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Le « Metaverse » est un terme très à la mode. Mais beaucoup ignorent que cette technologie va changer l’industrie du jeu, l’industrie sociale, voire le mode de vie de tous les jours.
C’est pourquoi il est devenu le macro-objectif le plus récent de la plupart des géants de la technologie au monde. Il intéresse Epic Games, fabricant de Fortnite et Unreal Engine. Il constitue aussi le moteur de l’achat par Facebook d’Oculus VR. Mais qu’est-ce que le metaverse ? Voici un dossier pour tout savoir.
Metaverse : qu’est-ce que c’est ?
Formé des termes « méta » et « univers », le métavers décrit un espace collectif virtuel où les utilisateurs interagissent via des avatars. Selon Wikipedia, il s’agit d’un espace virtuel partagé, créé par la fusion d’une réalité augmentée et de mondes virtuels persistants. Si le métavers est souvent associé aux jeux vidéo, il trouve des applications dans l’éducation, la santé, et les affaires.
Cependant, attention aux confusions : le métavers n’est pas un simple jeu vidéo ou monde virtuel isolé. Il s’agit d’une plateforme interconnectée et dynamique permettant des expériences variées.
Comment fonctionne le metaverse ?
Le métavers repose sur plusieurs technologies avancées : réalité virtuelle (VR), réalité augmentée (AR), blockchain et Web 3.0. Ce dernier établit un internet décentralisé, où les utilisateurs peuvent créer, échanger et posséder des actifs numériques, comme les NFT.
Pour une immersion totale, des casques VR comme le meta Quest ou les lunettes Vision Pro d’Apple permettent aux utilisateurs d’explorer cet univers. Les plateformes comme Horizon Worlds ou Decentraland proposent des espaces où créer, interagir et commercer.
Métaverse : Chronologie des étapes clés de son évolution
Le métavers a évolué au fil des décennies grâce à des avancées technologiques majeures. En 1938, Antonin Artaud évoque la réalité virtuelle dans Le Théâtre et son Double, posant les bases de la création de mondes immersifs. Dans les années 1970, le MIT développe Aspen Movie Map, permettant une visite virtuelle de la ville d’Aspen, marquant l’une des premières applications de la réalité virtuelle. En 2003, Second Life introduit le premier espace virtuel interactif en 3D.
En 2014, Meta (anciennement Facebook) acquiert Oculus et commence à développer un métavers où les avatars interagissent via des casques VR. Depuis 2021, Meta a investi près de 10 milliards de dollars pour concrétiser cette vision. Microsoft avec Microsoft Mesh propose des espaces collaboratifs en réalité mixte, tandis qu’Epic Games, après avoir levé un milliard de dollars, souhaite créer un métavers sans publicités, axé sur l’interaction entre utilisateurs et marques.
Le metaverse est-il inévitable ?
Oui, le métavers constitue en fait un phénomène inévitable. Il résulte des changements culturels et des avancées technologiques. En effet, ces dernières permettent aux internautes de naviguer librement. De fait, ces utilisateurs peuvent créer et partager des contenus personnalisés sur le Web.
Tout comme le passage du Web 1.0 au Web 2.0 n’a impliqué aucun changement formel, le développement du metaverse se fera naturellement. En effet, les internautes pourront passer plus de temps en ligne et associer davantage leur identité à leur vie numérique.
« Fortnite » et « Roblox » ont été décrits comme des précurseurs du métavers. Cependant, le principal précurseur du métavers reste l’internet lui-même. Or, si l’internet représente la visite vidéo de l’appartement, le métaverse lui correspond. Bien que nous n’y vivions pas encore, le bail a déjà été signé.
Le metaverse a fait l’objet d’investissements massifs de la part de marques, de designers et de célébrités. Il s’agit d’un univers virtuel dans lequel il est possible d’effectuer diverses activités telles que l’achat de terrains, le shopping, la création de magasins numériques.
Mais comment ces opérations se déroulent-elles ? Quels sont les éléments nécessaires pour effectuer des achats dans le métavers ? Continuez votre lecture.
