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Reçu aujourd’hui — 3 décembre 2025

La diffusion hertzienne de l'heure va réduire sa consommation en énergie, qui reste extrêmement élevée

3 décembre 2025 à 19:20

Dans de nombreux domaines, une des contraintes nécessaires pour obtenir un fonctionnement fiable est de disposer d'une source précise pour le temps. Dans le monde informatique, les deux solutions classiques passent par le protocole NTP (qui permet une synchronisation de l'heure via Internet) ou par les signaux GNSS (e qu'on appelle habituellement le GPS). Mais dans de nombreux cas, les deux solutions sont compliquées à mettre en œuvre, et il existe une troisième solution : la diffusion hertzienne. En France, l'émetteur d'Allouis (dans le Cher) émet un signal qui permet notamment aux horloges de la SNCF d'être à l'heure1, à travers ce qu'on nomme le Temps Légal Français.

L'émetteur d'Allouis. Avialle, CC BY-SA 3.0

Le problème principal de cette solution, c'est son coût élevé. L'émetteur d'Allouis a été mis en place en 1938 pour émettre la radio en grandes ondes (c'est-à-dire avec une fréquence comprise entre 30 et 300 kHz), avec une puissance élevée. En 2016, la diffusion de France Inter sur l'émetteur en question a été stoppée, et il n'a donc plus servi qu’à la diffusion de l'heure légale. Avant l'arrêt de France Inter, l'émetteur fonctionnait avec une puissance de 2 000 kW la journée, et 1 000 kW la nuit.

Peu après l'arrêt, la puissance a été réduite à 1 100 kW, une puissance a priori suffisante à l'époque pour les récepteurs. Et peu à peu, elle a été réduite. Elle est ensuite passée à 800 kW en 2020, avant que des tests sur une puissance limitée à 675 kW — ce qui reste une valeur élevée — soient effectués. Selon l'ANFR (Agence nationale des fréquences), cette puissance a été validée lors d'un essai du 22 octobre au 3 décembre 2024, puis lors d'un second du 20 mai au 18 novembre 2025. Dans les deux cas, aucune anomalie significative n’a été détectée, ni par les utilisateurs ni par les systèmes de surveillance. Une troisième période de test est prévue entre le 16 décembre 2025 et le 31 mars 2026 (la puissance est donc pour le moment de 800 kW), qui va permettre de valider un passage permanent à 675 kW au second trimestre 2026.

Une solution qui reste gourmande

Même après les essais et une diminution de la puissance d'émission, le coût énergétique reste élevé. C'est en partie lié au fait que l'émetteur et la technologie employée ont été pensés pour une diffusion hertzienne en grande onde, en parallèle de la radio. Le cas de l'émetteur DCF77 allemand le montre bien : il consomme 50 kW pour diffuser l'heure sur une bonne partie de l'Europe. La technologie est parfois employée dans les radios-réveils pour les garder à l'heure, même en France.

L'émetteur DCF77 allemand. Image Patrick Kempf.

Il faut tout de même noter que si l'émission en grandes ondes a un coût énergétique élevé, il est probablement plus faible que les modifications nécessaires pour adapter tout le matériel existant à des technologies modernes.


  1. Contrairement aux trains.  ↩︎

La diffusion hertzienne de l'heure va réduire sa consommation en énergie, qui reste extrêmement élevée

3 décembre 2025 à 19:20

Dans de nombreux domaines, une des contraintes nécessaires pour obtenir un fonctionnement fiable est de disposer d'une source précise pour le temps. Dans le monde informatique, les deux solutions classiques passent par le protocole NTP (qui permet une synchronisation de l'heure via Internet) ou par les signaux GNSS (e qu'on appelle habituellement le GPS). Mais dans de nombreux cas, les deux solutions sont compliquées à mettre en œuvre, et il existe une troisième solution : la diffusion hertzienne. En France, l'émetteur d'Allouis (dans le Cher) émet un signal qui permet notamment aux horloges de la SNCF d'être à l'heure1, à travers ce qu'on nomme le Temps Légal Français.

L'émetteur d'Allouis. Avialle, CC BY-SA 3.0

Le problème principal de cette solution, c'est son coût élevé. L'émetteur d'Allouis a été mis en place en 1938 pour émettre la radio en grandes ondes (c'est-à-dire avec une fréquence comprise entre 30 et 300 kHz), avec une puissance élevée. En 2016, la diffusion de France Inter sur l'émetteur en question a été stoppée, et il n'a donc plus servi qu’à la diffusion de l'heure légale. Avant l'arrêt de France Inter, l'émetteur fonctionnait avec une puissance de 2 000 kW la journée, et 1 000 kW la nuit.

Peu après l'arrêt, la puissance a été réduite à 1 100 kW, une puissance a priori suffisante à l'époque pour les récepteurs. Et peu à peu, elle a été réduite. Elle est ensuite passée à 800 kW en 2020, avant que des tests sur une puissance limitée à 675 kW — ce qui reste une valeur élevée — soient effectués. Selon l'ANFR (Agence nationale des fréquences), cette puissance a été validée lors d'un essai du 22 octobre au 3 décembre 2024, puis lors d'un second du 20 mai au 18 novembre 2025. Dans les deux cas, aucune anomalie significative n’a été détectée, ni par les utilisateurs ni par les systèmes de surveillance. Une troisième période de test est prévue entre le 16 décembre 2025 et le 31 mars 2026 (la puissance est donc pour le moment de 800 kW), qui va permettre de valider un passage permanent à 675 kW au second trimestre 2026.

Une solution qui reste gourmande

Même après les essais et une diminution de la puissance d'émission, le coût énergétique reste élevé. C'est en partie lié au fait que l'émetteur et la technologie employée ont été pensés pour une diffusion hertzienne en grande onde, en parallèle de la radio. Le cas de l'émetteur DCF77 allemand le montre bien : il consomme 50 kW pour diffuser l'heure sur une bonne partie de l'Europe. La technologie est parfois employée dans les radios-réveils pour les garder à l'heure, même en France.

L'émetteur DCF77 allemand. Image Patrick Kempf.

Il faut tout de même noter que si l'émission en grandes ondes a un coût énergétique élevé, il est probablement plus faible que les modifications nécessaires pour adapter tout le matériel existant à des technologies modernes.


