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Reçu aujourd’hui — 24 octobre 2025

L’iPhone 16e en promo à 599 € chez Boulanger (- 16 %)

24 octobre 2025 à 14:23

Il n’y a pas que le prix de l’iPhone Air qui chute. L’iPhone 16e est en promotion dès 599 € chez boulanger, soit 120 € de moins que sur l’Apple Store. En comparaison, ce modèle est vendu actuellement 669 € à la Fnac et sur Amazon.

Vous avez le choix de la couleur : noir ou blanc. Et si les 128 Go de stockage de base ne vous suffisent pas, Boulanger fait aussi une remise sur la version 256 Go, à 729 € au lieu de 849 € chez Apple.

iPhone 16e. Image iGeneration.

L’iPhone 16e a pris la relève de l’iPhone SE comme nouveau modèle d’entrée de gamme d’Apple avec brio. Il apporte Face ID pour le déverrouillage et les paiements via Apple Pay, un écran nettement plus grand, un bouton Action personnalisable, une autonomie solide et des progrès notables en photo. Sa puce, identique à celle de l’iPhone 16, lui assure d’excellentes performances et la compatibilité avec les fonctions d’Apple Intelligence.

Ses principaux défauts sont l’unique capteur photo à l’arrière, l’absence de MagSafe (qu’une coque compatible peut compenser partiellement), et l’absence de puce UWB, utile pour la localisation précise des AirTags. Ces manques ne gêneront toutefois pas tous les clients. Son successeur n’étant pas attendu avant l’an prochain, l’iPhone 16e constitue aujourd’hui un excellent choix pour qui cherche un iPhone neuf à prix raisonnable — il n’y a pas tellement d’autre choix, il faut dire aussi.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Reçu hier — 23 octobre 2025

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

23 octobre 2025 à 16:26

Dans quelques années, en plus d’un forfait Orange ou Free Mobile, vous aurez peut-être aussi un forfait Starlink pour votre iPhone. C’est en tout cas l’ambition d’Elon Musk. Invité il y a un mois au All-In Summit, le patron de SpaceX a esquissé un vaste plan pour sa filiale spécialisée dans les communications par satellite.

Un satellite Starlink. Image SpaceX.

De la couverture des zones blanches à la connexion directe

Starlink rend déjà service à des abonnés américains ou japonais en comblant les zones blanches laissées par les opérateurs traditionnels. Ses satellites en orbite basse permettent non seulement d’envoyer des messages, mais aussi d’utiliser certaines applications — dont X, comme par hasard — là où le réseau terrestre est inexistant. Mais la technologie Direct to Cell utilisée jusqu’ici repose sur des partenariats avec les opérateurs locaux, qui doivent intégrer la solution à leurs réseaux.

Elon Musk veut désormais court-circuiter les opérateurs traditionnels et permettre aux smartphones de se connecter directement à ses satellites. C’est la raison pour laquelle Starlink a déboursé 17 milliards de dollars en septembre pour récupérer une partie des fréquences détenues par l’opérateur américain EchoStar (50 MHz de spectre dans les bandes AWS-4 et H-Block, situées autour des 2 GHz).

« C’est le genre de projet à long terme, a indiqué l’homme d’affaires. Cela permettra à SpaceX de fournir une connexion haut débit directement entre les satellites et les téléphones. » Mais contrairement au Direct to Cell actuel, compatible avec tous les iPhone depuis les iPhone 14, « des modifications matérielles seront nécessaires sur les téléphones », a-t-il averti. Et d’expliquer :

Puisque ces fréquences ne sont pas prises en charge par les téléphones actuels, le chipset devra être modifié pour les intégrer, ce qui prendra probablement deux ans. Les téléphones capables d'utiliser le spectre acquis commenceront donc probablement à être commercialisés dans environ deux ans.

Starlink va ainsi devoir convaincre les fabricants de modems d’ajouter la prise en charge de ses bandes de fréquences, parmi lesquels Qualcomm, MediaTek… et Apple, puisqu’elle fait maintenant partie de ces acteurs avec ses modems C1 et C1X. Les iPhone récents prennent bien en charge la bande AWS-4 dont Starlink a acquis une partie, mais, comme tous les autres smartphones, ils ne sont pas compatibles avec cette portion précise du spectre, EchoStar utilisant des appariements de fréquences différents.

Or, les relations entre Apple et Starlink sont pour le moins compliquées. Pour résumer, mécontent qu’Apple ait choisi de s’allier à Globalstar pour mettre au point son propre service de communication par satellite, Elon Musk cherche depuis à freiner les projets satellitaires de la Pomme. Le patron de SpaceX devra donc se montrer particulièrement habile pour convaincre Tim Cook d’intégrer ses fréquences spéciales dans de futurs iPhone. Selon The Information, les deux entreprises pourraient toutefois bientôt enterrer la hache de guerre.

Mais dans ce cas-là, pourquoi ne pas lancer un smartphone siglé Tesla ou Starlink, comme des fans en rêvent ? Elon Musk a déjà écarté l’idée par le passé et il n’a pas saisi la perche tendue par les participants de la conférence pour annoncer un projet en ce sens.

Un réseau mondial pour les smartphones

Le smartphone n’est d’ailleurs qu’un maillon du plan. « Nous devons également fabriquer les satellites qui vont communiquer sur ces fréquences, a ajouté Elon Musk. Donc, en parallèle, nous construisons les satellites et nous travaillons avec les fabricants de téléphones pour ajouter ces fréquences aux appareils. Les satellites et les téléphones pourront ainsi bien se synchroniser afin d’obtenir une connectivité à haut débit. » Si tout se passe comme prévu, « vous devriez pouvoir regarder des vidéos sur votre téléphone où que vous soyez dans le monde ».

Même si l’audience lui était acquise, une question épineuse a vite surgi : une telle connexion fonctionnerait-elle à l’intérieur d’un bâtiment ? Elon Musk s’est montré confiant, assurant que le signal passerait « dans une maison normale ».

L’autre question pressante concernait l’avenir des opérateurs traditionnels. Un participant a ainsi demandé si l’objectif était de faire de Starlink un opérateur mondial unique, capable d’assurer la connectivité partout sans besoin d’abonnement local ni d’itinérance. « Ce serait l’une des options », a répondu Elon Musk, en précisant immédiatement « pour être clair, nous n’allons pas mettre les autres opérateurs sur la touche. »

Pour une fois, le patron de SpaceX n’a pas promis de révolution immédiate. Les opérateurs terrestres continueront d’exister, « car ils possèdent beaucoup de spectre », a-t-il expliqué. Alors qu’Orange, SFR, Bouygues ou Free exploitent différentes bandes (700 MHz, 800 MHz, 2 100 MHz, etc.) selon leurs priorités de couverture ou de débit, Starlink ne disposera pas d’un éventail aussi large.

Il imagine plutôt un futur abonnement Starlink combinant forfait fixe — comme ceux proposés actuellement — et forfait mobile pour smartphone. On pourrait ainsi avoir un abonnement Orange pour la France, plus performant localement, et un forfait Starlink pour les voyages ou les zones sans réseau. À moins que Starlink ne se décide d’acheter des opérateurs pour s’emparer de leurs fréquences ? « Ce n'est pas exclu. Je suppose que cela pourrait arriver », a répondu Elon Musk avec un grand sourire.

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

23 octobre 2025 à 16:26

Dans quelques années, en plus d’un forfait Orange ou Free Mobile, vous aurez peut-être aussi un forfait Starlink pour votre iPhone. C’est en tout cas l’ambition d’Elon Musk. Invité il y a un mois au All-In Summit, le patron de SpaceX a esquissé un vaste plan pour sa filiale spécialisée dans les communications par satellite.

Un satellite Starlink. Image SpaceX.

