Il a fallu quelques années, mais Île-de-France Mobilités passe peu à peu au numérique et abandonne les cartes et les tickets. Nous avons expliqué ce matin que le pass Navigo Liberté+ — qui permet de payer chaque mois pour les voyages effectués avec une petite réduction — était disponible sur iPhone, mais il reste deux absents dans la longue liste des abonnements : l'annuel et l'imagine R (annuel lui aussi), destinés aux étudiants de moins de 26 ans. Si Île-de-France Mobilités tablait depuis un moment sur la fin de l'année 2025, ce n'est plus le cas. Selon nos confrères du Parisien, l'échéance passe au premier semestre 2026.
Une fois le pass Navigo annuel (qui permet des économies intéressantes) et l'Imagine R totalement dématérialisés, toutes les offres seront donc disponibles sur les smartphones. La prochaine étape sera la fin des tickets physiques : ils ne seront plus vendus à partir d'octobre 2025, mais resteront valables encore environ un an, jusqu'à la fin du mois de juin 2026. La fin des pass Navigo, elle, n'a pas été annoncée.
La batterie Basus. Image Baseus (avec probablement un peu d'IA).
La batterie de Baseus vaut 53 € au lieu de 90 € et elle offre une capacité de 77 Wh (20 800 mAh), donc elle peut être transportée en avion. Elle dispose de quatre sorties USB, pour alimenter plusieurs appareils : deux USB-C et deux USB-A. La puissance en sortie cumulée est de 145 W, et une des prises USB-C peut fournir 100 W, par exemple pour un ordinateur portable. C'est un bon compromis pour les vacances, pour charger les appareils de toute la famille.
La batterie Qi2. Image Ugreen.
La seconde promotion est sur une batterie MagSafe (plus exactement Qi2) de chez Ugreen. Elle est à 47,24 € au lieu de 63 € habituellement, et un code promo (Q8L8KPI4) permet de gagner encore 10 % (soit 42,5 €). Elle a une capacité de 36 Wh (10 000 mAh), se charge en USB-C (jusqu'à 30 W selon le fabricant) et le Qi2 permet de charger un iPhone avec une puissance maximale de 15 W. La compatibilité Qi2 permet à la batterie d'être fixée magnétiquement à l'iPhone, ce qui la rend assez pratique.
Le chargeur Ugreen. Image Ugreen.
Le dernier accessoire en promotion est un adaptateur secteur 100 W de chez Ugreen. Il est à 42,74 € au lieu de 60 € en prix public. Il propose quatre prises USB-C, ce qui est parfait pour charger une console, un smartphone, une tablette… ou une des batteries USB-C vues plus haut. La puissance de sortie maximale est de 100 W (si vous ne mettez qu'un seul appareil) et Ugreen propose les valeurs maximales sur la page du produit si vous avez plusieurs appareils en parallèle.
La batterie Basus. Image Baseus (avec probablement un peu d'IA).
La batterie de Baseus vaut 53 € au lieu de 90 € et elle offre une capacité de 77 Wh (20 800 mAh), donc elle peut être transportée en avion. Elle dispose de quatre sorties USB, pour alimenter plusieurs appareils : deux USB-C et deux USB-A. La puissance en sortie cumulée est de 145 W, et une des prises USB-C peut fournir 100 W, par exemple pour un ordinateur portable. C'est un bon compromis pour les vacances, pour charger les appareils de toute la famille.
La batterie Qi2. Image Ugreen.
La seconde promotion est sur une batterie MagSafe (plus exactement Qi2) de chez Ugreen. Elle est à 47,24 € au lieu de 63 € habituellement, et un code promo (Q8L8KPI4) permet de gagner encore 10 % (soit 42,5 €). Elle a une capacité de 36 Wh (10 000 mAh), se charge en USB-C (jusqu'à 30 W selon le fabricant) et le Qi2 permet de charger un iPhone avec une puissance maximale de 15 W. La compatibilité Qi2 permet à la batterie d'être fixée magnétiquement à l'iPhone, ce qui la rend assez pratique.
Le chargeur Ugreen. Image Ugreen.
Le dernier accessoire en promotion est un adaptateur secteur 100 W de chez Ugreen. Il est à 42,74 € au lieu de 60 € en prix public. Il propose quatre prises USB-C, ce qui est parfait pour charger une console, un smartphone, une tablette… ou une des batteries USB-C vues plus haut. La puissance de sortie maximale est de 100 W (si vous ne mettez qu'un seul appareil) et Ugreen propose les valeurs maximales sur la page du produit si vous avez plusieurs appareils en parallèle.
De façon régulière, le noyau Linux est mis à jour et ajoute des fonctions qui touchent parfois les périphériques Apple. La prochaine version (6.17) va par exemple amener la prise en charge des claviers USB-C Apple et de la partie tactile de la Touch Bar des Mac Intel.
La Magic Keybard USB-C. Image Apple.
L'automne dernier, Apple a modifié ses claviers Magic Keyboard, qui sont passés du Lightning à l'USB-C pour la connexion. Et comme pour la Magic Mouse, des modifications sont nécessaires. La raison est purement technique : les pilotes se basent sur les identifiants du matériel et le changement de connecteur implique un changement d'identifiants. Les patchs repérés par Phoronix ciblent le Magic Keyboard avec Touch ID et le Magic Keyboard avec Touch ID et un pavé numérique. Le clavier sans Touch ID n'est pas listé, soit parce qu'il n'a pas besoin des modifications — les pilotes de claviers demeurent assez standardisés — soit par oubli. Pour les deux premiers, la modification permet au noyau d'associer les claviers au bon pilote, spécifique au matériel d'Apple.
L'autre modification qui touche les Mac est une prise en charge du multitouch de la Touch Bar des Mac Intel. Il devrait donc être possible de profiter de façon plus complète de cette technologie Apple. Les travaux sur cette dernière sont assez réguliers pour les distributions GNU/Linux, mais ciblent uniquement les Mac Intel et pas les rares modèles Apple Silicon équipés. Par ailleurs, rappelons-le, Apple devrait l'abandonner à moyen terme : si macOS Tahoe accepte encore quelques MacBook Pro avec une Touch Bar, son successeur abandonnera les Mac Intel et il ne restera donc que deux modèles de Mac compatibles.
Une Touch Bar. Image MacGeneration.
Le dernier patch est un peu particulier, car il cible les copies de trackpad Apple parfois installées dans les MacBook Pro pour des réparations. Ils devraient maintenant fonctionner comme un trackpad Apple sous GNU/Linux, quand le noyau 6.17 sera disponible.
De façon régulière, le noyau Linux est mis à jour et ajoute des fonctions qui touchent parfois les périphériques Apple. La prochaine version (6.17) va par exemple amener la prise en charge des claviers USB-C Apple et de la partie tactile de la Touch Bar des Mac Intel.
La Magic Keybard USB-C. Image Apple.
L'automne dernier, Apple a modifié ses claviers Magic Keyboard, qui sont passés du Lightning à l'USB-C pour la connexion. Et comme pour la Magic Mouse, des modifications sont nécessaires. La raison est purement technique : les pilotes se basent sur les identifiants du matériel et le changement de connecteur implique un changement d'identifiants. Les patchs repérés par Phoronix ciblent le Magic Keyboard avec Touch ID et le Magic Keyboard avec Touch ID et un pavé numérique. Le clavier sans Touch ID n'est pas listé, soit parce qu'il n'a pas besoin des modifications — les pilotes de claviers demeurent assez standardisés — soit par oubli. Pour les deux premiers, la modification permet au noyau d'associer les claviers au bon pilote, spécifique au matériel d'Apple.
L'autre modification qui touche les Mac est une prise en charge du multitouch de la Touch Bar des Mac Intel. Il devrait donc être possible de profiter de façon plus complète de cette technologie Apple. Les travaux sur cette dernière sont assez réguliers pour les distributions GNU/Linux, mais ciblent uniquement les Mac Intel et pas les rares modèles Apple Silicon équipés. Par ailleurs, rappelons-le, Apple devrait l'abandonner à moyen terme : si macOS Tahoe accepte encore quelques MacBook Pro avec une Touch Bar, son successeur abandonnera les Mac Intel et il ne restera donc que deux modèles de Mac compatibles.
Une Touch Bar. Image MacGeneration.
Le dernier patch est un peu particulier, car il cible les copies de trackpad Apple parfois installées dans les MacBook Pro pour des réparations. Ils devraient maintenant fonctionner comme un trackpad Apple sous GNU/Linux, quand le noyau 6.17 sera disponible.
Les vacances arrivent, et les pertes de bagages dans les avions avec elles. Si vous n'avez pas encore de traqueur Bluetooth où si vous en avez besoin d'un second pour votre valise, il y a deux promotions intéressantes actuellement. La première est sur les AirTags : le traqueur d'Apple, l'original, est à 28,4 € au lieu de 39 € en prix public. C'est un peu moins que le prix habituel, qui est entre 30 et 35 €. Si vous en voulez plusieurs, le lot de deux est à 56,8 €, celui de trois à 85,2 € et le pack de quatre est à 94,65 € (soit 23,6 € pièce).
