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Hier — 23 janvier 2025Flux principal

PREVIEW | On a testé Assassin’s Creed Shadows sur PC

Par : Goufixx
23 janvier 2025 à 18:00

Il arrive enfin après de multiples reports, Assassin’s Creed Shadows devrait bien sortir le 20 mars 2025 sur consoles et PC. Malgré les nombreuses polémiques entourant le titre, et notamment l’un de ses personnages principaux, ce nouvel épisode doit marquer un tournant pour la franchise puisqu’il s’agit du premier titre qui ne sortira pas sur la génération précédente de consoles. Nous avons pu mettre la main sur cette production attendue pendant près de trois heures, et voici nos premières impressions.

Preview réalisée lors d’un événement presse organisé en streaming (via la technologie PARSEC) par l’éditeur

Naoe et Yasuke : deux approches diamétralement opposées

Lors de la diffusion de sa première bande-annonce l’année dernière, Assassin’s Creed Shadows avait largement mis en avant deux protagonistes : Yasuke et Naoe. Si le premier paraissait bien plus lourd et assez peu adapté aux phases de parkour, il avait l’air d’être un combattant hors pair tandis que la seconde protagoniste était plus légère, plus habile, incarnant davantage l’assassin idéal finalement. Ces impressions se sont confirmées lors de notre première prise en main : bien qu’ayant des vies bien différentes et semées d’embûches, nos deux protagonistes se retrouvent pour une cause similaire que nous tairons. Pour la première fois dans l’histoire de la franchise, Assassin’s Creed Shadows nous met dans la peau de deux assassins, proposant ainsi deux approches bien distinctes : l’infiltration et le passage en force. Naoe est le personnage idéal pour l’infiltration, grâce à une facilité de déplacement nullement vue auparavant, incarnant la grâce et la légèreté. Yasuke, quant à lui, est vêtu d’une armure des plus solides. Au combat, c’est une véritable machine de guerre, un tank pour être totalement précis, et chacune de ses frappes inflige des dégâts considérables.

Contrairement à Assassin’s Creed Mirage où il était assez facile de s’en sortir lorsque nous étions face à quelques gardes, Assassin’s Creed Shadows demande de bien réfléchir son approche avant de passer à l’action. En effet, chaque impact reçu est dévastateur, d’autant plus chez Naoe. Ce n’est pas compliqué, avec elle, trois coups reçus et nous étions déjà au sol à recharger une sauvegarde récente. L’IA adverse ne fait pas dans la demi-mesure et c’est une excellente chose. Bien entendu, et à l’instar des précédents épisodes, il faudra faire le choix entre une parade et une esquive en fonction de l’attaque de votre opposant. Les attaques lourdes nécessiteront une esquive tandis qu’une attaque légère demandera une parade. Si votre geste est parfait, vous pourrez comme d’habitude prendre l’ascendant en effectuant un coup critique. Toutefois, nous avons été quelque peu dérangés par le lock manuel qui ne réagit pas en cas d’attaque d’un autre adversaire : un coup à prendre qui n’a pas facilité notre approche des combats. Comme toujours, chaque personnage dispose d’attaques spéciales que nous pouvons choisir depuis le menu approprié afin de se faciliter la vie. Avoir des rations sur soi sera ainsi indispensable pour augmenter ses chances de survie, tandis que l’évaluation du terrain sera nécessaire pour travailler votre approche.

Naoe va très bien comprendre que sa voie est toute tracée

En effet, il sera nécessaire d’utiliser la gachette R2 (nous avons joué avec une manette DualSense), pour identifier tous les ennemis et ainsi faciliter notre infiltration. Un seul ennemi non identifié mettrait en péril une approche discrète. Bien entendu, la vision d’aigle pourra simplifier cette détection, mais il s’agira ici d’une compétence à assigner à vos assassins. Parce que oui, l’arbre de compétences de ce Assassin’s Creed Shadows a l’air colossal et l’acquisition de ces compétences devra être réfléchie. Chaque héros disposera de ses propres compétences séparées en six thèmes. Ainsi, ce ne sont pas moins de 12 arbres de compétences différents que vous pourrez alimenter au cours de votre quête.

À l’instar des précédents épisodes, le Japon sera divisé en plusieurs régions qui auront chacune un niveau d’ennemi. Cela signifie que vous pourrez explorer librement toutes les régions, mais attention : si vous croisez un ennemi dans une région où vous n’avez pas le niveau requis, un seul coup et c’est la mort. La progression s’effectuera donc naturellement en fonction de l’évolution de votre personnage. Pour conclure sur cette partie carte, sachez que le monde proposé semble immense à première vue, mais plutôt bien équilibré avec de belles contrées à explorer. Selon l’éditeur français, la taille de la carte serait proche de celle d’Assassin’s Creed Origins, l’un des meilleurs opus grâce notamment à sa dimension humaine. Enfin, et à l’instar de ce que proposait Assassin’s Creed Valhalla, il sera possible d’améliorer son repaire. Cette fois-ci, une plus grande liberté sera donnée dans la construction des batiments avec la possibilité notamment de choisir les emplacements, d’y ajouter des arbres et autres décorations. Les alliés qui vous aideront en combat pourront être améliorés par ce biais-là. Nous n’avons pas pu y jouer lors de cette preview, mais Ubisoft nous a confirmé que cette fonctionnalité sera bien disponible dès la sortie du titre.

