Orange n’est pas du genre blagueur, mais pour le coup, le timing est très ironique : alors que l’opérateur se félicite d’avoir été élu meilleur réseau de l’année 2024, voilà qu’il annonce avoir des soucis sur celui-ci.
Suite à un problème technique, nous constatons des ralentissements sur le réseau mobile. Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la qualité du réseau dans les plus brefs délais. Orange vous présente ses excuses pour la gêne occasionnée.
Si vous rencontrez des coupures, des passages aléatoires entre 5G, 4G et 3G sur Orange et Sosh, ne soyez donc pas surpris : une panne touche actuellement le réseau, le rendant instable. Downdetector confirme le souci, avec une forte montée des rapports de panne.
N’hésitez pas à signaler l’état du réseau pour vous en commentaire, en espérant pour Orange que ça ne dure pas autant que pour certains de ses camarades...
Orange n’est pas du genre blagueur, mais pour le coup, le timing est très ironique : alors que l’opérateur se félicite d’avoir été élu meilleur réseau de l’année 2024, voilà qu’il annonce avoir des soucis sur celui-ci.
Suite à un problème technique, nous constatons des ralentissements sur le réseau mobile. Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la qualité du réseau dans les plus brefs délais. Orange vous présente ses excuses pour la gêne occasionnée.
Si vous rencontrez des coupures, des passages aléatoires entre 5G, 4G et 3G sur Orange et Sosh, ne soyez donc pas surpris : une panne touche actuellement le réseau, le rendant instable. Downdetector confirme le souci, avec une forte montée des rapports de panne.
N’hésitez pas à signaler l’état du réseau pour vous en commentaire, en espérant pour Orange que ça ne dure pas autant que pour certains de ses camarades...
Jusqu’à présent, Apple est restée très timide concernant ses films en sortie cinéma : F1 est le premier à bénéficier d’une couverture aussi étendue, alors que jusqu’à présent la pomme avait plutôt tendance à réduire la voilure, préférant tout sortir directement sur son service de streaming.
Apple a mis les petits plats dans les grands avec la F1 à New York pour l’avant-première...
Cependant, selon le Wall Street Journal, les choses pourraient changer. Si Wolfs, prévu à l’origine pour une sortie cinéma se l’est vue refusée, déclenchant la fureur de son réalisateur Jon Watts, et The Gorge, pourtant dans la droite ligne des fameux « blockbusters » hollywoodiens est sorti directement en streaming, F1 pourrait être le grand test.
Apple espère en effet que le film ait une réussite équivalente à celle de Top Gun : Maverick, qui a rapporté un total de 1,5 milliards de dollars en 2022. Si la nouveauté de Joseph Kosinski accumule les critiques agréables et les bonnes notes (7,9/10 sur IMDb entre autres), la barre est très, très haute, le film de combats aériens ayant bénéficié de l’aura de Tom Cruise et surtout de celle de son mythique prédécesseur.
Si tout se passe comme prévu, Apple pourrait donc non seulement sortir plus de films en salles, mais surtout supprimer un intermédiaire : des discussions seraient en cours en interne, pour dégager Warner Bros. de l’équation.
Cette éviction permettrait non seulement d’économiser quelques dollars sur les droits de distribution, Warner prenant sa part sur tout ticket acheté pour les salles obscures, mais aussi et surtout permettrait à Apple de décider en autonomie de la date de sortie de ses films. La chose a son importance, comme le démontre le cas de F1 : si Apple a bien bénéficié de l’été, période prisée pour ce genre de films, Warner ne laisse que deux petites semaines de répit au long métrage de Cupertino avant de le concurrencer Superman, qui risque bien de lui faire de l’ombre au moment du choix de la salle.
Avec un budget de 250 millions de dollars, une publicité énorme (et même parfois péniblement omniprésente, il faut l’avouer), des partenaires prestigieux (que ce soit dans le monde du cinéma avec Brad Pitt mais aussi celui du sport, la F1 n’accordant pas sa participation à n’importe qui) et une avant-première digne d’un grand spectacle (quasiment tous les pilotes étaient présents à New York, avec leurs voitures), F1 est LE pari d’Apple pour le grand écran. Ça passe ou ça casse : c’est la victoire, ou le mur de pneus.
Jusqu’à présent, Apple est restée très timide concernant ses films en sortie cinéma : F1 est le premier à bénéficier d’une couverture aussi étendue, alors que jusqu’à présent la pomme avait plutôt tendance à réduire la voilure, préférant tout sortir directement sur son service de streaming.
Apple a mis les petits plats dans les grands avec la F1 à New York pour l’avant-première...
Cependant, selon le Wall Street Journal, les choses pourraient changer. Si Wolfs, prévu à l’origine pour une sortie cinéma se l’est vue refusée, déclenchant la fureur de son réalisateur Jon Watts, et The Gorge, pourtant dans la droite ligne des fameux « blockbusters » hollywoodiens est sorti directement en streaming, F1 pourrait être le grand test.
Apple espère en effet que le film ait une réussite équivalente à celle de Top Gun : Maverick, qui a rapporté un total de 1,5 milliards de dollars en 2022. Si la nouveauté de Joseph Kosinski accumule les critiques agréables et les bonnes notes (7,9/10 sur IMDb entre autres), la barre est très, très haute, le film de combats aériens ayant bénéficié de l’aura de Tom Cruise et surtout de celle de son mythique prédécesseur.
Si tout se passe comme prévu, Apple pourrait donc non seulement sortir plus de films en salles, mais surtout supprimer un intermédiaire : des discussions seraient en cours en interne, pour dégager Warner Bros. de l’équation.
Cette éviction permettrait non seulement d’économiser quelques dollars sur les droits de distribution, Warner prenant sa part sur tout ticket acheté pour les salles obscures, mais aussi et surtout permettrait à Apple de décider en autonomie de la date de sortie de ses films. La chose a son importance, comme le démontre le cas de F1 : si Apple a bien bénéficié de l’été, période prisée pour ce genre de films, Warner ne laisse que deux petites semaines de répit au long métrage de Cupertino avant de le concurrencer Superman, qui risque bien de lui faire de l’ombre au moment du choix de la salle.
Avec un budget de 250 millions de dollars, une publicité énorme (et même parfois péniblement omniprésente, il faut l’avouer), des partenaires prestigieux (que ce soit dans le monde du cinéma avec Brad Pitt mais aussi celui du sport, la F1 n’accordant pas sa participation à n’importe qui) et une avant-première digne d’un grand spectacle (quasiment tous les pilotes étaient présents à New York, avec leurs voitures), F1 est LE pari d’Apple pour le grand écran. Ça passe ou ça casse : c’est la victoire, ou le mur de pneus.
Après plusieurs mois d’enquête de l’autorité, et une requête concernant le règlement des différends, de poursuite et d’instruction (RDPI), le résultat est tombé : les mesures effectuées concernant les appels passés par des applications de communication type WhatsApp sont particulièrement variables, et non exploitables pour Orange, qui avait un réglage particulier du DRX.
Cette fonction, pour Discontinuous Reception, permet de mettre en veille le module radio d’un téléphone à intervalles réguliers, afin d’économiser la batterie. Orange utilisait jusqu’à récemment des réglages particuliers provoquant des différences de qualité suivant les appareils et les réseaux (4G/5G) utilisés, et a rendu l’exploitation des résultats impossible. L’opérateur a donc été exclu des graphiques concernant cette partie. Il s’en explique d’ailleurs dans ce communiqué.
Voix et SMS
Les contrôles de l’ARCEP commencent par ce qui est finalement de moins en moins utilisé par les propriétaires de smartphone, même si c’est l’usage historique : les appels voix et les SMS.
Dans cet exercice, consistant à maintenir une communication pendant 2 minutes, Orange sort en tête deux fois sur trois, suivi de près par Bouygues, qui le dépasse en zone dense. SFR et Free restent systématiquement en retrait, avec un écart se creusant entre l’opérateur historique et ses concurrents dans les zones rurales.
Concernant les SMS, tous les opérateurs dépassent les 90% de réussite pour passer un message en moins de dix secondes, avec Orange (96%), Bouygues (95%), SFR (94%) et Free (94%).
Appels OTT (Over The Top)
C’est dans cet exercice qu’Orange a dû être exclu, les résultats variant bien trop pour être exploitables.
Sur les mêmes deux minutes que pour l’étape précédente, Bouygues s’en sort en tête, suivi de près par SFR, et Free ferme la marche avec plus de 10% d’écart avec ses camarades.
Débits internet
Usage principal des téléphones mobiles de nos jours, la connexion à internet est un champ de bataille continu entre les différents opérateurs. L’ARCEP a divisé les résultats en trois catégories : connexion réussi à plus de 3 Mbit/s, à plus de 8 Mbit/s, et enfin plus de 30 Mbit/s.
Toutes zones confondues, c’est Orange qui s’en tire le mieux dans chaque catégorie de débit, dépassant à chaque fois ses camarades, même si l’écart reste serré. On constate tout de même que l’agrume creuse son avance dans les débits les plus élevés.
