Plusieurs utilisateurs d’iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max se plaignent d’entendre des bruits parasites pendant la charge de leur smartphone. Cet exemple accentue le problème en positionnant un microphone juste à côté du haut-parleur situé à gauche du port USB-C et qui semble être la source des sons particulièrement désagréables enregistrés pendant la charge. On ne connaît pas l’ampleur du défaut, ni même s’il est d’origine matérielle ou logicielle.
MacRumorscite plusieurs témoignages sur ses propres forums, ceux d’Apple ou encore sur Reddit. Le point commun, c’est toujours l’iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max, les deux seuls modèles qui semblent concernés. Pour le reste, il y a des utilisateurs qui s’en plaignent avec une charge filaire et d’autres avec de l’induction, y compris en utilisant du matériel officiel d’Apple, que ce soit le câble USB-C fourni dans la boîte ou encore un galet MagSafe. Selon les avis, les bruits apparaissent quand de l’audio est en lecture à faible volume ou en permanence pour d’autres.
Dans tous les cas, c’est bien la charge de la batterie qui est directement corrélée avec les sons parasites, puisque le téléphone redevient parfaitement silencieux dès lors qu’on le débranche. La question est de savoir si c’est un défaut matériel ou un bogue logiciel. Des utilisateurs ont obtenu un échange auprès du SAV et leur nouvel iPhone 17 Pro a exactement le même comportement. Si l’origine toutefois dépend d’un composant spécifique, il est impossible d’éliminer la panne matérielle sans ouvrir l’appareil. Un témoignage suggère qu’il s’agit d’un problème connu en interne, ajoutant qu’un correctif logiciel devrait arriver… mais c’était en septembre et 2026 approche à grands pas sans changement.
Est-ce un bug généralisé qui est perçu différemment selon les utilisateurs ? C’est tout à fait possible, d’autant que les sons produits sont apparemment légers. Néanmoins, je dors à côté de mon iPhone en charge et je suis très sensible au bruit, alors ça m’étonne de ne pas avoir fait attention à ce point pendant mes tests du 17 Pro. J’ai renvoyé le smartphone depuis longtemps, ce qui m’empêche de vérifier si je parviens à reproduire le défaut.
Image iGeneration.
Si vous avez un iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max, n’hésitez pas à indiquer dans les commentaires si vous avez également noté le problème.
Plusieurs utilisateurs d’iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max se plaignent d’entendre des bruits parasites pendant la charge de leur smartphone. Cet exemple accentue le problème en positionnant un microphone juste à côté du haut-parleur situé à gauche du port USB-C et qui semble être la source des sons particulièrement désagréables enregistrés pendant la charge. On ne connaît pas l’ampleur du défaut, ni même s’il est d’origine matérielle ou logicielle.
MacRumorscite plusieurs témoignages sur ses propres forums, ceux d’Apple ou encore sur Reddit. Le point commun, c’est toujours l’iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max, les deux seuls modèles qui semblent concernés. Pour le reste, il y a des utilisateurs qui s’en plaignent avec une charge filaire et d’autres avec de l’induction, y compris en utilisant du matériel officiel d’Apple, que ce soit le câble USB-C fourni dans la boîte ou encore un galet MagSafe. Selon les avis, les bruits apparaissent quand de l’audio est en lecture à faible volume ou en permanence pour d’autres.
Dans tous les cas, c’est bien la charge de la batterie qui est directement corrélée avec les sons parasites, puisque le téléphone redevient parfaitement silencieux dès lors qu’on le débranche. La question est de savoir si c’est un défaut matériel ou un bogue logiciel. Des utilisateurs ont obtenu un échange auprès du SAV et leur nouvel iPhone 17 Pro a exactement le même comportement. Si l’origine toutefois dépend d’un composant spécifique, il est impossible d’éliminer la panne matérielle sans ouvrir l’appareil. Un témoignage suggère qu’il s’agit d’un problème connu en interne, ajoutant qu’un correctif logiciel devrait arriver… mais c’était en septembre et 2026 approche à grands pas sans changement.
Est-ce un bug généralisé qui est perçu différemment selon les utilisateurs ? C’est tout à fait possible, d’autant que les sons produits sont apparemment légers. Néanmoins, je dors à côté de mon iPhone en charge et je suis très sensible au bruit, alors ça m’étonne de ne pas avoir fait attention à ce point pendant mes tests du 17 Pro. J’ai renvoyé le smartphone depuis longtemps, ce qui m’empêche de vérifier si je parviens à reproduire le défaut.
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Si vous avez un iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max, n’hésitez pas à indiquer dans les commentaires si vous avez également noté le problème.
Régulièrement critiquée pour son retard dans le domaine de l’intelligence artificielle, Apple pourrait-elle en réalité s’en sortir le mieux en 2026 ? C’est le point de départ d’un article de The Information, un site toujours remarquablement informé, même s’il n’apporte cette fois pas beaucoup d’informations nouvelles. Son principe est plutôt de spéculer, en se basant tout de même sur les informations réunies par ses journalistes, et d’imaginer des scénarios probables pour l’année prochaine. En l’occurrence, le retard actuel d’Apple pourrait devenir son plus gros avantage, à deux conditions tout de même.
Aaron Tilley pose deux hypothèses pour faire de 2026 une bonne année en matière d’intelligence artificielle à Cupertino. D’une part, la plus complexe sans doute, le tout nouveau Siri promis dès juin 2024 et retardé jusqu’au printemps 2026 devra enfin sortir et surtout, ne pas être décevant. Rappelons qu’Apple travaillerait avec Google si l’on en croit les rumeurs et c’est Gemini qui servirait de modèle de langage sous-jacent pour alimenter cet assistant vocal capable d’agir dans les apps.
Au passage, The Information relève un détail intéressant sur la stratégie d’Apple. Même si des équipes en interne travaillent toujours sur les grands modèles de langage indispensables à toutes les IA génératives qui ont fleuri ces dernières années, ce ne serait plus une priorité. Certains responsables jugeraient en effet que ces modèles vont devenir des « commodités », des technologies standardisées et interchangeables que l’on pourra piocher à droite et à gauche. Si c’est vrai, alors à quoi bon investir trop d’argent aujourd’hui pour créer son propre modèle ?
Le départ à la retraite de John Giannandrea pourrait ainsi ressembler à une victoire de ce camp contre celui, qu’il représentait peut-être en interne, de ceux qui pensent au contraire qu’Apple pourrait se distinguer avec son propre modèle. Le choix de placer Mike Rockwell, connu à Cupertino pour sa capacité à lancer des produits complexes et qui a auparavant travaillé sur le Vision Pro, irait dans le même sens. C’est sans doute lui qui a tranché en faveur de modèles externes au lieu de dépendre de ceux d’Apple, objectivement en retard pour autant que l’on puisse en juger avec les versions accessibles publiquement.
L’autre pari clé dans cette prédiction est sans doute moins risqué : le journaliste part du principe que les coûts de fonctionnement des intelligences artificielles resteront toujours aussi élevés en 2026 et surtout que leur rentabilité ne sera pas assurée. Cela semble bien parti et cela pourrait être une excellente opportunité pour Apple, qui dispose après tout de la plus grosse tirelire du domaine et de loin, avec environ 130 milliards de dollars qu’elle pourrait utiliser pour acheter ou signer un partenariat avec une entreprise du domaine. L’argent magique n’existant pas, les dépenses folles pratiquées dans le monde de l’IA depuis des mois devront bien être remboursées à un moment ou à un autre et la Pomme pourrait à cette occasion faire de belles affaires.
Alors, l’approche prudente, pour ne pas dire timorée, d’Apple en matière d’intelligence artificielle finira-t-elle par payer en 2026 ? Réponse dans les prochains mois.
Régulièrement critiquée pour son retard dans le domaine de l’intelligence artificielle, Apple pourrait-elle en réalité s’en sortir le mieux en 2026 ? C’est le point de départ d’un article de The Information, un site toujours remarquablement informé, même s’il n’apporte cette fois pas beaucoup d’informations nouvelles. Son principe est plutôt de spéculer, en se basant tout de même sur les informations réunies par ses journalistes, et d’imaginer des scénarios probables pour l’année prochaine. En l’occurrence, le retard actuel d’Apple pourrait devenir son plus gros avantage, à deux conditions tout de même.
Aaron Tilley pose deux hypothèses pour faire de 2026 une bonne année en matière d’intelligence artificielle à Cupertino. D’une part, la plus complexe sans doute, le tout nouveau Siri promis dès juin 2024 et retardé jusqu’au printemps 2026 devra enfin sortir et surtout, ne pas être décevant. Rappelons qu’Apple travaillerait avec Google si l’on en croit les rumeurs et c’est Gemini qui servirait de modèle de langage sous-jacent pour alimenter cet assistant vocal capable d’agir dans les apps.
