Nos coups de cœur et nos coups de gueule 2025
À l’heure où 2025 s’achève, l’équipe de MacGeneration dresse le bilan des produits qui ont marqué son année, qu’ils soient fraîchement sortis ou déjà bien installés. Il y a eu de bonnes surprises, des satisfactions attendues, mais aussi quelques déceptions. Voici nos coups de cœur et nos coups de gueule, de quoi inspirer vos cadeaux de Noël… ou vous éviter quelques achats regrettables.

Coups de cœur
Le stabilisateur Flow 2 Pro (Pierre)
L'année dernière, j'avais mis DockKit dans mes coups de gueule. Cette année, j'ai changé d'avis. En 2025, j'ai testé le Flow 2 Pro d'Insta360. C'est un stabilisateur DockKit, qui corrige les défauts du modèle de Belkin, et avec le support MagSafe (souvent optionnel, malheureusement), c'est vraiment pratique.

Je m'en sers souvent pour filmer des plans fixes proprement, mais c'est aussi très efficace pour les conversations FaceTime, quand on aime marcher en parlant ou quand on veut montrer quelque chose. J'utilisais des stabilisateurs depuis quelques années, mais le combo MagSafe et DockKit (plutôt que la pince classique) est vraiment pratique. Et je me surprends réellement à l'utiliser très régulièrement. Si j'aime beaucoup DockKit, du coup, c'est vraiment dommage qu'Apple ne mette pas ça plus en avant.
Test de l'Insta360 Flow 2 Pro : le meilleur stabilisateur pour iPhone compatible DockKit (encore une fois)
L’application forScore (Cédric)
Pendant des années, j’ai cherché une application pour gérer des partitions. Celles qui m’intéressaient étaient chères et je n’ai jamais osé sauter le pas, jusqu’à ce début d’année où j’ai dépensé 30 € dans forScore. L'application est universelle et chez moi, chaque appareil a son utilité : le Mac aide à importer les partitions dans la bibliothèque et à créer des setlists ; l’iPad sert évidemment à lire les partitions, mais aussi à les annoter pendant les répétitions avec une merveilleuse fonction de calque ; l’iPhone dépanne pour vérifier ou relire un passage rapidement.

En migrant mes partitions dans cette app (import PDF et scanner intégré), j'ai pu m’alléger de mes protège documents qui alourdissaient mon sac et me faisaient perdre du temps dans mes recherches. Bref, je recommande vivement cette application aux musiciens qui veulent se simplifier la vie et emporter avec eux leurs real books, partitions de concert ou autres.
L’iPhone Air (Greg)
Alors oui, l’idée n’est pas forcément dans l’air du temps quand on voit les ventes de cet iPhone ultra fin. Mais si tous les compromis peuvent refroidir l’utilisateur en général, il est des personnes chez qui ceux-ci ne sont pas si gênants, et j’en fais partie.

Dans la majorité des tests, les reproches sont les mêmes : l’autonomie, l’unique caméra arrière et le haut-parleur monophonique. L’autonomie ? Je n’ai pas à m’en plaindre, je n’ai jamais été au bout de la batterie. Il faut dire que mon utilisation typique n’en demande pas trop : la plupart du temps, je suis chez moi. Et quand je sors, je suis en voiture et le chargeur sans fil intégré fait l’affaire.
L’appareil photo ? Étant un grand amateur de photo, quand je sais que j’en ai besoin, je sors le DSLR. Certes, le meilleur appareil est celui qu’on a avec soi. Mais au final, si c’est juste pour prendre une photo à l’arraché, l’optique unique de l’iPhone Air me suffit amplement. Reste le haut-parleur monophonique. Si au départ, c’était étrange de n’avoir de son que sur un côté, en usage courant, je ne m’en aperçois même plus. Et quand j’ai besoin d’avoir un meilleur son, je sors au choix les AirPods Pro 2 ou le Focal Bathys.
Au bout du compte, l’iPhone Air a des limitations, mais on s’en fait plus une montagne qu’autre chose. En contrepartie, j’ai un téléphone avec un grand écran, ce qui revêtait la plus haute importance pour moi étant grand consommateur de contenus textuels. Et que dire du poids : quand je reprends un autre iPhone — à part l’iPhone mini de ma compagne —, quelle différence énorme, j’ai l’impression d’avoir une brique entre les mains ! Donc oui, l’iPhone Air est validé, et c’est sûrement le meilleur iPhone que j’ai eu ces dernières années !
Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?
Le casque Shokz OpenSwim Pro (Félix)
J’ai pu tester cet été le casque OpenSwim Pro de Shokz à conduction osseuse et qui a l’avantage de pouvoir aller sous l’eau. Le produit m’a complètement convaincu, au point que c’est la première fois que j’attribue une note de 5 sur 5 dans les colonnes de MacG !

