Dans le monde des fréquences de téléphonie mobile, les fréquences basses (sous 1 GHz) sont intéressantes : elles ont une portée plus élevée que les fréquences hautes. Mais elles ont aussi deux problèmes : elles sont rares et historiquement employées pour la 2G et la 3G. Le mouvement opéré par Free Mobile, repéré par Next, est donc intéressant : Free Mobile a 923 autorisations d'émettre en 4G dans la bande des 900 MHz, 607 de plus qu'en juin 2025.
923 sites autorisés en 4G à 900 MHz. Image ARCEP.
Pour Free Mobile, c'était un mouvement attendu : l'ARCEP a alloué un peu plus d'espace dans cette bande à l'opérateur (8,7 MHz au lieu de 7,6 MHz) en février 2025. Comme Free Mobile n'a pas de réseau 2G et que la 3G est largement en perte de vitesse chez les utilisateurs, l'opérateur peut allouer une bonne partie de la bande passante à la 4G. Ses concurrents, eux, attendront probablement la fin de 2G et de la 3G pour suivre cette voie.
Vers une meilleure couverture en 4G chez Free ?
En émettant en 4G dans cette bande, Free Mobile devrait permettre d'améliorer un peu sa couverture 4G, au détriment de la couverture 3G (ce qui a peu d'importance en 2025). Le seul point à ne pas oublier, c'est qu'avec 8,7 MHz, le débit maximal reste assez faible en 4G. En supposant un bloc de 5 MHz pour la 4G et le reste pour la 3G, la bande passante théorique est de 37,5 Mb/s en réception. C'est une valeur plus élevée que ce qu'il est possible d'obtenir en 3G, évidemment, mais ça reste assez faible à ce qu'il est possible d'obtenir avec les bandes de fréquences plus élevées ou en agrégeant plusieurs bandes. Mais pour ceux qui ne sont pas couverts par la 4G, c'est évidemment une avancée.
La Touch Bar des MacBook Pro est un ordinateur comme un autre, dans un sens. Et John (connu sous le nom Nyan Satan) vient de le montrer brillamment : dans une vidéo YouTube, on peut voir le système d'exploitation d'une Touch Bar démarrer en mode verbose, c'est-à-dire avec des messages de debug affichés à l'écran. C'est probablement un premier pas vers un jailbreak de l'accessoire d'Apple, au moins dans certaines versions.
La Touch Bar d'un MacBook Pro. Image MacGeneration.
John est déjà l'origine d'une curiosité : il a lancé Doom sur l'adaptateur Lightning vers HDMI d'Apple. Pour la Touch Bar, il explique qu'il s'agit de celle d'un MacBook Pro équipé d'une puce T1, apparue en 2016. Le système sur puce T1 est l'équivalent de la puce S1 des premières Apple Watch, et il anime le système d'exploitation de la Touch Bar, qui communique avec macOS à travers une liaison réseau en USB. Dans les MacBook Pro suivants, la Touch Bar fonctionne avec une puce T2, qui est l'équivalent de l'Apple A10 de certains iPhone, et est plus sécurisée. La Touch Bar a aussi été intégrée dans certains MacBook Pro Apple Silicon, les modèles 13 pouces équipés d'une puce M1 ou M2.
Sur la Touch Bar, la possibilité d'un jailbreak a tout de même moins d'intérêt que sur certains autres appareils Apple : elle peut déjà lancer Doom, et il est possible d'exécuter des applications dessus. Mais peut-être que certains trouveront des usages qui n'existent pas encore pour ce périphérique mal-aimé.
La Touch Bar des MacBook Pro est un ordinateur comme un autre, dans un sens. Et John (connu sous le nom Nyan Satan) vient de le montrer brillamment : dans une vidéo YouTube, on peut voir le système d'exploitation d'une Touch Bar démarrer en mode verbose, c'est-à-dire avec des messages de debug affichés à l'écran. C'est probablement un premier pas vers un jailbreak de l'accessoire d'Apple, au moins dans certaines versions.
La Touch Bar d'un MacBook Pro. Image MacGeneration.
John est déjà l'origine d'une curiosité : il a lancé Doom sur l'adaptateur Lightning vers HDMI d'Apple. Pour la Touch Bar, il explique qu'il s'agit de celle d'un MacBook Pro équipé d'une puce T1, apparue en 2016. Le système sur puce T1 est l'équivalent de la puce S1 des premières Apple Watch, et il anime le système d'exploitation de la Touch Bar, qui communique avec macOS à travers une liaison réseau en USB. Dans les MacBook Pro suivants, la Touch Bar fonctionne avec une puce T2, qui est l'équivalent de l'Apple A10 de certains iPhone, et est plus sécurisée. La Touch Bar a aussi été intégrée dans certains MacBook Pro Apple Silicon, les modèles 13 pouces équipés d'une puce M1 ou M2.
Sur la Touch Bar, la possibilité d'un jailbreak a tout de même moins d'intérêt que sur certains autres appareils Apple : elle peut déjà lancer Doom, et il est possible d'exécuter des applications dessus. Mais peut-être que certains trouveront des usages qui n'existent pas encore pour ce périphérique mal-aimé.
Bouygues Telecom vient de prévenir certains de ses abonnés B&You (l'offre à bas prix de l'opérateur) que leur abonnement allait gagner l'accès à la 5G — pour les abonnements uniquement 4G — et 20 Go de données supplémentaires à l'étranger (Europe et DOM). Cette offre B&You Max peut sembler intéressante pour l'été, surtout pour 2 €/mois avec un mois gratuit, mais elle cache quelque chose : elle sera automatiquement ajoutée à votre abonnement à partir du 9 août 2025 si vous ne la refusez pas explicitement.
Le message. Image iGeneration.
Il n'y a rien d'illégal dans l'absolu : tant que l'opérateur vous prévient un mois avant l'entrée en vigueur du changement et qu'il vous propose de refuser le changement, tout va bien. Dans la pratique, c'est une méthode souvent mal vue par les clients, qui n'apprécient pas toujours de se voir ajouter une option plus ou moins en douce. Bien évidemment, elle n'est pas imposée : vous pouvez vous rendre dans votre espace client pour refuser l'évolution de l'offre (ou appeler le service client). Cette possibilité doit être proposée gratuitement pendant quatre mois et la date avancée dans le message (« avant le 9 septembre 2025 ») semble d'ailleurs en dehors de délais, pour ceux qui ont reçu le message cette semaine.
Pour Bouygues Telecom, c'est surtout l'occasion d'essayer de grappiller quelques euros sur les abonnements, en prenant le pari qu'une partie de ses clients trouvera l'offre intéressante et qu'une autre lira le message d'information un peu trop rapidement.
Bouygues Telecom vient de prévenir certains de ses abonnés B&You (l'offre à bas prix de l'opérateur) que leur abonnement allait gagner l'accès à la 5G — pour les abonnements uniquement 4G — et 20 Go de données supplémentaires à l'étranger (Europe et DOM). Cette offre B&You Max peut sembler intéressante pour l'été, surtout pour 2 €/mois avec un mois gratuit, mais elle cache quelque chose : elle sera automatiquement ajoutée à votre abonnement à partir du 9 août 2025 si vous ne la refusez pas explicitement.
Le message. Image iGeneration.
Il n'y a rien d'illégal dans l'absolu : tant que l'opérateur vous prévient un mois avant l'entrée en vigueur du changement et qu'il vous propose de refuser le changement, tout va bien. Dans la pratique, c'est une méthode souvent mal vue par les clients, qui n'apprécient pas toujours de se voir ajouter une option plus ou moins en douce. Bien évidemment, elle n'est pas imposée : vous pouvez vous rendre dans votre espace client pour refuser l'évolution de l'offre (ou appeler le service client). Cette possibilité doit être proposée gratuitement pendant quatre mois et la date avancée dans le message (« avant le 9 septembre 2025 ») semble d'ailleurs en dehors de délais, pour ceux qui ont reçu le message cette semaine.
Pour Bouygues Telecom, c'est surtout l'occasion d'essayer de grappiller quelques euros sur les abonnements, en prenant le pari qu'une partie de ses clients trouvera l'offre intéressante et qu'une autre lira le message d'information un peu trop rapidement.
