↩ Accueil

Vue normale

index.feed.received.today — 12 mars 2025

Il y a bien un risque d'incendie avec certains Pixel 4a selon les autorités australiennes

12 mars 2025 à 19:00

Les problèmes liés au Pixel 4a, un smartphone Google qui a eu un certain succès en 2020, continuent. Au début de cette année, Google avait mis en ligne une mise à jour surprise pour son smartphone — abandonné en pratique depuis 2023 — qui avait amené un comportement assez gênant chez une partie des utilisateurs : une diminution drastique de l'autonomie.

Pixel 4a : une mise à jour surprise réduit l’autonomie du téléphone

Pixel 4a : une mise à jour surprise réduit l’autonomie du téléphone

Un peu après, diverses analyses montraient que la mise à jour modifiait de façon très importante la manière dont certaines batteries se chargeaient. Le smartphone a été livré à l'époque avec des batteries de deux fournisseurs différents et la correction réduit très largement la capacité pratique d'une des deux variantes. La capacité réelle passe d'environ 3 000 mAh à 1 500 mAh, avec une tension maximale en baisse (3,95 V). Le résultat est une autonomie réduite à peau de chagrin, avec dans certains cas une autonomie de l'ordre de deux à trois heures.

Le Pixel 4a. Image iGeneration

Officiellement, pour Google, il n'y a pas de problème : le smartphone reste utilisable sans danger. Mais la firme propose tout de même une compensation, avec trois possibilités : un changement de batterie, un remboursement de 50 $ ou une réduction de 100 $ sur un smartphone Pixel.

De nombreuses questions se posent sur la mise à jour qui réduit l

De nombreuses questions se posent sur la mise à jour qui réduit l'autonomie des Google Pixel 4a

Mais comme Ars Technica, qui a suivi cette saga, le montre, il y a tout de même un gros problème. L'ACCC (Australian Competition and Consumer Commission, un organisme de régulation australien) indique explicitement que la mise à jour est là pour réduire un risque de surchauffe, et que cette surchauffe amène un risque d'incendie ou de brûlure pour le propriétaire. L'ACCC recommande de vérifier que la mise à jour a bien été appliquée, justement pour éviter ce risque.

L'ACCC prend moins de picnettes que Google.

Si — comme nous l'avions noté — il n'y a toujours pas d'exemples d'incendie provoqué par un Pixel 4a (et c'est plutôt une bonne nouvelle), la communication de l'ACCC n'est pas exactement la même que celle de Google. L'organisme met bien en avant un risque qui a été corrigé par la mise à jour, quand Google se contente de parler d'une amélioration de la stabilité des performances de la batterie, ce qui semble tout de suite moins alarmant.

Dans tous les cas, si vous avez un Pixel 4a, la mise à jour semble donc indispensable… même si elle rend le smartphone plus ou moins inutilisable.

Il y a bien un risque d'incendie avec certains Pixel 4a selon les autorités australiennes

Les problèmes liés au Pixel 4a, un smartphone Google qui a eu un certain succès en 2020, continuent. Au début de cette année, Google avait mis en ligne une mise à jour surprise pour son smartphone — abandonné en pratique depuis 2023 — qui avait amené un comportement assez gênant chez une partie des utilisateurs : une diminution drastique de l'autonomie.

Pixel 4a : une mise à jour surprise réduit l’autonomie du téléphone

Pixel 4a : une mise à jour surprise réduit l’autonomie du téléphone

Un peu après, diverses analyses montraient que la mise à jour modifiait de façon très importante la manière dont certaines batteries se chargeaient. Le smartphone a été livré à l'époque avec des batteries de deux fournisseurs différents et la correction réduit très largement la capacité pratique d'une des deux variantes. La capacité réelle passe d'environ 3 000 mAh à 1 500 mAh, avec une tension maximale en baisse (3,95 V). Le résultat est une autonomie réduite à peau de chagrin, avec dans certains cas une autonomie de l'ordre de deux à trois heures.

Le Pixel 4a. Image iGeneration

Officiellement, pour Google, il n'y a pas de problème : le smartphone reste utilisable sans danger. Mais la firme propose tout de même une compensation, avec trois possibilités : un changement de batterie, un remboursement de 50 $ ou une réduction de 100 $ sur un smartphone Pixel.

De nombreuses questions se posent sur la mise à jour qui réduit l

De nombreuses questions se posent sur la mise à jour qui réduit l'autonomie des Google Pixel 4a

Mais comme Ars Technica, qui a suivi cette saga, le montre, il y a tout de même un gros problème. L'ACCC (Australian Competition and Consumer Commission, un organisme de régulation australien) indique explicitement que la mise à jour est là pour réduire un risque de surchauffe, et que cette surchauffe amène un risque d'incendie ou de brûlure pour le propriétaire. L'ACCC recommande de vérifier que la mise à jour a bien été appliquée, justement pour éviter ce risque.

L'ACCC prend moins de picnettes que Google.

Si — comme nous l'avions noté — il n'y a toujours pas d'exemples d'incendie provoqué par un Pixel 4a (et c'est plutôt une bonne nouvelle), la communication de l'ACCC n'est pas exactement la même que celle de Google. L'organisme met bien en avant un risque qui a été corrigé par la mise à jour, quand Google se contente de parler d'une amélioration de la stabilité des performances de la batterie, ce qui semble tout de suite moins alarmant.

Dans tous les cas, si vous avez un Pixel 4a, la mise à jour semble donc indispensable… même si elle rend le smartphone plus ou moins inutilisable.

Le légendaire xeyes disponible sur le Mac App Store

12 mars 2025 à 18:15

Connaissez-vous xeyes ? Ce petit utilitaire amusant (et totalement inutile) est disponible dans une version optimisée pour les Mac Apple Silicon, sur le Mac App Store. xeyes n'est pas nouveau et le portage présenté ici non plus (il a près de 10 ans et est open source) : c'est un logiciel apparu en 1988 et porté ensuite sous X11. xeyes ne fait rien d'utile : il s'agit juste d'une paire d'yeux qui va suivre le curseur de votre souris, comme si une personne dans l'ordinateur regardait ce que vous faites.

Il faut se mettre dans le contexte de l'époque, surtout pour ceux qui n'avaient pas un Macintosh : dans les années 80, les interfaces graphiques fluides et les interactions avec cette dernière étaient parfois rudimentaires. Dans les premières versions de Mac OS (qui ne s'appelait pas encore Mac OS) ou de Windows, le déplacement d'une fenêtre n'affichait pas le contenu de cette dernière, par exemple. xeyes, surtout avec X11 qui était le gestionnaire de fenêtre le plus courant avec les systèmes UNIX, permettait une interaction amusante et le programme a donc souvent été installé par défaut. La version distribuée sur le Mac App Store n'est pas la première qui existe pour le système d'Apple, mais elle est gratuite et peut amener une petite bouffée de nostalgie pour les plus vieux d'entre-vous (et c'est déjà pas mal en 2025). Enfin, si vous aimez le genre, l'app Googly Eyes fait à peu près la même chose, mais avec un design différent (et plus moderne) pour les yeux et une intégration dans la barre de menus.

Le légendaire xeyes disponible sur le Mac App Store

Connaissez-vous xeyes ? Ce petit utilitaire amusant (et totalement inutile) est disponible dans une version optimisée pour les Mac Apple Silicon, sur le Mac App Store. xeyes n'est pas nouveau et le portage présenté ici non plus (il a près de 10 ans et est open source) : c'est un logiciel apparu en 1988 et porté ensuite sous X11. xeyes ne fait rien d'utile : il s'agit juste d'une paire d'yeux qui va suivre le curseur de votre souris, comme si une personne dans l'ordinateur regardait ce que vous faites.

Il faut se mettre dans le contexte de l'époque, surtout pour ceux qui n'avaient pas un Macintosh : dans les années 80, les interfaces graphiques fluides et les interactions avec cette dernière étaient parfois rudimentaires. Dans les premières versions de Mac OS (qui ne s'appelait pas encore Mac OS) ou de Windows, le déplacement d'une fenêtre n'affichait pas le contenu de cette dernière, par exemple. xeyes, surtout avec X11 qui était le gestionnaire de fenêtre le plus courant avec les systèmes UNIX, permettait une interaction amusante et le programme a donc souvent été installé par défaut. La version distribuée sur le Mac App Store n'est pas la première qui existe pour le système d'Apple, mais elle est gratuite et peut amener une petite bouffée de nostalgie pour les plus vieux d'entre-vous (et c'est déjà pas mal en 2025). Enfin, si vous aimez le genre, l'app Googly Eyes fait à peu près la même chose, mais avec un design différent (et plus moderne) pour les yeux et une intégration dans la barre de menus.