Les caractéristiques du metaverse
On pense que tout le monde pourra faire partie du metaverse et participer à un événement ou une activité spécifique ensemble. Il procurera un sentiment individuel de « présence » à chaque utilisateur. Il sera également une économie pleinement fonctionnelle. Le metaverse sera une expérience qui englobe à la fois les mondes numériques et physiques, ainsi que les plateformes ouvertes ou fermées.
Par ailleurs, cette révolution internet permettra une interopérabilitésans précédent des données, du contenu et des actifs numériques. Elle sera peuplée de « contenu » et d’« expériences » créés et exploités par un éventail incroyablement large de contributeurs. Certains seront des individus indépendants. D’autres pourront être des groupes organisés de manière informelle ou des entreprises à vocation commerciale.
8 éléments composant un produit metaverse, selon Roblox
Selon Roblox, il existe huit éléments principaux qui constituent un véritable produit metaverse :
L’identité : L’utilisateur a une identité virtuelle, qu’elle soit liée ou non à une identité réelle.
L’immersion : L’expérience du méta univers permet de s’immerger et d’ignorer tout le reste.
La diversification : Le méta-univers fournit une variété de contenus riches, notamment du gameplay, des accessoires et du matériel artistique.
Un système économique : Comme tout jeu complexe à grande échelle, le métavers dispose d’un système économique propre.
Un contact : Dans le metaverse, il existe des contacts et il est possible de socialiser, peu importe que les participants se connaissent ou non dans la vie réelle.
Une faible latence : Tout dans le metaverse se passe de manière synchrone, sans asynchronie ni retard.
Accessibilité à tout moment : Le Metaverse est accessible à partir de n’importe quel appareil et chacun peut s’y plonger à tout moment et en tout lieu.
Une civilisation : Le métaverse doit être une civilisation virtuelle.
Technologies des métavers
En fait, les spécialistes du secteur hésitent à définir les technologies qui alimenteront les métaverse. Cela s’explique en partie par le fait que le métaverse évolue constamment. D’autre part, de nombreux outils qui alimentent le métaverse sont eux-mêmes constitués de plusieurs technologies.
Le cabinet Gartner, par exemple, préfère décrire les technologies du métavers sous forme de « thèmes technologiques ». Ces thèmes comprennent l’informatique spatiale, les personnages numériques, les expériences partagées, les jeux et les actifs à valeur ajoutée. Pour Forrester Research, les outils metaverse correspondent à des « facilitateurs d’environnements de développement 3D. » Les professionnels compétents en modélisation 3D et en IoT pour le développement de jumeaux numériques font partie des talents que les entreprises devront recruter.
Selon les experts interrogés par Shein, 7 technologies auront le plus grand impact sur le développement des métavers au cours de la prochaine décennie :
l’intelligence artificielle
l’internet des objets
la réalité augmentée
les interactions cerveau-machine
la modélisation et reconstruction 3D
l’Edge computing et calcul spatial
la blockchain.
Comment accéder au Metaverse ?
Pour accéder au Metaverse, il faut utiliser l’une des plateformes suivantes :
Horizon Worlds. Cette plateforme sociale offre aux utilisateurs la possibilité de créer un monde virtuel personnel pour interagir avec d’autres personnes. Il suffit de se connecter avec un avatar pour rendre visite à ses amis.
Decentraland. Cet espace a été conçu pour permettre aux utilisateurs de découvrir le métavers à travers des espaces virtuels immersifs. Ils peuvent acheter des biens immobiliers par le biais de la crypto MANA, sous la forme de NFT.
Rec Room. Ce site se présente également comme une plateforme VR sociale où les utilisateurs peuvent rencontrer des amis et participer à des jeux VR. En effet, elle fonctionne avec HTC Vive, Windows Mixed Reality et Oculus Rift.
Sans oublier Facebook, l’un des acteurs majeurs dans le domaine des métavers. Meta fonctionne comme un espace virtuel en immersion totale. Les utilisateurs pourront inventer leurs propres mondes et interagir avec d’autres personnes dans cet univers. En outre, ils pourront organiser des réunions pour mener leurs affaires. L’Oculus Quest 2 est le système Meta ultime.
