C'était l'arlésienne : alors que la première Apple Watch cellulaire date de 2017, Free Mobile propose (enfin) la possibilité de relier une Apple Watch à un forfait. La bonne nouvelle, c'est que cette option est gratuite si vous avez un forfait Free (sauf celui à 2 €). La mauvaise — pour certains — c'est que l'option est réservée aux Apple Watch, mais ça devrait changer.
Pendant un temps — elle a été modifiée depuis —, une page d'assistance de Free indiquait en effet ceci selon Univers Freebox, qui a été confirmé par un commentaire sur Next : « L’option eSIM Watch sera disponible prochainement pour les montres Wear OS. » Nos confrères indiquent par ailleurs que l'opérateur leur a confirmé en octobre que l'option allait bien être proposée pour d'autres montres connectées.
L'option cellulaire n'est pas généralisée dans les montres connectées, mais elle est tout de même très pratique : elle permet d'effectuer des appels sans smartphone à proximité, ce qui peut être intéressant en cas d'urgence. C'est aussi une option utile avec certains services de streaming pour la musique, pour éviter de passer par un smartphone pour écouter de la musique en déplacement. Reste à voir si Free Mobile va étendre directement le service à toutes les montres sous Wear OS ou si l'option sera mise en place au cas par cas. Pour les Apple Watch, c'est la seconde voie qui a été choisie pour des raisons techniques : une Apple Watch compatible avec watchOS 26.2 est obligatoire, ce qui exclut d'emblée les modèles Series 3 à Series 5.
C'était l'arlésienne : alors que la première Apple Watch cellulaire date de 2017, Free Mobile propose (enfin) la possibilité de relier une Apple Watch à un forfait. La bonne nouvelle, c'est que cette option est gratuite si vous avez un forfait Free (sauf celui à 2 €). La mauvaise — pour certains — c'est que l'option est réservée aux Apple Watch, mais ça devrait changer.
Pendant un temps — elle a été modifiée depuis —, une page d'assistance de Free indiquait en effet ceci selon Univers Freebox, qui a été confirmé par un commentaire sur Next : « L’option eSIM Watch sera disponible prochainement pour les montres Wear OS. » Nos confrères indiquent par ailleurs que l'opérateur leur a confirmé en octobre que l'option allait bien être proposée pour d'autres montres connectées.
L'option cellulaire n'est pas généralisée dans les montres connectées, mais elle est tout de même très pratique : elle permet d'effectuer des appels sans smartphone à proximité, ce qui peut être intéressant en cas d'urgence. C'est aussi une option utile avec certains services de streaming pour la musique, pour éviter de passer par un smartphone pour écouter de la musique en déplacement. Reste à voir si Free Mobile va étendre directement le service à toutes les montres sous Wear OS ou si l'option sera mise en place au cas par cas. Pour les Apple Watch, c'est la seconde voie qui a été choisie pour des raisons techniques : une Apple Watch compatible avec watchOS 26.2 est obligatoire, ce qui exclut d'emblée les modèles Series 3 à Series 5.
Quand nous parlons de puces, il y a parfois une confusion, qui est liée à la conception même de ces dernières. Si vous prenez une puce M1, elle comprend la puce elle-même (fabriquée par TSMC) mais aussi deux puces de mémoire et ce qu'on appelle le package, la partie sur laquelle sont placés les composants. Une puce peut donc être en réalité un assemblage de plusieurs composants (qui sont des puces). Et selon The Economic Times, Apple pourrait effectuer cet assemblage en Inde.
Une puce M1, c'est l'assemblage de plusieurs puces. On peut voir les deux puces de RAM à droite du logo au centre. Image iFixit.
C'est la société CG Semi, basée à Sanand dans l'état du Gujarat, qui aurait été choisie. Le but ne serait pas ici d'assembler les puces principales, mais bien des composants liés aux écrans OLED. Dans le cas de ces derniers, les dalles peuvent provenir de trois fournisseurs (Samsungn LG, BOE) alors que les contrôleurs et les circuits de gestion, eux, dépendent d'autres sociétés (Samsung, Himax, LX Semicon et Novatek).
Un écran, c'est un assemblage de plusieurs composants. Image iFixit.
Il y a plusieurs raisons qui pourraient pousser Apple à assembler certains composants en Inde, et il s'agirait ici de discussions à un stade préliminaire, sans officialisation de la part d'Apple. Un des avantages de l'Inde est que le pays pourrait recevoir des composants issus de Corée du Sud, de Chine et de Taiwan, alors que l'installation d'une telle usine en Chine — par exemple — peut amener des problèmes géopolitiques complexes si une partie des composants arrivent de Taiwan. C'est probablement un moyen d'anticiper d'éventuels soucis à ce niveau dans le futur, tant les tensions sont grandes dans cette partie de l'Asie. L'Inde a l'avantage de ne pas être trop éloignée des différents fournisseurs tout en disposant d'une main-d'œuvre formée pour ce genre de travaux : The Economic Timesexplique qu'Intel a récemment confié à Tata Electronic (un géant local) une partie de l'assemblage de ses produits.
Quand nous parlons de puces, il y a parfois une confusion, qui est liée à la conception même de ces dernières. Si vous prenez une puce M1, elle comprend la puce elle-même (fabriquée par TSMC) mais aussi deux puces de mémoire et ce qu'on appelle le package, la partie sur laquelle sont placés les composants. Une puce peut donc être en réalité un assemblage de plusieurs composants (qui sont des puces). Et selon The Economic Times, Apple pourrait effectuer cet assemblage en Inde.
Une puce M1, c'est l'assemblage de plusieurs puces. On peut voir les deux puces de RAM à droite du logo au centre. Image iFixit.
C'est la société CG Semi, basée à Sanand dans l'état du Gujarat, qui aurait été choisie. Le but ne serait pas ici d'assembler les puces principales, mais bien des composants liés aux écrans OLED. Dans le cas de ces derniers, les dalles peuvent provenir de trois fournisseurs (Samsungn LG, BOE) alors que les contrôleurs et les circuits de gestion, eux, dépendent d'autres sociétés (Samsung, Himax, LX Semicon et Novatek).
Un écran, c'est un assemblage de plusieurs composants. Image iFixit.
Il y a plusieurs raisons qui pourraient pousser Apple à assembler certains composants en Inde, et il s'agirait ici de discussions à un stade préliminaire, sans officialisation de la part d'Apple. Un des avantages de l'Inde est que le pays pourrait recevoir des composants issus de Corée du Sud, de Chine et de Taiwan, alors que l'installation d'une telle usine en Chine — par exemple — peut amener des problèmes géopolitiques complexes si une partie des composants arrivent de Taiwan. C'est probablement un moyen d'anticiper d'éventuels soucis à ce niveau dans le futur, tant les tensions sont grandes dans cette partie de l'Asie. L'Inde a l'avantage de ne pas être trop éloignée des différents fournisseurs tout en disposant d'une main-d'œuvre formée pour ce genre de travaux : The Economic Timesexplique qu'Intel a récemment confié à Tata Electronic (un géant local) une partie de l'assemblage de ses produits.
Imaginée dès les années 60, la diffusion de la télévision par satellite a commencé à devenir réellement importante dans les années 80. Et le 9 décembre 2025, il y a eu un petit événement dans ce milieu : Sky, un opérateur britannique important dans ce domaine, a arrêté son offre Sky Q. Plus exactement, les clients actuels peuvent continuer à recevoir la télévision par satellite, mais la société n'accepte plus de nouveaux clients.
Sky Q, c'est fini. Image Sky.