Il sera possible de personnaliser son repaire de façon plus poussée que dans Assassin’s Creed Valhalla

Le Japon : terre de guerres et de conflits

Naoe et Yasuke ont eu tous deux des destins bien différents qui ont fait que leurs routes se sont croisées à un moment donné. Si Naoe est une guerrière animée par la haine et la vengeance, Yasuke, quant à lui, est un esclave de longue date qui a su se libérer des griffes de son maître pour désormais faire régner la paix et la prospérité. Nous avons débuter notre preview par le tout début du jeu qui servait de tutoriel, mais juste avant cela, nous avons pu découvrir le hub Animus. Il s’agit ici d’un nouveau launcher qui regroupe tous les épisodes de la série Assassin’s Creed depuis Origins. Fonctionnant sous forme de frise chronologique, ce hub permet de sélectionner rapidement la mémoire (ou le titre) souhaité et de le lancer directement. Un petit plus sympathique qui permettra une meilleure compréhension dans la chronologie de la saga qui sera disponible sur PC, mais également sur consoles. Au premier lancement de ce nouvel opus, nous avons le droit de sélectionner quelques paramètres : langue des dialogues, langue du texte et difficulté désirée. Nous avons sélectionné le mode normal qui est tout de même le troisième choix sur quatre possibles, ce qui en dit long déjà sur la potentielle difficulté du titre. Enfin, il existe une fonction histoire imposée. Cette dernière retire ainsi tous les choix déterminants et moraux à faire pour se laisser guider par les choix recommandés par les développeurs.

À l’instar de ce que proposait Assassin’s Creed Mirage avec la présence de la langue arabe, Assassin’s Creed Shadows propose aussi un mode immersion pour avoir les dialogues dans la langue d’origine, à savoir le japonais, mais également le portugais. Pourquoi le portugais nous demanderez-vous ? Vous le découvrirez lorsque vous aurez l’occasion de poser les mains sur le jeu. Il n’y a pas à dire, les doublages japonais sont impeccables et l’immersion au pays du soleil levant est réussie. Il en est de même pour la direction artistique et notamment l’arrivée des saisons. En effet, en plus du fonctionnement classique avec le cycle jour-nuit, il sera possible de sélectionner la saison souhaitée avec un changement visuel des plus pertinents. Nous avons hâte de vivre la saison des cerisiers en fleurs dans ce Assassin’s Creed Shadows. Si les dialogues en japonais sont pertinents et bien doublés, nous avons pu assister à de nombreuses cinématiques pendant nos trois heures de jeu. Nous attendons d’avoir le jeu entre nos mains et non en streaming pour donner un avis sur la réalisation globale du titre. En effet, l’absence de versions PS4 et Xbox One devrait permettre à la franchise de franchir un cap graphique non négligeable, et il nous faudra donc attendre la version définitive pour se faire un avis tranché.

L’infiltration est une approche fortement conseillée

Néanmoins, nous n’avons constaté que peu de désagréments lors de cette preview. Notamment dans la gestion des PNJ avec, par exemple, la gestion d’un homme fou qui courait dévêtu en pleine rue. Ce dernier était arrivé à l’emplacement prédéfini, et nous avons dû attendre auprès de lui pendant une dizaine de secondes que son dialogue se termine pour enchaîner correctement. Espérons que ce genre de gêne sera corrigé pour la version définitive du titre. Mis à part ce petit couac, nous avons eu assez peu de bugs durant notre session de jeu. Laissant présager que le report du titre de quelques mois était une bonne décision de la part de l’éditeur français pour éviter un bashing comme lors de la sortie de Star Wars Outlaws, bien que ce dernier était tout de même assez excessif. Si nous avons uniquement parlé de la quête principale fonctionnant sur la même lignée que les derniers opus, il existera évidemment de nombreuses activités annexes. Chaque personnage aura le droit à des quêtes secondaires spécifiques, mais nous n’avons pu y jouer durant notre session. Bien entendu, les points de synchronisation seront toujours de la partie et il sera possible de visualiser les centres d’intérêts aux alentours et de le sélectionner rapidement pour afficher la route à suivre.

Verdict : sur la bonne voie

En trois heures de jeu, nous avons pu avoir un aperçu de la vaste région proposée par Assassin’s Creed Shadows, mais surtout une logique de gameplay qui ravira les fans de la franchise. Bien que le jeu proposera deux approches totalement différentes via des personnages principaux diamétralement opposés, il vous faudra sélectionner le bon protagoniste pour vous en sortir le mieux possible. On y retrouve, comme toujours, un enchaînement de missions afin de démasquer les templiers et une partie RPG toujours d’actualité, mais qui devrait rester tout de même assez légère. Si l’ambiance japonaise est réussie et très bien retranscrite via les dialogues ou encore les musiques, il faudra valider la réalisation globale le 20 mars prochain.

