La dernière publicité d’Apple est assez amusante. Dans un scénario assez classique de film catastrophe, notre héroïne fuit un gigantesque monstre, dans l’esprit de Godzilla, quand sa voiture (qui n’est pas une Prius, rien à voir) tombe en panne d’essence. Elle se précipite en catastrophe à la station du coin, mais elle a oublié sa carte de crédit… heureusement qu’Apple Pay était configuré sur son iPhone !
On attendait la version finale d’iOS 26.2, macOS 26.2 et tous les autres ce soir, mais ce sera manifestement pour une autre fois et probablement la semaine prochaine. D’ici là, les serveurs d’Apple nous régalent malgré tout (fallait pas…) avec une RC2 qui semble uniquement distribuée sur les iPhone. Pour l’heure, iPadOS 26.2, macOS 26.2, watchOS 26.2, tvOS 26.2 et visionOS 26.2 restent sur la première RC, on verra si cela change dans la soirée ou les prochains jours.
Sur un iPhone 17. Image iGeneration.
Moins d’une semaine après la première RC, il s’agit certainement d’un correctif de dernière minute. Après tout, le principe des « RC », pour « Release Candidate » que l’on pourrait traduire par « version candidate », est de proposer une version bêta qui deviendra la finale si aucun problème n’est identifié. Manifestement, cela n’a pas été le cas cette fois, alors la RC2 sera peut-être la mise à jour distribuée à tout le monde dans le futur.
La version 26.2 s’annonce une grosse mise à jour pour les principaux systèmes d’Apple. Il y a eu de nombreuses petites nouveautés à découvrir et à la fin, cela fait une belle liste dans tous les domaines, de l’écran verrouillé à Mots de Passe, de Freeform à Rappels, en passant par un éclairage pour la visio sur les Mac ou encore par un score de sommeil revu et corrigé sur les Apple Watch.
La Fnac cherche manifestement à se débarrasser d’un stock de Magic Trackpad 2 d’ancienne génération et c’est le moment de vous équiper. Le modèle Lightning en coloris noir, plus rare et surtout plus cher, est actuellement vendu à 99,99 €, c’est 69 € de moins que le prix officiel d’Apple et c’est une excellente affaire. Certes, ce n’est pas le modèle le plus récent, mais seule la connectique change et il sera fourni avec un câble Lightning tressé d’excellente qualité, qui ne fera pas tâche dans un coin de votre bureau pour la recharge.
Image Apple/MacGeneration.
Le Magic Trackpad se connecte en Bluetooth à n’importe quel Mac ou iPad, même si on peut aussi l’utiliser avec un câble si on le souhaite. Si le port Lightning sert principalement à la recharge, il peut aussi transmettre des données et il sert notamment à la connexion initiale. Lors du premier branchement, le Mac identifiera le trackpad et fera l’association Bluetooth dans la foulée. On retrouve par ailleurs le pourcentage de batterie restante dans le Centre de contrôle de macOS et l’intégration avec le système est aussi bonne qu’on peut l’imaginer.
Si vous cherchez un produit de ce genre, 100 € est vraiment un bon prix, même sans USB-C. D’ailleurs, le Magic Trackpad qui accompagne mon Mac depuis des années est encore un modèle Lightning et ce n’est vraiment pas gênant, en tout cas pas suffisamment pour justifier les 69 € supplémentaires pour un modèle avec la nouvelle connectique.
On n’a aucune idée de la durée de la promotion, c’est sans doute le temps de vider des stocks, alors ne traînez pas trop si vous êtes tenté. La livraison est gratuite et promise dès le 10 décembre, alors ça peut aussi faire un cadeau de Noël pour un proche.
La valse des départs et des changements se poursuit chez Apple, mais cette fois-ci, il y a un démenti. Ce week-end, Mark Gurman expliquait que Johny Srouji, le responsable des puces Apple depuis l'A4 (qui a déjà plus de 15 ans), était sur le départ et qu'il ne s'en cachait pas. Mais l'intéressé, dans les colonnes de Bloomberg, nie.
Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.
Il a apparemment envoyé un mémo aux personnes qui travaillent dans sa divison, pour indiquer « Je sais que vous avez lu toutes sortes de rumeurs et de spéculations sur mon avenir chez Apple, et je pense que vous avez besoin d'avoir de mes nouvelles directement. » Il explique aussi « Je suis fier des technologies étonnantes que nous construisons tous sur les écrans, les appareils photo, les capteurs, le silicium, les batteries et un très large éventail de technologies, dans tous les produits Apple. Ensemble, nous permettons les meilleurs produits au monde. J'aime mon équipe, et j'adore mon travail chez Apple, et je n'ai pas l'intention de partir de sitôt. »
Il y a trois façons d'interpréter ses propos. La première est que c'est un contre-feu et qu'il a réellement envie de quitter Apple, comme Bloomberg l'a indiqué. La seconde, c'est que Bloomberg se trompe et qu'il n'a réellement aucune envie de quitter Apple (ce que sous-entendent ses déclarations). La troisième se trouve entre les deux : peut-être que les tentatives pour le garder chez Apple ont fonctionné. Selon Gurman, Tim Cook lui aurait proposé des responsabilités élargies et un salaire réévalué à la hausse.
Dans tous les cas, le départ de Johny Srouji serait un séisme chez Apple. Il est à l'origine des puces actuelles, et c'est une des plus grandes réussites de la marque ces dernières années.
De temps en temps, des prototypes d'iPhone avec une version bêta d'iOS font surface, parfois après de longues années… et parfois plus rapidement. AppleInsider a pu avoir accès à un prototype EVT d'un iPhone 16 Pro qui fonctionne sous iOS 19. Oui, avant qu'Apple décide que le successeur d'iOS 18 allait être iOS 26, iOS 19 existait bien. Et cette version du système n'intègre pas Liquid Glass, l'interface présentée à la WWDC 2025.
iOS 19. Image AppleInsider.
Un prototype EVT (Engineering Verification Test) est un modèle des débuts du développement : c'est la période pendant laquelle le matériel est conçu, et les modèles EVT peuvent différer parfois assez largement de la version finale. Les deux étapes suivantes sont le DVT (la partie matérielle est globalement fixée, la partie logicielle encore en test) et le PVT (des prototypes normalement identiques aux modèles du commerce, destinés aux essais).
De nombreuses app internes. Image AppleInsider.
Cet iPhone 16 Pro fonctionne donc avec une version bêta d'iOS 19, qui date donc d'avant le choix de nommer l'OS de 2025 « iOS 26 ». Comme nos confrères l'indiquent, l'interface reste celle d'iOS 18 et l'activation de l'interface Solarium dans les apps de développement (ce qui allait devenir Liquid Glass) ne change rien visuellement.