Microsoft prépare également un projet appelé Hololens. Cet ensemble de lunettes vous permet de plonger dans le métavers.
Metaverse : comment prévenir les arnaques du secteur
Compte tenu de la multiplication des risques autour du metaverse, il est important de s’informer pour éviter de se faire arnaquer. Voici quelques étapes importantes :
Faites des recherches
La première étape consiste à faire des recherches sur le projet de métavers avant de s’y lancer. Cela permet de se faire une idée de la plateforme virtuelle. La crédibilité du projet et de ses fondateurs joue un rôle crucial.
Durant la recherche, il faut également s’assurer que la plateforme choisie compte une communauté active et présente sur les médias sociaux.
Restez à l’écart des conseils et des offres d’investissement
Les fraudeurs ciblent les utilisateurs avec différentes approches. Une méthode populaire consiste à fournir des suggestions d’investissement et de négociation. En outre, ils peuvent se faire passer pour un expert financier afin de gagner votre attention et votre confiance.
Ne stockez et ne partagez jamais d’informations bancaires
Il est préférable d’éviter les plateformes qui vous demandent vos informations bancaires. Évitez également de stocker ou d’enregistrer des informations financières sur les métavers.
L’argent dans le metaverse
Le métavers, univers virtuel attractif pour les marques, designers et célébrités, permet diverses activités comme l’achat de terrains, le shopping ou la création de magasins numériques. Ces transactions reposent sur des outils et technologies spécifiques :
Portefeuilles cryptographiques : Outils essentiels pour effectuer des achats, comme MetaMask, permettant d’ajouter des devises et de les convertir en cryptomonnaies.
Cartes NFT : Simplifient les transactions pour l’achat de NFT grâce à des partenariats comme Mastercard et Coinbase, permettant des paiements directs avec des cartes de crédit.
Jetons de métavers : Cryptomonnaies spécifiques aux plateformes virtuelles, utilisées pour des achats divers et échangeables contre de la monnaie fiduciaire. Les plus populaires incluent :
Ether (ETH) : Monnaie native d’Ethereum.
MANA : Jeton de Decentraland pour terrains et accessoires.
SAND : Jeton de Sandbox avec des fonctions similaires à MANA.
AXS : Jeton d’Axie Infinity, gagné ou acheté, utilisé dans des activités liées aux jeux.
Ces technologies renforcent l’économie du métavers, rendant les transactions fluides et adaptées à cet univers numérique en pleine expansion.
Comment investir dans le metaverse ?
Les opportunités d’investissement dans le métavers sont variées et présentent des niveaux de risque différents :
Actions liées au métavers : Investir dans des entreprises technologiques comme les fabricants de casques VR, de cartes graphiques, ou de logiciels tels qu’Azure de Microsoft. Ces investissements sont moins risqués car ces entreprises diversifient leurs activités au-delà du métavers.
ETF métavers : Ces fonds regroupent des actions d’entreprises axées sur le métavers et la blockchain, offrant une solution diversifiée pour les investisseurs.
Cryptomonnaies : Des jetons comme MANA (Decentraland) et SAND (Sandbox) permettent d’effectuer des achats et des transactions dans le métavers, avec un potentiel de valorisation si leur adoption s’accroît.
NFT et terres virtuelles : Ces actifs basés sur la blockchain offrent une propriété numérique vérifiable, incluant des terrains, des vêtements et des objets utilisables dans le métavers.
Les meilleures actions métavers à suivre
Unity (U) : Cette plateforme soutient la création de contenus 2D et 3D interactifs, essentielle pour le développement du métavers.
Roblox (RBLX) : Une plateforme immersive où les utilisateurs peuvent créer et jouer dans des mondes virtuels collaboratifs.
Autodesk (ADSK) : L’entreprise vise à harmoniser la communication dans l’écosystème 3D pour faciliter les collaborations dans le métavers.