  1. Contrairement aux trains.  ↩︎

Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

3 décembre 2025 à 18:05

La crise dans le monde de la RAM, à cause de l'IA, prend un tournant depuis quelques jours, avec des hausses très importantes chez certains fabricants. Et elle touche même directement certains fabricants : la division de Samsung dédiée aux semi-conducteurs — qui produit de la RAM — aurait refusé de vendre de la RAM à la division mobile du géant coréen.

Une usine de production de RAM Samsung. Image Samsung.

Plus exactement, c'est un contrat longue durée qui a été refusé, et c'est pourtant un point important dans le domaine des smartphones. De façon très schématisée, de grands constructeurs comme Samsung (ou Apple) peuvent prendre des contrats à long terme (parfois plusieurs années) pour s'approvisionner en mémoire vive à un coût prévisible. Mais avec la hausse du prix de la RAM, les producteurs de RAM semblent refuser ces derniers depuis quelques mois. Un choix qui a un impact direct sur les prix : les acheteurs, devant des coûts qui peuvent varier, tendent à anticiper des prix élevés qui se répercutent sur le coût des produits finis.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Selon WccfTech, la filiale dédiée aux smartphones a obtenu des contrats avec une durée assez courte, trois mois. Un changement qui va imposer des négociations régulières et (surtout) probablement des hausses de prix, compte tenu des tarifs actuels. Dans le cas d'un smartphone avec 12 Go de RAM (ce qui tend à devenir la norme), le coût des puces de mémoire est passé de 33 $ en début d'année à 70 $ actuellement. Et ce n'est probablement pas terminé. Pour une gamme comme la série S26 de Samsung, c'est un coup dur : dans les modèles de 2025, la majorité des variantes avaient 12 Go de RAM, et le S25 Ultra possède même 16 Go de RAM.

De la mémoire LPDDR5, très employée par Apple. Image Samsung.

Du côté d'Apple, il n'y a pour le moment pas eu de fuites en rapport avec les approvisionnements en mémoire vive, mais tant les iPhone que les iPad ou les Mac utilisent de la mémoire vive assez classique (de la LPDDR5X). Donc sauf si Apple a réussi à sécuriser des contrats à long terme, il y a de fortes chances que le coût des prochains appareils augmente.

Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

3 décembre 2025 à 18:05

La crise dans le monde de la RAM, à cause de l'IA, prend un tournant depuis quelques jours, avec des hausses très importantes chez certains fabricants. Et elle touche même directement certains fabricants : la division de Samsung dédiée aux semi-conducteurs — qui produit de la RAM — aurait refusé de vendre de la RAM à la division mobile du géant coréen.

Une usine de production de RAM Samsung. Image Samsung.

Plus exactement, c'est un contrat longue durée qui a été refusé, et c'est pourtant un point important dans le domaine des smartphones. De façon très schématisée, de grands constructeurs comme Samsung (ou Apple) peuvent prendre des contrats à long terme (parfois plusieurs années) pour s'approvisionner en mémoire vive à un coût prévisible. Mais avec la hausse du prix de la RAM, les producteurs de RAM semblent refuser ces derniers depuis quelques mois. Un choix qui a un impact direct sur les prix : les acheteurs, devant des coûts qui peuvent varier, tendent à anticiper des prix élevés qui se répercutent sur le coût des produits finis.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Selon WccfTech, la filiale dédiée aux smartphones a obtenu des contrats avec une durée assez courte, trois mois. Un changement qui va imposer des négociations régulières et (surtout) probablement des hausses de prix, compte tenu des tarifs actuels. Dans le cas d'un smartphone avec 12 Go de RAM (ce qui tend à devenir la norme), le coût des puces de mémoire est passé de 33 $ en début d'année à 70 $ actuellement. Et ce n'est probablement pas terminé. Pour une gamme comme la série S26 de Samsung, c'est un coup dur : dans les modèles de 2025, la majorité des variantes avaient 12 Go de RAM, et le S25 Ultra possède même 16 Go de RAM.

De la mémoire LPDDR5, très employée par Apple. Image Samsung.

Du côté d'Apple, il n'y a pour le moment pas eu de fuites en rapport avec les approvisionnements en mémoire vive, mais tant les iPhone que les iPad ou les Mac utilisent de la mémoire vive assez classique (de la LPDDR5X). Donc sauf si Apple a réussi à sécuriser des contrats à long terme, il y a de fortes chances que le coût des prochains appareils augmente.

Après Evernote, Vimeo, WeTransfer ou AOL, Bending Spoons se paye la billetterie Eventbrite

3 décembre 2025 à 17:00

Chez les Italiens de Bending Spoons, il y a probablement une nouvelle règle : s'ils n'achètent pas une grosse société liée à Internet tous les mois, ils reçoivent un gage. Car après AOL en novembre ou Vimeo en septembre, c'est Eventbrite qui est en passe d'être racheté.

Eventbrite propose d'acheter des billets pour des événements locaux.

Eventbrite est une billetterie en ligne assez connue, et elle est entrée en négociation avec Bending Spoons pour un rachat. La société italienne rachèterait les Américains pour environ 500 millions de dollars en cash.

Bending Spoons met en avant ses nombreuses acquisitions.

Dans le communiqué, Bending Spoons explique vouloir créer une messagerie dédiée, intégrer l'IA (évidemment), améliorer la recherche et s'aventurer dans le marché de la revente. La société s’engage à investir à long terme et le conseil d'administration d'Eventbrite a approuvé à l'unanimité le rachat.

Attention aux habitudes de Bending Spoons

Le problème avec Bending Spoons, c'est la différence entre la réalité et les promesses. Evernote a été acheté en 2022 et la plupart des employés américains ont été licenciés en 2023. Même chose avec WeTransfer ; un rachat en 2024… et le licenciement de 75 % des employés la même année. Nous pourrions vous dire qu'ils vont faire la même chose avec AOL, mais le géant d'Internet était déjà mal en point (et c'est un peu tôt, attendons 2026). Bien évidemment, le CEO de Bending Spoons, Luca Ferrari, affirme que sa société n'a jamais revendu une des (nombreuses) entreprises rachetées, mais c'est un peu biaisé tout de même compte tenu du grand nombre de licenciements.

