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Reçu hier — 22 juin 2025

Pourquoi Perplexity, et pas un autre ? La semaine Apple

22 juin 2025 à 21:00

Après une fête de la musique aussi chaude, il est temps de retourner aux affaires courantes : l’avenir d’Apple. Tim Cook a-t-il sorti son short de plage ? Eddy Cue va-t-il sortir la toute dernière Ferrari pour se balader sur la Riviera ? Pas sûr : selon les grandes oreilles de Mark Gurman, il se pourrait bien que les prochains mois voient Apple sortir un (très) gros chèque !

(I Can’t Get No) Satisfaction

Apple est dans une situation qu’elle a très peu connue, et qui reste fort peu enviable : pour une fois, l’entreprise est à la traîne de l’innovation. Réveillée trop tard pour prendre le train de l’intelligence artificielle à la gare, elle tente depuis des mois de le prendre en marche. Mais le souci, c’est qu’il va vite, ce train : plutôt qu’un paisible RER de banlieue, il ressemble de plus en plus à un Shinkansen !

Celui-là est un peu plus difficile à rattraper que les autres... Image Wikipedia/Maeda Akihiko, CC BY-SA 4.0.

Et pour ce qui est de courir, Cupertino court, sans relâche. Mais ça ne suffit pas, comme le prouvent les maigres avancées présentées à la WWDC 2025 : la carrosserie est refaite (et bien refaite), mais le moteur, lui, reste le même. Pas de quoi rattraper les autres. La société commence à avoir de moins en moins d’options disponibles, et devrait finir par se résoudre à faire ce qu’elle renâcle à faire depuis sa création.

If You Really Want To Be My Friend

L’acquisition : le chemin que Steve Jobs ne prenait qu’en dernier recours, et jamais pour de gros montants. Ce n’est qu’après sa mort qu’Apple a racheté des entreprises s’approchant voire dépassant le milliard de dollars, et à chaque fois les choses ne se sont pas faites sans frictions :

  • Beats (3 milliards de dollars) : la plus grosse acquisition d’Apple pour le moment. Si la marque est bien implantée et reste reconnue pour ses casques et écouteurs dédiés aux sportifs, l’achat semblait surprenant à l’époque. Mais ce n’était pas le plus important pour la pomme : ce qui l’intéressait vraiment, c’était Beats Music, le service de streaming naissant du fabricant, qui allait devenir quelques mois plus tard Apple Music. Le matériel n’était qu’un bonus.

  • La branche modems d’Intel (1 milliard de dollars) : voulant s’émanciper de Qualcomm, Apple avait peu d’autres possibilités que de racheter l’équipe dédiée aux modems d’Intel, le domaine étant très cloisonné par les différents brevets. La culture d’entreprise étant très différente, les choses ont pris du temps, mais 6 ans plus tard, ça commence à porter ses fruits, avec le premier modem maison d’Apple, le C1.

  • L’investissement dans DiDi (1 milliard de dollars) : la plus grosse catastrophe financière d’Apple dans les rachats. Alors que l’entreprise avait les moyens de devenir le « Uber chinois », tout a volé en éclats quand le gouvernement a décidé de bloquer la société, lui interdisant le recrutement de nouveaux clients et faisant supprimer son app des App Stores, le temps d’une enquête. 18 mois plus tard, les restrictions sont levées, mais le mal est fait : DiDi doit rattraper son retard, et son action aura du mal à s’en remettre.

De leur côté, les concurrents ne se privent pas : Google rachète Motorola Mobility en 2011 pour 12,5 milliards de dollars, Facebook se paie WhatsApp pour 19 milliards en 2014, et Microsoft se déleste de 69 milliards de dollars en 2023. Une paille !

Microsoft conclut finalement l

Microsoft conclut finalement l'acquisition d'Activision pour 69 milliards de dollars

Ceci dit, la frilosité d’Apple lui a permis de s’éviter quelques soucis, même si elle a aussi quelques beaux actes manqués à son palmarès :

  • Beaucoup pressaient Tim Cook de racheter Netflix, ou un gros studio de production. Au final, Apple a monté son service Apple TV+ de toutes pièces, et est partie pour un succès lent à monter, mais qui progresse de manière solide.

  • Avant l’acquisition de Beats et de son petit service Beats Music, beaucoup voyaient en Spotify la prochaine cible d’Apple. À la place, Cupertino a racheté Beats, et a fait de son petit service de streaming le plus gros concurrent actuel de Spotify. Au vu des conflits de personnalité entre les directions d’Apple et de Spotify, on imagine mal comment l’alchimie aurait pu prendre en cas de rachat. Certains voyaient aussi Apple racheter Pandora : au vu de ce qu’est devenue l’entreprise...

  • Le plus gros acte manqué d’Apple reste sûrement la possibilité de racheter Tesla : alors que l’entreprise était encore d’une taille raisonnable, et coinçait à la réalisation de la Model 3, Apple aurait eu plusieurs fois l’occasion de racheter le constructeur automobile, et ainsi se faciliter la création de l’Apple Car. Mais l’acquisition n’est jamais allée plus loin qu’une discussion brève, et Apple a fini par enterrer le projet Titan, et ses rêves d’automobile avec.

Apple aurait cherché à acquérir Tesla en 2013, d’après un analyste

Apple aurait cherché à acquérir Tesla en 2013, d’après un analyste

You Can’t Always Get What You Want

Reste que si Apple devait racheter une entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle, pourquoi mettre le focus sur Perplexity, et pas un autre ? Tout est question de taille, de convergences et d’intérêts.

  • OpenAI : trop gros, avec une valorisation à 300 milliards de dollars, un tel rachat serait bien trop conséquent, même pour Apple, qui n’a « que » 130 milliards de dollars de liquidité. De plus, les liens avec Microsoft sont très forts.
  • Anthropic (Claude) : bien que plus raisonnablement cotée à 60 milliards de dollars, ce sont ses clients avec Amazon et Google qui pourraient poser de gros soucis. Mais rien qu’au niveau financier, engloutir quasiment la moitié des liquidités de Cupertino serait un gros pari.

De plus, l’achat de l’une de ces deux sociétés lèverait à n’en pas douter quelques sourcils chez le régulateur américain, qui n’a pas besoin de ça pour venir accuser Apple d’abus de position dominante.

Si une acquisition devait avoir lieu, Apple aimerait autant que possible que la justice US ne se réveille pas... Image Wikipedia, CC BY-SA 3.0.

Il y a beaucoup d’autres petites start-up dans le domaine, comme Sierra Ai, Cohere, Databricks ou Mistral, mais leurs propriétés sont bien moins intéressantes pour Apple, leurs recherches étant bien moins avancées et les résultats concrets trop faibles. Mistral pourrait tout de même être une cible correcte, mais son domaine de compétence est plus lié aux modèles à haute performance et à portée scientifique, plus éloigné du grand public que certains de ses concurrents.

Apple aurait fortement envie de racheter Perplexity

Apple aurait fortement envie de racheter Perplexity

De son côté, Perplexity semble la cible parfaite, sur plusieurs points forts :

  • son produit est déjà existant, et apprécié : l’outil de recherche mis en ligne par Perplexity est déjà largement utilisé par le grand public, que ce soit à travers son site web ou ses apps. Son interface, sa commande vocale sont proches du feeling habituel d’Apple. Il pourrait être facilement intégré à Safari, Spotlight, et en peu de temps à Siri.
  • il répond à un besoin clair et urgent : Apple veut améliorer son LLM, et le rendre utilisable et intégré à ses systèmes. Cupertino souhaite par-dessus tout un moteur de recherche efficace et un bot conversationnel fonctionnel. Ce que propose Perplexity.
  • une équipe de taille raisonnable : avec 250 employés, l’équipe de Perplexity est à la fois conséquente, sans être trop grosse à absorber pour Apple. Les talents sont déjà là et pourraient rapidement aider Apple à améliorer Siri et son IA en général.
  • un coût raisonnable : à 14 milliards de dollars, la valorisation de Perplexity est déjà forte, mais reste dans le domaine du faisable. C’est à la fois une entreprise assez importante pour être utile et marquante, tout en étant encore éloignée des valeurs stratosphériques des autres gros du secteur.
  • c’est le bon moment : alors qu’Apple risque de perdre le contrat qui la lie à Google, acheter Perplexity lui permettrait de trouver une porte de sortie, et de ne pas perdre trop de plumes dans l’histoire, tout en préparant l’avenir.
Ça manque encore un peu de verre et de metal, mais rien de bien bloquant. Image Perplexity.

Si les deux entreprises ne sont pas encore en lien direct pour discuter d’un rachat, Apple serait en train de passer au peigne fin tous les atouts et faiblesses de l’entreprise, afin de valider l’intérêt qu’elle présente. Quoi qu’il en soit, Perplexity n’a jamais caché son attrait pour Apple, et Eddy Cue en a ouvertement parlé durant le procès opposant le DoJ à Google comme étant une entreprise impressionnante, avec laquelle Apple a engagé des discussions.

Perplexity met une méchante claque à Apple en montrant ce qu’ils pourraient faire de Siri

Perplexity met une méchante claque à Apple en montrant ce qu’ils pourraient faire de Siri

Hot Stuff

Si aucune des deux parties ne confirmera la moindre discussion avant que quelque chose soit décidé, les rumeurs vont bon train concernant un rapprochement des deux entreprises, et l’avenir devrait rapidement nous dire si elles étaient fondées ou non. C’est certes un gros morceau pour Apple, mais il est clair aussi que l’entreprise a besoin d’un gros coup de pouce pour revenir dans la course, et ce rachat pourrait bien être la planche de salut inespéré. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi les Rolling Stones.
  • J’adore l’odeur du napalm au petit matin.
  • ???

Pourquoi Perplexity, et pas un autre ? La semaine Apple

22 juin 2025 à 21:00

Après une fête de la musique aussi chaude, il est temps de retourner aux affaires courantes : l’avenir d’Apple. Tim Cook a-t-il sorti son short de plage ? Eddy Cue va-t-il sortir la toute dernière Ferrari pour se balader sur la Riviera ? Pas sûr : selon les grandes oreilles de Mark Gurman, il se pourrait bien que les prochains mois voient Apple sortir un (très) gros chèque !

(I Can’t Get No) Satisfaction

Apple est dans une situation qu’elle a très peu connue, et qui reste fort peu enviable : pour une fois, l’entreprise est à la traîne de l’innovation. Réveillée trop tard pour prendre le train de l’intelligence artificielle à la gare, elle tente depuis des mois de le prendre en marche. Mais le souci, c’est qu’il va vite, ce train : plutôt qu’un paisible RER de banlieue, il ressemble de plus en plus à un Shinkansen !

Celui-là est un peu plus difficile à rattraper que les autres... Image Wikipedia/Maeda Akihiko, CC BY-SA 4.0.

Et pour ce qui est de courir, Cupertino court, sans relâche. Mais ça ne suffit pas, comme le prouvent les maigres avancées présentées à la WWDC 2025 : la carrosserie est refaite (et bien refaite), mais le moteur, lui, reste le même. Pas de quoi rattraper les autres. La société commence à avoir de moins en moins d’options disponibles, et devrait finir par se résoudre à faire ce qu’elle renâcle à faire depuis sa création.

If You Really Want To Be My Friend

L’acquisition : le chemin que Steve Jobs ne prenait qu’en dernier recours, et jamais pour de gros montants. Ce n’est qu’après sa mort qu’Apple a racheté des entreprises s’approchant voire dépassant le milliard de dollars, et à chaque fois les choses ne se sont pas faites sans frictions :

  • Beats (3 milliards de dollars) : la plus grosse acquisition d’Apple pour le moment. Si la marque est bien implantée et reste reconnue pour ses casques et écouteurs dédiés aux sportifs, l’achat semblait surprenant à l’époque. Mais ce n’était pas le plus important pour la pomme : ce qui l’intéressait vraiment, c’était Beats Music, le service de streaming naissant du fabricant, qui allait devenir quelques mois plus tard Apple Music. Le matériel n’était qu’un bonus.