Si l'iPhone n'est pas sous SwitchBoard (qui est le système de test), il intègre tout de même de nombreuses applications internes, qui n'ont pas vocation à être publiques. Il y a aussi des indices sur le fait qu'Apple travaille déjà sur les prochaines versions d'iOS (ce qui est évident) : une des apps internes liste les nouveautés de la WWDC 2025, mais aussi la liste des prochaines évolutions. Il y a le printemps et l’automne 2026, la WWDC 2027, etc. Le smartphone sous iOS 19 intègre visiblement deux fonctions attendues à l'automne 2026, sans plus de détails.
Les futures fonctions. Image AppleInsider.
Notons tout de même que les prototypes équipés de versions de tests préliminaires comme celle-ci sont assez rares. Dans la majorité des cas, ils arrivent avec une version commerciale du système ou parfois une version bêta intermédiaire.
Netflix était censé avoir remporté la bataille pour récupérer une bonne partie de Warner Bros, comme l’annonce de vendredi dernier le disait très clairement. Néanmoins, Paramount n’a manifestement pas digéré sa défaite et l’entreprise américaine vient de proposer sa propre offre pour récupérer Warner Bros. Discovery. Il s’agit d’une offre publique d’achat hostile qui est plus élevée que celle de Netflix et qui s’accompagne d’un slogan dans l’air du temps : « Building a Stronger Hollywood » (construire un Hollywood plus fort).
Image Paramount/iGeneration.
Pour parvenir à ses fins, l’offre de Paramount est censée être supérieure à celle de Netflix sur tous les points. La somme proposée est ainsi plus élevée, avec 108,4 milliards de dollars mis sur la table, contre 82,7 milliards « seulement » pour le géant du streaming. L’acquisition concerne tout Warner Bros. Discovery, y compris ses chaînes de télévision en direct (CNN, TNT Sports et d’autres), que Netflix ne souhaitait pas récupérer dans la transaction. Enfin, l’achat se ferait entièrement avec de l’argent, sans actions comme c’était en partie le cas pour le service de streaming.
Ce magnifique tableau gentiment proposé par Paramount pour comparer les deux offres, façon accessoiriste sur AliExpress, tient même compte de la dimension politique, ici sobrement rappelée par les engagements vis à vis des régulateurs. Pour le dire plus directement, Paramount est dirigée par Larry Ellison qui est un proche de Donald Trump, alors que le président américain n’aime pas spécialement Netflix et l’a déjà fait savoir. Sans être explicite, il a fait part de ses doutes pendant le week-end, en soulignant que des problèmes liés à la concurrence pouvaient se poser. Est-ce que ces problèmes pourraient disparaître comme par magie si Paramount achetait Warner Bros. Discovery ? C’est une possibilité.
Image Paramount.
Difficile de prédire la suite, mais ce jeu de surenchères entre les deux rivaux pourrait tourner à l’avantage de Warner Bros. Discovery. En même temps, Netflix semblait déjà payer le prix fort pour récupérer l’un des plus gros studios hollywoodiens et son contenu prestigieux, alors on ne sait pas si l’entreprise pourrait (et voudrait) vraiment offrir beaucoup plus.
C’est fini, le FP300 n’est de nouveau plus disponible sur Amazon. Si vous avez eu la chance de commander dans l’intervalle, bien joué ! Sinon, il faudra attendre la prochaine vague de produits en stock, nous tâcherons de vous tenir au courant dès que possible. Chez Domadoo, on promet un retour des stocks le 19 décembre, ce sera peut-être similaire chez Amazon et il ne faudra alors vraiment pas trainer si vous pensiez placer le détecteur de présence sous le sapin.
Article original
Victime de son succès lors de son lancement le mois dernier, le FP300 d’Aqara avait rapidement disparu des rayons. Bonne nouvelle pour les retardataires : ce détecteur de présence nouvelle génération est de nouveau disponible à la vente.
Si vous aviez raté le coche en novembre, c’est le moment ou jamais. Le produit est affiché à son prix public de 49,99 €. Notez toutefois que la demande semble toujours aussi forte ou les approvisionnements limités, car Amazon annonce pour l'instant une livraison autour du 17 décembre.
Pour rappel, le FP300 est une petite révolution dans le monde de la domotique grand public. C'est le premier accessoire à combiner la précision d'un radar à ondes millimétriques avec une alimentation sur piles (autonomie annoncée d'un an). Contrairement aux détecteurs de mouvements classiques qui finissent par éteindre la lumière si vous restez immobile devant votre TV ou un livre, le FP300 détecte votre présence statique et maintient l'éclairage actif tant que vous êtes dans la pièce.
Image : iGeneration
Son autre atout majeur, c'est sa compatibilité Matter via Thread. Il s'intègre nativement dans l'app Maison d'Apple (et les autres écosystèmes) sans nécessiter le hub du constructeur, pour peu que vous ayez un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV 4K.
Comme nous l'avions noté dans notre test le mois dernier, c'est une excellente solution pour ceux qui veulent une détection fine dans des endroits dépourvus de prises électriques. Vu la rapidité de la rupture de stock précédente, on ne saurait trop vous conseiller de ne pas traîner si ce produit vous intéresse.
Apple dévoile les premières images de son intégration de la Formule 1 dans l’app TV. Dès mars, les abonnés américains pourront suivre l’intégralité de la saison… sans payer un centime de plus. Cupertino promet même des fonctionnalités premium jusque-là réservées dans de nombreux pays à F1 TV.
La saison 2025 de Formule 1 a refermé ses portes hier. À compter du 6 mars, elle sera diffusée aux États-Unis via Apple TV1. À vrai dire, les choses commenceront plus tôt, avec les essais de pré-saison qui débuteront un mois auparavant.
Quoi qu’il en soit, Apple a profité de ce dernier Grand Prix pour dévoiler une nouvelle publicité sur les réseaux sociaux, offrant un premier aperçu de l'intégration de la chaîne F1 au sein de l’app TV.
The next chapter of Formula 1 in the US starts March 7. Watch every 2026 Grand Prix, only on Apple TV. pic.twitter.com/qCruMOWoqa
Apple a décidé de frapper fort avec son offre : l’intégralité des contenus (essais libres, qualifications, sprints et Grands Prix) sera accessible sans surcoût pour les abonnés au service d’Apple.
Les caméras embarquées et le Multiview au rendez-vous
Les captures d’écran fraîchement publiées confirment également la présence des caméras embarquées, avec la prise en charge du Multiview, permettant de suivre plusieurs perspectives simultanément.
Une fonctionnalité qui, sauf surprise matérielle, sera disponible sur les boîtiers Apple TV, l’iPad et l’Apple Vision Pro. Aux États-Unis, l’accès à ces caméras relevait jusque-là d’un abonnement séparé à F1 TV : Apple l’intègre désormais sans surcoût, dans le cadre des « améliorations produit » promises par Cupertino. D’autres détails de production devraient être présentés dans les mois à venir.