Cet article PREVIEW | On a testé Assassin’s Creed Shadows sur PC est apparu en premier sur JVFrance.

PREVIEW | On a testé Assassin’s Creed Shadows sur PC

Par : Goufixx
23 janvier 2025 à 18:00

Il arrive enfin après de multiples reports, Assassin’s Creed Shadows devrait bien sortir le 20 mars 2025 sur consoles et PC. Malgré les nombreuses polémiques entourant le titre, et notamment l’un de ses personnages principaux, ce nouvel épisode doit marquer un tournant pour la franchise puisqu’il s’agit du premier titre qui ne sortira pas sur la génération précédente de consoles. Nous avons pu mettre la main sur cette production attendue pendant près de trois heures, et voici nos premières impressions.

Preview réalisée lors d’un événement presse organisé en streaming (via la technologie PARSEC) par l’éditeur

Naoe et Yasuke : deux approches diamétralement opposées

Lors de la diffusion de sa première bande-annonce l’année dernière, Assassin’s Creed Shadows avait largement mis en avant deux protagonistes : Yasuke et Naoe. Si le premier paraissait bien plus lourd et assez peu adapté aux phases de parkour, il avait l’air d’être un combattant hors pair tandis que la seconde protagoniste était plus légère, plus habile, incarnant davantage l’assassin idéal finalement. Ces impressions se sont confirmées lors de notre première prise en main : bien qu’ayant des vies bien différentes et semées d’embûches, nos deux protagonistes se retrouvent pour une cause similaire que nous tairons. Pour la première fois dans l’histoire de la franchise, Assassin’s Creed Shadows nous met dans la peau de deux assassins, proposant ainsi deux approches bien distinctes : l’infiltration et le passage en force. Naoe est le personnage idéal pour l’infiltration, grâce à une facilité de déplacement nullement vue auparavant, incarnant la grâce et la légèreté. Yasuke, quant à lui, est vêtu d’une armure des plus solides. Au combat, c’est une véritable machine de guerre, un tank pour être totalement précis, et chacune de ses frappes inflige des dégâts considérables.

Contrairement à Assassin’s Creed Mirage où il était assez facile de s’en sortir lorsque nous étions face à quelques gardes, Assassin’s Creed Shadows demande de bien réfléchir son approche avant de passer à l’action. En effet, chaque impact reçu est dévastateur, d’autant plus chez Naoe. Ce n’est pas compliqué, avec elle, trois coups reçus et nous étions déjà au sol à recharger une sauvegarde récente. L’IA adverse ne fait pas dans la demi-mesure et c’est une excellente chose. Bien entendu, et à l’instar des précédents épisodes, il faudra faire le choix entre une parade et une esquive en fonction de l’attaque de votre opposant. Les attaques lourdes nécessiteront une esquive tandis qu’une attaque légère demandera une parade. Si votre geste est parfait, vous pourrez comme d’habitude prendre l’ascendant en effectuant un coup critique. Toutefois, nous avons été quelque peu dérangés par le lock manuel qui ne réagit pas en cas d’attaque d’un autre adversaire : un coup à prendre qui n’a pas facilité notre approche des combats. Comme toujours, chaque personnage dispose d’attaques spéciales que nous pouvons choisir depuis le menu approprié afin de se faciliter la vie. Avoir des rations sur soi sera ainsi indispensable pour augmenter ses chances de survie, tandis que l’évaluation du terrain sera nécessaire pour travailler votre approche.

Naoe va très bien comprendre que sa voie est toute tracée

En effet, il sera nécessaire d’utiliser la gachette R2 (nous avons joué avec une manette DualSense), pour identifier tous les ennemis et ainsi faciliter notre infiltration. Un seul ennemi non identifié mettrait en péril une approche discrète. Bien entendu, la vision d’aigle pourra simplifier cette détection, mais il s’agira ici d’une compétence à assigner à vos assassins. Parce que oui, l’arbre de compétences de ce Assassin’s Creed Shadows a l’air colossal et l’acquisition de ces compétences devra être réfléchie. Chaque héros disposera de ses propres compétences séparées en six thèmes. Ainsi, ce ne sont pas moins de 12 arbres de compétences différents que vous pourrez alimenter au cours de votre quête.

À l’instar des précédents épisodes, le Japon sera divisé en plusieurs régions qui auront chacune un niveau d’ennemi. Cela signifie que vous pourrez explorer librement toutes les régions, mais attention : si vous croisez un ennemi dans une région où vous n’avez pas le niveau requis, un seul coup et c’est la mort. La progression s’effectuera donc naturellement en fonction de l’évolution de votre personnage. Pour conclure sur cette partie carte, sachez que le monde proposé semble immense à première vue, mais plutôt bien équilibré avec de belles contrées à explorer. Selon l’éditeur français, la taille de la carte serait proche de celle d’Assassin’s Creed Origins, l’un des meilleurs opus grâce notamment à sa dimension humaine. Enfin, et à l’instar de ce que proposait Assassin’s Creed Valhalla, il sera possible d’améliorer son repaire. Cette fois-ci, une plus grande liberté sera donnée dans la construction des batiments avec la possibilité notamment de choisir les emplacements, d’y ajouter des arbres et autres décorations. Les alliés qui vous aideront en combat pourront être améliorés par ce biais-là. Nous n’avons pas pu y jouer lors de cette preview, mais Ubisoft nous a confirmé que cette fonctionnalité sera bien disponible dès la sortie du titre.

