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Reçu aujourd’hui — 18 novembre 2025

Orange lance une offre de SMS par satellite en Direct to Device

18 novembre 2025 à 15:06

Orange va très bientôt proposer une offre permettant d’échanger des SMS et d’obtenir sa localisation via satellite lorsque l’on se trouve dans une zone blanche, en France comme dans 36 autres pays. Cette nouveauté sera proposée dès le 11 décembre aux clients grand public 5G et 5G+, puis courant 2026 aux professionnels et aux entreprises.

La fonction reposera sur la technologie Direct to Device (ou Direct to Cell), qui permet à un smartphone de communiquer directement avec un satellite dès lors que l’opérateur terrestre l’a intégrée à son réseau. Selon Orange, cette offre est une première en Europe.

Image Skylo

Pour fournir ce service, l’opérateur ne s’associe pas à Starlink, qui multiplie les accords du même type dans le monde, ni à Eutelsat, le géant européen des satellites qui est un de ses partenaires historiques, mais à l’Américain Skylo. « OneWeb [la constellation d’Eutelsat, ndlr] opère pour le moment exclusivement à destination des entreprises et des administrations. Nous ne pouvons donc pas recourir à cette constellation pour relier directement les smartphones de nos clients particuliers », justifie Jérôme Hénique, PDG d'Orange France, auprès des Échos. « Il n'y a pas d'exclusivité avec Skylo. C'est aujourd'hui la solution qui nous semble la plus pertinente à utiliser, mais nous restons en discussions avec l'ensemble des acteurs pour diversifier nos fournisseurs », ajoute-t-il.

Contrairement aux fonctions satellitaires (gratuites) proposées par Apple depuis les iPhone 14 via la constellation Globalstar, la technologie Direct to Device ajoute une connectivité spatiale à des smartphones qui n’en disposent pas nativement. Dans un premier temps, l’option « Message Satellite » sera limitée aux Pixel 9 et 10 de Google. Elle sera ensuite étendue à d’autres terminaux et enrichie de fonctionnalités supplémentaires. Aux États-Unis, l’offre Direct to Cell de Starlink disponible chez T-Mobile permet d’utiliser quelques applications depuis peu.

Schéma de fonctionnement de la technologie Direct to Cell. Image Starlink.

L’option « Message Satellite » d’Orange sera gratuite pendant six mois, puis facturée 5 €/mois. L’opérateur promet une utilisation simple : on se connecte au satellite via une interface SMS dédiée, on rédige son message, et la transmission est ensuite assurée par la constellation de Skylo et le cœur de réseau d’Orange.

Les pays couverts par la constellation de Skylo sont les suivants : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne (hors Canaries), Estonie, Finlande, France Métropolitaine (dont Corse) et Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte, Saint Martin, Saint Barthélemy, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lichtenstein, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, USA, Canada, Brésil, Taiwan, Australie, Nouvelle-Zélande.

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

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Orange lance une offre de SMS par satellite en Direct to Device

18 novembre 2025 à 15:06

Orange va très bientôt proposer une offre permettant d’échanger des SMS et d’obtenir sa localisation via satellite lorsque l’on se trouve dans une zone blanche, en France comme dans 36 autres pays. Cette nouveauté sera proposée dès le 11 décembre aux clients grand public 5G et 5G+, puis courant 2026 aux professionnels et aux entreprises.

La fonction reposera sur la technologie Direct to Device (ou Direct to Cell), qui permet à un smartphone de communiquer directement avec un satellite dès lors que l’opérateur terrestre l’a intégrée à son réseau. Selon Orange, cette offre est une première en Europe.

Image Skylo

Pour fournir ce service, l’opérateur ne s’associe pas à Starlink, qui multiplie les accords du même type dans le monde, ni à Eutelsat, le géant européen des satellites qui est un de ses partenaires historiques, mais à l’Américain Skylo. « OneWeb [la constellation d’Eutelsat, ndlr] opère pour le moment exclusivement à destination des entreprises et des administrations. Nous ne pouvons donc pas recourir à cette constellation pour relier directement les smartphones de nos clients particuliers », justifie Jérôme Hénique, PDG d'Orange France, auprès des Échos. « Il n'y a pas d'exclusivité avec Skylo. C'est aujourd'hui la solution qui nous semble la plus pertinente à utiliser, mais nous restons en discussions avec l'ensemble des acteurs pour diversifier nos fournisseurs », ajoute-t-il.

Contrairement aux fonctions satellitaires (gratuites) proposées par Apple depuis les iPhone 14 via la constellation Globalstar, la technologie Direct to Device ajoute une connectivité spatiale à des smartphones qui n’en disposent pas nativement. Dans un premier temps, l’option « Message Satellite » sera limitée aux Pixel 9 et 10 de Google. Elle sera ensuite étendue à d’autres terminaux et enrichie de fonctionnalités supplémentaires. Aux États-Unis, l’offre Direct to Cell de Starlink disponible chez T-Mobile permet d’utiliser quelques applications depuis peu.

Schéma de fonctionnement de la technologie Direct to Cell. Image Starlink.

L’option « Message Satellite » d’Orange sera gratuite pendant six mois, puis facturée 5 €/mois. L’opérateur promet une utilisation simple : on se connecte au satellite via une interface SMS dédiée, on rédige son message, et la transmission est ensuite assurée par la constellation de Skylo et le cœur de réseau d’Orange.

Les pays couverts par la constellation de Skylo sont les suivants : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne (hors Canaries), Estonie, Finlande, France Métropolitaine (dont Corse) et Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte, Saint Martin, Saint Barthélemy, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lichtenstein, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, USA, Canada, Brésil, Taiwan, Australie, Nouvelle-Zélande.

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

Mouse Jiggler, l’app qui fait bouger tout seul le curseur de votre Mac

18 novembre 2025 à 13:27

J’ai beau exercer ce métier depuis un petit moment, je n’ai pas fini d’être surpris. Un développeur nous a contactés pour nous parler de Mouse Jiggler, une application dont la fonction est… de faire bouger le curseur de macOS tout seul, sans qu’on touche à la souris ni au trackpad. Après une période d’inactivité (1 minute par défaut), le curseur se met en effet à se déplacer automatiquement à l’écran.

Réglages de Mouse Jiggler. Image MacGeneration.

Bohdan Bilous présente Mouse Jiggler comme une méthode pour empêcher son Mac de se mettre en veille. Honnêtement, l’idée est saugrenue. Si l’objectif est simplement de garder l’ordinateur éveillé indéfiniment, il existe des utilitaires bien plus directs : le minimaliste Red Eye, le vénérable Caffeine (sorti d’une longue sieste en 2024) ou encore le puissant Amphetamine.

