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Human Within : Un Tournant Décisif sur les Erreurs Narratives d’une Histoire Branchée

Par : Julien
19 janvier 2025 à 17:16

Plongez dans l’univers complexe de Human Within, un jeu qui illustre les défis captivants de la narration interactive. Ce récit audacieux où chaque choix semble promettre un nouvel horizon nous pousse à réfléchir sur l’art de créer des histoires ramifiées. Cependant, ce qui devait être un cheminement fluide entre décisions et conséquences révèle des imperfections ... Lire la suite

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Augmentation du prix du Somnium VR1 : le modèle de base atteint désormais 3000 €

Par : Julien
18 janvier 2025 à 10:41

L’univers des casques de réalité virtuelle évolue avec l’annonce fracassante de Somnium. Les amateurs de technologies immersives doivent s’attendre à une hausse significative des prix pour les casques de la marque, notamment avec le Somnium VR1, dont le modèle d’entrée de gamme s’établit désormais à 3000 €. Après avoir récemment réduit son offre à trois ... Lire la suite

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Bilan 2024 : un an de FPS

10 janvier 2025 à 17:40

Après une année 2023 plutôt correcte en termes de FPS, les développeurs indépendants sauvent l’année 2024 en proposant souvent des titres très inventifs et intéressants. Évidemment, il y a aussi eu de gros AAA très bons, comme S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, incontournable pour tout nofragé qui se respecte, mais encore une fois, on sent une réticence globale des gros studios à l’innovation. Mais arrêtons de tourner autour du pot, il est temps pour nous de dresser le bilan.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de nos précédents bilans sur cette page ou bien par ici :

20022003200420052006200720082009201020112012201320142015201620172018201920202021, 2022 et 2023.

Vous pouvez aussi retrouver le Bilan 2024 en vidéo :

Avant d’attaquer chaque jeu individuellement, nous allons commencer cet article par le traditionnel petit tour statistique de l’année. D’après SteamDB, 1200 FPS (sur un total de 19 004 jeux, soit 6,3 %) sont sortis sur Steam cette année. Il est impossible de parler de tous, mais de toute façon, l’immense majorité est tellement nulle que même les évoquer serait une insulte au monde vidéoludique.

Nombre de FPS sortis sur Steam 2024Cette année, on a fait le ménage dans les chiffres de NoFrag, histoire de repartir sur de bonnes bases. Avec l’augmentation du nombre de jeux sortis chaque année, il a fallu adapter les statistiques pour qu’elles restent cohérentes. Par exemple, cette année, on a parlé de 105 FPS sortis en 2024 en version finale ou en accès anticipé, mais on n’a réalisé que 29 tests et 8 previews. C’est un peu moins que l’année dernière, mais cela s’explique par une diminution des disponibilités des rédacteurs. N’hésitez pas à nous rejoindre si ça vous tente, on recrute toujours ! Les conclusions étaient très positives pour 4 d’entre eux, positives pour 15, et ouvertement négatives pour 11. Avec près de 51 % de critiques positives sur l’année, NoFrag reste presque à l’équilibre. Mais les jeux de merde sortent toujours à la pelle, et on essaye de sélectionner les titres avant de les tester. Mais malgré cela, on tombe parfois sur des bouses. Par contre, il va falloir vous faire une raison : si on dit du mal de votre jeu favori, c’est probablement parce qu’il est nul à chier !

Nombre de FPS testés 2024

Si on élargit notre graphique à tous les FPS dont on a parlé, qui sont sortis cette année en version finale ou en accès anticipé, et qui sont dignes d’être évoqués (en bien ou en mal), cela fait une répartition bien plus représentative de la qualité globale de la production des FPS, avec 105 titres, dont 36 plutôt bons, et 38 franchement nazes. Le reste est classé comme oubliable, malgré parfois quelques bonnes idées.

Ensemble des FPS sortis par année et évoqués sur NoFrag

Du côté des news, on a regardé ce qui vous intéressait le plus. Les trois sujets les plus lus de l’année, en cumulant les articles, sont à propos de Bodycam, Gray Zone Warfare et, évidemment, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl.

Les meilleurs FPS de 2024 (4 titres)

Le haut du panier des FPS sortis en 2024. Si nous ne devions garder que quelques jeux cette année, ce seraient ceux-là.

S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl

S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est exceptionnel. Comme ses prédécesseurs, il ne fait pas de cadeaux et reste difficile à appréhender, mais son ambiance incroyable saura séduire presque tous les joueurs. Le jeu est très exigeant, même en normal, et certains pourraient être frustrés par les morts à répétition. La Zone, maintenant un open-world, est très belle, malgré une optimisation à la ramasse, grâce à une direction artistique très réussie. On prend vraiment plaisir à traverser ces endroits dévastés, empreints de tristesse et de mélancolie. Les affrontements sont également très bons, malgré des IA parfois un peu trop précises, ou des mutants récalcitrants. Tout n’est évidemment pas parfait : malgré plusieurs patchs majeurs ayant notamment amélioré le système A-Life, on croise encore quelques bugs. Ils ne sont heureusement pas bloquants, et d’aucuns diraient que c’est ce qui fait son charme. On est très loin de la catastrophe de Cyberpunk 2077 à sa sortie. À la rédaction, vétérans comme petits nouveaux de la Zone ont été totalement conquis. Néanmoins, si vous hésitez, il pourrait être sage d’attendre encore quelques patchs pour en profiter dans les meilleures conditions.

Notre test.
Genre : Survival, RPG et vodka | Sortie : 20/11/2024 (accès anticipé)

Selaco (accès anticipé)

Selaco n’a d’accès anticipé que le nom. En un peu plus de neuf heures de jeu, aucun bug n’est venu entacher notre expérience. L’aventure qui se déroule d’un seul tenant, à la manière d’un Half-Life, nous tient en halène tout le long. Les combats dynamiques et difficiles, inspirés de F.E.A.R., sont un vrai régal pour tout fan de FPS qui se respecte. Le système d’amélioration des armes, et les nombreux secrets récompensant l’exploration des grands niveaux proposés, apportent un niveau de perfectionnement que l’on n’observe que trop rarement. Altered Orbit a su s’approprier, et réimaginer, les meilleurs concepts de ces trois dernières décennies pour nous offrir l’excellence. Les quelques défauts, comme les déplacements par moment trop restrictifs, ou les ennemis kamikazes dont on se serait bien passé, sont aisément compensés par la qualité globale du titre. On le répète, Selaco est en accès anticipé. Et pour les développeurs, cela veut dire que deux expansions / DLC seront ajoutés gratuitement dans le futur. Voilà un modèle qu’on aimerait voir répliqué plus souvent.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 31/05/2024 (accès anticipé)

Mullet Mad Jack

Mullet Mad Jack, ce rétro-FPS intégrant une composante roguelite, saura vous séduire par son univers nostalgique en référence aux animés des années 90’s, ainsi que par son gameplay simple et efficace. Le gunfeel est bon, même si certaines armes vous demanderont d’adopter une approche différente. Les ennemis, surtout les spéciaux, vous donneront du fil à retordre par moment et si les boss ne sont pas marquants en eux-mêmes, la manière de les combattre est pour le moins originale. Malgré quelques mécaniques pas tout à fait au point, telles que la course sur les murs ou le fait que la glissade et le meurtre instantané soient assignés de base à une même touche, le jeu n’en reste pas moins jouissif et fun, à tel point qu’on ne fait plus attention à notre compteur de vie. Si vous souhaitez passer un moment exaltant, que vous soyez un PGM ou non, nous vous conseillons chaudement Mullet Mad Jack.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS Roguelite | Sortie : 15/05/2024

Echo Point Nova

Echo Point Nova est aérien, rapide et jouissif. Il accroche particulièrement aux trippes et procure un superbe sentiment de satisfaction une fois les ennemis vaincus ou les boss défaits. Les mouvements extraordinaires sont très simples à prendre en main, nous permettant de virevolter autour nos adversaires tel un moustique autour d’un diabétique. Le gunfeel est également une franche réussite, avec une bonne variété d’armes. Alors qu’on était partis pour passer à côté, il a conquis la rédaction et s’avère l’un des meilleurs FPS de l’année.

Notre test.
Genre : Fast-FPS acrobatique | Sortie : 30/09/2024

Les FPS sympathiques (32 titres)

Même s’ils ne sont pas révolutionnaires, ces titres sont assurément de bons FPS. Et c’est déjà bien !

Indiana Jones et le Cercle Ancien

Capturer et reproduire la magie de la licence Indiana Jones n’est pas chose facile, encore moins en jeu vidéo. Si on n’a pas de goût, on peut éventuellement jouer à Uncharted, et on évite habituellement de mentionner ce genre d’infamie dans nos colonnes. Avec Indiana Jones et le Cercle Ancien, MachineGames ne révolutionne pas le genre de l’action-aventure, mais propose un vrai bon épisode de la saga de notre professeur d’archéologie préféré. Entre la découverte de ruines oubliées, la résolution de mystères qui remontent aux prémisses de l’humanité, et le claquage de vilains en uniforme, on revit avec plaisir les émotions qu’on a ressenties au visionnage des films des années 80. Il faut cependant être conscient que si vous n’avez pas vu les films, il est fort possible que votre expérience ne soit aussi positive que la notre, tant l’intérêt du titre réside dans son univers et son ambiance. Et si vous n’aimez pas Indiana Jones, partez, et ne revenez pas.

Notre test.
Genre : Action-Aventure | Sortie : 09/12/2024

THRESHOLD

Développé en solo par Julien Éveillé, aussi développeur chez Crytek, THRESHOLD est un walking sim aux accents horrifiques proposant une expérience courte, mais intense et dérangeante. La direction artistique, inspirée de graphismes PSone, participe à l’ambiance crado et poisseuse, et le scénario, bien que cryptique, est vraiment sympa. On a beaucoup apprécié, au point de l’élire meilleur walking sim 2024 lors des NoWards.

Fiche sur NoFrag.
Genre : Walking sim | Sortie : 19/11/2024

Abiotic Factor (accès anticipé)

Un jeu de survie jouable jusqu’à 6 joueurs avec une direction artistique très inspirée d’Half-Life. Classiquement, le gameplay propose de la récolte de ressources, du crafting, la gestion de la faim et la soif, mais aussi une composante RPG avec différentes classes de personnages et pas mal d’humour. Outre sa direction artistique, l’originalité d’Abiotic Factor réside dans la possibilité de voyager vers de nouvelles zones au moyen de portails. Sachant que plus vous le faites, plus des bestioles relativement hostiles auront tendance à s’inviter dans votre complexe scientifique. On a relancé l’expérience à plusieurs dernièrement, et on s’est beaucoup amusés.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Survie et craft | Sortie : 02/04/2024

I Am Your Beast

I Am Your Beast est une très bonne surprise. La réalisation, pour un petit jeu indépendant, est exemplaire, proposant un fast-FPS exaltant, avec un très bon gunfeel et des mouvements hyper nerveux. Même si l’on n’est pas sensible au speedrun, le jeu encourage à se dépasser pour atteindre le rank maximum de chaque carte, un peu à la manière d’un Hotline Miami. Les cartes sont toutes petites, et il ne faudra pas plus de quelques dizaines de secondes pour les terminer à chaque fois. Pourtant, on ne se lasse jamais de les relancer pour tenter un défi, ou encore améliorer son temps. Une très bonne expérience plutôt originale, frénétique et viscérale, qu’on ne peut que recommander.

Notre test.
Genre : Fast-FPS / Speedrun | Sortie : 10/09/2024

Riven

Que l’on soit fan du jeu de 1997 ou totalement néophyte, on ne peut que se réjouir face au remake de Riven. Les visuels en full 3D et vue libre sont très réussis et ne trahissent pas l’intention du jeu original, tout en proposant des performances tout à fait acceptables. Malgré sa réputation, le jeu propose des énigmes tout de même assez accessibles, lorsque l’on est un peu habitué au genre. Il faut avoir un peu de logique et ne pas oublier de prendre des notes. Mais lorsqu’on parvient à résoudre un puzzle, on ressent une grande satisfaction. Le mode VR fonctionne également parfaitement et permet sans problème de faire toute l’histoire de cette manière. Au final, on a particulièrement apprécié l’expérience, qui nous a vraiment donné envie de faire les autres jeux du studio Cyan, notamment le remake de Myst.

Notre test.
Genre : Énigmes et walking-sim | Sortie : 25/06/2024

Monomyth (accès anticipé)

Monomyth est un excellent dungeon crawler, avec des mécaniques de RPG à la Skyrim, et de petites touches d’immersive sim. L’ambiance est très bonne, et le jeu propose des énigmes parfois plutôt relevées. Il y a aussi des pièges basés sur la physique, qui sont franchement sympas. Les combats sont corrects, sans être exceptionnels, mais ne gâchent pas le plaisir d’explorer les donjons. Il y a déjà beaucoup de contenu pour un accès anticipé, qui plus est, développé en solo.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Dungeon Crawler | Sortie : 03/10/2024

Nobody Wants to Die

Nobody Wants to Die est un peu sorti de nulle part, mais il réussit à marquer les esprits : la direction artistique rétro-futuriste cyberpunk est superbe, l’ambiance est folle, et l’histoire, vraiment au centre du jeu, aborde un sujet dystopique passionnant. Les phases de gameplay en walking sim avec les dialogues sont très bien réalisés, et celles dédiées aux enquêtes, bien que ne présentant pas de challenge particulier, fonctionnent très bien également. Je regrette d’ailleurs qu’il n’y en ait pas plus, car il ne faudra que cinq heures pour arriver à la fin de l’aventure, qu’on a beaucoup appréciée.

Notre test.
Genre : Enquête et walking sim | Sortie : 17/07/2024

Anger Foot

Anger Foot est une bonne surprise avec son univers complétement décalé et son personnage prêt à en découdre avec ses coups de pied surpuissants. Le gameplay, bien que redondant, est très dynamique et les passages les plus ardus mettront à l’épreuve tant votre skill que votre patience. Cela pourrait effectivement en rebuter plus d’un, mais ce n’est pas pour autant impossible. Les aficionados de Hotline Miami et les speedrunners y trouveront également leur compte en essayant de battre leurs propres records de vitesse. Si le titre présente quelques bugs mineurs et des ralentissements, ils ne vous empêcheront néanmoins pas de l’apprécier à sa juste valeur. Si vous aimez défoncer des portes et des gueules pour l’amour des chaussures de collection, Anger Foot devrait combler tous vos fantasmes.

Notre test.
Genre : Fast FPS et Die and Retry | Sortie : 11/07/2024

Robobeat

Robobeat est un rythme-FPS qui ne nous avait pas spécialement attiré lors de son annonce. Mais il s’avère qu’à sa sortie, on a constaté que le jeu était franchement bon. Le feeling est très sympa : les armes ont de la patate et les mouvements (dash, double-saut, glissade) sont vraiment nerveux. Et malgré la sobriété artistique, l’aspect est plutôt réussi, notamment lorsque l’on se fait toucher. La composante rogue-lite fonctionne aussi très bien : il y a des armes aléatoires, des bonus temporaires, etc. Et ajouter une musique est extrêmement simple. Si vous voulez vous faire une idée, la démo est toujours disponible.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Rythme-FPS | Sortie : 16/05/2024

Shady Knight

Shady Knight fait partie de ces jeux demandant une incroyable maîtrise du gameplay, à cause d’une difficulté qui peut sembler aberrante, malgré des mouvements et aptitudes très agréables à prendre en main. Les ennemis, redoutables, ne vous laisseront que peu de chances et la mort ne sera jamais très loin. Mais ce qui est le plus déroutant, c’est qu’on se retrouve parfois bloqué sans savoir quoi faire : il faut trouver soi-même les enchaînements de mouvements pour atteindre la plateforme suivante, ou vaincre tel ou tel ennemi. Heureusement, le développeur est à l’écoute de la communauté, et a déjà adouci les angles en déployant quelques patches : davantage d’indices, un grappin plus long, etc. Malgré tout, quand on n’y est pas préparé, on termine parfois les niveaux avec un peu de frustration. Ce sentiment s’estompe une fois qu’on a compris qu’il fallait expérimenter, mais soyons clairs : Shady Knight ne s’adresse pas à tout le monde et il faut avoir au moins un petit penchant pour le speedrunning et les exécutions millimétrées pour y prendre du plaisir. Si c’est votre cas, n’hésitez pas, car la réalisation est excellente.

Notre test.
Genre : Fast-FPS/parkour/die and retry | Sortie : 09/10/2024

Été

Comme on s’y attendait, Été est formidablement joli, avec sa direction artistique en aquarelle et un feeling lumineux, apaisant. Son concept de devoir peindre l’environnement pour le découvrir est sympa, bien qu’un peu redondant à la longue. On a particulièrement apprécié les petits dialogues en québécois avec les habitants de Montréal, qui racontent leur vie avec les mots du quotidien. Enfin, le cœur du jeu est évidemment la création artistique, plutôt habilement mise en œuvre avec un gameplay qui encourage les expérimentations, même si l’on est, comme nous, plutôt réfractaire à la discipline. Le fait de pouvoir faire des tableaux aussi bien esthétiquement recherchés que complètement débiles, est une très bonne réussite. On suppose que les joueurs possédant une fibre un peu plus artistique que nous ne ressentiront pas cette lassitude qui peut s’installer après avoir produit une vingtaine de toiles. Mais dans tous les cas, c’est un objet vraiment unique qui vaut la peine de s’y pencher si l’on est réceptif au genre des wholesome games.

