↩ Accueil

Vue normale

index.feed.received.today — 18 avril 2025

Un support pour Mac mini M4 qui en bouche un coin(-coin)

18 avril 2025 à 20:45

Vous voulez un peu de joie dans votre bureau ? Et si en bonus cette petite touche de gaité permettait de résoudre le souci le plus casse-pieds du Mac mini M4 ? Un accessoire présent sur AliExpress pourrait bien faire votre bonheur.

Avec le bouton enfin accessible, vous ne resterez plus le bec dans l’eau pour allumer votre Mac. Capture MacGeneration.

Si certains ont déjà proposé une solution pour déplacer le bouton d’allumage à un endroit plus accessible, le moins qu’on puisse dire, c’est que ces idées ne cassaient pas trois pattes à un canard : un petit levier en plastique, une base toute tristounette, pas de quoi en boucher un coin.

Ici, fin de la tristesse, fin du bouton inaccessible : non seulement vous allez rendre le sourire à vos amis, mais une fois qu’ils auront vu que le museau dépassant du support permet d’allumer la machine, ils en auront à coup sûr le bec cloué ! Si les designers d’Apple avait provoqué un couac avec ce bouton mal placé, ce sera de l’histoire ancienne avec ce support, disponible pour 12,59 € sur le site chinois. Ainsi, même avec son bouton mal placé, votre Mac mini M4 ne restera pas le vilain petit canard de la famille.

Spotify augmente ses tarifs au Benelux : bientôt en France ?

18 avril 2025 à 20:15

Vous êtes abonnés à Netflix et à Spotify ? Il est bien possible que vous ayez tiré la mauvaise pioche cette semaine : après le service de SVOD qui augmente ses tarifs en France, celui de streaming musical annonce lui aussi une nouvelle grille tarifaire, comme le remarque Numerama. Si la France est épargnée pour le moment, rien ne dit qu’elle ne suivra pas dans peu de temps.

Les nouveaux tarifs de Spotify au Luxembourg... Capture MacGeneration.

Le Benelux (pour Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) a en effet eu la surprise de voir les tarifs de Spotify augmenter aujourd’hui : chaque abonnement a pris entre 1 et 4 euros de plus. Tous les pays ne sont pas à la même enseigne, la Belgique ayant subi une inflation moins élevée que ses deux camarades. La grille tarifaire est maintenant la suivante :

  • Premium Individuel : Belgique 10,99 € => 11,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 10,99 € => 12,99 €
  • Premium Duo : Belgique 14,99 € => 16,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 14,99 € => 17,99 €
  • Premium Famille : Belgique 17,99 € => 20,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 17,99 € => 21,99 €
  • Premium Étudiants : Benelux complet 5,99 € => 6,99 €

Si les tarifs étudiants ont vu leurs prix monter de manière similaire, ce n’est donc pas le cas des autres, qui montrent un écart d’un euro entre la Belgique et ses deux pays limitrophes.

Et la France ? Même si elle est pour le moment épargnée, il est bien possible que ce ne soit que pour une courte durée : Deezer a déjà augmenté ses tarifs, et l’entreprise suédoise serait bien tentée de suivre la marche... reste que Spotify est le seul service de musique en ligne à ne pas proposer d’abonnement « qualité CD », positionnement plus qu’étrange bien que ce manque n’ait pas l’air de jouer sur son nombre d’abonnés.

Spotify augmente ses tarifs au Benelux : bientôt en France ?

18 avril 2025 à 20:15

Vous êtes abonnés à Netflix et à Spotify ? Il est bien possible que vous ayez tiré la mauvaise pioche cette semaine : après le service de SVOD qui augmente ses tarifs en France, celui de streaming musical annonce lui aussi une nouvelle grille tarifaire, comme le remarque Numerama. Si la France est épargnée pour le moment, rien ne dit qu’elle ne suivra pas dans peu de temps.

Les nouveaux tarifs de Spotify au Luxembourg... Capture MacGeneration.

Le Benelux (pour Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) a en effet eu la surprise de voir les tarifs de Spotify augmenter aujourd’hui : chaque abonnement a pris entre 1 et 4 euros de plus. Tous les pays ne sont pas à la même enseigne, la Belgique ayant subi une inflation moins élevée que ses deux camarades. La grille tarifaire est maintenant la suivante :

  • Premium Individuel : Belgique 10,99 € => 11,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 10,99 € => 12,99 €
  • Premium Duo : Belgique 14,99 € => 16,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 14,99 € => 17,99 €
  • Premium Famille : Belgique 17,99 € => 20,99 €, Pays-Bas/Luxembourg 17,99 € => 21,99 €
  • Premium Étudiants : Benelux complet 5,99 € => 6,99 €

Si les tarifs étudiants ont vu leurs prix monter de manière similaire, ce n’est donc pas le cas des autres, qui montrent un écart d’un euro entre la Belgique et ses deux pays limitrophes.

Et la France ? Même si elle est pour le moment épargnée, il est bien possible que ce ne soit que pour une courte durée : Deezer a déjà augmenté ses tarifs, et l’entreprise suédoise serait bien tentée de suivre la marche... reste que Spotify est le seul service de musique en ligne à ne pas proposer d’abonnement « qualité CD », positionnement plus qu’étrange bien que ce manque n’ait pas l’air de jouer sur son nombre d’abonnés.

index.feed.received.yesterday — 17 avril 2025

Discord teste la vérification de l’âge par IA ou par pièce d’identité au Royaume-Uni et en Australie

17 avril 2025 à 21:45

Au fil du temps, les pays imposant des vérifications strictes concernant l’âge des utilisateurs sont de plus en plus nombreux. En France, le cas se présente déjà pour les sites à caractère pornographique, et l’Australie a récemment décidé d’interdire totalement les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 16 ans.

Les deux choix proposés par Discord pour vérifier l’âge de l’utilisateur. Image Discord.

C’est dans cet état d’esprit, comme le rapporte The Verge, que Discord a annoncé démarrer une expérimentation au Royaume-Uni et en Australie, visant à vérifier l’âge des utilisateurs avant de les laisser accéder à certains contenus : quand l’utilisateur reçoit du contenu explicite, ou quand il cherche à modifier le filtre floutant ces mêmes images.

La fenêtre qui s’ouvre alors demande à la personne de choisir parmi deux méthodes de vérification de l’âge : soit par un scan du visage par intelligence artificielle, soit par une photo de la pièce d’identité. L’accès aux contenus explicites ne sera autorisé qu’une fois l’une de ces deux méthodes ayant confirmé l’âge de l’utilisateur.

Il semble que la firme place une grande confiance dans le procédé par IA, ayant indiqué aller jusqu’au bannissement d’utilisateurs considérés comme trop jeunes par la vérification. Ceux qui pensent avoir été jugés mineurs par erreur pourront cependant faire appel de la décision, ou retenter un scan.

Si Discord a mis en place cette expérience suite au renforcement des lois de protection des mineurs sur internet au Royaume-Uni et en Australie, l’entreprise n’a pas indiqué si ce process est amené à s’étendre à d’autres pays.

Tim Cook, plus que jamais dans les petits papiers de Donald Trump

17 avril 2025 à 21:30

Donald Trump, annonçant 24h après les avoir promulguées la mise en pause des taxes concernant tout un panel de produits dont l’électronique, laissait augurer de fortes pressions de la part des entreprises de la tech. Selon le Washington Post, c’est encore plus simple : Tim Cook lui-même a fait un lobbying conséquent pour éviter qu’Apple prenne les taxes de plein fouet.

Tim Cook et Donald Trump dans le bureau ovale. Image Wikipedia/The White House, domaine public.

Au vu des résultats, il ne fait aucun doute que Tim Cook a réussi son coup : les produits de Cupertino sont exempts jusqu’à nouvel ordre des taxes de 145 % touchant la Chine, et il est plus que probable qu’il ait son mot à dire dans le texte final. Pourtant, le patron d’Apple avait un adversaire de taille, en la personne de Pete Navarro, rien de moins que le conseiller économique de la Maison Blanche.

Wilbur Ross, ancien Secrétaire au Commerce sous la première présidence Trump, a cependant remarqué que Tim Cook était très apprécié du 47ème président des États-Unis d’Amérique :

Tim a de très bonnes relations avec le président. Il a joué un rôle important et très délicat dans les récentes décisions, son entreprise ayant une grande dépendance à la fois envers la Chine et les USA. [...] En général, il est très respecté parce qu’il n’est pas du genre à se plaindre en public, il n’est pas geignard, mais au contraire fait montre d’un grand pragmatisme. Ce n’est pas une surprise pour moi de voir ses suggestions écoutées avec attention.