Il sera possible de personnaliser son repaire de façon plus poussée que dans Assassin’s Creed Valhalla

Le Japon : terre de guerres et de conflits

Naoe et Yasuke ont eu tous deux des destins bien différents qui ont fait que leurs routes se sont croisées à un moment donné. Si Naoe est une guerrière animée par la haine et la vengeance, Yasuke, quant à lui, est un esclave de longue date qui a su se libérer des griffes de son maître pour désormais faire régner la paix et la prospérité. Nous avons débuter notre preview par le tout début du jeu qui servait de tutoriel, mais juste avant cela, nous avons pu découvrir le hub Animus. Il s’agit ici d’un nouveau launcher qui regroupe tous les épisodes de la série Assassin’s Creed depuis Origins. Fonctionnant sous forme de frise chronologique, ce hub permet de sélectionner rapidement la mémoire (ou le titre) souhaité et de le lancer directement. Un petit plus sympathique qui permettra une meilleure compréhension dans la chronologie de la saga qui sera disponible sur PC, mais également sur consoles. Au premier lancement de ce nouvel opus, nous avons le droit de sélectionner quelques paramètres : langue des dialogues, langue du texte et difficulté désirée. Nous avons sélectionné le mode normal qui est tout de même le troisième choix sur quatre possibles, ce qui en dit long déjà sur la potentielle difficulté du titre. Enfin, il existe une fonction histoire imposée. Cette dernière retire ainsi tous les choix déterminants et moraux à faire pour se laisser guider par les choix recommandés par les développeurs.

À l’instar de ce que proposait Assassin’s Creed Mirage avec la présence de la langue arabe, Assassin’s Creed Shadows propose aussi un mode immersion pour avoir les dialogues dans la langue d’origine, à savoir le japonais, mais également le portugais. Pourquoi le portugais nous demanderez-vous ? Vous le découvrirez lorsque vous aurez l’occasion de poser les mains sur le jeu. Il n’y a pas à dire, les doublages japonais sont impeccables et l’immersion au pays du soleil levant est réussie. Il en est de même pour la direction artistique et notamment l’arrivée des saisons. En effet, en plus du fonctionnement classique avec le cycle jour-nuit, il sera possible de sélectionner la saison souhaitée avec un changement visuel des plus pertinents. Nous avons hâte de vivre la saison des cerisiers en fleurs dans ce Assassin’s Creed Shadows. Si les dialogues en japonais sont pertinents et bien doublés, nous avons pu assister à de nombreuses cinématiques pendant nos trois heures de jeu. Nous attendons d’avoir le jeu entre nos mains et non en streaming pour donner un avis sur la réalisation globale du titre. En effet, l’absence de versions PS4 et Xbox One devrait permettre à la franchise de franchir un cap graphique non négligeable, et il nous faudra donc attendre la version définitive pour se faire un avis tranché.

L’infiltration est une approche fortement conseillée

Néanmoins, nous n’avons constaté que peu de désagréments lors de cette preview. Notamment dans la gestion des PNJ avec, par exemple, la gestion d’un homme fou qui courait dévêtu en pleine rue. Ce dernier était arrivé à l’emplacement prédéfini, et nous avons dû attendre auprès de lui pendant une dizaine de secondes que son dialogue se termine pour enchaîner correctement. Espérons que ce genre de gêne sera corrigé pour la version définitive du titre. Mis à part ce petit couac, nous avons eu assez peu de bugs durant notre session de jeu. Laissant présager que le report du titre de quelques mois était une bonne décision de la part de l’éditeur français pour éviter un bashing comme lors de la sortie de Star Wars Outlaws, bien que ce dernier était tout de même assez excessif. Si nous avons uniquement parlé de la quête principale fonctionnant sur la même lignée que les derniers opus, il existera évidemment de nombreuses activités annexes. Chaque personnage aura le droit à des quêtes secondaires spécifiques, mais nous n’avons pu y jouer durant notre session. Bien entendu, les points de synchronisation seront toujours de la partie et il sera possible de visualiser les centres d’intérêts aux alentours et de le sélectionner rapidement pour afficher la route à suivre.

Verdict : sur la bonne voie

En trois heures de jeu, nous avons pu avoir un aperçu de la vaste région proposée par Assassin’s Creed Shadows, mais surtout une logique de gameplay qui ravira les fans de la franchise. Bien que le jeu proposera deux approches totalement différentes via des personnages principaux diamétralement opposés, il vous faudra sélectionner le bon protagoniste pour vous en sortir le mieux possible. On y retrouve, comme toujours, un enchaînement de missions afin de démasquer les templiers et une partie RPG toujours d’actualité, mais qui devrait rester tout de même assez légère. Si l’ambiance japonaise est réussie et très bien retranscrite via les dialogues ou encore les musiques, il faudra valider la réalisation globale le 20 mars prochain.