De la couverture des zones blanches à la connexion directe

Starlink rend déjà service à des abonnés américains ou japonais en comblant les zones blanches laissées par les opérateurs traditionnels. Ses satellites en orbite basse permettent non seulement d’envoyer des messages, mais aussi d’utiliser certaines applications — dont X, comme par hasard — là où le réseau terrestre est inexistant. Mais la technologie Direct to Cell utilisée jusqu’ici repose sur des partenariats avec les opérateurs locaux, qui doivent intégrer la solution à leurs réseaux.

Elon Musk veut désormais court-circuiter les opérateurs traditionnels et permettre aux smartphones de se connecter directement à ses satellites. C’est la raison pour laquelle Starlink a déboursé 17 milliards de dollars en septembre pour récupérer une partie des fréquences détenues par l’opérateur américain EchoStar (50 MHz de spectre dans les bandes AWS-4 et H-Block, situées autour des 2 GHz).

« C’est le genre de projet à long terme, a indiqué l’homme d’affaires. Cela permettra à SpaceX de fournir une connexion haut débit directement entre les satellites et les téléphones. » Mais contrairement au Direct to Cell actuel, compatible avec tous les iPhone depuis les iPhone 13, « des modifications matérielles seront nécessaires sur les téléphones », a-t-il averti. Et d’expliquer :

Puisque ces fréquences ne sont pas prises en charge par les téléphones actuels, le chipset devra être modifié pour les intégrer, ce qui prendra probablement deux ans. Les téléphones capables d'utiliser le spectre acquis commenceront donc probablement à être commercialisés dans environ deux ans.

Starlink va ainsi devoir convaincre les fabricants de modems d’ajouter la prise en charge de ses bandes de fréquences, parmi lesquels Qualcomm, MediaTek… et Apple, puisqu’elle fait maintenant partie de ces acteurs avec ses modems C1 et C1X. Les iPhone récents prennent bien en charge la bande AWS-4 dont Starlink a acquis une partie, mais, comme tous les autres smartphones, ils ne sont pas compatibles avec cette portion précise du spectre, EchoStar utilisant des appariements de fréquences différents.

Or, les relations entre Apple et Starlink sont pour le moins compliquées. Pour résumer, mécontent qu’Apple ait choisi de s’allier à Globalstar pour mettre au point son propre service de communication par satellite, Elon Musk cherche depuis à freiner les projets satellitaires de la Pomme. Le patron de SpaceX devra donc se montrer particulièrement habile pour convaincre Tim Cook d’intégrer ses fréquences spéciales dans de futurs iPhone. Selon The Information, les deux entreprises pourraient toutefois bientôt enterrer la hache de guerre.

Mais dans ce cas-là, pourquoi ne pas lancer un smartphone siglé Tesla ou Starlink, comme des fans en rêvent ? Elon Musk a déjà écarté l’idée par le passé et il n’a pas saisi la perche tendue par les participants de la conférence pour annoncer un projet en ce sens.

Un réseau mondial pour les smartphones

Le smartphone n’est d’ailleurs qu’un maillon du plan. « Nous devons également fabriquer les satellites qui vont communiquer sur ces fréquences, a ajouté Elon Musk. Donc, en parallèle, nous construisons les satellites et nous travaillons avec les fabricants de téléphones pour ajouter ces fréquences aux appareils. Les satellites et les téléphones pourront ainsi bien se synchroniser afin d’obtenir une connectivité à haut débit. » Si tout se passe comme prévu, « vous devriez pouvoir regarder des vidéos sur votre téléphone où que vous soyez dans le monde ».

Même si l’audience lui était acquise, une question épineuse a vite surgi : une telle connexion fonctionnerait-elle à l’intérieur d’un bâtiment ? Elon Musk s’est montré confiant, assurant que le signal passerait « dans une maison normale ».

L’autre question pressante concernait l’avenir des opérateurs traditionnels. Un participant a ainsi demandé si l’objectif était de faire de Starlink un opérateur mondial unique, capable d’assurer la connectivité partout sans besoin d’abonnement local ni d’itinérance. « Ce serait l’une des options », a répondu Elon Musk, en précisant immédiatement « pour être clair, nous n’allons pas mettre les autres opérateurs sur la touche. »

Pour une fois, le patron de SpaceX n’a pas promis de révolution immédiate. Les opérateurs terrestres continueront d’exister, « car ils possèdent beaucoup de spectre », a-t-il expliqué. Alors qu’Orange, SFR, Bouygues ou Free exploitent différentes bandes (700 MHz, 800 MHz, 2 100 MHz, etc.) selon leurs priorités de couverture ou de débit, Starlink ne disposera pas d’un éventail aussi large.

Il imagine plutôt un futur abonnement Starlink combinant forfait fixe — comme ceux proposés actuellement — et forfait mobile pour smartphone. On pourrait ainsi avoir un abonnement Orange pour la France, plus performant localement, et un forfait Starlink pour les voyages ou les zones sans réseau. À moins que Starlink ne se décide d’acheter des opérateurs pour s’emparer de leurs fréquences ? « Ce n'est pas exclu. Je suppose que cela pourrait arriver », a répondu Elon Musk avec un grand sourire.

Quels AirPods utilisez-vous actuellement ?

23 octobre 2025 à 13:02

Disponibles depuis le mois dernier, les AirPods Pro 3 ont de sérieux arguments pour faire craquer : une réduction du bruit active encore plus efficace, une qualité sonore améliorée et même un capteur de fréquence cardiaque pour le sport. De quoi donner envie de passer à la caisse… surtout quand ses anciens écouteurs commencent à fatiguer.

AirPods Pro 1, Pro 2 et Pro 3. Image WatchGeneration.

On a beau les adorer, tous les AirPods ont ce « petit » défaut : ils vieillissent mal. Entre les problèmes de son qui apparaissent parfois — j’en sais quelque chose avec des AirPods Pro 1 qui font « poc » et un AirPod 3 devenu presque muet — et surtout la batterie qui s’épuise inexorablement avec le temps, le renouvellement finit souvent par s’imposer, bon gré mal gré.

C’est d’autant plus frustrant que même lorsqu’on se jure que ce sera sa dernière paire d’AirPods, tout est fait pour nous retenir dans le giron d’Apple. C’est l’un des constats qui ressortait de notre appel à témoins en 2022 : il existe une foule d’excellents écouteurs et casques d’autres marques, mais aucun ne s’intègre aussi bien avec l’iPhone, le Mac et compagnie. Entre la connexion instantanée, le basculement automatique entre appareils, le partage audio, l’audio spatial ou encore la fonction Localiser, aucun produit tiers ne rassemble tous ces avantages pour une expérience aussi fluide.

Témoignages : ras-le-bol de racheter des AirPods, quelle a été votre solution ?

Témoignages : ras-le-bol de racheter des AirPods, quelle a été votre solution ?

Alors, quels AirPods utilisez-vous actuellement ? Si vous en avez plusieurs paires, indiquez celle que vous utilisez le plus fréquemment.

Quels AirPods utilisez-vous actuellement ?

23 octobre 2025 à 13:02

Disponibles depuis le mois dernier, les AirPods Pro 3 ont de sérieux arguments pour faire craquer : une réduction du bruit active encore plus efficace, une qualité sonore améliorée et même un capteur de fréquence cardiaque pour le sport. De quoi donner envie de passer à la caisse… surtout quand ses anciens écouteurs commencent à fatiguer.

AirPods Pro 1, Pro 2 et Pro 3. Image WatchGeneration.

On a beau les adorer, tous les AirPods ont ce « petit » défaut : ils vieillissent mal. Entre les problèmes de son qui apparaissent parfois — j’en sais quelque chose avec des AirPods Pro 1 qui font « poc » et un AirPod 3 devenu presque muet — et surtout la batterie qui s’épuise inexorablement avec le temps, le renouvellement finit souvent par s’imposer, bon gré mal gré.