Au passage, The Information relève un détail intéressant sur la stratégie d’Apple. Même si des équipes en interne travaillent toujours sur les grands modèles de langage indispensables à toutes les IA génératives qui ont fleuri ces dernières années, ce ne serait plus une priorité. Certains responsables jugeraient en effet que ces modèles vont devenir des « commodités », des technologies standardisées et interchangeables que l’on pourra piocher à droite et à gauche. Si c’est vrai, alors à quoi bon investir trop d’argent aujourd’hui pour créer son propre modèle ?
Le départ à la retraite de John Giannandrea pourrait ainsi ressembler à une victoire de ce camp contre celui, qu’il représentait peut-être en interne, de ceux qui pensent au contraire qu’Apple pourrait se distinguer avec son propre modèle. Le choix de placer Mike Rockwell, connu à Cupertino pour sa capacité à lancer des produits complexes et qui a auparavant travaillé sur le Vision Pro, irait dans le même sens. C’est sans doute lui qui a tranché en faveur de modèles externes au lieu de dépendre de ceux d’Apple, objectivement en retard pour autant que l’on puisse en juger avec les versions accessibles publiquement.
L’autre pari clé dans cette prédiction est sans doute moins risqué : le journaliste part du principe que les coûts de fonctionnement des intelligences artificielles resteront toujours aussi élevés en 2026 et surtout que leur rentabilité ne sera pas assurée. Cela semble bien parti et cela pourrait être une excellente opportunité pour Apple, qui dispose après tout de la plus grosse tirelire du domaine et de loin, avec environ 130 milliards de dollars qu’elle pourrait utiliser pour acheter ou signer un partenariat avec une entreprise du domaine. L’argent magique n’existant pas, les dépenses folles pratiquées dans le monde de l’IA depuis des mois devront bien être remboursées à un moment ou à un autre et la Pomme pourrait à cette occasion faire de belles affaires.
Alors, l’approche prudente, pour ne pas dire timorée, d’Apple en matière d’intelligence artificielle finira-t-elle par payer en 2026 ? Réponse dans les prochains mois.
CBNote (gratuit) est une app qui fonctionne sur la majorité des appareils Apple, même si tout son intérêt ne sera apparent qu’en l’utilisant avec un iPhone récent, équipé de la Commande de l’appareil photo. Ce bouton supplémentaire ajouté sur le côté droit des iPhone 16 et 17 a été pensé pour la photographie, mais rien n’empêche de l’exploiter pour faire autre chose… comme prendre des notes, par exemple. C’est justement l’idée du développeur, qui a créé un gestionnaire de notes associé à la Commande de l’appareil photo.
CBNote en action avec la liste des notes récentes à gauche et les quatre options internes pour la Commande de l’appareil photo à droite. Image iGeneration.
Une fois l’app installée, ouvrez les Réglages d’iOS, puis « Appareil photo » et « Commande de l’appareil photo » pour choisir « CBNote » parmi les options proposées. Ceci fait, un clic sur le bouton active l’app, par défaut avec son mode photographie qui permet de créer une note à partir d’une image. On peut choisir dans les réglages internes de CBNote ce qui se passe lors de son ouverture depuis le bouton dédié, avec ces quatre options :
Lancer la caméra (défaut) ;
Créer une note à partir du presse-papier ;
Créer une note vide ;
Lancer l’app.
Si vous n’utilisez pas tellement l’Appareil photo de votre iPhone, réutiliser le bouton dédié ajouté par Apple est forcément tentant. Contrairement au bouton d’action placé à gauche et qu’iOS peut associer à de nombreuses fonctionnalités, seules les apps qui gèrent explicitement la Commande de l’appareil photo peuvent se retrouver dans la liste. Apple impose plusieurs contraintes aux développeurs qui souhaitent exploiter le bouton, à commencer par un lien avec la photographie. Manifestement, ce lien peut toutefois être assez distant, comme CBNote le prouve bien.
L’app est distribuée gratuitement sur l’App Store ainsi que sur AltStore PAL, depuis l’Union européenne ou le Japon. C’est même un projet open-source, avec le code exclusivement en Swift qui est distribué sur GitHub. À noter que même si ce n’est pas le gestionnaire de notes le plus complet du marché, il propose une synchronisation via iCloud et stocke les données sous la forme de fichiers texte que l’on pourra aisément ouvrir ailleurs, un bon point.
CBNote n’est pas traduite en français et l’app nécessite iOS 26.1 au minimum.
CBNote (gratuit) est une app qui fonctionne sur la majorité des appareils Apple, même si tout son intérêt ne sera apparent qu’en l’utilisant avec un iPhone récent, équipé de la Commande de l’appareil photo. Ce bouton supplémentaire ajouté sur le côté droit des iPhone 16 et 17 a été pensé pour la photographie, mais rien n’empêche de l’exploiter pour faire autre chose… comme prendre des notes, par exemple. C’est justement l’idée du développeur, qui a créé un gestionnaire de notes associé à la Commande de l’appareil photo.
CBNote en action avec la liste des notes récentes à gauche et les quatre options internes pour la Commande de l’appareil photo à droite. Image iGeneration.
Une fois l’app installée, ouvrez les Réglages d’iOS, puis « Appareil photo » et « Commande de l’appareil photo » pour choisir « CBNote » parmi les options proposées. Ceci fait, un clic sur le bouton active l’app, par défaut avec son mode photographie qui permet de créer une note à partir d’une image. On peut choisir dans les réglages internes de CBNote ce qui se passe lors de son ouverture depuis le bouton dédié, avec ces quatre options :
Lancer la caméra (défaut) ;
Créer une note à partir du presse-papier ;
Créer une note vide ;
Lancer l’app.
Si vous n’utilisez pas tellement l’Appareil photo de votre iPhone, réutiliser le bouton dédié ajouté par Apple est forcément tentant. Contrairement au bouton d’action placé à gauche et qu’iOS peut associer à de nombreuses fonctionnalités, seules les apps qui gèrent explicitement la Commande de l’appareil photo peuvent se retrouver dans la liste. Apple impose plusieurs contraintes aux développeurs qui souhaitent exploiter le bouton, à commencer par un lien avec la photographie. Manifestement, ce lien peut toutefois être assez distant, comme CBNote le prouve bien.
L’app est distribuée gratuitement sur l’App Store ainsi que sur AltStore PAL, depuis l’Union européenne ou le Japon. C’est même un projet open-source, avec le code exclusivement en Swift qui est distribué sur GitHub. À noter que même si ce n’est pas le gestionnaire de notes le plus complet du marché, il propose une synchronisation via iCloud et stocke les données sous la forme de fichiers texte que l’on pourra aisément ouvrir ailleurs, un bon point.
CBNote n’est pas traduite en français et l’app nécessite iOS 26.1 au minimum.
Starlink a annoncé la semaine dernière avoir dépassé les 9 millions d’abonnés dans le monde. Le fournisseur d’accès à internet par satellite a ainsi doublé sa base d’abonnés en 2025, une belle performance, avec une croissance qui ne semble pas ralentir. Au contraire, une bonne partie de ces nouveaux venus sont arrivés au cours des derniers mois de l’année, puisque l’entreprise d’Elon Musk revendiquait 7 millions d’abonnés en août et 8 millions en novembre.
Image Starlink.
Avec plus de 20 000 nouvelles connexions chaque jour, Starlink n’a besoin que d’un mois et demi pour gagner un million d’abonnés supplémentaires. À ce rythme, le seuil symbolique des 10 millions devrait être franchi dès le courant du mois de février. Peut-on envisager un nouveau doublement en 2026 ? À condition de maintenir la croissance sur les nouveaux contrats, c’est une option qui semble désormais réaliste, d’autant qu’un marché majeur devrait être ajouté l’année prochaine.
Le service est actuellement accessible dans 155 pays et sur une large partie du globe terrestre. En 2026, Starlink devrait ouvrir ses portes en Inde, dont l’infrastructure internet repose encore très largement sur les réseaux mobiles. En couvrant l’intégralité du territoire indien et en proposant des débits probablement supérieurs, la filiale de SpaceX pourrait ainsi aisément convaincre de nombreux Indiens de s’abonner.
Si vous voulez en savoir plus sur Starlink, je vous renvoie vers le test complet réalisé par mon collègue Pierre, non pas depuis l’Inde, mais depuis son appartement francilien. Même en France, le service peut avoir un intérêt si vous n’êtes pas encore éligible à la fibre optique et que les réseaux mobiles ne sont pas suffisamment présents à votre adresse.
L’Hexagone reste toutefois un marché peu favorable à une offre de connexion à internet par satellite. Notre infrastructure réseau est excellente en moyenne, si bien que la fibre optique est courante et même les réseaux 4G et 5G peuvent offrir des performances au moins aussi bonnes, à des tarifs réduits. Cela se voit aux offres promotionnelles que Starlink doit régulièrement mener, à l’image de l’installation professionnelle offerte il y a quelques semaines. Surtout, l’antenne est désormais fournie gratuitement sur le modèle des box, ce qui doit grandement simplifier les abonnements.
