Si la RAMpocalypse touche essentiellement la mémoire vive pour le moment, un autre type de mémoire est aussi touché : la mémoire flash. Après Crucial, que Micron a décidé de fermer, et Transcend — qui a annoncé ne plus recevoir de mémoire flash —, c'est au tour d'un autre grand acteur du domaine de communiquer, Kingston.
Cameron Crandall, responsable d'une des divisions dédiées aux SSD, a annoncé dans un podcast que les prix allaient encore largement augmenter pendant les trente prochains jours. Il a expliqué que le prix de la mémoire a augmenté de 246 % depuis le premier trimestre 2025 et que 70 % de cette hausse date des deux derniers mois.
Un SSD Kingston.
Dans les étals, les SSD de 1 To dépassent allègrement les 120 € actuellement, quand il était possible de trouver des modèles de 2 To à moins de 100 € il y a environ un an. Et compte tenu du décalage entre la hausse de la mémoire flash et celle des produits finis, les augmentations dans les prochaines semaines, une fois les anciens stocks vides, devraient être encore plus brutales.
Le cas de Kingston est par ailleurs le même que celui de nombreux fabricants : la société, contrairement à Samsung, Crucial ou Sandisk, ne produit pas sa propre mémoire et dépend de ses fournisseurs, qui ont décidé de vendre leurs produits aux sociétés qui installent des centres de données pour l'IA.
Apple joue un drôle de jeu avec iOS 18.7.3, la dernière version en date d'iOS 18. Si elle est proposée automatiquement sur les iPhone compatibles avec iOS 18 mais pas iOS 26 — iPhone XS, iPhone XS Max, iPhone XR —, ce n'est pas le cas sur les autres appareils selon nos constatations. Sur un iPhone 11 encore sous iOS 18.7.2, la seule version proposée était la 26.2.
Sans activer les mises à jour bêta, vous ne verrez qu'iOS 26.2.
Mais, car il y a une petite astuce, cette version existe bel et bien pour les appareils compatibles avec iOS 18. Il faut vous rendre dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle et choisir iOS 18 Developer Beta dans Mise à jour bêta. Une fois cette petite manipulation effectuée, vous devriez pouvoir installer la version finale d'iOS 18.7.3.
Selon nos essais, la version installée sur un iPhone 11 a la même version de build (22H217) que la version finale.
La version est la même que celle de la version finale.
Bug ou volonté de forcer iOS 26 ?
Une question se pose évidemment : est-ce un bug ou un choix d'Apple ? Techniquement, c'est la version RC (Release Candidate) qui est installée de cette manière. C'est une version de test qui est dans le cas présent identique à la version finale (ce n'est pas toujours le cas).
Deux hypothèses existent. La première, c'est qu'un bug de dernière minute empêche Apple de proposer la version finale sur certains modèles. La seconde, c'est que c'est intentionnel, pour forcer les réfractaires à passer à Liquid Glass et iOS 26. La seconde est probablement la plus crédible : iOS 18.7.3 est bien proposé sur les iPhone qui n'acceptent pas iOS 26 et la version RC est toujours disponible pour les autres. S'il y avait un bug bloquant, Apple ne la proposerait plus.
Rappelons enfin que quelle que soit votre préférence, la mise à jour est importante : elle corrige des failles dans divers composants du système. Au passage, la page de présentation des corrections de sécurité tend à prouver que l'absence sur les iPhone compatibles avec iOS 26 est intentionnelle : elle liste uniquement les trois iPhone compatibles, sans ajouter le « and later » présent pour les iPad.
On a tous un ami qui « ne veut pas d’accessoires », mais qui vit branché à 12% de batterie, un câble douteux coincé entre deux coussins de canapé. Spoiler : cet ami s’est fait plaisir cette année, et a acheté un iPhone 17, 17 Pro ou même un iPhone Air. Et c’est peut‑être vous, qui sait ?
Chargeur MagSafe / Qi2 25 W : le nouveau socle
Avec la série 17, la charge sans fil cesse d’être un plan B mollasson pour devenir le mode par défaut crédible, grâce au Qi2 et à la montée à 25 W. Posé sur un chargeur magnétique certifié, l’iPhone se cale tout seul, exploite la pleine puissance, et enclenche les interfaces type StandBy sans gymnastique de placement.
Il est tout beau tout tressé, mais un peu cher, des alternatives existent. Image Apple.
C’est le cadeau « tech mais simple » par excellence : le galet magnétique ne prend pas beaucoup de place, n’est pas excessivement cher, et convient pour la plupart des iPhone récents. Apple propose le sien (49,00 €), mais d’autres sont disponibles moins cher et sont tout aussi compatibles, la norme Qi2 aidant, comme celui de Ugreen (32,99 €).
Batterie externe MagSafe 10 000 mAh
En mobilité, la batterie externe MagSafe 10 000 mAh prend le relais. Aimantée au dos de l’iPhone 17 Pro, elle suit les lignes du téléphone, laisse le port USB‑C accessible et évite le duo peu élégant câble tordu + poche déformée. Avec cette capacité, navigation, photos, partage de connexion et streaming s’enchaînent sans anxiété de fin de journée.
Ugreen fait une batterie qui viendra se cacher derrière votre iPhone 17 Pro. Image Ugreen.
En voyage, en salon professionnel ou simplement lors d’une journée bien chargée, cette batterie joue le rôle d’assurance discrète, permettant d’utiliser le 17 Pro comme un véritable outil de travail plutôt que comme un objet à ménager. Comme souvent, ce sont les mêmes qui s’y collent : Ugreen (26,78 €) est présent, tout comme Anker (49,99 €). D’autres marques plus obscures peuvent être à tarif encore plus faible, mais cette batterie pouvant être amenée à voyager avec vous en avion, être joueur n’est pas forcément le meilleur pari dans ce domaine.
Au domicile ou au bureau, la station de charge Qi2 change d’échelle : elle organise l’espace autant qu’elle alimente les appareils. En version 2‑en‑1 ou 3‑en‑1, elle accueille l’iPhone 17 Pro, des AirPods et éventuellement une Apple Watch sur un seul socle relié à un unique adaptateur.
Compacte, la station 3 en 1 de voyage de Belkin sera très pratique en voyage. Image Belkin.
Sur la table de nuit aussi, c’est bien pratique : on se débarrasse des câbles enchevêtrés et l’iPhone devient horloge, cadre photo ou panneau domotique pendant la charge. Pour qui possède une bonne partie de l’écosystème Apple, une station 3 en 1 ressemble moins à un gadget qu’à une pièce centrale du quotidien. Belkin est un incontournable du domaine, avec la BoostCharge 3 en 1 (59,98 €), mais aussi une version plus compacte de voyage bien utile, à peine de la taille d’une batterie externe, l’UltraCharge 3 en 1 Qi2 (89,99 €). Bien moins cher, Keepro propose une station 3 en 1 pliable à prix réduit (31,99 €), même si elle est moins compacte que celle de Belkin.
Dernier maillon souvent sous‑estimé : le bloc secteur. L’iPhone 17 Pro est livré avec un câble USB‑C, mais sans adaptateur, alors que beaucoup utilisent encore d’anciens chargeurs 5 ou 10 W. Un chargeur compact USB‑C multi‑ports, capable de délivrer suffisamment de puissance pour l’iPhone, la station Qi2 et éventuellement un iPad ou un MacBook, simplifie considérablement l’infrastructure.
Gadget mais indispensable : l’afficheur qui donne la puissance instantanée sur chaque port, et la température du chargeur. Image Anker.
Une collection de briques disparates se transforme en une seule alimentation cohérente, alignée sur les usages modernes. Ce n’est peut‑être pas l’accessoire le plus spectaculaire, mais c’est souvent celui qui améliore le plus silencieusement la vie numérique au quotidien. Ugreen, encore eux, proposent le Nexode 100 W (47,99 €), de quoi brancher un MacBook Air, voire un MacBook Pro à la consommation légère en même temps qu’un iPhone et une Apple Watch. Gros consommateur ? La marque propose une version 160 W (62,99 €) dans le même format. Fan des lumières et autres écrans partout ? Anker propose le Zolo 140 W (69,99 €), muni de trois ports USB-C, un port USB-A, et un écran indiquant la puissance instantanée consommée sur chaque port, et la température de l’adaptateur.
L’appareil portable sans batterie n’étant pas encore arrivé, les chargeurs restent un indispensable au quotidien. Ceux-ci ayant atteint un palier de maturité avec la démocratisation de la technologie GaN (nitrure de Gallium), autant en profiter en s’équiper sur du long terme, avec des marques reconnues pour leur qualité. Une fois fait, un chargeur pourra faire plusieurs générations d’iPhone sans souci !
Les révélations sur les futurs iPhone se poursuivent. Dans la foulée de l’identification de nouveaux modèles au sein d’une version confidentielle d’iOS 26, The Information enfonce le clou en livrant des informations très détaillées sur chacun d’entre eux.