Malgré tout, vous trouverez peut-être des utilités à ce logiciel. Il peut servir à simuler une activité dans certains contextes (pourquoi pas lors d’un partage d’écran avec son patron) ou éventuellement rendre service en matière d’accessibilité. Le développeur le présente comme un moyen d’aider les personnes ayant des difficultés motrices ou visuelles à retrouver plus facilement le curseur.

Mouse Jiggler en action (je ne touchais pas la souris à ce moment-là). Image MacGeneration.

L’application, qui nécessite l’accès aux fonctions d’accessibilité de macOS (il faut l’ajouter manuellement dans les Réglages Système), se révèle en tout cas très personnalisable. On peut modifier la durée d’inactivité, l’intervalle entre chaque mouvement, l’activation ou non d’un clic automatique et le seuil de batterie sous lequel l’app se désactive.

Il y a également des options payantes qui ajoutent des mouvements « intelligents » (simplement plus naturels, sans viser quoi que ce soit de précis) ainsi qu’une désactivation automatique selon une plage horaire. Ces fonctions supplémentaires sont proposées en ce moment à 4,99 € au lieu de 8,99 € en achat unique. Mouse Jiggler requiert macOS Monterey 12 au minimum.

Mouse Jiggler, l’app qui fait bouger tout seul le curseur de votre Mac

18 novembre 2025 à 13:27

J’ai beau exercer ce métier depuis un petit moment, je n’ai pas fini d’être surpris. Un développeur nous a contactés pour nous parler de Mouse Jiggler, une application dont la fonction est… de faire bouger le curseur de macOS tout seul, sans qu’on touche à la souris ni au trackpad. Après une période d’inactivité (1 minute par défaut), le curseur se met en effet à se déplacer automatiquement à l’écran.

Réglages de Mouse Jiggler. Image MacGeneration.

Bohdan Bilous présente Mouse Jiggler comme une méthode pour empêcher son Mac de se mettre en veille. Honnêtement, l’idée est saugrenue. Si l’objectif est simplement de garder l’ordinateur éveillé indéfiniment, il existe des utilitaires bien plus directs : le minimaliste Red Eye, le vénérable Caffeine (sorti d’une longue sieste en 2024) ou encore le puissant Amphetamine.

Malgré tout, vous trouverez peut-être des utilités à ce logiciel. Il peut servir à simuler une activité dans certains contextes (pourquoi pas lors d’un partage d’écran avec son patron) ou éventuellement rendre service en matière d’accessibilité. Le développeur le présente comme un moyen d’aider les personnes ayant des difficultés motrices ou visuelles à retrouver plus facilement le curseur.

Mouse Jiggler en action (je ne touchais pas la souris à ce moment-là). Image MacGeneration.

L’application, qui nécessite l’accès aux fonctions d’accessibilité de macOS (il faut l’ajouter manuellement dans les Réglages Système), se révèle en tout cas très personnalisable. On peut modifier la durée d’inactivité, l’intervalle entre chaque mouvement, l’activation ou non d’un clic automatique et le seuil de batterie sous lequel l’app se désactive.

Il y a également des options payantes qui ajoutent des mouvements « intelligents » (simplement plus naturels, sans viser quoi que ce soit de précis) ainsi qu’une désactivation automatique selon une plage horaire. Ces fonctions supplémentaires sont proposées en ce moment à 4,99 € au lieu de 8,99 € en achat unique. Mouse Jiggler requiert macOS Monterey 12 au minimum.

Wero sert à faire des paiements en ligne en Allemagne et bientôt en France

18 novembre 2025 à 12:01

La palette de services offerts par Wero s’élargit comme prévu. Lancée comme une application dédiée aux virements entre proches (elle succède à Paylib en France), elle permet désormais d’effectuer des paiements en ligne en Allemagne, venant marcher sur les plates-bandes d’Apple Pay ou de PayPal.

Outre-Rhin, la solution Wero pour le e-commerce est maintenant déployée par les réseaux Sparkassen et Volksbanken/Raiffeisenbanken. Dans les prochains mois, d’autres établissements partenaires suivront : Postbank et Deutsche Bank dans un premier temps, puis ING Allemagne et Revolut.

Intégration de Wero à un site d’e-commerce. Image Wero

Du côté des commerçants, Eventim, une plateforme d’achat de billets de spectacle, a déjà enclenché son intégration. D’autres enseignes suivront bientôt, parmi lesquelles Decathlon, Lidl, CEWE, Veepee et Cineplex.

Ce service de paiement en ligne arrivera en France, ainsi qu’en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, en 2026. Dans l’Hexagone, plusieurs enseignes ont déjà signé un accord de collaboration avec EPI, le consortium bancaire à la manœuvre : Air France, E. Leclerc, l’École du Ski Français, Orange/Sosh, Veepee ou encore Dott. La Direction générale des finances publiques s’intéresse aussi à l’intégration de Wero comme moyen de paiement dans certains services publics.

Image Wero

Un peu plus d’un an après son lancement, Wero revendique 45 millions d’utilisateurs dans plusieurs pays européens, principalement en France. À terme, la plateforme entend bien s’installer aussi dans les commerces physiques. Une confrontation directe avec Apple Pay se profile, un service dont les banques goûtent peu les commissions prélevées par Apple.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero sert à faire des paiements en ligne en Allemagne et bientôt en France

18 novembre 2025 à 12:01

La palette de services offerts par Wero s’élargit comme prévu. Lancée comme une application dédiée aux virements entre proches (elle succède à Paylib en France), elle permet désormais d’effectuer des paiements en ligne en Allemagne, venant marcher sur les plates-bandes d’Apple Pay ou de PayPal.

Outre-Rhin, la solution Wero pour le e-commerce est maintenant déployée par les réseaux Sparkassen et Volksbanken/Raiffeisenbanken. Dans les prochains mois, d’autres établissements partenaires suivront : Postbank et Deutsche Bank dans un premier temps, puis ING Allemagne et Revolut.

Intégration de Wero à un site d’e-commerce. Image Wero

Du côté des commerçants, Eventim, une plateforme d’achat de billets de spectacle, a déjà enclenché son intégration. D’autres enseignes suivront bientôt, parmi lesquelles Decathlon, Lidl, CEWE, Veepee et Cineplex.

Ce service de paiement en ligne arrivera en France, ainsi qu’en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, en 2026. Dans l’Hexagone, plusieurs enseignes ont déjà signé un accord de collaboration avec EPI, le consortium bancaire à la manœuvre : Air France, E. Leclerc, l’École du Ski Français, Orange/Sosh, Veepee ou encore Dott. La Direction générale des finances publiques s’intéresse aussi à l’intégration de Wero comme moyen de paiement dans certains services publics.