Ce témoignage, qui vient confirmer les déclarations du président des USA lui-même quand il a affirmé avoir voulu « aider Tim Cook », montre le poids du patron d’Apple par rapport à ses camarades. La liste des dirigeants ayant demandé une rencontre avec Donald Trump ces derniers jours est relativement complète, allant de Nvidia à Google.

Un porte-parole de la Maison Blanche a rappelé que ces exemptions (terme auquel Donald Trump semble avoir une allergie particulière, considérant que les concessions qu’il a faites au fil de son précédent mandat ont affaibli la portée de ses réformes) n’en étaient pas, et que les appareils électroniques, tout comme le reste des produits importés aux USA, se verront apposer une taxe par la suite. Celle-ci sera cependant discutée avec les grandes entreprises du secteur, que ce soit Apple, Nvidia ou encore TSMC, et sera directement liée à la motivation du secteur à implanter des usines sur le sol US.

Quoi qu’il en soit, Tim Cook semble être dans les petits papiers de Donald Trump, et le patron d’Apple sait manier la forme et le fond pour se faire entendre du président des USA. Selon Marc Andreessen, investisseur proche de Donald Trump, le président des États-Unis apprécie particulièrement que Tim Cook vienne lui faire part de ses remarques directement, sans utiliser d’intermédiaires, au contraire des autres dirigeants de la Silicon Valley.

Et cette préférence ne date pas d’hier : déjà durant le premier mandat de Donald Trump, c’est lors d’un dîner seul à seul avec le patron de Cupertino que les taxes sur la Chine (oui, à l’époque aussi) avaient été évitées.

Les autres patrons ont bien remarqué que l’approche de Tim Cook était payante, et ont appliqué depuis la formule : Mark Zuckerberg et Jeff Bezos ont eux aussi demandé audience lors de dîners privés à Mar-a-Lago, rompant avec le côté formel des relations précédentes. Mais Tim Cook garde la préférence du chef d’État, comme le note l’économiste Joseph Politano : alors qu’il a taxé pour plus de 2000 milliards de dollars de produits impossibles à produire aux USA depuis le début de son mandat, Donald Trump n’a reculé qu’à la demande d’Apple. Encore mieux, la quasi totalité des exemptions décidées touchent directement les affaires de la pomme, comme le remarque Lori Wallach, directeur de Rethink Trade :

Quand vous regardez les sept catégories ajoutées le 2 avril à la liste des exemptions, vous remarquez qu’elles touchent toutes à des produits qu’Apple fabrique. Très peu d’autres entreprises peuvent en dire autant.

Si Tim Cook a gagné la première bataille, il va sans dire qu’il ne s’endort sûrement pas sur ses lauriers : la guerre commerciale engagée par Donald Trump est loin d’être terminée, et il devra encore mener bien des assauts au front pour faire en sorte qu’Apple soit autant que possible épargnée par les coups.

Discord teste la vérification de l’âge par IA ou par pièce d’identité au Royaume-Uni et en Australie

17 avril 2025 à 21:45

Au fil du temps, les pays imposant des vérifications strictes concernant l’âge des utilisateurs sont de plus en plus nombreux. En France, le cas se présente déjà pour les sites à caractère pornographique, et l’Australie a récemment décidé d’interdire totalement les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 16 ans.

Les deux choix proposés par Discord pour vérifier l’âge de l’utilisateur. Image Discord.

C’est dans cet état d’esprit, comme le rapporte The Verge, que Discord a annoncé démarrer une expérimentation au Royaume-Uni et en Australie, visant à vérifier l’âge des utilisateurs avant de les laisser accéder à certains contenus : quand l’utilisateur reçoit du contenu explicite, ou quand il cherche à modifier le filtre floutant ces mêmes images.

La fenêtre qui s’ouvre alors demande à la personne de choisir parmi deux méthodes de vérification de l’âge : soit par un scan du visage par intelligence artificielle, soit par une photo de la pièce d’identité. L’accès aux contenus explicites ne sera autorisé qu’une fois l’une de ces deux méthodes ayant confirmé l’âge de l’utilisateur.

Il semble que la firme place une grande confiance dans le procédé par IA, ayant indiqué aller jusqu’au bannissement d’utilisateurs considérés comme trop jeunes par la vérification. Ceux qui pensent avoir été jugés mineurs par erreur pourront cependant faire appel de la décision, ou retenter un scan.

Si Discord a mis en place cette expérience suite au renforcement des lois de protection des mineurs sur internet au Royaume-Uni et en Australie, l’entreprise n’a pas indiqué si ce process est amené à s’étendre à d’autres pays.

Tim Cook, plus que jamais dans les petits papiers de Donald Trump

17 avril 2025 à 21:30

Donald Trump, annonçant 24h après les avoir promulguées la mise en pause des taxes concernant tout un panel de produits dont l’électronique, laissait augurer de fortes pressions de la part des entreprises de la tech. Selon le Washington Post, c’est encore plus simple : Tim Cook lui-même a fait un lobbying conséquent pour éviter qu’Apple prenne les taxes de plein fouet.

Tim Cook et Donald Trump dans le bureau ovale. Image Wikipedia/The White House, domaine public.

Au vu des résultats, il ne fait aucun doute que Tim Cook a réussi son coup : les produits de Cupertino sont exempts jusqu’à nouvel ordre des taxes de 145 % touchant la Chine, et il est plus que probable qu’il ait son mot à dire dans le texte final. Pourtant, le patron d’Apple avait un adversaire de taille, en la personne de Pete Navarro, rien de moins que le conseiller économique de la Maison Blanche.

Wilbur Ross, ancien Secrétaire au Commerce sous la première présidence Trump, a cependant remarqué que Tim Cook était très apprécié du 47ème président des États-Unis d’Amérique :

Tim a de très bonnes relations avec le président. Il a joué un rôle important et très délicat dans les récentes décisions, son entreprise ayant une grande dépendance à la fois envers la Chine et les USA. [...] En général, il est très respecté parce qu’il n’est pas du genre à se plaindre en public, il n’est pas geignard, mais au contraire fait montre d’un grand pragmatisme. Ce n’est pas une surprise pour moi de voir ses suggestions écoutées avec attention.

Ce témoignage, qui vient confirmer les déclarations du président des USA lui-même quand il a affirmé avoir voulu « aider Tim Cook », montre le poids du patron d’Apple par rapport à ses camarades. La liste des dirigeants ayant demandé une rencontre avec Donald Trump ces derniers jours est relativement complète, allant de Nvidia à Google.

Un porte-parole de la Maison Blanche a rappelé que ces exemptions (terme auquel Donald Trump semble avoir une allergie particulière, considérant que les concessions qu’il a faites au fil de son précédent mandat ont affaibli la portée de ses réformes) n’en étaient pas, et que les appareils électroniques, tout comme le reste des produits importés aux USA, se verront apposer une taxe par la suite. Celle-ci sera cependant discutée avec les grandes entreprises du secteur, que ce soit Apple, Nvidia ou encore TSMC, et sera directement liée à la motivation du secteur à implanter des usines sur le sol US.

Quoi qu’il en soit, Tim Cook semble être dans les petits papiers de Donald Trump, et le patron d’Apple sait manier la forme et le fond pour se faire entendre du président des USA. Selon Marc Andreessen, investisseur proche de Donald Trump, le président des États-Unis apprécie particulièrement que Tim Cook vienne lui faire part de ses remarques directement, sans utiliser d’intermédiaires, au contraire des autres dirigeants de la Silicon Valley.

Et cette préférence ne date pas d’hier : déjà durant le premier mandat de Donald Trump, c’est lors d’un dîner seul à seul avec le patron de Cupertino que les taxes sur la Chine (oui, à l’époque aussi) avaient été évitées.

Les autres patrons ont bien remarqué que l’approche de Tim Cook était payante, et ont appliqué depuis la formule : Mark Zuckerberg et Jeff Bezos ont eux aussi demandé audience lors de dîners privés à Mar-a-Lago, rompant avec le côté formel des relations précédentes. Mais Tim Cook garde la préférence du chef d’État, comme le note l’économiste Joseph Politano : alors qu’il a taxé pour plus de 2000 milliards de dollars de produits impossibles à produire aux USA depuis le début de son mandat, Donald Trump n’a reculé qu’à la demande d’Apple. Encore mieux, la quasi totalité des exemptions décidées touchent directement les affaires de la pomme, comme le remarque Lori Wallach, directeur de Rethink Trade :

Quand vous regardez les sept catégories ajoutées le 2 avril à la liste des exemptions, vous remarquez qu’elles touchent toutes à des produits qu’Apple fabrique. Très peu d’autres entreprises peuvent en dire autant.