Quatre AirTags à moins de 100 €. Image Apple.
Vous trouvez le modèle d'Apple trop cher ? Les clones sont aussi de sortie en promotion. Les Smart Air Tag sont en effet à 30 € pour quatre traqueurs, et un coupon à cocher permet même de descendre à 24 €, soit 6 € par traqueur.
Les versions chinoises. Image Amazon.
Les fonctions de base restent les mêmes : les traqueurs emploient le Bluetooth pour la localisation sur une carte et les AirTags et les clones ont le même comportement sur ce point. Les traqueurs d'Apple gardent une finition souvent meilleure, une autonomie réelle un peu plus élevée (généralement six mois sur les modèles compatibles d'entrée de gamme, plus d'un an sur ceux d'Apple) et l'accès à la localisation précise. Elle permet — si vous avez un iPhone avec une puce U1 ou U2 — d'obtenir une précision de l'ordre de quelques centimètres pour retrouver votre traqueur. Les modèles compatibles gardent par contre un avantage (outre le prix) : ils sont fournis avec une petite housse pour les accrocher à un porte-clés.
Les vacances arrivent, et les pertes de bagages dans les avions avec elles. Si vous n'avez pas encore de traqueur Bluetooth où si vous en avez besoin d'un second pour votre valise, il y a deux promotions intéressantes actuellement. La première est sur les AirTags : le traqueur d'Apple, l'original, est à 28,4 € au lieu de 39 € en prix public. C'est un peu moins que le prix habituel, qui est entre 30 et 35 €. Si vous en voulez plusieurs, le lot de deux est à 56,8 €, celui de trois à 85,2 € et le pack de quatre est à 94,65 € (soit 23,6 € pièce).
Quatre AirTags à moins de 100 €. Image Apple.
Vous trouvez le modèle d'Apple trop cher ? Les clones sont aussi de sortie en promotion. Les Smart Air Tag sont en effet à 30 € pour quatre traqueurs, et un coupon à cocher permet même de descendre à 24 €, soit 6 € par traqueur.
Les versions chinoises. Image Amazon.
Les fonctions de base restent les mêmes : les traqueurs emploient le Bluetooth pour la localisation sur une carte et les AirTags et les clones ont le même comportement sur ce point. Les traqueurs d'Apple gardent une finition souvent meilleure, une autonomie réelle un peu plus élevée (généralement six mois sur les modèles compatibles d'entrée de gamme, plus d'un an sur ceux d'Apple) et l'accès à la localisation précise. Elle permet — si vous avez un iPhone avec une puce U1 ou U2 — d'obtenir une précision de l'ordre de quelques centimètres pour retrouver votre traqueur. Les modèles compatibles gardent par contre un avantage (outre le prix) : ils sont fournis avec une petite housse pour les accrocher à un porte-clés.
Si vous êtes à Paris, vous l'avez peut-être vu : le boulevard Haussmann, qui porte le nom du célèbre baron, est devenu le boulevard Ousmane sur Plans. Il ne s'agit pas d'une simplification de l'orthographe en 2025, mais d'un hommage à Ousmane Dembélé, qui a permis la victoire du PSG en Ligue des champions début juin.
Le boulevard Ousmane. Image MacGeneration.
La blague avait circulé dès le début du mois, et la RATP avait par exemple renommé la station Europe en Champions d'Europe. Mais visiblement, des supporters ont profité des outils collaboratifs d'Apple — la marque n'est pas coutumière de ce genre de blagues — pour arriver à modifier le nom du célèbre boulevard. Il s'agit ici de spéculations, mais le boulevard n'a pas changé de nom sur Google Maps, et si Apple aime le football, il y a peu de chances que ce soit une opération de communication dans ce cas de figure. Avec une armée d'internautes motivés, il est en effet possible de modifier le nom de certains endroits en profitant de façon détournée des outils de corrections d'erreurs d'Apple. Nul doute qu'Apple corrigera rapidement cette erreur.
Si vous êtes à Paris, vous l'avez peut-être vu : le boulevard Haussmann, qui porte le nom du célèbre baron, est devenu le boulevard Ousmane sur Plans. Il ne s'agit pas d'une simplification de l'orthographe en 2025, mais d'un hommage à Ousmane Dembélé, qui a permis la victoire du PSG en Ligue des champions début juin.
Le boulevard Ousmane. Image MacGeneration.
La blague avait circulé dès le début du mois, et la RATP avait par exemple renommé la station Europe en Champions d'Europe. Mais visiblement, des supporters ont profité des outils collaboratifs d'Apple — la marque n'est pas coutumière de ce genre de blagues — pour arriver à modifier le nom du célèbre boulevard. Il s'agit ici de spéculations, mais le boulevard n'a pas changé de nom sur Google Maps, et si Apple aime le football, il y a peu de chances que ce soit une opération de communication dans ce cas de figure. Avec une armée d'internautes motivés, il est en effet possible de modifier le nom de certains endroits en profitant de façon détournée des outils de corrections d'erreurs d'Apple. Nul doute qu'Apple corrigera rapidement cette erreur.
Il y a quelques semaines, une action collective contre Apple était mise en avant médiatiquement. Portée par Julien Bayou, ancien secrétaire national du parti Europe Écologie Les Verts, elle reproche à Apple d'avoir exploité des enregistrements liés à Siri, qui contenaient dans certains cas des informations personnelles.
La Ligue des droits de l'homme, qui a aussi porté plainte contre Apple sur le même sujet quelques mois plus tôt, vient de porter plainte contre Julien Bayou. En effet, elle lui reproche d'avoir été associée (à tort) à la seconde plainte pendant un temps. La Ligue a donc adressé à Me Bayou un droit de réponse qui n'a pas été publié sur le site dédié, ce qui est contraire à la loi selon la Ligue. Julien Bayou est donc visé par une citation directe devant la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris, selon nos confrères de l'Informé.
Le droit de réponse, consulté par l'Informé, accuse le cabinet d'avocat de vouloir récupérer une indemnisation sur laquelle ils toucheront 10 % (ils promettent de demander un remboursement de l'appareil en cause), et pas de vouloir faire changer le comportement des GAFAM sur les traitements des données personnelles des utilisateurs. Le reproche essentiel de la LDH est donc un message depuis effacé du site, qui indiquait un lien entre la plainte de la Ligue et celle du cabinet. Notons enfin que l'action collective contre Apple aurait été rejointe par 14 000 plaignants selon Le Parisien, probablement attirés par la possibilité (peu probable) de se faire rembourser un iPhone.
Il y a quelques semaines, une action collective contre Apple était mise en avant médiatiquement. Portée par Julien Bayou, ancien secrétaire national du parti Europe Écologie Les Verts, elle reproche à Apple d'avoir exploité des enregistrements liés à Siri, qui contenaient dans certains cas des informations personnelles.
La Ligue des droits de l'homme, qui a aussi porté plainte contre Apple sur le même sujet quelques mois plus tôt, vient de porter plainte contre Julien Bayou. En effet, elle lui reproche d'avoir été associée (à tort) à la seconde plainte pendant un temps. La Ligue a donc adressé à Me Bayou un droit de réponse qui n'a pas été publié sur le site dédié, ce qui est contraire à la loi selon la Ligue. Julien Bayou est donc visé par une citation directe devant la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris, selon nos confrères de l'Informé.
Le droit de réponse, consulté par l'Informé, accuse le cabinet d'avocat de vouloir récupérer une indemnisation sur laquelle ils toucheront 10 % (ils promettent de demander un remboursement de l'appareil en cause), et pas de vouloir faire changer le comportement des GAFAM sur les traitements des données personnelles des utilisateurs. Le reproche essentiel de la LDH est donc un message depuis effacé du site, qui indiquait un lien entre la plainte de la Ligue et celle du cabinet. Notons enfin que l'action collective contre Apple aurait été rejointe par 14 000 plaignants selon Le Parisien, probablement attirés par la possibilité (peu probable) de se faire rembourser un iPhone.
Apple vient de mettre en ligne quelque chose d'assez inattendu : une présentation PowerPoint préremplie — elle existe aussi pour Keynote et Google Slides — qui contient de nombreux arguments pour convaincre vos parents de vous acheter un Mac. Elle cible d'un côté les élèves (elle est dans une section dédiée du site d'Apple) et de l'autre les parents de ces derniers.
Nous n'allons pas vous montrer les 81 pages du document d'Apple, mais c'est un peu cringe (comme diraient certaines personnes qui se pensent jeunes) et la cible est clairement les personnes qui s'envoient des chaînes d'email avec des présentations PowerPoint contenant des images « amusantes » (qui ne le sont pas nécessairement). Il y a beaucoup d'emojis, des arguments plus ou moins valables et des astuces pour bien remplir le document (ce que nous n'avons pas fait). Le seul bémol, selon nous, c'est que les jeunes Américains qui entrent à l'université en 2025 ont probablement des parents nés dans les années 70 ou 80 qui ne sont pas des boomers, ni la caricature qu'Apple tente de mettre en avant avec sa présentation1.
