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TEST | Dragon Quest III HD-2D Remake : un JRPG culte et sublimé

Par : Wallnya
14 janvier 2025 à 09:17

Dragon Quest III HD-2D débarque enfin chez nous, 35 ans après sa sortie initiale sur Famicom, la NES japonaise. Véritable pilier de la saga Dragon Quest, cet épisode incarne l’essence même des JRPG, marquant les esprits par son gameplay exigeant, mais aussi par ses graphismes intemporels. Développé par la Team Asano à qui l’on doit la naissance du style HD-2D, ces remakes arrivent à point nommé, ouvrant la voie à une trilogie. L’arrivée de Dragon Quest I et II sous forme de bundle est prévue d’ici plusieurs mois. Cependant, ce remake en HD-2D vaut-il vraiment le détour ? Convient-il aux néophytes ou aux passionnés ? Découvrez notre verdict.

Test réalisé sur PS5 à l’aide d’une copie numérique envoyée par l’éditeur

Un air d’antan

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est essentiel de comprendre en quoi la décision de refaire Dragon Quest III à la place de Dragon Quest I ou II, semble le plus pertinent. Dragon Quest III est originellement sorti bien après les deux premiers opus, cependant, il s’agit en réalité d’un préquel. Il explore les origines du récit d’Erdrick (Elric en français, Roto en japonais), personnage principal de la trilogie. Il correspond aussi à l’œuvre la plus complète et aboutie des trois opus. Il était donc cohérent de commencer par cet épisode plutôt que par ses prédécesseurs.

Rappelons aussi que la sortie de Dragon Quest III date des années 1980, début 1990. Par conséquent, les histoires développées étaient d’une autre époque. Elles brillent de préférence par leur simplicité. Ici, on va droit au but, plus simple, plus direct. Il y a un grand méchant, Baramos, que personne n’a réussi à vaincre depuis des années. Le père de notre personnage, Ortéga, fidèle héros, avait pour mission de tuer cet Archidémon. Malheureusement, il échouera en abandonnant sa femme et son enfant. À son 16ᵉ anniversaire, notre personnage est invité à la cour du roi d’Aliatan pour reprendre la mission inachevée de son défunt père. Une ode à la nostalgie avec une histoire rudimentaire, mais captivante avec sa bande sonore magistrale, son visuel en HD-2D époustouflant et l’ambiance générale de l’œuvre.

Une histoire classique qui fait son charme

Pour ce qui est de l’aventure en elle-même, Dragon Quest III HD-2D retrouve ses lettres de noblesse avec ce qu’a toujours proposé un Dragon Quest classique. Ici, on enchaîne les moments d’exploration que ce soit à pied ou en bateau, les combats en tour par tour à la 1ʳᵉ personne, ainsi que des rencontres de boss durement menés. On enchaînera donc tout au long de cette aventure ces différentes phases, le tout saupoudré de la quête principale qui nous emmènera d’un endroit à un autre sans grande profondeur d’écriture.

Là où Dragon Quest III va se démarquer de ses prédécesseurs, ce sera par la composition de l’équipe. Même si le début de l’aventure sera fortement guidé et bridé, le joueur pourra choisir ultérieurement et complètement les différentes classes de nos camarades, au nombre de 3. À l’exception de notre personnage qui sera de la classe Héros, tous les autres membres seront customisables. Avec 8 classes disponibles et autant de jobs qui parlent à tout le monde, le nombre de possibilités est riche, offrant une grande richesse en termes de mécaniques de RPG, mais aussi en rejouabilité du titre. Par ailleurs, il ne faut pas s’attendre à se faire brider durant la sélection de son équipe en fonction des sorts de chacun. En effet, Dragon Quest offre une panoplie de sorts et de capacités à débloquer qui pourraient faire pâlir de nombreux jeux concurrents. Le jeu offre même des sorts des opus suivants, renforçant sa rejouabilité et sa volonté de toucher le plus grand public. Avec une durée de vie de 35 à 40 heures pour venir à bout de la quête principale, les perfectionnistes auront besoin d’une dizaine d’heures supplémentaires pour faire le tour complet du jeu.