Pendant un temps, les offres par satellites ciblaient les personnes qui voulaient avoir plus de chaînes, grâce à la possibilité d'en diffuser beaucoup plus qu'avec la diffusion hertzienne classique. Au fil des années, ce public a peu à peu été abandonné : en 2025, tant les offres des opérateurs Internet que celles en OTT (over the top, comme Molotov) permettent exactement la même chose pour un prix plus faible et sans la nécessité d'installer une parabole. De même, les plateformes de streaming donnent un accès simplifié aux anciens films ou aux séries qui étaient diffusées sur des services payants dans les années 90 et 2000 (que ce soit sur le câble ou le satellite). Dans le cas de Sky Q, l'offre qui devient inaccessible, c'est assez évident : Sky Stream la remplace directement.
La diffusion par satellites reste importante
L'arrêt de ce type d'offres, logique, ne signifie pas pour autant que la diffusion par satellites va disparaître. En effet, c'est une voie alternative intéressante pour les personnes qui ne peuvent pas recevoir la télévision hertzienne ou par Internet, par exemple. En France, les offres Fransat et TNT Sat diffusent par exemple la TNT pour ceux qui n'ont pas d'autres solutions. De même, les offres par satellites permettent aussi aux immigrés de recevoir des chaînes de télévision issues de différents pays. Enfin, c'est une solution pratique pour certaines chaînes pour couvrir une large zone et — dans certains cas — contourner la censure mise en place par des états. Et pour finir, d'un point de vue purement technique, la diffusion par satellites sert aussi à alimenter les réseaux terrestres.
La fin de Sky Q n'est donc pas la fin de la diffusion par satellites, mais uniquement la fin d'un type d'offres précis.
Imaginée dès les années 60, la diffusion de la télévision par satellite a commencé à devenir réellement importante dans les années 80. Et le 9 décembre 2025, il y a eu un petit événement dans ce milieu : Sky, un opérateur britannique important dans ce domaine, a arrêté son offre Sky Q. Plus exactement, les clients actuels peuvent continuer à recevoir la télévision par satellite, mais la société n'accepte plus de nouveaux clients.
Sky Q, c'est fini. Image Sky.
Pendant un temps, les offres par satellites ciblaient les personnes qui voulaient avoir plus de chaînes, grâce à la possibilité d'en diffuser beaucoup plus qu'avec la diffusion hertzienne classique. Au fil des années, ce public a peu à peu été abandonné : en 2025, tant les offres des opérateurs Internet que celles en OTT (over the top, comme Molotov) permettent exactement la même chose pour un prix plus faible et sans la nécessité d'installer une parabole. De même, les plateformes de streaming donnent un accès simplifié aux anciens films ou aux séries qui étaient diffusées sur des services payants dans les années 90 et 2000 (que ce soit sur le câble ou le satellite). Dans le cas de Sky Q, l'offre qui devient inaccessible, c'est assez évident : Sky Stream la remplace directement.
La diffusion par satellites reste importante
L'arrêt de ce type d'offres, logique, ne signifie pas pour autant que la diffusion par satellites va disparaître. En effet, c'est une voie alternative intéressante pour les personnes qui ne peuvent pas recevoir la télévision hertzienne ou par Internet, par exemple. En France, les offres Fransat et TNT Sat diffusent par exemple la TNT pour ceux qui n'ont pas d'autres solutions. De même, les offres par satellites permettent aussi aux immigrés de recevoir des chaînes de télévision issues de différents pays. Enfin, c'est une solution pratique pour certaines chaînes pour couvrir une large zone et — dans certains cas — contourner la censure mise en place par des états. Et pour finir, d'un point de vue purement technique, la diffusion par satellites sert aussi à alimenter les réseaux terrestres.
La fin de Sky Q n'est donc pas la fin de la diffusion par satellites, mais uniquement la fin d'un type d'offres précis.
TP-Link, le plus gros fournisseur de Wi-Fi dans le monde, vient de lancer un nouveau kit Wi-Fi 7 : le Deco BE68. Il se place entre le BE65 et le BE85. La différence principale est simple : l'interface Ethernet. Les BE65 se limitent à de l'Ethernet 2,5 Gb/s (quatre prises), ce qui peut limiter les débits réels en Wi-Fi 7. En haut de gamme, les BE85 possèdent deux prises à 10 Gb/s et deux autres à 2,5 Gb/s. Le nouveau modèle se place entre les deux : une prise à 10 Gb/s, une seconde à 2,5 Gb/s et une troisième à 1 Gb/s. Ce choix permet d'obtenir un débit élevé sur des accessoires reliés aux bornes, sans devoir passer sur la gamme supérieure.
Une prise Ethernet rapide. Image TP-Link.
Le second changement vient des débits en Wi-Fi 7. Les trois modèles sont Wi-Fi 7 dans les trois bandes (2,4, 5 et 6 GHz) avec des canaux de 320 MHz, mais le BE65 travaille sur deux antennes (2x2 MIMO), le BE68 sur trois antennes (3x3 MIMO) et le BE85 sur quatre (4x4 MIMO). En pratique, le débit maximal est donc de 5,7 Gb/s (6 GHz, 2,8 Gb/s en 5 GHz), 8,6 Gb/s et 11,5 Gb/s.
Des débits très théoriques… mais élevés tout de même
Comme les kits de TP-Link n'ont pas de bande dédiée pour la liaison entre les bornes, le passage à trois antennes sur le BE68 devrait améliorer les performances sur les liens entre les bornes, même s'il est évidemment préférable de les câbler en Ethernet. La raison est simple : une bonne partie des appareils modernes se limite à deux antennes, ce qui laisse une bonne partie de la bande passante pour la liaison elle-même. De même, la présence de trois antennes améliore les performances globales si vous avez plusieurs appareils sur votre réseau, ce qui est probablement le cas si vous investissez dans un kit de ce type.
Qui met son routeur sur la table du salon ? Image TP-Link.
C'est important de bien le comprendre : vous n'allez pas atteindre 8,6 Gb/s en Wi-Fi 7, même avec une connexion rapide. La majorité des ordinateurs se contente de deux antennes, donc au mieux 5,7 Gb/s en théorie avec des canaux de 320 MHz, et de nombreux appareils (dont ceux d'Apple) ne prennent en charge que les canaux de 160 MHz, ce qui divise de facto le résultat par deux. Mais cette bande passante supplémentaire sur les bornes n'est donc pas inutile : elle permet un bien meilleur partage entre les clients.
C'est aussi ici que la prise Ethernet à 10 Gb/s prend de l'intérêt : elle permet de relier la borne principale à votre box avec le débit maximal si vous avez une connexion rapide. En France, les meilleures offres sont annoncées à 8 Gb/s.
Les trois bornes d'un kit. Image TP-Link.
Reste le problème du prix : TP-Link annonce que le kit de trois bornes est prévu à 600 €, et Amazon le propose pour le moment à 650 €. C'est un peu plus que le BE65 (disponible aux alentours de 500 €) mais largement moins que les BE85, qui s'approchent des 1 500 € pour trois. Il est évidemment possible de se contenter d'une ou deux bornes si vous avez un logement adapté.
TP-Link, le plus gros fournisseur de Wi-Fi dans le monde, vient de lancer un nouveau kit Wi-Fi 7 : le Deco BE68. Il se place entre le BE65 et le BE85. La différence principale est simple : l'interface Ethernet. Les BE65 se limitent à de l'Ethernet 2,5 Gb/s (quatre prises), ce qui peut limiter les débits réels en Wi-Fi 7. En haut de gamme, les BE85 possèdent deux prises à 10 Gb/s et deux autres à 2,5 Gb/s. Le nouveau modèle se place entre les deux : une prise à 10 Gb/s, une seconde à 2,5 Gb/s et une troisième à 1 Gb/s. Ce choix permet d'obtenir un débit élevé sur des accessoires reliés aux bornes, sans devoir passer sur la gamme supérieure.