Pour les MacBook Air, le modèle M2 avec 16 Go de RAM et 256 Go de SSD est à 800 €, celui avec 8 Go de RAM et 512 Go de SSD à 810 € en gris sidéral ou en minuit. Les trois modèles sont disponibles sur Rakuten - via Darty - avec une réduction de 50 € avec le code ORDI50, soit 750 € (16 Go/256 Go) ou 760 € (8 Go/512 Go). Si vous préférez la Fnac pour une raison ou une autre, le modèle 8 Go/512 Go est au même prix en gris sidéral ou minuit. La déclinaison 16/1 To est à 1 240 € à la Fnac ou chez Darty en coloris gris sidéral, et même à 1 190 € via Rakuten avec le code vu plus haut. Dans tous les cas, le MacBook Air M2 reste un Mac portable performant et qui garde de bons arguments face à un modèle M4 à ce prix.
Le Mac Studio, le plus puissant. Image Apple.
Si vous préférez le confort et la puissance d'un ordinateur de bureau, le Mac Studio M2 Max (32 Go de RAM et 512 Go de stockage) est à 1 351 € à la Fnac, au lieu de 2 000 € quand il était encore en vente. La promotion est la même chez Darty, pour les soldes, et il est possible de gratter encore 50 € avec le code ORDI50 chez Rakuten (via Darty), soit un total de 1 301 €.
Pour les MacBook Air, le modèle M2 avec 16 Go de RAM et 256 Go de SSD est à 800 €, celui avec 8 Go de RAM et 512 Go de SSD à 810 € en gris sidéral ou en minuit. Les trois modèles sont disponibles sur Rakuten - via Darty - avec une réduction de 50 € avec le code ORDI50, soit 750 € (16 Go/256 Go) ou 760 € (8 Go/512 Go). Si vous préférez la Fnac pour une raison ou une autre, le modèle 8 Go/512 Go est au même prix en gris sidéral ou minuit. La déclinaison 16/1 To est à 1 240 € à la Fnac ou chez Darty en coloris gris sidéral, et même à 1 190 € via Rakuten avec le code vu plus haut. Dans tous les cas, le MacBook Air M2 reste un Mac portable performant et qui garde de bons arguments face à un modèle M4 à ce prix.
Le Mac Studio, le plus puissant. Image Apple.
Si vous préférez le confort et la puissance d'un ordinateur de bureau, le Mac Studio M2 Max (32 Go de RAM et 512 Go de stockage) est à 1 351 € à la Fnac, au lieu de 2 000 € quand il était encore en vente. La promotion est la même chez Darty, pour les soldes, et il est possible de gratter encore 50 € avec le code ORDI50 chez Rakuten (via Darty), soit un total de 1 301 €.
Avec les nombreux MacBook Air en promotion, les vendeurs semblent avoir peur des malandrins : lors de l'achat d'un MacBook Air en promotion, nous avons remarqué un autocollant un peu étonnant sur le carton. Il montre un gros logo avec une cible et indique notamment ceci : « Équipement muni d’un système de localisation GPS ». Les vols seraient-ils si courants dans les services de livraison ? Probablement pas.
Le sticker sur le carton. Image MacGeneration.
Dans le bas de l'autocollant, on trouve aussi une mention : « Serial Number : TRNB59842114 / Traceur GPS utilisant la technologie LoRa ». LoRa est une technologie qui permet des transmissions à longue portée et à bas débit, avec une consommation très faible, mais un traceur équipé d'un récepteur GPS et d'une puce LoRa nécessite tout de même une source d'énergie. Nous avons donc dépiauté le carton pour tenter de trouver ce récepteur… sans succès. Et une simple recherche sur Google nous a mis la puce à l'oreille : on peut trouver des autocollants identiques pour quelques euros. Le point intéressant, c'est que le numéro de série de l'illustration est identique à celui indiqué sur notre carton… ce qui implique qu'il s'agit probablement uniquement d'une méthode de dissuasion.
Il est possible d'acheter le même facilement.
C'est finalement assez logique : même en supposant une éventuelle économie d'échelle, un dispositif de ce type aurait un coût probablement trop élevé pour rentabiliser réellement son implémentation en masse1. Mais pour un livreur qui aurait la mauvaise idée de tenter de voler un colis (en supposant qu'il se rende compte qu'il contient un ordinateur et pas de la litière pour hamsters), ce message menaçant peut suffire pour réduire des velléités malveillantes. C'est un peu l'équivalent des fausses caméras de surveillance ou des panneaux « Attention, chien méchant » pour Caramel, votre chihuahua. En résumé, c'est du flan, mais c'est (peut-être) efficace, et peu onéreux.
Un autre MacBook Air, commandé en même temps, n'avait pas l'autocollant en question sur son carton. ↩︎
Avec les nombreux MacBook Air en promotion, les vendeurs semblent avoir peur des malandrins : lors de l'achat d'un MacBook Air en promotion, nous avons remarqué un autocollant un peu étonnant sur le carton. Il montre un gros logo avec une cible et indique notamment ceci : « Équipement muni d’un système de localisation GPS ». Les vols seraient-ils si courants dans les services de livraison ? Probablement pas.
Le sticker sur le carton. Image MacGeneration.
Dans le bas de l'autocollant, on trouve aussi une mention : « Serial Number : TRNB59842114 / Traceur GPS utilisant la technologie LoRa ». LoRa est une technologie qui permet des transmissions à longue portée et à bas débit, avec une consommation très faible, mais un traceur équipé d'un récepteur GPS et d'une puce LoRa nécessite tout de même une source d'énergie. Nous avons donc dépiauté le carton pour tenter de trouver ce récepteur… sans succès. Et une simple recherche sur Google nous a mis la puce à l'oreille : on peut trouver des autocollants identiques pour quelques euros. Le point intéressant, c'est que le numéro de série de l'illustration est identique à celui indiqué sur notre carton… ce qui implique qu'il s'agit probablement uniquement d'une méthode de dissuasion.
Il est possible d'acheter le même facilement.
C'est finalement assez logique : même en supposant une éventuelle économie d'échelle, un dispositif de ce type aurait un coût probablement trop élevé pour rentabiliser réellement son implémentation en masse1. Mais pour un livreur qui aurait la mauvaise idée de tenter de voler un colis (en supposant qu'il se rende compte qu'il contient un ordinateur et pas de la litière pour hamsters), ce message menaçant peut suffire pour réduire des velléités malveillantes. C'est un peu l'équivalent des fausses caméras de surveillance ou des panneaux « Attention, chien méchant » pour Caramel, votre chihuahua. En résumé, c'est du flan, mais c'est (peut-être) efficace, et peu onéreux.
Un autre MacBook Air, commandé en même temps, n'avait pas l'autocollant en question sur son carton. ↩︎
Un peu avant l'arrivée de l'USB-C dans les iPhone, différentes rumeurs indiquaient qu'Apple allait intégrer des puces de sécurité dans ses câbles et ses accessoires, pour brider la norme. C'était relativement crédible : la méthode était déjà présente avec le connecteur 30 broches et les accessoires Lightning. Sous couvert de compatibilité, le programme MFi servait surtout à imposer une dîme aux accessoiristes. Si Apple ne l'a finalement pas fait — vous pouvez utiliser n'importe quel adaptateur USB-C vers HDMI avec un iPhone, par exemple —, ce n'est pas le cas de Nintendo : comme la Switch originale, la Nintendo Switch 2 intègre des mécanismes de « sécurité » qui brident la compatibilité.
La Switch 2 et son dock. Image Nintendo.
Prenons les bases : si vous branchez un accessoire USB-C sur une console (ou n'importe quel appareil compatible), il y a une négociation. Premièrement, l'accessoire indique à l'hôte (console, ordinateur, smartphone, etc.) le ou les profils USB PD pris en charge. La norme permet différentes tensions (5 V, 9 V, 12 V, etc.) et intensités (3 A, 5 A, etc.). Si l'hôte détecte un couple valable, il active la charge… et si ce n'est pas le cas, il ne démarre pas. Nous l'avons expliqué dans un exemple récent avec l'antenne Starlink Mini, qui ne démarre pas si le profil 20 V/5 A n'est pas de la partie. Dans le cas de la Nintendo Switch 2, l'alimentation doit proposer une tension de 20 V, même si la console peut en réalité se contenter d'une tension de 15 V.