La fin des iPhone avec un écran LCD est un problème pour ceux qui sont sensibles au scintillement des écrans OLED

12 mars 2025 à 16:00

L'iPhone 16e, dans un sens, est une révolution : avec l'arrivée de ce modèle, tous les iPhone possèdent maintenant un écran OLED. C'est une transition qui a pris quelques années : le premier iPhone OLED, l'iPhone X, date de 2017. Mais avec la disparition des écrans LCD, un problème peut se poser : certaines personnes sont sensibles au scintillement des écrans OLED.

Certaines personnes perçoivent le scintillement de la dalle de l'iPhone 16e (à droite). Image iGeneration.

Essayons de faire simple : un écran OLED n'a pas de rétroéclairage et le seul moyen simple de jouer sur la luminosité consiste à travailler en PWM (Pulse Width Modulation). Le fonctionnement est basique : les pixels sont allumés pendant une durée définie (variable) puis éteints, avec une fréquence normalement assez élevée pour que ce soit invisible grâce à la persistance rétinienne. Dans les iPhone, la fréquence est généralement de 480 Hz, alors que quelques dalles OLED descendent à 240 Hz ou montent à des valeurs plus élevées (parfois 960 ou 1 920 Hz). Il faut bien séparer cette fréquence de celle liée à l'affichage : dans un iPhone 16e, par exemple, la dalle travaille à 480 Hz en PWM, mais n'affiche une nouvelle image qu'à 60 Hz.

En jouant ensuite sur la durée pendant laquelle les pixels sont allumés et celle pendant laquelle ils sont éteints, il est possible de faire varier la luminosité. Les pixels sont allumés la majorité du temps quand la luminosité est la plus élevée, et une minorité du temps pour avoir une luminosité plus faible. Le problème principal de ce fonctionnement, c'est que certaines personnes perçoivent les changements de luminosité liés, même avec une fréquence relativement élevée comme dans les iPhone. Et cette perception s'accompagne parfois de nausées ou de maux de tête, en fonction des cas. L'effet est amplifié dans certaines conditions, comme une luminosité faible.

À gauche, une mesure sur un iPhone 16e à 100 %. À droite, à 25 %, où l'effet risque d'être plus visible. Image Reddit.

Peu de solutions possibles

Le principal problème vient du fait qu'il n'y a pas réellement de solution dans le cas des écrans OLED : le PWM est l'unique voie possible pour cette technologie. Pour les personnes sensibles à ce scintillement, il faut donc soit trouver un appareil avec une fréquence élevée (par exemple 960 Hz ou 1 920 Hz) soit passer sur une dalle LCD qui fonctionne sans PWM, ce qui n'est pas systématique. En effet, les écrans LCD emploient généralement un rétroéclairage LED avec une modulation plus simple, de type DC. Dans la majorité des cas, la tension appliquée aux LED est variable, ce qui permet de régler la luminosité sans scintillement simplement en ajustant la valeur. Mais ce n'est pas systématique : les MacBook Pro dotés d'un écran Mini LED, par exemple, travaillent en PWM avec une fréquence très élevée (15 000 Hz), et de rares personnes peuvent remarquer le scintillement quand la luminosité demandée est très faible.

Plus concrètement, la seule solution si vous êtes très sensible à ce scintillement et que vous voulez un iPhone consiste à trouver un des derniers modèles dotés d'un écran LCD, comme un iPhone 11 ou un iPhone SE de 2022. Il est aussi possible de tenter de réduire le problème en forçant une luminosité élevée, mais c'est un choix qui n'est ni pratique ni bon pour la durée de vie de l'écran. Enfin, vous pouvez aussi vous tourner vers un smartphone Android, car il existe quelques modèles OLED avec une fréquence de modulation élevée et des applications qui peuvent appliquer un filtre sur l'image pour réduire la luminosité tout en gardant la valeur réelle au maximum, mais avec le même problème que celui évoqué plus haut, une réduction probable de la durée de vie de la dalle.

Vous n'aurez pas ce problème sur l'iPhone 7 (à gauche) ou le SE de 2022 (à droite). Image iGeneration.

Reste que pour ceux qui ne sont pas sensibles à ce scintillement, l'arrivée de la technologie OLED dans l'iPhone 16e est une bonne nouvelle : elle permet un contraste bien plus élevé et offre une qualité d'image largement supérieure.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

La fin des iPhone avec un écran LCD est un problème pour ceux qui sont sensibles au scintillement des écrans OLED

L'iPhone 16e, dans un sens, est une révolution : avec l'arrivée de ce modèle, tous les iPhone possèdent maintenant un écran OLED. C'est une transition qui a pris quelques années : le premier iPhone OLED, l'iPhone X, date de 2017. Mais avec la disparition des écrans LCD, un problème peut se poser : certaines personnes sont sensibles au scintillement des écrans OLED.

Certaines personnes perçoivent le scintillement de la dalle de l'iPhone 16e (à droite). Image iGeneration.

Essayons de faire simple : un écran OLED n'a pas de rétroéclairage et le seul moyen simple de jouer sur la luminosité consiste à travailler en PWM (Pulse Width Modulation). Le fonctionnement est basique : les pixels sont allumés pendant une durée définie (variable) puis éteints, avec une fréquence normalement assez élevée pour que ce soit invisible grâce à la persistance rétinienne. Dans les iPhone, la fréquence est généralement de 480 Hz, alors que quelques dalles OLED descendent à 240 Hz ou montent à des valeurs plus élevées (parfois 960 ou 1 920 Hz). Il faut bien séparer cette fréquence de celle liée à l'affichage : dans un iPhone 16e, par exemple, la dalle travaille à 480 Hz en PWM, mais n'affiche une nouvelle image qu'à 60 Hz.

En jouant ensuite sur la durée pendant laquelle les pixels sont allumés et celle pendant laquelle ils sont éteints, il est possible de faire varier la luminosité. Les pixels sont allumés la majorité du temps quand la luminosité est la plus élevée, et une minorité du temps pour avoir une luminosité plus faible. Le problème principal de ce fonctionnement, c'est que certaines personnes perçoivent les changements de luminosité liés, même avec une fréquence relativement élevée comme dans les iPhone. Et cette perception s'accompagne parfois de nausées ou de maux de tête, en fonction des cas. L'effet est amplifié dans certaines conditions, comme une luminosité faible.

À gauche, une mesure sur un iPhone 16e à 100 %. À droite, à 25 %, où l'effet risque d'être plus visible. Image Reddit.

Peu de solutions possibles

Le principal problème vient du fait qu'il n'y a pas réellement de solution dans le cas des écrans OLED : le PWM est l'unique voie possible pour cette technologie. Pour les personnes sensibles à ce scintillement, il faut donc soit trouver un appareil avec une fréquence élevée (par exemple 960 Hz ou 1 920 Hz) soit passer sur une dalle LCD qui fonctionne sans PWM, ce qui n'est pas systématique. En effet, les écrans LCD emploient généralement un rétroéclairage LED avec une modulation plus simple, de type DC. Dans la majorité des cas, la tension appliquée aux LED est variable, ce qui permet de régler la luminosité sans scintillement simplement en ajustant la valeur. Mais ce n'est pas systématique : les MacBook Pro dotés d'un écran Mini LED, par exemple, travaillent en PWM avec une fréquence très élevée (15 000 Hz), et de rares personnes peuvent remarquer le scintillement quand la luminosité demandée est très faible.

Plus concrètement, la seule solution si vous êtes très sensible à ce scintillement et que vous voulez un iPhone consiste à trouver un des derniers modèles dotés d'un écran LCD, comme un iPhone 11 ou un iPhone SE de 2022. Il est aussi possible de tenter de réduire le problème en forçant une luminosité élevée, mais c'est un choix qui n'est ni pratique ni bon pour la durée de vie de l'écran. Enfin, vous pouvez aussi vous tourner vers un smartphone Android, car il existe quelques modèles OLED avec une fréquence de modulation élevée et des applications qui peuvent appliquer un filtre sur l'image pour réduire la luminosité tout en gardant la valeur réelle au maximum, mais avec le même problème que celui évoqué plus haut, une réduction probable de la durée de vie de la dalle.

Vous n'aurez pas ce problème sur l'iPhone 7 (à gauche) ou le SE de 2022 (à droite). Image iGeneration.