Terminons par une vidéo en rapport avec cette présentation, postée sur YouTube.
Mais c'est un reproche qui est peut-être lié au fait que l'auteur de ces lignes pourrait être un des parents en question. ↩︎
Apple vient de mettre en ligne quelque chose d'assez inattendu : une présentation PowerPoint préremplie — elle existe aussi pour Keynote et Google Slides — qui contient de nombreux arguments pour convaincre vos parents de vous acheter un Mac. Elle cible d'un côté les élèves (elle est dans une section dédiée du site d'Apple) et de l'autre les parents de ces derniers.
Nous n'allons pas vous montrer les 81 pages du document d'Apple, mais c'est un peu cringe (comme diraient certaines personnes qui se pensent jeunes) et la cible est clairement les personnes qui s'envoient des chaînes d'email avec des présentations PowerPoint contenant des images « amusantes » (qui ne le sont pas nécessairement). Il y a beaucoup d'emojis, des arguments plus ou moins valables et des astuces pour bien remplir le document (ce que nous n'avons pas fait). Le seul bémol, selon nous, c'est que les jeunes Américains qui entrent à l'université en 2025 ont probablement des parents nés dans les années 70 ou 80 qui ne sont pas des boomers, ni la caricature qu'Apple tente de mettre en avant avec sa présentation1.
Terminons par une vidéo en rapport avec cette présentation, postée sur YouTube.
Mais c'est un reproche qui est peut-être lié au fait que l'auteur de ces lignes pourrait être un des parents en question. ↩︎
Après avoir travaillé avec Ray-Ban, un grand nom dans le domaine des lunettes, Meta étend ses partenariats. Cette fois, c'est Oakley, une marque américaine spécialisée dans les lunettes pour les sportifs, qui est de la partie. Comme Ray-Ban, Oakley appartient par ailleurs à EssilorLuxottica.
La version en édition limitée. Image Meta.
Les Oakley Meta HSTN en édition spéciale (HSTN pour how-stuhn) sont prévues pour 500 $ (550 €) avec une sortie le 11 juillet et une version plus classique est attendue plus tard cet été pour 400 $ (440 €). Les fonctions attendues sont les mêmes que les Ray-Ban Meta : les lunettes intègrent une caméra dans une des branches et des écouteurs ainsi qu'un microphone. Il est donc possible de prendre des photos, d'écouter de la musique, d'effectuer des appels, d'enregistrer des messages vocaux, etc. L'IA de Meta est aussi capable de répondre à certaines questions et même de traduire ce que dit votre interlocuteur.
Image Meta.
L'esthétique est évidemment assez différente de celle des modèles de Ray-Ban, avec aussi quelques améliorations. L'autonomie annoncée est meilleure que sur les Ray-Ban, avec 8 heures annoncées (contre 4 heures) et un étui capable de fournir 48 heures d'autonomie au total. Les lunettes sont résistantes (IPX4, ce qui indique qu'une forte pluie ne posera pas de soucis) et le capteur passe du 1080p à du 3K (1620p) pour la vidéo, avec toujours 12 mégapixels pour les photos, ce qui promet une amélioration assez nette de la qualité.
Image Meta.
Oakley va proposer plusieurs couleurs (gris, noir, brun et transparent) avec des options pour adapter les verres à votre vue si vous en avez besoin. La sortie est prévue dans nos contrées, mais aussi au Canada, aux États-Unis, en Belgique et dans de nombreux pays européens. Notons qu'une des variantes proposées va intégrer des verres transparents classiques, pour ceux qui ne portent pas des lunettes de soleil en permanence.
Après avoir travaillé avec Ray-Ban, un grand nom dans le domaine des lunettes, Meta étend ses partenariats. Cette fois, c'est Oakley, une marque américaine spécialisée dans les lunettes pour les sportifs, qui est de la partie. Comme Ray-Ban, Oakley appartient par ailleurs à EssilorLuxottica.
La version en édition limitée. Image Meta.
Les Oakley Meta HSTN en édition spéciale (HSTN pour how-stuhn) sont prévues pour 500 $ (550 €) avec une sortie le 11 juillet et une version plus classique est attendue plus tard cet été pour 400 $ (440 €). Les fonctions attendues sont les mêmes que les Ray-Ban Meta : les lunettes intègrent une caméra dans une des branches et des écouteurs ainsi qu'un microphone. Il est donc possible de prendre des photos, d'écouter de la musique, d'effectuer des appels, d'enregistrer des messages vocaux, etc. L'IA de Meta est aussi capable de répondre à certaines questions et même de traduire ce que dit votre interlocuteur.
Image Meta.
L'esthétique est évidemment assez différente de celle des modèles de Ray-Ban, avec aussi quelques améliorations. L'autonomie annoncée est meilleure que sur les Ray-Ban, avec 8 heures annoncées (contre 4 heures) et un étui capable de fournir 48 heures d'autonomie au total. Les lunettes sont résistantes (IPX4, ce qui indique qu'une forte pluie ne posera pas de soucis) et le capteur passe du 1080p à du 3K (1620p) pour la vidéo, avec toujours 12 mégapixels pour les photos, ce qui promet une amélioration assez nette de la qualité.
Image Meta.
Oakley va proposer plusieurs couleurs (gris, noir, brun et transparent) avec des options pour adapter les verres à votre vue si vous en avez besoin. La sortie est prévue dans nos contrées, mais aussi au Canada, aux États-Unis, en Belgique et dans de nombreux pays européens. Notons qu'une des variantes proposées va intégrer des verres transparents classiques, pour ceux qui ne portent pas des lunettes de soleil en permanence.
Que faire d'un vieil iPhone 8, qui se limite à iOS 16 ? Certains le mettront dans un tiroir, d'autres le recycleront pour une personne qui a peu de besoins ou tenteront de le revendre. Mais Hemant Kumar, un Canadien, a eu une autre idée : lui faire analyser des images en masse, en l'alimentant avec des panneaux solaires.
L'iPhone 8 effectue des traitements sur des images, avec une jolie interface maison. Image Hemant Kumar.
Le développeur avait besoin d'analyser de nombreuses images, pour effectuer une reconnaissance de caractères (OCR) sur des milliers de pages1. Il a développé un petit logiciel en employant le framework Apple Vision d'Apple (qui n'a aucun rapport avec le Vision Pro) et qui permet d'effectuer la totalité des traitements en local. Le modèle d'Apple est rapide, totalement offline et fonctionne visiblement bien selon Hemant. Il explique qu'il a traité plus de 83 000 images, environ 48 Go de données, en un peu plus d'un an.
Pour la partie matérielle, il a alimenté l'iPhone avec des panneaux solaires basiques (220 W) reliés à une station EcoFlow River 2 Pro, d'une capacité de 768 Wh. L'ensemble était off grid, c'est-à-dire que la seule source d'énergie était les panneaux. La station alimentait aussi un mini PC qui prenait notamment en charge la partie réseau.
La batterie. Image Hemant Kumar.
Les gains de son installation ne se limitent pas à l'électricité économisée par les panneaux solaires : les images traitées servent visiblement à un projet plus étendu, et il aurait donc dû payer pour effectuer les mêmes traitements (le coût est de l'ordre de 1 à 1,5 $ canadiens pour 1 000 images, soit environ 1 € dans la fourchette haute). L'ensemble a été réglé pour éviter les pannes de courant : si les panneaux fournissent entre 150 et 220 W en été, ils descendent à une valeur comprise entre 20 à 60 W au printemps et en automne, et se limitent à une puissance de 5 à 20 W en hiver. À cette saison, l'ensemble tourne donc essentiellement sur la batterie. La batterie a été réglée pour couper le PC automatiquement (qui consomme plus que l'iPhone) en cas d'autonomie faible, avant de couper l'alimentation de l'iPhone, capable de fonctionner plusieurs heures sur sa batterie.
Dans tous les cas, c'est une utilisation assez inventive d'un ancien appareil, considéré parfois comme totalement dépassé et inutilisable.
Que faire d'un vieil iPhone 8, qui se limite à iOS 16 ? Certains le mettront dans un tiroir, d'autres le recycleront pour une personne qui a peu de besoins ou tenteront de le revendre. Mais Hemant Kumar, un Canadien, a eu une autre idée : lui faire analyser des images en masse, en l'alimentant avec des panneaux solaires.
L'iPhone 8 effectue des traitements sur des images, avec une jolie interface maison. Image Hemant Kumar.
Le développeur avait besoin d'analyser de nombreuses images, pour effectuer une reconnaissance de caractères (OCR) sur des milliers de pages1. Il a développé un petit logiciel en employant le framework Apple Vision d'Apple (qui n'a aucun rapport avec le Vision Pro) et qui permet d'effectuer la totalité des traitements en local. Le modèle d'Apple est rapide, totalement offline et fonctionne visiblement bien selon Hemant. Il explique qu'il a traité plus de 83 000 images, environ 48 Go de données, en un peu plus d'un an.