Les puristes pourront toujours passer par F1 TV
Toutefois, les puristes ne seront pas limités par l’interface d’Apple. Il sera possible d’utiliser ses identifiants Apple TV pour se connecter directement au site ou aux applications F1 TV, et ainsi accéder au sport exactement comme le faisaient les anciens abonnés. Sauf qu’au lieu de payer un abonnement dédié, c’est désormais un avantage inclus sans frais supplémentaires dans l’offre d’Apple.
Image : F1 TV
Apple va faire la promotion de marques concurrentes
Il y a un détail assez cocasse dans cette histoire : Apple va se retrouver à mettre en avant, via son service, des marques concurrentes. McLaren, la grande écurie gagnante de l’année, est sponsorisée par Google et Dell. Pour célébrer le titre de Lando Norris, le patron de l’écurie, Zak Brown, a dégainé son Google Pixel pour faire un selfie. La scène a fait le tour du monde…
Le tout sans DRS et avec une toute nouvelle réglementation ! ↩︎
Depuis la publication initiale de l’article, Apple a mis à jour son communiqué avec la liste complète des 28 nouveaux pays et excellente nouvelle si vous nous lisez depuis la Belgique : le pays est en réalité inclus dans les nouveaux qui recevront Apple Fitness+ !
Tous ces pays pourront utiliser le service, avec un déploiement qui débutera le 15 décembre :
Argentine
Belgique
Bolivie
Chili
Costa Rica
Équateur
Finlande
Guatemala
Honduras
Hong Kong
Inde
Islande
Nicaragua
Norvège
Panama
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
République dominicaine
Salvador
Singapour
Suède
Taïwan
Venezuela
Vietnam
Le Japon suivra début 2026.
Article original
Apple s’est fendu d’un communiqué de presse pour annoncer l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux « marchés » d’ici la fin de l’année, ainsi que l’arrivée pour la première fois de doublages dans d’autres langues. Évacuons d’emblée la mauvaise nouvelle : il n’y a pas de doublage en français. Si vous nous lisez depuis l’un des nouveaux pays ou si voulez réviser votre espagnol ou allemand, alors l’annonce devrait vous enthousiasmer.
Image Apple.
Doublage numérique en espagnol et en allemand
Du côté des doublages, Fitness+ était jusque-là proposé uniquement en anglais, avec des sous-titres pour toutes les autres langues. Pour la première fois, les instructions et encouragements des coachs vont être proposés dans d’autres langues, en commençant par l’espagnol et l’allemand à partir du 15 décembre. Le japonais devrait suivre en début d’année prochaine… et c’est tout ce qu’annonce Apple, on ne sait pas si le français est prévu par la suite, même si c’est fort possible quand on sait comment ces doublages sont obtenus.
En effet, Apple n’a pas fait appel à des doubleurs professionnels pour son service, il s’agit de doublages « numériques ». Si la Pomme ne parle jamais d’intelligence artificielle, le communiqué est assez clair : il s’agit de « voix générées à partir des voix des 28 entraîneurs de Fitness+ ». L’avantage, c’est que l’on pourrait rapidement avoir d’autres langues, puisqu’il ne sera pas nécessaire d’embaucher d’autres acteurs. L’inconvénient, outre les questions éthiques, c’est que ça s’entend fortement, même si on imagine qu’un doublage humain n’aurait probablement pas été beaucoup plus soigné. Voici un extrait fourni par Apple pour en juger.
Malgré l’utilisation de voix artificielles, tout le contenu de Fitness+ ne sera pas doublé au lancement. Si les nouvelles vidéos proposées à partir de maintenant seront systématiquement doublées, ça ne sera pas le cas du catalogue existant, du moins pas intégralement. Les utilisateurs pourront en tout cas choisir leur langue préférée dans les réglages de l’app et rester à l’anglais s’ils le souhaitent.
Les doublages nécessiteront iOS 26.1, mais ne seront pas disponibles avant le 15 décembre, lundi prochain donc. Est-ce le jour prévu pour la sortie d’iOS 26.2 ? On attendait les mises à jour plutôt ce soir…
Au passage, ces voix artificielles générées à partir des coachs de Fitness+ nous rappellent la fonction Workout Buddy de l’Apple Watch, cet assistant vocal dopé par Apple Intelligence qui peut intervenir pendant un exercice. Est-ce qu’il faut comprendre que la fonctionnalité sera bientôt proposée en espagnol, allemand et japonais ? Elle est réservée aux utilisateurs anglophones depuis son lancement à l’automne.
Expansion dans 28 nouveaux marchés
L’autre grosse annonce du jour est l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux marchés. Apple ne dit pas pays, car il y a Hong-Kong dans le lot et ce serait dommage de déclencher un conflit à cause d’une app de fitness. Plus proche de nous, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, la Norvège ou encore la Suède auront droit à Fitness+, sachant que le déploiement se fera progressivement à partir du 15 décembre. On sait par exemple que le Japon attendra début 2026, mais c’est le seul détail donné à ce stade.
En tout, le service est maintenant proposé dans 49 pays et territoires dans le monde. Le communiqué de presse donne finalement la liste exhaustive, cf la mise à jour de l’article plus haut.
Autres nouveautés
Les amateurs de K-Pop, et ils sont nombreux, ont enfin été entendus par Apple : Fitness+ ajoute enfin ce genre à sa liste de styles musicaux. Si vous voulez bouger (ou méditer ? ) au rythme de la pop coréenne, vous pourrez choisir ce genre parmi ceux qui sont proposés par l’app.
Image Apple.
Fitness+ permettra par ailleurs de créer des programmes spécifiques qui s’adaptent à votre routine ou vos objectifs. L’app permettra d’ajouter des exercices supplémentaires si on veut augmenter sa charge d’entraînement et simplifiera aussi les premiers pas des débutants qui ne savent pas nécessairement quels cours suivre au départ.
Plusieurs artistes vont par ailleurs servir de base à des listes de lecture spécifiques à Fitness+, dont Taylor Swift, BTS, Beyoncé ou encore Coldplay. « Time to Walk », la série d’épisodes audio (ne parlez pas de podcasts) réalisés avec des stars, s’enrichira aussi de plusieurs volets, en commençant dès aujourd’hui par Yuki Tsunoda, un pilote de F1 qui est clairement le nouveau sport préféré d’Apple. Il y aura aussi de nouveaux contenus pour méditer, Fitness+ pouvant aussi avoir cet objectif.
iOS 26 a ajouté une série de nouvelles options pour la fonctionnalité ajoutée avec iOS 18 qui doit réduire le mal des transports. Pour rappel, l’idée est d’afficher des points sur l’écran qui se déplacent dans le même sens que le véhicule utilisé, ce qui doit limiter la déconnexion du cerveau entre l’écran statique de son iPhone ou iPad et les mouvements du véhicule en question. Si la première version de la fonction proposait la même chose pour tout le monde, la mise à jour permet d’ajuster l’affichage selon ses goûts ou besoins pour mieux combattre le mal des transports.
