Alors que le précédent volet sorti en fin d’année dernière n’avait pas convaincu tous les fans de la franchise, Square Enix remet sur le devant de la scène Life is Strange en proposant une nouvelle compilation. Destinée uniquement à la PS5, on retrouvera tous les titres sortis à ce jour pour un prix d’entrée accessible : mais tous les épisodes ne profiteront pas d’une version physique.
La franchise Life is Strange n’aura jamais été aussi accessible. En effet, Square Enix a annoncé la sortie de Life is Strange Collection sur PS5 pour le 2 octobre 2025 avec un prix défiant toute concurrence. En effet, le titre devrait être vendu aussi bien en version physique que numérique contre 50$ (49,99€ ou 59,99€). Un prix raisonnable puisque nous y retrouverons les cinq titres de la franchise accompagnés de leurs DLC.
Les titres concernés sont Life is Strange Remastered, Life is Strange 2, Life is Strange: Before the Storm Remastered, Life is Strange: True Colors et Life is Strange: Double Exposure. Si les deux derniers épisodes cités seront bien sur la galette, les trois premiers titres eux seront uniquement récupérables via un code à usage unique inclus dans la boîte. Nous étions proches de l’édition ultime, mais rappelons tout de même que ces trois épisodes n’avaient jamais profité d’une sortie physique sur PS5 auparavant.
Experience five cinematic, multi-award-winning narrative adventures along with all released DLC and pre-order bonuses with the Life is Strange Collection box for PlayStation 5 on October 2nd! pic.twitter.com/UYJttWKU72
— Square Enix (@SquareEnix) July 15, 2025
Pour rappel, Life Is Strange: Double Exposure est toujours disponible sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et PC.
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Sur Steam et pour l’année 2025, un cinquième des nouveaux jeux sortis utiliserait de l’IA générative à en croire les résultats d’une analyse des données issues de l’API Steam.
Cette étude, nous la devons à Ichiro Lambe de Totally Human Media et nous l’avons repéré sur Insider Gaming. Elle révèle que l’IA serait utilisée dans plus de 20 % des nouveaux jeux et à différentes fins dans le développement : génération de textures, modélisation 3D, création d’environnements, rédaction de dialogues et etc. Comme c’est le cas pour le titre coréen inZOI par exemple.
inZoi : Les joueurs peuvent générer des textures pour des objets à partir de saisies textuelles et créer des objets 3D à partir d’images. Les actions et les pensées des personnages du jeu sont contrôlées par des « modèles de langage réduits ».
Si cette évolution touche d’abord la scène indépendante, elle gagne progressivement du terrain au grand damne de certains développeurs. En effet, l’IA générative s’installe comme un levier de productivité facilitant le développement, voire, de remplacement d’effectifs humains, comme ce fut le cas très récemment avec le cas Microsoft, supprimant plus de 9 000 emplois pour investir massivement dans L’IA. Si cette étude montre un intérêt grandissant pour l’IA, il y a fort à parier que le chiffre annoncé de 20% risque fortement de croître dans les mois et les années à venir tant le secteur est changeant et les initiatives autour des IA nombreuses.
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La semaine dernière, STRIDEN (anciennement Striden Fogbound), un FPS coop et multi mélangeant plusieurs genres (la survie, l’extraction ou encore la défense de base), est sorti en accès anticipé accompagné d’une bande-annonce de lancement publiée par le studio 5 Fortress. Pour le moment, les avis des utilisateurs Steam sont plutôt moyennes, la faute à un jeu mal optimisé, buggé et qui crash souvent. À cela s’ajoute des serveurs en mousse et un manque cruel de joueurs, soit une quarantaine au moment où l’on écrit cette news. Hormis pour les salades composées, le mélange des genres dans le jeu vidéo est rarement une très bonne idée. Cela engendre souvent un déséquilibre dans les mécaniques de gameplay, voire un équilibre total dans la médiocrité. Pour terminer, les devs ont d’ores et déjà annoncé une roadmap pour l’année 2025 sans préciser de période de sortie. Mais vu la réception du jeu par les joueurs, il ne faudra peut-être pas trop compter dessus.
Même s’il est loin d’attirer les foules, si vous êtes un tant soit peu intéressé, l’accès anticipé de STRIDEN est disponible sur Steam avec sa promotion de lancement à -20 % jusqu’au 18 juillet, soit un peu moins de 20 €.
Le manque de jeux sur Nintendo Switch 2 serait dû à une raison toute simple : Nintendo n’aurait toujours pas envoyé les kits de développement à la plupart des développeurs. Qu’ils soient grands ou petits, des triple A ou des indépendants, un grand nombre d’entre eux s’inquiètent de ce retard de Nintendo qui impacte déjà les calendriers de sortie et les annonces des jeux.
Voilà plus d’un mois que la Nintendo Switch 2 est sortie et de nombreux joueurs s’étonnent du manque de jeux sur cette console, qu’ils soient déjà publiés ou encore au stade de l’annonce. Mais le plus étonnant, c’est que cette inquiétude est également partagée par les développeurs eux-mêmes ! Selon une source du site Insider Gaming, une des principales raisons est le retard catastrophique de Nintendo.
En effet, la plupart des développeurs n’ont pas reçu de kits de développement pour la Switch 2. La fameuse source évoque des noms connus parmi les laissés-pour-compte : Capcom, Sega, Ubisoft, Namco et bien d’autres du même acabit parmi les triple A ou même les double A. Microsoft également pensait proposer des jeux sur cette console, mais le constructeur n’a pas reparlé de ce sujet depuis sa vague de licenciements. Les autres studios attendraient encore de pouvoir annoncer de prochains jeux sur Switch 2, mais sans ce fameux kit, il est impossible de paramétrer un jeu pour qu’il puisse fonctionner sur un support particulier.
Seul un tiers de ces développeurs aurait donc reçu ces outils pour pouvoir sortir leur jeu sur Switch 2 ou pour créer un portage d’un titre déjà paru sur Switch 1. Du côté des indépendants, c’est plutôt le grand vide, car ce serait presque la majorité des développeurs qui se trouvent face au silence de Nintendo. Une décision de l’entreprise qui reste pourtant logique, quand on prend en compte l’idéologie de la marque.
Les studios de développement auraient été privilégiés selon deux critères : leur taille et leur stabilité. Cela explique pourquoi des studios pourtant reconnus, comme Embracer (anciennement THQ Nordic), n’ont pas reçu de kits de développement, en raison de leur situation autrefois assez désastreuse, qui avait plongé le studio dans l’instabilité avant leur rachat. Cela permettrait également de s’assurer que les développeurs, choisis minutieusement par l’entreprise, rendent un produit fini de qualité, à même de porter les débuts de la console et de s’assurer des ventes. Mais bon, vu qu’il s’agit de Nintendo, cette assurance n’était peut-être pas si nécessaire ?
Comme dit plus haut, obtenir un kit de développement est essentiel pour créer, tester ou porter un jeu. Il s’agit d’un ensemble d’outils, comprenant des logiciels et du matériel de développement. Sauf qu’entre de mauvaises mains, cela peut permettre également du piratage ou des fuites de jeux encore non annoncés. Un désastre pour Nintendo, qui lutte avec acharnement contre ces phénomènes.
Au final, cette mesure s’inscrit dans une logique de continuité cohérente de Nintendo, mais qui impacte le travail des développeurs qui aimeraient profiter de la popularité de la console pour leurs titres, et ne pas avoir à subir de retard. Il sera temps d’aviser si cette décision était bonne et qu’elle ne déclenchera pas de pénalités chez les studios moins favorisés ou des problèmes de calendrier.
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