Le casque n’a rien de particulièrement dingue dans son design ou sa fabrication, mais permet d’écouter sa musique sous l’eau. C’est assez magique la première fois et l’effet ne s’est toujours pas estompé chez moi, même après plusieurs baignades. J’ai retrouvé l’effet « waouh » de la découverte des AirPods, ce moment où l’on se dit : « Attends, on peut vraiment écouter de la musique comme ça ? » Il fonctionne également sur la terre ferme, où il est devenu un bon allié pour mes footings. Bref, un achat que je recommande chaudement pour les nageurs amateurs du mois d’août comme pour ceux pratiquant en bassin plusieurs fois par semaine.
Test des écouteurs Shokz OpenSwim Pro : de la musique sur terre comme sous l’eau
Les S3XY Buttons et surtout le Commander de Enhance Auto (Nicolas)
Cela faisait des années que j’étais intrigué par les « S3XY Buttons » et surtout le Commander d’Enhance Auto. Ce boîtier vient se brancher directement sur les circuits de communication des Tesla et il leur ajoute de multiples fonctionnalités, par le biais des boutons ou même en toute autonomie. J’apprécie d’avoir des commandes physiques dans l’habitacle pour diverses tâches qui nécessitent normalement de passer par l’écran, comme un bouton qui (dés)active la ventilation à l’arrière de ma Model 3. La vraie force du produit dans notre cas, c’est toutefois l’Autopilot en continu, qui corrige un des plus gros défauts de la voiture.
Comme je l’ai détaillé dans le test complet, le Commander réactive automatiquement le maintien de la trajectoire après avoir changé de voie, ce que Tesla refuse de faire par défaut pour vendre son Autopilot amélioré à 3 600 €. S’il n’était pas question de dépenser une telle somme, ce produit vendu environ 260 € est bien plus raisonnable et il fonctionne vraiment bien. Cela fait maintenant près de 12 000 km que nous roulons avec le boîtier en place, nous avons eu l’occasion de le tester dans toutes les configurations et nous n’avons jamais été déçus par l’appareil.
Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800
L’aspirateur SwitchBot S20 (Christophe)
Je crois que cela fait bien 20 ans que je cherche à acquérir un aspirateur robot, mais on m’a toujours découragé à le faire. Ce secteur est actuellement en plein boom avec l’essor de la domotique et de l’intelligence artificielle.

Non seulement le Switchbot S20 passe l’aspirateur à ma place, mais il est capable de laver le sol. Je reviendrai sur les capacités de cet appareil dans un test à venir, mais voilà, je peux dire à Siri de faire le ménage pendant que je continue de travailler.
Le résultat est tout à fait satisfaisant. Avec le recul, je regrette presque de ne pas avoir pris un modèle branché directement au système d’eau dans la maison. Bref, je ne passe plus l’aspirateur, mais je passe désormais mon temps à l’entretenir. Malgré tout, le gain de temps reste largement positif.
L’iPad (Artem)
J’ai longtemps été un détracteur de l’iPad, un appareil dont je n’avais jamais réussi à justifier l’achat, parce qu’il se positionnait pour moi bizarrement entre le Mac et l’iPhone. Mais cette année, quelque chose a changé. J’en ai tellement marre d’utiliser mon Mac dix heures par jour que, quand je veux me détendre sur un appareil avec un grand écran, l’iPad est devenu la solution. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ce n’est clairement pas l’idéal, et iOS 26 a même empiré les choses à certains égards (le nouveau système de fenêtres est toujours une alternative étrange à Split View et à un Slide Over vraiment multitâche). Mais malgré tout, ça reste un appareil de niche plutôt sympa.