Les applications du metaverse au-delà des jeux vidéo
Le metaverse, souvent associé aux jeux vidéo, étend son influence bien au-delà de ce domaine pour toucher divers secteurs. Dans le domaine de la santé, par exemple, des environnements virtuels immersifs sont utilisés pour la réhabilitation, les thérapies cognitives, et les simulations chirurgicales. Ces applications permettent aux professionnels de la santé de pratiquer dans un cadre sécurisé et contrôlé, réduisant ainsi les risques pour les patients.
En éducation, le Metaverse révolutionne l’apprentissage en offrant des classes virtuelles où les étudiants peuvent interagir avec des objets 3D, explorer des environnements historiques recréés ou participer à des simulations scientifiques complexes. Cette approche immersive favorise un apprentissage plus engageant et interactif.
Le secteur de l’immobilier profite également du Metaverse, avec des visites virtuelles de propriétés qui permettent aux acheteurs potentiels d’explorer des maisons et des appartements depuis n’importe où dans le monde. Enfin, les événements professionnels, tels que les conférences et les salons, trouvent une nouvelle dimension dans le Metaverse, offrant des expériences interactives et des possibilités de réseautage sans les contraintes physiques.
L’importance du métavers en entreprise
Le métavers n’est pas seulement une technologie émergente ; il réinvente les interactions professionnelles et la création de valeur :
Nouvelles interactions client : Les entreprises utilisent le métavers pour créer des expériences immersives à travers des showrooms AR/VR, des objets virtuels ou des jeux de marque. Cela renforce leur avantage concurrentiel.
Collaboration et productivité : Les environnements virtuels améliorent le travail d’équipe à distance en offrant des moyens plus intuitifs pour communiquer et collaborer, avec la possibilité de lire le langage corporel ou d’interagir en temps réel.
Transactions simplifiées : Les portefeuilles électroniques et cryptomonnaies permettent des paiements fluides et la gestion d’écosystèmes virtuels. Ces outils renforcent l’efficacité des transactions inter-entreprises.
Malgré ses défis, le métavers représente une opportunité unique pour les entreprises prêtes à s’adapter à ce nouvel écosystème.
Sommes-nous actuellement proches d’un véritable metaverse ?
Les obstacles à l’avènement d’un véritable métavers sont encore nombreux. Parmi eux figurent les limitations matérielles. Actuellement, les réseaux mondiaux et les capacités informatiques ne permettent pas d’alimenter un monde numérique persistant. Celui-ci peut être expérimenté en temps réel par des millions d’utilisateurs simultanés.
Même si un tel niveau de réseautage et de puissance informatique était disponible, la consommation d’énergie pose des problèmes. Ceux-ci concernent à la fois les réseaux électriques nationaux et l’environnement. Outre les limitations technologiques, il existe un autre défi majeur, l’interopérabilité.
Actuellement, même les soi-disant précurseurs du métavers, comme « Fortnite », ne permettent pas aux joueurs de recréer leur propre contenu sur d’autres plateformes. Pour assurer une véritable interopérabilité multiplateforme, les entreprises propriétaires de ces plateformes doivent renoncer à un certain contrôle.C’est notamment le cas sur le contenu et l’expérience utilisateur de leurs bases de joueurs.
Ce processus est déjà en cours. Sony, qui s’oppose notoirement aux jeux multiplateformes, a récemment pris des mesures. En effet, les utilisateurs de PlayStation pourront interagir plus fréquemment avec les joueurs d’autres consoles.
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Apple est sur le point de publier de nouvelles fonctionnalités intéressantes pour CarPlay . Le système d'infodivertissement d'Apple, l' homologue d' Android Auto pour les appareils Android , a reçu un soutien constant et plusieurs renouvellements ces dernières années. La dernière mise à jour iOS apporte quelques nouvelles fonctionnalités utiles. La mise à jour dont nous parlons fait partie d' iOS 18.4 , la version du système d'exploitation iPhone qui est actuellement en phase de test bêta. Avec cette mise à jour, CarPlay recevra une mise à jour graphique du tiroir au nom de l'utilitaire. Le système supportera en effet une interface capable d'afficher une troisième rangée d'applications dans le tiroir, et non plus seulement deux. L'image ci-dessous est un exemple clair de ce qui est nouveau et de son apparence. Cette nouvelle disposition graphique semble toutefois n'être disponible que sur les véhicules dotés de grands écrans . Selon les tests effectués par un utilisateur sur le forum MacRumors , le tiroir avec la troisième rangée d'applications n'apparaîtrait que sur les véhicules avec une taille d'écran d'environ 14 pouces, et non sur des écrans de, par exemple, 9 pouces.
