Apple est vraiment décidée à faire trainer cette affaire en longueur. Condamnée mi-octobre à verser 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses illégales à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free en 2013, la Pomme fait appel du jugement. « Nous contestons cette décision, qui concerne une affaire remontant à plus de dix ans, et nous faisons appel », nous a fait savoir un porte-parole. Et d’ajouter sans transition : « Comme toujours, notre priorité est d’offrir des expériences exceptionnelles à nos clients en France et dans le monde entier. »
Cet appel n’est pas une surprise. Les avocats d’Apple avaient déjà employé jusque-là toutes les méthodes à leur disposition pour repousser l’échéance aussi loin que possible. Et, selon L’Informé, certaines clauses jugées illégales dans les contrats signés en 2013 sont toujours en vigueur. Si tel est le cas, Apple a intérêt à faire durer le bras de fer pour pouvoir maintenir ses pratiques illicites. Interrogée sur ce point, l’entreprise ne nous a pas répondu pour l’instant.
Apple a été condamné pour neuf clauses abusives créant un déséquilibre significatif dans ses relations commerciales avec les opérateurs français. Dans les contrats de 2013, ces derniers étaient notamment contraints de financer l’intégralité des campagnes publicitaires de l’iPhone, avec pour seule contrepartie leur logo apparaissant subrepticement en fin de spot. Une pratique qui, à en juger par les publicités récentes, n’a peut-être pas disparu.
De nombreux employés d’Amazon s’apprêteraient à faire leur carton. D’après plusieursmédias américains, le groupe prévoit de licencier 30 000 personnes à travers le monde à partir d’aujourd’hui même.
Le groupe, qui n’a pas encore commenté cette information, compte actuellement 1,5 million d’employés sur le globe, dont plus des deux tiers travaillent aux États-Unis, principalement dans les entrepôts ou à la livraison. Ces deux activités ne seraient pas directement concernées pour l’instant par les suppressions de postes. Les coupes viseraient essentiellement les employés de bureau, aux fonctions support par exemple.
En juin dernier, Andy Jassy, le CEO d’Amazon, avait préparé les esprits. Dans une lettre adressée à ses employés, il avait prévenu que l’intelligence artificielle allait conduire « à réduire le nombre total des effectifs » dans les années à venir. « Au fur et à mesure que nous déployons davantage d’IA générative et d’agents, cela devrait changer la manière dont notre travail est effectué », expliquait-il.
Si les cols blancs sont les premiers touchés, les travailleurs dans les entrepôts ne sont pas à l’abri non plus. Selon un rapport interne révélé par le New York Times, Amazon vise à automatiser jusqu’à 75 % de ses opérations grâce à l’IA et à la robotique. Les prévisions ne font pas forcément état de licenciements, mais plutôt d’un gel des embauches futures, les machines prenant peu à peu le relais.
La dernière grande vague de suppressions de postes chez la multinationale remonte à 2022, avec 27 000 départs. À l’époque, il s’agissait d’un retour de flamme après les embauches massives liées à la flambée du commerce en ligne pendant la pandémie. Amazon n’est pas le seul grand groupe à licencier en masse : Microsoft a déjà supprimé plus de 15 000 emplois cette année, sur fond de bénéfices records et de course à l’IA.
Amazon publiera ses résultats trimestriels le 30 octobre. Ses derniers comptes faisaient état d’un chiffre d’affaires annuel d’environ 670 milliards de dollars et d’un bénéfice net avoisinant les 70 milliards.
DJI annonce la commercialisation en Europe de la gamme ROMO, trois robots aspirateurs qui sont vendus à partir de 1 199 €. L’entreprise chinoise n’est peut-être pas spécialiste du nettoyage, mais son expertise dans les drones s’est avérée pratique pour créer ces appareils qui doivent naviguer dans un intérieur afin de le nettoyer sans rien casser et en évitant de multiples pièges. D’ailleurs, la gestion de l’espace est assurée par un système maison qui s’inspire de ce que l’on trouve sur les drones de DJI : deux caméras ultra grand-angle associées à un LiDAR se chargent de cartographier chaque pièce et surtout de repérer le moindre obstacle.
Le haut de gamme ROMO P se distingue notamment par son design transparent. Image DJI.
Le constructeur met en avant l’aptitude de son robot à détecter des obstacles de 2 mm seulement, ce qui devrait lui permettre d’éviter les câbles. Même une simple carte posée au sol devrait pouvoir être contournée grâce à ce système, qui repose comme toujours sur une bonne dose d’algorithmes et de machine learning1. Un projecteur est même prévu pour que tout ce mécanisme continue de fonctionner dans le noir, en particulier sous un lit. Il faudra attendre des tests pour évaluer le système face à ses concurrents. Sur le papier, c’est en tout cas un avantage, les autres robots ont besoin d’obstacles plus gros pour les identifier correctement. DJI souligne aussi que le calcul de trajectoire s’inspire de son travail sur les drones et il devrait permettre à son aspirateur de facilement retrouver son chemin.
Le ROMO doit nettoyer votre maison, c’est même son objectif premier. Pour cela, DJI a mis au point un système qui repose sur un aspirateur très puissant : le constructeur annonce 25 000 Pa, ce qui est supérieur à ce que ses concurrents peuvent offrir (en général autour de 20 000). Bien sûr, ce n’est pas le seul aspect qui compte, même si c’est un critère important pour obtenir de bons résultats. Associé à l’aspiration, deux serpillères rotatives viennent nettoyer les sols quand c’est nécessaire. Si l’on trouve dans le robot tout ce qu’il faut pour collecter les débris et gérer l’eau, c’est la base associée qui se chargera de tout récupérer à chaque retour de l’appareil. Elle nettoiera et séchera également les serpillères à chaque passage, un point essentiel pour éviter les mauvaises odeurs.