Starlink a annoncé la semaine dernière avoir dépassé les 9 millions d’abonnés dans le monde. Le fournisseur d’accès à internet par satellite a ainsi doublé sa base d’abonnés en 2025, une belle performance, avec une croissance qui ne semble pas ralentir. Au contraire, une bonne partie de ces nouveaux venus sont arrivés au cours des derniers mois de l’année, puisque l’entreprise d’Elon Musk revendiquait 7 millions d’abonnés en août et 8 millions en novembre.
Image Starlink.
Avec plus de 20 000 nouvelles connexions chaque jour, Starlink n’a besoin que d’un mois et demi pour gagner un million d’abonnés supplémentaires. À ce rythme, le seuil symbolique des 10 millions devrait être franchi dès le courant du mois de février. Peut-on envisager un nouveau doublement en 2026 ? À condition de maintenir la croissance sur les nouveaux contrats, c’est une option qui semble désormais réaliste, d’autant qu’un marché majeur devrait être ajouté l’année prochaine.
Le service est actuellement accessible dans 155 pays et sur une large partie du globe terrestre. En 2026, Starlink devrait ouvrir ses portes en Inde, dont l’infrastructure internet repose encore très largement sur les réseaux mobiles. En couvrant l’intégralité du territoire indien et en proposant des débits probablement supérieurs, la filiale de SpaceX pourrait ainsi aisément convaincre de nombreux Indiens de s’abonner.
Si vous voulez en savoir plus sur Starlink, je vous renvoie vers le test complet réalisé par mon collègue Pierre, non pas depuis l’Inde, mais depuis son appartement francilien. Même en France, le service peut avoir un intérêt si vous n’êtes pas encore éligible à la fibre optique et que les réseaux mobiles ne sont pas suffisamment présents à votre adresse.
L’Hexagone reste toutefois un marché peu favorable à une offre de connexion à internet par satellite. Notre infrastructure réseau est excellente en moyenne, si bien que la fibre optique est courante et même les réseaux 4G et 5G peuvent offrir des performances au moins aussi bonnes, à des tarifs réduits. Cela se voit aux offres promotionnelles que Starlink doit régulièrement mener, à l’image de l’installation professionnelle offerte il y a quelques semaines. Surtout, l’antenne est désormais fournie gratuitement sur le modèle des box, ce qui doit grandement simplifier les abonnements.
Apple voudrait déménager sa boutique genevoise, d’après le site Bilan. Le magasin actuel, Apple Rue de Rive, est situé au numéro 4 de la rue de Rive depuis son ouverture en 2008. C’était alors le premier Apple Store suisse et la Pomme avait choisi l’axe commercial le plus prisé de Genève, mais pas nécessairement en son cœur, plus à l’ouest. C’est manifestement ce que le déménagement viendrait corriger, avec un déplacement d’environ 300 mètres pour se rapprocher du Rhône et du centre-ville.
C’est au pied de cet immeuble situé rue du Marché qu’Apple viendrait s’installer. Capture StreetView (parce qu’Apple n’a pas les images équivalentes), image MacGeneration.
Concrètement, Apple viserait les deux emplacements occupés jusque-là par des boutiques de prêt-à-porter, Mango et Colors of Benetton, situées respectivement aux 8 et 12 de la rue du Marché. L’article ne le précise pas, mais on imagine que le magasin Jack & Jones entre les deux est lui aussi concerné et que la Pomme reprendrait les trois enseignes, toutes définitivement fermées. C’est l’intégralité de la surface de vente au pied de l’hôtel Fraser Suites qui pourrait ainsi devenir un Apple Store de très bonne taille, qui n’aurait plus grand-chose à voir avec la boutique étriquée actuelle.
Apple Rue de Rive est en effet une toute petite surface, comparativement aux standards actuels et on imagine que les vendeurs s’y sentent à l’étroit. Cela ne devrait plus être le cas si l’opération est menée à son terme et que le déménagement se fait comme le prévoit le site Bilan. On parle ici d’environ 36 mètres linéaires, pour ce qui devrait être une très grande boutique, probablement l’un de ces « vaisseaux amiraux » à l’image de la boutique parisienne des Champs-Élysées.
Contactée par nos confrères, Apple n’a pas souhaité commenter la rumeur. Quoi qu’il en soit, la boutique actuelle est étroite et les travaux effectués l’an dernier ne l’ont pas changée en profondeur.
Apple voudrait déménager sa boutique genevoise, d’après le site Bilan. Le magasin actuel, Apple Rue de Rive, est situé au numéro 4 de la rue de Rive depuis son ouverture en 2008. C’était alors le premier Apple Store suisse et la Pomme avait choisi l’axe commercial le plus prisé de Genève, mais pas nécessairement en son cœur, plus à l’ouest. C’est manifestement ce que le déménagement viendrait corriger, avec un déplacement d’environ 300 mètres pour se rapprocher du Rhône et du centre-ville.
C’est au pied de cet immeuble situé rue du Marché qu’Apple viendrait s’installer. Capture StreetView (parce qu’Apple n’a pas les images équivalentes), image MacGeneration.
Concrètement, Apple viserait les deux emplacements occupés jusque-là par des boutiques de prêt-à-porter, Mango et Colors of Benetton, situées respectivement aux 8 et 12 de la rue du Marché. L’article ne le précise pas, mais on imagine que le magasin Jack & Jones entre les deux est lui aussi concerné et que la Pomme reprendrait les trois enseignes, toutes définitivement fermées. C’est l’intégralité de la surface de vente au pied de l’hôtel Fraser Suites qui pourrait ainsi devenir un Apple Store de très bonne taille, qui n’aurait plus grand-chose à voir avec la boutique étriquée actuelle.
Apple Rue de Rive est en effet une toute petite surface, comparativement aux standards actuels et on imagine que les vendeurs s’y sentent à l’étroit. Cela ne devrait plus être le cas si l’opération est menée à son terme et que le déménagement se fait comme le prévoit le site Bilan. On parle ici d’environ 36 mètres linéaires, pour ce qui devrait être une très grande boutique, probablement l’un de ces « vaisseaux amiraux » à l’image de la boutique parisienne des Champs-Élysées.
Contactée par nos confrères, Apple n’a pas souhaité commenter la rumeur. Quoi qu’il en soit, la boutique actuelle est étroite et les travaux effectués l’an dernier ne l’ont pas changée en profondeur.
Île de France Mobilités (IDFM) a annoncé l’intégration des tickets de transport en commun directement dans l’app Google Wallet en 2026. Le système sera similaire à celui que l’on connaît dans Cartes d’Apple, mais dans l’écosystème d’Android. On pourra ainsi y acheter des titres virtuels juste avant de monter dans un bus ou un métro et utiliser la puce NFC du téléphone pour valider son ticket dans un tramway ou un RER. Jusque-là, les utilisateurs du système mobile de Google devaient obligatoirement installer l’app fournie par le syndicat des transports, une étape qui sera alors optionnelle.
L’annonce a été faite au détour d’un communiqué de presse destiné à récapituler les nouveautés de 2026 dans les transports en commun franciliens. L’arrivée de l’achat de billets depuis Google Wallet n’était pas prévue jusque-là, c’est une bonne nouvelle pour les touristes sous Android. Notons que l’IDFM ne s’avance pas vraiment sur la calendrier, si ce n’est en promettant une disponibilité d’ici la fin de l’année, ce qui reste vague.
L’achat dans Cartes est possible depuis mai 2024 et on peut en effet utiliser uniquement l’app pommée pour voyager dans les transports en commun parisiens. On s’attend à la même expérience du côté d’Android, d’autant que contrairement à Apple, il ne devrait pas s’agir d’un développement spécifique pour les besoins de la région.
En effet, IDFM n’est pas la première entreprise à demander à Google une solution pour vendre des tickets dans son app. Une solution similaire est déjà en place dans plusieurs villes, dont San Francisco et Chicago, comme le rappellent nos confrères de Numerama. On vérifiera lorsque ce sera déployé en région parisienne s’il reste des spécificités locales.
Clipper, l’équivalent du pass Navigo à San Francisco, trouve déjà sa place dans Google Wallet, avec la possibilité d’acheter des titres de transport directement depuis l’app. Image Google/iGeneration.
Le communiqué confirme par ailleurs que les abonnés annuels pourront enfin ajouter leur abonnement sur leur smartphone et utiliser ce dernier pour valider leurs trajets. La date promise reste le printemps 2026, cela devrait arriver vite. IDFM ajoute que les conclusions de son enquête en cours sur le passage à Open Pay, qui permettrait de payer directement avec une carte bancaire ou Apple Pay, seront connues en avril 2026. On verra alors si les transports parisiens restent une exception ou s’ils rejoignent les communes de plus en plus nombreuses à avoir adopté ce mécanisme.