La section dédiée à l’option à gauche, les nouveaux réglages d’iOS 26 à droite. Image iGeneration.
Tous les paramètres sont accessibles dans l’app Réglages, puis « Accessibilité », « Animation » et « Indicateurs de mouvement du véhicule ». Comme avant, on peut choisir d’activer automatiquement la fonctionnalité lorsque l’appareil iOS identifie que vous êtes dans un véhicule en mouvement. La nouveauté, c’est la nouvelle rubrique « Personnaliser l’apparence » qui a été ajoutée avec iOS 26 et que nous n’avions pas repérée jusque-là.
À l’intérieur, on trouve trois grandes options pour ajuster le motif, la couleur et la visibilité. Côté motif, on a le choix entre le mode standard qui affiche des points uniformes sur les côtés gauche et droit de l’écran ou alors le mode dynamique, qui ajuste la taille des points en fonction du mouvement. La description associée indique que cela procure une « expérience visuelle plus engageante », je vous laisserai en juger.
La couleur est évidente, on peut choisir le gris/noir qui était la seule option avant, ou bien six autres couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu ou violet. Les pastilles sont très saturées, mais iOS 26 est suffisamment malin pour ajuster ce paramètre afin de maintenir la lisibilité du contenu sous les ronds. J’ai choisi l’orange (forcément…) pour tester en vue de cet article et de fait, les pastilles sont bien moins saturées que ce qui est présenté dans l’app Réglages.
Le résultat avec des pastilles oranges plus grandes et plus nombreuses. Image iGeneration.
Pour finir, « Visibilité » contient deux options qui permettent d’agrandir les points et d’en afficher davantage, par rapport à ce que l’on a par défaut. Je n’ai pas eu l’occasion de tester concrètement l’effet de ces nouveaux réglages et je ne sais pas de ce fait s’ils sont plus efficaces que les paramètres de base.
Si vous utilisez la fonctionnalité et que vous avez noté une différence sous iOS 26, n’hésitez pas à apporter votre témoignage en commentaire.
Le récent bug de performances touchant les applications Electron sur macOS Tahoe l’a rappelé : la technologie utilisée pour créer une app n’est pas anodine. Lorsqu’une anomalie affecte un framework, c’est tout un ensemble d’applications qui en subit les conséquences. App Detective est un nouvel utilitaire gratuit qui met justement en lumière la « nature » des apps installées sur votre Mac. Cela permet de mieux comprendre pourquoi certaines se ressemblent et pourquoi d’autres ne réagissent pas de la même manière.
App Detective. Image MacGeneration.
App Detective analyse les composants des apps et identifie le framework principal de chacune. Il les classe ensuite par type et par technologie utilisée, offrant ainsi un nouveau regard sur votre bibliothèque logicielle.
L’outil reconnait les grands frameworks d’Apple :
AppKit : le framework d'interfaces historique du Mac, celui qui est censé offrir la meilleure intégration à macOS ;
SwiftUI : le « nouveau » framework d’Apple (qui date quand même de 2019), qui permet de créer des interfaces pour tous les appareils de la Pomme ;
Catalyst : la « passerelle » qui permet de porter simplement des apps iPad vers le Mac.
Il sait également détecter d’autres frameworks, à commencer par Electron, conçu pour développer des applications multiplateformes en utilisant des technologies du web. Si vous vous demandez pourquoi Signal et 1Password pèsent près de 500 Mo chacun, App Detective confirme que ces deux apps utilisent Electron et embarquent dès lors l’équivalent d’un mini-navigateur. L’utilitaire distingue aussi Flutter, un framework poussé par Google, React Native, proposé par Meta, et d’autres.
Au cas où vous l’ignoreriez, vous pouvez inspecter vous-même une application. Un clic secondaire sur son icône puis sur « Afficher le contenu du paquet » permet d’explorer ses composants. Dans le cas de 1Password, on repère ainsi la présence d’éléments nommés Electron Framework qui ne trompent pas.
Exploration manuelle d’une app. Image MacGeneration.
À toutes fins utiles, rappelons que le framework ne fait pas tout. Une app construite avec les outils natifs d’Apple n’est pas automatiquement meilleure qu’une app Electron ou Flutter. Elle part avec des avantages, comme la légèreté, mais au final c’est le soin apporté par le développeur qui fait réellement la différence.
Apple Intelligence travaillant en partie en local, le système d’intelligence artificielle conçu par Apple a besoin d’espace sur l’appareil pour stocker les grands modèles de langage sous-jacents à ses fonctionnalités. L’entreprise indique sur son site qu’il faut 7 Go d’espace libre, ce qui est en réalité bien optimiste. Sur mon Mac Studio M1 avec la version stable de macOS Tahoe, les modèles d’Apple Intelligence occupent 13,63 Go d’espace, d’après les Réglages Système, quasiment le double tout de même. Si ce n’est pas un problème dans mon cas, j’aurais un avis bien différent si mon Mac ne disposait que de 128 Go de stockage…
Apple Intelligence utilise 13,63 Go pour ses modèles sur mon Mac sous macOS 26. Image MacGeneration.
Justement, cet utilisateur demandait sur Reddit pendant le week-end s’il pouvait gagner de la place sur son MacBook Air en supprimant ces données. Malheureusement, la réponse n’est pas simple, car Apple n’a rien prévu pour facilement supprimer ces quelques gigas de modèles. Même en désactivant Apple Intelligence, on ne fera pas le ménage1 et la Pomme considère désormais que ces modèles font partie intégrante du système, si bien que l’on ne peut pas simplement supprimer des dossiers dans le Finder.
Si on veut vraiment supprimer les modèles liés à Apple Intelligence, il faudra suivre ces instructions fournies en réponse : désactiver la fonctionnalité, redémarrer le Mac en mode Recovery pour ensuite supprimer les fichiers en utilisant le terminal. Puisque macOS repose fondamentalement sur une base Unix, c’est logiquement possible, ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne idée. Sans parler du danger de mal saisir une commande dans le terminal et supprimer par erreur un élément essentiel au bon fonctionnement de macOS, on court le risque d’avoir des bogues parce que le système ou des apps d’Apple partiront du principe que ces fichiers sont toujours présents.
En bref, si macOS vous indique combien d’espace est occupé par Apple Intelligence, le système d’Apple ne permet pas réellement de supprimer ces données. Cela viendra peut-être dans une future mise à jour (merci l’Europe ?), mais d’ici là, il faut faire avec… ou tenter de bricoler la partition de restauration. Si vous voulez suivre cette voie, n’oubliez surtout pas de tout sauvegarder avant, car ce sera votre seule option si vous cassez quelque chose d’important.