Notre test.
Genre : Peinture et walking sim | Sortie : 23/07/2024

Still Wakes the Deep

Malgré une durée de vie très courte et un prix qui peut en faire fuir plus d’un, Still Wakes the Deep est une aventure narrative qui mérite qu’on s’y intéresse. The Chinese Room réussit à maintenir le joueur sous tension tout le long de l’histoire, grâce à une bande son glaçante, des doublages réussis et une ambiance remarquablement travaillée. Le tout, dans une plateforme pétrolière qui n’a rien à envier aux manoirs horrifiques ou autres lieux non-recommandables. Nombreux sont les studios qui ont essayé de se faire une place parmi les plus grands et se sont pris les pieds dans le tapis. Ici, les développeurs ont brillamment évité les principaux écueils, et ont fait de ce titre un bel exemple à suivre, même si on peut regretter qu’ils accompagnent parfois un peu trop le joueur.

Notre test.
Genre : Walking sim horrifique | Sortie : 18/06/2024

ZERO PROTOCOL

Avec ses graphismes rétro inspirés de grands classiques, ZERO PROTOCOL réussit à nous plonger dans la nostalgie des anciens FPS. Malgré des références à un certain System Shock, on reste sur une expérience linéaire qui a l’avantage d’être totalement maîtrisée. L’ambiance sonore et visuelle rend le jeu très agréable à jouer. Les nombreux puzzles et énigmes sont très bien pensés et vous feront réfléchir un peu. L’histoire, quant à elle, a été écrite avec soin, proposant même aux joueurs deux fins différentes. Enfin, si le système de tir manque un peu de peps et de variété, il ne gâche en rien l’aventure. Avec un prix avoisinant les 12 €, on vous le recommande fortement.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS – Action – horreur | Sortie : 26/09/2024

Forgive Me Father 2

Forgive Me Father 2 ne révolutionne pas son concept, mais pour autant, il est tout bonnement jouissif. Le gunplay est vraiment très bon et l’esthétique, déjà réussie dans le premier jeu, est encore un cran au dessus. L’amélioration de notre personnage via le hub, et la possibilité de refaire les niveaux terminés pour débloquer plus d’armes, offrent une certaine rejouabilité.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 24/10/2024

Sons of the Forest

Sons of the Forest, sorti en version 1.0 en début d’année 2024, est toujours très amusant, surtout à plusieurs. Notre assistant IA est vraiment utile, on se prend vite d’affection pour ce grand benêt. La construction de base, assez poussée et très libre, est franchement réussie et propose maintenant beaucoup de possibilités. La survie et le craft sont, par contre, un peu rébarbatifs, surtout à cause d’une interface plus axée sur l’immersion que la praticité, et des mécaniques que l’on a déjà vues mille fois. L’exploration des grottes et des bunkers est appréciable, bien que très peu variée. Les combats, plutôt réussis à distance, sont malheureusement un peu moins intéressants au corps-à-corps. S’il manquait de matière du côté de l’histoire lors de sa sortie en accès anticipé, les très nombreux patches qui sont sortis quasiment toutes les deux semaines pendant un an, on étoffé tout cela. Sans doute le meilleur jeu de survie coop de 2024.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Survie/Craft/Horreur | Sortie : 22/02/2024

The Outlast Trials

Depuis sa sortie en accès anticipé, le très bon jeu d’horreur coopératif The Outlast Trials n’a fait qu’ajouter du contenu, et maintenir l’intérêt en proposant des événements temporaires. Si c’est votre came, il n’y a pas à hésiter, car c’est largement le meilleur de sa catégorie.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Horreur coopératif | Sortie : 05/03/2024

Coven (accès anticipé)

Un rétro-FPS nerveux et assez gore, dans lequel on incarne une sorcière. Il est classique, très efficace, et en plus on peut manger les cadavres de nos ennemis pour régénérer sa vie.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 24/10/2024

Devilated

Un rétro-FPS complètement barré qui mélange savamment armes à feu, armes blanches, pouvoirs démoniaques, et répliques de héros de jeux Build Engine dans un déluge d’ultra-violence. S’ajoute à cela une composante RPG vous demandant de gérer votre inventaire afin de vous façonner l’arsenal le plus dévastateur possible. Si on ne l’a pas officiellement testé, certains à la rédac ont posé les mains dessus et ont trouvé Devilated franchement réussi, à l’instar de la majorité des avis sur Steam.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 28/10/2024

Planet Crafter

Un jeu de survie développé par deux Français, et qui se focalise sur la partie récolte et craft, tout en laissant de côté la partie combat. Un wholesome game, apparemment très bien réalisé, plutôt joli, et avec des mécaniques addictives. Les quelques parties effectuées par notre expert lui ont bien plu.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Survie/craft | Sortie : 10/04/2024

While We Wait Here

While We Wait Here est une courte aventure, mais qui vaut le coup si vous appréciez les walking sim narratifs. La direction artistique, très chouette, colle parfaitement à l’ambiance du titre, teintée d’horreur et de tristesse, tandis que des mécaniques que l’on pourrait qualifier de plus « ludiques », ne dénotent pas du tout avec l’atmosphère. La préparation des burgers ou des milk-shakes est plutôt amusante, entre deux échanges avec nos clients rongés par les soucis. Une très bonne expérience calme et reposante, dans une atmosphère emprunte de nostalgie et de regrets.

Notre test.
Genre : Walking Sim narratif | Sortie : 23/10/2024

Fallen Aces (accès anticipé)

Ce premier épisode de Fallen Aces est clairement une réussite, grâce à son ambiance, son esthétique et sa bande son des années 50. Son côté immersive sim offre de multiples possibilités en termes d’approches et de rejouabilité. Bien que le gameplay soit dans l’ensemble bon, il est malheureusement contrebalancé par un manque de challenge et une IA ennemie aux fraises. Étant au début de son accès anticipé, les développeurs peuvent toujours ajuster le tir et apporter de nouvelles mécaniques qui enrichiront le gameplay via des mises à jour. On a plutôt de hâte de voir la suite des aventures de Mike, prévue pour 2025.

Notre preview.
Genre : Immersive sim et action | Sortie : 14/06/2024

Satisfactory

Après cinq ans d’accès anticipé, Satisfactory, le Factorio en vue subjective, a basculé en version 1.0 avec succès. Et c’est bien normal, car le principe, pourtant un peu étrange, est extrêmement addictif : il faut récupérer des ressources, puis créer un système automatisé pour les traiter et les transformer, tout en se défendant contre la faune locale. À vous les joies des tapis roulants, des tubes pneumatiques et des trains de marchandise. Il est également jouable en coopération.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Gestion et tapis roulants | Sortie : 10/09/2024

VOIN (accès anticipé)

Un first-person slasher rogue-lite avec une direction artistique inspirée de la dark fantasy. C’est joli, c’est violent, et le feeling est très bon. L’accès anticipé manque pour l’instant un peu de contenu, mais il est très prometteur.

Fiche sur NoFrag.
Genre : Rétro-first-person slasher & rogue-lite | Sortie : 10/12/2024

Ad Infernum

Ad Infernum est un petit immersive sim indépendant très amusant. La partie horrifique n’est pas trop longue, mais fonctionne bien, pour laisser ensuite la place à un gameplay classique de ce type de jeu : le choix dans les approches des objectifs et des combats. D’autre part, les mouvements et les armes proposés sont très agréables. C’est dynamique et il y a du punch, ce qui n’est pas évident pour un projet de cette envergure. Enfin, même si l’histoire principale ne dure que trois heures, et que l’on aurait bien aimé un peu plus de situations différentes, tout est fait pour que l’on relance des parties en changeant d’approches, afin de multiplier la durée de vie. En résumé, c’est une très bonne expérience.

Notre test.
Genre : Immersive sim horrifique | Sortie : 29/02/2024

VLADiK BRUTAL

VLADiK BRUTAL est très inspiré d’Half-Life 2 : on retrouve des références très marquées dans son ambiance, sa direction artistique, ses ennemis, et même ses phases de gameplay. Un bel hommage agrémenté d’un gunfeel jouissif et de gore très amusant. On pourra critiquer l’esthétique pas forcément toujours très réussie ou une IA au ras des pâquerettes, mais force est de constater qu’on s’amuse tout de même beaucoup. Et en plus, c’est développé par une seule personne, ce qui force le respect ! Si vous voulez replonger dans le début des années 2000 pour une petite dizaine d’heures, c’est peut-être le jeu qu’il vous faut.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 09/08/2024

STRAFTAT

Un excellent petit fast-FPS arena shooter free-to-play en 1v1, extrêmement moche, mais avec un gameplay très technique et gratifiant. On peut jouer contre des personnes au hasard, où contre un pote, mais dans ce cas, mieux vaut avoir un niveau de skill à peu près équivalent pour que tout le monde s’amuse.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Arena shooter 1v1 | Sortie : 24/10/2024

Vampire Hunters

Le principe de Vampire Survivors, mais en vue subjective. La particularité, c’est qu’on peut avoir jusqu’à 10 bras et autant d’armes différentes pour dézinguer des vagues presque infinies de vampires, et c’est super fun. Il y a aussi plein de modificateurs et de compétences, qui poussent à relancer encore une partie. Ce n’est pas très beau, mais on s’amuse beaucoup.

Fiche sur NoFrag.
Genre : Rétro-FPS & rogue-lite | Sortie : 30/10/2024

Sonar Shock

Sans doute le moins FPS de la liste, Sonar Shock reprend le gameplay de System Shock de 1994, c’est-à-dire que l’on se déplace et on tourne avec le clavier, tandis que la souris ne sert qu’à déplacer le viseur sur l’écran. Pas de strafe ici, ce qui complique forcément les mouvements, et le système de rechargement des armes est aussi particulièrement inadapté aux situations d’urgence. C’est évidemment tout ce qui fait le sel du jeu, dont la direction artistique rétro est très réussie. Un très bel hommage qui fera sans doute plaisir aux fans du genre.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 24/05/2024

Relentless Frontier

Comme Selaco, Relentless Frontier est développé sous GZDoom. Et lui aussi est très bon. Il est nerveux, violent, et sa direction artistique est plutôt réussie. Une bonne pioche pour les fans de rétro-FPS.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 23/07/2024

Hell of an Office

Un FPS de plateforme/speedrun qu’on avait apprécié lors de sa sortie en accès anticipé. C’est rapide, les niveaux sont bien foutus, et maintenant il y en a dix de plus ainsi qu’un leaderboard pour faire un concours de e-penis en battant les meilleurs temps. Il y a aussi un éditeur de niveaux pour partager vos créations et jouer à celles des autres.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Speedrun et plateforme | Sortie : 03/10/2024

Midnight Ghost hunt

Un jeu de prop hunt très efficace, que l’on avait beaucoup apprécié lors de sa sortie en accès anticipé, en avril 2022. Le but est de faire s’affronter une équipe de cinq fantômes, qui peuvent se transformer en objets et doivent se cacher de cinq chasseurs, dotés d’équipements pour les détecter et les anéantir. Au bout de cinq minutes, si tous les fantômes n’ont pas été débusqués, les rôles s’inversent et ils deviennent très puissants. Les chasseurs doivent alors survivre quelques minutes. Malheureusement, sans une campagne de communication efficace, le nombre de joueur a rapidement chuté, ce qui fait qu’il y a rarement de quoi remplir plus de deux serveurs simultanément. La seule solution : organiser des événements avec dix joueurs, histoire d’être sûr de ne pas avoir de bot dans son équipe.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Prop hunt | Sortie : 21/03/2024

Call of Duty 21: Black Ops 6

Call of Duty 21: Black Ops 6 est indéniablement une réussite. Une première pour Treyarch ! Pas au point de lâcher 80 balles les yeux fermés, mais pourquoi pas craquer, si la série vous faisait du pied depuis un moment ? Le solo propose un gameplay varié et plutôt intéressant sur huit à neuf heures, tandis que le mode zombie semble faire le taf pour les fans du genre. Du côté du multi, sans surprise, il survole les concurrents malgré un SBMM un peu frustrant : un très bon gunfeel, des modes de jeu variés et efficaces, du plaisir immédiat. Nous ne sommes pas les seuls à le trouver bien, car d’après Microsoft, malgré la sortie simultanée sur le Game Pass, les ventes ont augmenté de 60 % sur Steam et Playstation par rapport à l’opus précédent. Un pari gagnant, qui montre également que quand l’équipe de dev a le temps de bosser, ça se passe toujours un peu mieux.

Notre test.
Genre : Call of Duty | Sortie : 25/10/2024

Les FPS déjà oubliés (31 titres)

Sans être de mauvais FPS, ces jeux ne nous ont pas laissé un souvenir impérissable.

Deadside

Ça fait un peu mal au cul de le classer ici, mais il faut se rendre à l’évidence : Deadside n’est pas un grand jeu. Certes, il y a un monde entre les premières versions et la 1.0 sortie en décembre, mais finalement, l’essence du jeu était déjà là, et n’apporte rien de vraiment novateur au genre survie/craft/PvPvE. Oui, on passe de bons moments, mais à la fin de la soirée, est-ce qu’on a vraiment envie de s’y replonger le lendemain ?

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Genre : Survie/craft/PvPvE | Sortie : 05/12/2024

Pacific Drive

À bord de votre break personnalisable, vous devrez explorer et percer les mystères de la Zone Olympique grouillant d’anomalies en tout genre. Bien qu’au premier abord, le concept de Pacific Drive paraissait attrayant, on se fait très vite chier avec une boucle de gameplay consistant à aller le plus loin possible et à ramasser toutes les ordures qui traînent pour améliorer notre base et notre véhicule. Ne vous attendez donc pas à de l’action trépidante mais plutôt à des nids de poule ou des phénomènes surnaturels. Par contre, les interfaces sont très chouettes.

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Genre : Survie et exploration en bagnole | Sortie : 22/02/2024

Shadows of Doubt

Shadow of Doubt est un jeu d’enquêtes dans un monde ouvert entièrement généré procéduralement. Tout est censé avoir un lien et les actions des PNJ devraient être cohérentes, mais malheureusement, il semble que le jeu soit sorti d’accès anticipé beaucoup trop tôt. Sans doute pressés par l’envie de publier leur titre sur console, les développeurs ont laissé traîner des bugs bloquants, même dans le tuto. Ce qui nous a tout simplement empêché de réaliser un test. Depuis, plusieurs patches sont sortis, corrigeant certains problèmes majeurs. Mais on n’a pas encore eu le temps de se repencher dessus.

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Genre : Enquête et génération procédurale | Sortie : 26/09/2024

Spectre Divide

Spectre Divide propose une expérience réellement nouvelle dans le paysage des shooters compétitifs. Mountaintop Studios a eu la bonne idée de ne pas réinventer la roue en réutilisant le concept de base d’attaque / défense de bomb sites, soutenu par des gadgets maintenant classiques de prise d’informations et de zones. Si tout n’est évidemment pas parfait, notamment le map design trop peu inspiré et le gunfeel moyen, le fait de pouvoir contrôler deux personnages chaque round donne beaucoup de place à la créativité individuelle, en évitant la frustration du jeu en équipe avec des neuneus. C’est gratuit, ça fait moins de 10 Go à télécharger, il serait dommage de ne pas essayer le temps de deux ou trois parties. Bon, par contre, la base de joueurs a déjà eu le temps de s’effondrer depuis la sortie, alors dépêchez-vous si vous êtes intéressé.

Notre test.
Genre : FPS compétitif / esport | Sortie : 03/09/2024

Delta Force (accès anticipé)

Une copie chinoise de Battlefield 2042, mais plutôt réussie. À la rédac, les avis sont partagés : certains estiment que le feeling est bon et qu’on s’amuse bien, tandis que d’autres le considèrent comme un énième free-to-play chinois dégueulasse parmi tant d’autres. Peut-être que le souvenir douloureux du dernier Battlefield, maintenant lointain, réhausse le goût de cette copie ? On n’a pas encore eu le temps de relancer l’original pour le déterminer, mais en attendant, ça marche quand même pas si mal. On n’est pas aussi optimistes pour la partie extraction, sorte de mix entre DMZ de Call of Duty pour le gameplay et Escape From Tarkov pour l’aspect inventaire, et dont on trouve le feeling très orienté console, avec un time to kill bien trop long.

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Genre : Multijoueur à grande échelle, extraction shooter | Sortie : 05/12/2024

A Quiet Place: The Road Ahead

A Quiet Place: The Road Ahead ne révolutionne pas le genre des hide and seek, mais reste cependant très agréable à jouer. La tension est palpable à de nombreux moment et Stormind Games réussi, à travers cette aventure, à offrir aux joueurs une histoire simple et efficace, fidèle à la licence cinématographique. On peut lui reprocher des longueurs et un gameplay parfois trop basique, mais l’ambiance et le sound design viennent balayer les défauts du jeu. Disons le haut et fort, pour un premier FPS, le studio propose une belle expérience convaincante. Mais pour autant, tout le monde l’a déjà oublié.

Notre test.
Genre : Walking sim horrifique, infiltration | Sortie : 17/10/2024

XDefiant

Il aura tenu tout juste un an. La tentative de faire concurrence à Call of Duty made in Ubisoft, avec les personnages de leurs licences, a donné un jeu finalement très correct, mais qui n’a pas su proposer suffisamment de mises à jour de contenu ou de mécanique originale pour garder les joueurs intéressés. Comme on s’en doutait, XDefiant était loin d’atteindre ses objectifs en termes de player base, et a fortiori de ventes de cosmétiques. Après deux reports en 2023, pour finalement sortir en mai 2024, Ubisoft a donc décidé de tout arrêter – y compris les contrats de près de trois cents des développeurs qui travaillaient sur le jeu –, et les serveurs fermeront en juin 2025.

