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[TEST] Borderlands 4 : léthargie en monde ouvert
Chez NoFrag, nous sommes de vrais fans de tout ce qui touche de près ou de loin à Borderlands, et nous nous sommes donc hâtés de nous procurer le dernier opus de cette trop longue série de looter-shooter, Borderlands 4. Ainsi, c’est avec un enthousiasme à peine contenu que nous avons découvert toutes les innovations conçues par Gearbox, sous la direction du rayonnant Randy Pitchford : un grappin, un pseudo-deltaplane, un double saut, et un monde ouvert façon Ubisoft. Voilà, c’est tout. Pour le reste, Borderlands c’est toujours aussi mou et toujours aussi ennuyeux. Vous pouvez dès à présent cesser la lecture de ce test, et retourner à une occupation plus saine. Sauf si, comme nous, vous aimez la moquerie et le cynisme.
Genre : Looter-shooter en coop | Développeurs : Gearbox Software | Éditeur : 2K | Plateforme : Steam, Epic Games Store | Prix : 69,99 € | Langues : Français, Anglais | Configuration recommandée : 9800X3D overclocké à 7 Ghz, 256 Go de RAM, SLI de RTX 6000 | Date de sortie : 11/09/2025 | Durée : Entre vingt et trente heures, mais on n’a pas tenu jusque là
Test effectué sur la version Steam.
Un jeu premium
Bien qu’à la rédaction, il ne nous est pas étranger d’être qualifiés de vieux cons, on aime à penser que nous sommes des vieux cons gentils. On s’acharne donc, avec beaucoup de difficulté dans le cas présent, à trouver des aspects positifs aux jeux que l’on teste. Pour Borderlands 4, nous sommes contraints et forcés de reconnaitre que l’écriture n’a pas eu d’effet émétique instantané. La génération TikTok ayant (un peu) évolué, Gearbox a sans doute trouvé approprié d’élever légèrement le niveau de ses dialogues. Si ça ne nous a pas spécialement fait rire, et que tout est encore bien trop verbeux pour ce que ça raconte, on parvient à comprendre ce qu’il se dit, et à quoi les blagues font références. Un net progrès.
![[TEST] Borderlands 4 : léthargie en monde ouvert 5 Borderlands 4 dialogue 1](../themes/icons/grey.gif)
Second – et dernier, c’est promis – point positif, le jeu est très joli. Le cel shading est parfois un peu trop prononcé, notamment sur la végétation – ce qui donne un côté grossier à certains éléments de décor –, mais dans l’ensemble, l’abondance de détails, les couleurs, et la gestion des lumières rendent les environnements agréables à parcourir. Pour peu qu’on ne suive pas le guide d’optimisation made in Nvidia, qui transforme le jeu en truc moche et informe.
![[TEST] Borderlands 4 : léthargie en monde ouvert 6 Borderlands 4 night](../themes/icons/grey.gif)
Unreal Angine 5² : la surenchère
Avant de parler du gameplay en lui-même, on abordera ce qui a valu à Borderlands 4 le déluge d’avis négatifs sur Steam : les performances. Si, dans notre grande mansuétude, on vient de dire que c’est graphiquement plaisant, l’Unreal Engine 5 viendra fréquemment nous mettre de grands coups de batte dans les genoux pour s’assurer que l’expérience ne soit pas trop agréable. Entre le stuttering omniprésent, et le framerate au ras des pâquerettes, la moindre perspective d’amusement – aussi limitée soit-elle dans un Borderlands – est sévèrement ternie. Et on a bien du mal à comprendre comment un jeu en cel shading, effet qui permet typiquement de faciliter le travail du GPU, puisse tourner aussi mal.
En réponse à ces plaintes justifiées sur le manque évident d’optimisation, l’adroit Randy Pitchford répond que c’est parce qu’on ne peut pas s’attendre à faire tourner un jeu premium comme Borderlands 4 sur une config trop veille. Les fameux joueurs premium qui ont un 9800X3D et une 5090 seront donc heureux d’apprendre que leur PC est déjà une antiquité, et que vouloir obtenir plus de 40 fps en 4K natif serait comme vouloir conduire un monster truck avec un moteur de souffleuse. Merci M. Pitchford.