Cela a longtemps été le cas, mais macOS a changé de comportement en conservant au moins une partie des modèles, même après avoir désactivé Apple Intelligence. ↩︎
Vous cherchez une paire d’AirPods Max, le casque très haut de gamme d’Apple ? Au lieu des 579 € demandés, Amazon Italie le vend à 478 € avec les taxes françaises et les frais de port vers la France. Vous pouvez commander avec votre compte Amazon habituel (pensez à passer l’interface en anglais si vous n’êtes pas un habitué de la langue de Dante) et vous devriez bénéficier de la même garantie légale de deux ans que si vous aviez acheté l’appareil en France. Pour ne rien gâcher, plusieurs coloris sont proposés à ce tarif : noir, orange et violet.
Image WatchGeneration.
Les AirPods Max ne sont pas un mauvais casque, même si l’appareil a toujours été vendu très cher, probablement trop pour ce qu’il propose. Cette première critique est réglée avec la promotion en cours, sachant que si l’on a connu mieux pendant le Black Friday, il s’agissait alors de modèles d’import contrairement à l’offre en cours. L’autre critique que l’on pourrait formuler est l’âge des composants, la faute à Apple qui n’a proposé qu’une mise à jour mineure en passant son produit à l’USB-C.
Loin des AirPods Pro qui disposent des dernières innovations en matière d’audio, il faut se contenter ici de la première puce Bluetooth d’Apple et on ne bénéficie pas de toutes les fonctionnalités des écouteurs. Cela étant, le casque reste une très bonne option sur la partie purement audio et si vous préférez ce format, vous aurez l’assurance d’un produit qui est parfaitement intégré à l’écosystème de la Pomme.
Si vous préférez commander en France, le modèle noir et seulement lui est affiché à 509 € sur Amazon, ce qui fait toujours 70 € de moins que chez Apple.
Après avoir fait largement la course en tête pendant trois ans, OpenAI voit la concurrence se rapprocher dangereusement, au point qu’une « alerte rouge » aurait été déclenchée en interne. Face à la montée en puissance de Google et Anthropic, Sam Altman aurait demandé à ses équipes de mettre le paquet sur les fonctions de base de ChatGPT, quitte à retarder des projets secondaires, comme l’intégration de la pub et la création d’un assistant de santé.
Options de personnalisation introduites avec GPT-5.1. Image OpenAI.
Dans ce contexte d’urgence, OpenAI pourrait lancer GPT-5.2 dès cette semaine, soit un mois seulement après GPT-5.1. D’après The Verge, ce nouveau modèle était initialement prévu fin décembre, mais face à un Gemini 3 qui s’est placé en tête de nombreux benchmarks, la sortie pourrait être avancée au 9 décembre.
« Il s'agit de bien plus qu'un simple remaniement du classement », a expliqué à The Verge Wei-Lin Chiang, cofondateur et directeur technique de LMArena, un comparateur de modèles d’IA. Gemini 3 Pro domine largement les catégories professionnelles telles que la programmation et l'écriture créative, et ses capacités de programmation autonome « surpassent, dans de nombreux cas, celles des meilleurs modèles de programmation comme Claude 4.5 et GPT-5.1 ». Il s'est également hissé en tête du classement de la compréhension visuelle et a été le premier modèle à dépasser le score de 1 500 points dans le classement textuel de la plateforme.
Au-delà de ces benchmarks dont la fiabilité est discutable, Google représente également une menace d’ordre commercial. Moins de 24 heures après son lancement, plus d’un million de personnes avaient déjà testé Gemini 3 via Google AI Studio et l’API Gemini. « C’est le meilleur démarrage que nous ayons eu pour l’un de nos nouveaux modèles », a fait savoir Logan Kilpatrick, responsable produit de Google AI Studio et de l’API Gemini chez Google DeepMind. D’où la volonté d’OpenAI de vite remettre ses technologies dans la lumière.
Le Liquid Glass d’Apple a beaucoup fait parler depuis sa présentation, divisant souvent les observateurs. Mais un constat s’impose : si la nouvelle expression graphique de Cupertino est omniprésente dans le système, elle tarde à se matérialiser dans les applications.
Le contraste est saisissant avec le passage au flat design. À l'époque, les développeurs avaient cravaché tout l’été pour mettre leurs apps au diapason des nouveaux codes d’Apple. Avec le Liquid Glass, c’est une toute autre histoire…
Image : Apple
Une chose est certaine : Apple ne montre guère l’exemple. Si l’on regarde les apps qui ne sont pas préinstallées avec le système, nombre d’entre elles se sont contentées d’une simple mise à jour de l’icône. Ni plus, ni moins… Alors qu’iOS 26 est disponible depuis bientôt trois mois, la suite iWork n’a toujours pas été revue pour tirer profit, entre autres, de cette nouvelle interface.
Le même constat s'applique aux éditeurs de grosses apps. Lancez Discord, YouTube ou Reddit, et le choc visuel est immédiat. D’un côté, les nouveaux panneaux translucides et le clavier modernisé d’Apple ; de l’autre, des interfaces qui semblent figées dans une époque révolue. Cette cohabitation forcée sur le même écran OLED donne parfois l’impression d’un système à deux vitesses.
D'ordinaire, les poids lourds de l'App Store dégainent vite après une mise à jour majeure d'iOS. Cette année, le déploiement est poussif. On se retrouve dans une étrange zone de transition où le système paraît frais et moderne, tandis que les apps que l'on utilise le plus vivent encore à l'heure du pré-Liquid Glass.
Les indés à la rescousse, les géants en retrait
Comme souvent, le salut vient des développeurs indépendants. Il suffit de traîner un peu sur les forums pour constater que ce sont les petites équipes qui embrassent le changement le plus rapidement. Plus agiles, elles n'hésitent pas à jouer avec la transparence et les nouveaux contrôles pour donner un coup de jeune à leurs interfaces.
En face, les géants de la Tech jouent une toute autre partition. Pour Facebook, Google et consorts, la cohérence visuelle prime sur les desiderata esthétiques de Cupertino. Leur objectif est simple : une app doit ressembler à elle-même, qu'elle tourne sur iOS, Android ou le web. Refondre une application massive pour coller au Liquid Glass, c'est prendre le risque de briser cette uniformité inter-plateforme. Sans compter que pour certains designers, faire ressembler leur app aux logiciels d'Apple n'est pas un but, mais un problème d'identité.
Image : Apple
Le casse-tête du cross-platform
Il faut dire que la technique n'aide pas. À l'heure où beaucoup ne jurent que par React Native ou Flutter pour mutualiser le développement, l'adoption de composants 100 % natifs devient un chemin de croix. Le Liquid Glass reposant énormément sur les API système, il est difficile de « faker » cet effet dans un framework générique.
Résultat : les développeurs sont coincés. Soit ils attendent une prise en charge officielle dans leurs outils (ce qui arrive souvent avec un train de retard), soit ils bricolent des effets de transparence qui jurent souvent avec le reste.