Le dock officiel est (presque) obligatoire pour jouer sur un téléviseur. Image Nintendo.
Ensuite, l'accessoire va indiquer à l'hôte s'il prend en charge la vidéo, avec les différents modes pris en charge (qui dépendent en partie de la puce choisie pour une éventuelle conversion DisplayPort vers HDMI). Là encore, l'hôte peut accepter ou refuser. Enfin, les composants interfacés en USB sont connectés. Dans le cas d'un accessoire pour la Nintendo Switch 2, il peut par exemple s'agir d'un hub USB ou d'un contrôleur Ethernet. Dans la majorité des cas, les négociations sont standardisées, mais ce n'est pas le cas de la Switch 2, comme l'explique The Verge.
Une négociation propriétaire
En réalité, la console de Nintendo ajoute quelques messages propriétaires, a priori liés à une validation de la part de la firme japonaise. Sur le papier, c'est le même principe que les fameuses puces MFi : sans un composant qui va fournir les bons messages, rien ne s'active. Dans la pratique, comme pour la première Switch, les accessoiristes ont déjà trouvé la parade : quelques docks alternatifs existent déjà, comme chez Antank, SIWIQU ou Avermedia. Une mise à jour du firmware est parfois nécessaire, mais les solutions sont bien disponibles.
Un dock alternatif. Image SIWIQU.
L'article explique aussi que la console effectue nettement plus de vérifications sur la qualité du signal que la console précédente — un produit mal conçu au niveau physique ne devrait pas s'activer — et que le ventilateur intégré dans le dock officiel de la console ne refroidit pas directement la console elle-même. Divers essais montrent en effet qu'il sert uniquement pour les composants de la station d'accueil. Enfin, il faut prendre en compte un point important : si les docks alternatifs fonctionnent actuellement, il n'est pas exclu qu'une mise à jour du firmware de la console renforce la sécurité et casse cette compatibilité officieuse.
Un peu avant l'arrivée de l'USB-C dans les iPhone, différentes rumeurs indiquaient qu'Apple allait intégrer des puces de sécurité dans ses câbles et ses accessoires, pour brider la norme. C'était relativement crédible : la méthode était déjà présente avec le connecteur 30 broches et les accessoires Lightning. Sous couvert de compatibilité, le programme MFi servait surtout à imposer une dîme aux accessoiristes. Si Apple ne l'a finalement pas fait — vous pouvez utiliser n'importe quel adaptateur USB-C vers HDMI avec un iPhone, par exemple —, ce n'est pas le cas de Nintendo : comme la Switch originale, la Nintendo Switch 2 intègre des mécanismes de « sécurité » qui brident la compatibilité.
La Switch 2 et son dock. Image Nintendo.
Prenons les bases : si vous branchez un accessoire USB-C sur une console (ou n'importe quel appareil compatible), il y a une négociation. Premièrement, l'accessoire indique à l'hôte (console, ordinateur, smartphone, etc.) le ou les profils USB PD pris en charge. La norme permet différentes tensions (5 V, 9 V, 12 V, etc.) et intensités (3 A, 5 A, etc.). Si l'hôte détecte un couple valable, il active la charge… et si ce n'est pas le cas, il ne démarre pas. Nous l'avons expliqué dans un exemple récent avec l'antenne Starlink Mini, qui ne démarre pas si le profil 20 V/5 A n'est pas de la partie. Dans le cas de la Nintendo Switch 2, l'alimentation doit proposer une tension de 20 V, même si la console peut en réalité se contenter d'une tension de 15 V.
Le dock officiel est (presque) obligatoire pour jouer sur un téléviseur. Image Nintendo.
Ensuite, l'accessoire va indiquer à l'hôte s'il prend en charge la vidéo, avec les différents modes pris en charge (qui dépendent en partie de la puce choisie pour une éventuelle conversion DisplayPort vers HDMI). Là encore, l'hôte peut accepter ou refuser. Enfin, les composants interfacés en USB sont connectés. Dans le cas d'un accessoire pour la Nintendo Switch 2, il peut par exemple s'agir d'un hub USB ou d'un contrôleur Ethernet. Dans la majorité des cas, les négociations sont standardisées, mais ce n'est pas le cas de la Switch 2, comme l'explique The Verge.
Une négociation propriétaire
En réalité, la console de Nintendo ajoute quelques messages propriétaires, a priori liés à une validation de la part de la firme japonaise. Sur le papier, c'est le même principe que les fameuses puces MFi : sans un composant qui va fournir les bons messages, rien ne s'active. Dans la pratique, comme pour la première Switch, les accessoiristes ont déjà trouvé la parade : quelques docks alternatifs existent déjà, comme chez Antank, SIWIQU ou Avermedia. Une mise à jour du firmware est parfois nécessaire, mais les solutions sont bien disponibles.
Un dock alternatif. Image SIWIQU.
L'article explique aussi que la console effectue nettement plus de vérifications sur la qualité du signal que la console précédente — un produit mal conçu au niveau physique ne devrait pas s'activer — et que le ventilateur intégré dans le dock officiel de la console ne refroidit pas directement la console elle-même. Divers essais montrent en effet qu'il sert uniquement pour les composants de la station d'accueil. Enfin, il faut prendre en compte un point important : si les docks alternatifs fonctionnent actuellement, il n'est pas exclu qu'une mise à jour du firmware de la console renforce la sécurité et casse cette compatibilité officieuse.
Avec Safari, si vous voulez sauvegarder une page pour la lire plus tard1, il est possible de faire Enregistrer sous… dans le menu Fichier. Le navigateur propose de sauver l'image en Source de la page (une page HTML brute, qui va dépendre du site pour une partie du contenu), en PNG (une nouveauté) ou en Archive web. Cette solution enregistre tout le contenu de la page (JavaScript et CSS compris) dans un fichier .webarchive un peu obscure. HTeuMeuLeu a donc décidé de proposer une méthode pour extraire correctement les données pour les lire n'importe où.
Safari propose trois choix. Image MacGeneration.
Son but de départ était simple : arriver à lire les données envoyées par des étudiants qui travaillaient visiblement sur des Mac. Les .webarchive sont pratiques pour envoyer le contenu d'une page, un seul fichier suffit, mais l'ensemble dépend de Safari. Il explique que le format d'Apple est un fichier XML qui contient des données compressées (un .plist). Il a développé un site Internet qui permet de décompresser les fichiers en question, et affiche la liste des fichiers présents dans l'archive (images, HTML, CSS, etc.). L'outil est open source si vous voulez l'héberger en local (c'est du JavaScript), pour éviter d'envoyer une archive qui pourrait contenir des données privées sur un site public.
Le site permet de récupérer tous les éléments de la page. Image MacGeneration.
Ou pour garder une trace d'une éventuelle future modification. ↩︎
Avec Safari, si vous voulez sauvegarder une page pour la lire plus tard1, il est possible de faire Enregistrer sous… dans le menu Fichier. Le navigateur propose de sauver l'image en Source de la page (une page HTML brute, qui va dépendre du site pour une partie du contenu), en PNG (une nouveauté) ou en Archive web. Cette solution enregistre tout le contenu de la page (JavaScript et CSS compris) dans un fichier .webarchive un peu obscure. HTeuMeuLeu a donc décidé de proposer une méthode pour extraire correctement les données pour les lire n'importe où.
Safari propose trois choix. Image MacGeneration.
Son but de départ était simple : arriver à lire les données envoyées par des étudiants qui travaillaient visiblement sur des Mac. Les .webarchive sont pratiques pour envoyer le contenu d'une page, un seul fichier suffit, mais l'ensemble dépend de Safari. Il explique que le format d'Apple est un fichier XML qui contient des données compressées (un .plist). Il a développé un site Internet qui permet de décompresser les fichiers en question, et affiche la liste des fichiers présents dans l'archive (images, HTML, CSS, etc.). L'outil est open source si vous voulez l'héberger en local (c'est du JavaScript), pour éviter d'envoyer une archive qui pourrait contenir des données privées sur un site public.
Le site permet de récupérer tous les éléments de la page. Image MacGeneration.