  • La branche modems d’Intel (1 milliard de dollars) : voulant s’émanciper de Qualcomm, Apple avait peu d’autres possibilités que de racheter l’équipe dédiée aux modems d’Intel, le domaine étant très cloisonné par les différents brevets. La culture d’entreprise étant très différente, les choses ont pris du temps, mais 6 ans plus tard, ça commence à porter ses fruits, avec le premier modem maison d’Apple, le C1.

  • L’investissement dans DiDi (1 milliard de dollars) : la plus grosse catastrophe financière d’Apple dans les rachats. Alors que l’entreprise avait les moyens de devenir le « Uber chinois », tout a volé en éclats quand le gouvernement a décidé de bloquer la société, lui interdisant le recrutement de nouveaux clients et faisant supprimer son app des App Stores, le temps d’une enquête. 18 mois plus tard, les restrictions sont levées, mais le mal est fait : DiDi doit rattraper son retard, et son action aura du mal à s’en remettre.

De leur côté, les concurrents ne se privent pas : Google rachète Motorola Mobility en 2011 pour 12,5 milliards de dollars, Facebook se paie WhatsApp pour 19 milliards en 2014, et Microsoft se déleste de 69 milliards de dollars en 2023. Une paille !

Microsoft conclut finalement l

Microsoft conclut finalement l'acquisition d'Activision pour 69 milliards de dollars

Ceci dit, la frilosité d’Apple lui a permis de s’éviter quelques soucis, même si elle a aussi quelques beaux actes manqués à son palmarès :

  • Beaucoup pressaient Tim Cook de racheter Netflix, ou un gros studio de production. Au final, Apple a monté son service Apple TV+ de toutes pièces, et est partie pour un succès lent à monter, mais qui progresse de manière solide.

  • Avant l’acquisition de Beats et de son petit service Beats Music, beaucoup voyaient en Spotify la prochaine cible d’Apple. À la place, Cupertino a racheté Beats, et a fait de son petit service de streaming le plus gros concurrent actuel de Spotify. Au vu des conflits de personnalité entre les directions d’Apple et de Spotify, on imagine mal comment l’alchimie aurait pu prendre en cas de rachat. Certains voyaient aussi Apple racheter Pandora : au vu de ce qu’est devenue l’entreprise...

  • Le plus gros acte manqué d’Apple reste sûrement la possibilité de racheter Tesla : alors que l’entreprise était encore d’une taille raisonnable, et coinçait à la réalisation de la Model 3, Apple aurait eu plusieurs fois l’occasion de racheter le constructeur automobile, et ainsi se faciliter la création de l’Apple Car. Mais l’acquisition n’est jamais allée plus loin qu’une discussion brève, et Apple a fini par enterrer le projet Titan, et ses rêves d’automobile avec.

Apple aurait cherché à acquérir Tesla en 2013, d’après un analyste

Apple aurait cherché à acquérir Tesla en 2013, d’après un analyste

You Can’t Always Get What You Want

Reste que si Apple devait racheter une entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle, pourquoi mettre le focus sur Perplexity, et pas un autre ? Tout est question de taille, de convergences et d’intérêts.

  • OpenAI : trop gros, avec une valorisation à 300 milliards de dollars, un tel rachat serait bien trop conséquent, même pour Apple, qui n’a « que » 130 milliards de dollars de liquidité. De plus, les liens avec Microsoft sont très forts.
  • Anthropic (Claude) : bien que plus raisonnablement cotée à 60 milliards de dollars, ce sont ses clients avec Amazon et Google qui pourraient poser de gros soucis. Mais rien qu’au niveau financier, engloutir quasiment la moitié des liquidités de Cupertino serait un gros pari.

De plus, l’achat de l’une de ces deux sociétés lèverait à n’en pas douter quelques sourcils chez le régulateur américain, qui n’a pas besoin de ça pour venir accuser Apple d’abus de position dominante.

Si une acquisition devait avoir lieu, Apple aimerait autant que possible que la justice US ne se réveille pas... Image Wikipedia, CC BY-SA 3.0.

Il y a beaucoup d’autres petites start-up dans le domaine, comme Sierra Ai, Cohere, Databricks ou Mistral, mais leurs propriétés sont bien moins intéressantes pour Apple, leurs recherches étant bien moins avancées et les résultats concrets trop faibles. Mistral pourrait tout de même être une cible correcte, mais son domaine de compétence est plus lié aux modèles à haute performance et à portée scientifique, plus éloigné du grand public que certains de ses concurrents.

Apple aurait fortement envie de racheter Perplexity

Apple aurait fortement envie de racheter Perplexity

De son côté, Perplexity semble la cible parfaite, sur plusieurs points forts :

  • son produit est déjà existant, et apprécié : l’outil de recherche mis en ligne par Perplexity est déjà largement utilisé par le grand public, que ce soit à travers son site web ou ses apps. Son interface, sa commande vocale sont proches du feeling habituel d’Apple. Il pourrait être facilement intégré à Safari, Spotlight, et en peu de temps à Siri.
  • il répond à un besoin clair et urgent : Apple veut améliorer son LLM, et le rendre utilisable et intégré à ses systèmes. Cupertino souhaite par-dessus tout un moteur de recherche efficace et un bot conversationnel fonctionnel. Ce que propose Perplexity.
  • une équipe de taille raisonnable : avec 250 employés, l’équipe de Perplexity est à la fois conséquente, sans être trop grosse à absorber pour Apple. Les talents sont déjà là et pourraient rapidement aider Apple à améliorer Siri et son IA en général.
  • un coût raisonnable : à 14 milliards de dollars, la valorisation de Perplexity est déjà forte, mais reste dans le domaine du faisable. C’est à la fois une entreprise assez importante pour être utile et marquante, tout en étant encore éloignée des valeurs stratosphériques des autres gros du secteur.
  • c’est le bon moment : alors qu’Apple risque de perdre le contrat qui la lie à Google, acheter Perplexity lui permettrait de trouver une porte de sortie, et de ne pas perdre trop de plumes dans l’histoire, tout en préparant l’avenir.
Ça manque encore un peu de verre et de metal, mais rien de bien bloquant. Image Perplexity.

Si les deux entreprises ne sont pas encore en lien direct pour discuter d’un rachat, Apple serait en train de passer au peigne fin tous les atouts et faiblesses de l’entreprise, afin de valider l’intérêt qu’elle présente. Quoi qu’il en soit, Perplexity n’a jamais caché son attrait pour Apple, et Eddy Cue en a ouvertement parlé durant le procès opposant le DoJ à Google comme étant une entreprise impressionnante, avec laquelle Apple a engagé des discussions.

Perplexity met une méchante claque à Apple en montrant ce qu’ils pourraient faire de Siri

Perplexity met une méchante claque à Apple en montrant ce qu’ils pourraient faire de Siri

Hot Stuff

Si aucune des deux parties ne confirmera la moindre discussion avant que quelque chose soit décidé, les rumeurs vont bon train concernant un rapprochement des deux entreprises, et l’avenir devrait rapidement nous dire si elles étaient fondées ou non. C’est certes un gros morceau pour Apple, mais il est clair aussi que l’entreprise a besoin d’un gros coup de pouce pour revenir dans la course, et ce rachat pourrait bien être la planche de salut inespéré. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi les Rolling Stones.
  • J’adore l’odeur du napalm au petit matin.
  • ???
Reçu avant avant-hier

Apple aurait fortement envie de racheter Perplexity

21 juin 2025 à 00:00

Alors que Meta aurait bien jeté son dévolu sur Perplexity, mais s’est vu claquer la porte au nez, voilà que Mark Gurman annonce que des discussions seraient en cours chez Apple sur le même sujet.

Perplexity bientôt intégré à Siri ? Pourquoi pas, même l’IA elle-même a trouvé beaucoup de sons concordants. Captures MacGeneration.

Si peu de détails filtrent, comme souvent, les personnes impliquées dans la discussion montrent que le sujet n’est pas un bavardage entre deux plats à la cantine de Cupertino : la table réunirait Adrian Perica (responsable des fusions et acquisitions), Eddy Cue (responsable des services), et les personnes à la tête du développement d’Apple Intelligence.

L’idée, si elle aboutissait, serait de doter Apple Intelligence d’un moteur de recherche dopé à l’intelligence artificielle, permettant non seulement d’avancer sur le sujet de l’IA, mais en plus de pallier la possible défection de l’accord Google-Apple sur le moteur de recherche par défaut des appareils Apple. L’accord, apportant chaque année environ 20 milliards de dollars à la pomme est en effet sur le fil du rasoir judiciaire.

Google contredit Apple après que son action a dévissé en bourse

Google contredit Apple après que son action a dévissé en bourse

De son côté, Perplexity permet avec ses apps et son site internet de poser n’importe quelle question à son IA, qui va ensuite aller piocher sur internet pour y répondre de la manière la plus efficace possible.

Si les responsables de Perplexity indiquent « ne pas avoir connaissance d’une quelconque discussion de fusion ou acquisition concernant Apple et Perplexity », Apple ne ferait quoi qu’il en soit aucun mouvement avant d’en savoir plus sur le destin de son contrat avec Google.

Perplexity devenant de plus en plus gros, une acquisition en ferait le plus gros mouvement de l’histoire d’Apple, dépassant largement l’achat de Beats pour 3 milliards de dollars en 2014. La taille de Perplexity pourrait d’ailleurs être un souci si elle venait à grossir encore, mais Apple aurait dans ce cas d’autres possibilités : la pomme pourrait très bien passer un partenariat fort (voire exclusif) avec la start-up de l’IA, intégrant les possibilités d’intelligence artificielle de cette dernière au cœur de Siri et en en faisant le moteur de recherche par défaut sur Safari.

Les rencontres entre les dirigeants d’Apple et de Perplexity se sont multipliées avec le temps, indiquant un intérêt mutuel certain. Mais Cupertino n’est pas forcément seule sur le coup, Samsung ayant récemment passé un partenariat pour intégrer l’IA de la start-up dans Bixby.

Samsung et Perplexity auraient signé un partenariat très avancé

Samsung et Perplexity auraient signé un partenariat très avancé

Les dirigeants de Perplexity sont quoi qu’il arrive bien au courant d’être assis sur une mine d’or, indiquant qu’ils ne sont pas surpris de voir plusieurs grands groupes vouloir « offrir le moteur de recherche IA le meilleur et le plus précis à leurs utilisateurs. Ce qu’est Perplexity. ». Et Eddy Cue n’a pas caché non plus son intérêt pour l’entreprise, indiquant qu’Apple « est impressionnée par ce que Perplexity a réalisé, et que des discussions ont été entamées afin de savoir ce qui pourrait être fait ensemble ».

Alors, achat, pas achat ? C’est un gros morceau, certes... mais qui pourrait relancer Apple dans la course à l’IA, et renforcer la confiance de ses actionnaires, ce dont elle a énormément besoin en ce moment.

Apple aurait fortement envie de racheter Perplexity

21 juin 2025 à 00:00

Alors que Meta aurait bien jeté son dévolu sur Perplexity, mais s’est vu claquer la porte au nez, voilà que Mark Gurman annonce que des discussions seraient en cours chez Apple sur le même sujet.

Perplexity bientôt intégré à Siri ? Pourquoi pas, même l’IA elle-même a trouvé beaucoup de sons concordants. Captures MacGeneration.

Si peu de détails filtrent, comme souvent, les personnes impliquées dans la discussion montrent que le sujet n’est pas un bavardage entre deux plats à la cantine de Cupertino : la table réunirait Adrian Perica (responsable des fusions et acquisitions), Eddy Cue (responsable des services), et les personnes à la tête du développement d’Apple Intelligence.

L’idée, si elle aboutissait, serait de doter Apple Intelligence d’un moteur de recherche dopé à l’intelligence artificielle, permettant non seulement d’avancer sur le sujet de l’IA, mais en plus de pallier la possible défection de l’accord Google-Apple sur le moteur de recherche par défaut des appareils Apple. L’accord, apportant chaque année environ 20 milliards de dollars à la pomme est en effet sur le fil du rasoir judiciaire.

