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E McNeill : Voyage d’un créateur de jeux indépendants du Darknet à Ironstrike en 12 ans

Par : Julien

En 2014, un visionnaire du monde numérique, connu sous le nom de E McNeill, a propulsé les jeux de réalité virtuelle vers de nouveaux horizons. S’inspirant des représentations futuristes du cyberspace, il a introduit le tout premier jeu VR complet pour le Gear VR, marquant le premier chapitre de son voyage extraordinaire. Ce jeu de ... Lire la suite

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Les FPS à venir en 2025 et après

Par : Estyaah

Il y a quelques semaines, était publié notre bilan 2024 dans lequel nous avions répertorié les FPS de l’année dernière. Aujourd’hui, comme le veut la tradition, la rédaction de NoFrag vous propose une liste non-exhaustive des jeux attendus pour cette année et après.

Retrouvez les attentes de la rédac’ des années précédentes : 20132013 bis20142015201620172019202020212022, 2023 et 2024.

Après plusieurs semaines de travail acharné et d’intense réflexion, voici enfin notre sélection des FPS à venir. Nous ne pouvons évidemment pas évoquer tous les futurs FPS, alors nous n’aborderons ici que les principaux ou ceux qui ont retenu notre attention. Cela forme tout de même une bonne petite liste de 130 FPS, répartis comme ceci :

Genre et type de production
Les FPS à venir selon leur genre et type de production.

Comme l’année dernière, la majorité des titres retenus sont développés par des indépendants (68 %). On observe une petite augmentation du nombre de AAA (17 %), et une diminution du nombre de AA (15 %). Du côté des genres représentés, cette année, ce sont les immersive sim qui font leur grand retour, suivi par les rétro-FPS. Viennent ensuite les jeux d’action, puis les extraction shooter, qui ont pris la place des jeux de survie quand il s’agit de créer un titre lorsque l’on n’a pas d’idée. Et si ce dernier genre n’est plus trop représenté dans notre sélection, c’est justement parce qu’on évite maintenant de parler de toutes les merdes insipides qui peuvent se répandre sur Steam. D’un autre côté, on voit la résurgence des jeux d’horreur, genre maudit de la rédaction, mais qui donnent envie, cette fois-ci. On peut noter l’apparition de nouveaux genres, comme les Dark-Messiah-like, dont les deux représentants se sont révélés à une semaine d’intervalle en 2024, et qui sont plutôt engageants. Comme depuis deux ans, on espère voir le retour de Jésus, mais il paraît qu’il y en a qui l’attendent depuis plus de 2000 ans, alors on n’est pas rendus. Enfin, les tactical shooter, qu’ils soient solo ou multi, repointent le bout de leur nez, sans doute grâce au succès de Ready or Not fin 2023.

Les FPS les plus attendus par la rédac’

DOOM: The Dark Ages

DOOM: The Dark Ages sortira le 15 mai, et sa récente présentation nous a laissé un goût amer. On sait bien que Besthesda est champion pour dégoûter les fans de la licence avec chacun de ses trailers, mais c’est tout de même difficile de se projeter. On garde espoir malgré tout, car on connaît le talent d’id Software. D’autant plus qu’on pourra régler plein de paramètres, dont la vitesse de déplacement et des projectiles, les fenêtres de parade et quelques autres trucs. C’est le jeu le plus attendu de la rédaction.

Genre : Slow-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : 15 mai 2024

Beautiful Light

Enfin un projet d’extraction shooter qui donne envie. C’est développé par un petit studio francophone, vraiment passionné par son projet. On pourra faire partie d’une des équipes ayant pour but de localiser et extraire un artefact, ou alors incarner un monstre pour les en empêcher. Pas mal de petites briques de gameplay sont déjà très sympas en alpha, comme l’interface entièrement diégétique, les gunfights orientés réalisme, mais accessibles, ou encore la partie hacking plutôt poussée. Même si on a pu tâter la bête en 2024 lors de playtests, la sortie en accès anticipé n’est pas prévue avant fin 2025 ou début 2026.

Genre : Extraction shooter Fiche du jeu / Date de sortie : Q4 2025 / Q1 2026

Witchfire

Élu meilleur accès anticipé de 2023, Witchfire reste l’un des meilleurs fast-FPS rogue-lite du moment. Le feeling est admirable, la direction artistique et les effets visuels sont très beaux, tandis que la finition et l’optimisation dépassent la grande majorité des titres en version finale. Même si on ne le lance pas à chaque mise à jour majeure, on suit avec attention sa progression, et on a hâte de voir la fin de l’accès anticipé, prévue pour le dernier trimestre 2025, mais qui risque de glisser vers 2026.

Genre : Fast-FPS rogue-lite Fiche du jeu / Date de sortie :  Q4 2025 / début 2026

Half-Life 3

Les rumeurs du retour de Gordon Freeman sont de plus en plus tangibles, mais on pourrait très bien ne rien avoir avant quelques années. Ou pas du tout. Et pourtant, il est dans les jeux les plus attendus de la rédaction, c’est dire à quel point Valve est fort !

Genre : Half-Life-like Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue

Painted in Blood

Un petit rétro-FPS à l’esthétique très réussie, mêlant gros pixels et effets de lumière modernes. Au niveau du gameplay, ça a l’air également très sympa, avec un feeling assez viscéral. On a très hâte de le tester.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie :  2025

FEROCIOUS

Un joli jeu sous Unity avec des armes à feu et des dinos, développé par une petite équipe, et édité par TinyBuild (Hello Neighbor). Le projet semble très inspiré de Far Cry, et le gunfeel a l’air d’être plutôt réussi. On a hâte de mettre les mains dessus. On croise les doigts pour que ce soit cette année.

Genre : Action avec des dinosaures Fiche du jeu / Date de sortie :  Inconnue

Compound Fracture

Encore des dinosaures et des flingues, mais cette fois-ci, avec de gros pixels. Non, ce n’est pas Dino Crisis, ni les rêves étranges de Fcp, mais Compound Fracture, dont on n’avait plus trop de nouvelles depuis plusieurs années. Heureusement, l’unique développeur est sorti de son mutisme en montrant quelques screenshots ces dernières semaines. Ça donne toujours très envie.

Genre : Action avec des dinosaures Fiche du jeu / Date de sortie :  Inconnue

Core Decay

Un immersive sim indépendant qui semble très inspiré de System Shock. Le développeur est tout seul sur son projet, mais il a l’air de progresser tranquillement. Il partage régulièrement ses avancées. On est impatients d’en voir un peu plus.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie :  Inconnue

Alien: Isolation 2

À l’occasion des dix ans d’Alien: Isolation en octobre dernier, Creative Assembly en a profité pour annoncer qu’ils travaillaient sur une suite. On doute que celle-ci sortira cette année, mais on a hâte d’en savoir plus.

Genre : Horreur & cache-cache Fiche du jeu / Date de sortie :  Inconnue

Cultic – Chapter Two

Après un premier opus très réussi, on attend la suite de ce rétro-FPS avec impatience. Jason Smith, le développeur principal, nous partage régulièrement ses avancées, et le projet semble prendre forme. Il sera sans doute un incontournable à sa sortie. Mais est-ce que ce sera en 2025 ? Rien n’est moins sûr.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie :  Inconnue

Prodeus: The Elder Veil (DLC)

La suite et probablement la vrai fin de Prodeus, dans laquelle notre héros prend de nouveau les armes afin de défendre une civilisation envahie par les forces du chaos. Par contre, ça fait un an et demi qu’on n’a pas eu de nouvelles…

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : Soon™

Les autres FPS à venir en 2025 et après

Même s’ils ne sont pas dans le top des attentes de la rédac’, ces projets hanteront les colonnes de NoFrag en 2025 :

thermofrag new

83′

Initialement développé par Antimatter Games, puis mis en pause au profit d’I.G.I. Origins, le projet était tombé dans les limbes lorsque le studio avait été dissout. Mais c’était sans compter Blue Dots Games, qui reprend le flambeau. Un fan du projet a financé l’équipe pour quelques mois, afin de pondre une vertical slice, et ainsi tenter de convaincre un éditeur. Pour rappel, il s’agit d’un jeu multijoueur à grande échelle, semi-réaliste, qui devrait ressembler, de loin, à Rising Storm 2: Vietnam, mais pendant la guerre froide.

Genre : Multijoueur à grande échelle Fiche du jeu / Date de sortie :  2025 pour l’accès anticipé / Le thermofrag commence à faire fondre ses glaçons.

Abiotic Factor

Un jeu de survie coopératif et humoristique avec une direction artistique très inspirée d’Half-Life. Classiquement, le gameplay propose de la récolte de ressources, du crafting, la gestion de la faim et la soif, mais aussi une composante RPG avec différentes classes de personnages. Outre la direction artistique, l’originalité d’Abiotic Factor réside dans la possibilité de voyager vers des mondes extraterrestres au moyen de portails. Les mises à jour menant à la version finale promettent pas mal de nouveau contenus d’ici le printemps prochain.

Genre : Survie & craft coopératif Fiche du jeu / Date de sortie :  Q2 2025 / Le thermofrag se réchauffe avec une soupe de headcrab.

Active Matter

Un extraction shooter tactique PvPvE avec des anomalies et des monstres éthérés. Coincé dans une boucle temporelle, vous devrez vous emparer d’une matière hautement instable et sortir en un seul morceau. Hormis une première vidéo de présentation, on sait juste que le jeu sortira en fin d’année, sans plus de précisions.

Genre : Extration shooter Fiche du jeu / Date de sortie : Q4 2025 / Le thermofrag attend d’en savoir un peu plus pour rougir un peu.

ALARA Prime

Le prochain shooter compétitif qui se plantera en tentant de faire du VALORANT-like, mais à trois équipes au lieu de deux. On a eu espoir que le développement s’arrête en mai 2024, malheureusement Fall Damage s’accroche.

Genre : Compétitif Fiche du jeu / Date de sortie : Q4 2025 / Le thermofrag retourne sur CS2.

Alkahest

Inspiré par Dark Messiah of Might & Magic, Dishonored et The Witcher, il s’agirait d’un immersive sim médiéval fantastique dont on n’a vu qu’une vidéo de pseudo-gameplay précalculé. On attend du concret avant de se prononcer.

Genre : Dark Messiah-like Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag joue du pipeau.

Aquametsis

Un immersive sim encore fort laid, qui propose cependant beaucoup de mécaniques de gameplay intéressantes : infiltration, gadget permettant de se téléporter à l’endroit visé, pilotage de drone armé, construction de base, et gestion d’équipes de mercenaires. On croise les doigts pour que le level design et la direction artistique suivent les idées de gameplay. Une démo est disponible, si vous voulez vous faire un avis.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag se rappelle que Prey est le meilleur immersive sim.

Arcticide

Si vous aimez S.T.A.L.K.E.R. et que l’esthétique low-poly ne vous gêne pas, la proposition d’Arcticide pourrait vous intéresser. Il est prévu pour être un jeu de survie avec des éléments de rogue-lite, et le joueur traversera des zones générées procéduralement à la recherche de ressources. Le danger viendra de mercenaires patibulaires, de créatures surnaturelles, et de conditions environnementales extrêmes. On l’attendait pour 2024, mais il ne semble pas encore prêt. Croisons les doigts pour 2025.

Genre : Rétro-FPS RPG Rogue-lite Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag se réchauffe autour du feu de camp.

Arma 4

La nouvelle itération de la référence en matière de simulation militaire, pour laquelle on a enfin une année de sortie, aperçue subrepticement durant un concert célébrant les 25 ans de Bohemia Interactive.

Genre : MilSim Fiche du jeu / Date de sortie : 2027 / Le thermofrag s’est refroidi après déjà plus de dix ans sur Arma 3.

ARTIFICIAL

Inspiré par Portal et Half-Life, ce puzzle game développé par une seule personne nous avait laissé une bonne impression après l’essai de sa démo – toujours disponible. La direction artistique est réussie, et le gameplay, basé sur la physique des objets, fonctionne bien.

Genre : Puzzle-game Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag se réchauffe doucement.

Athanasia

Encore de l’immersive sim indé – on empile des caisses dans le trailer, donc c’est un immersive sim, CQFD – où l’on affronte des dinos roses. L’esthétique PS1 est très, très marquée, à tel point qu’on a pris vingt ans dans la gueule en regardant la vidéo. Mais le gameplay est franchement sympa. Vous pouvez d’ailleurs le tester vous même avec la démo, toujours disponible.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag voit flou.

Atomfall

Plus on en voit, plus on a la certitude qu’Atomfall ne sera qu’une copie des Fallout de Bethesda, mais en Angleterre. Avec un gunplay tout juste passable et consolisé, des combats de mêlée bien mous comme il faut, des mécaniques de survie éculées, et des PNJ sans âme (mais avec un bel accent british), on a bien peur que Rebellion ait retenu le pire des titres de Bethesda, sans avoir leur savoir faire pour la narration environnementale.

Genre : RPG Fiche du jeu / Date de sortie : 27 mars 2025 / Le thermofrag est complètement buggé et affiche -1° K.

Avowed

Un FPS-RPG qui nous fait fortement penser à Skyrim, mais développé par Obsidian. Feront-ils mieux que les copains de Bethesda, qui eux aussi sont chez Microsoft ? Avowed resortira-t-il dans 10 ans en version ultra anniversaire pouvant tourner sur votre frigo ? Tant de questions, et si peu de réponses…

Genre : RPG Fiche du jeu / Date de sortie : 18/02/2025 / Le thermofrag relit la Chanson de Roland.

Battlefield 10

Après la catastrophe Battlefield 2042 à sa sortie, il sera difficile de faire pire, même si l’expérience s’est tout de même beaucoup améliorée au fil des années. Pour l’instant, on ne sait pas grand chose du prochain Battlefield, hormis qu’il aurait possiblement une carte à Gibraltar et que tout le monde s’évertue à l’appeler Battlefield 6, alors que c’est le 10ème épisode majeur de la série. On ne serait pas très étonnés si finalement, il ne sortait pas en 2025.

Genre : Multijoueur à grande échelle Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag reste au frais.

Bellum

Développé sous la direction du YouTuber Karmakut, dédié au contenu MilSim, Bellum tente la fusion entre le gameplay PvP de Squad, et les systèmes plus complexes qu’on retrouve dans ArmA 3 avec des mods comme ACE. Les premières vidéos de gameplay sont très encourageantes, même si elles reposent sur des joueurs qui jouent role-play à fond. On verra bien si le game design est suffisamment bien fait pour que l’usage de tactiques réalistes soit réellement nécessaire, et amusant.

Genre : MilSim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est chaud et prépare ses bandes de cartouches.

Beneath

La recette pour rendre un jeu d’action nul à chier un peu intrigant pour le joueur non-averti ? On met tout dans le noir, on rajoute des monstres et des effets de lumière ! Et d’après le trailer, Beneath se limite à ça : c’est pas très beau, ça rame, les effets sonores sont terriblement nuls, mais comme c’est dans le noir et qu’il y a des créatures avec des tentacules au fond de l’océan, ça fait Lovecraft. Et Lovecraft, ça fait vendre, non ? Bon, il faut avouer que les armes ont l’air d’avoir quand même un peu de patate. Si ça se trouve, ce ne sera pas si nul.

Genre : Action / horreur Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag baille.

BioShock 4

En 2024, la seule fois qu’on a parlé de BioShock 4, c’était pour dire qu’il était introuvable dans les documents comptables pour les prochaines années de Take Two. C’est donc probable que ce soit la dernière fois qu’on en parle…

Genre : Immersive Sim Fiche du jeu / Date de sortie : Jamais ? / Le thermofrag se noie.

Bodycam

Malgré un vide abyssal en terme de gameplay, Bodycam a fait de bonnes performances à sa sortie en accès anticipé, permettant à ses développeurs de l’étoffer. Et si le mode 5v5 est un peu nul passé 10 minutes, le mode zombie avait quelque chose d’intéressant. Maintenant qu’ils ont de la thune, et la volonté d’embaucher des game et level designers, on est curieux de voir ce qu’ils vont proposer pour la version 1.0.