Reste que pour ceux qui ne sont pas sensibles à ce scintillement, l'arrivée de la technologie OLED dans l'iPhone 16e est une bonne nouvelle : elle permet un contraste bien plus élevé et offre une qualité d'image largement supérieure.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Volkswagen va réintroduire les commandes physiques pour une partie des fonctions de ses voitures

Dans les véhicules modernes, et spécialement les voitures électriques, de plus en plus de fonctions sont passées de commandes physiques à un bouton virtuel sur un écran tactile. Mais certains fabricants en ont visiblement assez de vendre « un iPad avec une voiture autour » (une formule attribuée à Jean-Philippe Imparato quand il était encore à la direction d'Alfa Romeo). C'est aussi l'avis d'Andreas Mindt, responsable du design chez Volkswagen.

Le tableau de bord de l'ID 2all. Image VW.

Dans un entretien avec Autocar, il explique que les prochains véhicules intégreront des commandes physiques pour certaines fonctions : le contrôle du volume, le chauffage, la ventilation et les feux de détresse. De même, les commandes au volant seront bien des boutons physiques et pas des versions haptiques. Il explique que l'écran tactile ne va pas disparaître pour autant, notamment pour des raisons légales : dans certains pays, un écran avec une caméra de recul est une obligation. Mais selon lui, ses clients veulent des interactions physiques et il considère qu'une voiture n'est pas un smartphone. Le premier modèle qui profitera de ses modifications devrait être l'ID 2all, attendu en 2026.

L'ID 2all. Image VW.

Il faut tout de même noter qu'il est parfaitement possible de proposer des solutions convaincantes sans forcément passer par un bouton mécanique qui se déplace, comme pour le bouton principal de certains iPhone (dès l'iPhone 7) ou les trackpads des Mac. Mais dans un véhicule, il est probablement plus simple (et moins onéreux) de placer un véritable bouton sur le volant pour régler le volume sonore que d'installer un bouton tactile avec un retour haptique efficace. Et pour certaines fonctions secondaires et peu utilisées, un écran tactile et une interface bien pensée — ce qui n'est pas nécessairement le cas dans les voitures — ont parfaitement leur place.

Volkswagen va réintroduire les commandes physiques pour une partie des fonctions de ses voitures

12 mars 2025 à 13:45

Dans les véhicules modernes, et spécialement les voitures électriques, de plus en plus de fonctions sont passées de commandes physiques à un bouton virtuel sur un écran tactile. Mais certains fabricants en ont visiblement assez de vendre « un iPad avec une voiture autour » (une formule attribuée à Jean-Philippe Imparato quand il était encore à la direction d'Alfa Romeo). C'est aussi l'avis d'Andreas Mindt, responsable du design chez Volkswagen.

Le tableau de bord de l'ID 2all. Image VW.

Dans un entretien avec Autocar, il explique que les prochains véhicules intégreront des commandes physiques pour certaines fonctions : le contrôle du volume, le chauffage, la ventilation et les feux de détresse. De même, les commandes au volant seront bien des boutons physiques et pas des versions haptiques. Il explique que l'écran tactile ne va pas disparaître pour autant, notamment pour des raisons légales : dans certains pays, un écran avec une caméra de recul est une obligation. Mais selon lui, ses clients veulent des interactions physiques et il considère qu'une voiture n'est pas un smartphone. Le premier modèle qui profitera de ses modifications devrait être l'ID 2all, attendu en 2026.

L'ID 2all. Image VW.

Il faut tout de même noter qu'il est parfaitement possible de proposer des solutions convaincantes sans forcément passer par un bouton mécanique qui se déplace, comme pour le bouton principal de certains iPhone (dès l'iPhone 7) ou les trackpads des Mac. Mais dans un véhicule, il est probablement plus simple (et moins onéreux) de placer un véritable bouton sur le volant pour régler le volume sonore que d'installer un bouton tactile avec un retour haptique efficace. Et pour certaines fonctions secondaires et peu utilisées, un écran tactile et une interface bien pensée — ce qui n'est pas nécessairement le cas dans les voitures — ont parfaitement leur place.

Les Mac Studio M2 se retrouvent sur le refurb Apple, avec de belles réductions et un tarif sous les 2 000 €

Apple a annoncé il y a quelques jours le Mac Studio 2025, équipé au choix d'une puce M4 Max ou M3 Ultra, et la société en profite pour brader les anciens modèles. On trouve donc des Mac Studio dès 1 909 €, avec une puce M2 Max. C'est une configuration assez efficace avec 32 Go de RAM et 512 Go de stockage, et elle valait encore 2 250 € récemment.

Le Mac Studio sur le refurb.

Si vous préférez 1 To de stockage, il faut débourser 2 090 €. La version avec 64 Go de RAM et 2 To de stockage est à 2 830 €. Si vous préférez la puce M2 Ultra, l'ancien haut de gamme d'Apple, il faut mettre 3 820 € au lieu de 4 500 €, avec 64 Go de RAM et 1 To de stockage. Le dernier modèle est à un prix indécent — 8 210 € — mais c'est environ 2 000 € d'économie pour cette variante avec 192 Go de RAM et 8 To de stockage.

Apple annonce des Mac Studio avec M4 Max et M3 Ultra

Apple annonce des Mac Studio avec M4 Max et M3 Ultra

Nous vous rappelons que la puce M4 Max est nettement plus rapide que la puce M2 Max et que la version M3 Ultra se place entre les deux sur les tâches classiques et montre essentiellement sa puissance sur les usages (très) lourds... ce qui n'enlève rien aux bons résultats des puces M2 Max et M2 Ultra.

Les Mac Studio M2 se retrouvent sur le refurb Apple, avec de belles réductions et un tarif sous les 2 000 €

12 mars 2025 à 13:15

Apple a annoncé il y a quelques jours le Mac Studio 2025, équipé au choix d'une puce M4 Max ou M3 Ultra, et la société en profite pour brader les anciens modèles. On trouve donc des Mac Studio dès 1 909 €, avec une puce M2 Max. C'est une configuration assez efficace avec 32 Go de RAM et 512 Go de stockage, et elle valait encore 2 250 € récemment.

Le Mac Studio sur le refurb.

Si vous préférez 1 To de stockage, il faut débourser 2 090 €. La version avec 64 Go de RAM et 2 To de stockage est à 2 830 €. Si vous préférez la puce M2 Ultra, l'ancien haut de gamme d'Apple, il faut mettre 3 820 € au lieu de 4 500 €, avec 64 Go de RAM et 1 To de stockage. Le dernier modèle est à un prix indécent — 8 210 € — mais c'est environ 2 000 € d'économie pour cette variante avec 192 Go de RAM et 8 To de stockage.

Apple annonce des Mac Studio avec M4 Max et M3 Ultra

Apple annonce des Mac Studio avec M4 Max et M3 Ultra

Nous vous rappelons que la puce M4 Max est nettement plus rapide que la puce M2 Max et que la version M3 Ultra se place entre les deux sur les tâches classiques et montre essentiellement sa puissance sur les usages (très) lourds... ce qui n'enlève rien aux bons résultats des puces M2 Max et M2 Ultra.

Apple fait le ménage dans les références à un Siri plus intelligent

12 mars 2025 à 12:15

« Un assistant Siri plus intelligent ? Vous êtes certain ? On a parlé de ça ? ». C'est évidemment une citation inventée, mais c'est probablement ce qu'Apple voudrait que vous pensiez. En effet, la version plus intelligente (moins bête, avouons-le) de l'assistant avait été annoncée lors de la WWDC 2024, mais devant les retards, Apple tente de mettre sous le tapis les références à un assistant amélioré.

Cette vidéo n'existe plus.

Il y a eu la vidéo de présentation avec l'actrice Bella Ramsey, qui a disparu de YouTube — astuce, elle est encore sur Instagram — mais Apple caviarde aussi son propre site Internet, comme le montre MacRumors. La modification est subtile, mais bien présente (en anglais pour le moment). On passe de « With richer language understanding and awareness of your personal context, Siri is more capable and helpful than ever. » (traduit par Apple en « Avec une compréhension plus riche de la langue et une meilleure connaissance de votre contexte personnel, Siri est plus efficace et utile que jamais. ») à « With richer language understanding and expansive product knowledge about your devices, Siri is more helpful than ever. ». Les pages françaises de macOS Sequoia et iOS 18 n'ont pas encore été modifiées, mais on peut traduire la nouvelle version par « Avec une compréhension plus riche de la langue et une meilleure connaissance de vos appareils, Siri est plus utile que jamais. ».

Avant (à gauche), Après (à droite).
Le Siri plus personnel d

Le Siri plus personnel d'Apple Intelligence officiellement repoussé à 2026

Juste comme ça, le Macintosh, il a été lancé en quelle année, déjà ?