Google contredit Apple après que son action a dévissé en bourse

Google contredit Apple après que son action a dévissé en bourse

De son côté, Perplexity permet avec ses apps et son site internet de poser n’importe quelle question à son IA, qui va ensuite aller piocher sur internet pour y répondre de la manière la plus efficace possible.

Si les responsables de Perplexity indiquent « ne pas avoir connaissance d’une quelconque discussion de fusion ou acquisition concernant Apple et Perplexity », Apple ne ferait quoi qu’il en soit aucun mouvement avant d’en savoir plus sur le destin de son contrat avec Google.

Perplexity devenant de plus en plus gros, une acquisition en ferait le plus gros mouvement de l’histoire d’Apple, dépassant largement l’achat de Beats pour 3 milliards de dollars en 2014. La taille de Perplexity pourrait d’ailleurs être un souci si elle venait à grossir encore, mais Apple aurait dans ce cas d’autres possibilités : la pomme pourrait très bien passer un partenariat fort (voire exclusif) avec la start-up de l’IA, intégrant les possibilités d’intelligence artificielle de cette dernière au cœur de Siri et en en faisant le moteur de recherche par défaut sur Safari.

Les rencontres entre les dirigeants d’Apple et de Perplexity se sont multipliées avec le temps, indiquant un intérêt mutuel certain. Mais Cupertino n’est pas forcément seule sur le coup, Samsung ayant récemment passé un partenariat pour intégrer l’IA de la start-up dans Bixby.

Samsung et Perplexity auraient signé un partenariat très avancé

Samsung et Perplexity auraient signé un partenariat très avancé

Les dirigeants de Perplexity sont quoi qu’il arrive bien au courant d’être assis sur une mine d’or, indiquant qu’ils ne sont pas surpris de voir plusieurs grands groupes vouloir « offrir le moteur de recherche IA le meilleur et le plus précis à leurs utilisateurs. Ce qu’est Perplexity. ». Et Eddy Cue n’a pas caché non plus son intérêt pour l’entreprise, indiquant qu’Apple « est impressionnée par ce que Perplexity a réalisé, et que des discussions ont été entamées afin de savoir ce qui pourrait être fait ensemble ».

Alors, achat, pas achat ? C’est un gros morceau, certes... mais qui pourrait relancer Apple dans la course à l’IA, et renforcer la confiance de ses actionnaires, ce dont elle a énormément besoin en ce moment.

AAPL : une class-action lancée par des actionnaires sur les fausses promesses de la WWDC 2024

20 juin 2025 à 23:15

Si Apple a fait un keynote plutôt réussi à la WWDC 2025, certains n’ont pas encore oublié l’édition précédente, et les annonces concernant l’intelligence artificielle qui ne se sont pas réalisées à temps (voire pas réalisées tout court pour le moment). C’est ainsi que plusieurs actionnaires de la pomme se sont regroupés aux États-Unis d’Amérique pour engager une class-action contre l’entreprise, comme le rapporte Reuters.

Dans le document original de la plainte, sont cités comme co-défendants d’Apple Tim Cook, Kevan Parekh (CFO, directeur financier d’Apple) et Luca Maestri (ancien CFO). La plainte porte sur plusieurs milliards de dollars perdus suite à la présentation d’Apple Intelligence et son intégration annoncée comme innovation majeure dans l’iPhone 16, avant qu’Apple ne se rétracte et supprime les publicités axées sur ces fonctions.

Les racines de la catastrophe Siri 2.0

Les racines de la catastrophe Siri 2.0

La plainte considère l’aveu d’Apple en mars 2025 concernant le retard du nouveau Siri comme un « début de vérité », et rappelle que durant la WWDC 2025 Apple n’a fait « aucune annonce concernant une quelconque avancée sur le nouveau Siri ».

Les plaignants citent entre autres John Gruber, n’hésitant pas à parler de « vaporware » dans son article Something Is Rotten in the State of Cupertino (Il y a quelque chose de pourri dans l’État de Cupertino). La plainte a été déposée auprès de l’État de Californie ce vendredi. Apple aura décidément fort à faire pour se défendre, une autre class-action ayant déjà été engagée pour « tromperie aux consommateurs » en mars de cette année, toujours concernant Apple Intelligence et l’iPhone 16.

AAPL : une class-action lancée par des actionnaires sur les fausses promesses de la WWDC 2024

20 juin 2025 à 23:15

Si Apple a fait un keynote plutôt réussi à la WWDC 2025, certains n’ont pas encore oublié l’édition précédente, et les annonces concernant l’intelligence artificielle qui ne se sont pas réalisées à temps (voire pas réalisées tout court pour le moment). C’est ainsi que plusieurs actionnaires de la pomme se sont regroupés aux États-Unis d’Amérique pour engager une class-action contre l’entreprise, comme le rapporte Reuters.

Dans le document original de la plainte, sont cités comme co-défendants d’Apple Tim Cook, Kevan Parekh (CFO, directeur financier d’Apple) et Luca Maestri (ancien CFO). La plainte porte sur plusieurs milliards de dollars perdus suite à la présentation d’Apple Intelligence et son intégration annoncée comme innovation majeure dans l’iPhone 16, avant qu’Apple ne se rétracte et supprime les publicités axées sur ces fonctions.

Les racines de la catastrophe Siri 2.0

Les racines de la catastrophe Siri 2.0

La plainte considère l’aveu d’Apple en mars 2025 concernant le retard du nouveau Siri comme un « début de vérité », et rappelle que durant la WWDC 2025 Apple n’a fait « aucune annonce concernant une quelconque avancée sur le nouveau Siri ».

Les plaignants citent entre autres John Gruber, n’hésitant pas à parler de « vaporware » dans son article Something Is Rotten in the State of Cupertino (Il y a quelque chose de pourri dans l’État de Cupertino). La plainte a été déposée auprès de l’État de Californie ce vendredi. Apple aura décidément fort à faire pour se défendre, une autre class-action ayant déjà été engagée pour « tromperie aux consommateurs » en mars de cette année, toujours concernant Apple Intelligence et l’iPhone 16.

Tesla priée de repousser son service de Robotaxi au Texas

20 juin 2025 à 22:35

Décidément, tout ne roule pas comme sur des roulettes en ce moment pour Tesla et pour Elon Musk en général. Après la brouille phénoménale avec son ancien ami Donald Trump (qui est retombée comme un soufflé quelques jours plus tard, après avoir bien secoué les actions du milliardaire), l’explosion du Starship 36 sur le banc d’essai (détruisant une bonne partie de ce qui se trouvait autour par la même occasion), le rejet des marques Robotaxi et Cybercab par le bureau américain des brevets (le terme est trop générique selon l’USPTO), voilà que des élus texans lui demandent d’attendre septembre pour lancer son service de taxis autonomes.

Un Model Y « Robotaxi ». Image Anthony Pamintuan/X.

C’est Reuters qui rapporte ce nouveau revers, citant un groupe d’élus Démocrates de l’État qui a envoyé une lettre ouverte au constructeur automobile, lui rappelant que le Texas devant fortement modifier sa législation sur les véhicules autonomes en septembre, il serait de bon aloi de retarder le lancement officiel du service.

Si toutefois Tesla souhaitait maintenir la date du 22 juin pour celui-ci (date qui a déjà été reportée de 10 jours, Elon Musk ayant dans un premier temps annoncé le 12 juin), les élus demandent à la marque de répondre de manière très détaillée à la façon dont elle se pliera aux exigences des nouvelles réglementations à venir.

Actuellement, la loi texane autorise n’importe quel véhicule autonome à rouler, du moment que celui-ci répond aux normes des véhicules de tourisme, et aux demandes des assurances automobiles. À partir de septembre, la nouvelle réglementation impliquera que les entreprises voulant déployer des véhicules autonomes devront demander une autorisation spécifique avant de lancer leurs voitures autonomes sur les routes.

Bien entendu, le Texas posera quelques questions à toute entreprise demandant une telle autorisation, et se réserve le droit de révoquer l’autorisation si les véhicules autonomes « mettent en danger le public ». Les entreprises seront aussi tenues de donner les explications claires et détaillées sur la façon dont les forces de l’ordre et les pompiers devront interagir avec le véhicule s’ils doivent l’aborder.

Le souci étant que ni Musk ni Tesla ayant donné de détails sur le lancement de ce service, mise à part le fait qu’il concernera « 10 à 20 Model Y transformés », les élus pourraient très bien passer de la demande à l’exigence une fois le mois de septembre arrivé, si Tesla n’a pas montré patte blanche d’ici là.

Tesla priée de repousser son service de Robotaxi au Texas

20 juin 2025 à 22:35

Décidément, tout ne roule pas comme sur des roulettes en ce moment pour Tesla et pour Elon Musk en général. Après la brouille phénoménale avec son ancien ami Donald Trump (qui est retombée comme un soufflé quelques jours plus tard, après avoir bien secoué les actions du milliardaire), l’explosion du Starship 36 sur le banc d’essai (détruisant une bonne partie de ce qui se trouvait autour par la même occasion), le rejet des marques Robotaxi et Cybercab par le bureau américain des brevets (le terme est trop générique selon l’USPTO), voilà que des élus texans lui demandent d’attendre septembre pour lancer son service de taxis autonomes.

Un Model Y « Robotaxi ». Image Anthony Pamintuan/X.

C’est Reuters qui rapporte ce nouveau revers, citant un groupe d’élus Démocrates de l’État qui a envoyé une lettre ouverte au constructeur automobile, lui rappelant que le Texas devant fortement modifier sa législation sur les véhicules autonomes en septembre, il serait de bon aloi de retarder le lancement officiel du service.

Si toutefois Tesla souhaitait maintenir la date du 22 juin pour celui-ci (date qui a déjà été reportée de 10 jours, Elon Musk ayant dans un premier temps annoncé le 12 juin), les élus demandent à la marque de répondre de manière très détaillée à la façon dont elle se pliera aux exigences des nouvelles réglementations à venir.

Actuellement, la loi texane autorise n’importe quel véhicule autonome à rouler, du moment que celui-ci répond aux normes des véhicules de tourisme, et aux demandes des assurances automobiles. À partir de septembre, la nouvelle réglementation impliquera que les entreprises voulant déployer des véhicules autonomes devront demander une autorisation spécifique avant de lancer leurs voitures autonomes sur les routes.

Bien entendu, le Texas posera quelques questions à toute entreprise demandant une telle autorisation, et se réserve le droit de révoquer l’autorisation si les véhicules autonomes « mettent en danger le public ». Les entreprises seront aussi tenues de donner les explications claires et détaillées sur la façon dont les forces de l’ordre et les pompiers devront interagir avec le véhicule s’ils doivent l’aborder.

Le souci étant que ni Musk ni Tesla ayant donné de détails sur le lancement de ce service, mise à part le fait qu’il concernera « 10 à 20 Model Y transformés », les élus pourraient très bien passer de la demande à l’exigence une fois le mois de septembre arrivé, si Tesla n’a pas montré patte blanche d’ici là.

Le concurrent des AirPods Max par Nothing fuite sur internet, avec un design particulier

20 juin 2025 à 21:30

Il n’y a pas qu’Apple qui voit ses plans fuiter à l’avance : avec la magie d’Internet, tous les groupes, petits et grands, voient à un moment ou un autre leurs produits sortir en images avant la date de présentation. Et Nothing n’échappe pas à la règle.

Pendant que Beyerdynamic se fait racheter, Nothing prépare pour le 1er juillet la présentation de ses nouveaux produits audio, pour aller avec ses smartphones. Et cette année, en plus des écouteurs sans-fil, la marque a révélé s’attaquer à rien de moins que l’AirPods Max.

Test des écouteurs Nothing Ear (2) : un rien vaut mieux que deux tu l’auras

Test des écouteurs Nothing Ear (2) : un rien vaut mieux que deux tu l’auras

Les images de @MysteryLupin et nothing_fan_blog lèvent le moindre mystère restant, en montrant clairement le design du produit, dans la même veine que les Nothing Phones : un design très industriel, avec une coque aux formes carrées en aluminium, d’où déborde un ovale plastique transparent, laissant entrevoir l’intérieur du casque.