C’est d’autant plus frustrant que même lorsqu’on se jure que ce sera sa dernière paire d’AirPods, tout est fait pour nous retenir dans le giron d’Apple. C’est l’un des constats qui ressortait de notre appel à témoins en 2022 : il existe une foule d’excellents écouteurs et casques d’autres marques, mais aucun ne s’intègre aussi bien avec l’iPhone, le Mac et compagnie. Entre la connexion instantanée, le basculement automatique entre appareils, le partage audio, l’audio spatial ou encore la fonction Localiser, aucun produit tiers ne rassemble tous ces avantages pour une expérience aussi fluide.

Témoignages : ras-le-bol de racheter des AirPods, quelle a été votre solution ?

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Alors, quels AirPods utilisez-vous actuellement ? Si vous en avez plusieurs paires, indiquez celle que vous utilisez le plus fréquemment.

MacBook Pro M5 : quel chargeur choisir maintenant qu’Apple ne le fournit plus ?

23 octobre 2025 à 11:01

Vous venez d’acheter un MacBook Pro M5 ? Vous avez sans doute remarqué que le déballage était expéditif. Dans la boîte, il n’y a plus qu’un câble USB-C vers MagSafe 3 et l’ordinateur lui-même. L’adaptateur secteur qui était fourni jusqu’à présent a disparu, un choix pris par Apple dans le cadre de la loi européenne sur le chargeur unique.

Même si le MacBook Pro M5 a une formidable autonomie, il y a bien un moment où vous allez devoir le recharger. Que vous cherchiez dans vos tiroirs ou bien sur les boutiques en ligne, voici nos conseils pour choisir un adaptateur secteur adapté.

Le minimum : environ 70 W

Jusqu’à présent, Apple fournissait un chargeur de 70 W avec le MacBook Pro 14" de base. C’est la puissance nécessaire pour alimenter correctement cet ordinateur quand il tourne à plein régime. Un bloc moins puissant peut dépanner pour un usage léger, mais la recharge sera lente et le niveau de la batterie risque même de baisser lors des gros efforts. Bref, comptez environ 70 W pour être tranquille.

Chargeur Apple 70 W

Sur ce créneau, il y a le chargeur Apple 70 W, qui jouit d’une excellente qualité de fabrication et qui est vendu 64,99 €. Il a un avantage par rapport à quasiment tous les autres : il a une prise amovible qui permet notamment de brancher un câble d’extension. Mais il a aussi deux inconvénients : il est (beaucoup) plus cher et plus gros que la moyenne. Vous pouvez avoir un chargeur 67 W pour seulement 26,99 € chez Anker ou un modèle 65 W pour 32 € chez Belkin.

Pour la recharge rapide : 100 W environ

Le MacBook Pro M5 étant compatible avec la recharge rapide, qui permet de récupérer jusqu’à 50 % de batterie en 30 minutes environ, il serait dommage de ne pas en profiter. Pour ça, il faut un chargeur plus puissant. Apple recommande un modèle de 96 W minimum. Le sien est vendu 85 €. Les avantages et les inconvénients sont les mêmes : qualité sûre et prise amovible, mais tarif très élevée et encombrement supérieur.

Un chargeur Anker 100 W à seulement 35 € (avec un câble en plus)

Anker propose un chargeur 100 W à seulement 34,99 € (avec un câble USB-C inclus) et un autre de même puissance, mais plus compact, à 45,99 €. À noter que les chargeurs 100 W disposant d’un seul port USB-C sont relativement rares.

Pour charger votre MacBook Pro M5 et un autre appareil en même temps

On en vient aux chargeurs multiports, qui permettent d’alimenter simultanément plusieurs appareils. En partant sur une puissance totale de 140 W, vous pourrez recharger rapidement votre MacBook Pro M5 ainsi qu’un iPhone ou un iPad, ou bien plus tranquillement deux MacBook.

Apple ne propose pas d’accessoire de ce type, mais le choix est large chez les marques tierces. Il faut néanmoins vérifier comment les chargeurs partagent leur puissance totale, car ils ne le font pas tous de la même façon. Cet adaptateur secteur EcoFlow 4 ports 140 W à 79,99 € peut partager en 70 W + 70 W ou 100 W + 30 W selon les ports utilisés.

Chargeur EcoFlow 140 W

Ce modèle Anker 4 ports 140 W à 86,10 € se démarque pour sa part par sa prise rétractable et son petit écran d’information. Autre possibilité, ce chargeur Belkin 4 ports 140 W en promo à 103 € qui est accompagné de fiches interchangeables pour une utilisation à l’étranger.

Enfin, plus original, le PlugBug de TwelveSouth à 4 ports que nous avons testé récemment : il a une puissance totale de 120 W « seulement », mais il n’a que des ports USB-C et surtout il est compatible avec le réseau Localiser d’Apple. Cette caractéristique unique a un prix : 159 €.

USB-C compliqué : choisir le bon câble pour transférer des données

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MacBook Pro M5 : quel chargeur choisir maintenant qu’Apple ne le fournit plus ?

23 octobre 2025 à 11:01

Vous venez d’acheter un MacBook Pro M5 ? Vous avez sans doute remarqué que le déballage était expéditif. Dans la boîte, il n’y a plus qu’un câble USB-C vers MagSafe 3 et l’ordinateur lui-même. L’adaptateur secteur qui était fourni jusqu’à présent a disparu, un choix pris par Apple dans le cadre de la loi européenne sur le chargeur unique.

Même si le MacBook Pro M5 a une formidable autonomie, il y a bien un moment où vous allez devoir le recharger. Que vous cherchiez dans vos tiroirs ou bien sur les boutiques en ligne, voici nos conseils pour choisir un adaptateur secteur adapté.

Le minimum : environ 70 W

Jusqu’à présent, Apple fournissait un chargeur de 70 W avec le MacBook Pro 14" de base. C’est la puissance nécessaire pour alimenter correctement cet ordinateur quand il tourne à plein régime. Un bloc moins puissant peut dépanner pour un usage léger, mais la recharge sera lente et le niveau de la batterie risque même de baisser lors des gros efforts. Bref, comptez environ 70 W pour être tranquille.

Chargeur Apple 70 W

Sur ce créneau, il y a le chargeur Apple 70 W, qui jouit d’une excellente qualité de fabrication et qui est vendu 64,99 €. Il a un avantage par rapport à quasiment tous les autres : il a une prise amovible qui permet notamment de brancher un câble d’extension. Mais il a aussi deux inconvénients : il est (beaucoup) plus cher et plus gros que la moyenne. Vous pouvez avoir un chargeur 67 W pour seulement 26,99 € chez Anker ou un modèle 65 W pour 32 € chez Belkin.

Pour la recharge rapide : 100 W environ

Le MacBook Pro M5 étant compatible avec la recharge rapide, qui permet de récupérer jusqu’à 50 % de batterie en 30 minutes environ, il serait dommage de ne pas en profiter. Pour ça, il faut un chargeur plus puissant. Apple recommande un modèle de 96 W minimum. Le sien est vendu 85 €. Les avantages et les inconvénients sont les mêmes : qualité sûre et prise amovible, mais tarif très élevé et encombrement supérieur.

Un chargeur Anker 100 W à seulement 35 € (avec un câble en plus)

Anker propose un chargeur 100 W à seulement 34,99 € (avec un câble USB-C inclus) et un autre de même puissance, mais plus compact, à 45,99 €. À noter que les chargeurs 100 W disposant d’un seul port USB-C sont relativement rares.

Pour charger votre MacBook Pro M5 et un autre appareil en même temps

On en vient aux chargeurs multiports, qui permettent d’alimenter simultanément plusieurs appareils. En partant sur une puissance totale de 140 W, vous pourrez recharger rapidement votre MacBook Pro M5 ainsi qu’un iPhone ou un iPad, ou bien plus tranquillement deux MacBook.

