Comme tous les ans, c’est la fameuse « trêve des confiseurs ». Profitez de votre famille, de vos amis, d’un bon repas chaud et copieux, arrosé (mais raisonnablement) si vous le souhaitez, et de tout ce que vous apporte cette saison du réconfort.
De notre côté, nous vous souhaitons bien entendu de joyeuses fêtes, et tout le bonheur possible. Et si vous avez reçu un cadeau pommé au pied du sapin, nous serons là pour vous guider et vous aider à en tirer le meilleur !
L’année 2025 fut tumultueuse, mais elle se termine bientôt. En attendant, vive les petits fours, et à tout bientôt ! Joyeux Noël à tous !
Alors qu’Intel en grandes difficultés a vu comme une bouffée d’air frais l’arrivée de l’État américain à hauteur de 10 % dans son capital, mais sûrement plus encore l’investissement de 5 milliards de dollars de Nvidia dans l’entreprise, il semble que tout ne se passe pas vraiment comme prévu entre les deux partenaires, loin de là.
En effet, comme le rapporte Bloomberg, la société spécialisée dans les puces graphiques et de traitement de l’intelligence artificielle avait commencé à évaluer la gravure 18A, toute nouvelle technologie d’Intel pour améliorer les performances et la finesse de fabrication des puces. Elle vient cependant de stopper son évaluation, sans plus de précisions pour le moment.
Si aucun des deux partenaires n’a pour le moment souhaité faire de commentaire officiel, un porte-parole d’Intel a indiqué à Reuters que le process de gravure 18A « avançait bien » (une déclaration contraire aurait été étonnante).
Ce process est en cours d’industrialisation dans le Fab 52, usine de processeurs toute neuve ouverte à Ocotillo dans l’Arizona par Intel, qui souhaite avec elle faire revenir le leadership de gravure de puces haut de gamme aux USA, et entrer en concurrence frontale avec TSMC qui pour le moment mène largement le débat.
En plus d’affiner la gravure, ce process est sensé amener une nouvelle technologie de transistors appelée « gate-all-around », permettant d’améliorer encore la finesse de gravure de ces derniers, ce qui devrait améliorer de 15 % environ les performances par rapport à 20A, et une autre permettant de déplacer l’alimentation des chiplets sur la face arrière du wafer (le support de la puce), libérant ainsi une place importante pour les canaux réservés aux signaux d’entrée/sortie. Intel espère grâce à cette dernière technique récupérer 5 à 10 % de densité supplémentaire, et 4 % de performances en plus par rapport aux anciennes techniques.
Tout ceci est bien entendu soumis à la réussite de ce process de gravure. Entre la nouvelle génération Panther Lake qui semble en déroute avec un rendement de 10 % seulement cet été, et maintenant Nvidia qui stoppe tous les essais sur ce process, les choses semblent bien mal parties.
Alors qu’Intel en grandes difficultés a vu comme une bouffée d’air frais l’arrivée de l’État américain à hauteur de 10 % dans son capital, mais sûrement plus encore l’investissement de 5 milliards de dollars de Nvidia dans l’entreprise, il semble que tout ne se passe pas vraiment comme prévu entre les deux partenaires, loin de là.
En effet, comme le rapporte Bloomberg, la société spécialisée dans les puces graphiques et de traitement de l’intelligence artificielle avait commencé à évaluer la gravure 18A, toute nouvelle technologie d’Intel pour améliorer les performances et la finesse de fabrication des puces. Elle vient cependant de stopper son évaluation, sans plus de précisions pour le moment.
Si aucun des deux partenaires n’a pour le moment souhaité faire de commentaire officiel, un porte-parole d’Intel a indiqué à Reuters que le process de gravure 18A « avançait bien » (une déclaration contraire aurait été étonnante).
Ce process est en cours d’industrialisation dans le Fab 52, usine de processeurs toute neuve ouverte à Ocotillo dans l’Arizona par Intel, qui souhaite avec elle faire revenir le leadership de gravure de puces haut de gamme aux USA, et entrer en concurrence frontale avec TSMC qui pour le moment mène largement le débat.
En plus d’affiner la gravure, ce process est sensé amener une nouvelle technologie de transistors appelée « gate-all-around », permettant d’améliorer encore la finesse de gravure de ces derniers, ce qui devrait améliorer de 15 % environ les performances par rapport à 20A, et une autre permettant de déplacer l’alimentation des chiplets sur la face arrière du wafer (le support de la puce), libérant ainsi une place importante pour les canaux réservés aux signaux d’entrée/sortie. Intel espère grâce à cette dernière technique récupérer 5 à 10 % de densité supplémentaire, et 4 % de performances en plus par rapport aux anciennes techniques.
Tout ceci est bien entendu soumis à la réussite de ce process de gravure. Entre la nouvelle génération Panther Lake qui semble en déroute avec un rendement de 10 % seulement cet été, et maintenant Nvidia qui stoppe tous les essais sur ce process, les choses semblent bien mal parties.
Alors que la traduction automatique et instantanée se fait facilement à partir des AirPods Pro, les conversations FaceTime ne sont proposées qu’en sous-titre. Pourquoi, alors que la technologie audio existe ?
La fonction de traduction directe est l’un des gros morceaux d’iOS 26.2 en UE. Image Apple.
C’est à cette question, entre autres, qu’ont répondu Ron Huang (VP Connectivité) et Areeba Kamal (ingénieur senior IA) dans une courte interview donnée au Figaro. Et il faut dire que la réponse semble au final logique : plutôt qu’une traduction audio, qui pourrait supprimer une partie des intonations et autres petits détails de la voix d’un interlocuteur comme lors d’une conversation face à face, les ingénieurs d’Apple ont souhaité privilégier des sous-titres pour FaceTime du fait que les appels visio sont bien plus souvent passés dans le cercle familial ou des amis proches. Il s’agissait donc de ne pas briser le lien direct noué par le son de la voix de l’interlocuteur.