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Genre : Multijoueur compétitif | Sortie : 21/05/2024 | Fermeture des serveurs : 06/2025

Zero Hour

Après quatre ans d’accès anticipé, la 1.0 de Zero Hour a apporté deux cartes supplémentaires et des améliorations de l’IA, ce qui reste encore bien trop juste par rapport à la référence actuelle des simulations de bavures policières, Ready or Not. Peut-être que le mode PvP peut s’avérer intéressant le temps d’une ou deux soirées, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard. En bref, ce n’est pas nul, mais il y a quand même déjà beaucoup mieux ailleurs.

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Genre : Coopération Tactique et multijoueur | Sortie : 09/09/2024

CORPUS EDAX (accès anticipé)

Parfois, avoir de bonnes idées n’est pas suffisant, comme par exemple avec CORPUS EDAX, une sorte d’immersive sim principalement axé sur le combat dynamique au corps-à-corps. Alors certes, certaines mécaniques sont plutôt réussies, mais il y a tout de même pas mal de bugs, et de nombreuses choses sont vraiment cassées et brisent l’immersion. Le jeu manque probablement d’une vision globale, voire d’un cadre que pourrait apporter un second développeur.

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Genre :  first person melee RPG | Sortie : 12/12/2024

Bears In Space

Avec son univers loufoque et très coloré, on aurait pu apprécier Bears In Space, un fast-FPS/bullet hell où l’on on incarne un ours. Mais on ne sait pas trop pourquoi, la mayonnaise n’a pris chez aucun des membres de la rédaction. Est-ce parce qu’on tire – encore une fois – sur des robots, ce qui est forcément moins amusant que d’affronter des ennemis de chair et de sang ? Quoi qu’il en soit, les avis positifs sur la page Steam semblent indiquer qu’on a manqué quelque chose. Si vous voulez tenter de trouver quoi, n’hésitez pas à tester la démo, elle est toujours disponible.

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Genre : Rétro-FPS | Sortie : 06/06/2024

WRATH: Aeon of Ruin

Globalement, WRATH: Aeon of Ruin est une expérience plaisante qui ravira probablement les fans de rétro-FPS, par son univers et sa difficulté relevée. Pour affronter un bestiaire varié, vous prendrez plaisir à user de diverses armes, surtout quelques unes particulièrement efficaces. Pareil pour les artefacts mis à votre disposition, malgré l’inutilité de certains. Cependant, le système de sauvegarde pourra en rebuter plus d’un au premier abord, et certains ennemis seront une véritable plaie par moment, sans parler des spawns sadiques. Vous l’aurez donc compris, le jeu est loin d’être exempt de défauts, mais vous pourrez tout de même passer un très bon moment.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 27/02/2024

Bloodshed (accès anticipé)

Un rétro-FPS en arène avec des vagues d’ennemis infinis. Il fait penser au très bon – mais plus moche – Vampire Hunters, mais malheureusement, il ne propose pas d’arme particulièrement loufoque ni de mécanique réellement novatrice. Ce n’est pas mauvais, mais on se lasse tout de même assez vite.

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Genre : Rétro-FPS survivor | Sortie : 12/12/2024

Anomalous

Un rétro-FPS classique, avec une bande son métal, des mouvements rapides, des armes bourrines et du gore. Il ne manque pas grand chose pour qu’il soit classé dans les FPS sympathiques : un feeling un peu meilleur. Mais il peut rester un bonne expérience pour les fans du genre.

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Genre : Rétro-FPS | Sortie : 23/09/2024

Blood, Fuel, Ammo & Speed

Un rétro-fast-FPS inspiré de DOOM Eternal, Quake et Turbo Overkill, mais avec une direction artistique radicale – pour ne pas dire minimaliste. Les sensations sont plutôt bonnes, les mouvements sont frénétiques, mais la réalisation file facilement un mal de crâne.

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Genre : Rétro-FPS | Sortie : 31/03/2024

Dark Hours (accès anticipé)

Le principe est assez classique : il s’appuie sur la frontière entre la coopération et la trahison pour cambrioler une maison agencée de manière procédurale, mais hantée par un monstre sanguinaire. Ça lorgne du côté du principe de Lethal Company et ce n’est pas trop notre style de jeu, mais apparemment, les adeptes du genre l’ont bien accueilli. Reste à savoir s’il ne va pas sombrer complètement dans l’oubli avant la sortie en version finale… Mais si vous avez quelques potes disponibles, testez la démo, elle est toujours disponible sur Steam.

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Genre : Coop horrifique pour YouTubers | Sortie : 24/10/2024

Hands of Necromancy II

La suite d’un Hexen-like par le même studio (français !), avec cette fois une aventure mieux rythmée grâce à un level-design plus abouti qui limite l’errance dans des niveaux trop labyrinthiques. À réserver aux fans du genre.

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Genre : Rétro-FPS | Sortie : 16/09/2024

Killing Time: Resurrected

Nightdive fait une nouvelle fois du très bon travail avec ce remaster, mais sur un jeu dont on se fiche pas mal : un FPS sorti sur Neo-Geo. Les sprites sont rigolos et le jeu de base est, comme toujours, bien respecté. Cependant, ne vous attendez pas à un gameplay vraiment intéressant.

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Genre : Rétro-FPS | Sortie : 18/10/2024

Kvark

L’ambiance est clairement l’un des points forts de Kvark. On se croirait réellement dans ce souterrain soviétique des années 80 en pleine guerre froide. On s’est d’ailleurs aperçus de l’absence totale de dialogues à plus de la moitié du jeu. La musique, les bruits d’ambiance et autres effets sonores suffisent à s’immerger dans l’atmosphère, lourde et étouffante. D’autre part, le gunplay est plutôt nerveux et le gameplay se renouvelle régulièrement. Globalement, c’est réussi, mais rien de très marquant non plus.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 03/10/2024

Metro Awakening (VR)

On ne pouvait pas passer à côté d’un jeu de la licence Metro, même si c’est en VR. Malheureusement, comme c’est Vertigo qui s’y colle, ce n’est pas exceptionnel. Beaucoup d’infiltration, un peu d’action, des visuels finalement pas si impressionnants une fois le casque enfilé, pour un résultat en demi-teinte. Ce n’est pas nul, mais pas franchement une réussite non plus.

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Genre : Infiltration et action en VR | Sortie : 07/11/2024

Operation Athena

Vous ne savez probablement pas ce que c’est, car à part nous, personne n’en a parlé. Peut-être à juste titre, mais on n’a pas pu tester pour l’instant. Quoi qu’il en soit, c’est un jeu coopératif tactique à la Rainbow Six 3: Raven Shied, mais avec l’Unreal Engine 5 et des assets de base sans aucune cohérence avec l’environnement. C’est donc très moche et les animations font peine à voir, mais les développeurs promettent des IA déjà meilleures que la plupart de celles de leurs concurrents. On reste dubitatifs, surtout quand on voit le succès du jeu jusqu’à présent.

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Genre : Tactique coopératif | Sortie : 03/12/2024

PO’ed: Definitive Edition

Nightdive fait une nouvelle fois du très bon travail avec ce remaster, mais sur un jeu dont on se fiche pas mal : un FPS ultra-moche avec des monstres-cul et un univers culinaire. Le jeu de base semble, comme toujours, bien respecté. Cependant, ne vous attendez pas à un gameplay vraiment intéressant.

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Genre : Rétro-FPS | Sortie : 16/05/2024

REPUNK (accès anticipé)

Un walking sim en véhicule, avec une notion de rogue-lite. Le concept est intéressant, le scénario, plutôt sympa et la direction artistique, minimaliste, mais cohérente. Dommage que ce soit si chiant.

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Genre : Walking sim rogue-lite | Sortie : 17/06/2024

Silent Rain

On avait eu un peu de mal à comprendre l’intérêt du jeu, jusqu’à ce que l’équipe de devs nous explique. Le principe est d’explorer un manoir (ou une station de métro) en solo ou en coopération, dans laquelle se balade un monstre. Il faut trouver des indices, des clefs et des mécanismes pour atteindre l’objectif. On peut trouver de l’équipement pour détecter notre adversaire, et ainsi éviter de se faire découper. Cela fait pas mal penser à Hello Neighbor 2. Mais on ne va pas se voiler la face, même si l’expérience est plaisante, son souvenir ne restera pas impérissable.

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Genre : Coopération horrifique | Sortie : 15/07/2024

Skydance’s BEHEMOTH (VR)

Depuis son annonce, le jeu VR Skydance’s BEHEMOTH nous donnait plutôt envie, grâce à son gameplay reprenant des mécaniques de Dark Messiah of Might & Magic, mais en réalité virtuelle. On peut découper nos adversaires et donner de grands coups de pieds dévastateurs pour les faire valdinguer. Et en plus, on peut aussi affronter des géants, en grimpant dessus à la manière d’un Shadow of the Colossus. Malheureusement, tout cela est un peu gâché par des contrôles très janky et de nombreux bugs.

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Genre : Dark Messiah en VR | Sortie : 05/12/2024

SULFUR (accès anticipé)

Un petit rogue-lite indépendant avec une direction artistique cartoon réussie, mais qui ne nous a pas captivé, malgré ses mécaniques solides. On parcourt des grottes, des villages et autres biomes en tuant tout ce qu’on croise, et en lootant pour améliorer son équipement. Tout s’imbrique parfaitement, mais on n’a pas accroché.

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Genre : Rogue-lite | Sortie : 28/10/2024

Survival: Fountain of Youth

Un énième jeu indépendant de survie et de craft, mais apportant un peu de fraîcheur côté scénario, ainsi que quelques énigmes. On n’a pas eu la motivation de tester, mais il semble plutôt apprécié par les joueurs sur Steam.

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Genre : Survie/Craft/Énigmes | Sortie : 21/05/2024

The Pony Factory

Un tout petit jeu indépendant d’une trentaine de minutes en noir et blanc, développé par deux des trois frères Szymanski. Une expérience étrange, mais sympathique pour seulement 4 €.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 18/01/2024

The Tome of All Tales

Développé en solo par Agar, aka Louis-Ferdinand Sébum de Canard PC, The Tome of All Tales est un hommage à Wolfenstein 3D et consorts. Le concept, c’est que chaque jour, une nouvelle aventure de quatre niveaux est générée procéduralement, avec un univers spécifique, ses ennemis et ses armes associés. Il faut alors les traverser le plus vite possible en enchaînant les adversaires pour faire monter son score. Score que l’on pourra fièrement exhiber sur le leaderboard journalier, mensuel ou de tout temps. Cela encourage à relancer le jeu pendant 10 à 15 minutes par jour. Une petite expérience sympa, mais forcément limitée par le gameplay de son modèle.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Très Rétro-FPS | Sortie : 23/09/2024

Versus Dev

L’accès anticipé de Versus Dev a été un sacré défi pour son créateur. Autodidacte, il a tenté de porter jusqu’au bout son idée de FPS évolutif, allant d’un rythme lent jusqu’à un gameplay frénétique avec des dizaines d’adversaires à défourailler. Et il a plutôt bien réussi ! Visuellement, les modèles 3D issus du store Unreal sont très bien mis en valeur par une direction artistique en cel shading, qui évite l’écueil du réalisme dégueu qu’on retrouve un peu partout. Le gameplay est lui aussi tout à fait correct, avec un gunfeel assez sympa et des énigmes efficaces. Certes, tout n’est pas formidable, comme certains ennemis qui font un peu tâche et des décors qui trahissent un manque de peaufinage, mais l’expérience globale est finalement très agréable, et on a envie d’aller jusqu’au bout. Rien que pour son originalité, il mérite bien plus d’attention que beaucoup d’autres projets indé, surfant sur quelques principes recopiés ou un simple gimmick.

Notre test.
Genre : du FPEx au shooter | Sortie : 08/07/2024

Sker Ritual

Une copie du mode zombies de Call of Duty dans l’univers de Maid of Sker, qui prend place dans le folklore britannique. On ne va pas vous mentir, ça ne nous a pas spécialement émoustillé. Apparemment, ce n’est pas nul, mais pas de quoi fouetter un chat.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Vagues de zombies | Sortie : 18/04/2024

7 Days to Die

Même si ce n’est pas notre came et qu’il est très moche, le jeu de survie et de construction de bases avec de zombies remporte un franc succès. Il y a encore beaucoup de joueurs et de très bons avis sur Steam, malgré un accès anticipé qui aura duré 11 ans. Mais de notre point de vue, il ne se démarque pas des autres jeux du même style, et ne mérite pas tant d’attention.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Survie, craft et zombies | Sortie : 25/07/2024

Les FPS pas terribles (19 titres)

Des jeux moyens, voire pire, auxquels il existe de meilleures alternatives.

Bodycam (accès anticipé)

En arrivant le premier sur le marché, Bodycam a frappé un grand coup. Son concept de caméra embarquée, visuellement très impressionnant par son réalisme, convainc aisément. En plus, le gunfeel est très percutant et jouissif, et les mouvements, bien qu’un peu durs à appréhender, sont assez sympas avec un peu d’entraînement. Malheureusement, au moment de sa sortie en accès anticipé, il n’y avait rien de plus, ce qui faisait un peu mal au cul pour le prix. Seules deux cartes issues du store Unreal étaient réellement exploitables et uniquement en team deathmatch, car le mode body bomb est aussi équilibré qu’une brique dans une machine à laver. Les cartes entièrement développées en interne ne présentaient aucun intérêt et montraient un gros manque de compétences du côté level design et game design. Mais maintenant que le studio a amassé un petit pactole avec son lancement réussi, ils ont tout de même réussi à sortir un mode de jeu intéressant, à défaut d’être original : un mode zombie. Une grande map, des secrets, et on peut enfin s’amuser un peu plus longtemps que 10 minutes. On croise les doigts pour d’autres nouveautés sur la poursuite de l’accès anticipé.

Notre test.
Genre : Bodycam FPS | Sortie : 12/06/2024 (accès anticipé)

Gray Zone Warfare (accès anticipé)

Gray Zone Warfare est sorti en accès anticipé beaucoup trop tôt. Certains ont pu être aveuglés par la débauche de technique pour afficher une carte fourmillant de détails, et des panoramas très impressionnant en hélico. Mais quand on creuse un peu, il ne reste plus grand-chose : la direction artistique est finalement assez plate, c’est vide, sans vie, les quêtes sont chiantes, il y a un gros manque d’enjeu que ce soit en PvE ou en PvP, et surtout, l’IA est catastrophique. Et on n’est pas très optimistes quant à son amélioration, compte tenu des calculs à faire côté serveur. D’un autre côté, le jeu propose un gameplay beaucoup plus casual que son concurrent principal, malgré son habillage tactique hardcore. Cela pourra plaire à ceux qui n’ont pas trois heures par jour à consacrer à un jeu vidéo, surtout s’ils ont deux ou trois potes pour faire quelques missions. Pour finir, bien qu’il soit difficile de reprocher à un jeu en accès anticipé son manque d’optimisation, on doit tout de même signaler qu’on est ici en présence du détenteur du trophée diaporama & bouillie de pixels. Mais cela reste, selon nous, le cadet de ses soucis, et on ne peut vraiment pas vous le conseiller pour l’instant, même huit mois après, encore moins quand on voit les « DLC » non-remboursables pour les versions avec plus d’espace dans l’inventaire.

Notre preview.
Genre : Extraction-shooter PvPvE | Sortie : 30/04/2024

Starship Troopers: Extermination

Avec de solides bases et un gameplay plutôt sympa, malgré des visuels un peu dégueu, Starship Troopers: Extermination nous avait bien plu lors de sa sortie en accès anticipé. On regrettait le manque de contenu, qu’on espérait voir s’étoffer rapidement jusqu’à la sortie de la version 1.0. Malheureusement, les développeurs n’ont pas trouvé la formule pour diversifier le gameplay et maintenir l’intérêt. Ils ont proposé un mode coop à quatre joueurs vraiment à chier, ce qui n’a sans doute pas aidé. Les autres planètes et les petites améliorations, telles que la persistance des cadavres, qui est une très bonne idée, n’ont pas suffi à faire revenir les joueurs, surtout que la partie technique ne s’est pas du tout améliorée : c’est toujours aussi moche, les performances sont pourries, et de nombreux bugs viennent gâcher l’expérience.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Coopératif en escouades | Sortie : 11/10/2024

Concord

Même si on avait voulu, on n’aurait pas eu le temps de le tester. Sorti le 23 août après six ans de développement, ce hero shooter goût Marvel nous avait rebuté dès ses premiers trailers. Un gameplay console avec un time to kill long comme un jour sans pain et pas la moindre originalité. Mais on ne s’attendait tout de même pas à ce que Sony arrache la prise des serveurs si tôt, seulement deux semaines après le lancement. Un mois plus tard, l’éditeur annonçait la fermeture du studio, dont c’était le premier jeu. Sans doute l’un des pires flops du monde du jeu vidéo.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Hero Shooter | Sortie : 23/08/2024 | Fermeture des serveurs : 06/09/2024

Alien: Rogue Incursion (VR)

Alors que les previews de Grands Journalistes semblaient laisser entendre que le passage officiel à la VR de la licence Alien était réussi, il s’avère finalement que l’expérience a déçu une grande partie des joueurs. Un feeling tout juste passable, des performances atroces, même sur les machines les plus puissantes possibles, et des visuels dégueulasses, directement portés de la version Quest.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Alien en VR | Sortie : 19/12/2024

Diabotical Rogue (accès anticipé)

Ne nous faites pas croire que vous vous souveniez de Diabotical Rogue ! Pour tout vous dire, nous non plus, mais on a une base de données très solide, contrairement à leur nombre de joueurs. Ah, et pour ceux qui se poseraient la question, c’était une sorte de mix entre un arena shooter multi et un rogue-lite. On ne peut pas reprocher aux devs d’avoir tenté un truc original, mais malheureusement, prendre une mécanique de base tombée en désuétude et y ajouter des éléments plus ou moins à la mode n’a finalement pas été une bonne idée.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Arena FPS rogue-lite | Sortie : 04/06/2024

ECHOSTASIS

Un jeu qui essaie de nous questionner sur notre humanité et notre rapport à l’IA. L’esthétique pour le moins étrange donne mal à la tête, et le gameplay semble bien en-dessous de qui se fait ailleurs. ECHOSTASIS n’a apparemment un intérêt que si vous avez fait, et apprécié, les deux autres jeux du studio : THE ENIGMA MACHINE et MOTHERED. Sinon vous pouvez aller lire un livre ; c’est bien les livres quand on veut raconter des trucs mais qu’on ne sait pas faire de gameplay.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Gloubiboulga de genres | Sortie : 30/05/2024

Fortnite – mode Frénésie (accès anticipé)

On se demande bien ce qu’a voulu faire Epic avec ce mode de jeu, le premier en vue subjective pour Fortnite. Très éloigné du concept initial du battle royale, le mode Frénésie s’apparente à du pur Counter-Strike 2 : deux équipes de cinq joueurs s’affrontent, soit pour poser une bombe, soit pour la désamorcer, en achetant des armes et équipements au début de chaque round. Comme dans VALORANT, chaque joueur dispose d’une particularité unique, mais sous la forme d’un outil technique, plus proche des smokes et des grenades classiques que des pouvoirs magiques du titre de Riot. Ce n’est pas foncièrement nul, mais la population est plutôt gratinée, il n’y a qu’une seule carte, et surtout, pas la moindre mécanique originale.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Multijoueur compétitif | Sortie : 10/12/2024

Hellbreach: Vegas

Une copie du mode zombie de Call of Duty, en moche, buggé, et très moyen. Voilà, on vous l’a bien vendu, non ?