Apple ne propose pas d’accessoire de ce type, mais le choix est large chez les marques tierces. Il faut néanmoins vérifier comment les chargeurs partagent leur puissance totale, car ils ne le font pas tous de la même façon. Cet adaptateur secteur EcoFlow 4 ports 140 W à 79,99 € peut partager en 70 W + 70 W ou 100 W + 30 W selon les ports utilisés.

Chargeur EcoFlow 140 W

Ce modèle Anker 4 ports 140 W à 86,10 € se démarque pour sa part par sa prise rétractable et son petit écran d’information. Autre possibilité, ce chargeur Belkin 4 ports 140 W en promo à 103 € qui est accompagné de fiches interchangeables pour une utilisation à l’étranger.

Enfin, plus original, le PlugBug de TwelveSouth à 4 ports que nous avons testé récemment : il a une puissance totale de 120 W « seulement », mais il n’a que des ports USB-C et surtout il est compatible avec le réseau Localiser d’Apple. Cette caractéristique unique a un prix : 159 €.

USB-C compliqué : choisir le bon câble pour transférer des données

USB-C compliqué : choisir le bon câble pour transférer des données

Reçu avant avant-hier

Moins de transparence dans Liquid Glass : chronique d'un rétropédalage annoncé

22 octobre 2025 à 17:29

Après des mois de petites retouches par-ci par-là, Apple a fini par céder : iOS 26.1 et macOS 26.1 vont apporter une option dédiée pour réduire la transparence de Liquid Glass. La quatrième bêta de ces systèmes ajoute un mode « Teinté » augmentant l’opacité et le contraste des éléments concernés. En clair, il rend plus lisible ce qui ne l’était pas toujours : barre de navigation dans les apps, boutons, textes…

Ce revirement était prévisible dès le départ, car jouer avec la transparence, c’est s’exposer à des complications en matière de lisibilité. Avant de chapeauter la conception du Liquid Glass, Alan Dye avait-il bien essuyé les verres de ses lunettes pour observer ce qu’Apple avait déjà expérimenté par le passé ?

Nouvelle option dans iOS 26.1 et macOS 26.1. Image MacGeneration.

En 2007, Mac OS X Leopard introduit une barre des menus légèrement translucide qui ne plait pas à tout le monde. Comme toujours dans ces cas-là, des développeurs mettent alors au point des utilitaires pour faire machine arrière. Apple finira par ajouter une option dans Mac OS X 10.5.2 pour retrouver une barre opaque.

Mac OS X Leopard. Image Apple.

En 2014, ce n’est pas simplement la barre des menus d’OS X qui devient transparente, mais de nombreux éléments du système, comme toute l'interface de Safari. Cette fois, Apple anticipe les critiques et intègre dès les bêtas de Yosemite une option pour désactiver cet effet.

Safari dans OS X Yosemite. Image MacGeneration.

Dans le même esprit, iOS 7, sorti un an plus tôt, avait lui aussi poussé les curseurs des aplats et de la transparence à fond, avant qu’Apple ne corrige progressivement le tir. C’est souvent la même mécanique lors d’un grand redesign : on pousse les effets à l’extrême, puis on affine, on adoucit, on corrige.

Aujourd’hui, le Liquid Glass suit donc la même trajectoire. Après avoir expérimenté plusieurs niveaux d’opacité dans les bêtas sans parvenir à un résultat irréprochable, Apple ajoute une option spéciale pour atténuer les excès de son « matériau » logiciel.

Liquid Glass transparent. Image MacGeneration.
Liquid Glass teinté. Image MacGeneration.

Si on veut voir le verre à moitié plein, cette nouveauté permettra aux réfractaires à la transparence d’y voir plus clair, tout en laissant les amateurs de flou artistique nager dans leur élément. Si on veut voir le verre à moitié vide, on peut s’étonner que ce nouveau design n’ait visiblement pas été pensé dès le départ pour être pleinement accessible.

Moins de transparence dans Liquid Glass : chronique d'un rétropédalage annoncé

22 octobre 2025 à 17:29

Après des mois de petites retouches par-ci par-là, Apple a fini par céder : iOS 26.1 et macOS 26.1 vont apporter une option dédiée pour réduire la transparence de Liquid Glass. La quatrième bêta de ces systèmes ajoute un mode « Teinté » augmentant l’opacité et le contraste des éléments concernés. En clair, il rend plus lisible ce qui ne l’était pas toujours : barre de navigation dans les apps, boutons, textes…

Ce revirement était prévisible dès le départ, car jouer avec la transparence, c’est s’exposer à des complications en matière de lisibilité. Avant de chapeauter la conception du Liquid Glass, Alan Dye avait-il bien essuyé les verres de ses lunettes pour observer ce qu’Apple avait déjà expérimenté par le passé ?

Nouvelle option dans iOS 26.1 et macOS 26.1. Image MacGeneration.

En 2007, Mac OS X Leopard introduit une barre des menus légèrement translucide qui ne plait pas à tout le monde. Comme toujours dans ces cas-là, des développeurs mettent alors au point des utilitaires pour faire machine arrière. Apple finira par ajouter une option dans Mac OS X 10.5.2 pour retrouver une barre opaque.

Mac OS X Leopard. Image Apple.

En 2014, ce n’est pas simplement la barre des menus d’OS X qui devient transparente, mais de nombreux éléments du système, comme toute l'interface de Safari. Cette fois, Apple anticipe les critiques et intègre dès les bêtas de Yosemite une option pour désactiver cet effet.

Safari dans OS X Yosemite. Image MacGeneration.

Dans le même esprit, iOS 7, sorti un an plus tôt, avait lui aussi poussé les curseurs des aplats et de la transparence à fond, avant qu’Apple ne corrige progressivement le tir. C’est souvent la même mécanique lors d’un grand redesign : on pousse les effets à l’extrême, puis on affine, on adoucit, on corrige.

Aujourd’hui, le Liquid Glass suit donc la même trajectoire. Après avoir expérimenté plusieurs niveaux d’opacité dans les bêtas sans parvenir à un résultat irréprochable, Apple ajoute une option spéciale pour atténuer les excès de son « matériau » logiciel.

Liquid Glass transparent. Image MacGeneration.
Liquid Glass teinté. Image MacGeneration.

Si on veut voir le verre à moitié plein, cette nouveauté permettra aux réfractaires à la transparence d’y voir plus clair, tout en laissant les amateurs de flou artistique nager dans leur élément. Si on veut voir le verre à moitié vide, on peut s’étonner que ce nouveau design n’ait visiblement pas été pensé dès le départ pour être pleinement accessible.

ChatGPT connait des lenteurs actuellement

22 octobre 2025 à 17:07

Si ChatGPT est particulièrement lent chez vous en ce moment, ce n’est pas parce que vous avez atteint la limite de votre quota gratuit (ou payant), mais bien parce qu’il y a un problème technique. Le service génère ses réponses beaucoup plus lentement que d'habitude, comme s'il tournait sur un Raspberry Pi. Sur sa page de statut, OpenAI a signalé une « augmentation des taux d'erreur sur ChatGPT » entre 16 h et 17 h aujourd’hui.

Montage MacGeneration

En théorie, le problème doit être réglé au moment de l’écriture de ces lignes, mais nous constatons encore des lenteurs et des erreurs de connexion. La reprise totale peut prendre quelques dizaines de minutes.

ChatGPT connait des lenteurs actuellement

22 octobre 2025 à 17:07

Si ChatGPT est particulièrement lent chez vous en ce moment, ce n’est pas parce que vous avez atteint la limite de votre quota gratuit (ou payant), mais bien parce qu’il y a un problème technique. Le service génère ses réponses beaucoup plus lentement que d'habitude, comme s'il tournait sur un Raspberry Pi. Sur sa page de statut, OpenAI a signalé une « augmentation des taux d'erreur sur ChatGPT » entre 16 h et 17 h aujourd’hui.

