Il y a quelques jours, des rumeurs arrivaient indiquant qu’Apple pourrait faire appel à Intel pour fabriquer une partie de ses puces Mx dans les années à venir. Surprise, selon Jeff Pu relayé par MacRumors, le deal pourrait aussi porter sur les iPhone, gâteau autrement plus grand !
De quoi redonner le sourire aux Intel bunnies ? Image Intel.
Jusqu’à présent, les SoC Ax intégrés dans les iPhone sont en quasi totalité produits par TSMC. Mais ça n’a pas toujours été le cas, bien que le fondeur soit en situation de presque monopole sur la production depuis 2010 : avant, c’était Samsung qui s’occupait des systèmes sur puce intégrés par Apple, jusqu’à l’A4 où le taïwanais a pris les rênes.
Intel, d’ailleurs, a totalement raté le coche : au moment du premier iPhone, Steve Jobs avait pourtant proposé à Intel de produire le SoC qui serait destiné au smartphone d’Apple, mais Paul Otellini, CEO du fondeur à l’époque, avait décliné l’offre, estimant que les quantités vendues seraient bien trop faibles pour être intéressantes et qu’Apple demandait un prix bien trop bas. La suite de l’histoire, on la connait...
Intel pourrait donc enfin participer à la production du SoC de l’iPhone, près de 20 ans plus tard : Jeff Pu estime que le fondeur serait impliqué dans la production du A22 qui équiperait les iPhone de 2028. Ces puces utiliseraient alors le process Intel 14A.
Si le fondeur de Santa Clara pourrait donc récupérer une partie de la production des puces d’iPhone, Jeff Pu est cependant clair sur un point : Intel n’aurait absolument aucun rôle dans la conception de la puce, se bornant strictement au rôle de fabricant suivant les instructions d’Apple, et encore pour une partie de la production seulement.
Quoi qu’il en soit, il est amusant de voir Intel revenir dans le domaine, mais en tant que simple fondeur. Il est loin le temps de l’arrogant n°1 des CPU...
Pendant le Black Friday, Amazon avait proposé de très grosses promotions sur les casques de Beats, avec des réductions qui dépassaient 50 %. Et les promotions reviennent aujourd'hui, avec (presque) les mêmes prix.
Le premier est le casque Beats Studio Pro. Il est à 200 € au lieu de 400 €, une très belle réduction. Ce casque haut de gamme avec réduction de bruit est très efficace, peut fonctionner en filaire en USB-C et existe en de nombreuses couleurs.
Pour un tarif beaucoup plus doux — 120 € au lieu de 230 € —, le Solo 4 est un bon casque audio sans fil. Il n'a pas de réduction de bruit active, mais bien les intégrations intéressantes des produits Beats dans la plateforme Apple, tout en gardant une compatibilité Android.
Si vous préférez les écouteurs, il y a de nombreux modèles en promotion. Les Studio Buds+ sont à moitié prix : 100 € au lieu de 200 €. La version transparente n'est malheureusement pas en promotion.
Pour le sport et les petits budgets, les Beats Flex sont à 45 € au lieu de 90 €. Ils ont un fil qui relie les deux écouteurs, mais se connectent tout de même en Bluetooth.
Les récents Beats Powerbeats Pro 2, qui intègrent un capteur cardiaque comme les AirPods Pro 3, sont à 200 € en orange ou en bleu (210 € pour les autres couleurs), au lieu de 300 €.
Qui remplacera Tim Cook ? La question revient de plus en plus souvent, nourrie par les rumeurs de la presse américaine et les départs en cascade de cadres. The Information apporte de l’eau au moulin, en dévoilant de manière surprenante des éléments très personnels sur le CEO d’Apple.
« Qui veut devenir CEO ? » Image Apple
Alors que Bloomberg contredisait récemment le Financial Times sur un départ imminent, The Information suggère que celui qui est aux commandes d’Apple depuis quinze ans commence à fatiguer. Difficile de ne pas l’être en enchaînant toute l’année les voyages à travers le monde, pour des rendez-vous plus ou moins réjouissants.
Selon les sources du média d’investigation, Tim Cook, qui a aujourd’hui 65 ans, a changé dernièrement quelques-unes de ses habitudes. Il ne se lèverait plus à 4 heures du matin tous les jours pour faire une séance de sport aux aurores. Il aurait aussi acheté une luxueuse maison près de Palm Springs, en Californie, pas très loin d’Eddy Cue, après des années passées en tant que « simple » locataire.
The Information va même jusqu’à interroger l’état de santé du patron d’Apple. Des personnes l’ayant côtoyé ces derniers mois auraient remarqué un léger tremblement de ses mains, écrivent les journalistes Aaron Tilley et Wayne Ma, en ajoutant immédiatement que ce n’est pas forcément un signe alarmant. Mais ils appuient tout de même leurs dires en pointant la remise tremblotante du cadeau doré à Donald Trump à la Maison-Blanche l’été dernier.
Alors qui pourrait prendre son fauteuil le moment venu ? John Ternus semble tenir la corde. Après avoir gravi patiemment les échelons, l’actuel responsable de l’ingénierie matérielle est loué pour son calme, son intelligence émotionnelle et son sens des responsabilités. Il avait notamment assumé l’échec des claviers papillon, quand d’autres n’ont pas toujours reconnu leurs torts.
Mais des éléments pourraient jouer contre lui, selon The Information. En interne, certains lui reprochent de ne pas avoir le charisme d’un Steve Jobs. Il serait aussi peu impliqué dans les dossiers géopolitiques et réglementaires qui occupent aujourd’hui une grande partie de l’agenda du big boss. On aurait pu faire toutefois les mêmes reproches à Tim Cook avant son entrée en poste, ce qui ne l’a pas empêché de bien mener la barque.
L’hypothèse Craig Federighi est également avancée. Populaire auprès des fans d’Apple, le patron de l’ingénierie logicielle, 56 ans, ne serait toutefois pas particulièrement intéressé par le job de CEO.
Enfin, The Information cite un nom plus inattendu : Tony Fadell. Le co-inventeur de l’iPod aurait récemment confié à des proches qu’il se verrait bien succéder à Cook. Son arrivée pourrait, selon certains anciens cadres, insuffler un nouvel élan à Apple grâce à un profil plus entrepreneurial et centré sur le produit. Fadell a aussi cofondé Nest, vendue à Google en 2014. Le média tempère néanmoins cette indiscrétion (pilotée ?) en ajoutant que d’autres personnes proches d'Apple considèrent Fadell comme un candidat improbable, notamment en raison de son passé mouvementé au sein de l’entreprise. Les rumeurs n’ont pas fini…
Depuis quelques années, à chaque keynote, Apple montre des jeux à gros budgets (ce qu'on appelle des AAA) qui ont été portés sur Mac ou iPhone. Et même si les ventes ne semblent pas nécessairement suivre, la société continue à pousser ce sujet. Il y a quelques jours, Apple a par exemple organisé un « Apple Game Showcase » à Séoul, en Corée du Sud.
Des jeux présentés dans un salon. Image Seoul Shinmun.
