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Un keynote riche, mais pas sans couac. Il y en avait hier pour tous les goûts entre les nouveautés relatives à Apple Intelligence, la nouvelle interface commune à tous les logiciels systèmes d’Apple, la toute nouvelle application Téléphone, le nouveau Spotlight ou encore la fonctionnalité Workout Buddy pour motiver les plus sportifs.
WWDC 2025 : à fond la forme
Beaucoup de nouveautés, mais sont-elles à votre goût ? Au final, et quelque part c’est assez étonnant pour du logiciel, ce keynote n’a pas apporté de grandes surprises. La plupart des nouveautés qu’Apple a présentées, avaient déjà fait l’objet de rumeurs depuis plusieurs mois.
C’est assez étonnant quelque part. Autant Apple peut avoir du mal à garder le secret autour d’un nouveau produit, la faute à des fuites sur les chaines de production, autant les fuites liées au logiciel sont généralement plus rares. D’autre part, on notera que ce keynote s’inscrit bien dans ceux de la WWDC, avec aucune annonce matérielle à la clé. Le silence relatif autour de HomeKit peut toutefois laisser penser qu’elle voulait présenter son assistant avant d’y renoncer.
Quoi qu’il en soit, qu’avez-vous pensé de ce keynote ?
Un keynote riche, mais pas sans couac. Il y en avait hier pour tous les goûts entre les nouveautés relatives à Apple Intelligence, la nouvelle interface commune à tous les logiciels systèmes d’Apple, la toute nouvelle application Téléphone, le nouveau Spotlight ou encore la fonctionnalité Workout Buddy pour motiver les plus sportifs.
WWDC 2025 : à fond la forme
Beaucoup de nouveautés, mais sont-elles à votre goût ? Au final, et quelque part c’est assez étonnant pour du logiciel, ce keynote n’a pas apporté de grandes surprises. La plupart des nouveautés qu’Apple a présentées, avaient déjà fait l’objet de rumeurs depuis plusieurs mois.
C’est assez étonnant quelque part. Autant Apple peut avoir du mal à garder le secret autour d’un nouveau produit, la faute à des fuites sur les chaines de production, autant les fuites liées au logiciel sont généralement plus rares. D’autre part, on notera que ce keynote s’inscrit bien dans ceux de la WWDC, avec aucune annonce matérielle à la clé. Le silence relatif autour de HomeKit peut toutefois laisser penser qu’elle voulait présenter son assistant avant d’y renoncer.
Quoi qu’il en soit, qu’avez-vous pensé de ce keynote ?
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Apple dévoile tvOS 26, une mise à jour majeure qui apporte une toute nouvelle interface visuelle, une navigation plus fluide et de nouvelles fonctionnalités pour profiter encore mieux de ses contenus sur grand écran. Que ce soit pour regarder des films, chanter entre amis ou répondre à un appel FaceTime, Apple TV devient plus immersive et plus pratique.
Le nouveau design introduit Liquid Glass, une surcouche visuelle élégante qui réagit dynamiquement à l’environnement. Elle apporte profondeur, reflets et transparence à l’interface, tout en mettant le contenu au cœur de l’expérience :
La fonction Sing dans Apple Music devient plus interactive :
tvOS 26 améliore aussi l’expérience des appels :
tvOS 26 est disponible dès aujourd’hui pour les développeurs et en bêta publique dès le mois prochain. Le lancement grand public aura lieu cet automne en mise à jour gratuite sur Apple TV 4K (2e génération et suivantes).
Apple enrichit sa gamme d’écouteurs sans fil avec deux nouveautés majeures : l’enregistrement audio en qualité studio et la commande à distance de l’appareil photo. Ces fonctions, destinées aux AirPods 4, AirPods 4 avec réduction active du bruit et AirPods Pro 2, ouvrent de nouvelles possibilités pour les créateurs de contenus, les musiciens, les vidéastes et les communicants nomades.
Grâce à la puce H2, aux micros à formation de faisceau et à l’audio computationnel, les AirPods deviennent de véritables enregistreurs de qualité professionnelle :
Une avancée notable sur le papier pour les podcasteurs, intervieweurs, artistes, ou tout utilisateur souhaitant capturer un son net, sans matériel externe.