Île de France Mobilités (IDFM) a annoncé l’intégration des tickets de transport en commun directement dans l’app Google Wallet en 2026. Le système sera similaire à celui que l’on connaît dans Cartes d’Apple, mais dans l’écosystème d’Android. On pourra ainsi y acheter des titres virtuels juste avant de monter dans un bus ou un métro et utiliser la puce NFC du téléphone pour valider son ticket dans un tramway ou un RER. Jusque-là, les utilisateurs du système mobile de Google devaient obligatoirement installer l’app fournie par le syndicat des transports, une étape qui sera alors optionnelle.
L’annonce a été faite au détour d’un communiqué de presse destiné à récapituler les nouveautés de 2026 dans les transports en commun franciliens. L’arrivée de l’achat de billets depuis Google Wallet n’était pas prévue jusque-là, c’est une bonne nouvelle pour les touristes sous Android. Notons que l’IDFM ne s’avance pas vraiment sur la calendrier, si ce n’est en promettant une disponibilité d’ici la fin de l’année, ce qui reste vague.
L’achat dans Cartes est possible depuis mai 2024 et on peut en effet utiliser uniquement l’app pommée pour voyager dans les transports en commun parisiens. On s’attend à la même expérience du côté d’Android, d’autant que contrairement à Apple, il ne devrait pas s’agir d’un développement spécifique pour les besoins de la région.
En effet, IDFM n’est pas la première entreprise à demander à Google une solution pour vendre des tickets dans son app. Une solution similaire est déjà en place dans plusieurs villes, dont San Francisco et Chicago, comme le rappellent nos confrères de Numerama. On vérifiera lorsque ce sera déployé en région parisienne s’il reste des spécificités locales.
Clipper, l’équivalent du pass Navigo à San Francisco, trouve déjà sa place dans Google Wallet, avec la possibilité d’acheter des titres de transport directement depuis l’app. Image Google/iGeneration.
Le communiqué confirme par ailleurs que les abonnés annuels pourront enfin ajouter leur abonnement sur leur smartphone et utiliser ce dernier pour valider leurs trajets. La date promise reste le printemps 2026, cela devrait arriver vite. IDFM ajoute que les conclusions de son enquête en cours sur le passage à Open Pay, qui permettrait de payer directement avec une carte bancaire ou Apple Pay, seront connues en avril 2026. On verra alors si les transports parisiens restent une exception ou s’ils rejoignent les communes de plus en plus nombreuses à avoir adopté ce mécanisme.
La Chine devrait produire cette année autour de 27 millions de véhicules, une hausse d’environ 17 % par rapport aux chiffres de l’an dernier qui lui permettrait de devenir le numéro un mondial en 2025. Le Japon, qui a tenu ce rôle pendant 25 ans, devrait en effet se contenter d’une production annuelle de 25 millions, un niveau stable depuis quelques années alors que la production chinoise connaît une croissance explosive depuis les années 2000. C’est une bascule symbolique, révélatrice d’un changement profond dans les équilibres mondiaux et une tendance qui ne devrait pas s’inverser de sitôt.
Image BYD/MacGeneration.
Si l’année 2025 est quasiment terminée, ces statistiques se basent sur des estimations pour le mois de décembre. Néanmoins, l’écart entre les deux pays est si grand dans ces estimations qu’il n’y a aucune chance que le Japon garde sa place et la Chine devrait ainsi bel et bien le remplacer sur la première marche du podium. Précisons que l’on ne parle pas ici que de voitures individuelles, encore moins seulement de voitures électriques, il s’agit bien de la production totale de véhicules, destinés au marché intérieur comme à l’export.
Le marché chinois est d’ailleurs si grand que l’on estime que 70 % de la production en 2025 a été destinée à satisfaire la demande locale, avec seulement 30 % d’exportations. Les véhicules entièrement électriques ainsi que les hybrides rechargeables devraient représenter environ 60 % de ce total. On n’a pas les chiffres équivalents pour le Japon, mais on sait que la péninsule dépend bien plus des exportations et que ses constructeurs boudent l’électrique, deux facteurs qui expliquent en partie ses difficultés actuelles.
En effet, la part de marché des véhicules japonais est en baisse dans de nombreuses régions du monde et tout particulièrement en Chine. C’est aussi vrai en Amérique du Nord et en Europe, même si les constructeurs chinois sont particulièrement agressifs dans le reste du monde. À titre d’exemple, la part de voitures japonaises en Thaïlande devrait tourner autour de 69 % cette année, une baisse importante face aux 90 % de parts de marché il y a cinq ans. L’immense industrie chinoise prend le dessus grâce à une offre mieux adaptée, tant en termes tarifaires que sur le plan des fonctionnalités, avec des voitures électriques et hybrides rechargeables que le Japon boude toujours.
L’Atto 3 est la seule voiture vendue par BYD en Thaïlande, mais le constructeur y est particulièrement agressif et remporte progressivement des parts de marché. Image BYD.
Alors que le marché intérieur approche de la saturation, les exportations devraient devenir une priorité croissante pour les constructeurs chinois dans les années à venir. Pour l’heure, les marques venues de Chine ne cherchent pas à casser les prix et souffrent d’un déficit de popularité, tandis que les pays occidentaux tentent de mettre des barrières douanières pour préserver la production locale. Reste à savoir si ce sera suffisant pour inverser la tendance, surtout quand on permet à nos propres constructeurs de ne plus investir autant dans les nouvelles énergies.
En 2025, BYD devrait également devenir le premier constructeur mondial de voitures électriques, devançant cette fois pour de bon Tesla. Cela avait failli être le cas l’an dernier, avec un écart faible entre les deux entreprises. La trajectoire des deux concurrents n’ayant pas changé sur les douze mois qui viennent de s’écouler, les conclusions s’imposent d’elles-mêmes.
Elon Musk ne s’intéresse plus aux voitures individuelles et on en ressent de plus en plus les effets. Avec son offre vieillissante même si elle reste souvent compétitive face aux acteurs traditionnels, un nom désormais irrémédiablement marqué sur le plan politique et les suppressions des aides publiques dans de nombreuses régions du monde, Tesla voit ses ventes baisser de plus en plus. C’est d’ailleurs si problématique, que l’entreprise a publié pour la première fois sur son site financier des prévisions de ventes pour le dernier trimestre de 2025 en se basant sur le consensus d’analystes.
Une Model 3 toute seule dans un énorme superchargeur, allégorie. Image MacGeneration.
Comme le souligne Electrek, c’est une manière d’anticiper une réaction trop forte de la bourse, puisque le chiffre estimé pour le trimestre est mauvais : autour de 420 000 véhicules livrés, c’est 20 000 de moins que le consensus des analystes et près de 80 000 de moins que le même trimestre de l’an dernier. Sur l’année 2025, Tesla devrait ainsi avoir vendu autour de 1,64 million de voitures, contre 1,79 million l’an dernier et 1,81 million en 2023. Ce serait la deuxième année consécutive de baisses et on ne voit pas trop ce qui pourrait inverser la tendance, sachant que l’entreprise n’a aucun véhicule de prévu pour ouvrir sa gamme. Son patron avait promis une toute nouvelle voiture autour des 25 000 $, à la place on a eu des variantes appauvries des Model 3 et Model Y, une stratégie qui ne devrait faire aucune différence significative, sans surprise.
De son côté, BYD a annoncé avoir atteint le cap des 2 millions de voitures électriques… en novembre 2025. Si l’on ne connaît pas encore ses chiffres sur le dernier mois de l’année, ils ne feront aucune différence : le chinois devrait bien prendre la première place du classement sur l’électrique pur. Le constructeur a connu quelques difficultés cette année sur son propre marché, où la concurrence féroce a conduit à des baisses de prix très importantes, mais il a largement compensé par ses ventes dans le monde entier. On peut imaginer que ce sera encore largement la tendance pour 2026.
La Chine devrait produire cette année autour de 27 millions de véhicules, une hausse d’environ 17 % par rapport aux chiffres de l’an dernier qui lui permettrait de devenir le numéro un mondial en 2025. Le Japon, qui a tenu ce rôle pendant 25 ans, devrait en effet se contenter d’une production annuelle de 25 millions, un niveau stable depuis quelques années alors que la production chinoise connaît une croissance explosive depuis les années 2000. C’est une bascule symbolique, révélatrice d’un changement profond dans les équilibres mondiaux et une tendance qui ne devrait pas s’inverser de sitôt.
Image BYD/MacGeneration.