Image Wero

Un peu plus d’un an après son lancement, Wero revendique 45 millions d’utilisateurs dans plusieurs pays européens, principalement en France. À terme, la plateforme entend bien s’installer aussi dans les commerces physiques. Une confrontation directe avec Apple Pay se profile, un service dont les banques goûtent peu les commissions prélevées par Apple.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Application carte Vitale : usages, adoption, évolutions… on fait le point

18 novembre 2025 à 10:58

Après un long déploiement progressif qui aura duré deux ans, l’application carte Vitale est finalement ouverte à tous. Plus besoin d’habiter dans un département particulier ou de passer par France Identité, l’application est accessible par l’ensemble des assurés, et ce quel que soit leur régime d’assurance maladie ou leur pièce d’identité.

Mais à quoi sert-elle ? En deux mots, elle fait office de double numérique pour la carte Vitale physique — qui reste bien valable. En présentant le QR code affiché sur son smartphone, l’assuré peut faire valoir ses droits auprès d’un professionnel de santé.

Image iGeneration

Un double numérique pour éviter les oublis…

Cette dématérialisation vise d’abord à éviter les situations fréquentes où la carte physique manque à l’appel. D’après un sondage Ipsos–BVA commandé par l’Assurance Maladie et publié ce mois-ci, 25 % des Français déclarent avoir déjà eu des difficultés à retrouver leur carte au moment où ils en avaient besoin de manière urgente. Ce sont en particulier les parents pour 37 % d’entre eux et les jeunes adultes à hauteur de 46 % qui sont les plus étourdis.

Il y a moins de risque d’oublier son smartphone, un appareil presque indispensable dans la vie de tous les jours. L’Assurance Maladie justifie d’ailleurs la dématérialisation de la carte Vitale en donnant d’autres statistiques sur la place des outils numériques : 9 répondants sur 10 suivent leurs remboursements de soins en ligne et 8 sur 10 reçoivent des ordonnances ou résultats par voie numérique.

Activée à ce jour par 1,8 million de personnes, l’application carte Vitale devrait connaitre un gros coup d’accélérateur avec cette génération : 28 millions de personnes supplémentaires peuvent maintenant en tirer parti. D’ailleurs, près de 7 Français sur 10 se déclarent prêts à la télécharger, selon le même sondage.

L’application a aussi un rôle à jouer en cas d’imprévu : près d’un million de cartes sont déclarées perdues ou volées chaque année (chiffres pour le régime général). L’app permet alors d’obtenir rapidement un double numérique sur son smartphone.

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

Elle fluidifie aussi les remboursements. « Il y a un vrai bénéfice potentiel pour l’acquisition des droits », nous expliquait fin 2023 Valérian Ponsinet, chargé du numérique à la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France. Alors que la carte porte elle-même les informations sur les droits des assurés — informations qui peuvent être obsolètes faute d’actualisation récente de la carte —, l’appli sert uniquement de support d’identification.

En scannant le QR code du patient, le pharmacien (ou tout autre professionnel de santé) prend connaissance de ses droits en temps réel grâce à un accès direct aux bases de l’Assurance Maladie — c’est le système nommé ADRi dans le milieu. En résumé, dans le cadre du tiers payant, l’application va permettre aux pharmaciens d’être payés plus facilement par la sécu.

Image GIE SESAM-Vitale

… mais la carte physique reste bien utile pour l’instant

Encore faut-il que les professionnels soient équipés. La bascule vers une authentification par QR code (ou par NFC sur certains smartphones Android) impose d’utiliser une « douchette », un outil qui n’est pas encore généralisé. Aujourd’hui, près de 80 % des pharmacies dans les territoires où les deux parcours étaient déployés facturent déjà avec l’application. À l’échelle du pays, environ deux tiers s’en servent, selon l’Assurance Maladie.

Chez les médecins généralistes, le rythme est plus lent, comme l’avait prédit le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, interrogé par nos soins il y a deux ans. Actuellement, seuls un quart ont déjà utilisé l’application au moins une fois. Et les chiffres chutent en Île-de-France, absente du lancement initial : une pharmacie sur deux et seulement un praticien sur huit sont équipés.

Comme peu de patients présentent leur smartphone, « ce n’est pas encore rentré dans les habitudes des professionnels de santé », reconnaît Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, dans Le Parisien. Pour accélérer l’adoption, une incitation financière est prévue : lorsqu’un médecin télétransmet une première facture avec l’application après s’être doté d’un lecteur compatible, il perçoit 280 €. L’an prochain, cette somme sera divisée par deux.

Côté assurés, l’application va aussi évoluer. Pour l’heure, elle permet donc de faire valoir ses droits ainsi que de consulter ses dépenses de soins. À terme, elle pourra servir de moyen d’identification pour accéder à d’autres services, comme Mon espace santé, et elle pourra intégrer la complémentaire santé. Les professionnels pourront ainsi gérer le tiers payant sur la part obligatoire et sur la part complémentaire directement via l’application. L’Assurance Maladie n’en dit rien, mais on espère aussi des progrès côté ergonomie, notamment un parcours d’activation plus simple. D'ailleurs, l'application gère maintenant Face ID, mais pour les utilisateurs existants il est nécessaire de refaire son inscription pour en profiter.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait relancé l’idée d’une intégration de la carte Vitale dans France Identité, les deux applications sont parties pour continuer leur route séparément. Elles relèvent de structures distinctes : le GIE SESAM-Vitale pour l’une et France Titres (ex-Agence Nationale des Titres Sécurisés) pour l’autre.

Application carte Vitale : usages, adoption, évolutions… on fait le point

18 novembre 2025 à 10:58

Après un long déploiement progressif qui aura duré deux ans, l’application carte Vitale est finalement ouverte à tous. Plus besoin d’habiter dans un département particulier ou de passer par France Identité, l’application est accessible par l’ensemble des assurés, et ce quel que soit leur régime d’assurance maladie ou leur pièce d’identité.

Mais à quoi sert-elle ? En deux mots, elle fait office de double numérique pour la carte Vitale physique — qui reste bien valable. En présentant le QR code affiché sur son smartphone, l’assuré peut faire valoir ses droits auprès d’un professionnel de santé.

Image iGeneration

Un double numérique pour éviter les oublis…

Cette dématérialisation vise d’abord à éviter les situations fréquentes où la carte physique manque à l’appel. D’après un sondage Ipsos–BVA commandé par l’Assurance Maladie et publié ce mois-ci, 25 % des Français déclarent avoir déjà eu des difficultés à retrouver leur carte au moment où ils en avaient besoin de manière urgente. Ce sont en particulier les parents pour 37 % d’entre eux et les jeunes adultes à hauteur de 46 % qui sont les plus étourdis.