Exploration, stratégie et défis

La famille des JRPG est vaste et Dragon Quest s’impose comme une référence incontournable. Sa technique est rodée, capable de donner une telle liberté aux joueurs. Après les premières heures un tantinet dirigistes sur la terre ferme, l’arrivée du bateau insuffle un vent de fraîcheur mérité. En effet, il sera désormais possible de partir à l’aventure dans l’ordre que l’on souhaite, donnant un sentiment d’être le héros de sa propre aventure. Le jeu encourage l’exploration : des coffres, des lieux secrets, et de nombreux éléments sont là pour récompenser le joueur de sa curiosité. Cependant, cette liberté est contrebalancée par des donjons dans l’ère du temps de sa sortie originale. En effet, ils s’avèrent assez pénibles et difficiles, avec une structure simpliste à base de couloirs rectilignes, le tout saupoudré d’ennemis aléatoires typiques de Dragon Quest, pouvant alourdir le système de progression.

Sans oublier le système punitif de Dragon Quest avec son système de mort. Si un personnage meurt au cours d’un combat, il ne recevra plus aucun point d’expérience et il sera nécessaire de retourner au village le plus proche à pied ou à l’aide d’une aile de chimère, pour qu’il puisse réintégrer l’équipe en vie. Heureusement qu’un sort sera disponible plus tard dans l’aventure pour éviter de devoir effectuer ces allers-retours continuellement. Mieux encore, le jeu offre la possibilité de prendre sa revanche instantanément contre un boss, évitant ces trajets frustrants en cas de mort. Cependant, cela soulève un autre point important et crucial : la notion de mana.

Tout bon JRPG possède sa notion de mana, concept plus ou moins bien pensé. Dragon Quest III n’échappe pas à la règle. Cette notion est précieuse, mais surtout traître dans cet opus. En effet, la traversée des donjons nécessite une grande quantité de mana, rendant cette ressource limitée. Les items permettant de récupérer du mana sont étonnamment rares, ainsi la possibilité de ramener une personne à la vie au sein d’un donjon devient un véritable défi. Et une perte de mana trop importante peut forcer à revenir au village le plus proche. Cela peut rebuter certains joueurs, ces allers-retours inévitables bloquant légèrement la sensation de progression dans le jeu. Cependant, cette limitation rend cette expérience digne d’un JRPG où la préparation est primordiale avant de se lancer dans l’aventure. De nombreuses d’options pratiques ont été introduites dans ce remake notamment au niveau des combats, permettant une approche plus simple pour les nouveaux venus. Les combats peuvent être accélérés, mais aussi automatisés en attribuant une tactique à chaque personnage pour que ces derniers se battent en conséquence. Une mécanique pratique lorsque l’on doit farmer des ennemis et augmenter de niveaux avant d’arriver à un donjon trop compliqué. Car oui, ce remake ne fait pas exception : la montée des niveaux des personnages est cruciale et permet d’augmenter les différentes caractéristiques de nos personnages, que ce soit son mana, ses HP ou sa chance, sa précision et autres caractéristiques de manière automatique. À n’en pas douter, Dragon Quest III HD-2D est tout aussi contraignant à l’époque sur le farming, ce n’est pas un JRPG culte pour rien.

À nous de choisir notre tactique

Notons qu’il y a trois modes de difficulté à ce remake : la difficulté d’origine du jeu devient le mode de difficulté le plus élevé, soit la quête draconienne. Nous avons ensuite le mode normal, rendant le tout un peu plus facile. Et le dernier mode facile où les personnages ne peuvent jamais mourir, leur santé tombant uniquement à 1 HP. De nombreux éléments sont modulables, adaptant l’expérience au joueur. Les indications sur la carte ou tout simplement l’apparition de la carte lors des donjons sont activables à tout moment, permettant aux néophytes de pouvoir profiter pleinement, eux aussi, de l’expérience. Malgré ces ajouts, certains aspects auraient mérité un coup de modernité. En effet, on aurait pu penser qu’il aurait été temps de proposer un menu un peu plus intuitif et moins fidèle à l’opus d’il y a une trentaine d’années. Malheureusement, ce n’est pas le cas et l’expérience du menu est toujours aussi fastidieuse qu’à l’époque.