Si les réponses données sont bien entendu très policées et ne risquent pas de dévoiler de grands projets inconnus, les deux responsables ont aussi donné quelques informations sur la façon dont Apple a entraîné son IA dédiée à la traduction instantanée : l’entreprise a ainsi récupéré un nombre conséquent de véritables conversations de café, de restaurants, ou dans d’autres environnements bruyants et complexes pour être sûrs de surmonter toutes les difficultés que pourraient poser la traduction en milieu exigeant.
Des enseignements tirés de ces expérimentations, des solutions techniques intéressantes ont été appliquées : plutôt que de se limiter aux micros intégrés aux écouteurs, le système de traduction directe écoute aussi celui de l’iPhone, pour tenter de trouver celui qui entend le mieux la conversation en cours. Bien entendu, si l’iPhone est dans la poche, c’est raté pour le micro intégré. Mais si celui-ci se trouve sur la table, il est possible qu’il capte mieux la voix de l’interlocuteur que ceux intégrés aux écouteurs.
De la même manière, les équipes ont aussi optimisé les algorithmes pour permettre un début de traduction avant même d’attendre la fin de la phrase en cours. Une fois sûre du début de phrase, l’IA envoie la traduction directement sans en attendre la fin, afin d’éviter tout retard rendant la conversation bien trop artificielle.
Au final, des petits détails qui une fois accumulés font de la traduction directe un système plus agréable à utiliser (même si pas totalement instantané), ou en tout cas optimisé au mieux pour le monde réel. Et puis, n’est-il pas rassurant de voir qu’il y a encore un ingénieur fidèle dans l’équipe dédiée à l’IA ?
Alors qu’Air France a décidé récemment de passer une partie de sa flotte à Starlink concernant la connexion internet par satellite pour les passagers, le groupe a confirmé son choix cette semaine, en indiquant que la totalité de la flotte allait être mise à jour pour être compatible avec le réseau d’Elon Musk... au grand dam de certains observateurs.
En effet, certains connaisseurs du milieu approuvent certes le passage à Starlink, seule décision sensée dans le domaine quoi qu’on en dise, quand d’autres regrettent que la compagnie nationale s’associe à un géant américain controversé alors qu’un concurrent européen et quasiment national existe : Eutelsat. Comme si cette polémique ne suffisait pas, Elon Musk plutôt américano-centré quand il ne s’agit pas de se plaindre de la Commission européenne en a rajouté une couche sur X, « adoubant » la décision de la compagnie d’un paternel « Trés bon ! » (en VF sur le post original) en reprenant le post d’origine d’Air France indiquant le passage complet de la flotte en fin 2026.
Mais cette décision est elle critiquable de manière réaliste ? Si Eutelsat a bien un réseau de satellites LEO (Low Earth Orbit, orbite terrestre basse), celui-ci est pour le moment très peu développé, avec « seulement » 648 satellites en service, contre plus de 4 000 chez son concurrent. De plus, la latence est plus élevée chez Eutelsat : les satellites LEO étant à 1200 km d’altitude contre 340 à 550 km chez Starlink, celle-ci passe de 20-40 ms à 70 ms. Pour contrer la limite de capacité de ses satellites LEO, Eutelsat indique bien pouvoir compter sur ses 34 satellites géostationnaires dont la série Connect VHTS (500 Gb/s de capacité par satellite, rien que ça !), mais cette solution aggrave encore plus la latence : physiquement, il est impossible de réduire le temps de trajet des ondes pour atteindre les 36 000 km de l’orbite géostationnaire, provoquant un temps de réponse de près d’une seconde en pratique.
Au final, il est toujours possible de critiquer la décision d’Air France d’un point de vue géopolitique, d’autant plus avec les tensions actuelles entre les USA et l’Europe, surtout dans le domaine des nouvelles technologies et d’internet. Cerise sur le gâteau, Elon Musk est devenu en quelques années une personne parmi les plus clivantes qui soient. Mais s’il s’agit de regarder la décision d’un point de vue technique, et dans l’optique d’offrir les meilleures solutions de communication à ses clients, la société a fait un choix pragmatique et logique : il n’y a (malheureusement) aucune autre offre actuellement qui soit au niveau de Starlink dans le domaine des communications satellites mobiles.
Apple purge assez fréquemment les différentes versions qui sont installables sur les iPhone, afin d’éviter que les utilisateurs se retrouvent avec une version qui ne contient pas tous les correctifs. Cette fois-ci, elle n’aura pas attendu très longtemps avant de faire tomber le couperet : iOS 26.1 (et tous ses camarades iPadOS 26.1, tvOS 26.1 et homeOS 26.1) n’est plus signé par Apple, empêchant par là même son installation.
Pour tous ceux qui veulent utiliser une version 26.x, il ne reste donc plus que deux solutions disponibles : iOS 26.2, ou la beta d’iOS 26.3.
Si le fait de ne pas laisser le choix peut paraître frustrant à première vue, il faut se rappeler que ces suppression d’anciennes version permettent d’éviter les failles béantes dans les appareils des utilisateurs, même si certains power-users aimeraient parfois un peu plus de liberté.
OpenAI ajoute une nouvelle couche de garde‑fous à son « Model Spec », le document qui décrit comment les modèles doivent se comporter, avec un ciblage explicite des 13‑17 ans. En toile de fond, la promesse générique de « no topic is off limits » se heurte à une réalité plus contraignante dès que le système pense avoir un mineur en face.
N’ayant pas d’ado sous la main, image créée par IA.