Pour la partie matérielle, il a alimenté l'iPhone avec des panneaux solaires basiques (220 W) reliés à une station EcoFlow River 2 Pro, d'une capacité de 768 Wh. L'ensemble était off grid, c'est-à-dire que la seule source d'énergie était les panneaux. La station alimentait aussi un mini PC qui prenait notamment en charge la partie réseau.
La batterie. Image Hemant Kumar.
Les gains de son installation ne se limitent pas à l'électricité économisée par les panneaux solaires : les images traitées servent visiblement à un projet plus étendu, et il aurait donc dû payer pour effectuer les mêmes traitements (le coût est de l'ordre de 1 à 1,5 $ canadiens pour 1 000 images, soit environ 1 € dans la fourchette haute). L'ensemble a été réglé pour éviter les pannes de courant : si les panneaux fournissent entre 150 et 220 W en été, ils descendent à une valeur comprise entre 20 à 60 W au printemps et en automne, et se limitent à une puissance de 5 à 20 W en hiver. À cette saison, l'ensemble tourne donc essentiellement sur la batterie. La batterie a été réglée pour couper le PC automatiquement (qui consomme plus que l'iPhone) en cas d'autonomie faible, avant de couper l'alimentation de l'iPhone, capable de fonctionner plusieurs heures sur sa batterie.
Dans tous les cas, c'est une utilisation assez inventive d'un ancien appareil, considéré parfois comme totalement dépassé et inutilisable.
Le premier modèle d'Apple TV sous tvOS, le modèle HD de 2015, avait une prise USB-C (c'est un des premiers périphériques à cette norme) qui était là pour notamment permettre la restauration du petit appareil. Sur les modèles suivants, 4K, la prise a disparu mais Apple ne l'a pas réellement supprimée. Plus exactement, les modèles 4K avec Ethernet disposent d'une prise Lightning cachée dans l'emplacement RJ45. Et il existe évidemment un dongle Apple pour en profiter.
L'Apple TV HD (à gauche) a une prise USB-C. Image iGeneration.
Le dongle en question se trouve assez facilement sous le nom Foxlink X892 ou Golden Eye, pour quelques dizaines de dollars. Visuellement, il ressemble à un dongle Apple, avec un marquage classique, mais nous n'avons pas pu confirmer qu'il provient réellement de la marque. D'un côté, il propose une prise RJ45 mâle avec quelques broches en plus, de l'autre une prise RJ45 femelle et une prise Lightning femelle.
La prise cachée. Image iGeneration.On peut voir les broches supplémentaires. Image iGeneration.
Pour la restauration
Techniquement, le dongle sert essentiellement à la restauration. Si jamais l'Apple TV a un problème avec tvOS, il suffit de brancher le boîtier à un Mac avec un câble Lightning et l'Apple TV apparaît dans le Finder, avec la possibilité de restaurer le système d'exploitation comme sur un iPhone ou un iPod. Il n'y a pas d'autres options, contrairement aux appareils mobiles.
Le dongle sur l'Apple TV. Image iGeneration.
En théorie, il est possible de mettre à jour tvOS vers une bêta de tvOS 26 par exemple, mais en pratique Apple ne fournit le nécessaire que pour l'Apple TV HD et sa prise USB-C.
La restauration devient possible. Image iGeneration.
Le dongle a tout de même une utilité dans un cas précis : si vous avez l'Apple TV 4K de 1e génération (à base d'A10X), il est possible de jailbreaker le boîtier pour installer plus facilement des applications, par exemple. Vous aurez besoin d'outils comme checkra1n et d'un câble Lightning spécifique, connu sous le nom DCSD. Si vous avez un modèle d'Apple TV plus récent, c'est par contre impossible : le jailbreak se casse les dents sur les puces Apple plus récentes que l'A11.
Dans tous les cas, le dongle est surtout une curiosité pratique pour les bidouilleurs, un peu à la manière des câbles de diagnostic pour les Apple Watch.
Alors que Free mobile devrait annoncer ses cartes prépayées d'ici peu — les détails sur les offres sont déjà en partie disponibles —, Bouygues Telecom abandonne les siennes. L'opérateur l'avait annoncé en septembre 2024, les cartes ne sont plus disponibles à la vente depuis début 2025, mais pour ceux qui passent par une offre prépayée, tout fonctionne encore… pour quelques jours.
La fin des offres est en effet prévue pour le 30 juin 2025, dans une dizaine de jours. Si vous avez encore une carte avec un numéro valide, il est donc plus que temps de vous occuper du problème et de migrer vers une offre prépayée d'un autre opérateur — Orange ou SFR — ou vers un abonnement. Attention, le passage sur un abonnement à quelques coûts cachés : la carte SIM est généralement payante et Bouygues Telecom a ajouté récemment des frais de résiliation sur ses offres mobiles, si vous décidez finalement d'abandonner l'opérateur.
Dans tous les cas, si vous ne faites rien avant le 30 juin, votre ligne va être coupée et le numéro de téléphone lié ne sera pas récupérable. Enfin, Bouygues Telecom n'indique pas si le crédit inutilisé potentiellement restant peut être récupéré, même s'il est peu probable que vous en ayez encore (il faudrait avoir rechargé avec l'offre la plus onéreuse — 40 € — quelques jours avant la fin de la commercialisation des recharges).
La police du Leicestershire, comté dans lequel le festival rock Download Festival se déroulait du 10 au 14 juin, a posté un drôle de conseil sur Facebook : elle recommandait aux festivaliers de mettre leur montre connectée en mode avion ou de désactiver les appels d'urgence. La raison est assez triviale : les mouvements de foules et les fameux pogos sont parfois détectés comme des accidents par les appareils. La police anglaise indique qu'elle a reçu jusqu'à 700 appels indésirables au 9991 les années précédentes. Ces appels empêchent la police de faire son travail correctement, étant donné que les agents doivent a minima tenter de contacter la personne qui a effectué l'appel par erreur, et qu'elle ne va pas nécessairement répondre pendant un concert et un pogo endiablé.
Le message posté par la police anglaise.
La détection d'accidents est apparue avec les iPhone 14 et les Apple Watch Series 8 et Ultra. En 2025, il est donc probable qu'une partie significative des utilisateurs d'Apple Watch possède un modèle compatible. De même, malgré le fait que la police ne l'indique pas, certains smartphones sont aussi probablement à l'origine des appels. Dans tous les cas, il faut donc se méfier si vous êtes un peu trop violent dans vos mouvements pendant un concert…
Synology continue d'étendre sa gamme 2025 avec encore un nouveau modèle, le DS725+. Il remplace le DS723+ sans grosses modifications, nous allons le voir. La principale est la même que pour tous les autres modèles de la gamme 2025 : il impose des disques durs Synology. Vous ne pourrez donc pas installer n'importe quel disque dur neuf ni récupérer d'anciens modèles. Les disques durs Synology, qui sont des modèles remarqués, sont vendus à un prix du même ordre que les références équivalentes1 de Western Digital, Seagate ou Toshiba.
Un disque dur Synology.
Une fois ce point polémique évoqué, regardons ce que ce DS725+ amène. C'est un NAS deux baies qui intègre aussi deux emplacements pour des SSD M.2 NVMe (en barrette). La partie purement matérielle ne bouge pas : Synology reste sur un AMD Ryzen R1600. C'est une puce datée (l'architecture Zen date de 2017) mais qui reste plus performante que beaucoup de processeurs ARM et que certains Celeron, même avec seulement deux cœurs. Le premier changement vient de la mémoire vive : on passe de 2 Go de DDR4 ECC à 4 Go en standard, avec toujours la possibilité de passer à 32 Go.
Le DS725+. Image Synology.
La partie réseau passe de 2x 1 Gb/s à une prise 2,5 Gb/s et une prise 1 Gb/s, ce qui est un peu pingre en 2025. Le module optionnel qui permet de passer à 10 Gb/s, lui, n'est visiblement plus compatible. Si la prise USB-A (5 Gb/s) reste bien présente, le connecteur d'extension eSATA du précédent modèle laisse la place à une prise USB-C propriétaire, destinée à relier une baie d'extension maison.
Les nouveautés restent donc assez maigres, en résumé : on gagne une prise à 2,5 Gb/s et 2 Go de RAM, mais on perd la possibilité de mettre n'importe quel disque dur. Au niveau du prix, la marque n'a encore rien annoncé, mais il devrait être dans la même gamme que le DS723+, c'est-à-dire entre 500 et 600 €.
Dans un NAS deux baies, il peut être tentant de mettre des disques durs d'entrée de gamme en RAID1, vendus moins cher. Les contraintes physiques sont moins importantes dans ce cas que dans un modèle avec plus de baies. ↩︎
Dans la gamme Philips Hue, les interrupteurs et autres boutons sont importants : ils permettent une interaction physique avec les différentes sources de lumière de la marque, sans passer par un smartphone. Le premier modèle, le Smart Button (bouton intelligent), avait eu son petit succès : pour une vingtaine d'euros, il propose une action simple, presser un bouton pour éteindre ou allumer une lampe. Signify vient de le renouveler, avec une version plus grande.
Le nouveau bouton. Image Hue.