Dans le détail, les résultats sont les plus serrés en zone dense, bien entendu, bien que Free marque le pas par rapport à ses concurrents avec plus de 10% d’écart dans les connexions à plus de 30 Mbit/s, probablement dus à l’usage de fréquences basses contrairement à ses concurrents et surtout Orange qui installe majoritairement des antennes à 3,5 GHz. Cette utilisation privilégiée de cette fréquence se retrouve aussi dans les résultats en 30 Mbit/s en zones rurales et intermédiaires, où Orange prend de l’avance par rapport à ses concurrents.
Pour le visionnage de vidéos, l’ARCEP a effectué un test spécifique, dont voici les résultats :
Orange : zone dense 98%, rurale 92%
Bouygues : zone dense 98%, rurale 81%
SFR : zone dense 97%, rurale 85%
Free : zone dense 96%, rurale 86%
Autour des axes de transport
L’ARCEP a effectué une série de tests autour des grands axes de transport, que ce soit les routes, le TGV, le TER, les Transiliens ou encore le métro.
Pour la voix, les résultats sont serrés avec une courte tête d’Orange sur tous les réseaux sauf le métro où Bouygues mène la danse, et le TGV ou l’écart entre les opérateurs est considérable : quasiment 20% d’écart entre Orange et les autres opérateurs !
Pour internet, évidemment le même scénario se répète, même si les résultats sont plus serrés encore : tous les opérateurs se tiennent dans un mouchoir de poche pour charger une page de test en moins de dix secondes, sauf encore une fois pour l’axe TGV où Orange tire son épingle du jeu.
Conclusion
Orange se félicite bien entendu de sa nouvelle couronne, même s’il est clair que les résultats sont serrés. L’opérateur ayant modifié ses réglages concernant les appels par app interposée, il sera attendu au tournant dans les tests de 2025, n’ayant pas participé à ceux de cette année.
Après plusieurs mois d’enquête de l’autorité, et une requête concernant le règlement des différends, de poursuite et d’instruction (RDPI), le résultat est tombé : les mesures effectuées concernant les appels passés par des applications de communication type WhatsApp sont particulièrement variables, et non exploitables pour Orange, qui avait un réglage particulier du DRX.
Cette fonction, pour Discontinuous Reception, permet de mettre en veille le module radio d’un téléphone à intervalles réguliers, afin d’économiser la batterie. Orange utilisait jusqu’à récemment des réglages particuliers provoquant des différences de qualité suivant les appareils et les réseaux (4G/5G) utilisés, et a rendu l’exploitation des résultats impossible. L’opérateur a donc été exclu des graphiques concernant cette partie. Il s’en explique d’ailleurs dans ce communiqué.
Voix et SMS
Les contrôles de l’ARCEP commencent par ce qui est finalement de moins en moins utilisé par les propriétaires de smartphone, même si c’est l’usage historique : les appels voix et les SMS.
Dans cet exercice, consistant à maintenir une communication pendant 2 minutes, Orange sort en tête deux fois sur trois, suivi de près par Bouygues, qui le dépasse en zone dense. SFR et Free restent systématiquement en retrait, avec un écart se creusant entre l’opérateur historique et ses concurrents dans les zones rurales.
Concernant les SMS, tous les opérateurs dépassent les 90% de réussite pour passer un message en moins de dix secondes, avec Orange (96%), Bouygues (95%), SFR (94%) et Free (94%).
Appels OTT (Over The Top)
C’est dans cet exercice qu’Orange a dû être exclu, les résultats variant bien trop pour être exploitables.
Sur les mêmes deux minutes que pour l’étape précédente, Bouygues s’en sort en tête, suivi de près par SFR, et Free ferme la marche avec plus de 10% d’écart avec ses camarades.
Débits internet
Usage principal des téléphones mobiles de nos jours, la connexion à internet est un champ de bataille continu entre les différents opérateurs. L’ARCEP a divisé les résultats en trois catégories : connexion réussi à plus de 3 Mbit/s, à plus de 8 Mbit/s, et enfin plus de 30 Mbit/s.
Toutes zones confondues, c’est Orange qui s’en tire le mieux dans chaque catégorie de débit, dépassant à chaque fois ses camarades, même si l’écart reste serré. On constate tout de même que l’agrume creuse son avance dans les débits les plus élevés.
Dans le détail, les résultats sont les plus serrés en zone dense, bien entendu, bien que Free marque le pas par rapport à ses concurrents avec plus de 10% d’écart dans les connexions à plus de 30 Mbit/s, probablement dus à l’usage de fréquences basses contrairement à ses concurrents et surtout Orange qui installe majoritairement des antennes à 3,5 GHz. Cette utilisation privilégiée de cette fréquence se retrouve aussi dans les résultats en 30 Mbit/s en zones rurales et intermédiaires, où Orange prend de l’avance par rapport à ses concurrents.
Pour le visionnage de vidéos, l’ARCEP a effectué un test spécifique, dont voici les résultats :
Orange : zone dense 98%, rurale 92%
Bouygues : zone dense 98%, rurale 81%
SFR : zone dense 97%, rurale 85%
Free : zone dense 96%, rurale 86%
Autour des axes de transport
L’ARCEP a effectué une série de tests autour des grands axes de transport, que ce soit les routes, le TGV, le TER, les Transiliens ou encore le métro.
Pour la voix, les résultats sont serrés avec une courte tête d’Orange sur tous les réseaux sauf le métro où Bouygues mène la danse, et le TGV ou l’écart entre les opérateurs est considérable : quasiment 20% d’écart entre Orange et les autres opérateurs !
Pour internet, évidemment le même scénario se répète, même si les résultats sont plus serrés encore : tous les opérateurs se tiennent dans un mouchoir de poche pour charger une page de test en moins de dix secondes, sauf encore une fois pour l’axe TGV où Orange tire son épingle du jeu.
Conclusion
Orange se félicite bien entendu de sa nouvelle couronne, même s’il est clair que les résultats sont serrés. L’opérateur ayant modifié ses réglages concernant les appels par app interposée, il sera attendu au tournant dans les tests de 2025, n’ayant pas participé à ceux de cette année.
Quasiment 40 ans. C’est le temps qu’un symbole s’installe dans les mémoires, et pas que celles des utilisateurs : il a eu le temps de se balader dans de nombreuses mémoires vives. Qui ? L’indéboulonnable écran bleu, ou BSOD (Blue Screen Of Death) pour les intimes. Microsoft a décidé qu’après 40 ans, il était temps de renouveler cette célébrité, comme le rapporte The Verge.
Le BSOD actuel, avec le QR Code. Domaine public.
Sorti en même temps que Windows 1.0 en novembre 1985, l’écran bleu était bien différent de ce qu’on connaît actuellement : des caractères abscons, qui ressemblent plus à un vidage en catastrophe de la RAM dégoulinant sur l’écran.
Les premiers BSOD sous Windows 1.0/2.0. Domaine public.
Il a ensuite évolué avec Windows 3.0, et restera tel quel jusqu’à Windows Me (qui en a présenté d’innombrables à ses utilisateurs) : un code d’erreur, et « Press any key to continue »... qui se traduisait bien souvent en « redémarrez le PC, de toute façon plus rien ne réagit ».
De Windows 3.0 à Windows Me. Domaine public.
Avec Windows XP, le BSOD a rejoint son cousin des versions entreprises, en récupérant le noyau de Windows NT : un peu plus « d’explications » (ou plutôt de données de débug), et une sensation un peu plus « brut de décoffrage ».
De Windows XP à Windows 7. Domaine public.
Finalement, Microsoft a décidé avec Windows 8 et ultérieurs de lui donner un visage plus « amical » : un smiley triste, un petit message expliquant la situation, et plus tard avec Windows 10 et 11 un QR-Code envoyant vers une page d’explications.
De Windows 8 à maintenant. Domaine public.
Tout ça est donc bien fini. Windows ne plantera plus ? Bien sûr que si, comme tout système d’exploitation, il peut planter. Mais maintenant, il faudra parler d’écran noir de la mort (ce qui reste BSOD en anglais, pratique) : Microsoft a décidé de remplacer l’historique bleu par un simple noir, ressemblant à celui qui apparaît durant les mises à jour de Windows 11. Un texte indiquant que la machine nécessite un redémarrage, avec une brève description de l’erreur accompagnera ce texte, permettant de savoir où se trouve le fautif.
Le nouvel « écran noir de la mort ». Image Microsoft.
Une question se pose de fait : Apple changera-t-elle l’icône représentant les PC dans l’onglet Réseau, ceux-ci montrant fièrement un écran cathodique avec un écran bleu ? La réponse peut-être dans la version finale de macOS 26 !
Quasiment 40 ans. C’est le temps qu’un symbole s’installe dans les mémoires, et pas que celles des utilisateurs : il a eu le temps de se balader dans de nombreuses mémoires vives. Qui ? L’indéboulonnable écran bleu, ou BSOD (Blue Screen Of Death) pour les intimes. Microsoft a décidé qu’après 40 ans, il était temps de renouveler cette célébrité, comme le rapporte The Verge.