Cet article PREVIEW | On a testé Assassin’s Creed Shadows sur PC est apparu en premier sur JVFrance.

À partir d’avant-hierFlux principal

[TEST] CRUEL : tuer vite pour tuer le temps

Par : Stuka
12 janvier 2025 à 21:00

Un peu plus d’un an après la parution du premier trailer qui nous laissait entrevoir un beau déchainement de violence, CRUEL est sorti sur Steam à grand renfort de coups de pieds dans la gueule. Développé par un type tout seul sous Godot Engine, ce rogue-lite exigeant a tout pour plaire à ceux qui recherchent le gameplay avant tout. Pour peu qu’on ne craigne pas la répétitivité.

Genre : Rogue-lite | Développeurs : James Dornan | Éditeur : James Dornan | Plateforme : Steam | Prix : 9,75 € | Langues : Anglais | Date de sortie : 09/01/2025 | Durée : Entre 5 et 10h selon votre skill (et votre patience)

Test effectué sur la version commerciale.

CRUEL Boomstick

320×200

« Qui veux-tu tuer ? » C’est la question que nous pose le jeu quand on lance une partie, et on comprend qu’on participe à un rituel plus ou moins satanique. Taper le nom de votre victime ne sera cependant pas suffisant, il y a un prix à payer. Lequel ? Courir dans des appartements en tuant des trucs, évidemment ! Ne cherchez pas, c’est parfaitement logique pour qui s’y connait en sorcellerie.

S’ensuit alors une fuite en avant dans une dizaine de niveaux à l’esthétique rétro, pixellisée juste ce qu’il faut, où on dézingue cultistes, démons à tête de cochon, ou flics en tenue anti-émeute et dont les modèles 3D sont particulièrement réussis et détaillés. Ces niveaux sont des suites de pièces et couloirs agencées procéduralement, dont la longueur et le design se complexifient au fur et à mesure de la run, tout en ajoutant des obstacles environnementaux et de nouveaux types d’ennemis de plus en plus dangereux. Et si CRUEL est finalement assez court, le gameplay est suffisamment bien ficelé pour qu’on ait envie de relancer une partie immédiatement après avoir échoué.

CRUEL Chug
Enfin un Yorkshire qui sait se rendre utile : une canette contre une upgrade.

Fascination meurtrière

Comme dans Mullet Mad Jack, progresser dans un niveau est une course contre la montre. Si, cette fois, on n’a pas la contrainte des dix secondes à vivre, les appartements que l’on parcourt sont lentement consumés par les flammes qui nous poussent constamment vers l’avant. Et, ici encore, l’important est moins d’aller vite que de trouver un rythme entre glissades, headshots, coups au corps-à-corps, et ramassage de canettes de soda. Une fois qu’on a pris nos marques, on arrive à un gameplay très fluide et plaisant qui récompense vitesse et précision d’exécution.

Pour faire rouler des têtes avec efficacité, CRUEL met à notre disposition trois armes à feu — revolver, shotgun, et SMG —, ainsi que différentes options pour des échanges plus rapprochés allant de la batte de baseball à la tronçonneuse. Et pour toujours plus de rapidité, on manie les deux types d’armes en même temps : clic gauche pour tirer, et clic droit pour cogner. Le coup de pied permet, quant à lui, de repousser nos adversaires ou de les défenestrer, et d’ouvrir les portes avec panache.

CRUEL Settings
Oui, on peut désactiver les mouvements de caméra et les ennemis qui clignotent quand on les flingue.

L’aspect rogue-lite du jeu est assez léger et consiste à acheter une amélioration entre chaque niveau grâce aux canettes de soda qu’on ramasse dans les couloirs, et qui servent aussi à nous soigner : plus grande barre vie, rechargements plus rapides, capacité de se soigner en faisant des squats sur place (oui oui) ou, un peu mois utile, avoir une poêle à frire en guise d’armure lorsqu’on jette un ennemi par une fenêtre. Contrairement à d’autres jeux du genre, il n’y a ici aucune progression en dehors d’une run, puisqu’on ne conserve pas ses upgrades, et on ne débloque pas de nouvelles armes en jouant. Les même types d’ennemis et d’obstacles apparaissent toujours aux mêmes niveaux, tout comme les armes qu’on ramasse. On en vient ainsi au plus gros point noir du titre : la répétitivité.

CRUEL Monkey
Un macaque ma foi fort sympathique.

Git gud

Comme dit plus haut, CRUEL est avant tout intéressant de part son gameplay très bien fichu, et la difficulté bien dosée devrait vous empêcher de compléter une run trop rapidement. On refera les mêmes niveaux avec la même progression en boucle sans réelles différences d’une run à l’autre. En effet, les upgrades n’ont que très peu d’impact sur notre manière de jouer et ne permettent donc pas de varier le gameplay. Un renouvellement ne viendra qu’en débloquant les deux autres modes de jeu — un sans arme à feu, et un qui vous fait commencer les niveaux avec un seul point de vie —, mais pas sûr que ça suffise à nous le faire relancer une fois qu’on l’a terminé. Sachant que la complétion de la totalité des dix niveaux prend environ quarante minutes, et sans combat de boss à la fin. Ce dernier point n’est pas forcément un mal, je ne suis personnellement pas fan des combats de boss dans les FPS.