Montage MacGeneration

En théorie, le problème doit être réglé au moment de l’écriture de ces lignes, mais nous constatons encore des lenteurs et des erreurs de connexion. La reprise totale peut prendre quelques dizaines de minutes.

iPadOS 26 : des utilisateurs confrontés à un écran tactile figé

22 octobre 2025 à 15:11

Depuis la sortie d’iPadOS 26 en version finale — et même avant avec les bêtas — des utilisateurs sont enquiquinés par un bug très gênant sur leur tablette. Sur le Discord du Club iGen, deux de nos lecteurs expliquent que l’écran de leur iPad peut soudainement cesser de répondre. La dalle reste allumée, mais impossible d’effectuer le moindre geste tactile. Il faut alors redémarrer tant bien que mal la tablette pour retrouver les interactions tactiles, jusqu’au prochain plantage. Dans ces deux cas, ce sont des iPad 10 (2022) qui sont concernés.

iPad 10. Image iGeneration.

Sur les forums d’Apple et Reddit, d’autres témoignages abondent. Là encore, les iPad 10 reviennent souvent, mais ils ne sont pas les seuls touchés : des utilisateurs d’iPad Air 5 (2022), d’iPad mini 6 (2021) et même d’iPad A16 (2025) signalent des symptômes semblables.

De mon côté, j’ai un souci similaire depuis la toute première bêta d’iPadOS 26, parue en juin. Sur mon iPad mini 6, le tactile se met parfois à dysfonctionner : les pressions simples passent encore, mais les gestes — comme un balayage latéral — ne répondent plus correctement. Je dois m’y reprendre à plusieurs fois pour faire un simple défilement vertical ou horizontal. Un redémarrage remet les choses en ordre, mais temporairement seulement, puisque le bug finit toujours par revenir, même après une réinstallation complète de l'appareil.

J’ai signalé le problème à Apple dès le mois de juin via le système de rapport de bugs (#FB18334885 si un ingénieur passe par là), mais il est toujours présent dans la dernière bêta d’iPadOS 26.1. Tim Cook voudrait-il nous pousser à acheter un Magic Keyboard pour iPad ?

iPadOS 26 : des utilisateurs confrontés à un écran tactile figé

22 octobre 2025 à 15:11

Depuis la sortie d’iPadOS 26 en version finale — et même avant avec les bêtas — des utilisateurs sont enquiquinés par un bug très gênant sur leur tablette. Sur le Discord du Club iGen, deux de nos lecteurs expliquent que l’écran de leur iPad peut soudainement cesser de répondre. La dalle reste allumée, mais impossible d’effectuer le moindre geste tactile. Il faut alors redémarrer tant bien que mal la tablette pour retrouver les interactions tactiles, jusqu’au prochain plantage. Dans ces deux cas, ce sont des iPad 10 (2022) qui sont concernés.

iPad 10. Image iGeneration.

Sur les forums d’Apple et Reddit, d’autres témoignages abondent. Là encore, les iPad 10 reviennent souvent, mais ils ne sont pas les seuls touchés : des utilisateurs d’iPad Air 5 (2022), d’iPad mini 6 (2021) et même d’iPad A16 (2025) signalent des symptômes semblables.

De mon côté, j’ai un souci similaire depuis la toute première bêta d’iPadOS 26, parue en juin. Sur mon iPad mini 6, le tactile se met parfois à dysfonctionner : les pressions simples passent encore, mais les gestes — comme un balayage latéral — ne répondent plus correctement. Je dois m’y reprendre à plusieurs fois pour faire un simple défilement vertical ou horizontal. Un redémarrage remet les choses en ordre, mais temporairement seulement, puisque le bug finit toujours par revenir, même après une réinstallation complète de l'appareil.

J’ai signalé le problème à Apple dès le mois de juin via le système de rapport de bugs (#FB18334885 si un ingénieur passe par là), mais il est toujours présent dans la dernière bêta d’iPadOS 26.1. Tim Cook voudrait-il nous pousser à acheter un Magic Keyboard pour iPad ?

France Identité franchit les 3 millions d’inscrits et prend la route de l’Europe

22 octobre 2025 à 14:00

France Identité poursuit sa progression à bon rythme. De deux millions au printemps, l’application du gouvernement totalise désormais trois millions de personnes ayant créé leur identité numérique. Parmi elles, 800 000 ont importé leur permis de conduire et 500 000 leur carte grise, dernier document compatible depuis le mois de juin.

France Identité sert aussi à présenter son billet de train. Image France Titres.

Ces nouveaux chiffres ont été communiqués par France Titres (ex-Agence Nationale des Titres Sécurisés) à l’occasion du lancement officiel du consortium européen Aptitude. Réunissant 117 partenaires issus de 12 pays, ce projet vise à rendre interopérables les différents portefeuilles numériques d’identité européens. Car aujourd’hui, si vous présentez votre application France Identité à un commerçant ou à un agent de police en Belgique, en Italie ou en Lituanie, il ne saura tout simplement pas quoi en faire.

C’est cette lacune qu’Aptitude doit combler. Il ne s’agit pas en effet de créer un portefeuille numérique unique pour toute l’Europe, chaque pays aura le sien — comme France Identité pour la France —, mais tous devront fonctionner ensemble. C’est d’ailleurs une obligation européenne : dans le cadre du règlement eIDAS v2, tous les États membres doivent proposer un portefeuille numérique gratuit et reconnu mutuellement dans toute l’Union, et ce d’ici à la fin 2026.

Pour atteindre cet objectif, Aptitude va tester la sécurité, l’interopérabilité et l’adoption des applications nationales dans quatre cas d’usage :

  • le passage aux frontières, pour un passage fluidifié grâce à des titres de voyage numériques et un contrôle simplifié ;
  • les voyages et la mobilité, pour faciliter les enregistrements dans les hôtels et les compagnies aériennes, par exemple ;
  • la carte grise numérique, pour des certificats d’immatriculation valables partout dans l’Union européenne ;
  • et enfin le paiement, pour une authentification forte qui améliore la sécurisation des paiements.
Expérimentation d’interopérabilité entre des portefeuilles numériques européens différents. Image Potential.

« Le portefeuille européen ne doit pas être une expérimentation technologique, mais un outil concret, fiable et utile au service des citoyens européens », plaide Anne-Gaëlle Baudouin, la directrice générale de France Titres, qui coordonne le consortium.

Aptitude prend la suite du projet Potential, lancé en 2023, qui a déjà permis d’avancer sur ces sujets. Ce premier programme pilote a permis par exemple de réaliser 5 700 tests d’interopérabilité. Reste maintenant à transformer l’essai en à peine plus d’un an.

France Identité franchit les 3 millions d’inscrits et prend la route de l’Europe

22 octobre 2025 à 14:00

France Identité poursuit sa progression à bon rythme. De deux millions au printemps, l’application du gouvernement totalise désormais trois millions de personnes ayant créé leur identité numérique. Parmi elles, 800 000 ont importé leur permis de conduire et 500 000 leur carte grise, dernier document compatible depuis le mois de juin.

France Identité sert aussi à présenter son billet de train. Image France Titres.

Ces nouveaux chiffres ont été communiqués par France Titres (ex-Agence Nationale des Titres Sécurisés) à l’occasion du lancement officiel du consortium européen Aptitude. Réunissant 117 partenaires issus de 12 pays, ce projet vise à rendre interopérables les différents portefeuilles numériques d’identité européens. Car aujourd’hui, si vous présentez votre application France Identité à un commerçant ou à un agent de police en Belgique, en Italie ou en Lituanie, il ne saura tout simplement pas quoi en faire.

C’est cette lacune qu’Aptitude doit combler. Il ne s’agit pas en effet de créer un portefeuille numérique unique pour toute l’Europe, chaque pays aura le sien — comme France Identité pour la France —, mais tous devront fonctionner ensemble. C’est d’ailleurs une obligation européenne : dans le cadre du règlement eIDAS v2, tous les États membres doivent proposer un portefeuille numérique gratuit et reconnu mutuellement dans toute l’Union, et ce d’ici à la fin 2026.