Il reste à voir si cette distinction restera dans la version stable de la mise à jour, ou si le tiroir étendu sera également distribué aux véhicules avec des écrans pas particulièrement grands . En plus de cela, la prise en charge de la norme North American Charging System (NACS) est également disponible. Il s'agit de la norme pour les connecteurs de charge pour voitures électriques , sur laquelle repose par exemple le réseau Tesla Supercharger . Pour profiter de cette fonctionnalité, vous devrez activer la détection NACS sur votre itinéraire dans les paramètres d'Apple Maps sur CarPlay. Il s'agit actuellement d'une fonctionnalité disponible sur les véhicules Ford , lors de l'appairage d'un appareil mis à jour au moins vers iOS 17 . Nous savons que la norme NACS n'est pas encore présente en Europe, et donc la fonctionnalité CarPlay ne pourra pas être exploitée dans nos régions. La mise à jour que nous venons de décrire, comme mentionné ci-dessus, est disponible en version bêta sur iOS 18.4 . Elle arrivera pour tout le monde en version stable lorsque la version stable d'iOS 18.4 sera distribuée. (Lire la suite)
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La prochaine génération d'iPhone pourrait marquer un tournant dans la gestion thermique des smartphones haut de gamme. Apple s'apprêterait à intégrer une technologie de refroidissement avancée dans ses modèles Pro, promettant des performances accrues et une meilleure expérience utilisateur
Reuters rapporte qu’en Inde, Apple a réussi à empêcher certaines entités, dont Match (propriétaire de Tinder) ainsi que le groupe de startups Alliance of Digital India Foundation (ADIF), d’accéder à des informations commerciales sensibles issues d’une enquête antitrust menée par la Competition Commission of India (CCI), le régulateur indien. L’enquête avait conclu qu’Apple abusait de […]
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Après avoir annoncé que son assistant vocal de nouvelle génération arriverait au printemps 2024, Apple a discrètement repoussé la date de déploiement à plus tard, abîmant un peu son image de marque.
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L'animation de la nouvelle version de Siri avec Apple Intelligence // Source : Apple
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John Gruber est connu pour être un commentateur avisé sur Apple et à ses heures perdues un pourvoyeur d'informations sur le futur de la société. L'annonce d'Apple sur le retard des fonction d'Intelligence l'a autant surpris qu'agacé.
Dans une assez longue tribune il revient sur tout cela depuis la première annonce d'Apple Intelligence en passant par les démonstrations en petits comités.
Nous n'allons pas ici reprendre tous ces propos, plutôt ses conclusions mais nous vous invitons à aller en lire l'intégralité.
En résumé c'est une société prise au dépourvu qui a fait une série d'annonces commerciales ne reposant sur pas grand chose quand ces annonces ont été faites et qui maintenant court après ce qu'elle a fait passer pour des faits sans la moindre substance derrière.
La société a basé l'essentiel de la promotion commerciale de l'iPhone 16 sur des futures fonctions qu'elle ne pourra pas déployer avant longtemps. John Gruber parle à ces sujets de "promesses exagérées (voir de mensonges)".
Voici sa conclusion finale: "Tim Cook aurait déjà dû organiser une réunion comme celle-là pour aborder et rectifier le problème de Siri et d'Apple Intelligence. Si une telle réunion n'a pas encore eu lieu ou n'a pas lieu prochainement, alors, je le crains, elle n'a rien à écrire de plus. Le chemin est long. Quand la médiocrité, les excuses et les conneries s'installent, elles prennent le dessus. Une culture d'excellence, de responsabilité et d'intégrité ne peut tolérer l'acceptation de ces trois éléments et s'effondrera rapidement avec l'acceptation des trois."