CRUEL Headshot
Un moment magnifique : la balle de .38 qui part, la tête du cultiste qui s’envole. Je suis aux anges.

Ainsi, après avoir joué deux ou trois heures, vous aurez vu tout ce que CRUEL a à offrir. J’aime les jeux courts, mais c’est tout de même un peu limite. On notera que le développeur est assez actif sur son Discord, et qu’il parle notamment d’intégrer de nouvelles capacités en plus de quelques équilibrages. N’attendez cependant pas de mise à jour de contenu significative, le jeu n’est pas en accès anticipé.

Un très bon gameplay dont on aurait aimé voir plus

Avec une direction artistique rétro très réussie, une bande son électro qui fait mieux qu’Anger Foot, et un gameplay rapide et précis, CRUEL offre une très bonne expérience de jeu, proche de ce que propose Mullet Mad Jack. On traverse avec plaisir les dix niveaux générés aléatoirement en enchainant headshots, décapitations et défenestrations. Le challenge est suffisamment bien dosé pour qu’on ait plaisir à relancer une nouvelle run sans être frustré d’avoir perdu. Le problème de CRUEL vient du fait que l’aspect rogue-lite est finalement très restreint : on ne conserve aucune améliorations entre les parties, et elles ne nous amènent pas à changer notre façon de jouer selon ce qu’on achète entre les niveaux. Le renouvellement ne viendra que des deux autres modes à débloquer qui rendent le jeu plus difficile, ou énervant, ça dépend. On peut tout de même vous recommander CRUEL, malgré la répétitivité, finalement assez inhérente au genre.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

[TEST] Indiana Jones et le Cercle Ancien : l’aventure feel good avec un beau chapeau

Par : Stuka
21 décembre 2024 à 21:40

Initialement teasé en 2021, il a fallu attendre janvier 2024 pour avoir la confirmation qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien serait bien un FPS. Développé par MachineGames, jusque-là responsable de la renaissance de la licence Wolfenstein, et produit par nul autre que le mythomane professionnel Todd Howard, on craignait un nouveau massacre de notre cher Indy. Heureusement, il n’en est rien, et nous sommes les premiers heureux de constater que notre habituel cynisme était infondé. MachineGames livre un très bon jeu d’aventure qui respecte les trois premières œuvres de Steven Spielberg avec une expérience centrée sur l’exploration, la résolution de puzzles, et ce qu’il faut d’action pour calmer des fascistes à coup de poings.

Genre : Action-aventure | Développeurs : MachineGames| Éditeur : Bethesda Softworks | Plateforme : SteamGame Pass | Prix : 69,99 € | Langues : Français ou anglais | Date de sortie : 09/12/2024 | Durée : Entre 15 et 30h

Test effectué sur la version Game Pass.

Indy pretty

Indy a perdu son chat

Afin d’assurer un maximum de fan service, Indiana Jones et le Cercle Ancien s’ouvre sur un remake de la séquence d’intro des Aventuriers de l’Arche Perdue, cette fois à la première personne. C’est l’occasion de constater que le jeu est très beau. La jungle luxuriante et les rayons du soleil passant entre les feuilles nous immergent complètement dans cette scène mythique ; même Satipo est crédible. Et comme c’est de l’id Tech 7, les performances sont excellentes, avec entre 70 et 90 fps en 1440p natif sur un 5800X3D et une 7800XT. La direction artistique rappelle celle des jeux Arkane : on est proche du photoréalisme mais avec un côté cartoon qui embelli la réalité. On croit se promener dans les décors des films, sans pour autant avoir l’impression que tout est en carton-pâte. Le plus gros point noir est que le jeu utilise le ray tracing au niveau software pour la gestion des lumières et on retrouve les mêmes écueils que sur S.T.A.L.K.E.R. 2, à savoir des ajustements de visibilité entre extérieurs et intérieurs très long à la détente (de l’ordre de la seconde) et parfois l’absence d’ombre sur certains assets, ou qui changent brutalement selon l’angle de vue. Malgré cela, Indiana Jones et le Cercle Ancien est très beau, et ce, autant dans les niveaux linéaires que ceux plus ouverts.

Indy doom and gloom
Très vite, on fait la connaissance de Gina qui va nous accompagner pendant l’aventure.

En effet, si la première prise en main est sur rails, la deuxième phase du didacticiel dans l’université, le Marshall College, nous donne un meilleur aperçu de ce que nous réserve l’aventure. Après s’être fait casser la gueule par un type de deux mètres cinquante, nous sommes libres d’explorer une partie de l’université, et résoudre notre première énigme gentillette, pour découvrir que le malandrin a piqué une momie de chat parmi les artefacts exposés dans le musée. Le MacGuffin est en place, Indiana se lance à la recherche du mystérieux individu venu du Vatican.