Apple fait le ménage dans les références à un Siri plus intelligent

« Un assistant Siri plus intelligent ? Vous êtes certain ? On a parlé de ça ? ». C'est évidemment une citation inventée, mais c'est probablement ce qu'Apple voudrait que vous pensiez. En effet, la version plus intelligente (moins bête, avouons-le) de l'assistant avait été annoncée lors de la WWDC 2024, mais devant les retards, Apple tente de mettre sous le tapis les références à un assistant amélioré.

Cette vidéo n'existe plus.

Il y a eu la vidéo de présentation avec l'actrice Bella Ramsey, qui a disparu de YouTube — astuce, elle est encore sur Instagram — mais Apple caviarde aussi son propre site Internet, comme le montre MacRumors. La modification est subtile, mais bien présente (en anglais pour le moment). On passe de « With richer language understanding and awareness of your personal context, Siri is more capable and helpful than ever. » (traduit par Apple en « Avec une compréhension plus riche de la langue et une meilleure connaissance de votre contexte personnel, Siri est plus efficace et utile que jamais. ») à « With richer language understanding and expansive product knowledge about your devices, Siri is more helpful than ever. ». Les pages françaises de macOS Sequoia et iOS 18 n'ont pas encore été modifiées, mais on peut traduire la nouvelle version par « Avec une compréhension plus riche de la langue et une meilleure connaissance de vos appareils, Siri est plus utile que jamais. ».

Avant (à gauche), Après (à droite).
Le Siri plus personnel d

Le Siri plus personnel d'Apple Intelligence officiellement repoussé à 2026

Juste comme ça, le Macintosh, il a été lancé en quelle année, déjà ?

Le Mac Studio 2025 n'a pas de mode Performance, et ce n'est pas grave

Les premiers tests du Mac Studio 2025 sont tombés et il y a un absent notable, comme l'indique Ars Technica : le mode Performance. C'est une option apparue sur certains MacBook Pro, qui a notamment été ajoutée dans le Mac mini M4 Pro, comme nous l'avons indiqué dans notre test.

Le mode Performance du Mac mini M4 Pro. Image MacGeneration.
Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Mais en réalité, ce n'est pas grave et ce n'est probablement pas un oubli, contrairement à ce que semblent penser nos confrères de MacRumors, probablement parce qu'Apple présente ce mode de façon biaisée. Dans la page dédiée, Apple explique que ce mode permet aux ventilateurs de tourner plus rapidement, mais nos différents essais (notamment sur le Mac mini M4 Pro) tendent à montrer que la vitesse des ventilateurs est plus une conséquence du fonctionnement de ce mode.

De ce que nous avons pu voir, la consommation globale du système sur puce est limitée à 50 W sur un Mac mini M4 Pro dans le mode Automatique, mais passe à 65 W dans le mode Performance. Cette augmentation notable laisse un peu de marge au processeur et à la carte graphique, ce qui améliore les performances dans certains cas, spécialement si le CPU et le GPU sont sollicités simultanément1. Pour éviter la surchauffe, Apple permet une vitesse de rotation supérieure pour le ventilateur, mais c'est une conséquence plutôt qu'une cause. Il faut bien comprendre que le mode Performance n'existe que pour une seule raison : les châssis des MacBook Pro et du Mac mini M4 ne sont pas adaptés à la consommation maximale des puces M4 Pro et M4 Max.

Le Mac Studio et le Mac mini M4. Image Ars Technica.

Dans le cas d'un Mac Studio, que ce soit le modèle M4 Max ou celui à base de M3 Ultra, le système de refroidissement du Mac Studio est probablement calibré pour permettre de dissiper l'énergie consommée par le CPU et le GPU sans devoir ajouter un mode supplémentaire, contrairement à un MacBook Pro ou un Mac mini M4 Pro. Nous le vérifierons dans nos propres tests, mais Ars Technica donne par exemple une consommation de 77 W (uniquement pour le CPU) pour le modèle à base de M3 Ultra, une valeur assez faible pour être dissipée sans trop forcer sur la ventilation et sans devoir ajouter un mode dédié.

Apple annonce des Mac Studio avec M4 Max et M3 Ultra

Apple annonce des Mac Studio avec M4 Max et M3 Ultra


  1. Avec un programme qui charge essentiellement le CPU, il amène peu de différences : la consommation maximale de ce dernier est de l'ordre de 40 W.  ↩︎

Le Mac Studio 2025 n'a pas de mode Performance, et ce n'est pas grave

11 mars 2025 à 22:53

Les premiers tests du Mac Studio 2025 sont tombés et il y a un absent notable, comme l'indique Ars Technica : le mode Performance. C'est une option apparue sur certains MacBook Pro, qui a notamment été ajoutée dans le Mac mini M4 Pro, comme nous l'avons indiqué dans notre test.

Le mode Performance du Mac mini M4 Pro. Image MacGeneration.
Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Mais en réalité, ce n'est pas grave et ce n'est probablement pas un oubli, contrairement à ce que semblent penser nos confrères de MacRumors, probablement parce qu'Apple présente ce mode de façon biaisée. Dans la page dédiée, Apple explique que ce mode permet aux ventilateurs de tourner plus rapidement, mais nos différents essais (notamment sur le Mac mini M4 Pro) tendent à montrer que la vitesse des ventilateurs est plus une conséquence du fonctionnement de ce mode.

De ce que nous avons pu voir, la consommation globale du système sur puce est limitée à 50 W sur un Mac mini M4 Pro dans le mode Automatique, mais passe à 65 W dans le mode Performance. Cette augmentation notable laisse un peu de marge au processeur et à la carte graphique, ce qui améliore les performances dans certains cas, spécialement si le CPU et le GPU sont sollicités simultanément1. Pour éviter la surchauffe, Apple permet une vitesse de rotation supérieure pour le ventilateur, mais c'est une conséquence plutôt qu'une cause. Il faut bien comprendre que le mode Performance n'existe que pour une seule raison : les châssis des MacBook Pro et du Mac mini M4 ne sont pas adaptés à la consommation maximale des puces M4 Pro et M4 Max.

Le Mac Studio et le Mac mini M4. Image Ars Technica.

Dans le cas d'un Mac Studio, que ce soit le modèle M4 Max ou celui à base de M3 Ultra, le système de refroidissement du Mac Studio est probablement calibré pour permettre de dissiper l'énergie consommée par le CPU et le GPU sans devoir ajouter un mode supplémentaire, contrairement à un MacBook Pro ou un Mac mini M4 Pro. Nous le vérifierons dans nos propres tests, mais Ars Technica donne par exemple une consommation de 77 W (uniquement pour le CPU) pour le modèle à base de M3 Ultra, une valeur assez faible pour être dissipée sans trop forcer sur la ventilation et sans devoir ajouter un mode dédié.

Apple annonce des Mac Studio avec M4 Max et M3 Ultra

Apple annonce des Mac Studio avec M4 Max et M3 Ultra


  1. Avec un programme qui charge essentiellement le CPU, il amène peu de différences : la consommation maximale de ce dernier est de l'ordre de 40 W.  ↩︎

index.feed.received.yesterday — 11 mars 2025

visionOS passe en version 2.3.2 pour corriger une faille liée à WebKit

Et de quatre. Apple a publié une mise à jour pour visionOS, qui passe en version 2.3.2. Comme pour macOS 15.3.2, iOS 18.3.2 et iPadOS 18.3.2, c'est une correction supplémentaire pour une faille déjà corrigée il y a plusieurs mois dans WebKit. Apple ne donne pas de détails, mais elle permet à un site Internet de sortir du bac à sable de WebKit et donc potentiellement d'exécuter du code malveillant à travers Safari.

Le Vision Pro. Image Apple.

visionOS passe en version 2.3.2 pour corriger une faille liée à WebKit

11 mars 2025 à 21:49

Et de quatre. Apple a publié une mise à jour pour visionOS, qui passe en version 2.3.2. Comme pour macOS 15.3.2, iOS 18.3.2 et iPadOS 18.3.2, c'est une correction supplémentaire pour une faille déjà corrigée il y a plusieurs mois dans WebKit. Apple ne donne pas de détails, mais elle permet à un site Internet de sortir du bac à sable de WebKit et donc potentiellement d'exécuter du code malveillant à travers Safari.

Le Vision Pro. Image Apple.

tvOS passe en version 18.3.1 pour corriger une faille (uniquement sur la 3e génération)

Apple vient de mettre à jour tvOS, qui passe en version 18.3.1. Le numéro de version diffère d'iOS, car il n'y avait pas eu de mise à jour précédemment car la faille corrigée par iOS 18.3.1 concernait la connexion USB. Apple indique sur la page dédiée que les détails sur le problème corrigé par tvOS 18.3.1 ne sont pas disponibles, car il n'y a pas de faille CVE (Common Vulnerabilities and Exposures, une base de données sur les failles des logiciels) publique.

