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Test de la Yale Linus L2 : une serrure pour mettre Matter et la NFC dans votre porte d’entrée
Pi-hole bloque les publicités plus vite et plus fort
Si vous voulez bloquer les traqueurs et les publicités, rien n’est plus efficace qu’une intervention au niveau de la résolution DNS. (Ou, pour ce qui nous concerne, l’abonnement au Club iGen.) AdGuard DNS, Control D et NextDNS fonctionnent merveilleusement bien, mais sont des services externes et payants. Qu’à cela ne tienne : Pi-hole peut faire la même chose sans autre cout que celui du Raspberry Pi que vous avez oublié au fond d’un tiroir. Avec sa sixième et nouvelle version, il n’a jamais été aussi facile de s’en servir.
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Pi-hole remplace les serveurs DNS de votre opérateur pour interrompre les requêtes vers les adresses enregistrées dans vos listes de blocage. Il peut ainsi bloquer les publicités et les traqueurs, mais aussi des domaines entiers, comme tous les sites pornographiques ou les sources connues de malwares. Comme il intervient au niveau du réseau, il couvre les appareils sur lesquels vous ne pouvez pas installer de bloqueurs traditionnels, comme les consoles de jeu et les gadgets domotiques.
La sixième version de Pi-hole ne change pas grand-chose à son fonctionnement, quoiqu’elle permette maintenant d’ajouter des listes d’adresses autorisées en plus des listes d’adresses bloquées, une bonne manière de gérer les exceptions. Les réglages épars ont été consolidés dans un seul et unique fichier utilisant la syntaxe TOML, relativement lisible. L’interface web est maintenant divisée entre un mode « basique » contenant les principaux réglages et un mode « expert » contenant notamment les nouveaux réglages de l’API et des certificats HTTPS.
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Adblocker #4 : le blocage par DNS, la solution ultime ?
SolarFlow 800 : Zendure améliore l’efficacité des micro-onduleurs pour kits solaires
Encore un nouveau produit Zendure ? Oui, mais cette fois, le fabricant réduit sa gamme. Le SolarFlow 800 remplace deux produits, puisqu’il combine les fonctionnalités d’un micro-onduleur avec celles d’un contrôleur, et fait donc l’interface entre les panneaux photovoltaïques et le système de stockage sans intermédiaire. Avec son rendement de 96 %, il atteint une efficacité record qui permettra de profiter du moindre électron.
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Avec ses deux entrées MPPT de 600 W, le SolarFlow 800 reprend les fonctionnalités du micro-onduleur EZ1-M. Il pourra encaisser la production d’une paire de panneaux bifaciaux de 430 W, une configuration annoncée à 479 €, ou de quatre panneaux souples de 210 W, une configuration qui devrait revenir à 1 097 €. Avec sa sortie de 800 W, il joue aussi le rôle du hub et pourra remplir des batteries avant d’injecter la production excédentaire dans le réseau.
En somme, c’est une version allégée du Hyper 2000 que nous avons testé récemment sans panneaux photovoltaïques et que nous sommes en train de tester une nouvelle fois avec des panneaux. Son prix de 299 € et son rendement de 96 % en font une excellente manière de construire une centrale solaire sans se ruiner, même si comme toujours, les batteries font exploser le cout d’acquisition et disparaitre toute perspective de rentabilité.
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La commercialisation du SolarFlow 800 débutera le 25 février prochain avec une réduction de 3 à 8 %, mais connaissant Zendure, il serait très étonnant qu’il soit affiché ne serait-ce qu’une journée à son prix “officiel”. Comme les autres produits de la gamme, le SolarFlow 800 peut communiquer avec le compteur Shelly Pro 3EM et les prises Shelly Plus Plus S pour adapter sa puissance de sortie aux besoins énergétiques du logement.
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La maison au soleil : test du Zendure Hyper 2000, une batterie de stockage pas que pour le solaire
De nouveaux problèmes de compatibilités entre macOS Sequoia et Microsoft Exchange ?