Genre : Compétitif / Zombies Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag est tiède.

Borderlands 4

On ne l’attend pas, mais il arrive quand même, malheureusement.

Genre : Tireur-pilleur Fiche du jeu / Date de sortie : 2026 / Le thermofrag se cache sous son iceberg.

Call of Duty 22

Bizarrement, on n’a encore rien entendu sur le prochain opus de Call of Duty, qui sortira sans doute fin octobre 2025. On ne s’en porte pas plus mal.

Genre : Call of Duty Fiche du jeu / Date de sortie : Q4 2025 / Le thermofrag baille.

Captain Wayne – Vacation Desperation

Un rétro FPS qui semble bien nerveux où l’on incarne un pirate très énervé mut par un objectif simple, mais qui intrigue la rédaction : « une quête imbibée de sang pour voler et humilier tous les riches connards du monde » (sic). Et autant dire qu’avec son fusil à double canon en guise de main gauche, on a hâte !

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag se chauffe les doigts.

Chambers

Par le créateur de Golden Light, un rétro-FPS horrifique rogue-lite bizarroïde, Chambers est aussi un rétro-FPS bien étrange au pays des cowboys, et c’est développé sous Godot. On nous promet un monde ouvert à explorer, fabriqué à la main, dans lequel on pourra faire du commerce, causer avec des PNJ, et dégommer des gringos. Vous pouvez déjà tester le prologue gratuit, Chambers: The Outlaw, qui a sa propre page Steam.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag est tiède, mais ressort sa Winchester.

Check & Clean

Un petit FPS indé basé sur un principe simple : on fait de la reconnaissance avec des caméras, puis on défonce la porte et on tue tout le monde en quelques secondes, avec du bullet time. Une démo vient de sortir est c’est plutôt sympa : malgré des visuels franchement pas fous et un onboarding un peu difficile, le concept est original, et on se prend au jeu.

Genre : Tactical shooter Fiche du jeu / Date de sortie : 7 mars 2025 / Le thermofrag nettoie ses armes.

Clockwork Revolution

Un jeu steampunk avec des notions de RPG et un visuel qui fait fortement penser à Bioshock Infinite. Et il y aura de la manipulation temporelle. Pourquoi pas ? Même si on n’a eu strictement aucune nouvelle en 2024, le projet semble toujours en cours de développement.

Genre : RPG Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag fait bouillir de l’eau.

COVENANT

Une transposition des Dark Souls en FPS : de la dark fantasy, des boss de trente mètres de haut, de grosses épées, des arbalètes et des pouvoirs magiques. Le studio doit encore trouver des artistes, ce qui explique le manque de cohésion et de finition graphique, mais sur le papier, ce n’est pas inintéressant. On craint cependant les grandes ambitions des développeurs qui veulent faire des grands niveaux interconnectés, et rajouter de la coop et du PvP.

Genre : Witchfire-like Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est aussi froid qu’un château du Moyen Âge.

Crysis 4

On sait juste qu’il est en cours de développement, mais vu la tronche du remake des trois premiers opus, on ne sait pas trop si on a vraiment envie d’un quatrième épisode.

Genre : Action Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag s’en fiche un peu.

Dagger Directive

Vous êtes nostalgique du premier Delta Force, sorti en 1998 ? Nous non plus, mais le projet semble tout de même un peu marrant… Si l’on fait exception de la direction artistique volontairement atroce.

Genre : Tactical shooter Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag va chercher sa TNT2.

DayZ 2

La suite du simulateur de caca dans les buissons et de recherche de boîtes de thon.

Genre : Survie & craft Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag attend le mod battle royale.

Deep Rock Galactic: Rogue Core

Malgré les protestations de ses fans invétérés, on s’était bien faits chier sur Deep Rock Galactic, un FPS coopératif dans lequel on incarne des nains, en quête de ressources minières à grinder. Il revient en version rogue-lite, peut-être que ce sera plus intéressant ? On va vous le dire franchement, on ne s’est pas assez penchés dessus pour savoir quelles seront les différences, mais on vous promet qu’on regardera ça quand on aura des nouvelles.

Genre : Rogue-lilte Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag boucle encore.

DEEP STATE

De l’infiltration qui rappelle Metal Gear Solid, par les mécaniques de jeu et le scénario, et qui reprend des éléments d’immersive sim.

Genre : Immersive sim x Metal Gear Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag installe le modérateur de son sur son MK.23.

DEEPEST FEAR

Alors que de prime abord, on pourrait penser que DEEPEST FEAR est juste un jeu un peu horrifique banal avec des mécaniques de Metroidvania, il s’avère que sa mécanique de gameplay autour de la gestion de l’eau semble vraiment originale. Réellement jamais vu de cette manière dans un FPS. Est-ce que le jeu sera bon pour autant, pas sûr, mais au moins, les développeurs essayent de faire quelque chose.

Genre : Action / horreur Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag appelle le plombier.

DEFECT

Un jeu coopératif et tactique en quatre équipes de quatre joueurs, dans des environnements qui font penser à Judge Dread. Le studio est composé d’anciens d’id Software, mais aussi d’Activision et de Naughty Dog. Les bribes de gameplay teasées dans la dernière vidéo nous semblaient plutôt sympas.

Genre : Action / horreur Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est la loi.

DEFICIT

Après un FPS coopératif, les développeurs de Perish basculent sur un titre uniquement solo, dans lequel on incarnera un espion. A priori, il y aura de l’infiltration, mais on pourra aussi faire parler la poudre. Pour l’instant, ça ne donne pas très envie, mais on avait bien aimé leur précédent jeu, donc si ça se trouve, le feeling sera correct.

Genre : Infiltration / action Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est tiédasse.

Delta Force

Alors qu’on craignait une grosse daube habituelle pour un free-to-play chinois, il s’avère que les bêta tests et l’accès anticipé ont montré un jeu plutôt qualitatif. Le mode extraction est un peu trop arcade à notre goût, mais la partie Battlefield-like est franchement sympa à jouer. Par contre, c’est déjà infesté de cheaters. Une campagne solo est également prévue pour bientôt.

Genre : Multijoueur à grande échelle / PvPvE / Action solo Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag réinstalle Battlefield 2042.

Den of Wolves

Contrairement à Starbreeze, 10 Chambers ose opérer une évolution à la formule de PAYDAY 2, du moins, on l’espère. Den of Wolves proposera aux joueurs d’incarner un groupe de mercenaires vendant leurs services aux plus offrants pour de l’espionnage industriel, du sabotage, ou du meurtre. La dernière vidéo de gameplay était très encourageante.

Genre : Coopération Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag sort le C4.

Derelicts

Développé en solo par un français, Derelicts est un jeu de survie avec des systèmes de craft assez complets. On pourra automatiser nos productions, utiliser les éléments pour fabriquer de l’électricité et explorer différents biomes. Aucune date de sortie n’est prévue pour le moment, mais le développeur nous indique qu’il travaille dur sur son jeu et qu’il a hâte de nous montrer tout ça.

Genre : Survie & craft Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag commence à couper du bois.

DFUSE

Sans doute le Counter-Strike killer… Si on était en 2007, dans un monde où seuls les smartphones permettaient de jouer aux jeux vidéo. La présentation était tellement pitoyable qu’on s’est vraiment demandés si ce n’était pas une blague. Mais a priori, non, il s’agit d’un vrai projet avec de vrais développeurs, sans doute aveuglés par les réactions extasiées de leurs potes défoncés à la colle, leur disant que c’est trop bien.

Genre : Compétitif Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est à –273,15 °C.

Divine Frequency

Un rétro-FPS d’horreur avec une très bonne ambiance, et une difficulté très élevée. On attend de ses nouvelles avec impatience. En attendant, il y a toujours la démo.

Genre : Rétro-FPS & horreur Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag tremblote de peur.

Dying Light: The Beast

Pas vraiment une suite, mais pas non plus un DLC pour Dying Light 2, Dying Light: The Beast sera finalement un standalone dans le même univers. Alors qu’initialement, ils l’avaient imaginé comme un DLC, les développeurs ont considéré que les deux ans de travail et toute l’aventure qu’ils avaient créée méritaient un peu plus. On incarnera le même personnage que dans le premier opus, mais avec des pouvoirs.

Genre : Parkour et zombies Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est tiède.

Eclipsium

Encore un walking sim avec une esthétique très particulière. L’ambiance est un peu horrifique, sans verser dans le jumpscare. La démo, toujours disponible, montre un univers sans doute inspiré de Lovecraft, et des puzzles plutôt sympas. Il a l’air très chouette.

Genre : Walking sim & puzzles Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est indicible.

ETOS

Un immersive sim d’infiltration à l’esthétique bien singulière, où vous devrez tenter de regagner la surface suite au crash de votre vaisseau dans une ville souterraine cachant bien des secrets.

Genre : Immersive Sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag commence à se les geler.

EVE Vanguard

Encore un autre extraction shooter, mais dans l’univers d’EVE Online, le mmorpg spatial islandais qui perdure depuis plus de 20 ans. On ne peut pas dire que les différentes présentations nous aient vraiment convaincues. Et l’accès anticipé aurait dû arriver en 2023, puis en 2024. Mais on n’a rien vu passer, donc on suppose que ça a été encore reporté, à moins que le projet n’ait rejoint le vide-ordure, comme les précédentes tentatives en vue subjective que furent Dust 514 et Project Nova.

Genre : Extraction shooter Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag atteint la température du vide spatial.

ExeKiller

Une aventure qui se déroulera dans un Far West postapocalyptique. Le concept du jeu n’est toujours pas très clair, mais n’en reste pas moins intrigant, et la direction artistique paraît plutôt réussie.

Genre : Action / aventure Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag époussette ses santiags.

Fallen Aces

Un FPS s’inspirant des codes du roman noir avec un style graphique et des effets sonores très immersifs. Tous les objets qui vous tombent sous la main peuvent être une arme potentielle et l’interaction avec l’environnement permet de varier les approches, ainsi que les exécutions de vos ennemis. L’accès anticipé était déjà très bon, on attend avec impatience les prochains chapitres pour arriver à la 1.0.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag allume un cigare.

FBC: Firebreak

FBC: Firebreak sera le premier FPS de Remedy (Max Payne, Control, Alan Wake). Il est prévu pour être un titre coopératif à trois joueurs, où l’on devra exploiter au maximum les synergies entre les classes de personnages pour traverser des niveaux prenant place dans le même environnement que Control. Vu de loin, on pourrait penser à une sorte de Left 4 Dead avec des pouvoirs.

Genre : Coopération Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est à 20° C.

Forest Reigns

Le nouveau titre des développeurs de l’abominable Fear the Wolves. Bon, ce sont aussi des anciens des premiers S.T.A.L.K.E.R. et de Survarium, donc espérons qu’il y ait encore un peu de talents dans l’équipe pour nous produire ce FPS dans un Paris envahi par une végétation luxuriante.

Genre : Action / exploration Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag a les doigts de pieds gelés.

FragPunk

Prenez VALORANT, ajoutez les mécaniques de cartes qui modifient le gameplay de Friends vs Friends, et assaisonnez avec une direction artistique flashy à la Ubisoft. Il n’y a plus qu’à mélanger pour confectionner un hero shooter qui aura sans doute du mal à se démarquer. On n’est pas très enthousiastes à l’idée de devoir tester encore un nouveau titre du genre, mais comme on a été agréablement surpris par Spectre Divide en 2024, si ça se trouve, il ne sera pas complètement naze – mais se plantera quand même.

Genre : Hero shooter Fiche du jeu / Date de sortie : 6 mars 2025 / Le thermofrag se les pèle.

Full Fathom

Un petit jeu d’exploration sous-marine avec une esthétique plutôt réussie, et des mécaniques qui penchent vers l’immersive sim. On avait beaucoup aimé la démo, toujours disponible.

Genre : Immersive sim / exploration Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag enfile sa combinaison de 8 mm.

Ghost Recon Over

On n’a pas vu passer d’annulation, mais si ça se trouve, Ghost Recon Over a été enterré avec quelques autres projets ces derniers mois. Si ce n’est pas le cas, on sera curieux de voir la série revenir en vue subjective, et pourquoi pas sur un volet un peu plus tactique que les derniers opus – qui étaient des TPS.

Genre : MilSim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag a des doutes, mais garde espoir.

Gray Zone Warfare

Gray Zone Warfare est sorti en accès anticipé beaucoup trop tôt. Certains ont pu être aveuglés par la débauche de technique pour afficher une carte fourmillant de détails, et des panoramas très impressionnants en hélico. Mais quand on creuse un peu, il ne reste plus grand-chose : la direction artistique est finalement assez plate, c’est vide, sans vie, les quêtes sont chiantes, il y a un gros manque d’enjeu que ce soit en PvE ou en PvP, et surtout, l’IA est catastrophique. Et on n’est pas très optimistes quant à son amélioration, compte tenu des calculs à faire côté serveur. D’un autre côté, le jeu propose un gameplay beaucoup plus casual que son concurrent principal, malgré son habillage tactique hardcore. Cela pourra plaire à ceux qui n’ont pas trois heures par jour à consacrer à un jeu vidéo, surtout s’ils ont deux ou trois potes pour faire quelques missions. Dommage que les performances soient si catastrophiques. Pour 2025, les développeurs ont donc fort à faire : proposer du contenu pour maintenir une base de joueurs raisonnable, mais aussi améliorer les perfs, et surtout, faire quelque chose pour cette IA bête à manger du foin.

Genre : Extraction shooter Fiche du jeu / Date de sortie : fin 2027/ Le thermofrag a des sueurs froides.

Gunman Contracts

Cela fait plus d’un an qu’on n’a plus de nouvelles, mais la date de sortie a été mise à jour pour 2025. C’est le stand alone du créateur des mods pour Half-Life: Alyx, vous mettant dans la peau d’un tueur à gage. Vous allez pouvoir vous prendre pour John Wick et buter tout ce qui se trouve sur votre route. Si ça sort.

Genre : VR Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag prend du Mercalm.

Hail to the Rainbow

Un jeu d’aventure russe dans un univers uchronique postapocalyptique, dans lequel la percée technologique, censée transcender l’humanité, l’a finalement amenée à sa perte. La démo proposée lors du Steam Néo Fest d’octobre nous avait beaucoup plu, et on a hâte de se plonger dans cet univers glacé. Il y a un petit mélange des genres : un peu d’exploration, un peu de combat, un peu d’infiltration et d’horreur, le tout avec une esthétique des années 80, très réussie.

Genre : Action / exploration Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag se chauffe au cocktail molotov.

Halo 7

On ne va pas vous mentir en disant qu’on attend le prochain Halo, mais avec un changement de moteur (Unreal Engine 5), et l’arrivée de sang neuf, peut-être que la série pourrait avoir une inflexion vers le moins pire.

Genre : Halo-like / exploration Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag fait un tour dans le glacier.

Hello Neighbor 3

Alors qu’ils ambitionnaient de faire un jeu multi, puis coop, les développeurs se sont rabattus sur du solo uniquement, pour ne pas trop innover. Du coup, on imagine qu’il faudra toujours jouer à cache-cache avec différents personnages dans un village. Espérons cette fois-ci que les niveaux soient un peu plus ouverts.

Genre : Cache-cache Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue/ Le thermofrag dépasse à peine les 10° C.

I am Jesus Christ

Un walking sim très moche – et étonnamment très premier degré – dans lequel on incarnera Jésus qui fait des miracles. Phénoménal. Le jeu n’est pas sorti et on n’a plus de nouvelles depuis deux ans, mais ça n’a pas empêché les développeurs de mettre des citations de presse dans la section « reviews » de la page Steam, telle que celle de Fox News : « le jeu vidéo I Am Jesus Christ fait du remue-ménage ». Néanmoins, on peut voir que la date de sortie a été mise à jour : c’est sûr, Jésus revient en 2025 !

Genre : Jésus Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag s’apprête à distribuer des pains.