Après Evernote, Vimeo, WeTransfer ou AOL, Bending Spoons se paye la billetterie Eventbrite

3 décembre 2025 à 17:00

Chez les Italiens de Bending Spoons, il y a probablement une nouvelle règle : s'ils n'achètent pas une grosse société liée à Internet tous les mois, ils reçoivent un gage. Car après AOL en novembre ou Vimeo en septembre, c'est Eventbrite qui est en passe d'être racheté.

Eventbrite propose d'acheter des billets pour des événements locaux.

Eventbrite est une billetterie en ligne assez connue, et elle est entrée en négociation avec Bending Spoons pour un rachat. La société italienne rachèterait les Américains pour environ 500 millions de dollars en cash.

Bending Spoons met en avant ses nombreuses acquisitions.

Dans le communiqué, Bending Spoons explique vouloir créer une messagerie dédiée, intégrer l'IA (évidemment), améliorer la recherche et s'aventurer dans le marché de la revente. La société s’engage à investir à long terme et le conseil d'administration d'Eventbrite a approuvé à l'unanimité le rachat.

Attention aux habitudes de Bending Spoons

Le problème avec Bending Spoons, c'est la différence entre la réalité et les promesses. Evernote a été acheté en 2022 et la plupart des employés américains ont été licenciés en 2023. Même chose avec WeTransfer ; un rachat en 2024… et le licenciement de 75 % des employés la même année. Nous pourrions vous dire qu'ils vont faire la même chose avec AOL, mais le géant d'Internet était déjà mal en point (et c'est un peu tôt, attendons 2026). Bien évidemment, le CEO de Bending Spoons, Luca Ferrari, affirme que sa société n'a jamais revendu une des (nombreuses) entreprises rachetées, mais c'est un peu biaisé tout de même compte tenu du grand nombre de licenciements.

Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4 et M2 (et Mac Studio) en promotion

3 décembre 2025 à 15:30

Même après le Black Friday, il reste des promotions. Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4, Mac Studio et Mac mini M2 sont en promotion.

Pour Mac mini M4. Image Satechi.

Commençons par le modèle de Satechi. La station pour Mac mini M4 est à 80 €. Elle est annoncée à 93 € mais le code UDPNQ9R7QCL4 permet de gagner 15 %. Elle intègre un emplacement M.2 pour un SSD (10 Gb/s), deux prises USB-A à 10 Gb/s, une prise USB-A à 480 Mb/s (par exemple pour un dongle) et un lecteur de cartes SD UHS-II (312 Mo/s). Elle possède aussi une encoche pour un accès plus simple au bouton du Mac mini M4.

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

La version de chez Ugreen, elle, est à 80 € au lieu de 100 €. C'est un peu plus que pendant le Black Friday, mais ça reste une réduction. Elle possède plus de connecteurs, et le même emplacement M.2 pour un SSD. On retrouve trois prises USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s, deux prises USB-C à 10 Gb/s, une entrée USB-C pour alimenter le boîtier (c'est optionnel) et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I). C'est un modèle que nous avons testé et qui fait parfaitement le travail attendu.

Trois stations pour Mac Studio ou Mac mini M1, M2 (etc.)

Satechi propose aussi 15 % avec le code UDPNQ9R7QCL4 sur la version pour les anciens Mac mini, qui passe donc à environ 102 €. En pratique, elle est compatible avec les Mac mini dès 2010 et les Mac Studio (qui ont la même surface au sol). Attention, comme elle est USB-C, il faut prévoir un adaptateur sur les vieux Mac mini (avant 2018), ce qui peut ralentir la station. Elle propose un emplacement M.2 (10 Gb/s), un lecteur de cartes UHS-I (SD et microSD), une prise USB-C à 10 Gb/s, une prise USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s et une sortie audio jack en face avant. Le fabricant prévient que les périphériques USB peuvent perturber le Wi-Fi et le Bluetooth dans la bande des 2,4 GHz, un problème courant.

Pour Mac Studio (avec SSD). Image Satechi.

Enfin, Satechi vide visiblement les stocks sur la version de base, sans emplacement M.2. Elle est à 31 € en argent (avec le même code) et même 24 € en gris. Elle possède trois prises USB-A à 5 Gb/s, une prise USB-C à 5 Gb/s, une sortie audio et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I).

Pour Mac mini (sans SSD). Image Satechi.

Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4 et M2 (et Mac Studio) en promotion

3 décembre 2025 à 15:30

Même après le Black Friday, il reste des promotions. Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4, Mac Studio et Mac mini M2 sont en promotion.

Pour Mac mini M4. Image Satechi.

Commençons par le modèle de Satechi. La station pour Mac mini M4 est à 80 €. Elle est annoncée à 93 € mais le code UDPNQ9R7QCL4 permet de gagner 15 %. Elle intègre un emplacement M.2 pour un SSD (10 Gb/s), deux prises USB-A à 10 Gb/s, une prise USB-A à 480 Mb/s (par exemple pour un dongle) et un lecteur de cartes SD UHS-II (312 Mo/s). Elle possède aussi une encoche pour un accès plus simple au bouton du Mac mini M4.

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

La version de chez Ugreen, elle, est à 80 € au lieu de 100 €. C'est un peu plus que pendant le Black Friday, mais ça reste une réduction. Elle possède plus de connecteurs, et le même emplacement M.2 pour un SSD. On retrouve trois prises USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s, deux prises USB-C à 10 Gb/s, une entrée USB-C pour alimenter le boîtier (c'est optionnel) et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I). C'est un modèle que nous avons testé et qui fait parfaitement le travail attendu.

Trois stations pour Mac Studio ou Mac mini M1, M2 (etc.)

Satechi propose aussi 15 % avec le code UDPNQ9R7QCL4 sur la version pour les anciens Mac mini, qui passe donc à environ 102 €. En pratique, elle est compatible avec les Mac mini dès 2010 et les Mac Studio (qui ont la même surface au sol). Attention, comme elle est USB-C, il faut prévoir un adaptateur sur les vieux Mac mini (avant 2018), ce qui peut ralentir la station. Elle propose un emplacement M.2 (10 Gb/s), un lecteur de cartes UHS-I (SD et microSD), une prise USB-C à 10 Gb/s, une prise USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s et une sortie audio jack en face avant. Le fabricant prévient que les périphériques USB peuvent perturber le Wi-Fi et le Bluetooth dans la bande des 2,4 GHz, un problème courant.