Ou pour garder une trace d'une éventuelle future modification. ↩︎
Free vient (enfin) de proposer Disney+ sur la Freebox Révolution, un boîtier TV qui a près de 15 ans. Pour se faire pardonner l'attente pour les abonnés qui possèdent encore ce boîtier multimédia, Free en profite pour offrir six mois d'abonnement au service de streaming. C'est — comme chez Orange récemment — l'offre avec publicité qui est de la partie, un abonnement proposé pour 6 € par mois. Cette promotion est accessible dans votre espace abonné Freebox.
Par ailleurs, si la Freebox Révolution n'est pas la plus récente des Freebox, elle est encore proposée aux abonnés. Free vient même de mettre en avant une promotion intéressante, avec un an d'abonnement à 20 €/mois. Une offre intéressante par rapport à d'autres si vous avez besoin (ou envie) de l'accès à la télévision : les offres de Bouygues Telecom ou SFR dans la même gamme de prix se contentent d'une connexion à Internet.
Free vient (enfin) de proposer Disney+ sur la Freebox Révolution, un boîtier TV qui a près de 15 ans. Pour se faire pardonner l'attente pour les abonnés qui possèdent encore ce boîtier multimédia, Free en profite pour offrir six mois d'abonnement au service de streaming. C'est — comme chez Orange récemment — l'offre avec publicité qui est de la partie, un abonnement proposé pour 6 € par mois. Cette promotion est accessible dans votre espace abonné Freebox.
Par ailleurs, si la Freebox Révolution n'est pas la plus récente des Freebox, elle est encore proposée aux abonnés. Free vient même de mettre en avant une promotion intéressante, avec un an d'abonnement à 20 €/mois. Une offre intéressante par rapport à d'autres si vous avez besoin (ou envie) de l'accès à la télévision : les offres de Bouygues Telecom ou SFR dans la même gamme de prix se contentent d'une connexion à Internet.
La fonction SOS d'urgence par satellite d'Apple, apparue avec les iPhone 14, sauve des vies. L'exemple qui a été mis en avant dans les médias récemment devrait d'ailleurs probablement se retrouver dans un futur keynote, étant donné qu'Apple adore montrer que ses technologies peuvent aider les gens.
La montagne Snowmass, postée sur Instagram.
C'est la police du comté de Pitkin qui communique sur le sujet : un alpiniste de 53 ans qui descendait la montagne Snowmass s'est blessé au poignet et s'est retrouvé bloqué à environ 3 350 mètres d'altitude, près du lac Snowmass. La technologie d'Apple lui a permis d'appeler les secours dans une région où la téléphonie mobile traditionnelle ne fonctionne pas. Le communiqué de la police (sur Instagram) insiste sur le fait que la technologie peut vous aider et qu'il ne faut pas hésiter à l'employer : elle permet au MRA (Moutain Rescue Aspen) d'accélérer les recherches.
La fonction SOS d'urgence par satellite d'Apple, apparue avec les iPhone 14, sauve des vies. L'exemple qui a été mis en avant dans les médias récemment devrait d'ailleurs probablement se retrouver dans un futur keynote, étant donné qu'Apple adore montrer que ses technologies peuvent aider les gens.
La montagne Snowmass, postée sur Instagram.
C'est la police du comté de Pitkin qui communique sur le sujet : un alpiniste de 53 ans qui descendait la montagne Snowmass s'est blessé au poignet et s'est retrouvé bloqué à environ 3 350 mètres d'altitude, près du lac Snowmass. La technologie d'Apple lui a permis d'appeler les secours dans une région où la téléphonie mobile traditionnelle ne fonctionne pas. Le communiqué de la police (sur Instagram) insiste sur le fait que la technologie peut vous aider et qu'il ne faut pas hésiter à l'employer : elle permet au MRA (Moutain Rescue Aspen) d'accélérer les recherches.
Depuis quelques mois, YouTube tend à traduire automatiquement les titres des vidéos dans la langue de l'utilisateur, mais aussi de traduire automatiquement le contenu des vidéos, avec dans de nombreux cas de l'audio généré par une intelligence artificielle1. Si ce comportement vous énerve et que vous utilisez Firefox ou Chrome, il existe une extension : YouTube No Translation.
Un exemple de titres de vidéos traduits automatiquement. Image iGeneration.
Elle effectue quatre opérations sur les vidéos. La première est de garder le titre original, sans afficher la traduction automatique. La seconde est d'empêcher la traduction de la description. La troisième va forcer la piste audio originale dans tous les cas, pour éviter que YouTube impose une version doublée ou générée par IA. Enfin, elle désactive les sous-titres générés automatiquement et force le cas échéant les sous-titres dans la langue originale de la vidéo, s'ils existent2.
MrBeast est mis en avant sur le site de l'extension, mais ses vidéos ne sont pas traduites par IA.
L'extension est gratuite mais l'auteur propose aux personnes qui apprécient son travail de l'aider... peut-être pour lui demander de développer une version pour Safari.
Certains créateurs de contenu proposent des versions doublées avec des comédiens professionnels, comme le célèbre MrBeast. ↩︎
Certains créateurs de contenu proposent des sous-titres, avec parfois de petites blagues ou des traductions adaptées. ↩︎
Depuis quelques mois, YouTube tend à traduire automatiquement les titres des vidéos dans la langue de l'utilisateur, mais aussi de traduire automatiquement le contenu des vidéos, avec dans de nombreux cas de l'audio généré par une intelligence artificielle1. Si ce comportement vous énerve et que vous utilisez Firefox ou Chrome, il existe une extension : YouTube No Translation.
Un exemple de titres de vidéos traduits automatiquement. Image iGeneration.
Elle effectue quatre opérations sur les vidéos. La première est de garder le titre original, sans afficher la traduction automatique. La seconde est d'empêcher la traduction de la description. La troisième va forcer la piste audio originale dans tous les cas, pour éviter que YouTube impose une version doublée ou générée par IA. Enfin, elle désactive les sous-titres générés automatiquement et force le cas échéant les sous-titres dans la langue originale de la vidéo, s'ils existent2.
MrBeast est mis en avant sur le site de l'extension, mais ses vidéos ne sont pas traduites par IA.
L'extension est gratuite mais l'auteur propose aux personnes qui apprécient son travail de l'aider... peut-être pour lui demander de développer une version pour Safari.
Certains créateurs de contenu proposent des versions doublées avec des comédiens professionnels, comme le célèbre MrBeast. ↩︎
Certains créateurs de contenu proposent des sous-titres, avec parfois de petites blagues ou des traductions adaptées. ↩︎
Visiblement, la bataille entre les chaînes de télévision française se déplace dans le monde du streaming : Netflix a annoncé récemment que le service va accueillir les contenus de TF1… et ceux de france.tv vont se retrouver sur Amazon Prime Video1.
L'intégration est bien mise en avant. Image iGeneration.
L'intégration est disponible dès aujourd'hui, et elle va permettre aux abonnés du service américain de retrouver les contenus de france.tv (Un Si Grand Soleil, Drag Race France, etc.) sur la page d'accueil du service. Il est aussi possible d'accéder au replay des chaînes, et même de profiter de France 2, France 3, France 4, France et franceinfo en direct. Les amateurs de sport seront aussi ravis, avec l'Euro de football féminin ou le Tour de France.
Quelques exemples de contenus. Image iGeneration.
L'intégration de france.tv est proche de celle d'autres services dans le service d'Amazon : vous allez devoir vous abonner au service, mais sans devoir payer. Ensuite, les contenus français seront proposés sur la page d'accueil, lors de vos recherches, etc. L'intérêt pour france.tv est évidemment de toucher plus de personnes, notamment les générations qui ont abandonné la télévision linéaire, ce que la moyenne d'âge des téléspectateurs de chaînes comme France 2 (plus de 62 ans) montre bien.
Il faut s'abonner (gratuitement) au service. Image iGeneration.
Visiblement, la bataille entre les chaînes de télévision française se déplace dans le monde du streaming : Netflix a annoncé récemment que le service va accueillir les contenus de TF1… et ceux de france.tv vont se retrouver sur Amazon Prime Video1.
L'intégration est bien mise en avant. Image iGeneration.