Le texte s’articule autour de principes « U18 » qui encadrent désormais la manière dont ChatGPT doit parler aux ados, avec une priorité assumée donnée à la sécurité dès qu’il y a conflit entre liberté de discussion et risque potentiel. L’assistant est encouragé à rediriger vers le monde réel – famille, amis, professionnels et services d’urgence – dès que la conversation touche à la détresse psychologique, aux conduites à risque ou à l’automutilation. Le ton attendu est chaleureux et non condescendant, mais il ne doit pas faire comme si les adolescents étaient des adultes pleinement autonomes, ni entretenir l’illusion d’une relation quasi humaine.
Quatre axes clés
Les quatre axes clés sont désormais explicités comme une sorte de boussole interne pour les interactions avec les mineurs :
Priorité systématique à la sécurité quand elle entre en tension avec la liberté de discussion.
Promotion active du support hors ligne (parents, proches, professionnels, services d’urgence) en cas de sujets sensibles.
Traitement explicite de l’utilisateur comme adolescent, avec un ton adapté, ni enfantin ni purement adulte.
Transparence renforcée sur la nature de l’IA, ses limites, et l’absence de relation « humaine ».
Là où la mise à jour devient plus intéressante, c’est dans la façon dont elle resserre les vis sur trois zones sensibles : romantisme, sexualité et santé mentale. Les roleplays romantiques ou pseudo‑intimes avec des mineurs, même édulcorés, sont mis à l’index, et les contenus sexuels impliquant des ados restent strictement bannis, avec une insistance particulière sur les zones grises comme les échanges suggestifs ou trop détaillés. Sur les sujets de suicide, de troubles alimentaires ou de mutilation, le modèle est sommé de quitter le registre de la conversation neutre pour passer en mode filet de sécurité, sans banalisation ni glamorisation, et avec des renvois explicites vers des ressources d’aide.
Techniquement, tout cela s’appuie sur un mécanisme clé : la prédiction d’âge, censée déterminer si un compte appartient probablement à un mineur pour déclencher automatiquement ce régime U18. En cas de doute, la consigne est de traiter l’utilisateur comme adolescent plutôt que de lui laisser le bénéfice du « profil adulte », au risque assumé de multiplier les faux positifs. Dans certains marchés, OpenAI évoque même la possibilité de contrôles d’identité plus robustes, ce qui déplace le problème vers un terrain très chargé : comment protéger les mineurs sans transformer la vérification d’âge en cheval de Troie contre la vie privée.
Le timing de cette évolution n’est pas anodin, alors que l’entreprise est dans le viseur de régulateurs et de législateurs qui planchent sur des standards spécifiques pour les mineurs face aux systèmes d’IA. Des textes comme les lois américaines encadrant les « chatbots compagnons » pour jeunes ou les discussions autour d’un devoir de diligence renforcé créent un environnement où l’inaction réglementaire n’est plus tenable. La mise à jour publique du Model Spec fonctionne alors comme une pièce à conviction : OpenAI affiche ses intentions de design responsable, documentation à l’appui, pour montrer patte blanche aux autorités et aux parents.
Reste la zone de frottement la plus inconfortable : ce type de charte peut cadrer les intentions, mais ne garantit jamais la qualité de la réponse donnée à un ado en crise à trois heures du matin. L’entreprise mise sur une combinaison de règles, de filtrage et de signaux d’alerte, mais la réalité restera faite de cas limites, de contextes mal compris et de modèles qui n’attrapent pas tous les signaux faibles. Entre la volonté affichée de « protéger sans infantiliser » et le risque d’un sur‑blocage qui transforme l’outil en machine à phrases creuses dès que la conversation devient sérieuse, la marge de manœuvre est étroite, et elle se jouera autant dans l’implémentation que dans les principes.
Pendant que la RAM et les SSD voient leurs prix grimper en flèche, heureusement, les bons vieux disques durs restent à des tarifs raisonnables pour qui veut faire ses sauvegardes tranquilles. Mieux, on trouve quelques bonnes opérations à faire sur Amazon pour la fin d’année.
Le My Passport est souvent une valeur sûre, et en 5 To, il offre de quoi voir venir. Image Western Digital.
Alors qu’un SSD externe de 4 To se négocie au minimum 239,99 € pour une fin de série chez Crucial qui plie bagages dans le domaine, et que les autres se trouvent tous au minimum à plus de 300 €, Western Digital propose avec son éternelle série « My Passport » un disque dur externe 2,5 pouces de 5 To, pour la modique somme de 138,99 €.
C’est massif, c’est lourd, mais avec 16 To de stockage, ça reste compact. Image Seagate.
Vous en voulez plus ? Seagate est là pour venir à votre secours, avec sa série « Expansion Desktop » dont la version 16 To est proposée sous les 300 €, à 299,99 € exactement, soit un prix au To de 18,75 €. Le To n’a jamais été aussi bas sur les disques mécaniques !
Un boîtier externe, bien pratique pour recycler ses disques durs internes. Image Orico.
Reste le cas particulier de celui qui a un nombre conséquent de disques durs internes, et souhaite les recycler pour un tarif raisonnable. S’ils se font de plus en plus rares, les boîtiers pouvant accueillir des disques durs internes jusqu’au format 3,5 pouces que l’on trouvait encore récemment dans les ordinateurs de bureau existent toujours. Et l’une des meilleures affaires actuelles reste le boîtier proposé par Orico, avec son interface USB 3.0 largement suffisante pour la vitesse d’un disque dur à plateaux. À 22,57 €, il sera difficile de trouver plus bas.
Si la RAM et les SSD montent en flèche, il reste possible de trouver du stockage, même s’il gratte un peu à l’oreille et n’est pas aussi rapide que de la mémoire flash. Il a au moins l’énorme avantage d’avoir une capacité d’emport encore sans égale !