Clivant ? Certainement. Moche ? À chacun de décider. Toujours est-il que le design ne rend personne indifférent, au point que même l’illustre marque Sennheiser a décidé de réagir sur Reddit :

La seule raison pour laquelle nous ferions un tel design serait d’avoir été rachetés encore et encore, et d’avoir les meilleurs vendeurs. Et encore...

Reste à se faire une idée de la qualité sonore, et aussi du prix. Nothing a annoncé qu’ils seraient moins chers que les AirPods Max, et que l’interface utilisateur serait pratique et intuitive. La réponse dans quelques jours maintenant.

Le concurrent des AirPods Max par Nothing fuite sur internet, avec un design particulier

20 juin 2025 à 21:30

Il n’y a pas qu’Apple qui voit ses plans fuiter à l’avance : avec la magie d’Internet, tous les groupes, petits et grands, voient à un moment ou un autre leurs produits sortir en images avant la date de présentation. Et Nothing n’échappe pas à la règle.

Pendant que Beyerdynamic se fait racheter, Nothing prépare pour le 1er juillet la présentation de ses nouveaux produits audio, pour aller avec ses smartphones. Et cette année, en plus des écouteurs sans-fil, la marque a révélé s’attaquer à rien de moins que l’AirPods Max.

Test des écouteurs Nothing Ear (2) : un rien vaut mieux que deux tu l’auras

Test des écouteurs Nothing Ear (2) : un rien vaut mieux que deux tu l’auras

Les images de @MysteryLupin et nothing_fan_blog lèvent le moindre mystère restant, en montrant clairement le design du produit, dans la même veine que les Nothing Phones : un design très industriel, avec une coque aux formes carrées en aluminium, d’où déborde un ovale plastique transparent, laissant entrevoir l’intérieur du casque.

Clivant ? Certainement. Moche ? À chacun de décider. Toujours est-il que le design ne rend personne indifférent, au point que même l’illustre marque Sennheiser a décidé de réagir sur Reddit :

La seule raison pour laquelle nous ferions un tel design serait d’avoir été rachetés encore et encore, et d’avoir les meilleurs vendeurs. Et encore...

Reste à se faire une idée de la qualité sonore, et aussi du prix. Nothing a annoncé qu’ils seraient moins chers que les AirPods Max, et que l’interface utilisateur serait pratique et intuitive. La réponse dans quelques jours maintenant.

Meta prend le contrôle de Scale AI, et tente de recruter chez ses concurrents

20 juin 2025 à 20:45

Si Meta n’aime pas trop que d’autres intelligences artificielles s’immiscent dans ses apps, comme elle l’a prouvé en bloquant Apple Intelligence dans Facebook ou encore Instagram, le groupe de Mark Zuckerberg aime bien gratter des ingénieurs à gauche et à droite, voire devenir majoritaire dans des start-ups complètes.

Alexandr Wang, co-fondateur de Scale AI. Image TED.

C’est ainsi que Bloomberg rapporte qu’avant d’investir 14,3 milliards de dollars dans Scale AI pour en détenir 49% et récupérer le co-fondateur Alexandr Wang, devenant directeur de la branche IA de Meta, le groupe a dans un premier temps tenté d’acheter Perplexity, sans succès.

Rien n’a fuité sur la somme proposée, qui devait être plus que conséquente, Perplexity étant évaluée à plus de 14 milliards de dollars suite à sa dernière levée de fonds. Étant donné la similarité entre les sommes proposées aux deux entreprises, Perplexity a considéré qu’elle avait plus de valeur que Scale AI.

En dehors de la prise de contrôle d’entreprises complètes, Mark Zuckerberg a aussi mis les bouchées doubles pour recruter chez les concurrents : plusieurs grands noms de Google DeepMind ou encore Sesame AI Inc. se sont laissés tenter par le géant des réseaux sociaux.

Il faut dire que l’offre peut paraître alléchante : Sam Altman a ainsi laissé entendre dans un podcast cette semaine que plusieurs de ses employés se sont vus proposer 100 millions de dollars en bonus à la signature, et d’autres avantages encore plus grands. Selon le patron d’Open AI, tous ses employés auraient refusé l’offre de Meta. Qui ne tente rien...

Meta prend le contrôle de Scale AI, et tente de recruter chez ses concurrents

20 juin 2025 à 20:45

Si Meta n’aime pas trop que d’autres intelligences artificielles s’immiscent dans ses apps, comme elle l’a prouvé en bloquant Apple Intelligence dans Facebook ou encore Instagram, le groupe de Mark Zuckerberg aime bien gratter des ingénieurs à gauche et à droite, voire devenir majoritaire dans des start-ups complètes.

Alexandr Wang, co-fondateur de Scale AI. Image TED.

C’est ainsi que Bloomberg rapporte qu’avant d’investir 14,3 milliards de dollars dans Scale AI pour en détenir 49% et récupérer le co-fondateur Alexandr Wang, devenant directeur de la branche IA de Meta, le groupe a dans un premier temps tenté d’acheter Perplexity, sans succès.

Rien n’a fuité sur la somme proposée, qui devait être plus que conséquente, Perplexity étant évaluée à plus de 14 milliards de dollars suite à sa dernière levée de fonds. Étant donné la similarité entre les sommes proposées aux deux entreprises, Perplexity a considéré qu’elle avait plus de valeur que Scale AI.

En dehors de la prise de contrôle d’entreprises complètes, Mark Zuckerberg a aussi mis les bouchées doubles pour recruter chez les concurrents : plusieurs grands noms de Google DeepMind ou encore Sesame AI Inc. se sont laissés tenter par le géant des réseaux sociaux.

Il faut dire que l’offre peut paraître alléchante : Sam Altman a ainsi laissé entendre dans un podcast cette semaine que plusieurs de ses employés se sont vus proposer 100 millions de dollars en bonus à la signature, et d’autres avantages encore plus grands. Selon le patron d’Open AI, tous ses employés auraient refusé l’offre de Meta. Qui ne tente rien...

Beyerdynamic racheté par le groupe chinois Cosonic

20 juin 2025 à 20:00

Dans le petit monde de l’audio, peu de marques sont encore indépendantes. Si jusqu’à présent les choses se faisaient dans une certaine discrétion, depuis la razzia de Samsung sur les propriétés de Masimo les rachats font un peu plus de bruit.

Samsung s’offre Bowers & Wilkins, Denon et Marantz, en les rachetant à Masimo

Samsung s’offre Bowers & Wilkins, Denon et Marantz, en les rachetant à Masimo

Le DT 990 Pro X, casque studio de la marque. Image Beyerdynamic.

Parmi ces rares petits îlots luttant contre les grands groupes, Beyerdynamic faisait encore référence d’illustre ancien, la marque ayant été fondée en 1924. Faisait ? Oui, car elle aussi va être rapidement absorbée, comme le rapporte Heise : Cosonic Intelligent Technologies a officialisé la signature du rachat de ce vénérable ancêtre le 5 juin, pour 122 millions d’euros.

Qui est Cosonic ? Ce groupe chinois créé en 2013 est une des « petites mains » qui fabriquent des appareils pour des marques plus connues, comme Philips, JBL ou même Beats (oui oui, c’est donc un fournisseur d’Apple). Voulant se développer en Europe et aux USA, Cosonic n’a rien trouvé de mieux que de racheter l’une des marques les plus célèbres de l’audio.

Pour Beyerdynamic, l’intérêt est des plus logiques : bénéficier des fonds bien plus conséquents du groupe chinois pour continuer à innover. La recherche dans le domaine coûtant de plus en plus cher, et les investisseurs étant de plus en plus frileux, il était de plus en plus compliqué de garder son indépendance.

Entre Focal qui appartient à Vervent Audio Group, Cabasse à VEOM, d’autres grands noms comme Bowers & Wilkins, JBL, Denon, Marantz ou AKG par Samsung, les célébrités de l’audio sont petit à petit absorbées par des groupes internationaux, qui pour certains n’ont strictement rien à voir avec le domaine de l’audio moyen/haut de gamme d’origine de la marque, marquant ainsi la fin d’un certain âge d’or de la Hi-Fi.

Beyerdynamic racheté par le groupe chinois Cosonic

20 juin 2025 à 20:00

Dans le petit monde de l’audio, peu de marques sont encore indépendantes. Si jusqu’à présent les choses se faisaient dans une certaine discrétion, depuis la razzia de Samsung sur les propriétés de Masimo les rachats font un peu plus de bruit.

Samsung s’offre Bowers & Wilkins, Denon et Marantz, en les rachetant à Masimo

Samsung s’offre Bowers & Wilkins, Denon et Marantz, en les rachetant à Masimo

Le DT 990 Pro X, casque studio de la marque. Image Beyerdynamic.

Parmi ces rares petits îlots luttant contre les grands groupes, Beyerdynamic faisait encore référence d’illustre ancien, la marque ayant été fondée en 1924. Faisait ? Oui, car elle aussi va être rapidement absorbée, comme le rapporte Heise : Cosonic Intelligent Technologies a officialisé la signature du rachat de ce vénérable ancêtre le 5 juin, pour 122 millions d’euros.

Qui est Cosonic ? Ce groupe chinois créé en 2013 est une des « petites mains » qui fabriquent des appareils pour des marques plus connues, comme Philips, JBL ou même Beats (oui oui, c’est donc un fournisseur d’Apple). Voulant se développer en Europe et aux USA, Cosonic n’a rien trouvé de mieux que de racheter l’une des marques les plus célèbres de l’audio.

Pour Beyerdynamic, l’intérêt est des plus logiques : bénéficier des fonds bien plus conséquents du groupe chinois pour continuer à innover. La recherche dans le domaine coûtant de plus en plus cher, et les investisseurs étant de plus en plus frileux, il était de plus en plus compliqué de garder son indépendance.

Entre Focal qui appartient à Vervent Audio Group, Cabasse à VEOM, d’autres grands noms comme Bowers & Wilkins, JBL, Denon, Marantz ou AKG par Samsung, les célébrités de l’audio sont petit à petit absorbées par des groupes internationaux, qui pour certains n’ont strictement rien à voir avec le domaine de l’audio moyen/haut de gamme d’origine de la marque, marquant ainsi la fin d’un certain âge d’or de la Hi-Fi.

La bataille des sites pornos s'intensifie, et s'étend à l'Union européenne

19 juin 2025 à 21:00

Le gouvernement français a gagné une grande bataille en forçant PornHub et YouPorn à fuir par avance, préférant fermer l’accès à leurs sites en France plutôt que de prendre le risque d’une bataille judiciaire et technique quasi perdue d’avance. Mais Xhamster fait de la résistance...

Image générée par ChatGPT.

En effet, les solutions existantes de vérification de l'âge n’étant pas parfaites, les utiliser fait courir le risque de rebuter les clients, peu enclins à laisser traîner leurs données personnelles voire bancaires sur des sites proposant des images frivoles. De l’autre côté, laisser le simple encart « J’affirme avoir 18 ans ou plus » assure de s’attirer les foudres de l’État, et les amendes qui vont avec.

Trois gros sites pornos vont s’auto-censurer en France dès demain

Trois gros sites pornos vont s’auto-censurer en France dès demain

Si Aylo, propriétaire de YouPorn et PornHub, a donc décidé de baisser les armes (et le rideau avec), ce n’est pas le cas de Hammy, maison mère chypriote de Xhamster, qui a obtenu du tribunal administratif de Paris une suspension de l’arrêté obligeant les sites pornographiques hébergés dans l’Union européenne à vérifier l’âge des visiteurs.

Je reste pleinement déterminée à faire appliquer l’obligation de vérification d’âge sur tous les sites pornographiques.
Le gouvernement se pourvoit en cassation. Ce combat est ma priorité.https://t.co/LJjFD2YZMN

— Clara Chappaz (@ClaraChappaz) June 18, 2025

À peine trois jours plus tard, le gouvernement contre-attaque : Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, annonce ainsi que l’État se pourvoit en cassation, afin de contester la décision de suspension prise par le tribunal administratif. Le Conseil d’État ayant déjà donné raison au gouvernement concernant les sites hébergés en France et hors UE, ce n’est sûrement qu’une question de temps avant que la même décision soit confirmée pour les sites hébergés en Union européenne. Le remue-ménage français a d’ailleurs réveillé les autorités européennes, la Commission européenne ayant ouvert une enquête contre quatre sites aux vidéos d’aubergines (et autres légumes) pour absence de mesures efficaces de vérification de l’âge.