ILL

Jusqu’à présent, ILL s’est surtout fait remarquer pour ses vidéos en target render, c’est-à-dire des cinématiques dans lesquelles on fait croire que c’est vraiment le jeu. Alors OK, c’est plutôt joli et très gore, mais ce n’est pas un jeu. Et ce n’est pas la dernière vidéo, d’une trentaine de secondes, qui va nous rassurer sur l’état d’avancement de ce vaporware.

Genre : Horreur Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag voit des jeux qui sont morts.

Industria 2

On n’avait franchement pas été convaincus par le premier opus, certes joli, mais proposant un gameplay vraiment naze. On regrettait que ce ne soit tout simplement pas un walking sim. Eh bien il semblerait qu’on s’oriente vers la même chose pour le second épisode de la série. Il semble très beau, l’interface diégétique est superbe, mais les phases de gameplay ne sont pas très encourageantes, surtout lorsque l’on voit l’IA à l’œuvre…

Genre : Action / exploration Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est givré.

Instinction

Un autre jeu avec des dinosaures, qui semble très joli. Mais la dernière fois qu’on a vu du gameplay, c’était il y a un an, et c’était plutôt de la balade avec des trucs en surbrillance pour indiquer avec quoi on pouvait interagir. Les développeurs nous avaient promis des vidéos avec des combats contre des humains, mais on attend toujours. On ne perd pas espoir, le site officiel indique une date de sortie pour le dernier trimestre 2025.

Genre : Action / survie Fiche du jeu / Date de sortie : Q4 2025 / Le thermofrag regarde sa montre.

Into The Light

Un jeu d’horreur et de réflexion. Il y aura des puzzles environnementaux et des lieux à explorer. Il faudra bien évidemment rester dans la lumière pour ne pas voir sa santé mentale chuter.

Genre : Horreur & puzzle game Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag cherche des piles pour sa lampe.

Into The Radius 2

Un S.T.A.L.K.E.R. en VR et en coopération où la survie et la collecte d’artefacts seront votre quotidien dans un univers hostile. Lors de sa sortie en accès anticipé en août, la partie solo était déjà plutôt pas mal, mais le titre souffrait d’atroces soucis techniques en coop. Apparemment, ce n’est toujours pas réglé, donc on va encore patienter un peu avant de tester.

Genre : VR Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag attend le bon moment pour mettre son casque VR.

John Carpenter’s Toxic Commando

Aucune nouvelle depuis l’annonce il y a un an et demi. On aimerait pourtant bien partir en coop en bagnole et tirer sur des hordes de zombies.

Genre : Coopération & zombies Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag n’a qu’une petite grippe.

Judas

Ce FPS développé par Ken Levine, le papa de System Shock 2, aurait dû sortir avant mars 2025. Mais on sait maintenant que ce ne sera pas le cas, puisqu’il n’est même plus prévu pour l’exercice fiscal 2026. S’il sort un jour, le jeu proposera un solo axé sur la narration avec des pouvoirs magiques comme dans BioShock. Même si Ghost Story Games a rencontré quelques soucis lors du développement du jeu, on espère découvrir un titre aussi bon que ceux qui lui ont précédé.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : « Après l’exercice fiscal 2026 » / Le thermofrag claque des doigts et doute un peu.

Jump Ship

Un jeu coopératif avec une phase en vaisseau, et une phase au sol avec des flingues. Malheureusement, pour l’instant, les combats sont parfaitement nuls et semblent ne procurer aucun feeling, peut-être parce qu’on tire sur des robots qui ne réagissent pas aux coups. On croise les doigts pour qu’ils travaillent d’arrache-pied sur ce point. Parce que le principe est un peu original, ce serait dommage de gâcher le concept.

Genre : Coopération Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag est à température ambiante.

Jurassic Park: Survival

On a eu aucune nouvelle depuis l’annonce, donc on vous remet notre attente de l’année dernière : nous sommes probablement beaucoup à rêver d’une adaptation en FPS du film Jurassic Park et ce depuis longtemps. Mais entre la cinématique « fan service » et les quelques secondes de gameplay aperçues dans la bande-annonce qui ne montre rien de concret… notre esprit critique reste en alerte. On ne sait pas en quoi consistera le gameplay (on nous parle vaguement de furtivité et de survie sur le site officiel) et on aimerait très fort que ça ne soit pas un vulgaire walking-sim. Aucune date de sortie n’a été communiquée pour l’instant et il va certainement falloir attendre un moment avant d’en savoir plus.

Genre : Infiltration / survie Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag espère que ce n’est pas juste qu’une grosse dinde.

Killing Floor 3

Malgré les différentes présentations de la suite du très bon Killing Floor 2, on doit avouer qu’on s’en bat franchement les couilles. On a du mal à voir quelles nouveautés vont pouvoir nous convaincre.

Genre : Coopération & zombies Fiche du jeu / Date de sortie : mars 2025 / Le thermofrag est à 3° C.

Kingdom Come: Delivrance II

Avec un premier jeu sorti maintenant il y a sept ans, Warhorse Studios remet le couvert avec une suite qui s’annonce très réussie d’après les premiers retours. Kingdom Come: Delivrance II est un RPG solo à la première personne à l’époque du Moyen Âge. Le système de combat est inspiré de l’escrime médiévale et se veut très réaliste. Si vous avez un penchant pour les gueux et les chevaliers, vous serez heureux d’apprendre que le jeu est attendu pour le 4 février.

Genre : RPG Fiche du jeu / Date de sortie : 4 février 2025 / Le thermofrag sort son luth et s’apprête à festoyer les pieds dans la boue.

Lonely Space

Très inspiré de System Shock, Lonely Space est un immersive sim plutôt classique. Il propose une atmosphère réussie, des graphismes sympas et un gameplay qui fonctionne plutôt bien. Il restait cependant encore pas mal de boulot à réaliser lorsque l’on avait testé la démo, toujours disponible.

Genre : Immersive Sim Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag est plutôt chaud.

Looking for Fael

Un puzzle-game surréaliste développé par Swing Swing Submarine, un studio français, dont le gameplay est inspiré par Myst et d’autres jeux de ce style. Le joueur sera perdu dans un appartement labyrinthique, dans lequel il devra résoudre des énigmes pour découvrir les mystères qui entourent la disparition de son colocataire. Les visuels semblent plutôt chouettes malgré leur minimalisme.

Genre : Puzzle-game Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Ceci n’est pas un thermofrag.

Macabre

Après l’extraction shooter, place à l’extraction horror ! Ce jeu d’horreur en coopération, à la réalisation très correcte, vous demandera d’échapper à des saloperies interdimensionnelles. Rien que ça. On sait pas si ce sera amusant.

Genre : Extraction horror Fiche du jeu / Date de sortie : mars 2025 / Le thermofrag adore le cache-cache.

Marathon

On le sait, Bungie aime faire des FPS console sans intérêt, avec des années de retard sur ce qui se fait ailleurs. Quoi de mieux pour leur prochain projet qu’un extraction shooter dans l’univers de leur trilogie de jeux pour Macintosh, Marathon ? En plus, d’après certains sons de cloche, le projet pue du cul, la totale. Peut-être l’annonce d’une annulation cette année.

Genre : Extraction shooter Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est à 0°C.

Metro 4

En développement depuis 2020, le prochain opus de la saga Metro n’a pas encore été dévoilé officiellement. À la rédaction, on a plutôt apprécié Metro Exodus, donc on a hâte d’en apprendre plus.

Genre : Action / exploration Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag prend ses gélules d’iode et met son masque à gaz.

Midair 2

Midair 2 est un jeu développé par un groupe de bénévoles qui apprécie Midair premier du nom, mais avec des ambitions plus restreintes afin d’arriver à un jeu mieux fini. Si vous êtes fan de Tribes et que vous n’avez pas encore d’arthrose, Midair 2 pourrait vous intéresser.

Genre : Tribes-like Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag se souvient du millénaire précédent.

Militsioner

Vous devrez échapper à la vigilance d’un policier soviétique géant dans une ville ouverte surréaliste. Bon, vu comme ça, on pourrait croire que c’est pourri, mais les vidéos de gameplay donnent franchement envie.

Genre : Walking sim / immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag a oublié ses papiers.

Monomyth

Monomyth est un excellent dungeon crawler sorti en accès anticipé en 2024, avec des mécaniques de RPG à la Skyrim, et de petites touches d’immersive sim. L’ambiance est très bonne, et le jeu propose des énigmes parfois relevées. Il y a aussi des pièges, basés sur la physique, franchement sympas. Les combats sont corrects, sans être exceptionnels, mais ne gâchent pas le plaisir d’explorer les donjons. Il y a déjà beaucoup de contenu pour un accès anticipé, qui plus est, développé en solo. On n’est pas sûrs que la version finale sortira en 2025, mais chaque mise à jour apporte son petit lot d’améliorations.

Genre : Dungeon crawler Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag boit sa potion de vigueur.

Mouse: P.I. For Hire

La propriété intellectuelle de Mickey Mouse étant tombée dans le domaine public, de nombreux projets reprenant le personnage ont été annoncés. Souvent des jeux et films d’horreur plus nuls les uns que les autres. Mouse: P.I. For Hire se démarque en étant un rétro-FPS reprenant l’esthétique des cartoons des années 30, mettant en scène une souris s’inspirant du célèbre animal de Walt Disney. D’après les vidéos de gameplay, le feeling a l’air plutôt sympa. On l’attend de pied ferme.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag a les bras comme des spaghetti.

Neverlooted Dungeon

Un mélange d’immersive sim et de dungeon crawler développé en solo par un français, dont la démo nous avait bien plu. On parcourt des niveaux à la recherche de trésors en utilisant la physique, des outils comme des flèches de corde, et l’environnement pour se défaire des ennemis, découvrir des passages secrets, et éviter les pièges.

Genre : Immersive sim & Dungeon Crawler Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag allume sa torche.

Out of Action

Un FPS solo et multijoueur dans un univers cyberpunk avec un gameplay paraissant très nerveux, et des possibilités intéressantes grâces aux augmentations cybernétiques à la disposition des joueurs. Et on peut plonger en tirant comme dans Max Payne.

Genre : Action Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag prépare son meilleur 360 noscope.

PAPERHEAD

Un fast-FPS avec des décors en carton, des ennemis en papier et beaucoup de sang. C’est très joli et la démo nous a montré un gameplay bien nerveux et plutôt jouissif.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag s’enflamme.

Partizan

Un fast-FPS indépendant avec de petites touches d’immersive-sim. Pour l’instant, ce qu’on peut en voir ne nous a pas spécialement attirés, mais ce n’est que le début du développement. Pourquoi pas ?

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est tiède.

Pathologic 3

Pathologic est un ovni dans le paysage vidéoludique. On ne connait pas très bien la série à la rédac, mais elle bénéficie d’une très bonne aura. Sa suite est très attendue par les fans, on se penchera donc dessus avec attention.

Genre : Enquête Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag est curieux.

Perfect Dark

Un remake prometteur d’un jeu console sorti en 2000. La présentation surprise faite en juin 2024 nous avait bien plu, grâce à une direction artistique très réussie, et des inspirations de Deus Ex et Mirror’s Edge qui n’étaient pas pour nous déplaire.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est franchement chaud.

Peripeteia

Un immersive sim indépendant très clivant. Jusqu’à présent, à chaque fois qu’on a pu tester la démo, on n’a rien compris.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : 21 février 2025 en accès anticipé / Le thermofrag est à 15°.

PIONER

Un ambitieux MMOFPS russe, très inspiré de S.T.A.L.K.E.R. graphiquement, et aussi au niveau du lore. La partie gunplay nous fait très envie, mais la partie quêtes et MMORPG, beaucoup moins.

Genre : MMOFPS / RPG Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est plutôt chaud.

Project Astrid

Un jeu de survie, mais codéveloppé avec le streamer et ancien joueur professionnel de Counter-Strike, Shroud. A priori, lui n’est là que pour les conseils, c’est Splash Damage (Dirty Bomb) qui code.

Genre : Survie & craft Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag est franchement tiédasse.

PROJECT WRAITH

PROJECT WRAITH est un fast-FPS qui vise à revenir à tout ce qui faisait le succès des titres de la seconde moitié des années 2000. Un server browser, de l’action frénétique, des mouvements rapides et un recul minimal. Le gameplay est toujours très inspiré de Promod pour Call Of Duty 4: Modern Warfare. Difficile de voir pourquoi le projet s’en sortirait mieux que Diabotical, Battalion 1944 ou même Promod, qui proposaient la même chose, et qui se sont méchamment rétamés, puisqu’il a l’air de capitaliser uniquement sur la nostalgie, plutôt que de proposer de nouvelles mécaniques de gameplay. Mais récemment, ils ont indiqué avoir retravaillé le recul, peut-être finalement qu’il aura un bon feeling ?

Genre : Compétitif Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est tiède.

Projekt Z: Beyond Order

Après être revenu d’entre les morts et avoir changé de nom l’année dernière, Projekt Z: Beyond Order semble avoir repris un bon rythme de développement. De ce qu’on en a vu, le feeling a l’air pas mal et ça semble plutôt joli. Espérons que la partie gestion de base ne soit pas trop merdique.

Genre : Coopération / zombies / gestion de base Fiche du jeu / Date de sortie : Q2 2025 / Le thermofrag se réchauffe les mains auprès du feu de camp.

Psycho Patrol R

Modèles 3D découpés à la serpe, textures baveuses que même votre môme de 3 ans aurait honte de vous présenter, HUD du siècle dernier et menu digne d’un tableur Excel, voici ce qui nous attend pour le prochain immersive sim du créateur du non moins hideux Cruelty Squad. Pour autant, l’habit ne fait pas le moine, et au delà de son aspect repoussant, il est probable qu’il propose un concept encore très intéressant.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : 31 mars 2025 / Le thermofrag est chaud, mais prépare tout de même ses sacs à vomi.

PVKK

Vous aimez les gros canons ? Alors restez assis pour découvrir PVKK. Au programme, calculs de trajectoire et narration ambivalente, dans une sorte de simulation étrange. C’est très joli.

Genre : Simulation de gestion de canon Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag appuie sur des boutons.

Resident Evil 9

La suite de Resident Evil 8, qui était la suite du 7.

Genre : Horreur Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag attend de voir si c’est bien un FPS.

Retchid

Un rétro-FPS sorti en accès anticipé en 2023, très inspiré de DOOM 3. A priori, les devs écoutent pas mal la communauté et font des mises à jour régulières. Mais il en a bien besoin.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : Q1 2025 / Le thermofrag est tiède.

RetroSpace

Après que votre station spatiale ait été absorbée par un trou noir, tous ses occupants, sauf vous, ont été transformés en mutants. Vous aurez donc la lourde tâche de sauver l’humanité. Dans une ambiance disco-punk, on sent de grosses inspirations du côté de Prey pour ce rétro-immersive sim indépendant. Ça a l’air chouette.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag sort sa boule à facettes.

Road To Vostok

Développé sous Godot, Road To Vostok est un jeu de survie hardcore postapocalyptique, avec un gameplay se rapprochant d’Escape From Tarkov ou DayZ, mais en solo. L’unique développeur est très motivé et semble bien toucher sa bille. La démo est déjà très impressionnante.

Genre : Extraction shooter solo Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag graisse son AK-74.

Rogue Point

Les développeurs de Black Mesa partent sur un concept très loin de leur précédent projet en proposant un jeu coopératif tactique contre des IA. La direction artistique ne fait pas franchement l’unanimité, mais le concept pourrait être sympa – sans pour autant être très original. On doit avouer que pour l’instant, on fait confiance au studio, en attendant d’en voir plus.

Genre : Shooter tactique coopératif Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est à 35° C.

Sector Zero

Un puzzle-game gratuit en noir et blanc, dans lequel on incarne un monstre devant traquer des humains, et qui se déroule dans le même univers qu’un autre puzzle-game du même dev, et qui n’est pas encore sorti : ARTIFICIAL.

Genre : Puzzle-game Fiche du jeu / Date de sortie : Q1 2025 / Le thermofrag est très chaud.