Pour atteindre cet objectif, Aptitude va tester la sécurité, l’interopérabilité et l’adoption des applications nationales dans quatre cas d’usage :

  • le passage aux frontières, pour un passage fluidifié grâce à des titres de voyage numériques et un contrôle simplifié ;
  • les voyages et la mobilité, pour faciliter les enregistrements dans les hôtels et les compagnies aériennes, par exemple ;
  • la carte grise numérique, pour des certificats d’immatriculation valables partout dans l’Union européenne ;
  • et enfin le paiement, pour une authentification forte qui améliore la sécurisation des paiements.
Expérimentation d’interopérabilité entre des portefeuilles numériques européens différents. Image Potential.

« Le portefeuille européen ne doit pas être une expérimentation technologique, mais un outil concret, fiable et utile au service des citoyens européens », plaide Anne-Gaëlle Baudouin, la directrice générale de France Titres, qui coordonne le consortium.

Aptitude prend la suite du projet Potential, lancé en 2023, qui a déjà permis d’avancer sur ces sujets. Ce premier programme pilote a permis par exemple de réaliser 5 700 tests d’interopérabilité. Reste maintenant à transformer l’essai en à peine plus d’un an.

Menu Drop : un raccourci pratique pour AirDrop dans la barre des menus

22 octobre 2025 à 11:50

Si vous utilisez très fréquemment AirDrop pour transférer des fichiers depuis votre Mac, Menu Drop pourrait vous intéresser. Ce petit utilitaire gratuit fait juste une chose : il rend AirDrop plus accessible grâce à une icône dans la barre des menus de macOS.

Menu Drop en action. Vidéo MacGeneration

En faisant glisser un fichier sur cette icône, la fenêtre d’AirDrop s’ouvre instantanément et il n’y a plus qu’à choisir la personne ou l’appareil sur lequel envoyer le fichier. C’est plus rapide que de passer par le menu contextuel ou le menu Fichier, qui demandent quelques clics supplémentaires.

Menu Drop fonctionne évidemment avec tous les types de fichiers : PDF, images, MP3, etc. Petite astuce au passage : vous pouvez faire glisser l’URL présente dans la barre d’adresse de Safari pour partager rapidement un lien. La seule option présente sert à lancer automatiquement l’application au démarrage.

Comme pour ses nombreux autres utilitaires gratuits, le prolifique Sindre Sorhus est allé au plus simple au niveau de la compatibilité et Menu Drop demande donc macOS 26.

Menu Drop : un raccourci pratique pour AirDrop dans la barre des menus

22 octobre 2025 à 11:50

Si vous utilisez très fréquemment AirDrop pour transférer des fichiers depuis votre Mac, Menu Drop pourrait vous intéresser. Ce petit utilitaire gratuit fait juste une chose : il rend AirDrop plus accessible grâce à une icône dans la barre des menus de macOS.

Menu Drop en action. Vidéo MacGeneration

En faisant glisser un fichier sur cette icône, la fenêtre d’AirDrop s’ouvre instantanément et il n’y a plus qu’à choisir la personne ou l’appareil sur lequel envoyer le fichier. C’est plus rapide que de passer par le menu contextuel ou le menu Fichier, qui demandent quelques clics supplémentaires.

Menu Drop fonctionne évidemment avec tous les types de fichiers : PDF, images, MP3, etc. Petite astuce au passage : vous pouvez faire glisser l’URL présente dans la barre d’adresse de Safari pour partager rapidement un lien. La seule option présente sert à lancer automatiquement l’application au démarrage.

Comme pour ses nombreux autres utilitaires gratuits, le prolifique Sindre Sorhus est allé au plus simple au niveau de la compatibilité et Menu Drop demande donc macOS 26.

Samsung Galaxy XR : un Vision Pro à moitié prix avec l’écosystème de Google et Netflix en prime

22 octobre 2025 à 11:01

Le Vision Pro a un nouveau concurrent de taille. Le « projet Moohan » dévoilé en début d’année par Samsung et Google se concrétise aujourd’hui sous le nom Galaxy XR. Les deux partenaires semblent avoir tiré les leçons du Vision Pro lancé début 2024 par Apple.

Image Samsung

Le prix, tout d’abord, n’est pas du tout le même, puisque le Galaxy XR coûte 1 799 $. Ça n’est pas aussi accessible qu’un Meta Quest 3S à moins de 400 €, mais c’est deux fois moins cher qu’un Vision Pro M5 à 3 499 $ (3 699 €). Pour parvenir à ce tarif, Samsung n’a pas inclus d’écran externe qui montrerait les yeux de l’utilisateur — un choix judicieux tant celui d’Apple est inutile — et les deux écrans micro-OLED 4K (3 552 x 3 840 px) sont limités à 90 Hz, quand le casque de Cupertino peut aller au-delà.

C’est un système sur puce Snapdragon XR2+ Gen 2 qui propulse l’appareil avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. Les capteurs se répartissent de la façon suivante : deux caméras haute résolution ; six caméras de suivi orientées vers le monde ; quatre caméras de suivi des yeux ; cinq unités de mesure inertielle ; un capteur de profondeur ; et un capteur de scintillement. On note aussi la présence de Wi-Fi 7 (le Vision Pro se contente du Wi-Fi 6), de deux haut-parleurs et d’une reconnaissance de l’iris.

Au niveau du confort, le casque de Samsung semble aussi marquer des points. Si le Galaxy XR ressemble beaucoup au Vision Pro avec ses allures de grosses lunettes de ski bardées de caméras, il est plus léger : 545 g contre 600 à 650 g. L’écart peut paraitre minime, mais cela fait apparemment une grosse différence sur la tête. Comme pour le Vision Pro, la batterie est déportée sous la forme d’un bloc externe relié par câble, pour une autonomie équivalente d’environ 2 h 30.

Galaxy XR. Image Samsung.

D’après les médias qui ont pu l’essayer en avant-première, le Galaxy XR est beaucoup plus confortable à porter. « Les matériaux ne sont pas aussi haut de gamme que ceux du Vision Pro. Cependant, le plastique est plus facile à nettoyer que le tissu, et lorsque je l'enfile, il est nettement plus léger et son poids est mieux réparti », écrit par exemple The Verge. Le plastique évoqué ici concerne la sangle : il n’y a pas bandeau amovible comme sur le casque d’Apple, c’est une sangle intégrée en plastique avec une pièce arrière rembourrée et une molette pour régler le serrage.

L’expérience utilisateur est apparemment très similaire à celle du Vision Pro, si ce n’est que le système d’exploitation n’est pas visionOS mais le tout nouveau Android XR. « Il y a un mode passthrough haute résolution, même si je ne le qualifierais pas de parfaitement net. Le casque suit le regard de l’utilisateur, et il suffit de pincer les doigts pour sélectionner un élément », explique The Verge.

Android XR. Image Google.

Mais là ou visionOS fait la part belle aux applications Apple, Android XR tire logiquement parti des multiples services de Google. Ce dernier, qui s’est bien gardé de développer des applications natives pour le Vision Pro, dégaine des versions spéciales de YouTube, Google Maps, Google Photos, Meet et Google TV pour la réalité mixte.

Gemini est aussi de la partie et promet une intégration plus poussée que Siri, puisque l’on pourra demander directement à l’assistant des renseignements sur ce que l’on voit. Pour profiter à fond de Gemini, les premiers clients auront droit à un abonnement gratuit d’un an au forfait Google AI Pro. À tout cela s’ajoute un soutien de poids : Netflix. Le service de vidéo qui boude le Vision Pro propose une application native pour le Galaxy XR. En outre, il est possible de relier le casque à un PC pour profiter de jeux de manière immersive.