Le modèle de base affiche un design moins spectaculaire, tout en offrant quasiment les mêmes fonctions pour nettement moins cher. Image DJI.
Pour le lancement, la gamme est composée de trois produits extrêmement proches. Le ROMO S constitue l’entrée de gamme et à 1 299 € (promo de lancement à 1 199 €), c’est déjà un robot aspirateur de luxe. Pour ce prix, vous aurez bien le système de détection d’obstacles et de gestion de l’espace complet, la pleine puissance d’aspiration, le système de serpillères dont l’une peut bouger pour aller dans les coins, une batterie intégrée qui doit offrir jusqu’à trois heures d’autonomie et la base avec son sac à poussière de 2,4 L et ses deux réservoirs d’eau (4 L propre, 3,2 L usée). Ajoutez 300 € et vous pourrez acheter le ROMO A, qui se distingue uniquement par la coque transparente sur le robot et qui semble une très mauvaise affaire.
Le ROMO P se hisse à 1 899 € (1 699 € en promo de lancement) et il se distingue visuellement par sa base transparente, en plus du robot. C’est un choix intrigant pour un aspirateur qui n’est jamais l’appareil le plus propre de la maison, un choix toutefois popularisé par Dyson. Par rapport aux deux autres, il gagne aussi deux petites fonctions supplémentaires : on peut ajouter du parfum pour désodoriser les sols et le sac à poussière de la base ajoute une lampe à UV. Puisque l’on parle d’accessoires, notons que le produit de nettoyage adopte un format propriétaire, tout comme les sacs.
Pour finir, ce robot aspirateur est évidemment connecté en Wi-Fi et on pourra le contrôler par le biais de l’app DJI Home. On devra en réalité le faire par ce biais, car ces produits ne seront pas compatibles avec Matter, en tout cas pas au lancement. Cela veut dire que vous ne pourrez pas les ajouter à l’app Maison et les contrôler par ce biais. En contrepartie, l’app permettra de transformer le robot en une caméra portable et papoter avec ses animaux de compagnie ou surveiller son logement à distance.
Pour une fois qu’un produit ne vante pas l’usage de l’IA… ↩︎
Si vous utilisez votre iPad comme écran secondaire ou que vous cherchez une belle manière de le ranger sur le bureau, bonne nouvelle : le support/chargeur X33 Pro de Kuxiu est actuellement en promo sur Amazon. Les différents modèles tombent à 99,99 € au lieu de 119,99 € en temps normal, soit 17 % de remise. La ristourne concerne le modèle pour iPad Pro M4/M5 13", pour sa déclinaison 11" ou encore celui pour iPad Pro et iPad Air M2/M3 13".
Image iGeneration
J’ai récemment testé ce produit, qui est assez malin. Il s’agit d’un support en aluminium intégrant un chargeur passant par le Smart Connector de la tablette. On peut ainsi regarder un film ou s’en servir avec Sidecar tout en remplumant la batterie, et cela sans brancher de câble. Le support peut être incliné dans tous les sens, passant facilement de l’horizontale à la verticale.
Kuxiu inclut un câble USB-C vers USB-C dans la boîte, mais pas de bloc de charge. Le système d’aimants est suffisamment fort pour laisser sa tablette sans crainte, et reste stable si l’on dessine ou quand on tape à l’écran.
Avec mon iPad Pro M4, la recharge est efficace étant donné qu’elle monte jusqu’à 18 W. L’accessoire a l’avantage de laisser l’accès libre au port USB-C, que l’on pourra par exemple utiliser pour brancher un SSD. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails :
Si l’aspect recharge ne vous intéresse pas, on notera que Kuxiu propose une version moins chère faisant office de simple support. La déclinaison pour l’iPad Pro M4 13" est à 79,99 €, tout comme celle de la version 11". Les iPad Air et Pro plus anciens en format 13" sont également concernés, ainsi que les modèles 11". Ils ne sont malheureusement pas en promotion pour le moment, mais on garde l’œil dessus.
Comme elle le fait régulièrement, Apple a mis à jour la liste de villes avec FlyOver, une fonctionnalité qui permet de survoler une zone en 3D. Elle existe depuis la naissance de Plans, il y a 13 ans de cela, et elle couvre désormais un grand nombre de villes dans le monde, même s’il en reste encore beaucoup à ajouter si Apple voulait proposer la fonction partout. C’est pourquoi il y a régulièrement des ajouts et ce mois-ci, Rouen est dans le lot, comme l’a signalé il y a quelques jours cette liste compilée sur Reddit.
La cathédrale de Rouen dans FlyOver. Image iGeneration.
Si vous voulez survoler la capitale du duché de Normandie, une ville extrêmement riche en histoire, vous pouvez le faire sur n’importe quel appareil Apple avec l’app Plans. Affichez le centre-ville sur la carte, basculez en mode satellite et modifiez l’orientation en glissant verticalement à deux doigts ou en touchant le bouton dédié. Vous verrez alors les bâtiments se dresser au-dessus du sol, à commencer par la cathédrale qui domine le centre.