Voilà qui satisfera la ministre déléguée, mais possiblement aussi les sites concernés : si la France veut forcer les sites de galipettes filmées à vérifier l’âge des visiteurs sans pour autant donner de méthode officielle, la Commission européenne a annoncé développer une application de vérification de l’âge en « marque blanche », qui devrait permettre de contrôler les visiteurs sans pour autant compromettre leur vie privée. Cette initiative se joint à celle plus globale sur le « portefeuille numérique » que l’UE souhaite mettre en place d’ici fin 2026.

Pour finir, si les plus petits sites se sentent à l’abri pour le moment, seuls les gros poissons étant visés par le gouvernement, il se pourrait bien que ça change rapidement : les différents gouvernements européens préparent une action coordonnée contre ceux-ci, visant l’application uniforme des règles de vérification de l’âge sur l’ensemble du territoire européen.

Spotify : enfin bientôt en « qualité CD » ?

19 juin 2025 à 21:15

C’est une arlésienne attendue par certains depuis maintenant bien plus d’un an, et un développeur ayant créé un logiciel permettant de modifier l’interface de Spotify en rajoute une couche : l’appellation « LossLess » a fait son apparition dans de nombreux endroits du code dans la version 1.2.66.

Spotify 1.2.66 mentions lossless in more parts of UI #NewSpotify #SpotifyLossless #Spotify

Lossless (pigeon) is mentioned in "Connect to the device" sidebar & under the artist in NPB (Now Playing Bar)
Lossless will be available up to 24-bit/44.1KHz (FLAC + Widevine).
Lossless… pic.twitter.com/QYbqg1ZKN3

— spicetify (@spicetifyapp) June 19, 2025

Spicetify a ainsi remarqué le terme dans le code de l’interface permettant de connecter un appareil, ou encore dans le choix de la qualité du streaming dans les réglages. Le même terme a été remarqué dans Spotify Connect, ou encore dans la version web du logiciel de streaming.

Si ces mentions sont un bon début, ça ne veut pas dire pour autant que l’entreprise suédoise soit sur le point de proposer des fichiers sans pertes dans les jours à venir. Annoncée initialement en 2021 par le CEO Daniel Ek, la formule « Spotify HiFi » n’en finit plus d’arriver, renommée entre temps « Deluxe » en 2024 ou encore « Music Pro » début 2025. Selon Bloomberg, Spotify souhaiterait faire payer 5,99 dollars par mois supplémentaires pour avoir la musique en « qualité CD ».

iOS 26 bêta 1 : des fonctions d'Apple Intelligence indisponibles pour le moment [ : de nouveau disponibles]

19 juin 2025 à 19:45

Alors qu’iOS 18.6 a eu droit à une première bêta ce lundi, il était logique de se dire que les versions « 26 » des OS resteraient tranquilles cette semaine. Et pourtant...

S'agit-il d'un bug ou d'une mise à jour amenant des nouveautés, dont la mise à disposition des outils de LLM aux développeurs comme promis durant la WWDC ? Toujours est-il que depuis plus d'une heure, les outils d'Apple Intelligence sont tous indisponibles sur les appareils ayant installé la bêta développeur d'iOS/iPadOS/macOS 26. Dans les réglages, Apple Intelligence indique installer les modules nécessaires, sans aller plus loin.

Si des changements apparaissent suite à cette mise à jour impromptue, nous ne manquerons pas de vous en tenir informés.

Apple annonce iOS 26, au design revu et avec des nouveautés d’IA

Apple annonce iOS 26, au design revu et avec des nouveautés d’IA

Mise à jour à 5h00 : les choses sont revenues dans l'ordre, mais peuvent nécessiter une petite manipulation. Sur Mac, il suffit d'aller dans les Réglages système puis l'onglet Apple Intelligence et Siri, ce qui déclenchera le téléchargement des éléments nécessaires. Sur iPhone et iPad, il faut aller dans le même onglet, puis désactiver Apple Intelligence, patienter quelques minutes et le réactiver. Ainsi le système téléchargera à nouveau les éléments nécessaires et remettra Apple Intelligence en fonction.

iPhone pliable : la production commencerait d’ici la fin de l’année, pour une sortie en 2026

18 juin 2025 à 22:45

Alors que beaucoup l’attendent, ne serait-ce que pour savoir comment Apple va concurrencer les autres fabricants de smartphones dans le domaine, il semble que l’iPhone pliable entrera en production d’ici la fin de l’année.

Apple Foldable iPhone Updates:

1. Assembly supplier Foxconn is expected to officially kick off the project in late 3Q25 or early 4Q25. As of now, many component specifications (including the hinge, which has drawn considerable market attention) have yet to be finalized.

2. The… https://t.co/KsGu49JXkP

— 郭明錤 (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) June 18, 2025

C’est Ming-Chi Kuo qui s’y colle, comme souvent, pour rapporter des nouvelles en provenance directe des usines de Foxconn. Selon le fuiteur, les premiers essais d’assemblage devraient commencer à la fin du troisième trimestre de cette année, avec de premiers essais de série avant la fin de l’année.

iPhone pliable : Samsung fournirait l’écran de ce futur téléphone sans Face ID

iPhone pliable : Samsung fournirait l’écran de ce futur téléphone sans Face ID

Si tout n’est pas encore finalisé, il semble que ce soit le cas pour les spécifications de l’écran, qui devrait être produit par Samsung Display, qui prévoit une production de 7 à 8 millions d’unités pour les débuts de la production. Au total, les rumeurs indiquent qu’Apple envisage de vendre entre 15 et 20 millions de sa première génération de smartphone pliable, sur une période de 2 à 3 ans.

iPhone pliable : le prix combiné d

iPhone pliable : le prix combiné d'un iPad Pro et d'un iPhone Pro ?

Étant donné que la production en masse devrait commencer au deuxième trimestre 2026, les chiffres indiquent qu’il est fort probable que le tarif de l’appareil soit élevé, 15 à 20 millions d’unités sur 2-3 ans représentant à peine la moitié de ce qu’Apple vend d’iPhone Pro/Pro Max en une seule année.

Bien entendu, tant que la production réelle n’est pas lancée, certains détails peuvent encore changer, même si le principal semble déjà acté.

Nintendo n’hésite pas à briquer toute Switch 2 utilisée avec une cartouche modifiée

18 juin 2025 à 22:00

Dans sa quête d’être toujours plus sévère avec ceux qui auraient l’idée d’utiliser des mods et autres hacks, Nintendo serait-elle allée trop loin ? Plusieurs utilisateurs rapportent en effet que suite à l’utilisation d’une cartouche « MiG », leur Switch 2 flambant neuve a été réduite à l’état de presse-papier.

L’équivalent d’un écran bleu de la mort, mais permanent. Image YouTube/Scattered Brain.

C’est BGR qui rapporte ces cas, amenant tous à la même conclusion : l’erreur 2124-4508, indiquant que « L’utilisation des services en ligne par cette console est actuellement restreinte par Nintendo ». La console ne peut alors plus se connecter au Nintendo Store, ni sauvegarder une partie en ligne, ou encore jouer à plusieurs.

Nintendo confirme un record de ventes pour la Switch 2

Nintendo confirme un record de ventes pour la Switch 2

Pire, si l’utilisateur tente de restaurer la console, celle-ci ne pourra alors même plus accéder à un quelconque jeu, y compris hors ligne. La console devient alors un magnifique presse-papier design à plus de 400 €.

La cartouche « MiG » ne concerne pas que des vilains pirates, certains comme Scattered Brain l’utilisant pour le côté pratique de n’avoir qu’une seule cartouche à transporter plutôt que plusieurs dizaines, mais au vu des risques encourus, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Appeler le service client Nintendo ne sera d’aucun secours, celui-ci se bornant à rappeler que les conditions d’utilisation de la console et des services en ligne interdisent les cartouches non officielles et les hacks en tout genre.

Nintendo ayant la main (très) lourde en ce moment sur ce genre d’usages, nous ne saurions trop vous recommander de ne pas tenter le diable, ou à vos risques et périls, et en gardant à l’esprit que vous pourrez très bien vous retrouver avec une jolie brique toute neuve.

Donald Trump affirme qu’Apple va acheter un nombre conséquent de Trump Card

18 juin 2025 à 21:15

Depuis quelques semaines, Tim Cook et par la même occasion Apple ne sont plus tellement dans les petits papiers du président des États-Unis d’Amérique, Cook ayant osé refuser de participer à un voyage officiel en compagnie de Donald Trump. Apple ne semblant en plus pas vouloir revenir aux USA pour assembler ses iPhone, le locataire de la Maison Blanche a donc pris en grippe le patron de la pomme.

En refusant un voyage officiel, Tim Cook s’est mis en froid avec Donald Trump

En refusant un voyage officiel, Tim Cook s’est mis en froid avec Donald Trump

Pour aller avec le Trump Phone ? Image TrumpCard.gov.

Cependant, un levier pourrait apparaître pour calmer les tensions entre les deux hommes, et par là même aider Apple à retrouver les bonnes grâces du président US : l’achat de Gold Cards, les fameuses « cartes vertes pour millionnaires » créées par Donald Trump pour attirer les investisseurs.

Avec celle-ci, et après s’être délesté de 5 millions de dollars auprès de l’administration US, le porteur obtient les mêmes droits que la célèbre « carte verte », donnant le statut de résident permanent. Le dirigeant US ayant fortement limité les voies d’accès à la Green Card, que ce soit pour les demandeurs individuels par le renforcement des lois sur l’immigration ou pour les entreprises, en contrôlant drastiquement les raisons invoquées et en rallongeant les délais, la « Gold Card », renommée par certains (et par le site officiel lui-même) « Trump Card » devient un moyen intéressant pour faire venir des personnes amenées à occuper des postes importants.

As I mentioned earlier, Apple could try to calm Trump's emotions in order to temporarily shift his focus from the iPhone tariffs. It looks like they’ve figured out how.

Trump: Apple Is Going to Buy a Lot of Trump Gold Cardshttps://t.co/BpYwyzdkAW https://t.co/dRkjlbYhzB

— 郭明錤 (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) June 18, 2025

C’est ainsi que par le biais de Newsmax, Ming-Chi Kuo voit la confirmation de ce qu’il pressentait, le président US affirmant qu’Apple allait commander un nombre conséquent de ces cartes à 5 millions de dollars l’unité afin de faire entrer des ingénieurs et autres investisseurs importants sans avoir à passer par les longues étapes nécessaires à l’obtention du visa permanent.

Bien entendu, si Donald Trump a lancé cette information au vol durant un trajet avec Air Force One, Apple n’a pas confirmé cette information et ne la confirmera probablement jamais, les affaires internes ne sortant pas du cercle bien fermé de l’Apple Park.

LG commercialise son téléviseur transparent à 49 999 €

18 juin 2025 à 20:15

LG n’est plus à présenter en tant que constructeur de TV, d’autant plus quand il s’agit d'un écran OLED : à part Lucky Goldstar (et oui, pour ceux qui ont acheté un appareil bas de gamme GoldStar il y a une trentaine d’années, c’était les débuts de LG... comme quoi, on peut commencer petit et très peu qualitatif et devenir une marque reconnue avec le temps), Samsung Display ou TCL CSOT, point de salut. Tous les autres « constructeurs » de téléviseurs OLED se fournissent chez ces trois-là, y compris des célébrités comme Sony.

Ces appartements témoins sont toujours aussi beaux. Image LG.