La version classique mesure 32 mm de diamètre (14,5 mm d'épaisseur) et se place sur une surface métallique ou sur sa plaque de fixation, qui mesure 76 x 76 mm. La nouvelle version est plus large (45 mm de diamètre) et plus fine (13 mm d'épaisseur), mais il n'y a plus de plaque de fixation directement. Le support mural reprend le même format que le bouton, et ne peut donc plus cacher l'emplacement d'un ancien interrupteur ou d'une prise. Les fonctions techniques restent identiques : une connectivité ZigBee (pour le pont Hue) ou Bluetooth (pour un accès direct), une pile CR2032 pour l'alimentation — 2 ans d'autonomie selon la marque — et un fonctionnement qui demande quelques ajustements avec HomeKit. Pour être vraiment utile dans l'application d'Apple, vous allez devoir jouer avec les automatisations pour que (par exemple) une pression allume une lampe et qu'une seconde pression éteigne la lampe. Dans l'app Hue elle-même, tout est par contre pris en charge nativement.
L'ancien bouton. Image Hue.
Le nouveau modèle est disponible directement sur la boutique du fabricant, au même prix que la version classique, 22 €. Nous pouvons supposer qu'il remplacera peu à peu le précédent dans les étals et dans les nombreux kits proposés.
Depuis l'iPhone 14, Apple propose une connectivité satellite sur les iPhone, qui dépend des smartphones eux-mêmes et des accords entre Apple et Globalstar. S'il existe quelques solutions équivalentes sous Android, une autre voie devient populaire : permettre à n'importe quel smartphone (ou presque) de se connecter à des satellites grâce à des accords entre les opérateurs mobiles et les sociétés qui gèrent les satellites. C'est ce que propose Starlink aux États-Unis avec T-Mobile, ou Skylo dans certains pays, dont l'Allemagne.
Dans ce cas de figure, la connectivité satellite dépend essentiellement des accords entre les opérateurs, et seulement en partie du smartphone. La technologie de base repose sur une extension du LTE (la 4G) qui permet à un smartphone de se connecter aux satellites comme s'il s'agissait d'un réseau cellulaire classique, mais il y a parfois quelques ajustements à effectuer sur le smartphone. C'est la raison pour laquelle iOS 18.5 a par exemple activé la prise en charge de Starlink sur les iPhone 13. Les offres en question permettent a minima d'envoyer des messages de détresse et parfois d'envoyer et recevoir des SMS. Dans le futur, les appels sont prévus sur certains réseaux, ainsi que la possibilité d'accéder à Internet (lentement).
C'est ici qu'intervient Skylo : l'opérateur satellite a annoncé une compatibilité entre ses satellites et un système sur puce Samsung, l'Exynos 2500. Une puce qui n'a pas encore été officialisée par Samsung, mais qui devrait se retrouver selon les rumeurs dans le Galaxy Z Flip 7… et qui va donc être compatible avec les fonctions satellites de Skylo dès la sortie. Outre le fait que la société a donc officialisé une puce Samsung avant Samsung, cette annonce montre que la connectivité satellite devient plus ou moins la norme dans les smartphones haut de gamme et que les grands fabricants de smartphones suivent donc la même voie qu'Apple.
Skylo couvre l'Europe.
Reste un point, un peu poussé sous le tapis pour le moment : le prix. Apple avait annoncé la gratuité de son offre pendant deux ans, même si la fonction est encore active. Dans le cas de Skylo, l'offre n'est pas adossée à un appareil précis, mais bien aux accords avec les opérateurs mobiles. En France, Skylo n'a pas de partenariats, mais ses satellites géostationnaires couvrent l'Europe occidentale et Deutsche Telekom propose des offres compatibles.
Si l'Ethernet 2,5 Gb/s, plus rapide que l'Ethernet à 1 Gb/s, se démocratise dans les box des opérateurs, les adaptateurs USB ou les cartes mères des PC, les switchs compatibles, eux, restent assez onéreux et parfois un peu plus gros que les modèles à 1 Gb/s. QNAP vient d'annoncer le QSW-1108-8T-R2, qui tente de régler ces deux problèmes.
Il est compact. Image QNAP.
Sur le fond, c'est un produit assez classique : il propose huit prises RJ45 compatibles 2,5 Gb/s et n'est pas géré, c'est-à-dire qu'il ne propose pas d'options de configurations particulières. Sur la forme, il est nettement plus compact que le modèle précédent (QSW-1108-8T) : il mesure 26 x 160 x 110 mm et consomme 12 W au maximum, contre 27 x 240 x 105 mm et 18 W. Il est donc beaucoup moins large, ce qui simplifie le rangement.
Il déporte les prises à l'arrière.
Au niveau du prix, QNAP annonce qu'il est économique, mais sans indiquer son coût exact. Son prédécesseur est vendu habituellement aux alentours de 150 €, et les quelques revendeurs qui le référencent pour le moment le vendent entre 120 $ et 150 €, soit un prix du même ordre. Et c'est ici que le bât blesse : même en supposant que le prix final soit de l'ordre de 120 €, c'est toujours nettement plus qu'un switch 8 ports à 1 Gb/s : il est possible de trouver des modèles bien construits pour moins de 25 €. C'est le problème principal des solutions multigigs actuelles : les switchs 2,5 Gb/s, 5 Gb/s et 10 Gb/s sont significativement plus onéreux tout en étant nécessaires dans de nombreuses installations, ce qui freine évidemment la transition.
Si iPadOS 26 va prendre en charge de nombreux iPad — le seul modèle compatible avec iOS 18 qui n'acceptera pas iOS 26 est l'iPad 7 —, toutes les applications pour iPadOS ne sont pas aussi permissives. Deux jeux très populaires, Roblox et Fortnite, abandonnent en effet peu à peu les iPad d'entrée de gamme. Ce qui est un problème dans l'absolu : les « vieux » modèles d'iPad sont ceux qui se retrouvent souvent entre les mains des enfants. Soit parce qu'ils ont été achetés en promotion, soit parce que les parents ont acheté un modèle plus récent tout en gardant l'ancien modèle pour les enfants.
L'iPad 9. Image iGeneration.
Dans le cas de Roblox, les iPad dotés de 3 Go de RAM peuvent se retrouver avec un message qui indique que la mémoire disponible est faible. C'est un peu cryptique pour une tablette, surtout dans le cas d'Apple qui ne communique que rarement sur la quantité de mémoire vive sur ce genre d'appareils. Et pour Fortnite, c'est encore plus simple : il demande un iPad avec 4 Go de RAM.
Le message de Roblox. Image 9to5Mac.
Dans la liste des iPad avec 3 Go de RAM qui vont accepter iPadOS 26, il y a l'iPad 8 et l'iPad 9 — ce dernier a longtemps été le champion des promotions —, l'iPad Air 3 (sorti en 2019) et l'iPad mini 5 (sorti la même année). Les iPad Pro, eux, ont tous au moins 4 Go de RAM1. Si vos enfants ne peuvent pas vivre sans ces jeux, il n'y a pas beaucoup de solutions. La première est un iPad de 10e génération, doté de 4 Go de RAM : il se trouve encore aux alentours de 300 € et a pris la place de l'iPad 9 en entrée de gamme. La seconde est un iPad avec une puce A16 (11e génération), plus pérenne : sorti en 2024, il se trouve pour un peu moins de 400 € et est doté de 6 Go de RAM.
Spigen, un accessoiriste bien connu, propose une nouvelle gamme de support de charge pour les Apple Watch. Disponibles en précommande en France pour 19 €, ils reprennent l'esthétique d'une gamme Apple qui s'approche de ces 30 ans : l'iMac G3. Les supports reprennent la forme et la coque transparente des iMac des années 90, avec un emplacement pour un chargeur d'Apple Watch.
Quatre couleurs. Image Spigen.
La marque propose le C1 dans plusieurs couleurs, comme la seconde génération d'iMac. Il y a du mandarine (Tangerine, orange), du graphite (gris), du rubis (rouge) et évidemment du Bondi Blue. Il manque le Blueberry, qui était assez proche visuellement du Bondi Blue original, le Grape (du violet) et le Lime (vert) pour compléter la seconde génération. Et Spigen n'a pas poussé le vice et ne propose pas de Flower Power.
Si vous avez besoin de plusieurs traqueurs pour suivre vos objets et éviter de les perdre, il y a une promotion intéressante chez Amazon : quatre traqueurs noname pour 30 €, soit moins cher qu'un seul AirTag. Ce sont des produits équivalents à tous les traqueurs d'entrée de gamme, et ils offrent la même chose que les autres modèles.
Quatre traqueurs pour 30 €. Image Amazon.