L'intégration est disponible dès aujourd'hui, et elle va permettre aux abonnés du service américain de retrouver les contenus de france.tv (Un Si Grand Soleil, Drag Race France, etc.) sur la page d'accueil du service. Il est aussi possible d'accéder au replay des chaînes, et même de profiter de France 2, France 3, France 4, France et franceinfo en direct. Les amateurs de sport seront aussi ravis, avec l'Euro de football féminin ou le Tour de France.
Quelques exemples de contenus. Image iGeneration.
L'intégration de france.tv est proche de celle d'autres services dans le service d'Amazon : vous allez devoir vous abonner au service, mais sans devoir payer. Ensuite, les contenus français seront proposés sur la page d'accueil, lors de vos recherches, etc. L'intérêt pour france.tv est évidemment de toucher plus de personnes, notamment les générations qui ont abandonné la télévision linéaire, ce que la moyenne d'âge des téléspectateurs de chaînes comme France 2 (plus de 62 ans) montre bien.
Il faut s'abonner (gratuitement) au service. Image iGeneration.
Si les trains à grande vitesse proposent du Wi-Fi depuis quelques années, la qualité de la connexion est au mieux moyenne : la SNCF emploie essentiellement des connexions 4G et 5G (sauf dans les gares, qui peuvent dans certains cas profiter d'une connexion fixe). Selon La Lettre, la SNCF prévoirait de passer sur une connexion satellite, avec un appel d'offres prévu en 2025. Les deux fournisseurs principaux seraient OneWeb et Starlink, mais la société d'Elon Musk a un avantage évident dans ce domaine.
L'opérateur Clarus utilise déjà Starlink. Image Clarus.
OneWeb et Starlink proposent une connexion à Internet accessible sur la majorité du territoire, avec une latence correcte et des performances suffisantes pour un TGV, pour peu que plusieurs antennes soient installées — cet article du Parisien indique que cinq à six antennes suffiraient pour tous les passagers d'un TGV —. Les deux solutions devraient permettre d'obtenir des performances nettement plus élevées que les connexions cellulaires… mais surtout plus fiables.
Si OneWeb est une société française (elle fait partie du groupe Eutelsat), elle part avec un problème : la constellation compte moins de satellites (environ 600) et ils sont en orbite à une altitude plus élevée (environ 1 200 km). Ce sont deux problèmes face à la solution de SpaceX, qui a une constellation bien plus dense (plus de 7 000 satellites) à des altitudes plus faibles. Selon BFM TV, il n'y aurait pas de préférence nationale dans ce domaine. Et sur le plan purement technique, Starlink est a priori un meilleur choix actuellement.
Pour le moment, l'appel d'offres n'a pas encore été lancé, et aucune décision n'est officiellement à l'ordre du jour : il faudra donc encore attendre un peu pour obtenir une connexion Wi-Fi fiable dans un TGV.
Si les trains à grande vitesse proposent du Wi-Fi depuis quelques années, la qualité de la connexion est au mieux moyenne : la SNCF emploie essentiellement des connexions 4G et 5G (sauf dans les gares, qui peuvent dans certains cas profiter d'une connexion fixe). Selon La Lettre, la SNCF prévoirait de passer sur une connexion satellite, avec un appel d'offres prévu en 2025. Les deux fournisseurs principaux seraient OneWeb et Starlink, mais la société d'Elon Musk a un avantage évident dans ce domaine.
L'opérateur Clarus utilise déjà Starlink. Image Clarus.
OneWeb et Starlink proposent une connexion à Internet accessible sur la majorité du territoire, avec une latence correcte et des performances suffisantes pour un TGV, pour peu que plusieurs antennes soient installées — cet article du Parisien indique que cinq à six antennes suffiraient pour tous les passagers d'un TGV —. Les deux solutions devraient permettre d'obtenir des performances nettement plus élevées que les connexions cellulaires… mais surtout plus fiables.
Si OneWeb est une société française (elle fait partie du groupe Eutelsat), elle part avec un problème : la constellation compte moins de satellites (environ 600) et ils sont en orbite à une altitude plus élevée (environ 1 200 km). Ce sont deux problèmes face à la solution de SpaceX, qui a une constellation bien plus dense (plus de 7 000 satellites) à des altitudes plus faibles. Selon BFM TV, il n'y aurait pas de préférence nationale dans ce domaine. Et sur le plan purement technique, Starlink est a priori un meilleur choix actuellement.
Pour le moment, l'appel d'offres n'a pas encore été lancé, et aucune décision n'est officiellement à l'ordre du jour : il faudra donc encore attendre un peu pour obtenir une connexion Wi-Fi fiable dans un TGV.
Lexar vient d'annoncer un nouveau modèle de SSD externe MagSafe, l'ES5. C'est un SSD externe compact (la marque ne donne pas ses mensurations) qui se connecte en USB-C mais peut se fixer sur le dos d'un iPhone en MagSafe… ou d'un MacBook Pro selon la marque (avec une plaque qui se colle a priori sur la coque). Comme de nombreux SSD externes modernes, il résiste aux chutes (jusqu'à 3 mètres de hauteur) et est IP65, c'est-à-dire qu'il empêche la poussière de rentrer dans le SSD et peut être arrosé. Ce n'est pas réellement nécessaire avec les SSD, qui résistent bien aux éléments par défaut, mais les maladroits apprécieront.
Le SSD sur un iPhone. Image Lexar.
Le SSD externe est compatible USB 3.2 Gen 2x2, il peut donc atteindre 20 Gb/s (à peu près 2 Go/s en pratique)… si vous le branchez à un PC. Apple, dans ses systèmes sur puce, ne prend en effet pas en charge cette norme. Sur un iPhone 15 ou 16 Pro, un iPad ou un Mac, il sera limité à 10 Gb/s (environ 1 Go/s). Attention aussi à un point, les iPhone 15 et 16 possèdent une prise USB-C limitée à l'USB 2.0, soit 0,48 Gb/s (vers 35 Mo/s dans le meilleur des cas), comme certains iPad.
Vous aurez besoin d'une plaque pour l'accrocher à un Mac. Image Lexar.
Le SSD est livré avec un câble USB-C court, qui peut être fixé sur le SSD pour faire office de lanière, une idée intéressante. Le prix de ce SSD est de 150 € pour la version de 1 To et de 220 € pour celle de 2 To. Un tarif un peu plus élevé que la moyenne pour un SSD externe, qui peut se justifier par la compatibilité avec l'USB-C à 20 Gb/s (inutile si vous avez du matériel Apple) et l'aimant intégré.
Depuis des dizaines d'années, Apple tente de supprimer les ventilateurs de ses ordinateurs. Si cette solution n'est pas toujours gage d'efficacité — ceux qui ont utilisé un MacBook en 2015 comprendront —, elle a pourtant un mérite : elle protège l'ordinateur de certains malwares.
La raison n'est pas réellement liée directement à l'absence de ventilateurs, il s'agit d'un effet secondaire du fonctionnement de certains malwares. Les malandrins qui développent les logiciels malveillants veulent en effet généralement éviter que les experts en sécurité analysent ces derniers, et tentent donc régulièrement de vérifier si leur création tourne dans une machine virtuelle. En effet, les experts emploient fréquemment cette solution pour déterminer comment fonctionne un malware en toute sécurité. Dans la pratique, de nombreux malwares se désactivent s'ils détectent qu'ils fonctionnent dans une machine virtuelle, et deviennent donc inoffensifs.
Il n'y a pas de ventilateur dans le MacBook Retina de 2015. Image iFixit.
Le rapport avec la présence d'un ventilateur est donc indirect. Pour détecter une machine virtuelle, il est possible de vérifier la présence de certains fichiers ou de certains noms standardisés (par exemple celui du volume de stockage) ou la présence de pilotes associés à une machine virtuelle. Comme les experts en sécurité s'adaptent et tentent aussi de se cacher, une des voies choisies consiste à vérifier la présence de composants matériels qui devraient être présents mais ne le sont pas, comme un ventilateur pour le processeur. Les logiciels de virtualisation vont en effet souvent à l'essentiel, et ne renvoient donc pas les données liées aux composants matériels, comme la température du processeur ou la vitesse de rotation du ventilateur, ni même sa présence.