L’app proposait à une époque des tours virtuels avec FlyOver qui permettaient de découvrir une ville avec un survol des lieux les plus connus. Cette fonction a bizarrement disparu début septembre, alors il faudra désormais le faire soi-même. À Rouen, outre la cathédrale, vous pouvez faire un tour de la Place du Vieux-Marché avec ses maisons à colombage, du palais de Justice ou encore du musée des Beaux-Arts (les Rouennais qui nous lisent peuvent ajouter leurs conseils dans les commentaires).
En Europe, on note aussi les ajouts de Bilbao en Espagne, Thun en Suisse, Udine en Italie et plusieurs villes du Royaume-Uni, surtout en Écosse : Air, Carlisle, Inverness et Perth. L’Australie a aussi droit à quatre ajouts (Ballina, Byron Bay, Gatton et Lismore) et deux pour les États-Unis qui sont probablement déjà les mieux couverts : Middletown sur la côte Est, Paso Robles sur celle de l’Ouest.
C’est plus rare, mais cela arrive manifestement : il y a aussi eu un retrait ce mois-ci. Bastia était couverte par FlyOver, la ville corse n’y a plus droit pour une raison qui reste mystérieuse. Peut-être qu’une mise à jour est en préparation, puisque Apple ne se contente pas de survoler une fois chaque ville, elle met à jour régulièrement ses données par la suite. En octobre, on a 21 mises à jour, dont un bon paquet en France : Arcachon, Besançon, Béziers, Carcassonne, Chenonceaux, Le Mans, Limoges, Millau, Mont-Saint-Michel, Montpellier, Saint-Étienne et Toulouse.
Le Black Friday est déjà là chez Proton : l’entreprise propose aujourd’hui de grosses ristournes sur son service de mail et de VPN. La messagerie passe à 1,99 € par mois pendant 1 an, tandis que le VPN est facturé 2,49 € par mois. Cela représente respectivement 60 % et 75 % de remise sur ces deux services de qualité disposant d’apps pour iOS et macOS. Proton propose habituellement ses meilleures promotions à l’occasion du Black Friday, ce qui en fait une bonne occasion de craquer. Le gestionnaire de mot de passe Proton Pass n’est pas en reste, tombant à 1,99 € au lieu de 4,99 € en temps normal (-60 %).
Proton Mail est un service de messagerie suisse axé sur la confidentialité proposant un chiffrement de bout en bout. Complet et bien fichu, son client iOS a récemment été revu, gagnant un mode hors connexion. Notons qu’il est possible d’obtenir une adresse mail gratuitement avec un stockage limité permettant d’essayer le service.
De son côté, Proton VPN est un service de réseau privé virtuel (VPN) mettant en avant sa politique stricte de non-journalisation des activités (no-logs) et un chiffrement poussé. Il propose un large réseau de serveurs à travers le monde ainsi que des fonctionnalités pour les utilisateurs avancées. Ici aussi, il est possible de l’essayer sans sortir sa CB avant de craquer pour une formule payante.
J’ai abandonné Google pour Proton il y a maintenant plus d’un an et suis satisfait de mon abonnement Unlimited, qui me sert principalement pour le mail et occasionnellement le VPN. Les services sont fiables et les apps Mac correctes. Le Drive peut être synchronisé avec la photothèque iCloud, et le gestionnaire de mot de passe prend en charge les réseaux Wi-Fi, les licences de logiciels ou les comptes bancaires. C’est donc une offre intéressante si vous cherchez à moins dépendre de Google ou de votre fournisseur de mail actuel tout en récupérant au passage quelques services multi-plateformes.
Apple semble avoir beaucoup plus d’ambition pour l’iPhone 16e que pour la gamme SE. Le constructeur californien donnerait désormais un rythme annuel à son modèle “entrée de gamme” — un virage clair dans sa stratégie. Si Apple respecte ce calendrier, l’iPhone 17e devrait voir le jour au printemps prochain. Et vu le bond en avant réalisé par l’iPhone 17, ce futur modèle pourrait bien séduire un large public.
Une sortie au printemps 2026
Ming-Chi Kuo et Mark Gurman sont tous les deux d’accord sur ce point : l’iPhone 17e verrait le jour au premier semestre 2026, marquant ainsi le passage à un cycle de mise à jour annuel pour ce modèle.
Dans les années à venir, le printemps devrait donc devenir la nouvelle période de lancement des iPhone standard. En 2027, Apple pourrait — si elle ne change pas ses plans — présenter simultanément les iPhone 18e et iPhone 18.
Une précédente rumeur, apparue en avril, évoquait déjà un prototype proche de la production d’essai. Selon cette fuite, Apple viserait toutefois un lancement en mai 2026, et non en février comme ce fut le cas pour l’iPhone 16e.
Un écran inchangé
Selon le média coréen The Elec, l’iPhone 17e reprendrait le même écran OLED que celui de l’iPhone 16e — un panneau initialement introduit avec l’iPhone 14. Une décision logique : la firme chercherait ainsi à réduire les coûts de production en misant sur des composants éprouvés et des chaînes déjà bien rodées.
L’iPhone 16e embarque pour rappel un écran OLED Super Retina XDR affichant un taux de contraste de 2 000 000:1. Sa luminosité atteint 800 nits en usage standard et jusqu’à 1 200 nits en HDR pour les photos, vidéos et films. La dalle affiche une définition de 2 532 × 1 170 pixels.