Si Tim Cook a gagné la première bataille, il va sans dire qu’il ne s’endort sûrement pas sur ses lauriers : la guerre commerciale engagée par Donald Trump est loin d’être terminée, et il devra encore mener bien des assauts au front pour faire en sorte qu’Apple soit autant que possible épargnée par les coups.

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

17 avril 2025 à 20:15

Si depuis 2023 la France et l’Europe connaissent une version payante de Facebook pour éviter les publicités et surtout la collecte de données privées, cette option est restée exclusive à l’Union européenne et la Suisse. Il semble cependant que Meta ait au moins un temps réfléchi à la possibilité de lancer cette option aux États-Unis d’Amérique, comme le rapporte The Verge.

Au final, l'option reste une exclusivité européenne. Capture MacGeneration.

C’est en effet durant les auditions du procès opposant Meta à la FTC (Federal Trade Commission) concernant l’affaire Cambridge Analytica que la COO de l’entreprise, Sheryl Sandberg, a passé un diaporama contenant cette possibilité. Selon la diapositive contenant cette idée, les raisons de la proposer étaient claires et sans ambages :

  • Donner la possibilité aux utilisateurs d’utiliser Facebook et potentiellement les autres apps du groupe sans publicités ;
  • But : donner la possibilité de payer pour supprimer la publicité afin de contrer le meme « si c’est gratuit, c’est toi le produit ».

Au final, l’entreprise a préféré réduire les données accessibles aux partenaires : par défaut, ils n’ont plus accès qu’aux nom, prénom, adresse e-mail et photo des utilisateurs (ce qui est déjà conséquent), et doivent demander des autorisations spécifiques pour accéder aux posts. Si l’idée a le mérite d’être gratuite et de toucher tous les utilisateurs sans distinction, elle reste cependant fortement opaque (comme le dit The Verge, les partenaires « signent un contrat », sans plus de précisions).

La suite du procès aura possiblement le mérite d’éclaircir les pratiques entre Meta et ses partenaires, et de mettre au jour les différentes dispositions prises (ou non) pour protéger la vie privée de ses utilisateurs.

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

17 avril 2025 à 20:15

Si depuis 2023 la France et l’Europe connaissent une version payante de Facebook pour éviter les publicités et surtout la collecte de données privées, cette option est restée exclusive à l’Union européenne et la Suisse. Il semble cependant que Meta ait au moins un temps réfléchi à la possibilité de lancer cette option aux États-Unis d’Amérique, comme le rapporte The Verge.

Au final, l'option reste une exclusivité européenne. Capture MacGeneration.

C’est en effet durant les auditions du procès opposant Meta à la FTC (Federal Trade Commission) concernant l’affaire Cambridge Analytica que la COO de l’entreprise, Sheryl Sandberg, a passé un diaporama contenant cette possibilité. Selon la diapositive contenant cette idée, les raisons de la proposer étaient claires et sans ambages :

  • Donner la possibilité aux utilisateurs d’utiliser Facebook et potentiellement les autres apps du groupe sans publicités ;
  • But : donner la possibilité de payer pour supprimer la publicité afin de contrer le meme « si c’est gratuit, c’est toi le produit ».

Au final, l’entreprise a préféré réduire les données accessibles aux partenaires : par défaut, ils n’ont plus accès qu’aux nom, prénom, adresse e-mail et photo des utilisateurs (ce qui est déjà conséquent), et doivent demander des autorisations spécifiques pour accéder aux posts. Si l’idée a le mérite d’être gratuite et de toucher tous les utilisateurs sans distinction, elle reste cependant fortement opaque (comme le dit The Verge, les partenaires « signent un contrat », sans plus de précisions).

La suite du procès aura possiblement le mérite d’éclaircir les pratiques entre Meta et ses partenaires, et de mettre au jour les différentes dispositions prises (ou non) pour protéger la vie privée de ses utilisateurs.

index.feed.received.before_yesterday

Figma veut interdire l’utilisation du terme « Dev Mode »

16 avril 2025 à 22:15

Dans beaucoup d’appareils et de logiciels, un mode spécial est accessible, permettant de voir comment l’appareil traite une commande, et d’autres détails très utiles aux développeurs. Ce mode, souvent appelé « Developer Mode », est communément raccourci en « Dev Mode »... Mais comme le rapporte The Verge, cette version abrégée va devoir disparaître du vocabulaire, le terme ayant été déposé par Figma. Si si !

figma says we can't use the word "dev mode" in lovable pic.twitter.com/7KWx7WvdWl

— Anton Osika – eu/acc (@antonosika) April 15, 2025

C’est l’entreprise suédoise Lovable qui en a fait les frais la première, ayant reçu un rappel des avocats de Figma, leur interdisant l’emploi du terme « Dev Mode » dans ses logiciels :

Nous sommes flattés que vous pensiez le terme « Dev Mode » idéal pour décrire un outil permettant le design et le développement d’une app. Mais en tant qu’inventeurs et entrepreneurs, nous sommes sûrs que vous comprendrez que nous devons protéger notre propriété intellectuelle. Nous vous demandons de cesser tout usage du terme « Dev Mode » en lien avec vos produits et services, de renommer votre outil, et de supprimer toute référence à notre marque déposée sur votre site, vos outils marketing ou autres éléments transmis au public.

Si le développeur suédois n’indique pas s’il se pliera ou non à l’injonction, cette nouvelle lubie de Figma pourrait avoir un lien avec sa volonté d’entrer en bourse, après l’échec de son rachat par Adobe. Reste à voir si Lovable restera un cas unique, ou si Figma tentera de s'en prendre à d'autres développeurs.

Le prochain Apple Vision serait plus léger, et sortirait en plusieurs couleurs

16 avril 2025 à 21:45

Alors que sa production pourrait se voir compliquée par les probables prochaines taxes sur les produits électroniques venant de Chine, voilà qu’un fuiteur a trouvé quelques informations sur la prochaine itération du casque de réalité augmentée d’Apple.

Si Apple pouvait enlever ces yeux en surimpression... Ça allègerait le casque, le rendrait moins complexe, et éviterait un effet très étrange. Image Netflix.

Kosutami, habituée à mettre la main sur des prototypes, affirme entre autres, que le prochain casque abandonnerait l’appellation « Pro », pour se réduire à « Apple Vision » ou prendre la particule « Air ». Pour ce faire, il s’allègerait grâce à l’usage de titane pour le châssis, même si l’extérieur resterait en aluminium.

Source Kosutami

Avec la nouvelle version viendrait de nouvelles couleurs, dont une version « bleu profond » voire noire... la série Black Mirror en ayant fait apparaître une version, aurait-elle une boule de cristal ? Mystère. Reste qu’on prendra comme toujours ces rumeurs avec les pincettes de circonstance, même si des photos du câble de la batterie viennent étayer ces propos. On remarque à ce titre que la prise Lightning est différente sur ces images.

Apple annonce avoir réduit de 60 % ses gaz à effet de serre depuis 2015

16 avril 2025 à 21:00

Cela fait maintenant plusieurs jours que les informations ne sont qu’augmentations... que diriez-vous d’une petite réduction pour une fois ? Alors non, malheureusement, pas de diminution en vue pour les tarifs, mais au moins une bonne nouvelle pour la planète : Apple annonce avoir réduit de 60 % ses émissions de gaz à effet de serre, au niveau mondial.

99 % des terres rares composant les aimants sont recyclées. Image Apple.

Si le chiffre est remarquable, la base de comparaison est tout de même quelque-peu lointaine : Cupertino utilise comme point de départ ceux... de 2015. Dix ans. C’est toujours mieux que rien, notamment quand on prend en compte non seulement la conception, mais aussi la fabrication et l’acheminement des produits, d’autant plus que la progression reste forte : l'année dernière, l'entreprise annonçait 55 % par rapport à la même référence.

Des progrès notables

Ainsi, tous les aimants contenus dans les produits de la marque proviennent de terres rares recyclées à 99 %, et les batteries utilisent du cobalt 100 % recyclé. Le tout fabriqué grâce à 17,8 GW provenant d’énergie renouvelable, ce qui ne représente pas encore 100 % de l’électricité nécessaire aux usines, le palier devant être atteint d’ici 2030. Dans le même temps, Apple essaie de faire sienne la maxime voulant que « l’énergie la plus propre est celle que l’on ne consomme pas », ayant aidé ses fournisseurs à optimiser leur consommation, évitant ainsi l’émission de 2 millions de tonnes de gaz à effet de serre.