Le refroidissement passif étant une exception plutôt que la norme dans les PC, un ordinateur sans ventilateur peut être vu comme une machine virtuelle. Petr Beneš, un développeur, a récemment expliqué comment il a ajouté un ventilateur virtuel dans Xen, un hyperviseur. Cette solution permet en pratique de contourner une protection interne d'un malware pour qu'il s'exécute dans une machine virtuelle sans qu'il s'en rende compte. Mais sa solution montre aussi qu'un ordinateur sans ventilateur pourrait être protégé dans certains cas… de quoi favoriser ceux qui utilisent un ordinateur Apple passif. C'est le cas des MacBook sortis entre 2015 et 2017 mais aussi des MacBook Air depuis le modèle M1. Bien évidemment, il faut rester méfiant : les malwares peuvent intégrer d'autres solutions pour déterminer la présence d'une machine virtuelle, et le code peut avoir été adapté pour prendre en compte les exceptions, comme les ordinateurs d'Apple.
Le nouveau film produit par Apple, F1 le film, a trouvé sa place dans les salles obscures (et climatisées), avec un bon démarrage à l'international, mais aussi en France ou aux États-Unis. Porté par Brad Pitt et réalisé par Joseph Kosinski — Tron : L'Héritage ou Top Gun: Maverick —, il est bien évidemment destiné à terminer sa vie sur les « petits » écrans, ceux d'Apple TV+. Mais quand pourra-t-il sortir sur le service d'Apple ?
« Il faut vraiment attendre si longtemps ? ». Image Apple.
Aux États-Unis, comme l'explique 9to5 Mac, c'est assez simple : rapidement. Il devrait être proposé à l'achat ou en location environ 45 jours après la sortie en salle. Comme il est sorti le 27 juin dans le pays, il sera donc disponible en théorie dès le 11 août 2025. C'est une estimation, pour une raison simple : il n'y a pas réellement de règles. L'accord tacite est d'attendre 45 jours si le film fonctionne bien dans les salles, sans qu'il soit imposé par les studios dans tous les cas. En pratique, c'est généralement un peu moins : Dark Horizonsdonne 27 jours en 2021, 38 jours en 2022, 39 en 2023 et 37 en 2024, en moyenne.
La sortie sur les plateformes de streaming, elle, est plus tardive… mais là encore, il n'y a pas de règles imposées. Le même site donne 128 jours après la sortie en salle en moyenne en 2021, 110 jours en 2022, 104 en 2023 et 99 jours en 2024. 9to5 Mac annonce entre et un et deux mois entre la sortie en location et la disponibilité en streaming, ce que la moyenne confirme à peu près. L'estimation d'une sortie durant le mois d'octobre 2025 est donc assez plausible : le film a du succès, donc il ne devrait pas arriver (trop) rapidement sur le service Apple TV+.
Des règles plus rigides en France
Dans notre pays, le film devrait être disponible dès le 25 octobre à la location, quand il sera probablement disponible sur Apple TV+ dans d'autres pays1. Vous pourrez aussi l'acheter sur iTunes (par exemple) et peut-être même en Blu-ray. Canal+ pourra ensuite le diffuser dès le 25 décembre pour ses abonnés et il faudra ensuite attendre fin novembre 2026 (soit 17 mois après la sortie en salle) pour le voir sur Apple TV+, sauf si Apple trouve un accord avec les autorités. Si F1 le film était un film Disney, il serait par exemple disponible à partir du 25 mars 2026.
Nous pourrions vous parler d'un éventuel VPN qui sponsorise cette actualité pour vous localiser aux États-Unis… mais ce n'est pas le cas. ↩︎
De nombreux fabricants de casques Bluetooth ne développent pas leurs propres composants et se basent sur du matériel — et parfois du logiciel — fourni par une société tierce. Des failles dans ceux qui utilisent l'implémentation d'Airoha ont été montrées récemment par les chercheurs d'ERNW, et elle implique de gros risques : il est possible d'activer le microphone à distance ou de récupérer des informations personnelles, comme le contenu du carnet d'adresses d'un smartphone.
Certaines enceintes portables sont touchées. Image Marshall.
Elles se basent sur l'absence d'authentification dans un protocole de la marque, pour les marques qui emploient le SDK (le kit de développement) d'Airoha. De nombreux appareils sont vulnérables, et il n'y a qu'une condition selon les chercheurs : être à portée d'un périphérique Bluetooth (casque ou enceinte portable). Les modèles touchés, selon eux, proviennent de nombreux fabricants : Sony (CH-720N, Link Buds S, ULT Wear, WF-1000XM3, XM4, XM5, WF-C500, C510, WH-1000XM4, XM5, XM6, WH-C520, WH-XB910N, WI-C100), Beyerdynamic (Amiron 300), Bose (QuietComfort Earbuds), Jabra (Elite 8 Active), JBL (Endurance Race 2, Live Buds 3) ou Marshall (Acton III, Major V, Minor IV, Motif II, Stanmore III, Woburn III). D'autres marques moins populaires sont aussi de la partie, et probablement de nombreux autres modèles qui emploient les composants d'Airoha.
Des risques importants
La faille permet notamment de lire le contenu de la mémoire du contrôleur, qui peut contenir des informations sur ce que vous écoutez. Les chercheurs évoquent aussi la possibilité d'activer le microphone ou même d'effectuer des appels depuis un casque attaqué, s'il est relié à un smartphone. L'activation elle-même n'est heureusement pas discrète : si de la musique est en cours de lecture, l'activation du microphone devrait la couper. Mais si le casque est inactif et allumé (par exemple posé sur une table), le microphone peut être activé.
Des écouteurs Jabra touchés. Image Jabra.
Une autre attaque possible est la possibilité de récupérer des informations, comme le numéro de téléphone du smartphone ou le contenu du carnet d'adresses. Les casques demandent rarement l'accès à ces informations (c'est plutôt réservé aux autoradios) et les systèmes d'exploitation devraient vous demander l'autorisation de le faire, mais si vous ne faites pas attention ou si l'autorisation a déjà été donnée, les informations peuvent être exfiltrées. De plus, les chercheurs expliquent qu'il est possible de modifier le contenu du logiciel du casque pour que le malware se réplique.
Actuellement, la faille a été corrigée dans le SDK d'Airoha début juin, mais les constructeurs doivent mettre à jour le firmware de leurs appareils, et le distribuer massivement. Les chercheurs recommandent aux personnes qui peuvent être ciblées par une attaque de ce type (journalistes, hommes politiques, etc.) d'éviter d'utiliser un casque Bluetooth en public.
Les chercheurs de chez Rapid7, spécialisés dans la sécurité, viennent de publier un article qui montre que de très nombreuses imprimantes Brother sont touchées par des failles de sécurité. Certaines sont très importantes et une des failles ne peut même pas être corrigée chez les clients, nous allons le voir. Les huit failles touchent 689 modèles de chez Brother, de l'imprimante classique aux modèles multifonctions en passant par les imprimantes à étiquettes de la marque, populaires. Ils indiquent par ailleurs que 46 modèles Fujifilm, 5 imprimantes Ricoh, 2 appareils de chez Toshiba et 6 de chez Konica Minolta sont aussi touchés, ce qui monte le total à 748. Les marques en question utilisent a priori du matériel Brother sous licence, une méthode courante dans les imprimantes.
Une imprimante à étiquettes Brother. Image Brother.
La faille CVE-2024-51979 permet un dépassement de tampon, qui peut amener une compromission du logiciel de l'imprimante, par exemple pour lui faire exécuter du code malveillant. La CVE-2024-51980, elle, permet à un malandrin de lancer des attaques sur le réseau local auquel est connectée l'imprimante, comme la CVE-2024-51981 (en simplifiant, dans les deux cas). La CVE-2024-51982 permet de planter l'imprimante, comme la CVE-2024-51983. Enfin, la CVE-2024-51984 permet à un attaquant authentifié d'obtenir un mot de passe enregistré pour un des services de l'imprimante (par exemple, celui d'un partage sur un NAS).
La page de configuration d'une imprimante Brother. Image MacGeneration.