La marque montrait des iPhone, des iPad et des Mac, en partenariat avec des développeurs locaux. On pouvait voir Netmarble (spécialisé dans les jeux mobiles, notamment sous licence), Devsisters (CookieRun), Com2uS (la série Summoners War), Krafton — PUBG: Battlegrounds, inZOI, Hi-Fi Rush, etc. — ou NCSoft.
Les développeurs présents ont notamment expliqué que les appareils d'Apple avaient l'avantage d'être très stables dans le temps (une des nouveautés de l'iPhone 17 Pro avec sa chambre à vapeur). Ceux à l'origine de inZOI, une sorte de Sims avec des graphismes de très bonne qualité, expliquaient aussi que l'iMac ou le Mac mini offrent d'excellentes performances.
Apple améliore peu à peu ses puces
Si nous mettons de côté les problèmes ergonomiques (qui peuvent être réglés avec des manettes) et financiers — un iPhone 17 Pro est plus cher que plusieurs PlayStation 5 —, les différentes évolutions des puces Apple vont dans le bon sens. La marque a ajouté le ray tracing, des optimisations pour les jeux vidéo, des unités pour l'IA qui permettent d'améliorer la qualité de l'image, etc. Et un iPhone moderne est aussi rapide qu'une puce M1… et que certains GPU d'entrée de gamme.
inZOI. Image Seoul Shinmun.
Le principal problème actuel, dans un sens, est toujours le choix d'imposer Metal… et uniquement Metal. Car même s'il existe des solutions libres pour adapter les jeux pensés pour Windows (et DirectX 12), il y a un gros problème : elles reposent généralement sur Vulkan, l'API qui a succédé à OpenGL. Et Apple n'a malheureusement pas décidé de proposer une compatibilité avec cette API.
Mais peut-être que l'arrivée du Steam Frame, un casque de réalité virtuelle autonome, va permettre de changer les choses. Valve affirme que son casque équipé d'un système sur puce ARM (un Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3) peut exécuter des jeux PC et il est donc possible que les couches d'émulation de Valve se retrouvent un jour dans nos appareils.
Cela pendait au nez d’Elon Musk : X vient d’écoper d’une amende de 120 millions d’euros dans le cadre du DSA. Après deux ans d’enquête, la Commission européenne estime que le réseau social enfreint plusieurs dispositions du règlement sur les services numériques.
Elon Musk en septembre 2025. Image Gage Skidmore (CC BY-SA)
Premier grief : la coche bleue attribuée aux « comptes vérifiés ». Contrairement à l’ancien système de certification de Twitter, n’importe qui peut désormais obtenir ce badge en payant, sans véritable vérification de l’identité. D’après Bruxelles, cela empêche les utilisateurs d’évaluer clairement l’authenticité des comptes et des contenus, et les expose à des escroqueries. Le DSA n’impose pas la vérification des utilisateurs, mais il interdit aux plateformes de prétendre faussement que ceux-ci ont été vérifiés.
La Commission reproche aussi à X son manque de transparence : le répertoire public des publicités ne respecte pas les critères du DSA et la plateforme ne permet pas aux chercheurs d’exploiter ses données publiques. Bruxelles avait déjà alerté la société d’Elon Musk l’an dernier. Faute de réponse et de coopération, elle a décidé de sanctionner.
Si le montant de l’amende peut sembler modeste, « il est proportionné aux infractions [et] coûte beaucoup plus cher au réseau X que s’il appliquait les règles », affirme un fonctionnaire européen au journal Le Monde. X a maintenant 60 jours pour présenter des mesures corrigeant son badge de certification et 30 de plus concernant le répertoire publicitaire et l’accès aux chercheurs.
Les AirPods 4 sont encore en promotion, et Amazon propose la même réduction que pendant le Black Friday. Pour la version classique, sans réduction de bruit, vous ne devrez débourser que 109 € pour les écouteurs sans fil d'Apple. C'est 40 € de moins que le prix conseillé, une belle réduction qui n'est pas si courante sur les AirPods.
La version avec réduction de bruit, qui va taquiner les premiers AirPods Pro dans ce domaine, est à 170 € au lieu de 200 €. Elle est intéressante pour ceux qui n'aiment pas les intra-auriculaires : les écouteurs ne bloquent pas le conduit auditif, tout en offrant tout de même une réduction de bruit correcte.
Dans la majorité des cas, quand nous testons des moniteurs avec des enceintes intégrées, elles sont médiocres et la seule société qui semble s'intéresser à ce sujet est Apple (tant sur le Studio Display que sur les iMac). De même, une bonne partie des enceintes d'entrée de gamme offre des résultats assez mauvais, souvent loin derrière les haut-parleurs intégrés dans les Mac. Nous avons donc une question : qu'utilisez-vous comme enceintes sur votre bureau ? Si vous avez un moniteur avec des enceintes correctes, c'est le moment de l'indiquer dans les commentaires.
Avec son kit d'enceintes Z333, Logitech met de faux haut-parleurs.
Quand vous regardez une vidéo en streaming, vous n'avez probablement aucune idée du codec employé1. Et pourtant, il a de l'importance. Netflix vient d'annoncer, dans un billet de blog, que l'AV1 est utilisé dans environ 30 % des vidéos lues sur le service.
Netflix.
Historiquement, Netflix se repose évidemment sur le H.264, et c'est logique : il est bien pris en charge depuis une vingtaine d'années dans le monde informatique. Mais avec le temps, il a été remplacé par le H.265 (HEVC) et l'AV1. Le code open source a d'abord été employé dans un cas précis chez Netflix : pour les smartphones Android, dès 2020. Le codec AV1 permet de réduire la bande passante à qualité identique et est donc parfait pour de la vidéo en basse définition destinée à des appareils qui ont des abonnements limités sur la quantité de données. Grâce au décodeur dav1d, il est parfaitement possible de se reposer sur un décodage logiciel dans ce cas de figure.
Netflix a ensuite étendu l'usage de l'AV1 aux téléviseurs (en 2021), aux navigateurs (en 2022) et aux appareils Apple (en 2023). Dans le cas d'Apple, justement, il est possible que Netflix ne vous envoie jamais d'AV1 : la société n'a pas intégré de décodeur logiciel dans ses systèmes d'exploitation (certaines apps peuvent intégrer dav1d) et le décodage matériel n'est apparu qu'avec les puces A17 Pro et M3. Il faut donc un iPhone, un iPad ou un Mac assez récent pour en profiter. Les appareils qui n'ont pas la bonne puce — ce qui inclut tous les modèles d'Apple TV — ne reçoivent pas d'AV1.
L'évolution de l'AV1 chez Netflix.
Dans le post de blog, la société explique que l'AV1 permet une meilleure qualité d'image (avec des tests normalisés) par rapport au H.264 et au H.265, mais qu'il permet aussi de réduire les interruptions si vous avez une connexion un peu limitée. Le codec est aussi important dans le domaine de l'écologie : il réduit l'usage du réseau et permet d'améliorer l'efficience des serveurs de Netflix. C'est assez simple à comprendre : avec une capacité en sortie fixe (par exemple 10 Gb/s), un serveur peut envoyer plus de flux vidéo en AV1 que de flux en H.264.