À titre de comparaison, l’iPhone 17 bénéficie d’un écran légèrement plus grand (6,3″ contre 6,1″) et d’une luminosité plus élevée (jusqu’à 1 600 nits en HDR et 3 000 nits en extérieur). Mais ce qui devrait surtout distinguer les deux modèles, c’est l’absence de ProMotion (120 Hz) sur l’iPhone 17e, qui restera limité à 60 Hz.
Image : iGeneration
Le même processeur que l'iPhone 17
Selon Mark Gurman, l’iPhone 17e profiterait de la même puce A19 que le reste de la gamme. Cette nouvelle génération, gravée en 3 nanomètres de troisième génération, marque une belle évolution en matière de performances comme d’efficacité énergétique.
Le processeur conserve une architecture à six cœurs — deux dédiés à la performance, quatre à l’efficacité — mais gagne en rapidité tout en consommant moins. Le GPU à cinq cœurs profite lui aussi d’améliorations notables, aussi bien pour le jeu que pour le traitement graphique du quotidien. Chaque cœur graphique intègre un Neural Accelerator, chargé d’accélérer les tâches d’intelligence artificielle locale — de Siri embarqué aux retouches photo intelligentes.
Enfin, la prise en charge matérielle du ray tracing permet de viser une qualité graphique proche des consoles, avec des effets de lumière plus réalistes et des fréquences d’image plus stables. Les gains d’efficacité de la puce A19 devraient également offrir une meilleure autonomie, un point souvent crucial sur les modèles d’entrée de gamme.
Avec ou sans Dynamic Island ?
C’est sans doute l’enjeu majeur des rumeurs autour de ce modèle. La logique voudrait que l’iPhone 17e s’inscrive dans la lignée de son grand frère et conserve une simple encoche.
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette idée — à commencer par le leaker Digital Chat Station, qui affirme à plusieurs reprises que l’iPhone 17e passerait à la Dynamic Island et adopterait un nouveau design.
Dynamic Island vs encoche
Selon lui, l’iPhone 16e reprend les grandes lignes du design de l’iPhone 14. Dans la même logique, son successeur s’inspirerait du châssis de l’iPhone 15, qui avait justement inauguré la Dynamic Island et des bords plus arrondis.
Sur le papier, c’est séduisant. Mais Apple veille jalousement à préserver ses marges et à différencier ses gammes. De plus, cette hypothèse contredit les rumeurs évoquant l’utilisation du même panneau OLED que celui du 16e.
Un positionnement plus clair
En France, l’iPhone 16e est officiellement vendu 719 €, un tarif qui avait fait grincer des dents lors de sa sortie. Mais la perception du produit a depuis bien changé : grâce aux promotions régulières, on le trouve désormais entre 500 et 600 €. Dans cette zone de prix, nul doute que la gamme “e” d’Apple a trouvé son public.
Tout n’est pas terminé pour Fitbit. Alors qu’elle étouffe depuis quelques années la marque qu’elle a rachetée en 2021, Google vient de confirmer à 9to5Google qu’il y aurait du nouveau matériel Fitbit l’année prochaine. Une annonce surprenante alors que les sorties se sont raréfiées sur ces dernières années.
Les sorties de nouveaux produits se sont également réduites. Le dernier tracker remonte à 2023 (le Charge 6) et les montres à 2022 (Sense 2 et Versa 4). Techniquement, le dernier produit Fitbit est… une montre pour enfants lancée l’année dernière, qui vise donc un public très restreint. De plus, l’accessoire n’est proposé qu’aux États-Unis.
Si rien n'a été précisé, on peut imaginer que Google ne lancera pas une nouvelle tocante afin de ne pas cannibaliser les ventes de sa Pixel Watch. Un bracelet connecté pourrait intéresser certains clients et être facturé moins cher que la montre, au tarif plus salé (279 €). Le produit garderait également pour avantage sa compatibilité avec iOS.
Google n’abandonne pas complètement Fitbit et s’apprête à lancer un aperçu pour une nouvelle version de son coach… carburant à Gemini. Celui-ci analyse le sommeil, la fréquence cardiaque et les entraînements pour créer un programme sportif qui s’ajuste selon la progression et l’énergie du moment. Il est pour l'instant réservé aux abonnés américains à la formule Premium. Apple préparerait un système similaire surtout axé sur la santé.
Délaissée depuis bien trop longtemps, l’application Spotify pour Apple TV bénéficie enfin d’une mise à jour majeure. De quoi réduire un petit peu le fossé béant qui la séparait d’Apple Music sur la même plateforme.
Nouvelle application Spotify sur Apple TV. Image iGeneration
Entièrement revue, l’application doit offrir une expérience utilisateur « plus rapide, plus intelligente et plus visuelle », d’après le service suédois. L’interface reste simple, avec trois sections principales (Accueil, Rechercher et Bibliothèque), là où Apple Music distingue plus finement ses contenus. On note quand même des améliorations dans la navigation. On peut revenir rapidement au morceau en cours de lecture grâce à un raccourci en haut à gauche de l’écran.
Lecture d'un morceau. Image iGeneration
Incroyable mais vrai, on a accès à la file d’attente pour sauter des morceaux qu’on ne veut pas écouter. Par contre, impossible de réorganiser cette file comme on le ferait sur iPhone ou Mac. Ne vous attendez pas non plus à pouvoir parcourir facilement la discographie d’un artiste ou à accéder aux fonctions avancées disponibles sur les autres plateformes.
File d’attente. Image iGeneration.