Tout et dit. Et maintenant ? Apple risque certainement assez rapidement une Class Action des acheteurs d'iPhone de la série 16 et probablement une enquête des autorités boursières. En effet, si les erreurs et les retournements de marché ne sont pas illégaux, mentir est une chose grave pour une société cotée en bourse. Des têtes vont certainement tomber également, ce qui ne serait probablement à notre goût comme nous vous le disions il y a très peu de temps.
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Metallica, légende du thrash metal, va donner un concert comme jamais vu grâce à l’AppleVision Pro. Les heureux possesseurs du casque pourront vivre cette expérience dès ce vendredi 14 mars. Ici les détails !
Pour les fans de Meta, la marque à la pomme lance une expérience qui décoiffe sur le Vision Pro. Cette semaine, un concert de Metallica capté en 180° et en ultra-haute définition arrive sur ce casque dernier cri. Rendez-vous le 14 mars pour vivre cette expérience (gratuite pour tous les utilisateurs de l’appareil).
Le concert, tout simplement intitulé « Metallica », a été filmé en vidéo Apple Immersive. Grâce au Spatial Audio, vous pouvez apprécier les musiciens sous tous les angles. Ainsi, vous verrez James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo de près, mais aussi en vue panoramique.
Toutefois, seulement trois pépites légendaires de Metallica seront de la partie : Whiplash, One et Enter Sandman. Elles ont été filmées avec une belle mise en scène (lors de la finale de la tournée M72 à Mexico en 2024). Elle vous entraine à merveille dans l’ambiance survoltée du Snake Pit.
Metallica sur Apple Vision Pro : réserver une démonstration de Whiplash sur un casque
« Vivre notre concert ainsi, entouré par l’énergie des fans de Mexico, c’est une expérience totalement immersive et incroyablement fun. Nous avons toujours aimé repousser les frontières, et Metallica sur Apple Vision Pro incarne parfaitement cette idée », a expliqué le batteur Lars Ulrich.
« Metallica sur Apple Vision Pro, c’est une expérience unique », annonce Apple de son côté. « Vous vous retrouverez au premier rang, dans les coulisses, ou même sur scène avec l’un des groupes les plus célèbres au monde. »
En plus de cette expérience immersive, Metallica proposera un aperçu complet en direct, « M72 World Tour : Mexico City », à découvrir en Spatial Audio sur Apple Music dès le 14 mars. Pas encore un casque Vision Pro à 4000 euros ? Pas de souci ! Rendez-vous dans votre Apple Store local pour tester la démo de Whiplash sur un casque. Notons qu’il faut un compte Apple pour la réservation de la démonstration. Si vous avez hâte de voir Metallica en chair et en os, la tournée M72 sera de retour aux États-Unis dès avril.
Après a déjà réussi à séduire un public avec « Open Hearts » de The Weeknd et les séries « Adventure » et « Boundless ». Avec ce concert, il poursuit son expansion dans le monde des contenus immersifs.
Apple se prépare à défendre vendredi ses positions devant la Haute Cour de justice du Royaume-Uni, suite à une demande du gouvernement britannique pour accéder aux données chiffrées des utilisateurs à l’aide d’une porte dérobée (backdoor). Cette requête fait partie d’une procédure judiciaire lancée par Apple en réponse à la demande du ministère de l’Intérieur […]
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Mêmes causes mêmes effets entre M4 Max et M3 Ultra!
[Article initial]
Attention, on va encore reparler de résultats de GeekBench 6 non-officiels, non-validés et toujours non-reproductibles. Donc là aussi, il y aura du conditionnel, et plus que cela il faut éviter de comparer des pommes et des oranges au travers d'un outil inadapté.
On a vu fleurir des articles avec les résultats GeekBench 6 du M3 Max comparés à ceux du M2 Ultra, et concluant que le premier est maintenant l'égal du second, et je dois m'inscrire en faux. Je vais vous expliquer pourquoi!
Architecture des M Ultra
Les M1 Ultra et M2 Ultra sont composés de deux M1 Max ou M2 Max accolés via un bus interne, cela permet un doublement des cœurs et donc de leurs performances théoriques. Leurs caches L3 sont aussi séparés et communiquant via ce même bus.