Si l’année 2025 est quasiment terminée, ces statistiques se basent sur des estimations pour le mois de décembre. Néanmoins, l’écart entre les deux pays est si grand dans ces estimations qu’il n’y a aucune chance que le Japon garde sa place et la Chine devrait ainsi bel et bien le remplacer sur la première marche du podium. Précisons que l’on ne parle pas ici que de voitures individuelles, encore moins seulement de voitures électriques, il s’agit bien de la production totale de véhicules, destinés au marché intérieur comme à l’export.
Le marché chinois est d’ailleurs si grand que l’on estime que 70 % de la production en 2025 a été destinée à satisfaire la demande locale, avec seulement 30 % d’exportations. Les véhicules entièrement électriques ainsi que les hybrides rechargeables devraient représenter environ 60 % de ce total. On n’a pas les chiffres équivalents pour le Japon, mais on sait que la péninsule dépend bien plus des exportations et que ses constructeurs boudent l’électrique, deux facteurs qui expliquent en partie ses difficultés actuelles.
En effet, la part de marché des véhicules japonais est en baisse dans de nombreuses régions du monde et tout particulièrement en Chine. C’est aussi vrai en Amérique du Nord et en Europe, même si les constructeurs chinois sont particulièrement agressifs dans le reste du monde. À titre d’exemple, la part de voitures japonaises en Thaïlande devrait tourner autour de 69 % cette année, une baisse importante face aux 90 % de parts de marché il y a cinq ans. L’immense industrie chinoise prend le dessus grâce à une offre mieux adaptée, tant en termes tarifaires que sur le plan des fonctionnalités, avec des voitures électriques et hybrides rechargeables que le Japon boude toujours.
L’Atto 3 est la seule voiture vendue par BYD en Thaïlande, mais le constructeur y est particulièrement agressif et remporte progressivement des parts de marché. Image BYD.
Alors que le marché intérieur approche de la saturation, les exportations devraient devenir une priorité croissante pour les constructeurs chinois dans les années à venir. Pour l’heure, les marques venues de Chine ne cherchent pas à casser les prix et souffrent d’un déficit de popularité, tandis que les pays occidentaux tentent de mettre des barrières douanières pour préserver la production locale. Reste à savoir si ce sera suffisant pour inverser la tendance, surtout quand on permet à nos propres constructeurs de ne plus investir autant dans les nouvelles énergies.
En 2025, BYD devrait également devenir le premier constructeur mondial de voitures électriques, devançant cette fois pour de bon Tesla. Cela avait failli être le cas l’an dernier, avec un écart faible entre les deux entreprises. La trajectoire des deux concurrents n’ayant pas changé sur les douze mois qui viennent de s’écouler, les conclusions s’imposent d’elles-mêmes.
Elon Musk ne s’intéresse plus aux voitures individuelles et on en ressent de plus en plus les effets. Avec son offre vieillissante même si elle reste souvent compétitive face aux acteurs traditionnels, un nom désormais irrémédiablement marqué sur le plan politique et les suppressions des aides publiques dans de nombreuses régions du monde, Tesla voit ses ventes baisser de plus en plus. C’est d’ailleurs si problématique, que l’entreprise a publié pour la première fois sur son site financier des prévisions de ventes pour le dernier trimestre de 2025 en se basant sur le consensus d’analystes.
Une Model 3 toute seule dans un énorme superchargeur, allégorie. Image MacGeneration.
Comme le souligne Electrek, c’est une manière d’anticiper une réaction trop forte de la bourse, puisque le chiffre estimé pour le trimestre est mauvais : autour de 420 000 véhicules livrés, c’est 20 000 de moins que le consensus des analystes et près de 80 000 de moins que le même trimestre de l’an dernier. Sur l’année 2025, Tesla devrait ainsi avoir vendu autour de 1,64 million de voitures, contre 1,79 million l’an dernier et 1,81 million en 2023. Ce serait la deuxième année consécutive de baisses et on ne voit pas trop ce qui pourrait inverser la tendance, sachant que l’entreprise n’a aucun véhicule de prévu pour ouvrir sa gamme. Son patron avait promis une toute nouvelle voiture autour des 25 000 $, à la place on a eu des variantes appauvries des Model 3 et Model Y, une stratégie qui ne devrait faire aucune différence significative, sans surprise.
De son côté, BYD a annoncé avoir atteint le cap des 2 millions de voitures électriques… en novembre 2025. Si l’on ne connaît pas encore ses chiffres sur le dernier mois de l’année, ils ne feront aucune différence : le chinois devrait bien prendre la première place du classement sur l’électrique pur. Le constructeur a connu quelques difficultés cette année sur son propre marché, où la concurrence féroce a conduit à des baisses de prix très importantes, mais il a largement compensé par ses ventes dans le monde entier. On peut imaginer que ce sera encore largement la tendance pour 2026.
Bonne nouvelle si vous possédez un Roomba : iRobot a déployé une mise à jour qui ajoute la compatibilité Matter pour plusieurs robots aspirateurs. L’information a d’abord été signalée sur Reddit et on trouve le détail sur cette page du site officiel du fabricant, en particulier la liste des modèles compatibles, quadruplée pour l’occasion. Reste à savoir si c’est un bon signe pour l’avenir de la marque passée sous pavillon chinois, ou bien sa dernière action avant fermeture.
Image Roomba/iGeneration.
En plus du Roomba Combo 10 Max qui était déjà relié à la domotique standard, trois produits conçus par iRobot peuvent maintenant être connectés par le biais de Matter. À noter que les appareils actuellement vendus portent les numéros 505 et 705, mais cela ne semble pas gêner et le témoignage initial porte d’ailleurs sur un Roomba Max 705 Vac.
Sur ces quatre modèles, iRobot a bien fait les choses en n’intégrant pas seulement Matter, mais bien la version la plus évoluée du standard, qui gère les pièces. Vous pourrez ainsi contrôler pleinement l’appareil depuis Maison d’Apple ou un autre écosystème compatible avec le standard : en plus du contrôle général de l’aspiration, vous pourrez demander de nettoyer une pièce en particulier ou au contraire d’en éviter une autre. C’est le meilleur de ce que Matter peut actuellement offrir et, une fois n’est pas coutume, Apple n’est pas en retard et gère cette capacité, alors autant choisir un aspirateur compatible.
Ceci posé, mieux vaut éviter d’acheter un Roomba neuf aujourd’hui. Même si le nom est devenu si célèbre qu’il a un temps remplacé tous les robots aspirateurs, l’offre est désormais pléthorique et les produits d’iRobot ne sont pas spécialement meilleurs. Surtout, le fabricant américain a été obligé de se revendre à un acteur chinois et on ne sait pas si son avenir est assuré. Si vous êtes déjà équipé, vous gagnez au moins cette dernière fonctionnalité, sans pour autant vous assurer une durée de vie prolongée si le nouveau propriétaire décidait de couper les serveurs indispensables au bon fonctionnement des robots.
Bonne nouvelle si vous possédez un Roomba : iRobot a déployé une mise à jour qui ajoute la compatibilité Matter pour plusieurs robots aspirateurs. L’information a d’abord été signalée sur Reddit et on trouve le détail sur cette page du site officiel du fabricant, en particulier la liste des modèles compatibles, quadruplée pour l’occasion. Reste à savoir si c’est un bon signe pour l’avenir de la marque passée sous pavillon chinois, ou bien sa dernière action avant fermeture.
Image Roomba/iGeneration.
En plus du Roomba Combo 10 Max qui était déjà relié à la domotique standard, trois produits conçus par iRobot peuvent maintenant être connectés par le biais de Matter. À noter que les appareils actuellement vendus portent les numéros 505 et 705, mais cela ne semble pas gêner et le témoignage initial porte d’ailleurs sur un Roomba Max 705 Vac.
Sur ces quatre modèles, iRobot a bien fait les choses en n’intégrant pas seulement Matter, mais bien la version la plus évoluée du standard, qui gère les pièces. Vous pourrez ainsi contrôler pleinement l’appareil depuis Maison d’Apple ou un autre écosystème compatible avec le standard : en plus du contrôle général de l’aspiration, vous pourrez demander de nettoyer une pièce en particulier ou au contraire d’en éviter une autre. C’est le meilleur de ce que Matter peut actuellement offrir et, une fois n’est pas coutume, Apple n’est pas en retard et gère cette capacité, alors autant choisir un aspirateur compatible.
Ceci posé, mieux vaut éviter d’acheter un Roomba neuf aujourd’hui. Même si le nom est devenu si célèbre qu’il a un temps remplacé tous les robots aspirateurs, l’offre est désormais pléthorique et les produits d’iRobot ne sont pas spécialement meilleurs. Surtout, le fabricant américain a été obligé de se revendre à un acteur chinois et on ne sait pas si son avenir est assuré. Si vous êtes déjà équipé, vous gagnez au moins cette dernière fonctionnalité, sans pour autant vous assurer une durée de vie prolongée si le nouveau propriétaire décidait de couper les serveurs indispensables au bon fonctionnement des robots.