Les paroles arrivent enfin sur l’Apple TV. Il était temps, car elles sont disponibles depuis trois ans sur Android TV ! C’est pratique pour chanter lors des soirées entre amis… mais ça ne vaut toujours pas le mode karaoké d’Apple Music, qui synchronise les paroles, coupe le micro du chanteur et propose même des traductions et prononciations pour certaines langues étrangères depuis iOS 26.
Paroles. Image iGeneration.
Autre ajout bienvenu : des commandes spécifiques pour les podcasts et les vidéos, permettant d’avancer ou reculer de 15 secondes et d’ajuster la vitesse de lecture (de 0,5x à 3x). En parlant de vidéo, les clips et les podcasts vidéo qui étaient inexistants ou introuvables sont maintenant bien mis en avant.
Options de lecture pour les podcasts. Image iGeneration.
La fonction Spotify Connect permet quant à elle de contrôler la lecture sur l’Apple TV depuis un autre appareil relié au même compte. Et pour les mélomanes exigeants, cette version prend en charge la qualité lossless récemment déployée pour les abonnés premium.
En résumé, cette nouvelle application Spotify pour tvOS est bien meilleure que la précédente — ce n’était pas difficile — et rattrape son homologue sur Android TV. Néanmoins, elle est encore très loin du niveau d’Apple Music, plus complète, plus fluide et plus élégante sur les téléviseurs.
X prévoit de s’éloigner un peu plus de son passé : si le nom Twitter avait déjà largement disparu, on pouvait encore accéder au réseau social d’Elon Musk avec le nom de domaine twitter.com. Depuis son acquisition en 2022, le milliardaire a tout fait pour effacer l’ancien réseau social, ce qu’il a fait de manière très symbolique en le renommant X. Par défaut, le site est ainsi accessible à l’adresse x.com et ce sera peut-être la seule méthode très prochainement. En effet, un changement aura lieu le 10 novembre 2025, dans deux semaines, qui semble indiquer que l’ancien nom de domaine s’apprête à disparaître.
Image MacGeneration.
En tout cas, c’est à cette date que les clés d’accès (passkeys) et autres clés de sécurité physique type Yubikeys enregistrées du temps de twitter.com cesseront de fonctionner sur le réseau social. Comme l’a souligné le compte officiel @Safety, ce n’est pas un problème de sécurité, c’est lié à l’implémentation de ces clés de sécurité en guise de deuxième facteur. Pour faire simple, elles sont associées à un nom de domaine unique et puisque celui de X a changé, il faudra supprimer les clés avant de les enregistrer à nouveau avec x.com. Les clés créées avec le nom de domaine actuel ne sont pas concernées.
Les utilisateurs qui doivent faire la procédure recevront une alerte avant l’échéance. Si vous utilisez une clé d’accès ou clé de sécurité physique en guise de deuxième facteur, vous pouvez vérifier ce qu’il en est à cette adresse, qui devrait vous mener directement au bon endroit dans les réglages de votre compte X. L’équipe du service précise que le deuxième facteur délivré par les apps sous la forme d’un code numérique n’est pas touché, puisque cette méthode n’est pas associée à un nom de domaine.
On ne sait pas encore si le nom de domaine historique sera entièrement supprimé le 10 novembre. Le plus logique serait de le conserver, ne serait-ce que pour rediriger tous les anciens liens publiés vers Twitter. Depuis sa création en 2006, ce sont des centaines de milliers, probablement des millions, d’URL en twitter.com qui ont été disséminées sur le web et supprimer la redirection n’a rationnellement aucun sens. On ne sait jamais ce qui peut se passer avec Elon Musk, alors il faudra attendre de voir ce qui arrive le 10 novembre.
Comme le relève The Verge, twitter.com n’a pas encore disparu partout. C’est ce nom de domaine qui reste notamment utilisé si on veut intégrer un message publié sur X sur un autre site web.
Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez acquérir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion sur Amazon à 30,99 € au lieu de 42,99 € pour une durée limitée.
Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence majeure : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C — un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.
Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Par rapport aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette lacune n’est pas gênante.
Apple pourrait préparer des versions pour iPad de quatre de ses apps réservées au Mac jusque-là, d’après MacRumors. L’éditeur d’images Pixelmator Pro, l’outil de compression vidéo Compressor, le créateur d’effets vidéo Motion et enfin MainStage, compagnon de l’éditeur musical Logic Pro destiné à la scène, pourraient être adaptées à iPadOS à l’avenir. Apple n’a encore rien annoncé : la création d’identifiants sur l’App Store laisse penser que ces apps pourraient arriver sur la tablette après des années exclusivement sur le Mac.
Image iGeneration.
Cet indice suffit à laisser penser qu’Apple envisage une version iPadOS, mais c’est à peu près tout. On n’a pas la certitude que ces apps sortiront sur l’iPad et même si c’est le cas, on ne sait pas quand cela arrivera, ni sous quelles modalités. En particulier, on ne connaît pas le prix de vente ou la forme, sachant que les quatre apps sont actuellement vendues sur le Mac App Store pour 35 € (MainStage) ou 60 € (Pixelmator Pro, Compressor et Motion).
Ce serait en tout cas assez logique qu’Apple crée des versions iPad de ces apps, surtout pour les trois qui sont liées à Final Cut Pro et Logic Pro. Ces deux dernières existent sur la tablette depuis 2023, avec des variantes optimisées pour iPadOS. Si elles ont moins de fonctionnalités que les versions pour Mac, elles restent de solides exemples des outils professionnels que l’on peut proposer sur un iPad.