Le Galaxy XR va-t-il se vendre plus que le Vision Pro ? Il a des arguments à faire valoir, mais même si le prix est divisé par deux, ça n’en fait toujours pas un appareil à la portée de toutes les bourses et son intérêt même peut être brumeux. En tout cas, il peut pousser Apple à revoir sa proposition, avec pourquoi pas un hypothétique Vision Air plus accessible. Le Galaxy XR est dès à présent en vente aux États-Unis et en Corée du Sud. Samsung et Google n’ont rien annoncé concernant une éventuelle disponibilité en France.

Samsung Galaxy XR : un Vision Pro à moitié prix avec l’écosystème de Google et Netflix en prime

22 octobre 2025 à 11:01

Le Vision Pro a un nouveau concurrent de taille. Le « projet Moohan » dévoilé en début d’année par Samsung et Google se concrétise aujourd’hui sous le nom Galaxy XR. Les deux partenaires semblent avoir tiré les leçons du Vision Pro lancé début 2024 par Apple.

Image Samsung

Le prix, tout d’abord, n’est pas du tout le même, puisque le Galaxy XR coûte 1 799 $. Ça n’est pas aussi accessible qu’un Meta Quest 3S à moins de 400 €, mais c’est deux fois moins cher qu’un Vision Pro M5 à 3 499 $ (3 699 €). Pour parvenir à ce tarif, Samsung n’a pas inclus d’écran externe qui montrerait les yeux de l’utilisateur — un choix judicieux tant celui d’Apple est inutile — et les deux écrans micro-OLED 4K (3 552 x 3 840 px) sont limités à 90 Hz, quand le casque de Cupertino peut aller au-delà.

C’est un système sur puce Snapdragon XR2+ Gen 2 qui propulse l’appareil avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. Les capteurs se répartissent de la façon suivante : deux caméras haute résolution ; six caméras de suivi orientées vers le monde ; quatre caméras de suivi des yeux ; cinq unités de mesure inertielle ; un capteur de profondeur ; et un capteur de scintillement. On note aussi la présence de Wi-Fi 7 (le Vision Pro se contente du Wi-Fi 6), de deux haut-parleurs et d’une reconnaissance de l’iris.

Au niveau du confort, le casque de Samsung semble aussi marquer des points. Si le Galaxy XR ressemble beaucoup au Vision Pro avec ses allures de grosses lunettes de ski bardées de caméras, il est plus léger : 545 g contre 600 à 650 g. L’écart peut paraitre minime, mais cela fait apparemment une grosse différence sur la tête. Comme pour le Vision Pro, la batterie est déportée sous la forme d’un bloc externe relié par câble, pour une autonomie équivalente d’environ 2 h 30.

Galaxy XR. Image Samsung.

D’après les médias qui ont pu l’essayer en avant-première, le Galaxy XR est beaucoup plus confortable à porter. « Les matériaux ne sont pas aussi haut de gamme que ceux du Vision Pro. Cependant, le plastique est plus facile à nettoyer que le tissu, et lorsque je l'enfile, il est nettement plus léger et son poids est mieux réparti », écrit par exemple The Verge. Le plastique évoqué ici concerne la sangle : il n’y a pas bandeau amovible comme sur le casque d’Apple, c’est une sangle intégrée en plastique avec une pièce arrière rembourrée et une molette pour régler le serrage.

L’expérience utilisateur est apparemment très similaire à celle du Vision Pro, si ce n’est que le système d’exploitation n’est pas visionOS mais le tout nouveau Android XR. « Il y a un mode passthrough haute résolution, même si je ne le qualifierais pas de parfaitement net. Le casque suit le regard de l’utilisateur, et il suffit de pincer les doigts pour sélectionner un élément », explique The Verge.

Android XR. Image Google.

Mais là ou visionOS fait la part belle aux applications Apple, Android XR tire logiquement parti des multiples services de Google. Ce dernier, qui s’est bien gardé de développer des applications natives pour le Vision Pro, dégaine des versions spéciales de YouTube, Google Maps, Google Photos, Meet et Google TV pour la réalité mixte.

Gemini est aussi de la partie et promet une intégration plus poussée que Siri, puisque l’on pourra demander directement à l’assistant des renseignements sur ce que l’on voit. Pour profiter à fond de Gemini, les premiers clients auront droit à un abonnement gratuit d’un an au forfait Google AI Pro. À tout cela s’ajoute un soutien de poids : Netflix. Le service de vidéo qui boude le Vision Pro propose une application native pour le Galaxy XR. En outre, il est possible de relier le casque à un PC pour profiter de jeux de manière immersive.

Le Galaxy XR va-t-il se vendre plus que le Vision Pro ? Il a des arguments à faire valoir, mais même si le prix est divisé par deux, ça n’en fait toujours pas un appareil à la portée de toutes les bourses et son intérêt même peut être brumeux. En tout cas, il peut pousser Apple à revoir sa proposition, avec pourquoi pas un hypothétique Vision Air plus accessible. Le Galaxy XR est dès à présent en vente aux États-Unis et en Corée du Sud. Samsung et Google n’ont rien annoncé concernant une éventuelle disponibilité en France.

Revue de tests des iPad Pro M5 : excellents, sans surprise

21 octobre 2025 à 18:09

À la veille de leur sortie, les iPad Pro M5 ont été testés par quelques médias triés sur le volet. L’occasion de voir s’il faut se précipiter en boutique dès demain ou bien attendre son tour — et notre test à venir prochainement.

iPad Pro M5. Image Wired.

Système sur puce

Sur la forme, les iPad Pro M5 n’ont pas changé. Il faut dire que la génération précédente avait apporté une finesse impressionnante et un écran OLED tout aussi frappant. Les nouveautés sont donc uniquement internes (à un détail près), à commencer par ce nouveau système sur puce.

Pour The Verge, le gain de performances se fera surtout sentir si vous venez d’un ancien modèle : « Si vous passez d’un iPad Pro M1, vous remarquerez tout de suite l’amélioration. Ce qui prenait du temps à charger ou à se sauvegarder se fait désormais presque instantanément. » En revanche, « le saut depuis le M4 ne se verra vraiment que si vous manipulez d’énormes fichiers vidéo ou des rendus 3D ». Pour la plupart des utilisateurs, « le M4 était et reste largement suffisant ».

Wired a noté des gains concrets sur certaines applications : « Dans l’app Draw Things, l’iPad Pro M5 générait des images en 7 secondes contre 13 pour le M4. » Mais le site regrette encore une limitation très terre-à-terre : « Ce qui m’agace, c’est que cette machine si puissante n’a toujours qu’un seul port USB-C. »

iPad Pro M5. Image The Verge.

Chez MacStories, le verdict est plus amer. Le site constate que le GPU du M5 est 3,5 fois plus rapide que celui du M4, mais ajoute aussitôt que ce bond est dénué de sens car des jeux comme Resident Evil 4 et Assassin’s Creed Mirage ont un framerate bloqué à 30 images par seconde.

Même constat côté intelligence artificielle : « Le “saut” en IA vanté par Apple est réel sur le papier, mais inutile en pratique », écrit MacStories, faute d’applications capables d’exploiter la nouvelle architecture. Le site déplore un écosystème « fragmenté » où chaque app doit télécharger « ses propres modèles tiers », alors que le modèle de base d’Apple « n’est pas assez bon pour la plupart des tâches ». En résumé, la puissance est là, mais iPadOS et les développeurs n’en font encore rien. À noter tout de même la compatibilité avec les écrans externes 4K 120 Hz, « parfaitement fonctionnelle ».

Connexion sans fil

Apple a remplacé les puces réseau de Qualcomm et Broadcom par ses propres composants, les puces C1X et N1, et selon The Verge, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Au contraire, le site a même constaté de meilleurs débits sur iPad Pro M5.

En testant la connexion 5G aux États-Unis, SixColors a pour sa part mesuré un débit descendant inférieur, mais un débit montant beaucoup plus rapide. Difficile de comparer scientifiquement la connexion cellulaire d’une génération à l’autre de toute façon, de multiples éléments affectent les performances.