Le BSOD actuel, avec le QR Code. Domaine public.
Sorti en même temps que Windows 1.0 en novembre 1985, l’écran bleu était bien différent de ce qu’on connaît actuellement : des caractères abscons, qui ressemblent plus à un vidage en catastrophe de la RAM dégoulinant sur l’écran.
Les premiers BSOD sous Windows 1.0/2.0. Domaine public.
Il a ensuite évolué avec Windows 3.0, et restera tel quel jusqu’à Windows Me (qui en a présenté d’innombrables à ses utilisateurs) : un code d’erreur, et « Press any key to continue »... qui se traduisait bien souvent en « redémarrez le PC, de toute façon plus rien ne réagit ».
De Windows 3.0 à Windows Me. Domaine public.
Avec Windows XP, le BSOD a rejoint son cousin des versions entreprises, en récupérant le noyau de Windows NT : un peu plus « d’explications » (ou plutôt de données de débug), et une sensation un peu plus « brut de décoffrage ».
De Windows XP à Windows 7. Domaine public.
Finalement, Microsoft a décidé avec Windows 8 et ultérieurs de lui donner un visage plus « amical » : un smiley triste, un petit message expliquant la situation, et plus tard avec Windows 10 et 11 un QR-Code envoyant vers une page d’explications.
De Windows 8 à maintenant. Domaine public.
Tout ça est donc bien fini. Windows ne plantera plus ? Bien sûr que si, comme tout système d’exploitation, il peut planter. Mais maintenant, il faudra parler d’écran noir de la mort (ce qui reste BSOD en anglais, pratique) : Microsoft a décidé de remplacer l’historique bleu par un simple noir, ressemblant à celui qui apparaît durant les mises à jour de Windows 11. Un texte indiquant que la machine nécessite un redémarrage, avec une brève description de l’erreur accompagnera ce texte, permettant de savoir où se trouve le fautif.
Le nouvel « écran noir de la mort ». Image Microsoft.
Une question se pose de fait : Apple changera-t-elle l’icône représentant les PC dans l’onglet Réseau, ceux-ci montrant fièrement un écran cathodique avec un écran bleu ? La réponse peut-être dans la version finale de macOS 26 !
Développeurs ou early adopters, attention avec la bêta 2 de watchOS 26 : Apple a mis à jour ses notes concernant cette version du système, déconseillant l’installation sur les Apple Watch Hermès.
D’une belle montre, la bêta 2 fait passer à une belle brique... Image Apple.
En effet, cette bêta 2 a un effet catastrophique sur ces montres à l’image de la marque de luxe française : le démarrage ne va pas au bout, passe la montre dans un redémarrage infini, provoquant surchauffe et impossibilité de charger. Rien ne pourra alors l'en sortir, à part un passage en Apple Store ou un envoi en centre de réparation. Le souci touchant uniquement les versions Hermès, le coupable est tout trouvé : le cadran spécifique venant avec ces tocantes.
Cette alerte de Cupertino rappelle que l’installation des bêtas n’est pas sans risque, surtout sur des appareils comme l’Apple Watch où le retour à la version précédente est impossible sans l’aide du constructeur, contrairement aux iPhone et autres Mac. Briquer sa montre est une éventualité à garder en tête au moment d’installer ou non la bêta...
Quand l’annonce du smartphone Trump T1 est parue, nombreux sont ceux à avoir tiqué sur un détail particulier concernant cette brique dorée : la mention « Made in USA ». Et cette affirmation a maintenant étrangement disparu du site.
« MADE IN THE USA », en gros, fièrement. Image TrumpMobile.
En effet, si les spécifications du modèle ne choquaient pas plus que cela, faisant état d’un smartphone plutôt milieu de gamme, c’est la mention en lettres capitales d’un « MADE IN THE USA » qui posait quelques soucis, et pour cause : aucune usine, aucun site d’assemblage de smartphones n’est encore présente sur le sol US, depuis que Motorola a fermé la sienne en 2014.
Depuis, la plupart des analystes sont alignés sur la position de Nabila Popal, d’IDC : la fabrication d’un smartphone aux USA reste « un rêve », et le restera fort probablement, les conditions n’étant pas du tout réunies pour que la chose soit envisageable économiquement parlant.
Concernant le smartphone de la Trump Organisation, la phraséologie a été modifiée afin de coller un peu plus à la réalité, sans pour autant se renier : d’un « MADE IN THE USA », la page est passée à un « With American hands behind every device » (Avec des mains américaines derrière chaque appareil), permettant ainsi de continuer à jouer sur la corde patriotique... sans pour autant faire la moindre promesse.
Au final, le projet semble lancé sans même avoir ne serait-ce que figé les caractéristiques de bases de l’engin, comme le rapporte The Verge : annoncé au départ avec un écran de 6,78 pouces, il a entretemps été réduit à 6,25 pouces de diagonale. La RAM, qui était annoncée à 12 Go, n’est maintenant plus précisée. La photo d’illustration, elle, n’est qu’une « vision d’artiste » rapidement exécutée sur une base d’un smartphone chinois vendu en marque blanche.
Annoncé dans un premier temps pour septembre, la date de livraison indique maintenant un « later this year ». Entre le lieu d’assemblage, les spécifications et la date de sortie, voilà beaucoup de modifications en peu de temps pour un smartphone qui n’a rien d’extraordinaire à première vue.
Développeurs ou early adopters, attention avec la bêta 2 de watchOS 26 : Apple a mis à jour ses notes concernant cette version du système, déconseillant l’installation sur les Apple Watch Hermès.
D’une belle montre, la bêta 2 fait passer à une belle brique... Image Apple.
En effet, cette bêta 2 a un effet catastrophique sur ces montres à l’image de la marque de luxe française : le démarrage ne va pas au bout, passe la montre dans un redémarrage infini, provoquant surchauffe et impossibilité de charger. Rien ne pourra alors l'en sortir, à part un passage en Apple Store ou un envoi en centre de réparation. Le souci touchant uniquement les versions Hermès, le coupable est tout trouvé : le cadran spécifique venant avec ces tocantes.
Cette alerte de Cupertino rappelle que l’installation des bêtas n’est pas sans risque, surtout sur des appareils comme l’Apple Watch où le retour à la version précédente est impossible sans l’aide du constructeur, contrairement aux iPhone et autres Mac. Briquer sa montre est une éventualité à garder en tête au moment d’installer ou non la bêta...
Quand l’annonce du smartphone Trump T1 est parue, nombreux sont ceux à avoir tiqué sur un détail particulier concernant cette brique dorée : la mention « Made in USA ». Et cette affirmation a maintenant étrangement disparu du site.
« MADE IN THE USA », en gros, fièrement. Image TrumpMobile.
En effet, si les spécifications du modèle ne choquaient pas plus que cela, faisant état d’un smartphone plutôt milieu de gamme, c’est la mention en lettres capitales d’un « MADE IN THE USA » qui posait quelques soucis, et pour cause : aucune usine, aucun site d’assemblage de smartphones n’est encore présente sur le sol US, depuis que Motorola a fermé la sienne en 2014.
Depuis, la plupart des analystes sont alignés sur la position de Nabila Popal, d’IDC : la fabrication d’un smartphone aux USA reste « un rêve », et le restera fort probablement, les conditions n’étant pas du tout réunies pour que la chose soit envisageable économiquement parlant.
Concernant le smartphone de la Trump Organisation, la phraséologie a été modifiée afin de coller un peu plus à la réalité, sans pour autant se renier : d’un « MADE IN THE USA », la page est passée à un « With American hands behind every device » (Avec des mains américaines derrière chaque appareil), permettant ainsi de continuer à jouer sur la corde patriotique... sans pour autant faire la moindre promesse.
Au final, le projet semble lancé sans même avoir ne serait-ce que figé les caractéristiques de bases de l’engin, comme le rapporte The Verge : annoncé au départ avec un écran de 6,78 pouces, il a entretemps été réduit à 6,25 pouces de diagonale. La RAM, qui était annoncée à 12 Go, n’est maintenant plus précisée. La photo d’illustration, elle, n’est qu’une « vision d’artiste » rapidement exécutée sur une base d’un smartphone chinois vendu en marque blanche.
Annoncé dans un premier temps pour septembre, la date de livraison indique maintenant un « later this year ». Entre le lieu d’assemblage, les spécifications et la date de sortie, voilà beaucoup de modifications en peu de temps pour un smartphone qui n’a rien d’extraordinaire à première vue.
Apple ne s’en est jamais cachée, elle déteste cordialement le DMA. La pomme considère en effet que la loi européenne de régulation des marchés numériques (Digital Markets Act, DMA) bride son innovation, et pire, ouvre des failles béantes dans ses systèmes où une partie de la sécurité repose sur leur côté fermé.
Le sourire de Greg Joswiak doit être moins présent devant la Commission européenne... Image Apple.