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Vagues de zombies | Sortie : 14/08/2024

Level Zero: Extraction (accès anticipé)

Dogowl Games avait une idée : faire un FPS PvP asymétrique avec des scientifiques devant accomplir un objectif dans un complexe souterrain en affrontant des monstres incarnés par d’autres joueurs. Les développeurs n’ont cependant pas été capables de s’y tenir, et ont préféré piquer des idées chez les copains, dont probablement la pire : et si on faisait un extraction shooter ? Alors hop, on rajoute extraction au titre du jeu, des flingues, et des sacs de sport à fouiller. En résulte un truc sans intérêt et mal fini.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Extraction shooter | Sortie : 13/08/2024

Murky Divers (accès anticipé)

Une réalisation visuellement correcte, mais un concept qui nous a semblé très opportuniste : c’est Lethal Company, sous l’eau. Au final, on s’y fait chier extrêmement rapidement, car il manque certainement un petit quelque chose. Une âme, peut-être ? Mais si vous êtes streamer et que la surréaction est votre seul moyen de communiquer, Murky Divers est fait pour vous.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Lethal Company-like | Sortie : 13/08/2024

Phantom Fury

Bien que tout ne soit pas à jeter, Phantom Fury fait partie des nombreux titres de 3D REALMS qui n’est pas passé par la case « contrôle qualité ». Au lieu de proposer de l’interactivité qui n’apporte rien de plus, il aurait été préférable de mettre l’accent sur la correction des trop nombreux bugs. Faute à une difficulté mal équilibrée et une IA inconstante, certains passages deviennent frustrants et bien que le gunplay soit correct, ça ne suffit pas à combler toutes les lacunes. Phantom Fury aurait pu être une bonne surprise sans pour autant être excellent, mais encore une fois, le duo 3D REALMS et Splipgate Ironworks ne semble pas avoir appris de ses erreurs.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 23/04/2024

Star Wars: Dark Forces Remaster

Star Wars: Dark Forces Remaster n’est pas nul, mais manque complètement sa cible sur PC : l’impossibilité de désactiver la visée automatique vient tout gâcher. Parce que le reste est tout à fait respectable. Le feeling du jeu original est conservé, et la compatibilité 4k, 120 Hz et écrans larges fait le taf. En plus, on sent qu’ils se sont bien amusés sur les cinématiques, entièrement refaites. Cette version à 29 € présente donc peu d’intérêt, surtout quand il est possible d’avoir une meilleure expérience avec The Force Engine en 3 clics, en prenant la version classique de Star Wars: Dark Forces sur Steam ou GoG pour 6 €.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS | Sortie : 28/02/2024

Tribes 3: Rivals (accès anticipé)

Les temps changent, et les modes aussi, mais les développeurs semblent l’ignorer. Résultat, personne n’est plus intéressé par Tribes : ni les vétérans, qui pestent contre le moindre changement, ni les nouveaux joueurs, qui s’en désintéressent au bout de 5 minutes. En pratique, l’idée n’était pas mauvaise, mais ça n’a pas pris. Du tout. Du coup, les développeurs ont laissé tomber le jeu pour se concentrer sur un TPS dégueulasse.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Ski et calcul de trajectoires | Sortie : 22/10/2024

Moon Mystery

Moon Mystery est l’exemple typique d’un projet trop ambitieux pour ses moyens. Les gunfights sont mous, les énigmes, sans intérêt et les phases de plateforme, frustrantes. À trop vouloir en faire, les devs n’ont pas pu travailler correctement un seul pan du gameplay et échouent même sur l’argument de l’enquête immersive dans l’espace. Malheureusement, ils s’éparpillent trop, ce qui aboutit à un ensemble ni convaincant, ni cohérent.

Notre test.
Genre : Action / exploration / énigmes | Sortie : 28/10/2024

Dungeonborne (accès anticipé)

Un vulgaire copier-coller de Dark and Darker, le dungeon crawler et extraction slasher en PvPvE. Après les déboires d’IRONMACE avec Nexon pour sortir Dark and Darker sur Steam, les petits malins de Mithril Interactive se sont dit qu’ils pourraient les devancer en sortant la même chose, mais sans un procès aux fesses. Heureusement, les joueurs n’ont pas été dupes, et Dungeonborne est un magnifique flop.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Medieval extraction slasher battle-royale | Sortie : 19/07/2024

The Axis Unseen

Alors que l’idée d’un jeu de chasse de créatures fantastiques était plutôt intéressante, on était déjà méfiants devant la mollesse des vidéos de présentation. La sortie du jeu ne nous a pas fait changer d’avis : c’est nul. Il y a bien quelques personnes pour se branler sur le concept, et cirer les pompe du développeur solo qui est un Lighting Artist vétéran, mais il aurait mieux fait de s’épauler d’un expert pour le gameplay, et ainsi éviter l’écueil de l’absence de feeling, d’une IA complètement conne ou d’un système de progression obscur. Reste la direction artistique très réussie, mais un peu gâchée par un aspect parfois trop plastique.

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Genre : Chasse, pêche et traditions | Sortie : 22/10/2024

Enlisted

Il était d’abord sorti sur Steam à 20 €, alors qu’il était free-to-play via le launcher de Gaijin. Mais la gueulante des joueurs a porté ses fruits pour que cette bouse qui vous fait contrôler une escouade de bots contre pleins d’autres bots et des gens nuls aux jeux vidéo, passe aussi en F2P sur Steam. Au final, on s’en fout parce que c’est profondément ennuyeux d’avoir à un K/D de 10 ou plus face à des neuneus.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Multijoueur avec des bots | Sortie : 18/07/2024

Arena Breakout: Infinite (accès anticipé)

Une copie carbone d’Escape From Tarkov sur l’Unreal Engine 4, avec des améliorations de qualité de vie et un feeling plutôt correct. Mais c’est un pay-to-win, car on peut acheter du matériel haut niveau pour défoncer du noob directement avec sa carte bleue, et c’est inacceptable. Ne laissez pas ce genre de jeux prendre de la place dans l’industrie vidéoludique.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Extraction shooter | Sortie : 14/08/2024

Les pires FPS de 2024 (19 titres)

Qu’il s’agisse de terribles déceptions ou de nullités abyssales prévisibles, ces FPS nous ont donné des cauchemars.

Exfil (accès anticipé)

Un extraction shooter en 8v8v8v8 où l’on doit chercher un hélicoptère écrasé, appuyer sur F pour ramasser un bidule, puis appeler un autre hélicoptère pour gagner. Enfin ça, c’est la théorie, puisqu’on dénombre entre zéro en une vingtaine de joueurs quand l’équipe de dev et les quelques clampins qui pensent faire partie d’une aventure de développement incroyable, se coordonnent pour faire une partie. C’est moche, les animations sont risibles, le gunplay est mauvais et le sound design catastrophique. Une expérience à ne pas manquer, en somme.

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Genre : Extraction shooter | Sortie : 11/12/2024

Incursion Red River (accès anticipé)

Une des trop nombreuses tentatives de copie d’Escape from Tarkov, mais uniquement en PvE. Malheureusement, cela n’a jamais été aussi facile à faire avec l’Unreal Engine 5 et son magasin d’assets. Les textures sont dégueulasses, les maps sont miniscules, l’IA oscille entre le headshot instantané en CQB, et l’inefficacité pathologique, en vous courant après sur 100 mètres tout en tirant dans les airs. Mais ça coûte moins de 20 balles alors les gens sont contents. Nous ne sommes certainement que des vieux cons.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Extraction shooter PvE | Sortie : 10/04/2024

Outpost: Infinity Siege

On avait complètement oublié cette catastrophe qu’est Outpost: Infinity Siege. Grâce à des trailers extrêmement alléchants, il avait su attirer les badauds, qui n’avaient pas spécialement apprécié les tombereaux de bugs bloquants dès les premières minutes de jeu, pour un titre annoncé en « version finale ». Après de nombreux patches, la situation s’est heureusement améliorée, mais le gameplay, lui, reste chiant comme la pluie : on tire sur des milliers de robots qui ne réagissent pas aux impacts, avec une arme qui n’a pas de recul, puis on gère son avant-poste pour y installer des tourelles qui tirent à notre place. Youpi.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Tower defense | Sortie : 26/03/2024

GRAVEN

GRAVEN est un raté de plus pour Slipgate, qui nous a gratifié l’année dernière de cette épave qu’est Kingpin: Reloaded, et 3D Realms qui, en plus de Kingpin, édite aussi RIPOUT. On se doute que la situation des studios appartenant à Embracer est plus qu’inconfortable, mais dans le cas de GRAVEN, cette excuse semble difficile à accepter. Les problèmes du jeu sont restés les mêmes pendant près de trois ans, et le gruau insipide de l’accès anticipé est de retour pour la version 1.0, mais en plus long. Plutôt que de s’entêter à intégrer une multitude d’idées de game design mal finies, on aurait préféré que les développeurs resserrent leurs ambitions dans l’espoir d’obtenir un tout cohérent.

Notre test.
Genre : Rétro-FPS / Action-aventure | Sortie : 23/01/2024

Contain (accès anticipé)

L’une des premières déceptions de l’année. Mélange pourtant intéressant de coopération tactique et de combat contre des montres, il s’avère finalement que rien n’était prêt. Il est perclus de bugs et, même en passant outre, il ne présente aucun intérêt. Comme pas mal de ses petits copains, bricoler l’Unreal Engine et les assets du store dans sa chambre suffit rarement à produire un titre de qualité, encore moins quand on cherche à afficher des visuels plus ou moins réalistes.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Coopératif tactique | Sortie : 18/01/2024

Baby Blues Nightmare

Une nouvelle fois, Steelkrill Studio ne se mouille pas et nous offre ici un énième jeu d’horreur où toutes les mécaniques sont affligeantes. C’est aussi sans étonnement que toute la clique d’influenceurs écervelés vont trouver le jeu formidable, car ils vont pouvoir hurler comme des idiots au moindre bruit. Malgré le principe d’incarner un enfant en bas âge, ce qui promettait un peu de fraîcheur, le titre manque cruellement d’originalité, et réussit l’exploit de rapidement nous ennuyer, alors qu’il ne dure en tout qu’une petite heure. Rien de bien étonnant, au final, quand on connait les autres productions du studio. Même si vous êtes fan du genre, ne perdez pas de temps avec ce jeu, il y a beaucoup mieux et plus long partout ailleurs.

Notre test.
Genre : Survival horror | Sortie : 16/09/2024

Harvest Hunt

Si le concept de jeu de cache-cache en rogue-lite aurait pu être intéressant, le gameplay terriblement ennuyeux et répétitif d’Harvest Hunt en fait un jeu dont on fait le tour en trente minutes. Les mécaniques d’infiltration sont simplistes, les phases d’affrontement avec notre poursuivant sont poussives et frustrantes, et on n’a rapidement plus envie de suivre la narration puisqu’au final, on s’en fout. On a du mal à comprendre qui pourrait être intéressé par Harvest Hunt, à part peut-être des YouTubers surjouant la moindre frayeur.

Notre test.
Genre : Rogue-lite infiltration / horreur | Sortie : 22/05/2024

No More Room In Hell 2 (accès anticipé)

Avec un lancement en accès anticipé catastrophique suivi de licenciements au sein du studio Torn Banner, No More Room In Hell 2, le FPS coopératif d’action et de survie dans un monde post-apocalyptique, annonce malgré tout sa 1.0 pour 2025. Mais pas sûr que la centaine de joueurs encore présents survivront assez longtemps face aux zombies buggés.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Coopératif en apocalypse zombie | Sortie : 22/10/2024

Pneumata

Alors qu’on pourrait le croire en alpha, Pneumata est bien sorti en version 1.0. Certes, une seule personne est à l’origine du projet, mais pourquoi le sortir maintenant ? Le titre souffre d’un gros manque de finition à tous les niveaux : des scripts buggés, des crashes à répétition, des textures dégueu, une optimisation à la ramasse, des IA cons comme leurs pieds, et on en passe. Les inspirations sont bonnes, mais plus on avance dans le jeu, plus on se prend les pieds dans le tapis, jusqu’à ressentir un arrière-goût amer qui donne juste envie de passer à autre chose ou, à la rigueur, d’attendre de potentielles mises à jour. De notre côté, le choix est fait, c’est la première option. Toujours à l’heure actuelle, Pneumata n’est vraiment pas bon, et demander 35 €, même à un joueur console, relève franchement de l’insulte.

Notre test.
Genre : Action – horreur | Sortie : 20/09/2024

Blindfire (accès anticipé)

Et si on reprenait le concept d’écholocalisation du jeu indé Muffled Warfare – Echolocation Shooter, qu’on y mettait des graphismes moches, et un feeling atroce ? C’est la question que ce sont posée les développeurs de Blindfire, un soir de beuverie. Malheureusement, le lendemain, ils l’ont codé, sans doute les yeux bandés, pour accoucher d’un multi compétitif de merde. Aussitôt annoncé, aussitôt balancé en accès anticipé à 9 €. Les avis positifs sur Steam ont sans doute aussi été écrits par des joueurs aveugles et atteints de bradykinésie, tandis que les avis négatifs se plaignent qu’il n’y ait personne. Peut-être qu’ils n’ont simplement pas vu leurs adversaires dans le noir ?

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Genre : Multijoueur compétitif dans le noir | Sortie : 18/10/2024

EvilvEvil

L’ensemble de la rédaction tient à vous présenter ses excuses pour avoir mentionné le nom de EvilvEvil sur NoFrag.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Coopératif contre des sacs à PV | Sortie : 16/07/2024

STAR WARS: Battlefront Classic Collection

Une insulte crachée à la gueule des joueurs. Au prix indécent de 35 balles, Aspyr nous fait un package de jeux quasiment sans aucune modifications, buggés et injouables en multijoueur (pourtant le principe de base de Star Wars: Battlefront). Prenez les jeux originaux, car eux, au moins, permettent toujours de jouer en ligne.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Multijoueur | Sortie : 14/03/2024

Techtonica

Un jeu de gestion surfant sur la vague de Satisfactory, mais au destin contraire. En effet, pendant son accès anticipé, les joueurs trouvaient la proposition plutôt intéressante. Mais depuis la sortie en 1.0, ils sont unanimes : c’est de la merde. Apparemment, les développeurs ont coupé de grosses parties du jeu – notamment l’aspect open world que beaucoup appréciaient – et de nombreux problèmes techniques viennent pourrir les parties, au point de rendre l’expérience injouable.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Gestion, bugs et tapis roulants | Sortie : 07/11/2024

Wild Bastards

Après un Void Bastards fort sympathique, pour peu qu’on aime les rogue-lites, la direction artistique façon comics, et qu’on fasse fi du gunplay, on avait espoir que Blue Manchu soit capable de faire encore mieux. Mais il n’en sera rien : Wild Bastards, lui aussi un rogue-lite, est un gros raté. Exit les graphismes comics, qui avaient un charme certain, on passe à une esthétique minimaliste bien moins marquante. Pire, le jeu est cette fois centré sur un gunplay terriblement nul et sans impact, accompagné d’ennemis en carton-pâte qui n’offrent aucun challenge.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Rogue-lite | Sortie : 12/10/2024

Zoochosis

Zoochosis, est comme une blague Carambar : tu sais pertinemment qu’elle sera nulle, mais tu vas quand même la lire. Ce titre manque tout simplement de respect aux joueurs. Plus on y joue, plus les incohérences se font ressentir. Les seules choses qui retiendront le joueur seront certainement la curiosité de voir à quoi ressemblent les différents monstres, mais quelle arnaque de ne pas voir les transformations ! Évidemment, on n’a pas eu la patience d’aller jusqu’au bout des 23 fins annoncées par les devs. La faute à un gameplay raté, une difficulté absente et un manque de technique. Les trailers sont de la poudre aux yeux et ne représentent pas du tout le jeu. On aurait aimé découvrir un titre horrifique avec des ennemis dignes de The Thing. Au final, Zoochosis est un navet de plus qui trouvera sa place dans l’immensité des titres bas de gamme du marché.