Selaco

Selaco est sorti en accès anticipé en 2024 et a remporté un sacré succès. Les combats dynamiques et difficiles, inspirés de F.E.A.R., sont un vrai régal pour tout fan de FPS qui se respecte. Le système d’amélioration des armes, et les nombreux secrets récompensant l’exploration des grands niveaux proposés, apportent un niveau de perfectionnement que l’on n’observe que trop rarement. Altered Orbit a su s’approprier, et réimaginer, les meilleurs concepts de ces trois dernières décennies pour nous offrir l’excellence. Les quelques défauts, comme les déplacements par moment trop restrictifs, ou les ennemis kamikazes dont on se serait bien passé, sont aisément compensés par la qualité globale du titre. Et la suite arrive dès 2025, avec des éléments narratifs, de nouveaux niveaux, des armes et plein d’autres jolies choses. On a hâte.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag glisse de joie.

Shout & Shoot

Un FPS plongé dans le noir dans lequel il faut parler pour faire de l’écholocalisation, et crier pour tirer. Idéal en pleine nuit, quand toute la famille dort.

Genre : FPS phonique compétitif Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag crie son enthousiasme sur tous les toits.

Sorceress

Un immersive-sim lorgnant du côté de Dark Messiah of Might and Magic, grâce à un bon coup de pied, mais qui s’attarde aussi beaucoup sur la magie, avec des combinaisons de sorts en combat. Pour l’instant, le projet semble un peu mis en pause, le temps que le side-project du dev solo lui rapporte un peu d’argent pour continuer le développement.

Genre : Immersive Sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag allume sa torche.

Spectra

Au rayon des immersive-sim développé en solo, Spectra se démarque par une direction artistique empruntée aux années 70. Pour l’instant, aucune idée du gameplay, on n’a pas vu grand chose, à part un chouette inventaire diégétique à la Gloomwood.

Genre : Immersive Sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est à température ambiante.

Splitgate 2

Un jeu multijoueur compétitif avec trois équipes de quatre joueurs et des portails de téléportation. Les armes lorgnent malheureusement plus du côté Halo que de Counter-Strike, et on s’était un peu fait chier sur l’alpha. On n’attend donc pas grand chose de Splitgate 2.

Genre : Compétitif Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est plutôt froid.

Squadron 42

Il y a trois mois, Saint Chris Roberts a annoncé la sortie du jeu pour 2026. Bon, en 2019, il devait sortir au plus tard en 2022, donc on n’est peut-être pas encore prêt de le voir…

Genre : Arlésienne Fiche du jeu / Date de sortie : Les dates de sortie, c’est surfait / Le thermofrag est très amusé.

Star Citizen

Il y a enfin un peu de mouvement sur Star Citizen, avec le déploiement de grosses technologies censées rendre le « jeu » fonctionnel. Bon, pour l’instant, c’est encore très bancal, mais on sent que l’arrivée de gens compétents à différents postes clefs commence à porter ses fruit. 

Genre : Arlésienne Fiche du jeu / Date de sortie : Les dates de sortie, c’est surfait² / Le thermofrag est encore mort dans un ascenseur.

Subnautica 2

Le retour de la licence de survie en milieu aquatique. On ne sait pas grand chose de Subnautica 2 pour l’instant, mis à part qu’il y aura toujours de grosses bestioles au fond de l’eau, et qu’on pourra jouer à plusieurs en coopération.

Genre : Immersive Sim Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag enfile sa combinaison de plongée.

Swat Commander

Le Ready Or Not killer, mais en version Wish.

Genre : Compétitif Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag est en prison pour pédophilie.

System Shock 2: Enhanced Edition

Même si on sait que le travail ne sera pas du tout de même ampleur que le remaster de System Shock, on est plutôt impatients de voir System Shock 2 passer entre les mains de Nightdive. Par contre, il devait sortir à peu près au même moment que le remake du premier, c’est-à-dire en 2023…

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag a une touche avec Shodan.

Tamashika

Accrochez-vous si vous n’avez pas encore vu la direction artistique de Tamashika. C’est assez spécial. Le concept, par contre, fait penser à Mullet Mad Jack ou CRUEL, et semble bien coller à l’ambiance déjantée présentée dans le trailer. L’expérience pourrait être intéressante.

Genre : Fast-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag est sous amphètes.

Terminator: Survivors

Encore un extraction shooter. Mais cette fois-ci, dans l’univers de Terminator. Et on ne sait pas trop pourquoi, ça nous chauffe un peu.

Genre : Extraction shooter Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag a survécu à l’apocalypse.

The Bornless

Un concept de jeu d’horreur en PvPvE doté de graphismes plutôt sympas et de mécaniques de gameplay assez originales. Il semblerait qu’il faille se battre pour conserver un territoire, et qu’il y aurait des factions. On n’a pas vraiment compris, mais on en saura sans doute plus lors de la prochaine vidéo.

Genre : Extraction shooter Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag ne frissonne pas.

The Explorator

Après un kickstarter raté, les développeurs indés de The Explorator n’ont pas baissé les bras, et comptent tout de même poursuivre leur projet. Si initialement, l’incroyable direction artistique ne permettait d’illustrer qu’un rétro-FPS classique, il semblerait qu’on s’orienterait maintenant un peu plus vers l’exploration, tout en conservant des passages bien énervés tout de même. On espère qu’ils arriveront à faire ce qu’ils veulent, car le concept nous plait bien.

Genre : Rétro-FPS / exploration Fiche du jeu / Date de sortie : mai 2025 en accès anticipé / Le thermofrag a sorti son cahier à dessins.

The Last Exterminator

Incarnez la cousine cachée de Duke Nukem prête à dégainer les armes pour faire face à l’invasion d’extraterrestres dans une ambiance des années 90. La démo est très bien.

Genre : Rétro-FPS Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est chaud.

The Nightscarred: Forgotten Gods

The Nightscarred: Forgotten Gods est un First Person Slasher qui prend place dans un univers médiéval fantastique plutôt sombre issu de la mythologie turque. Dès les premiers combats présentés dans le trailer, l’inspiration de Dark Messiah of Might & Magic est évidente : des mouvements rapides, des frappes violentes, de la magie et des coups de pied pour balancer les ennemis dans des pièges. Ça a l’air franchement cool, et ce genre de jeu nous manque un peu. Vivement la sortie.

Genre : Dark Messiah-like Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag aiguise ses dagues.

The Path Into The Abyss

Une sorte de S.T.A.L.K.E.R.-like brésilien. La vidéo de présentation nous avait bien chauffés, mais il faudra en voir un peu plus pour s’assurer que ce n’est pas de l’esbroufe.

Genre : S.T.A.L.K.E.R.-like Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag se tapit dans l’ombre en attendant.

The Talos Principle: Reawakened

Un remake de The Talos Principle, le premier puzzle-game de Croteam (Serious Sam) sous Unreal Engine 5, avec des commentaires de développeurs et de l’amélioration de la qualité de vie. Pourquoi pas ?

Genre : Puzzle-game Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag pense.

Thick as Thieves

Warren Spector, l’un des pères fondateurs des immersive sim, a une idée en tête : ajouter du multijoueur dans son genre favori. Malheureusement, pour l’instant, ça ne donne pas très envie. On se demande bien comment il va pouvoir lier gameplay émergent, infiltration, patience et compétition.

Genre : Immersive sim multijoueur Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag doute.

Tokyo Underground Killer

Dans un Tokyo beaucoup trop flashy, vous êtes Kobayashi, un assassin qui se frottera à une organisation de malfaiteurs nommée Flatliners, en usant de son katana, d’armes à feu diverses et de pouvoirs spéciaux liés au sang. Ça a l’air plutôt violent et sympathique.

Genre : Action Fiche du jeu / Date de sortie : 2025 / Le thermofrag affûte son katana.

Total Chaos

Initialement un mod pour DOOM II développé par le créateur de Turbo Overkill (meilleur rétro-FPS 2023), ce dernier retourne à ses premières amours pour en faire un stand alone sous Unity. Ça a l’air très beau, mais aussi très horrifique. Même si on a un peu tous envie de mettre les mains dessus, on le confiera à notre expert en la matière, Mathmoite, pour préserver nos caleçons. Une démo est prévue pour le prochain Steam Néo Fest.

Genre : Horreur Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag est brûlant, mais il a peur.

Transience

Transience, dont le développement et dirigé par le YouTuber BigfryTV, laisse voir de bonnes choses dans sa démo disponible sur Steam, même si elle ne se focalise que sur le combat. Le gameplay, que ce soit au niveau des déplacements ou des sensations de tir, est très plaisant. On se pose juste la question de savoir à quoi pourra servir le bullet-time activable à la volée. Surtout qu’on nous promet un jeu principalement axé sur l’infiltration. La dernière vidéo de présentation nous faisait d’ailleurs vachement penser à Project I.G.I, et même si l’IA semblait légèrement débile, sourde et aveugle, cela fait sens pour ce genre de titre, si l’on ne veut pas une difficulté trop élevée. On attend impatiemment de nouvelles infos, comme par exemple, une fenêtre de sortie.

Genre : Infiltration / action Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag sort le SPAS-12 silencieux.

TRUST

Après Forgive Me Father 2, un rétro-FPS sympathique, les développeurs se lancent dans l’immersive sim avec des vampires dans TRUST. Il y aura apparemment plusieurs méthodes pour arriver à ses fins, et peut-être des composantes de rogue-lite. En tout cas, on peut être à peu près sûrs que la direction artistique sera réussie, vu leurs précédents projets.

Genre : Immersive sim Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag a les crocs.

Unrecord

L’initiateur des bodycam FPS avait fait forte impression lors de la mise en ligne de son trailer. Le photoréalisme de la direction artistique est très réussi, tout comme le design sonore. Annoncé comme un shooter tactique et un jeu d’enquête, on a bon espoir que l’intérêt du titre ne se limite pas au gimmick du bodycam. En 2024, on a appris que le projet était financé à hauteur de 2,5 millions de dollars.

Genre : Tactical shooter Fiche du jeu / Date de sortie : Inconnue / Le thermofrag enfile son porte plaques.

Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2

La suite du mythique, mais très buggé, Vampire: The Masquerade – Bloodlines. Initialement annoncé début 2019, il est maintenant développé par The Chinese Room, connu pour ses walking sim. Après un temps de développement aussi long et un changement de développeur, on n’est pas très optimistes quant au résultat final.

Genre : RPG Fiche du jeu / Date de sortie : Q2 2025 / Le thermofrag a perdu la foi.

VOIN

Un hack & slash en vue subjective avec un peu de rogue-lite. La direction artistique est très réussie, et le feeling des combats est franchement chouette aussi. L’accès anticipé, qui a débuté mi-décembre, devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2025. Pour l’instant, le contenu est un peu chiche (3 à 4 heures) et on ne sait pas trop pourquoi on décime tous ces monstres dans ce monde ouvert. On attend donc avec impatience un peu plus de matière, et pourquoi pas un peu de narration.

Genre : First Person Slasher rogue-lite Fiche du jeu / Date de sortie : Q4 2025 / Le thermofrag invoque une boule de feu.

Déplacer ses dossiers & fichiers du disque Système vers un autre disque, par Philippe

Par : Philippe

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Complémentairement à l’article sur le partitionnement et les sauvegardes, je vous invite à déplacer vos données vers un endroit spécifique.

En séparant les données dans Windows, vous gagnerez de l’espace sur le disque contenant Windows et vous pourrez plus facilement les copier.

Bien sûr je pourrais déplacer manuellement tous les dossiers et les fichiers, mais les nouveaux fichiers se retrouveraient sur mon disque Système. Le but étant d’automatiser le processus.

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[Proposition] Trier et organiser les fichiers par date, type, nom et plus encore

Par : admin

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Je propose aujourd'hui un logiciel puissant qui va vous aider à trier vos données.

Il permet de :

Trier les fichiers dans les dossiers par format (extension de fichier).
Organiser les fichiers dans des dossiers par date.
Trier les fichiers par nom de fichier.
Copier tous les fichiers d'un format spécifique dans un seul dossier.
Copier/Rechercher des fichiers plus petits ou plus grands qu'une taille de fichier spécifique.
Copier/Rechercher les fichiers contenant un nom partiel/un mot spécifique.

L'intérêt de ce soft c'est que vous allez lui fournir des données, exemple deux dossiers contenant de nombreux fichiers, et il va vous en créer un troisième, une fusion des deux donc, avec l'organisation souhaitée.

Vos données auront donc été triées, classées, mais les dossiers originaux seront eux intacts.

Il est utilisable de Windows 7 à 11, en français, et existe en version portable.

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Quick Insert : une touche d’intelligence sur les Chromebooks ?

J’ai trouvé l’arrivée de la touche Copilot vraiment plus à l’avantage de Microsoft qu’à celle des utilisateurs de Windows. Je ne suis pas loin de penser la même chose pour Quick Insert et Google.

Mamie va croire que c’est la touche « plus »

Cette touche Quick Insert est intégrée à la touche Caps-Lock, celle qui permet de basculer le clavier en majuscule. Un appui dessus lancera l’IA de Google. Les nouveaux propriétaires de Chromebooks Plus – et Chromebooks Plus seulement, pas les anciens Chromebooks – sont en effet abonnés de facto pendant un an aux services d’Intelligence Artificielle maison « Google One AI Premium ». Les Chromebooks classiques ont droit à trois mois offerts lors de l’achat. Un service qui sera facturé 21.99€ par mois dans tous les cas après cette première période. 

Un appui sur cette touche permettra donc d’appeller les services de cette offre qui vont de la génération d’images de fond pendant vos vidéoconférences jusqu’à l’aide à l’écriture en passant par de l’édition de photo par IA. Plus précisément, la touche Quick Insert vous permettra de faire appel à Gemini pour vous aider à écrire dans n’importe quelle interface textuelle. Par exemple, traduire un texte dans une autre langue dans une fenêtre de chat. Mais également d’intégrer un Emoji ou un Gif dans ces textes1.

L’IA permettra de rappeler des liens vers les derniers sites consultés facilement mais également de faire des recherche depuis vos fichiers Google Drive sans quitter votre interface de rédaction. On pourra donc, par exemple, après quelques minutes de recherche sur un sujet, lancer la rédaction d’un texte et y insérer des images sauvegardées dans son drive ou d’autres documents sous forme de fichiers. On pourra également avoir de l’aide dans l’écriture pour trouver des tournures de phrases. Enfin la petite touche vous offrira la possibilité d’ajouter facilement une date précise, d’effectuer des calculs et même de convertir devises ou unités en quelques instants.

Cette touche sera également ouverte aux usages prévus pour le futur par Google. Le moteur prévoit de nombreux outils pour bientôt : de la traduction en temps réel sous titrée pour les vidéos, les streams en direct et même les appels en visio conférence. Le moteur de recherche annonce un support d’une centaine de langues pour commencer. 

Une fonction de résumé de contenus textuels sera également proposée : elle offrira la possibilité de scanner un document texte, des articles, des sites et des fichiers type .doc ou .pdf afin d’en tirer une fiche de lecture plus rapide à lire. Cette solution permettra dès l’année prochaine d’interagir avec le résumé en demandant plus d’informations sur un terme ou un passage, de poser des questions et de recevoir des réponses sur une idée spécifique soulevée par le texte. Sans jamais avoir à lire le document original dans son entièreté.

Une fonction de transcription est également prévue à terme pour récupérer un texte à l’issue d’un appel vidéo. On pourra enregistrer le dialogue de son ou ses interlocuteurs avec une identification de ceux-ci et en tirer un dialogue textuel pour pouvoir s’y référer ensuite. L’IA permettra d’en récupérer un résumé plus accessible en quelques instants.

Des améliorations du signal pendant les passages d’appels vidéo sont également prévus : très classiques, ils modifieront la qualité de l’image en jouant sur la luminosité et le contraste, mais aussi sur le son. Google annonce un système d’IA permettant de transformer un microphone basique de webcam en une solution « studio ». Des corrections de distorsions, une amélioration de la voix et la suppression des bruits ambiants laissant passer un timbre de voix magnifique vers ses interlocuteurs.