![[TEST] Borderlands 4 : léthargie en monde ouvert 7 Borderlands 4 silo](../themes/icons/grey.gif)
La folie, c’est de faire toujours la même chose…
Sans surprise, Borderlands 4 est un Borderlands : on tire sur des sacs à PV, on ramasse des armes de merde, et on fouille des coffres et des casiers. Au bout de quinze minutes, l’ennui est palpable. Les armes n’ont presque aucun feedback, hormis quelques exceptions comme certains shotguns, revolvers, ou snipers qui réduisent les ennemis en morceaux. Encore faut-il avoir la chance de tomber dessus, puisque le loot est entièrement aléatoire, et particulièrement décevant dans l’ensemble. On trouve des armes tous les dix mètres, mais la quasi-totalité est soit complètement nulle, soit moins bien que ce que l’on a déjà. Comparer les stats devient rapidement une corvée, d’autant qu’on sait pertinemment que le nouveau bidule brillant au sol ne servira finalement qu’à être vendu quelques instants plus tard.
![[TEST] Borderlands 4 : léthargie en monde ouvert 8 Borderlands 4 piou](../themes/icons/grey.gif)
Les combats sont tout aussi peu intéressants qu’auparavant, avec des ennemis stupides qui ne sont dangereux qu’en très grand nombre, ou grâce à certaines attaques difficilement identifiables, capables de nous retirer un très grand nombre de point de vie instantanément. Idem pour les combats de boss, qui ont des patterns censés nous forcer à réfléchir un minimum pour les vaincre, mais nos options de mouvement sont tellement limitées qu’on se contente de sniper de loin et de fuir derrière un couvert à intervalle régulier.
![[TEST] Borderlands 4 : léthargie en monde ouvert 9 Borderlands 4 turret](../themes/icons/grey.gif)
En effet, cet épisode introduit de nouvelles mécaniques de déplacement : un simili deltaplane qui permet de rester en l’air quelques secondes, un double saut, et un grappin. Dans les faits, ces gadgets servent surtout pour l’exploration et les phases de plateforme. On ne peut notamment utiliser le grappin que sur des prises spécifiques. À notre grand dam, aucune de ces options ne permet de dynamiser les affrontements, d’une mollesse rare.
L’autre spécificité de ce quatrième épisode est le passage à un monde ouvert, en lieu et place de maps interconnectées. Il est certain que c’est plus sympathique de ne pas avoir de chargements une fois le jeu lancé, cependant, Gearbox a fait le choix saugrenu de réappliquer le design d’open world à la Ubisoft. L’imposante carte se remplit de points d’intérêt et marqueurs en tous genres à mesure qu’on la révèle en montant dans des tours Silo. Et comme dans un Far Cry, on se coltine des affrontements avec des petits groupes d’ennemis toutes les deux minutes. Heureusement, on peut limiter ce dernier problème grâce à notre véhicule, qu’il est possible de matérialiser sous le postérieur de notre Vault Hunter par simple pression d’un bouton.
Randy n’en a rien à foutre, de toute façon, ça se vend par palettes
Vous l’aurez compris, on savait parfaitement qu’on n’aimerait pas Borderlands 4, et ce dès la première vidéo de gameplay. On tenait tout de même à vérifier que cette franchise était toujours un mètre étalon du FPS chiant pour consoleux accros aux trucs qui brillent et à la dopamine. Nous sommes heureux de pouvoir vous dire que c’est bien le cas : des combats neurasthéniques contre des bots débiles aux barres de vie bien trop grandes, avec des pétoires sans feedback, et entrecoupés de dialogues soporifiques. On n’a pas eu besoin d’aller bien loin dans le jeu pour pouvoir le constater, et ce ne sont pas les performances déplorables, ou le monde ouvert digne d’un Far Cry ou autre Assassin’s Creed, qui nous ont encouragés à poursuivre. Et puis, il semblerait que le CEO de Gearbox ne soit pas bien respectueux de ses clients, donc on ne voit pas pourquoi on respecterait sa bouse.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
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Les bons plans NoFrag du week-end profitent des derniers jours de beau temps
Avant que la grisaille, la flotte et le combo chauffage + facture EDF ne s’invitent dans le quotidien des bons plans NoFrag du week-end, il reste quelques jours de soleil à exploiter. On commence évidemment avec un barbecue portable, histoire de cramer quelques merguez avant que la météo ne les transforme en sucettes à la viande. Pour garder les bières fraîches, une glacière électrique ou souple fera parfaitement l’affaire. Et tant que vous y êtes, posez vos fesses sur un transat ou dans un hamac : c’est toujours plus confortable que sur une chaise de camping moisie. Pour une bonne ambiance, quelques guirlandes solaires et une lampe anti-moustique vous permettront de prolonger la soirée sans transformer votre peau en buffet à insectes. Pour les plus motivés, il reste aussi la possibilité d’un ciné en plein air avec un projecteur extérieur, accompagné d’une enceinte Bluetooth pour bien faire chier vos voisins. Et pour ceux qui n’aiment pas bouger, un ventilateur USB et une lampe « lumière naturelle » suffiront pour faire semblant de profiter de la fin de l’été depuis votre bureau.