Une prise Ethernet rapide. Image TP-Link.
Le second changement vient des débits en Wi-Fi 7. Les trois modèles sont Wi-Fi 7 dans les trois bandes (2,4, 5 et 6 GHz) avec des canaux de 320 MHz, mais le BE65 travaille sur deux antennes (2x2 MIMO), le BE68 sur trois antennes (3x3 MIMO) et le BE85 sur quatre (4x4 MIMO). En pratique, le débit maximal est donc de 5,7 Gb/s (6 GHz, 2,8 Gb/s en 5 GHz), 8,6 Gb/s et 11,5 Gb/s.
Des débits très théoriques… mais élevés tout de même
Comme les kits de TP-Link n'ont pas de bande dédiée pour la liaison entre les bornes, le passage à trois antennes sur le BE68 devrait améliorer les performances sur les liens entre les bornes, même s'il est évidemment préférable de les câbler en Ethernet. La raison est simple : une bonne partie des appareils modernes se limite à deux antennes, ce qui laisse une bonne partie de la bande passante pour la liaison elle-même. De même, la présence de trois antennes améliore les performances globales si vous avez plusieurs appareils sur votre réseau, ce qui est probablement le cas si vous investissez dans un kit de ce type.
Qui met son routeur sur la table du salon ? Image TP-Link.
C'est important de bien le comprendre : vous n'allez pas atteindre 8,6 Gb/s en Wi-Fi 7, même avec une connexion rapide. La majorité des ordinateurs se contente de deux antennes, donc au mieux 5,7 Gb/s en théorie avec des canaux de 320 MHz, et de nombreux appareils (dont ceux d'Apple) ne prennent en charge que les canaux de 160 MHz, ce qui divise de facto le résultat par deux. Mais cette bande passante supplémentaire sur les bornes n'est donc pas inutile : elle permet un bien meilleur partage entre les clients.
C'est aussi ici que la prise Ethernet à 10 Gb/s prend de l'intérêt : elle permet de relier la borne principale à votre box avec le débit maximal si vous avez une connexion rapide. En France, les meilleures offres sont annoncées à 8 Gb/s.
Les trois bornes d'un kit. Image TP-Link.
Reste le problème du prix : TP-Link annonce que le kit de trois bornes est prévu à 600 €, et Amazon le propose pour le moment à 650 €. C'est un peu plus que le BE65 (disponible aux alentours de 500 €) mais largement moins que les BE85, qui s'approchent des 1 500 € pour trois. Il est évidemment possible de se contenter d'une ou deux bornes si vous avez un logement adapté.
Avec iOS 26.2, Apple a ajouté une nouvelle fonction à son service Apple Music : les morceaux téléchargés peuvent maintenant afficher les paroles même si vous êtes hors-ligne. Et elle a été portée sur la version Android de l'app Apple Music.
La version Android d'Apple Music est très complète, et Apple tend à essayer de garder des fonctions équivalentes entre la version iOS et celle proposées à ses clients qui ont un smartphone Android. Cette nouveauté est du coup assez simple à tester, il suffit de télécharger un morceau, passer en mode avion… et chanter en karaoké avec les paroles.
Les fêtes de fin d'année approchent, vous n'avez pas encore trouvé le cadeau pour une personne que vous aimez et elle ne vous a pas donné d'idées (ou vous n'en avez pas demandé, en considérant que votre légendaire réputation pour dénicher des cadeaux suffit). Mais à une semaine du 25 décembre, vous n'avez toujours rien. Voici donc notre sélection de cadeaux high-tech pas trop chers (de 11 € à 100 €) avec une livraison possible avant Noël.
Une souris de qualité
Offrir une souris, ça peut sembler un peu bizarre. Jusqu'à ce que vous vous rendiez compter que votre père a encore son Intellimouse achetée en 2002 et qu'elle perd son revêtement. Ou que votre belle-mère utilise cette souris reçue avec un magazine et reliée à son cordon enrouleur à la place du trackpad de son PC1. Dans tous les cas, il ne faut pas négliger le confort d'une bonne souris, et nous avons trois propositions pour vous, en fonction de votre budget et du contexte.
La Signature M650. Image Logitech.
La première est la Signature M650 de chez Logitech. C'est un modèle parfait pour la bureautique, dont le prix officiel est de 50 €, mais elle se trouve facilement à la moitié. Ce modèle a plusieurs avantages pour remplacer un mulot d'entrée de gamme : elle est Bluetooth (donc ne nécessite pas de dongle USB-A au bout d'un adaptateur USB-C), a quelques boutons supplémentaires pratiques et surtout s'ajuste à tous les cas de figure. Elle existe en deux tailles (grandes et petites mains), en plusieurs couleurs et la marque propose même une variante pour les gauchers.
La MX Master 3S. Image Logitech.
Dans les alternatives, en fonction du budget et du contexte, nous vous conseillons d'abord la MX Master 3S. Elle est à 100 €, et c'est toujours une excellente souris, même si la MX Master 4 existe. C'est une des meilleures pour le travail et les loisirs, et la version 3S est silencieuse. Enfin, pour ceux qui commencent à souffrir des mains, le passage sur une souris verticale comme la Logitech Lift peut aider. Si le prix public est de 80 €, elle se trouve en réalité vers 45 €. Elle est disponible en plusieurs couleurs et dans une variante pour les gauchers. Le canal carpien de la personne qui la recevra vous remerciera.
Nous sommes sur un site dédié à Apple, et donc nous vous proposons des cadeaux en rapport. Si vous avez une connaissance qui porte une Apple Watch mais se contente toujours du bracelet Sport fourni avec la montre, c'est peut-être le moment de lui offrir un nouveau bracelet. La gamme est assez large, avec des prix qui commencent à 50 € pour les bracelets Sport et Boucle Sport. Pour rester dans le budget, vous aurez aussi le modèle à maillons magnétiques (100 €) ou le Milanais. Petite astuce si vous voulez un bracelet Apple à un prix plus doux, Ploonk vend des exemplaires des anciennes collections avec de belles réductions (dès 15 €).
Le bracelet à maillons magnétiques. Image Apple.
Attention tout de même à deux points. Premièrement, il faut connaître la taille de la montre de la personne qui va recevoir le bracelet. Et deuxièmement, nous vous déconseillons les modèles sans fermeture pour un cadeau : il y a trop de longueurs possibles, ce qui risque d'amener un mauvais choix.
Une station de charge pour un iPhone
La charge sans fil est devenue assez courante ces dernières années, et certains multiplient les appareils, ce qui rend l'organisation compliquée entre smartphone, montre et accessoires. La solution est évidente : une station de charge. La première est un modèle Belkin, 3-en-1. Elle est vendue habituellement 90 € (60 € en promotion) et peut charger un iPhone en Qi2 (attention, pas l'iPhone 16e), un boîtier d'AirPods et une Apple Watch. Avec un côté plus amusant, il y a aussi la station 2-en-1 de chez Ugreen, avec son petit visage souriant. Elle est à 60 €, avec un support Qi2 magnétique pour iPhone et un second emplacement Qi pour des AirPods. Il y a même une prise secondaire pour un chargeur d'Apple Watch.
Comme la souris, la webcam peut surprendre, mais un modèle de qualité est important : lors d'une conversation en visio, une caméra externe correcte est vraiment plus agréable que celle intégrée dans le PC portable (souvent médiocre) ou que celle qui traîne sur l'écran depuis des années et affiche une bouillie de pixels. Sans exploser le budget, deux produits se démarquent : la Brio 300 de chez Logitech (1080p, USB-C) et la Facecam Neo de chez Elgato (1080p et USB-C aussi). Elles offrent une qualité nettement meilleure que ce qui est intégré dans les ordinateurs, pour un prix public de 80 € (Logitech) et 70 € (Elgato). Attention, le modèle d'Elgato n’incorpore pas de microphone. Petit conseil : évitez les webcams d'entrée de gamme en 720p ou les noname, elles n'apporteront pas de gains.