De la même manière, même si l’objectif de 90 % qu’elle s’est donnée n’est pas encore atteint, Apple a réduit de 8,4 millions de tonnes les émissions de gaz à effet de serre fluorés, très mauvais pour le réchauffement climatique, émis durant la fabrication des semi-conducteurs et des écrans.

L’eau, (enfin) considérée dans les ressources à protéger

Membre du programme Supplier Clean Water depuis 2013, Apple clame de précieuses avancées dans la protection de la ressource en eau potable : ainsi, 340 milliards de litres d’eau douce ont été économisés par la pomme et ses fournisseurs depuis son entrée dans le programme. Rien qu’en 2024, 53 milliards de litres ont pu être épargnés, en recyclant 42 % de l’eau utilisée durant la fabrication des appareils.

Comme beaucoup des objectifs finaux d’Apple, l’entreprise s’attend à 100 % d’eau recyclée dans ses usines d’ici 2030, afin d’atteindre la neutralité. En plus de ces aménagements, la pomme indique que des projets de réapprovisionnement en eau sont en cours aux USA, en Inde ou en Afrique, permettant d’ici les 20 ans à venir de générer jusqu’à 34 milliards de litres d’eau.

Une pomme pas encore totalement verte, mais pas pourrie pour autant

Si des progrès sont encore nécessaires, l’entreprise fait des efforts. C’est (toujours) trop lent, bien entendu... mais ils sont là, et continuent dans le bon sens, malgré l’augmentation de la production et une gamme toujours plus large. Ainsi, le MacBook Air 2025 est composé de 55 % de matériaux recyclés, soit tout de même plus de la moitié du produit.

Apple indique qu’elle entend être à 75 % de réduction d’émission de gaz à effet de serre d’ici 2030, date à laquelle elle compensera les 25 % restants par des crédits carbone « de haute qualité »... peut-être pour se faire pardonner les AirPods, bons derniers des produits pommés quand il s’agit de réparation ?

visionOS 2.4.1 est disponible

16 avril 2025 à 19:57

En même temps qu’iOS 18.4.1 et macOS 15.4.1, visionOS 2.4.1 est disponible en téléchargement.

Comme souvent avec ces versions X.X.1, même si elles n’apportent pas de nouvelles fonctions, il reste plus que conseillé de les faire rapidement, afin de boucher toute faille pouvant être utilisée sur l’appareil.

macOS 15.4.1 disponible

16 avril 2025 à 19:54

Il est temps de faire chauffer la connexion, Apple vient de publier macOS 15.4.1, constitué de correctifs de sécurité.

Comme souvent avec ces versions X.X.1, même si elles n’apportent pas de nouvelles fonctions, il reste plus que conseillé de les faire rapidement, afin de boucher toute faille pouvant être utilisée sur l’appareil.

iOS/iPadOS 18.4.1 et tvOS 18.4.1 sont de sortie

16 avril 2025 à 19:47

Petite surprise du soir, Apple sort sans prévenir une mise à jour d’iOS/iPadOS, numérotée 18.4.1. Pas de quoi tomber de sa chaise, mais il vaut mieux exécuter cette mise à jour : elle est principalement composée de correctifs de sécurité.

Dans la foulée, vous n’oublierez pas tvOS, qui a lui aussi droit à sa version 18.4.1.

Mise à jour à 21h05 : audioOS 18.4.1 (pour les HomePod) est également disponible. Seule l'Apple Watch a échappé à cette vague de mises à jour de sécurité.

Droits de douane : l’absence de taxes sur les produits Apple n’est qu’un répit de quelques mois

13 avril 2025 à 20:30

Samedi, Apple comme tous les autres acteurs de la tech produisant en Chine ou dans le reste de l’Asie a poussé un « ouf » de soulagement en apprenant la nouvelle : les semi-conducteurs, comprenant donc les ordinateurs, les smartphones, les consoles, etc... étaient dans une liste de produits exemptés de la taxe de 145 % sur les produits venant de Chine.

Donald Trump et Howard Lutnick, dans le bureau ovale. Image Wikipedia/The White House, domaine public.

Mais comme le signale le Nikkei Asia, il se pourrait bien que le soulagement soit de courte durée : le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick a ajouté quelques précisions sur ABC ce dimanche, qui pourraient sonner comme une douche froide sur le bonheur ambiant...

Il a en effet indiqué que les semi-conducteurs, tout comme l’acier, l’aluminium, les voitures et les produits pharmaceutiques sont certes exemptés de surtaxes pour le moment — ils restent soumis à une taxe de 20% — mais feront l’objet d’un traitement particulier dans les mois à venir.

Les États-Unis d’Amérique considérant que ces produits sont une priorité nationale, leur retour sur le territoire américain est vu comme non négociable. Il y a fort à parier que le gouvernement Trump inclura cette fois les entreprises de ces secteurs dans la boucle avant de prendre une décision, même si l’arrivée d’une taxe, quelle qu’elle soit, semble inéluctable. Reste à savoir quelle forme elle prendra...

Le Vision Pro a enfin un futur, et l’iPad se rapproche enfin du Mac : la semaine Apple

13 avril 2025 à 19:30

À force de parler d’usines, de production, de volumes, de prix... il a bien fallu tomber sur un très rare « Starter Kit » : celui de Mark Gurman, complet avec son Mac, son petit bloc-notes, ses jumelles et même une clé USB (ce qu’il a à la main ne nouuuus regarde pas...) ! Une fois assemblé, il s’est mis à parler de l’avenir d’Apple... écoutons-donc ce qu’il a à dire !

S’ils se croisent à Apple Park, lequel gagnera... Mark Gurman ou Hair Force One ? Image ChatGPT, idée @Johnnybegood.

Auto-thunes

Maintenant que le spectre d’une catastrophe fiscale est écarté pour Apple, il est temps de reprendre le cours des occupations habituelles. En effet, durant une bonne semaine la tête de l’entreprise, Tim Cook compris, était plus en mode « gestion de crise » qu’à la réflexion au prochain produit qui pourrait aller à la conquête des foules.

Le lobbying intense de Tim Cook a-t-il fonctionné auprès du président américain ? On n’en aura probablement jamais la certitude, même s’il a dû peser dans la balance, la pomme étant tout de même un énorme morceau de plusieurs milliers de milliards en bourse. Ce danger étant maintenant dissipé, l’Apple Park a repris son train-train quotidien, pour notre plus grand soulagement !

Tikawahukwa

S’il est un département d’Apple qui n’avait pas besoin d’une crise supplémentaire, c’est bien celui du Vision Pro. Après avoir vu son patron central, Mike Rockwell, passer chez Siri pour tenter de sauver le soldat Apple Intelligence, le groupe a été réorganisé. Au départ, il était isolé des autres équipes, avec son responsable unique attaché à l’appareil. Il ressemble maintenant plus à la structure imaginée à l’époque de Steve Jobs pour tous les développements produits, avec des équipes éparpillées dans tous les départements, travaillant aux côtés des autres et reportant à un unique Vice-President, en l’occurrence John Ternus.

Un peu lourd, et surtout trop cher : l’Apple Vision Pro. Image Apple.

Ce changement a fait monter les inquiétudes dans l’équipe, voyant le départ de leur directeur comme un possible premier signal vers des suppressions de poste, et une fin à la « Apple Car ». Mais la pomme pourrait difficilement se permettre le même traitement, ayant non seulement investi plusieurs milliards de dollars dans la technologie du casque de réalité augmentée, mais voulant en plus éviter l’image d’une entreprise en crise, abandonnant deux grands projets à la suite.

Batman vs. Predator

La nouvelle approche serait, selon Gurman, le développement de deux versions en parallèle : si la première serait dans la continuité du Vision Pro d’origine, la seconde en ferait un produit qui doit rester connecté en permanence à un Mac.

La première idée serait donc d’améliorer le Vision Pro actuel sur deux axes : le poids, dans un premier temps, les clients ayant remonté une fatigue certaine après avoir porté pendant plusieurs heures un casque de plus de 600 grammes sur la tête. La nouvelle version serait plus légère, ce qui ne l’empêchera pas d’augmenter les capacités de calcul, passant naturellement du M2 au M5. Si la tâche s’avère difficile, il devrait aussi subir une cure d’amaigrissement au niveau du prix, le rendant abordable à plus de clients.

Une des nouvelles versions serait exclusivement dédiée à l’usage comme accessoire du Mac. Image Apple.