Pas de touche Quick Insert ? Pas de problèmes.

Des outils IA génériques vont également être intégrés sur tous les Chromebooks. Pour y accéder sans cette fameuse touche Quick Insert, rien de plus simple, une pression sur la combinaison touche Google puis sur la touche F réveillera le même ensemble de services.

Le premier sera le Recap, un outil qui vous aidera à vous remémorer ce que vous étiez en train de faire avec votre Chromebook quand vous l’avez éteint ou mis en veille. Recap permettra de voir également ce que vous faisiez la dernière fois que vous étiez connecté à votre compte Google. Autrement dit, cet outil nécessitera impérativement l’installation d’un service de protection de compte sécurisé. Car, sinon, un tiers pourrait voir ce que vous faisiez avec votre machine ou votre smartphone la session précédente : rendez-vous à venir, fenêtres et applications en route, pages web, alarmes et autres.

Un mode Focus permettra d’empêcher la machine de vous distraire en coupant les diverses notifications pour une période donnée. Votre profil sera également mis en mode ne pas déranger et vous pourrez même lancer une liste Youtube Music prédéfinie pour vous accompagner. Vous pourriez également vous mettre en mode avion mais évidemment  à ce moment là vous perdez le côté Cloud et IA de votre machine…

Le capitaine Kirk et son « communicateur » dans la série Star Trek 

L’IA magique et la calculatrice

Evidemment, il faut prendre ces annonces de services avec circonspection. Le meilleur moyen de se rendre compte du problème nous est servi sur un plateau par Google lui même avec son annonce d’une fonction d’amélioration du signal audio d’enregistrement. Prétendre pouvoir transformer un micro de webcam de portable en micro qualité studio est une assez bonne illustration de la capacité alchimique du marketing aujourd’hui. Les alchimistes étaient ceux qui prétendaient pouvoir transformer le plomb en or pour vivre aux crochets des puissants de leurs époques : rois, empereurs et tyrans. Les spécialistes du marketing font exactement la même chose mais au profit des puissants d’aujourd’hui : les multinationales et les GAFAM.

Des micros MEMS sur une pièce de 1 cent.

Transformer un microphone MEMS en solution de studio par l’IA n’a aucun sens, on pourra effectivement corriger des défauts de base de ces microphones en rajoutant des éléments que l’on sait manquer à cause des faiblesses de ce type de capteur. Mais il manquera tout ce qui fait la force et le charme d’un micro de studio : la finesse de la capture.

Un micro studio à plusieurs milliers d’euros.

Et c’est un point à garder en tête la finesse. Parce que si il y aura évidemment toujours un fossé entre votre timbre de voix manipulé par l’IA et celui que vous obtiendrez avec un microphone de studio qui coute une petite fortune, il risque bien de manquer la même finesse dans tout le reste de ce qui est proposé par les IA. Et c’est un problème.

Si votre résumé textuel d’un PDF manque de finesse, votre appréciation de ce résumé le reflètera. Si votre traduction automatique d’un texte dans une autre langue manque de finesse, votre compréhension se fera à gros traits. Si le filtre de votre machine vous reflète un monde entier qui manque de finesse parce que vous confiez à une IA le soin de vous « faciliter la vie » et que vous ne prenez plus jamais le soin de vérifier ce qui est résumé, traduit, prémâché pour vous. Alors vous n’aurez plus le contenu original de ce que vous consultez mais une version grossière de la pensée des autres. Et la facilité proposée par ces outils risque bien de vous entrainer vers la pente classique des humains qui est la paresse. Je n’ai rien contre la paresse en soi, mais pas faite au détriment des idées des autres.  

Le Communicateur de Star Trek

La calculatrice est un excellent exemple de cette pente de la paresse. Avant l’arrivée de la calculatrice, on apprenait le calcul mental à l’école et on l’exerçait en permanence dans la vie de tous les jours. C’était l’évidence, on devait savoir compter vite et bien des opérations simples de la vie quotidienne. Additionner, soustraire, multiplier et diviser de petits nombres. Quand la calculatrice de poche est apparue on a trouvé que ce n’était plus si indispensable. Quand le smartphone a glissé une calculatrice dans toutes les poches, ces capacités de calcul mental sont devenues presque contre productives pour beaucoup. Aujourd’hui on regarde quelqu’un qui sait multiplier de tête deux nombres à trois chiffres comme un prodige alors que la plupart de nos aînés savaient tous le faire en ayant leur fameux certificat d’études. Aujourd’hui on juge tous, moi le premier, que ce calcul mental n’est plus si nécessaire puisque toutes sortes de machines peuvent l’effectuer pour nous. Mon télémètre laser peut calculer la surface et le volume d’une pièce avant même que je me pose la question de comment poser l’opération. Je n’ai qu’a appuyer sur un bouton, Je sais toujours le faire mais je comprends facilement qu’un enfant né avec cette technologie dans les mains n’éprouve plus le besoin d’apprendre à faire ce calcul.

Aujourd’hui l’arrivée des IA dans les smartphones et les ordinateurs me fait penser au fameux communicateur de la série Star trek. Une sorte de smartphone permettant de dialoguer avec l’équipage mais également d’interroger l’ordinateur de bord du vaisseau spatial. Sorte de grande machine omnisciente et bardée de capteur pouvant répondre sans problème à tout type de questions si cela permet d’aider le scénario de la série. Le docteur McCoy dans la série dispose également d’un capteur d’un autre type permettant d’effectuer un diagnostic. Autrement dit, ni le capitaine ni le docteur de l’USS Entreprise n’a besoin de jamais lire quoi que ce soit sur un sujet, d’apprendre une autre langue ou de potasser son anatomie pour prendre des décision. Les différents communicateurs qu’ils utilisent permettent de traduire, analyser et diagnostiquer en une pression sur un bouton. La série ne se pose pas la question de la malignité ou de la compétence de l’ordinateur central. De la perspicacité de ses capteurs. Le résultat est toujours automatiquement bon et le remède à une maladie comme la réponse proposée à des créatures dont on ne comprend pas le langage est parfait. A tel point qu’on se demande même pourquoi le docteur est docteur puisque le cantinier muni du même appareil d’analyse pourrait arriver aux mêmes posologies.

Je ne veux pas passer pour un vieux con et dire que tout était mieux avant mais je vois déjà l’impact des IA sur les salles de classes. Les profs d’anglais qui se rendent compte que la qualité des devoirs à la maison est en baisse quand l’IA de traduction en ligne la plus populaire est en maintenance quelques jours. Un prof en université qui me confie que c’est la première foi qu’un étudiant lui rend un travail de fin d’année que personne n’a jamais lu. Pas même celui qui l’a rendu puisque, interrogé par le prof qui se doute que le texte a été généré par une IA, l’étudiant ne sait pas répondre aux questions posées par le texte qu’il a lui même proposé. Le travail est sorti directement d’une IA vers l’imprimante sans même être relu par le principal intéressé.

La pente de la paresse me fait penser que l’ensemble de ces services d’IA va pousser l’utilisateur dans un désapprentissage. Plus besoin d’apprendre à lire et parler une langue étrangère, plus besoin de rédiger un texte correctement plus besoin de lire un document en entier. Avec le risque de perdre de sa liberté puisqu’il sera alors nécessaire de sortir sa machine pour comprendre de quoi on parle. De passer par le filtre d’une société tierce pour s’exprimer et comprendre. Et, bien entendu, le risque de croire que la traduction ou l’interprétation d’un texte dans toute sa finesse et sa nuance pourra être parfaitement gérée par une IA.

Si le marketing de Google est assez serein pour vous expliquer que le micro de type MEMS de votre Chromebook, qui doit couter bien moins d’un dollar à l’achat, est au niveau des microphones mille fois plus gros et plus chers que l’on trouve dans un studio, tout cela grâce à une IA, c’est qu’ils ne vont pas tarder à vous expliquer que leur Gemini c’est Honoré de Balzac et qu’il est au niveau d’un traducteur diplomatique dans une centaine de langues. 

Et ce n’est pas vrai. Les IA de ce type ne transforment pas le plomb en or, elle ne font que baisser votre niveau d’appréciation en jouant sur la pente de votre paresse. Et cela dans un but déjà bien visible, vous demander au minimum 21.99€ par mois ensuite. Et pour tout le reste de votre vie.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Quick Insert : une touche d’intelligence sur les Chromebooks ? © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft Recall revient et montre patte blanche

Microsoft Recall est une fonction liée à Windows qui fait partie de la galaxie d’outils IA de Copilot+. Présenté en mai, l’outil a provoqué pas mal de remous chez les spécialistes en sécurité ainsi que chez tout utilisateur un peu soucieux de sa vie privée.

Pour faire simple, l’idée de Recall est de proposer un scan permanent de votre activité sous Windows et d’archiver les résultats. Votre système passe à la moulinette tout ce que vous faites en permanence et l’analyse grâce à une IA pour en faire une synthèse. Tout est alors stocké dans des petites « fiches » qui pourront ensuite être appelées au besoin. L’intérêt est dans la gestion totale de votre système, qu’il s’agisse d’un PDF ouvert sur une clé USB, une pièce jointe ou un email, ou même un document que vous écrivez, si vous cherchez les bons mots clés et qu’ils sont dans ces documents, tout sera accessible en quelques clics. L’idée est bonne et on imagine l’intérêt dans une gestion de fichiers lourde de pouvoir trouver rapidement tout ce qui a trait à un sujet.

Microsoft Recoil

Mais si l’idée est bonne sur le papier, la réalisation a été… compliquée. Le souci de cette idée c’est qu’elle archive toutes les actions de l’utilisateur mais pas uniquement pour l’utilisateur. Les captures d’écran qui sont générées servent à l’IA pour trier ces informations. Aussi, lorsqu’un utilisateur se sert de sa carte de crédit sur un site de paiement, raconte à son conjoint ses peines de cœur ou explique à son médecin ses soucis de santé, cela rend cette base de données très sensible. Comme il suffira de quelques mots clés pour rappeler ces captures d’écran et les afficher, on comprend vite où le bât blesse.

Stockée de manière lisible, accessible depuis d’autres comptes sur la même machine, suffisamment attrayante pour que des malandrins se décident à développer des outils sur mesures pour les lire, la solution Recall était qualifiée de passoire par les plus polis des analystes en sécurité informatique. L’outil démontrait avec beaucoup de brio ce qu’il se passe quand on confie les rennes d’un projet à des ingénieurs techniques sans aucune supervision d’autres intervenants. Le moindre utilisateur non impliqué dans le développement aurait posé les questions de base : qu’est-ce qui arrive si mon employeur a accès à ma machine et peut aller fouiller mon Recall ? Que se passe t-il si un internaute arrive à se connecter de manière invisible à ma machine et cherche ma base de données. Que faire si mon poste est partagé comme un ordinateur familial ?

Devant la levée de bouclier générée et en particulier celle posée par les entreprises pas forcément ravies de cette fonctionnalité, Microsoft a annoncé retirer Recall de son offre Copilot+ pour la retravailler. 

La recherche dans Recall

Recall back

Sur son blog, Microsoft propose de jeter un oeil sur les améliorations portées à la sécurité de sa nouvelle mouture de Recall. Un ensemble de points remaniés pour faire face à la critique des experts en sécurité et rassurer ses clients.

Le pivot central est dans l’architecture de la protection des données traitées. Les captures d’écran et le traitement comme le stockage des données issues de celles-ci sont désormais totalement étanchéifiés. Le système construit une machine virtuelle, indépendante et sécurisée par un chiffrement assuré par une solution matérielle. La fameuse puce TPM que Microsoft a réclamé à ses utilisateurs pour pouvoir installer Windows 11 est ici prise en charge pour assurer une solution chiffrée sécurisée. Cette première étape élimine le plus gros risque d’une atteinte à des données privées par des tiers classiques ayant simplement accès à la machine. Si cela ne garantit pas une étanchéité parfaite pour un hackeur malveillant et compétent, cela demande des ressources qu’un employeur ou un conjoint lambda n’a généralement pas.

Pour acceder aux données il faudra néanmoins assez peu de choses, une simple authentification de la session. Soit avec un mot de passe, un code PIN ou une protection biométrique. Certaines de ces méthodes sont assez peu fiables et l’usage d’un code PIN sur un lieu de travail peut facilement être intercépté. C’est dans tous les cas beaucoup plus sécurisant que la porte ouverte aux données proposée par la première version.

Chaque capture d’écran, chaque information de la base de donnée sera ainsi authentifiée et chiffrée, liée à un utilisateur précis de la machine. Impossible pour un autre utilisateur d’y avoir accès l’autorisation de son propriétaire. Autorisation qui peut cela dit être volontaire ou forcée. Microsoft en profite pour lier la fonction Recall à d’autres sous des prétextes de sécurité : la mise en place d’un TPM 2.0, le chiffrement, la fonction BitLocker, la vérification du démarrage de la machine et l’intégrité du système. En cas d’anomalie au démarrage ou dans le système, il sera impossible de récupérer ses données Recall. En cas de vol d’un stockage ou à la perte d’un portable par exemple, il y a fort peu de chances que l’on puisse explorer votre historique internet ou vider vos comptes en banque.

Installation optionnelle et sessions privées

Microsoft a bien senti que son public d’utilisateur était pas forcément enchanté de la fonction. Aussi l’éditeur prévoit que celle-ci soit installée que si l’utilisateur en fait la demande pendant la configuration liée au premier démarrage de Windows 11. Si l’utilisateur ne souhaite pas « profiter » de cette fonction, alors elle ne sera pas active. Evidemment cela suppose que les utilisateurs aient droit à ce premier démarrage ce qui n’est pas toujours le cas en entreprise. C’est également estimer que l’ensemble des utilisateurs de Windows qui achètent un nouvel ordinateur savent de quoi il s’agit. Et si aucun choix ne sera fait de la part de Microsoft qui ne sélectionnera aucune option à l’avance, j’imagine assez mal qu’il présenteront la fonction Recall avec un angle mettant en en avant d’éventuels soucis de sécurité.

Il est également intéressant de noter qu’il sera possible de désinstaller Recall après installation, cela permettra même de détruire la base de données et les recherches associés générées par l’IA embarquée.

Exclure un site web des enregistrements Recall sera possible

Autre argument de Microsoft, la gestion des sessions de navigation privée. Windows 11 saura reconnaitre une sessions classique d’une session privée et n’enregistrera donc pas les données naviguées en privé. Cela signifie que pour aller visiter votre banque, consulter vos informations médicales ou tout autre activité que vous ne voulez pas voir analyser par Recall, il faudra ouvrir une page privée avec votre navigateur. On peut également sortir des applications ou des sites web de la surveillance de l’IA afin qu’ils ne soient pas répertoriés par le système. Enfin, la fonction Recall signalera son activité de capture dans la barre de tâche, un clic permettra de mettre en pause la fonction avant d’ouvrir le site de votre banque.

Enfin, Recall permettra de mieux gérer ses archives. On pourra déterminer la date de péremption de ses données pour faire en sorte que les captures les plus anciennes soient détruites. L’espace disque nécessaire au stockage de ces éléments pourra également être limité… ce qui enlève quelque peut l’intérêt à l’entièreté de la fonction mais passons.. 

Exclure un programme également

La gestion des contenus les plus problématiques d’un point de vue sécurité sera également analysée avec un peu plus de contraste qu’auparavant. Les mots de passe, les numéros de carte de crédit et autres éléments du même type comme votre N° de sécurité sociale ou autre identifiant fiscal sera laissé de côté. Comme un gros tamis qui ignorerait vos frappes en analysant celles-ci en temps réel. Attention cependant, comme tous les tamis, il est possible que quelques éléments passent entre les mailles. Microsoft annonce bien un filtrage de vos données pour diminuer la fréquence de relevé de ces informations. Recall laissera passer des éléments de ce type et posera donc toujours le problème de leur archivage et de leur exploitation.