Ils expliquent aussi que l'AV1 est intéressant dans le monde de la diffusion en direct. D'abord pour ses qualités intrinsèques qui permettent de servir plus de clients avec la même bande passante, mais aussi parce que le codec permet plus facilement l'intégration d'images en surimpression que d'autres codecs. Il est possible d'intégrer en amont des choses comme les publicités ou les scores, alors qu'il faut a priori gérer ça du côté du client avec d'autres codecs. C'est aussi une solution efficace pour le cloud gaming.
L'Apple TV ne décode pas l'AV1.
Enfin, la dernière partie est un tacle implicite pour Apple : 88 % des appareils certifiés Netflix sortis entre 2021 et 2025 prennent en charge l'AV1. C'est-à-dire la majorité du marché… sauf une partie de la gamme Apple actuelle. Si tous les iPhone sont compatibles, ce n'est ni le cas des Mac (le Mac Pro est encore sur une puce M2) ni des iPad. Le modèle le moins cher de la gamme est encore animé par une puce A16, qui ne décode pas matériellement l'AV1. Et il y a bien évidemment l'éléphant au milieu de la pièce quand on parle de Netflix : l'Apple TV et son système sur puce A15. Une absence réellement gênante, tant l'AV1 offre des avantages évidents.
Sur YouTube, l'option pour le vérifier s'appelle Stats pour les nerds. ↩︎
Le LG UltraGear 32GX850A est en promotion sur Amazon, à 704 € au lieu de 1 000 €. Si c'est un moniteur pensé pour les joueurs, la dalle OLED qui permet des noirs profonds est un avantage aussi pour ceux qui travaillent et regardent des vidéos, pas uniquement pour les gamers.
Un écran OLED. Image LG.
Il possède une dalle de 32 pouces 4K (3 840 x 2 160) capable d'atteindre 165 Hz, une valeur élevée. Si vous aimez les gros pixels, il est même possible de passer en 1080p à 330 Hz, une fonction surtout utile dans certains jeux rapides. Comme beaucoup de moniteurs OLED informatiques, la luminosité maximale peut sembler faible (275 nits) mais rappelons que les recommandations classiques sont de l'ordre de 150 à 180 nits, et que le contraste élevé pallie un peu ce défaut. Par ailleurs, c'est un choix qui est dicté par une contrainte matérielle : éviter le marquage de la dalle. Il est tout de même compatible HDR10, mais avec une valeur maximale trop faible pour que ce soit réellement utile (DisplayHDR 400).
LG UltraGear 32GX850A. Image LG.
Pour les utilisateurs de Mac, attention, il nécessite un modèle avec une sortie vidéo HDMI (certains MacBook Pro, Mac mini, etc.) ou un adaptateur USB-C. En effet, il propose une entrée DisplayPort (1.4) et deux entrées HDMI, mais pas d'USB-C. Mais c'est un défaut mineur compte tenu des avantages d'une dalle OLED. Enfin, il n'a pas de haut-parleurs mais intègre une sortie jack 3,5 mm pour récupérer le son transmis via l'entrée. Mais personne ne s'en plaindra, tant les enceintes sont habituellement médiocres dans les moniteurs1.
Ce n’était pas une question de jours, mais d’heures ! Netflix va acquérir Warner Bros. pour 82,7 milliards de dollars, comme l’entreprise l’a annoncé sur son site. Les deux entreprises ont trouvé un accord pour une acquisition sur la base de 27,75 $ par action Warner Bros. Discovery, à hauteur de 23,25 $ en argent et 4,5 $ en actions Netflix. L’acquisition n’aura pas lieu avant la vente de la partie télévision en direct, qui doit se faire au troisième trimestre 2026. Autrement dit, l’opération ne sera pas finalisée avant la fin de l’année prochaine, sous réserve que le nouvel acquéreur obtienne les opérations nécessaires.
Image Netflix.
Dans son communiqué de presse, Netflix tente de rassurer Hollywood en promettant de maintenir les activités de Warner Bros., y compris les sorties de ses films au cinéma. La collection de films et séries de Netflix sera enrichie par ceux de Warner Bros., y compris le prestigieux catalogue de HBO. Le service de streaming ajoute que sa capacité à produire des contenus sur le sol américain sera plus grande encore, grâce à l’achat des studios de Warner Bros. Reste à savoir si ce sera suffisant pour rassurer le monde du cinéma américain… et plus encore, les autorités en charge du respect de la concurrence, qui scruteront probablement ce nouvel acteur de très près.
Ted Sarandos, co-CEO de Netflix, insiste sur les contenus avant tout et met en avant ce qui s’annonce comme un impressionnant catalogue de films et séries :
Notre mission a toujours été de divertir le monde. En combinant l’incroyable catalogue de séries et de films de Warner Bros — des classiques intemporels comme Casablanca et Citizen Kane aux succès plus récents comme Harry Potter et Friends — avec nos titres qui façonnent la culture, tels que Stranger Things, KPop Demon Hunters et Squid Game, nous pourrons le faire encore mieux. Ensemble, nous pouvons offrir davantage de ce que le public aime et contribuer à définir le prochain siècle de narration.
Même son de cloche pour son homologue chez Warner Bros. Discovery. David Zaslav évoque les contenus, rien que les contenus :
L’annonce d’aujourd’hui réunit deux des plus grandes entreprises de narration au monde pour offrir à encore plus de personnes les contenus qu’elles aiment le plus regarder. Depuis plus d’un siècle, Warner Bros. émerveille les publics, capte l’attention du monde et façonne notre culture. En nous associant à Netflix, nous garantirons que les histoires les plus marquantes au monde continueront d’être appréciées, partout et pour les générations à venir.
Article original
Warner Bros. est à vendre et d’après les dernières rumeurs, Netflix pourrait bien être l’heureux acquéreur. Bloomberg puis Variety ont indiqué tout à tour que les négociations seraient entrées dans une nouvelle phase, avec des échanges exclusifs entre les deux entreprises. Le numéro un du streaming voudrait récupérer le célèbre studio Warner Bros. et surtout son immense catalogue et toutes les juteuses licences associées, ainsi que le service concurrent HBO Max et surtout l’impressionnante collection de séries HBO. Ce serait la plus grosse acquisition de l’histoire de Netflix et la naissance d’un géant de l’industrie, ce qui pourrait d’ailleurs faire tiquer les autorités autour de la question de la concurrence.
Image iGeneration.
C’est d’ailleurs probablement ce qui a permis à Netflix de sortir du lot face à ses concurrents, parmi lesquels on aurait compté Apple à une époque si l’on en croit des rumeurs. D’après Bloomberg, le service de streaming aurait proposé cinq milliards de dollars à Warner Bros., même si les autorités compétentes bloquent l’opération. La somme proposée si l’acquisition peut se faire n’est pas encore connue, mais pour vous donner une idée, la valorisation boursière de Warner Bros. était estimée à 60 milliards de dollars avant la vente en cours. L’acheteur aurait largement de quoi payer, puisque la capitalisation de Netflix dépasse aujourd’hui les 437 milliards de dollars.