La webcam Elgato (en haut de l'écran). Image Elgato.
Un stabilisateur
Dans la même veine que la webcam, et probablement pour un usage proche, il y a une idée pratique : le stabilisateur. C'est intéressant pour votre neveu qui veut percer sur les réseaux sociaux, mais aussi pour les visios avec les grands-parents qui n'ont qu'un smartphone et qui n'arrivent pas à cadrer. La majorité des modèles dépasse les 100 €, mais DJI a tout de même un produit qui rentre dans le budget (100 €) : l'Osmo Mobile 7. Il a un trépied intégré, une pince pour le smartphone et il permet de bien stabiliser ce dernier — c’est son boulot.
L'Osmo Mobile 7. Image DJI.
Un ordinosaure ou une console rétro
Si Nintendo ou Sony ne vendent (malheureusement) plus les versions compactes de leurs consoles phares des années 80 et 90, il existe de nombreuses consoles et ordinosaures rétro. Pour faire plaisir à quelqu'un qui a connu le Commodore 64, il y a The C64 Mini (100 €), une reproduction du célèbre ordinateur avec une manette et des jeux. Pour les adeptes de Sir Clive Sinclair, il existe The Spectrum (100 €), qui émule le ZX Spectrum. Du côté d'Atari, les amateurs apprécieront The 400 Mini (80 €).
Un Commodore 64 (ou presque).
Vous préférez les consoles ? La Neo Geo Mini est à 100 €, c'est-à-dire beaucoup moins cher que celle que vous n'avez pas pu acheter pendant votre enfance. Pour un budget plus faible pour un amateur de jeux rétro, il y a deux solutions : la compilation Sega Mega Drive Classics pour Nintendo Switch (avec une cinquantaine de jeux pour 30 €) ou tout simplement un abonnement au Nintendo Switch Online pour un an. Pour 20 €, il donne accès à de nombreux titres Game Boy, NES ou Nintendo 64 (et d'autres).
Une borne pour profiter de la Neo Geo sans débourser un rein. Image SNK.
Une enceinte Bluetooth
Si vous êtes certains que la personne qui va la recevoir ne va pas aller l'utiliser dans le métro, une enceinte Bluetooth est une bonne idée. Il existe quelques modèles qui restent assez corrects sous les 100 €, même si beaucoup de ténors du marché dépassent largement ce prix. La JBL Go 4 est généralement bien notée, surtout avec son prix de 50 €. Elle est proposée en plusieurs couleurs et offre de bons résultats compte tenu de sa taille. Dans les alternatives à petit prix, la Soundcore 2 (Anker) est souvent en promotion vers 25 €, malgré un prix public de 40 à 50 € (en fonction de la teinte). Si vous avez envie de faire découvrir les assistants vocaux, enfin, un Echo Pop (Amazon, avec Alexa) est un produit intéressant à petit prix, avec des promotions très régulières et un prix public de 55 €.
Les enceintes JBL Go 4. Image JBL.
Un chargeur USB-C
Encore une fois, ça peut sembler bizarre, mais de nombreuses personnes n'ont pas d'adaptateur secteur de qualité. Nous ne pouvions évidemment pas éviter le modèle Apple. Le bloc de 35 W dispose de deux prises USB-C, d'une bonne gestion de deux appareils (sans coupure) et est bien construit. Il vaut 65 € mais se trouve facilement vers 50 €. Pour une vingtaine d'euros, Belkin a un modèle avec deux prises USB-C. Elles sont capables de fournir 30 W chacune, avec un total de 60 W.
La société propose aussi un bloc un peu plus gros, mais pratique : une prise USB-C 65 W, une seconde à 30 W pour un smartphone et deux prises USB-A pour les anciens appareils le tout pour 90 €… en théorie. Enfin, Ugreen a une gamme assez large, mais ce modèle Nexode est intéressant : pour 55 €, il offre deux prises USB-C et une prise USB-A. Il a l'avantage de fournir 100 W si vous n'avez qu'un appareil, ce qui permet de charger rapidement un ordinateur.
Le chargeur Apple et ses deux prises USB-C. Image Apple.
Une vraie manette pour le second joueur
Vous adorez aller jouer à plusieurs avec votre famille, mais vous détestez la manette « du second joueur »2. La solution ? Offrir une seconde manette. Si Microsoft vend les siennes vers 65 € en temps normal (certaines couleurs sont plus onéreuses), vous en trouverez à moins de 50 € en promotion. S'il a une PlayStation 5, c'est une DualSense qu'il faut (75 €). Chez Nintendo, ce sont soit des Joy-Con 2 (pour la Switch 2), soit des Joy-Con (pour la première Switch, 65 €). Pour jouer sur un téléviseur, la manette Switch Pro est aussi un beau cadeau (65 €), comme sa variante pour Switch 2 (75 €). Et petit bonus, elles sont compatibles avec les appareils Apple (sauf celles pour Switch 2).
Une manette de Xbox. Image Microsoft.
Un boîtier TV
Votre sœur a un vieux téléviseur qui n'est pas connecté et veut profiter de YouTube ou Netflix sur sa TV ? Il y a une solution peu onéreuse et pratique : un Fire TV Stick. La version 4K Select, sortie récemment, est un bon choix pour les services légaux : vous trouverez la majorité des applications sans vous poser la question de la présence des DRM ou de l'accès à la HD, et sans devoir installer manuellement les apps. Il est vendu 55 € en temps normal, et 20 € en promotion avant Noël. C'est aussi une solution parfaite pour la télévision d'une chambre, pour éviter de payer un second décodeur TV à votre opérateur.
Votre conjoint ou un membre de votre famille est de temps en temps en télétravail, et vous trouvez que le voir sur un coin de table avec un ordinateur portable 13 pouces est un peu dommage ? C'est le moment d'aider cette personne avec un écran d'appoint. Soyons francs sur un point : à 100 € (notre limite haute), vous n'aurez pas beaucoup de choix, mais MSI a tout de même un modèle à ce prix. C'est une dalle de 15,6 pouces en 1080p qui a l'avantage de s'alimenter en USB-C depuis n'importe quel ordinateur compatible. Nous ne le conseillons pas forcément, mais vous trouverez aussi des moniteurs nonameun peu moins chers avec des caractéristiques proches.
Un écran portable pratique pour travailler. Image MSI.
Un peu de domotique
Offrir de la domotique n'est pas forcément une bonne idée, tant il y a différentes chapelles dans le domaine. Mais si vous êtes certains que la personne qui va recevoir votre cadeau est équipée, voici quelques propositions. Premièrement, les nouvelles ampoules Hue Essential : elles sont Bluetooth, Zigbee et Threads, fournissent de bons résultats techniques et sont peu onéreuses. Même si la personne n'a pas encore de pont, elles sont utilisables directement. Les versions E27 valent 60 € pour quatre (50 € en promotion). Signyfy propose aussi des spots GU10 au même prix, un point d'entrée intéressant dans la domotique.
Les nouvelles ampoules Hue Essential. Image Signify.
Dans les autres accessoires, Nicolas, notre expert es domotique, recommande le détecteur de mouvement Aqara P1 (qui nécessite un hub maison), un ajout intéressant pour les automatisations. Un second accessoire pratique qui peut servir est une prise connectée, comme la Shelly Plug S : elle est Wi-Fi et Bluetooth, fonctionne avec la majorité des plateformes et peut même mesurer finement la consommation électrique, pour moins de 30 €.