Entre la volonté de forcer l’ouverture du NFC, de la gestion de notifications ou encore écouteurs sans-fil avec la délicatesse d’un ouvre-boîte, ou encore les amendes infligées à Cupertino comme à ses petits camarades, il faut dire que le DMA fait office d’épouvantail. Au point qu’Apple dit ne pas distribuer sa fonction « Recopie d’iPhone » en Union européenne de peur de se voir imposer la même chose pour les Android, ou de transposer la fonction sur Windows.
Et pour montrer son mécontentement, Apple passe à la vitesse supérieure : fini les discours isolés dans des conventions ou des sites spécialisés, la société s’en plaint maintenant dans les journaux destinés au grand public, avec une interview complète de Greg Joswiak sur le sujet dans Le Figaro.
Et le responsable marketing d’Apple n’y va pas par quatre chemins, annonçant que le DMA est « une menace contre la sécurité et la vie privée de [nos] utilisateurs ». La loi européenne est vue par le Vice Président comme « une attaque injuste » qui aura « des impacts ahurissants sur nos utilisateurs européens ».
Non seulement Greg Joswiak voit cette loi comme une attaque des propriétés intellectuelles d’Apple, mais considère celle-ci comme disproportionnée par rapport aux concurrents :
Nous serions contraints de partager notre propriété intellectuelle et nos innovations à nos concurrents avant même qu’elles n’atteignent les premiers clients européens. [...] Apple est la seule entreprise concernée par ces décisions. Nous ne sommes même pas leader du marché en Europe. Les constructeurs chinois progressent rapidement sur le continent en terme de système d’exploitation, Android est loin devant iOS en Europe. Pourtant, nous sommes les seuls à devoir céder notre propriété intellectuelle à nos concurrents, ce qui n’a aucun sens.
L’ouverture voulue par le DMA est aussi vue comme une faille béante dans la sécurité, selon le VP d’Apple, qui n’hésite pas à dénoncer les demandes extravagantes de certains concurrents, s’appuyant sur la loi européenne pour exiger des données auxquelles Cupertino ne leur laisse pas accès. Ainsi Meta aurait transmis 15 requêtes d’interopérabilité à Apple, voulant avoir accès à des éléments comme les messages, mails, agendas ou historiques de connexion wi-fi. Selon Greg Joswiak, « les intentions de la Commission sont bonnes, mais ils n’ont pas pris en compte les implications de cette décision ».
Considérant qu’il y a péril en la demeure, et ne voulant certainement pas passer pour le méchant de l’histoire auprès du public (et donc des clients), Apple a donc décidé de prendre les citoyens à partie, en faisant part de son inquiétude sur un média de grande diffusion. Cette stratégie permettra-t-elle de reprendre la main, et de faire plier l’Union européenne ? Rien n’est moins sûr, mais dans le doute, la pomme use de toutes les armes disponibles pour se faire entendre.
Apple ne s’en est jamais cachée, elle déteste cordialement le DMA. La pomme considère en effet que la loi européenne de régulation des marchés numériques (Digital Markets Act, DMA) bride son innovation, et pire, ouvre des failles béantes dans ses systèmes où une partie de la sécurité repose sur leur côté fermé.
Le sourire de Greg Joswiak doit être moins présent devant la Commission européenne... Image Apple.
Entre la volonté de forcer l’ouverture du NFC, de la gestion de notifications ou encore écouteurs sans-fil avec la délicatesse d’un ouvre-boîte, ou encore les amendes infligées à Cupertino comme à ses petits camarades, il faut dire que le DMA fait office d’épouvantail. Au point qu’Apple dit ne pas distribuer sa fonction « Recopie d’iPhone » en Union européenne de peur de se voir imposer la même chose pour les Android, ou de transposer la fonction sur Windows.
Et pour montrer son mécontentement, Apple passe à la vitesse supérieure : fini les discours isolés dans des conventions ou des sites spécialisés, la société s’en plaint maintenant dans les journaux destinés au grand public, avec une interview complète de Greg Joswiak sur le sujet dans Le Figaro.
Et le responsable marketing d’Apple n’y va pas par quatre chemins, annonçant que le DMA est « une menace contre la sécurité et la vie privée de [nos] utilisateurs ». La loi européenne est vue par le Vice Président comme « une attaque injuste » qui aura « des impacts ahurissants sur nos utilisateurs européens ».
Non seulement Greg Joswiak voit cette loi comme une attaque des propriétés intellectuelles d’Apple, mais considère celle-ci comme disproportionnée par rapport aux concurrents :
Nous serions contraints de partager notre propriété intellectuelle et nos innovations à nos concurrents avant même qu’elles n’atteignent les premiers clients européens. [...] Apple est la seule entreprise concernée par ces décisions. Nous ne sommes même pas leader du marché en Europe. Les constructeurs chinois progressent rapidement sur le continent en terme de système d’exploitation, Android est loin devant iOS en Europe. Pourtant, nous sommes les seuls à devoir céder notre propriété intellectuelle à nos concurrents, ce qui n’a aucun sens.
L’ouverture voulue par le DMA est aussi vue comme une faille béante dans la sécurité, selon le VP d’Apple, qui n’hésite pas à dénoncer les demandes extravagantes de certains concurrents, s’appuyant sur la loi européenne pour exiger des données auxquelles Cupertino ne leur laisse pas accès. Ainsi Meta aurait transmis 15 requêtes d’interopérabilité à Apple, voulant avoir accès à des éléments comme les messages, mails, agendas ou historiques de connexion wi-fi. Selon Greg Joswiak, « les intentions de la Commission sont bonnes, mais ils n’ont pas pris en compte les implications de cette décision ».
Considérant qu’il y a péril en la demeure, et ne voulant certainement pas passer pour le méchant de l’histoire auprès du public (et donc des clients), Apple a donc décidé de prendre les citoyens à partie, en faisant part de son inquiétude sur un média de grande diffusion. Cette stratégie permettra-t-elle de reprendre la main, et de faire plier l’Union européenne ? Rien n’est moins sûr, mais dans le doute, la pomme use de toutes les armes disponibles pour se faire entendre.
Au fil du temps, les liens entre Microsoft et les administrations françaises ont vu un avenir très variable : si depuis le début des années 2000 Office a été remplacé dans la plupart des ordinateurs de l’État par StarOffice puis OpenOffice, le plus souvent l’initiative n’est pas allée plus loin. Le seul contre-exemple étant la Gendarmerie, passée entièrement au libre système compris en 2008 avec l’adoption de GendBuntu, un Ubuntu adapté et modifié pour la Gendarmerie Nationale.
Le bassin nautique de la Confluence. Image Wikipedia/Tibidibtibo, CC BY-SA 3.0.
Au final, c’est surtout une question de volonté. Et si la plupart des idées sont restées lettres mortes, la ville de Lyon semble vouloir faire bouger les choses : c’est par un communiqué qu’elle annonce vouloir remplacer tous les outils numériques actuellement utilisés par des logiciels libres.
La mairie écologiste souhaite remplacer tous ses logiciels, passant de Microsoft Office à OnlyOffice, mais aussi Windows par Linux, et passer les bases de données actuelles sur PostgreSQL. Mieux, elle souhaite lancer une suite collaborative libre et interopérable, appelée « Territoire numérique ouvert », reposant sur des outils open source pour tous les services liés de près ou de loin à la mairie.
Bertrand Maes, adjoint délégué à la politique numérique de la ville, voit dans l’instabilité mondiale actuelle l’importance de se défaire des partenaires actuels, pour tout relocaliser :
Nous sommes fiers d’inscrire la Ville de Lyon dans une trajectoire de souveraineté numérique, dont l’élection de Donald Trump a rappelé l’importance. Nous souhaitons ainsi protéger les données des habitants et habitantes et favoriser l’économie locale. [...] Alors que plusieurs grandes collectivités françaises entament seulement un diagnostique de leur dépendance numérique (projet Tie-Break, France Urbaine, Interconnectés), la Ville de Lyon passe à l’action et anticipe les prochaines étapes d’une transition vers un numérique plus éthique, durable et souverain avec des projets structurants.
Les serveurs, eux-aussi, ont droit à leur changement : la ville souhaite rapatrier toutes ses données, et créer des data centers régionaux pour héberger les sources utilisées par les milliers d’agents de la collectivité locale.
La transition se déroulera sur plusieurs années, le temps de transférer les bases de données, de créer les outils et de former les personnels, et a reçu un financement de 2 millions d’euros de la part de l’ANCT (Agence Nationale de la Cohésion des Territoires).
Au fil du temps, les liens entre Microsoft et les administrations françaises ont vu un avenir très variable : si depuis le début des années 2000 Office a été remplacé dans la plupart des ordinateurs de l’État par StarOffice puis OpenOffice, le plus souvent l’initiative n’est pas allée plus loin. Le seul contre-exemple étant la Gendarmerie, passée entièrement au libre système compris en 2008 avec l’adoption de GendBuntu, un Ubuntu adapté et modifié pour la Gendarmerie Nationale.