Notre test.
Genre : Walking sim horrifique | Sortie : 30/09/2024

Pine Harbor (accès anticipé)

Un jeu d’horreur inspiré de Resident Evil, plutôt alléchant en vidéo, mais finalement bien, bien naze. Un feeling pourri, des environnements aussi vides que le cerveau d’un joueur console, et des bugs à foison. Les développeurs ont eu la bonne idée de publier leur version pré-alpha en accès anticipé. Autant vous dire que ça n’a pas été bien reçu, surtout à un prix de 26 €. Quelle blague !

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Genre : Survival horror | Sortie : 25/04/2024

Histera (accès anticipé)

Un énième FPS PvP free-to-play avec un gunplay terriblement mauvais, des animations ridicules, et un netcode aux fraises. Ah si, il y a un twist notable, les zones des cartes peuvent passer en temps réel d’une époque à une autre, changeant les armes et la tronche des assets. Malheureusement, le reste est tellement nul que personne n’a eu envie de rester.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Multijoueur compétitif | Sortie : 16/05/2024

Son and Bone

Développé initialement pour la Playstation par un studio habitué à faire d’ignobles bouses, Son and Bone ne pouvait pas se placer ailleurs dans notre classement. Pour ceux qui seraient passés à côté de cette pépite, il s’agit d’un jeu dans lequel on doit défoncer des dinosaures, avec un gameplay des plus classiques. Évidemment, l’IA est aux abonnés absents, comme le feeling ou même la cohérence. En gros, tout est à chier, mais êtes-vous réellement étonnés ?

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Action | Sortie : 04/09/2024

Project L.3.3.T (accès anticipé)

Élu le pire jeu multijoueur 2024 lors des NoWards, Project L33T est un extraction shooter particulièrement mal réalisé. C’est un asset flip avec des mécaniques ratées, des animations risibles, des mouvements nazes et un gunfeel pourri. Pas étonnant, quand on sait que ses développeurs ont l’habitude de publier des jeux nuls qu’ils abandonnent ensuite en emportant la caisse. Fuyez.

Fiche du jeu sur NoFrag.
Genre : Extraction shooter | Sortie : 25/07/2024

[Proposition] Trier et organiser les fichiers par date, type, nom et plus encore

Par : admin
7 janvier 2025 à 09:41

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Je propose aujourd'hui un logiciel puissant qui va vous aider à trier vos données.

Il permet de :

Trier les fichiers dans les dossiers par format (extension de fichier).
Organiser les fichiers dans des dossiers par date.
Trier les fichiers par nom de fichier.
Copier tous les fichiers d'un format spécifique dans un seul dossier.
Copier/Rechercher des fichiers plus petits ou plus grands qu'une taille de fichier spécifique.
Copier/Rechercher les fichiers contenant un nom partiel/un mot spécifique.

L'intérêt de ce soft c'est que vous allez lui fournir des données, exemple deux dossiers contenant de nombreux fichiers, et il va vous en créer un troisième, une fusion des deux donc, avec l'organisation souhaitée.

Vos données auront donc été triées, classées, mais les dossiers originaux seront eux intacts.

Il est utilisable de Windows 7 à 11, en français, et existe en version portable.

Cet article [Proposition] Trier et organiser les fichiers par date, type, nom et plus encore est apparu en premier sur votre site préféré www.sospc.name

Quick Insert : une touche d’intelligence sur les Chromebooks ?

2 octobre 2024 à 14:07

J’ai trouvé l’arrivée de la touche Copilot vraiment plus à l’avantage de Microsoft qu’à celle des utilisateurs de Windows. Je ne suis pas loin de penser la même chose pour Quick Insert et Google.

Mamie va croire que c’est la touche « plus »

Cette touche Quick Insert est intégrée à la touche Caps-Lock, celle qui permet de basculer le clavier en majuscule. Un appui dessus lancera l’IA de Google. Les nouveaux propriétaires de Chromebooks Plus – et Chromebooks Plus seulement, pas les anciens Chromebooks – sont en effet abonnés de facto pendant un an aux services d’Intelligence Artificielle maison « Google One AI Premium ». Les Chromebooks classiques ont droit à trois mois offerts lors de l’achat. Un service qui sera facturé 21.99€ par mois dans tous les cas après cette première période. 

Un appui sur cette touche permettra donc d’appeller les services de cette offre qui vont de la génération d’images de fond pendant vos vidéoconférences jusqu’à l’aide à l’écriture en passant par de l’édition de photo par IA. Plus précisément, la touche Quick Insert vous permettra de faire appel à Gemini pour vous aider à écrire dans n’importe quelle interface textuelle. Par exemple, traduire un texte dans une autre langue dans une fenêtre de chat. Mais également d’intégrer un Emoji ou un Gif dans ces textes1.

L’IA permettra de rappeler des liens vers les derniers sites consultés facilement mais également de faire des recherche depuis vos fichiers Google Drive sans quitter votre interface de rédaction. On pourra donc, par exemple, après quelques minutes de recherche sur un sujet, lancer la rédaction d’un texte et y insérer des images sauvegardées dans son drive ou d’autres documents sous forme de fichiers. On pourra également avoir de l’aide dans l’écriture pour trouver des tournures de phrases. Enfin la petite touche vous offrira la possibilité d’ajouter facilement une date précise, d’effectuer des calculs et même de convertir devises ou unités en quelques instants.

Cette touche sera également ouverte aux usages prévus pour le futur par Google. Le moteur prévoit de nombreux outils pour bientôt : de la traduction en temps réel sous titrée pour les vidéos, les streams en direct et même les appels en visio conférence. Le moteur de recherche annonce un support d’une centaine de langues pour commencer. 

Une fonction de résumé de contenus textuels sera également proposée : elle offrira la possibilité de scanner un document texte, des articles, des sites et des fichiers type .doc ou .pdf afin d’en tirer une fiche de lecture plus rapide à lire. Cette solution permettra dès l’année prochaine d’interagir avec le résumé en demandant plus d’informations sur un terme ou un passage, de poser des questions et de recevoir des réponses sur une idée spécifique soulevée par le texte. Sans jamais avoir à lire le document original dans son entièreté.

Une fonction de transcription est également prévue à terme pour récupérer un texte à l’issue d’un appel vidéo. On pourra enregistrer le dialogue de son ou ses interlocuteurs avec une identification de ceux-ci et en tirer un dialogue textuel pour pouvoir s’y référer ensuite. L’IA permettra d’en récupérer un résumé plus accessible en quelques instants.

Des améliorations du signal pendant les passages d’appels vidéo sont également prévus : très classiques, ils modifieront la qualité de l’image en jouant sur la luminosité et le contraste, mais aussi sur le son. Google annonce un système d’IA permettant de transformer un microphone basique de webcam en une solution « studio ». Des corrections de distorsions, une amélioration de la voix et la suppression des bruits ambiants laissant passer un timbre de voix magnifique vers ses interlocuteurs.

Pas de touche Quick Insert ? Pas de problèmes.

Des outils IA génériques vont également être intégrés sur tous les Chromebooks. Pour y accéder sans cette fameuse touche Quick Insert, rien de plus simple, une pression sur la combinaison touche Google puis sur la touche F réveillera le même ensemble de services.

Le premier sera le Recap, un outil qui vous aidera à vous remémorer ce que vous étiez en train de faire avec votre Chromebook quand vous l’avez éteint ou mis en veille. Recap permettra de voir également ce que vous faisiez la dernière fois que vous étiez connecté à votre compte Google. Autrement dit, cet outil nécessitera impérativement l’installation d’un service de protection de compte sécurisé. Car, sinon, un tiers pourrait voir ce que vous faisiez avec votre machine ou votre smartphone la session précédente : rendez-vous à venir, fenêtres et applications en route, pages web, alarmes et autres.

Un mode Focus permettra d’empêcher la machine de vous distraire en coupant les diverses notifications pour une période donnée. Votre profil sera également mis en mode ne pas déranger et vous pourrez même lancer une liste Youtube Music prédéfinie pour vous accompagner. Vous pourriez également vous mettre en mode avion mais évidemment  à ce moment là vous perdez le côté Cloud et IA de votre machine…

Le capitaine Kirk et son « communicateur » dans la série Star Trek 

L’IA magique et la calculatrice

Evidemment, il faut prendre ces annonces de services avec circonspection. Le meilleur moyen de se rendre compte du problème nous est servi sur un plateau par Google lui même avec son annonce d’une fonction d’amélioration du signal audio d’enregistrement. Prétendre pouvoir transformer un micro de webcam de portable en micro qualité studio est une assez bonne illustration de la capacité alchimique du marketing aujourd’hui. Les alchimistes étaient ceux qui prétendaient pouvoir transformer le plomb en or pour vivre aux crochets des puissants de leurs époques : rois, empereurs et tyrans. Les spécialistes du marketing font exactement la même chose mais au profit des puissants d’aujourd’hui : les multinationales et les GAFAM.

Des micros MEMS sur une pièce de 1 cent.

Transformer un microphone MEMS en solution de studio par l’IA n’a aucun sens, on pourra effectivement corriger des défauts de base de ces microphones en rajoutant des éléments que l’on sait manquer à cause des faiblesses de ce type de capteur. Mais il manquera tout ce qui fait la force et le charme d’un micro de studio : la finesse de la capture.

Un micro studio à plusieurs milliers d’euros.

Et c’est un point à garder en tête la finesse. Parce que si il y aura évidemment toujours un fossé entre votre timbre de voix manipulé par l’IA et celui que vous obtiendrez avec un microphone de studio qui coute une petite fortune, il risque bien de manquer la même finesse dans tout le reste de ce qui est proposé par les IA. Et c’est un problème.

Si votre résumé textuel d’un PDF manque de finesse, votre appréciation de ce résumé le reflètera. Si votre traduction automatique d’un texte dans une autre langue manque de finesse, votre compréhension se fera à gros traits. Si le filtre de votre machine vous reflète un monde entier qui manque de finesse parce que vous confiez à une IA le soin de vous « faciliter la vie » et que vous ne prenez plus jamais le soin de vérifier ce qui est résumé, traduit, prémâché pour vous. Alors vous n’aurez plus le contenu original de ce que vous consultez mais une version grossière de la pensée des autres. Et la facilité proposée par ces outils risque bien de vous entrainer vers la pente classique des humains qui est la paresse. Je n’ai rien contre la paresse en soi, mais pas faite au détriment des idées des autres.  

Le Communicateur de Star Trek

La calculatrice est un excellent exemple de cette pente de la paresse. Avant l’arrivée de la calculatrice, on apprenait le calcul mental à l’école et on l’exerçait en permanence dans la vie de tous les jours. C’était l’évidence, on devait savoir compter vite et bien des opérations simples de la vie quotidienne. Additionner, soustraire, multiplier et diviser de petits nombres. Quand la calculatrice de poche est apparue on a trouvé que ce n’était plus si indispensable. Quand le smartphone a glissé une calculatrice dans toutes les poches, ces capacités de calcul mental sont devenues presque contre productives pour beaucoup. Aujourd’hui on regarde quelqu’un qui sait multiplier de tête deux nombres à trois chiffres comme un prodige alors que la plupart de nos aînés savaient tous le faire en ayant leur fameux certificat d’études. Aujourd’hui on juge tous, moi le premier, que ce calcul mental n’est plus si nécessaire puisque toutes sortes de machines peuvent l’effectuer pour nous. Mon télémètre laser peut calculer la surface et le volume d’une pièce avant même que je me pose la question de comment poser l’opération. Je n’ai qu’a appuyer sur un bouton, Je sais toujours le faire mais je comprends facilement qu’un enfant né avec cette technologie dans les mains n’éprouve plus le besoin d’apprendre à faire ce calcul.

Aujourd’hui l’arrivée des IA dans les smartphones et les ordinateurs me fait penser au fameux communicateur de la série Star trek. Une sorte de smartphone permettant de dialoguer avec l’équipage mais également d’interroger l’ordinateur de bord du vaisseau spatial. Sorte de grande machine omnisciente et bardée de capteur pouvant répondre sans problème à tout type de questions si cela permet d’aider le scénario de la série. Le docteur McCoy dans la série dispose également d’un capteur d’un autre type permettant d’effectuer un diagnostic. Autrement dit, ni le capitaine ni le docteur de l’USS Entreprise n’a besoin de jamais lire quoi que ce soit sur un sujet, d’apprendre une autre langue ou de potasser son anatomie pour prendre des décision. Les différents communicateurs qu’ils utilisent permettent de traduire, analyser et diagnostiquer en une pression sur un bouton. La série ne se pose pas la question de la malignité ou de la compétence de l’ordinateur central. De la perspicacité de ses capteurs. Le résultat est toujours automatiquement bon et le remède à une maladie comme la réponse proposée à des créatures dont on ne comprend pas le langage est parfait. A tel point qu’on se demande même pourquoi le docteur est docteur puisque le cantinier muni du même appareil d’analyse pourrait arriver aux mêmes posologies.

Je ne veux pas passer pour un vieux con et dire que tout était mieux avant mais je vois déjà l’impact des IA sur les salles de classes. Les profs d’anglais qui se rendent compte que la qualité des devoirs à la maison est en baisse quand l’IA de traduction en ligne la plus populaire est en maintenance quelques jours. Un prof en université qui me confie que c’est la première foi qu’un étudiant lui rend un travail de fin d’année que personne n’a jamais lu. Pas même celui qui l’a rendu puisque, interrogé par le prof qui se doute que le texte a été généré par une IA, l’étudiant ne sait pas répondre aux questions posées par le texte qu’il a lui même proposé. Le travail est sorti directement d’une IA vers l’imprimante sans même être relu par le principal intéressé.

La pente de la paresse me fait penser que l’ensemble de ces services d’IA va pousser l’utilisateur dans un désapprentissage. Plus besoin d’apprendre à lire et parler une langue étrangère, plus besoin de rédiger un texte correctement plus besoin de lire un document en entier. Avec le risque de perdre de sa liberté puisqu’il sera alors nécessaire de sortir sa machine pour comprendre de quoi on parle. De passer par le filtre d’une société tierce pour s’exprimer et comprendre. Et, bien entendu, le risque de croire que la traduction ou l’interprétation d’un texte dans toute sa finesse et sa nuance pourra être parfaitement gérée par une IA.

Si le marketing de Google est assez serein pour vous expliquer que le micro de type MEMS de votre Chromebook, qui doit couter bien moins d’un dollar à l’achat, est au niveau des microphones mille fois plus gros et plus chers que l’on trouve dans un studio, tout cela grâce à une IA, c’est qu’ils ne vont pas tarder à vous expliquer que leur Gemini c’est Honoré de Balzac et qu’il est au niveau d’un traducteur diplomatique dans une centaine de langues. 

Et ce n’est pas vrai. Les IA de ce type ne transforment pas le plomb en or, elle ne font que baisser votre niveau d’appréciation en jouant sur la pente de votre paresse. Et cela dans un but déjà bien visible, vous demander au minimum 21.99€ par mois ensuite. Et pour tout le reste de votre vie.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Quick Insert : une touche d’intelligence sur les Chromebooks ? © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft Recall revient et montre patte blanche

2 octobre 2024 à 11:38

Microsoft Recall est une fonction liée à Windows qui fait partie de la galaxie d’outils IA de Copilot+. Présenté en mai, l’outil a provoqué pas mal de remous chez les spécialistes en sécurité ainsi que chez tout utilisateur un peu soucieux de sa vie privée.

Pour faire simple, l’idée de Recall est de proposer un scan permanent de votre activité sous Windows et d’archiver les résultats. Votre système passe à la moulinette tout ce que vous faites en permanence et l’analyse grâce à une IA pour en faire une synthèse. Tout est alors stocké dans des petites « fiches » qui pourront ensuite être appelées au besoin. L’intérêt est dans la gestion totale de votre système, qu’il s’agisse d’un PDF ouvert sur une clé USB, une pièce jointe ou un email, ou même un document que vous écrivez, si vous cherchez les bons mots clés et qu’ils sont dans ces documents, tout sera accessible en quelques clics. L’idée est bonne et on imagine l’intérêt dans une gestion de fichiers lourde de pouvoir trouver rapidement tout ce qui a trait à un sujet.

Microsoft Recoil

Mais si l’idée est bonne sur le papier, la réalisation a été… compliquée. Le souci de cette idée c’est qu’elle archive toutes les actions de l’utilisateur mais pas uniquement pour l’utilisateur. Les captures d’écran qui sont générées servent à l’IA pour trier ces informations. Aussi, lorsqu’un utilisateur se sert de sa carte de crédit sur un site de paiement, raconte à son conjoint ses peines de cœur ou explique à son médecin ses soucis de santé, cela rend cette base de données très sensible. Comme il suffira de quelques mots clés pour rappeler ces captures d’écran et les afficher, on comprend vite où le bât blesse.

Stockée de manière lisible, accessible depuis d’autres comptes sur la même machine, suffisamment attrayante pour que des malandrins se décident à développer des outils sur mesures pour les lire, la solution Recall était qualifiée de passoire par les plus polis des analystes en sécurité informatique. L’outil démontrait avec beaucoup de brio ce qu’il se passe quand on confie les rennes d’un projet à des ingénieurs techniques sans aucune supervision d’autres intervenants. Le moindre utilisateur non impliqué dans le développement aurait posé les questions de base : qu’est-ce qui arrive si mon employeur a accès à ma machine et peut aller fouiller mon Recall ? Que se passe t-il si un internaute arrive à se connecter de manière invisible à ma machine et cherche ma base de données. Que faire si mon poste est partagé comme un ordinateur familial ?

Devant la levée de bouclier générée et en particulier celle posée par les entreprises pas forcément ravies de cette fonctionnalité, Microsoft a annoncé retirer Recall de son offre Copilot+ pour la retravailler. 