Reste que la technologie OLED étant arrivée à maturité, il faut bien trouver quelque chose pour justifier un tarif élevé et donner envie de changer... et pourquoi pas une TV transparente ? Ce n’est pas la première fois que la chose aura été tentée, Xiaomi ayant déjà commercialisé un modèle il y a plusieurs années, mais un souci se posait jusqu’alors : c’est bien gentil, mais comment avoir une qualité d’image correcte quand on veut « regarder la télé », plutôt que d’avoir un faux aquarium de luxe ?

LG a trouvé la solution, en intégrant dans la structure du téléviseur un fond en tissu qui monte à la demande pour donner un fond physique à l’image, et ainsi voir le JT du soir sans être dérangé par madame qui passe derrière l’écran. Cependant, le mode transparent ne manque pas de charme non plus, donnant un effet de profondeur inédit aux images qui s’y adaptent (les éternels feux d’artifice ou aquariums sont parfaits pour ça).

L’écran semble être alimenté comme par magie, seul dans son cadre, toute l’électronique se trouvant dans un boîtier noir (le « Zero Connect ») pas plus gros qu’un Mac Studio dans le bas du meuble de l’appareil, ouvert aux quatre vents pour donner l’impression d’un écran suspendu par les quatre fins pieds métalliques.

Il est alimentable en images 4K jusqu’à 120 Hz, et gère le Nvidia G-Sync et l’AMD FreeSync Premium, si vous osez jouer dessus, au risque de provoquer un ghosting assez gênant sur votre belle dalle OLED de 77" transparente... comme votre compte après achat. Car en toute... transparence, finissons par le tarif de la magie translucide du LG OLED Signature T : 49 999 €.

Les leçons de la WWDC 2025, et ce qu’elle laisse entrevoir de la suite : la semaine Apple

15 juin 2025 à 21:00

Alors que la WWDC 2025 a maintenant fermé ses portes, que la chaleur revient (entrecoupée d’orages) et que les manceaux s’endorment au son des voitures de course, il est temps de prendre un peu de recul sur le keynote de lundi, et d’entrevoir les possibilités futures qu’il apporte avec Mark Gurman.

Viaje Espacial

Même si le gros du morceau pour nombre d’entre nous a bien sûr été la nouvelle interface Liquid Glass, qui remet à plat toutes les conventions graphiques utilisées depuis bien des années, CarPlay n’a cette fois pas été oublié, comme le peu de nouvelles sur la page le concernant du site Apple aurait pu laisser penser.

Au contraire, c’est l’une des plus grosses évolutions qu’aura connu l’interface depuis qu’elle existe. Si la version actuelle est déjà très pratique et utilisable au quotidien, celle intégrée dans iOS 26 promet d’aller au-delà, et de permettre des interactions complètes :

  • l’arrivée d’un appel ne prend plus la fenêtre entière, et s’affiche comme une notification. Fini le moment rageant où la belle-mère appelle alors qu’arrivait une intersection compliquée...

  • Messages a évolué, permettant de répondre sur l’interface avec des smileys, comme l’appui long sur un message dans l’iPhone. Il est aussi possible de mettre en favoris certaines conversations.

  • CarPlay va (enfin !) permettre de lire des vidéos quand la voiture est à l’arrêt.

  • les Activités en direct s’affichent aussi sur CarPlay, de la même manière que sur l’iPhone.

Apple améliore CarPlay avec iOS 26

Apple améliore CarPlay avec iOS 26

Bien entendu, Apple préférerait que tout le monde passe sur CarPlay Ultra... mais ce rêve de Cupertino étant loin de pouvoir se réaliser, il est heureux de voir qu’elle n’a pas pour autant abandonné son interface d’origine. Au contraire, elle est maintenant à niveau pour être encore plus pratique qu’avant.

Un Año Más

visionOS évolue lui aussi, comme le reste des systèmes. La fonction permettant de scroller avec les yeux est, selon Mark Gurman, une excellente nouveauté qui ne fatiguera pas les yeux de l’utilisateur, comme on aurait pu le penser à première vue.

Tant qu’un produit plus accessible ne sera pas disponible, visionOS n’évoluera que par petites touches. Image Apple.

Cependant, à part avoir donné son feeling à beaucoup d’éléments d’interface des autres appareils d’Apple, visionOS n’a pas donné grand chose de plus cette année : l’ajout des widgets, la personnalisation des murs réels avec des images, ou encore le multi-utilisateurs sont de bons ajouts, mais rien de très marquant à part ça. Il faut dire que le Vision Pro reste un marché de niche : trop lourd, trop cher, Apple s’est bien rendue compte qu’il ne pourrait convaincre qu’une petite partie du public, et a concentré ses efforts ailleurs le temps de faire une version plus accessible. Preuve en est, elle n’a même pas pris le temps de porter des versions natives de la majorité de ses apps telles Pages, Maps et bien d’autres.

visionOS 26 met du spatial à toutes les sauces

visionOS 26 met du spatial à toutes les sauces

Apple pourrait faire le meilleur système du monde pour casque de réalité augmentée, tant que le logiciel ne suit pas derrière, ça ne servira pas à grand chose.

Hermano Sol, Hermana Luna

Il semble qu’Apple ait décidé, le temps que la versions LLM de Siri se refasse une santé, de s’appuyer autant que possible sur son partenaire OpenAI : déjà impliqué dans les réponses avancées de Siri, ChatGPT fait maintenant partie intégrante d’Image Playground, entre autres. Et on ne va pas se le cacher, c’est une bonne nouvelle tant Image Playground était très, mais alors très loin des capacités de ses concurrents !

La traduction instantanée pourrait s’avérer être une évolution bien plus marquante que l’intégration de ChatGPT à Image Playground. Image Apple.

Apple n’oublie cependant pas ses propres outils pour Apple Intelligence, et même si ça n’a pas été présenté avec la grandiloquence habituelle, les évolutions sont là, et bienvenues : la traduction instantanée dans les messages et les appels est une très grande avancée, et a l’air d’être plutôt bien finie.

Découverte de Messages dans iOS 26 : sondages, traduction, interface…

Découverte de Messages dans iOS 26 : sondages, traduction, interface…

Au final, Apple devrait s’appuyer de plus en plus sur OpenAI à court terme, ce qui n’est pas plus mal pour combler les lacunes qu’elle peut avoir en LLM le temps de monter en régime. Et l’entreprise fait ça avec toute l’intelligence qu’on lui connaît concernant la protection des données de ses utilisateurs, ne laissant OpenAI accéder qu’à la portion congrue de celles-ci, tout en profitant au maximum du potentiel de ChatGPT, intégré dans les interfaces maison.

Le Siri plus personnel serait attendu pour le printemps 2026

Le Siri plus personnel serait attendu pour le printemps 2026

El Mundo Futuro

Mais bien entendu, le gros morceau de ce keynote reste Liquid Glass. Si ce changement d’interface est très important, et apporte un vent de fraîcheur bienvenu sur tous les systèmes de la pomme, il est fort probable que ce ne soit que le début de la transformation selon Mark Gurman.

Non, pas encore. Image Marek Levák, Unsplash.

Selon lui, les nouvelles interfaces sont certes jolies, mais surtout pensées pour le tactile et les écrans OLED. Si ces derniers sont en effet en train de se démocratiser sur la quasi totalité de la gamme Apple (les Mac font encore un peu de résistance, mais plus pour très longtemps semble-t-il), les ordinateurs de Cupertino n’ont encore jamais montré le moindre signe d’un passage au tactile. Selon les informations qu’il a pu glaner, cela devrait changer d’ici quelques années : Apple aurait en stock un iPad pliable de 19 pouces de diagonale, et les Mac devraient passer petit à petit eux aussi au tactile.

Ainsi, le Mac et l’iPad continueront leur fusion par petits pas : alors que la tablette conservera le tactile comme interface principale tout en faisant de plus en plus usage du clavier et du trackpad comme outils secondaires, le Mac devrait faire le chemin inverse, et introduire une touche de tactile aux côtés de ses outils historiques. Ce n’est certes pas la première fois que cette rumeur sort, mais après tout, Liquid Glass semble coller à l’idée de manière un peu plus pragmatique qu’en 2023.

L

L'iPhone 2027 serait l'aboutissement du rêve d'Apple depuis le premier modèle de 2007

Perdido en Mi Habitación

homeOS ? Le grand absent du keynote l’est pour de bonnes raisons : comment présenter des produits qui ne fonctionnent pas, la partie logicielle de ceux-ci étant loin d’être terminée et prête ? Apple n’ayant pas envie de réitérer la catastrophe de la WWDC 2024, il était hors de question de présenter du matériel dont la date de sortie était loin d’être certaine, au risque sinon de se reprendre une shitstorm dont elle se passerait bien.

Apple aurait déposé la marque homeOS par l’entremise d’une société-écran

Apple aurait déposé la marque homeOS par l’entremise d’une société-écran

La présentation durant la WWDC aurait pu se faire niveau logiciel, ou au moins l’annonce de la fusion de tous les produits dédiés à la maison dans ce nom, mais Apple a choisi une autre voie, préférant attendre la sortie des fameux HomePad plus tard, dans une conférence tournée cette fois vers le grand public, plutôt qu’une WWDC dédiée aux développeurs.

El Club de los Humildes

S’il est une personne que personne n’a vu durant ce keynote, et n’est pas intervenue ensuite, c’est bien l’ancien grand maître de l’IA chez Apple : John Giannandrea. À part le fait de s’être fait dépouiller de la plupart de ses équipes, le plus gros souci du transfuge de Google était aussi son manque d’assurance durant les conférences. En effet, l’homme n’est pas du genre expressif, mais n’a pas non plus de filtre quand une question lui est posée, n’ayant pas hésité à faire part de ses doutes concernant l’intelligence artificielle durant une interview.

Le grand sourire a du diminuer ces derniers mois... Image Apple.

Il est clair que sa position actuelle des plus délicates n’a pas aidé à le remettre sur scène, mais sa mise à l’écart montre bien son isolement par rapport au reste des équipes dirigeantes : qui se souvient des premières interventions sur scène de Tim Cook, complètement monotone et ennuyeux (les choses se sont bien améliorées avec le temps, mais il a aussi compris qu’il devait limiter la durée de ses interventions, pour ne pas endormir son public), ou encore d’un Craig Federighi tout tremblant en montrant les premières images de Mac OS X Lion ? Les deux ont très bien évolué, parce qu’ils ont été soutenus dans leurs efforts par le reste des dirigeants. Il apparaît que Giannandrea n’aura pas cette chance, et cela donne une idée de son destin à plus ou moins long terme.

Maquillaje

Liquid Glass a beau sembler une belle couche de maquillage plus qu’autre chose, il laisse tout de même entrevoir qu’Apple a réorganisé son plan à la vitesse de l’éclair, pour faire avec les retards de son IA. L’interface unifiée n’est qu’une première pierre d’un tout nouvel édifice. Vivement la suite ! En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Mecano.
  • J’ai trouvé des adresses de garage automobile, vous pouvez me reposer la question sur votre iPhone pour plus de précisions.
  • Mais démontez-le, ou démontez-moi, qu’on en finisse !

iOS 26 : une nouvelle bêta 1 pour les développeurs

13 juin 2025 à 20:45

Alors que la première bêta d’iOS 26 est sortie ce lundi, Apple enchaîne déjà avec une mise à jour pour les développeurs : surprise, ce n’est pas la bêta 2, mais une salve de correctifs. Elle n'est proposée que pour les iPhone 15 et 16. Elle doit corriger un problème qui faisait s'afficher un logo de batterie quasiment vide et une impossibilité de démarrer après l'installation de la première mouture de cette bêta 1. Le numéro de version évolue ainsi seulement dans sa lettre finale, passant de 23A5260n à 23A5260u.

Microsoft trolle Apple sur Liquid Glass, mais attention au retour de manivelle

13 juin 2025 à 20:30

Depuis la présentation de l’interface « Liquid Glass », certains y ont vu un retour des transparences, tentées en 2006 par Microsoft avec le terriblement mal famé Windows Vista. Et Redmond, bien heureux pour une fois de pouvoir balancer une pique sur son adversaire de toujours, rentre dans le jeu avec un petit troll vidéo un peu taquin.