Les renseignements du site, principalement issus sur des sources industrielles, sont à prendre au sérieux. The Information a déjà démontré par le passé sa capacité à décrire avec justesse, parfois plusieurs années à l’avance, des produits d’Apple encore secrets, comme le Vision Pro. Il s’agit toutefois d’appareils toujours en développement, ce qui implique des ajustements possibles en cours de route et des produits finaux susceptibles de différer. Le tableau du jour mêle de nouvelles révélations à des rumeurs déjà évoquées plus ou moins récemment.
Image Apple/iGeneration
iPhone 17e
Nom de code interne : V159
Date de sortie visée : printemps 2026
Cet appareil remplacerait l’iPhone 16e en entrée de gamme au printemps prochain. The Information indique qu’il « adoptera un dos en verre afin de prendre en charge la recharge sans fil, l’une des fonctionnalités qui manquaient le plus aux utilisateurs de l’iPhone 16e. » L’iPhone 16e est pourtant bien compatible avec la recharge par induction. En fait, c’est le MagSafe (les aimants et la puissance de 15 W) qui lui manque. Cette approximation est étonnante de la part de The Information. Quoi qu’il en soit, on espère que la nouveauté présumée est bien le MagSafe. Par ailleurs, l’iPhone 17e profiterait de la puce sans fil C1X déjà employée dans l’iPhone Air.
iPhone 18 Pro et Pro Max
Nom de code interne : V63 et V64
Date de sortie visée : automne 2026
Apple prévoirait d’intégrer les capteurs nécessaires à Face ID sous l’écran de ces deux modèles. Cette évolution entrainerait la disparition de la Dynamic Island. La caméra frontale resterait, elle, bien visible. Elle serait repositionnée vers le coin supérieur gauche de l’écran, comme sur certains smartphones Android. Une information qui a de quoi surprendre, Apple ayant toujours privilégié jusque-là un centrage des composants frontaux.
La Pomme envisagerait aussi d’adopter une nouvelle technologie d’assemblage de puces proposée par TSMC rapprochant la mémoire du processeur principal de l’iPhone. Cette technologie, appelée Wafer-Level Multi-Chip Module, permettrait au smartphone de prendre en charge de nouvelles fonctions d’IA avancées.
iPhone Fold (nom provisoire)
Nom de code interne : V68
Date de sortie visée : automne 2026
Le premier appareil à écran pliable d’Apple serait toujours prévu pour l’an prochain. Décrit comme l’un des téléphones les plus complexes jamais conçus par l’entreprise — on s’en doute un peu —, l’iPhone Fold aurait demandé l’aide d’ingénieurs supplémentaires, repoussant au passage un projet d’iPad pliant. Vous suivez ?
Contrairement aux modèles pliants de Samsung ou de Google, une fois déplié en mode paysage, l’iPhone Fold adopterait un ratio d’affichage proche de celui des iPad. Il serait donc plus large que haut. Fermé, il aurait un écran externe d’environ 5,3 pouces, une diagonale très proche de l’iPhone mini. Une fois déplié, il offrirait une dalle plus grande de 7,7 pouces, comme… les anciens iPad mini. Les dimensions des écrans pourraient encore évoluer, car on croit comprendre qu’il y aurait des doutes sur l’attractivité d’un écran externe si compact.
Comme sur les iPhone 18 Pro, une unique caméra frontale serait intégrée dans le coin supérieur gauche de l’écran, accompagnée des capteurs de luminosité, de proximité et d’autres capteurs.
iPhone 18
Nom de code interne : V67
Date de sortie visée : printemps 2027
Comme The Information l’avait déjà indiqué, l’iPhone 18 pourrait ne pas sortir en même temps que les iPhone 18 Pro. Apple envisagerait un report volontaire à l’année suivante afin de mieux répartir ses lancements sur le calendrier.
Par rapport au très bon iPhone 17, l’iPhone 18 s’annoncerait comme une mise à jour incrémentale, voire comme un léger recul. Son bouton dédié à la photo pourrait perdre la détection tactile et le retour haptique. Ça ne serait pas une grosse perte, tant ce bouton est peu commode.
Successeur de l’iPhone 17e, ce modèle reste encore largement mystérieux. On croise les doigts pour l’intégration de la puce UWB qui fait défaut à l’iPhone 16e, ainsi que du MagSafe s’il n’a pas trouvé son chemin entre temps dans l’iPhone 17e.
Image Apple/iGeneration
iPhone Air 2 (nom provisoire)
Nom de code interne : V62
Date de sortie visée : printemps 2027
En dépit d’une première version qui fait un four, Apple redonnerait sa chance à l’iPhone Air. La seconde génération pourrait gagner un second appareil photo à l’arrière et coûterait moins cher. De quoi rendre, peut-être, la formule plus attractive.
iPhone 20 (nom provisoire)
Nom de code interne : V72
Date de sortie visée : automne 2027
Ne l’appelez pas iPhone 19. Le successeur de l’iPhone 18 pourrait sauter un numéro à l’occasion du 20e anniversaire du smartphone. Son enveloppe en verre courbé à l’avant comme à l’arrière, ainsi que sur les quatre arêtes, permettrait d’obtenir un écran dépourvu du cadre noir qui apparaît habituellement sur les bords des écrans.
On ne sait pas l’affichage sera lui-même incurvé sur les côtés, mais si vous voulez notre avis, on espère que ce ne sera pas le cas, car c’est peu ergonomique. Tous les fabricants Android qui proposaient des écrans incurvés en sont d’ailleurs peu à peu revenus.
À la place d’un châssis métallique, l’iPhone 20 n’arborerait qu’un fin bandeau en métal courant au milieu de la tranche, là où sont positionnés les boutons. Apple prévoirait d’intégrer la caméra frontale sous l’écran, ce qui en ferait le premier iPhone à offrir un affichage véritablement bord à bord, sans aucune encoche ni poinçon.
Bonne nouvelle pour les amateurs du tout-en-un d’Apple : l’iMac n’est pas abandonné et il devrait même de nouveau recevoir une variante plus puissante. Dans la vague de rumeurs du jour, toutes liées à un prototype avec une version d’iOS qui n’aurait jamais dû sortir, l’ordinateur d’Apple n’était pas mentionné une seule fois, pouvant laisser craindre un abandon de la part de son créateur. MacRumors a de quoi rassurer, en tombant sur les traces d’un futur modèle équipé d’une puce bien plus puissante, probablement une M5 Max.
Image MacRumors.
Précisons tout d’abord que la source n’est pas la même. Cette fois, nos confrères ont trouvé l’information dans le « kernel debug kit », un ensemble d’outils utilisé en interne qui sert notamment à développer le noyau des différents systèmes d’exploitation d’Apple. Ce n’est pas une brique qui devrait sortir des couloirs de Cupertino et le site ne précise pas comment il a mis la main dessus, mais toujours est-il que ce kit révèle des informations nouvelles.
En l’occurrence, un futur Mac porte le nom de code J833c qui n’est pas encore connu. Il fonctionne sur une plateforme nommée H17C et associée à un autre code, « Sotra C », qui désignerait en interne la future puce M5 Max. Ce nom a déjà été croisé par le passé et il venait d’une source fiable, tandis que MacRumors ajoute que tous ces codes ont aussi été croisés plus récemment sur le réseau social chinois Weibo.
Étant donné la source, il pourrait aussi s’agir d’un prototype qui ne sortira jamais. Néanmoins, la sortie d’un successeur à l’ancien iMac de 27 pouces, abandonné lors de la transition Apple Silicon, n’est pas une rumeur nouvelle. Mark Gurman l’a évoquée à plusieurs reprises, en parlant d’un écran bien plus large, peut-être de 32 pouces, pour mieux faire la différence avec l’iMac actuel, de 24 pouces.
On peut souligner qu’Apple avait pris la peine de réfuter les thèses d’un retour de l’iMac de 27 pouces en 2023. Cela dit, les plans ont pu changer depuis et surtout, la réfutation était très précise en donnant une valeur numérique précise. Il n’y aura peut-être plus d’iMac de 27 pouces, mais un iMac Pro de 32 pouces, par contre…
On attend la présentation des variantes plus puissantes de la M5 dans le courant de l’année prochaine. Si un iMac doit utiliser ces puces, on le découvrira probablement dans la foulée.
Comme Apple l’avait annoncé, Fitness+ a fait ses débuts hier, le 15 décembre, dans 28 nouveaux pays. Les utilisateurs de Belgique, des Pays-Bas, de Finlande, Pologne, Norvège, Suède et Islande, pour ne citer que les Européens, peuvent ainsi goûter aux joies des séances d’exercice proposées par les coachs survitaminés d’Apple.
Les trois formules Apple One en France
Comme en France, un essai gratuit d’un mois est disponible en Belgique, avant un abonnement facturé 9,99 €/mois ou 79,99 €/an. Mais une formule semble faire défaut à nos amis belges. Dans l’Hexagone, on peut souscrire le forfait Apple One Premium à 34,95 €/mois qui comprend 2 To de stockage sur iCloud, Apple TV+, Apple Music, Apple Arcade, Apple Fitness+, et tout ça pour cinq personnes. Une offre qui permet de réaliser plusieurs euros d’économies par rapport à des abonnements pris séparément.