Une coque de smartphone
Si vous trouvez que la coque de l'iPhone d'une personne que vous aimez tombe en lambeau, est cassée ou semble peu solide, offrir une nouvelle protection peut être une bonne idée. Apple propose de nombreux modèles, et la gamme 2025 (le tissage technique) paraît mieux née que celle de 2023 (tissage fin). Si vous voulez des solutions résistantes, il y a aussi les coques de Rhinoshield3, et bien d'autres.
De jolies coques. Image Rhinoshield.
Des écouteurs Bluetooth
Pour une personne qui se contente encore de vieux écouteurs filaires ou qui n'a pas eu de kit mains libres avec son smartphone, une paire d'écouteurs Bluetooth peut faire plaisir. Dans le haut de notre budget, les Soundcore Liberty 5 d'Anker se placent très bien et ont généralement de bonnes notes dans les tests. Pour 100 €, ils offrent notamment de la réduction de bruit, assez rare dans ce segment. Dans un autre domaine, les Beats Flex — souvent en promotion à moitié prix — sont aussi intéressants. Ce sont des écouteurs sans fil reliés entre eux par un câble4 qui sont pratiques pour du sport, par exemple. Ils tiennent mieux que des écouteurs totalement true wireless et suffisent pour de la musique ou un podcast pendant un jogging, sans craindre les éléments.
Les Soundcore Liberty 5. Image Anker.
En bonus : un produit Apple exclusif
Vous avez envie d'offrir un cadeau Apple un peu original ? Il y a la chiffonnette de la marque. Elle est à 20 € (25 € chez Apple), est étonnamment efficace pour nettoyer un écran et est disponible avant Noël.
C'est la période, vous avez peut-être envie d'offrir des actions, un lingot d'or ou des Bitcoins, quelque chose de luxueux qui va prendre de la valeur. Cette année, il ne faut pas se jeter comme un scalper sur une PlayStation 5 ou le dernier jouet à la mode, mais bien sur un SSD ou des barrettes de RAM. Trêve de plaisanterie, nous aurions bien mis comme idée un SSD externe dans la liste, pour que votre père se décide à faire des sauvegardes avant de perdre des données, mais les prix sont en hausse. Un SSD M.2 rapide, par exemple, se négocie déjà au-delà de 140 € pour 1 To. Et pour la RAM, c'est encore pire : les kits de 64 Go de DDR5 s'approchent peu à peu de 1 000 €…
C'est un beau cadeau, largement au-delà de 100 €. Image Patriot.
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Si vous avez eu un joystick dans les années 80 sur un ordinateur (PC, Commodore 64, etc.) ou certaines consoles (comme la Mega Drive), c'était peut-être un QuickShot. C'est un modèle très connu, produit par Spectravideo dès 1982, et il va être ressuscité par Retro Games dans une de ses variantes, le QuickShot II.
Le QuickShot II moderne. Image Retro Games.
Le nouveau modèle est attendu à la fin du mois de janvier 2026 pour 30 £, soit probablement 35 à 40 € dans nos contrées. Il garde la forme ergonomique (plus ou moins…) du modèle d'époque, avec ses deux boutons sur le haut de la poignée. Pour s'adapter facilement aux consoles qui proposaient plus que deux boutons (la norme au début des années 80), il va aussi intégrer six boutons supplémentaires sur la base, tout en gardant un auto-fire. Pour ceux qui ne connaissent pas cette subtilité, c'est un mécanisme qui permet de garder un bouton enfoncé automatiquement, très pratique dans certains jeux de tir, par exemple.
L'intérieur. Image Retro Games.
Cette version modernisée va évidemment employer une connexion moderne et pas le DE-9 de l'époque. Vous vous en doutez, il est USB, avec un câble USB de 1,8 mètre, terminé par une prise de type A malheureusement. Comme le standard HID est pris en charge par tous les systèmes d'exploitation de ces vingt-cinq dernières années, la compatibilité ne devrait pas être un problème avec les émulateurs (oui, même sur les Mac). Pour tout dire, certaines consoles acceptent même ce genre de périphériques.
Comme chaque année, Apple va proposer un petit défi aux utilisateurs de l'Apple Watch, Ring in the New Year. Et comme chaque année, les autocollants qu'il va être possible d'obtenir sont apparus un peu avant l'annonce par Apple. Pour 2026, comme les années précédentes, il faudra simplement remplir vos anneaux pendant sept jours consécutifs pendant le mois de janvier.
Pour ceux qui n'ont pas d'Apple Watch, le premier (Bouger) mesure vos mouvements sur la journée, avec une valeur en kilocalories. Le second (M'entraîner) nécessite de lancer une activité, par exemple dans l'app Exercices (l'Apple Watch peut le détecter automatiquement dans certains cas). Et le troisième, Me lever, est normalement suffisamment clair pour ne pas nécessiter d'explications. Voici les différents stickers à obtenir.
Si la RAMpocalypse touche essentiellement la mémoire vive pour le moment, un autre type de mémoire est aussi touché : la mémoire flash. Après Crucial, que Micron a décidé de fermer, et Transcend — qui a annoncé ne plus recevoir de mémoire flash —, c'est au tour d'un autre grand acteur du domaine de communiquer, Kingston.
Cameron Crandall, responsable d'une des divisions dédiées aux SSD, a annoncé dans un podcast que les prix allaient encore largement augmenter pendant les trente prochains jours. Il a expliqué que le prix de la mémoire a augmenté de 246 % depuis le premier trimestre 2025 et que 70 % de cette hausse date des deux derniers mois.
Un SSD Kingston.
Dans les étals, les SSD de 1 To dépassent allègrement les 120 € actuellement, quand il était possible de trouver des modèles de 2 To à moins de 100 € il y a environ un an. Et compte tenu du décalage entre la hausse de la mémoire flash et celle des produits finis, les augmentations dans les prochaines semaines, une fois les anciens stocks vides, devraient être encore plus brutales.
Le cas de Kingston est par ailleurs le même que celui de nombreux fabricants : la société, contrairement à Samsung, Crucial ou Sandisk, ne produit pas sa propre mémoire et dépend de ses fournisseurs, qui ont décidé de vendre leurs produits aux sociétés qui installent des centres de données pour l'IA.
Apple joue un drôle de jeu avec iOS 18.7.3, la dernière version en date d'iOS 18. Si elle est proposée automatiquement sur les iPhone compatibles avec iOS 18 mais pas iOS 26 — iPhone XS, iPhone XS Max, iPhone XR —, ce n'est pas le cas sur les autres appareils selon nos constatations. Sur un iPhone 11 encore sous iOS 18.7.2, la seule version proposée était la 26.2.
Sans activer les mises à jour bêta, vous ne verrez qu'iOS 26.2.
Mais, car il y a une petite astuce, cette version existe bel et bien pour les appareils compatibles avec iOS 18. Il faut vous rendre dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle et choisir iOS 18 Developer Beta dans Mise à jour bêta. Une fois cette petite manipulation effectuée, vous devriez pouvoir installer la version finale d'iOS 18.7.3.
Selon nos essais, la version installée sur un iPhone 11 a la même version de build (22H217) que la version finale.
La version est la même que celle de la version finale.
Bug ou volonté de forcer iOS 26 ?
Une question se pose évidemment : est-ce un bug ou un choix d'Apple ? Techniquement, c'est la version RC (Release Candidate) qui est installée de cette manière. C'est une version de test qui est dans le cas présent identique à la version finale (ce n'est pas toujours le cas).