Si le troll peut sembler viser juste, il pourrait être tout autant facile de rappeler que Microsoft a parfois tapé dans le mille sur certaines innovations, mais leur mise en œuvre était à chaque fois tellement catastrophique que ça ne marchait pas. Dans l’historique récent, se trouvent ne serait-ce que les TabletPC, concept ayant quasiment enterré l’idée de tablette tactile portable tant il était criblé de bugs et de lourdeurs (dans tous les sens du terme), avant que l’iPad arrive pour reprendre le concept de base et l’adapter pour en faire quelque chose d’utilisable et d’intéressant pour le grand public.

Et si Aero, l’interface de Windows Vista, a bien tenté pour la première fois la transparence calculée en temps réel pour une interface d’un système d’exploitation, les plus vieux d’entre nous se rappelleront aussi à quel point celle-ci était gourmande en ressources, au point de n’être fluide que sur les PC les plus puissants de l’époque. Désolé Steve (Ballmer pour le coup), mais ces effets de transparence, même si c'était « la meilleure fonction de Vista » étaient soit trop lourds pour les PC de l'époque, soit tellement mal codés que 20 ans plus tard, même une montre connectée arrive à les gérer.

Liquid Glass : le verre est dans la pomme

Liquid Glass : le verre est dans la pomme

À côté, Apple lance une interface utilisant force effets de transparence, certes 20 ans plus tard mais... faite pour fonctionner avec un nombre conséquent d’appareils, et dont même la beta est quasi fluide (pour l’utiliser tous les jours sur tous mes appareils depuis sa sortie, je peux en témoigner, NDLA).

Croyant enterrer l’iPhone, moins de dix ans plus tard c’est Windows Phone qu’ils ont mis en cercueil. Image AppleInsider.

Au final, même si l’avenir n’est pas encore écrit, les multiples événements passés nous rappellent la morale de cette histoire, courant depuis que les deux protagonistes se combattent, et ressemblant un peu à celle du Lièvre et de la Tortue : courir après les innovations, c’est bien. Les intégrer d’une manière attirante pour le grand public, et en adéquation avec le matériel de celui-ci, c’est mieux. Sinon, on se retrouve rapidement à enterrer sa propre interface, alors qu’on croyait danser sur le cercueil de l’idée de son adversaire...

Liquid Glass : si Steve Jobs était vivant...

Liquid Glass : si Steve Jobs était vivant...

Le Siri plus personnel serait attendu pour le printemps 2026

12 juin 2025 à 23:35

Alors que la WWDC 2025 n’a laissé filtrer aucune précision, et encore moins de date concernant le Siri plus personnel , les oreilles indiscrètes de Mark Gurman ont glâné quelques informations.

Présentation du Siri plus personnel à la WWDC 2024. Image Apple/MacGeneration.

Selon le fuiteur, les équipes de Cupertino commencent à envisager le printemps 2026 pour la sortie de ce Siri tirant parti d'Apple Intelligence, ce qui le rendrait disponible pour iOS 26.4. Plus précisément, le mois de mars serait privilégié pour le lancement de cette nouvelle version.

Bien entendu, officiellement Apple n’a fait aucun commentaire quant à cette possibilité, et rappelle qu’elle ne communique pas sur les dates de sorties exactes des nouvelles fonctions, se bornant juste à annoncer qu’elles arriveraient « plus tard l’année prochaine ».

Les racines de la catastrophe Siri 2.0

Les racines de la catastrophe Siri 2.0

Cette nouvelle version de Siri devrait enfin amener les fonctions qui ont été présentées durant la WWDC 2024, à savoir les interactions plus profondes avec les apps tierces, et des conversations beaucoup plus naturelles avec le bot.

Si en interne les équipes de développement et celles de marketing se renvoient la balle, les premières indiquant que les secondes ont survendu les fonctions et ont communiqué trop tôt, quand celles-ci répondent que la roadmap prévue était de fournir ce Siri plus personnel avec la sortie des iPhone 16, le délai a provoqué un remue-ménage comme Apple n’en avait pas connu depuis longtemps, jusqu’à changer de personne à la tête des équipes de développement d’Apple Intelligence, et déclencher un début d’excuses officielles en la personne de Craig Federighi au début du keynote de la WWDC 2025 :

Ce développement nécessite plus de temps que prévu pour atteindre notre niveau d’exigences, et nous travaillons pour faire en sorte de pouvoir vous en dire plus au cours de l’année prochaine.

Apple aurait déposé la marque homeOS par l’entremise d’une société-écran

Apple aurait déposé la marque homeOS par l’entremise d’une société-écran

Ce délai décale aussi certains produits qui devaient possiblement sortir courant 2025, comme le très attendu « HomePad », ou encore les lunettes connectées devant concurrencer les Ray-Ban Meta. Quoiqu’il en soit, Robby Walker et son équipe de développeurs sont attendus au tournant, et n’auront sûrement pas droit à la moindre erreur.

Anker rappelle un nombre important de batteries PowerCore 10000 pour risque d’incendie

12 juin 2025 à 22:30

Si le rappel concerne pour le moment uniquement les États-Unis d’Amérique, le modèle a été vendu dans le monde entier, y compris en France. Il est donc plus prudent de vérifier dans vos tiroirs si une de ces batteries n’est pas concerné par le souci.

La batterie en question, et l’endroit où trouver le numéro de série.

En effet, Anker rappelle toutes les batteries de modèle PowerCore 10000 (modèle A1263) produites entre le 1er janvier 2016 et le 30 octobre 2019, et vendues entre juin 2016 et décembre 2022, ce qui représente un nombre conséquent d’unités. Ces batteries ont un défaut de fabrication qui peut conduire à une surchauffe, amenée à fondre l’entourage en plastique et potentiellement déclencher un incendie.

Anker a mis en place une page de rappel permettant de vérifier si son numéro de série fait partie de ceux concernés, sachant que vous pouvez trouver celui-ci sur le dessous de la batterie en question.

Même si le rappel ne concerne pour le moment que les USA, nous ne saurions trop vous conseiller de ne plus utiliser votre batterie si celle-ci venait à faire partie de la liste des appareils concernés, par mesure de sécurité, en attendant une éventuelle extension de ce rappel à la France.

Un nombre conséquent de services en ligne en panne en début de soirée

12 juin 2025 à 22:06

Si pour le moment nos amis d’Amérique du Nord sont bien plus impactés que nous, il semble qu’une grosse panne touche plusieurs services en ligne depuis maintenant une petite heure. La panne touche un nombre conséquent de sites et de services, donc ne vous étonnez pas trop si l’un d’eux ne répond pas correctement.

DownDetector.com affiche beaucoup de pannes, sur de nombreux services en même temps. Capture MacGeneration.

Les services concernés sont aussi divers que tous les services de Google, Amazon Web Services (AWS pour les intimes), Azure, Steam, CloudFlare, ClaudeAI, mais aussi Signal, Snapchat, Character.ai, Discord, Pokémon Go, Disney+, Nintendo Switch Online, et bien d’autres.

Google Cloud Platform et ClaudeAI affichent un nombre d’erreurs conséquent entre autres.

Étant donné le nombre de services touchés en même temps, il semble que la panne soit à chercher du côté des grosses structures type AWS ou Azure, qui fournissent la puissance et la disponibilité nécessaires aux autres entreprises.

Si vous êtes touchés, n’hésitez pas à signaler le service défaillant dans les commentaires.

Apple et Google laissent toujours proliférer les VPN liés au gouvernement chinois

12 juin 2025 à 21:30

Depuis quelques mois voire années, certains sites et ONG mettent en garde les utilisateurs, et avertissent Apple et Google de la présence de VPN, gratuits ou payants sur les App Store des deux entreprises, cachant un danger certain : alors qu’ils disent garantir la sécurité et l’anonymat de leurs utilisateurs, ils sont en fait liés à des entreprises en étroite relation avec le gouvernement chinois.

Un VPN gratuit... pas l’idée du siècle. À fuir.

C’est là tout le souci des VPN : bien utilisés, et mis en place par des entreprises sérieuses, ils permettent de protéger la navigation sur internet en servant d’intermédiaire entre l’utilisateur et le site auquel il souhaite se connecter, le rendant (quasiment) anonyme. Mais la Chine étant ce qu’elle est, la proposition d’un VPN émanant du pays oblige le développeur à laisser aux autorités du pays un accès à n’importe quel moment, et à n’importe quel utilisateur. Ce qui casse un peu l’utilité même d’un VPN.

Si Apple surveille du mieux qu’elle peut les données sortant de votre appareil, limitant les accès suivant l’app, un VPN est par essence beaucoup plus difficile à limiter : son but étant d’échanger des données, limiter son accès au net supprime tout intérêt.

Le TechTransparencyProject mène bonne garde, mais les App Store sont longs à prendre en compte leurs découvertes, et sont d’autant moins enclins à rapidement supprimer ces VPN à fuites qu’ils rapportent de l’argent, beaucoup d’argent. Le TTP a ainsi fait une liste des VPN liés de plus ou moins près au gouvernement chinois (13 chez Apple, 11 chez Google), et donne leur position dans le classement des VPN gratuits les plus téléchargés aux USA :

Apple :

  • X-VPN - Super VPN & Best Proxy : 4e, plus de 10 millions de dollars de revenus depuis sa création.
  • Ostrich VPN - Proxy Master : 13e.
  • VPN Proxy Master - Super VPN : 17e, plus de 5 millions de dollars de revenus depuis sa création.
  • Turbo VPN Private Browser : 18e, plus de 5 millions de dollars de revenus depuis sa création.
  • VPNIFY - Unlimited VPN :24e, plus de 100 000 dollars de revenus depuis sa création.
  • VPN Proxy OvpnSpider : 34e, plus de 50 000 dollars de revenus depuis sa création.
  • WireVPN - Fast VPN & Proxy : 36e.
  • Now VPN - Bast VPN Proxy : 64e.
  • Speedy Quark VPN - VPN Proxy : 94e.
  • Best VPN Proxy AppVPN : 99e.
  • HulaVPN - Best Fast Secure VPN.
  • WireVPN - Secure & Fast VPN.
  • Pearl VPN.

Google :

  • Turbo VPN - Secure VPN Proxy : 10e.
  • VPN Proxy Master - Safer VPN : 27e.
  • X-VPN - Private Browser VPN : 37e.
  • Speedy Quark VPN - VPN Master : 46e.
  • vpnify - Unlimited VPN Proxy : 56e.
  • Ostrich VPN - Proxy Unlimited : 72e.
  • Snap VPN - Super Fast VPN Proxy.
  • Signal Secure VPN - Robot VPN.
  • VPN Proxy OvpnSpider.
  • HulaVPN - Fast Secure VPN.
  • VPN Proxy AppVPN.

Étrangement, et ça peut mettre la puce à l’oreille, ces VPN sont pour la plupart autorisés en Chine... alors que le pays, comme son voisin Russe, demande à Apple et Google de supprimer une quantité conséquente de VPN étrangers tous les ans.

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L'été a vu disparaitre 98 VPN de l'App Store russe

Si la liste est déjà trop longue, TTP reproche aux deux entreprises de prendre sans rougir les 30 % sur chaque transaction qui passe sur ces apps, sachant pourtant que leur fonction principale n’est pas assurée. Dans tous les cas, soyez prudents lorsque vous choisissez un VPN : au final, cette entreprise aura accès à tous les flux qui passeront par leurs serveurs, de la simple consultation web à la sauvegarde de documents privés ou professionnels.

iOS 26 : l’app Mots de passe tient maintenant un historique des modifications

12 juin 2025 à 20:45

Si les gestionnaires de mots de passe sont bien pratiques, il arrive de temps en temps qu’une erreur de manipulation conduise à écraser le bon mot de passe sans le vouloir, comme quand un changement est effectué, mais que le site suite à une erreur de connexion ne la prend pas en compte. Une fois l’erreur arrivée, l’utilisateur est bon pour reprendre le cycle complet de changement de mot de passe, qui peut être plus ou moins agaçant suivant les sites.

Un historique des changements est proposé pour chaque mot de passe enregistré. Capture MacGeneration.