Pourquoi certaines apps ont encore un vieux clavier
Le diable se cache aussi dans les détails, comme ce bon vieux clavier. Si vous vous demandez pourquoi certaines apps affichent encore l'ancien clavier grisâtre alors que Messages arbore fièrement la nouvelle version, ne cherchez pas plus loin : c'est souvent une histoire de compilation avec de vieilles versions de Xcode. Tant que les développeurs ne mettent pas à jour leur chaîne de production, vous resterez avec l'ancienne interface.
Ajoutez à cela les sueurs froides des équipes accessibilité (la transparence et la superposition des couches n'ont jamais fait bon ménage avec le contraste) et la frilosité légitime à essuyer les plâtres d'API encore buggées, et vous obtenez le statu quo actuel.
Pour faire ses débuts dans l’écosystème Hue sans être limité par la suite, Darty fait une offre intéressante. Le kit de démarrage comprenant le Bridge Pro, un interrupteur et trois ampoules E27 multicolores est en promo à 139,99 € au lieu de 199 €. Les ampoules incluses ont une luminosité maximale de 1 100 nits.
C’est l’une des premières promotions portant sur le Bridge Pro, le nouveau pont de connexion qui prend en charge jusqu’à 150 luminaires et 50 accessoires, contre seulement 50 produits au total pour la version classique. Ce pont peut également stocker plus de 500 scènes personnalisées, est censé offrir des temps de réponse significativement réduits et autorise des fonctionnalités inédites, notamment Hue MotionAware, qui transforme les luminaires Hue (plus de 95 % sont compatibles) en détecteurs de mouvement.
Lorsqu’un mouvement est détecté, le système déclenche des alertes lumineuses et envoie des notifications. Les alertes lumineuses sont gratuites, mais pour recevoir les notifications de sécurité, il faut un abonnement Hue Secure (à partir de 39,99 € par caméra par an). Si vous n'avez pas de caméras de surveillance, la marque propose les alertes de sécurité MotionAware pour 0,99 €/mois.
Si vous ne prévoyez pas d’installer des dizaines et des dizaines d’ampoules chez vous et que vous n’êtes pas intéressé par Hue MotionAware, la marque propose depuis peu une nouvelle gamme plus abordable. Le pack de démarrage avec le Bridge standard et quatre ampoules E27 Essential multicolores est vendu 99 €. Ces ampoules sont un peu moins avancées que les versions traditionnelles (fabrication tout en plastique et luminosité limitée à 806 lumens), mais elles restent de bonne qualité et permettent de profiter de toutes les fonctions connectées de l’univers Hue.
Homey, solution de domotique complète dans l’esprit de Home Assistant même si elle est propriétaire (et désormais propriété de LG), généralise la commercialisation de son hub « Pro mini » annoncé il y a près d’un an et réservé à l’Amérique du Nord jusque-là. On peut ainsi l’acheter en France et en Europe, où l’appareil est vendu 249 €. C’est toujours nettement moins que le boîtier « Pro » toujours affiché à 399 €, mais ce n’est plus tout à fait deux fois moins cher comme on le pensait initialement.
Le boîtier Homey Pro mini devant l’app associée. Image Homey.
Le Homey Pro mini est composé d’un ordinateur équivalent au Raspberry Pi 4 et de quelques puces dédiées à la domotique, principalement pour créer des réseaux Zigbee et Thread (notamment pour Matter). Par rapport au boîtier Pro complet, il ne gère pas autant de protocoles matériels et il lui manque le Z-Wave, le Bluetooth ou encore la possibilité de contrôler des appareils via infrarouge. Si ces besoins sont importants pour vous, vous pouvez ajouter le Homey Bridge (69 €) et bénéficier de toutes ces fonctionnalités. L’autre différence majeure entre les deux boîtiers est sur la connectique : il n’y a que de l’Ethernet sur la version mini, pas de Wi-Fi.
Si le matériel est important, c’est le logiciel qui est le plus essentiel en domotique. Homey propose son propre système d’exploitation qui a les mêmes ambitions que HomeKit d’Apple ou bien Home Assistant. On peut l’utiliser pour connecter de nombreux appareils, puis pour les contrôler et surtout les automatiser. Sur ce point, l’expérience sera similaire entre les deux boîtiers, même si le Homey Pro mini se contente d’un seul giga de RAM, deux fois moins que le modèle plus cher. Cela peut se comprendre dans le contexte actuel et le fabricant se veut rassurant en indiquant que ce sera suffisant pour la majorité des installations.
L’avantage de Homey face à Home Assistant, c’est qu’il s’agit d’une solution clés en main, avec du matériel prévu pour du logiciel et une simplicité évidente pour la mise en place. L’inconvénient, c’est que vous êtes limité à une plateforme existante et vous ne pourrez pas installer le système sur un Raspberry Pi déjà en votre possession ou un MiniPC. Il faudra aussi se contenter d’un nombre réduit d’intégrations, même si les apps Homey sont très nombreuses et devraient répondre à la majorité des besoins.
Le boîtier Homey Pro mini sera peut-être vendu sur Amazon à terme, ce n’est toutefois pas encore le cas. Les frais de port sont offerts vers la France sur la boutique du fabricant.
Les lunettes connectées pourraient être le prochain champ de bataille entre Meta et Apple. Alors que la firme de Cupertino pourrait rentrer sur ce marché en fin d’année prochaine, Meta est décidé à maintenir son avance dans ce domaine. Toutefois, les choses ne se passeraient pas comme prévu, et Meta prendrait du retard sur sa feuille de route très ambitieuse.
C’est en tout cas ce que suggèrent plusieurs mémos internes consultés par Business Insider. Le projet phare de Meta, nom de code « Phoenix », ne verra pas le jour comme prévu au second semestre 2026. Maher Saba, vice-président de Reality Labs, a prévenu les équipes : il faudra désormais patienter jusqu’au premier semestre 2027 pour découvrir ces nouvelles lunettes de réalité mixte.
Les Meta Ray-Ban sont rappelons-le sans écran. Image WatchGeneration
La raison invoquée ? La volonté de ne pas se précipiter. La direction souhaite se donner « un peu plus d’air pour peaufiner les détails ». Pas question de compromettre l’expérience utilisateur avec un produit fini à la hâte, d'autant que le calendrier de mise au point s'annonçait particulièrement tendu avec des changements majeurs prévus sur l'interface.
Un air de Vision Pro
Si Meta cherche à gagner du temps, c'est aussi parce que le design de « Phoenix » ne laisse pas indifférent. Selon des employés ayant eu accès au prototype, l'appareil ressemblerait fortement au… Vision Pro d’Apple. Pour alléger la monture et éviter la surchauffe, Meta a opté pour un boîtier de calcul déporté relié aux lunettes. Un choix technique qui a suscité le scepticisme en interne, mais qui a finalement été validé pour garantir le confort d’utilisation.