Au passage, Final Cut Pro comme Logic Pro ont changé de modèle économique sur iPadOS avec un abonnement à la place de l’achat unique. Est-ce le modèle qu’Apple voudrait proposer également pour ces quatre nouvelles apps ? On pourrait même envisager un abonnement unique dans l’esprit du Creative Cloud d’Adobe, avec un accès à toutes les apps créatives de l’entreprise, sur l’iPad et sur le Mac. Si cette idée aboutissait, ce serait la première fois qu’Apple propose un abonnement sous macOS pour ses éditeurs vidéo et audio, ils ont toujours été vendus avec une licence finale jusque-là.
Pixelmator Pro sur un iPad, en quelque sorte. Image iGeneration.
L’ajout de Pixelmator Pro, concurrent de Photoshop, serait à cet égard parfaitement logique. Quasiment un an après l’annonce de son acquisition, ce serait la première mise à jour significative apportée à l’éditeur photo et on commençait justement à vraiment se demander ce qu’Apple allait faire de sa nouvelle app. On aura peut-être un élément de réponse dans les semaines ou mois à venir.
Qui dit NAS, ne dit pas forcément Synology ou QNAP. Outre Ugreen qui commence à se faire une place sur le marché, il ne faut pas oublier TerraMaster, qui continue son petit bonhomme de chemin. Le fabricant chinois vient de lancer deux nouveaux modèles qui retiennent l’attention.
Les F2-425 Plus et F4-425 Plus partagent la même base matérielle, à commencer par un processeur Intel N150 à quatre cœurs, cadencé jusqu’à 3,6 GHz. Ce n’est pas une puce taillée pour les calculs intensifs, mais elle a l’avantage d’être économe et de disposer d’un GPU intégré capable de transcoder des vidéos.
F2-425 Plus. Image TerraMaster.
Côté connectique, les deux modèles sont identiques et bien dotés :
3 ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, dont un en façade
1 port USB 3.2 Gen 2 Type-C
1 sortie HDMI
2 ports réseau 5 Gb/s
La présence de non pas un, mais deux ports Ethernet 5 Gb/s est suffisamment rare pour être soulignée.
Le F2-425 Plus comprend deux baies pour disques durs (jusqu’à 30 To par disque), tandis que le F4-425 Plus en offre quatre. Tous deux disposent aussi de trois emplacements M.2 NVMe (jusqu’à 8 To chacun), qui peuvent servir de cache SSD ou de volumes indépendants selon les besoins. Le F2-425 Plus embarque 8 Go de DDR5, tandis que le F4-425 Plus en a le double. Dans les deux cas, la RAM peut être portée jusqu’à 32 Go via un seul module.
F2-425 Plus. Image TerraMaster.
Ces nouveaux NAS fonctionnent sous TOS 6, le système maison de TerraMaster. Il couvre l’essentiel des usages, propose une boutique d’applications et prend en charge Docker pour les utilisateurs avancés.
Deux rumeurs concernent la photographie à venir dans de futurs iPhone, à commencer par les modèles de l’an prochain. Cela fait quasiment un an que Ming-Chi Kuo a prédit l’ajout d’un objectif à ouverture variable dans la gamme de 2026, un changement qui devrait apporter une nette amélioration des photos prises avec le téléphone en ajustant mieux la quantité de lumière qui atteint le capteur. Il y a deux semaines, l’information était corroborée par le site coréen bien renseigné ETNews, qui prévoyait son arrivée sur les deux iPhone 18 Pro et 18 Pro Max. La rumeur du jour va dans le même sens, avec toutefois une nuance de taille : seul le plus grand modèle pourrait y avoir droit.
Un objectif à ouverture variable, comme on en retrouve sur les appareils photos dédiés, pourrait apporter un net gain de qualité. Image iGeneration, photo de base Long (lTiga) Nguyen sur Unsplash.
C’est en tout cas ce qu’affirme Digital Chat Station sur Weibo (via 9To5 Mac), une source qui a eu de bonnes informations sur le plateau des iPhone 17 Pro ou avant cela l’arrivée du téléobjectif 5x sur le 16 Pro. Dans sa publication, il confirme l’arrivée d’un objectif à ouverture variable, mais le réserve au 18 Pro Max, ce qui voudrait dire que l’iPhone 18 Pro n’y aurait pas droit. C’est peut-être par manque de place, ou plus vraisemblablement pour redonner au grand téléphone d’Apple un peu plus d’arguments face au modèle de base.
Associé à ce changement, il envisage une ouverture maximale plus grande pour le téléobjectif, ce qui serait essentiel pour améliorer les photos avec peu de lumière, un point faible de cet objectif. Ces deux changements pourraient permettre d’offrir une bien meilleure qualité en photo, même s’il faudra attendre les premiers retours dans un an pour juger si c’est vraiment significatif à l’arrivée. On parle d’un smartphone et un objectif, même à ouverture variable, restera extrêmement compact et de qualité médiocre, face à celui d’un appareil photo dédié.
Le capteur maison pourrait débuter avec l’iPhone 20
L’autre rumeur du jour dans le domaine voit plus loin, puisque l’on parle cette fois de l’iPhone 20, le modèle phare qui pourrait sortir en 2027. Si vous savez compter et que vous avez un doute sur les aptitudes de l’auteur de ces lignes, rappelons qu’Apple voudrait sauter l’iPhone 19 pour sortir un modèle événement pour les 20 ans de l’iPhone. Cet appareil radicalement nouveau arborerait un tout nouveau design, avec l’écran qui remplacerait les bordures et la sensation de tenir une plaque de verre et non un téléphone.