Or, en Belgique, comme dans les 27 autres pays où Fitness+ vient d’arriver, Apple One Premium n’est toujours pas proposé. La situation est d’autant plus étrange que la page belge d’Apple Fitness+ mentionne « un pack avec Apple Fitness+ et quatre autres services Apple pour un tarif mensuel unique et réduit. » La formule Apple One Premium est-elle en fait bien cachée ou est-ce une question de temps avant qu’elle n’arrive ?
Les deux seules formules Apple One en Belgique
À moins que cette absence ne soit le signe avant-coureur d’une réorganisation plus large autour de Fitness+. Le service a récemment changé de tutelle et dépend désormais de Sumbul Desai, la responsable santé d’Apple. En parallèle, des rumeurs évoquent le lancement d’un nouveau service baptisé Health+. Fitness+ pourrait-il, à terme, être rattaché d’une manière ou d’une autre à cette future offre ?
Vous avez dû le remarquer, nous sommes actuellement dans ce que certains nomment la RAMpocalypse : le prix de la mémoire vive a été multiplié par cinq ces dernières semaines, et le prix de la mémoire flash suit la même voie, avec un peu de décalage. Les hausses sont essentiellement liées à l'essor de l'IA : les principaux fabricants de RAM préfèrent fabriquer de la mémoire pour les serveurs (qui utilisent des puces spécifiques) que de la RAM pour les smartphones, PC et autres appareils qui se trouvent dans nos foyers. Cette RAMpocalypse a des effets bien concrets dans les étals (comme sur les prix des barrettes) mais va aussi toucher les fabricants de smartphones. Et pour Counterpoint Research, Samsung et Apple sont bien placés pour arriver à réduire la casse.
La RAM des iPhone est directement sur la puce (au centre). Image iFixit.
Pour les analystes, le marché des smartphones va être touché, avec une diminution des expéditions de l'ordre de 2,1 %. Et Apple et Samsung ont plusieurs avantages dans ce domaine sur leurs concurrents. Le premier est très structurel : la quantité de mémoire vive dans un smartphone ne diffère pas sensiblement entre un smartphone d'entrée de gamme et un smartphone haut de gamme. Une bonne partie de l'entrée de gamme possède déjà souvent 8 Go de RAM, quand le haut de gamme passe généralement à 12 ou 16 Go. Une différence qui implique que la part de la RAM dans le coût global est plus faible en haut de gamme. Pour les analystes, la hausse a un impact de l'ordre de 10 % sur un appareil haut de gamme, 15 % en milieu de gamme et 25 % en entrée de gamme1.
Les raisons, liées, qui expliquent que Samsung et Apple pourraient mieux résister sont évidentes : les deux sociétés vendent des smartphones haut de gamme (même si Samsung fait aussi du volume avec des modèles milieu de gamme, comme les séries A), elles ont des marges confortables sur lesquelles il est possible de rogner, au moins à court terme, et elles sont assez grosses pour tenter de continuer à avoir des prix préférentiels et obtenir des contrats à un prix fixe. Ce n'est pas une science exacte — la division mobile de Samsung a visiblement du mal à obtenir de la RAM de la division qui produit la mémoire — mais ce sont des points qui devraient permettre de limiter les dégâts.
La DDR5, c'est un peu comme un lingot d'or. Image Crucial.
Pour les fabricants chinois habitués à vendre des modèles d'entrée de gamme en masse, le problème est bien plus compliqué. Les coûts augmentent largement, les marges sont faibles et ne peuvent pas nécessairement être réduites, et ils ne peuvent pas se reposer sur des modèles plus onéreux pour limiter la casse. Les rumeurs actuelles tendent vers le pire scénario possible pour les utilisateurs : une réduction de la quantité de mémoire vive (probablement seulement 4 ou 6 Go) couplée à une hausse des prix.
Les ordinateurs dans le même bateau
Les ordinateurs en général sont touchés de la même façon, avec les mêmes problèmes. L'entrée de gamme est largement passée à 16 Go de RAM ces dernières années, et une grosse augmentation a donc plus d'impact sur un PC Dell vendu 500 € que sur un MacBook Pro qui est à 1 800 € avec la même quantité de RAM2. Les fabricants doivent donc augmenter les prix, et le retour des PC portables avec 8 Go de RAM n'est pas à exclure à court terme.
Sans que ce soit détaillé, on peut probablement placer les premiers aux alentours de 800 € et plus, les autres vers 500 € et les derniers dans les modèles sous les 300 €. ↩︎
Même si la LPDDR5X choisie par Apple est plus rapide et donc un peu plus onéreuse. ↩︎
Après inspection d’une version spéciale d’iOS 26, il apparait que l’iPad mini 8, qui porte les identifiants J510 et J511, est bien au programme et qu’il aura une puce A20 Pro. C’est une surprise, car une précédente rumeur mentionnait une puce A19 Pro, c’est-à-dire celle introduite par les iPhone 17 Pro et l’iPhone Air. Pour rappel, l’iPad mini actuel, sorti fin 2024, tourne avec une puce A17 Pro, comme les iPhone 15 Pro. C’est le système sur puce minimum pour profiter d’Apple Intelligence.
Si d’aventure l’iPad mini 8 passe directement à l’A20 Pro et non l’A19 Pro, on suppose qu’il ne sortira pas avant la fin de l’année prochaine, pour que les iPhone 18 Pro inaugurent cette nouvelle puce avant lui. Apple a déjà donné le coup d’envoi d’un système sur puce avec un iPad (la puce M4 dévoilée avec les iPad Pro 2024), mais on imagine mal l’iPad mini bénéficier d’un tel privilège.
Au-delà du processeur, l’iPad mini 2026 pourrait jouir d’un écran OLED et peut-être même d’une résistance à l’eau. Des changements d’ampleur qui pourraient redonner de l’allant à cette petite tablette qui avance à un rythme irrégulier.
Alors que les rumeurs sur les AirTags 2 se précisent, Apple a mis à jour une application Android qu'elle n'a pas souvent modifiée : Détection de traqueurs (Tracker Detect). Lancée en 2021, elle permet à un utilisateur de smartphone Android de détecter les traqueurs iOS.
Un AirTag vous suit ? Il y a une app pour ça. Image Apple.
Cette mise à jour est un peu étonnante : tant iOS qu'Android détectent automatiquement les traqueurs depuis quelques années maintenant. Apple avait mis en place une fonction pour détecter les traqueurs Android avec iOS 17.5 et Google a fait de même avec Android.
Apple prévient qu'Android détecte automatiquement les traqueurs.
Une des raisons possibles de la mise à jour de l'app en version 1.2 est probablement l'arrivée des AirTags 2. Ils sont présents dans le code d'iOS 26 et devraient être nettement plus précis. Nous avons regardé dans le code de l'app Android sans trouver de références claires aux nouveaux modèles, mais il est possible que les changements sur la précision ou la manière de remettre à zéro le traqueur soient modifiés avec les nouveaux modèles.
Vous pouvez faire sonner un traqueur détecté, ou apprendre comment le désactiver.
L'app d'Apple demeure intéressante si vous avez un smartphone Android et que vous soupçonnez qu'une personne a décidé de vous suivre avec un traqueur Apple : elle permet de lancer une détection manuelle. Si le traqueur est détecté près de vous pendant plus de dix minutes (un délai qui permet d’éviter en partie les faux positifs), vous pourrez ensuite le faire sonner pour tenter de le trouver et éventuellement le désactiver grâce aux instructions d'Apple.
Tado° présente une nouvelle fonctionnalité pour ses clients qui sont chauffés avec des radiateurs à eau associés à une chaudière ou pompe à chaleur. À condition d’être équipé de la dernière génération « X » et d’avoir installé des têtes thermostatiques sur les radiateurs pour les contrôler individuellement, il est maintenant possible de réaliser un équilibrage hydraulique du réseau automatiquement depuis l’app. Cette opération améliore l’homogénéité du chauffage et augmente le rendement énergétique en faisant en sorte que tous les radiateurs reçoivent la même quantité d’eau chaude.
L’équilibrage hydraulique expliqué dans l’app de Tado°, à côté d’une tête thermostatique indispensable au bon fonctionnement de la fonctionnalité. Image Tado°.
Par défaut, l’eau chaude envoyée par la chaudière ou pompe à chaleur va arriver avec force dans le radiateur le plus proche et il ne restera plus beaucoup d’eau chaude pour le radiateur le plus éloigné. Pour uniformiser le chauffage, on fait traditionnellement appel à un chauffagiste qui va intervenir sur le réseau de chauffage en commençant par une vidange complète, puis en modifiant le matériel pour que les flux soient plus homogènes. Tado° propose une solution alternative, qui ne nécessite aucune intervention et qui fonctionne uniquement grâce à ses produits.