Le bassin nautique de la Confluence. Image Wikipedia/Tibidibtibo, CC BY-SA 3.0.
Au final, c’est surtout une question de volonté. Et si la plupart des idées sont restées lettres mortes, la ville de Lyon semble vouloir faire bouger les choses : c’est par un communiqué qu’elle annonce vouloir remplacer tous les outils numériques actuellement utilisés par des logiciels libres.
La mairie écologiste souhaite remplacer tous ses logiciels, passant de Microsoft Office à OnlyOffice, mais aussi Windows par Linux, et passer les bases de données actuelles sur PostgreSQL. Mieux, elle souhaite lancer une suite collaborative libre et interopérable, appelée « Territoire numérique ouvert », reposant sur des outils open source pour tous les services liés de près ou de loin à la mairie.
Bertrand Maes, adjoint délégué à la politique numérique de la ville, voit dans l’instabilité mondiale actuelle l’importance de se défaire des partenaires actuels, pour tout relocaliser :
Nous sommes fiers d’inscrire la Ville de Lyon dans une trajectoire de souveraineté numérique, dont l’élection de Donald Trump a rappelé l’importance. Nous souhaitons ainsi protéger les données des habitants et habitantes et favoriser l’économie locale. [...] Alors que plusieurs grandes collectivités françaises entament seulement un diagnostique de leur dépendance numérique (projet Tie-Break, France Urbaine, Interconnectés), la Ville de Lyon passe à l’action et anticipe les prochaines étapes d’une transition vers un numérique plus éthique, durable et souverain avec des projets structurants.
Les serveurs, eux-aussi, ont droit à leur changement : la ville souhaite rapatrier toutes ses données, et créer des data centers régionaux pour héberger les sources utilisées par les milliers d’agents de la collectivité locale.
La transition se déroulera sur plusieurs années, le temps de transférer les bases de données, de créer les outils et de former les personnels, et a reçu un financement de 2 millions d’euros de la part de l’ANCT (Agence Nationale de la Cohésion des Territoires).
Après une fête de la musique aussi chaude, il est temps de retourner aux affaires courantes : l’avenir d’Apple. Tim Cook a-t-il sorti son short de plage ? Eddy Cue va-t-il sortir la toute dernière Ferrari pour se balader sur la Riviera ? Pas sûr : selon les grandes oreilles de Mark Gurman, il se pourrait bien que les prochains mois voient Apple sortir un (très) gros chèque !
(I Can’t Get No) Satisfaction
Apple est dans une situation qu’elle a très peu connue, et qui reste fort peu enviable : pour une fois, l’entreprise est à la traîne de l’innovation. Réveillée trop tard pour prendre le train de l’intelligence artificielle à la gare, elle tente depuis des mois de le prendre en marche. Mais le souci, c’est qu’il va vite, ce train : plutôt qu’un paisible RER de banlieue, il ressemble de plus en plus à un Shinkansen !
Celui-là est un peu plus difficile à rattraper que les autres... Image Wikipedia/Maeda Akihiko, CC BY-SA 4.0.
Et pour ce qui est de courir, Cupertino court, sans relâche. Mais ça ne suffit pas, comme le prouvent les maigres avancées présentées à la WWDC 2025 : la carrosserie est refaite (et bien refaite), mais le moteur, lui, reste le même. Pas de quoi rattraper les autres. La société commence à avoir de moins en moins d’options disponibles, et devrait finir par se résoudre à faire ce qu’elle renâcle à faire depuis sa création.
If You Really Want To Be My Friend
L’acquisition : le chemin que Steve Jobs ne prenait qu’en dernier recours, et jamais pour de gros montants. Ce n’est qu’après sa mort qu’Apple a racheté des entreprises s’approchant voire dépassant le milliard de dollars, et à chaque fois les choses ne se sont pas faites sans frictions :
Beats (3 milliards de dollars) : la plus grosse acquisition d’Apple pour le moment. Si la marque est bien implantée et reste reconnue pour ses casques et écouteurs dédiés aux sportifs, l’achat semblait surprenant à l’époque. Mais ce n’était pas le plus important pour la pomme : ce qui l’intéressait vraiment, c’était Beats Music, le service de streaming naissant du fabricant, qui allait devenir quelques mois plus tard Apple Music. Le matériel n’était qu’un bonus.
La branche modems d’Intel (1 milliard de dollars) : voulant s’émanciper de Qualcomm, Apple avait peu d’autres possibilités que de racheter l’équipe dédiée aux modems d’Intel, le domaine étant très cloisonné par les différents brevets. La culture d’entreprise étant très différente, les choses ont pris du temps, mais 6 ans plus tard, ça commence à porter ses fruits, avec le premier modem maison d’Apple, le C1.
L’investissement dans DiDi (1 milliard de dollars) : la plus grosse catastrophe financière d’Apple dans les rachats. Alors que l’entreprise avait les moyens de devenir le « Uber chinois », tout a volé en éclats quand le gouvernement a décidé de bloquer la société, lui interdisant le recrutement de nouveaux clients et faisant supprimer son app des App Stores, le temps d’une enquête. 18 mois plus tard, les restrictions sont levées, mais le mal est fait : DiDi doit rattraper son retard, et son action aura du mal à s’en remettre.
De leur côté, les concurrents ne se privent pas : Google rachète Motorola Mobility en 2011 pour 12,5 milliards de dollars, Facebook se paie WhatsApp pour 19 milliards en 2014, et Microsoft se déleste de 69 milliards de dollars en 2023. Une paille !
Ceci dit, la frilosité d’Apple lui a permis de s’éviter quelques soucis, même si elle a aussi quelques beaux actes manqués à son palmarès :
Beaucoup pressaient Tim Cook de racheter Netflix, ou un gros studio de production. Au final, Apple a monté son service Apple TV+ de toutes pièces, et est partie pour un succès lent à monter, mais qui progresse de manière solide.
Avant l’acquisition de Beats et de son petit service Beats Music, beaucoup voyaient en Spotify la prochaine cible d’Apple. À la place, Cupertino a racheté Beats, et a fait de son petit service de streaming le plus gros concurrent actuel de Spotify. Au vu des conflits de personnalité entre les directions d’Apple et de Spotify, on imagine mal comment l’alchimie aurait pu prendre en cas de rachat. Certains voyaient aussi Apple racheter Pandora : au vu de ce qu’est devenue l’entreprise...
Le plus gros acte manqué d’Apple reste sûrement la possibilité de racheter Tesla : alors que l’entreprise était encore d’une taille raisonnable, et coinçait à la réalisation de la Model 3, Apple aurait eu plusieurs fois l’occasion de racheter le constructeur automobile, et ainsi se faciliter la création de l’Apple Car. Mais l’acquisition n’est jamais allée plus loin qu’une discussion brève, et Apple a fini par enterrer le projet Titan, et ses rêves d’automobile avec.
Reste que si Apple devait racheter une entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle, pourquoi mettre le focus sur Perplexity, et pas un autre ? Tout est question de taille, de convergences et d’intérêts.
OpenAI : trop gros, avec une valorisation à 300 milliards de dollars, un tel rachat serait bien trop conséquent, même pour Apple, qui n’a « que » 130 milliards de dollars de liquidité. De plus, les liens avec Microsoft sont très forts.
Anthropic (Claude) : bien que plus raisonnablement cotée à 60 milliards de dollars, ce sont ses clients avec Amazon et Google qui pourraient poser de gros soucis. Mais rien qu’au niveau financier, engloutir quasiment la moitié des liquidités de Cupertino serait un gros pari.
De plus, l’achat de l’une de ces deux sociétés lèverait à n’en pas douter quelques sourcils chez le régulateur américain, qui n’a pas besoin de ça pour venir accuser Apple d’abus de position dominante.
Si une acquisition devait avoir lieu, Apple aimerait autant que possible que la justice US ne se réveille pas... Image Wikipedia, CC BY-SA 3.0.
Il y a beaucoup d’autres petites start-up dans le domaine, comme Sierra Ai, Cohere, Databricks ou Mistral, mais leurs propriétés sont bien moins intéressantes pour Apple, leurs recherches étant bien moins avancées et les résultats concrets trop faibles. Mistral pourrait tout de même être une cible correcte, mais son domaine de compétence est plus lié aux modèles à haute performance et à portée scientifique, plus éloigné du grand public que certains de ses concurrents.