Je joue avec, notamment à Medieval Total War et au Colin McRae Dirt 2 de la PSP en émulation. Je compte bien relancer Red Dead Redemption, un jeu de mon enfance. L'iPad de 13 pouces est encombrant à transporter, mais étonnamment pratique en voyage, car il fait parfaitement l'affaire comme écran supplémentaire. Alors, malgré mes sentiments mitigés, j'ai décidé de faire de l'iPad mon coup de cœur cette année. Au fait, j’utilise un iPad Pro M4 de 13 pouces avec le Magic Keyboard.
Le DJI Mic Mini (Félix)
De temps à autre me prend l’envie de faire des vidéos. J’ai pendant longtemps utilisé un micro-cravate de Rode qui a fini par prendre la poussière à cause de son long câble contraignant à mettre en place (et à démêler en le sortant du tiroir). Voulant retenter l’expérience avec un modèle sans fil, je me suis tourné un peu au hasard vers le Mic mini de DJI, qui ne coûte pas grand-chose étant donné qu’il est vendu 25 € seul ou 45 € avec un récepteur.

Je ne m’attendais pas à être particulièrement époustouflé au vu de ce tarif très abordable par rapport à la concurrence (il faut débourser au moins 100 € pour la même chose chez Rode). J’ai été très agréablement surpris : le micro est livré dans une petite pochette de transport avec différentes bonnettes et plusieurs câbles.
Tout fonctionne immédiatement, le son est excellent et l’autonomie très bonne. Il n’y a même pas besoin d’installer l’application de DJI et le micro peut se connecter directement aux différents produits de la marque. Bref, un achat un peu hésitant que je ne regrette absolument pas.
Aqara FP300 et les autres détecteurs de présence sur pile (Nicolas)
La détection de présence a bousculé ma vision de la domotique : ces appareils basés sur un radar ultra-précis au lieu des ondes infrarouges plus grossières permettent de créer des automatisations vraiment fiables et de gérer les lumières réellement en fonction de la présence dans une pièce. Longtemps réservés à des appareils qui consommaient trop pour fonctionner sans fil, 2025 a été l’année de la détection de présence sur piles, ouvrant de nouvelles opportunités.
Si j’ai pu expérimenter avec la catégorie en début d’année grâce à Home Assistant, le FP300 d’Aqara est le premier modèle d’envergure dans le domaine. Équipé d’une puce qui peut se connecter en Zigbee ou en Thread au choix, c’est un modèle nativement compatible avec Matter et que l’on peut donc exploiter dans l’app Maison d’Apple. Il fonctionne par ailleurs aussi bien que promis et offre plusieurs fonctionnalités annexes, avec son thermomètre ou son capteur de luminosité intégrés.
Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter
L’appareil est malheureusement victime de son succès, mais il semble avoir ouvert la voie pour d’autres produits identiques. SwitchBot en a désormais un, même s’il nécessite un hub maison pour Matter, et Meross a suivi le mouvement avec son propre modèle qui se connecte à la domotique grâce à Thread. Tous ces produits reposent sur les mêmes mécanismes et promettent des fonctionnalités proches, mais vous pouvez compter sur de futurs tests pour s’en assurer.
AirPods Pro 3 (Stéphane)
Les AirPods Pro 3 en coup de cœur, ce n’est pas vraiment une surprise, quoique. J’adore mes AirPods Pro 2 — achetés seulement en fin d’année dernière pour remplacer des Pro 1 défaillants — et j’étais bien décidé à les privilégier pendant longtemps. Mais voilà, les derniers écouteurs ont réussi à me surprendre.