La seconde version perdrait son autonomie pour devenir un accessoire à brancher sur le Mac. Cette version de l’Apple Vision serait alors une sorte de grand écran enveloppant en 5K, relié par câble pour avoir le minimum de latence possible. L’idée est venue grâce à l’utilisation de certains clients, louant les capacités du Vision Pro dans des domaines aussi variés que la chirurgie ou la simulation de vol.

Je Ne T’es Jamait Autans Aimer (Non non, ce n'est pas une faute...)

Ces développements semblent enfin tenir un usage réel auprès des clients, et une vision qui tient la route. De toute façon, Tim Cook tient particulièrement à ce projet : il en a fait une priorité absolue pour l’entreprise, et fait tout pour que ses équipes se démènent, exigeant qu’un produit innovant sorte avant que Meta leur coupe l’herbe sous le pied. Selon un proche du dirigeant, « Tim ne pense qu’à ça. C’est le seul produit en développement qui a toute son attention ».

Le but final du CEO reste d’avoir des lunettes de réalité augmentée qui ressemblent au maximum à des lunettes standard, que ce soit en design ou en poids, permettant à l’utilisateur de les porter à longueur de journée. Mais la route est longue : entre les écrans qui doivent se perfectionner, l’électronique qui doit encore se miniaturiser, et les batteries qui doivent faire un bond de géant... si on rajoute à ça le fait de rester accessible en tarif au plus grand nombre, ce n’est pas pour demain !

Cependant, Apple a toutes les cartes en mains, contrairement à ses compétiteurs : l’expertise en électronique de pointe, en système d’exploitation, en expérience utilisateur et même en App Store. Il faut juste trouver la bonne formule avant que Meta ou un autre ne la trouve.

Kammthaar

La nouvelle mouture d’iOS, iPadOS et macOS est donnée depuis plusieurs semaines comme étant celle qui rapprochera enfin les interfaces entre elles, prenant exemple sur visionOS. Mais pour le plus grand bonheur de ceux qui réclament à cor et à cri un iPad moins bridé, il semble qu’ils seront entendus.

La camionnette à tout faire, enfin ? Image Apple.

Il faut dire qu’avec des processeurs flirtant avec les MacBook Air, les iPad Pro ont une puissance qui semble totalement sous-utilisée. Apple commencerait à entendre les voix qui s’en plaignent, et même si le portage direct de macOS sur iPad n’est toujours pas à l’ordre du jour, iPadOS 19 devrait mettre l’accent sur la productivité, le multi-tâches et la gestion de plusieurs fenêtres en même temps. De quoi, si Steve Jobs considérait que « le PC est un camion », considérer enfin l’iPad comme la camionnette à tout faire ?

Anthracte

Si tous les « gros OS » devraient voir une toute nouvelle version de leur interface, et l’inclusion définitive d’Apple Intelligence, watchOS de son côté semblerait au ralenti. En effet, si quelques bribes d’intelligence artificielle seront intégrées (sans pour autant porter les calculs sur la montre elle-même, dont le SoC est bien trop limité), l’interface en elle-même ne devrait avoir que des changements mineurs, et très peu de nouvelles fonctions.

Le Coq

Alors que l’inquiétude était de mise ces derniers jours avec le risque de voir tout un business plan s’envoler pendant de longs mois, Apple se redresse plus que jamais, tel un coq dressé dans la basse-cour, et fourbit ses armes en vue de la WWDC. Espérons que la tempête est maintenant derrière nous ! Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine, et à dimanche prochain !

Redécouvrir iPhoneOS 1.0 en 2025... que de limitations, et que d’évolution !

13 avril 2025 à 19:15

Il y a bientôt 18 ans, Apple sortait l’iPhone, appareil qui allait changer radicalement la façon de concevoir ce qu’on appelait encore un « téléphone mobile ». Une fois lancé, les smartphones ont à tout jamais envahi le monde. Mais qui se souvient encore d’iPhoneOS 1.0, et de toutes ses limitations ?

Le youtubeur Hugh Jeffreys, australien bien connu pour ses réparations d’iPhone de haute volée, a décidé de tenter l’aventure en réinstallant le tout premier OS du tout premier iPhone. Si la chose ne fut pas aisée (il faut un iPhone parmi les premiers exemplaires, et lutter avec Windows XP pour installer plusieurs versions différentes d’iPhoneOS avant de réussir à atteindre le tout premier), son aventure se termine bien, ayant maintenant en main un iPhone de première génération avec iPhoneOS 1.0 dessus.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le système était diablement limité. Tellement limité que même ceux qui, comme l’auteur de cet article, ont connu le tout premier smartphone de la pomme, seront surpris de la base d’où est parti l’iPhone.

Pas de fond d’écran derrière les icônes, pas de possibilité de réarranger les apps sur l’écran d’accueil, un appareil photo 2 MegaPixels sans zoom, sans autofocus, et sans vidéo. Pour écouter de la musique ? Il faudra d’abord la transférer sur l’iPhone depuis iTunes, sur une app appelée iPod. Vous vouliez une autre app en plus de celle fournie ? Impossible, pas d'App Store ! Il faudra donc vous contenter de celles présentes sur la seule page d'accueil de l'appareil. S’il fonctionnait correctement, Safari était encore très basique par rapport à ce qu’il est devenu, et la protection des données était encore très perfectible.

C’est avec de telles vidéos que l’on remarque le plus le chemin parcouru, de l’iPhone premier du nom à l’iPhone 16, d’iPhoneOS 1.0 à iOS 18. Que d’évolutions !

Colorware propose Apple Pencil Pro aux couleurs de Crayola

12 avril 2025 à 00:30

Vous trouvez la blancheur de votre Apple Pencil Pro d’une tristesse inacceptable ? Vous regrettez le temps béni où vous jouiez avec de jolis crayons de couleur ? Colorware a pensé à vous !

La société s’est spécialisée depuis plusieurs années dans la mise en couleur de nombreux produits, dont une majorité d’appareils pommés. Il est ainsi possible de trouver des AirPods, des AirTags ou même des Mac mini aux couleurs bariolées, à côté de produits d’autres constructeurs comme Logitech, Sennheiser ou bien d’autres.

Cette fois, c’est donc un Apple Pencil Pro aux couleurs de la fameuse marque Crayola que propose Colorware, faisant instantanément remonter les souvenirs, et retomber en enfance. Attendez-vous cependant à un surcoût non négligeable, cette version spéciale étant proposée à 215 dollars, sans compter les frais de port !

DOGE : Musk multiplie tranquillement les conflits d’intérêts entre l’administration et ses entreprises

11 avril 2025 à 22:45

Discrètement, Elon Musk continue le travail de sape de l’administration américaine. Si le but peut s’entendre, la manière de l’atteindre est plus discutable. D’autant plus que parmi les agences touchées, certaines ont un lien particulier avec les affaires du milliardaire : que ce soit la FAA (Federal Aviation Administration), la FCC (Federal Communications Commission) ou la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), les trois ont été visées par la purge.

La tronçonneuse vise étonnamment bien... Image Wikipedia/Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0.

La FAA première touchée

SpaceX étant primordiale pour Musk, la FAA a logiquement été la première à passer sur le grill. Comme le rappelle Next.ink, l’agence a étrangement décidé de s’en remettre entièrement à SpaceX, pourtant tournée vers le domaine des fusées plus que de l'aviation civile, pour réformer son système de contrôle du trafic aérien.

L’agence a ainsi viré plus de 400 personnes dans un premier temps, avant que les équipes du DOGE viennent mettre le nez dans les affaires de l’administration et que celle-ci décide de s’en remettre à l’entreprise d’Elon Musk. Si SpaceX promet de renforcer la sécurité des vols au-dessus du territoire américain, comment l’agence va-t-elle pouvoir continuer à contrôler cette firme qui a maintenant la main-mise sur tous ses domaines d’expertise ? Comment rester neutre et surveiller une entreprise qui vous contrôle ?

La FCC pour libérer Starlink

Il y a quelques mois, Starlink a effectué une demande pour bénéficier d’un programme d’aide gouvernementale, dédié à installer des lignes haut débit dans les campagnes reculées des USA. Une aide de près d’un milliard de dollars, que la FCC lui a refusée, indiquant que SpaceX ne remplissait même pas ne serait-ce que le début des conditions requises pour bénéficier de cette aide de l’État.

Les administrations reliées à Starlink se multiplient aussi vite que les satellites de la firme... Image Wikipedia/Starlink, CC0.