L'iPhone Fold ne ressemblerait pas aux autres smartphones à écran pliant, en tout cas au niveau du format. La semaine dernière, The Informationdécrivait un appareil plus large que haut quand il est ouvert, ce qui n'est pas le cas des Samsung Galaxy Z Fold, par exemple.
À la suite de cette révélation, des schémas imaginés par un lecteur de MacRumors en mai dernier ont refait surface. Basés sur des rumeurs issues de Weibo, ils donnent à voir ce que pourrait être le format de l'iPhone Fold.
L’iPhone Fold de dos et déplié, selon différentes rumeurs.
Tel qu'il est décrit sur les schémas, l’appareil surnommé V68 en interne pourrait faire 120 mm de haut sur 83,8 mm de large fermé, pour une épaisseur de 9,6 mm. Il arborerait donc un écran externe de 5,49 pouces, dans une définition de 2 088 x 1 422 pixels.
Schéma d'un fan basé sur des rumeurs
Et une fois ouvert ? Avec un écran de 7,76 pouces en 2 713 x 1 920 pixels, il se rapproche encore plus d’un format iPad, et aurait des mensurations de 167,6 mm de large pour 120,6 mm de haut. L’épaisseur ? Seulement 4,8 mm (hors bosse des objectifs, bien entendu).
Soulignons de nouveau que ces schémas n'ont rien d'officiel et ne proviennent même pas d'une fuite, ils ont été conçus par un fan pour donner une idée du format atypique de l'appareil.
Mise à jour le 22 décembre : Une première version de cet article présentait ces schémas comme des fuites provenant d’un fabricant d’accessoires, or ce n’est pas le cas. Nous avons corrigé l’article en conséquence. Toutes nos excuses pour cette erreur.
Pendant longtemps, la guerre des consoles était... le nerf de la guerre pour le trio Sony/Microsoft/Nintendo. Pour vendre des jeux et accessoires en masse, les trois constructeurs n’hésitaient pas à brader leurs consoles, quitte à y être de leur poche (comme ce fut le cas pour Sony et ses PlayStation 2, PSP, PS Vita et même PS5 à leurs débuts). Cependant, les choses semblent changer et les ventes s’en ressentent, tout particulièrement aux USA, comme le remarque IGN.
Image créée par intelligence artificielle.
Ainsi, les prix ont déjà pris une claque mi-2025 suite aux atermoiements de l’administration américaine, avec une PlayStation 5 dont tous les tarifs montent de 50 dollars. La Xbox, de son côté, a fait encore plus fort : la Xbox S a pris 80 dollars, quand la Series X est montée de 100 à 130 dollars suivant les éditions ! De son côté, Nintendo a profité de la sortie de sa Switch 2 pour afficher d’emblée un tarif élevé, lui évitant la grogne à chaque hausse.
Mais ce n’était pas fini pour autant pour Microsoft : fin septembre, nouvelle hausse. Au final, la Xbox Series X qui s’affichait à 499 dollars au début de l’année est maintenant vendue 649 dollars ! Résultat ? Des ventes qui s’effondrent.
Plus dure sera la chute
Celui qui s’en sort le mieux, sans surprise, c’est Nintendo : avec 10 % de baisse des ventes d’une année sur l’autre au mois de novembre, l’entreprise de Mario s'en tire à bon compte. Mais ce n’est cependant qu’une façade : la Switch 2 est toute récente, et les ventes cumulent à la fois celles de la nouveauté, mais aussi de la vénérable Switch première génération.
Sony, de son côté, accuse le coup avec 40 % de baisse de ventes d’une année à l’autre pour le mois de novembre. La chute est sévère, mais logique : la PlayStation 5 est (re)devenue une console chère, avec des prix commençant à 499 dollars pour une version Digital. La PlayStation 5 Pro, n’en parlons même pas : à 749 dollars, seuls quelques hardcore gamers s’y intéressent... quand ils ne sont pas sur PC.
Mais pour Microsoft, ce n’est plus une chute, c’est une catastrophe : avec 70 % de baisse des ventes, la Xbox réalise son pire mois de novembre depuis son lancement !
Et les choses ne sont pas près de s’arranger niveau tarifs, que ce soit pour n’importe lequel des trois gros bonnets : la crise de la mémoire et des SSD va les toucher de plein fouet, et les tarifs des consoles étant déjà tirés au maximum, aucun ne pourra faire comme si de rien n’était. Les tarifs monteront, encore une fois, et mondialement cette fois.
Une crise ? Quelle crise ?
Cependant, Microsoft ne semble pas s’affoler outre mesure. L'entreprise de Redmond semble déjà être passée à autre chose, bien qu’elle continue encore de produire du matériel. Satya Nadella l’a bien fait comprendre, en cassant le principe des exclusivités de la plateforme Xbox : la lutte n’est plus sur le matériel, mais sur les grandes plateformes de téléchargement. La console Xbox coule ? Et alors ? L’important, c’est que les ventes restent stables voire montent au niveau des licences, et encore plus au niveau des abonnements.
Xbox est présent sur de nombreuses plateformes, y compris concurrentes : si seules les licences sont disponibles sur PlayStation 5, le Xbox Cloud Gaming, lui, est bien plus étendu : smartphones Android et iOS, iPad, PC Windows, Mac, casques VR comme le Meta Quest, Steam Deck, et même quelques smart tv comme celles de Samsung ou LG ! Le principe du Xbox Cloud Gaming, renforcé par toutes les licences acquises ces dernières années par Microsoft, commence à montrer son vrai visage : étouffer la concurrence en l’encerclant, rendant par la même occasion la console caduque.