Mole est un utilitaire de maintenance et de nettoyage pour le Mac, qui se distingue tout d’abord par son interface graphique… ou plutôt son absence. Cette app ne crée pas de nouvelle fenêtre de macOS et elle ne s’affiche pas non plus dans le Dock, elle fonctionne uniquement dans le terminal. Cela ne veut pas dire qu’elle ne propose pas une interface, néanmoins celle-ci est exclusivement textuelle et basée sur une série de menus. Le premier menu qui s’affiche au lancement permet de découvrir toutes les fonctionnalités incluses.
Le menu principal de Mole, avec toutes les fonctionnalités proposées par l’utilitaire. Image MacGeneration.
Si cette présentation délicieusement rétro ne vous dégoûte pas, voire si elle joue sur une corde nostalgique1, vous découvrirez alors une app étonnamment complète. Mole propose notamment un outil de nettoyage qui analyse tout le stockage de votre Mac et supprime des éléments qui ne sont pas indispensables : les caches des apps ou ceux des gestionnaires de paquets utilisés en développement, comme npm, ou encore les caches du simulateur de Xcode qui peuvent vite peser plusieurs dizaines de gigaoctets. L’outil cherche aussi les données orphelines pour les apps que vous avez utilisées à un moment, puis supprimées.
Tous ces éléments peuvent être automatiquement nettoyés avec la commande mo clean, mais comme tous les outils fournis par l’utilitaire, je recommanderais d’utiliser d’abord la variante mo clean --dry-run qui va se contenter de simuler l’action sans toucher aux fichiers. Vous pourrez alors voir ce que Mole aurait effectué et éventuellement ajuster ses paramètres avec mo clean --whitelist, bien utile pour protéger des éléments et ne jamais les supprimer par la suite. Le développeur a prévu quelques garde-fous par défaut et c’est intéressant d’en ajouter si vous comptez au quotidien sur les caches d’une app, par exemple.
Deux outils fournis par Mole : nettoyage en mode simulation à gauche, suppression complète des apps à droite. Image MacGeneration.
En plus de ce nettoyage général, Mole peut supprimer les apps en le faisant « proprement », c’est-à-dire en retirant aussi les ressources associées. L’utilitaire liste toutes les apps présentes sur le Mac, avec le poids et la date de dernière ouverture de chacune, ce qui simplifie le choix. On peut (dé)cocher chaque ligne dans la liste avec la barre d’espace et valider l’opération avec la touche retour.
Mole propose aussi une opération de maintenance générale, qui regroupe plusieurs actions variées : nettoyage des caches DNS, vérification des mises à jour en attente pour macOS ou encore validation des options de sécurité, comme SIP ou le pare-feu inclus dans le système. L’option 4 analyse le stockage du Mac et permet de repérer les éléments qui occupent le plus de place, tout ça dans le terminal et avec une interface malgré tout efficace. La dernière fonctionnalité le prouve à sa façon, en présentant des données en temps réel sur l’ordinateur avec une taupe (mole en anglais) qui se déplace en haut de l’écran, ce qui est tout de même fort mignon.
La section « Status » affiche quelques statistiques en temps réel sur le Mac. Image MacGeneration.
Au-delà de sa présentation forcément originale, terminal oblige, Mole se distingue aussi par son code source, distribué librement sur GitHub. C’est important pour une app qui doit analyser toutes les données de votre Mac et surtout les manipuler. Même si vous n’avez pas vous-même les compétences techniques nécessaires pour comprendre le code, majoritairement en Shell et Go, vous pouvez compter sur la communauté pour valider les opérations. Plusieurs principes généraux de sécurité ont été suivis, vous pouvez les consulter à cette adresse. Pendant mon utilisation, j’ai noté que l’app n’essayait pas d’avoir accès à tout par défaut, elle repose sur les boîtes de dialogue de macOS pour demander l’autorisation d’accéder à un dossier ou une fonctionnalité précise, ce qui est rassurant.
L’installation de Mole se fait via le terminal, soit en utilisant un script récupéré via curl, soit en utilisant le gestionnaire de paquets Homebrew et vous trouverez tous les détails ici. Par la suite, la commande mo update peut mettre à jour le programme sans effort. Outre quelques bases avec le terminal, une bonne connaissance de l’anglais est nécessaire pour exploiter pleinement l’utilitaire.
J’ai eu un flash des programmes en BASIC que l’on codait au lycée sur nos calculatrices graphiques. Les plus complexes demandaient aussi de créer des menus pour activer telle ou telle fonctionnalité, un petit peu comme dans Mole. ↩︎
Mole est un utilitaire de maintenance et de nettoyage pour le Mac, qui se distingue tout d’abord par son interface graphique… ou plutôt son absence. Cette app ne crée pas de nouvelle fenêtre de macOS et elle ne s’affiche pas non plus dans le Dock, elle fonctionne uniquement dans le terminal. Cela ne veut pas dire qu’elle ne propose pas une interface, néanmoins celle-ci est exclusivement textuelle et basée sur une série de menus. Le premier menu qui s’affiche au lancement permet de découvrir toutes les fonctionnalités incluses.
Le menu principal de Mole, avec toutes les fonctionnalités proposées par l’utilitaire. Image MacGeneration.
Si cette présentation délicieusement rétro ne vous dégoûte pas, voire si elle joue sur une corde nostalgique1, vous découvrirez alors une app étonnamment complète. Mole propose notamment un outil de nettoyage qui analyse tout le stockage de votre Mac et supprime des éléments qui ne sont pas indispensables : les caches des apps ou ceux des gestionnaires de paquets utilisés en développement, comme npm, ou encore les caches du simulateur de Xcode qui peuvent vite peser plusieurs dizaines de gigaoctets. L’outil cherche aussi les données orphelines pour les apps que vous avez utilisées à un moment, puis supprimées.
Tous ces éléments peuvent être automatiquement nettoyés avec la commande mo clean, mais comme tous les outils fournis par l’utilitaire, je recommanderais d’utiliser d’abord la variante mo clean --dry-run qui va se contenter de simuler l’action sans toucher aux fichiers. Vous pourrez alors voir ce que Mole aurait effectué et éventuellement ajuster ses paramètres avec mo clean --whitelist, bien utile pour protéger des éléments et ne jamais les supprimer par la suite. Le développeur a prévu quelques garde-fous par défaut et c’est intéressant d’en ajouter si vous comptez au quotidien sur les caches d’une app, par exemple.
Deux outils fournis par Mole : nettoyage en mode simulation à gauche, suppression complète des apps à droite. Image MacGeneration.
En plus de ce nettoyage général, Mole peut supprimer les apps en le faisant « proprement », c’est-à-dire en retirant aussi les ressources associées. L’utilitaire liste toutes les apps présentes sur le Mac, avec le poids et la date de dernière ouverture de chacune, ce qui simplifie le choix. On peut (dé)cocher chaque ligne dans la liste avec la barre d’espace et valider l’opération avec la touche retour.
Mole propose aussi une opération de maintenance générale, qui regroupe plusieurs actions variées : nettoyage des caches DNS, vérification des mises à jour en attente pour macOS ou encore validation des options de sécurité, comme SIP ou le pare-feu inclus dans le système. L’option 4 analyse le stockage du Mac et permet de repérer les éléments qui occupent le plus de place, tout ça dans le terminal et avec une interface malgré tout efficace. La dernière fonctionnalité le prouve à sa façon, en présentant des données en temps réel sur l’ordinateur avec une taupe (mole en anglais) qui se déplace en haut de l’écran, ce qui est tout de même fort mignon.
La section « Status » affiche quelques statistiques en temps réel sur le Mac. Image MacGeneration.
Au-delà de sa présentation forcément originale, terminal oblige, Mole se distingue aussi par son code source, distribué librement sur GitHub. C’est important pour une app qui doit analyser toutes les données de votre Mac et surtout les manipuler. Même si vous n’avez pas vous-même les compétences techniques nécessaires pour comprendre le code, majoritairement en Shell et Go, vous pouvez compter sur la communauté pour valider les opérations. Plusieurs principes généraux de sécurité ont été suivis, vous pouvez les consulter à cette adresse. Pendant mon utilisation, j’ai noté que l’app n’essayait pas d’avoir accès à tout par défaut, elle repose sur les boîtes de dialogue de macOS pour demander l’autorisation d’accéder à un dossier ou une fonctionnalité précise, ce qui est rassurant.
L’installation de Mole se fait via le terminal, soit en utilisant un script récupéré via curl, soit en utilisant le gestionnaire de paquets Homebrew et vous trouverez tous les détails ici. Par la suite, la commande mo update peut mettre à jour le programme sans effort. Outre quelques bases avec le terminal, une bonne connaissance de l’anglais est nécessaire pour exploiter pleinement l’utilitaire.