La recherche dans Recall

Recall back

Sur son blog, Microsoft propose de jeter un oeil sur les améliorations portées à la sécurité de sa nouvelle mouture de Recall. Un ensemble de points remaniés pour faire face à la critique des experts en sécurité et rassurer ses clients.

Le pivot central est dans l’architecture de la protection des données traitées. Les captures d’écran et le traitement comme le stockage des données issues de celles-ci sont désormais totalement étanchéifiés. Le système construit une machine virtuelle, indépendante et sécurisée par un chiffrement assuré par une solution matérielle. La fameuse puce TPM que Microsoft a réclamé à ses utilisateurs pour pouvoir installer Windows 11 est ici prise en charge pour assurer une solution chiffrée sécurisée. Cette première étape élimine le plus gros risque d’une atteinte à des données privées par des tiers classiques ayant simplement accès à la machine. Si cela ne garantit pas une étanchéité parfaite pour un hackeur malveillant et compétent, cela demande des ressources qu’un employeur ou un conjoint lambda n’a généralement pas.

Pour acceder aux données il faudra néanmoins assez peu de choses, une simple authentification de la session. Soit avec un mot de passe, un code PIN ou une protection biométrique. Certaines de ces méthodes sont assez peu fiables et l’usage d’un code PIN sur un lieu de travail peut facilement être intercépté. C’est dans tous les cas beaucoup plus sécurisant que la porte ouverte aux données proposée par la première version.

Chaque capture d’écran, chaque information de la base de donnée sera ainsi authentifiée et chiffrée, liée à un utilisateur précis de la machine. Impossible pour un autre utilisateur d’y avoir accès l’autorisation de son propriétaire. Autorisation qui peut cela dit être volontaire ou forcée. Microsoft en profite pour lier la fonction Recall à d’autres sous des prétextes de sécurité : la mise en place d’un TPM 2.0, le chiffrement, la fonction BitLocker, la vérification du démarrage de la machine et l’intégrité du système. En cas d’anomalie au démarrage ou dans le système, il sera impossible de récupérer ses données Recall. En cas de vol d’un stockage ou à la perte d’un portable par exemple, il y a fort peu de chances que l’on puisse explorer votre historique internet ou vider vos comptes en banque.

Installation optionnelle et sessions privées

Microsoft a bien senti que son public d’utilisateur était pas forcément enchanté de la fonction. Aussi l’éditeur prévoit que celle-ci soit installée que si l’utilisateur en fait la demande pendant la configuration liée au premier démarrage de Windows 11. Si l’utilisateur ne souhaite pas « profiter » de cette fonction, alors elle ne sera pas active. Evidemment cela suppose que les utilisateurs aient droit à ce premier démarrage ce qui n’est pas toujours le cas en entreprise. C’est également estimer que l’ensemble des utilisateurs de Windows qui achètent un nouvel ordinateur savent de quoi il s’agit. Et si aucun choix ne sera fait de la part de Microsoft qui ne sélectionnera aucune option à l’avance, j’imagine assez mal qu’il présenteront la fonction Recall avec un angle mettant en en avant d’éventuels soucis de sécurité.

Il est également intéressant de noter qu’il sera possible de désinstaller Recall après installation, cela permettra même de détruire la base de données et les recherches associés générées par l’IA embarquée.

Exclure un site web des enregistrements Recall sera possible

Autre argument de Microsoft, la gestion des sessions de navigation privée. Windows 11 saura reconnaitre une sessions classique d’une session privée et n’enregistrera donc pas les données naviguées en privé. Cela signifie que pour aller visiter votre banque, consulter vos informations médicales ou tout autre activité que vous ne voulez pas voir analyser par Recall, il faudra ouvrir une page privée avec votre navigateur. On peut également sortir des applications ou des sites web de la surveillance de l’IA afin qu’ils ne soient pas répertoriés par le système. Enfin, la fonction Recall signalera son activité de capture dans la barre de tâche, un clic permettra de mettre en pause la fonction avant d’ouvrir le site de votre banque.

Enfin, Recall permettra de mieux gérer ses archives. On pourra déterminer la date de péremption de ses données pour faire en sorte que les captures les plus anciennes soient détruites. L’espace disque nécessaire au stockage de ces éléments pourra également être limité… ce qui enlève quelque peut l’intérêt à l’entièreté de la fonction mais passons.. 

Exclure un programme également

La gestion des contenus les plus problématiques d’un point de vue sécurité sera également analysée avec un peu plus de contraste qu’auparavant. Les mots de passe, les numéros de carte de crédit et autres éléments du même type comme votre N° de sécurité sociale ou autre identifiant fiscal sera laissé de côté. Comme un gros tamis qui ignorerait vos frappes en analysant celles-ci en temps réel. Attention cependant, comme tous les tamis, il est possible que quelques éléments passent entre les mailles. Microsoft annonce bien un filtrage de vos données pour diminuer la fréquence de relevé de ces informations. Recall laissera passer des éléments de ce type et posera donc toujours le problème de leur archivage et de leur exploitation.

Quelques petites remarques personnelles sur ce Recall 2.0

D’abord et avant tout, l’ampleur des « corrections » apportées par cette remise à plat montre bien à quel point la version de base était problématique. A quel point c’était passée au dessus de ses équipes de développement. L’éditeur s’en défend en expliquant que cette première mouture était une étape intermédiaire de leur production classique. Une avant première de ce que l’IA allait apporter dans les machines personnelles et que la sécurité était toujours à l’esprit de ses équipes. En laissant un moyen d’éplucher la vie de l’utilisateurs sur de mois et avec un système de recherche sans aucune restriction sur l’ensemble de ses navigation, cela parait difficile a croire. 

Second point, cette nouvelle mouture fait le pari de la compétence de l’utilisateur qui saura se préserver, faire les bons choix et corriger d’éventuelles erreurs sur son installation. C’est un pari audacieux. Si je crois intimement que tout le monde est capable d’apprendre l’informatique et de devenir un expert (J’ai assez vu de personnes s’y mettre sur le tard et devenir des gens tout à fait compétents sur plein de domaines en informatique, en autodidactes et sans formation de base.) je reste persuadé que cela représente un effort que beaucoup ne vont pas faire. Etanchéifier la présence de Recall à l’installation de son système supposerait que la présentation de celui-ci se fasse avec de explications techniques qui seront bien entendue trop longues. Un marketing avantageux prendra le relais. Je suis persuadé que Recall sera installé en masse par défaut comme restent installés pendant des années des pop-up de bloatwares pénibles rappelant l’expiration d’une offre anti-virus installée par le constructeur. L’utilisateur lambda va laisser Recall archiver sa vie numérique sans même le comprendre parce qu’il jugera trop complexe de faire autrement. Ou plus reposant.

Quand aux options de protection a postériori qui exigent de passer par les paramètres de Windows pour aller designer tel site ou telle application, je n’y crois pas trop non plus. Des réglages plus simples passent au dessus de la tête de nombreux utilisateurs et beaucoup d’autres en entreprise n’ont absolument pas la main sur ces fonctionnalités. Résultat, Recall restera un outil séduisant mais très dangereux pour l’utilisateur inconscient de son potentiel. Et cela d’autant plus que prendre la main sur une machine ainsi équipée deviendra vite un enjeu très intéressant pour des hackeurs à la recherche de données confidentielles mal sécurisée.

Le bon vieux scam téléphonique qui consiste a prendre la main sur une machine distante en demandant à l’utilisateur d’installer un logiciel ouvrira alors de belles promesses.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Microsoft Recall revient et montre patte blanche © MiniMachines.net. 2024.

Valve s’intéresserait aux jeux Windows sur architecture ARM ?

24 septembre 2024 à 12:19

Pour le moment rien d’officiel et mis à part des spéculations basées sur des tirages de cheveux assez flous, il n’y a pas assez d’éléments pour dépasser le stade de la rumeur. 

On sait que Valve, du moins des ingénieurs chez Valve, travaillent sur un outil logiciel baptisé « Proton-arm64ec ». On le sait parce que le site SteamDB scrute avec attention chaque ligne de code publiée par l’éditeur et que cela fait souvent enfler des spéculations un peu folles. Cet outil suggère qu’une émulation de Proton fonctionnerait sous architecture ARM. Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de faire un petit récapitulatif technique.

Les jeux PC sont développés sur l’architecture historique des ordinateurs sous Windows à savoir le « x86 ». C’est l’architecture employée par AMD et Intel et qui occupe la grande majorité des ordinateurs aujourd’hui à l’exception très notable des ordinateurs Apple qui ont basculé sur une autre solution il y a quelques années. Cette autre solution c’est ARM, une autre architecture, totalement différente, qui est utilisée dans les smartphones et les tablettes. Ces deux architectures ne sont pas compatibles entre elles. Si on écrit un programme pour ARM il ne pourra pas tourner nativement sur un engin x86 et inversement.

Il existe des outils qui permettent de lancer des programmes x86 sur ARM, Apple a créé un émulateur très efficace pour cela. Baptisé Rosetta 2, il prend les instructions x86, les traduit en temps réel pour être pilotées par ARM. Cela a permis à Apple d’assurer la transition logicielle de son parc quand ils ont basculé des puces Intel x86 qui équipaient leurs machines jusqu’en 2020 vers leurs puces ARM maison. Microsoft propose également un émulateur qui permet aux puces ARM de Qualcomm d’exécuter des instructions x86 sous Windows. Cette « traduction » du code a une plus ou moins grande incidence sur les performances globales des programmes lancés sur une architecture différente. Un programme traduit du x86 vers ARM aura dans la très grande majorité des cas de moins bonnes performances que si il est employé nativement. Ça, c’est pour la partie matérielle. 

D’un point de vue logiciel, il existe également des programmes de traduction. Dans le cas de Valve, Proton est une solution qui utilise des routines développées pour Windows afin de pouvoir les lancer sous Linux. En clair, Proton est un programme qui va traduire en temps réel des jeux vidéo créés pour Windows afin de les faire tourner sous linux. Un travail de fourmi consistant à adapter en permanence ce traducteur pour qu’il fasse tourner au mieux une majorité de jeux sur la console Steam Deck. Un travail qui a été nécessaire pour rendre ce fameux Proton efficace. A noter que la console Steam Deck emploie un processeur AMD x86 pour fonctionner.

Le double travail de traduction Windows-Linux / x86-ARM. Allégorie.

Ici, on parle donc d’un système qui doublerait le travail de traduction. La source serait un jeu codé pour Windows en x86 et il faudrait le faire tourner sur une plateforme Linux pilotée par une puce ARM. C’est en gros ce que veut dire cet énigmatique « Proton-arm64ec ». On prend Proton qui tourne sur Linux, on le bascule  sur une machine pilotée par un SoC ARM et on essaye de lui faire faire la traduction des jeux Windows x86.

Il va sans dire que ce travail n’est pas de toute repos. Et c’est encore pire quand on le confronte au jeu vidéo puisque cela suppose une traduction de ces données en temps réel. On ne peut pas attendre ne serait-ce que 10 millisecondes de retard entre l’ordre donné par le joueur et la réaction du jeu, il faut absolument que tout fonctionne immédiatement.

Il n’est donc pas impossible qu’un tel outil soit en cours de développement mais il parait très difficile d’imaginer un traitement de toutes ces étapes suffisamment rapide pour que cela fonctionne en temps réel avec les solutions ARM que l’on connait actuellement. La demande en ressources ne semble pas adaptée au matériel existant. Les puces ARM qui pourraient éventuellement être compatibles avec un tel travail sont pour le moment aussi chères et gourmandes en ressources que les puces x86. Pourquoi diable Valve irait chercher du côté d’ARM un SoC moins efficace, plus gourmand en énergie et probablement plus cher que ce qu’il a négocié sur mesures avec AMD. Le concepteur de puces x86 lui a fabriqué un processeur x86 parfaitement adapté à son usage en privilégiant des stratégies d’affichage originales pour répondre parfaitement au cahier des charges du Steam Deck. 

Alors c’est quoi ce « Proton-arm64ec » ?

Plusieurs hypothèses sont possibles. D’abord, il existe une rumeur persistante quant à la volonté de Valve de lancer un casque de réalité virtuelle maison. Et ce genre de casque se devant d’être léger et autonome n’a pas vraiment de raison de tourner sous x86. Il vaut mieux employer une « puce de smartphone » pour plus d’autonomie et de finesse pour ce type de produit. La plateforme est suffisamment différente des solutions classiques pour exiger des développements supplémentaires et donc un portage d’un code qui passerait à la moulinette d’un outil comme Proton et un passage de x86 vers ARM. Il est également possible pour les développeurs de penser à des jeux nouveaux, adaptés à ce monde de la réalité virtuelle.

Le monde de la VR est déjà riche d’un catalogue de jeux ARM fonctionnant sous Android, pour un éventuel outil chez Valve il serait donc profitable de proposer aux éditeurs une solution pour recycler leurs titres compatibles Android sur leur nouvelle plateforme. Les jeux VR existant sous x86 pouvant de leur côté profiter d’un Proton porté sous ARM.

Valve proposerait la majorité du catalogue Steam en direct sur Apple ?

Et si cette arrivée de Proton sur ARM signait ou ouverture de la plateforme Steam sur les machines Apple ? Cette éventualité est envisageable. Le performances des puces Mx d’Apple sont très convaincantes et l’ouverture des magasins d’applications imposées sur iOS ouvre une voie de développement intéressante pour Valve. Que ce soit avec l’accord d’Apple pour rendre les plateformes MAC et les engins mobiles plus ludiques ou un développement en parallèle, cette idée de pousser le catalogue de jeux Steam vers ce nouvel univers pourrait être une opération fort juteuse pour Steam.

Au vu des bonnes ventes actuelles des MAC et des grincements de dents des fabricants de PC sous Windows, si Apple proposait demain un catalogue complet de jeux Steam, il y a fort à parier que la situation serait encore plus tendue. Beaucoup d’utilisateurs « restent sous Windows » à cause du jeu. Et la perspective de passer à Windows 11 ne les enchante guère. Pire, beaucoup ne pourront pas faire basculer leurs PC de Windows 10 à 11 pour des raisons de compatibilité. Avec des Mac aux prix désormais de moins en moins éloignés des tarifs PC, le grand saut pourrait se faire.

 

La carte mère du Steam Deck avec sa puce AMD Aerith x86

Un Steam Deck sous ARM ?

Penser que Valve serait en train de fabriquer une version ARM de son Steam Deck me parait fortement capillotracté. Pour le moment, rien ne nous dit que c’est le cas et surtout un petit coup d’oeil au catalogue actuel de matériel disponible nous rappelle assez vite que les seules puces pouvant proposer ce type de solution sont rares. On peut compter sur les Snapdragon de Qualcomm qui sont positionnés sur un segment de prix élevé et qui consomment autant ou plus que la puce x86 AMD choisie pour le Deck. Reste qu’on sait l’arrivée de concurrents à terme à ces solutions avec un Nvidia qui va entrer à nouveau en lice, probablement en 2025, sur le segment des puces ARM avec Mediatek.

Mais c’est prendre beaucoup de recul pour analyser une simple routine que d’envisager un nouveau produit avec cet empilement de présuppositions. Le Steam Deck est jeune, Valve n’a même pas terminé de l’optimiser au maximum qu’il serait déjà remplacé par un autre, basé sur une architecture différente ? Il ne faut pas perdre de vue que le but du jeu pour le papa de Steam n’est pas de s’embourber dans la création de solutions matérielles mais bien de vendre des jeux vidéo via sa plateforme. La prochaine étape pour Valve tient probablement plus à l’ouverture de Steam OS vers plus de constructeurs pour remplacer Windows sur des consoles-PC qu’à créer de nouvelles consoles lui même. La marque a déjà signalé que la ROG Ally d’Asus aurait droit à son Steam OS, d’autres constructeurs devraient suivre la même voie.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Valve s’intéresserait aux jeux Windows sur architecture ARM ? © MiniMachines.net. 2024.

Nvidia GeForce RTX 2050 : le chaînon manquant

25 septembre 2024 à 10:05

Mise à jour du 25/09/2024 : Le PC Skillkorp sous RTX 2050 est désormais disponible à 699€ chez Boulanger.

Billet original du 18/09/2024 : Il y a quelques temps, j’ai commencé à chercher une machine équipée d’une puce GeForce RTX 2050. La longévité de cette offre m’intriguait. J’ai donc contacté plusieurs marques qui proposaient la puce dans leurs portables pour essayer de mettre la main sur une de ces machines.

Le Skillkorp P17R2050

Peine perdue, les constructeurs n’ont pas ce type d’engin dans leur parc de prêt. Ils préfèrent miser sur le haut de gamme et les machines les plus standard. Le GeForce RTX 2050 ne semble pas être leur principale préoccupation et on peut les comprendre. On m’a proposé des engins en RTX 40×0 sans soucis mais impossible de trouver la carte qui m’intéressait. Et puis, il y a quelques temps, Nvidia m’a proposé un portable équipé de ce circuit. Un engin assez particulier puisqu’il s’agit d’une machine construite par Asus mais vendue sous la signature de Skillkorp. Une marque qui appartient à la chaine de magasins Boulanger. Peu importe, mon intérêt était toujours là et je voulais comprendre pourquoi le RTX 2050 était encore présent sur le paysage actuel.

Il faut dire que la puce parait un peu anachronique en 2024. Pourquoi Nvidia persiste à proposer ce circuit graphique quand il dispose dans son arsenal des RTX 3050 et autres RTX 4050 ainsi que tous leurs dérivés. On peut légitimement se poser la question de la pertinence de ce choix technique. J’ai fini par comprendre le pourquoi de cette puce en manipulant la machine. Au final, l’existence de ce RTX 2050 est devenu une évidence.