Autre nouveauté pratique : il est désormais possible de lancer ou stopper une prise de vue directement depuis les AirPods :
Voilà qui pourrait plaire aux créateurs en solo (vlog, danse, chant, démonstration) qui veulent se filmer avec fluidité sans avoir à manipuler leur iPhone.
Ces nouvelles fonctions sont accessibles en test dès aujourd’hui pour les développeurs, avec une bêta publique prévue en juillet. Elles seront déployées gratuitement à l’automne via une mise à jour firmware accompagnant iOS 26, iPadOS 26 et macOS Tahoe 26.
Apple a présenté iPadOS 26, une version qui marque un tournant pour la tablette, désormais plus puissante, polyvalente et créative que jamais. Refonte visuelle, système de fenêtres repensé, nouvelles fonctions boostées à l’intelligence artificielle… la mise à jour capitalise sur les atouts uniques de l’iPad.
Comme macOS Tahoe, iPadOS adopte le design Liquid Glass : transparences dynamiques, icônes réactives et une interface fluide qui met le contenu au cœur de l’expérience. Le Control Center, l’écran de verrouillage et les apps Apple gagnent en cohérence visuelle, et la personnalisation (icônes, thèmes, fonds d’écran) est encore plus poussée.
Apple propose un nouveau design : Liquid Glass
Avec un nouveau système de gestion des fenêtres, iPadOS 26 permet de :
L’objectif : offrir une expérience multitâche plus naturelle, sans complexifier l’interface.
L’intelligence artificielle made by Apple se déploie largement :
iPadOS 26 est disponible en bêta pour les développeurs, et en bêta publique dès juillet. Le lancement est prévu cet automne sur :
Les fonctions Apple Intelligence nécessitent une puce M1 ou ultérieure (ou A17 Pro sur l'iPad mini) et une langue compatible (dont le français).
macOS Tahoe 26 : un grand cru pour le Mac, plus intelligent, plus productif, plus personnel
Apple a levé le voile sur macOS Tahoe 26, la prochaine version majeure du système d’exploitation des Mac, lors de la WWDC 2025. Entre refonte visuelle, intégration renforcée avec l’iPhone, et avancées significatives en intelligence artificielle, cette mise à jour veut marquer un tournant sans trahir l’ADN du Mac.
Avec l’introduction du design Liquid Glass, Apple modernise l’esthétique du Mac : menus transparents, reflets subtils, icônes plus expressives et tuiles personnalisables (couleurs, symboles, emojis…). Le Centre de Contrôle gagne en souplesse, tout comme la barre de menu, désormais entièrement configurable.
Grâce à Continuity, l’application Téléphone débarque sur Mac, avec toutes ses fonctions : historiques d’appels, messagerie vocale, mais aussi des nouveautés comme le filtrage des appels inconnus (Call Screening) ou la gestion des mises en attente (Hold Assist). Autre nouveauté majeure : les Live Activities de l’iPhone peuvent désormais s’afficher dans la barre de menu du Mac, pour suivre un vol, une course Uber ou un score en direct.
Spotlight n’est plus un simple moteur de recherche : il permet maintenant d’exécuter des centaines d’actions sans ouvrir d’applications (envoyer un mail, créer une note, lancer un podcast…). Les résultats sont enrichis, mieux classés, et les filtres rendent les recherches plus efficaces. Une série de “quick keys” permet aussi d’accéder à des actions fréquentes par raccourci clavier.
La plateforme d’IA maison, Apple Intelligence, s’invite partout :
Toutes ces fonctions reposent sur des modèles exécutés en local ou via le Private Cloud Compute, avec un accent fort mis sur la confidentialité.
Apple inaugure l’app Apple Games sur Mac, avec une nouvelle interface, une gestion centralisée des jeux, un Game Overlay pour ajuster les réglages sans quitter une partie, et le support du Mode Économie d’énergie pour prolonger les sessions sur batterie. Des titres majeurs comme Cyberpunk 2077, Crimson Desert, InZOI ou Lies of P: Overture sont annoncés avec prise en charge de Metal 4, du ray tracing et des puces M3/M4.