Ils s'alimentent avec une pile CR2032 (comme les AirTags) et sont localisables en Bluetooth. Cette solution permet de les faire sonner quand vous êtes chez vous ou de les voir sur la carte de l'application Localiser d'Apple. Comme tous les traqueurs, AirTags compris, ils profitent du grand nombre d'appareils iOS en circulation pour effectuer un suivi même s'ils sont éloignés de votre iPhone. Les traqueurs compatibles n'offrent pas la localisation précise à courte portée (réservée aux AirTags avec un iPhone compatible UWB) mais suffisent amplement pour retrouver un sac à dos ou des clés, par exemple. Contrairement aux AirTags, ils ont l'avantage d'intégrer un trou pour une boucle. Enfin, l'autonomie réelle est probablement plus faible que les AirTags (nous avons obtenu entre six et huit mois sur les modèles compatibles, contre un peu plus d'un an sur un AirTag) mais la différence de prix compense largement ce point : ils valent 7,5 € pièce (si vous en achetez quatre).
Si vous n'aimez pas les nouvelles icônes, la transparence, le nouveau Spotlight et les coins arrondis de Liquid Glass avec macOS Tahoe, vous pouvez rester sous macOS Sequoia vous pouvez utiliser le hack fourni par Kosutami sur GitHub. Le nom est assez explicite : GoAwayLiquidGlass.
La solution demande un peu de travail. Premièrement, il faut désactiver les sécurités de macOS. Sur un Mac Apple Silicon, il faut éteindre le Mac, presser le bouton d'allumage et le garder enfoncé quelques secondes : vous devriez arriver dans la partition de restauration. Une fois le bouton Options sélectionné, il faut lancer le Terminal dans le menu et taper csrutil disable. Vous devrez taper le mot de passe du compte principal, valider avec y et redémarrer.
Avant. Image MacGeneration.
La seconde étape va être de télécharger le fichier FeatureFlags.zip et le décompresser, pour obtenir un dossier FeatureFlags. Il faut ensuite le glisser dans le dossier /Bibliothèque/Preferences/ qui se trouve à la racine de votre SSD (/Library/Preferences/ avec un système en anglais). Attention, il faut bien glisser le dossier complet et pas uniquement son contenu. Une fois que c'est fait, il faut redémarrer et vous devriez voir des coins moins arrondis, moins de transparence (notamment dans la barre de menus) et les icônes habituelles.
Après. Image MacGeneration.
Si vous avez envie de revenir à la nouvelle interface, c'est assez simple : il faut supprimer le dossier FeatureFlags et redémarrer. Notons enfin que ce hack ne va pas nécessairement fonctionner dans le futur. Il est actif avec la première bêta de macOS Tahoe, mais ne le sera peut-être plus ensuite.
Razer vient d'annoncer une nouvelle gamme de manettes Kishi, la v3. Elle comprend trois modèles, dont un qui est adapté à l'iPad Pro, même dans sa version 13 pouces.
La Kishi v3, classique. Image Razer.
La première, la Kishi v3, abandonne les iPhone Lightning. C'est une manette berceau classique, avec une prise USB-C mâle (pour la connexion au smartphone), une prise USB-C femelle (pour la charge du smartphone), une sortie jack 3,5 mm et les boutons classiques. Elle possède des sticks asymétriques, façon Xbox, et la prise USB-C femelle la rend compatible Windows, même si le format n'est pas spécialement ergonomique dans ce cas. Elle vaut 110 € chez Razer, un prix dans la moyenne pour une manette berceau filaire. Elle possède aussi deux boutons programmables à l'arrière, et Razer offre trois mois d'Apple Arcade.
La v3 Pro, pour les petites tablettes. Image Razer.
La seconde, la Kishi v3 Pro, cible plutôt les petites tablettes, comme l'iPad mini. Razer indique une compatibilité jusqu'aux tablettes de 8 pouces. Elle garde les mêmes fonctions filaires en USB-C, mais gagne deux boutons supplémentaires au niveau des gâchettes. Elle est aussi dotée d'un mécanisme de retour haptique (des vibrations) mais la fonction n'est pas prise en charge sous iOS et se contente d'Android et Windows. Elle vaut 170 €, avec trois mois d'Apple Arcade offerts. Razer a la bonne idée de proposer deux versions des sticks analogiques : une avec un capuchon convexe et une seconde avec un capuchon concave.
La v3 Pro XL pour les grandes tablettes.
Enfin, la Kishi v3 Pro XL garde les mêmes fonctions mais est adaptée aux grandes tablettes, de 10 à 13 pouces. Elle est donc parfaite pour jouer sur un iPad Air 13 pouces ou l'iPad Pro équivalent. Elle vaut 230 € (un prix élevé) et est livrée avec six mois d'abonnement à Apple Arcade.
Si Apple a intégré un son de démarrage à ses Mac depuis les débuts des Macintosh — le fameux chime —, Microsoft a préféré intégrer une petite mélodie au chargement de Windows, pour des raisons pratiques. Dans la dernière version de développement de Windows 11 (une sorte de bêta publique), le son de démarrage de Windows 11 a été remplacé par celui de Windows Vista, que vous connaissez probablement.
Le fond d'écran original de Windows Vista. Image Microsoft.Le son de démarrage de Windows Vista, entendu aussi avec Windows 7.
Officiellement, c'est un bug et Microsoft a ajouté une ligne dans les notes de version de la mise à jour en question. Mais en pratique, c'est plus probablement un Easter Egg moqueur (c'est-à-dire une référence un peu cachée) ou une blague qui n'est pas assumée : la nouvelle interface unifiée d'Apple, Liquid Glass, a en effet été comparée dès son annonce la semaine dernière à l'interface Aero de Windows Vista. Il peut bien évidemment s'agir d'une coïncidence, mais les chances qu'un bug implique justement la partie audio d'un système d'exploitation lancé il y a plus de 18 ans sont tout de même assez faibles, surtout quelques jours après un regain d'intérêt pour ce dernier.
Aura Display, une société américaine, propose une solution surprenante pour ceux qui veulent une grande surface de travail avec un ordinateur portable : le Triple Aero 15,6" Max. C'est un assemblage de trois moniteurs 15,6 pouces (1080p) sur un support, qui propose l'équivalent d'un moniteur de 43 pouces (très) large, en 48:9.
Trois écrans. Image Aura Display.
La solution est astucieuse sur un point : pour éviter les contraintes des ordinateurs qui ne prennent pas en charge plusieurs moniteurs externes (les MacBook Air, même M4, se limitent à deux écrans externes, par exemple), il y a une carte graphique USB intégrée. Les trois moniteurs ne nécessitent donc qu'une prise USB-C pour la connexion (et un second câble relié à un adaptateur USB-C de 65 W pour l'alimentation) et un pilote. Aura Display a malheureusement choisi une puce Silicon Motion, qui a le désavantage d'être plus lente que les contrôleurs de DisplayLink. Les pilotes existent pour Windows, macOS (Apple Silicon compris), GNU/Linux (Ubuntu explicitement) et même Android.
Ce choix amène évidemment des performances nettement inférieures à un écran piloté directement depuis une carte graphique classique, mais rend le tout plus flexible. C'est suffisant pour travailler, mais pas pour jouer ni pour regarder des vidéos en streaming, car les solutions USB tendent à ne pas fonctionner avec les protections (DRM) des services comme Netflix.
Trois écrans. Image Aura Display.
Les trois dalles sont assez classiques, et similaires aux écrans portables que vous pouvez acheter pour moins de 100 €. Il s'agit de dalles IPS, avec de bons angles de vue mais un contraste faible (1200:1 annoncé), une définition correcte compte tenu de la diagonale (1 920 x 1 080 pour 15,6 pouces) et une luminosité maximale acceptable (350 cd/m²). L'ensemble pèse 3,2 kg et se replie facilement grâce au support en forme de chevalet, ce qui rend le tout à peu près portable.
Pour les amateurs de consoles ou pour ceux qui voudraient tenter de se passer de la carte graphique USB intégrée, le support intègre trois entrées mini HDMI, placées au niveau du moniteur central. Il est donc possible de relier une console à une des dalles (ou n'importe quel autre appareil) pour travailler avec plusieurs sources.
Trois entrées en plus de l'USB-C. Image Aura Display.
Le prix de lancement est de 525 €, ce qui est un peu élevé pour trois moniteurs 15,6 pouces portables, mais probablement justifié par le support et la carte graphique USB. Le prix officiel, lui, est visiblement de 613 €. Sans être un produit parfait, c'est une solution qui pourrait trouver un public de niche, pour ceux qui veulent un espace de travail large et transportable sans trop mettre l'accent sur la qualité de l'image.
Shadow, une société française qui loue des PC dans le cloud depuis quelques années maintenant, vient de mettre à jour ses offres. La version Boost, qui était assez datée en 2025, a été améliorée sur quelques points et s'appelle maintenant Neo. Elle propose une carte qui s'approche d'une GeForce RTX 4060 (ce qui demeure un peu faible, nous allons le voir) et coûte 10 % plus cher (33 €/mois au lieu de 30 €).
La nouvelle configuration Neo. Image Shadow.
Le stockage reste de 512 Go de SSD, avec 5 To de stockage secondaire (« d:\ ») sur des disques durs dans le centre de données. La mémoire vive passe de 12 à 16 Go et le CPU de 8 cœurs virtuels issus d'un Xeon assez ancien à 8 cœurs virtuels issus d'un Epyc 9354P de chez AMD. Il s'agit de la version dédiée aux serveurs des Ryzen 7000 (Zen 4), sortis en 2022. Shadow ne détaille pas le type de cœurs1, et la fréquence annoncée est un peu faible (3,25 GHz). La puissance réelle devrait le placer entre un Ryzen 3 (dans le pire des cas) et un peu mieux qu'un Ryzen 5 de la génération précédente (dans le meilleur).