Le RTX 2050 est un croisement entre deux gammes, un positionnement clairement étrange d’un point de vue technique mais qui a du sens quand on prend un peu de recul. Annoncée à la fin de l’année 2021, la puce de Nvidia est arrivée en magasin au printemps 2022 avec de premiers portables à l’employer sur des solutions milieu de gamme. C’est une construction assez étrange, on aurait pu s’attendre à une architecture Turing comme pour le reste des RTX 20 mais il n’en est rien, c’est bien une solution de la génération Ampère qui est au coeur de ces cartes. La génération des puces intégrées aux RTX 30. Problème pour Nvidia alors à l’époque, avec un RTX 2050 et un RTX 3050 basés sur la même architecture, il existait un gros risque de doublon.

La solution trouvée a été simple, si la puce de base est la même, un GA107, les 2050 sont équipées de 2048 cœurs CUDA seulement. Les RTX 3050 sont, suivant les modèles, livrées avec de 2304 à 2560 cœurs de ce type. La fréquence de boost est identique à celle de la RTX 3050 de base, 1477 MHz. Mais Nvidia a également choisi de sabrer d’autres éléments de son dispositif. Et pas n’importe lesquels, les plus sensibles à un usage vidéoludique.

Le bus mémoire est laissé à 64 bits, contre des solutions de 96 à 128 bits suivant les modèles de RTX 3050. On se retrouve donc avec une bande passante de 112 Go/s au mieux pour 4 Go de GDDR6. Les 3050 sont proposées en 6 ou 8 Go de GDDR6. Pour résumer l’état des lieux, la GeForce RTX 2050 est une GeForce RTX 3050 à l’interface mémoire sabrée et dont le GPU affiche une fréquence moins élevée mais établie autour de la même architecture. Est-ce que cela a du sens ? Oui et non, cela dépend grandement de comment vous regardez la solution.

RTX 2050 : le nouvel entrée de gamme mobile de Nvidia

Le problème rencontré par la puce graphique vient de son nom. L’adage dit que quand on réfléchit comme un marteau, on a tendance à voir tous les problèmes comme des clous. Et les trois lettres RTX font voir à la majorité des utilisateurs la puce comme une solution de « gaming » pur et dur et donc à la juger comme telle. C’est à mon avis une erreur. Si on regarde la RTX 2050 comme une solution orientée jeu, elle n’a pas de sens. On sera forcément déçu de ses performances par rapport à des puces comme une RTX 3060 ou une encore plus récente RTX 4050. La puissance embarquée est limitée par les choix fait par Nvidia qui ne considère pas à mon avis cette solution vraiment dans une orientation purement ludique.

Cela ne veut pas dire qu’on ne pourra pas jouer avec, elle est même tout à fait capable de lancer des jeux. Simplement, elle n’a pas été pensée pour cela. Son objectif est différent. L’idée pour Nvidia est de trouver une cohérence technique et marketing dans sa gamme. Difficile pour la marque de mettre en avant ses technologies maison sans pouvoir les adresser à toute leur gamme de processeurs graphiques.

La RTX 2050 n’est pas une puce dédiée au jeu, c’est une solution entrée de gamme qui ouvre une porte sur les usages d’une machine moderne. Elle propose des fonctions CUDA qui seront exploitables pour des programmes créatifs, la possibilité d’exploiter des fonctions de décompression vidéo avancées, des capacités DLSS pour améliorer la fluidité de certains jeux, du Raytracing pour en augmenter la qualité d’image et des possibilités d’affichage vidéo haut de gamme. Bref de quoi transformer un ordinateur basique avec un circuit graphique embarqué en une solution ayant de plus grandes possibilités.

Cela ne vous rappelle rien ? C’était le credo pendant très longtemps des circuits MX de Nvidia. Des puces entrée de gamme qui proposaient un peu plus de performances que les circuits graphiques des processeurs AMD et Intel de l’époque. Ces MX450, MX550 et autres MX570 ont quasiment disparu, justement parce que le public ne comprenait plus leur intérêt face à la montée en puissance des performances des solutions embarquées dans les nouveaux circuits d’AMD et d’Intel. 

Le RTX 2050 est en quelque sorte le nouveau circuit MX. Une solution qui propose un peu plus que l’offre de base mais qui permet surtout à Nvidia de pouvoir communiquer de manière cohérente sur les nouveaux services de sa gamme. Comment expliquer à ses clients que ses cœurs CUDA sont si importants si son entrée de gamme n’en possède pas ? Comment vanter les mérites du Raytracing ou du DLSS en omettant cette fonction sur certaines puces ? Au final cette solution graphique permet a Nvidia de considérer sa gamme comme un tout et d’avancer ses pions sans risquer la critique. Même avec une RTX 2050, on peut monter des vidéos confortablement, lancer un programme de retouche d’image accéléré matériellement et jouer correctement en 2D comme en 3D. Bien sûr, ce ne sera pas au niveau des autres cartes de la gamme et les RTX 3050, RTX 4050 et supérieures écraseront rapidement les prétentions de la RTX 2050 en jeu. Mais ça sera possible. Et même assez confortable.

RTX, des lettres de noblesse qui mènent à une situation paradoxale

Evidemment le défaut de cette stratégie est qu’il est difficile de ne pas considérer le « RTX » de l’offre comme un indice d’orientation « Gamer ». Nvidia en est d’ailleurs responsable puisqu’il a communiqué largement sur le côté performance de sa gamme GeForce. Et de fait, si la 2050 peut jouer, et encore une fois elle n’est pas du tout incompétente sur ce poste, ce sera sans commune mesure avec ce que proposent des engins sous 4060 aujourd’hui. J’aurais même tendance à dire qu’embarquer dans un portable estampillé « Gamer » un RTX 2050 n’est pas forcément très sérieux de la part des fabricants. Ces engins peuvent lancer énormément de jeux dans de bonnes confitions mais je suppose que leur principal intérêt c’est surtout de pouvoir tout faire très correctement : bureautique, création, média, surf tout en permettant de jouer pour un budget restreint.

Comme vous le verrez plus bas avec le Skillkorp, il est tout à fait possible de jouer confortablement avec une RTX 2050 et cela reste vraiment au dessus des performances que l’on va demander à un portable sans circuit spécialisé aujourd’hui. Mais est-ce logique d’appeller un PC sous ce circuit graphique un PC « Gamer » ? Ca l’est si on se place face aux solutions sans circuit graphique spécialisé. Mais ca l’est beaucoup moins quand on voit le reste du marché actuel autour des RTX 40xx.

J’ai tendance à voir l’offre des cartes graphiques comme une salle de concert. Tout le monde vient voir le même spectacle mais les billets les plus chers permettent d’approcher la scène au plus près. Les billets les moins chers vous donnent une vision et un son indirect ou lointain. On transforme un spectacle avec des humains identifiables sur scène en quelques points qui se déplacent au loin.

C’est un peu la même chose pour le jeu vidéo et les cartes graphiques. Des artistes mettent en scène un jeu avec des tonnes de détails, des animations, des textures, des ombres et des effets variés pour créer une épaisseur graphique, une ambiance globale dans le jeu. Le possesseur d’une carte graphique haut de gamme profitera de l’entièreté du spectacle en haute définition de manière fluide. Avec une carte plus entrée de gamme, on aura droit au même jeu mais en plus basse définition, avec des textures moins subtiles, un ombrage absent et moins de détails d’environnement. C’est le même spectacle mais pas les mêmes sensations. Les deux répondent à des envies et des budgets différents. La RTX se situe sur l’entrée de gamme « joueur ». Les circuits graphiques embarqués d’Intel, AMD et Qualcomm se positionnent souvent en dessous.

Le problème est que cette entrée de gamme est devenu invisible, il a totalement disparu des radars. Cette situation vient d’un marché d’excellence porté autant par les studios de développement que les concepteurs de puces, les fabricants et les médias. Comme aucun constructeur ne veut prêter de machine entrée de gamme équipée de circuit comme la RTX 2050. Le regard du public sur les portables à destination des joueurs vient uniquement de l’autre côté du spectre. Les machines équipées de RTX 4060 et RTX 4070, par exemple, sont souvent étudiées. Des modèles très haut de gamme sous RTX 4090 sont également régulièrement testés. Leurs résultats définissent un marché pourtant totalement inaccessible à la plupart des bourses. Et ce faisant, ils décalent l’appréciation du marché de manière particulière.

Le haut du podium est trusté par des engins à plus de 3000 euros pour atteindre des 4000, 5000 et même plus de 6000 euros. Ces portables d’exception ont du sens, ils sont rapides, efficaces, généralement extrêmement bien construits et sans fausse note technique si ce n’est un look parfois tapageur. Leur niveau de performance efface les configurations beaucoup plus accessibles des radars et les acheteurs de solutions plus petites le font souvent par dépit. Parce qu’il ne serait pas raisonnable d’investir un tel budget dans un PC. La fenêtre d’observation des performances que l’on estime alors normale pour un PC de jeu est donc située dans un espace compris aujourd’hui entre le RTX 4070 et le RTX 4090, les modèles en dessous ne sont pas analysés. Au final, tout le monde juge le marché à partir de données hors marché.

Le RTX 2050 a également été une cible facile pour de nombreux influenceurs qui ne payent généralement pas leurs machines

On n’imaginerait pas juger le prix moyen d’un repas quotidien en se basant sur un tarif se situant entre la bonne brasserie et le restaurant étoilé. Chez soi, on ne dépense pas entre 30 et 150€ par personne à chaque repas. C’est pourtant cette vision du marché portable qui est dessinée par les tests. Les machines qui servent d’étalon pour juger l’ensemble du secteur n’ont rien à voir avec ce que peuvent s’offrir la majorité des clients. Il y a une énorme dissonance entre le budget des acheteurs et la mise en avant proposée par les marques. Ce n’est clairement pas nouveau mais ces dernières années cela a pris des proportions de plus en plus extravagantes avec la hausse globale des tarifs des circuits graphiques.

Et si je constate que ce portable Skillkorp est tout à fait compétent dans un usage de jeu classique et familial, je n’arrive pourtant pas à trouver de commentaires élogieux autour d’une machine sous RTX 2050. Ces puces ne sont clairement pas en lice pour devenir des solutions de portables haut de gamme mais elles ont toutes leur place dans un univers familial. Alors qu’est-ce qui cloche ?

Les joueurs équipés de grosses cartes n’aiment pas l’entrée de gamme

Je ne suis pas un sociologue du marché informatique mais j’ai pu constater à de nombreuses reprises un mépris très clair pour les composants jugés comme « entrée de gamme ». D’abord dans mes rencontres avec des lecteurs, en discutant avec des journalistes spécialisés, des vendeurs ou de simples clients. Les gens n’aiment pas les processeurs ou les puces graphiques entrée de gamme. Et très souvent ils en parlent en se basant sur un a priori très fort plus que sur une expérience vécue.

Les puces MX450 ou MX550 de Nvidia ou les processeurs Intel Celeron, par exemple, ont étés catalogués comme inutilisables par des utilisateurs qui n’en possédaient pas et qui ne les avaient jamais vus en action. Tous les jugeaient impropres pour leur usage alors que ces puces correspondaient en fait très souvent à leurs besoins.

Des cartes comme les RTX 2050 ou RTX 3050 sont mises de côté comme un entrée de gamme presque infâmant pour un utilisateur « qui se respecte » ai-je pu entendre dans la bouche d’un client de grande surface. Pourtant son profil était parfaitement dans l’axe de ces puces graphiques : joueur très occasionnel et usage surtout bureautique de sa machine. Il allait partir sur une carte autrement plus onéreuse pour satisfaire une idée de puissance informatique qu’il fantasmait au vu de ses jeux préférés. Avec un argument toujours très fort de se dire qu’il achetait pour que ça « dure longtemps ». 

Je crois sincèrement qu’il y a une détestation des RTX xx50 du simple fait de leur appartenance au même groupe « RTX » que les cartes plus haut de gamme. Comme si cela créait une certaine porosité entre les puces. Le circuit 4050 est jugé comme presque infâmant. Le 4060 commence a être quelque chose et avec une dizaine de plus, le 4070 est enfin assez « loin » du 50 pour que l’acheteur se sente rassuré. Vu les investissements en jeu avec des prix de plus en plus élevés, on ressent un discours assez fort sur la peur des clients de voir leur circuit graphique déclassé au simple gré d’une mise à jour. Comme si le niveau de performance d’une carte était un élément de positionnement social au même titre qu’une voiture ou un habit. Et de fait, en ligne, personne ne va vous juger sur votre manière de vous habiller. Par contre si on vous demande quel matériel vous utilisez, alors vous aurez des réactions plus ou moins gênées de la part des moins bien lotis.

Certains groupes de joueurs en équipe n’acceptent pas les personnes n’ayant pas un niveau de performances minimal avec leur PC. D’autres vont charrier un joueur qui débarque avec une « 50 » ou un circuit graphique intégré à son processeur en jeu. Et ce joueur de s’excuser presque en promettant de « mettre sa config’ à jour » quand il pourra. Ces réactions sont assez évocatrices du désamour de ces puces et cela même si le jeu est finalement parfaitement possible avec une configuration parfois trois fois moins chère que d’autres joueurs en ligne. 

Les internautes « experts » aiment détester les RTX xx50 parce que cela leur permet de se positionner au dessus. Et cela même si finalement les puces sont parfaitement adaptées à la majorité des scénarios du quotidien des gens qu’ils vont mal conseiller.

Le RTX 2050 apporte des solutions invisibles aux utilisateurs

J’ai pu lire dans les commentaires de Minimachines des intervenants estimer que les MX450 ou MX550 n’avaient aucun sens pour des portables. Parce qu’ils n’étaient pas beaucoup plus performants que les circuit intégrés dans des puces modernes. Et c’est vrai, du moins en partie. Si on les considérait que sous l’angle des performances brutes en jeu en face du haut de gamme de l’époque – Le Ryzen 5900HS alors – le gain proposé par le MX550 n’était pas formidable. Et si les autres aspects proposés par la puce comme les accélérations matérielles des applications vidéo et graphiques n’étaient pas prise en compte, alors on ne voyait pas vraiment leur intérêt. En oubliant au passage que les Ryzen capables de rivaliser avec les MX550 n’étaient évidemment pas vendus seuls mais le plus souvent dans des configurations moyennes et haut de gamme avec un circuit graphique secondaire et qui explosaient le plafond du prix des machines équipées de Nvidia MX.

Ce même internaute – d’après son pseudo – a jugé quelques années plus tard ne pas comprendre l’intérêt des RTX 2050 pour les mêmes raisons. Et cela même si le circuit embarqué proposait alors de bien meilleures performances en 3D et toujours plus de fonctionnalités annexes pour la créativité, les usages vidéo et autres. La morale de cette vision est claire, l’entrée de gamme ne plait pas parce qu’une catégorie d’internautes ne voit pas pourquoi on achèterait pas un PC sans un niveau de performances suffisant pour lancer le dernier jeu triple A à la mode dans les meilleures conditions possibles. Même si le but de la machine est tout autre.

Du coup, comment faire pour que Nvidia, AMD ou Intel puissent proposer des circuits entrée de gamme sans se faire pousser dans les cordes par des gens qui vont juger leurs produits sans les connaitre ? Alors même qu’ils ne s’adressent pas à eux ? C’est une autre des particularités des internautes spécialistes, ils adorent critiquer des produits en se basant uniquement sur leur approche du marché. Et on voit très souvent survenir sur les réseaux sociaux un « expert » sorti de nulle part expliquer que sa configuration à cinq fois le budget demandé, est meilleure.

Il y a pourtant d’énormes différences d’usages potentiels entre une machine AMD, Intel ou Qualcomm avec un circuit graphique intégré au processeur et une autre avec un circuit graphique comme la RTX 2050. Les cœurs CUDA de ces cartes Nvidia permettent énormément de choses en plus : outre le DLSS et le RTX pour le jeu, il y a tous les usages créatifs qui entrent en scène pour la vidéo, la photo et le développement d’images. En désactivant les fonctions CUDA sur ce type de portable, on ne retrouve absolument plus la même machine en usage graphique. Les fonctions annexes comme le profilage des jeux et le réglage automatique des paramètres qui va permettre de profiter au mieux des titres suivant son matériel est un vrai service. Et bien entendu, la fonction Optimus qui offre à l’utilisateur un saut invisible entre le circuit graphique du processeur et le circuit embarqué Nvidia pour choisir le meilleur ratio de performances et d’autonomie est un gros avantage technique.

Il y a enfin qu’une puce comme la RTX 2050 embarque sa propre mémoire vive et ne dépend donc pas de celle du système pour fonctionner. Et quand on doit charger des informations spécifiques à un jeu sur un système avec 8 ou 16 Go de mémoire vive, qu’on fonctionne sous Windows et qu’on gère d’autres tâches en prime, cela fait une énorme différence. Passer de 8 Go à 6 pour le système qui va faire tourner le jeu parce que 2 Go seront requis pour des textures n’est pas confortable. Désengorger la mémoire en utilisant de la GDDR6 très rapide sur un circuit externe indépendant est évidemment un avantage.

Une situation complexe pour les constructeurs

Je n’ai aucune solution miracle pour que les marques puissent mieux communiquer sur leur entrée de gamme afin de mettre en valeur ce genre de puces, je ne suis même pas sûr qu’ils en aient envie, mais j’ai peut être quelques conseils. D’abord une volonté d’encourager les marques à prêter plus de machines de ce type. Simplement pour que la fenêtre d’observation du marché ne soit pas coincée entre le moyen de gamme et le très haut de gamme. Cela permettra de relativiser les performances et donc les usages. Si le grand public pense qu’en dessous de 100 images par seconde tous détails à fond en 1440P, un jeu n’est pas jouable, vous truquez vous même le marché.