De son côté, Perplexity semble la cible parfaite, sur plusieurs points forts :
son produit est déjà existant, et apprécié : l’outil de recherche mis en ligne par Perplexity est déjà largement utilisé par le grand public, que ce soit à travers son site web ou ses apps. Son interface, sa commande vocale sont proches du feeling habituel d’Apple. Il pourrait être facilement intégré à Safari, Spotlight, et en peu de temps à Siri.
il répond à un besoin clair et urgent : Apple veut améliorer son LLM, et le rendre utilisable et intégré à ses systèmes. Cupertino souhaite par-dessus tout un moteur de recherche efficace et un bot conversationnel fonctionnel. Ce que propose Perplexity.
une équipe de taille raisonnable : avec 250 employés, l’équipe de Perplexity est à la fois conséquente, sans être trop grosse à absorber pour Apple. Les talents sont déjà là et pourraient rapidement aider Apple à améliorer Siri et son IA en général.
un coût raisonnable : à 14 milliards de dollars, la valorisation de Perplexity est déjà forte, mais reste dans le domaine du faisable. C’est à la fois une entreprise assez importante pour être utile et marquante, tout en étant encore éloignée des valeurs stratosphériques des autres gros du secteur.
c’est le bon moment : alors qu’Apple risque de perdre le contrat qui la lie à Google, acheter Perplexity lui permettrait de trouver une porte de sortie, et de ne pas perdre trop de plumes dans l’histoire, tout en préparant l’avenir.
Ça manque encore un peu de verre et de metal, mais rien de bien bloquant. Image Perplexity.
Si les deux entreprises ne sont pas encore en lien direct pour discuter d’un rachat, Apple serait en train de passer au peigne fin tous les atouts et faiblesses de l’entreprise, afin de valider l’intérêt qu’elle présente. Quoi qu’il en soit, Perplexity n’a jamais caché son attrait pour Apple, et Eddy Cue en a ouvertement parlé durant le procès opposant le DoJ à Google comme étant une entreprise impressionnante, avec laquelle Apple a engagé des discussions.
Si aucune des deux parties ne confirmera la moindre discussion avant que quelque chose soit décidé, les rumeurs vont bon train concernant un rapprochement des deux entreprises, et l’avenir devrait rapidement nous dire si elles étaient fondées ou non. C’est certes un gros morceau pour Apple, mais il est clair aussi que l’entreprise a besoin d’un gros coup de pouce pour revenir dans la course, et ce rachat pourrait bien être la planche de salut inespéré. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
Perplexity bientôt intégré à Siri ? Pourquoi pas, même l’IA elle-même a trouvé beaucoup de sons concordants. Captures MacGeneration.
Si peu de détails filtrent, comme souvent, les personnes impliquées dans la discussion montrent que le sujet n’est pas un bavardage entre deux plats à la cantine de Cupertino : la table réunirait Adrian Perica (responsable des fusions et acquisitions), Eddy Cue (responsable des services), et les personnes à la tête du développement d’Apple Intelligence.
L’idée, si elle aboutissait, serait de doter Apple Intelligence d’un moteur de recherche dopé à l’intelligence artificielle, permettant non seulement d’avancer sur le sujet de l’IA, mais en plus de pallier la possible défection de l’accord Google-Apple sur le moteur de recherche par défaut des appareils Apple. L’accord, apportant chaque année environ 20 milliards de dollars à la pomme est en effet sur le fil du rasoir judiciaire.
De son côté, Perplexity permet avec ses apps et son site internet de poser n’importe quelle question à son IA, qui va ensuite aller piocher sur internet pour y répondre de la manière la plus efficace possible.
Si les responsables de Perplexity indiquent « ne pas avoir connaissance d’une quelconque discussion de fusion ou acquisition concernant Apple et Perplexity », Apple ne ferait quoi qu’il en soit aucun mouvement avant d’en savoir plus sur le destin de son contrat avec Google.
Perplexity devenant de plus en plus gros, une acquisition en ferait le plus gros mouvement de l’histoire d’Apple, dépassant largement l’achat de Beats pour 3 milliards de dollars en 2014. La taille de Perplexity pourrait d’ailleurs être un souci si elle venait à grossir encore, mais Apple aurait dans ce cas d’autres possibilités : la pomme pourrait très bien passer un partenariat fort (voire exclusif) avec la start-up de l’IA, intégrant les possibilités d’intelligence artificielle de cette dernière au cœur de Siri et en en faisant le moteur de recherche par défaut sur Safari.
Les rencontres entre les dirigeants d’Apple et de Perplexity se sont multipliées avec le temps, indiquant un intérêt mutuel certain. Mais Cupertino n’est pas forcément seule sur le coup, Samsung ayant récemment passé un partenariat pour intégrer l’IA de la start-up dans Bixby.
Les dirigeants de Perplexity sont quoi qu’il arrive bien au courant d’être assis sur une mine d’or, indiquant qu’ils ne sont pas surpris de voir plusieurs grands groupes vouloir « offrir le moteur de recherche IA le meilleur et le plus précis à leurs utilisateurs. Ce qu’est Perplexity. ». Et Eddy Cue n’a pas caché non plus son intérêt pour l’entreprise, indiquant qu’Apple « est impressionnée par ce que Perplexity a réalisé, et que des discussions ont été entamées afin de savoir ce qui pourrait être fait ensemble ».
Alors, achat, pas achat ? C’est un gros morceau, certes... mais qui pourrait relancer Apple dans la course à l’IA, et renforcer la confiance de ses actionnaires, ce dont elle a énormément besoin en ce moment.
Si Apple a fait un keynote plutôt réussi à la WWDC 2025, certains n’ont pas encore oublié l’édition précédente, et les annonces concernant l’intelligence artificielle qui ne se sont pas réalisées à temps (voire pas réalisées tout court pour le moment). C’est ainsi que plusieurs actionnaires de la pomme se sont regroupés aux États-Unis d’Amérique pour engager une class-action contre l’entreprise, comme le rapporte Reuters.
Dans le document original de la plainte, sont cités comme co-défendants d’Apple Tim Cook, Kevan Parekh (CFO, directeur financier d’Apple) et Luca Maestri (ancien CFO). La plainte porte sur plusieurs milliards de dollars perdus suite à la présentation d’Apple Intelligence et son intégration annoncée comme innovation majeure dans l’iPhone 16, avant qu’Apple ne se rétracte et supprime les publicités axées sur ces fonctions.
La plainte considère l’aveu d’Apple en mars 2025 concernant le retard du nouveau Siri comme un « début de vérité », et rappelle que durant la WWDC 2025 Apple n’a fait « aucune annonce concernant une quelconque avancée sur le nouveau Siri ».
Les plaignants citent entre autres John Gruber, n’hésitant pas à parler de « vaporware » dans son article Something Is Rotten in the State of Cupertino (Il y a quelque chose de pourri dans l’État de Cupertino). La plainte a été déposée auprès de l’État de Californie ce vendredi. Apple aura décidément fort à faire pour se défendre, une autre class-action ayant déjà été engagée pour « tromperie aux consommateurs » en mars de cette année, toujours concernant Apple Intelligence et l’iPhone 16.
Décidément, tout ne roule pas comme sur des roulettes en ce moment pour Tesla et pour Elon Musk en général. Après la brouille phénoménale avec son ancien ami Donald Trump (qui est retombée comme un soufflé quelques jours plus tard, après avoir bien secoué les actions du milliardaire), l’explosion du Starship 36 sur le banc d’essai (détruisant une bonne partie de ce qui se trouvait autour par la même occasion), le rejet des marques Robotaxi et Cybercab par le bureau américain des brevets (le terme est trop générique selon l’USPTO), voilà que des élus texans lui demandent d’attendre septembre pour lancer son service de taxis autonomes.
C’est Reuters qui rapporte ce nouveau revers, citant un groupe d’élus Démocrates de l’État qui a envoyé une lettre ouverte au constructeur automobile, lui rappelant que le Texas devant fortement modifier sa législation sur les véhicules autonomes en septembre, il serait de bon aloi de retarder le lancement officiel du service.
Si toutefois Tesla souhaitait maintenir la date du 22 juin pour celui-ci (date qui a déjà été reportée de 10 jours, Elon Musk ayant dans un premier temps annoncé le 12 juin), les élus demandent à la marque de répondre de manière très détaillée à la façon dont elle se pliera aux exigences des nouvelles réglementations à venir.
Actuellement, la loi texane autorise n’importe quel véhicule autonome à rouler, du moment que celui-ci répond aux normes des véhicules de tourisme, et aux demandes des assurances automobiles. À partir de septembre, la nouvelle réglementation impliquera que les entreprises voulant déployer des véhicules autonomes devront demander une autorisation spécifique avant de lancer leurs voitures autonomes sur les routes.
Bien entendu, le Texas posera quelques questions à toute entreprise demandant une telle autorisation, et se réserve le droit de révoquer l’autorisation si les véhicules autonomes « mettent en danger le public ». Les entreprises seront aussi tenues de donner les explications claires et détaillées sur la façon dont les forces de l’ordre et les pompiers devront interagir avec le véhicule s’ils doivent l’aborder.
Le souci étant que ni Musk ni Tesla ayant donné de détails sur le lancement de ce service, mise à part le fait qu’il concernera « 10 à 20 Model Y transformés », les élus pourraient très bien passer de la demande à l’exigence une fois le mois de septembre arrivé, si Tesla n’a pas montré patte blanche d’ici là.