Pour Mac Studio (avec SSD). Image Satechi.

Enfin, Satechi vide visiblement les stocks sur la version de base, sans emplacement M.2. Elle est à 31 € en argent (avec le même code) et même 24 € en gris. Elle possède trois prises USB-A à 5 Gb/s, une prise USB-C à 5 Gb/s, une sortie audio et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I).

Pour Mac mini (sans SSD). Image Satechi.

SmartTube, l'interface alternative pour YouTube qui supprime les publicités, a été infecté par un malware

3 décembre 2025 à 13:15

Si vous avez un téléviseur sous Android ou un boîtier TV sous Android TV ou Google TV, méfiez-vous. L'app SmartTube, souvent employée pour éviter les publicités sur YouTube, a eu un gros problème de sécurité récemment. La version officielle a en effet été modifiée à l'insu de son créateur, pour intégrer des composants malveillants.

SMartTube. Image SmartTube.

L'histoire est malheureusement classique : Yuriy Yuliskov s'est fait pirater et les malandrins ont pu modifier le contenu de l'app open source pour intégrer du code malveillant. Les versions 30.43 à 30.47 sont infectées, et peuvent envoyer des données à des serveurs. Les premiers retours indiquent qu'il n'y a pas d'attaques particulières liées à ce comportement, car le but est a priori d'identifier des appareils vulnérables, pour ensuite en profiter dans un botnet, par exemple.

Une application problématique car les utilisateurs savent qu'elle est dans une zone grise

Si le développeur a remarqué le problème et a indiqué à Google que l'app est malveillante, les protections de Google (avec le Google Play Protect) ne sont pas nécessairement efficaces. En théorie, les versions infectées ont été supprimées par les outils de Google… si vous avez un appareil qui intègre les outils de Google. Dans les autres cas, il va falloir supprimer manuellement l'app pour installer une nouvelle version (dès la 30.55).

Image SmartTube.

C'est un problème lié au fonctionnement même de l'app : SmartTube est une interface alternative pour YouTube qui permet de supprimer les publicités sans payer. Et elle n'est distribuée officiellement que sous la forme d'un APK (un fichier d'installation sous Android), ce qui peut poser des soucis pour les mises à jour. Ce choix amène surtout un gros problème : elle est parfois distribuée sur des App Store ou proposée sur d'autres sites, dans des versions modifiées qui peuvent elles aussi contenir des malwares ou (tout simplement) intégrer de la publicité. C'est un des rares cas qui montrent qu'un App Store centralisé (que ce soit celui de Google, Apple, Amazon, etc.) est intéressant pour la sécurité.

Car en l'état, même si les outils Play Protect de Google peuvent supprimer l'app ou a minima indiquer aux utilisateurs qu'elle est malveillante, beaucoup décideront tout de même de l'utiliser. Comme son usage principal est de supprimer les publicités, les utilisateurs ne prennent en effet pas au sérieux les alertes, en partant du principe qu'elles sont liées à cet usage précis pour les inciter à rentrer dans le rang.

SmartTube, l'interface alternative pour YouTube qui supprime les publicités, a été infecté par un malware

3 décembre 2025 à 13:15

Si vous avez un téléviseur sous Android ou un boîtier TV sous Android TV ou Google TV, méfiez-vous. L'app SmartTube, souvent employée pour éviter les publicités sur YouTube, a eu un gros problème de sécurité récemment. La version officielle a en effet été modifiée à l'insu de son créateur, pour intégrer des composants malveillants.

SMartTube. Image SmartTube.

L'histoire est malheureusement classique : Yuriy Yuliskov s'est fait pirater et les malandrins ont pu modifier le contenu de l'app open source pour intégrer du code malveillant. Les versions 30.43 à 30.47 sont infectées, et peuvent envoyer des données à des serveurs. Les premiers retours indiquent qu'il n'y a pas d'attaques particulières liées à ce comportement, car le but est a priori d'identifier des appareils vulnérables, pour ensuite en profiter dans un botnet, par exemple.

Une application problématique car les utilisateurs savent qu'elle est dans une zone grise

Si le développeur a remarqué le problème et a indiqué à Google que l'app est malveillante, les protections de Google (avec le Google Play Protect) ne sont pas nécessairement efficaces. En théorie, les versions infectées ont été supprimées par les outils de Google… si vous avez un appareil qui intègre les outils de Google. Dans les autres cas, il va falloir supprimer manuellement l'app pour installer une nouvelle version (dès la 30.55).

Image SmartTube.

C'est un problème lié au fonctionnement même de l'app : SmartTube est une interface alternative pour YouTube qui permet de supprimer les publicités sans payer. Et elle n'est distribuée officiellement que sous la forme d'un APK (un fichier d'installation sous Android), ce qui peut poser des soucis pour les mises à jour. Ce choix amène surtout un gros problème : elle est parfois distribuée sur des App Store ou proposée sur d'autres sites, dans des versions modifiées qui peuvent elles aussi contenir des malwares ou (tout simplement) intégrer de la publicité. C'est un des rares cas qui montrent qu'un App Store centralisé (que ce soit celui de Google, Apple, Amazon, etc.) est intéressant pour la sécurité.

Car en l'état, même si les outils Play Protect de Google peuvent supprimer l'app ou a minima indiquer aux utilisateurs qu'elle est malveillante, beaucoup décideront tout de même de l'utiliser. Comme son usage principal est de supprimer les publicités, les utilisateurs ne prennent en effet pas au sérieux les alertes, en partant du principe qu'elles sont liées à cet usage précis pour les inciter à rentrer dans le rang.

LibreOffice propose enfin le mode plein écran introduit avec Mac OS X Lion en 2011

3 décembre 2025 à 12:20

Dans le monde des suites bureautique, il y a Pages et Numbers (ce qu'Apple appelait à une époque iWork), Microsoft Office… et OpenOffice (repris par Apache) et LibreOffice. Si les deux suites libres et open source sont intéressantes car gratuites, elles sont parfois aussi un peu en retard sur la prise en charge des fonctions des Mac. Et la dernière nouveauté de LibreOffice le montre : la version 25.8 (août 2025) vient d'introduire le mode plein écran de macOS, apparu avec Mac OS X Lion en 2011.