Cette mise à jour est uniquement proposée pour l’Apple TV 4K 3e génération, les autres restent en version 18.3.

L'Apple TV. Image Apple.

tvOS passe en version 18.3.1 pour corriger une faille (uniquement sur la 3e génération)

11 mars 2025 à 21:24

Apple vient de mettre à jour tvOS, qui passe en version 18.3.1. Le numéro de version diffère d'iOS, car il n'y avait pas eu de mise à jour précédemment car la faille corrigée par iOS 18.3.1 concernait la connexion USB. Apple indique sur la page dédiée que les détails sur le problème corrigé par tvOS 18.3.1 ne sont pas disponibles, car il n'y a pas de faille CVE (Common Vulnerabilities and Exposures, une base de données sur les failles des logiciels) publique.

Cette mise à jour est uniquement proposée pour l’Apple TV 4K 3e génération, les autres restent en version 18.3.

L'Apple TV. Image Apple.

macOS 15.3.2 est de sortie, avec Safari 18.3.1

En plus d'iOS 18.3.2 et iPadOS 18.3.2, Apple propose aussi une mise à jour pour macOS, la 15.3.2. Cette version corrige un problème de sécurité dans WebKit, le moteur de rendu de Safari. Comme expliqué sur la page dédiée, la faille permet à un site Internet de sortir du bac à sable de WebKit, ce qui pose évidemment un gros problème de sécurité. Il s'agit d'une correction supplémentaire pour une faille déjà corrigée en partie.

En parallèle de macOS 15.3.2, Apple propose aussi Safari 18.3.1 pour macOS Sonoma et Ventura, pour corriger la même faille.

macOS 15.3.2 est de sortie, avec Safari 18.3.1

11 mars 2025 à 21:08

En plus d'iOS 18.3.2 et iPadOS 18.3.2, Apple propose aussi une mise à jour pour macOS, la 15.3.2. Cette version corrige un problème de sécurité dans WebKit, le moteur de rendu de Safari. Comme expliqué sur la page dédiée, la faille permet à un site Internet de sortir du bac à sable de WebKit, ce qui pose évidemment un gros problème de sécurité. Il s'agit d'une correction supplémentaire pour une faille déjà corrigée en partie.

En parallèle de macOS 15.3.2, Apple propose aussi Safari 18.3.1 pour macOS Sonoma et Ventura, pour corriger la même faille.

index.feed.received.before_yesterday

La Freebox Révolution améliore son débit montant et passe à 900 Mb/s

6 mars 2025 à 19:15

La Freebox Révolution, lancée fin 2010, en a encore sous le capot (signé Starck) : de nombreux internautes indiquent que le débit montant des connexion qui passent par la fibre optique est passé à 900 Mb/s sur ce modèle de Freebox, alors que Free annonce officiellement un débit montant de 600 Mb/s pour l'offre Révolution Light encore proposée.

Les deux boîtiers de la Freebox Révolution.

Selon Univers Freebox, qui recense de nombreux messages d'internautes qui profitent de ce changement, il n'y a rien de spécial à faire pour profiter de ce gain en upload. Rappelons tout de même que Free ne pourra pas proposer plus sur ce modèle de Freebox, étant donné qu'elle intègre uniquement des prises Ethernet à 1 Gb/s, et qu'il faut passer en filaire pour en profiter. La Freebox Révolution, même si elle a été (un peu) modifiée au fil du temps, se contente du Wi-Fi 4 (802.11n) dans la majorité des cas et parfois du Wi-Fi 5 (11ac) si vous avez une des dernières révisions. Dans les deux cas, les 900 Mb/s sont inatteignables avec le Wi-Fi intégré.

La police australienne utilise CarPlay

6 mars 2025 à 18:30

Si vous regardez les séries américaines, vous avez peut-être déjà vu les ordinateurs « portables » employés par les forces de l'ordre pour effectuer des recherches sur une personne recherchée dans un véhicule. Si ceux des années 80 se basaient sur des PC sous DOS avec des écrans cathodiques, nous sommes en 2025 et Motorola propose donc des solutions modernes, qui passent par des smartphones et des tablettes. La marque, un fournisseur habituel pour ce genre de matériel, vient même d'annoncer que la plateforme PSCore est compatible CarPlay.

CarPlay pour la police. Image Motorola.

La solution a été déployée en Australie. Elle permet d'afficher les informations sur un véhicule proche directement sur l'écran de la voiture plutôt que de passer par un smartphone, une tablette ou du matériel dédié. Cette solution permet par exemple d'afficher bien plus facilement des informations sur le propriétaire d'un véhicule quand le système a analysé une plaque d'immatriculation.

Un modèle des années 80 qui fait évidemment tourner Doom. Image Trammell Hudson.

Les puces M4 accélèrent et simplifient le debug avec les outils Instruments de Xcode

6 mars 2025 à 17:15

Dans la bêta 2 de Xcode 16.3, Apple a ajouté une petite nouveauté : dans les outils Instruments, qui permettent d'analyser le fonctionnement des applications, il est maintenant possible d'obtenir un suivi de l'exécution d'une app en détail. Apple a visiblement intégré le nécessaire dans certaines de ses puces pour accélérer matériellement le debug.

Un des outils en action sur le code de l'application iGen. Image MacGeneration.

La nouveauté a été repérée par Longhorn et elle nécessite un Mac équipé d'une puce M4, un iPad équipé d'une puce M4 ou un iPhone 16 (donc équipé d'une puce A18). Apple explique que l'outil Processor Trace peut fournir le nécessaire pour reconstruire totalement l'exécution d'un programme a posteriori avec des informations sur les instructions exécutées, la durée de chacune d'entre elles et même le nombre de cycles. Le tout repose sur une accélération matérielle avec un impact très faible (selon la marque) sur les performances.

Pour ceux qui cherchent à déterminer les goulets d'étranglement dans du code pour optimiser les performances, ce genre d'outils est très intéressant. Il pourra aussi aider ceux qui veulent évaluer finement les performances des puces, et vérifier de visu les éventuelles optimisations sur les instructions quand une nouvelle génération de puces débarquera.

L'iPad de 2025 est l'iPad (A16) et pas l'iPad (11e génération) : Apple met en avant ses puces

6 mars 2025 à 16:30

C'est un mouvement intéressant dans la nomenclature des produits Apple : la marque abandonne peu à peu le principe de génération pour ses produits1 et met un peu plus en avant les puces de ses appareils. La marque avait déjà franchi le pas pour ses Mac — ils sont identifiés par le système sur puce et plus par l'année de sortie — et en partie pour ses iPad, mais c'est maintenant aussi le cas pour tous les iPad.

L'iPad (A16). Image Apple.

Il y a quelques années, Apple parlait d'iPad Pro de 1re génération (A9X, 2015), 2e génération (A10X, 2017), 3e génération (A12X, 2018), 4e génération (A12Z, 2020), 5e génération (M1, 2021) ou 6e génération (M2, 2022). Mais maintenant, Apple parle d'iPad Pro (M4). C'est la même chose pour l'iPad classique : on passe d'iPad (10e génération) pour le modèle à base d'A14 sorti en 2022 à iPad (A16) pour le modèle annoncé il y a quelques jours.

L’iPad adopte la puce A16 et double son stockage sans changer de prix

L’iPad adopte la puce A16 et double son stockage sans changer de prix

L'iPad Air suit la même voie : Apple parle d'iPad Air (M3). Et c'est la même chose pour l'iPad mini, qui est passé d'iPad mini (6e génération) à iPad mini (A17 Pro). Vous pouvez voir la différence dans diverses pages du site d'Apple ou sur les fiches techniques de certains accessoires (en revanche le chemin de la page de présentation cet iPad le désigne toujours comme un « ipad-11 »).

L'iPad (A16) est l'iPad (11e génération).

Dans les autres produits, Apple garde pour le moment une numérotation plus classique : les derniers AirPods en date sont les AirPods 4. C'est la même chose pour les iPhone, avec un mélange de numérotation, de lettres et d'adjectifs pour différencier les modèles. Et il y a peu de chances qu'Apple commence à parler « d'iPhone Pro (A19 Pro) » pour ses prochains smartphones.