Certaines choses ne changent jamais. Le soleil finira par se lever, l’hiver finira par s’achever et Exchange finira par planter. Comme d’autres versions avant elles, macOS Sequoia semble avoir quelques problèmes avec le serveur de messagerie électronique de Microsoft, particulièrement depuis la mise à jour 15.3. Certains se plaignent de la disparition de courriers électroniques.
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Les dysfonctionnements sporadiques des services de Microsoft sur les plateformes Apple sont récurrents — il ne se passe pas une journée sans que l’un se plaigne d’instabilités de Microsoft 365 et que l’autre ne peste contre les plantages de Microsoft Teams. Comme ces problèmes sont isolés et négligeables, ils peuvent généralement être mis sur le compte d’une panne d’un équipement, d’une anomalie du réseau… ou d’un bug entre la chaise et le clavier.
Depuis cet automne toutefois, les problèmes touchant Exchange sont devenus suffisamment communs pour qu’il devienne impossible de les ignorer. Les premiers dysfonctionnements — déconnexions intempestives du serveur, refus de l’envoi des mails, difficultés de synchronisation des calendriers — semblent être apparus avec la mise à jour 15.1. La situation semble avoir empiré avec la mise à jour 15.3, puisque certains utilisateurs se plaignent maintenant de la disparition (heureusement momentanée) des courriers.
D’autres ont purement et simplement perdu leurs mails envoyés, voire leurs règles. La reconfiguration du compte Exchange n’y fait rien, pas plus que l’installation de la toute récente 15.3.1. À qui la faute ? Le mystère reste entier : Apple ne mentionne pas Exchange dans les notes des mises à jour successives de macOS Sequoia, mais la situation semblait s’être améliorée avec la 15.2.
Western Digital divorce de SanDisk (et veut fabriquer des disques de 100 To)
Voilà pourquoi SanDisk a changé de logo : moins de dix ans après son acquisition par Western Digital, le fabricant de SSD et de cartes mémoire va retrouver son indépendance, et entrer au New York Stock Exchange sous le mnémo SNDKV. Comme le remarque le site spécialisé PetaPixel, le divorce est officialisé sur le web, chacune des deux entreprises disposant maintenant de son propre site (Western Digital, SanDisk).
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Fondée en 1988 sous le nom de SunDisk, SanDisk a créé le premier SSD au format 2,5″ en 1991 et les premières cartes mémoire sans batterie en 1992. Alliée à Toshiba pour concevoir des cartes pour les appareils photo numériques, concurrente d’Apple sur le marché des baladeurs MP3, l’entreprise s’est lancée dans une série d’acquisitions pour renforcer sa présence dans le monde de l’entreprise et des data centers.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’intérêt de Western Digital, vieille gloire de la Silicon Valley, qui a mis 16 milliards de dollars sur la table pour s’offrir une seconde jeunesse. Après seulement sept ans d’union, en 2023, Western Digital annonçait son intention de se séparer de SanDisk pour se recentrer sur ses activités historiques. Le divorce aurait dû être prononcé à la fin de l’année dernière, mais la séparation est visiblement « complexe ».
SanDisk ne s’est pas tout à fait relevée des problèmes de fiabilité de ses SSD professionnels, qui ont durablement terni son image. Western Digital a transféré tous ses produits utilisant de la mémoire flash vers SanDisk, conservant les disques durs. L’entreprise annonce d’ailleurs vouloir produire ses premiers disques de 36 et 44 To en 2026 et atteindre des capacités de 80 à 100 To en 2030, à l’aide de la technologie HAMR qui chauffe les plateaux à l’échelle de la nanoseconde pour améliorer leur sensibilité.
David Goeckeler, actuel CEO de Western Digital, deviendra celui de SanDisk. Irving Tan, actuel vice-président exécutif de Western Digital, sera promu au rang de CEO. La cotation de SanDisk est sur les starting blocks au cours de 36,65 $. « La séparation de l’entreprise permettra à chaque franchise de mieux se positionner pour concevoir des technologies et des produits innovants », assure Western Digital.