Le bond en avant n’est pas aussi important qu’entre les deux premières générations, néanmoins les AirPods Pro 3 progressent sur tous les fronts. La réduction de bruit, bien aidée par les nouveaux embouts infusés de mousse, me bluffe tout particulièrement. Même si je n’utilise pas souvent le capteur de fréquence cardiaque, les AirPods Pro 3 ont conquis mon cœur.
Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur
Le routeur portable GL.iNet pour simplifier les vacances connectées (Nicolas)
Ma série estivale sur les vacances connectées a beaucoup fait parler d’elle, mais ce que je retiens surtout, c’est bien le routeur portable qui était au cœur de l’expérience. J’avais choisi un peu au hasard le GL-MT3000 de GL.iNet et le choix s’est avéré payant : à plusieurs reprises, il m’a considérablement simplifié l’accès à internet sur un lieu de vacances, en récupérant la connexion fournie sur place et en créant un réseau Wi-Fi identique à celui qui est en place chez nous.
Bien évidemment, c’est utile si vous vous déplacez avec les objets connectés, qui pourront ainsi retrouver leur connexion n’importe où, sans avoir à les connecter à un réseau différent à chaque fois. C’est aussi, et peut-être surtout, pratique pour tous nos iPhone, montres connectées, iPad et autres ordinateurs portables. Grâce au routeur de GL.iNet, tous ces périphériques peuvent se connecter au même Wi-Fi qu’à la maison, sans avoir à saisir des identifiants à rallonge à chaque fois et en bénéficiant de performances souvent bien supérieures à ce qui est proposé sur place. Que j’ai accès à une prise Ethernet, un réseau sans-fil existant ou même tout simplement que je partage la connexion de mon smartphone, le résultat est toujours le même, ce qui est très pratique.
Le système d’exploitation du routeur GL.iNet regorge d’options, bien plus que je l’imaginais au départ. Je n’ai pas encore tout exploité, mais j’aimerais bien configurer un VPN depuis mon réseau local pour renforcer encore l’idée que je peux transporter ma maison connectée n’importe où.
Vacances connectées : un routeur portable pour reproduire le réseau de la maison
L'Ethernet rapide arrive enfin à un prix correct (Pierre)
Depuis quelques années maintenant, des NAS intègrent des prises Ethernet à 2,5 ou 10 Gb/s (même chez Synology) et les connexions à internet dépassent largement 1 Gb/s. Mais en parallèle, le matériel ne suivait que rarement. Les cartes Ethernet à 10 Gb/s restent assez onéreuses, les adaptateurs Thunderbolt valent facilement plus de 200 €, et même chez Apple c'est uniquement une option sur le Mac mini M4 et ce n'est pas proposé sur l'iMac M4. Mais en 2025, il y a eu deux bonnes nouvelles.
Test de l'adaptateur USB-C WP-UT5 : l'Ethernet à 5 Gb/s devient enfin une option viable
En janvier, je testais un adaptateur Ethernet à 5 Gb/s en USB-C, et j'espérais un prix vers 40 € pour l'arrivée en masse des accessoires sur le marché. Je m'étais trompé : ils sont à 30 € environ. Et fin novembre, j'ai essayé un des premiers adaptateurs USB-C à 10 Gb/s de la même société (Realtek). Dans les deux cas, l'Ethernet à plus de 1 Gb/s se démocratise et c'est une bonne nouvelle. Il y a quelques compromis, mais pour profiter d'un NAS rapide ou d'une connexion à 8 Gb/s, c'est parfaitement suffisant et surtout beaucoup moins cher que le Thunderbolt.

Test d'un adaptateur USB-C vers Ethernet à 10 Gb/s : des compromis pour un petit prix
Apple Music (Stéphane)
Très attaché à Spotify depuis ses débuts, je lui fais pourtant régulièrement des infidélités en lançant Apple Music. Pourquoi ? Parce que j’aime (re)découvrir des morceaux en Dolby Atmos. Le rendu varie d’un titre à l’autre, mais cette année, toute la discographie d’Oasis a été convertie à l’audio spatial, alors je ne pouvais pas passer à côté de ça.