J’ai eu un flash des programmes en BASIC que l’on codait au lycée sur nos calculatrices graphiques. Les plus complexes demandaient aussi de créer des menus pour activer telle ou telle fonctionnalité, un petit peu comme dans Mole. ↩︎
Les nouveaux produits domotique d’IKEA commencent à arriver dans les magasins, en amont de la commercialisation officielle prévue dans quelques jours, si bien que de plus en plus de clients les découvrent et commencent à jouer avec. Au passage, si vous vous posiez la question, le service presse du fabricant est censé nous envoyer la nouvelle gamme d’accessoires, mais nous n’avons rien reçu à ce jour. D’ici là, les retours de lecteurs permettent d’en apprendre plus sur les nouveaux produits. En l’occurrence, c’est Quentin qui évoque sur le Discord du Club iGen son achat des deux télécommandes BILRESA et surtout de celle à molette.
IKEA a commercialisé deux nouvelles télécommandes Matter, mais une seule est pleinement compatible avec le standard. Image iGeneration, merci Quentin.
Vendu à 10 €, cet accessoire peut à la fois allumer ou éteindre un appareil avec un clic et surtout ajuster la luminosité d’un éclairage ou encore la couleur d’une ampoule grâce à sa molette. C’est une capacité très intéressante dans la domotique et cela devrait parfaitement fonctionner au sein de l’écosystème domotique d’IKEA. On peut l’associer à n’importe quelle ampoule de la marque, y compris des anciens modèles grâce à la double compatibilité Thread et Zigbee que nous avions évoquée dans un précédent article.
C’est en sortant de cet écosystème maison et en voulant utiliser la télécommande via Matter que la situation se complique. Quentin a essayé de relier la télécommande BILRESA à l’app d’Apple et si la connexion initiale se fait bien, il s’est retrouvé avec pas moins de neuf boutons à configurer. Chaque bouton est associé aux deux ou trois actions habituelles de Maison, à savoir un clic, un double-clic et un clic prolongé, ce qui n’a aucun sens dans ce contexte. Seul le clic sur toute la molette, prévu par IKEA pour allumer ou éteindre un appareil, fonctionne en réalité et la roue est inutilisable en l’état.
La télécommande à molette d’IKEA une fois ajoutée à l’app Maison : inutilisable. Image iGeneration, merci Quentin.
Comme le rappelle le site spécialisé Matter Alpha, la situation est similaire dans Home Assistant, qui est pourtant à la pointe dans le domaine. Et pour cause : pour une fois, ce n’est pas de la faute des apps de domotique tierces, c’est bien le standard qui est à la traîne. Matter ne sait pas encore gérer les molettes comme celle d’IKEA, et tant qu’il n’aura pas été mis à jour, cet accessoire ne pourra pas réellement servir hors de l’écosystème de son fabricant.
Au mieux, Matter gère depuis la version 1.2 les commutateurs rotatifs à crans, des interrupteurs qui tournent sur des positions prédéfinies. La documentation officielle illustre cette possibilité avec un commutateur à huit positions et c’est probablement cette option qu’a retenu IKEA pour son produit. Il n’y a, a priori, pas de limite au nombre de crans, alors on pourrait imaginer une molette gérée beaucoup plus finement, sans régler pour autant le problème. Ce n’est pas en multipliant les boutons que Matter apportera une vraie solution, le standard doit évoluer pour gérer le concept même de roue capable d’ajuster une valeur arbitraire, comme la luminosité d’une ampoule.
Matter peut gérer les molettes, mais uniquement avec des crans fixes, huit positions sur cet exemple. Image CSA.
Une future version du standard pourrait ainsi définir une roue comme un contrôle que l’on peut associer à d’autres appareils ou à une scène. On pourrait imaginer sous le capot que la molette transmette une valeur numérique entre 0 et 1 et que la domotique fasse le lien avec la valeur numérique d’un autre appareil. La luminosité d’un éclairage peut se régler entre 0 et 100, tandis que la température des blancs peut évoluer entre 2200 et 6500K pour donner deux exemples et on peut aisément créer une correspondance entre la position d’une molette et cette autre valeur. C’est probablement d’ailleurs ce que fait IKEA dans sa propre app, mais cela ne fonctionnera qu’avec ses appareils.
Pour l’heure, mieux vaut oublier la télécommande à molette BILRESA si vous n’êtes pas entièrement équipé en produits IKEA. Si elle est techniquement compatible avec Matter, elle n’est pas vraiment utile dans ce cadre et tant que le standard n’évolue pas. Terminons en notant qu’il y a tout de même une exception : si vous utilisez Home Assistant, il existe des solutions pour exploiter la roue en dépit des limites du standard. Vous trouverez un modèle d’automatisation sur les forums officiels, tandis que le travail continue en arrière-plan pour améliorer la précision et réduire la latence.
Si vous comptiez souscrire à l’offre Pure Fibre de B&You, ne tardez pas trop. Bouygues prévient en effet sur son site qu’il s’agit des « derniers jours à ce prix », c’est-à-dire 23,99 € par mois. Sur une autre page de son site, on apprend que le changement aura lieu le 5 janvier 2026, soit dans deux semaines, et que le prix augmentera alors d’un euro par mois, soit 24,99 €. Cela restera un bon prix pour cette formule destinée aux amateurs de fibre optique qui ne veulent pas de télévision ou téléphone en plus de leur connexion à internet, mais autant profiter de l’offre au tarif actuel.
Image Bouygues/MacGeneration.
Pour rappel, l’abonnement Pure Fibre repose sur une Bbox de dernière génération, équipée notamment d’une puce Wi-Fi 7, qui offre accès à la fibre optique jusqu’à 8 Gbit/s en téléchargement et 1 Gbit/s en envoi de données. Si le débit réel dépendra de votre adresse, vous aurez toujours une connexion très rapide et surtout, vous n’aurez que cela. Pas de box pour la télévision, pas de ligne téléphonique, juste la fibre optique pour un petit prix : 23,99 € par mois sans engagement.
Du moins, c’était le prix depuis le lancement de l’offre il y a un petit peu plus d’un an. Bouygues a décidé de l’augmenter pour les nouveaux clients, en passant la formule à 24,99 € chaque mois. C’est le seul changement annoncé pour le 5 janvier, même s’il faudra regarder les conditions d’utilisation de près le jour dit, pour vérifier si d’autres modifications ont été apportées au contrat. Les clients actuels devraient rester à l’ancien tarif jusqu’à nouvel ordre, c’est aussi un point à surveiller et Bouygues pourrait augmenter tous ses clients à terme.
On sera également curieux de voir comment les concurrents réagiront. Bouygues Telecom avait frappé un grand coup avec son offre Pure Fibre et forcé ses homologues à répondre avec de meilleures offres centrées sur la fibre optique. Free avait été contraint de répondre avec l’abonnement Freebox Pop S créé de toute pièce et même finalement de s’aligner sur les conditions, passant de 24,99 à 23,99 € par mois au printemps dernier. La hausse de son concurrent va-t-elle lui permettre de remonter son propre forfait ?
La panne est en réalité bien plus grande qu’évoqué au départ : ce sont tous les services en ligne de la Poste qui sont touchés, y compris ceux qui concernent la livraison de colis. L’entreprise l’a indiqué à France Info tout en précisant que « la distribution des colis et des courriers à domicile est perturbée mais assurée à ce stade ainsi que leur retrait en bureau de poste ». Voilà qui tombe mal, alors que le nombre de colis est particulièrement élevé en ce moment, juste avant les fêtes de fin d’année.
Plus gênant, l’entreprise a indiqué à nos confrères n’avoir aucune « visibilité sur le retour à la normale ». On imagine qu’en plus d’avoir beaucoup de colis à gérer, La Poste doit aussi composer avec des effectifs réduits dans ses équipes, fêtes obligent. Il faudra donc faire preuve de patience…
Article original
Si vous n’arrivez pas à accéder à l’espace client de votre compte à la Banque Postale, ce n’est pas un défaut de votre côté. La banque a confirmé sur X le problème, survenu « tôt ce matin » et qui n’est toujours pas résolu à l’heure où j’écris ces lignes. La Poste a ajouté à nos confrères de BFM TV que cette panne résultait d’une cyberattaque de type DDoS, c’est-à-dire l’envoi d’une multitude de requêtes jusqu’à saturer les serveurs et potentiellement faire tomber des services en ligne, comme c’est manifestement le cas ici.
La Banque Postale se veut rassurante en soulignant que les paiements en ligne restent possibles, à condition toutefois de valider les opérations avec un SMS au lieu de la confirmation normalement affichée dans son app. Les paiements par carte bancaire et les virements par le biais de Wero restent aussi accessibles, tandis que les virements programmés ne seront pas affectés. C’est vraiment l’espace client qui est inaccessible et avec lui, l’app mobile associée au compte.