Une beauté sonore et visuelle

Outre toutes ces nouveautés techniques, rendant l’expérience plus fluide et agréable au premier venu, Dragon Quest III HD-2D remake propose des améliorations sonores et visuelles. Tout d’abord, sa direction artistique rend hommage au fameux style HD-2D fidèle à la Team Asano et à Square Enix, avec comme figure de proue Octopath Traveler ou bien Live A Live. Ici, nous faisons face donc à des décors lissés en 3D qu’il s’agisse des bâtiments ou de la carte du monde. En parallèle, les personnages sont en style pixel art que ce soient nos protagonistes, mais aussi les PNJ ainsi que les différents ennemis. La technique était déjà rodée avec de nombreux jeux précédents utilisant le fameux HD-2D, Dragon Quest III offre une expérience fluide et aux petits oignons, et ce, peu importe le support (même sur Nintendo Switch). Les environnements sont beaux, les villages sont plus vivants que jamais et les effets de lumière et de particuliers nous ont rendu admiratifs. Les donjons sont capables de nous immerger dans un nouvel univers, plus noir et plus horrifique, laissant le joueur se concentrer pleinement sur sa tactique à adopter, même si l’admiration fait aussi partie de l’expérience. 

Une ambiance soignée dans les souterrains

Comme tous les jeux de la franchise, Dragon Quest propose des affrontements à la première personne où on voit uniquement les ennemis attaqués, jamais nos propres protagonistes. Les sprites de combat sont magnifiques et mettent bien en valeur les dessins d’origine. Le tout rend l’action beaucoup plus vivante. Sans oublier les attaques ainsi que les sorts de nos personnages qui ont eu droit à un traitement graphique moderne pour la sortie de Dragon Quest III HD-2D.

Il suffit de quelques secondes pour se plonger dans la nostalgie de Dragon Quest à travers ses musiques. Dès les premiers instants passés sur le titre que ce soit sur le menu d’introduction, ou bien dans les différents paysages proposés, le jeu présente des versions orchestrales de Koichi Sugiyama, renforçant encore plus le charme Dragon Quest. Résultat, on obtient tous les éléments nécessaires pour favoriser la nostalgie et les heureux souvenirs des JRPG d’antan.

Verdict : 7/10

Dragon Quest III HD-2D est un remake des plus réussis, alliant rétro et modernité dans une œuvre pionnière des JRPG. Grâce à sa direction artistique somptueuse en HD-2D, sa bande sonore majestueuse et ses nombreuses améliorations techniques, le titre saura séduire un large public. Dragon Quest oblige, certaines phases seront parfois contraignantes, mais il faudra prendre son mal en patience et avancer jusqu’à la première dizaine d’heures où le jeu dévoile toute la force de l’œuvre. Avec une durée de vie solide pour un JRPG, Dragon Quest III HD-2D signe un retour triomphant, remettant au goût du jour un classique intemporel.

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TEST | Neon Blood : L’art au service du vide

Par : Allano Yoann
14 janvier 2025 à 02:13

Édité par Meridiem Games et Astrolabe Games, Neon Blood est un RPG à l’ambiance de jeu d’enquête qui plonge les joueurs dans un univers cyberpunk, à la sauce rétro des années 90. Dans la peau d’un ex-inspecteur de police, le joueur devra démanteler un gigantesque réseau de corruption pour préserver paix instable de Viridis. Neon Blood est développé par ChaoticBrain Studios, une jeune équipe dont c’est le premier titre : cybersuccès ou copie à revoir ? 