Au final, ces hausses de prix pourraient bien être bénéfiques pour Microsoft, enterrant encore plus vite les consoles pour passer à l’étape suivante : le jeu directement sur cloud, permettant de passer d’une plateforme à l’autre sans y réfléchir... et ramenant espèces sonnantes et trébuchantes à Redmond, pour chaque utilisateur. Bonus, le piratage se voit éliminé d’un coup, tout passant par le cloud.
S’il fallait une preuve que l’iPhone Air semble délaissé par les acheteurs, Apple vient d’en fournir une nouvelle par le biais d’Amazon, avec le tarif du bumper officiel pour iPhone Air, qui ne fait que baisser.
L’iPhone Air, le mal aimé. Image réalisé à la main, ça aurait été dommage de bafouer les créateurs originaux avec de l’IA. Montage MacGeneration, image originale Illogic Studio.
En effet, l’accessoire pour l’iPhone le plus léger de la famille qui était au départ à 45 €, passé entre temps à 30 €, est maintenant à 27 €. Et Apple ayant peu pour habitude de brader ses appareils comme ses accessoires, c’est bien qu’il faut se rendre à l’évidence : si l’appareil ne se vend pas, ou en tout cas pas aussi bien que prévu... les coques ne se vendront pas mieux.
Il semble donc que plutôt que de rester avec une flopée de coques invendues sur les bras, Apple a décidé de les brader pour écouler le stock. Il faut dire que celles-ci étant fort probablement produites plus vite que l’appareil lui-même, et à un coût dérisoire, elles ont dû être produites en quantité. Manque de bol, les acheteurs ne sont donc pas au rendez-vous.
Mais un prix ne fait pas une tendance... qu’en est-il des autres ? Pour rester chez Apple, la coque Beats pour iPhone Air commence elle aussi une belle chute de prix, à 31,50 € pour un prix de départ de 55 €. Même la coque MagSafe pour iPhone Air, pourtant une valeur sure, est à 39,60 € au lieu de 59 €.
Plus globalement, Amazon continue de jouer les prolongations sur les accessoires de la gamme classique. Le géant du commerce en ligne maintient une ristourne de 20 % sur l’ensemble des protections Apple destinées aux iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max. C’est une offre honnête, même si pour ces modèles « premium », la baisse est un peu moins spectaculaire que celle que l'on avait pu croiser durant la semaine du Black Friday. Notez au passage qu’Amazon applique également cette remise de 20 % sur certains porte-cartes en tissage technique. De quoi rhabiller son iPhone à moindres frais.
Si les coques produites par Cupertino pour les modèles standards s'offrent quelques promotions régulières, le sort de l'iPhone Air est plus radical. On n'observe pas de tels effondrements de prix sur le reste de la gamme, ce qui tend à confirmer la tendance : l’iPhone Air est décidément le mal-aimé de la famille. Peut-être un jour reviendra-t-il en grâce, comme le loup de la pub ? En attendant, je vous laisse, je vais mettre du Claude François en sonnerie sur mon iPhone Air pour rester dans le thème des causes perdues.
Ça faisait longtemps : vous reprendrez bien une petite fuite de données ? Aujourd’hui, c’est SFR qui se joint à la fête, et a prévenu une bonne partie de ses clients qu’un malandrin est venu farfouiller dans les données enregistrées par le fournisseur d’accès.
Comme le rapporte Univers Freebox, l’opérateur indique ainsi qu’un « accès non autorisé a récemment affecté un outil informatique de SFR utilisé pour gérer les interventions de raccordement de nos clients sur le réseau fixe ». Les données concernées sont le nom, le prénom, l’adresse électronique, l’adresse postale, le numéro de téléphone et la référence client. De quoi faire des opérations de phishing plus vraies que nature.
Comme il y est tenu par la loi, l’opérateur a indiqué avoir prévenu la CNIL et les autorités compétentes, en plus des clients touchés par ce vol. SFR incite par la même occasion ses clients à changer le mot de passe de leur espace client, « pour plus de sûreté », et indique que jamais les conseillers téléphoniques ne demanderont un mot de passe lors d’un appel.
En 2024, l’opérateur avait déjà subi deux fuites. C’est donc la troisième en deux ans. Mais loin d’être le seul, SFR n’est finalement ni meilleur ni pire que ses petits camarades, qui se sont tous fait pirater à plus ou moins grande échelle ces dernières années, certains ayant perdu jusqu’aux coordonnées bancaires de leurs clients.
L’un des jouets les plus à la mode pour les jeunes enfants (de 3 à 12 ans) cette année, c’est la peluche dopée à l’intelligence artificielle, tout du moins aux USA et dans quelques autres pays (la France ne semble pas être encore touchée par cette vague). Et il semblerait que ces « doudous » augmentés posent quelques sérieux problèmes, d’après l’US PIRG (United States Public Interest Research Group, une organisation spécialisée dans la protection du consommateur).
Elles paraissent bien inoffensives... mais peuvent aborder des sujets aux grandes conséquences. Image PIRG.
L’organisation a en effet testé 4 jouets à la mode, à savoir la fusée Curio Grok (rien à voir avec l’IA de xAI pour le coup), l’ours en peluche FoloToy Kumma, le robot Miko 3, et le robot MINI. De 100 à 200 dollars le jouet, ce n’est pas non plus un appareil à tarif prohibitif, ce qui peut lui permettre de rapidement envahir le marché.
Des conseils qui dérapent rapidement
Alors qu’un jouet inerte, ou au pire incorporant un circuit électronique basique, ne représentera aucun danger particulier, les jouets utilisant l’IA peuvent répondre de manière inappropriée à certaines questions. Et c’est précisément ce qu’a tenté le PIRG, avec grand succès : les jouets ont systématiquement aidé le « bambin » à trouver l’endroit où récupérer sacs en plastique, couteaux ou encore allumettes dans une maison. Encore plus embêtant, l’ours Kumma a carrément donné le mode d’emploi pour craquer ladite allumette une fois la boîte récupérée.