C'est de là que vient le problème, comme pour les Xeon des Mac Pro Intel : pour en tirer la substantifique moelle, il faut absolument éviter que des données partagées ou pire mises à jour, ne soient nécessaires sur les différents caches L3 simultanément, sauf à provoquer des allers-retours de celles-ci entre ces caches au travers du bus et des ralentissement importants.
GeekBench 6 et ses résultats étranges
Sous GeekBench 6, on peut observer le phénomène de deux façons différentes, d'abord avec le manque de montée en puissance multithread des Mac Pro Intel, le 28 cœurs (10426) ne semblant délivrer que 46% de plus que le 8 cœurs (7118). C'est faux avec des logiciels pro.
Ensuite par la faible différence de performance multithread entre un M2 Max et un M2 Ultra, 44% de plus, ne correspondant en rien au doublement de performances théoriques. C'est tout aussi faux avec ces mêmes logiciels pros.
Le problème n'est pas les Xeon, ceux qui en ont pourront en témoigner, ou le M2 Ultra, mais bien GeekBench 6...
Logiciels non-professionnels
Ce que mesure GeekBench 6 est un mélange de logiciels plus ou moins bien multithreadés dont la plupart ne sont pas aptes à exploiter des architectures avancées, professionnelles. Je résumerais en disant qu'ils représentent des logiciels grand-publics multithreadés.
Pas des logiciels professionnels.
Logiciels professionnels
Avec ses 24 cœurs un peu plus lents, le M2 Ultra est toujours le plus rapide si la charge est parfaitement répartie, incluant la localité mémoire surtout au niveau des caches, pour éviter de l'éviction à répétition et le transfert de données réutilisées d'un cache à l'autre par le bus interne.
C'est le cas des logiciels professionnels, ceux qui savaient tirer le meilleur du Mac Pro Intel 28 cœurs, et dont beaucoup ont été portés sur les Mac ARM incluant les M1 Ultra et M2 ultra. Ces logiciels sont architecturés pour ce type de matériel et ne rencontreront pas les limites observées dans GeekBench 6, qui ne les représente pas correctement.
Le M3 Max est un gros progrès mais pas comparable au M2 Ultra
J'apprécie GeekBench 6, mais il n'est pas conçu pour mettre en avant tout le potentiel des architectures très multithreadés, avec des caches L2 séparés ou de la localité mémoire (NUMA). Pour cela GeekBench 5 fournissait un tableau bien plus réaliste dans le cadre d'usage de logiciels conçus et optimisés pour ces architectures, qu'on ne retrouve que dans le monde professionnel ou les serveurs.
Si le M3 Max sera aussi rapide que le M2 Ultra sur des logiciels grand public, ça ne sera pas le cas sur les meilleurs outils professionnels, qui depuis des années sont peaufinés pour exploiter à fond les Mac Pro Intel et maintenant les doubles SoC Ultra.
Il faut toujours remettre les résultats des benchmarks dans leur contexte et GeekBench 6 n'est pas fait pour ce type d'architecture ni d'usage. C'est pour cela que nous n'avons pas reproduit ces résultats, car ils n'ont pas de valeur dans ce cadre. GeekBench 5 est plus indiqué pour cela même si plus âgé.
En revanche, face au M2 Max 12 cœurs, le M3 Max 16 cœurs amènerait un gain en performances CPU multithread de l'ordre de 50%, un bond en avant pour les MacBook Pro ainsi que le futur Mac Studio M3 Max.
Même si la micro-architecture n'a pas évoluée, en jouant avec les fréquences et le nombre de cœurs Performance, Apple a sorti un SoC doté d'une CPU de premier plan pour les ordinateurs portables, mais qui ne se compare pas au M2 Ultra du Mac Studio!
Mêmes causes mêmes effets entre M4 Max et M3 Ultra!
[Article initial]
Attention, on va encore reparler de résultats de GeekBench 6 non-officiels, non-validés et toujours non-reproductibles. Donc là aussi, il y aura du conditionnel, et plus que cela il faut éviter de comparer des pommes et des oranges au travers d'un outil inadapté.