Il y a moins de risque d’oublier son smartphone, un appareil presque indispensable dans la vie de tous les jours. L’Assurance Maladie justifie d’ailleurs la dématérialisation de la carte Vitale en donnant d’autres statistiques sur la place des outils numériques : 9 répondants sur 10 suivent leurs remboursements de soins en ligne et 8 sur 10 reçoivent des ordonnances ou résultats par voie numérique.

Activée à ce jour par 1,8 million de personnes, l’application carte Vitale devrait connaitre un gros coup d’accélérateur avec cette génération : 28 millions de personnes supplémentaires peuvent maintenant en tirer parti. D’ailleurs, près de 7 Français sur 10 se déclarent prêts à la télécharger, selon le même sondage.

L’application a aussi un rôle à jouer en cas d’imprévu : près d’un million de cartes sont déclarées perdues ou volées chaque année (chiffres pour le régime général). L’app permet alors d’obtenir rapidement un double numérique sur son smartphone.

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

Elle fluidifie aussi les remboursements. « Il y a un vrai bénéfice potentiel pour l’acquisition des droits », nous expliquait fin 2023 Valérian Ponsinet, chargé du numérique à la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France. Alors que la carte porte elle-même les informations sur les droits des assurés — informations qui peuvent être obsolètes faute d’actualisation récente de la carte —, l’appli sert uniquement de support d’identification.

En scannant le QR code du patient, le pharmacien (ou tout autre professionnel de santé) prend connaissance de ses droits en temps réel grâce à un accès direct aux bases de l’Assurance Maladie — c’est le système nommé ADRi dans le milieu. En résumé, dans le cadre du tiers payant, l’application va permettre aux pharmaciens d’être payés plus facilement par la sécu.

Image GIE SESAM-Vitale

… mais la carte physique reste bien utile pour l’instant

Encore faut-il que les professionnels soient équipés. La bascule vers une authentification par QR code (ou par NFC sur certains smartphones Android) impose d’utiliser une « douchette », un outil qui n’est pas encore généralisé. Aujourd’hui, près de 80 % des pharmacies dans les territoires où les deux parcours étaient déployés facturent déjà avec l’application. À l’échelle du pays, environ deux tiers s’en servent, selon l’Assurance Maladie.

Chez les médecins généralistes, le rythme est plus lent, comme l’avait prédit le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, interrogé par nos soins il y a deux ans. Actuellement, seuls un quart ont déjà utilisé l’application au moins une fois. Et les chiffres chutent en Île-de-France, absente du lancement initial : une pharmacie sur deux et seulement un praticien sur huit sont équipés.

Comme peu de patients présentent leur smartphone, « ce n’est pas encore rentré dans les habitudes des professionnels de santé », reconnaît Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, dans Le Parisien. Pour accélérer l’adoption, une incitation financière est prévue : lorsqu’un médecin télétransmet une première facture avec l’application après s’être doté d’un lecteur compatible, il perçoit 280 €. L’an prochain, cette somme sera divisée par deux.

Côté assurés, l’application va aussi évoluer. Pour l’heure, elle permet donc de faire valoir ses droits ainsi que de consulter ses dépenses de soins. À terme, elle pourra servir de moyen d’identification pour accéder à d’autres services, comme Mon espace santé, et elle pourra intégrer la complémentaire santé. Les professionnels pourront ainsi gérer le tiers payant sur la part obligatoire et sur la part complémentaire directement via l’application. L’Assurance Maladie n’en dit rien, mais on espère aussi des progrès côté ergonomie, notamment un parcours d’activation plus simple. D'ailleurs, l'application gère maintenant Face ID, mais pour les utilisateurs existants il est nécessaire de refaire son inscription pour en profiter.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait relancé l’idée d’une intégration de la carte Vitale dans France Identité, les deux applications sont parties pour continuer leur route séparément. Elles relèvent de structures distinctes : le GIE SESAM-Vitale pour l’une et France Titres (ex-Agence Nationale des Titres Sécurisés) pour l’autre.

Reçu hier — 17 novembre 2025

Sandisk Extreme Fit, une clé USB-C minuscule jusqu’à 1 To

17 novembre 2025 à 15:12

Sandisk met en vente une nouvelle clé USB originale. L’Extreme Fit est toute petite (18,54 x 13,72 x 16 mm) et ultra légère (3 grammes), à tel point que le fabricant affirme que c’est la clé USB-C de 1 To la plus petite au monde.

SanDisk Extreme Fit. Image Sandisk.

Contrairement à la plupart des produits de ce genre, elle n’est pas en longueur : c’est un petit bloc rectangulaire, qui fait apparait le logo de la marque sur un fond scintillant. Ce format pourrait poser problème sur des machines dont les ports USB-C sont très rapprochés, mais Sandisk la destine clairement aux ultraportables. Branchée à un ordinateur fin, elle dépasse un peu du châssis, sans empêcher toutefois de le fermer.

La SanDisk Extreme Fit utilise le protocole USB 3.2 Gen 1 et peut atteindre jusqu’à 400 Mo/s en lecture (300 Mo/s pour la version 64 Go). Ce sont des valeurs inférieures à celles des SSD récents, qui atteignent au moins 1 Go/s, mais l’objectif n’est pas le même : son encombrement minimal en fait surtout un support pour des transferts ponctuels.

La clé est proposée dans les capacités suivantes : 64 Go à 17,99 € ; 128 Go à 25,49 € ; 256 Go à 40,99 € ; 512 Go à 71,99 € ; et enfin 1 To à 126,99 €. Le modèle 1 To revient plus cher qu’un SSD externe équivalent, généralement sous la barre des 100 €, mais ici, c’est la taille réduite qui prime.

Sandisk annonce une disponibilité immédiate, néanmoins l’offre reste limitée. À l’heure actuelle, seule la version 64 Go est bien proposée à la vente sur Amazon.

Sandisk Extreme Fit, une clé USB-C minuscule jusqu’à 1 To

17 novembre 2025 à 15:12

Sandisk met en vente une nouvelle clé USB originale. L’Extreme Fit est toute petite (18,54 x 13,72 x 16 mm) et ultra légère (3 grammes), à tel point que le fabricant affirme que c’est la clé USB-C de 1 To la plus petite au monde.

SanDisk Extreme Fit. Image Sandisk.