Dans la famille, on aime aussi le karaoké, et Apple Music est imbattable dans ce domaine. Et avec iOS 26, je peux enfin prononcer (et comprendre) les paroles des chansons de J-pop et de K-pop. Dans un autre genre, je trouve précieux les guides introduits cette année dans Apple Music Classical qui aident à mieux comprendre les œuvres.
Bref, Apple Music regorge de fonctions innovantes qui manquent à Spotify. C’est pour cela que je traque les offres spéciales — je ne compte plus le nombre de mois gratuits glanés au fil du temps. Alors pourquoi ne pas basculer totalement vers le service d’Apple ? Parce que Spotify garde des atouts essentiels à mes yeux, notamment ses recommandations et Spotify Connect. Je jongle donc entre les deux, et ce n’est finalement pas si mal.
Essai d’Apple Music sur iOS 26 : de belles trouvailles, malgré quelques fausses notes
Coups de gueule
Le HomePod 2 et le tactile fou (Cédric)
Quand Apple a sorti le HomePod 2, j’en ai acheté une paire pour m’en servir d’enceintes de home cinema couplées à une Apple TV. Je les ai immédiatement posés sur un meuble et je les contrôle depuis l’Apple TV ou vocalement avec « Dis Siri ». Il y a quatre mois, ces deux HomePod 2 se sont mis à jouer de la musique à tue-tête en pleine nuit. Heureusement, ça n’a réveillé que moi. J’ai compris rapidement que les enceintes avaient relancé la lecture de la playlist arrêtée juste avant d’aller me coucher.

Le panneau tactile que je n’utilise jamais me fait défaut et un de mes HomePod 2 devient donc inutilisable après deux ans et demi. Il y a bien une bidouille à effectuer dans les paramètres d’accessibilité pour atténuer le problème, mais celle-ci n’a fonctionné qu’un temps. Il y a trois semaines, le HomePod s’est rallumé en pleine nuit avec un podcast cette fois.
À l’Apple Store, on m’a indiqué qu’il n’y avait pas assez de retours utilisateur pour qu’Apple mette en place un programme de service synonyme de réparation gratuite. Il me reste trois options : démonter moi-même l’appareil pour débrancher la nappe de la zone tactile ; payer 280 € pour un remplacement chez Apple ; ou payer un réparateur tiers. Si vos HomePod rencontrent le même problème, n’hésitez pas à aller râler en Apple Store. Qui sait, à la fin, Apple finira peut-être par organiser un programme de remplacement.
La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d'un problème d'activation inopinée sur la partie tactile
Logi Options+, l’app qui ruine (presque) les excellentes souris de Logitech (Nicolas)
Je savais que Logi Options+, l’app associée aux produits Logitech, était mauvaise. Mon collègue Félix avait eu l’occasion de la tester et je l’avais entendu parler de son poids de plus en plus élevé et de ses fonctions « intelligentes » très mal pensées. Néanmoins, j’ai eu l’occasion de le vivre directement en testant la récente souris MX Master 4 et j’ai failli être aveuglé par l’app au point d’ignorer les qualités du matériel.
Le poids de l’app est évidemment ridicule : quasiment 500 Mo sont utilisés sur mon Mac pour configurer une souris. Son interface Electron n’est pas forcément moche, même si elle ne respecte pas les canons de macOS et surtout, elle n’est pas toujours intuitive. Ce qui m’a surtout gêné, pour ne pas dire choqué, ce sont les demandes envahissantes au démarrage de l’app, Logitech obligeant à donner accès à tout ce que l’on saisit sur son Mac pour pouvoir lancer Options+. Si cela peut éventuellement être utile pour un clavier (et encore), c’est totalement superflu pour une souris et je ne devrais pas avoir à donner un tel accès.
Pour ne rien arranger, l’app est techniquement mauvaise sur plein de points. Dans mon test de la souris, j’ai détaillé cette automatisation suggérée par Logitech qui lance Notes en activant Spotlight puis en saisissant le nom de l’app dans le champ de recherche ! Le Mac est une excellente plateforme pour automatiser des tâches et le fabricant devrait avoir honte de proposer une telle fonctionnalité. Heureusement que son matériel est bon…
Test de la souris MX Master 4 de Logitech : une souris qui nous fait vibrer ?
Le support rotatif DockKit de Belkin (Pierre)
Le même coup de gueule que l'année dernière, mais pour une raison simple : Belkin a rappelé son support, qui était très perfectible, pour des risques d'incendie. Il n'y a pas de remplacement possible (ni de remplaçant) et Belkin rembourse l'appareil en demandant de s'en débarrasser et de ne plus l'utiliser. Un échec tout du long, donc.