Le service de streaming ne serait pas intéressé par tout ce qui concerne la télévision traditionnelle, si bien que toutes les chaînes qui appartiennent à Warner Bros. (CNN, TBS…) seraient vendues à part à une autre entreprise. Peut-être Paramount, qui était l’autre acteur le plus engagé dans les négociations et qui a même accusé son concurrent en début de semaine de faire jouer des relations personnelles pour obtenir les faveurs de Warner Bros. Dans l’équation, il faut aussi tenir compte de l’administration américaine, qui sera probablement plus favorable à un Paramount dirigé par David Ellison, proche de Trump, qu’à un Netflix régulièrement critiqué pour ses positions plus modernes.
Au-delà de la politique, Netflix deviendrait d’un seul coup l’un des plus gros acteurs à Hollywood et des inquiétudes apparaissent déjà dans le milieu. Est-ce que le nouveau propriétaire compte toujours sortir les films gérés par Warner Bros. dans les salles de cinéma ? Le manque de concurrence inquiéterait aussi tous les professionnels du milieu, scénaristes, producteurs et même acteurs. Bref, c’est loin d’être gagné, mais les deux rumeurs concordantes du jour semblent indiquer que Netflix pourrait emporter la bataille.
Tesla a lancé ce matin la commercialisation de la Model 3 Standard, quasiment deux mois après l’arrivée de la Model Y Standard. La recette est similaire dans les deux cas : à défaut de lancer une nouvelle voiture plus petite et moins chère comme Elon Musk l’avait promis il y a des années, le constructeur a supprimé des fonctions de ses deux voitures principales pour créer des versions standard moins chères. La berline est ainsi vendue en France à 36 990 €, ce qui en fait techniquement la moins chère de l’histoire pour la marque.
Image Tesla/MacGeneration.
Le « techniquement » en fait beaucoup dans la phrase précédente. Si on juge uniquement le prix catalogue, alors la Model 3 Standard est en effet moins chère que l’ancienne Model 3 Propulsion, vendue à partir de 39 990 €. C’est effectivement le prix le plus bas affiché par Tesla depuis son arrivée en France… mais pas le prix le plus bas payé par les clients. En incluant les différentes aides proposées au fil des années, la Model 3 a déjà été vendue à de meilleurs prix : quand j’ai acheté la mienne au printemps 2021, par exemple, on devait payer 36 800 € pour commander la voiture. Sauf qu’à l’époque, le prix affiché 43 800 € et le bonus écologique était de 7 000 €, sans conditions de revenu si bien que tout le monde en bénéficiait.
La nouvelle Model 3 serait une affaire incroyable si elle bénéficiait des aides… ce qui n’est pas le cas. Produite dans l’usine chinoise de Tesla, elle n’a pas droit au coup de pouce actuellement proposé en France, si bien que le prix affiché sera celui payé par les clients, soit environ 37 000 €1. C’est en réalité le même prix que le constructeur californien demandait jusqu’à hier pour l’ancienne Model 3 Propulsion, affichée à 40 000 € sur le configurateur, mais systématiquement associée à une réduction de 3 000 €.
Alors que la Model Y Standard se distingue clairement des autres modèles à l’extérieur, la Model 3 Standard n’a quasiment pas évolué extérieurement, même si les jantes sont spécifiques. Image Tesla.
Pour le dire autrement, si la Model 3 Standard est bien la Tesla la moins chère sur le configurateur du constructeur, ça n’est pas vrai sur le bon de commande. Qu’importe, l’essentiel est que l’on peut acheter la berline la plus efficiente du marché (534 km d’autonomie WLTP) pour 37 000 € et avec moins de compromis à faire par rapport à la Model Y équivalente. Le toit vitré reste de série et l’intérieur change à peine, même si on retrouve des sièges en tissu au lieu du faux cuir, même s’ils ne sont plus ventilés à l’avant ni chauffés à l’arrière, même si le volant est manuel, même si l’éclairage d’ambiance et deux haut-parleurs disparaissent ou encore même si les rétroviseurs ne sont plus teintés la nuit. Des petites différences, mais l’essentiel est toujours au rendez-vous, y compris les améliorations introduites en octobre dernier : retour du levier des clignotants et caméra avant.
Les plus pessimistes noteront que l’on perd des fonctions à prix égal pour les clients français. Pour nos voisins européens sans aide sur l’achat d’un véhicule électrique, c’est une meilleure nouvelle, d’autant que la Model 3 reste largement sans concurrence à ce niveau de prix. Si vous cherchez une berline et non un SUV, il y a peu d’options, sauf chez nos voisins allemands où le tarif n’a rien à voir. Les livraisons sont promises dès février 2026.
Au prix public de base, il faut ajouter les frais d’immatriculation qui varient d’un département à l’autre et retrancher des primes CEE de 350 € que Tesla peut quand même proposer. ↩︎
Deux promotions sont proposées en ce moment pour découvrir Apple Music gratuitement ou à petit prix selon votre profil. Shazam, le service d’identification de musique qui appartient à Apple, propose de son côté jusqu’à deux mois d’abonnement offerts en passant par cette page (ou en scannant le code QR ci-dessous). « Jusqu’à », car tout dépend si vous avez été déjà abonné ou non au service de streaming pommé. Selon les cas, vous n’aurez peut-être qu’un mois offert au lieu des deux, vous le saurez en suivant le lien.
Image iGeneration.
Si vous savez que vous voulez vous abonner à Apple Music, le service propose en cette fin d’année trois mois à 0,99 € sur la formule individuelle en suivant ce lien. C’est une réduction de 10 € sur le tarif de base, mais la promotion est réservée aux nouveaux abonnés exclusivement, vous ne pourrez pas en bénéficier si vous avez déjà été abonné auparavant. Le renouvellement se fera ensuite à 10,99 €, même s’il reste possible d’annuler avant le début du quatrième mois.
Apple propose souvent des réductions sur son service de streaming et on peut souligner que la Pomme est souvent plus généreuse. En septembre dernier, par exemple, on avait trois mois offerts, au lieu des deux associés à Shazam.
Malgré tout, ces offres restent intéressantes si vous découvrez Apple Music ou si vous voulez réessayer le service à moindre frais. Elles dureront au moins jusqu’à la fin de l’année.
Avec les iPhone de la cuvée 2025, Apple a ajouté une corde à son arc dans la sécurité de ses puces, le MIE (Memory Integrity Enforcement). Cette technologie permet une bien meilleure protection de la mémoire, et elle nécessite des modifications matérielles dans les puces. Nous n'allons pas vous refaire notre dossier sur le sujet, mais il y a un point intéressant dans le développement de cette fonction : Apple a créé une version de Rosetta adaptée pour émuler les fonctions nécessaires lors des tests.
Le MIE repose sur une technologie ARM qui porte le nom de MTE (Memory Tagging Extension). Et pour tester le tout sur des puces qui n'avaient pas les instructions MTE, Apple a choisi une voie particulière : un émulateur. Et pas n'importe lequel, son propre émulateur : Rosetta. Les commentaires du code open source du noyau d'Apple, mis en ligne récemment, l'explique (vers la ligne 1 300). Un commentaire repéré par Longhorn.