Concrètement, vous devrez avoir à la fois le thermostat Tado° X qui contrôle la source du chauffage et des têtes thermostatiques de la même génération sur chaque radiateur. Avec cette base, l’app va réduire automatiquement le débit en fermant un petit peu les têtes les plus proches de la source et en ouvrant davantage celles qui sont éloignées. Le fabricant promet un processus automatisé, qui dépend seulement de la température observée par ses appareils. Si la tête installée sur un radiateur observe une chauffe très rapide de la pièce alors qu’une autre remarque une montée en température plus lente, le système partira du principe que le premier radiateur est proche de la chaudière et le deuxième éloigné.
Une fois ce premier constat établi, Tado° ajustera automatiquement l’apport d’eau chaude pour que tous les radiateurs soient à égalité. On devrait ainsi avoir l’équivalent d’un équilibrage hydraulique physique réalisé par un professionnel, mais dans une version logicielle permise par la domotique. Reste à savoir si cela fonctionne aussi bien que l’affirme le fabricant, même si au minimum, cela devrait améliorer le confort thermique du logement, en chauffant plus efficacement les différentes pièces.
La nouveauté nécessite une souscription à Tado° AI, le nouveau nom de l’abonnement proposé par le fabricant depuis bien des années. La formule propose de nombreuses autres fonctionnalités, essentiellement des automatisations pour limiter la consommation d’énergie tout en bénéficiant d’une température agréable, le tout avec une bonne dose d’intelligence artificielle, parce qu’on est presque en 2026. Comptez 3,99 € par mois pour en bénéficier.
Free a enfin lancé une option pour utiliser la fonction cellulaire des Apple Watch, en parallèle d'iOS 26.2. Mais attention, cette nouveauté (gratuite, contrairement aux autres opérateurs) ne fonctionne pas avec la version bêta 26.3 d'iOS, sortie hier.
L'eSIM sur Apple Watch chez Free ? Oui, mais pas avec la bêta 1 d'iOS 26.3.
C'est un problème confirmé par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux, et qui est simplement dépendant du développement chez Apple. iOS a besoin d'un fichier avec les paramètres des opérateurs (l'IPCC) et il dépend de la version du système d'exploitation depuis quelques années. Si le fichier de la version finale d'iOS 26.2 est bien compatible avec les Apple Watch chez Free, ce n'est pas le cas de celui de la première bêta d'iOS 26.3, qui a probablement été finalisée un peu avant.
La seule solution est simple : attendre. Apple devrait probablement mettre à jour ses fichiers pour la seconde bêta. Mais compte tenu de la période, elle ne devrait pas arriver avant l'année prochaine.
RAM, SSD, stockage… Il est devenu difficile de faire de bonnes affaires, la faute à la frénésie d’achats causée par le boom des intelligences artificielles génératives.
On ignore si ces promotions sont liées au fait que Crucial va bientôt fermer rideau, mais elles sont intéressantes.
Les Crucial X10 Pro à partir de 150 €
Si vous êtes à la recherche d’un peu de stockage, on vous recommande de jeter un œil à ces SSD externes de Crucial. Il est possible de faire l’acquisition du X10 Pro 2 To pour 150 €, soit 45 € de moins que son prix public. Le modèle 4 To est proposé pour sa part à 295 €.
Les Crucial X10 Pro font partie des SSD externes haut de gamme sortis en 2023 : avec des débits annoncés jusqu’à 2 100 Mo/s en lecture et 2 000 Mo/s en écriture, ils visent ceux qui manipulent de gros fichiers au quotidien — vidéo, photo, bibliothèques de projets, sauvegardes rapides. À l’intérieur, on trouve de la mémoire 3D TLC en NVMe (bus PCIe), reliée en USB 3.2 Gen2x2 Type-C, et un chiffrement matériel AES 256 bits pour sécuriser les données sans plomber les performances. Le tout tient dans un boîtier en aluminium très compact (65 × 50 × 10 mm, 42 g) et conçu pour encaisser : IP55 (poussière/éclaboussures), résistant aux chocs, et annoncé comme hydrofuge.
Les Crucial X9 jouent une partition plus simple que les X10 Pro : ce sont des SSD externes compacts et faciles à emporter, pensés avant tout pour augmenter rapidement l’espace de stockage et déplacer des fichiers sans prise de tête. Ils misent sur un format discret, un boîtier conçu pour résister à la vie nomade et une connexion USB-C pour fonctionner aussi bien avec un Mac qu’avec un PC ou certains appareils mobiles. Ils offrent jusqu’à 1 050 Mo/s en lecture, et à peu près autant en écriture. En clair : une solution sobre et pratique pour des sauvegardes, des bibliothèques photo/vidéo, ou du stockage d’appoint au quotidien.
Bref, des SSD moins performants, mais des prix encore plus doux :
Dévoilée le mois dernier, la nouvelle Twingo E-Tech sera commercialisée dans quelques semaines, même si les commandes ont débuté aujourd’hui pour les plus pressés qui avaient acheté le « Twingo R Pass » (vendu 100 €) lors de la présentation officielle. De ce fait, le véhicule s’est glissé sur le configurateur en ligne de Renault et surtout, le constructeur a dévoilé la grille de prix. Sa promesse était de vendre la voiture à moins de 20 000 € avant les aides et c’est bien le cas, puisqu’elle sera proposée à partir de 19 490 €. Grâce aux aides en France, Renault revendique même un tarif de 14 720 €, même s’il y a quelques astérisques importants à prendre en compte.
Image Renault/MacGeneration.
Pour passer sous la barre des 15 000 €, il faudra tout d’abord patienter un petit peu plus, puisque cela concerne la variante d’entrée de gamme, « Evolution », qui ne sera pas vendue avant le printemps, sans plus de précision à ce stade. Le 6 janvier 2026, c’est la version « Techno » haut de gamme qui sera proposée en commande, un modèle qui débute cette fois à 21 090 € avant déduction des aides. Le coup de pouce destiné aux véhicules particuliers sera maintenu en 2026 et Renault annonce les aides qui seront accessibles à tous ses clients, avec une variation selon leurs revenus.
Tous les clients pourront bénéficier d’une aide de 3 620 € sur les Twingo électriques, soit un prix de départ de 17 470 € sur la Techno. Les ménages les plus précaires pourront obtenir une aide plus élevée, jusqu’à 4 770 €, et repartir avec une version haut de gamme à partir de 16 320 €. Pour le modèle de base, le tarif descend même à 14 720 €, ce qui concrétise la promesse de Renault. Tous ces prix s’entendent hors options et il y en a une qui aurait dû faire partie de la dotation de série et que l’on aura tout intérêt à cocher systématiquement dans le configurateur.
En effet, toutes les Twingo E-Tech se passent de charge rapide par défaut. Renault se limite à une recharge de série à 6,6 kW, bien loin des 22 kW de l’ancienne génération, et facture en supplément l’ajout du connecteur CCS pour atteindre une puissance de 50 kW. Un choix discutable pour un véhicule électrique lancé en 2026. Même si la voiture est pensée pour un usage urbain, l’absence de charge rapide risque de devenir une contrainte réelle au cours de sa vie. Faire de longs trajets sera pratiquement impossible : si l’autonomie annoncée (260 km théorique) constitue déjà un frein, c’est surtout le temps nécessaire pour remplir la batterie de 27,5 kWh (plus de quatre heures) qui pose problème.
Image Renault.
La recharge rapide en courant continu permettra de ramener l’opération à une demi-heure environ, ce qui est raisonnable sur ce segment. Le « Pack Advanced Charge » est vendu à 500 € quelle que soit la version de base, un tarif raisonnable qui devrait être systématiquement pris en compte dans le prix de la voiture. Même Renault en a conscience, en communiquant sur un prix de départ avec l’option à 15 220 € pour les ménages précaires. On repasse au-dessus du seuil des 15 000 €, certes, mais on a un véhicule bien plus polyvalent, capable de répondre à des situations d’urgence et bien plus désirable à long terme, notamment sur le marché de l’occasion. L’option ajoute aussi un chargeur embarqué de 11 kW, ce qui permet de remplir la batterie en 2h35, ainsi que les V2G et V2L qui deviendront incontournables dans quelques années1.
Pour le prix demandé, la Twingo E-Tech d’entrée de gamme n’est pas une voiture au rabais, loin de là. Renault n’a retiré aucun écran et on peut les utiliser sur la version Evolution pour projeter son smartphone avec CarPlay et Android Auto. Si la version Techno ajoute quelques raffinements appréciables, comme la conduite à une seule pédale ou encore le système complet de Google avec Maps intégré en guise de planificateur, le modèle de base est tout à fait correct… à condition toutefois d’intégrer d’emblée les 500 € nécessaires à une configuration réellement exploitable.
Renault assume le choix de ne pas intégrer la charge rapide de série, en s’appuyant sur les usages constatés de ses clients. Cela lui permet de revendiquer un prix plancher sous les 15 000 € : un symbole, plus qu’une réalité commerciale. En pratique, peu d’acheteurs paieront ce prix et il aurait sans doute été plus cohérent de supprimer l’option et d’augmenter l’ensemble de la gamme de 500 €. En l’état, de nombreux clients risquent de ne pas anticiper cette limite et de s’en mordre les doigts.