On a vu fleurir des articles avec les résultats GeekBench 6 du M3 Max comparés à ceux du M2 Ultra, et concluant que le premier est maintenant l'égal du second, et je dois m'inscrire en faux. Je vais vous expliquer pourquoi!
Architecture des M Ultra
Les M1 Ultra et M2 Ultra sont composés de deux M1 Max ou M2 Max accolés via un bus interne, cela permet un doublement des cœurs et donc de leurs performances théoriques. Leurs caches L3 sont aussi séparés et communiquant via ce même bus.
C'est de là que vient le problème, comme pour les Xeon des Mac Pro Intel : pour en tirer la substantifique moelle, il faut absolument éviter que des données partagées ou pire mises à jour, ne soient nécessaires sur les différents caches L3 simultanément, sauf à provoquer des allers-retours de celles-ci entre ces caches au travers du bus et des ralentissement importants.
GeekBench 6 et ses résultats étranges
Sous GeekBench 6, on peut observer le phénomène de deux façons différentes, d'abord avec le manque de montée en puissance multithread des Mac Pro Intel, le 28 cœurs (10426) ne semblant délivrer que 46% de plus que le 8 cœurs (7118). C'est faux avec des logiciels pro.
Ensuite par la faible différence de performance multithread entre un M2 Max et un M2 Ultra, 44% de plus, ne correspondant en rien au doublement de performances théoriques. C'est tout aussi faux avec ces mêmes logiciels pros.
Le problème n'est pas les Xeon, ceux qui en ont pourront en témoigner, ou le M2 Ultra, mais bien GeekBench 6...
Logiciels non-professionnels
Ce que mesure GeekBench 6 est un mélange de logiciels plus ou moins bien multithreadés dont la plupart ne sont pas aptes à exploiter des architectures avancées, professionnelles. Je résumerais en disant qu'ils représentent des logiciels grand-publics multithreadés.
Pas des logiciels professionnels.
Logiciels professionnels
Avec ses 24 cœurs un peu plus lents, le M2 Ultra est toujours le plus rapide si la charge est parfaitement répartie, incluant la localité mémoire surtout au niveau des caches, pour éviter de l'éviction à répétition et le transfert de données réutilisées d'un cache à l'autre par le bus interne.
C'est le cas des logiciels professionnels, ceux qui savaient tirer le meilleur du Mac Pro Intel 28 cœurs, et dont beaucoup ont été portés sur les Mac ARM incluant les M1 Ultra et M2 ultra. Ces logiciels sont architecturés pour ce type de matériel et ne rencontreront pas les limites observées dans GeekBench 6, qui ne les représente pas correctement.
Le M3 Max est un gros progrès mais pas comparable au M2 Ultra
J'apprécie GeekBench 6, mais il n'est pas conçu pour mettre en avant tout le potentiel des architectures très multithreadés, avec des caches L2 séparés ou de la localité mémoire (NUMA). Pour cela GeekBench 5 fournissait un tableau bien plus réaliste dans le cadre d'usage de logiciels conçus et optimisés pour ces architectures, qu'on ne retrouve que dans le monde professionnel ou les serveurs.
Si le M3 Max sera aussi rapide que le M2 Ultra sur des logiciels grand public, ça ne sera pas le cas sur les meilleurs outils professionnels, qui depuis des années sont peaufinés pour exploiter à fond les Mac Pro Intel et maintenant les doubles SoC Ultra.
Il faut toujours remettre les résultats des benchmarks dans leur contexte et GeekBench 6 n'est pas fait pour ce type d'architecture ni d'usage. C'est pour cela que nous n'avons pas reproduit ces résultats, car ils n'ont pas de valeur dans ce cadre. GeekBench 5 est plus indiqué pour cela même si plus âgé.
En revanche, face au M2 Max 12 cœurs, le M3 Max 16 cœurs amènerait un gain en performances CPU multithread de l'ordre de 50%, un bond en avant pour les MacBook Pro ainsi que le futur Mac Studio M3 Max.
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