Deux hypothèses existent. La première, c'est qu'un bug de dernière minute empêche Apple de proposer la version finale sur certains modèles. La seconde, c'est que c'est intentionnel, pour forcer les réfractaires à passer à Liquid Glass et iOS 26. La seconde est probablement la plus crédible : iOS 18.7.3 est bien proposé sur les iPhone qui n'acceptent pas iOS 26 et la version RC est toujours disponible pour les autres. S'il y avait un bug bloquant, Apple ne la proposerait plus.
Rappelons enfin que quelle que soit votre préférence, la mise à jour est importante : elle corrige des failles dans divers composants du système. Au passage, la page de présentation des corrections de sécurité tend à prouver que l'absence sur les iPhone compatibles avec iOS 26 est intentionnelle : elle liste uniquement les trois iPhone compatibles, sans ajouter le « and later » présent pour les iPad.
Vous avez dû le remarquer, nous sommes actuellement dans ce que certains nomment la RAMpocalypse : le prix de la mémoire vive a été multiplié par cinq ces dernières semaines, et le prix de la mémoire flash suit la même voie, avec un peu de décalage. Les hausses sont essentiellement liées à l'essor de l'IA : les principaux fabricants de RAM préfèrent fabriquer de la mémoire pour les serveurs (qui utilisent des puces spécifiques) que de la RAM pour les smartphones, PC et autres appareils qui se trouvent dans nos foyers. Cette RAMpocalypse a des effets bien concrets dans les étals (comme sur les prix des barrettes) mais va aussi toucher les fabricants de smartphones. Et pour Counterpoint Research, Samsung et Apple sont bien placés pour arriver à réduire la casse.
La RAM des iPhone est directement sur la puce (au centre). Image iFixit.
Pour les analystes, le marché des smartphones va être touché, avec une diminution des expéditions de l'ordre de 2,1 %. Et Apple et Samsung ont plusieurs avantages dans ce domaine sur leurs concurrents. Le premier est très structurel : la quantité de mémoire vive dans un smartphone ne diffère pas sensiblement entre un smartphone d'entrée de gamme et un smartphone haut de gamme. Une bonne partie de l'entrée de gamme possède déjà souvent 8 Go de RAM, quand le haut de gamme passe généralement à 12 ou 16 Go. Une différence qui implique que la part de la RAM dans le coût global est plus faible en haut de gamme. Pour les analystes, la hausse a un impact de l'ordre de 10 % sur un appareil haut de gamme, 15 % en milieu de gamme et 25 % en entrée de gamme1.
Les raisons, liées, qui expliquent que Samsung et Apple pourraient mieux résister sont évidentes : les deux sociétés vendent des smartphones haut de gamme (même si Samsung fait aussi du volume avec des modèles milieu de gamme, comme les séries A), elles ont des marges confortables sur lesquelles il est possible de rogner, au moins à court terme, et elles sont assez grosses pour tenter de continuer à avoir des prix préférentiels et obtenir des contrats à un prix fixe. Ce n'est pas une science exacte — la division mobile de Samsung a visiblement du mal à obtenir de la RAM de la division qui produit la mémoire — mais ce sont des points qui devraient permettre de limiter les dégâts.
La DDR5, c'est un peu comme un lingot d'or. Image Crucial.
Pour les fabricants chinois habitués à vendre des modèles d'entrée de gamme en masse, le problème est bien plus compliqué. Les coûts augmentent largement, les marges sont faibles et ne peuvent pas nécessairement être réduites, et ils ne peuvent pas se reposer sur des modèles plus onéreux pour limiter la casse. Les rumeurs actuelles tendent vers le pire scénario possible pour les utilisateurs : une réduction de la quantité de mémoire vive (probablement seulement 4 ou 6 Go) couplée à une hausse des prix.
Les ordinateurs dans le même bateau
Les ordinateurs en général sont touchés de la même façon, avec les mêmes problèmes. L'entrée de gamme est largement passée à 16 Go de RAM ces dernières années, et une grosse augmentation a donc plus d'impact sur un PC Dell vendu 500 € que sur un MacBook Pro qui est à 1 800 € avec la même quantité de RAM2. Les fabricants doivent donc augmenter les prix, et le retour des PC portables avec 8 Go de RAM n'est pas à exclure à court terme.
Sans que ce soit détaillé, on peut probablement placer les premiers aux alentours de 800 € et plus, les autres vers 500 € et les derniers dans les modèles sous les 300 €. ↩︎
Même si la LPDDR5X choisie par Apple est plus rapide et donc un peu plus onéreuse. ↩︎
Alors que les rumeurs sur les AirTags 2 se précisent, Apple a mis à jour une application Android qu'elle n'a pas souvent modifiée : Détection de traqueurs (Tracker Detect). Lancée en 2021, elle permet à un utilisateur de smartphone Android de détecter les traqueurs iOS.
Un AirTag vous suit ? Il y a une app pour ça. Image Apple.
Cette mise à jour est un peu étonnante : tant iOS qu'Android détectent automatiquement les traqueurs depuis quelques années maintenant. Apple avait mis en place une fonction pour détecter les traqueurs Android avec iOS 17.5 et Google a fait de même avec Android.
Apple prévient qu'Android détecte automatiquement les traqueurs.
Une des raisons possibles de la mise à jour de l'app en version 1.2 est probablement l'arrivée des AirTags 2. Ils sont présents dans le code d'iOS 26 et devraient être nettement plus précis. Nous avons regardé dans le code de l'app Android sans trouver de références claires aux nouveaux modèles, mais il est possible que les changements sur la précision ou la manière de remettre à zéro le traqueur soient modifiés avec les nouveaux modèles.
Vous pouvez faire sonner un traqueur détecté, ou apprendre comment le désactiver.
L'app d'Apple demeure intéressante si vous avez un smartphone Android et que vous soupçonnez qu'une personne a décidé de vous suivre avec un traqueur Apple : elle permet de lancer une détection manuelle. Si le traqueur est détecté près de vous pendant plus de dix minutes (un délai qui permet d’éviter en partie les faux positifs), vous pourrez ensuite le faire sonner pour tenter de le trouver et éventuellement le désactiver grâce aux instructions d'Apple.
Free a enfin lancé une option pour utiliser la fonction cellulaire des Apple Watch, en parallèle d'iOS 26.2. Mais attention, cette nouveauté (gratuite, contrairement aux autres opérateurs) ne fonctionne pas avec la version bêta 26.3 d'iOS, sortie hier.
L'eSIM sur Apple Watch chez Free ? Oui, mais pas avec la bêta 1 d'iOS 26.3.
C'est un problème confirmé par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux, et qui est simplement dépendant du développement chez Apple. iOS a besoin d'un fichier avec les paramètres des opérateurs (l'IPCC) et il dépend de la version du système d'exploitation depuis quelques années. Si le fichier de la version finale d'iOS 26.2 est bien compatible avec les Apple Watch chez Free, ce n'est pas le cas de celui de la première bêta d'iOS 26.3, qui a probablement été finalisée un peu avant.
La seule solution est simple : attendre. Apple devrait probablement mettre à jour ses fichiers pour la seconde bêta. Mais compte tenu de la période, elle ne devrait pas arriver avant l'année prochaine.
Au début du mois de décembre 2025, Netflix supprimait la compatibilité Google Cast de ses applications, pour pousser l'usage de ses applications. Apple, dans le même temps, vient de l'ajouter à l'app Apple TV pour Android. Cette version longtemps attendue a été lancée en 2025, et elle permet donc d'accéder au service Apple TV d'Apple sur les appareils Android.
L'app Android permet de caster vers un appareil Google Cast. Image iGeneration.
Nous avons pu vérifier le fonctionnement avec l'app en version 2.2 et un Google Chromecast (avec Google TV) sans soucis particuliers : l'app affiche directement le Chromecast, et le transfert du smartphone au boîtier TV a été assez rapide. Rappelons que la technologie de Google n'est pas directement de la recopie : elle consiste à fournir au récepteur un lien direct vers la vidéo, qui sera lue par ce dernier.