Un GPU un peu faible
Petite anecdote : quand votre serviteur a découvert Shadow fin 2016, la société équipait ses serveurs avec des cartes graphiques dédiées grand public, des GeForce GTX 1070 et des GeForce GTX 1080. La société avait annoncé à l'époque un changement de carte graphique à chaque génération, mais ça n'est jamais arrivé. Dans la pratique, les offres sont basées sur des Quadro P5000 (l'équivalent professionnel d'une GeForce GTX 1080) depuis les débuts.
Dans la nouvelle offre, Shadow vend l'équivalent d'une GeForce RTX 4060, une carte mal notée à sa sortie en juin 2023, et toujours vendue aux alentours de 350 €. La RTX 4060 est généralement suffisante pour jouer en 1080p à 60 images/s, ce qui n'est pas particulièrement impressionnant en 2025. Mais dans la configuration Neo, Shadow emploie des cartes RTX 2000 ADA, qui se basent sur le même GPU (l'AD107 de Nvidia) mais avec des unités en moins. Dans la pratique, la carte dispose d'environ 90 % des unités d'une RTX 4060 (2 816 contre 3 072) avec une fréquence plus faible (2 130 MHz contre 2 460 MHz), ce qui amène une puissance de calcul nettement plus faible (environ 80 % de la puissance brute). Si la mémoire vidéo est de 16 Go sur la RTX 2000 (un avantage par rapport aux 8 Go de la GeForce), la bande passante est plus faible (224 Go/s contre 272 Go/s). De façon très concrète, la carte est donc moins rapide qu'une GeForce RTX 4060, qui est déjà considérée comme une des moins performantes de la gamme actuelle de Nvidia.
Une RTX 2000 ADA, une carte professionnelle. Image Nvidia.
Enfin, de façon un peu étonnante, la plateforme Neo est toujours sous Windows 10, alors que Windows 11 est sorti depuis plusieurs années et que Windows 10 va être abandonné d'ici le mois d'octobre.
Dans tous les cas, si le changement reste intéressant pour ceux qui jouent, ne serait-ce que parce que la nouvelle carte graphique permet d'activer le ray tracing et est plus rapide que la carte de la génération précédente, elle ne rend pas non plus la solution de Shadow incontournable et les joueurs acharnés passeront a minima sur l'offre supérieure (Power, 50 €/mois) ou sur un PC en local, qui offrira probablement de bien meilleures performances, surtout s'ils ont un moniteur qui dépasse le 1 920 x 1 080.
Nous partons du principe qu'il y a huit cœurs virtualisés, et que la moitié sont des cœurs physiques et l'autre moitié des cœurs logiques, issus de l'équivalent de l'Hyper-Threading chez AMD. ↩︎
Les évolutions de la norme PCI-Express se suivent et se ressemblent plus ou moins. Alors que le PCI-Express 5.0 (4 Go par ligne, 64 Go/s en 16x) est loin d'être généralisé, le PCI-Express 7.0 a été officialisé par le PCI-SIG. Cette évolution double les débits du PCIe 6.0, qui doublait déjà ceux du PCIe 5.0, et on passe donc à 16 Go/s par ligne et 256 Go/s en 16x. Mais si le PCI-Express 8.0 est déjà sur les rails, un problème demeure : il va falloir attendre de longues années pour en profiter.
Prenons le cas du PCIe 5.0 : la norme a été finalisée début 2019 et elle n'a commencé à être déployée dans les plateformes grand public que fin 2021. Mais dans la pratique, les premiers SSD PCI-Express 5.0 datent de mi 2023 et Nvidia, le plus gros fabricant de cartes graphiques, ne propose des GPU compatibles que depuis quelques mois avec ses GeForce RTX 5000. Qui plus est, même en 2025, le PCI-Express 5.0 reste assez rare : beaucoup de cartes mères se limitent au PCIe 4.0 pour des raisons pratiques. C'est d'ailleurs le cas chez Apple : le Thunderbolt 5 travaille en PCI-Express 4.0, comme les emplacements PCIe du Mac Pro.
Présentation du PCIe 7.0. Image PCI-SIG.
Les SSD PCI-Express 6.0 attendront 2030
Pour le PCIe 6.0, la donne est la même : l'annonce de la finalisation date de début 2022 et les plateformes compatibles ne sont pas réellement disponibles. Pour les fabricants de contrôleurs de SSD, comme Silicon Motion, il ne faut pas s'attendre à des SSD PCI-Express 6.0 avant 2030, selon Tom's Hardware. Actuellement, les meilleurs SSD classiques emploient quatre lignes et peuvent atteindre environ 16 Go/s en théorie, et entre 12 et 14 Go/s en pratique, et il va donc falloir se contenter de ça pendant encore quelques années. La seule voie possible actuellement pour dépasser ça est paradoxalement celle d'Apple, qui alloue une ligne par puce de mémoire NAND dans ses SSD : sur les grandes capacités de stockage, il y a plus que quatre lignes et donc potentiellement un débit plus élevé1.
Une nouvelle génération de SSD PCIe 5.0. Image Silicon Motion.
Dans les faits, le PCI-Express 6.0 et le PCI-Express 7.0 ne sont pas inutiles pour autant : les deux technologies ciblent le monde des centres de données et les accélérateurs liés à l'IA, qui sont gourmands en bande passante. Dans une plateforme grand public, les deux normes ont un problème : la conception des cartes est compliquée. Un circuit sur une carte mère en PCI-Express 4.0 peut atteindre environ 30 cm en PCIe 4.0 avant de se retrouver avec un signal inutilisable, alors que la limite est de seulement 8 à 9 cm en PCIe 6.0. Des contraintes qu'il est possible de contourner en intégrant plus finement les composants et en partant sur des conceptions plus robustes dans le cas d'un centre de données, où le coût de la plateforme n'est pas nécessairement un problème. Mais dans un PC portable grand public qui ne doit pas dépasser quelques centaines d'euros ou dans une carte graphique dédiée, la longueur des traces devient un problème (très) important.
Enfin, c'est toujours important de le rappeler, si les SSD et quelques usages précis peuvent tirer parti directement d'une augmentation de la bande passante du bus, ce n'est pas réellement le cas des GPU. La différence entre PCI-Express 3.0, PCI-Express 4.0 et PCI-Express 5.0 demeure ténue dans la pratique, et les goulets d'étranglement dans ce domaine sont bien plus nombreux et plus prégnants que la liaison entre le GPU et le système dans la majorité des cas.
C'est un choix qui a un défaut : les petites capacités (256 Go) sont moins rapides car il y a moins de lignes allouées. ↩︎
Le clavier et les lunettes. Image Michael Gutensohn
Les modifications du Steam Deck, la console portable de Valve, ne sont pas courantes et Michael Gutensohn, qui utilise sa console avec une paire de lunettes de réalité augmentée XREAL One, a pourtant décidé de transformer radicalement le sien. Il l'a intégré dans un clavier Apple, un Magic Keyboard.
Les lunettes. Image XREAL.Le Steam Deck caché sous le clavier. Image Michael GutensohnUn espace de rangement. Image Michael Gutensohn
Son projet Bento, dont les plans sont disponibles en open source, est en fait une sorte de caisse de transport qui contient de quoi intégrer la carte mère d'un Steam Deck OLED, sans l'écran OLED. Les lunettes de réalité augmentée se branchent sur la sortie USB-C de l'appareil, un petit compartiment est présent pour ranger des accessoires (un hub USB-C dans son cas, mais aussi une souris) et l'ensemble de sa boîte prend la même surface au sol qu'un clavier Apple. Le tout donne l'impression d'avoir l'équivalent d'un ordinosaure des années 80 ou — pour une solution plus récente — d'un Raspberry Pi 400.
L'intégration est excellente. Image Michael GutensohnVous pouvez l'imprimer. Image Michael Gutensohn
Le Schleswig-Holstein n'est pas le plus grand des Länder allemands, mais il abandonne les outils de Microsoft et c'est une avancée importante dans ce domaine. D'ici trois mois, une partie des fonctionnaires, policiers ou juges du Land n'utiliseront en effet plus Teams, Microsoft Office ou Outlook. Ils vont être remplacés par des outils open source comme LibreOffice ou Open-Xchange, une alternative à Microsoft Exchange conçue outre-Rhin.
Un des symboles de la région, le phare de Westerheversand. Marco Leiter, CC BY-SA 4.0.
Ce changement radical, qui devrait aussi dans le futur toucher les enseignants, est notamment mis en place pour tenter de réduire la dépendance numérique aux outils nord-américains mais devrait aussi permettre de faire économiser des dizaines de millions d'euros à l'administration locale. Au-delà des outils eux-mêmes, une migration vers un système d'exploitation GNU/Linux en lieu et place de Windows est aussi prévue, mais pas directement. De même, les infrastructures qui stockent des données devraient abandonner les serveurs de Microsoft — un des champions dans ce domaine — pour passer chez des fournisseurs allemands.