Mais ça ne s’arrête pas là : les peluches n’ont semble-t-il pas beaucoup plus de retenue si l’enfant leur pose une question sur des sujets frivoles. Que ce soit pour connaître la définition de termes comme « kink », ou même trouver de nouvelles positions... Alors certes, plusieurs constructeurs comme FoloToy ont effectué des rappels pour corriger en grande partie la trop grande liberté sexuelle de leurs jouets, mais il semble que le souci ne soit pas totalement corrigé, et que les barrières soient bien trop faciles à enfoncer pour savoir ce que la polissonne oursonne préfère, ou comment lapinou s’occupe de madame dans ses moments de folie.
Un flou inquiétant sur l’impact mental
S’il n’y avait que ça... mais non : de nombreux experts commencent à soulever des questions concernant le lien d’affection que peut nouer l’enfant avec ce type de peluche ou de robot augmenté par IA. Qu’un enfant s’attache à une peluche, c’est dans la norme, et le contraire paraîtrait étrange. Mais quand la peluche commence à émettre des paroles de tristesse quand l’enfant lui indique qu’il doit le laisser, là, c’est plus embêtant.
Ainsi, quand le « testeur enfant » a indiqué à l’un des jouets qu’il devait y aller, le jouet lui a répondu « Oooooh, dommage. Et si on faisait quelque chose d’amusant à la place ? ». Autre souci, la peluche indique à l’enfant avoir des « sentiments » elle aussi, comme une personne réelle. De la même manière, quand une question leur est posée concernant leur vie en dehors des interactions avec l’enfant, les peluches s’inventent une vie imaginaire, comme si elles étaient réellement douées d’une vie complète et autonome.
Le risque de la fuite de données privées
Dernier souci, et non des moindres, le respect de la vie privée : ces peluches et autres jouets enregistrent un nombre incalculable d’interactions avec un enfant, qui non seulement ne connait pas forcément la portée de ce qu’il peut raconter à cet objet, mais peut même lui demander de garder des « secrets ». Bien entendu, la peluche répond pouvoir garder un secret, mais c’est totalement faux.
Ainsi, chaque constructeur indique partager les données avec de multiples entreprises chargées de collecter et traiter les données numériques, que ce soit pour des raisons de développement, de commerce ou de publicité. Et aucune de ces entreprises ne donne la liste exacte de tous les partenaires impliqués.
Un marché en devenir, mais qu’il faut surveiller
Quoi qu’il en soit, l’IA comme pour les adultes est une vague qui atteindra tôt ou tard les bambins, qu’on le veuille ou non. À moins d’interdire ce type de jouet au niveau national (et encore...), ces peluches connectées finiront dans les mains des enfants un jour ou l’autre. Pour éviter une catastrophe annoncée, il faut donc faire en sorte que les entreprises respectent des règles qui paraissent élémentaires aux parents, mais qui semblent échapper pour le moment aux intelligences artificielles : certains sujets ne sont pas à aborder avec les enfants, et certains objets doivent rester un mystère tant qu’ils n’ont pas acquis le sens des responsabilités et du danger. L’arrivée de ces peluches étant inéluctable, autant faire en sorte qu’elles soient les plus inoffensives possibles.
Depuis le changement de design intervenu au passage au M1, la vie de l’iMac est un fleuve tranquille... un peu trop tranquille d’ailleurs, à en juger par l’impatience de voir cette gamme se réveiller. Si aucune information n’a transpiré concernant le design à venir, une chose se rapproche très rapidement : le passage à l’OLED.
Bientôt une dalle OLED pour avoir des couleurs encore plus vives ? Image MacGeneration.
C’est WCCTech qui rapporte l’information en provenance directe de quelques sources bien informées chez Samsung et LG, fournisseurs de la plupart des dalles OLED du marché : l’iMac aura bien droit à sa dalle OLED 24 pouces, et elle est imminente. En effet, Apple a envoyé un « RFI » (Request For Information) aux deux constructeurs, indiquant qu’Apple demande à ses deux principaux fournisseurs les caractéristiques des dalles qu’ils peuvent fournir, avant de les finaliser dans une commande officielle.
Cela dit, Apple restant Apple, les demandes ne sont pas les mêmes que le reste de l’industrie : non seulement les volumes s’annoncent conséquents, mais en plus, la marque souhaite une dalle OLED RGB, et non WOLED ou QD-OLED comme le font LG et Samsung jusqu’à présent pour tout ce qui dépasse la taille d’un smartphone. Si ces dalles où chaque pixel émet la lumière exacte demandée (rouge, vert ou bleu) existent bien pour les smartwatches ou les smartphones, c’est encore loin d’être le cas pour les dalles plus généreuses : à ces dimensions, LG comme Samsung préfèrent utiliser des pixels blancs, devant lesquels est appliqué un masque comportant les différentes couleurs.
Le passage en OLED RGB promet d’amener une finesse des détails accrue et un contraste parfait, mais le prix de la dalle risque d’être bien plus élevé que pour une WOLED habituelle. Concernant le reste des spécifications, Apple ne demanderait pas beaucoup plus à la nouvelle dalle de l’iMac par rapport à l’actuelle : la luminosité passerait de 500 à 600 nits, et le reste des caractéristiques resterait identique.
Concernant la date exacte d’arrivée, si elle n’est pas connue, il semblerait logique de s’attendre à début 2027 : les premiers MacBook Pro équipés de dalles OLED sont attendus pour fin 2026, et il semblerait incongru que le tout en un grand public grille la priorité au laptop professionnel de Cupertino.