Synology présente des caméras qui se passent de NAS
À l’occasion de son premier solution day de l’année, qui se tenait hier à Paris, Synology a présenté trois nouvelles entrées dans sa gamme de caméras de surveillance. Pour la première fois, certains modèles peuvent se connecter directement au cloud et donc se passer d’un NAS. Une petite révolution pour le fabricant taïwanais de dispositifs de stockage.
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« La sécurité est au cœur de notre vision pour l’avenir », dit Victor Wang, directeur général de Synology France. Le fabricant propose des solutions de stockage adaptées à la vidéosurveillance, les boitiers DVA, dotés d’un accélérateur graphique pour gérer plusieurs dizaines de caméras et analyser les flux en temps réel avec un modèle de machine learning. Le système de gestion centralisée CMS permet de gérer les immenses déploiements comptant jusqu’à 1 000 NAS et 10 000 caméras, tandis que la Surveillance Station est suffisamment simple pour être utilisée dans un cadre domestique.
Synology prend en charge l’immense majorité des caméras IP du marché, mais propose elle-même deux modèles élémentaires, la caméra dôme TC500 et la caméra d’extérieur BC500. Pour mieux concurrencer Ubiquiti, qui semble être sa principale cible, le fabricant taïwanais présente trois nouveaux modèles avec trois nouveaux formats. La BC800Z, avec un « z » pour signifier la présence d’un « zoom » de 47 à 110°, est la grande sœur de la BC500 dotée d’un capteur 4K et capable de reconnaitre les plaques d’immatriculation.
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La FC600 adopte un format circulaire pour être placée au plafond, d’où son objectif fisheye et son capteur de 6 Mpx fourniront un angle de vue de 360° et pourront compter les personnes. La CC400W, enfin, est le premier modèle wireless de la gamme. Avec son air de webcam, son capteur 4 Mpx et son prix de 139 €, elle ouvre la nouvelle gamme de Synology et trouvera sa place aussi bien dans les petites entreprises que dans les foyers connectés.
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Elle ouvre aussi la possibilité d’une connexion directe au réseau, sans l’intermédiaire d’un NAS. Synology présente donc C2 Surveillance Station, un nouveau système d’enregistrement dans le cloud, aussi appelé VSaaS (video surveillance as a service). Le fabricant avait pensé concevoir une gamme de caméras spécifiquement conçues pour C2, mais a finalement opté en faveur d’une gamme commune.
Au sommet de la gamme, les BC800Z et FC600 intègrent leurs propres fonctionnalités d’analyse en temps réel dopées à l’intelligence artificielle et sont conçues pour être utilisées avec les boitiers DVA voire un serveur CMS. À l’autre bout de la gamme, les TC500, BC500 et CC400W se reposent entièrement sur les capacités de traitement du système auxquelles elles sont connectées, qu’il s’agisse d’un boitier DVA ou bien de C2.
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Synology propose la détection des mouvements et des personnes, bien sûr, mais aussi la détection des véhicules, du franchissement d’une barrière virtuelle ou du déplacement d’un objet, des intrusions ou encore des congestions. Les personnes peuvent être identifiées et suivies automatiquement et les évènements déclencher des automatisations. Un système de floutage et de filigranage, enfin, permet l’utilisation des solutions de Synology dans des environnements aussi sensibles que les institutions financières et gouvernementales.
Le marché des appareils photo reprend de pâles couleurs
Surprise ! Pour la première fois depuis 2017, les ventes d’appareils photographiques compacts n’ont pas baissé. Oh, elles n’ont pas vraiment augmenté non plus, mais c’est déjà ça. Les membres de la CIPA, la grande organisation japonaise de fabricants d’appareils et d’optiques, peuvent souffler un grand coup. Le marché semble s’être stabilisé, certes à un niveau historiquement bas, et reprend même des couleurs.
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Personne ne l’ignore, l’émergence des smartphones a décimé le marché des appareils compacts. Alors que les membres de la CIPA ont vendu jusqu’à 110 millions d’appareils en 2008, ils n’en ont vendu que 1,88 million en 2024. Ce n’est pourtant pas une mauvaise nouvelle : c’est 159 000 exemplaires de plus qu’en 2023, une progression de 9 % qui est inédite depuis sept ans. Mieux, le panier moyen gagne 57 € pour s’établir à 337 €.