Une double faille impossible à corriger
La faille la plus dangereuse est la CVE-2024-51978. Elle permet à un attaquant de récupérer le mot de passe administrateur par défaut de l'imprimante. Si Brother a la bonne idée de ne plus employer le couple admin/admin ou un équivalent basique, la société a choisi de générer le mot de passe en fonction du numéro de série, avec un algorithme qui a été découvert. Cette faille ne peut pas être corrigée directement, et Brother a dû modifier la méthode dans ses usines. Pour les clients, la seule solution consiste à modifier le mot de passe de connexion (ce que certains ont probablement déjà fait). Elle est dangereuse car la 8e faille, la CVE-2024-51977, permet justement de récupérer le numéro de série sans être authentifié…
Une imprimante multifonctions de la marque. Image Brother.
Brother a corrigé les failles
Si vous avez une imprimante Brother, la marque a communiqué sur les failles et propose des correctifs. La page de Rapid7 liste par ailleurs les liens vers les informations des autres fabricants touchés. Nous vous conseillons de changer le mot de passe administrateur de l'imprimante, en plus d'appliquer les éventuelles mises à jour. Les failles ont été découvertes en mai 2024, et la marque a commencé à corriger les failles après quelques mois. La date de divulgation a été fixée assez rapidement pour juin 2025, et les failles sont normalement comblées si vous avez du matériel à jour.
La sortie des iPad Pro M5 est toujours prévue pour cette année, a priori à l'automne en même temps qu'iPadOS 26 selon les rumeurs. Et sur Weibo (un réseau social chinois), Instant Digital indique que les iPad Pro pourraient se retrouver avec des bordures d'écran plus fines. Une rumeur qui est probablement vraie, car il ne s'avance pas beaucoup : la majorité des acteurs du marché tendent à réduire la taille des bordures et il indique que ce changement pourrait être appliqué à une future génération, c'est-à-dire pas nécessairement l'iPad Pro M5, mais peut-être l'iPad Pro M6.
La tablette Samsung Galaxy Tab S10 Ultra et ses bordures fines. Image Samsung.
Il compare les bordures à celles de la tablette Samsung Galaxy Tab Ultra, une tablette qui concurrence les iPad Pro avec des bordures très fines. Par ailleurs, au-delà du fait qu'une réduction de l'épaisseur des bordures est probable, le Liquid Glass d'Apple permet d'imaginer des appareils avec des bordures extrêmement fines (voire invisibles), pour allier l'interface qui reprend une plaque de verre à un rendu physique du même ordre.
Amazon solde le tapis de souris (de bureau, en réalité, étant donné sa taille) Logitech Desk Mate : il est à 6,99 € (en gris) au lieu de 22 €. Un excellent prix pour ce modèle en tissu qui résiste aux éclaboussures. Il mesure 30 x 70 cm, et vous pourrez placer une souris mais aussi un clavier sur la surface antidérapante.
Comme certains l'imaginaient, l'obligation de vérifier la date de naissance des internautes pourrait être étendue à d'autres domaines que les sites pornographiques. Et nous ne parlons pas ici des réseaux sociaux qui pourraient bien être considérés comme des sites pornographiques, mais bien des sites qui vendent des couteaux, c'est-à-dire une bonne partie des sites de e-commerce, d'Amazon à CDiscount en passant par de nombreux autres.
C'est Contexte qui explique le problème, grâce à un projet de décret du ministère de l’Intérieur qu'ils ont pu consulter, et qui contient ceci : « tout site proposant à la vente en ligne des armes par nature telles que définies à l’article R. 311-1 doit comporter un message d’information avertissant que la vente d’armes est interdite aux mineurs de moins de 18 ans, affiché sur les pages d’accueil et de paiement ».
Imaginez ce genre de bandeau sur Amazon. Montage MacGeneration.
Dans la pratique, les différents sites qui vendent des couteaux de cuisine (qui sont des armes par nature) pourraient être obligés de vérifier l'âge des acheteurs, ce qui pose exactement les mêmes problèmes que pour les sites pour adultes : « Sur Internet, personne ne sait que tu es un chien », comme le dit cette célèbre image. Plus sérieusement, les différentes méthodes qui permettent de vérifier l'âge d'une personne posent souvent des problèmes de respect de la vie privée ou ne sont pas efficaces, et c'est ce que reproche le groupe Aylo à la loi française.
Par ailleurs, encore selon Contexte, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance considère que cette obligation poserait de nombreux problèmes, notamment avec les sites de e-commerce qui ne sont pas basés en France mais qui opèrent dans notre pays.
Swift, le langage de développement d'Apple, n'est plus vraiment une nouveauté : il vient de fêter ses 11 ans. Il en profite pour ajouter une corde à son arc : Android. Après macOS (et iOS et les systèmes d'Apple), GNU/Linux et Windows, le système d'exploitation de Google est donc la prochaine étape.
Swift se tourne vers Android. Montage iGeneration.
Pour le moment, il n'y a rien de réellement concret, mais un groupe de travail a été créé pour se pencher sur le sujet. Le but est évidemment de concurrencer à terme Kotlin, le langage de développement souvent employé sous Android. La liste des points à atteindre pour la version Android de Swift est assez longue, comme le note 9to5Google, et comprend le développement des outils pour Android, la définition des fonctions pour correspondre aux différents niveaux de fonctionnalités liés à Android, le choix des API qui seront prises en charge en Swift, le développement d'outils de debug, etc.
Notons enfin qu'il est déjà possible de développer des applications Android en Swift, mais que la tâche nécessite des outils externes. L'intégration proposée par le groupe de travail, elle, devrait permettre de développer pour Android bien plus facilement… comme pour macOS ou iOS.
CrossOver est un programme bien connu des amateurs de jeux vidéo : il permet de lancer des jeux pensés pour Windows sur un Mac (ou sous GNU/Linux). Basés en partie sur Wine, un programme open source, CrossOver amène des options en plus, des mises à jour régulières et du support. La version standard est vendue habituellement avec un an de support pour 74 €, mais elle est actuellement à 51,8 € avec le code MSS30, qui est normalement déjà appliqué sur le site.
La boîte de CrossOver. Image XrossOver.
La version complète qui offre un support à vie n'est malheureusement pas en promotion et est à réserver aux joueurs les plus acharnés : elle vaut 484 €, pratiquement le prix d'une PlayStation 5. Les développeurs mettent à jour régulièrement le programme pour qu'il accepte de nouveaux jeux, et un moteur de recherche permet de vérifier la compatibilité avec les Mac avant l'achat. Il y a une version d'évaluation de 14 jours pour ceux qui veulent tester CrossOver avant l'achat.
La Nintendo Switch 2, sur le papier, accepte les webcams USB conformes à la norme UVC, c'est-à-dire la majorité des webcams du marché. Mais quelques modèles ne fonctionnent pas selon les différents retours. Si vous avez une Switch 2 et que vous n'avez pas envie de craquer pour la caméra officielle ou pour le modèle de Hori, esthétiquement sympathique mais digne des années 90 avec son capteur de 0,3 mégapixel, voici quelques explications.
La webcam officielle. Image Nintendo.
Selon The Verge, qui a pu discuter avec quelques fabricants, il y a plusieurs points qui peuvent poser des soucis. Le premier, c'est le mode de transfert : la webcam doit fonctionner en mode isochrone et pas en mode bulk, ce qui nécessite quelques explications. Le mode isochrone réserve la bande passante nécessaire, qui va être fixe et il offre généralement de meilleures performances. Le mode bulk, lui, utilise une bande passante variable. Le problème principal de ce premier point, c'est que les fabricants ne documentent évidemment pas le mode de transfert en USB. Il est parfois possible de forcer manuellement un mode précis, mais c'est assez rare.
Le second point, c'est que la webcam ne doit pas être identifiée comme un périphérique HID. Le HID est essentiellement employé pour les périphériques d'entrée (souris, claviers, manettes, etc.) mais quelques modèles de webcam intègrent parfois des fioritures comme un capteur de présence, qui peut empêcher la mise en veille d'un ordinateur si un utilisateur est présent devant la webcam. Et ce capteur est souvent un simple périphérique HID (une sorte de souris virtuelle, en schématisant) qui envoie périodiquement des données si une personne est présente devant la webcam. Encore une fois, il est compliqué de vérifier la présence de la norme HID sans passer par des logiciels spécialisés.
La FaceCam Mk.2, un modèle efficace, ne fonctionne pas. Image Elgato.