Avec la version 25.2, le bouton vert est un petit +, comme sous Mac OS X Snow Leopard. Image MacGeneration.

Ce n'est pas la première fois que LibreOffice ajoute des fonctions qui semblent parfaitement logiques et attendues pour un utilisateur de Mac. Il a fallu attendre la version 2025.2 (en 2025, donc) pour la prise en charge de Quick Look (apparu avec Mac OS X Leopard), la 7.6 (en 2023) pour zoomer au trackpad (une fonction disponible depuis 2008) et la 7.3 (2022) pour une compatibilité Apple Silicon. Sur ce point, OpenOffice est même pire : la seule version proposée dépend encore de Rosetta 2.

Avec la version 25.8, on gagne le mode plein écran. Image MacGeneration.

Soyons clairs, nous ne sommes pas là pour taper sur le libre et il est important d'avoir des alternatives open source aux deux grandes suites d'Apple et Microsoft. Et par ailleurs, le fait de ne pas pouvoir zoomer au trackpad ou l'absence de plein écran n'empêchent pas de travailler correctement sur un document. Mais il est tout de même dommage de voir que des fonctions parfois très anciennes ne sont pas implémentées. Car d'un point de vue purement esthétique et pratique, LibreOffice semble daté par rapport à ce que proposent Apple et Microsoft, ce qui peut donner une mauvaise image (fausse) de la suite.

LibreOffice propose enfin le mode plein écran introduit avec Mac OS X Lion en 2011

3 décembre 2025 à 12:20

Dans le monde des suites bureautique, il y a Pages et Numbers (ce qu'Apple appelait à une époque iWork), Microsoft Office… et OpenOffice (repris par Apache) et LibreOffice. Si les deux suites libres et open source sont intéressantes car gratuites, elles sont parfois aussi un peu en retard sur la prise en charge des fonctions des Mac. Et la dernière nouveauté de LibreOffice le montre : la version 25.8 (août 2025) vient d'introduire le mode plein écran de macOS, apparu avec Mac OS X Lion en 2011.

Avec la version 25.2, le bouton vert est un petit +, comme sous Mac OS X Snow Leopard. Image MacGeneration.

Ce n'est pas la première fois que LibreOffice ajoute des fonctions qui semblent parfaitement logiques et attendues pour un utilisateur de Mac. Il a fallu attendre la version 2025.2 (en 2025, donc) pour la prise en charge de Quick Look (apparu avec Mac OS X Leopard), la 7.6 (en 2023) pour zoomer au trackpad (une fonction disponible depuis 2008) et la 7.3 (2022) pour une compatibilité Apple Silicon. Sur ce point, OpenOffice est même pire : la seule version proposée dépend encore de Rosetta 2.

Avec la version 25.8, on gagne le mode plein écran. Image MacGeneration.

Soyons clairs, nous ne sommes pas là pour taper sur le libre et il est important d'avoir des alternatives open source aux deux grandes suites d'Apple et Microsoft. Et par ailleurs, le fait de ne pas pouvoir zoomer au trackpad ou l'absence de plein écran n'empêchent pas de travailler correctement sur un document. Mais il est tout de même dommage de voir que des fonctions parfois très anciennes ne sont pas implémentées. Car d'un point de vue purement esthétique et pratique, LibreOffice semble daté par rapport à ce que proposent Apple et Microsoft, ce qui peut donner une mauvaise image (fausse) de la suite.

Reçu hier — 2 décembre 2025

Google voudrait afficher l'IMEI sur l'écran de déverrouillage d'urgence

2 décembre 2025 à 19:05

L'app Personal Safety de Google, qui permet notamment d'afficher les numéros de contact d'urgence ou des informations médicales, pourrait gagner une nouvelle fonction : l'affichage de l'IMEI. Et même si ce n'est pas évident au premier abord, c'est une fonction de sécurité intéressante dans certains cas.

iOS peut afficher la fiche médicale ou les contacts d'urgence.

L'IMEI (International Mobile Equipment Identity) est un identifiant normalement unique attribué à un téléphone. C'est ce qu'utilisent les opérateurs pour identifier un appareil sur le réseau, mais aussi pour bloquer un appareil indiqué comme volé : en empêchant l'IMEI lié à un appareil d'accéder au réseau, il est inutilisable.

Une fonction de sécurité

Il peut donc sembler étonnant de vouloir afficher ce numéro directement sur l'écran d'accueil, mais cette idée a du sens. Une demande d'ajout de fonctionnalité, en février 2025, explique bien le problème : dans certains cas, les forces de l'ordre demandent le mot de passe d'un appareil pour « vérifier si l'appareil n'a pas été volé ». C'est parfois un prétexte pour accéder à un appareil, sans autres raisons valables.

Le résultat. Image Android Authority

En affichant l'IMEI sur l'écran d'accueil sans déverrouiller le smartphone (le principe même de l'app Personal Safety), il serait donc possible de protéger (un peu) la vie privée des utilisateurs. En effet, grâce à l'IMEI il est possible de vérifier facilement si un appareil a été volé et donc éviter de donner son mot de passe pour ce prétexte. C'est un compromis qui semble intéressant, surtout en prenant en compte que même si l'IMEI est unique, vous prenez peu de risques en le divulguant. En théorie, une personne malveillante pourrait bien tenter de bloquer votre appareil, mais cette tâche demanderait d'autres données personnelles plus sensibles. Et pour les malandrins qui veulent suivre un appareil (par exemple), il y a des moyens plus efficaces pour récupérer l'IMEI d'un appareil que d'aller lire cette valeur sur le smartphone lui-même.

Reste à voir si Google va vraiment intégrer cette fonction, comme le suggère Android Authority : Google a au départ refusé la demande, en mettant en avant les risques.

Google voudrait afficher l'IMEI sur l'écran de déverrouillage d'urgence

2 décembre 2025 à 19:05

L'app Personal Safety de Google, qui permet notamment d'afficher les numéros de contact d'urgence ou des informations médicales, pourrait gagner une nouvelle fonction : l'affichage de l'IMEI. Et même si ce n'est pas évident au premier abord, c'est une fonction de sécurité intéressante dans certains cas.

iOS peut afficher la fiche médicale ou les contacts d'urgence.

