Activision et Paramount unissent leurs forces pour porter l’univers de Call of Duty au cinéma. Un projet ambitieux qui vise à transformer l’une des plus grandes franchises vidéoludiques en un blockbuster mondial.
Activision et Paramount s’associent pour un projet d’envergure : l’adaptation de la franchise vidéoludique Call of Duty au cinéma. Ce partenariat inédit ambitionne de transposer l’univers emblématique de la série sur grand écran, mêlant l’expertise de Paramount dans la production de blockbusters à la puissance culturelle et commerciale de l’une des licences les plus populaires de l’histoire du jeu vidéo.
Avec plus de 500 millions d’exemplaires vendus et une place de leader sur le marché américain depuis 16 ans, Call of Duty est bien plus qu’une simple licence du jeu vidéo : c’est un phénomène mondial qui a marqué plusieurs générations de joueurs grâce à sa dimension narrative et son impact sur la culture populaire. Ces atouts en font un candidat naturel pour une adaptation cinématographique de grande ampleur.
Paramount, filiale du groupe Skydance, prendra en charge le développement, la production et la distribution d’un film en live-action. L’objectif est de rester fidèle aux éléments iconiques de la saga tout en l’ouvrant à un public plus large, au-delà de la communauté de joueurs. Cette transposition promet de conjuguer réalisme, intensité et spectacle, à l’image des succès récents du studio.
Activision et Paramount entendent faire de ce film un événement mondial, pensé à la fois pour les fans de longue date et pour ceux qui découvriront l’univers à travers le cinéma. L’ambition affichée est de livrer une expérience immersive, capable de rivaliser avec les plus grands blockbusters, et de prolonger l’héritage déjà immense de Call of Duty.
La plateforme itch.io propose dès aujourd'hui un bundle caritatif en soutien au peuple palestinien. Au programme : 382 œuvres dont 222 jeux vidéo DRM-free conçus par 248 créateurs et studios.
Les fonds levés seront reversés à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), un organe subsidiaire de l’ONU, ce qui n’a pas empêché le parlement israélien de la déclarer comme...
Sur la liste des jeux censés sortir peu de temps avant ou après Silksong et qui ont préféré repousser leur venue, on avait déjà Aeterna Lucis, Baby Steps, CloverPit, Demonschool, Faeland et Little Witch in the Woods. On peut rajouter Kejora, qui vient de dégainer la carte Silksong pour expliquer son report. Mais pourquoi le repousser à une date si lointaine ?
Cette année le studio Skydance (fondé par David Ellison, avec l'argent de papa) a racheté le studio Paramount pour former la méga-corpo Paramount Skydance avec David Ellison à sa tête après avoir gentiment poussé Stephen Colbert à prendre la porte.
Apparemment David Ellison est un gros fan de Call Of Duty et une des premières décisions majeures de Paramount Skydance a été de filer un gros chèque à Microsoft afin d'adapter la licence au cinéma. Pour avoir une idée...
Philippe Therien, vétéran passé par Ubisoft Montréal et Crystal Dynamics, est aujourd’hui lead designer chez Twisted Pixel Games. À l’occasion de notre ...
En juillet, on vous parlait de trois projets inspirés par la Nintendo DS. Il y en a maintenant un quatrième : la Pocket DS de AYANEO, le même constructeur de la Flip 1S. Il s'agit d'une console Android (version 13) utilisant un Snapdragon G3x Gen 2 et embarquant deux écrans tactiles :
un écran OLED 7" 1080p en haut
un écran LCD 5" 1024x768 en bas
Vous pouvez éteindre un des deux écrans au besoin histoire d'améliorer l'autonomie qui devrait être fort...
Après des années de projets divers et variés, Mike Booth a enfin décidé de répondre au manque des fans de Let 4 Dead espérant encore mettre la main sur son digne successeur. Je vous le donne en mille, le bonhomme se relance dans une aventure du même genre. Voilà tout ce que l'on peut tirer de sa petite annonce.
Déclinaison PC du FPS mobile Arena Breakout, Arena Breakout : Infinite est essentiellement un extraction shooter qui veut aujourd'hui montrer patte blanche en promettant d'offrir une expérience challengeante sans aucun pay-to-win suite à un accès anticipé parfois tumultueux.