Prototype imaginé par une IA
Mark Zuckerberg lui-même a mis son grain de sel. Lors d’une récente réunion, le CEO a recadré les ambitions de sa division Reality Labs pour 2026. Le mot d’ordre est clair : rendre l’activité « durable » et privilégier la qualité à la quantité. Ce report n'est donc pas une invitation à ajouter de nouvelles fonctionnalités, a prévenu Maher Saba, mais bien une nécessité pour livrer un produit abouti.
Le Quest se recentre sur le jeu
Pour la prochaine génération de casques Quest, Meta semble vouloir revenir aux fondamentaux. Loin des promesses parfois floues de l'informatique spatiale à tout faire, les responsables de la division, Gabriel Aul et Ryan Cairn, souhaitent se concentrer sur le « jeu immersif ». Il ne s’agira pas d’une simple révision : les mémos internes promettent une mise à niveau « majeure » des capacités techniques par rapport aux modèles actuels.
Surtout, ce futur matériel devra répondre à un impératif financier critique : améliorer significativement l'équation économique. En fin de semaine dernière, on apprenait que Mark Zuckerberg envisagerait de réduire jusqu’à 30 % le budget consacré au « métavers », division qui comprend entre autres les casques Quest et la plateforme sociale Horizon Worlds.
Cette logique économique n’a pas empêché Mark Zuckerberg de poursuivre ses emplettes. En fin de semaine dernière, on apprenait que Meta avait mis la main sur Limitless, à qui l’on devait cette fameuse app sur Mac, qui enregistre tout ce qui se passait sur l’écran de manière à proposer une mémoire infinie à l’utilisateur. L'objectif affiché est d'intégrer ces capacités dans les futurs wearables du groupe…
L’année 2026 promet d’être très riche en nouveautés. Entre l’iPhone pliable, le MacBook Pro M6 entièrement revisité et d’éventuelles lunettes frappées d’une pomme, il devrait y en avoir pour tous les goûts. Parmi la liste des produits attendus en 2026 figure également l’iPad d’entrée de gamme. Ce n’est probablement pas l’appareil le plus excitant du lot, mais si vous comptiez vous équiper, voici ce qu’il faut savoir à son sujet !
Image iGeneration
Un design inchangé
On ne change pas une équipe qui gagne. Aucune rumeur ne laisse penser qu’Apple préparait un nouveau design pour l’iPad 12ᵉ génération. L’entrée de gamme devrait donc reconduire exactement la même formule : un écran de 11 pouces bord à bord, un bouton Touch ID sur la tranche et des bordures toujours assez épaisses.
Apple n’a plus retouché le design de cet iPad depuis la 10ᵉ génération, qui avait enfin adopté une esthétique plus moderne et cohérente avec les iPad Air et iPad Pro. Depuis, la firme semble estimer que la recette fonctionne… et les ventes lui donnent probablement raison.
Image iGeneration
Cet iPad reste d’ailleurs le plus épais de la famille : 7 mm au compteur, un seul format d’écran, et un affichage Retina LED sans ProMotion, sans large gamme de couleurs P3 et sans dalle laminée. Autant dire qu’il ne joue pas dans la même cour technologique que les modèles Pro. L’écart est toujours saisissant lorsque l’on passe d’un appareil à l’autre.
Là où Apple pourrait tout de même s’amuser, c’est sur les coloris. La gamme actuelle (bleu, rose, argent et jaune) pourrait accueillir de nouvelles teintes en 2026. C’est souvent le seul terrain sur lequel l’iPad entrée de gamme change d’une année sur l’autre.
Pour le reste, n’attendez rien de neuf : capteur photo, caméra frontale, port USB-C, compatibilité avec les accessoires ou encore prise en charge de l’Apple Pencil devraient rester strictement inchangés.
Un système sur puce qui lui ouvre les portes d’Apple Intelligence ?
Les rumeurs s’accordent à dire que l’iPad d’entrée de gamme devrait passer à la puce A18. C’est le même moteur que l’on trouve dans les iPhone 16e, 16 et 16 Plus : une puce gravée en 3 nm, plus rapide et plus économe que l’A16 qui équipe encore le modèle actuel.
Et ce changement n’est pas qu’un simple rafraîchissement technique. L’A16 de 2025 ne prenait pas en charge Apple Intelligence. L’A18, si. Avec cette transition, l’iPad 2026 deviendrait le tout premier modèle d’entrée de gamme compatible avec Apple Intelligence.
Autre bénéfice collatéral : l’A18 intègre un ray tracing matériel qui devrait améliorer nettement l’expérience de jeu, même sur ce modèle “budget”.
Reste la mémoire. L’iPad 11ᵉ génération se contente de 6 Go de RAM, mais pour faire tourner Apple Intelligence, Apple devra forcément passer à 8 Go. Une évolution quasi obligatoire si l’entreprise veut proposer une expérience cohérente avec le reste de la gamme.
Des puces Apple pour la communication
Apple pourrait profiter de cette révision pour moderniser toute la partie communication. Après avoir inauguré sa puce maison N1 (Wi-Fi, Bluetooth et Thread) avec l’iPhone 17 puis l’iPad Pro, la firme va sans doute poursuivre dans cette voie l’année prochaine. Le gain serait notable pour l’iPad d’entrée de gamme : le modèle actuel se limite au Wi-Fi 6, tandis que la N1 ouvre la voie au Wi-Fi 7 et à ses réseaux 6 GHz bien plus rapides, ainsi qu’au Bluetooth 6. On verra si 2026 sera l’année du Wi-Fi 7 chez Apple ou si elle réservera cette technologie aux modèles plus haut de gamme.
La puce N1 se charge de tout (ou presque)
Côté modèles cellulaires, Apple pourrait également remplacer les puces Qualcomm par son propre modem, comme elle l’a déjà fait en 2025 sur certains iPhone et iPad avec les C1 et C1X. Ces modems maison offrent une meilleure efficacité énergétique tout en conservant des performances comparables, un bon moyen d’améliorer l’autonomie sans augmenter les coûts ni changer le design.
Prix et lancement
Côté tarif, rien n’indique pour l’instant qu’Apple compte bouleverser sa grille : l’iPad 11ᵉ génération démarre à 389 € en 128 Go, et le futur modèle devrait rester dans les mêmes eaux. Quant au calendrier, Apple viserait un lancement au printemps 2026, quelque part entre mars et avril, période durant laquelle l’iPad Air doit également être renouvelé. Une fenêtre classique pour les mises à jour “raisonnables” de la gamme, sans keynote tapageuse mais avec les ajustements nécessaires pour rester compétitif.
Si nous avions dû établir une liste de 40 logiciels marquants pour le quarantième anniversaire du Mac, il n’est pas impensable que DragThing y figure. Dans les années 90, ce logiciel a connu son heure de gloire et était un must pour de nombreux utilisateurs.