Il n’y a pas qu’Apple qui voit ses plans fuiter à l’avance : avec la magie d’Internet, tous les groupes, petits et grands, voient à un moment ou un autre leurs produits sortir en images avant la date de présentation. Et Nothing n’échappe pas à la règle.
Pendant que Beyerdynamic se fait racheter, Nothing prépare pour le 1er juillet la présentation de ses nouveaux produits audio, pour aller avec ses smartphones. Et cette année, en plus des écouteurs sans-fil, la marque a révélé s’attaquer à rien de moins que l’AirPods Max.
Les images de @MysteryLupin et nothing_fan_blog lèvent le moindre mystère restant, en montrant clairement le design du produit, dans la même veine que les Nothing Phones : un design très industriel, avec une coque aux formes carrées en aluminium, d’où déborde un ovale plastique transparent, laissant entrevoir l’intérieur du casque.
Clivant ? Certainement. Moche ? À chacun de décider. Toujours est-il que le design ne rend personne indifférent, au point que même l’illustre marque Sennheiser a décidé de réagir sur Reddit :
La seule raison pour laquelle nous ferions un tel design serait d’avoir été rachetés encore et encore, et d’avoir les meilleurs vendeurs. Et encore...
Reste à se faire une idée de la qualité sonore, et aussi du prix. Nothing a annoncé qu’ils seraient moins chers que les AirPods Max, et que l’interface utilisateur serait pratique et intuitive. La réponse dans quelques jours maintenant.
Si Meta n’aime pas trop que d’autres intelligences artificielles s’immiscent dans ses apps, comme elle l’a prouvé en bloquant Apple Intelligence dans Facebook ou encore Instagram, le groupe de Mark Zuckerberg aime bien gratter des ingénieurs à gauche et à droite, voire devenir majoritaire dans des start-ups complètes.
Alexandr Wang, co-fondateur de Scale AI. Image TED.
C’est ainsi que Bloomberg rapporte qu’avant d’investir 14,3 milliards de dollars dans Scale AI pour en détenir 49% et récupérer le co-fondateur Alexandr Wang, devenant directeur de la branche IA de Meta, le groupe a dans un premier temps tenté d’acheter Perplexity, sans succès.
Rien n’a fuité sur la somme proposée, qui devait être plus que conséquente, Perplexity étant évaluée à plus de 14 milliards de dollars suite à sa dernière levée de fonds. Étant donné la similarité entre les sommes proposées aux deux entreprises, Perplexity a considéré qu’elle avait plus de valeur que Scale AI.
En dehors de la prise de contrôle d’entreprises complètes, Mark Zuckerberg a aussi mis les bouchées doubles pour recruter chez les concurrents : plusieurs grands noms de Google DeepMind ou encore Sesame AI Inc. se sont laissés tenter par le géant des réseaux sociaux.
Il faut dire que l’offre peut paraître alléchante : Sam Altman a ainsi laissé entendre dans un podcast cette semaine que plusieurs de ses employés se sont vus proposer 100 millions de dollars en bonus à la signature, et d’autres avantages encore plus grands. Selon le patron d’Open AI, tous ses employés auraient refusé l’offre de Meta. Qui ne tente rien...
Dans le petit monde de l’audio, peu de marques sont encore indépendantes. Si jusqu’à présent les choses se faisaient dans une certaine discrétion, depuis la razzia de Samsung sur les propriétés de Masimo les rachats font un peu plus de bruit.
Le DT 990 Pro X, casque studio de la marque. Image Beyerdynamic.
Parmi ces rares petits îlots luttant contre les grands groupes, Beyerdynamic faisait encore référence d’illustre ancien, la marque ayant été fondée en 1924. Faisait ? Oui, car elle aussi va être rapidement absorbée, comme le rapporte Heise : Cosonic Intelligent Technologies a officialisé la signature du rachat de ce vénérable ancêtre le 5 juin, pour 122 millions d’euros.
Qui est Cosonic ? Ce groupe chinois créé en 2013 est une des « petites mains » qui fabriquent des appareils pour des marques plus connues, comme Philips, JBL ou même Beats (oui oui, c’est donc un fournisseur d’Apple). Voulant se développer en Europe et aux USA, Cosonic n’a rien trouvé de mieux que de racheter l’une des marques les plus célèbres de l’audio.
Pour Beyerdynamic, l’intérêt est des plus logiques : bénéficier des fonds bien plus conséquents du groupe chinois pour continuer à innover. La recherche dans le domaine coûtant de plus en plus cher, et les investisseurs étant de plus en plus frileux, il était de plus en plus compliqué de garder son indépendance.
Entre Focal qui appartient à Vervent Audio Group, Cabasse à VEOM, d’autres grands noms comme Bowers & Wilkins, JBL, Denon, Marantz ou AKG à Samsung, les célébrités de l’audio sont petit à petit absorbées par des groupes internationaux, qui pour certains n’ont strictement rien à voir avec le domaine de l’audio moyen/haut de gamme d’origine de la marque, marquant ainsi la fin d’un certain âge d’or de la Hi-Fi.
Le gouvernement français a gagné une grande bataille en forçant PornHub et YouPorn à fuir par avance, préférant fermer l’accès à leurs sites en France plutôt que de prendre le risque d’une bataille judiciaire et technique quasi perdue d’avance. Mais Xhamster fait de la résistance...
Image générée par ChatGPT.
En effet, les solutions existantes de vérification de l'âge n’étant pas parfaites, les utiliser fait courir le risque de rebuter les clients, peu enclins à laisser traîner leurs données personnelles voire bancaires sur des sites proposant des images frivoles. De l’autre côté, laisser le simple encart « J’affirme avoir 18 ans ou plus » assure de s’attirer les foudres de l’État, et les amendes qui vont avec.
Si Aylo, propriétaire de YouPorn et PornHub, a donc décidé de baisser les armes (et le rideau avec), ce n’est pas le cas de Hammy, maison mère chypriote de Xhamster, qui a obtenu du tribunal administratif de Paris une suspension de l’arrêté obligeant les sites pornographiques hébergés dans l’Union européenne à vérifier l’âge des visiteurs.
Je reste pleinement déterminée à faire appliquer l’obligation de vérification d’âge sur tous les sites pornographiques. Le gouvernement se pourvoit en cassation. Ce combat est ma priorité.https://t.co/LJjFD2YZMN
À peine trois jours plus tard, le gouvernement contre-attaque : Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, annonce ainsi que l’État se pourvoit en cassation, afin de contester la décision de suspension prise par le tribunal administratif. Le Conseil d’État ayant déjà donné raison au gouvernement concernant les sites hébergés en France et hors UE, ce n’est sûrement qu’une question de temps avant que la même décision soit confirmée pour les sites hébergés en Union européenne. Le remue-ménage français a d’ailleurs réveillé les autorités européennes, la Commission européenne ayant ouvert une enquête contre quatre sites aux vidéos d’aubergines (et autres légumes) pour absence de mesures efficaces de vérification de l’âge.
Voilà qui satisfera la ministre déléguée, mais possiblement aussi les sites concernés : si la France veut forcer les sites de galipettes filmées à vérifier l’âge des visiteurs sans pour autant donner de méthode officielle, la Commission européenne a annoncé développer une application de vérification de l’âge en « marque blanche », qui devrait permettre de contrôler les visiteurs sans pour autant compromettre leur vie privée. Cette initiative se joint à celle plus globale sur le « portefeuille numérique » que l’UE souhaite mettre en place d’ici fin 2026.
Pour finir, si les plus petits sites se sentent à l’abri pour le moment, seuls les gros poissons étant visés par le gouvernement, il se pourrait bien que ça change rapidement : les différents gouvernements européens préparent une action coordonnée contre ceux-ci, visant l’application uniforme des règles de vérification de l’âge sur l’ensemble du territoire européen.
C’est une arlésienne attendue par certains depuis maintenant bien plus d’un an, et un développeur ayant créé un logiciel permettant de modifier l’interface de Spotify en rajoute une couche : l’appellation « LossLess » a fait son apparition dans de nombreux endroits du code dans la version 1.2.66.
Lossless (pigeon) is mentioned in "Connect to the device" sidebar & under the artist in NPB (Now Playing Bar) Lossless will be available up to 24-bit/44.1KHz (FLAC + Widevine). Lossless… pic.twitter.com/QYbqg1ZKN3
Spicetify a ainsi remarqué le terme dans le code de l’interface permettant de connecter un appareil, ou encore dans le choix de la qualité du streaming dans les réglages. Le même terme a été remarqué dans Spotify Connect, ou encore dans la version web du logiciel de streaming.
Si ces mentions sont un bon début, ça ne veut pas dire pour autant que l’entreprise suédoise soit sur le point de proposer des fichiers sans pertes dans les jours à venir. Annoncée initialement en 2021 par le CEO Daniel Ek, la formule « Spotify HiFi » n’en finit plus d’arriver, renommée entre temps « Deluxe » en 2024 ou encore « Music Pro » début 2025. Selon Bloomberg, Spotify souhaiterait faire payer 5,99 dollars par mois supplémentaires pour avoir la musique en « qualité CD ».