Apple a pensé à ce cas, et aux nombreuses autres raisons qui pourraient pousser à vouloir retrouver son ancien mot de passe dans iOS 26 : en effet, l’app Mots de passe intégrée aux nouveaux systèmes de la pomme tient à jour un historique des changements pour chaque login enregistré.

Prise en main de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

Prise en main de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

Ainsi, si vous êtes perdu dans un changement de mot de passe où le site n’a pas pris en compte correctement la modification, vous pourrez retrouver votre ancien mot de passe dans l’historique de l’app Mots de passe. C’est toujours ça de pris pour gagner du temps.

CarPlay permettra bientôt de regarder des vidéos à l’arrêt

12 juin 2025 à 19:45

S’il est bien entendu déconseillé (et interdit !) de regarder des vidéos en voiture, que ce soit sur l’écran du téléphone ou celui intégré au tableau de bord lorsqu’on est conducteur, Apple avait été encore plus stricte jusqu’ici avec CarPlay, interdisant purement et simplement toute vidéo, que ce soit en roulant ou à l’arrêt, sur l’écran déporté.

Pour ce faire, la solution utilisée jusqu’à présent était radicale : aucune app permettant la moindre vidéo n’était autorisée à paraître sur CarPlay. Mais les choses vont changer, comme le prouve un extrait de la page concernant CarPlay et CarPlay Ultra sur le site réservé aux développeurs :

Vidéo dans la voiture : AirPlay video in the car permet aux utilisateurs de regarder leurs vidéos favorites depuis l’iPhone sur l’écran déporté CarPlay quand ils ne sont pas en train de conduire. L’intégration de la fonction CarPlay avec AirPlay video sera nécessaire pour déployer cette fonction dans vos voitures.

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

La fonction jusque là manquante pourrait être bien pratique pour les voitures électriques bénéficiant de CarPlay, permettant ainsi aux utilisateurs de regarder une vidéo en patientant durant la recharge de leur véhicule. Si Tesla l’a bien compris depuis le début, intégrant Netflix, YouTube, Twitch ou encore Disney+, d’autres moins bien lotis mais bénéficiant de CarPlay seront heureux de cette possibilité.

Bien entendu, la fonction ne permet pas de lire une vidéo sur l’écran alors que la voiture est en mouvement, et Apple continuera de surveiller les apps et de supprimer celles qui pourraient faire sauter cette limitation.

Le discours de Steve Jobs à Stanford remasterisé en HD pour ses 20 ans

12 juin 2025 à 19:00

Il y a vingt ans déjà, Steve Jobs faisait son fameux speech aux étudiants de Stanford, dans lequel il nous a laissé entre autres la phrase désormais connue « Stay hungry, stay foolish ». Pour fêter cet anniversaire, la vidéo du discours a été remasterisée en HD, et est disponible sur YouTube grâce au fonds Steve Jobs Archive, organisation officielle gérant la mémoire du co-fondateur d'Apple.

Si la remasterisation a aidé un peu à nettoyer l’image, tout n’est bien entendu pas parfait : il est difficile de recréer de la définition là où elle n’existait pas à l’origine. L’effort permet cependant d’apprécier le discours sur nos désormais gigantesques écrans (pour rappel en 2005 à peine 20 % des téléviseurs vendus étaient LCD, et la taille moyenne des télés cathodiques se situait entre 26 et 32 pouces).

Si ce discours a fini par rentrer dans l’Histoire, il n’était cependant pas le plus marquant de l’année pour les élèves, comme le rapporte AppleInsider : il n’était placé qu’en troisième position derrière ceux de Jon Stewart et de l’incontournable Governator (encore en poste à l’époque) Arnold Schwarzenegger.

Pour les aficionados d’Apple et ceux intéressés par l’histoire d’Apple et de son cofondateur, ce discours marque surtout celui de l’héritage pour Steve Jobs, qui a délivré ce jour de juin 2005 un speech qu’il a voulu être une liste de conseils pour la génération suivante de dirigeants et créatifs, dont une partie se tenait alors devant lui dans l’assemblée, fraîchement diplômés de l’Université. Se sachant atteint d’un cancer du pancréas depuis 2003, ce discours marque ainsi le début d’une période d’échanges et de réflexions sur son parcours, qui mènera à terme à la sortie de sa biographie, sortie quelques jours après son décès.

Apple prévient qu’elle pourrait être poussée à sortir une version dégradée d’iOS en Union européenne

11 juin 2025 à 22:45

Depuis la sortie d’iOS 18 en septembre 2024, une fonction manque cruellement à macOS en Union européenne : la recopie d’iPhone. Pendant de longs mois, Apple n’a pas expliqué clairement la raison de cette absence, laissant imaginer plusieurs hypothèses. Cependant, elle n’a jamais caché que ce n’était pas un oubli, et qu’une limitation légale l’oblige à la bloquer en UE.

La recopie d’iPhone est une fonction absente en Union européenne, et pour longtemps semble-t-il. Capture MacGeneration.

Si vous l’attendiez pour macOS et iOS 26, n’espérez pas trop : Apple a indiqué durant la WWDC 2025 qu’elle ne l’ouvrira pas à l’UE de sitôt, comme le rapporte Numerama. Pis, Cupertino en profite pour lâcher publiquement ses griefs envers l’Union européenne, et donne des justifications précises :

  • la Commission européenne change bien trop souvent d’avis et les règles évoluent bien trop souvent, provoquant un risque important de sanctions.
  • La recopie d’iPhone est techniquement une fonction, et non un service. Selon les règles actuelles l’UE pourrait obliger Apple à intégrer une fonction identique pour les téléphones Android, ou à l’inverse exiger sa présence sur Windows.
  • Le dialogue avec l’UE est compliqué, les personnes en face n’ayant pas forcément les compétences requises pour comprendre les nouvelles technologies. En cas de doute, elles reviennent systématiquement à l’application stricte et sans nuance du DMA.
  • Si Apple souhaite proposer la recopie d’iPhone, le risque est pour le moment trop grand de se retrouver sanctionnée ou avec des demandes irréalisables sans de gros investissements ou une diminution des barrières de sécurité des différents systèmes d’exploitation.

L’iPhone cible prioritaire, et de nouvelles fonctions menacées

Si Apple n’est pas la seule entreprise visée par les demandes répétées de la Commission européenne, cette dernière lui réserve tout de même ce qui ressemble à un « traitement de faveur », la plateforme étant particulièrement ciblée, car paraissant bien plus fermée que les autres.

Apple Intelligence : le DMA est-il vraiment la cause du retard dans l’Union européenne ?

Apple Intelligence : le DMA est-il vraiment la cause du retard dans l’Union européenne ?

Si le DMA a bloqué la recopie d’iPhone, il est aussi responsable de l’ouverture du paiement mobile à d’autres apps que Cartes, et l’ouverture du NFC de l’iPhone en général. Mais la Commission européenne souhaiterait aller encore plus loin, exigeant d’Apple le partage des réseaux wi-fi enregistrés sur les iPhone avec les appareils d’autres marques, ou encore l’ouverture de toutes les API propriétaires fermées qu’Apple réserve à ses produits, afin que tous les fabricants puissent en profiter au même niveau.

macOS 15.4 : les utilisateurs européens toujours privés de recopie de l’iPhone

macOS 15.4 : les utilisateurs européens toujours privés de recopie de l’iPhone

Si une distinction est faite entre services et fonctions, seuls les premiers étant normalement visés, les apps préinstallées font partie des éléments étroitement surveillés par l’UE. Apple indique tout faire pour ne pas supprimer des fonctions déjà existantes (contrairement à la rumeur persistante, Apple n’a pas l’intention de désactiver AirDrop en UE), les nouveaux services pourraient ne pas arriver sur le Vieux continent.

Apple lutte sur le plan juridique contre l’UE, afin de continuer de proposer les mêmes services et fonctions en Europe que dans le reste du monde. Mais la Commission européenne pourrait très bien imposer les choses, et même si ça ne semble pas prévu pour iOS 26, Apple indique qu'à l'avenir la commission pourrait la pousser à proposer une version dégradée d’iOS, d’autant que ses concurrents font un lobbying intense pour amener l’UE à sanctionner Cupertino.

iOS 26 : la liste des fonctions réservées à certains modèles

11 juin 2025 à 22:15

Si iOS 26 apporte nombre de nouveautés au niveau design tout en prenant soin de garder compatibles les iPhone 11 (mais plus les XS et XR, sortis de la liste), malheureusement certaines fonctions resteront cantonnées aux versions les plus récentes. Faisons un petit tour de ces éléments qui n’apparaîtront pas sur tous les iPhone.

Visual Intelligence sur les screenshots : iPhone 15 Pro ou plus récent

Comme pour les prises de vues directes, Visual Intelligence restera limité aux iPhone 15 Pro minimum pour les screenshots. Capture keynote 2024.

Si Visual Intelligence n’est pas restée cantonnée aux iPhone 16 depuis l’arrivée de l’iPhone 16e et surtout d’iOS 18.4 qui l’ouvre aux iPhone 15 Pro et Pro Max, iOS 26 n’a pas été l’occasion d’allonger la liste. Ainsi, que ce soit pour les prises de vues directes comme les captures d’écran, Visual Intelligence demande un iPhone 15 Pro au minimum.

iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur

Traduction instantanée dans Messages, FaceTime et les appels : iPhone 15 Pro ou plus récent

Fonction étroitement liée à Apple Intelligence, la traduction en direct restera limitée aux iPhone 15 Pro minimum, étant gourmande en ressources. Les langues supportées sont l’anglais, le français, l’allemand, l’italien, le japonais, le coréen, le portugais, l’espagnol et le chinois simplifié dans Messages. Les discussions orales se limitent à l’anglais, le français, l’allemand, le portugais et l’espagnol.

iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur

Raccourcis améliorés par Apple Intelligence : iPhone 15 Pro ou plus récent

Ça paraît logique, mais Apple Intelligence étant limité aux iPhone 15 Pro et ultérieurs, la création de raccourcis exploitant les fonctions d’AI est limitée aux mêmes modèles.

iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur

Suggestions de rappels : iPhone 15 Pro ou plus récent, et uniquement en anglais

Disponible uniquement pour les anglophones sur un iPhone 15 Pro ou mieux, les suggestions de rappels produits par Apple Intelligence devraient s’ouvrir plus tard à d’autres langues, mais il est probable que l’appareil minimum reste figé. Il en est de même pour l’organisation automatique de ceux-ci, cantonnée aux iPhone 15 Pro et plus.

iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur

Suivi des commandes sur Cartes : iPhone 15 Pro ou plus récent

Bénéficiant d’Apple Intelligence, la fonction permettant d’ajouter un suivi de commande dans l’app Cartes automatiquement d’après les mails des boutiques en ligne n’est disponible que sur les appareils supportant Apple Intelligence, donc iPhone 15 Pro ou plus.

iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur

Nouveaux Genmojis et amélioration d’Image Playground : iPhone 15 Pro ou plus récent

Ces deux fonctions n’étant disponibles que sur les iPhone 15 Pro et plus, il va sans dire que leur amélioration n’agrandit pas la famille des appareils compatibles. Pour rappel, Image Playground permet maintenant de faire appel à ChatGPT pour la création d’images, en plus des (maigres) performances des outils d’Apple.

iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur

Fond personnalisé par AI sur Messages et suggestion de sondages : iPhone 15 Pro ou plus récent

L’ajout de fonds personnalisés sur l’app Messages est ouverte à tous, mais la création de versions personnalisées par Image Playground, en toute logique, est attachée aux iPhone compatibles avec l’app de création d’images. De la même manière, la suggestion de sondages étant liée à Apple Intelligence, seuls les appareils compatibles la proposeront.

iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur

Effet 3D sur l’écran de verrouillage : iPhone 12 ou plus récent

Si l’effet 3D est du plus bel effet sur l’écran de verrouillage de l’iPhone, avec la taille de l’heure s’adaptant à l’image utilisée, cette fonction nécessitera au minimum un iPhone 12. Les iPhone 11 sont donc exclus.

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