« Vehicle-to-Grid » et « Vehicle-to-Load », c’est-à-dire la possibilité d’exploiter la batterie d’une voiture pour renvoyer de l’énergie sur le réseau public ou dans un logement, ou pour alimenter des appareils. Ces technologies sont encore balbutiantes, elles devraient toutefois prendre de l’importance. ↩︎
Au début du mois de décembre 2025, Netflix supprimait la compatibilité Google Cast de ses applications, pour pousser l'usage de ses applications. Apple, dans le même temps, vient de l'ajouter à l'app Apple TV pour Android. Cette version longtemps attendue a été lancée en 2025, et elle permet donc d'accéder au service Apple TV d'Apple sur les appareils Android.
L'app Android permet de caster vers un appareil Google Cast. Image iGeneration.
Nous avons pu vérifier le fonctionnement avec l'app en version 2.2 et un Google Chromecast (avec Google TV) sans soucis particuliers : l'app affiche directement le Chromecast, et le transfert du smartphone au boîtier TV a été assez rapide. Rappelons que la technologie de Google n'est pas directement de la recopie : elle consiste à fournir au récepteur un lien direct vers la vidéo, qui sera lue par ce dernier.
Le chargement est en cours. Image iGeneration.
Notons tout de même que comme pour Netflix, il est plus simple de regarder le service directement depuis votre appareil. Apple propose l'app Apple TV sur de nombreux systèmes d'exploitation (Google TV, Tizen, les consoles, etc.) et la possibilité de caster n'est donc qu'une solution d'appoint. Mais si vous avez un vieux modèle de Chromecast ou si vous préférez lancer les contenus depuis un smartphone, c'est une nouveauté qui reste pratique.
Pluribuscasté depuis un smartphone Android. Image iGeneration.
Bien évidemment, ce changement se limite à Android : sous iOS, il faut se contenter d'AirPlay.
Une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal, même si nous avons déjà consacré plusieurs dossiers à cette commande particulière des SSD : avec les versions modernes de macOS et le matériel actuel, l'activation de la commande TRIM manuellement n'est plus nécessaire, sauf dans un cas précis, assez rare : si vous avez un SSD SATA connecté.
Sous macOS, l'activation manuelle du TRIM n'est nécessaire qu'avec les vieux SSD SATA. Image Crucial.
La commande TRIM est une optimisation des SSD apparue à la fin des 2000, qui permet d'indiquer au contrôleur d'un SSD qu'une zone de la mémoire flash a bien été effacée, et qu'il peut donc l'employer pour sa gestion de l'usure. Sans trop entrer dans les détails, le contrôleur du SSD, par défaut, n'a absolument aucune idée de la façon dont sont organisées vos données. Il ne peut pas déterminer si les informations sont importantes ou si le système de fichiers (APFS, HFS+, etc.) a effacé les données. En effet, si vous videz la corbeille, son contenu n'est pas réellement effacé : ce sont les liens vers les données, au niveau du système de fichiers, qui le sont. Les données, elles, sont toujours bien présentes. Le but du TRIM est simple : indiquer au contrôleur que la zone est libre, sans devoir remettre physiquement les données à zéro.
Entre 2009 et 2015 environ, Apple a fait un choix un peu surprenant : seuls les SSD équipés d'un firmware Apple (soit ceux installés en usine dans les Mac) acceptaient la commande TRIM. Des applications permettant de modifier Mac OS X, comme TRIM Enabler, sont alors apparues. En 2015, avec OS X Yosemite, Apple a ajouté une ligne de commande pour forcer le TRIM dans tous les cas… mais elle est largement obsolète en 2025.
La commande trimforce ne sert que dans un cas précis : si vous avez un SSD SATA branché en direct. Dans les Mac, vous en trouverez dans les Mac Pro avant 2013, dans les MacBook Pro jusqu'en 2012 environ et ensuite dans quelques Mac mini et iMac. Mais dès 2013, Apple a commencé à équiper les Mac avec des SSD PCI-Express (puis PCI-Express NVMe). Sur ces derniers, quel que soit le modèle, le TRIM est actif. De même, depuis macOS Monterey, le TRIM est actif en USB si votre adaptateur ou boîtier USB l'accepte.
TRIM Enabler ne sert plus à activer le TRIM.
En l'état, en 2025, la commande d'Apple (et TRIM Enabler) n’est utile que sur de vieux Mac avec un SSD SATA qui n'est pas d'origine Apple, et dans quelques rares boîtiers Thunderbolt qui acceptent les SSD SATA, comme certains vieux modèles LaCie. Si vous avez un SSD externe ou si vous installez un SSD dans un Mac Pro, elle n'est donc pas nécessaire. De même, si vous avez un SSD SATA avec un adaptateur USB, la commande n'est pas nécessaire.
Enfin, rappelons tout de même un point : si vous avez un SSD formaté en exFAT, le TRIM ne fonctionne pas. Ce n'est pas un bridage d'Apple dans ce cas précis, mais bien un défaut du système de fichiers. Si vous voulez prolonger la durée de vie d'un SSD externe et réduire l'usure, il faut le formater en APFS ou éventuellement en HFS+.
ChatGPT annonce dans son app macOS le retrait à venir de la fonction « Voice », l’assistant vocal imaginé par OpenAI. Quand on l’utilise sur le Mac, un message s’affiche pour signaler qu’elle sera désactivée à partir du 15 janvier 2026. Le texte associé précise que l’entreprise travaille sur « des expériences vocales plus unifiées et améliorées au sein de nos apps », tout en renvoyant sur cette page qui ne permet pas d’en apprendre beaucoup plus.
Le message indiquant la fin à venir de ChatGPT Voice sur le Mac. Image MacGeneration.
Précisons que ce retrait ne concerne que l’app macOS, pas la fonctionnalité elle-même. Voice restera disponible sur iOS, Android et même sous Windows et sur la version web de ChatGPT, bref partout, sauf sur le Mac. Pourquoi ce retrait ? Si OpenAI ne donne pas de raison, le site Apple Ch. qui a remonté l’information fait le lien avec un message publié en octobre sur X par Stephan Casas, développeur iOS et macOS au sein de l’entreprise. Il y indique que l’équipe de développement de ChatGPT pour le Mac a été sollicitée pour créer ChatGPT Atlas, le navigateur web d’OpenAI sorti fin octobre.
De ce fait, le développement de ChatGPT sur le Mac a fortement ralenti, ce que les utilisateurs ont pu constater. Son interface native reste un argument fort face à ses concurrents qui reposent largement sur les technologies du web, mais il est vrai qu’elle n’évolue plus trop depuis plusieurs mois. Alors qu’OpenAI avait ajouté plusieurs ponts avec des apps, il n’y a plus eu d’ajouts depuis bien longtemps et j’ai noté quelques bugs d’interface avec les versions récentes de macOS, notamment sur la position du curseur. Bref, on sent que l’app n’a pas été une priorité pour le créateur de ChatGPT et cela se ressent fortement.
Fort heureusement, OpenAI a probablement un plan pour le Mac, qui tient en trois lettres : Sky. Cette app d’automatisation a été créée par les concepteurs de Workflow, devenue Raccourcis, avant d’être achetée par la firme de Sam Altman. L’opération a également été rendue publique en octobre dernier et on peut imaginer que l’équipe de Sky travaille aussi vite que possible sur une grosse mise à jour de ChatGPT pour macOS.
Est-ce que l’on commencera à voir les fruits de cet effort d’ici le 15 janvier 2026, c’est-à-dire avant l’arrêt de la fonctionnalité Voice ? C’est une hypothèse très intéressante et on aura (peut-être) un début de réponse d’ici un mois…
Seuls les modèles Wi-Fi sont concernés par cette promotion. Pour toutes ces références, Amazon promet une livraison avant Noël. Si le prix est le facteur premier dans votre choix, on trouve par exemple des iPad Pro M5 11” 256 Go 899 € chez Rakuten. Il s’agit d’un modèle d’import. Quitte à se répéter, vu l’économie constatée, on ne peut que vous conseiller de prendre un contrat Apple Care.
Nous étions passés à côté dans la liste des nouveautés d’iOS 26.2 diffusée par Apple en même temps que la version finale du système. On peut ainsi lire dans cette liste que « dans l'app Maison, le jumelage d'accessoires vendus ensemble simplifie leur configuration : un seul code suffit pour ajouter facilement plusieurs accessoires ». C’est un changement intrigant, car l’ajout des accessoires dans l’app Maison se faisait jusqu’ici un par un, y compris si vous achetiez un pack de plusieurs ampoules, par exemple. C’est aussi une nouveauté très certainement venue de Matter.
Image iGeneration.
Apple ne le mentionne pas explicitement dans ses notes de version, mais c’est en effet le plus probable, puisque le standard de domotique gère cette capacité depuis quelques mois. C’est la mise à jour 1.4.1 sortie au printemps dernier qui a ajouté la fonctionnalité, pensée spécifiquement pour des produits vendus en pack. Par exemple, quatre ampoules Matter pourraient être fournies avec un seul code QR et en le scannant pour un ajout dans Maison, tous ces appareils pourraient rejoindre la domotique en même temps.