  1. Et le nouvel iPad ne s'appelle pas « Nouvel iPad ».  ↩︎

YouTube lance une nouvelle formule Premium Lite, mais pas en France et pas totalement sans pubs

6 mars 2025 à 14:43

Mise à jour du 6 mars 2025 : Google propose bien son offre Premium Lite aux États-Unis. Pour 8 $ par mois au lieu de 14 $ par mois, les internautes américains perdront accès à la lecture en arrière-plan et la possibilité de télécharger des vidéos. La musique (clips compris) continuera par contre à afficher de la publicité. Le principal avantage de cette offre est donc l'absence de publicités sur « la majorité des vidéos » (sans plus de précisions). L'offre est aussi prévue dans trois autres marchés, l'Allemagne, la Thaïlande et l'Australie. Rien n'indique pour le moment si cette offre sera proposée dans d'autres pays (dont la France) à court terme.

Version originale du 21 février 2025 : Depuis quelques années, Google teste régulièrement des versions moins onéreuses de son offre Premium pour YouTube, qui vaut actuellement 13 €/mois en France. Une version Lite était par exemple proposée outre-Quiévrain pour 7 €/mois, avec une grosse limite : elle ne faisait que supprimer les publicités, sans donner accès à YouTube Musique. Cette variante a été abandonnée en octobre 2023, mais elle pourrait revenir dans certains pays sous une autre forme.

Selon Bloomberg, une nouvelle version Premium Lite est prévue aux États-Unis, en Allemagne, en Australie et en Thaïlande. Cette version ne supprimerait pas totalement la publicité comme l'ancienne formule : les irritantes annonces resteraient présentes sur les contenus musicaux. Ce qui implique probablement que cette variante donnera accès à YouTube Musique, mais avec de la publicité, donc. Dans les autres contenus, les publicités seraient donc (heureusement) absentes, mais Google ne proposera probablement pas le 1080p optimisé qui est disponible avec l'abonnement classique.

Une question de prix

Comme il s'agit d'une rumeur, le prix n'est pas encore connu. L'ancienne version Lite valait 7 € en Belgique (9 € avec un paiement depuis un iPhone). Les différents essais actuels montrent que le prix pourrait être plus faible. Frandroid parle d'un prix de 6 €/mois en Allemagne, The Verge évoque 9 $ australien (contre 17 $ australien pour la version classique). On peut donc supposer que Google va s'aligner sur les offres avec publicités de Netflix ou Disney+, proposées à 6 €/mois.

La plus vieille vidéo en haute définition analogique montre le Japon de 1985 dans toute sa splendeur

6 mars 2025 à 14:00

Si la haute définition (HD) a réellement pris son envol au milieu des années 2000 avec le Blu-ray et (feu) le HD-DVD, les premiers essais sont très nettement plus anciens. Les Américains ont distribué des films en haute définition (en numérique) dès 2002 avec les cassettes D-VHS D-Theater (qui stockaient du 720p ou du 1080i sur des VHS améliorées) et les Japonais disposaient d'une technologie équivalente avec le MUSE, mais en analogique. Dans l'archipel, il existe des LaserDisc HD — les Hi-Vision — mais la vidéo présentée utilise un autre procédé analogique, le HDVS (High-Definition Video System) de Sony.

La qualité est élevée pour un enregistrement direct.

La vidéo a été tournée en 1985 dans un festival à Tokyo. Elle a été filmée avec une caméra Sony HDC-100 et l'image a été récupérée directement depuis la cassette. Au niveau de l'image, c'est de l'analogique en 1125i60 avec 1 035 lignes effectives, soit un équivalent analogique du 1080i employé sur la TNT par exemple. Le ratio de l'image est un peu particulier (5:3) car le format 16:9 n'avait pas encore été standardisé à l'époque. C'est probablement un des plus vieux enregistrements en direct et en HD.

Une belle image de 1985.

Par ailleurs, les Européens disposaient aussi de leur format haute définition dans les années 80, avec le HD-MAC, mais il a été peu utilisé. Enfin, les pellicules 35 mm employées au cinéma peuvent être numérisées pour obtenir une définition supérieure, mais il ne s'agit généralement pas d'événement en direct comme ce festival japonais.

Il est bien possible de remplacer le SSD des Mac mini M4 Pro

6 mars 2025 à 12:15

Avec les Mac mini M4, Apple a eu la bonne idée d'installer la mémoire flash de ses SSD sur une barrette amovible, ce qui rend possible la mise à jour du SSD. Si tous les premiers essais montrés par des réparateurs se concentraient sur le Mac mini M4 classique, le Mac mini M4 Pro était un peu le parent pauvre. En effet, la barrette employée dans la version Pro n'est pas la même que pour le Mac mini standard.

Une barrette pour un Mac mini M4 Pro. Image dosdude1.

La barrette des Mac mini M4 Pro est en effet plus grande, probablement pour accepter plus de puces de mémoire. En effet, alors qu'Apple limite la capacité à 2 To sur le modèle de base, elle peut atteindre 8 To sur le modèle Pro. dosdude1, un habitué des modifications extrêmes, a montré récemment sur X une barrette issue d'un Mac mini M4 Pro qui a été modifiée pour atteindre 4 To. Les différentes puces de mémoire flash NAND ont été remplacées pour augmenter la capacité, qui était de 512 Go au départ.

Tout fonctionne. Image dosdude1.

Actuellement, c'est la limite pratique, comme nous l'a confirmé Gilles Aurejac de chez Polysoft, qui prépare sa propre version des barrettes comme il a pu le faire pour les Mac Studio. Ce n'est pas une limite technique directe de la part d'Apple, mais un problème de disponibilité : les puces employées par Apple sont produites uniquement pour la marque, et celles disponibles sur le marché secondaire actuellement ont une capacité maximale de 1 To. Les puces de 2 To nécessaires pour un SSD de 8 To ne sont pas encore disponibles en masse.

Studio Drive : comment j’ai remplacé le SSD de mon Mac Studio au nez et à la barbe d’Apple

Studio Drive : comment j’ai remplacé le SSD de mon Mac Studio au nez et à la barbe d’Apple

Question prix, dosdude1 indique que les quatre puces de 1 To nécessaires valent 230 $ au total actuellement. Même en prenant en compte la marge de l'installateur et le temps nécessaire pour effectuer les soudures, une barrette de 4 To devrait donc se vendre sous les 400 $… alors qu'Apple facture l'option 1 500 € en France. Rappelons que les barrettes d'Apple ne sont pas des SSD au sens classique du terme : elles ne contiennent que la mémoire flash et le contrôleur est intégré directement dans le système sur puce. Il n'est donc pas possible de créer un adaptateur pour un SSD M.2 NVMe standard.

Le MacBook Air M4 prend en charge deux moniteurs en plus de l'écran interne

6 mars 2025 à 11:00

Apple a enfin totalement corrigé un des défauts reprochés aux MacBook Air depuis l'arrivée des puces Apple Silicon : la version M4 peut prendre en charge deux moniteurs en même temps que son écran interne. Apple indique bien explicitement cette possibilité dans la fiche technique, et les modèles 6K sont acceptés.

Vous n'aurez plus besoin de fermer le capot. Image Apple.

Pour rappel, les MacBook Air M1 et M2 n'acceptaient qu'un seul écran externe (en plus de l'écran interne), une limitation considérée comme bloquante par certains. Avec le MacBook Air M3, Apple avait ouvert une voie supplémentaire : il était soit possible d'utiliser l'écran interne en parallèle d'un moniteur 6K (au maximum), soit deux moniteurs externes (un 5K et un 6K au mieux) en fermant le capot du MacBook Air.

Le MacBook Air améliore sa webcam et passe à la puce M4 pour 100 € de moins

Le MacBook Air améliore sa webcam et passe à la puce M4 pour 100 € de moins

Le passage à la puce M4, plus moderne et gravée plus finement, a probablement dû permettre aux concepteurs des puces de récupérer assez de transistors pour améliorer le bloc qui prend en charge les écrans. En effet, le problème n'était pas cantonné aux MacBook Air : le moteur d'affichage des puces M1 à M3 se limite à deux écrans sur tous les Mac.

« À la folie » de Céline Dion, « Au bout du monde » de Michel Sardou : Apple Music spammé avec de la musique IA

6 mars 2025 à 10:30

Depuis quelques jours, quelques artistes francophones connus publient de « nouveaux » morceaux sur Apple Music. On trouve par exemple « À La Folie » de Céline Dion, ou « Courir Vers Demain » de Michel Sardou. Mais comme les pochettes — assez étonnante — ou les chansons elles-mêmes le prouvent, il ne s'agit pas de nouveaux titres des artistes en question. Les voix sont probablement générées par une IA (tout comme les paroles, probablement) et les morceaux ont un point commun : ils sont édités par Soleil Music et ont été mis en ligne le 3 mars.