Au fur et à mesure des années, on accumule des tonnes de trucs inutiles : des manuels Ikea pour des meubles qu'on a jetés, des vieux téléphones portables qui ne s'allument plus, des boites de jeux PC qu'on ne relancera jamais... C'est pareil pour les gros éditeurs : ils ont tous dans leur garage des tonnes de licences de jeux qui n'auront jamais de suites ou de rééditions juste au cas où.
Ubisoft a décidé de faire le ménage et a mis sur le trottoir les licences des...
Mon dernier rendez-vous à la Gamescom était pour un jeu de course arcade. Sauf qu’au lieu du retour de Ridge Racer, série que j’aime d’amour, j’ai eu droit à celui de Screamer, licence qui roulait sur PC dans les années 1990. Autant dire que je ne la connaissais que de nom. Suffisant pour éveiller ma curiosité. Et j’ai bien eu raison d’y aller à ce rendez-vous.
Le studio Chasing Carrots a officialisé l'arrivée d'une mise à jour gratuite pour Halls of Torment baptisée Bardcore et destinée à l’ensemble des joueurs, ainsi que The Boglands, un DLC conséquent programmé au quatrième trimestre de 2025. Les versions PlayStation 5 et Xbox Series sont désormais confirmées.
Après la grande réussite commerciale des films Sonic, la Paramount veut élargir son catalogue d'adaptations et jette son dévolu sur le géant Call of Duty dans un méga-deal avec Activision Blizzard.
Bandai Namco a mis en ligne ce matin la mise à jour 2.05 de Tekken 8. Outre quelques correctifs et une liste d'ajustements concernant les zones de frappe (hitboxes) ainsi que la détection des collisions de certaines attaques, la mise à jour fait état d'un changement dans les « paramètres corporels » de certains personnages.
Après le rachat de plusieurs franchises mineures d'Ubisoft, le PDG Wade Rosen veut continuer de renforcer le catalogue d'Atari avec des titres cultes en piochant chez Sega, Konami et Square Enix.
La culture japonaise est de plus en plus représentée dans la sphère vidéoludique, à l’image d’Assassin’s Creed Shadows, de la série des Yakuza ou encore du prochain Ghost of Yotei. Mettant surtout en avant l’image du Japon à travers différentes époques, on en oublierait presque les petits détails qui en font toute sa richesse. Pour remédier à cela, Bandai Namco et GYAAR Studio ont décidé de nous proposer un plateformer plutôt original sur l’art du pliage de papier : l’origami. Une aventure joliment emballée, mais qui peine à nous offrir un voyage réellement palpitant.
Test réalisé sur PS5 à l’aide d’une copie envoyée par l’éditeur
Une histoire tenant sur… un bout de papier
Avec son esthétique centrée sur l’art du pliage pour donner vie à des figures et des animaux, Hirogami nous propose moins une grande fresque narrative qu’une expérience « cozy », tranquille, sans prise de tête. Cette orientation se ressent dans la trame principale, qui peut se résumer ainsi : le joueur incarne Hiro, un guerrier déchu au lourd passé, souhaitant se racheter en sauvant un village frappé par un étrange fléau. Malheureusement pour lui, tous les pouvoirs qui faisaient de lui un héros ont disparu. À nous de les retrouver dans ce monde de papier, tout en essayant de comprendre ce qui se cache derrière cette mystérieuse épidémie numérique. Le scénario n’est donc ni des plus palpitants, ni des plus complexes, mais cela permet à n’importe qui de suivre l’histoire – même les plus jeunes – sans se prendre la tête.
Un aspect « miniature » plutôt bien réalisé
Pourtant, à travers ce récit léger, se dessinent des personnages assez attachants. Certains, comme un tatou ou même un gorille, vous offriront de nouvelles compétences bien utiles pour progresser. En plus de Hiro, un autre personnage accompagne notre protagoniste et joue le rôle d’interrogateur sur son passé. Un petit artifice qui évite d’oublier la raison pour laquelle notre héros a perdu ses capacités et pourquoi il semble douter de lui alors qu’un immense pouvoir lui est promis. Car oui, sans ces petites interventions, on en oublierait presque le « pourquoi » de l’histoire. Certaines zones d’ombre subsistent néanmoins : la présence d’une des armes les plus puissantes de l’univers ou encore notre lien particulier avec la divinité locale, la grue, restent inexpliqués.