La coque GameBaby (Félix)
J’ai eu la bien mauvaise idée de faire un achat impulsif en début d’année et de précommander la coque GameBaby. Sur le papier, le concept est sympa : une coque réversible dont on peut déclipser la partie arrière pour transformer son iPhone en une sorte de GameBoy avec l’émulateur Delta. Malheureusement, le résultat est plus que bancal pour un accessoire ayant de trop nombreux problèmes de conception.

La coque n’est pas très pratique en soi et est assez compliquée à mettre en place. Même quand c’est fait, le produit est difficilement utilisable étant donné qu’il cache une partie de l’interface du téléphone. Pire : de nombreux faux contacts rendent les parties frustrantes et passent l’envie de s’en servir. L’idée de base n’est pas bête et mériterait sans doute d’être intégralement repensée comme accessoire MagSafe, mais en l’état, la coque a fini au fond d’un tiroir en moins d’une semaine.
Test du Gamebaby : une coque qui transforme (mal) votre iPhone en Game Boy
La disparition des sorties d’enregistrement dans la hi-fi (Greg)
Vous vous dites peut-être « qu’est-ce que ça vient faire sur un site qui parle d’Apple ? » Le lien est pourtant là, et beaucoup plus profond qu’il n’y parait.

Il y a encore quelques années, un ampli hi-fi ne se concevait pas sans une sortie permettant d’y brancher une platine cassette, ou pour les plus modernes d’entre nous, une platine DAT ou CD-R. Mais depuis quelque temps, y compris dans la hi-fi haut de gamme, pouf, disparue ! Le streaming et la dématérialisation sont passés par là, et ils ont fait de gros dégâts pour ceux qui aiment de temps en temps s’enregistrer une bonne mix tape. La majorité du grand public ne s’intéresse plus qu’à la musique en ligne, en ajoutant au mieux une platine vinyle.
Les audiophiles (même si je déteste ce terme) qui ont encore des platines cassette, DAT, MiniDisc ou même DCC pour se retrouvent les dindons de la farce : impossible d’avoir un ampli décent, récent et connecté qui possède la moindre sortie pour y enregistrer ses morceaux favoris. Certes, ça ne concerne pas la majorité des consommateurs, qui ne jurent maintenant que par Spotify ou Apple Music. Mais par pitié, tout comme certains regrettent la fin de la prise jack sur les iPhone, rendez-nous une sortie d’enregistrement, au moins sur un ampli dans votre gamme !
L'USB-C qui est en fait de l’USB-A (Pierre)
Ça fait une dizaine d'années que j'utilise de l'USB-C (avec un MacBook Pro 2017) et cette norme universelle m'énerve sur un point : les prises USB-A. Sur les dizaines d'accessoires que j'ai pu acheter ou tester sur la période et qui sont « USB-C », je peux compter sur les doigts d'une main ceux qui sont arrivés avec un câble USB-C vers USB-C. Dans l'énorme majorité (en dehors peut-être des SSD externes), le constat est assez simple : les appareils possèdent bien une prise USB-C femelle mais sont livrés avec un câble USB-C vers USB-A. Et dans une partie significative des cas (même si heureusement c'est un défaut qui tend à disparaître), il n'est même pas possible de le remplacer par un câble USB-C classique : ça ne fonctionne tout simplement pas sur un chargeur USB-C qui suit correctement la norme USB PD.