Le design devrait être l’élément le plus marquant sur ce modèle, bien plus que les composants internes. Cela étant, l’iPhone 20 pourrait être parmi les premiers à adopter un autre composant conçu par Apple, cette fois le capteur photo. C’est le fuiteur coréen yeux1122 qui rapporte l’information (via MacRumors) et même si ses rumeurs ne sont pas toujours fiables, il a vu juste à quelques reprises, suffisamment pour lui accorder de l’attention. Il n’est pas le premier à évoquer l’arrivée d’un capteur maison de toute manière, c’est un bruit de couloir qui était apparu pendant l’été.
Ses informations évoquent plus largement l’arrivée des capteurs dits LOFIC, pour Lateral Overflow Integration Capacitor, ce qui devrait amener de gros gains en matière de qualité photo. Pour faire très simple, cela permet à chaque pixel sur le capteur de stocker une quantité variable de lumière, ce qui se concrétise à l’arrivée par une meilleure gestion des scènes avec de grands écarts lumineux. Grâce à cette technologie, on devrait notamment pouvoir se passer des techniques actuelles pour créer du HDR, à savoir l’assemblage d’une photo unique à partir de multiples poses avec des expositions différentes, des techniques qui ont de nombreux défauts avec les sujets en mouvement.
L’iPhone 17 Pro impressionne par son immense plateau, mais le système de trois caméras au dos n’a pas tellement bougé depuis quelques années. Les deux prochaines années devraient bousculer cet aspect du smartphone conçu à Cupertino. Image Apple/iGeneration.
Ce sera sans doute une étape majeure pour la photographie sur smartphone et tout le monde devrait rapidement y passer. D’ailleurs, le fuiteur coréen envisage l’arrivée de capteurs LOFIC dès 2026 dans des smartphones chinois, alors qu’il faudrait attendre 2027 pour l’iPhone, sachant qu’il ne précise pas si toute la gamme y aurait droit, ou plus vraisemblablement une partie des modèles seulement. Les concurrents d’Apple devraient utiliser des capteurs Sony qui pourraient être prêts dans les prochains mois, alors que la Pomme veut développer sa propre technologie, ce qui expliquerait son retard.
Sony est justement le fournisseur des capteurs photo de tous les iPhone depuis le tout premier en 2007. Sortir son propre capteur photo vingt ans après, voilà qui serait un symbole fort. L’entreprise a commercialisé cette année des iPhone et iPad équipés d’un modem cellulaire maison ainsi que sa propre puce Wi-Fi et Bluetooth. Le capteur photo serait la prochaine grosse étape pour distinguer les produits Apple des autres produits sur le marché, une vieille idée.
Quand on travaille sur Mac, la question de l'écran externe revient sans cesse. Quelle diagonale choisir ? Le 27 pouces s'est longtemps imposé comme une évidence, presque par défaut. Pourtant, cette convention mérite qu'on la bouscule sérieusement.
Le format 32 pouces ne représente pas une simple variation du 27", mais bien une autre façon de concevoir son espace de travail. BenQ l'a compris et propose avec ses séries PD et PV des moniteurs qui exploitent pleinement ce format pour les créatifs qui passent leurs journées devant l'écran.
Le 32 pouces : arrêter de se battre contre son interface
Entre un 27 et un 32 pouces, la surface d'affichage bondit de quarante pourcent. Ce n'est pas anodin. Sur un 32 pouces 4K, Photoshop respire enfin : les panneaux latéraux cohabitent avec une zone de travail exploitable, sans devoir replier frénétiquement les menus pour voir son image. Final Cut Pro dévoile sa timeline en entier, permettant de visualiser la structure d'une séquence d'un coup d'œil au lieu de naviguer au kilomètre. Lightroom affiche simultanément histogrammes, curseurs et vignettes des préréglages. Sur du 27 pouces, on passe sa vie à jongler, masquer, réduire, déplacer. C'est épuisant et improductif. Le 32 pouces élimine cette lutte permanente contre l'interface.
La densité de pixels joue également un rôle crucial. Un écran 4K de 32 pouces affiche environ 140 pixels par pouce, précisément le seuil où macOS peut exploiter la définition native sans mise à l'échelle excessive. Le texte reste parfaitement net, les icônes demeurent lisibles, et surtout, on dispose d'un véritable espace de travail exploitable. Cette densité permet de travailler en résolution native sans plisser les yeux après trois heures de session, ce qui devient déterminant quand on retouche des photos ou qu'on monte des vidéos toute la journée.
Le BenQ PV3200U : penser le montage vidéo différemment
Sorti en août 2025, le PV3200U vise directement les monteurs, créateurs vidéo et YouTubeurs. Sa caractéristique la plus inhabituelle ? Un système audio intégré 2.1 avec deux haut-parleurs de 2 watts et un subwoofer de 5 watts. Ça peut sembler dérisoire face à des enceintes de monitoring dédiées, mais le mode studio de ce moniteur préserve un son non traité, suffisamment fidèle pour juger rapidement d'un mixage ou repérer un souffle parasite sans systématiquement enfiler un casque.
Quand on passe huit heures par jour en montage, pouvoir alterner entre casque et enceintes intégrées change vraiment le quotidien. L'oreille fatigue moins, on garde une perspective plus fraîche sur son travail.