Voici la dernière version de DragThing
Malheureusement, l’application a raté son passage à macOS X. Il faut dire que le Dock lui faisait perdre en partie son utilité. Le logiciel a cessé sa carrière à la fin des années 2010 : la dette technique était trop importante, l’app étant écrite en Carbon 32 bits.
L’application avait pris un coup de vieux, mais le concept demeure toujours intéressant. DragThing était un lanceur qui permettait de créer des palettes sur lesquelles on plaçait les éléments dont on avait toujours besoin.
Avec l’abandon du Launchpad dans macOS Tahoe 26, les développeurs de Synium ont dû se dire qu’il y avait un bon coup à jouer. Ils viennent tout juste de présenter DockThings, qui n’est rien d’autre qu’un successeur de DragThing remis au goût du jour.
Le logiciel est extrêmement flexible. Sur ces fameuses palettes, vous pouvez stocker tout ce que vous voulez : apps, documents, dossiers, fichiers, signets, volumes… Chaque palette peut comporter des onglets pour ranger encore plus d’éléments. Vous pouvez définir l’emplacement et la taille de chaque palette. Enfin, pour qu’une palette ne prenne pas de place tout en restant accessible rapidement, il est possible de la coller sur un côté de l’écran.
Pour fêter son lancement sur le Mac App Store, DockThings est disponible au prix de lancement de 9,99 €. Son prix est appelé à doubler prochainement.
C’est la fin d’une aventure qui avait fait grand bruit lors de son lancement en 2022. Limitless, l’entreprise derrière l’application Mac qui promettait une "mémoire infinie", vient d’annoncer son acquisition par Meta. Une opération qui signe l’arrêt de mort immédiat de l'application et du service pour les utilisateurs européens.
Souvenez-vous de Rewind. À son arrivée sur macOS, l’application avait impressionné par sa promesse technique : enregistrer en continu tout ce qui s'affichait à l'écran et tout ce qui se disait autour du Mac, le tout compressé de manière prodigieuse (10 Go de données réduits à 3 Mo). À l'époque, la "killer feature" n'était pas seulement cette compression, mais la confidentialité : tout le traitement se faisait en local, sur la machine de l'utilisateur. Une approche rassurante qui avait séduit de nombreux utilisateurs soucieux de leur vie privée.
Mais de l'eau a coulé sous les ponts. L'entreprise a changé de nom pour devenir Limitless, pivotant vers le matériel avec le "Pendant", un collier-micro connecté. Avec ce changement d'identité, la philosophie du "tout local" s'était déjà érodée au profit de fonctions basées sur le cloud. De toute manière, ce débat sur le traitement local ou distant est désormais de l’histoire ancienne : avec l'acquisition par Meta, la messe est dite.
Clap de fin immédiat pour l'Europe
Dan Siroker, le CEO de Limitless, a confirmé aujourd'hui que son équipe rejoignait la division réalité augmentée et wearables de Meta. La conséquence directe pour le logiciel existant est brutale : l'application Mac va cesser de fonctionner. Une mise à jour désactivera toutes les fonctions de capture d'écran et d'audio dès le 19 décembre.
Mais pour les utilisateurs européens, la coupure est encore plus radicale. Dans ses conditions mises à jour, Limitless précise que le service n'est plus disponible depuis le 5 décembre 2025 dans l'Union européenne (ainsi qu'au Royaume-Uni, au Brésil ou en Chine).
Pour les utilisateurs du service ou du pendentif "Pendant", il y a urgence. Vous avez jusqu'au 19 décembre 2025 pour télécharger vos transcriptions et vos données via l'outil d'export mis en place. Passé cette date, votre compte et toutes les informations associées seront définitivement supprimés des serveurs.
Le Pendant - image Limitless
Meta vise les lunettes, pas votre Mac
Pourquoi ce rachat ? Meta ne s'intéresse visiblement pas à l'application Mac, mais à la technologie et aux talents derrière l'IA contextuelle. L'objectif affiché est d'intégrer ces capacités dans les futurs wearables du groupe, probablement les prochaines générations de lunettes Ray-Ban ou les futures lunettes AR.
Pour les clients existants du "Pendant" (hors UE), le support continuera pendant un an, mais le matériel ne sera plus commercialisé. L'abonnement "Unlimited" devient gratuit pour les derniers fidèles, mais on ne se fait guère d'illusions sur la pérennité du produit à moyen terme.
C’est donc une sortie de route classique pour une startup de la Silicon Valley : une technologie prometteuse, un pivot matériel, et finalement une absorption par un géant de la tech qui ne garde que la propriété intellectuelle et les ingénieurs, laissant les utilisateurs initiaux sur le carreau.
La pilule ne passe visiblement pas. Après avoir écopé d'une amende de 120 millions d'euros pour non-respect du Digital Services Act (DSA), Elon Musk a vivement réagi ce week-end. Si la Commission européenne reproche au réseau social un manque de transparence et de coopération, le propriétaire de X a choisi la contre-attaque frontale, ciblant l'existence même des institutions européennes.
La réponse du milliardaire a pris une tournure politique radicale. « L’UE devrait être dissoute et la souveraineté restituée à chaque pays, afin que les gouvernements puissent mieux représenter leur population », a-t-il déclaré sur sa plateforme. Au-delà des mots, Elon Musk a relayé des montages graphiques de mauvais gout, associant le drapeau européen à un autre drapeau particulièrement en vogue dans les années 30.
The EU should be abolished and sovereignty returned to individual countries, so that governments can better represent their people
L'affaire dépasse désormais le simple cadre de la régulation numérique pour prendre une dimension diplomatique. L'administration américaine a rapidement apporté son soutien à la plateforme. Marco Rubio, figure clé de la diplomatie américaine, a qualifié la sanction d'acte hostile envers l'industrie des États-Unis.
« L’amende infligée par la Commission européenne n’est pas seulement une attaque contre X, c’est une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers », a-t-il affirmé sur X. Il conclut en prévenant que « l’époque de la censure des Américains en ligne est révolue », sans que l’on comprenne bien de quelle censure il s’agit…
Le DSA à l'épreuve de la géopolitique
Ce bras de fer illustre la politisation croissante de l'application du DSA. Sur le plan technique, X reste sous pression : le réseau dispose de 60 jours pour revoir son système de certifications (les coches bleues) et de 90 jours pour soumettre un plan de transparence publicitaire conforme aux exigences bruxelloises.
Toutefois, l'intervention de l'exécutif américain laisse présager des tensions transatlantiques accrues. Si Bruxelles venait à appliquer la même sévérité envers d'autres géants comme Google, Meta ou Apple — notamment dans le cadre du DMA (Digital Markets Act) — il est fort probable que l'administration Trump ne se contente plus de simples déclarations d'indignation.