Les bons plans Amazon
Pour une fois, notre expert Gothax propose une solution gaming, et une autre plus contenue, si vous n’avez pas la place :
- Le boîtier MSI MAG FORGE 112R à 64 €.
- L’alimentation MSI MPG A850G PCIE5 à 119 €.
- La carte mère MSI MAG B650 TOMAHAWK à 180 €.
- Le CPU AMD Ryzen 7 9800X3D à 473 €.
- Le ventirad Thermalright Peerless Assassin 120 Digital White à 37 €.
- Ou le système de watercooling ARCTIC Liquid Freezer III Pro 240 A-RGB à 90 €.
- Le SSD M.2 NVMe Acer Predator GM6 2 To PCIe 4.0 à 105 €.
- La carte graphique Asus Prime GeForce RTX 5080 à 1087 €.
- Et si tout ça est un peu trop gros, le mini PC de bureau NiPoGi AM06 Pro 32 Go DDR4, АMD Ryzen 7 5825U(8C/16T, jusqu’à 4,5 GHz) WiFi 6 à 380 € en cochant le coupon.
- Le clavier mécanique Logitech G413 TKL SE à 40 €.
- La souris sans fil ATTACK SHARK X11SE à 28 €.
- L’écran MSI MAG 275QF 27″ WQHD à 150 €.
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Cette semaine, notre partenaire Gamesplanet nous propose une très bonne promotion, puisqu’il s’agit de 31 % de réduction sur Moros Protocol, un rétro FPS roguelite qui est sorti le 18 septembre. On a beaucoup aimé le jeu, donc s’il vous tente, n’hésitez pas, ça le fait à 17 € au lieu de 24,5 €. Sinon, vous pouvez retrouver plein d’autres choses, comme d’hab :
- Les précommandes pour SILENT HILL f, prévu pour le 25 septembre, sont à –20 %, soit 64 € pour la version classique et 72 € pour la version Digital Deluxe.
- Il est sorti un jour plus tôt, et on le trouve chiant comme la pluie, en plus d’avoir une optimisation catastrophique (le test est en cours de rédaction) : Borderlands 4 bénéficie de 7 % de réduction, soit 65 € pour l’édition Standard, 93 € pour l’édition Deluxe et 121 € + un doigt dans le cul pour l’édition Super Deluxe.
- Le jeu de rythme Ratatan, qui vient de sortir, est à –22 %, soit 19 €.
- Le jeu cosy de construction de villes Town to City est à –20 %, soit 20 €.
- Le superbe walking sim The Invincible est à –58 %, soit 12,50 €.
- La licence S.T.A.L.K.E.R. est en promo, avec par exemple S.T.A.L.K.E.R.: Legends Of The Zone Trilogy à 27 € ou S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl à 42 €.
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Merci à tous pour votre soutien !
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TEST Shinobi: Art of Vengeance – Joe Musashi fait un retour tranchant
Quatorze ans après la dernière apparition de Joe Musashi, la saga Shinobi fait son grand retour avec Shinobi: Art of Vengeance. Développé par Lizarcube, le jeu reprend les fondations de la licence culte de SEGA tout en lui insufflant une énergie nouvelle. Direction artistique léchée, gameplay modernisé et bande-son percutante se mêlent pour offrir une expérience qui sent bon l’arcade, sans oublier quelques touches contemporaines afin de signer un retour du célèbre ninja à la hauteur des attentes.
Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
SEGA continue la modernisation de ses licences phares
La série Shinobi, lancée par SEGA en 1987 sur borne d’arcade, s’est rapidement imposée comme l’une des références du jeu d’Action Platformer 2D. Aux commandes de Joe Musashi, un ninja moderne, le joueur devait libérer des otages en affrontant une organisation criminelle. Le gameplay précis, basé sur le lancer de shurikens, le combat au corps-à-corps et l’utilisation de puissantes techniques ninjutsu, a fait le succès du titre. Adapté ensuite sur de nombreuses consoles et micro-ordinateurs, Shinobi est devenu un nom emblématique pour toute une génération de joueurs.