Le chargement est en cours. Image iGeneration.
Notons tout de même que comme pour Netflix, il est plus simple de regarder le service directement depuis votre appareil. Apple propose l'app Apple TV sur de nombreux systèmes d'exploitation (Google TV, Tizen, les consoles, etc.) et la possibilité de caster n'est donc qu'une solution d'appoint. Mais si vous avez un vieux modèle de Chromecast ou si vous préférez lancer les contenus depuis un smartphone, c'est une nouveauté qui reste pratique.
Pluribuscasté depuis un smartphone Android. Image iGeneration.
Bien évidemment, ce changement se limite à Android : sous iOS, il faut se contenter d'AirPlay.
Une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal, même si nous avons déjà consacré plusieurs dossiers à cette commande particulière des SSD : avec les versions modernes de macOS et le matériel actuel, l'activation de la commande TRIM manuellement n'est plus nécessaire, sauf dans un cas précis, assez rare : si vous avez un SSD SATA connecté.
Sous macOS, l'activation manuelle du TRIM n'est nécessaire qu'avec les vieux SSD SATA. Image Crucial.
La commande TRIM est une optimisation des SSD apparue à la fin des 2000, qui permet d'indiquer au contrôleur d'un SSD qu'une zone de la mémoire flash a bien été effacée, et qu'il peut donc l'employer pour sa gestion de l'usure. Sans trop entrer dans les détails, le contrôleur du SSD, par défaut, n'a absolument aucune idée de la façon dont sont organisées vos données. Il ne peut pas déterminer si les informations sont importantes ou si le système de fichiers (APFS, HFS+, etc.) a effacé les données. En effet, si vous videz la corbeille, son contenu n'est pas réellement effacé : ce sont les liens vers les données, au niveau du système de fichiers, qui le sont. Les données, elles, sont toujours bien présentes. Le but du TRIM est simple : indiquer au contrôleur que la zone est libre, sans devoir remettre physiquement les données à zéro.
Entre 2009 et 2015 environ, Apple a fait un choix un peu surprenant : seuls les SSD équipés d'un firmware Apple (soit ceux installés en usine dans les Mac) acceptaient la commande TRIM. Des applications permettant de modifier Mac OS X, comme TRIM Enabler, sont alors apparues. En 2015, avec OS X Yosemite, Apple a ajouté une ligne de commande pour forcer le TRIM dans tous les cas… mais elle est largement obsolète en 2025.
La commande trimforce ne sert que dans un cas précis : si vous avez un SSD SATA branché en direct. Dans les Mac, vous en trouverez dans les Mac Pro avant 2013, dans les MacBook Pro jusqu'en 2012 environ et ensuite dans quelques Mac mini et iMac. Mais dès 2013, Apple a commencé à équiper les Mac avec des SSD PCI-Express (puis PCI-Express NVMe). Sur ces derniers, quel que soit le modèle, le TRIM est actif. De même, depuis macOS Monterey, le TRIM est actif en USB si votre adaptateur ou boîtier USB l'accepte.
TRIM Enabler ne sert plus à activer le TRIM.
En l'état, en 2025, la commande d'Apple (et TRIM Enabler) n’est utile que sur de vieux Mac avec un SSD SATA qui n'est pas d'origine Apple, et dans quelques rares boîtiers Thunderbolt qui acceptent les SSD SATA, comme certains vieux modèles LaCie. Si vous avez un SSD externe ou si vous installez un SSD dans un Mac Pro, elle n'est donc pas nécessaire. De même, si vous avez un SSD SATA avec un adaptateur USB, la commande n'est pas nécessaire.
Enfin, rappelons tout de même un point : si vous avez un SSD formaté en exFAT, le TRIM ne fonctionne pas. Ce n'est pas un bridage d'Apple dans ce cas précis, mais bien un défaut du système de fichiers. Si vous voulez prolonger la durée de vie d'un SSD externe et réduire l'usure, il faut le formater en APFS ou éventuellement en HFS+.
C'était prévu, et c'est en cours : si vous utilisez l'app Messenger de Meta pour Mac, elle ne fonctionnera plus dès demain, le 16 décembre 2025. Meta, qui n'a visiblement pas assez de développeurs pour maintenir ses apps desktop1, abandonne en effet les versions Mac et Windows.
Message annonçant la mort de Messenger sur Mac. Image MacGeneration.
Lancée en 2020, l'app de Meta était native sous macOS et ne passait pas par Catalyst (une fonction qui permet de développer pour iPadOS et macOS en parallèle). Elle a donc été abandonnée sans qu'une raison particulière soit évoquée, et elle n'était déjà plus présente sur le Mac App Store depuis quelques mois. Meta explique comment récupérer les messages sur une page dédiée, et recommande simplement de passer par la version web du service. Il est en effet possible d'utiliser le site Messenger.com pour accéder à la messagerie dans votre navigateur.
Si certains attendent un « HomePad », une rumeur qui indique qu'Apple pourrait sortir une tablette fixe pour la maison, certains décident de la créer. Quentin, un de nos lecteurs, a décidé de proposer sa version du HomePad, sous la forme d'une application. HomePad fonctionne sur iPhone, iPad et Mac (Apple Silicon) mais prend tout son sens avec une tablette. L'app est payante (10 €)1 mais la mise en place est soignée et intéressante, nous allons le voir.
C'est le moment de contrôler votre bureau. Image iGeneration.
HomePad, comme son nom l'indique un peu, est une application qui transforme l'iPad en centre de contrôle pour la maison. C'est une réinterprétation de l'interface de l'app Maison d'Apple (HomeKit) mais avec l'intégration de widgets (météo, horloge, calendrier, etc.) et de différentes pages à faire défiler. L'app est clairement pensée pour un iPad accroché au mur ou posé sur un support fixe, plus que pour une tablette qu'on va garder à la main.
La page des widgets, qui sert d'accueil.La vue de la Musique.
Elle propose différentes pages : une qui contient les widgets, une seconde avec tout ce qui est lié à la sécurité dans HomeKit (caméras, serrures, capteurs, etc.), une troisième qui permet de voir ce qui est allumé (ou éteint) et avoir des informations importantes, comme le fait que la batterie d'un accessoire est bientôt vide.
L'ajout de widgets.La page des widgets.
En faisant défiler, vous verrez ensuite les différentes pièces de votre installation HomeKit, avec une organisation (un peu) différente de celle de Maison.
La sécurité.Le statut.
Ensuite, HomePad propose un calendrier, avec les données évidemment présentes dans celui d'Apple, un accès à la musique (qui prend tout son sens avec Apple Music), à vos photos et enfin aux réglages, pour choisir la couleur de fond, par exemple, ou lancer l'app automatiquement dès que l'iPad est branché.
Les réglages.
L'ensemble est bien intégré, même si la mise en place nécessite pas mal d'autorisations. Ce n'est pas totalement un défaut, dans le sens où il est intéressant de pouvoir éviter à n'importe quelle app' d'accéder à vos données, mais c'est un peu fastidieux dans le cas présent, avec une solution qui a besoin de beaucoup d'autorisations.
Beaucoup d'autorisations.
On peut tout de même noter un petit défaut pratique : si vous êtes sur la vue du calendrier, le fait de faire défiler la page va changer la date et pas vous diriger vers la section dédiée à Maison ou celle de la musique. Sur cette vue précise, il est nécessaire de passer par les onglets.
Est-ce qu'HomePad vaut les 10 € demandés ? Dans l'ensemble, probablement. Même si elle ne fait qu'intégrer les données des services d'Apple, l'app le fait bien et le travail de Quentin est soigné. Qui plus est, elle peut aussi enregistrer l'historique de certaines actions dans HomeKit, ce qu'Apple ne propose pas (HomePad doit être actif pour cette tâche).