Les « nouveaux » titres de Céline Dion. Image iGeneration.

Apple Music était plus ou moins épargné par les morceaux générés par IA, mais une société a visiblement trouvé une solution pour envoyer des titres sortis de nulle part en usurpant le nom d'artistes connus. Il y a probablement d'autres interprètes touchés par le problème, si vous en découvrez, les commentaires sont là. Comme ils sont très récents, ils ne sont pas encore tous référencés par les moteurs de recherche et l'éditeur (Soleil Music) n'a pas réellement de présence sur Google.

Ceux de Michel Sardou. Image iGeneration.

Apple explique qu'il n'y a pas de puces Ultra pour toutes les générations, et donc pas d'Apple M4 Ultra

5 mars 2025 à 21:30

Apple vient d'annoncer le Mac Studio de 2025, avec un choix étonnant : soit une puce M4 Max, soit une puce M3 Ultra, basée sur deux puces M3 Max de 2023. Nous avons expliqué les contraintes que ce choix amène dans un article dédié pour nos abonnés, mais il est intéressant de voir les réponses qu'Apple a données à certains de nos confrères.

Apple présente le processeur M3 Ultra, sa meilleure puce mais avec une génération de retard

Apple présente le processeur M3 Ultra, sa meilleure puce mais avec une génération de retard

A Ars Technica, Apple a indiqué que toutes les générations n'ont pas vocation à recevoir une variante Ultra. Avec Numerama, la réponse est un rien plus prolixe : la puce M4 Max n'intégrerait pas le nécessaire pour la liaison UltraFusion, ce qui rend impossible la création d'une puce M4 Ultra équivalente aux variantes déjà proposées. Dans les deux cas, la réponse est suffisamment floue pour qu'une solution se dessine : pour un Mac Pro 2025, Apple pourrait proposer autre chose.

Le logo de la puce M3 Ultra. Image Apple.

Les trois variantes Ultra actuelles se basent sur la même solution : deux puces Max reliées par un lien rapide (2 à 2,5 To/s), pour créer une puce plus grande et plus rapide. La solution a l'avantage d'éviter le problème principal des composants monolithiques, compliqués à produire : si le rendement de la gravure n'est pas parfait, les risques de produire une puce défectueuse sont élevés et le coût augmente. Pour l'expliquer rapidement : une erreur sur une puce de 600 mm² (par exemple) va faire perdre une puce. Une erreur sur la même surface avec six puces de 100 mm² ne va faire perdre qu'une puce sur six. C'est la même chose avec une Ultra : c'est mécaniquement plus rentable de fusionner deux puces de 300 mm² à rendement identique. La solution d'Apple a aussi un défaut qui est paradoxalement un de ses avantages : tout est doublé. Avoir deux fois plus de cœurs performants ou deux fois plus de cœurs pour le GPU est un avantage. Avoir deux fois plus de cœurs basse consommation ou deux fois plus de décodeurs vidéo ne l'est pas nécessairement. À partir d'un certain point, ils deviennent inutiles et les transistors pourraient être employés pour un autre usage. De même, l'interface de communication prend de la place sur la puce, par exemple.

Imaginer une puce monolithique de grande taille pour une machine d'exception comme le Mac Pro n'est pas totalement hypothétique. Apple pourrait produire un composant avec une taille du même ordre qu'une puce Ultra, mais plus optimisée sur certains points.

Certaines rumeurs dépendent d'Apple

Un des problèmes à noter ici, c'est qu'une partie des rumeurs et des spéculations sur le sujet dépendent en partie d'Apple. La complexité des puces actuelles et la taille des transistors rendent les analyses visuelles compliquées et les rares sociétés capables d'effectuer le nécessaire pour obtenir une image exploitable de la structure des puces (comme Tech Insights à une époque) ne le font pas nécessairement. Sans sources externes, il faut donc se reposer sur ce qu'Apple veut bien publier, et il ne s'agit pas nécessairement de la réalité. Nous avons un exemple évident : les images qu'Apple a montrées en 2023 pour les puces M3 — qui sont des vues d'artiste — faisaient l'impasse sur l'interconnexion nécessaire à la création d'une puce M3 Ultra. Le lancement de la puce M3 Ultra prouve que les images d'Apple étaient donc fausses : l'interconnexion est bien présente dans la réalité, mais absente des photos officielles. Il est aussi possible qu'Apple produise deux versions de la puce M3 Max dont une spécifiquement pour créer la variante M3 Ultra, mais c'est peu probable.

Cette image des puces M3 montre une puce M3 Max sans l'interconnexion nécessaire. Mais elle existe pourtant. Image Apple.

Compte tenu de la communication d'Apple, nous pouvons partir du principe qu'il n'y aura probablement pas de puce M4 Ultra. Mais nous pouvons aussi supposer qu'une puce M4 encore plus puissante n'est pas à exclure, mais avec un autre nom.

Apple abandonne les MacBook Air M2 et M3

5 mars 2025 à 19:00

Alors qu'Apple avait tendance à laisser la génération précédente au catalogue à un prix plus bas depuis quelques années, ce n'est pas le cas avec l'arrivée du MacBook Air M4. Le nouveau modèle remplace en effet le MacBook Air M3 — en perdant 100 € — mais aussi le MacBook Air M2, qui était encore en vente. Précédemment, le MacBook Air M1 avait aussi eu une vie assez longue, en parallèle des versions plus récentes.

Les MacBook Air M4. Image Apple.

Dans la pratique, vous pouvez donc acheter un MacBook Air M4 au prix d'un MacBook Air M2, ce qui est plutôt une bonne affaire. Et si certains revendeurs ont encore les MacBook Air M2 et M3 au catalogue, ils sont peu intéressants compte tenu du prix en baisse.

Le MacBook Air améliore sa webcam et passe à la puce M4 pour 100 € de moins

Le MacBook Air améliore sa webcam et passe à la puce M4 pour 100 € de moins

Les raisons de cet abandon ne sont pas évidentes au premier abord, mais le MacBook Air M4 amène une NPU plus rapide, ce qui est un avantage pour Apple Intelligence. Et le fait qu'Apple a mis à jour il y a quelques mois tous les MacBook Air avec 16 Go de RAM (au lieu de 8 Go) joue aussi peut-être un peu, étant donné que le prix n'avait pas bougé. Dans tous les cas, les clients sont les gagnants ici.

Brother affirme ne pas dégrader la qualité d’impression avec du toner tiers

7 mars 2025 à 11:06

Mise à jour le 7 mars à 11 h : Brother a déclaré à Ars Technica qu’elle ne cherchait pas à bloquer certaines fonctions pour les utilisateurs utilisant un toner tiers. Dénonçant « de fausses allégations », la marque affirme « que les mises à jour du micrologiciel de Brother ne bloquent pas l'utilisation de cartouches d'encre d'autres marques ». Mais alors, pourquoi plusieurs utilisateurs se plaignent, et pourquoi toute cette affaire ? Brothers a une explication, mais ce n’est pas beaucoup plus clair :

La qualité des cartouches compatibles peut varier, et pour vérifier qu'une imprimante fonctionne correctement, nous préférons effectuer un dépannage avec des consommables Brother authentiques. Nous pensons que cette vérification dans le processus peut avoir conduit à un malentendu[,] mais comme nous l'avons confirmé, la mise à jour du micrologiciel n'est pas responsable de la dégradation de la qualité ou de la suppression des fonctions de l'imprimante.

Article original : De façon assez régulière, quand une personne demande à quelqu'un de la rédaction ce qu'il faut acheter comme imprimante, la réponse est souvent « Un modèle laser, par exemple chez Brother ». Louis Rossmann, un réparateur, était visiblement dans le même cas, mais le passé est important ici : la marque a décidé récemment de s'attaquer aux personnes qui installent du toner qui ne provient pas de la marque, avec une solution assez expéditive. En effet, une mise à jour de firmware a été imposée sur certains modèles, comme l'imprimante multifonction laser MFC-3750, un modèle haut de gamme… et elle cible ceux qui utilisent du toner compatible.

Sur ce modèle, l'impression est dégradée si vous avez un toner tiers. Image Brother.

Elle empêche en effet la calibration pour la couleur avec un toner tiers, ce qui réduit la qualité d'impression. Et Brother, pour éviter qu'un utilisateur retourne sur l'ancien firmware, a supprimé les anciennes versions de ses serveurs. Dans la pratique, comme expliqué dans le wiki de Louis Rossmann (et dans sa vidéo), la seule solution consiste donc à installer du toner original, même si votre imprimante fonctionnait parfaitement avec du toner issu d'un autre fabricant avant la mise à jour. Si votre imprimante n'a pas encore été mise à jour, il reste une voie : empêcher l'appareil de se connecter à Internet, en attendant — peut-être — que des personnes trouvent une solution pour effectuer un downgrade, c'est-à-dire réinstaller une ancienne version du firmware.