Cette petite performance peut être mise entièrement au crédit du Pentax 17, le premier appareil argentique du groupe Ricoh-Pentax en vingt ans, qui a connu un incroyable succès malgré son prix élevé de 549 €. Avec son look rétro et son demi-format qui permet de prendre 72 clichés verticaux sur une pellicule de 36 poses, il vise la clientèle des « anémoïques », ces « nostalgiques d’un temps qu’ils n’ont pas connu » qui achètent des digicams à tour de bras sur les sites d’occasion.
Le succès du Pentax 17 est d’autant plus ironique que le groupe Ricoh-Pentax est le seul membre de la CIPA qui ne propose pas de boitier mirrorless. Or c’est plus que jamais le segment porteur : les ventes de reflex sont passées pour la première fois depuis le début du siècle sous la barre du million d’unités, alors que celles des petits boitiers à objectifs interchangeables ont fortement progressé pour atteindre 6,6 millions d’exemplaires avec un panier moyen de 683 €.
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Canon et Nikon offrent maintenant une gamme complète, du boitier à 300 € pour les amateurs aux monstres à 3 000 € pour les professionnels, et opposent enfin une concurrence sérieuse à Sony. Dans un tout autre genre, la petite entreprise française Pixii vient mordre sur les platebandes de Leica. Les ventes d’objectifs se maintiennent, au point que Zeiss compte revenir sur le marché, qu’elle avait pratiquement abandonné.
Depuis plusieurs années, la segmentation du marché des appareils photo est claire. Au grand public, les smartphones ; aux “amateurs éclairés” les compacts « experts », les caméras d’action et les drones ; aux professionnels, les boitiers mirrorless et les sacoches pleines d’optiques. Ce n’est plus la folie de la fin des années 2000, mais c’est mieux que rien.
Interop revient pour améliorer la compatibilité de Safari, Chrome et Firefox
Interop, la compétition amicale pour « améliorer l’interopérabilité » des navigateurs web, n’en finit plus de prouver son succès. Après avoir rempli 95 % de leurs objectifs en 2024, Apple, Google, Microsoft et Mozilla rempilent pour une quatrième année. Les éditeurs reprendront deux chantiers entamés l’année dernière et travailleront dans dix-sept nouveaux domaines.
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Le travail sur les spécifications de mise en page Flexbox et Grid n’est pas encore terminé — le sera-t-il un jour ? Avec la gestion des événements du pointeur, c’est le chantier prioritaire qui mérite une deuxième année d’efforts. « Ces technologies sont à ce point fondamentales pour le web moderne », explique James Graham de Mozilla, « que nous croyons important de nous fixer des objectifs ambitieux et de continuer d’accorder la priorité à ces domaines pour créer une fondation solide sur laquelle les développeurs pourront s’appuyer ».
L’accessibilité et les plateformes mobiles restent des domaines problématiques, les précédentes éditions du projet Interop s’étant surtout concentré sur les navigateurs de bureau. Apple, Google, Microsoft et Mozilla pourront toutefois compter sur le renfort du spécialiste de l’accessibilité Bocoup et de l’expert des navigateurs embarqués Igalia pour faire progresser l’interopérabilité des navigateurs en la matière.
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en passant par les Web Transitions et le zoom CSS, les autres chantiers sont plus circonscrits, mais pas moins importants. Les éditeurs veulent réduire la charge de travail des développeurs en normalisant le fonctionnement des éléments HTML, des attributs CSS et des évènements JavaScript.
Forts du succès des éditions précédentes, Apple, Google, Microsoft et Mozilla ont maintenant l’ambition d’intégrer les « signaux web » témoignant de la rapidité et de la fluidité d’un site (LCP et INP) aux travaux du projet Interop. Enfin, les concurrents amicaux porteront une attention particulière à l’implémentation de WebAssembly, qui permet de créer des binaires portables, et de WebRTC, qui permet de communiquer en temps réel à travers un navigateur.