Même si l’absence de profondeur scénaristique peut paraître dommage, elle découle sans doute de la volonté de faire de Hirogami un titre reposant. Une intention qui paraît toutefois un peu contradictoire lorsqu’on se confronte à son gameplay parfois lourd et pataud, le tout dans une perspective qui rappelle certains vieux classiques comme Crash Bandicoot.
Tout est une question de perspective
Avec une histoire assez simpliste, on s’attendrait presque à un gameplay qui suive cette logique. Pourtant, même si les mécaniques ne semblent pas complexes, Hirogami cache bien son jeu et peut vite devenir difficile pour celles et ceux ayant du mal à percevoir la profondeur. En effet, au-delà des contrôles respectant les bases d’un plateformer 3D – saut, double saut et attaque -, c’est surtout le choix d’une caméra fixe suivant le personnage qui marque. Une proposition intéressante, permettant aux développeurs de diriger notre regard exactement là où ils le souhaitent, avec des angles spécifiques selon les situations : plongée, contre-plongée, vue aérienne… L’idée fonctionne bien, notamment lors de petites cinématiques présentant le terrain ou encore à la résolution d’un niveau via l’activation d’un sanctuaire. Mais voilà, ce choix amène un premier hic : la maniabilité de Hiro.
Une longue journée nous attend
En plus de vouloir déplacer cette caméra, notre premier réflexe reste d’appuyer sur toutes les touches, et indirectement celui du saut. Et c’est dès cette première action que l’on comprend que les phases de plateformes corsées risquent d’être compliquées. Hiro a, malheureusement, un saut lourd. Les sauts sont lents, n’offrent pas réellement la possibilité de se repositionner en l’air, ce qui rend chaque phase un peu technique, frustrante à certains moments. N’attendez pas non plus un dash salvateur pour corriger un mauvais calcul : Hiro ne possède que la faculté de se transformer en feuille de papier pour planer légèrement. En revanche, d’autres compétences viendront contrebalancer ces défauts, qu’il s’agisse de la vitesse ou du saut.
L’une des principales mécaniques de gameplay d’Hirogami repose sur son système de transformations. Origami oblige, Hiro peut se métamorphoser en trois animaux, chacun apportant une nouvelle manière de jouer : le tatou, capable de rouler et de briser des caisses ; la grenouille, qui saute plus haut tout en crachant de la salive ; et enfin le gorille, qui s’agrippe aux lianes et fracasse tout sur son passage. Comme dans l’art du pliage, il faudra maîtriser ces formes pour réussir les niveaux et s’extirper de situations parfois délicates. On regrettera cependant l’effet « patinoire » lors des changements de transformation, qui nous a fait rater plus d’un atterrissage.
La puissance du gorilleLa roulade du tatou
Avec un nom aussi évocateur, le Fléau sera bien sûr notre principal ennemi, et il placera sur notre chemin de petites anomalies plus ou moins gênantes. Certaines sont inoffensives, d’autres agressives – fonçant sur nous ou tirant à distance -, tandis que d’autres encore prennent possession d’animaux et reprennent nos propres capacités. Mais pas de panique : en plus de ses transformations, Hiro dispose d’un éventail magique capable d’asséner de puissants coups une fois chargé. Les combats alternent entre arènes et zones ouvertes, sans jamais représenter une véritable difficulté dans les premiers chapitres. Encore une fois, votre principal adversaire ne sera pas les monstres… mais la caméra, qui vous empêchera de repérer certains ennemis bien cachés.
Avec une durée de vie d’environ cinq heures, réparties sur une dizaine de chapitres, Hirogami se laisse jouer, sans pour autant être une véritable claque en termes de prise en main. Mais ce serait oublier ses décors chatoyants et son habillage sonore, qui réussissent à apaiser après un saut raté.
De belles feuilles de Canson
Difficile de ne pas penser à Tearaway, sorti en novembre 2013 sur PlayStation 4. En effet, Hirogami pioche dans les idées de ce que Media Molecule proposait déjà, tout en se les appropriant pour offrir un monde de papier riche et convaincant. Ne vous attendez pas à y voir un bestiaire immense ni une distance d’affichage incroyable : Hirogami construit son univers sur une base simple de puzzles et de plateforming, enrichie de couleurs vives et d’une bande-son japonaise mettant à l’honneur les instruments traditionnels. Origami oblige, l’ensemble des décors est constitué de papier : rochers, arbres, champignons… tout y passe, sauf quelques effets de particules comme la lave ou l’eau. Le rendu visuel, agrémenté d’un effet de bokeh sur les arrière-plans, donne une agréable impression de miniaturisation.