À ma connaissance, cette possibilité reste encore théorique, puisqu’aucun fabricant d’accessoire ne la prend en charge. Mais cela n’avait pas de sens de toute manière tant que les écosystèmes de domotique ne géraient pas aussi la fonctionnalité et l’ajout dans Maison est une grosse étape en ce sens. Les autres acteurs devront aussi la prendre en charge, ce qui n’est pas vraiment le cas pour le moment.
Terminons sur un rappel un petit peu triste : ce n’est pas parce qu’Apple gère cette nouveauté spécifique de Matter 1.4.1 que cela veut dire que Maison gère toutes les nouveautés du standard jusqu’à ce point. Malheureusement, la Pomme préfère l’ajout à la découpe, en piochant dans le catalogue pour ne garder que les fonctionnalités qui l’intéressent. Elle reste dans l’ensemble sur une ancienne version du standard et cet ajout ne comble qu’à peine son retard.
Pour le plus grand malheur des dirigeants d’Apple, une vieille bêta d’iOS 19 (avant qu’Apple ne décide de la renommer iOS 26) circule dans la nature. Cette version n’avait évidemment pas vocation à sortir des laboratoires de Cupertino. Elle contient de nombreuses informations sur les produits à venir — que nous avons déjà détaillées dans un autre article — mais aussi une moisson d’indices sur les futures fonctionnalités et services de la marque.
MacRumors va un peu plus loin en listant tout ce que renferme cette vieille bêta. Parfois, le nom de certaines fonctions se laisse deviner sans effort, parfois, c’est nettement plus obscur. Quoi qu’il en soit, voilà ce qu’il en ressort.
Des produits en filigrane
Premier objet non identifié : un accessoire domotique rattaché à l’architecture J229. Le code ne dit pas clairement ce que c’est, mais il parle tout de même de briques comme sensor manager et sensing predict models, ce qui colle assez bien avec l’idée d’un produit bardé de capteurs. MacRumors évoque deux hypothèses : la caméra de sécurité dont les rumeurs se font plus insistantes depuis quelques temps ou une autre plus terre-à-terre : une base autonome pour le futur Home Hub.
L’AirTag 2 apparaît ensuite en filigrane, avec plusieurs intitulés qui pointent vers des améliorations de fond : Bluetooth, gestion de batterie faible, et progrès sur la localisation participative. Dans les chaînes remontées, on retrouve notamment AirTag2025_Phone_Finding, AirTag2025_Watch_Finding, Distribution, Battery et Switchover. Le détail amusant, c’est justement ce AirTag2025… : Apple visait vraiment une sortie en 2025. Il n’est pas trop tard, mais cela semble désormais hautement improbable.
Les AirPods, eux, sont associés à une salve de fonctions datées printemps 2026 : ContextualReminders, ConversationBreakthroughVQA et Visual Lookup. D’autres entrées vont dans le sens d’une meilleure compréhension de l’environnement, comme Precise outdoor location understanding et Room Aware Connect Controls. On croise aussi une technologie estampillée automne 2025, Extended_Precision_Finding_Core_Tech, ainsi qu’un intitulé qui intrigue : SRAudioMixing - Mix audio with the active streaming device. Si l’on se fie au libellé brut, Apple voudrait mieux gérer le mélange audio avec l’appareil qui streame déjà.
Enfin, côté Vision Pro, une bascule de fonctionnalité mentionne Enable AUSM Enhanced Room Spatializer, avec un marquage printemps 2026. Là encore, c’est succinct, mais ça confirme qu’Apple continue d’améliorer la brique audio de son casque.
Fonctionnalités iOS 26 et iOS 27 : le grand inventaire
Le gros morceau, c’est la liste de fonctions logicielles — certaines pour iOS 26 au fil des mises à jour, d’autres qui ressemblent davantage à des chantiers iOS 27.
Le cas le plus parlant : Health+, daté printemps 2026, qui fait évidemment écho aux rumeurs d’un service santé « dopé à l’IA ». Dans le même panier, on voit passer Gumdrop (sans explication limpide) et une mention beaucoup plus lointaine, Geronimo, associée à 2030 : difficile d’y voir autre chose qu’un marqueur interne à ce stade.
Les sous-titres en direct reviennent aussi, avec une extension à davantage de langues (taguée WWDC 2026). Et, côté accessibilité, une autre chaîne apparaît : LiveCaptionsForAll — sans qu’on sache si cela désigne une version plus large, plus systématique, ou simplement un renommage interne.
Sur le front des paiements, AutoFillUI est associé à l’automne 2026 : l’idée, c’est que des apps tierces puissent accéder au remplissage automatique des cartes bancaires, là où aujourd’hui on s’en remet surtout à Apple Pay ou à la capture de carte à la volée.
Siri revient évidemment dans la liste, avec un marquage printemps 2026 et une grappe de chaînes qui donnent une idée de la direction : IntelligenceFlow, PlanOverrides, SpotlightPersonalAnswersSiri, SpotlightSearchToolLLMQueryUnderstanding et SpotlightExtSemanticSearch. Dit autrement : Apple cherche plus que jamais à relier Siri à Spotlight, avec une couche de compréhension sémantique plus ambitieuse. Mais précisons que la bêta d’où provient ces information date d’il y a près d’un an. Entre-temps, Apple a beaucoup tergiversé au sujet de Siri et a revu en grande partie ses plans.
Deux apps « modestes » gagnent aussi un peu d’épaisseur. Freeform récupérerait des dossiers au printemps 2026 (c’est pas trop tôt !). Et Journal afficherait des relances pour continuer l’écriture, via Followup prompts (printemps 2026 également).
Wallet se signale avec des notifications liées aux paiements à venir : BankConnectUpcomingPaymentNotifications et AppleCardUpcomingPaymentNotifications, taguées WWDC 2026.
Photos n’est pas en reste, avec Photos Connections et Shared Collections, cette fois calées sur l’automne 2026. Enfin, un intitulé plus étrange se glisse entre deux lignes : Dynamic Sports Tier Manager, associé au printemps 2026.
2027 : le sommeil comme chantier de fond
Plus loin, quelques entrées sont taguées WWDC 2027 et tournent autour du sommeil : sleepCloudKitManatee, sleepCloudKitSync, sleepOnIpad et sleepOnMac. Les noms parlent d’eux-mêmes : synchronisation iCloud/CloudKit et extension plus nette de ces fonctions au Mac et à l’iPad.
Accessibilité : une pluie de chaînes
Dans les entrées accessibilité, on note aussi Background Sounds avec une version 2 en chantier. Sur Mac, il est question de Full Keyboard Access VoiceOver Support for macOS, et d’une extension de la plage de tailles de police.
L’app Loupe se voit associée à des intitulés très concrets : Announce Stairs (annoncer les escaliers), Find My Item (trouver un objet) et Human Hand Pose (pose de la main / position de la main).
Live Listen récupère de nouveaux contrôles : Live Listen controls from watch, Live Mic levels on watch, et une option Rewind 30 seconds pour revenir en arrière.
Enfin, on trouve une fonction intitulée Tilt to Scroll.
Autres indices : appels, finances, Mail, Podcasts, stickers
Pour les appels, CallKit mentionne une option Push-to-Talk. Et ConversationKit glisse une chaîne au nom assez mystérieux : Experimental_CallScreening_LiveActivity.
Une section FinHealth évoque reverse lookup (recherche inversée), habitual spend (dépenses habituelles) et spending summaries (résumés de dépenses). Là aussi, c’est parlant. Cela pourrait être lié à Apple Card.
Mail mentionne CatchUpHighlightsV2, daté hiver 2025.
Podcasts, enfin, accumule les petits chantiers : activation du “Home Siri assistant” dans CarPlay, une page Connected Subscriptions Account settings page, un bouton pour traduire une transcription, et la possibilité de toucher un paragraphe traduit pour l’entendre lu à voix haute.
Et visionOS se voit attribuer un bloc “stickers”, avec une fonction de création, des “sticker effects”, et même de la création d’emoji.
Une photo datée, pas une prophétie
Dernier rappel (et c’est le plus important) : ce leak est une photographie figée. Certaines fonctions peuvent avoir changé de nom, de périmètre, ou avoir été purement abandonnées. D’autres ont peut-être déjà été repoussées. Et, évidemment, tout cela ne reflète pas l’intégralité de ce qu’Apple prépare — seulement ce que cette build a laissé traîner derrière elle.
C'était devenu un secret de polichinelle et c'est maintenant officiel : Free Mobile adopte enfin l'Apple Watch. L'opérateur saute finalement le pas en commercialisant aujourd’hui la montre sur sa boutique et en proposant gratuitement l’option à ses abonnés ! Pas de forfait adapté, pas d’option supplémentaire, ni même de frais d’activation, il suffit d’être abonné chez Free Mobile avec un forfait 5G pour bénéficier gratuitement d’une eSIM dédiée à la montre d’Apple. La connexion se fera en 4G uniquement sur l’Apple Watch, ce qui n’est pas bien gênant à l’usage, surtout à ce prix-là.