Quelques petites remarques personnelles sur ce Recall 2.0

D’abord et avant tout, l’ampleur des « corrections » apportées par cette remise à plat montre bien à quel point la version de base était problématique. A quel point c’était passée au dessus de ses équipes de développement. L’éditeur s’en défend en expliquant que cette première mouture était une étape intermédiaire de leur production classique. Une avant première de ce que l’IA allait apporter dans les machines personnelles et que la sécurité était toujours à l’esprit de ses équipes. En laissant un moyen d’éplucher la vie de l’utilisateurs sur de mois et avec un système de recherche sans aucune restriction sur l’ensemble de ses navigation, cela parait difficile a croire. 

Second point, cette nouvelle mouture fait le pari de la compétence de l’utilisateur qui saura se préserver, faire les bons choix et corriger d’éventuelles erreurs sur son installation. C’est un pari audacieux. Si je crois intimement que tout le monde est capable d’apprendre l’informatique et de devenir un expert (J’ai assez vu de personnes s’y mettre sur le tard et devenir des gens tout à fait compétents sur plein de domaines en informatique, en autodidactes et sans formation de base.) je reste persuadé que cela représente un effort que beaucoup ne vont pas faire. Etanchéifier la présence de Recall à l’installation de son système supposerait que la présentation de celui-ci se fasse avec de explications techniques qui seront bien entendue trop longues. Un marketing avantageux prendra le relais. Je suis persuadé que Recall sera installé en masse par défaut comme restent installés pendant des années des pop-up de bloatwares pénibles rappelant l’expiration d’une offre anti-virus installée par le constructeur. L’utilisateur lambda va laisser Recall archiver sa vie numérique sans même le comprendre parce qu’il jugera trop complexe de faire autrement. Ou plus reposant.

Quand aux options de protection a postériori qui exigent de passer par les paramètres de Windows pour aller designer tel site ou telle application, je n’y crois pas trop non plus. Des réglages plus simples passent au dessus de la tête de nombreux utilisateurs et beaucoup d’autres en entreprise n’ont absolument pas la main sur ces fonctionnalités. Résultat, Recall restera un outil séduisant mais très dangereux pour l’utilisateur inconscient de son potentiel. Et cela d’autant plus que prendre la main sur une machine ainsi équipée deviendra vite un enjeu très intéressant pour des hackeurs à la recherche de données confidentielles mal sécurisée.

Le bon vieux scam téléphonique qui consiste a prendre la main sur une machine distante en demandant à l’utilisateur d’installer un logiciel ouvrira alors de belles promesses.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

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Microsoft Recall revient et montre patte blanche © MiniMachines.net. 2024.

Valve s’intéresserait aux jeux Windows sur architecture ARM ?

Pour le moment rien d’officiel et mis à part des spéculations basées sur des tirages de cheveux assez flous, il n’y a pas assez d’éléments pour dépasser le stade de la rumeur. 

On sait que Valve, du moins des ingénieurs chez Valve, travaillent sur un outil logiciel baptisé « Proton-arm64ec ». On le sait parce que le site SteamDB scrute avec attention chaque ligne de code publiée par l’éditeur et que cela fait souvent enfler des spéculations un peu folles. Cet outil suggère qu’une émulation de Proton fonctionnerait sous architecture ARM. Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de faire un petit récapitulatif technique.

Les jeux PC sont développés sur l’architecture historique des ordinateurs sous Windows à savoir le « x86 ». C’est l’architecture employée par AMD et Intel et qui occupe la grande majorité des ordinateurs aujourd’hui à l’exception très notable des ordinateurs Apple qui ont basculé sur une autre solution il y a quelques années. Cette autre solution c’est ARM, une autre architecture, totalement différente, qui est utilisée dans les smartphones et les tablettes. Ces deux architectures ne sont pas compatibles entre elles. Si on écrit un programme pour ARM il ne pourra pas tourner nativement sur un engin x86 et inversement.

Il existe des outils qui permettent de lancer des programmes x86 sur ARM, Apple a créé un émulateur très efficace pour cela. Baptisé Rosetta 2, il prend les instructions x86, les traduit en temps réel pour être pilotées par ARM. Cela a permis à Apple d’assurer la transition logicielle de son parc quand ils ont basculé des puces Intel x86 qui équipaient leurs machines jusqu’en 2020 vers leurs puces ARM maison. Microsoft propose également un émulateur qui permet aux puces ARM de Qualcomm d’exécuter des instructions x86 sous Windows. Cette « traduction » du code a une plus ou moins grande incidence sur les performances globales des programmes lancés sur une architecture différente. Un programme traduit du x86 vers ARM aura dans la très grande majorité des cas de moins bonnes performances que si il est employé nativement. Ça, c’est pour la partie matérielle. 

D’un point de vue logiciel, il existe également des programmes de traduction. Dans le cas de Valve, Proton est une solution qui utilise des routines développées pour Windows afin de pouvoir les lancer sous Linux. En clair, Proton est un programme qui va traduire en temps réel des jeux vidéo créés pour Windows afin de les faire tourner sous linux. Un travail de fourmi consistant à adapter en permanence ce traducteur pour qu’il fasse tourner au mieux une majorité de jeux sur la console Steam Deck. Un travail qui a été nécessaire pour rendre ce fameux Proton efficace. A noter que la console Steam Deck emploie un processeur AMD x86 pour fonctionner.

Le double travail de traduction Windows-Linux / x86-ARM. Allégorie.

Ici, on parle donc d’un système qui doublerait le travail de traduction. La source serait un jeu codé pour Windows en x86 et il faudrait le faire tourner sur une plateforme Linux pilotée par une puce ARM. C’est en gros ce que veut dire cet énigmatique « Proton-arm64ec ». On prend Proton qui tourne sur Linux, on le bascule  sur une machine pilotée par un SoC ARM et on essaye de lui faire faire la traduction des jeux Windows x86.

Il va sans dire que ce travail n’est pas de toute repos. Et c’est encore pire quand on le confronte au jeu vidéo puisque cela suppose une traduction de ces données en temps réel. On ne peut pas attendre ne serait-ce que 10 millisecondes de retard entre l’ordre donné par le joueur et la réaction du jeu, il faut absolument que tout fonctionne immédiatement.

Il n’est donc pas impossible qu’un tel outil soit en cours de développement mais il parait très difficile d’imaginer un traitement de toutes ces étapes suffisamment rapide pour que cela fonctionne en temps réel avec les solutions ARM que l’on connait actuellement. La demande en ressources ne semble pas adaptée au matériel existant. Les puces ARM qui pourraient éventuellement être compatibles avec un tel travail sont pour le moment aussi chères et gourmandes en ressources que les puces x86. Pourquoi diable Valve irait chercher du côté d’ARM un SoC moins efficace, plus gourmand en énergie et probablement plus cher que ce qu’il a négocié sur mesures avec AMD. Le concepteur de puces x86 lui a fabriqué un processeur x86 parfaitement adapté à son usage en privilégiant des stratégies d’affichage originales pour répondre parfaitement au cahier des charges du Steam Deck. 

Alors c’est quoi ce « Proton-arm64ec » ?

Plusieurs hypothèses sont possibles. D’abord, il existe une rumeur persistante quant à la volonté de Valve de lancer un casque de réalité virtuelle maison. Et ce genre de casque se devant d’être léger et autonome n’a pas vraiment de raison de tourner sous x86. Il vaut mieux employer une « puce de smartphone » pour plus d’autonomie et de finesse pour ce type de produit. La plateforme est suffisamment différente des solutions classiques pour exiger des développements supplémentaires et donc un portage d’un code qui passerait à la moulinette d’un outil comme Proton et un passage de x86 vers ARM. Il est également possible pour les développeurs de penser à des jeux nouveaux, adaptés à ce monde de la réalité virtuelle.

Le monde de la VR est déjà riche d’un catalogue de jeux ARM fonctionnant sous Android, pour un éventuel outil chez Valve il serait donc profitable de proposer aux éditeurs une solution pour recycler leurs titres compatibles Android sur leur nouvelle plateforme. Les jeux VR existant sous x86 pouvant de leur côté profiter d’un Proton porté sous ARM.

Valve proposerait la majorité du catalogue Steam en direct sur Apple ?

Et si cette arrivée de Proton sur ARM signait ou ouverture de la plateforme Steam sur les machines Apple ? Cette éventualité est envisageable. Le performances des puces Mx d’Apple sont très convaincantes et l’ouverture des magasins d’applications imposées sur iOS ouvre une voie de développement intéressante pour Valve. Que ce soit avec l’accord d’Apple pour rendre les plateformes MAC et les engins mobiles plus ludiques ou un développement en parallèle, cette idée de pousser le catalogue de jeux Steam vers ce nouvel univers pourrait être une opération fort juteuse pour Steam.

Au vu des bonnes ventes actuelles des MAC et des grincements de dents des fabricants de PC sous Windows, si Apple proposait demain un catalogue complet de jeux Steam, il y a fort à parier que la situation serait encore plus tendue. Beaucoup d’utilisateurs « restent sous Windows » à cause du jeu. Et la perspective de passer à Windows 11 ne les enchante guère. Pire, beaucoup ne pourront pas faire basculer leurs PC de Windows 10 à 11 pour des raisons de compatibilité. Avec des Mac aux prix désormais de moins en moins éloignés des tarifs PC, le grand saut pourrait se faire.

 

La carte mère du Steam Deck avec sa puce AMD Aerith x86

Un Steam Deck sous ARM ?

Penser que Valve serait en train de fabriquer une version ARM de son Steam Deck me parait fortement capillotracté. Pour le moment, rien ne nous dit que c’est le cas et surtout un petit coup d’oeil au catalogue actuel de matériel disponible nous rappelle assez vite que les seules puces pouvant proposer ce type de solution sont rares. On peut compter sur les Snapdragon de Qualcomm qui sont positionnés sur un segment de prix élevé et qui consomment autant ou plus que la puce x86 AMD choisie pour le Deck. Reste qu’on sait l’arrivée de concurrents à terme à ces solutions avec un Nvidia qui va entrer à nouveau en lice, probablement en 2025, sur le segment des puces ARM avec Mediatek.

Mais c’est prendre beaucoup de recul pour analyser une simple routine que d’envisager un nouveau produit avec cet empilement de présuppositions. Le Steam Deck est jeune, Valve n’a même pas terminé de l’optimiser au maximum qu’il serait déjà remplacé par un autre, basé sur une architecture différente ? Il ne faut pas perdre de vue que le but du jeu pour le papa de Steam n’est pas de s’embourber dans la création de solutions matérielles mais bien de vendre des jeux vidéo via sa plateforme. La prochaine étape pour Valve tient probablement plus à l’ouverture de Steam OS vers plus de constructeurs pour remplacer Windows sur des consoles-PC qu’à créer de nouvelles consoles lui même. La marque a déjà signalé que la ROG Ally d’Asus aurait droit à son Steam OS, d’autres constructeurs devraient suivre la même voie.

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Valve s’intéresserait aux jeux Windows sur architecture ARM ? © MiniMachines.net. 2024.

Nvidia GeForce RTX 2050 : le chaînon manquant

Mise à jour du 25/09/2024 : Le PC Skillkorp sous RTX 2050 est désormais disponible à 699€ chez Boulanger.

Billet original du 18/09/2024 : Il y a quelques temps, j’ai commencé à chercher une machine équipée d’une puce GeForce RTX 2050. La longévité de cette offre m’intriguait. J’ai donc contacté plusieurs marques qui proposaient la puce dans leurs portables pour essayer de mettre la main sur une de ces machines.

Le Skillkorp P17R2050

Peine perdue, les constructeurs n’ont pas ce type d’engin dans leur parc de prêt. Ils préfèrent miser sur le haut de gamme et les machines les plus standard. Le GeForce RTX 2050 ne semble pas être leur principale préoccupation et on peut les comprendre. On m’a proposé des engins en RTX 40×0 sans soucis mais impossible de trouver la carte qui m’intéressait. Et puis, il y a quelques temps, Nvidia m’a proposé un portable équipé de ce circuit. Un engin assez particulier puisqu’il s’agit d’une machine construite par Asus mais vendue sous la signature de Skillkorp. Une marque qui appartient à la chaine de magasins Boulanger. Peu importe, mon intérêt était toujours là et je voulais comprendre pourquoi le RTX 2050 était encore présent sur le paysage actuel.

Il faut dire que la puce parait un peu anachronique en 2024. Pourquoi Nvidia persiste à proposer ce circuit graphique quand il dispose dans son arsenal des RTX 3050 et autres RTX 4050 ainsi que tous leurs dérivés. On peut légitimement se poser la question de la pertinence de ce choix technique. J’ai fini par comprendre le pourquoi de cette puce en manipulant la machine. Au final, l’existence de ce RTX 2050 est devenu une évidence.

Le RTX 2050 est un croisement entre deux gammes, un positionnement clairement étrange d’un point de vue technique mais qui a du sens quand on prend un peu de recul. Annoncée à la fin de l’année 2021, la puce de Nvidia est arrivée en magasin au printemps 2022 avec de premiers portables à l’employer sur des solutions milieu de gamme. C’est une construction assez étrange, on aurait pu s’attendre à une architecture Turing comme pour le reste des RTX 20 mais il n’en est rien, c’est bien une solution de la génération Ampère qui est au coeur de ces cartes. La génération des puces intégrées aux RTX 30. Problème pour Nvidia alors à l’époque, avec un RTX 2050 et un RTX 3050 basés sur la même architecture, il existait un gros risque de doublon.

La solution trouvée a été simple, si la puce de base est la même, un GA107, les 2050 sont équipées de 2048 cœurs CUDA seulement. Les RTX 3050 sont, suivant les modèles, livrées avec de 2304 à 2560 cœurs de ce type. La fréquence de boost est identique à celle de la RTX 3050 de base, 1477 MHz. Mais Nvidia a également choisi de sabrer d’autres éléments de son dispositif. Et pas n’importe lesquels, les plus sensibles à un usage vidéoludique.

Le bus mémoire est laissé à 64 bits, contre des solutions de 96 à 128 bits suivant les modèles de RTX 3050. On se retrouve donc avec une bande passante de 112 Go/s au mieux pour 4 Go de GDDR6. Les 3050 sont proposées en 6 ou 8 Go de GDDR6. Pour résumer l’état des lieux, la GeForce RTX 2050 est une GeForce RTX 3050 à l’interface mémoire sabrée et dont le GPU affiche une fréquence moins élevée mais établie autour de la même architecture. Est-ce que cela a du sens ? Oui et non, cela dépend grandement de comment vous regardez la solution.

RTX 2050 : le nouvel entrée de gamme mobile de Nvidia

Le problème rencontré par la puce graphique vient de son nom. L’adage dit que quand on réfléchit comme un marteau, on a tendance à voir tous les problèmes comme des clous. Et les trois lettres RTX font voir à la majorité des utilisateurs la puce comme une solution de « gaming » pur et dur et donc à la juger comme telle. C’est à mon avis une erreur. Si on regarde la RTX 2050 comme une solution orientée jeu, elle n’a pas de sens. On sera forcément déçu de ses performances par rapport à des puces comme une RTX 3060 ou une encore plus récente RTX 4050. La puissance embarquée est limitée par les choix fait par Nvidia qui ne considère pas à mon avis cette solution vraiment dans une orientation purement ludique.

Cela ne veut pas dire qu’on ne pourra pas jouer avec, elle est même tout à fait capable de lancer des jeux. Simplement, elle n’a pas été pensée pour cela. Son objectif est différent. L’idée pour Nvidia est de trouver une cohérence technique et marketing dans sa gamme. Difficile pour la marque de mettre en avant ses technologies maison sans pouvoir les adresser à toute leur gamme de processeurs graphiques.

La RTX 2050 n’est pas une puce dédiée au jeu, c’est une solution entrée de gamme qui ouvre une porte sur les usages d’une machine moderne. Elle propose des fonctions CUDA qui seront exploitables pour des programmes créatifs, la possibilité d’exploiter des fonctions de décompression vidéo avancées, des capacités DLSS pour améliorer la fluidité de certains jeux, du Raytracing pour en augmenter la qualité d’image et des possibilités d’affichage vidéo haut de gamme. Bref de quoi transformer un ordinateur basique avec un circuit graphique embarqué en une solution ayant de plus grandes possibilités.