La faille qui permet de suivre n'importe quel objet Bluetooth est corrigée et ne permet pas de suivre n'importe quel objet Bluetooth

4 mars 2025 à 19:00

Il y a quelques jours, une faille a fait parler d'elle : des chercheurs affirmaient qu'une faille dans le réseau Localiser d'Apple permettait de suivre n'importe quel objet Bluetooth. Lors de l'annonce, quand nous l'avons présentée, les chercheurs ne donnaient que peu de détails et communiquaient d'une manière un peu catastrophiste. Mais dans les faits, il manquait plusieurs informations importantes, maintenant disponibles.

Le premier point important, qui limite réellement l'efficacité de l'attaque nRootTag, c'est qu'Apple a corrigé la faille avec iOS 18.2 et ses équivalents (iPadOS 18, macOS Sequoia). La correction a aussi été poussée pour iOS 17, macOS Ventura et macOS Sonoma. Ce point est important : une bonne partie des utilisateurs de produits Apple mettent à jour leurs appareils, ce qui rend la faille virtuellement inutile. Dans les faits, un appareil peut être suivi en théorie, mais il doit se trouver à portée d'un périphérique Apple qui n'est pas à jour, ce qui est peu probable.

Le second point important, c'est qu'il n'est pas possible de suivre « n'importe quel appareil Bluetooth ». Étant donné la description au départ, nous pensions qu'il était possible de suivre un périphérique en connaissant l'adresse MAC de sa puce Bluetooth. En réalité, et l'étude l'explique bien, elle nécessite l'installation d'un logiciel malveillant. Les chercheurs parlent d'IoT (un objet connecté au sens large) mais avec une définition bien à eux : ils considèrent qu'un Raspberry Pi et un Steam Deck font partie de cette catégorie. La première attaque nécessite en réalité un appareil sous GNU/Linux et l'installation d'un logiciel malveillant. Il n'est donc pas possible de suivre « n'importe quel appareil Bluetooth ». La seconde variante de l'attaque fonctionne sous Android ou Windows, et elle nécessite un accès explicite au Bluetooth. Il est donc certes possible de s'arranger pour qu'un utilisateur installe une application infectée et donne accès au Bluetooth, mais ce n'est pas totalement trivial tout de même.

Dans tous les cas, il semble difficile de mettre en avant qu'il est possible de suivre n'importe quel appareil Bluetooth quand une partie très significative des appareils n'est pas touchée. Même si beaucoup d'objets connectés fonctionnent sous GNU/Linux, ils ne permettent pas d'installer des applications, sauf éventuellement si un jailbreak existe. Par ailleurs, il faut noter que les appareils Apple sont globalement immunisés : le logiciel des chercheurs ne fonctionne pas sur les appareils de la marque, en dehors de quelques vieux Mac (jusqu'à macOS Big Sur).

La recherche des clés a un coût

Le dernier point à noter, c'est que la faille nécessite une grosse puissance de calcul. À l'origine, encore, ils n'expliquaient pas combien de GPU étaient nécessaires. L'étude donne plus de détails, et ce n'est pas si simple : la création des données nécessaires pour effectuer l'attaque demande une puissance de calcul élevée. La première variante des calculs (il y en a deux) demande un espace de stockage de 20 To sur un serveur, et avec 200 GeForce RTX 3080 — des cartes qui valaient 700 $ au lancement —, il faut environ 2 heures 40 de calcul pour obtenir le nécessaire. Avec un serveur dans le cloud, le coût annoncé est de l'ordre de 120 $ en location. La seconde variante est plus rapide — environ 40 minutes, à peu près 65 $ — mais nécessite un espace de stockage de 1,75 Po. Par ailleurs, ils mettent en avant qu'il est possible de trouver une clé valable pour l'attaque en moins de 3 minutes dans 90 % des cas.

Les calculs sont plus rapides avec des cartes récentes (comme les H100) mais le coût est plus élevé.

Encore une fois, si les calculs sont accessibles pour de grands groupes de hackers ou éventuellement pour des états, ils sont globalement hors de portée pour un malandrin lambda qui voudrait suivre une personne.

Une faille permettrait de suivre n

Une faille permettrait de suivre n'importe quel accessoire Bluetooth avec le réseau Localiser

Un peu de mea culpa

Même si les chercheurs ont évité de mettre en avant les limites de la faille, il faut bien faire un mea culpa : l'annonce était un peu trop belle pour être vraie. Même au conditionnel et en émettant des doutes sur les données qui étaient absentes, certains points auraient pu nous alerter sur le fait qu'il y avait un loup. Car vous l'avez compris, il y en avait bien un : si l'attaque existe, elle est loin d'être accessible ni si dangereuse qu'elle a pu être présentée.

L'eUSB2V2 rattrape l'USB 3.0, 25 ans après la première version

4 mars 2025 à 16:00

Lancé il y a environ 25 ans, l'USB 2.0 reste encore très employé dans nos appareils : la technologie est simple, bien prise en charge et offre des débits suffisants pour de nombreux appareils, avec 480 Mb/s. Pour du Bluetooth, une souris, un clavier ou de l'audio (par exemple), l'USB 2.0 est amplement suffisant. Et pourtant, une nouvelle version de la norme a été annoncée fin 2024, un peu en catimini : l'eUSB2V2. Elle vise quelques cas particuliers, et le e indique qu'il s'agit d'une version embarquée, c'est-à-dire pensée pour une intégration directe dans les appareils.

Une prise USB 2.0. CC BY 2.0, SparkFun.

L'eUSB2(V1) existe depuis quelques années : il s'agit d'une variante destinée à l'intégration. La tension employée pour la signalisation (en simplifiant, celle qui permet de définir les 1 et les 0 sur les câbles) est de l'ordre de 1,2 V quand l'USB 2.0 classique est en 3,3 V. Ce choix permet de réduire de façon importante la consommation, et l'eUSB2 peut trouver sa place pour intégrer un clavier dans un PC portable, module Bluetooth interne, etc. On trouve aussi de temps en temps l'eUSB2 dans des appareils industriels, pour interfacer le stockage avec des protocoles connus. L'eUSB2 n'est pas directement compatible avec l'USB 2.0 classique, mais il existe des composants qui permettent de relier deux appareils eUSB2 avec un câble USB 2.0 classique. Le débit en eUSB2 est le même qu'en USB 2.0 : 480 Mb/s.

L'eUSB2V2 multiplie les débits par dix

L'eUSB2V2, porté par Apple, Microsoft, Renesas ou Intel, permet d'augmenter les débits. La norme ajoute un principe de multiplicateur, qui varie de 2 à 10. On peut donc avoir un débit qui atteint, dans le meilleur des cas, 4,8 Gb/s. C'est pratiquement le débit de l'USB 3.0 (5 Gb/s) mais avec une consommation plus faible et une intégration plus simple. En effet, si la partie matérielle doit être modifiée, la partie logicielle n'évolue pas : le protocole est le même et donc un système capable de travailler en USB 2.0 peut facilement prendre en charge un périphérique eUSB2 ou eUSB2V2.

Le débit peut atteindre 4,8 Gb/s.

L'eUSB2V2, pour réduire la consommation, peut travailler de façon asymétrique. Au lieu d'avoir un débit identique dans les deux sens, il est possible d'avoir jusqu'à 4,8 Gb/s dans un sens et 480 Mb/s dans l'autre. Le cas mis en avant dans la documentation est celui des webcams des PC portables : les 480 Mb/s de l'USB 2.0 limitent la qualité en imposant une compression destructive plus ou moins efficace1. En eUSB2V2, il est possible d'avoir un lien basse consommation qui permet un débit descendant (de la webcam au système) à 4,8 Gb/s, une valeur suffisante pour travailler sans compression et réduire la consommation tout en améliorant la qualité d'image.

Un avantage mis en avant est la possibilité d'améliorer les webcams. Image Apple.

La principale contrainte de l'eUSB2V2 est qu'il n'offre pas de compatibilité physique avec les câbles USB 2.0. Le principe de répéteurs en eUSB2 est ici absent, et donc l'eUSB2V2 ne vise que l'intégration directe.


  1. La majorité des webcams USB 2.0 compresse en MJPEG. Il existe quelques modèles compatibles H.264, mais ils sont rares. Les versions USB 3.0 se passent généralement de compression, mais le protocole est plus complexe et plus onéreux.  ↩︎

❌