Contrairement à la plupart des produits de ce genre, elle n’est pas en longueur : c’est un petit bloc rectangulaire, qui fait apparaitre le logo de la marque sur un fond scintillant. Ce format pourrait poser problème sur des machines dont les ports USB-C sont très rapprochés, mais Sandisk la destine clairement aux ultraportables. Branchée à un ordinateur fin, elle dépasse un peu du châssis, sans empêcher toutefois de le fermer.

La SanDisk Extreme Fit utilise le protocole USB 3.2 Gen 1 et peut atteindre jusqu’à 400 Mo/s en lecture (300 Mo/s pour la version 64 Go). Ce sont des valeurs inférieures à celles des SSD récents, qui atteignent au moins 1 Go/s, mais l’objectif n’est pas le même : son encombrement minimal en fait surtout un support pour des transferts ponctuels.

La clé est proposée dans les capacités suivantes : 64 Go à 17,99 € ; 128 Go à 25,49 € ; 256 Go à 40,99 € ; 512 Go à 71,99 € ; et enfin 1 To à 126,99 €. Le modèle 1 To revient plus cher qu’un SSD externe équivalent, généralement sous la barre des 100 €, mais ici, c’est la taille réduite qui prime.

Sandisk annonce une disponibilité immédiate, néanmoins l’offre reste limitée. À l’heure actuelle, seule la version 64 Go est bien proposée à la vente sur Amazon.

Sans surprise, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock partout (ou presque)

17 novembre 2025 à 13:33

Seulement trois jours après son lancement, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock dans quasiment tous les pays où elle est commercialisée. En France, il reste des versions courtes en couleur citron et cannelle, mais on s’attend à les voir disparaître d’un instant à l’autre.

Le week-end n’a même pas eu le temps de commencer que les stocks étaient déjà balayés. Comme nous le notions dès vendredi, il n’a suffi que de quelques heures pour que la rupture soit totale aux États-Unis.

Pourtant, le prix et le design même de cet accessoire ont attiré beaucoup de moqueries. Débourser 159 €, voire 249 €, pour une pochette en tissu rappelant le maillot de bain de Borat ? Impossible que ça se vende ! Mais c’est bien mal connaitre le monde du commerce. Tous les ingrédients étaient réunis pour que l’iPhone Pocket soit épuisé presque instantanément.

La recette d’un succès annoncé

Commencez par Apple, une marque dont les fans les plus fidèles sont prêts à acheter à peu près tout, ne serait-ce que pour compléter leur collection. Ajoutez ISSEY MIYAKE, maison japonaise de luxe qui parle à tous les amateurs de mode — et qui entretient avec Apple une connexion particulière héritée de Steve Jobs.

Ensuite, dosez avec parcimonie : une production en petite quantité, en édition limitée, et une disponibilité réservée à quelques boutiques physiques pour renforcer la dimension exclusive. À ce titre, on peut même s’étonner qu’Apple ait permis l’achat en ligne, même si seuls huit pays, dont la France, y ont eu droit. Mélangez le tout, et vous obtenez un produit qui part forcément comme des petits pains, qu’ils aient bon goût ou non.

Having now seen the iPhone Pocket, all of us who ridiculed it were wrong pic.twitter.com/6VNatrP1CW

— Parker Ortolani (@ParkerOrtolani) November 15, 2025

Concernant cette notion d’édition limitée, Apple n’a pas précisé le nombre d’exemplaires produits, rendant difficile d’évaluer l’ampleur réelle du phénomène. D’après Numerama, l’Apple Store du Marché Saint-Germain — le seul en France à l’avoir proposé — disposait de 300 exemplaires pour chacun des trois modèles longs, soit 900 unités au total. Le stock des modèles courts (déclinés en huit couleurs) reste inconnu, tout comme celui de l’Apple Store en ligne.

Un accessoire devenu objet de pari

Si les fans d’Apple, et sans doute encore plus les fashionistas, se sont précipités en boutique — il y avait bel et bien la queue à Paris — ils n’étaient pas seuls. Comme tout produit collector, l’iPhone Pocket a attiré son lot de spéculateurs. Même avec une limite de deux exemplaires par personne, certains les mettent déjà en vente sur des sites de petites annonces en espérant faire une plus-value. Les revendeurs testent tous les prix possibles : 250 € ici sur Leboncoin, 550 € là sur Vinted, ou pourquoi pas 4 000 € sur eBay. Qui ne tente rien n’a rien.

Autre conséquence attendue : les contrefaçons arrivent déjà. Toujours sur eBay, on tombe sur des offres moins chères que l’original, ce qui laisse peu de doutes sur leur nature. Quant à savoir si les copies vont égaler la qualité de l’authentique, il y a de quoi en douter. Certes, les noms Apple et ISSEY MIYAKE pèsent dans la facture finale, mais il ne faut pas oublier que l’on parle d’un article fabriqué au Japon, dans une maille 3D élaborée. Les iPod Socks, qui étaient vendues 30 $ le lot de six, n’avaient pas la même étoffe.

Sans surprise, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock partout

17 novembre 2025 à 13:33

Seulement trois jours après son lancement, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock dans quasiment tous les pays où elle est commercialisée. En France, il reste des versions courtes en couleur citron et cannelle, mais on s’attend à les voir disparaître d’un instant à l’autre.

Mise à jour à 22 h

Les deux coloris qui restaient sur l'Apple Store en ligne sont maintenant épuisés.

Le week-end n’a même pas eu le temps de commencer que les stocks étaient déjà balayés. Comme nous le notions dès vendredi, il n’a suffi que de quelques heures pour que la rupture soit totale aux États-Unis.

Pourtant, le prix et le design même de cet accessoire ont attiré beaucoup de moqueries. Débourser 159 €, voire 249 €, pour une pochette en tissu rappelant le maillot de bain de Borat ? Impossible que ça se vende ! Mais c’est bien mal connaitre le monde du commerce. Tous les ingrédients étaient réunis pour que l’iPhone Pocket soit épuisé presque instantanément.

La recette d’un succès annoncé

Commencez par Apple, une marque dont les fans les plus fidèles sont prêts à acheter à peu près tout, ne serait-ce que pour compléter leur collection. Ajoutez ISSEY MIYAKE, maison japonaise de luxe qui parle à tous les amateurs de mode — et qui entretient avec Apple une connexion particulière héritée de Steve Jobs.

Ensuite, dosez avec parcimonie : une production en petite quantité, en édition limitée, et une disponibilité réservée à quelques boutiques physiques pour renforcer la dimension exclusive. À ce titre, on peut même s’étonner qu’Apple ait permis l’achat en ligne, même si seuls huit pays, dont la France, y ont eu droit. Mélangez le tout, et vous obtenez un produit qui part forcément comme des petits pains, qu’ils aient bon goût ou non.