Début avril, le DOGE a investi l’administration américaine responsable du contrôle des communications, installant dans des postes de direction trois de ses plus fidèles lieutenants, leur rôle étant attaché au « OCH », pour Office of Chairman (autrement dit directement lié au directeur de l’agence). Encore une fois se pose le souci de l’indépendance de l’agence visée : comment poser des limites à une entreprise dont le patron a des employés à la tête de l’administration ?

On notera qu’étrangement, alors que le DOGE prenait de l’importance dans ces deux agences clés de la gestion des communications et de l’espace, Starlink a pris une place prépondérante dans les communications de toutes les autres agences du gouvernement, comme le rapporte NBC.

La NHTSA embête Tesla ? Réduisons-donc les effectifs !

Ce n’est pas un secret, Tesla est en mauvaise posture dans le monde entier, suite aux frasques de son patron. Mais aux USA en particulier, l’entreprise se voit aussi poursuivie pour de nombreux défauts de son autopilot ayant conduit à des blessures voire à la mort de plusieurs personnes. Au total, plus de 10 000 plaintes seraient en cours d’instruction à la NHTSA portant sur le système d’aide à la conduite du constructeur.

Étrangement, ars technica rapporte dans son article concernant la main-mise du DOGE sur l’agence responsable de la sécurité des véhicules que le personnel a certes été écrémé, mais qu’en plus la section la plus touchée est celle concernant... les véhicules autonomes. Comme le hasard fait bien les choses !

Cependant, cette purge pourrait avoir l’effet contraire de celui recherché par Elon Musk : en privant la NHTSA d’une bonne partie de ses experts en véhicules autonomes, elle se retrouve fortement ralentie pour distribuer les autorisations d’exploitation de tels véhicules. Mais Elon Musk ayant le joker Trump pour affaiblir les réglementations à respecter pour mettre un véhicule autonome en circulation, tout peut arriver...

Bien que respectant le patron de Tesla pour les avancées qu’il a permis dans le domaine, un ancien de la NHTSA n’est pas dupe, et s’inquiète de la méthode du constructeur :

Elon a réalisé beaucoup de choses intéressantes avec la technologie, que beaucoup pensaient impossibles. Ce qui m’inquiète avec Tesla, c’est qu’ils n’utilisent pas une approche lente et méthodique ; ils avancent très vite quitte à casser des choses, et les citoyens se trouvent ainsi mis en danger. Il y a eu de nombreux morts qui auraient pu être évités, et ça nous concerne directement.

Et ce n’est pas fini...

Pendant que Donald Trump s’assurait de couper l’autonomie de la SEC (le gendarme de la bourse américain) avant son bras de fer avec les taxes, le DOGE a continué d’étendre son emprise sur de nombreuses autres administrations, dont la FTC (Federal Trade Commission), le DOE (Department Of Energy) et bien d’autres... y compris la FDA (Food and Drug Administration), qui vient compléter le tableau des conflits d’intérêts de Musk, étant l’agence devant contrôler son entreprise Neuralink. S’il se fait plus discret tant l’actualité est écrasée par la guerre commerciale lancée par le président Trump, le DOGE n’a pas pour autant ralenti sa course...

L’arc-en-ciel de retour à l’Apple Park juste à temps pour la WWDC 2025

11 avril 2025 à 21:30

Il avait disparu de l’Apple Park depuis plusieurs mois, et son absence avait inquiété les fans les plus hardcores d’Apple. Qui ? Mais l’arc-en-ciel au centre du donut bien sûr ! Bonne nouvelle : il est réapparu juste à temps pour la WWDC 2025, comme le rapporte 9to5Mac.

The Rainbow Stage is back at #Apple Park! pic.twitter.com/3rGUOgSQzD

— Retail Archive (@RetailArchive) April 11, 2025

À l’origine, cette construction devait être temporaire, et être remplacée au bout de quelques mois. Mais cette arche multicolore, reprenant les couleurs fièrement arborées par le logo de l’Apple II en 1977 jusqu’à l’arrivée des iMac G3 en 1998 est devenue un symbole de l’entreprise, apparaissant à chaque keynote en fond derrière Tim Cook ou d’autres intervenants.

La structure a donc été enlevée début 2025, sans qu’Apple n’en dise mot sur son avenir. C’est donc une agréable surprise de voir que la firme a décidé de pérenniser ce symbole, qui à coup sûr apparaîtra encore dans la vidéo du keynote de cette année.

Droits de douane : Tesla supprime les Model S et X en Chine

11 avril 2025 à 21:00

Alors que BlackMagic augmente les tarifs de ses produits aux USA, que Nintendo retarde l’ouverture des précommandes de la Switch 2 dans le pays ou encore que Framework suspend carrément leurs ventes, peu de sons se font entendre dans l’autre sens, celui de la commercialisation de produits américains sur le sol chinois.

Les chinois ne pourront plus profiter de l’accélération démentielle de la berline américaine... Image Tesla Chine.

Et pourtant, la Chine a frappé très fort elle aussi : si Donald Trump a imposé des taxes de 145 % sur les produits chinois entrant aux États-Unis d’Amérique, la Chine a répliqué en installant un droit de douane de 125 % sur les produits de l’oncle Sam. Et la première marque à indiquer un repli est... Tesla, comme le rapporte Reuters.

Étant donné les liens étroits entre la Chine et le constructeur automobile (une bonne partie de la production de Model 3 et Model Y dédiée à l’Europe vient de Chine, sans compter bien entendu celles destinées à l’empire du milieu), il semble étonnant que Xi Jinping ait décidé de frapper Elon Musk. Mais le gouvernement chinois n’a fait aucun cadeau, et la production de Tesla venant des USA est donc frappée de 125 % de taxes d’importation.

En conséquence, la marque a fermé les commandes des Model S et Model X, toutes les deux produites à Fremont en Californie. La berline commençait à l’équivalent de 115 000 dollars, et le SUV à 128 000 dollars. Avec 125 % de taxes sur chaque modèle, le calcul est facile : à près de 260 000 dollars la Model S et quasiment 290 000 dollars le Model X, il n’y a plus aucun intérêt à les laisser disponibles.

Tesla n’en mourra pas : en 2024, seuls 1553 Model X et 311 Model S ont été importés en Chine, une poussière dans les 657 000 voitures de la marque vendues dans le pays à la même période. Cependant, pour l’image de l’entreprise et l’égo de son propriétaire, la pilule doit être dure à avaler...

xAI : l’Irlande ouvre une enquête pour infraction au RGPD

11 avril 2025 à 20:30

Pendant que le monde entier a les yeux tournés vers Donald Trump et sa bataille de taxes douanières avec la Chine, les autres entités administratives n’ont pas pour autant cessé de fonctionner... et de chercher les fraudes et autres atteintes aux règles européennes. xAI, nouveau propriétaire de X, risque bien d’en faire les frais, une nouvelle enquête venant d’être ouverte pour infraction au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), comme rapporté par Numerama.

L’option pour empêcher Grok de farfouiller dans vos données... bien cachée dans le site.

C’est l’Irlande qui s’y colle, le pays étant la porte d’entrée privilégiée de la plupart des entreprises américaines de la tech. La DPC (Data Protection Commission) soupçonne en effet xAI d’avoir utilisé les données personnelles des Européens sans leur consentement afin d’entraîner Grok, l’intelligence artificielle de l’entreprise.

Alors que Grok a commencé à piocher allègrement dans les données utilisateurs, X n’a pas jugé nécessaire de proposer un bouton interdisant à l’IA de farfouiller dans les posts et autres éléments laissés par les citoyens européens. Une fois l’oubli réparé, c’est guère mieux : le bouton n’est pas explicite, et se retrouve caché au fin fond du site internet, sans accès possible depuis l’app... et la situation n’a pas changé depuis.

X has now enabled data sharing by default for every user, which means you consent to them using all your posts, interactions and data on here to train Grok and share this data with xAI.

Even worse it cannot be disabled in the app, you need to disable from web. pic.twitter.com/wUlm7HSJDm

— Oliver Alexander (@OAlexanderDK) July 26, 2024

Pour finir, cette autorisation d’utilisation des données est bien entendu activée par défaut, et aucune demande d’autorisation n’est effectuée à l’inscription sur le réseau social. L’Irlande va donc sérieusement se pencher sur ce cas... ce qui ne fera qu’une enquête ouverte de plus contre X, qui commence à les collectionner. Reste qu’avec l’acquisition de X, la valeur de xAI est montée à 80 milliards de dollars, et son chiffre d’affaires en a sûrement fait autant. De quoi augmenter d’autant la somme potentiellement demandée par l’Europe.