Test réalisé sur Nintendo Switch grâce à une version numérique fournie par l’éditeur.

Une proposition originale

Neon Blood arrive sur la scène des jeux indépendants avec une proposition intéressante. Annoncée en 2022 avec un trailer impactant artistiquement et sortie le 26 novembre 2024 sur PC, PS4/PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et Nintendo Switch. Le premier titre de ChaoticBrain Studios semble tirer ses inspirations de The Last Night, un jeu en cours de développement annoncé en 2014 par Odd Tales. Nous y découvrons un univers cyberpunk dans lequel on évolue dans la peau de l’inspecteur de police Axel McCoin dans la ville de Viridis, une ville avec tant d’inégalités qu’elle est séparée en 2 parties distinctes : la luxueuse Bright City et la dangereuse Blind City. En tant qu’idéaliste, vous allez devoir vous battre pour renverser l’ordre établi et démolir les fondations de la corruption qui gangrène votre ville. En proie à une amnésie chronique vous donnant de sacrés maux de tête, vous allez également vous appliquer à essayer de comprendre ce qu’il vous arrive, qui vous êtes et d’où vous venez. Pour combattre la douleur, Axel McCoin s’est noyé dans la drogue, le « spark », et alors qu’il était le meilleur inspecteur de la ville, il n’est plus que l’ombre de lui-même, bafoué et rabaissé par ses pairs qui ne voient en lui qu’un junkie en manque avec une mémoire qui lui fait défaut. Au détour d’une enquête plutôt banale à première vue, son passé va le rattraper et l’emmener à devoir démêler un complot à l’échelle de la ville que lui seul pourra résoudre. Tout au long du jeu, on fera face à la dichotomie entre l’homme et la machine, vaut-il mieux un libre arbitre douloureux ou échanger sa liberté contre la sécurité.

Du sang et des néons

Neon Blood marque les esprits par sa direction artistique très originale, celles de personnages en pixel art 2D évoluant dans un monde en 3D. Un parti pris très réussi qui s’ancre parfaitement dans l’univers cyberpunk qu’on a connu dans les années 90. En parallèle, la musique, principalement de la synthwave, appuie encore plus l’aspect rétrofuturiste que le jeu essaie de nous imposer. D’autant plus que la BO est bien travaillée afin que chaque musique s’adapte parfaitement à la zone du jeu sur laquelle elle est posée, donnant naissance à un univers cohérent et visuellement riche. Malheureusement, le sound design, quant à lui, ne fonctionne pas, surtout dans les combats en tour par tour où toutes les attaques ennemies, peu importe l’arme, nous tirent dessus avec une balle de revolver. Il en va de même pour les animations en combat, une par ennemie, le strict minimum pour des combats qui peuvent durer plusieurs tours.

Évidemment, qui dit cyberpunk dit néon, le travail sur la lumière dans le jeu est impressionnant. À chaque instant, que ce soit les néons dans les ruelles sombres de Blind City ou bien, les rayons du soleil couchant à Dust County en périphérie de la ville, la lumière à elle seule nous offre l’immersion nécessaire pour pouvoir vivre le jeu à 100%. De plus, la diversité des environnements nous montre la pluralité des inégalités qui pèsent sur la ville. On commencera dans un appartement luxueux à Bright City, pour après aller arpenter les ruelles à la dangerosité palpable de Blind City. On explorera les égouts remplis de toxicomanes en pleine mutation, ainsi que la frontière extérieure de la ville, désertique et abandonné par les autorités. Au final, le seul point commun entre tous ces lieux est la présence de la mort à chaque instant, symbole de la violence de la société sur la population.

L’éblouissant soleil de Dust County

Pour introduire quelques-uns de ces lieux et de ces personnages, on peut noter la présence de quelques courtes cinématiques animées rappelant la série Netflix, Cyberpunk : Edgerunners dans le dessin, et qui se déroule dans le même genre d’univers. Ces cinématiques servent donc de présentation et elles réussissent bien en quelques secondes à résumer l’ambiance des lieux ou la personnalité des personnages que notre protagoniste voit pour la première fois.