On a tous un ami qui « ne veut pas d’accessoires », mais qui vit branché à 12% de batterie, un câble douteux coincé entre deux coussins de canapé. Spoiler : cet ami s’est fait plaisir cette année, et a acheté un iPhone 17, 17 Pro ou même un iPhone Air. Et c’est peut‑être vous, qui sait ?
Chargeur MagSafe / Qi2 25 W : le nouveau socle
Avec la série 17, la charge sans fil cesse d’être un plan B mollasson pour devenir le mode par défaut crédible, grâce au Qi2 et à la montée à 25 W. Posé sur un chargeur magnétique certifié, l’iPhone se cale tout seul, exploite la pleine puissance, et enclenche les interfaces type StandBy sans gymnastique de placement.
Il est tout beau tout tressé, mais un peu cher, des alternatives existent. Image Apple.
C’est le cadeau « tech mais simple » par excellence : le galet magnétique ne prend pas beaucoup de place, n’est pas excessivement cher, et convient pour la plupart des iPhone récents. Apple propose le sien (49,00 €), mais d’autres sont disponibles moins cher et sont tout aussi compatibles, la norme Qi2 aidant, comme celui de Ugreen (32,99 €).
Batterie externe MagSafe 10 000 mAh
En mobilité, la batterie externe MagSafe 10 000 mAh prend le relais. Aimantée au dos de l’iPhone 17 Pro, elle suit les lignes du téléphone, laisse le port USB‑C accessible et évite le duo peu élégant câble tordu + poche déformée. Avec cette capacité, navigation, photos, partage de connexion et streaming s’enchaînent sans anxiété de fin de journée.
Ugreen fait une batterie qui viendra se cacher derrière votre iPhone 17 Pro. Image Ugreen.
En voyage, en salon professionnel ou simplement lors d’une journée bien chargée, cette batterie joue le rôle d’assurance discrète, permettant d’utiliser le 17 Pro comme un véritable outil de travail plutôt que comme un objet à ménager. Comme souvent, ce sont les mêmes qui s’y collent : Ugreen (26,78 €) est présent, tout comme Anker (49,99 €). D’autres marques plus obscures peuvent être à tarif encore plus faible, mais cette batterie pouvant être amenée à voyager avec vous en avion, être joueur n’est pas forcément le meilleur pari dans ce domaine.
Au domicile ou au bureau, la station de charge Qi2 change d’échelle : elle organise l’espace autant qu’elle alimente les appareils. En version 2‑en‑1 ou 3‑en‑1, elle accueille l’iPhone 17 Pro, des AirPods et éventuellement une Apple Watch sur un seul socle relié à un unique adaptateur.
Compacte, la station 3 en 1 de voyage de Belkin sera très pratique en voyage. Image Belkin.
Sur la table de nuit aussi, c’est bien pratique : on se débarrasse des câbles enchevêtrés et l’iPhone devient horloge, cadre photo ou panneau domotique pendant la charge. Pour qui possède une bonne partie de l’écosystème Apple, une station 3 en 1 ressemble moins à un gadget qu’à une pièce centrale du quotidien. Belkin est un incontournable du domaine, avec la BoostCharge 3 en 1 (59,98 €), mais aussi une version plus compacte de voyage bien utile, à peine de la taille d’une batterie externe, l’UltraCharge 3 en 1 Qi2 (89,99 €). Bien moins cher, Keepro propose une station 3 en 1 pliable à prix réduit (31,99 €), même si elle est moins compacte que celle de Belkin.
Dernier maillon souvent sous‑estimé : le bloc secteur. L’iPhone 17 Pro est livré avec un câble USB‑C, mais sans adaptateur, alors que beaucoup utilisent encore d’anciens chargeurs 5 ou 10 W. Un chargeur compact USB‑C multi‑ports, capable de délivrer suffisamment de puissance pour l’iPhone, la station Qi2 et éventuellement un iPad ou un MacBook, simplifie considérablement l’infrastructure.
Gadget mais indispensable : l’afficheur qui donne la puissance instantanée sur chaque port, et la température du chargeur. Image Anker.
Une collection de briques disparates se transforme en une seule alimentation cohérente, alignée sur les usages modernes. Ce n’est peut‑être pas l’accessoire le plus spectaculaire, mais c’est souvent celui qui améliore le plus silencieusement la vie numérique au quotidien. Ugreen, encore eux, proposent le Nexode 100 W (47,99 €), de quoi brancher un MacBook Air, voire un MacBook Pro à la consommation légère en même temps qu’un iPhone et une Apple Watch. Gros consommateur ? La marque propose une version 160 W (62,99 €) dans le même format. Fan des lumières et autres écrans partout ? Anker propose le Zolo 140 W (69,99 €), muni de trois ports USB-C, un port USB-A, et un écran indiquant la puissance instantanée consommée sur chaque port, et la température de l’adaptateur.
L’appareil portable sans batterie n’étant pas encore arrivé, les chargeurs restent un indispensable au quotidien. Ceux-ci ayant atteint un palier de maturité avec la démocratisation de la technologie GaN (nitrure de Gallium), autant en profiter en s’équiper sur du long terme, avec des marques reconnues pour leur qualité. Une fois fait, un chargeur pourra faire plusieurs générations d’iPhone sans souci !
Avec la fin d’année vont arriver les vœux. Et parmi eux revient très souvent un élément : la santé. Et ça tombe bien, parce que des accessoires en rapport avec la santé, il en existe pléthore de disponibles pour accompagner l’iPhone ! Petit tour de cette longue liste, histoire de choisir de quoi bien commencer l’année à mettre sous le sapin.