Having now seen the iPhone Pocket, all of us who ridiculed it were wrong pic.twitter.com/6VNatrP1CW

— Parker Ortolani (@ParkerOrtolani) November 15, 2025

Concernant cette notion d’édition limitée, Apple n’a pas précisé le nombre d’exemplaires produits, rendant difficile d’évaluer l’ampleur réelle du phénomène. D’après Numerama, l’Apple Store du Marché Saint-Germain — le seul en France à l’avoir proposé — disposait de 300 exemplaires pour chacun des trois modèles longs, soit 900 unités au total. Le stock des modèles courts (déclinés en huit couleurs) reste inconnu, tout comme celui de l’Apple Store en ligne.

Un accessoire devenu objet de pari

Si les fans d’Apple, et sans doute encore plus les fashionistas, se sont précipités en boutique — il y avait bel et bien la queue à Paris — ils n’étaient pas seuls. Comme tout produit collector, l’iPhone Pocket a attiré son lot de spéculateurs. Même avec une limite de deux exemplaires par personne, certains les mettent déjà en vente sur des sites de petites annonces en espérant faire une plus-value. Les revendeurs testent tous les prix possibles : 250 € ici sur Leboncoin, 550 € là sur Vinted, ou pourquoi pas 4 000 € sur eBay. Qui ne tente rien n’a rien.

Autre conséquence attendue : les contrefaçons arrivent déjà. Toujours sur eBay, on tombe sur des offres moins chères que l’original, ce qui laisse peu de doutes sur leur nature. Quant à savoir si les copies vont égaler la qualité de l’authentique, il y a de quoi en douter. Certes, les noms Apple et ISSEY MIYAKE pèsent dans la facture finale, mais il ne faut pas oublier que l’on parle d’un article fabriqué au Japon, dans une maille 3D élaborée. Les iPod Socks, qui étaient vendues 30 $ le lot de six, n’avaient pas la même étoffe.

Le logo de l’App Store est plus subtil qu’il n’y paraît

17 novembre 2025 à 11:37

Vous savez que le logo de Carrefour dissimule un « C » en son centre ? Vous êtes sur le point de faire une découverte du même ordre avec le logo de l’App Store. À l’origine, celui-ci représentait un crayon, un pinceau et une règle formant un « A », la première lettre d’« app ».

Évolution de l’icône de l’App Store

En 2017, avec iOS 11, Apple a simplifié le logo en remplaçant les outils par de simples bâtons. Du moins, c’est ce que tout le monde croyait — nous y compris, allant jusqu’à parler de « touillettes à café en bois, sinon une tente indienne. »

Huit ans plus tard, on doit faire notre mea culpa : ce « A » est bien plus subtil qu’il n’y parait. Comme le montre le développeur Christian Selig, qui en a réalisé une impression 3D, le logo est en fait composé de trois icônes d’applications inclinées. Il a d’ailleurs publié les fichiers 3D pour que chacun puisse produire cet objet décoratif.

Nooo, the App Store logo is cleverly made from 3, tilted app icons. I made a little 3D printed model to visualize it, makes for a cool desk ornament https://t.co/OLXPBE33gZ pic.twitter.com/agcncxvEdZ

— Christian Selig (@ChristianSelig) November 9, 2025

Cet assemblage d’icônes n’est pas une vue de l’esprit : un ancien designer d’Apple avait confirmé, dès 2020, qu’il ne s’agissait pas de simples bâtonnets, mais d’une vue de face d’une construction en 3D.

I hereby raise a challenge to any 3D artist to correctly recreate the app store icon based on the Instruments icon mesh - and show a 360 rotation of it. It's surprising, and as you can see, not sticks. I can't share the source, but I can reward the winner with a like and retweet. pic.twitter.com/fejVd5yTTt

— Edward Sanchez (@edwardsanchez) July 1, 2020

Pendant que vous y êtes, regardez attentivement le logo de TestFlight… Vous remarquez quelque chose ? Oui, cette hélice stylisée est elle aussi constituée de trois icônes d’apps !

Le logo de TestFlight met lui aussi en scène des icônes d’apps

Le logo de l’App Store est plus subtil qu’il n’y paraît

17 novembre 2025 à 11:37

Vous savez que le logo de Carrefour dissimule un « C » en son centre ? Vous êtes sur le point de faire une découverte du même ordre avec le logo de l’App Store. À l’origine, celui-ci représentait un crayon, un pinceau et une règle formant un « A », la première lettre d’« app ».

Évolution de l’icône de l’App Store

En 2017, avec iOS 11, Apple a simplifié le logo en remplaçant les outils par de simples bâtons. Du moins, c’est ce que tout le monde croyait — nous y compris, allant jusqu’à parler de « touillettes à café en bois, sinon une tente indienne. »

Huit ans plus tard, on doit faire notre mea culpa : ce « A » est bien plus subtil qu’il n’y parait. Comme le montre le développeur Christian Selig, qui en a réalisé une impression 3D, le logo est en fait composé de trois icônes d’applications inclinées. Il a d’ailleurs publié les fichiers 3D pour que chacun puisse produire cet objet décoratif.

Nooo, the App Store logo is cleverly made from 3, tilted app icons. I made a little 3D printed model to visualize it, makes for a cool desk ornament https://t.co/OLXPBE33gZ pic.twitter.com/agcncxvEdZ

— Christian Selig (@ChristianSelig) November 9, 2025

Cet assemblage d’icônes n’est pas une vue de l’esprit : un ancien designer d’Apple avait confirmé, dès 2020, qu’il ne s’agissait pas de simples bâtonnets, mais d’une vue de face d’une construction en 3D.

I hereby raise a challenge to any 3D artist to correctly recreate the app store icon based on the Instruments icon mesh - and show a 360 rotation of it. It's surprising, and as you can see, not sticks. I can't share the source, but I can reward the winner with a like and retweet. pic.twitter.com/fejVd5yTTt

— Edward Sanchez (@edwardsanchez) July 1, 2020

Pendant que vous y êtes, regardez attentivement le logo de TestFlight… Vous remarquez quelque chose ? Oui, cette hélice stylisée est elle aussi constituée de trois icônes d’apps !

Le logo de TestFlight met lui aussi en scène des icônes d’apps

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

17 novembre 2025 à 10:25

Deux mois après la sortie des AirPods Pro 3, les AirPods Pro 2 n’ont pas totalement disparu des rayons. Si Apple les a retirés de son catalogue, on les trouve toujours chez les revendeurs, qui profitent du Black Friday pour faire des remises. Les AirPods Pro 2 (avec boîtier USB-C) sont ainsi en vente à 209 € sur Amazon et à la Fnac en ce moment. On ne serait pas étonné que le prix baisse encore un peu à l’approche du 28 novembre, le vrai jour du Black Friday.