Communiquer sur les solutions entrée de gamme, comme le RTX 2050, avec autre chose que des arguments « Gamer » serait aussi une bonne idée. Les puces proposées sont capables d’énormément de choses mais ne font pas forcément le poids sur le jeu pur. Changer d’angle permet de sortir de l’ornière de la comparaison la plus facile, celle d’un benchmark idiot qui va analyser le nombre d’images par seconde de chaque carte et oublier tout le reste. En intégrant ce même PC Skillkorp dans un châssis plus classique, vous ne séduirez peut pas les joueurs mais vous répondrez aux filtres familiaux. Les joueurs acharnés ne jugeront de toutes façons pas la solution comme satisfaisante pour leur loisir.

Que conclure sur cette première partie bien trop longue ? Que le RTX 2050 est un processeur graphique d’entrée de gamme tout comme il en existe chez AMD et  Intel. Que l’entrée de gamme d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a seulement 5 ans. Que ces puces sont capables de faire énormément de choses et qu’il faut apprendre à les mettre en valeur. Ce ne sont pas des circuits à vocation de jeu trop intense mais qui apportent un vrai confort d’usage au quotidien pour un prix bien plus acceptable que des configurations de jeu classiques.

Venons en au portable Skillkorp P17R2050

Le P17R2050 n’est pas vraiment une minimachine mais c’est donc le seul engin que j’ai pu prendre en main avec ce type de configuration. Et pour commencer je tiens à souligner le confort qu’il propose. C’est un portable de 17.3 pouces de diagonale avec une dalle assez classique. Il s’agit d’une solution de type IPS aux larges angles de vision avec une définition de 1920 x 1080 pixels. Cela donne un affichage très lisible et confortable pour tous les usages. Le rafraichissement est élevé avec 144 Hz. De quoi donner souvent l’impression d’avoir sous les yeux plus une image imprimée qu’un écran de PC. Ce confort de l’affichage est une donnée importante de l’équation posée par le P17R2050. C’est avant tout un ordinateur familial capable de lancer des jeux plus qu’un PC gamer pur et dur. Et avec ce type d’écran tout le monde peut se servir de la machine sans soucis, quel que soit son âge et ses éventuels problèmes de vue.

L’écran n’est pas des plus lumineux avec 250 nits seulement quand des ultraportables récents affichent entre 500 et 600 nits. Mais cela correspond au profil de cette machine qui n’est pas vraiment pensée pour être sortie à une terrasse de café ou posée sur un plateau de siège de TGV. Pas besoin de lutter contre la luminosité ambiante donc, en intérieur les 250 nits suffisent dans la majorité des cas. La colorimétrie est également assez basique avec un maigre 62.5 % de la gamme sRGB et moins de 50% de la gamme Adobe RGB. Ce n’est pas fameux mais encore une fois on n’est pas sur un engin destinés au créatifs pour du développement photo pro ou du montage vidéo calibré. Les tons sont corrects, l’image est bien contrastée, cela répond au cahier des charges voulu par la marque.

La protection anti reflet et le rendu global sont agréables et pour un usage classique de l’engin, cela donne une image reposante et fiable. Le fait que l’affichage soit enserré dans des bordures très fines est un aspect très appréciable de la proposition puisque cela place l’écran 17.3″ dans un châssis de 15.6″ plus classique.

La machine ne mesure pas tout à fait 40 cm de large pour 26.9 cm de profondeur et 2.48 cm d’épaisseur à son point le plus élevé. Elle pèse 2.6 Kilos. C’est à n’en pas douter plus un transportable qu’un portable mais on peut sans soucis la balader d’un lieu à un autre dans une sacoche et d’une pièce à l’autre en la gardant en main. Là encore on est sur une machine familiale qui servira a faire sa comptabilité ou rédiger des courriers dans un bureau, faire ses devoirs et jouer dans une chambre avant de regagner le salon pour choisir ses vacances en famille sur le net ou afficher un film sur le téléviseur. 

La configuration technique est très correcte avec un Ryzen 5 7535HS composé de 6 cœurs zen 3+ pour 12 Threads. Cette puce fonctionne de 3.3 à 4.55 GHz et propose 16 Mo de mémoire cache L3. Elle tourne de 35 à 54 watts et embarque un circuit graphique Radeon 660M composé de 6 cœurs à 1.9 Ghz. Cette puce graphique travaillera donc en coordination avec le circuit graphique GeForce RTX 2050 grâce à la fonction Optimus de Nvidia. L’idée ici est de laisser le circuit graphique AMD intégré au processeur fonctionner dans les usages les moins exigeants et n’enclencher les capacités de la puce Nvidia qu’au moment opportun : pour du jeu, de la restitution vidéo très haute définition, des calculs 3D lourds ou de l’accélération graphique. 

La problématique posée par la partie RTX 2050 vient de sa gourmandise en énergie. Avec 70 Watts de TDP, la puce graphique va plus que doubler la consommation du processeur de base et faire appel à cette extension pourra mettre en péril l’autonomie de l’engin sur batterie tout en augmentant le besoin de refroidissement de l’ensemble. Le fait que le système jongle automatiquement entre les deux circuits graphiques apporte donc un certain confort. A la fois d’usage avec des performances ajustées mais également d’autonomie et de nuisance sonore. Le 17″ sait rester très calme niveau bruit lorsque l’on ne le sollicite pas au maximum. Son autonomie en usage mixte n’excède pas les 3H, c’est souvent le cas des portables avec un écran de cette taille.

La carte graphique Nvidia embarque 4 Go de mémoire GDDR6 qui lui est propre, le système quant à lui se base sur un double port SODIMM équipé de deux barrettes de DDR5-5600 pour un total de 16 Go de mémoire vive double canal. Il sera possible de le faire évoluer facilement en 32 Go de mémoire vive même si cela n’est pas forcément utile au vu du profil de cet engin. Le stockage est monté sur un SSD M.2 2280 de 512 Go au format NVMe PCIe 4.0 x4 aux performances très confortables. A noter qu’un second port M.2 2280 NVMe PCIe libre est disponible sur la machine. L’accès à ces composants n’est pas compliqué, quelques vis à retirer au dos du portable.

La connectique est classique avec, pour commencer, un module M.2 2230 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 pour des débits sans fils rapides. En pratique l’accroche est excellente et les débits mesurés tout autant. L’installation de jeux via Steam ou Epic comme la mise à jour de Windows 11 se sont déroulés de manière très efficace. Si le passage par l’Ethernet Gigabit était plus rapide c’est surtout à cause d’un certain encombrement de mes réseaux sans fil. Je suppose que les antennes Wi-Fi profitent à plein de l’écartement disponible sur les angles de l’écran 17.3″. Un détail qui fait toute la différence par rapport aux MiniPC qui me passent entre mes mains d’habitude et dont les débits sont bien plus faibles. Bref, un poste de connexion sans fil très efficace lié à la taille de la machine.

Le reste comprend donc un Ethernet Gigabit, un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec prise en charge du DisplayPort, trois ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. un port antivol type Kensington Lock est présent et l’alimentation se fait via un port jack propriétaire. Le bloc secteur est un modèle 150 watts en 20 volts et 7.5 Ampères.

Il est assez massif et propose un câble secteur fixe que l’on ne pourra pas retirer. Encore une fois, on est plus sur un transportable qu’une solution plus souple avec un câble secteur détachable. C’est tout de même un détail qui pourrait être corrigé. Devoir trimballer la prise d’alimentation avec le bloc et le portable alourdit encore un peu plus l’ensemble.

La partie ergonomique est bonne, on retrouve un clavier complet, rétro éclairé RGB une zone avec un touché chiclet agréable et sans flexion du support. La lisibilité des touches est excellente. Un point trop souvent oublié par les constructeurs qui pensent à la joliesse du dispositif avant son usage. Ce n’est pas le cas ici et on distinguera aisément lettres et chiffres pour une prise en main très rapide.

L’espace disponible sur le 17.3 pouces permet de proposer un pavé numérique complet. Les touches fléchées sont séparées du reste du châssis et les touches utiles comme le majuscule droite, la touche entrée ou le retour sont de bonne taille. On note également le léger décrochement en hauteur de la barre espace, correspondant au pouce de la main gauche. Celle qui appuiera sur les touches blanches rétroéclairées. Ce léger recul permettra de conserver une position de la main détendue pour un adulte, sans avoir à remonter le pouce constamment. Les raccourcis et touches de fonctions sont plus tassés mais restent accessibles et on remarque un changement avec des touches « blanches » à deux endroits. Le premier est lié à l’usage des touches ZQSD pour le jeu. Le second est un clin d’oeil au K de Skillkorp. La lettre est présente à plusieurs emplacements du châssis avec un rappel sur le pavé tactile et la coque. 

Pavé tactile qui semble un peu étroit, perdu dans le large et profond repose poignet de la machine, reste de bonne taille. Le P17R2050 est vraiment imposant et c’est plus une impression d’étroitesse qu’un véritable constat. Les boutons sont facilement accessibles et leur clic est silencieux. Petit détail tout de même, la coque est entièrement réalisée en ABS, point de métal ici. Si elle est assez épaisse et ne sonne pas en creux, le traitement de surface avec ses angles et son aspect brossé ne doivent pas laisser d’illusion sur les matériaux employés.

La partie audio est classique avec un module d’enceintes stéréo proposant une spatialisation de base. Le sticker DTS n’est plus vraiment une indication de haute qualité et le recours à un système d’enceintes Bluetooth ou un casque sera apprécié. On note sur ce point que la sortie jack 3.5 mm est au format Hi-Res et délivre un signal très correct sans parasites. La webcam est classique, 720P, elle profite des fonctionnalités Broadcast de Nvidia pour débruiter le signal vidéo si vous vous filmez dans une pièce sombre, permet d’améliorer le son des micros embarqués et offre des effets de changement de fond ou de floutage de l’arrière plan en temps réel. Tout cela grâce aux fonctions intégrées dans la carte graphique RTX. Le micro embarqué est juste passable, là encore le recours à un casque micro arrange la donne.

D’un point de vue confort d’utilisation, on note également un gros effort sur la ventilation dans tous les modes. L’engin ne se fait que rarement entendre. Il faut vraiment le pousser dans ses retranchements dans la durée pour avoir droit à une montée en puissance de la ventilation et donc du bruit généré. 

Pour parvenir à ce résultat, ce Skillkorp combine plusieurs éléments entre eux. Il y a d’abord l’espace disponible. Le 17.3 pouces est large et épais. Cela permet de proposer une aération conséquente des composants.

Il y a plusieurs aspirations d’air frais qui se combinent pour générer un flux important. Au dessus du châssis mais également en dessous avec des ouvertures juste à la perpendiculaire des aspirations de ventilateurs. Trois espaces d’ailettes permettent de repousser la chaleur en dehors de l’engin. Sur le côté droit mais aussi sur l’arrière. Au final, on note un usage assez calme du dispositif, même en jeu. Non seulement il ne monte pas trop dans les tours mais le bruit généré est stable et ne part pas dans les aigus.

Quels usages avec ce type de machine ?

Boulanger met en avant la gamme TUF d’Asus dont est issu cet engin pour le vendre comme un portable Gamer. Le design particulier, les finitions, l’esthétique et les ajouts comme le rétroéclairage RGB de la machine vont dans ce sens. Pourtant, encore une fois, ce n’est pas à mon avis la vocation pure de cet engin. On pourra jouer avec ce P17R2050 mais ce n’est pas vraiment son réel domaine d’expertise. A vrai dire cet engin n’a pas ce type de luxe. Ce n’est pas une solution de jeu ni une machine créative. C’est un engin familial plutôt classique destiné à remplir tout type de tâches du quotidien de manière très correcte.

La gestion du RGB AURA avec les touches fléchées

Pour autant, le trio Ryzen 5 7535HS, 16 Go de mémoire vive et RTX 2050 donnent de bons résultats dans de nombreuses tâches. Je ne m’appesantirai pas sur les travaux bureautiques ou le multimédia qui sont bien entendu pilotés sans faiblesses. Le surf en ligne est également très confortable avec cette machine.

Les usages créatifs en création et retouche d’image sous Affinity Photo 2 avec l’OpenCL ou Adobe Photoshop et la prise en charge des cœurs CUDA ou en développement d’image avec DXO Photolab se passent sans problème. L’accélération materielle CUDA sous DaVinci Resolve est parfaitement opérationnelle et permet des enchainements de montage avec une prévisualisation en temps réel très confortable en FullHD. Le rendu est également pris en compte par le duo processeur et circuit graphique pour des traitements accélérés. L’ajout d’un second moniteur est parfaitement possible en HDMI ou DisplayPort et ouvre des usages créatifs complets et confortables.

Sous Fusion360 la réalisation d’un objet 3D pour impression tout comme sa préparation sous Orca Slicer se passent sans aucun souci. Les temps de découpage de l’objet créé ne sont pas des plus rapides par rapport à des solutions plus musclées évidemment, mais tout fonctionne. La lecture de vidéos UltraHD via Displayport ou HDMI sur un écran déporté, ou FullHD sur l’écran de la machine sont parfaitement gérés dans les codecs les plus exigeants.

D’un point de vue jeu, avec des concessions de qualité faites sur le rendu, la machine se débrouille fort correctement. 

Des exemples obtenus avec le portable SkillKorp ? J’ai pu tester une liste assez classique de jeux plus ou moins gourmands avec la machine et tout est jouable en FullHD. Parfois avec plus ou moins de confort mais toujours assez correctement. CyberPunk 2077 par exemple sort à 35 images par seconde avec des détails moyens. Ce n’est pas  merveilleux, ce n’est pas au niveau d’une solution du type RTX 4060 ou supérieure mais cela reste parfaitement exploitable. GTA V, plus tout jeune, tourne entre 90 et 100 images par seconde avec des détails sur haut. Warzone 2.0 atteint les 65/70 IPS en détails moyens avec le DLSS activé en mode qualité. C’est un des autres avantages de ce type de cartes graphique, pouvoir profiter de fonctionnalités comme le DLSS pour améliorer les performances en jeu.

Elden Ring, en détail moyens, fonctionne à 50 images par seconde. Genshin Impact 2 est à 60 IPS en détails haut. Forza Horizon 5 dépasse les 90 images avec de rares baisses à 85 toujours pour du 1080P en détails moyens. Horizon Zero Dawn en DLSS réglé sur Qualité offre 50 à 55 images / seconde en détails moyens. Parmi les plus récalcitrants, Red Dead Redemption II est à 55-60 IPS en 1090P en mode équilibré et DLSS activé en réglage Qualité.

Ce ne sont pas des scores de PC « Gamer » dans le sens où ces titres sont largement au dessus de 60 images par seconde en détail haut sur des ordinateurs portables avec un circuit graphique plus performant. Mais cela permet de répondre à la question de la jouabilité proposée par la RTX 2050 et l’intérêt de celle-ci sur des machines équipées d’un circuit graphique intégré au processeur.

Au final, c’est une bonne machine d’un point de vue performances et robustesse, toujours dans une optique familiale. Peut être que son plus gros défaut est un bas de caisse est un peu mou. La partie arrière du PC qui protège la carte mère a en effet tendance à s’enfoncer un peu trop quand on appuie dessus. Probable conséquence du nombre de ses ouvertures. Pour autant cela reste un engin solide. 

Du Skillkorp P17R2050 en particulier

Ce portable est proposé par Boulanger à un prix que j’ai débord jugé assez mal positionné. Affiché à 799€ au moment où j’écris ces lignes, je trouvais l’appareil bien trop cher face à la concurrence. Avant que je la regarde plus en détail, cette concurrence. Ma première idée était qu’un ordinateur équipé d’une RTX 2050 ne pouvait pas couter ce prix là. Preuve que moi même je peux tomber dans des idées préconçues autour de ce type de cartes graphiques. Au final, je n’ai rien trouvé d’équivalent sur le marché. Je ne dis pas que c’est le prix le plus adapté ni celui que j’espérais mais c’est un prix logique si l’on regarde les offres concurrentes.

Je ne sais pas comment Boulanger fonctionne dans ce schéma en mettant Asus dans la boucle comme fabricant. Quelles marges sont réalisées par chacun des intervenants. Je sais par contre que la distribution locale de Boulanger via sa chaine de magasins l’oblige à une distribution plus particulière que ses concurrents.

A 799€ en ligne comme en magasin, cet engin n’est pas un mauvais placement en soi, c’est juste qu’en regardant autour sur le marché, un connaisseur va trouver autre chose de mieux équipé pour un budget identique. Avec toutefois une petite différence, l’absence de système d’exploitation. Sans Windows embarqué on peut trouver des machines plus performantes assez facilement. Mais le public de Boulanger n’a pas forcément les connaissances nécessaires pour installer un Windows, pire, il ne sait peut être pas comment acheter une licence à part pour moins cher, ni utiliser un système Linux. Le prix du Skillkorp se justifie donc ainsi.

On peut par exemple trouver chez CDiscount un PC Erazer 15.6″ FullHD avec un Core i5-12450H, 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage et une GeForce RTX 4060 qui sera plus rapide que la RTX 2050. Ou alors sur Amazon, pour 749.99€, un Portable Lenovo 15.6″ Core i5-12450H, 16/512 Go également, avec une RTX 4050, toujours sans système. D’autres choix, d’autres équipements.

Que conclure ? La machine est bonne, bien construite, avec des composants bien choisis. La mode est aux « PC Gaming », un segment qui connait des taux de croissance des ventes assez motivant pour pousser ce Skillkorp à tester cette aventure. Il m’est avis que sous un design classique, l’engin serait invisible dans l’offre actuelle malgré son efficacité. Reste que c’est avant tout une machine familiale et efficace pour un budget relativement serré.

 

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Nvidia GeForce RTX 2050 : le chaînon manquant © MiniMachines.net. 2024.

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