Alors qu’iOS 18.6 a eu droit à une première bêta ce lundi, il était logique de se dire que les versions « 26 » des OS resteraient tranquilles cette semaine. Et pourtant...
S'agit-il d'un bug ou d'une mise à jour amenant des nouveautés, dont la mise à disposition des outils de LLM aux développeurs comme promis durant la WWDC ? Toujours est-il que depuis plus d'une heure, les outils d'Apple Intelligence sont tous indisponibles sur les appareils ayant installé la bêta développeur d'iOS/iPadOS/macOS 26. Dans les réglages, Apple Intelligence indique installer les modules nécessaires, sans aller plus loin.
Si des changements apparaissent suite à cette mise à jour impromptue, nous ne manquerons pas de vous en tenir informés.
Mise à jour à 5h00 : les choses sont revenues dans l'ordre, mais peuvent nécessiter une petite manipulation. Sur Mac, il suffit d'aller dans les Réglages système puis l'onglet Apple Intelligence et Siri, ce qui déclenchera le téléchargement des éléments nécessaires. Sur iPhone et iPad, il faut aller dans le même onglet, puis désactiver Apple Intelligence, patienter quelques minutes et le réactiver. Ainsi le système téléchargera à nouveau les éléments nécessaires et remettra Apple Intelligence en fonction.
Alors que beaucoup l’attendent, ne serait-ce que pour savoir comment Apple va concurrencer les autres fabricants de smartphones dans le domaine, il semble que l’iPhone pliable entrera en production d’ici la fin de l’année.
Apple Foldable iPhone Updates:
1. Assembly supplier Foxconn is expected to officially kick off the project in late 3Q25 or early 4Q25. As of now, many component specifications (including the hinge, which has drawn considerable market attention) have yet to be finalized.
C’est Ming-Chi Kuo qui s’y colle, comme souvent, pour rapporter des nouvelles en provenance directe des usines de Foxconn. Selon le fuiteur, les premiers essais d’assemblage devraient commencer à la fin du troisième trimestre de cette année, avec de premiers essais de série avant la fin de l’année.
Si tout n’est pas encore finalisé, il semble que ce soit le cas pour les spécifications de l’écran, qui devrait être produit par Samsung Display, qui prévoit une production de 7 à 8 millions d’unités pour les débuts de la production. Au total, les rumeurs indiquent qu’Apple envisage de vendre entre 15 et 20 millions de sa première génération de smartphone pliable, sur une période de 2 à 3 ans.
Étant donné que la production en masse devrait commencer au deuxième trimestre 2026, les chiffres indiquent qu’il est fort probable que le tarif de l’appareil soit élevé, 15 à 20 millions d’unités sur 2-3 ans représentant à peine la moitié de ce qu’Apple vend d’iPhone Pro/Pro Max en une seule année.
Bien entendu, tant que la production réelle n’est pas lancée, certains détails peuvent encore changer, même si le principal semble déjà acté.
Dans sa quête d’être toujours plus sévère avec ceux qui auraient l’idée d’utiliser des mods et autres hacks, Nintendo serait-elle allée trop loin ? Plusieurs utilisateurs rapportent en effet que suite à l’utilisation d’une cartouche « MiG », leur Switch 2 flambant neuve a été réduite à l’état de presse-papier.
L’équivalent d’un écran bleu de la mort, mais permanent. Image YouTube/Scattered Brain.
C’est BGR qui rapporte ces cas, amenant tous à la même conclusion : l’erreur 2124-4508, indiquant que « L’utilisation des services en ligne par cette console est actuellement restreinte par Nintendo ». La console ne peut alors plus se connecter au Nintendo Store, ni sauvegarder une partie en ligne, ou encore jouer à plusieurs.
Pire, si l’utilisateur tente de restaurer la console, celle-ci ne pourra alors même plus accéder à un quelconque jeu, y compris hors ligne. La console devient alors un magnifique presse-papier design à plus de 400 €.
La cartouche « MiG » ne concerne pas que des vilains pirates, certains comme Scattered Brain l’utilisant pour le côté pratique de n’avoir qu’une seule cartouche à transporter plutôt que plusieurs dizaines, mais au vu des risques encourus, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Appeler le service client Nintendo ne sera d’aucun secours, celui-ci se bornant à rappeler que les conditions d’utilisation de la console et des services en ligne interdisent les cartouches non officielles et les hacks en tout genre.
Nintendo ayant la main (très) lourde en ce moment sur ce genre d’usages, nous ne saurions trop vous recommander de ne pas tenter le diable, ou à vos risques et périls, et en gardant à l’esprit que vous pourrez très bien vous retrouver avec une jolie brique toute neuve.
Depuis quelques semaines, Tim Cook et par la même occasion Apple ne sont plus tellement dans les petits papiers du président des États-Unis d’Amérique, Cook ayant osé refuser de participer à un voyage officiel en compagnie de Donald Trump. Apple ne semblant en plus pas vouloir revenir aux USA pour assembler ses iPhone, le locataire de la Maison Blanche a donc pris en grippe le patron de la pomme.
Cependant, un levier pourrait apparaître pour calmer les tensions entre les deux hommes, et par là même aider Apple à retrouver les bonnes grâces du président US : l’achat de Gold Cards, les fameuses « cartes vertes pour millionnaires » créées par Donald Trump pour attirer les investisseurs.
Avec celle-ci, et après s’être délesté de 5 millions de dollars auprès de l’administration US, le porteur obtient les mêmes droits que la célèbre « carte verte », donnant le statut de résident permanent. Le dirigeant US ayant fortement limité les voies d’accès à la Green Card, que ce soit pour les demandeurs individuels par le renforcement des lois sur l’immigration ou pour les entreprises, en contrôlant drastiquement les raisons invoquées et en rallongeant les délais, la « Gold Card », renommée par certains (et par le site officiel lui-même) « Trump Card » devient un moyen intéressant pour faire venir des personnes amenées à occuper des postes importants.
As I mentioned earlier, Apple could try to calm Trump's emotions in order to temporarily shift his focus from the iPhone tariffs. It looks like they’ve figured out how.
C’est ainsi que par le biais de Newsmax, Ming-Chi Kuo voit la confirmation de ce qu’il pressentait, le président US affirmant qu’Apple allait commander un nombre conséquent de ces cartes à 5 millions de dollars l’unité afin de faire entrer des ingénieurs et autres investisseurs importants sans avoir à passer par les longues étapes nécessaires à l’obtention du visa permanent.
Bien entendu, si Donald Trump a lancé cette information au vol durant un trajet avec Air Force One, Apple n’a pas confirmé cette information et ne la confirmera probablement jamais, les affaires internes ne sortant pas du cercle bien fermé de l’Apple Park.
LG n’est plus à présenter en tant que constructeur de TV, d’autant plus quand il s’agit d'un écran OLED : à part Lucky Goldstar (et oui, pour ceux qui ont acheté un appareil bas de gamme GoldStar il y a une trentaine d’années, c’était les débuts de LG... comme quoi, on peut commencer petit et très peu qualitatif et devenir une marque reconnue avec le temps), Samsung Display ou TCL CSOT, point de salut. Tous les autres « constructeurs » de téléviseurs OLED se fournissent chez ces trois-là, y compris des célébrités comme Sony.
Ces appartements témoins sont toujours aussi beaux. Image LG.
Reste que la technologie OLED étant arrivée à maturité, il faut bien trouver quelque chose pour justifier un tarif élevé et donner envie de changer... et pourquoi pas une TV transparente ? Ce n’est pas la première fois que la chose aura été tentée, Xiaomi ayant déjà commercialisé un modèle il y a plusieurs années, mais un souci se posait jusqu’alors : c’est bien gentil, mais comment avoir une qualité d’image correcte quand on veut « regarder la télé », plutôt que d’avoir un faux aquarium de luxe ?
LG a trouvé la solution, en intégrant dans la structure du téléviseur un fond en tissu qui monte à la demande pour donner un fond physique à l’image, et ainsi voir le JT du soir sans être dérangé par madame qui passe derrière l’écran. Cependant, le mode transparent ne manque pas de charme non plus, donnant un effet de profondeur inédit aux images qui s’y adaptent (les éternels feux d’artifice ou aquariums sont parfaits pour ça).
L’écran semble être alimenté comme par magie, seul dans son cadre, toute l’électronique se trouvant dans un boîtier noir (le « Zero Connect ») pas plus gros qu’un Mac Studio dans le bas du meuble de l’appareil, ouvert aux quatre vents pour donner l’impression d’un écran suspendu par les quatre fins pieds métalliques.
Il est alimentable en images 4K jusqu’à 120 Hz, et gère le Nvidia G-Sync et l’AMD FreeSync Premium, si vous osez jouer dessus, au risque de provoquer un ghosting assez gênant sur votre belle dalle OLED de 77" transparente... comme votre compte après achat. Car en toute... transparence, finissons par le tarif de la magie translucide du LG OLED Signature T : 49 999 €.