L'IMEI (International Mobile Equipment Identity) est un identifiant normalement unique attribué à un téléphone. C'est ce qu'utilisent les opérateurs pour identifier un appareil sur le réseau, mais aussi pour bloquer un appareil indiqué comme volé : en empêchant l'IMEI lié à un appareil d'accéder au réseau, il est inutilisable.

Une fonction de sécurité

Il peut donc sembler étonnant de vouloir afficher ce numéro directement sur l'écran d'accueil, mais cette idée a du sens. Une demande d'ajout de fonctionnalité, en février 2025, explique bien le problème : dans certains cas, les forces de l'ordre demandent le mot de passe d'un appareil pour « vérifier si l'appareil n'a pas été volé ». C'est parfois un prétexte pour accéder à un appareil, sans autres raisons valables.

Le résultat. Image Android Authority

En affichant l'IMEI sur l'écran d'accueil sans déverrouiller le smartphone (le principe même de l'app Personal Safety), il serait donc possible de protéger (un peu) la vie privée des utilisateurs. En effet, grâce à l'IMEI il est possible de vérifier facilement si un appareil a été volé et donc éviter de donner son mot de passe pour ce prétexte. C'est un compromis qui semble intéressant, surtout en prenant en compte que même si l'IMEI est unique, vous prenez peu de risques en le divulguant. En théorie, une personne malveillante pourrait bien tenter de bloquer votre appareil, mais cette tâche demanderait d'autres données personnelles plus sensibles. Et pour les malandrins qui veulent suivre un appareil (par exemple), il y a des moyens plus efficaces pour récupérer l'IMEI d'un appareil que d'aller lire cette valeur sur le smartphone lui-même.

Reste à voir si Google va vraiment intégrer cette fonction, comme le suggère Android Authority : Google a au départ refusé la demande, en mettant en avant les risques.

Samsung annonce un SSD externe qui contient un peu d'un smartphone Galaxy

2 décembre 2025 à 17:15

Samsung vient d'annoncer un nouveau SSD externe, le T7 Resurrected. Sur le papier, c'est l'équivalent du modèle T7 déjà en vente, mais avec un petit plus : un peu de green washing. Le SSD n'est pas vert, mais l'aluminium utilisé pour le boîtier est annoncé comme 100 % recyclé. Selon Samsung, le métal provient des chutes de la production des smartphones de la gamme Galaxy et il est argenté pour éviter d'employer des produits chimiques pour anodiser la coque.

Le même, en gris et en aluminium recyclé. Image Samsung.

Pour le reste, c'est un SSD assez classique : une interface USB-C à 10 Gb/s qui permet des débits de l'ordre de 1 Go/s, un poids de 72 grammes et un chiffrement matériel en AES avec une clé de 256 bits. Il existe avec une capacité de 1 To, 2 To ou 4 To et Samsung le vend déjà pour 135, 205 et 405 €. Des prix un peu élevés, mais les fabricants ont souvent tendance à afficher des tarifs plus hauts que les revendeurs. Le T7 classique se trouve par exemple pour un peu plus de 115 €.

Le T7 nouvelle génération.

Comme souvent avec les SSD externes, le type de mémoire flash n'est pas annoncé, ni la capacité du cache pSLC ou les performances en dehors du cache.

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrète des SSD modernes

Samsung annonce un SSD externe qui contient un peu d'un smartphone Galaxy

2 décembre 2025 à 17:15

Samsung vient d'annoncer un nouveau SSD externe, le T7 Resurrected. Sur le papier, c'est l'équivalent du modèle T7 déjà en vente, mais avec un petit plus : un peu de green washing. Le SSD n'est pas vert, mais l'aluminium utilisé pour le boîtier est annoncé comme 100 % recyclé. Selon Samsung, le métal provient des chutes de la production des smartphones de la gamme Galaxy et il est argenté pour éviter d'employer des produits chimiques pour anodiser la coque.

Le même, en gris et en aluminium recyclé. Image Samsung.

Pour le reste, c'est un SSD assez classique : une interface USB-C à 10 Gb/s qui permet des débits de l'ordre de 1 Go/s, un poids de 72 grammes et un chiffrement matériel en AES avec une clé de 256 bits. Il existe avec une capacité de 1 To, 2 To ou 4 To et Samsung le vend déjà pour 135, 205 et 405 €. Des prix un peu élevés, mais les fabricants ont souvent tendance à afficher des tarifs plus hauts que les revendeurs. Le T7 classique se trouve par exemple pour un peu plus de 115 €.

Le T7 nouvelle génération.

Comme souvent avec les SSD externes, le type de mémoire flash n'est pas annoncé, ni la capacité du cache pSLC ou les performances en dehors du cache.

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrète des SSD modernes

L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse

2 décembre 2025 à 16:05

De temps en temps, Apple résiste à des demandes gouvernementales1. L'Inde vient en effet d'imposer l'app Sanchar Saathi à tous les fabricants de smartphones, mais Apple a refusé. Cette app de sécurité permet aux Indiens de s'identifier de façon sécurisée (sans pseudonymat), et elle peut aussi détecter les appels frauduleux ou bloquer un appareil en fonction de son IMEI. Sur le papier, c'est une bonne idée, mais pas quand le gouvernement demande qu'elle soit préinstallée sur tous les appareils.

Montage iGeneration.

Selon Reuters, le pays souhaiterait aussi que les fabricants de smartphones empêchent sa désactivation… alors que le même gouvernement explique que les citoyens seront parfaitement libres de ne pas l'activer ou de la désinstaller. Dans les faits, certains craignent que le gouvernement nationaliste de Narendra Modi profite de cette application pour accéder aux données des 730 millions de smartphones indiens.

Sanchar Saathi

La réponse d'Apple est visiblement assez courte : « Apple ne peut pas faire ça. Point. » Les raisons mises en avant sont évidemment liées à la vie privée et à la sécurité, mais il y a une autre raison, officieuse. Depuis le lancement de l'iPhone, il y a 18 ans, Apple a toujours refusé de préinstaller les applications des opérateurs, et laisser un gouvernement imposer une app serait un dangereux précédent. Même dans des cas compliqués comme celui de l'Europe, les App Store alternatifs ne sont pas préinstallés, et si Apple propose de choisir un autre navigateur que Safari au premier lancement, les concurrents ne sont pas installés par défaut.