Je ne vais pas vous réécrire le dossier USB-C compliqué et je sais que le problème vient du fait que les acheteurs sont sous Windows avec des PC qui n'ont pas toujours plusieurs prises USB-C, mais ce n'est pas vraiment mon problème, en fait. Si l'USB-C est globalement une réussite et qu'il me semble plutôt positif de tenter d'unifier ce sac de nœuds, la mise en place est tout sauf une réussite. Et devoir vérifier sur la fiche technique si je vais avoir le bon câble, ça a tendance à m'énerver… surtout quand je vois que la seule solution est parfois de me tourner vers une version « pour Mac » évidemment vendue plus cher. Et le résultat, c'est que j'ai une boîte à câble qui ne contient presque que des câbles USB-C vers USB-A, et que je dois garder un chargeur USB-A pour quelques accessoires récalcitrants.
Les chargeurs Qi2 ventilés (Stéphane)
J’apprécie la recharge par induction. J’apprécie encore plus la recharge MagSafe/Qi2 pour sa facette magnétique et sa puissance plus élevée. Mais à trop chercher la vitesse, les fabricants ont fini par faire des produits absurdes.
Pour remplumer le plus rapidement possible les derniers iPhone, certains chargeurs Qi2 de 25 W intègrent un ventilateur. Et devinez quoi, un ventilateur ça fait du bruit. Un bruit qui est vraiment insupportable quand l’appareil est posé sur votre table de chevet.
Pas totalement bêtes non plus, les fabricants ont anticipé cette nuisance en permettant de couper la soufflerie. Mais au bout du compte, on se retrouve face à une débauche de technologies et à des prix très élevés pour un résultat qui reste inférieur à un simple câble en matière de puissance. Absurde, vous dis-je.
Test de la station Belkin UltraCharge Pro 25 W : l’air des chargeurs Qi2 ventilés pour iPhone démarre
Les gens qui croient encore à Windows ARM (Pierre)
Au départ, je voulais faire un coup de gueule sur Windows ARM, parce que chaque PC que je teste est décevant. Mais en fait, ce qui m'énerve quand je teste ce genre de PC, ce sont les personnes béatement optimistes sur le futur de cette solution. Dans littéralement tous les tests, quand j'explique que les applications natives sont ridiculement rares, les commentaires (que ce soit à l'écrit ou à l'oral) sont du même type : « oui, mais ça va arriver », avec parfois une remarque du genre « regarde, — nom d'un logiciel — vient d'arriver en version ARM » ou « mon jeu préféré qui a 20 ans tourne en émulation ». Et je ne comprends pas comment on peut arriver à défendre l'absence d'applications natives.

Les premiers PC sous Windows 10 ARM datent de fin 2017, et les applications réellement natives sont encore rares. En dehors des navigateurs, il y a Office… et c'est à peu près tout. Les jeux ? Oubliez. Les applications pour le travail, dès qu'il ne s'agit pas des géants du secteur ? Oubliez. Et même chez les grands éditeurs, il faut parfois se contenter de versions bêta. Pour tout dire, même Microsoft a traîné pendant des années avant de proposer une version native d'Office ou de ses outils de développement. Un comble. Donc, non, ça ne va pas arriver. Nous sommes en 2025, et à chaque sortie d'un processeur Qualcomm, on peut entendre la même rengaine : « cette fois, c'est bon. » Sauf qu'en réalité, non, ce n'est pas bon.
Je peux comprendre que certains détestent le x86 (et soient encore dans cette opposition RISC/CISC particulièrement datée et fausse), mais pas qu'on puisse en être à encore considérer que cette plateforme puisse un jour devenir autre chose qu'un hobby amusant pour Microsoft et Qualcomm. Un hobby qu'on tente de relancer chaque année avant de se rendre compte que littéralement personne n'achète les PC en question. Et ce qui me fait presque sourire, c'est que c'est en partie à cause des imprimantes. Une catégorie de produits que je pourrais mettre dans les coups de gueule chaque année.