MTE is a hardware security feature available in recent hardware devices. For legacy devices, we support an internal-only readiness tool based on Rosetta that aims at qualifying binaries for the new hardware, but that is not meant to be used in production.
Soit en français :
MTE est une fonctionnalité de sécurité matérielle disponible sur les appareils récents. Pour les appareils plus anciens, nous prenons en charge un outil interne de préparation basé sur Rosetta, conçu pour qualifier les binaires pour le nouveau matériel, mais qui n’est pas destiné à être utilisé en production.
Une version interne de Rosetta, pensée pour convertir du code ARM64 vers du code ARM64, a donc été développée pour tester de nouvelles fonctions. C'est un usage intéressant de la technologie, qui ne se limite donc pas à la translation du code x86 vers le code ARM64.
Moins d’un mois après la précédente panne, Cloudflare est de nouveau inaccessible ce matin. C’est le cas au moins pour le site principal du service, qui répond avec une erreur 500, mais aussi pour le site Downdetector, censé détecter ce genre de pannes, mais qui tourne lui aussi sur l’infrastructure du géant américain1. La page de statut de Cloudflare reconnaît l’existence d’une panne depuis peu avant 10 h en France, même s’il ne s’agit en théorie que de ses propres services et non des sites de ses clients.
Oups… Image MacGeneration.
En attendant d’en savoir plus, si vous croisez un site ou une app qui ne fonctionne pas ce matin, sachez que c’est probablement la faute de Cloudflare. Le service gère énormément de sites web et s’il est en panne, de nombreuses autres briques tombent mécaniquement. On a bien eu l’occasion de s’en rendre compte lors de la dernière grosse panne, qui a eu lieu le 18 novembre dernier.
À l’époque, c’est une erreur de configuration qui avait conduit à l’arrêt complet des services de Cloudflare, ce qui avait été particulièrement visible. La panne d’aujourd’hui semble plus limitée, mais n’hésitez pas à signaler les sites qui ne fonctionnent plus chez vous.
Mise à jour le 05/12/2025 10:18 : la panne n’a pas duré cette fois, désolé pour tous ceux qui comptaient dessus pour une pause café prolongée. Le site de Cloudflare comme celui de Downdetector sont de retour et l’entreprise signale sur sa page de statut qu’un correctif a été mis en œuvre à 10h12. Le gros bloc rouge reste encore visible, mais si tout se déroule comme prévu, il quittera vite la page.
Au passage, ce nouvel incident a permis de vérifier que le site Downdetector’s Downdetector, qui est censé vérifier si Downdetector fonctionne bien, n’a pas identifié la panne du jour. Dommage, l’idée était bonne… ↩︎
Ubiquiti a annoncé la sortie de trois nouveaux produits, tous réunis par la présence d’un modem 5G. C’est la première fois que le spécialiste américain des réseaux s’intéresse à la cinquième génération des normes cellulaires et il va proposer une gamme assez complète, pour répondre à des besoins différents. Le premier produit qui est d’ores et déjà en vente1 est l’UniFi 5G Max, un routeur 5G pas donné avec ses 430,8 €, mais qui offre des prestations haut de gamme. Il prend en charge deux connexions cellulaires en parallèle grâce à deux emplacements nano SIM et même sa compatibilité avec les eSIM, ce qui lui permet de gérer deux opérateurs différents en même temps.
Ce produit fonctionne uniquement au sein de l’écosystème UniFi, ce n’est pas un routeur 5G indépendant. En contrepartie, il fonctionne parfaitement dans cet écosystème : alimenté en PoE par sa prise Ethernet 2,5G, il pourra servir de connexion à internet (WAN) principale pour toute l’installation, ou bien de « failover » en cas de défaut de la connexion principale. Inutile de le placer à un endroit précis du réseau, tant qu’il est relié à un switch géré par UniFi, il apparaîtra automatiquement dans l’interface et pourra être configuré dans la foulée.
La connexion 5G lui permet de revendiquer plus de 2 Gbps en téléchargement, même si tout dépend du réseau utilisé évidemment. En 4G, il peut encore télécharger jusqu’à 1,6 Gbps grâce à ses quatre antennes intégrées… qui sont bizarrement la seule option, faute de connecteur standard pour une antenne externe plus puissante. À défaut, le constructeur propose des accessoires malins pour améliorer la réception, comme un support de bureau ou même un support destiné à le plaquer contre une fenêtre.
En janvier, Ubiquiti commercialisera aussi le 5G Max Outdoor, une variante destinée à l’extérieur comme son nom le suggère. C’est pratiquement le même produit, avec une variante renforcée et certifiée IPX6 pour résister sous la pluie et une antenne plus puissante, optimisée pour un usage extérieur. Il faudra compter 498 € pour un exemplaire.
Enfin, le Dream Router 5G Max est un routeur UniFi clé en mains, qui intègrera tout le nécessaire pour des déploiements même de bonne taille. À l’intérieur, on retrouve un routeur 5G qui gère lui aussi les eSIM et nano SIM, qui offre des performances excellentes et qui peut suffire comme connexion principale ou secondaire. En plus, Ubiquiti inclut un switch avec quatre prises Ethernet 2,5G (ainsi qu’un SFP 10G pour le relier à la fibre), une borne Wi-Fi 7 tri-bandes qui peut couvrir une grande surface et offrira d’excellentes performances et un lecteur de carte SD qui pourra faire office de stockage pour des caméras et tout l’écosystème UniFi.
Ce grand cylindre de 25 cm de haut sera vendu à partir du mois de février 2026, pour 624 €. Sur le plan technique, c’est l’équivalent du Dream Router 7 qui fait l’impasse sur le modem 5G et qui est vendu nettement moins cher (300 €), alors à vous de voir si la connexion cellulaire justifie le prix plus que doublé.
Même s’il n’est déjà plus en stock… ça part vite. ↩︎
Vous trouvez la batterie de votre AirTag limite ? Vous en avez marre de changer la pile chaque année ? Elevation Lab a pensé à vous avec un accessoire original : une coque pour la petite balise lui greffant deux piles AAA. De quoi ramener l’autonomie à cinq ans pour un accessoire logiquement plus gros.
Il s’agit en fait d’une nouvelle version de la TimeCapsule, présentée il y a maintenant un an. Cette première version fonctionnait à l’aide de deux piles AA pour une autonomie de dix ans. La révision lancée aujourd’hui tient moins longtemps, mais est environ deux fois plus petite.
L’accessoire est fabriqué à partir d’un polycarbonate renforcé sans impact sur la portée Bluetooth ou Ultra Wideband, et reste certifié IP68 pour la protection contre l’eau et la poussière. Attention cependant, car la coque réduit d’environ un tiers le volume de la sonnerie.
Le boîtier est facturé 19,99 $ à l’unité, avec des packs de deux et de quatre proposés respectivement à 29,99 $ et 39,99 $. Elevation Lab recommande d’utiliser des piles AAA au lithium, comme les Energizer Ultimate Lithium, à la fois pour maximiser l’autonomie et limiter les risques de fuite sur un accessoire qu’on n’ouvrira plus pendant plusieurs années.