Cela ne vous rappelle rien ? C’était le credo pendant très longtemps des circuits MX de Nvidia. Des puces entrée de gamme qui proposaient un peu plus de performances que les circuits graphiques des processeurs AMD et Intel de l’époque. Ces MX450, MX550 et autres MX570 ont quasiment disparu, justement parce que le public ne comprenait plus leur intérêt face à la montée en puissance des performances des solutions embarquées dans les nouveaux circuits d’AMD et d’Intel. 

Le RTX 2050 est en quelque sorte le nouveau circuit MX. Une solution qui propose un peu plus que l’offre de base mais qui permet surtout à Nvidia de pouvoir communiquer de manière cohérente sur les nouveaux services de sa gamme. Comment expliquer à ses clients que ses cœurs CUDA sont si importants si son entrée de gamme n’en possède pas ? Comment vanter les mérites du Raytracing ou du DLSS en omettant cette fonction sur certaines puces ? Au final cette solution graphique permet a Nvidia de considérer sa gamme comme un tout et d’avancer ses pions sans risquer la critique. Même avec une RTX 2050, on peut monter des vidéos confortablement, lancer un programme de retouche d’image accéléré matériellement et jouer correctement en 2D comme en 3D. Bien sûr, ce ne sera pas au niveau des autres cartes de la gamme et les RTX 3050, RTX 4050 et supérieures écraseront rapidement les prétentions de la RTX 2050 en jeu. Mais ça sera possible. Et même assez confortable.

RTX, des lettres de noblesse qui mènent à une situation paradoxale

Evidemment le défaut de cette stratégie est qu’il est difficile de ne pas considérer le « RTX » de l’offre comme un indice d’orientation « Gamer ». Nvidia en est d’ailleurs responsable puisqu’il a communiqué largement sur le côté performance de sa gamme GeForce. Et de fait, si la 2050 peut jouer, et encore une fois elle n’est pas du tout incompétente sur ce poste, ce sera sans commune mesure avec ce que proposent des engins sous 4060 aujourd’hui. J’aurais même tendance à dire qu’embarquer dans un portable estampillé « Gamer » un RTX 2050 n’est pas forcément très sérieux de la part des fabricants. Ces engins peuvent lancer énormément de jeux dans de bonnes confitions mais je suppose que leur principal intérêt c’est surtout de pouvoir tout faire très correctement : bureautique, création, média, surf tout en permettant de jouer pour un budget restreint.

Comme vous le verrez plus bas avec le Skillkorp, il est tout à fait possible de jouer confortablement avec une RTX 2050 et cela reste vraiment au dessus des performances que l’on va demander à un portable sans circuit spécialisé aujourd’hui. Mais est-ce logique d’appeller un PC sous ce circuit graphique un PC « Gamer » ? Ca l’est si on se place face aux solutions sans circuit graphique spécialisé. Mais ca l’est beaucoup moins quand on voit le reste du marché actuel autour des RTX 40xx.

J’ai tendance à voir l’offre des cartes graphiques comme une salle de concert. Tout le monde vient voir le même spectacle mais les billets les plus chers permettent d’approcher la scène au plus près. Les billets les moins chers vous donnent une vision et un son indirect ou lointain. On transforme un spectacle avec des humains identifiables sur scène en quelques points qui se déplacent au loin.

C’est un peu la même chose pour le jeu vidéo et les cartes graphiques. Des artistes mettent en scène un jeu avec des tonnes de détails, des animations, des textures, des ombres et des effets variés pour créer une épaisseur graphique, une ambiance globale dans le jeu. Le possesseur d’une carte graphique haut de gamme profitera de l’entièreté du spectacle en haute définition de manière fluide. Avec une carte plus entrée de gamme, on aura droit au même jeu mais en plus basse définition, avec des textures moins subtiles, un ombrage absent et moins de détails d’environnement. C’est le même spectacle mais pas les mêmes sensations. Les deux répondent à des envies et des budgets différents. La RTX se situe sur l’entrée de gamme « joueur ». Les circuits graphiques embarqués d’Intel, AMD et Qualcomm se positionnent souvent en dessous.

Le problème est que cette entrée de gamme est devenu invisible, il a totalement disparu des radars. Cette situation vient d’un marché d’excellence porté autant par les studios de développement que les concepteurs de puces, les fabricants et les médias. Comme aucun constructeur ne veut prêter de machine entrée de gamme équipée de circuit comme la RTX 2050. Le regard du public sur les portables à destination des joueurs vient uniquement de l’autre côté du spectre. Les machines équipées de RTX 4060 et RTX 4070, par exemple, sont souvent étudiées. Des modèles très haut de gamme sous RTX 4090 sont également régulièrement testés. Leurs résultats définissent un marché pourtant totalement inaccessible à la plupart des bourses. Et ce faisant, ils décalent l’appréciation du marché de manière particulière.

Le haut du podium est trusté par des engins à plus de 3000 euros pour atteindre des 4000, 5000 et même plus de 6000 euros. Ces portables d’exception ont du sens, ils sont rapides, efficaces, généralement extrêmement bien construits et sans fausse note technique si ce n’est un look parfois tapageur. Leur niveau de performance efface les configurations beaucoup plus accessibles des radars et les acheteurs de solutions plus petites le font souvent par dépit. Parce qu’il ne serait pas raisonnable d’investir un tel budget dans un PC. La fenêtre d’observation des performances que l’on estime alors normale pour un PC de jeu est donc située dans un espace compris aujourd’hui entre le RTX 4070 et le RTX 4090, les modèles en dessous ne sont pas analysés. Au final, tout le monde juge le marché à partir de données hors marché.

Le RTX 2050 a également été une cible facile pour de nombreux influenceurs qui ne payent généralement pas leurs machines

On n’imaginerait pas juger le prix moyen d’un repas quotidien en se basant sur un tarif se situant entre la bonne brasserie et le restaurant étoilé. Chez soi, on ne dépense pas entre 30 et 150€ par personne à chaque repas. C’est pourtant cette vision du marché portable qui est dessinée par les tests. Les machines qui servent d’étalon pour juger l’ensemble du secteur n’ont rien à voir avec ce que peuvent s’offrir la majorité des clients. Il y a une énorme dissonance entre le budget des acheteurs et la mise en avant proposée par les marques. Ce n’est clairement pas nouveau mais ces dernières années cela a pris des proportions de plus en plus extravagantes avec la hausse globale des tarifs des circuits graphiques.

Et si je constate que ce portable Skillkorp est tout à fait compétent dans un usage de jeu classique et familial, je n’arrive pourtant pas à trouver de commentaires élogieux autour d’une machine sous RTX 2050. Ces puces ne sont clairement pas en lice pour devenir des solutions de portables haut de gamme mais elles ont toutes leur place dans un univers familial. Alors qu’est-ce qui cloche ?

Les joueurs équipés de grosses cartes n’aiment pas l’entrée de gamme

Je ne suis pas un sociologue du marché informatique mais j’ai pu constater à de nombreuses reprises un mépris très clair pour les composants jugés comme « entrée de gamme ». D’abord dans mes rencontres avec des lecteurs, en discutant avec des journalistes spécialisés, des vendeurs ou de simples clients. Les gens n’aiment pas les processeurs ou les puces graphiques entrée de gamme. Et très souvent ils en parlent en se basant sur un a priori très fort plus que sur une expérience vécue.

Les puces MX450 ou MX550 de Nvidia ou les processeurs Intel Celeron, par exemple, ont étés catalogués comme inutilisables par des utilisateurs qui n’en possédaient pas et qui ne les avaient jamais vus en action. Tous les jugeaient impropres pour leur usage alors que ces puces correspondaient en fait très souvent à leurs besoins.

Des cartes comme les RTX 2050 ou RTX 3050 sont mises de côté comme un entrée de gamme presque infâmant pour un utilisateur « qui se respecte » ai-je pu entendre dans la bouche d’un client de grande surface. Pourtant son profil était parfaitement dans l’axe de ces puces graphiques : joueur très occasionnel et usage surtout bureautique de sa machine. Il allait partir sur une carte autrement plus onéreuse pour satisfaire une idée de puissance informatique qu’il fantasmait au vu de ses jeux préférés. Avec un argument toujours très fort de se dire qu’il achetait pour que ça « dure longtemps ». 

Je crois sincèrement qu’il y a une détestation des RTX xx50 du simple fait de leur appartenance au même groupe « RTX » que les cartes plus haut de gamme. Comme si cela créait une certaine porosité entre les puces. Le circuit 4050 est jugé comme presque infâmant. Le 4060 commence a être quelque chose et avec une dizaine de plus, le 4070 est enfin assez « loin » du 50 pour que l’acheteur se sente rassuré. Vu les investissements en jeu avec des prix de plus en plus élevés, on ressent un discours assez fort sur la peur des clients de voir leur circuit graphique déclassé au simple gré d’une mise à jour. Comme si le niveau de performance d’une carte était un élément de positionnement social au même titre qu’une voiture ou un habit. Et de fait, en ligne, personne ne va vous juger sur votre manière de vous habiller. Par contre si on vous demande quel matériel vous utilisez, alors vous aurez des réactions plus ou moins gênées de la part des moins bien lotis.

Certains groupes de joueurs en équipe n’acceptent pas les personnes n’ayant pas un niveau de performances minimal avec leur PC. D’autres vont charrier un joueur qui débarque avec une « 50 » ou un circuit graphique intégré à son processeur en jeu. Et ce joueur de s’excuser presque en promettant de « mettre sa config’ à jour » quand il pourra. Ces réactions sont assez évocatrices du désamour de ces puces et cela même si le jeu est finalement parfaitement possible avec une configuration parfois trois fois moins chère que d’autres joueurs en ligne. 

Les internautes « experts » aiment détester les RTX xx50 parce que cela leur permet de se positionner au dessus. Et cela même si finalement les puces sont parfaitement adaptées à la majorité des scénarios du quotidien des gens qu’ils vont mal conseiller.

Le RTX 2050 apporte des solutions invisibles aux utilisateurs

J’ai pu lire dans les commentaires de Minimachines des intervenants estimer que les MX450 ou MX550 n’avaient aucun sens pour des portables. Parce qu’ils n’étaient pas beaucoup plus performants que les circuit intégrés dans des puces modernes. Et c’est vrai, du moins en partie. Si on les considérait que sous l’angle des performances brutes en jeu en face du haut de gamme de l’époque – Le Ryzen 5900HS alors – le gain proposé par le MX550 n’était pas formidable. Et si les autres aspects proposés par la puce comme les accélérations matérielles des applications vidéo et graphiques n’étaient pas prise en compte, alors on ne voyait pas vraiment leur intérêt. En oubliant au passage que les Ryzen capables de rivaliser avec les MX550 n’étaient évidemment pas vendus seuls mais le plus souvent dans des configurations moyennes et haut de gamme avec un circuit graphique secondaire et qui explosaient le plafond du prix des machines équipées de Nvidia MX.

Ce même internaute – d’après son pseudo – a jugé quelques années plus tard ne pas comprendre l’intérêt des RTX 2050 pour les mêmes raisons. Et cela même si le circuit embarqué proposait alors de bien meilleures performances en 3D et toujours plus de fonctionnalités annexes pour la créativité, les usages vidéo et autres. La morale de cette vision est claire, l’entrée de gamme ne plait pas parce qu’une catégorie d’internautes ne voit pas pourquoi on achèterait pas un PC sans un niveau de performances suffisant pour lancer le dernier jeu triple A à la mode dans les meilleures conditions possibles. Même si le but de la machine est tout autre.

Du coup, comment faire pour que Nvidia, AMD ou Intel puissent proposer des circuits entrée de gamme sans se faire pousser dans les cordes par des gens qui vont juger leurs produits sans les connaitre ? Alors même qu’ils ne s’adressent pas à eux ? C’est une autre des particularités des internautes spécialistes, ils adorent critiquer des produits en se basant uniquement sur leur approche du marché. Et on voit très souvent survenir sur les réseaux sociaux un « expert » sorti de nulle part expliquer que sa configuration à cinq fois le budget demandé, est meilleure.

Il y a pourtant d’énormes différences d’usages potentiels entre une machine AMD, Intel ou Qualcomm avec un circuit graphique intégré au processeur et une autre avec un circuit graphique comme la RTX 2050. Les cœurs CUDA de ces cartes Nvidia permettent énormément de choses en plus : outre le DLSS et le RTX pour le jeu, il y a tous les usages créatifs qui entrent en scène pour la vidéo, la photo et le développement d’images. En désactivant les fonctions CUDA sur ce type de portable, on ne retrouve absolument plus la même machine en usage graphique. Les fonctions annexes comme le profilage des jeux et le réglage automatique des paramètres qui va permettre de profiter au mieux des titres suivant son matériel est un vrai service. Et bien entendu, la fonction Optimus qui offre à l’utilisateur un saut invisible entre le circuit graphique du processeur et le circuit embarqué Nvidia pour choisir le meilleur ratio de performances et d’autonomie est un gros avantage technique.

Il y a enfin qu’une puce comme la RTX 2050 embarque sa propre mémoire vive et ne dépend donc pas de celle du système pour fonctionner. Et quand on doit charger des informations spécifiques à un jeu sur un système avec 8 ou 16 Go de mémoire vive, qu’on fonctionne sous Windows et qu’on gère d’autres tâches en prime, cela fait une énorme différence. Passer de 8 Go à 6 pour le système qui va faire tourner le jeu parce que 2 Go seront requis pour des textures n’est pas confortable. Désengorger la mémoire en utilisant de la GDDR6 très rapide sur un circuit externe indépendant est évidemment un avantage.

Une situation complexe pour les constructeurs

Je n’ai aucune solution miracle pour que les marques puissent mieux communiquer sur leur entrée de gamme afin de mettre en valeur ce genre de puces, je ne suis même pas sûr qu’ils en aient envie, mais j’ai peut être quelques conseils. D’abord une volonté d’encourager les marques à prêter plus de machines de ce type. Simplement pour que la fenêtre d’observation du marché ne soit pas coincée entre le moyen de gamme et le très haut de gamme. Cela permettra de relativiser les performances et donc les usages. Si le grand public pense qu’en dessous de 100 images par seconde tous détails à fond en 1440P, un jeu n’est pas jouable, vous truquez vous même le marché.

Communiquer sur les solutions entrée de gamme, comme le RTX 2050, avec autre chose que des arguments « Gamer » serait aussi une bonne idée. Les puces proposées sont capables d’énormément de choses mais ne font pas forcément le poids sur le jeu pur. Changer d’angle permet de sortir de l’ornière de la comparaison la plus facile, celle d’un benchmark idiot qui va analyser le nombre d’images par seconde de chaque carte et oublier tout le reste. En intégrant ce même PC Skillkorp dans un châssis plus classique, vous ne séduirez peut pas les joueurs mais vous répondrez aux filtres familiaux. Les joueurs acharnés ne jugeront de toutes façons pas la solution comme satisfaisante pour leur loisir.

Que conclure sur cette première partie bien trop longue ? Que le RTX 2050 est un processeur graphique d’entrée de gamme tout comme il en existe chez AMD et  Intel. Que l’entrée de gamme d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a seulement 5 ans. Que ces puces sont capables de faire énormément de choses et qu’il faut apprendre à les mettre en valeur. Ce ne sont pas des circuits à vocation de jeu trop intense mais qui apportent un vrai confort d’usage au quotidien pour un prix bien plus acceptable que des configurations de jeu classiques.

Venons en au portable Skillkorp P17R2050

Le P17R2050 n’est pas vraiment une minimachine mais c’est donc le seul engin que j’ai pu prendre en main avec ce type de configuration. Et pour commencer je tiens à souligner le confort qu’il propose. C’est un portable de 17.3 pouces de diagonale avec une dalle assez classique. Il s’agit d’une solution de type IPS aux larges angles de vision avec une définition de 1920 x 1080 pixels. Cela donne un affichage très lisible et confortable pour tous les usages. Le rafraichissement est élevé avec 144 Hz. De quoi donner souvent l’impression d’avoir sous les yeux plus une image imprimée qu’un écran de PC. Ce confort de l’affichage est une donnée importante de l’équation posée par le P17R2050. C’est avant tout un ordinateur familial capable de lancer des jeux plus qu’un PC gamer pur et dur. Et avec ce type d’écran tout le monde peut se servir de la machine sans soucis, quel que soit son âge et ses éventuels problèmes de vue.