De gauche à droite : AirPods Pro 1, Pro 2 et Pro 3. Image WatchGeneration.

Mais valent-ils toujours le coup ? Pour rappel, ces écouteurs avaient été lancés à 289 €, donc la remise n’est pas négligeable dans l’absolu. Toutefois, Apple a abaissé le prix catalogue des AirPods Pro 3 à 249 €, ce qui réduit considérablement l’écart. À l’heure actuelle, ces nouveaux modèles sont à 249 € partout en France, mais il suffit de jeter un œil sur Amazon Italie pour les trouver autour de 230 €. La réduction va-t-elle bientôt traverser les Alpes ?

Globalement, les AirPods Pro 3 sont meilleurs que les AirPods Pro 2. Ils offrent une qualité sonore légèrement supérieure, une réduction de bruit active plus efficace et un capteur de fréquence cardiaque pour le suivi sportif. Certains points peuvent être nuancés néanmoins. Si vous avez une Apple Watch, le capteur des écouteurs fera doublon dans la plupart des cas. Quant au confort, cela reste très personnel : les AirPods Pro 3 sont censés tenir mieux dans les oreilles, mais certains préféreront la sensation plus discrète des Pro 2.

S’il n’y a qu’une quarantaine d’euros de différence, on a tendance à vous conseiller les AirPods Pro 3, qui sont tout de même un cran au-dessus. Pour que les AirPods Pro 2 redeviennent vraiment intéressants, il faut que l’écart de prix soit plus marqué.

AirPods Pro 2 contre AirPods Pro 3 : quels sont les changements ?

AirPods Pro 2 contre AirPods Pro 3 : quels sont les changements ?

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

17 novembre 2025 à 10:25

Deux mois après la sortie des AirPods Pro 3, les AirPods Pro 2 n’ont pas totalement disparu des rayons. Si Apple les a retirés de son catalogue, on les trouve toujours chez les revendeurs, qui profitent du Black Friday pour faire des remises. Les AirPods Pro 2 (avec boîtier USB-C) sont ainsi en vente à 209 € sur Amazon et à la Fnac en ce moment. On ne serait pas étonné que le prix baisse encore un peu à l’approche du 28 novembre, le vrai jour du Black Friday.

De gauche à droite : AirPods Pro 1, Pro 2 et Pro 3. Image WatchGeneration.

Mais valent-ils toujours le coup ? Pour rappel, ces écouteurs avaient été lancés à 289 €, donc la remise n’est pas négligeable dans l’absolu. Toutefois, Apple a abaissé le prix catalogue des AirPods Pro 3 à 249 €, ce qui réduit considérablement l’écart. À l’heure actuelle, ces nouveaux modèles sont à 249 € partout en France, mais il suffit de jeter un œil sur Amazon Italie pour les trouver autour de 230 €. La réduction va-t-elle bientôt traverser les Alpes ?

Globalement, les AirPods Pro 3 sont meilleurs que les AirPods Pro 2. Ils offrent une qualité sonore légèrement supérieure, une réduction de bruit active plus efficace et un capteur de fréquence cardiaque pour le suivi sportif. Certains points peuvent être nuancés néanmoins. Si vous avez une Apple Watch, le capteur des écouteurs fera doublon dans la plupart des cas. Quant au confort, cela reste très personnel : les AirPods Pro 3 sont censés tenir mieux dans les oreilles, mais certains préféreront la sensation plus discrète des Pro 2.

S’il n’y a qu’une quarantaine d’euros de différence, on a tendance à vous conseiller les AirPods Pro 3, qui sont tout de même un cran au-dessus. Pour que les AirPods Pro 2 redeviennent vraiment intéressants, il faut que l’écart de prix soit plus marqué.

AirPods Pro 2 contre AirPods Pro 3 : quels sont les changements ?

AirPods Pro 2 contre AirPods Pro 3 : quels sont les changements ?

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Reçu avant avant-hier

Apple Pay : vers une intégration plus limpide du réseau Conecs pour les titres-restaurant

15 novembre 2025 à 11:59

Conecs, le réseau qui sous-tend la majorité des cartes de titres-restaurant en France, est en passe d’être pris en charge nativement sur Apple Pay. Une évolution qui devrait fluidifier les transactions liées à ces titres spéciaux.

D’après des ressources dénichées par @aaronp613, iOS 26.2 pourrait ajouter la compatibilité Apple Pay pour les cartes Conecs en France. Conecs, c’est l’opérateur technique qui gère les transactions des titres-restaurant, comme Edenred (Ticket Restaurant), Pluxee ou UpDéjeuner. C’est en quelque sorte l’équivalent de Visa ou Mastercard, mais spécialisé dans ce mode de paiement réservé aux salariés. On reconnait les cartes compatibles au logo « Conecs » inscrit dessus.

Image Conecs

Là, vous vous dites peut-être : « mais ma carte Edenred/Swile/UpDéjeuner/autre est déjà dans Wallet et je paie mes repas avec depuis des années. » C’est vrai, mais cela cache plusieurs subtilités. Il faut plonger dans la mécanique de la monétique pour comprendre ce qui se joue.

D’un côté, certaines cartes, notamment celle de Swile, s’appuient essentiellement sur le réseau Mastercard, comme une carte bancaire classique. De l’autre, certaines cartes physiques sont cobadgées, c’est-à-dire qu’elles sont compatibles à la fois avec Conecs et un autre réseau de paiement.

Lorsque ces cartes cobadgées sont utilisées via Apple Pay, c’est le second réseau qui prend le relais, puisqu’Apple Pay ne gère pas encore Conecs. En conséquence, le terminal de paiement du restaurateur ou du commerçant ne reconnait pas la transaction comme un titre-restaurant, les plafonds et restrictions alimentaires ne s’appliquent pas automatiquement, et les remboursements ne suivent pas le circuit traditionnel. C’est plus souple pour le client, mais moins fiable pour le commerçant, qui subit aussi une commission supplémentaire.

Image Edenred

Vers une prise en charge de Conecs plus limpide

Comme l’explique Numerama, dans le cas de Swile, sa carte Mastercard intègre les règles légales : le terminal voit un paiement bancaire standard et c’est Swile qui applique en temps réel les contraintes propres aux titres-restaurant, comme le plafond quotidien de 25 €.