La première version et cette révision sont vendues sur le site d’Elevation Lab, et ne sont malheureusement pas livrables vers la France. Ils ne sont pas non plus sur Amazon France, mais si vraiment le concept vous intrigue, il existe tout un tas d’accessoires du genre chez les revendeurs. On en trouve à 20 € l’unité ou 28 € les deux.
La Leaf est l’une des toutes premières voitures électriques modernes sur le marché et elle a longtemps été la plus populaire, avant d’être détrônée par la Model 3. Depuis sa création à la fin des années 2000, le marché a beaucoup évolué et Nissan a choisi de la renouveler pour une troisième génération, qui évolue franchement sur le style en s’inspirant du monde des SUV, ce n’est pas surprenant. Pour autant, la voiture japonaise reste compacte et elle est même moins longue que sa devancière, tout en étant à peine plus haute et plus large. Surtout, elle se distingue par des batteries bien plus grosses et une autonomie bien plus élevée que sur l’ancienne génération.
La nouvelle Leaf reprend les codes esthétiques des SUV, tout en restant plus compacte qu’on pourrait le croire. Image Nissan.L’arrière évoque davantage une berline surélevée, avec une ligne plongeante qui avantage l’esthétique et l’aérodynamique, au détriment du volume du coffre. Image Nissan.
En effet, alors que l’ancienne Leaf revendiquait une autonomie maximale théorique de 385 km selon la norme WLTP, la nouvelle atteint les 622 km avec la grosse batterie de 75 kWh. Même le modèle d’entrée de gamme, associé à une batterie de 52 kWh, revendique 436 km d’autonomie. De bons chiffres d’autant plus théoriques que Nissan n’a pas encore obtenu ses homologations, mais qu’importe : alors que les deux premières générations n’étaient pas idéales pour les longs trajets, en partie à cause de leur autonomie réduite et surtout à cause d’une charge problématique1, cette nouvelle version devrait être une bien meilleure routière à défaut d’être une reine de l’efficience.
L’ouverture des commandes en France depuis le premier décembre permet par ailleurs de confirmer qu’elle sera vendue à un bon prix, grâce à sa production britannique qui lui ouvre les portes des aides françaises. Ainsi, le modèle de base est affiché à 35 300 € et en tenant compte de la prime « Coup de Pouce véhicules particuliers électriques », on devrait pouvoir l’acheter autour de 32 000 € pour la majorité des foyers. Si vous avez besoin de plus d’autonomie, la Leaf à grosse batterie débute à 40 300 € et les clients français pourront signer un bon de commande inférieur de trois à quatre mille euros selon ses revenus.
L’intérieur a bien évolué et même s’il reste des boutons physiques, la nouvelle Leaf se modernise avec de grands écrans tactiles au centre du tableau de bord. Image Nissan.Le coffre n’évolue pas d’une génération à l’autre et ses 437 litres ne sont pas énormes, même si le grand hayon devrait être pratique. Image Nissan.
En positionnant sa Leaf autour des 37 000 €, Nissan est très bien placé sur le rapport prix/autonomie. Tesla a réussi à caler sa nouvelle Model Y Standard dans les mêmes eaux, mais sa voiture ne propose « que » 534 km d’autonomie. Certes, tout ceci est très théorique et il faudra attendre les retours des premiers clients pour savoir si la nouvelle japonaise tient la route, mais la différence de quasiment 100 km se fera forcément en faveur de la Leaf. D’autant que cette dernière revendique une charge rapide enfin à la hauteur, avec le standard européen CCS et une puissance en pic de 150 kW sur la grosse batterie. Le catalogue d’options reste par ailleurs modeste, même s’il ne faudra compter ni sur la pompe à chaleur, ni sur les sièges chauffants sur les versions de base.
Les commandes ont débuté en France et les livraisons devraient avoir lieu à partir de mars 2026. Les clients les plus rapides auront droit à un an de recharge rapide gratuite sur le réseau de Powerdot, mais si vous voulez prendre votre temps, vous ne devriez pas perdre les aides françaises. En effet, le gouvernement a annoncé le maintien des aides et même une augmentation à venir, dont devrait également bénéficier la Leaf.
Connecteur japonais CHAdeMO de plus en plus rare sur nos routes et charge ralentie par une mauvaise gestion thermique de la batterie, surtout sur la deuxième génération. ↩︎
C’est jour de fête à Battersea : Apple a commencé à projeter de jolis sapins de Noël sur les cheminées de son QG britannique. Ceux-là ont été dessinés sur iPad par des clients à l’occasion d’un concours lancé le mois dernier. Les 24 sapins gagnants défileront chaque soir jusqu’au 24 décembre.
Image Apple
L’évènement ne propose pas que des sapins dessinés par des amateurs, mais aussi d’autres, créés par des célébrités comme Kylie Minogue, Stephen Fry ou Maro Itoje. Apple continue sa tradition d’illuminer Battersea pour les fêtes. Elle l’avait déjà fait en 2023 avec de grands sapins signés David Hockney.
Vidéo Apple
L’année dernière, c’est une immense vidéo de Wallace et Gromit réalisée avec 6 000 photos prises à l’iPhone 16 Pro Max qui qui était diffusée sur les cheminées. Les 24 sapins de cette année peuvent être vus sur le site d’Apple dans un communiqué dédié.
Si vous cherchez une Apple Watch pas chère, c’est le moment ou jamais. Boulanger propose en ce moment l’Apple Watch SE de deuxième génération à seulement 179 €. Il s’agit du modèle 40 mm avec un coloris minuit. C’est un tarif très intéressant : en comparaison, la plus récente SE 3 coûte 90 € de plus chez Apple.
Image WatchGeneration
Cette Apple Watch propose l’essentiel de l’expérience watchOS. Elle permet de suivre son activité sportive, d’avoir ses notifications au poignet et de profiter du suivi de santé (rythme cardiaque, détection des accidents…). La montre n’est plus toute jeune, mais à ce prix, cela reste une montre pertinente pour un propriétaire d’iPhone.
Il faut bien sûr accepter quelques compromis face aux modèles plus récents. Cette SE 2 fait l’impasse sur l’écran toujours allumé, sur la mesure de l’oxygène sanguin, l’ECG ou encore le capteur de température apparu sur les gammes supérieures. Elle garde cependant un boîtier léger, des performances très correctes et toutes les fonctions clefs de watchOS, de la navigation au poignet en passant par Apple Pay.
Cette promo en fait aussi une bonne candidate comme première Apple Watch pour un enfant ou un ado, ou comme montre d’appoint pour le sport. Les poignets les plus fins apprécieront le format 40 mm, plus discret que les gros modèles récents, et ceux qui hésitent à mettre plus de 200 € dans une montre connectée pourront ici découvrir l’écosystème à moindre coût, sans sacrifier l’essentiel.