Au fil des suites, comme Shadow Dancer ou Shinobi III: Return of the Ninja Master sur Mega Drive, la série a affiné son mélange d’action, de plateforme et de combats de boss spectaculaires pour l’époque. SEGA a su varier les approches entre gameplay plus axé sur la furtivité, compagnons canins ou accent mis sur la vitesse et l’agilité, tout en conservant l’ADN de la franchise : un ninja solitaire luttant contre des organisations criminelles armées privées ou des menaces surnaturelles.
C’est dans cet héritage qu’arrive Shinobi: Art of Vengeance, un épisode pensé comme un retour aux sources tout en modernisant l’expérience. En reprenant l’ambiance sombre et urbaine des débuts tout en intégrant des mécaniques d’action plus actuelles, ce nouvel opus se présente comme une passerelle entre la nostalgie des classiques et les attentes des joueurs contemporains. Développé par Lizardcube, à qui l’ont doit aussi le retour triomphal de Streets of Rage cinq ans auparavant, le studio français a aujourd’hui la tâche de ramener à la vie les aventures de Joe Musashi avec son savoir-faire dans le domaine de l’action Old School.
Joe Musashi vs The World
Dans Shinobi: Art of Vengeance, Joe Musashi reprend du service après plusieurs années de silence. Le clan Oboro, censé avoir retrouvé la paix, est menacé par une mystérieuse organisation criminelle baptisée Ashura, qui mêle technologie militaire de pointe et rituels occultes. Partout dans la ville, des attentats et enlèvements sèment le chaos, forçant Joe à sortir de l’ombre pour protéger à la fois ses disciples et la population.

Au fil de sa quête, Musashi découvre que les ennemis qu’il affronte ne se limitent pas à de simples mercenaires : certains sont des guerriers cybernétiques, d’autres des créatures invoquées par des forces surnaturelles. Entre trahisons et révélations, son chemin devient autant une lutte contre un ennemi extérieur qu’une quête intérieure, où chaque combat l’amène à se confronter à son héritage de ninja et aux fantômes de son passé.
Bien que le jeu pose des bases scénaristiques solides et efficaces pour relancer la saga, il faut souligner que le scénario n’est pas le point fort de Shinobi: Art of Vengeance. Comme dans les épisodes classiques, l’intrigue sert avant tout de prétexte à enchaîner les niveaux et les affrontements. Ne vous attendez donc pas à une histoire complexe ou à des rebondissements mémorables : le titre assume pleinement son héritage arcade en privilégiant l’action pure et l’efficacité immédiate. Une approche qui plaira aux amateurs de jeux à l’ancienne, mais qui pourra sembler limitée pour ceux qui espéraient une narration plus moderne et immersive.
Un gameplay d’une précision chirurgicale
Le gameplay de Shinobi: Art of Vengeance repose sur un équilibre subtil entre fidélité à l’ADN de la série et intégration de mécaniques modernes. On retrouve le cœur de l’expérience : un Action Platformer 2D, rythmé par des ennemis variés et des boss redoutables. Le joueur alterne entre attaques à distance à l’aide de shurikens et armes de jet améliorables, et affrontements rapprochés au katana, qui gagnent en fluidité grâce à un système de combos inédit. Cette double approche oblige à constamment adapter sa stratégie en fonction de la distance et du type d’adversaire rencontré.

La dimension acrobatique, marque de fabrique de la série, est particulièrement mise en avant. Les sauts muraux, esquives rapides et courses sur parois donnent aux niveaux une verticalité nouvelle, invitant à explorer et à varier les approches. Là où les anciens épisodes reposaient sur des patterns rigides, Art of Vengeance introduit une dynamique plus organique. Une nouveauté notable est l’intégration d’une légère composante Metroidvania. Joe Musashi peut désormais acquérir divers pouvoirs et accessoires : griffes, techniques de double saut, coups spéciaux, etc, qui lui permettent de revenir dans les niveaux déjà parcourus afin de découvrir des zones jusqu’alors inaccessibles. Cette approche ajoute une dimension d’exploration et de rejouabilité qui enrichit la formule classique sans pour autant trahir son esprit arcade.

Enfin, le retour des techniques ninjutsu constitue l’un des points forts du gameplay. Elles s’intègrent désormais à une jauge d’énergie à gérer avec soin. Certaines techniques offrent un avantage défensif, d’autres transforment l’écran en carnage visuel. Cette mécanique ajoute une couche tactique bienvenue, forçant le joueur à choisir entre conserver ses ressources pour un boss ou sécuriser un passage délicat. Le tout s’accompagne d’un level design exigeant mais gratifiant, qui rappelle l’esprit originel tout en profitant des standards de confort modernes.