Ce voyage risque d’être plus difficile que prévu…
Un choix esthétique est assumé jusqu’à la carte principale, qui fait office de hub à la manière d’un Mario, regroupant tous les chapitres. Hiro et ses compagnons y parcourent un livre posé sur une table, renforçant cette impression de maquette miniature. Parfois, ce sont de petites cinématiques qui mettent les décors en valeur, et d’autres fois des illustrations lors de la libération des boss du Fléau. Quant aux musiques, elles se révèlent agréables lorsqu’on tend l’oreille, mais restent assez oubliables en jeu. Dommage, car elles offrent de belles partitions pendant l’exploration. Au final, on retiendra une technique solide, sans bug visuel, servie par un effet « stop motion » plaisant, sans pour autant atteindre des sommets.
Verdict
Hirogami nous propose une histoire facile d’accès, un temps de jeu raisonnable et un univers visuellement agréable. Partant avec de solides arguments, le titre trébuche toutefois sur un gameplay rigide, que ce soit dans ses sauts lourds ou dans ses combats un peu fades. Mais le véritable point noir reste sa caméra fixe, qui impose parfois des angles de vue peu compréhensibles, en particulier lors de sauts complexes. Malgré cela, on se retrouve face à un univers de papier charmant et inventif. Sa simplicité de prise en main et sa clarté en font un jeu idéal à partager en famille, sans se prendre la tête. Proposé à un tarif accessible de 29,99 €, Hirogami sera disponible le 3 septembre 2025 sur PlayStation 5 et PC.
Alors que la rentrée vidéoludique s'annonce extrêmement dense, le Xbox Game Pass espère bien en récolter les fruits (tout ou partie) avec l'immense Hollow Knight : Silksong qui sera disponible dès le 4 septembre dans l'abonnement.
Initialement prévu pour le 3 septembre, soit demain, StreumOn Studio a malheureusement décidé de décaler la sortie de DAIMON BLADES au 6 octobre. Si on a hâte de s’essayer à ce first person slasher en coop, on est presque content de ce report puisque, dans son post sur Bluesky, le studio français explique que suite aux playtests entamés après l’annonce à la Gamescom 2025, des problèmes liés au networking ont été identifiés. On apprécie leur volonté de lancer un jeu qui marche, plutôt qu’un truc tout cassé.
Rendez-vous donc le 6 octobre, et en attendant, vous pouvez ajouter DAIMON BLADES à votre liste de souhaits sur Steam.
Le studio polonais vient de publier un énigmatique message sur les réseaux sociaux, avec une date toute proche. Encore du contenu à venir dans Cyberpunk 2077 ?
Attendu comme le messie par une irréductible faction de joueurs à l'ancienne, Final Fantasy Tactics : The Ivalice Chronicles a la difficile mission de dépoussiérer un classique intemporel de la PS1 sans rien abîmer. Un travail de restauration supervisé par le réalisateur Yasumi Matsuno en personne, mais qui reste peut-être trop lisse, trop poli pour vraiment changer la donne.
Après un suivi remarquable depuis sa sortie en février 2024 sur PS5 et PC, Helldivers 2 arrive enfin sur Xbox Series X|S. La démocratie a besoin de vous et recrute désormais au-delà de ses sphères habituelles, avec une sortie sur la console de Microsoft. Hormis la série MLB The Show, il s’agit du premier jeu édité par Sony à paraître sur Xbox Series X|S — un événement notable dans l’industrie vidéoludique. Nous nous sommes relancés dans la guerre avec des amis et les sensations de jeu sont toujours au rendez-vous.
Test réalisé sur Xbox Series X grâce à une version numérique fournie par l’éditeur
Comme un air de Starship Troopers
La Direction des Ressources Humaines de la Fédération de la Super-Terre a du travail pour cette rentrée. Après des campagnes de recrutement massives destinées aux joueurs PS5 et PC, elle s’attelle désormais à un nouveau profil de joueur : ceux disposant d’une Xbox Series X|S. Comme d’habitude, une séance d’entraînement sera nécessaire en amont pour bien maîtriser les nombreuses possibilités de gameplay offertes par le jeu. Sprinter, sauter, se soigner, tirer, demander du soutien — qu’il soit matériel ou explosif — sont autant de commandes de base qui nécessitent de l’entraînement et plusieurs parties pour trouver le bon équilibre et disposer du bon équipement. Et quand tout cela est porté par un ton léger et un humour second degré appréciable, que demander de plus ?