La SE 3 a apporté plusieurs nouveautés, à commencer par un écran toujours allumé. La montre passe en ce moment de 269 € à 247 € chez Amazon, soit 8 % de moins qu’en temps normal. La charge rapide est désormais de la partie, tout comme les nouveaux gestes permettant de sélectionner l’action principale ou de désactiver une alarme.
Alors que l’industrie technologique pensait être tranquille après avoir surmonté les crises du Covid et de l’inflation, un nouveau choc secoue les chaînes d’approvisionnement : l’essor dévorant de l’intelligence artificielle. Si cette "boulimie" de composants provoque une flambée des coûts industriels, Apple semble pour l’instant nager à contre-courant en proposant des Mac à des tarifs historiquement bas. Mais jusqu'à quand ce numéro d'équilibriste peut-il durer ?
Image Vivaldi
Après avoir fait preuve d'une résilience remarquable face à la pandémie puis à la vague inflationniste mondiale, le marché de la tech vacille à nouveau. L'adversaire, cette fois, n'est pas conjoncturel mais structurel : c'est la demande explosive liée à l’intelligence artificielle.
L’IA ne se contente pas de dominer les conversations ; elle aspire littéralement les ressources matérielles. Processeurs, mémoire vive, stockage, systèmes sur puce : l'appétit des géants de l'IA crée des goulots d'étranglement inédits sur la chaîne d'approvisionnement. La conséquence directe est une hausse généralisée des prix industriels et une redéfinition brutale des priorités chez les fondeurs.
La grande pénurie : quand l'IA passe avant tout
Le symbole de ce basculement est TSMC. Le géant taïwanais, qui a annoncé des hausses de prix sensibles pour l'année prochaine, voit sa capacité de production prise d'assaut. Apple, autrefois client roi, doit désormais composer avec la montée en puissance d'acteurs comme Nvidia, dont le patron Jensen Huang multiplie les visites à Taïwan pour sécuriser ses approvisionnements.
Pour d'autres acteurs, la situation n'est plus seulement chère, elle devient critique. Transcend a récemment informé ses clients qu'elle ne recevait plus de mémoire Flash depuis octobre. Plus marquant encore, Micron a décidé de sacrifier sa célèbre marque grand public Crucial (SSD et RAM), incapable de suivre la cadence dans un marché où une barrette de 64 Go de DDR5 se négocie parfois plus cher qu'une console de jeu.
Les analystes prévoient que cette pénurie pourrait durer au moins jusqu'en 2027. Pour assister à un retournement de marché, il faudra soit qu’un crash dans l’IA se matérialise, soit que les industriels accroissent significativement leur capacité de production. Tout cela prendra du temps…
Dans ce contexte de tensions extrêmes sur les composants, la stratégie tarifaire actuelle d'Apple apparaît totalement paradoxale. Il n'a jamais été aussi abordable de s'équiper d'un Mac récent. Ces dernières semaines, il n’était pas rare de pouvoir acheter un MacBook Air pour moins de 800 € !
Loin de vouloir freiner, Apple semble vouloir accélérer cette stratégie agressive. Cupertino préparerait pour 2026 un nouveau MacBook équipé d'un processeur dérivé de l'iPhone, visant un prix d'entrée situé entre 500 et 800 euros. L'objectif est clair : profiter de la fin de vie de Windows 10 pour attirer les utilisateurs de PC vers l'écosystème macOS avec un tarif inédit.
La question qui brûle les lèvres est celle de la durabilité de ce modèle. Si Apple a réussi, à la surprise générale, à maintenir les prix de sa gamme d'iPhone actuelle (profitant même de la baisse du dollar en Europe), l'avenir s'assombrit.
L'équation se complique terriblement pour les futures générations, notamment l'iPhone 18. Entre la hausse généralisée du coût des matériaux et les nouveaux procédés de gravure de TSMC — annoncés comme significativement plus onéreux —, Apple pourrait ne plus pouvoir absorber les surcoûts.
Comment la firme réagira-t-elle ? Si elle refuse d'augmenter ses prix faciaux, elle pourrait recourir à une technique bien connue de la grande distribution : la "shrinkflation". Dans le monde de la tech, cela pourrait se traduire par un retour en arrière douloureux sur les configurations de base. Le cauchemar des utilisateurs pourrait devenir réalité : revoir débarquer des Mac équipés de seulement 8 Go de RAM ou avec un stockage anémique de 128 Go, pour maintenir un prix d'appel psychologique.
L’arme secrète de Cupertino : l'intégration verticale
Face à cette tempête, Apple dispose cependant d'un atout majeur par rapport à une concurrence fragmentée : sa maîtrise quasi totale de la plateforme.
Contrairement aux constructeurs PC dépendants d'Intel, AMD, Microsoft et de multiples assembleurs, Apple conçoit ses puces, ses ordinateurs et ses logiciels. Ce contrôle vertical lui offre des leviers d'optimisation financière et technique uniques. L'exemple du Wi-Fi est parlant : en remplaçant les puces de fournisseurs tiers (comme Broadcom) par sa propre puce maison sur l'ensemble de ses terminaux, Apple réalise des économies d'échelle colossales sur chaque appareil vendu, tout en améliorant l'intégration matérielle-logicielle.
Si la crise des composants menacée par l'IA est un défi pour toute l'industrie, l'intégration verticale d'Apple reste son meilleur bouclier pour protéger ses marges... et peut-être, le portefeuille de ses clients. Mais cette stratégie a malgré tout ses limites…
Selon Bloomberg, Meta s’apprête à sortir la calculette pour ses ambitions virtuelles. Le groupe de Mark Zuckerberg envisagerait de réduire jusqu’à 30 % le budget consacré au métavers l’année prochaine. Rien n’est encore finalisé, mais les équipes qui travaillent sur les casques Quest et sur la plateforme sociale Horizon Worlds seraient clairement dans le viseur.
Le rêve du métavers qui s’essouffle
Ce virage n’arrive pas par hasard. Meta a changé de nom pour se coller à sa vision du métavers et a englouti des milliards de dollars dans des mondes virtuels qui n’ont jamais vraiment trouvé leur public. Entre les avatars un peu tristes et des usages difficiles à installer au quotidien, la promesse d’un nouveau continent numérique n’a pas tenu la cadence espérée. Pendant ce temps, une autre vague a tout emporté sur son passage : l’intelligence artificielle.
Depuis plusieurs mois, Zuckerberg a clairement changé de sujet de conversation. La priorité n’est plus de convaincre la planète de se promener dans Horizon Worlds, mais de développer ce qu’il présente comme une forme d’« IA superintelligente ». Meta enchaîne les recrutements prestigieux dans ce domaine. Dernier nom en date, celui d’Alan Dye, l’ancien patron du design d’interface chez Apple, qui doit superviser l’intégration entre matériel, logiciel et IA sur les futurs produits de Meta. Autrement dit, le cœur du réacteur se déplace.
En interne, le patron de Meta aurait demandé à l’ensemble des divisions de chercher environ 10 % d’économies dans le cadre du budget annuel. La division métavers, regroupée au sein de Reality Labs, serait invitée à faire beaucoup plus d’efforts. Bloomberg évoque des coupes supérieures, qui pourraient se traduire par des licenciements dès janvier dans les équipes directement liées au métavers. Le message est limpide : ce qui rapportera de l’argent à moyen terme sera privilégié, le reste devra se serrer la ceinture.