Capture site Free Mobile, image WatchGeneration.
Si vous êtes déjà abonné Free Mobile et que vous avez une Apple Watch avec puce cellulaire, vous pouvez activer l’option dès maintenant. L’opération se fait dans l’app Watch de l’iPhone associé à la montre, le site de l’opérateur s’affichera par ce biais et après connexion avec vos identifiants Free, vous pourrez activer la SIM virtuelle indispensable au bon fonctionnement de la fonction. Vous trouverez aussi un bouton pour activer l’option depuis l’app mobile de Free et le site client dans un navigateur.
Dans tous les cas, Free indique qu’il n’est possible d’activer l’eSIM pour Apple Watch qu’une seule fois par forfait, ce qui semble assez logique. C’est la seule restriction notable, pour le reste, on a accès au réseau 4G (et uniquement 4G) de l’opérateur depuis sa montre, avec les mêmes limites de données que depuis un smartphone. Ajoutons qu’iOS 26.2 et watchOS 26.2 sont nécessaires et la fonction ne sera pas proposée si vous avez une ancienne version ou une plus moderne, puisque les premières bêtas des OS 26.3 sorties hier soir ne gèrent pas encore le profil Apple Watch de Free Mobile.
Image WatchGeneration.
D’expérience, on sait que l’Apple Watch consomme très peu de données, alors on peut dire que Free Mobile n’a pas pris un grand risque. Reste que la gratuité est une exception sur ce marché : Orange comme SFR demandent 5 € par mois en plus du forfait de base pour le droit d’utiliser le réseau cellulaire depuis sa montre. Il faut souvent aussi ajouter des frais de mise en place, en général facturés 10 €, si bien que l’offre de Free Mobile est vraiment compétitive par rapport aux autres.
Il aura donc fallu attendre six ans et demi pour qu'un nouvel opérateur français prenne en charge la montre. Pourquoi une attente si longue ? Xavier Niel avait affirmé l’année dernière qu’il n’y avait pas (ou plus) d’obstacle technologique. Le dernier point de blocage se situait dans les négociations avec Apple, qui exige que ses partenaires distribuent la montre dans l’ensemble de leurs points de vente. C’est aussi le cas sur le site, où Free a ajouté une rubrique dédiée aux montres connectées.
Capture site Free Mobile, image WatchGeneration.
Si vous cherchiez une montre, Free Mobile propose à ses abonnés une offre de remboursement sur l’achat d’une nouvelle Apple Watch. L’offre est valable jusqu’au 29 décembre et elle peut atteindre 50 € sur une Ultra 3, qui vous reviendra ainsi à 849 € au lieu de 899. Les Series 11 ont droit à 40 € de remboursement et 20 € encore pour la petite SE3. De quoi affiche un prix de base à 299 € pour ce lancement.
Orange a été le premier à gérer les Apple Watch cellulaires, et ce dès 2017, année de sortie de la Series 3, celle qui a inaugurée cette connexion. SFR l’a suivi deux ans plus tard. Maintenant que Free a rejoint le mouvement, il ne manque plus que Bouygues.
C'est le cauchemar absolu de Tim Cook et le rêve de tout passionné de tech. Une brèche de sécurité rarissime vient de faire voler en éclats le culte du secret d'Apple. Tout est parti d'un simple prototype vendu sous le manteau : en analysant ses entrailles, on n'a pas seulement trouvé un nouveau logiciel, mais une véritable machine à voyager dans le temps.
Cachée dans les lignes de code d'une version primitive d'iOS 26, la feuille de route complète d'Apple pour les années à venir a été exposée. Oubliez les analystes et les rumeurs floues : le code ne ment pas. Voici ce qui nous attend.
L’origine du leak
Comment Apple a-t-elle pu laisser filer autant d'infos ? Tout part d'un prototype matériel vendu sous le manteau.
L'appareil tournait sous une version très précoce de ce qui deviendra iOS 26.
Le numéro de build :23A5234w. Pour les personnes en quête de scoop, c'est de l'or. La première bêta développeur d'iOS 26 était la 23A5260n. Ce logiciel est donc antérieur à la sortie officielle des bêtas. Autrement dit, il n’était pas du tout destiné à sortir des laboratoires de Cupertino
La confusion "iOS 19" : À ce stade de développement, Apple appelait encore ce système "iOS 19" en interne. Il est d’ailleurs fort probable qu’elle n’était même pas dotée de Liquid Glass, à l’image de ces photos qui ont circulé la semaine dernière.
Toute la semaine dernière, Macworld a distillé des informations sur des produits attendus dans les prochains mois. On aurait très bien pu s’en contenter — et c’était déjà pas mal. Mais quelqu’un a ensuite transmis à MacRumors l’ensemble des fonctionnalités et des noms de code présents dans cette bêta. De quoi obtenir, d’un seul coup, un aperçu particulièrement complet de ce que prépare la marque à la pomme. Gardez toutefois un point en tête : on parle d’une photo à l’instant T, figée il y a presque un an.
C’est sans doute la section la plus attendue. Le code confirme qu’Apple travaille activement sur plusieurs nouvelles références, dont le fameux « Graal ». Rappelons qu’Apple a prévu de changer son calendrier pour la sortie de ses nouveaux iPhone. Les modèles Pro et l’iPhone pliant sont attendus à la rentrée, alors que les modèles « standard » auraient droit à leur mise à jour au printemps.
La gamme iPhone 18 : Les modèles Pro (V63) et Pro Max (V64) sont déjà référencés.
Image : MacRumors
AirTags et Maison : de nombreux produits dans les tuyaux
La maison connectée devrait être l’un des grands thèmes de 2026, si l’on en croit le nombre de références en gestation chez Apple. Certains produits, d’ailleurs, comme le fameux HomePad, auraient déjà dû sortir à vrai dire si Apple n’avait pas enchaîné les déboires avec Siri.
Le robot de table (J595) : la rumeur n’est pas entièrement nouvelle. La mention d’un robot de table a été évoquée en octobre notamment. Conçu comme une évolution directe du Home Hub, l’appareil reprendrait l’apparence du futur écran domestique, mais reposerait sur un bras motorisé capable de déplacer l’écran autour de l’utilisateur, que ce soit dans un bureau ou une cuisine. Un tel produit n’est pas attendu avant 2027.
Le Home Hub (que l’on a tendance à appeler HomePad) : il serait décliné en deux versions, J490 (avec une base) et J491 (une version murale). Ce produit devrait être présenté au printemps.
Accessoire mystère (J229) : possiblement une base autonome ou la fameuse caméra de sécurité, de plus en plus présente dans les rumeurs, et qui serait un complément idéal au Home Hub.
AirTag 2 (B589) : la nouvelle génération du traqueur est en route, probablement pour 2026.
HomePod mini 2 (B525) : on espérait ce produit pour 2025, ce sera manifestement pour 2026.
iPad : une année sans surprise
Alors que les iPad Pro sont récemment sortis, Apple travaille déjà à des successeurs de l’iPad A16 et de l’iPad Air M3. Cela tombe bien : le code d’iOS 19 contient des références relatives à ces modèles.
iPad Air M4 (J707, J708, J737, J738) : 11” et 13”, Wi-Fi et Wi-Fi + Cellular. Une évolution a priori sans surprise…
Une question reste sur toutes les lèvres, ou presque : quid de l’iPad mini ? [Mise à jour : l'iPad mini 8 a finalement été identifié dans la liste. Ouf ! Il aurait même une puce A20 Pro.]
Mac : le MacBook low-cost existe bel et bien
La roadmap des Mac est gargantuesque. On y trouve des MacBook Pro M5 et M6, ainsi que le fameux MacBook « low cost ». 2026 devrait être une très belle année pour le Mac, à moins que la hausse du prix de la RAM ne vienne quelque peu gâcher la fête.
MacBook entrée de gamme avec A18 Pro (J700) :sans doute le Mac le plus attendu l’année prochaine.
MacBook Pro M5 Pro/Max - J714c, J714s, J716c, J716s (modèles 14 et 16 pouces avec variantes de puces M5 Pro et Max) : Apple a déjà sorti le MacBook Pro M5 de base. La transition devrait être bouclée au premier trimestre 2026.
MacBook Air M5 - J813 et J815 (formats 13 et 15 pouces) : le MacBook Air M5 ne devrait pas connaitre de changements majeurs si ce n’est l’adoption de cette nouvelle puce.
Mac Studio M5 - J775c et J775d (variantes M5 Max et M5 Ultra) : cela pourrait être le one more thing de la WWDC
Mac mini M5 - J873g et J873s (variantes M5 et M5 Pro) : le Mac de bureau par excellence ?
MacBook Pro 14 pouces M6 - J804 : ce modèle ne devrait pas être doté du nouveau design en cours d’élaboration chez Apple.