Indy map
Vous aussi, vous entendez la musique ?

L’action-aventure, quand c’est pas signé Sony, c’est pas chiant

Comme on l’avait compris avec les previews, on est avant tout face à un jeu d’aventure. Les passages dirigistes rappellent fortement les films avec leurs enchaînements de puzzles — très simples, même en difficulté « modérée», la plus élevée — et de phases d’infiltrations qui peuvent dégénérer en festival de baffes. Je redoutais ces sections, les imaginant parfaitement ennuyeuses. Pourtant, elles m’ont agréablement surpris : malgré quelques longueurs, elles nous gardent en haleine grâce aux environnements traversés et à la sensation de percer un mystère vieux de plusieurs milliers d’années. Je regrette juste l’abondance d’épreuves de plateforme qui finissent par être franchement lassantes à la fin du jeu. Les développeurs introduisent de temps en temps de nouvelles mécaniques, mais c’est fondamentalement toujours un enchainement de sauts, de déplacements latéraux, suspendu à d’étroites corniches, et de coups de fouets pour se balancer au-dessus d’un gouffre. Heureusement, MachineGames va plus loin dans la variation du gameplay grâce aux trois cartes ouvertes qu’il nous est permis de parcourir comme bon nous semble.

Indy tourism
On peut même faire un peu de tourisme.

Les doublages sont d’excellente qualité. Pour la VO, Troy Baker reproduit presque parfaitement le jeu d’acteur du Harrison Ford de l’époque. Pour la VF, c’est Richard Darbois qui reprend du service, et nous offre une performance à la hauteur de son travail pour les films.

On va tout de suite mettre fin aux divagations de certains Grands Journalistes : non, Indiana Jones et le Cercle Ancien n’est pas un immersive sim. Certes, le level design des zones à l’exploration libre offre parfois plusieurs moyens d’accéder à un endroit, comme des échafaudages nous assenant à coup de peinture blanche où accrocher notre fouet, des fenêtres ouvertes, ou encore des portes dont on aura trouvé la clef au préalable. Mais les similitudes s’arrêtent là. Pas de gameplay émergent ici, toutes les manières de résoudre un problème sont strictement prévues par les développeurs, et les puzzles n’ont notamment qu’une seule et unique solution. Il n’empêche que l’exploration de ces environnements ouverts, et la résolution de quêtes et énigmes annexes de manière organique à mesure qu’on avance dans l’histoire principale, est un vrai plaisir. Pour nous récompenser de nos découvertes, le jeu nous gratifie de points d’expérience et de livres permettant d’augmenter nos capacités comme l’endurance, notre efficacité au corps-à-corps, ou encore la taille de notre inventaire. De manière générale, les niveaux fourmillent de secrets, de documents ou autres objets à collectionner, et il faut sans doute passer beaucoup de temps dans chaque niveau pour tout trouver. Pour vous inciter à explorer toujours plus, le jeu vous prend parfois par la main via un PNJ qui vous donne directement un objectif secondaire, mais si vous voulez tout voir, il faudra vous donner du mal. Ou acheter la liste des quêtes et mystères du niveau en cours auprès du marchand local. Et si vous n’avez pas tout trouvé lors de votre premier run, il vous est toujours possible de revenir dans les précédentes cartes après avoir fini le jeu. Ça n’a aucun sens scénaristique, mais j’imagine que ça ravira les complétionnistes chroniques. Et comme on incarne Dr. Jones dans les années 30, des représentants de régimes politiques autoritaires cherchent à nous importuner.

Indy cave
Un temple et un mécanisme étrange, Dr. Jones est dans son élément.

Du sound design de la pelle

Pour nous défaire de nos adversaires, et comme dans beaucoup de jeux, on a le choix entre infiltration et attaque frontale. Il est cependant peu recommandé de combattre plus de trois ou quatre ennemis à la fois, et éviter la bagarre reste la solution à privilégier, surtout au début. Le système est très basique avec des ennemis ayant un champ de vision restreint, même en poussant la difficulté, et une ouïe pour le moins inconstante : parfois capable de nous entendre courir à travers une fenêtre deux étages au-dessus de leur tête — on se demande d’ailleurs pourquoi ça les inquiète tant — et parfois entièrement absorbés par leurs pensées alors qu’on plonge dans un lac souterrain à cinq mètres d’eux. Ça casse un peu l’immersion, mais c’est finalement raccord avec les films, puisque les méchants y sont souvent assez neuneus. Toujours pour coller à l’univers, Indiana peut revêtir une tenue locale pour passer inaperçu parmi les PNJ. Attention, n’espérez pas un équivalent de ce que propose Hitman : on a un déguisement obligatoire qui correspond au niveau en cours, et si on remet notre fedora, tous les gardes nous tombent dessus, et c’est tout. Le problème est que l’infiltration devient rapidement plus chiante qu’autre chose, notamment à cause des officiers qui peuvent voir à travers votre déguisement même en dehors des camps militaires. D’ailleurs, ces camps sont malheureusement des passages obligés au moins une fois dans chacun des trois niveaux ouverts. Je dis malheureusement, car le gameplay d’infiltration est bien loin des cadors comme Dishonored. En cause, un level design souvent trop dirigiste et une IA trop imprévisible dans ses réactions. On s’en sort tout de même après deux ou trois essais, et même si on ameute toute la faune locale, tant qu’on a accompli notre tâche auparavant, il est très facile de semer nos poursuivants.