Et aussi…
macOS Tahoe 26 est disponible dès aujourd’hui pour les développeurs, une bêta publique suivra en juillet. Le lancement final est prévu pour l’automne, gratuitement, sur les Mac compatibles. Certaines fonctions Apple Intelligence nécessitent une puce M1 ou ultérieure et une configuration linguistique spécifique.
The British legal system is being used to deliver a blow to democracy in Myanmar, writes Christopher Gunness. It’s now up to the attorney general and Labour government to do the right thing
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En souvenir de Bill Atkinson, nous republions aujourd’hui notre présentation d’HyperCard, l’une de ses plus fameuses inventions. Cet article est paru à l’origine le 12 août 2012.
Dans l'histoire logicielle d'Apple, HyperCard est sans doute l'un des logiciels les plus ambitieux et novateurs. Sorti très exactement le 11 août 1987, cet « organisateur d'information » fêtait ce week-end son 25e anniversaire. Vendu à l'époque 49 $, HyperCard nécessitait 1 Mo de mémoire vive et était présenté par ses concepteurs comme « une pièce fondamentale du Macintosh ».
Il avait été présenté en même temps que le MultiFinder (qui permettait d'utiliser plusieurs applications en même temps), l'imprimante ImageWriter LQ ainsi que l'Apple Fax Modem. Mais HyperCard avait été présenté comme de loin l'annonce la plus importante. À l'époque, Apple espérait que son logiciel génère plusieurs centaines d'applications gratuites, payantes ou encore à destination du marché de l'éducation. Un chiffre bien en dessous de la réalité, car si dans les premières années HyperCard connut un franc succès, Apple fut hélas bien incapable de l’exploiter.
HyperCard est un « organisateur d'information ». Il présente tellement d'aspects différents qu'il est difficile de vraiment le classer dans une catégorie de logiciels : base de données, programmation, multimédia… Mais ce point est loin d'être sa seule spécificité.
HyperCard est né de la rencontre de Bill Atkinson (créateur de MacPaint et d'une bonne partie du Macintosh) et de John Sculley, alors président d'Apple. En 1985, juste après le lancement du Macintosh, Bill Atkinson travaille sur le projet de Magic Slate, visant à mettre au point un ordinateur portable avec un écran pleine page. Bill Atkinson est un Apple Fellow : ce titre est une reconnaissance pour les personnages les plus importants dans l'histoire d'Apple. Avec ce titre, Bill Atkinson dispose d'un budget conséquent et d'une totale liberté, sans compte à rendre à la direction.
Bill Atkinson a l'idée d'HyperCard en faisant le constat suivant : les ordinateurs sont exploités essentiellement par les créateurs d'information et non par les utilisateurs, pourtant beaucoup plus nombreux. Il fallait donc créer un outil simple et universel, offert à tous les possesseurs de Macintosh. Bill Atkinson décide de quitter Apple pour le développer en toute liberté, mais John Sculley l'en dissuade : Apple l'aidera dans son travail, Atkinson demeurant libre d'exploiter commercialement son invention au cas où la marque décide finalement de ne pas la joindre gratuitement aux Mac.
À l'origine, Atkinson conçoit HyperCard (appelé alors WildCard, « le Joker ») comme un outil de gestion personnelle. Sculley lui suggère d'intégrer un système de programmation simple et la faculté de piloter les lecteurs de supports optiques. Ainsi nait HyperCard, organisateur d'information, mariage de MacPaint et d'HyperTalk. À propos du nom de code des versions de développement d'HyperCard, « WildCard », il est intéressant de remarquer qu'il en reste encore une trace : la signature qui authentifie l'application HyperCard et ses fichiers est « WILD ».
HyperCard est lancé en août 1987. Dès cette date et pendant plusieurs années, HyperCard sera fourni avec tous les Macintosh vendus par Apple. La première année de commercialisation voit le nombre de copies vendues atteindre 1 million ! Pour Apple, HyperCard est la plate-forme rêvée pour lancer son lecteur de CD-ROM : l'application tire alors pleinement parti du grand espace de stockage pour afficher images, sons et quantités d'informations.