Recharge rapide

Une nouveauté appréciée concerne la recharge. Il est en effet possible de recharger les iPad plus rapidement que par le passé. The Verge a confirmé les chiffres d’Apple : *« En 30 minutes de charge, l’iPad Pro M5 était à 50 %, contre 33 % pour le M4. » SixColors confirme que la recharge rapide fait la différence au quotidien : « Je l’ai branché alors qu’il était presque vide, et peu après, il avait déjà repris une bonne partie de sa charge. »

Wired souligne pour sa part une autonomie « solide comme toujours », le testeur ayant terminé sa journée de travail avec encore 39 % de batterie à 16 h.

Pour conclure temporairement

Au bout du compte, The Verge conseille de ne pas se précipiter : « Pour la plupart des gens, un bon prix sur un iPad Pro M4 suffira largement. » MacStories est plus sévère : « Le saut “IA” vanté par Apple est vrai sur le papier, mais inutile en pratique pour le moment. »

SixColors conclut sur une note plus enthousiaste : « Utiliser l’iPad Pro, c’est un luxe, d’une certaine façon. Mais si vous aimez votre iPad, vous en tirerez énormément de satisfaction. C’est vraiment l’expression ultime de la vision d’Apple pour la tablette. » Chaque année, les tests finissaient par des critiques (justifiées) sur iPadOS, pas à la hauteur du matériel. C’est moins le cas ce coup-ci, même si des barrières persistent, comme le met bien en avant MacStories dans son test.

Les iPad Pro M5 de 11" et 13" sont en précommande à partir de 1 119 € et 1 469 €. Ils seront disponibles dès demain, mercredi 22 octobre.

Revue de tests des iPad Pro M5 : excellents, sans surprise

21 octobre 2025 à 18:09

À la veille de leur sortie, les iPad Pro M5 ont été testés par quelques médias triés sur le volet. L’occasion de voir s’il faut se précipiter en boutique dès demain ou bien attendre son tour — et notre test à venir prochainement.

iPad Pro M5. Image Wired.

Système sur puce

Sur la forme, les iPad Pro M5 n’ont pas changé. Il faut dire que la génération précédente avait apporté une finesse impressionnante et un écran OLED tout aussi frappant. Les nouveautés sont donc uniquement internes (à un détail près), à commencer par ce nouveau système sur puce.

Pour The Verge, le gain de performances se fera surtout sentir si vous venez d’un ancien modèle : « Si vous passez d’un iPad Pro M1, vous remarquerez tout de suite l’amélioration. Ce qui prenait du temps à charger ou à se sauvegarder se fait désormais presque instantanément. » En revanche, « le saut depuis le M4 ne se verra vraiment que si vous manipulez d’énormes fichiers vidéo ou des rendus 3D ». Pour la plupart des utilisateurs, « le M4 était et reste largement suffisant ».

Wired a noté des gains concrets sur certaines applications : « Dans l’app Draw Things, l’iPad Pro M5 générait des images en 7 secondes contre 13 pour le M4. » Mais le site regrette encore une limitation très terre-à-terre : « Ce qui m’agace, c’est que cette machine si puissante n’a toujours qu’un seul port USB-C. »

iPad Pro M5. Image The Verge.

Chez MacStories, le verdict est plus amer. Le site constate que le GPU du M5 est 3,5 fois plus rapide que celui du M4, mais ajoute aussitôt que ce bond est dénué de sens car des jeux comme Resident Evil 4 et Assassin’s Creed Mirage ont un framerate bloqué à 30 images par seconde.

Même constat côté intelligence artificielle : « Le “saut” en IA vanté par Apple est réel sur le papier, mais inutile en pratique », écrit MacStories, faute d’applications capables d’exploiter la nouvelle architecture. Le site déplore un écosystème « fragmenté » où chaque app doit télécharger « ses propres modèles tiers », alors que le modèle de base d’Apple « n’est pas assez bon pour la plupart des tâches ». En résumé, la puissance est là, mais iPadOS et les développeurs n’en font encore rien. À noter tout de même la compatibilité avec les écrans externes 4K 120 Hz, « parfaitement fonctionnelle ».

Connexion sans fil

Apple a remplacé les puces réseau de Qualcomm et Broadcom par ses propres composants, les puces C1X et N1, et selon The Verge, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Au contraire, le site a même constaté de meilleurs débits sur iPad Pro M5.

En testant la connexion 5G aux États-Unis, SixColors a pour sa part mesuré un débit descendant inférieur, mais un débit montant beaucoup plus rapide. Difficile de comparer scientifiquement la connexion cellulaire d’une génération à l’autre de toute façon, de multiples éléments affectent les performances.

Recharge rapide

Une nouveauté appréciée concerne la recharge. Il est en effet possible de recharger les iPad plus rapidement que par le passé. The Verge a confirmé les chiffres d’Apple : *« En 30 minutes de charge, l’iPad Pro M5 était à 50 %, contre 33 % pour le M4. » SixColors confirme que la recharge rapide fait la différence au quotidien : « Je l’ai branché alors qu’il était presque vide, et peu après, il avait déjà repris une bonne partie de sa charge. »

Wired souligne pour sa part une autonomie « solide comme toujours », le testeur ayant terminé sa journée de travail avec encore 39 % de batterie à 16 h.

Pour conclure temporairement

Au bout du compte, The Verge conseille de ne pas se précipiter : « Pour la plupart des gens, un bon prix sur un iPad Pro M4 suffira largement. » MacStories est plus sévère : « Le saut “IA” vanté par Apple est vrai sur le papier, mais inutile en pratique pour le moment. »

SixColors conclut sur une note plus enthousiaste : « Utiliser l’iPad Pro, c’est un luxe, d’une certaine façon. Mais si vous aimez votre iPad, vous en tirerez énormément de satisfaction. C’est vraiment l’expression ultime de la vision d’Apple pour la tablette. » Chaque année, les tests finissaient par des critiques (justifiées) sur iPadOS, pas à la hauteur du matériel. C’est moins le cas ce coup-ci, même si des barrières persistent, comme le met bien en avant MacStories dans son test.

Les iPad Pro M5 de 11" et 13" sont en précommande à partir de 1 119 € et 1 469 €. Ils seront disponibles dès demain, mercredi 22 octobre.

Apple continue d’effacer le nom des iPad dans leur dos

21 octobre 2025 à 16:59

Les nouveaux iPad Pro M5 ont un petit truc en moins. Apple a supprimé le nom « iPad Pro » jusque-là inscrit au dos de toutes les tablettes haut de gamme. Et ce n’est pas tout : les autres inscriptions, notamment « Designed by Apple in California. Assembled in China », ont elles aussi disparu.

Le dos immaculé d’un iPad Pro M5. Image MacOtakara.

Ce changement n’est pas vraiment une surprise, puisque la Pomme avait déjà amorcé le mouvement sur deux autres modèles. Depuis l’iPad A16 (2024), la mention « iPad » n’est plus dans le dos de l’iPad d’entrée de gamme, tandis que l’iPad Air M3 (2024) a lui aussi perdu son appellation « iPad Air ».

La mention « iPad Pro » au dos d’un iPad Pro M4. Image iGeneration.

L’anomalie, comme souvent, vient de l’iPad mini. Alors que le modèle de 6e génération (2021) portait simplement la mention « iPad », son successeur avec puce A17 Pro (2024) arbore fièrement « iPad mini ». On suppose néanmoins que cette mention disparaitra lors du prochain renouvellement.

iPad mini 6 et iPad mini 7. Image iGeneration.

Ce nettoyage dépasse les iPad. Apple a retiré la mention « iPhone » du dos de ses smartphones dès 2019 avec les iPhone 11. Quant aux MacBook Air et MacBook Pro, ils ont perdu leur nom sous l’écran il y a déjà plusieurs années.

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