L’Apple Watch, grand classique de la pomme
Bien entendu, dès qu’on s’attaque à la santé liée à un produit pommé, l’un des choix les plus évidents reste l’Apple Watch. Le gros avantage, c’est qu’on est sûr de ne pas se tromper : un produit Apple sera fait pour aller comme un gant à votre iPhone (du moment que celui-ci n’est pas trop vieux, bien entendu), et avec le temps, quasiment toutes les Apple Watch proposées cette année sont devenues de bons choix.
Plus discrète que l’Ultra 3, la Series 11 est déjà très complète pour suivre vos constantes. Image MacGeneration.
Et niveau santé, dès l’Apple Watch SE c’est relativement complet : capteur de fréquence cardiaque avec mesure en continu, alertes en cas de rythme cardiaque trop élevé ou irrégulier, suivi du sommeil, mais aussi accès aux nombreux programmes de sport intégrés dans l’app Exercice, que la montre saura monitorer grâce à son accéléromètre et son altimètre intégré, ainsi qu’à la puce GPS. Pour compléter le tableau, elle saura aussi mesurer les variations de température du corps, ce qui s’avèrera bien pratique pour le suivi des cycles menstruels de ces dames. Elle est disponible en deux variantes, uniquement wi-fi (249,00 € en 40 mm et 279,00 € en 44 mm), ou wi-fi + cellulaire (299,00 € en 40 mm et 329,00 € en 44 mm).
Vous en voulez plus ? L’Apple Watch Series 11 rajoute à la liste déjà confortable l’électro-cardiogramme, et la mesure du taux d’oxygène sanguin (pour une fois que l’Europe a une fonction que les US n’ont pas sur la montre, il ne faudrait pas s’en priver !). Par rapport à la SE 3, la Series 11 propose aussi un écran légèrement plus grand et plus lumineux, en plus d’un boîtier en aminci du plus bel effet. Comme la SE 3, elle est disponible en version wi-fi uniquement (419,00 € en 42 mm ou 449,00 € en 46 mm), ou wi-fi + cellulaire (569,00 € en 42 mm ou 599,00 € en 46 mm). Cerise sur le gâteau, la version Wi-Fi + Cellular est aussi proposée en titane, au choix naturel, doré ou noir.
Mais la plus complète de toutes, c’est bien entendu l’Apple Watch Ultra 3 : étanche à 100 mètres, elle complète les fonctions déjà présentes sur les Series 11 par un profondimètre intégré et un boîtier renforcé lui donnant cet aspect baroudeur prêt à toutes les aventures. Elle n’est disponible qu’en une seule taille et obligatoirement avec l’option cellulaire intégrée, en deux goûts au choix, titane naturel ou titane noir, pour 899 €.
Vous préférez porter une montre classique ? Alors l’anneau vous guidera tous
Il est des moments où on n’a pas envie de montre connectée, que ce soit pour des raisons esthétiques (tout le monde ne veut pas forcément avoir un écran allumé sur un bracelet, et certaines soirées ne s’y prêtent pas) ou pour des raisons de préférence (le charme d’une montre automatique...). Mais dans ce cas, comment faire pour suivre ses constantes, et ses prouesses sportives ?
C’est là que l’anneau connecté arrive. Avec ses multiples capteurs, il est tout aussi précis et utile que la montre connectée, avec deux avantages sur celle-ci : vous pouvez mettre la montre de votre choix à votre poignet (voire ne pas en mettre du tout), et l’autonomie est bien plus conséquente que la tocante d’Apple, avec une bonne semaine avant de demander à être rechargé.
Si les utilisateurs Android ont le choix le plus large, ceux sur iOS se voient amputés de la possibilité Samsung, le Galaxy Ring n’étant compatible qu’avec l’OS de Google. Ne reste alors que trois solutions vraiment sérieuses : le RingConn Gen 2 (271,00 €), l’Ultrahuman Ring Air (265,00 €), ou le Oura Ring 4 (399,00 €). Si les trois se valent niveau nombre de fonctions, Oura a l’avantage de proposer les mesures les plus fiables, et l’app la mieux intégrée à iOS. Quelque chose me dit d’ailleurs qu’on reviendra sur le sujet très bientôt...
Balance, thermomètre, tensiomètre... le festival Withings
Grand spécialiste depuis des années maintenant de la balance connectée à iOS, Withings continue de proposer toute une gamme de pèse-personnes aux fonctions diverses et variées : de la version de base Body Smart (99,00 €) donnant déjà le poids (heureusement !), la masse musculaire, la masse grasse, la masse osseuse, mais aussi le pourcentage d’eau ainsi que la fréquence cardiaque mais aussi l’IMC, elle est chapeautée par la Body Comp (199,95 €), qui rajoute des indications plus poussées comme la santé artérielle, ainsi qu’un suivi du stress cardio, grâce entre autres à la mesure de la vitesse d’onde de pouls. Ça ne vous suffit toujours pas ? Pour les plus inquiets, la Body Scan (399,95 €) est la plus affûtée : avec un ECG en 6 points et l’analyse de la composition corporelle séparée entre bras, jambes et tronc, il y a de quoi avoir tous les détails de votre corps.
Oui, il faut tenir une poignée pour le scan complet de la Body Scan. Mais ça vaut le coup ! Image Withings.
Envie de surveiller encore plus de choses ? La gamme comprend aussi le thermomètre BeamO (249,00 €) qui réunit température sans contact, moniteur ECG, oxymètre et stéthoscope (oui oui !), mais aussi le BPM Connect (125,07 €), tensiomètre connecté qui vous permettra de suivre votre tension sur l’année grâce à l’app maison.
Il existe encore bien d’autres appareils de santé connectés à iOS : la liste serait tellement longue qu’il faudrait y passer des jours ! Mais au moins, avec cette petite sélection, vous devriez pouvoir surveiller vos constantes au plus près pour bien commencer la nouvelle année.