Quand l'application HyperCard est lancée, elle ouvre la pile de base. Une pile, c'est une sorte d'application, à la différence près qu'elle n'est pas autonome. Chaque utilisateur peut créer des piles, qui contiennent une ou plusieurs cartes. Sur ces cartes, l'utilisateur dispose des images, des boutons et des champs de texte. Chacun de ces éléments peut être associé à un script. C’est tout simplement une suite de commandes, rédigées en HyperTalk, permettant aussi bien de piloter l'ordinateur ou la gestion des fichiers, que la pile elle-même : dessin, création de boutons, navigation entre les cartes, mathématique, effets visuels ou sonores…
Le langage HyperTalk fut conçu par Dan Winkler. Celui-ci essaya de créer un langage aussi proche que possible de la syntaxe de l'anglais. C'est ainsi que toutes les commandes sont des verbes (ask, answer, go, quit) et les événements sont des phrases en anglais, sans les espaces (onMouseUp, onOpenBackground, onMouseDoubleClick). De plus, le langage HyperTalk offre un très haut degré de réutilisation : il est possible de copier-coller quelques lignes de codes d'une pile à une autre.
HyperCard est le premier logiciel grand public utilisant un concept très innovant : l'hypertexte. Avec l'hypertexte (ou l'hypermédia), les informations sont divisées en plusieurs unités (les cartes d'une pile dans HyperCard, ou encore les pages HTML sur Internet), et l'utilisateur peut passer des unes aux autres grâce à des liaisons (programmées avec HyperTalk sous HyperCard, ou grâce aux liens sur Internet).
En fait, deux sortes d'utilisateurs coexistent avec HyperCard : les premiers sont des consommateurs, ils utilisent des piles conçues par d'autres, ils naviguent, ils récupèrent des informations… Les deuxièmes sont des créateurs : à partir d'une pile vide, ils créent une application, offrant des fonctions nouvelles (navigation, calculs, jeux, utilitaires…). Les premiers utilisent le clavier et la souris, les deuxièmes utilisent en plus HyperTalk pour rendre leur pile réactive aux demandes des utilisateurs.
La version 2.0 d'HyperCard, présentée en 1990, apporte plus de 80 nouvelles fonctions. La plupart des désirs des utilisateurs ont été comblés : il devient possible d'ouvrir plusieurs fenêtres en même temps, les scripts s'exécutent de 30 à 40 % plus rapidement qu'avec la version précédente, un débogueur a été intégré pour faciliter la correction des scripts, il est enfin possible de créer des piles d'une taille supérieure à 512 × 342 pixels, une palette de navigation permet de déplacer le contenu des piles plus larges que l'écran… La barre des menus est maintenant personnalisable, les icônes peuvent être modifiées depuis HyperCard lui-même, une XCMD Picture permet d'afficher des images en couleur, les champs sont capables d'accueillir plusieurs types de polices de caractères, plusieurs scripts peuvent être ouverts en même temps.
À partir de cette version 2.0, HyperCard n'est plus tout à fait fourni avec les Macintosh : seule une version permettant de naviguer dans les piles est comprise. Les utilisateurs souhaitant programmer leurs propres piles sont obligés d'acheter la version complète d'HyperCard, distribuée par Claris, une filiale d’Apple.
La version 2.2 apporte quelques nouveautés : la gestion des champs de texte de type Liste, les familles de boutons, la possibilité d'utiliser des scripts rédigés avec AppleScript pour piloter l'ordinateur, les menus locaux, ou encore la possibilité de créer une application autonome à partir d'une pile.
La version 2.3 apporte enfin la possibilité d'intégrer la couleur dans HyperCard, grâce à une XCMD. On peut colorer les boutons, les champs, on peut intégrer des images en fond ou sur chaque carte. Les possibilités restent néanmoins assez limitées : l'interface reste semblable à celle que présentait le système 6, et ne se pare ni des nouveautés du système 7 ni de l'aspect Platinum de Mac OS 8… Autre nouveauté, la fenêtre « Tâches du bouton » permet de désigner facilement les commandes d'un bouton (accès à une carte, effet visuel).