Indy here a nazi
L’infiltration selon Gina. Heureusement, elle est invisible aux yeux des gardes.

Lorsqu’on est obligé d’en venir aux mains, soit parce qu’on s’est fait repéré, soit parce que le jeu force l’affrontement, on a loisir d’utiliser à peu près tous les objets contondants à notre portée. On déblaye joyeusement notre route à coup de balayette, matraque, ou résonnante pelle. Et dès l’instant où notre arme improvisée se brise sur un crâne trop entreprenant, s’ensuit une recherche frénétique pour un nouvel ustensile. On pourra évidemment aussi jouer des poings, avec une combinaison basique de coups forts, coups faibles, et parade qui fait bien l’affaire. Les sensations d’impact sont très bonnes, bien aidées par le sound design qui reprend les bruitages des films. Le fouet d’Indy se montre également utile pour désarmer nos adversaires, ou les tirer vers nous pour une distribution d’arguments percutants. Les munitions sont rares, mais on a bien la possibilité d’utiliser des armes à feu, dont le six-coups iconique qui ne quitte pas notre inventaire diégétique. On a souvent l’occasion d’utiliser les armes des soldats ennemis, mais on ne peut ni les recharger, ni les conserver dans notre inventaire. Un autre point noir à noter ici, les nazis encaissent très bien les balles. Ainsi, même si les flingues sont réussis sur la partie sonore et les impacts — on serait bien passé de cette saloperie de hit marker digne d’un Call of Duty —, la sensation de puissance en prend un coup, sauf pour le shotgun qui one shot les nuisibles à courte portée. Comme dans les films, les combats sont très « tout public », donc pas d’effusion de sang, et le ton léger et comique est appuyé par les répliques d’Indy.

Indy gunfight
Exemple de ce qu’il vaut mieux ne pas faire.

Un jeu pour les fans, fait par des fans

À la lecture de ces trop longs paragraphes, vous vous dites probablement qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien est un jeu d’action-aventure moyen, calibré pour le plus grand nombre, et ne proposant rien d’autre qu’une licence à succès, toute bien retranscrite soit-elle. Et c’est en partie vrai : un bon produit AAA avec peu de bugs, hormis quelques problèmes de collision et de clipping, et un jeu assez facile qui a l’avantage ne pas être frustrant. Là où MachineGames fait mieux est dans les variations de gameplay grâce à ce mélange d’exploration, de résolution, d’énigmes, d’infiltration, et de combats. Si chacun de ces éléments n’est pas d’un niveau exceptionnel — sauf pour la partie exploration qui, pour moi, est excellente — l’aventure prise dans son ensemble offre un très bon divertissement. Même les nombreuses cinématiques, dont j’ai horreur dans les jeux vidéo, sont bien réalisées et bien écrites. Les plans et gags font régulièrement référence aux films, et ce, jusque dans les mimiques d’Harrison Ford. Évidemment, parfois ça ne marche juste pas à cause d’expressions faciales pour le moins étranges, ou de répliques qui se déclenchent un poil trop tard, mais cela reste sans doute la meilleure production Indiana Jones depuis Le Mystère de l’Atlantide.

Indy
Quel beau tombeau que je m’en vais piller.

Et c’est là qu’est l’autre grande force du titre : si vous aimez Indiana Jones, le jeu est fait pour vous. On voyage aux quatre coins du globe, de la cité du Vatican tout en verticalité et truffée de passages secrets, à Gizeh au milieu de sites de fouilles archéologiques révélant des tombeaux clos depuis des millénaires, en passant par la jungle du Sukhotaï et ses temples renfermant des mécanismes impossibles que l’on remet en marche pour se frayer un chemin jusqu’à l’artefact convoité.

Un très bon jeu pour les nostalgiques de l’archéologue au fedora

Capturer et reproduire la magie de la licence Indiana Jones n’est pas chose facile, encore moins en jeu vidéo. Si on n’a pas de goût, on peut éventuellement jouer à Uncharted, et on évite habituellement de mentionner ce genre d’infamie dans nos colonnes. Avec Indiana Jones et le Cercle Ancien, MachineGames ne révolutionne pas le genre de l’action-aventure, mais propose un vrai bon épisode de la saga de notre professeur d’archéologie préféré. Entre la découverte de ruines oubliées, la résolution de mystères qui remontent aux prémisses de l’humanité, et le claquage de vilains en uniforme, on revit avec plaisir les émotions qu’on a ressenties aux visionnages des films des années 80. Il faut cependant être conscient que si vous n’avez pas vu les films, il est fort possible que votre expérience ne soit aussi positive que la mienne, tant l’intérêt du titre réside dans son univers et son ambiance. Et si vous n’aimez pas Indiana Jones, partez, et ne revenez pas.

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