L’écran n’est pas des plus lumineux avec 250 nits seulement quand des ultraportables récents affichent entre 500 et 600 nits. Mais cela correspond au profil de cette machine qui n’est pas vraiment pensée pour être sortie à une terrasse de café ou posée sur un plateau de siège de TGV. Pas besoin de lutter contre la luminosité ambiante donc, en intérieur les 250 nits suffisent dans la majorité des cas. La colorimétrie est également assez basique avec un maigre 62.5 % de la gamme sRGB et moins de 50% de la gamme Adobe RGB. Ce n’est pas fameux mais encore une fois on n’est pas sur un engin destinés au créatifs pour du développement photo pro ou du montage vidéo calibré. Les tons sont corrects, l’image est bien contrastée, cela répond au cahier des charges voulu par la marque.

La protection anti reflet et le rendu global sont agréables et pour un usage classique de l’engin, cela donne une image reposante et fiable. Le fait que l’affichage soit enserré dans des bordures très fines est un aspect très appréciable de la proposition puisque cela place l’écran 17.3″ dans un châssis de 15.6″ plus classique.

La machine ne mesure pas tout à fait 40 cm de large pour 26.9 cm de profondeur et 2.48 cm d’épaisseur à son point le plus élevé. Elle pèse 2.6 Kilos. C’est à n’en pas douter plus un transportable qu’un portable mais on peut sans soucis la balader d’un lieu à un autre dans une sacoche et d’une pièce à l’autre en la gardant en main. Là encore on est sur une machine familiale qui servira a faire sa comptabilité ou rédiger des courriers dans un bureau, faire ses devoirs et jouer dans une chambre avant de regagner le salon pour choisir ses vacances en famille sur le net ou afficher un film sur le téléviseur. 

La configuration technique est très correcte avec un Ryzen 5 7535HS composé de 6 cœurs zen 3+ pour 12 Threads. Cette puce fonctionne de 3.3 à 4.55 GHz et propose 16 Mo de mémoire cache L3. Elle tourne de 35 à 54 watts et embarque un circuit graphique Radeon 660M composé de 6 cœurs à 1.9 Ghz. Cette puce graphique travaillera donc en coordination avec le circuit graphique GeForce RTX 2050 grâce à la fonction Optimus de Nvidia. L’idée ici est de laisser le circuit graphique AMD intégré au processeur fonctionner dans les usages les moins exigeants et n’enclencher les capacités de la puce Nvidia qu’au moment opportun : pour du jeu, de la restitution vidéo très haute définition, des calculs 3D lourds ou de l’accélération graphique. 

La problématique posée par la partie RTX 2050 vient de sa gourmandise en énergie. Avec 70 Watts de TDP, la puce graphique va plus que doubler la consommation du processeur de base et faire appel à cette extension pourra mettre en péril l’autonomie de l’engin sur batterie tout en augmentant le besoin de refroidissement de l’ensemble. Le fait que le système jongle automatiquement entre les deux circuits graphiques apporte donc un certain confort. A la fois d’usage avec des performances ajustées mais également d’autonomie et de nuisance sonore. Le 17″ sait rester très calme niveau bruit lorsque l’on ne le sollicite pas au maximum. Son autonomie en usage mixte n’excède pas les 3H, c’est souvent le cas des portables avec un écran de cette taille.

La carte graphique Nvidia embarque 4 Go de mémoire GDDR6 qui lui est propre, le système quant à lui se base sur un double port SODIMM équipé de deux barrettes de DDR5-5600 pour un total de 16 Go de mémoire vive double canal. Il sera possible de le faire évoluer facilement en 32 Go de mémoire vive même si cela n’est pas forcément utile au vu du profil de cet engin. Le stockage est monté sur un SSD M.2 2280 de 512 Go au format NVMe PCIe 4.0 x4 aux performances très confortables. A noter qu’un second port M.2 2280 NVMe PCIe libre est disponible sur la machine. L’accès à ces composants n’est pas compliqué, quelques vis à retirer au dos du portable.

La connectique est classique avec, pour commencer, un module M.2 2230 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 pour des débits sans fils rapides. En pratique l’accroche est excellente et les débits mesurés tout autant. L’installation de jeux via Steam ou Epic comme la mise à jour de Windows 11 se sont déroulés de manière très efficace. Si le passage par l’Ethernet Gigabit était plus rapide c’est surtout à cause d’un certain encombrement de mes réseaux sans fil. Je suppose que les antennes Wi-Fi profitent à plein de l’écartement disponible sur les angles de l’écran 17.3″. Un détail qui fait toute la différence par rapport aux MiniPC qui me passent entre mes mains d’habitude et dont les débits sont bien plus faibles. Bref, un poste de connexion sans fil très efficace lié à la taille de la machine.

Le reste comprend donc un Ethernet Gigabit, un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec prise en charge du DisplayPort, trois ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. un port antivol type Kensington Lock est présent et l’alimentation se fait via un port jack propriétaire. Le bloc secteur est un modèle 150 watts en 20 volts et 7.5 Ampères.

Il est assez massif et propose un câble secteur fixe que l’on ne pourra pas retirer. Encore une fois, on est plus sur un transportable qu’une solution plus souple avec un câble secteur détachable. C’est tout de même un détail qui pourrait être corrigé. Devoir trimballer la prise d’alimentation avec le bloc et le portable alourdit encore un peu plus l’ensemble.

La partie ergonomique est bonne, on retrouve un clavier complet, rétro éclairé RGB une zone avec un touché chiclet agréable et sans flexion du support. La lisibilité des touches est excellente. Un point trop souvent oublié par les constructeurs qui pensent à la joliesse du dispositif avant son usage. Ce n’est pas le cas ici et on distinguera aisément lettres et chiffres pour une prise en main très rapide.

L’espace disponible sur le 17.3 pouces permet de proposer un pavé numérique complet. Les touches fléchées sont séparées du reste du châssis et les touches utiles comme le majuscule droite, la touche entrée ou le retour sont de bonne taille. On note également le léger décrochement en hauteur de la barre espace, correspondant au pouce de la main gauche. Celle qui appuiera sur les touches blanches rétroéclairées. Ce léger recul permettra de conserver une position de la main détendue pour un adulte, sans avoir à remonter le pouce constamment. Les raccourcis et touches de fonctions sont plus tassés mais restent accessibles et on remarque un changement avec des touches « blanches » à deux endroits. Le premier est lié à l’usage des touches ZQSD pour le jeu. Le second est un clin d’oeil au K de Skillkorp. La lettre est présente à plusieurs emplacements du châssis avec un rappel sur le pavé tactile et la coque. 

Pavé tactile qui semble un peu étroit, perdu dans le large et profond repose poignet de la machine, reste de bonne taille. Le P17R2050 est vraiment imposant et c’est plus une impression d’étroitesse qu’un véritable constat. Les boutons sont facilement accessibles et leur clic est silencieux. Petit détail tout de même, la coque est entièrement réalisée en ABS, point de métal ici. Si elle est assez épaisse et ne sonne pas en creux, le traitement de surface avec ses angles et son aspect brossé ne doivent pas laisser d’illusion sur les matériaux employés.

La partie audio est classique avec un module d’enceintes stéréo proposant une spatialisation de base. Le sticker DTS n’est plus vraiment une indication de haute qualité et le recours à un système d’enceintes Bluetooth ou un casque sera apprécié. On note sur ce point que la sortie jack 3.5 mm est au format Hi-Res et délivre un signal très correct sans parasites. La webcam est classique, 720P, elle profite des fonctionnalités Broadcast de Nvidia pour débruiter le signal vidéo si vous vous filmez dans une pièce sombre, permet d’améliorer le son des micros embarqués et offre des effets de changement de fond ou de floutage de l’arrière plan en temps réel. Tout cela grâce aux fonctions intégrées dans la carte graphique RTX. Le micro embarqué est juste passable, là encore le recours à un casque micro arrange la donne.

D’un point de vue confort d’utilisation, on note également un gros effort sur la ventilation dans tous les modes. L’engin ne se fait que rarement entendre. Il faut vraiment le pousser dans ses retranchements dans la durée pour avoir droit à une montée en puissance de la ventilation et donc du bruit généré. 

Pour parvenir à ce résultat, ce Skillkorp combine plusieurs éléments entre eux. Il y a d’abord l’espace disponible. Le 17.3 pouces est large et épais. Cela permet de proposer une aération conséquente des composants.

Il y a plusieurs aspirations d’air frais qui se combinent pour générer un flux important. Au dessus du châssis mais également en dessous avec des ouvertures juste à la perpendiculaire des aspirations de ventilateurs. Trois espaces d’ailettes permettent de repousser la chaleur en dehors de l’engin. Sur le côté droit mais aussi sur l’arrière. Au final, on note un usage assez calme du dispositif, même en jeu. Non seulement il ne monte pas trop dans les tours mais le bruit généré est stable et ne part pas dans les aigus.

Quels usages avec ce type de machine ?

Boulanger met en avant la gamme TUF d’Asus dont est issu cet engin pour le vendre comme un portable Gamer. Le design particulier, les finitions, l’esthétique et les ajouts comme le rétroéclairage RGB de la machine vont dans ce sens. Pourtant, encore une fois, ce n’est pas à mon avis la vocation pure de cet engin. On pourra jouer avec ce P17R2050 mais ce n’est pas vraiment son réel domaine d’expertise. A vrai dire cet engin n’a pas ce type de luxe. Ce n’est pas une solution de jeu ni une machine créative. C’est un engin familial plutôt classique destiné à remplir tout type de tâches du quotidien de manière très correcte.

La gestion du RGB AURA avec les touches fléchées

Pour autant, le trio Ryzen 5 7535HS, 16 Go de mémoire vive et RTX 2050 donnent de bons résultats dans de nombreuses tâches. Je ne m’appesantirai pas sur les travaux bureautiques ou le multimédia qui sont bien entendu pilotés sans faiblesses. Le surf en ligne est également très confortable avec cette machine.

Les usages créatifs en création et retouche d’image sous Affinity Photo 2 avec l’OpenCL ou Adobe Photoshop et la prise en charge des cœurs CUDA ou en développement d’image avec DXO Photolab se passent sans problème. L’accélération materielle CUDA sous DaVinci Resolve est parfaitement opérationnelle et permet des enchainements de montage avec une prévisualisation en temps réel très confortable en FullHD. Le rendu est également pris en compte par le duo processeur et circuit graphique pour des traitements accélérés. L’ajout d’un second moniteur est parfaitement possible en HDMI ou DisplayPort et ouvre des usages créatifs complets et confortables.

Sous Fusion360 la réalisation d’un objet 3D pour impression tout comme sa préparation sous Orca Slicer se passent sans aucun souci. Les temps de découpage de l’objet créé ne sont pas des plus rapides par rapport à des solutions plus musclées évidemment, mais tout fonctionne. La lecture de vidéos UltraHD via Displayport ou HDMI sur un écran déporté, ou FullHD sur l’écran de la machine sont parfaitement gérés dans les codecs les plus exigeants.

D’un point de vue jeu, avec des concessions de qualité faites sur le rendu, la machine se débrouille fort correctement. 

Des exemples obtenus avec le portable SkillKorp ? J’ai pu tester une liste assez classique de jeux plus ou moins gourmands avec la machine et tout est jouable en FullHD. Parfois avec plus ou moins de confort mais toujours assez correctement. CyberPunk 2077 par exemple sort à 35 images par seconde avec des détails moyens. Ce n’est pas  merveilleux, ce n’est pas au niveau d’une solution du type RTX 4060 ou supérieure mais cela reste parfaitement exploitable. GTA V, plus tout jeune, tourne entre 90 et 100 images par seconde avec des détails sur haut. Warzone 2.0 atteint les 65/70 IPS en détails moyens avec le DLSS activé en mode qualité. C’est un des autres avantages de ce type de cartes graphique, pouvoir profiter de fonctionnalités comme le DLSS pour améliorer les performances en jeu.

Elden Ring, en détail moyens, fonctionne à 50 images par seconde. Genshin Impact 2 est à 60 IPS en détails haut. Forza Horizon 5 dépasse les 90 images avec de rares baisses à 85 toujours pour du 1080P en détails moyens. Horizon Zero Dawn en DLSS réglé sur Qualité offre 50 à 55 images / seconde en détails moyens. Parmi les plus récalcitrants, Red Dead Redemption II est à 55-60 IPS en 1090P en mode équilibré et DLSS activé en réglage Qualité.

Ce ne sont pas des scores de PC « Gamer » dans le sens où ces titres sont largement au dessus de 60 images par seconde en détail haut sur des ordinateurs portables avec un circuit graphique plus performant. Mais cela permet de répondre à la question de la jouabilité proposée par la RTX 2050 et l’intérêt de celle-ci sur des machines équipées d’un circuit graphique intégré au processeur.

Au final, c’est une bonne machine d’un point de vue performances et robustesse, toujours dans une optique familiale. Peut être que son plus gros défaut est un bas de caisse est un peu mou. La partie arrière du PC qui protège la carte mère a en effet tendance à s’enfoncer un peu trop quand on appuie dessus. Probable conséquence du nombre de ses ouvertures. Pour autant cela reste un engin solide. 

Du Skillkorp P17R2050 en particulier

Ce portable est proposé par Boulanger à un prix que j’ai débord jugé assez mal positionné. Affiché à 799€ au moment où j’écris ces lignes, je trouvais l’appareil bien trop cher face à la concurrence. Avant que je la regarde plus en détail, cette concurrence. Ma première idée était qu’un ordinateur équipé d’une RTX 2050 ne pouvait pas couter ce prix là. Preuve que moi même je peux tomber dans des idées préconçues autour de ce type de cartes graphiques. Au final, je n’ai rien trouvé d’équivalent sur le marché. Je ne dis pas que c’est le prix le plus adapté ni celui que j’espérais mais c’est un prix logique si l’on regarde les offres concurrentes.

Je ne sais pas comment Boulanger fonctionne dans ce schéma en mettant Asus dans la boucle comme fabricant. Quelles marges sont réalisées par chacun des intervenants. Je sais par contre que la distribution locale de Boulanger via sa chaine de magasins l’oblige à une distribution plus particulière que ses concurrents.

A 799€ en ligne comme en magasin, cet engin n’est pas un mauvais placement en soi, c’est juste qu’en regardant autour sur le marché, un connaisseur va trouver autre chose de mieux équipé pour un budget identique. Avec toutefois une petite différence, l’absence de système d’exploitation. Sans Windows embarqué on peut trouver des machines plus performantes assez facilement. Mais le public de Boulanger n’a pas forcément les connaissances nécessaires pour installer un Windows, pire, il ne sait peut être pas comment acheter une licence à part pour moins cher, ni utiliser un système Linux. Le prix du Skillkorp se justifie donc ainsi.

On peut par exemple trouver chez CDiscount un PC Erazer 15.6″ FullHD avec un Core i5-12450H, 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage et une GeForce RTX 4060 qui sera plus rapide que la RTX 2050. Ou alors sur Amazon, pour 749.99€, un Portable Lenovo 15.6″ Core i5-12450H, 16/512 Go également, avec une RTX 4050, toujours sans système. D’autres choix, d’autres équipements.

Que conclure ? La machine est bonne, bien construite, avec des composants bien choisis. La mode est aux « PC Gaming », un segment qui connait des taux de croissance des ventes assez motivant pour pousser ce Skillkorp à tester cette aventure. Il m’est avis que sous un design classique, l’engin serait invisible dans l’offre actuelle malgré son efficacité. Reste que c’est avant tout une machine familiale et efficace pour un budget relativement serré.

 

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