Le troisième point, lié à la Nintendo Switch, est que la caméra doit proposer quelques modes précis. Pour Ugreen, elle ne doit pas proposer de modes sous les 30 images/s, qui sont parfois présents. Pour Elgato, elle doit proposer soit le mode 640 x 480 à 30 images/s, soit le mode 640 x 360 à 30 images/s, avec dans les deux cas possibles un code YUY2. Quelle que soit l'explication réelle (Nintendo ne communique pas sur ce point), il est encore une fois difficile de le vérifier. La majorité des webcams proposent différents modes, en fonction du capteur : une webcam 4K peut aussi fonctionner en 1080p, en 720p ou en 480p, mais ce n'est pas totalement systématique. De même, l'encodage des images peut être du YUY2 (sans compression), du MJPEG (qui compresse chaque image séparément en JPEG) ou même du H.264, avec un encodeur dans la webcam.
Le modèle Hori a des caractéristiques d'un autre temps. Image Hori.
Le dernier point, mis en avant par Elgato, est que la webcam doit être compatible USB 2.0. C'est un point qui ne devrait pas poser de soucis particuliers : les webcams USB 3.0 proposent généralement un mode USB 2.0, avec une définition souvent limitée mais suffisante pour la console.
Le problème principal des restrictions de Nintendo est double. D'abord, Nintendo ne détaille pas les contraintes, qui sont donc issues d'essais empiriques. Ensuite, la vérification des différents points nécessite un ordinateur avec des logiciels spécialisés, car les systèmes d'exploitation ne détaillent pas assez les informations. Et une personne qui va acheter une webcam n'a pas nécessairement un PC ou un Mac ni les compétences pour vérifier ces points. Si quelques fabricants (comme Elgato) comptent proposer des mises à jour de firmware, le constat pratique est simple : c'est un peu la loterie, sauf si vous achetez un modèle officiel. Et la longue liste des modèles compatibles et incompatibles publiée par The Verge montre bien le problème. In fine, la solution serait évidemment que Nintendo réduise les contraintes au niveau de sa console…
La bêta de macOS Tahoe a un comportement qui peut être bloquant : elle active automatiquement FileVault, le chiffrement des Mac, et envoie la clé dans le trousseau iCloud si vous utilisez le service.
C'est un problème dans certains cas, comme pour ceux qui utilisent un Mac mini dans un coin comme serveur. FileVault oblige à taper le mot de passe au démarrage, ce qui peut être compliqué dans ce cas de figure. Il est toujours possible de désactiver FileVault manuellement dans les options de macOS, pour ceux que ça intéresse.
FileVault a été activé en douce. Image MacGeneration.
La clé de secours envoyée sur iCloud
L'autre point est que la clé de secours, qui permet de démarrer le Mac si vous avez oublié le mot de passe, est envoyée sur le trousseau iCloud par défaut. Elle est accessible dans Mot de passe sur les autres appareils en théorie, mais visiblement uniquement si vous utilisez macOS Tahoe. Lors de nos essais, la clé est bien visible dans le programme sous macOS Tahoe, mais pas sur un Mac resté sous macOS Sequoia. De même, avec deux Mac sous macOS Tahoe, la synchronisation est perfectible pour le moment, bêta oblige. Apple arguera bien évidemment que les mots de passe sont chiffrés et que la société n'a pas accès aux mots de passe enregistrés, mais la clé est accessible si votre compte iCloud est compromis, par exemple.
La clé est accessible dans Mot de passe.
Dans les deux cas, le comportement demeure un peu cavalier, même s'il va probablement permettre à certains d'éviter de perdre des données.
Orange et Sosh offrent six mois d'abonnements à Disney+ à leurs abonnés fixes qui ont une offre TV. La promotion est réservée aux utilisateurs n'ayant pas été abonnés à Disney+ au cours des 12 derniers mois, et il s'agit de l'offre standard avec publicité, facturée 6 €/mois en temps normal.
Disney+ propose quelques séries et films récents, comme Alien Romulus.
L'offre est valable seulement jusqu'au 2 juillet 2025, donc il faut être rapide. Pour en profiter, vous pouvez premièrement passer par le décodeur TV. Disney+ a son propre numéro de chaîne (68) et il est possible de souscrire directement depuis le téléviseur. Il est aussi possible de passer par l'app TV d'Orange, disponible par exemple sur Apple TV mais aussi iPad ou iPhone. Elle devrait être mise en avant dans la section abonnements. Enfin, il est aussi possible d'en profiter simplement en allant sur le site orange.fr, dans la section dédiée aux services TV de votre abonnement.
Sur le site de Sosh. Image MacGeneration.
L'offre est sans engagement, et il est donc possible de quitter facilement le service une fois les six mois offerts terminés.
Depuis quelques années maintenant, Apple a décidé de nettoyer ses systèmes d'exploitation en supprimant le code x86 32 bits, que ce soit dans le système lui-même, mais aussi dans les API. Depuis macOS Catalina, il est plus ou moins impossible de lancer une application 32 bits, ce qui a empêché de nombreux joueurs de profiter de plusieurs jeux Valve, par exemple. Et le problème est visiblement le même sous GNU/Linux, Valve fait de la résistance.
*Half-Life 2* ne fonctionne plus sur les Mac récents depuis quelques années. Image Valve.
Dans le monde libre, l'abandon du x86 32 bits est moins abrupt que chez Apple. Le noyau 6.15 (l'actuel) est le premier qui ne prend plus en charge les antiques 486 (contemporains des 68040 de Motorola) et une partie des distributions modernes existe encore dans une variante 32 bits, plus de 20 ans après l'arrivée des premiers CPU x86 64 bits. Le mouvement en cours est tout de même visiblement de supprimer la prise en charge du code 32 bits dans les distributions populaires, ce qui simplifierait la distribution des logiciels.
Mais la proposition d'effectuer ce changement dans Fedora 44 a amené une levée de boucliers, à cause de Steam. En effet, le lanceur de Valve contient encore du code 32 bits et certains outils qui permettent de lancer des jeux Windows sous GNU/Linux sont dans le même cas. Même s'il existe des solutions pour exécuter des programmes 32 bits sur un système 64 bits, elles ne sont visiblement pas assez avancées pour que les joueurs s'en contentent. Et dans le monde libre, les utilisateurs ont plus de poids que chez Apple : Canonical avait abandonné l'idée de supprimer entièrement le 32 bits d'Ubuntu avec la version 19.10 suite aux protestations des joueurs et à la réponse de Valve, qui comptait tout simplement ne plus recommander Ubuntu.
Steam se met à jour sous Ubuntu. Image MacGeneration.
Même actuellement, Steam est d'ailleurs toujours un problème sur les Mac : c'est un des rares logiciels qui n'est pas compilé pour les puces Apple Silicon, cinq ans après l'arrivée des premiers Mac ARM (même s'il existe une version bêta). Enfin, dans le monde Windows, le problème n'en est pas un : si Microsoft a abandonné la version purement 32 bits de Windows avec Windows 11, les applications 32 bits sont parfaitement prises en charge sur les systèmes 64 bits, et ça ne devrait pas changer à cour terme, tant l'inertie est forte chez les utilisateurs de Windows.
Mise à jour : Comme certains ont pu le remarquer, c'est la version Lightning du stylet qui est en promotion, nous avons été dupés par la couleur. En effet, la version grise est généralement associée à la version USB-C. Ce point ne change rien à la promotion, mais a une implication de votre côté : vous aurez besoin d'un câble Lightning.
Vous trouvez les Pencil d'Apple trop onéreux ? Bonne nouvelle : Boulanger propose une belle promotion sur le stylet Crayon de Logitech, dans sa variante Lightning. Il est à moins de 40 €, contre 90 € chez Logitech.
Le Crayon, en Lightning. Image Logitech.
Le Crayon propose la même chose que le Pencil USB-C d'Apple : un stylet qui se recharge en Lightning (et pas de façon magnétique), qui fonctionne sur de nombreux iPad et qui ne prend pas en charge la sensibilité à la pression. Le modèle de Logitech est plus plat que celui d'Apple, façon crayon de charpentier, et nous l'avions bien noté lors de sa sortie. À ce prix, il se rapproche surtout des modèles chinois noname, qui sont moins bien finis et n'offrent évidemment aucune garantie en cas de problème. Et pour ceux qui veulent prendre des notes, c'est un achat intéressant pour quelques dizaines d'euros.