En attendant (peut-être) une solution Apple, c'est donc une solution intéressante si vous avez un iPad à disposition pour contrôler votre domotique… au moins si vous utilisez les outils d'Apple2.
Quentin nous a fourni une licence pour l'essai. ↩︎
Cette note de bas de page est contractuelle : je dois indiquer qu'Home Assistant permet ce genre de choses tout en expliquant que c'est nettement plus performant et complet. Si je ne le fais pas, Nicolas se fâche (et il a raison). ↩︎
Si vous avez un SSD M.2 dans un boîtier un peu ancien ou dans un tiroir, deux boîtiers externes sont en promotion pour le moment. Le premier est un modèle de chez Orico, proposé pour 53 €, contre pratiquement 80 € en temps normal.
Le boitier SSD d'Orico.
Le M224 accepte les SSD M.2 2280 (PCI-Exress NVMe) et compte tenu des débits annoncés — 2,8 Go/s en lecture —, il est probablement équipé d'un contrôleur Thunderbolt 4 Intel. C'est nettement plus que le débit de 1 Go/s qu'il est possible d'atteindre sur un modèle USB-C à 10 Gb/s, et un peu plus que les 2 Go/s que la norme USB 3.2 Gen 2x2 (qu'Apple ne prend pas en charge) permet. Le choix du Thunderbolt 4 à l'avantage d'amener une compatibilité USB-C en parallèle du Thunderbolt : n'importe quel appareil avec de l'USB acceptera le SSD externe, avec un débit évidemment limité par les capacités de l'hôte.
Le modèle d'Ugreen.
Le second est un peu plus onéreux — 60 € au lieu de 100 € — mais aussi un peu plus rapide. C'est un modèle Ugreen équipé d'une puce Asmedia (ASM2464PD). Elle permet de tirer totalement parti de l'USB4 avec des débits qui peuvent atteindre 3,6 Go/s. Attention, vous aurez besoin d'un SSD PCI-Express 4.0 dedans pour en profiter. Comme le modèle Orico, les débits dépendront de l'hôte : 3,6 Go/s sur un Mac Apple Silicon, 2,8 Go/s sur un Mac Intel, etc.
Petite astuce pour les boîtiers de ce type : l'interface externe va limiter les performances dans la majorité des cas, donc il n'y a pas besoin de vous tourner vers des modèles PCI-Express 5.0 ou PCI-Express 4.0 haut de gamme. Un modèle milieu de gamme comme un WD Blue suffit amplement. Et choisir un SSD milieu de gamme amène aussi un avantage : ce sont des modèles qui chauffent généralement moins que les modèles plus rapides, un point important dans un boîtier externe.
Dans le monde des SSD, le marché se divise encore en 2025 en deux : d'un côté les SSD PCI-Express (généralement de type NVMe) et de l'autre les SSD SATA. La différence se fait essentiellement sur le format1 : barrettes rapides d'un côté, et format 2,5 pouces issu des SSD des disques durs de l'autre. Et selon Moore's Law Is Dead, Samsung devrait abandonner ce marché en 2026.
C'est vraisemblablement la fin pour les SSD Samsung.
Actuellement, les SSD SATA se retrouvent essentiellement en entrée de gamme, dans des PC portables à bas prix et dans des mini PC, mais ils sont aussi prisés par ceux qui veulent mettre à jour de vieux PC, équiper un NAS qui n'a pas d'emplacement M.2 ou installer un SSD secondaire dans un PC qui n'a plus de M.2 libre. C'est donc un coup dur pour certains, après la disparition de Crucial, un autre habitué des SSD SATA.
Le point important, c'est que Samsung était le dernier constructeur majeur à proposer des SSD SATA avec ses propres contrôleurs et de la mémoire TLC (le MX500 de Crucial n'est plus disponible depuis un an) et que le reste du marché est essentiellement composé de modèles équipés de mémoire de type QLC (moins fiable dans le temps) et de contrôleurs d'entrée de gamme. Il existe bien de nombreux constructeurs chinois qui proposent des SSD SATA à bas prix, mais la fiabilité et les performances laissent souvent à désirer. Il ne s'agit même pas ici d'une vague remarque sur les produits noname : lors d'un test d'un NAS, des SSD Fanxiang nous ont posé des soucis, avec des pertes de données à la clé. Pour mettre à jour un vieux PC, un modèle comme le 870 EVO est généralement un bon choix, par exemple.
Une des raisons, expliquée dans la vidéo, vient de la rentabilité. Un SSD SATA rapide, dans l'absolu, contient les mêmes composants qu'un SSD M.2 NVMe d'entrée de gamme, au moins sur la mémoire. Mais pour des questions de segmentation, un SSD SATA limité par la norme à environ 550 Mo/s ne peut évidemment pas être vendu aussi cher qu'un modèle qui atteint (par exemple) plus de 3 Go/s. Ou, si vous prenez le problème dans le sens de Samsung, un SSD NVMe d'entrée de gamme peut être vendu plus cher qu'un SSD SATA pour un coût de revient globalement proche.
Samsung vend ses SSD SATA à un prix élevé. Image Samsung.
C'est un problème à moyen terme
Le problème de l'arrêt de la production par Samsung est plus important que la fin de la marque Crucial, et il faut bien le comprendre. Dans le marché de la RAM, Micron ferme sa filiale Crucial, mais vend toujours de la RAM à ses partenaires. Un mouvement qui va augmenter les prix, mais pas forcément la disponibilité : ce que Crucial vendait va être redirigé (au moins en partie) vers d'autres marques. Mais dans le cas des SSD SATA, ce mouvement n'existe tout simplement pas et donc ceux qui ont besoin de SSD SATA performants vont probablement acheter rapidement les stocks existants, ce qui va mécaniquement faire augmenter les prix. Et sans alternatives, ils vont rester élevés pendant un moment. Dans le cas précis de ce domaine, le résultat final est évident : le marché va abandonner le SATA pour le PCI-Express.
Il existe des SSD SATA en barrettes (mSATA et M.2) mais ils sont devenus rares en 2025. ↩︎
X (anciennement Twitter, même si ce nom a perdu de son aura) a mis à jour récemment son application, et elle vient de perdre la compatibilité avec macOS. L'app macOS native historique, avec l'oiseau bleu, avait été abandonnée en août 2024 et X avait poussé une solution alternative et peu satisfaisante : l'app X pour iPad.
La dernière version de l'app n'est plus compatible macOS. Image MacGeneration.
Cette dernière n'est qu'une application iPad qui peut être lancée sur les Mac Apple Silicon (pas les Mac Intel) et l'intégration dans le système d'exploitation était minimale, avec des fenêtres liées à l'app et non détachables (par exemple). Mais malgré une bonne partie du code partagé entre toutes les versions, la variante pour Mac a souffert de nombreux bugs ces derniers mois. Et visiblement, les développeurs en ont eu assez : la 11.47 est la dernière qui était compatible avec macOS. La 11.48, sortie récemment, n'est plus compatible avec macOS.
Soit les développeurs ont décidé d'arrêter la prise en charge des Mac, soit c'est un problème de leur côté. Nous avons contacté X, mais comme toujours depuis le rachat par Elon Musk nous n'avons pas eu de réponse1. Et la page officielle de support pour macOS renvoie encore et toujours vers l'ancienne app, qui n'est plus disponible depuis plus d'un an. Si vous utilisez encore le réseau social, c'est donc le moment de chercher une solution, qui est probablement de passer par le site directement, plutôt qu'une app dédiée.
Au moins, la réponse automatique limitée à un ne semble plus en place. ↩︎