Il n'y a plus qu'à attendre la réponse de l'Inde, qui a donné 90 jours aux fabricants pour se conformer à la demande. Car si le pays menace de bannir les iPhone, peut-être que la réaction d'Apple sera différente.


  1. Bon, surtout quand la demande ne vient pas des États-Unis ou de la Chine.  ↩︎

L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse

2 décembre 2025 à 16:05

De temps en temps, Apple résiste à des demandes gouvernementales1. L'Inde vient en effet d'imposer l'app Sanchar Saathi à tous les fabricants de smartphones, mais Apple a refusé. Cette app de sécurité permet aux Indiens de s'identifier de façon sécurisée (sans pseudonymat), et elle peut aussi détecter les appels frauduleux ou bloquer un appareil en fonction de son IMEI. Sur le papier, c'est une bonne idée, mais pas quand le gouvernement demande qu'elle soit préinstallée sur tous les appareils.

Montage iGeneration.

Selon Reuters, le pays souhaiterait aussi que les fabricants de smartphones empêchent sa désactivation… alors que le même gouvernement explique que les citoyens seront parfaitement libres de ne pas l'activer ou de la désinstaller. Dans les faits, certains craignent que le gouvernement nationaliste de Narendra Modi profite de cette application pour accéder aux données des 730 millions de smartphones indiens.

Sanchar Saathi

La réponse d'Apple est visiblement assez courte : « Apple ne peut pas faire ça. Point. » Les raisons mises en avant sont évidemment liées à la vie privée et à la sécurité, mais il y a une autre raison, officieuse. Depuis le lancement de l'iPhone, il y a 18 ans, Apple a toujours refusé de préinstaller les applications des opérateurs, et laisser un gouvernement imposer une app serait un dangereux précédent. Même dans des cas compliqués comme celui de l'Europe, les App Store alternatifs ne sont pas préinstallés, et si Apple propose de choisir un autre navigateur que Safari au premier lancement, les concurrents ne sont pas installés par défaut.

Il n'y a plus qu'à attendre la réponse de l'Inde, qui a donné 90 jours aux fabricants pour se conformer à la demande. Car si le pays menace de bannir les iPhone, peut-être que la réaction d'Apple sera différente.


  1. Bon, surtout quand la demande ne vient pas des États-Unis ou de la Chine.  ↩︎

Un nouvel adaptateur CR2032 pour empêcher les piles d'exploser dans les Macintosh

2 décembre 2025 à 15:15

Dans les vieux Macintosh, une des causes de mort prématurée n'est pas un disque dur qui arrête de fonctionner ou la panne d'un composant, mais l'explosion de la pile ou (tout simplement) une pile qui coule. Dans de nombreux Macintosh, l'heure et les quelques données nécessaires pour démarrer correctement sont stockées dans une mémoire de type NVRAM. Pour garder les données, elle doit être alimentée, et c'est généralement une pile de type LS14250 (demi AA) qui est employée. Le problème, c'est que certains modèle peuvent littéralement exploser avec le temps (en expulsant des composés qui rongent ensuite la carte mère au passage) et que d'autres tendent à perdre des électrolytes, ce qui donne le même résultat.

Les dégâts d'une explosion. Image This Does Not Compute.

Une fois qu'une pile a coulé, la carte mère est souvent inutilisable, sauf si vous remarquez assez vite les dégâts. Heureusement, il existe une solution : remplacer la batterie d'origine par une simple pile CR2032. Ce type de pile a beaucoup moins tendance à couler, et elles se trouvent très facilement. Il existe quelques design open source pour des adaptateurs, et Kero (spécialisé dans les composants pour les vieux Mac) a décidé d'améliorer les versions classiques. Sa version, qui va être proposé sur sa boutique en ligne, améliore trois points.

L'adaptateur. Image Kero.

Le principe reste le même : un petit circuit imprimé pensé pour s'insérer dans un emplacement dédié à une LS14250, avec un support pour une pile CR2032. Il a d'abord ajouté un emplacement optionnel pour un condensateur. Sur certains Macintosh II, la pile intervient dans le mécanisme qui permet d'allumer et d'éteindre le Mac sans passer par un interrupteur physique (soft power) et le condensateur stabilise ces modèles. La seconde amélioration est une finition avec cdes contacts dorés, qui améliorent les contacts (et c'est plus important que pour des câbles audio). La troisième est la possibilité d'installer des supports pour éloigner l'adaptateur de la carte mère et simplifier le changement de pile. Il faut noter que l'adaptateur peut être placé parallèlement à la carte mère ou perpendiculairement, et qu'un support imprimé en 3D existe pour bien fixer le tout.

Une ancienne version du design. Image MacGeneration.

Notons enfin, pour ceux qui connaissent les Macintosh, que les piles LS14250 utilisées habituellement ont une tension de 3,6 V alors que les CR2032 sont à 3,2 V au départ. Mais les circuits des Mac sont capables de fonctionner avec une tension qui descend jusqu'à 3 V, et c'est documenté chez Apple. Une pile CR2032 devrait fonctionner environ quatre à huit ans (en fonction de vos usages), contre une quinzaine d'années avec une pile classique… mais sans les risques d'explosion et de destruction de la carte mère.

Un nouvel adaptateur CR2032 pour empêcher les piles d'exploser dans les Macintosh

2 décembre 2025 à 15:15

Dans les vieux Macintosh, une des causes de mort prématurée n'est pas un disque dur qui arrête de fonctionner ou la panne d'un composant, mais l'explosion de la pile ou (tout simplement) une pile qui coule. Dans de nombreux Macintosh, l'heure et les quelques données nécessaires pour démarrer correctement sont stockées dans une mémoire de type NVRAM. Pour garder les données, elle doit être alimentée, et c'est généralement une pile de type LS14250 (demi AA) qui est employée. Le problème, c'est que certains modèle peuvent littéralement exploser avec le temps (en expulsant des composés qui rongent ensuite la carte mère au passage) et que d'autres tendent à perdre des électrolytes, ce qui donne le même résultat.