On aurait peut-être préféré que ce soit une série ou un film finalement.

Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ?

Avec un scénario en trois actes, le jeu nous pose sur des rails qu’il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de sortir. Une aventure linéaire donc, qui dénote avec l’aspect RPG du jeu puisqu’il est finalement difficile d’incarner le personnage comme on le souhaite. Et même si l’histoire nous réserve quelques retournements de cerveau qui la rend agréable à suivre, le scénario tombe aussi dans les morales niaises qui n’ont pas vraiment leur place dans un univers moralement gris comme le cyberpunk à base de : « la drogue, c’est mal », « le pardon, ça existe » ou encore « les amis, c’est bien ». Hormis cela, le jeu propose une histoire, certes simpliste, mais pas inintéressante, qui va nous tenir en haleine pendant les 4 petites heures de jeu qui nous sont offertes. Le jeu se targue également d’une tonne de références à d’autres œuvres qui s’imbrique bien dans la période dont s’inspire la DA (années 80/90) ou l’univers (cyberpunk). Elles sont généralement bien placées et pas trop forcées. On peut aussi y retrouver des références à : Stray, Le marchand de Venise ou bien Fight Club.

Enfin, on arrive sur le plus gros défaut du jeu, une boucle de gameplay trop faible. Alternant entre des phases d’investigations et des phases de combats une vingtaine de fois pendant toute la durée du jeu, les deux ont de grosses défaillances de game design. D’un côté, les phases d’investigations se déroulent sur des cartes de taille raisonnable, mais qui se résument à faire beaucoup d’allers-retours entre quelques PNJs pour leur parler et nous demander où aller ensuite sans trop de réflexion. De l’autre côté, les combats, du tour par tour classique, sont extrêmement faciles et peuvent se résumer à spammer l’attaque principale en espérant que les dés soient avec vous. Un défaut encore plus dommageable, du fait qu’il est normalement possible d’utiliser des objets et des compétences, mais sur lesquels on ne s’attarde pas tant le jeu est simple. Axel McCoin possède des implants cybernétiques qui peuvent littéralement le transformer en machine de guerre et le jeu ne permet ni de vraiment de les utiliser en combat ni de les personnaliser. Bien que parfois, le jeu nous offre des phases d’actions en temps réel utilisant le système de QTE pour le rendre interactif. Un gameplay vraiment désuet, d’autant plus qu’il dessert le contenu puisqu’on se concentre davantage sur la prochaine touche à appuyer que sur l’action elle-même. Dans ces scènes, on voit notre protagoniste utiliser ses implants qui ont défiguré son corps et pouvant faire de grandes choses, dommage qu’on n’ait pas le temps de les observer.

Le bouton « attaque » est ton meilleur ami.

Finalement, on a surtout l’impression que le jeu n’est pas fini et qu’il reste encore plusieurs fonctionnalités à implémenter ou a peaufiner comme, par exemple, un écran de personnage ou même une option de sauvegarde, ce qui est quand même la base pour ce genre de RPG. On peut également remarquer la présence de plusieurs bugs gênants, bloquant totalement la progression du jeu, et obligeant à redémarrer le jeu pour revenir à la dernière sauvegarde automatique. À ces bugs viennent s’ajouter de gros problèmes de traduction approximative sur la version française du jeu qui peuvent parfois rendre la compréhension des dialogues difficiles.

Verdict : 5/10

Neon Blood s’appuie sur une magnifique DA très bien travaillée et cohérente pour vendre un jeu qui passe complètement à côté du principe de RPG et dont la durée de vie est très limitée : 4 heures. Il possède néanmoins une histoire qui tient la route. Ce n’est certainement pas le jeu indépendant de l’année et son tarif reste élevé pour sa durée de vie et ses défauts, mais cela reste un premier jeu intéressant pour ce nouveau studio indépendant qui nous réserve sûrement d’autres surprises à l’avenir.

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