Notre combat pour la démocratie commence par une séance d’entraînement intense
Ayant eu l’occasion de jouer une dizaine d’heures sur la version PS5, nous pouvons confirmer qu’Arrowhead Game Studios a fourni un travail conséquent, avec de nombreuses mises à jour venues enrichir un contenu de base initialement critiqué. Les joueurs Xbox découvrent donc Helldivers 2 dans une version bien plus fournie en contenu, avec plus d’une dizaine de mises à jour déjà déployées. Il n’y a pas à dire : le contenu proposé aujourd’hui vaut largement les 39,99 € demandés pour acquérir le titre. À condition, bien sûr, d’y jouer avec des amis — sans quoi le jeu perd une grande partie de son intérêt (nous y reviendrons dans la prochaine sous-partie). Le titre n’est pas disponible à sa sortie dans le Xbox Game Pass et la case achat est donc indispensable, mais un abonnement au service en ligne de Microsoft sera obligatoire pour jouer avec d’autres joueurs en ligne.
On retrouve ainsi tous les contenus sortis depuis plus d’un an, ainsi que l’ensemble des cosmétiques des précédentes campagnes. Bien évidemment, tout cela doit être débloqué via de la monnaie virtuelle, récupérable en enchaînant les missions. Vendu comme un jeu-service, il est également possible d’investir de l’argent réel pour obtenir des crédits in-game. Si vous souhaitez débloquer les skins de vos rêves, il est clairement recommandé d’investir dans le jeu – à moins d’être prêt à enchaîner des dizaines et des dizaines de parties pour accumuler la monnaie nécessaire.
La coopération, la base d’une bonne relation
Comme évoqué précédemment, Helldivers 2 n’est pas un jeu PvP, mais bien un PvE à quatre joueurs. Bien qu’il soit possible d’y jouer en solo, le jeu n’est clairement pas conçu pour cela, et certaines missions seront extrêmement difficiles, voire impossibles, à accomplir seul. La communication est essentielle, et le chat in-game joue un rôle clé pour assurer une parfaite coordination entre les membres de l’équipe. Ici, il n’est pas question de guerre entre amis ou ennemis, mais bien d’esprit d’équipe et de coopération.
Il faudra donc collaborer avec des amis ou d’autres joueurs en ligne pour affronter les nombreuses menaces qui tenteront de freiner votre soif de défendre la Démocratie. Lors de la sortie du jeu, les objectifs et les ennemis manquaient de variété, ce qui donnait une impression de redondance. Mais après plus d’un an de mises à jour successives, le titre propose désormais un bestiaire étoffé : robots, insectes, tanks, drones volants… Autant de menaces qui exigent une bonne lecture de la situation et le choix judicieux des armes pour les vaincre efficacement.
Ces créatures sont faciles à éliminer bien que très agressives
Les objectifs, eux, restent relativement répétitifs : débloquer des codes d’accès sur deux sites, détruire une tour via un canon avant de fuir, défendre une zone ou saboter un élément clé de l’ennemi. Ce manque de renouvellement n’est pas rédhibitoire, car le gameplay compense largement par sa richesse. Parmi les éléments marquants : la perte des munitions restantes lors du rechargement, une endurance limitée, ou encore une jauge d’ennemis invisibles qui ajoutent une vraie tension. Pour faire face, vous disposerez d’un arsenal varié : armes primaires et secondaires, grenades, et de nombreux stratagèmes comme les frappes orbitales pour nettoyer la zone. Selon les objectifs, il est recommandé d’adapter votre build plutôt que de conserver le même équipement d’une mission à l’autre.
Le simple fait de jouer en équipe, avec une communication fluide et une ambiance épique, donne envie de relancer le jeu encore et encore. Attention toutefois : vos alliés peuvent vite devenir un poids si le tir allié est mal géré. Une frappe aérienne mal placée ou un ami qui se met devant vous au mauvais moment peut entraîner votre mort… et nécessiter une réapparition par l’un de vos coéquipiers.