La question de la pérennité de choix demeure tout de même importante, et le cas de Munich (en Bavière) est probablement le plus connu. La ville était passée sous GNU/Linux dès 2004, avant de revenir en partie à Windows en 2020. Mais la ville continue à mettre en avant l'open source pour de nombreux usages. Enfin, l'abandon de Windows 10 en octobre devrait aussi accélérer le passage de certaines administrations vers des solutions open source, notamment à cause des coûts associés à la migration vers Windows 11 (ou à ceux de la maintenance de Windows 10, proposée aux entreprises).
C'est une petite nouveauté anodine, mais pratique : avec macOS Tahoe, il est plus simple de modifier la couleur des loupiotes des manettes de PlayStation, que ce soit les DualShock 4 (PlayStation 4) ou DualSense (PlayStation 5).
Une DualSense en orange. Image MacGeneration.
Avec macOS Tahoe, il suffit de se rendre dans les Réglages Système, dans la section Manettes de jeu (elle n'apparaît que si vous avez une manette). Vous pourrez ensuite choisir la couleur des LED (six couleurs différentes), réassigner les boutons de la manette ou modifier la force du retour tactile avec une DualSense. Une simple pression sur OK mettra à jour la couleur des bandes lumineuses de la manette, placées autour de la zone tactile sur la DualSense1.
Le réglage sous macOS Tahoe. Image MacGeneration.
C'est aussi possible sur les systèmes d'exploitation actuels (de macOS à iOS) mais la manipulation nécessite de créer un profil dédié (dans la même zone des réglages), de choisir une couleur dans le profil et d'assigner le profil à la manette. Une manipulation fastidieuse et peu intuitive, contre un accès direct bien plus logique et évident avec la prochaine version de macOS.
Il s'agit d'une grosse LED à l'arrière sur la DualShock 4, avec éventuellement une zone dans le pavé tactile si vous avez la seconde variante de la manette. ↩︎
Si vous vous intéressez un peu aux PC et aux composants informatiques, vous connaissez peut-être Linus Sebastian, le Youtubeur canadien de la chaîne Linus Tech Tips. Et si Linus n'était jamais le dernier à railler les Mac et les produits Apple, ça a visiblement un peu changé après un pari idiot, qui était « utiliser des Mac pendant 30 jours ». Qui est devenu « Ça fait 60 jours et on garde les Mac. »
Nos confrères trouvent macOS plutôt réussi et très cohérent dans les interfaces des applications1, surtout face à Windows. Ils trouvent aussi AirDrop très efficace et simple et Touch ID efficace, tout comme la possibilité d'employer une Apple Watch pour remplacer le mot de passe. Bien évidemment, tout n'est pas rose, et l'absence de Face ID est reprochée, surtout devant l'encoche des Mac.
Linus trouve aussi que la gestion des captures d'écran (un point important dans son travail) est un peu compliquée, avec des raccourcis compliqués à retenir (issus des premiers Macintosh) et peu d'options. De même, il reproche que les captures s'accumulent sur le bureau, mais il vante par contre l'intégration de l'enregistrement de l'écran directement dans le système, via QuickTime ou les raccourcis. Ceux qui ont dû le faire sous Windows comprendront : il est souvent nécessaire de chercher la bonne option dans les outils Xbox ou installer des outils tiers.
Linus garde son MacBook Air. Image LTT.
Si les deux compères ont eu un peu de mal à se faire au gestionnaire de macOS, qui demande un peu d'habitude, c'est la gestion des écrans externes qui est ici moquée. Et à raison : Apple propose peu d'options pour les moniteurs, avec des options parfois absentes (selon le moniteur) et un comportement peu cohérent quand on change de moniteur fréquemment. Linus ne comprend d'ailleurs pas pourquoi ce n'est pas mieux intégré à macOS.
Si macOS et les options de continuité sont vantés, ils trouvent aussi qu'une fonction qui n'est pas disponible chez nous a peu d'intérêt : la recopie de l'iPhone sur le Mac. La raison est triviale : les Mac n'ont pas d'écran tactile. Alex Clark trouve aussi que si Apple Music est très efficace sur la partie technique (l'audio et la qualité), l'interface est confuse… et personne ne devrait le contredire, tant Apple Music garde certains codes très datés issus d'iTunes.
Mac ou PC ? Image LTT.
Enfin, un point évident pour certains d'entre vous, la question des jeux vidéo est un problème. S'ils notent que les jeux Apple Silicon fonctionnent bien mais ne sont pas courants, ils expliquent que les quelques possibilités qui existent pour les (nombreux) jeux disponibles sous Windows fonctionnent mal. Et que si Parallels Desktop peut aider pour les logiciels professionnels, ce n'est généralement pas suffisant pour les jeux vidéo dans de bonnes conditions2.
Ils aiment les Mac… mais
Linus a utilisé un MacBook Air M2 dans sa version de base et il a visiblement été impressionné par l'autonomie. Et c'est normal : c'est un ordinateur capable de fonctionner pendant une journée de travail sans s'approcher d'une prise USB-C. Pour Alex, qui a un MacBook Pro, c'est l'écran, les haut-parleurs et l'autonomie qui impressionnent, des points sur lesquels les PC classiques sont rarement compétitifs.
Linus se plaint tout de même du Wi-Fi de son MacBook Air M2, qui lui a visiblement posé pas mal de soucis. Outre le fait que les Mac ne sont pas Wi-Fi 7, les comportements étranges sont en effet légions sur les Mac portables. Son acolyte, lui, n'a pas eu de soucis particuliers avec son MacBook Pro, mais bien avec un Mac Pro et sa puce Ethernet 10 Gb/s. Visiblement, nos confrères ont un réseau rapide qui pose des soucis avec les cartes Aquantia sous Windows… et sous macOS.
L'autre point reproché est celui des souris : ils n'aiment pas la Magic Mouse (une opinion courante) mais ils expliquent aussi que si le trackpad est excellent, la prise en charge des souris est ridicule. Le simple fait de devoir installer un logiciel dédié pour assigner le bouton précédent à un bouton de la souris a visiblement été une surprise. De même, ils considèrent que le fait de lier l'orientation du défilement à tous les périphériques (trackpad compris) est idiot : il devrait être possible de garder le défilement naturel pour un trackpad et le défilement habituel pour la molette d'une souris.
Une des conclusions de Linus est évidente : si certains peuvent vous dire « Ça marche, tout simplement », c'est généralement faux. macOS nécessite de s'habituer à la logique d'Apple et il est souvent nécessaire de télécharger des utilitaires plus ou moins obscurs pour que l'OS s'adapte à vos besoins. Ce qui n'a pas empêché Alex, considéré comme anti-Mac, d'acheter son propre MacBook Pro à la fin. Et dans l'ensemble, cette vidéo montre bien pourquoi les Mac continuent à avoir du succès, même s'ils ne sont évidemment pas parfaits.
C'est à ça que l'on reconnaît ceux qui ne connaissent pas les Mac depuis longtemps. ↩︎
Le point à prendre en compte, c'est que les exigences varient selon les personnes et qu'elles sont plus élevées quand il s'agit de journalistes qui testent des jeux sur des cartes graphiques haut de gamme. ↩︎
La bêta de tvOS 26 a été décortiquée, et elle montre que les Apple TV et les HomePod compatibles Thread vont passer à la version 1.4 du protocole. Cette version n'est pas anodine, car elle va améliorer la prise en charge dans les réseaux composés de plusieurs appareils issus de différentes marques. Actuellement, si vous avez (par exemple) un routeur Apple (comme un HomePod mini) et un modèle d'une autre marque, Thread passe par des réseaux séparés. Avec Thread 1.4, ils seront unifiés, ce qui devrait améliorer les performances et l'interopérabilité.
L'Apple TV est un routeur Thread dans certains cas. Image Apple.
La norme devrait aussi améliorer les performances en permettant aux routeurs de bordure compatibles de profiter de l'Ethernet et du Wi-Fi en même temps pour faire le lien entre le réseau Thread et votre réseau local. Mais aussi simplifier de nombreux points sur la maintenance et permettre d'installer un appareil sans interaction physique. C'est encore une fois anodin sur le papier, mais pratique pour ceux qui installent du matériel : un périphérique placé dans un endroit inaccessible pourra quand même être ajouté, comme l'explique Matter Alpha.
Pour rappel, les HomePod 2 et HomePod mini sont compatibles Thread, mais se connectent au réseau local uniquement en Wi-Fi. Les Apple TV 4K de 2e génération et les Apple TV 4K de 3e génération avec Ethernet peuvent aussi prendre en charge un réseau Thread, avec une liaison en Wi-Fi ou en Ethernet vers le réseau local. Et si vous n'avez pas compris la différence entre Thread — qui est une liaison physique — et Matter (le protocole de domotique, qui profite d'une liaison physique qui peut être Thread), nous avons un excellent article sur le sujet.