La version 2.4, sortie en 1998, permet enfin de se connecter à internet depuis une pile. Il suffit de cliquer sur un bouton ou un texte pour que le navigateur se lance et affiche la page désirée. Il devient également possible de manipuler des films QuickTime avec le langage HyperTalk. Les films QuickTime VR peuvent aussi être commandés depuis le clavier. En revanche, seule la version américaine d'HyperCard 2.4 est disponible : il est en plus impossible de mettre à jour HyperCard 2.3 français vers 2.4 US…
En fait, depuis le début des années 90, Apple semble se désintéresser complètement d'HyperCard. L'application n'est plus mise à jour, sauf pour quelques corrections de bug. Les outils couleur, attendus pendant plusieurs années, ne sont pas à la hauteur des espérances des utilisateurs. Les différentes mises à jour ne sont plus traduites et Apple ne fait plus aucune annonce à propos de l'application la plus innovante de tous les temps.
En fait, une rumeur persistante traîne depuis 1996 : Apple serait en train de bosser sur une version 3.0 d'HyperCard, qui serait absolument révolutionnaire. Cette nouvelle version serait une fusion d'HyperCard et de QuickTime : les piles seraient en fait des films QuickTime, auxquels on aurait ajouté les capacités d'HyperCard et d'HyperTalk. Ainsi, on pourrait utiliser pleinement tous les outils de couleurs, de connexion à internet, d'animation, et aussi bien sur Mac que sur PC. Les piles HyperCard pourraient donc également tourner dans un navigateur, grâce au plug-in QuickTime.
Il n'y aura ensuite plus aucune nouvelle. QuickTime 3, qui était censé contenir ces nouveautés, est arrivé sans HyperCard. De même, QuickTime 4 ne semble pas offrir quoi que ce soit d'équivalent ! Le fameux QuickTime Interactive, qui devait permettre la création des fameux fichiers QuickTime-HyperCard, n'a jamais pointé le bout de son nez… Les rumeurs ne faiblirent pas durant les années d'attente : de nombreux ingénieurs travailleraient chez Apple sur QuickTime Interactive, cette technologie permettrait d'inclure dans des piles des fichiers VR, 3D, MPEG, on pourrait mélanger HyperTalk, AppleScript et Java, les piles tourneraient indifféremment sur Mac et sur PC, et tout ça marcherait avec 8 Mo de mémoire vive…
Apple a définitivement laissé tomber HyperCard en 2004. Des projets similaires au fil du temps ont tenté de relancer le concept. On pense entre autres à SuperCard qui est encore développé. La version 4.7.3 sortie récemment offre même la prise en charge de Mountain Lion. L'un des intérêts de ce logiciel, outre qu'il partage la même philosophie, c'est qu'il est capable d'importer sans trop de difficulté des piles créées avec le logiciel d'Apple.
Simple coïncidence, alors que le logiciel souffle cette année sa 25e bougie, Apple a quelque peu revu le concept en début d'année avec iBooks Author (iBooks Author, héritier d'HyperCard). La nouvelle application d'Apple qui permet de concevoir sans avoir de grandes connaissances techniques des livres interactifs (Test d'iBooks Author).
Enfin, si l'on devait citer une création réalisée avec HyperCard, le premier qui viendra à l'esprit de beaucoup est Myst. Ce jeu d'aventures est sorti sur notre plate-forme en 1993. C'est l'un des rares best-sellers dans le domaine à être d'abord sorti sur Mac. La version PC arriva un an plus tard. Lors de sa sortie, ce jeu avait impressionné la critique par son univers de fiction très immersif.
Avec six millions d'exemplaires écoulés, Myst fut longtemps le jeu pour ordinateur le plus vendu au monde avant d'être dépassé par The Sims. Et si, 19 ans plus tard, il n'est plus possible de faire fonctionner ce jeu sur un Mac récent, il a en quelque sorte ressuscité dans une version iOS.
Article réalisé en collaboration avec notre partenaire L'Aventure Apple.
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