Une esthétique léchée made in France
Sur le plan technique, Shinobi: Art of Vengeance impressionne immédiatement par sa direction artistique signée Lizarcube. Fidèle à leur style, les développeurs livrent un univers qui semble tout droit sorti d’une bande dessinée, avec des traits marqués et des animations fluides. Chaque niveau profite de ce mélange subtil entre esthétique rétro et modernité visuelle, offrant un rendu qui attire l’œil sans jamais nuire à la lisibilité de l’action.

La bande-son n’est pas en reste et constitue un autre pilier de l’expérience. On y retrouve un mélange audacieux mais parfaitement cohérent : des sonorités électro percutantes, des touches de musique traditionnelle japonaise et des rythmes hip-hop qui dynamisent les affrontements. Chaque piste contribue à maintenir une intensité constante et colle parfaitement à l’identité urbaine et stylisée du jeu.
Enfin, le doublage vient compléter cette mise en scène sonore : le titre propose des voix en anglais et en japonais, mais la différence de qualité se fait sentir. Si la version anglaise manque parfois de conviction, la version japonaise s’impose comme la plus immersive puisqu’elle épouse avec naturel le ton du récit et renforce l’authenticité de l’univers. Pour quiconque souhaite vivre Shinobi dans sa meilleure ambiance, le choix du doublage japonais s’impose presque comme une évidence.
Verdict
Après Street of Rage 4, c’est un nouveau succès pour le studio Lizarcube. Shinobi: Art of Vengeance s’impose comme un retour réussi pour la licence culte de SEGA. Porté par un gameplay à la fois fidèle et modernisé, une direction artistique soignée et une bande-son entraînante, le titre brille par son intensité et sa maîtrise technique. Ses rares faiblesses ? Un scénario réduit au rôle de simple prétexte, sans réelle profondeur, et quelques pics de difficultés mal dosés, qui n’entachent que marginalement une expérience globalement très solide. Comptez entre 7 et 9 heures pour mener à bien la quête principale, et jusqu’à une quinzaine d’heures pour les plus complétistes. Vendu moins de 30€, vous auriez tord de passer à côté de cette pépite de l’Action Platformer si vous êtes afficionado du genre.

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Dying Light: The Beast est sorti, et semble contenter les joueurs
C’est finalement avec un jour d’avance qu’est sorti Dying Light: The Beast, le dernier jeu de parkour avec zombies signé Techland. On n’a malheureusement pas encore eu le temps de s’y essayer, mais avec 90% de revues positives sur six mille, cela semble déjà bien mieux réussi que Dying Light 2.
Les joueurs semblent notamment louer les performances, contrairement à un certain autre jeu dont on taira le nom. Si retourner crapahuter sur des toits tout en cassant des crânes à coups de barre à mine vous fait envie, Dying Light: The Beast est disponible sur Steam et sur l’EGS à 60 €.
Shadows of Doubt continue d’être mis à jour
Cela fait presque un an qu’on ne vous a pas parlé de Shadows of Doubt, le FPS d’enquête dans une ville dystopique générée procéduralement. Après sa sortie en 1.0 pétrie de bugs, on n’avait pas eu très envie de se lancer dans un test approfondi. Depuis, ColePowered Games avait publié une roadmap pour 2025, dont la première mise à jour – dont on n’avait strictement rien à foutre – est sortie en avril. Pas mal de corrections avaient été effectuées, mais il restait encore du travail. La nouvelle update continue sur cette lancée, avec un peu de retard, et ajoute des modificateurs un peu plus intéressants que la possibilité de fumer :
- Snail nemesis: on est immortel mais poursuivi par un escargot qui, s’il nous touche, nous tue instantanément,
- Rat detective: on incarne littéralement un rat,
- Fame and fortune: les PNJ nous courent après pour avoir un autographe,
- Film noir: le jeu passe en noir et blanc,
- Permadeath et Ironman: mort définitive pour le premier, une seule sauvegarde autorisée pour l’autre.
Évidemment, ces modificateurs s’adressent principalement aux joueurs ayant déjà parcouru Shadows of Doubt en long, en large, et en travers. Ce qui nous intéresse le plus, ce sont les corrections de bugs, avec une mise à jour qui y serait entièrement dédiée pour cet automne.
S’ils vous intéresse, Shadows of Doubt est disponible sur Steam à 25 €, ou en promotion sur GoG à 12,49 €. Vous pouvez également le retrouver à – 10 % chez notre partenaire Gamesplanet, soit 22,49 €.
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