Pour l’heure, la banque adossée à La Poste se contente d’annoncer tout faire pour un retour à la normale aussi rapide que possible, sans s’avancer sur une date ou un horaire. L’entreprise a quand même tenu à préciser auprès de BFM TV que la cyberattaque n’avait pas touché les données des clients, ce qui est rassurant. Notons que cet incident a lieu moins de 48 heures après le précédent. On ne sait pas s’il s’agit à chaque fois d’une attaque du même type, mais les résultats sont similaires.
Image MacGeneration.
Le groupe BPCE aussi bloqué, sans lien avec La Banque Postale
La Banque Postale n’est pas le seul établissement bancaire à souffrir de problèmes en ce 22 décembre 2025, c’est aussi le cas depuis ce matin pour les banques du groupe BPCE. Les clients de la Banque Populaire et ceux de la Caisse d’Épargne ont eux aussi pu rencontrer des difficultés pour se connecter à leur compte. Pas d’attaque ici a priori, il ne s’agirait que d’un « dysfonctionnement temporaire d'un de ses fournisseurs » d’après BFM TV.
Corrigé depuis 8h30 pour les apps mobiles du groupe, le dysfonctionnement en question peut toujours empêcher l’accès aux sites ou certaines fonctionnalités, comme le Sécur’Pass qui sert notamment à valider les opérations.
RED, la filiale sans engagement et moins chère de SFR, améliore deux formules en réduisant leur prix et en augmentant la dotation sur l’une d’elles. Pour 7,99 € par mois, on peut désormais avoir 120 Go de 5G : c’est à la fois mieux et moins cher qu’avant, puisqu’il fallait jusque-là payer 8,99 € tous les mois pour 80 Go de 5G « seulement ». Le reste n’a pas changé, avec 30 Go de data depuis l’Union européenne et les DOM, ainsi que les appels et SMS/MMS illimités.
Les deux forfaits ajustés dans la gamme RED. Image iGeneration.
Vous avez besoin de plus ? Le forfait du dessus comprend 250 Go de 5G, cela n’a pas changé, mais le prix a baissé d’un euro et RED ne demande plus que 12,99 € par mois. Les autres caractéristiques n’ont pas été modifiées, avec l’intégration des SMS/MMS et appels illimités, et cette fois 38 Go de data depuis l’Union européenne et les départements d’Outre-mer français.
Sur les deux formules, il est possible d’ajouter 5 € par mois pour bénéficier d’une enveloppe plus généreuse à l’étranger avec 50 Go de data. Surtout, cette option ouvre l’itinérance à d’autres territoires : États-Unis, Canada, Suisse et Andorre.
Pour aller au-delà, il faudra basculer sur l’offre haut de gamme, celle à 19,99 € par mois pour 350 Go de 5G en France et 35 Go depuis 124 destinations. Elle n’a pas été retouchée dans l’opération, tout comme l’entrée de gamme.
Steam abandonne enfin le 32 bits et bascule au 64 bits ! Vous ne rêvez pas, c’est bien une actualité de cette fin de l’année 2025. Si elle vous dit vaguement quelque chose, c’est peut-être parce que vous vous souvenez de cet article publié sur ce même site en juillet 2018 et qui annonçait le passage au 64 bits pour la plus grosse plateforme de jeux vidéo. Tout d’abord, félicitations pour votre excellente mémoire. Ensuite, cela concernait macOS et aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n’était pas vrai pour la version destinée à Windows, restée au 32 bits jusqu’à maintenant.
Image MacGeneration.
Dans notre univers, le passage au 64 bits est presque de l’histoire ancienne. Apple a commencé la transition dès 2003, même si le tournant a réellement eu lieu en 2009 avec la sortie de Snow Leopard, première version du système à (presque) entièrement abandonner le 32 bits. Comme souvent avec la Pomme, les développeurs ont été contraints de suivre rapidement : macOS Mojave, sortie en 2018, a été la dernière à gérer le 32 bits et depuis Catalina, en 2019, le système ne sait plus lancer que les exécutables en 64 bits. Valve n’a pas eu le choix, ce qui explique la sortie d’une version de Steam dès l’été 2018, pour anticiper la fin à venir de l’ancien monde.
De son côté, Microsoft a pris son temps. Son adoption du 64 bits remonte pourtant à la même période que celle d’Apple, avec une généralisation dans Windows 7 qui est sorti en 2009. La différence clé toutefois, c’est que la firme de Redmond n’a jamais forcé les développeurs à évoluer. De fait, même si Windows 11 n’est distribuée qu’en 64 bits, il permet toujours d’exécuter des binaires 32 bits et il n’est pas prévu pour le moment de retirer cette possibilité.
Malgré tout, Steam pour Windows a fini par franchir le pas et sept ans et demi après la version macOS, la mise à jour sortie le 19 décembre est passée au 64 bits. L’ancienne version en 32 bits ne sera plus maintenue dès le premier janvier 2026, autant dire que son concepteur avance à grands pas maintenant. De toute manière, les joueurs qui ont encore un processeur d’ancienne génération sont probablement rarissimes, alors la transition devrait se faire sans mal. Elle ne devrait pas changer grand-chose non plus d’ailleurs, les gains de performance attendus étant minimes pour une boutique et un lanceur de jeux. Ces derniers ont tous bénéficié depuis bien longtemps des apports du 64 bits, notamment en termes d’utilisation de la mémoire.
Pour Valve, la dernière étape sera du côté des distributions GNU/Linux. Comme le relève Phoronix, le client Steam repose encore sur de nombreuses briques en 32 bits et il lui faudra une mise à jour pour entrer à son tour pleinement dans l’ère du 64 bits. Puisque les appareils conçus par Steam tournent tous sur une distribution Linux conçue en interne, cela arrivera sans doute rapidement.
Terminons par un retour au Mac : Steam y a récemment connu une grosse transition, avec le passage sur l’architecture native Apple Silicon. Là encore, son concepteur n’a pas eu le choix, Apple a prévenu que la prise en charge des apps Intel allait bientôt disparaître avec macOS 28 et la transition était ainsi inévitable.
Matter évolue régulièrement, avec des mises à jour qui ajoutent constamment des nouveautés et qui impliquent aussi un suivi constant de la part de tous les acteurs. En la matière, on peut indéniablement critiquer Apple qui reste largement en retard alors même que l’entreprise a été parmi les plus gros promoteurs du standard de domotique. Ce n’est guère mieux en réalité pour Amazon ou Google : ces trois plateformes semblent toutes trainer des pieds pour gérer pleinement le standard et suivre ses évolutions. Ce n’est pas une fatalité toutefois, comme le prouve bien Samsung, qui a proposé jusqu’à maintenant un suivi exemplaire dans SmartThings.
Image Samsung/iGeneration.
C’est encore vrai avec Matter 1.5, la dernière mise à jour du standard qui ajoute notamment la prise en charge des caméras. Un mois seulement après la sortie de la nouveauté, SmartThings est la première plateforme de domotique à l’intégrer, comme Samsung l’a fièrement revendiqué sur son site. Même si elles ne sont pas encore commercialisées, les futures caméras Matter pourront ainsi être reliées à la domotique du géant coréen et c’est la seule option à ce jour.
Même Home Assistant, qui est normalement très rapide pour intégrer les nouveautés de Matter, est en retard cette fois. Le projet open-source a toutefois une excuse : ses développeurs sont en phase de restructuration complète, avec l’abandon de la solution maison utilisée jusqu’ici et l’adoption de matter.js, un autre projet open-source qui a rejoint la fondation Open Home. Ce n’est qu’un décalage toutefois et la prise en charge de Matter 1.5 suivra assurément la fin du chantier… ce qui est moins évident pour ses concurrents propriétaires.
On suppose qu’Apple, Google et Amazon prendront en charge toutes les nouveautés de Matter à ce jour et les suivantes, sans avoir de réelles garanties à ce sujet. En attendant, on peut saluer l’effort de Samsung, qui se révèle un excellent acteur de l’ère Matter. Le constructeur note d’ailleurs dans sa communication avoir travaillé avec Aqara, Eve et XThings et les premières caméras de ces partenaires devraient être commercialisées à partir de mars 2026. On ne sait pas encore s’il s’agit de nouveaux produits ou de mises à jour de gammes existantes, les deux options étant possibles. D’autres fabricants sont aussi nommés dans le communiqué, dont des géants du domaine : Arlo, Hue ou encore Ring (qui appartient à Amazon, au passage).
La mise à jour intégrant Matter 1.5 a été déployée automatiquement pour tous les utilisateurs du SmartThings Hub de Samsung de 2018 et des Smart Home Hub vendus sous la marque Aeotec. Début janvier, le fabricant diffusera la nouvelle version pour son SmartThings Hub de deuxième génération, un appareil de 2015.