Reality Labs illustre parfaitement ce changement de ton. Depuis le début de l’année 2021, cette division aurait accumulé plus de 70 milliards de dollars de pertes. À chaque publication de résultats, la note continue de grimper. Tant que les marchés acceptaient le récit du métavers comme pari de long terme, Meta pouvait encaisser ces chiffres rouges sans trop de casse. Dans un contexte où l’IA générative est devenue le nouveau passage obligé de toute grande entreprise technologique, défendre encore des investissements massifs dans des mondes virtuels déserts devient beaucoup plus compliqué.
Les lunettes et wearables IA prennent le relais
Officiellement, Meta ne parle pas d’abandon. La société met en avant un rééquilibrage. Une porte-parole explique ainsi que, au sein du portefeuille Reality Labs, une partie des investissements est déplacée du métavers vers les lunettes et objets connectés dopés à l’IA, en raison du fort potentiel de ce segment, tout en assurant qu’aucun changement plus large n’est prévu. Le discours est rassurant sur la forme, mais dans les faits, les budgets vont très clairement suivre les projets qui montrent déjà des signes de traction, comme les lunettes Ray-Ban Meta et leurs futures déclinaisons.
Meta Ray-Ban. Image WatchGeneration
Un pari relégué au second plan
Pour le métavers, ce tournant ressemble à un aveu à demi-mot. Meta ne va pas couper le cordon du jour au lendemain, les casques Quest et Horizon Worlds vont continuer d’exister, mais ils perdent leur statut de priorité stratégique absolue. Les lunettes et les wearables propulsés par l’IA permettent à Meta de rester dans le matériel tout en collant au récit dominant de l’industrie. L’entreprise peut ainsi raconter aux investisseurs qu’elle travaille sur l’IA, mais dans des produits concrets, vendables et, à terme, potentiellement rentables. Le métavers, lui, repasse en arrière-plan, comme un pari qui n’a pas totalement disparu, mais qui ne mérite plus, pour l’instant, des chèques aussi élevés.
Apple a distribué à ses développeurs et aux testeurs publics une deuxième release candidate de tvOS 26.2 ainsi que du logiciel 26.2 des HomePod, basé comme toujours sur tvOS. Ce deuxième RC arrive seulement un jour après le premier : le numéro de build passe de 23K51 à 23K53, signe qu’Apple a visiblement corrigé un bug de dernière minute.
La mise à jour peut être téléchargée depuis l’app Réglages de l’Apple TV, dans la section Mises à jour logicielles.
Avec tvOS 26.2, Apple introduit la possibilité de créer un profil sans identifiant Apple, ce qui simplifie la gestion des utilisateurs à la maison, notamment pour les invités ou pour les profils très encadrés. On trouve également un mode enfants dédié dans l’app Apple TV, disponible lorsqu’on utilise un profil enfant, avec une interface et des contenus adaptés.
Comme souvent avec tvOS, Apple ne fournit pas de notes de version détaillées pour les bêtas, on ne sait donc pas précisément ce qui change entre la première et la deuxième RC. En général, lorsqu’une RC est mise à jour, c’est qu’un problème bloquant a été repéré pendant les derniers tests.
Une salve complète de mises à jour la semaine prochaine
Sauf surprise de dernière minute, Apple devrait profiter de la semaine prochaine pour mettre en ligne l’ensemble de ses mises à jour en 26.2, ainsi qu’un dernier train de correctifs pour iOS 18 et iPadOS 18. Voici les mises à jour attendues et qui sont actuellement en RC.
iOS 26.2 RC (23C52)
iPadOS 26.2 RC (23C52)
iOS 18.7.3 (22H217)
iPadOS 18.7.3 (22H217)
macOS 26.2 RC (25C56)
macOS 15.7.3 RC 3 (24G419)
macOS 14.8.3 RC 3 (23J220)
watchOS 26.2 RC (23S303)
HomePod Software 26.2 RC (23K53)
tvOS 26.2 RC (23K53)
visionOS 26.2 RC (23N301)
En clair, si tout se passe bien, tous les appareils Apple devraient avoir droit à leur petite mise à jour dans quelques jours.
Nous en parlions pas plus tard qu’hier suite au départ d’Alan Dye pour Meta : le jeu de chaises musicales continue chez Apple, au plus haut de l’entreprise. Ainsi, Lisa Jackson a annoncé sa date de départ, et Kate Adams est remplacée en tant que directrice juridique de Cupertino, comme l’annonce Apple dans un communiqué officiel.
Très peu connue du grand public, Kate Adams tenait depuis 2017 le poste de directrice juridique de la marque, et quittera son poste à la fin 2026 pour le laisser à Jennifer Newstead, tout droit venue de... Meta. Comme quoi, les échanges fonctionnent aussi dans l’autre sens.
La nouvelle venue, si elle provient de Meta, devrait aussi aider aux relations avec l’équipe gouvernementale en place : Jennifer Newstead a travaillé pour deux administrations américaines, celles de George W. Bush et Donald Trump, et a aidé à l’élargissement des pouvoirs de surveillance de l’État après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a notamment contribué à la rédaction et à la promotion du Patriot Act du début des années 2000.
La passation de pouvoir ne fera pas forcément dans la simplicité : étant donné l’autre départ prévu, celui de Lisa Jackson, la partie « relations avec le gouvernement » que dirigeait cette dernière va dans un premier temps passer dans le giron de Kate Adams, avant que celle-ci ne passe la main à Jennifer Newstead. Cette dernière aura donc au final le poste de « Directrice juridique et des relations avec le gouvernement », entraînant logiquement la fusion des équipes dédiées.
Car en effet, Lisa Jackson, annoncée sur le départ depuis déjà plusieurs mois, sera officiellement en retraite d’Apple fin janvier 2026. Si elle compte à son actif la réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de la pomme, son avenir s’est compliqué suite à l’élection de Donald Trump, son précédent poste de directrice de l’EPA sous l’ère Obama bloquant toute discussion avec l’actuel président des États-Unis d’Amérique (même si Tim Cook a les choses plutôt bien en main, se priver de ce poste compliquait les choses).
Les affaires concernant l’environnement passeront désormais sous la houlette de Sabih Khan, nouveau COO de Cupertino fraîchement nommé après le départ de Jeff Williams en juillet de cette année.
Avec ces modifications dans l’organigramme, Apple se rapproche du gouvernement actuel, ce qui devrait lui permettre des relations facilitées avec le locataire de la Maison Blanche, sans avoir besoin nécessairement de passer par le CEO à chaque fois qu’il faut discuter avec les équipes gouvernementales. D’un autre côté, s’il fallait une preuve que l’écologie n’est plus une priorité pour les entreprises US suite aux décisions du gouvernement Trump, la disparition de la composante environnementale et sociale du poste de Lisa Jackson est un symbole de poids, même si Apple continuera probablement sur la voie qu’elle a tracée.