MacBook Pro M6 Pro/Max - K114c, K114s, K116c, K116s (modèles 14 et 16 pouces avec puces M6 Pro et M6 Max) : cette gamme est attendue soit pour fin 2026, soit pour début 2027
A cela, il faut ajouter un Apple Studio Display 2 (J427 et J527). Il n’y a par contre nulle trace de Mac Pro. L’iMac n’est pas mentionné non plus !
Du code relatif aux lunettes d’Apple
Plus que jamais, il convient d’insister sur le fait que la build qui a fuité a un an d’âge. Les ambitions d’Apple en matière de VR/AR ont beaucoup évolué ces derniers mois.
Casque Vision Air - N100 : une version plus légère et plus abordable du Vision Pro. On ignore si ce modèle est encore une priorité chez Apple.
Prototype de lunettes AR - N421 (un prototype de lunettes de réalité augmentée légères, qui aurait été abandonné)
Lunettes AR connectées au Mac - N107 : des lunettes de réalité augmentée se connectant à un Mac, qui auraient été abandonnées). C’est sans doute ce modèle qui avait semé la confusion au premier trimestre. Gurman avait d’abord laissé entendre qu’Apple abandonnait l’idée de développer des lunettes connectées.
Vision Pro plus abordable - N109 : aussi désigné comme Vision Pro de deuxième génération. Est-ce le Vision Pro M5 sorti récemment ?
Lunettes connectées IA - N50, mais Apple les référence désormais comme N401 (concurrent des Ray-Ban Meta)
Apple Watch Series 12 - N237 et N238 : Wi-Fi et Cellulaire, du grand classique
Apple Watch Ultra 4 - N240 : avec une seule question, aura-t-on le droit à une sortie en 2026 ou en 2027 ?
Les puces en préparation
Dans ces fichiers, on trouve également des noms de code de nombreuses puces.
Puce
Nom de code
Utilisation probable
U3
T2034
Ultra Wideband pour les AirTags et les iPhone
M5
T6050
Déjà sur le MacBook Pro, l’iPad Pro et le Vision Pro
M6
T8152
Pour les terminaux à partie de fin 2026
A20
T8160
Pour les iPhone 18
S11
T8320
Apple Watch Series 11/12
Cette liste n’a rien de surprenant en soi. Il existe aussi plusieurs noms de code mystérieux, sans lien avec les rumeurs actuelles. Mais retenez bien ces codes : ce sont peut-être les rumeurs de demain — N110, N209, N216, J349, J190 et J226.
Notez enfin qu’il y a un versant logiciel à ces révélations. Vous pouvez retrouver toutes les fonctionnalités en gestation chez Apple dans cet article :
Il n’est pas impossible que Free lève enfin le voile sur son offre Apple Watch aujourd’hui même. En attendant l'annonce officielle, une découverte non négligeable a été partagée par TiinoX83 sur les réseaux sociaux. L'analyse du fichier de configuration opérateur (IPCC) destiné à Free Mobile a permis de mettre en lumière plusieurs informations cruciales sur la connectivité de la montre connectée. Première observation : la 5G ne sera pas prise en charge.
Si l'absence de 5G peut décevoir, il faut rappeler que sa prise en charge est pour le moment limitée à une poignée de modèles sur le marché. Précisons que si Orange offre la prise en charge de la 5G sur la toquante d’Apple, ce n’est pas le cas de SFR. D’autre part, le fichier de configuration confirme cependant une prise en charge complète de la 4G, socle de la connectivité de la montre.
Les paramètres indiquent l'activation de la VoLTE (Voice over LTE), garantissant des appels de bonne qualité. Cette qualité audio est renforcée par la présence du codec EVS-WB (Enhanced Voice Services - Wideband). Concrètement, cela signifie que les abonnés profiteront d'une voix en haute définition (16 kHz) avec un débit allant jusqu’à 24,4 kb/s.
Je viens de décortiquer le carrier bundle watchOS de Free Mobile (37.1), et voilà quelques infos
✅ 4G ❌ 5G ✅ VoLTE ✅ VoWiFi (également autorisé en roaming) ✅ SMS via 4G ✅ SMS via Wi-Fi ✅ IPv6 ✅ Codec EVS-WB (16 kHz, jusqu’à 24,4 kb/s) ✅ Itinérance Orange 2G/3G autorisé pic.twitter.com/z6ibWmw48l
L'autre bonne nouvelle concerne la couverture en intérieur. Le profil opérateur valide la présence du VoWiFi (appels via Wi-Fi), une fonctionnalité essentielle lorsque le réseau cellulaire pénètre mal dans les bâtiments. Fait notable : cette fonction est également autorisée en roaming, ce qui laisse à penser que l’offre de Free fonctionnera à l’étranger.
Côté messagerie, la continuité est assurée : l'envoi et la réception de SMS sont configurés pour fonctionner aussi bien via le réseau 4G que via le Wi-Fi. Enfin, et c’est tout sauf une surprise concernant Free, la prise en charge de l’IPv6 est bel et bien au programme.
L’itinérance Orange : un filet de sécurité bien actif
Le fichier de configuration révèle également un point important pour la couverture : l'itinérance sur le réseau Orange 2G/3G est officiellement autorisée.
Contrairement à certaines idées reçues, cette option est loin d'être anecdotique. En effet, les modèles d’Apple Watch avec connectivité cellulaire (ceux de 2024 comme les générations précédentes) sont parfaitement compatibles avec les réseaux 3G. Cette configuration signifie donc que dans les zones où le réseau propre de Free ne passe pas, la montre devrait être capable de basculer automatiquement sur le réseau partenaire Orange. Cela assure une continuité de service vitale pour les appels et les notifications, agissant comme un véritable filet de sécurité pour l'abonné.
Troisième mise à jour “majeure” d’iOS 26, iOS 26.3 poursuit son travail d’optimisation et de correction de bogues. Cette bêta apporte bien quelques nouveautés, mais Apple semble avoir levé le pied, pour le moment, sur les retouches autour de Liquid Glass.
Attendue pour la fin janvier, cette version a tout d’une mise à jour de transition. Il n’est pas impossible qu’à Bruxelles, on la surnomme déjà “l’UE Edition” : deux des trois nouveautés mises en avant ici étaient ardemment désirées par les autorités européennes.
Un nouveau transfert vers Android, sans application à installer
Apple facilite (un peu) la vie de ceux qui veulent quitter l’iPhone pour un smartphone Android. Avec iOS 26.3, un nouvel outil de transfert permet de lancer l’opération simplement en plaçant un iPhone à côté d’un appareil Android.
Une fois les deux téléphones “connectés”, l’utilisateur peut choisir quoi récupérer : photos, messages, notes, applications, mots de passe, numéro de téléphone, et autres données du quotidien. Le plus notable, c’est que tout se fait sans passer par une app dédiée à télécharger au préalable, ce qui rend la manœuvre nettement plus directe.
Tout ne suit pas pour autant. Les données Santé, les appareils appairés en Bluetooth, ainsi que certains éléments protégés (comme les notes verrouillées) ne sont pas transférés.
À noter que Google propose déjà une fonction comparable pour faire le chemin inverse, d’Android vers l’iPhone : sur le papier, le transfert devient donc un aller-retour un peu plus équilibré entre les deux plateformes.
Les notifications peuvent être “déléguées” à une montre non-Apple…
Deuxième nouveauté, iOS 26.3 introduit un réglage baptisé Transfert des notifications. Le principe : autoriser le transfert des notifications reçues sur l’iPhone vers un objet connecté tiers, typiquement une montre sous Android (ou tout autre wearable compatible).
L’option se trouve dans Réglages, au sein de la section Notifications, via un nouvel intitulé “Transfert des notifications”. Apple précise qu’on ne peut transférer les notifications que vers un seul appareil à la fois. Autrement dit, si vous activez cette redirection vers une montre concurrente, votre Apple Watch ne pourra plus recevoir et afficher les notifications.
Ce n’est pas un hasard si la fonction est annoncée comme une réponse aux critiques et plaintes antitrust autour de l’accès privilégié de l’Apple Watch aux fonctions d’iOS. Et c’est aussi pour ça que la disponibilité est très encadrée : Notification Forwarding est réservé à l’Union européenne.
Les fonds d’écran Météo prennent leur indépendance
Dernier ajustement, plus léger mais visible : la personnalisation de l’écran verrouillé accueille une nouvelle catégorie Weather (Météo) dédiée aux fonds d’écran. Jusqu’à présent, Apple mélangeait Météo et Astronomie dans une même section : iOS 26.3 les sépare.
Apple propose désormais trois fonds d’écran Météo “préconçus”, avec des variantes de typographies pour l’heure et différents widgets météo. L’idée est clairement de montrer, d’un coup d’œil, comment ce type de fond d’écran peut être exploité sans passer dix minutes à tout régler.
Une bêta de transition
iOS 26.3 ne bouleverse pas iOS 26, et c’est assez logique : le calendrier est serré, d’autant plus en plein milieu des fêtes de fin d’année. Cette version est attendue pour la fin janvier. Le vrai morceau du premier semestre 2026 devrait plutôt être iOS 26.4, avec, en ligne de mire, l’arrivée du nouveau Siri.