Apple a envoyé 600 tonnes d’iPhone par avion suite aux annonces des droits de douane US

10 avril 2025 à 22:15

Dans le doute, pas de doute : suite à l’annonce des droits de douane de Donald Trump, toutes les entreprises de la tech ont décidé d’envoyer le maximum d’appareils possible par avion, avant la date d’entrée en vigueur des nouveaux tarifs... et avant qu’ils ne soient pour la plupart reportés de 90 jours.

Les avions comme ce 747-400F n’ont pas chômé ces derniers jours... Image Wikipedia/Dale Coleman, GFDL 1.2

Ainsi, comme le rapporte The Verge, Apple aurait envoyé depuis l’Inde 600 tonnes d’iPhone par avion en 3 jours, permettant à l’entreprise d’éviter des hausses de prix pour plusieurs mois. Pour ce faire, elle a fortement incité son fournisseur à augmenter de 20 % la cadence de sortie des téléphones, quitte à travailler le dimanche. Plus d’1,5 million d’appareils auraient ainsi pris les airs en moins d’un mois en direction des États-Unis.

Apple n’est bien entendu pas la seule à avoir mis les bouchées doubles pour faire le maximum de réserves, quitte à envoyer les produits par avion : le Nikkei Asia a ainsi eu des retours de fournisseurs de la pomme, mais aussi de Microsoft ou encore de Google, qui ont tous indiqué avoir reçu l’ordre d’envoyer autant d’appareils qu’ils le peuvent par avion avant la date fatidique. De son côté, HP avait décidé de ne rien faire, avant de retourner sa veste en 24h et de suivre ses petits camarades par la voie des airs, et augmenter sa production au Mexique.

Il est facile d’imaginer que cette précipitation a touché tous les secteurs, augmentant d’autant le trafic aérien. Tout n’ayant pas pu être envoyé à temps, le nombre d’avions disponibles semble avoir été le facteur limitant. Tout ça pour voir les taxes être repoussées de 90 jours (hors Chine) le lendemain...

Sonos se paie un responsable passé par Google, Xiaomi et Meta

10 avril 2025 à 21:45

Dans la tourmente depuis plusieurs mois suite à la sortie catastrophique de sa nouvelle app de contrôle, Sonos a décidé de frapper un grand coup et de s’offrir un nouveau membre du directoire pour remplacer Mike Volpi, sur le départ après 15 ans de présence.

Hugo Barra, lors de la conférence Le Web 2013. Image Wikipedia/leweb3, CC BY 2.0.

Comme le rapporte The Verge, le nouvel arrivant n’est pas un inconnu du développement : Hugo Barra a dirigé des équipes notamment chez Google durant l’éclosion de l’écosystème Android, chez Xiaomi comme responsable des opérations mondiales du constructeur, ou encore chez Meta où il a tenu le rôle de vice-président de la division Oculus.

Cerise sur le gâteau, il est le co-fondateur de /dev/agents, une start-up travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle, ce mot à la mode et sur toutes les bouches. Julius Genachowski, président du directoire, ne tarit pas d’éloges à son sujet :

Il a prouvé ses capacités à transformer une innovation à la pointe de la technologie en produits géniaux — ce que recherche Sonos. [...] Avec son expertise, y compris dans l’intelligence artificielle, nous sommes très heureux de l’accueillir dans l’équipe de direction.

Quoi qu’il en soit, les objectifs pour Sonos n’ont pas changé : corriger les bugs, améliorer l’expérience, et ensuite sortir de nouveaux produits. L’entreprise semble retrouver un peu de forme grâce à son CEO par intérim, Tom Conrad, et le moral reviendrait petit à petit chez les employés. Ce ne sera pas de trop tant la pente sera longue et difficile à remonter...

Droits de douane : Trump fait l’autruche et monte la Chine à 145 %, les Démocrates l’accusent de délit d’initié

10 avril 2025 à 21:00

Hier, les bourses mondiales poussaient un « ouf » de soulagement, avec l’annonce de Donald Trump repoussant de 90 jours les taxes d’importation concernant la plupart des pays, sauf la Chine. Mais l’euphorie fut de courte durée : toute la journée, les marchés sont repartis à la baisse, dans un yo-yo ne semblant pas vouloir s’arrêter. Et ce soir, le président des USA en remet une couche...

La bourse de New York, bien malmenée ces temps-ci... Image Wikipedia/Jean-Christophe Benoist, CC BY 3.0.

Des hausses, des hausses, oui mais ça monte les prix

À chaque jour sa nouvelle hausse des taxes sur la Chine : ce soir, c’est 145 %. Avant une nouvelle hausse demain ? Voilà qui envoie encore une fois valser les valeurs technologiques, dont Apple qui se prend un beau gadin de près de 4 %, comme nombre de ses camarades : que ce soit Amazon, Microsoft, Nvidia, tous se retrouvent en perte de 3 à 5 %, ce qui correspond peu ou prou à la baisse moyenne du Nasdaq.

Si l’Europe a décidé de suivre la pause de Donald Trump et a annoncé bloquer à son tour la hausse qu’elle avait prévue sur plusieurs produits américains, la Chine reste ferme sur ses positions : c’est 84 % sur tout.

Du côté des effets concrets, Amazon a mis les pieds dans le plat par le biais de son CEO : la hausse des taxes d’importation va provoquer une hausse des tarifs sur la plateforme. L’entreprise a beau faire tout son possible pour limiter la casse, il lui est impossible d’absorber toutes les augmentations à venir, et la firme s’attend à voir moins de produits provenant de Chine achetés par les Américains dans les semaines à venir.

Des doutes de plus en plus sérieux en interne

Après avoir annoncé sa pause, Donald Trump laissait penser qu’elle était décidée suite aux « bonnes intentions » des autres pays, qui l’auraient appelé en nombre pour lui « lécher le cul », imitant même après cette déclaration les appels qu’il aurait reçus « S’il vous plaît, s’il vous plaît, Monsieur, trouvez un accord. Je ferai n’importe quoi. Je ferai n’importe quoi, Monsieur »...

La réalité semble cependant bien différente de ce discours : de nombreux analystes ont appelé Donald Trump à la retenue, et même le patron de JP Morgan s’est alarmé de la situation... sans voir de changement dans le comportement du président américain. Mais ça, c’était avant l’alerte ultime : le choc engendré par les taxes de Donald Trump, ainsi que son côté imprévisible, ont provoqué une hausse des taux d’intérêt de la dette américaine à près de 5 %, chose jamais vue depuis les années 80. Les États-Unis devenant de moins en moins fiables aux yeux des investisseurs, de nombreux détenteurs de la dette du pays, dont la Chine et le Japon, ont fait connaître leur envie de revendre, provoquant ce mouvement.

Xi Jinping aurait-il trouvé l’arme fatale pour faire plier Trump, avec les bons du Trésor ? S’il a reculé pour le monde, Trump reste ferme sur la Chine... Image Wikipedia/Senador Federal, CC BY 2.0.

Avec la volte-face du locataire de la Maison Blanche, la dette américaine est revenue à son niveau habituel, mais le mal est fait : alors que le dollar et la dette américaine étaient jusqu’à présent une valeur sûre, le doute est instillé dans les esprits.

Un possible délit d’initié ?

Du côté des Démocrates, on commence sérieusement à émettre des doutes sur les volontés réelles du président américain : certains, comme le Sénateur Adam Schiff, demandent même l’ouverture d’une enquête sur les dernières annonces de Donald Trump.

Des petites phrases comme « C’est le moment d’acheter ! » lancées sur son réseau social commencent à laisser penser que la Maison Blanche pourrait donner des indices à des amis du président Trump afin de prédire les réactions de la bourse, et ainsi commettre un délit d’initié. La mise en cause ira cependant difficilement plus loin que des paroles, Donald Trump s’étant assuré de museler la SEC, le gendarme de la bourse américain.

Bien entendu, l’entourage proche de Donald Trump, y compris et surtout son vice-président J.D. Vance, est vent debout contre toute critique des décisions présidentielles...

There is a category of DC insider who wants to fight an actual war with China but also wants China to manufacture much of our critical supply. This is insane.

President Trump wants peace, but also wants fair trade and more self-reliance for the American economy.

— JD Vance (@JDVance) April 10, 2025

Une baisse ? Quelle baisse ?

Que les mouvements du président soient choisis ou non, qu’ils soient destinés à aider ses alliés à commettre un délit ou pas, les résultats sont là : dans une interview à CNBC, l’ancienne Secrétaire au Trésor américain Janet Yellen n’y est pas allée par quatre chemins, décrivant l’opération comme étant « la pire balle dans le pied que j’aie jamais vue... imposée à une économie qui fonctionnait normalement ».