Si l’interface peut paraître quelque peu chargée au début, elle n’en ai pas moins très fonctionnelle
Car dans Helldivers, le plaisir ne vient pas uniquement des objectifs, mais aussi de l’exploration minutieuse à la recherche de ressources et de munitions. Chaque combattant dispose de capacités spéciales, activées via une combinaison de touches. Sous pression, une mauvaise manipulation peut vous coûter cher. Et comme pour les capacités, la réapparition d’un coéquipier nécessite également une action manuelle de la part d’un allié.
Une version Xbox Series X passée au crible
Contrairement aux deux autres versions, la mouture Xbox Series X|S de Helldivers 2 est développée par Nixxes Software, une entreprise néerlandaise spécialisée dans les portages, rachetée par Sony en 2021. Connue pour ses adaptations sur PC – et désormais sur Xbox – Nixxes a récemment travaillé sur Ratchet & Clank: Rift Apart, Horizon Forbidden West: Complete Edition, The Last of Us Part II Remastered, Ghost of Tsushima: Director’s Cut, ainsi que les trois épisodes de Marvel’s Spider-Man. Chaque portage a été salué par la presse et les joueurs. Helldivers 2 ne fait pas exception, bien que des mises à jour d’optimisation soient encore attendues.
Absence de cross-progression oblige, il faudra repartir du niveau 1 avec tous les stratagèmes à débloquer
Sur Xbox Series X, deux modes graphiques sont proposés :
Haute Performance : 1080p / 60 fps
Qualité : 4K natif / 30 fps
Nous recommandons le mode Performance, bien qu’il souffre de ralentissements visibles, avec des pertes de 5 à 10 images par seconde lors de scènes visuellement chargées. À noter également : des effets de lumière et des textures légèrement moins aboutis que sur PS5, sans que la différence soit réellement gênante.
Bien entendu, on passe de la DualSense à la manette Xbox. Malgré l’absence des gâchettes adaptatives, les sensations de jeu restent excellentes, avec une prise en main réussie et des vibrations bien dosées. Comme mentionné précédemment, cette version Xbox prend en charge le cross-play avec les autres plateformes. Aucune création de compte intermédiaire n’est requise (pas d’association à un compte PlayStation), ce qui simplifie l’ajout d’amis via un système de code ami.
Le cross-play est disponible et permet de jouer avec des joueurs PS5 ou PC
En revanche, cette absence de liaison avec un compte PlayStation empêche toute cross-progression. Vous recommencerez donc au niveau 1, et vos achats (skins, monnaie, etc.) réalisés sur d’autres supports ne seront pas transférés. Un point à considérer si vous êtes joueur PC et que vous envisagez de basculer vers la version Xbox. Enfin, les succès Xbox sont bien présents, avec des intitulés similaires à ceux des trophées PlayStation.
Verdict
Se replonger dans Helldivers 2 plus d’un an après sa sortie initiale est un véritable plaisir. Bien que le portage Xbox souffre encore de quelques problèmes de framerate, même en mode Qualité, on retrouve une expérience équivalente à celle proposée sur les autres plateformes. Il s’agit d’un TPS nerveux, où coopération et entente sont les maîtres-mots de la réussite. Indispensable pour un jeu principalement axé sur le multijoueur, le cross-play fonctionne parfaitement. En revanche, l’absence de cross-progression est regrettable : vous devrez recommencer depuis zéro, perdant ainsi tous vos achats in-game réalisés sur d’autres supports. En résumé, Helldivers 2 est un incontournable pour les joueurs Xbox, mais reste dispensable si vous avez déjà accumulé des dizaines d’heures de jeu sur une autre plateforme.
Après l’échec cuisant de Suicide Squad: Kill the Justice League, Rocksteady s’offre un nouveau capitaine de navire en la personne de Bill Money, vétéran d’Ubisoft Singapore ayant travaillé sur plusieurs Assassin’s Creed.
La cuvée 2025 du plus grand salon de jeux vidéo au monde n'était vraiment pas généreuse en réalité virtuelle. À part un immense stand Meta qui présentait uniquement Marvel's Deadpool VR (voir notre preview), il n'y avait pour ainsi dire aucun développeur. Mais nous avons quand même pu prendre part à une démo du prochain gros titre de nDreams Elevation, le nouveau studio maison de l'éditeur britannique qui a déjà réalisé l'excellent Phantom: Covert Ops (testé chez nous par...