Les dégâts d'une explosion. Image This Does Not Compute.

Une fois qu'une pile a coulé, la carte mère est souvent inutilisable, sauf si vous remarquez assez vite les dégâts. Heureusement, il existe une solution : remplacer la batterie d'origine par une simple pile CR2032. Ce type de pile a beaucoup moins tendance à couler, et elles se trouvent très facilement. Il existe quelques design open source pour des adaptateurs, et Kero (spécialisé dans les composants pour les vieux Mac) a décidé d'améliorer les versions classiques. Sa version, qui va être proposé sur sa boutique en ligne, améliore trois points.

L'adaptateur. Image Kero.

Le principe reste le même : un petit circuit imprimé pensé pour s'insérer dans un emplacement dédié à une LS14250, avec un support pour une pile CR2032. Il a d'abord ajouté un emplacement optionnel pour un condensateur. Sur certains Macintosh II, la pile intervient dans le mécanisme qui permet d'allumer et d'éteindre le Mac sans passer par un interrupteur physique (soft power) et le condensateur stabilise ces modèles. La seconde amélioration est une finition avec des contacts dorés, qui améliorent les contacts (et c'est plus important que pour des câbles audio). La troisième est la possibilité d'installer des supports pour éloigner l'adaptateur de la carte mère et simplifier le changement de pile. Il faut noter que l'adaptateur peut être placé parallèlement à la carte mère ou perpendiculairement, et qu'un support imprimé en 3D existe pour bien fixer le tout.

Une ancienne version du design. Image MacGeneration.

Notons enfin, pour ceux qui connaissent les Macintosh, que les piles LS14250 utilisées habituellement ont une tension de 3,6 V alors que les CR2032 sont à 3,2 V au départ. Mais les circuits des Mac sont capables de fonctionner avec une tension qui descend jusqu'à 3 V, et c'est documenté chez Apple. Une pile CR2032 devrait fonctionner environ quatre à huit ans (en fonction de vos usages), contre une quinzaine d'années avec une pile classique… mais sans les risques d'explosion et de destruction de la carte mère.

Linus monte le PC de Linus en vidéo

2 décembre 2025 à 13:00

Connaissez-vous Linus Sebastian ? Ce vidéaste canadien a lancé sa chaîne YouTube Linus Tech Tips il y a de longues années, et est devenu un spécialiste dans le domaine des nouvelles technologies. Et connaissez-vous Linus Torvalds ? Ce développeur finlandais a décidé, en 1991, de concevoir son propre système d'exploitation compatible UNIX, qu'il a nommé Linux. Et bien ces deux stars sont réunies dans une vidéo.

Le premier va en effet monter un PC pour le second, et le tester. La vidéo dure près d'une heure, et elle explique certains des choix de Linus (celui de Linux). Premièrement, il a évidemment besoin d'un processeur puissant, avec de nombreux cœurs pour s'occuper de la maintenance du noyau Linux. C'est un Threadripper 9960X qui a été choisi. Il s'agit d'un modèle doté de 24 cœurs (48 threads), l'équivalent professionnel des Ryzen. Ce n'est pas le plus puissant de la gamme, tout simplement car le but est d'avoir un PC à peu près discret en évitant les modèles dotés d'un TDP trop élevé. Pour la mémoire, Linus a imposé de la mémoire vive ECC, c'est-à-dire avec de la correction d'erreur. Il a une opinion très tranchée sur le sujet et considère que c'est très important pour éviter les erreurs, même si les causes ne sont pas nécessairement les rayons cosmiques. La mémoire ECC est plus onéreuse, mais pour compiler et tester le noyau Linux, encore une fois, c'est important.

Linus et Linus.

Le SSD est un modèle assez classique, un Samsung 9100 Pro de 2 To, tout comme le boîtier, un Fractal Design Torrent. La carte graphique est un modèle Intel Arc B580, pour une bonne raison1 : Intel a de bons pilotes et Linus veut brancher deux écrans 6K (dont l'Asus PA32QCV que nous avons testé). Pour le processeur, le système de refroidissement est un Noctua haut de gamme, équipé de deux ventilateurs et pensé pour le processeur AMD. Ils n'ont pas installé un système de refroidissement liquide, car Linus a peur de la fiabilité (et des fuites) mais — surtout — n'aime pas le bruit de gargouillis de certains watercooling.

En plus de montage du PC de Linus par Linus, vous verrez aussi des anecdotes sur Linus et vous apprendrez aussi quel système d'exploitation Linus utilise (on vous laisse deviner). Bon visionnage.


  1. Non, ce n'est pas parce qu'il n'aime pas Nvidia (enfin, pas totalement).  ↩︎

Samsung permet de désactiver les publicités sur ses frigos connectés

2 décembre 2025 à 11:40

Il y a quelques semaines, Samsung avait pris une drôle de décision : ajouter de la publicité sur l'écran de ses réfrigérateurs connectés de la gamme Family Hub, sans prévenir les utilisateurs. Une mise à jour, qui annonçait en parallèle l'arrêt du suivi et de quelques fonctions, a ajouté de la publicité dans un widget sur l'écran.

Plus de publicités sur l'écran. Image Reddit.

Les modèles Family Hub ont un écran de 21 ou 32 pouces et valent plus de 2 000 $, donc les retours des clients étaient assez désastreux. Et on les comprend : se retrouver avec de la publicité sur un écran dans sa cuisine sans avoir été prévenus, surtout sur un appareil de ce prix, c'est probablement assez énervant.

Samsung ajoute de la publicité sur l

Samsung ajoute de la publicité sur l'écran de ses frigos connectés

Mais alors que certains imaginaient déjà des AdBlock pour frigo ou décidaient de déconnecter leur réfrigérateur connecté, Samsung a finalement proposé une nouvelle option qui permet de désactiver les publicités. La méthode est expliquée sur Reddit et passe par les réglages de l'appareil. Il faut tout de même noter que Samsung n'abandonne donc pas les publicités : c'est une option qui doit être explicitement cochée, et les retours indiquent que le fonctionnement par défaut est toujours d'afficher des publicités. Comme sur les téléviseurs.

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