Et Donald Trump, de son côté, comment réagit-il aux baisses mondiales provoquées par ses actions ? « J’étais présent [sur les places de marché, NDLA] durant deux heures et demie. Je n’ai pas vu cette baisse »...

Les astronautes préfèrent Polar à Apple quand il s’agit de montre connectée dans l’espace

9 avril 2025 à 22:15

L’espace... frontière de l’infini, vers laquelle voyage le vaisseau spatial Enterprise. Si Star Trek a le Communicator, la réalité se rapproche de plus en plus de la fiction, avec les montres connectées toujours plus puissantes... et dans ce domaine, Polar a grillé la politesse à Apple, comme rapporté par Gadgets and Wearables. Une liste complète des montres envoyées dans l’espace est d’ailleurs tenue par Robert J. Jackson sur cette page.

La première montre portée par un astronaute est une Breitling... Cosmonaute. Image Breitling.

Les débuts

De tout temps, les astronautes/spationautes/cosmonautes/taïkonautes (choisissez votre camp) ont toujours eu besoin d’une montre au poignet, tant la mesure précise du temps qui passe est vitale pour leur mission. Dès Gagarin l’instrument de poignet est inévitable, et la montre a même précédé l’homme dans l’espace : Sputnik 4 contenait non seulement la chienne Chernushka, mais aussi la montre du médecin Abraham Genin, une Pobeda 34-K.

Les américains ont commencé avec une montre suisse, la Breitling Navitimer Cosmonaute, avant que commence la longue carrière de l’Omega Speedmaster, encore considérée aujourd’hui comme l’une des montres spatiales les plus célèbres. C’est en effet la montre officielle des missions Apollo, et cette tocante reste une des montres favorites des astronautes quand il s’agit de modèles mécaniques.

La dernière édition de l’Omega Speedmaster « Silver Snoopy Award ». Image Omega.

Elle a même la particularité d’être la seule montre décorée du Snoopy Award, pour avoir permis le chronométrage du temps d’allumage du moteur par les astronautes d’Apollo 13, et ainsi leur retour sains et saufs sur terre.

L’électronique et les temps modernes

Avec l’arrivée des mouvements à quartz, la Speedmaster a peu à peu laissé la place à des montres électroniques : ainsi, nombre de Casio sont allées dans l’espace. Les japonais doivent goûter la douce ironie de voir les cosmonautes russes arborer des instruments de poignet venant du soleil levant, Seiko semblant particulièrement appréciée par l’ex Union Soviétique.

L’Omega Speedmaster X-33, développée en partenariat avec l’ESA. Image Omega.

Omega n’a cependant pas dit son dernier mot, et produit depuis 1998 la Speedmaster X-33 en partenariat avec l’ESA (European Space Agency, l’agence spatiale européenne). Cette montre électronique est devenue depuis la montre officielle de l’agence européenne, participant à toutes les missions habitées où un spationaute européen décolle.

Et les montres connectées ?

Si Garmin aurait pu sembler un choix logique, vu la popularité de la marque, c’est Polar qui tient la première marche du podium des montres connectées spatiales, avec 24 montres envoyées en mission. Il faut dire que la marque a une longue expérience dans le domaine, remontant à 1991 avec l’envoi d’une montre avec moniteur cardiaque au poignet d’un astronaute. Ainsi les fonctions fitness, très utiles aux humains envoyés dans l’espace pour contrôler leurs constantes, sont un must inévitable.

La Polar Accurex II, première montre à moniteur cardiaque envoyée dans l’espace.

Et Apple ? Seules 7 Apple Watch sont allées dans l’espace jusqu’à présent, souvent portées par des « touristes de l’espace » envoyés par SpaceX. Il faut dire que la montre connectée de Cupertino, si elle paraît à première vue très intéressante, porte un handicap sévère pour avoir un rôle sérieux dans les missions spatiales : son autonomie. Avec au mieux une journée et demie avant de rendre l’âme, c’est plus qu’insuffisant pour des missions qui durent plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Tant que cette limitation existera, Apple ne pourra pas se targuer d’avoir une véritable utilité dans l’espace... mais après tout, le titre de « montre spatiale » ne semble pas lui manquer pour avoir du succès !

Un étudiant français interpelé pour avoir détourné plus de 100 000 € de produits chez Amazon

9 avril 2025 à 21:00

Depuis quelques années, les services de consigne se multiplient pour la livraison : plutôt que d’être livré chez soi (et prendre le risque d’être absent au moment du passage du livreur...), le colis est déposé dans un casier par le livreur, casier qui ne se déverrouille qu’avec un mot de passe, un QRCode ou encore l’app Amazon sur le téléphone.

Les « lockers » d’Amazon semblent avoir une faille, trouvée par un étudiant français... Image Amazon.

En France, un petit malin encore étudiant a trouvé le moyen de faire de très gros profits sur ces casiers... en volant discrètement le produit. Ainsi, comme le rapporte Le Parisien, le coquin commandait des appareils à forte valeur ajoutée (souvent des produits Apple) grâce à une fausse identité, et une fois le produit arrivé dans le casier, il l’ouvrait, prenait le produit dans la boîte, et disparaissait dans la nature.

Mais, me direz-vous, s’il ouvre le casier, Amazon sait qu’il a pris le produit ? Il semble que le malandrin ait trouvé une faille dans le système, qu’il a refusé de dévoiler, lui permettant d’ouvrir le casier sans remontée à Amazon. La société pensant que personne n’est venu chercher la commande, celle-ci était considérée comme annulée et était automatiquement remboursée. Le temps que le colis soit récupéré et la disparition du produit actée, le mal était fait.

Ce petit jeu a duré 2 ans et demi, de juin 2021 à janvier 2024, période durant laquelle il a détourné pour plus de 100 000 euros de matériel. Le filou a fini par se faire alpaguer alors qu’il se rendait en cours, et a rapidement reconnu avoir utilisé cinq identités différentes pour passer ses commandes et subtiliser les produits. La police a retrouvé chez lui des pièces d’identité et des cartes bancaires perdues ou volées, ainsi que des portefeuilles de cryptomonnaies.

Si le procédé était ingénieux, le forban semblait en plus être très au fait des risques encourus : il a signalé avoir été approché par une bande déjà connue pour avoir détourné plus de 500 000 euros de produits vendus par Amazon mais avoir refusé l’association, afin d’éviter une peine renforcée au titre de vol en bande organisée. Fin l’aigrefin !

Droits de douane : les USA annoncent 90 jours de grâce pour le monde entier, sauf pour la Chine qui passe à 125 %

9 avril 2025 à 20:15

À chaque jour son annonce : alors que la journée se finit tranquillement en Europe, toujours dans une belle couleur écarlate pour les cours de ce côté de l’Atlantique, il semble que Donald Trump se soit dit que l’économie mondiale était encore trop stable. Un pas en avant, un pas en arrière.

Image @realDonaldTrump.

Commençons par le pas en avant : la Maison Blanche vient d’annoncer une suspension de 90 jours des droits de douane « réciproques » qui devaient prendre effet aujourd’hui. Selon le locataire du bureau ovale, de nombreux pays ont décidé suite aux nouvelles taxes d’appeler à la négociation, sans jouer dans la surenchère. Ils sont donc « récompensés » par Donald Trump, leur laissant une grâce de 90 jours pour continuer les discussions.

Et maintenant, le pas en arrière : le seul pays qui n’est pas concerné par cette pause, vous l’aurez deviné, c’est la Chine. Au contraire, le président américain vient d’annoncer monter encore une fois les droits de douane sur les produits provenant de la Chine, les ajustant cette fois à 125 % ! Donald Trump justifie cette montée par « le manque de respect manifesté par la Chine envers les marchés mondiaux. À un moment donné, et j’espère dans un avenir proche, la Chine comprendra que l’époque où elle arnaquait les États-Unis et d’autres pays n’est plus tenable ni acceptable ».

Si nombre de pays et d’entreprises peuvent souffler, la partie est loin d’être finie... au contraire, la Chine semble décidée à rendre coup pour coup aux USA, quel qu’en soit le risque. Du côté de la pomme, le soulagement ne peut être qu’en demi-teinte : si une partie de la production d’iPhone est faite en Inde, la plus grande part vient de Chine, certains analystes l’estimant à 90 %. Tant que les stocks faits avant l’entrée en jeu des taxes ne seront pas vides, ça tiendra... mais ensuite, comment Cupertino gèrera les inévitables hausses de tarif ?

❌