Quand une carte dématérialisée Conecs passe par un contournement — on dit qu’elle est « tokénisée » via Visa/Mastercard/CB — , elle est traitée comme une carte bancaire ordinaire. Le terminal ne détecte plus un titre-restaurant et ses règles ne sont plus appliquées automatiquement. L’émetteur tente alors de rattraper tout cela côté serveurs, avec une fiabilité inégale. D’où la volonté de mieux intégrer Conecs dans ce parcours.

La prise en charge prochaine de Conecs sur Apple Pay n’est pas une surprise. Lors d’une table ronde organisée en mars, Renan Le Bot, un des dirigeants du groupement CB, avait annoncé que l’intégration serait prête « avant l’été ». Elle aura pris manifestement plus de temps que prévu, mais elle semble désormais imminente.

Le réseau franco-français CB, qui s'attache depuis quelques années à contrer les Américains Mastercard et Visa sur le paiement mobile, va conserver un rôle primordial, servant de partenaire pour l’intégration. « On a choisi CB comme partenaire pour nous digitaliser. Ça nous permet, vis-à-vis des X-Pay [portefeuilles mobiles, ndlr], de mutualiser les investissements », expliquait alors Astrid Hémain, directrice marchands et opérations chez Pluxee.

Après Apple Pay, CB prévoyait de rendre Conecs compatible avec Google Pay « après l’été ». Quant à Samsung Pay, aucun projet n’était sur la table au printemps dernier, faute d’« appétence » du secteur à ce stade.

Apple Pay : vers une intégration plus limpide du réseau Conecs pour les titres-restaurant

15 novembre 2025 à 11:59

Conecs, le réseau qui sous-tend la majorité des cartes de titres-restaurant en France, est en passe d’être pris en charge nativement sur Apple Pay. Une évolution qui devrait fluidifier les transactions liées à ces titres spéciaux.

D’après des ressources dénichées par @aaronp613, iOS 26.2 pourrait ajouter la compatibilité Apple Pay pour les cartes Conecs en France. Conecs, c’est l’opérateur technique qui gère les transactions des titres-restaurant, comme Edenred (Ticket Restaurant), Pluxee ou UpDéjeuner. C’est en quelque sorte l’équivalent de Visa ou Mastercard, mais spécialisé dans ce mode de paiement réservé aux salariés. On reconnait les cartes compatibles au logo « Conecs » inscrit dessus.

Image Conecs

Là, vous vous dites peut-être : « mais ma carte Edenred/Swile/UpDéjeuner/autre est déjà dans Wallet et je paie mes repas avec depuis des années. » C’est vrai, mais cela cache plusieurs subtilités. Il faut plonger dans la mécanique de la monétique pour comprendre ce qui se joue.

D’un côté, certaines cartes, notamment celle de Swile, s’appuient essentiellement sur le réseau Mastercard, comme une carte bancaire classique. De l’autre, certaines cartes physiques sont cobadgées, c’est-à-dire qu’elles sont compatibles à la fois avec Conecs et un autre réseau de paiement.

Lorsque ces cartes cobadgées sont utilisées via Apple Pay, c’est le second réseau qui prend le relais, puisqu’Apple Pay ne gère pas encore Conecs. En conséquence, le terminal de paiement du restaurateur ou du commerçant ne reconnait pas la transaction comme un titre-restaurant, les plafonds et restrictions alimentaires ne s’appliquent pas automatiquement, et les remboursements ne suivent pas le circuit traditionnel. C’est plus souple pour le client, mais moins fiable pour le commerçant, qui subit aussi une commission supplémentaire.

Image Edenred

Vers une prise en charge de Conecs plus limpide

Comme l’explique Numerama, dans le cas de Swile, sa carte Mastercard intègre les règles légales : le terminal voit un paiement bancaire standard et c’est Swile qui applique en temps réel les contraintes propres aux titres-restaurant, comme le plafond quotidien de 25 €.

Quand une carte dématérialisée Conecs passe par un contournement — on dit qu’elle est « tokénisée » via Visa/Mastercard/CB — , elle est traitée comme une carte bancaire ordinaire. Le terminal ne détecte plus un titre-restaurant et ses règles ne sont plus appliquées automatiquement. L’émetteur tente alors de rattraper tout cela côté serveurs, avec une fiabilité inégale. D’où la volonté de mieux intégrer Conecs dans ce parcours.

La prise en charge prochaine de Conecs sur Apple Pay n’est pas une surprise. Lors d’une table ronde organisée en mars, Renan Le Bot, un des dirigeants du groupement CB, avait annoncé que l’intégration serait prête « avant l’été ». Elle aura pris manifestement plus de temps que prévu, mais elle semble désormais imminente.

Le réseau franco-français CB, qui s'attache depuis quelques années à contrer les Américains Mastercard et Visa sur le paiement mobile, va conserver un rôle primordial, servant de partenaire pour l’intégration. « On a choisi CB comme partenaire pour nous digitaliser. Ça nous permet, vis-à-vis des X-Pay [portefeuilles mobiles, ndlr], de mutualiser les investissements », expliquait alors Astrid Hémain, directrice marchands et opérations chez Pluxee.

Après Apple Pay, CB prévoyait de rendre Conecs compatible avec Google Pay « après l’été ». Quant à Samsung Pay, aucun projet n’était sur la table au printemps dernier, faute d’« appétence » du secteur à ce stade.

Sortie de veille : cinq ans plus tard, un bilan parfait pour les Mac Apple Silicon ?

15 novembre 2025 à 08:00

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Cinq ans ! Cela fait déjà cinq ans que les puces Apple Silicon ont bouleversé les Mac. Le 10 novembre 2020 Apple annonçait le MacBook Air M1, le MacBook Pro M1 et le Mac mini M1, trois ordinateurs aux performances exceptionnelles. Cinq ans ans plus tard, quel bilan peut-on tirer de cette transition ? On en discute dans cette émission.

Au programme également, les satellites vont compter de plus en plus sur l’iPhone, Apple TV échappe à la pub pour l’instant et l’iPhone Air est décidément bien mal engagé.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

  • Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
  • Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l’émission directement dans ce lecteur :

Bonne écoute !

Sortie de veille : cinq ans plus tard, un bilan parfait pour les Mac Apple Silicon ?

15 novembre 2025 à 08:00

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Cinq ans ! Cela fait déjà cinq ans que les puces Apple Silicon ont bouleversé les Mac. Le 10 novembre 2020 Apple annonçait le MacBook Air M1, le MacBook Pro M1 et le Mac mini M1, trois ordinateurs aux performances exceptionnelles. Cinq ans ans plus tard, quel bilan peut-on tirer de cette transition ? On en discute dans cette émission.

Au programme également, les satellites vont compter de plus en plus sur l’iPhone, Apple TV échappe à la pub pour l’instant et l’iPhone Air est décidément bien mal engagé.

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