Le PV3200U couvre intégralement le Rec.709 et atteint 95 pourcent du DCI-P3, avec un Delta E inférieur ou égal à 2 garanti par un calibrage d'usine individuel. Ces chiffres correspondent exactement aux espaces colorimétriques qu'utilisent YouTube, Vimeo et la plupart des plateformes de diffusion.
Le moniteur intègre des modes de prévisualisation iPhone et iPad, permettant de vérifier le rendu final sur mobile avant d'exporter. Ça évite cette déconvenue classique où l'on découvre après publication que les couleurs virent complètement sur smartphone.
Le mode M-book synchronise automatiquement la colorimétrie entre l'écran du MacBook et le moniteur externe. On ne mesure l'utilité de cette fonction qu'au moment où l'on passe trois heures à monter une séquence sur l'écran externe, pour constater en refermant l'ordinateur portable que rien ne correspond. BenQ règle ce problème irritant de façon transparente.
Côté connectique, le port USB-C délivre 65 watts de charge, suffisant pour un MacBook Air ou un MacBook Pro 14 pouces en usage normal. Trois ports HDMI 2.0 permettent de brancher caméra, console ou second ordinateur sans jongler constamment avec les câbles. Le Hotkey Puck sans fil facilite le passage entre sources et modes colorimétriques.
À 800 euros environ, le PV3200U se positionne exactement là où les créateurs vidéo en ont besoin : performant sans ruiner le budget d'équipement.
Le BenQ PD3225U : ne plus transiger sur la couleur
Le PD3225U s'adresse aux photographes, designers et créatifs qui ne peuvent pas se permettre d'approximation colorimétrique. Son atout principal réside dans sa dalle IPS Black. Les dalles IPS classiques affichent généralement un contraste de 1000:1, avec ce voile grisâtre caractéristique sur les noirs profonds. L'IPS Black double ce ratio à 2000:1, offrant des noirs réellement denses tout en conservant les angles de vision et la précision colorimétrique de l'IPS. Pour qui travaille sur des visuels destinés à des environnements sombres, cette amélioration change concrètement la perception du rendu final.
La couverture colorimétrique atteint 98 pourcent du DCI-P3, 100 pourcent du sRGB et 100 pourcent du Rec.709, avec un Delta E inférieur ou égal à 2. Chaque écran sort d'usine accompagné d'un rapport de calibration individuel, attestant des mesures effectuées sur cette dalle précise.
Pour un photographe professionnel ou un graphiste qui prépare des fichiers pour l'impression, ces garanties ne relèvent pas du marketing technique : elles assurent que les couleurs affichées correspondent fidèlement aux fichiers sources. À environ 1050 euros, le PD3225U positionne la rigueur colorimétrique dans une fourchette accessible pour un indépendant.
La connectique Thunderbolt 3 délivre 85 watts de charge sur le port principal. Un seul câble relie le MacBook à l'écran, transfère la vidéo 4K, alimente l'ordinateur et transforme les ports USB de l'écran en hub fonctionnel. Cette configuration permet même de connecter un second écran 4K via le daisy chain Thunderbolt. Le switch KVM intégré autorise le contrôle de deux ordinateurs distincts avec un seul clavier et une seule souris. Pour qui travaille sur Mac personnel et PC professionnel, ça supprime un boîtier externe encombrant.
L'ergonomie physique du PD3225U mérite qu'on s'y attarde. Le pied ajuste la hauteur sur quinze centimètres, bascule, pivote et permet même le mode portrait complet. Ces fonctionnalités sont intégrées de base, sans supplément tarifaire. Un photographe qui traite régulièrement des images en format portrait ou un designer qui doit montrer son travail à un client assis à côté apprécie immédiatement cette flexibilité.
BenQ ne s'est pas contenté de proposer des écrans techniquement corrects. Le logiciel Display Pilot 2, disponible gratuitement pour macOS, permet de contrôler luminosité et volume directement depuis les touches du clavier Apple.
L'ICCsync synchronise automatiquement les profils ICC entre le système et le moniteur lors des changements de mode colorimétrique. Ces détails d'intégration font qu'on oublie rapidement qu'on n'utilise pas un écran Apple. L'expérience reste fluide, cohérente avec les habitudes macOS.
Les écrans BenQ en 32 pouces ne cherchent pas à séduire par leur design. Leur esthétique reste fonctionnelle, leur finition pragmatique... Mais pour qui cherche des outils de travail performants, précis colorimétriquement et ergonomiques sans vider son compte professionnel, ils constituent une proposition sérieuse et aboutie.
Apple a été condamnée à payer 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses illégales à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, révèle L’Informé. Une affaire vieille de plus de dix ans qui illustre la position de force de l’iPhone sur le marché français.
Le début de l’histoire remonte à 2013, lorsque le gouvernement Ayrault ordonne une enquête sur les conditions commerciales imposées par Apple aux opérateurs français. Au terme de la saisine, l’entreprise américaine a été reconnue coupable de neuf clauses créant un déséquilibre significatif.
À Lyon, une grande publicité pour l’iPhone 17 Pro… financée par Free (regardez le logo en haut à droite) ? Image iGeneration.
Quand Apple dictait ses conditions aux opérateurs
La clause illégale peut-être la plus flagrante concerne la publicité : Apple faisait payer toutes les campagnes de l’iPhone par les opérateurs, qui voyaient juste leur logo apparaitre furtivement à la fin des spots. Ces contrats signés en 2013 — l’année des iPhone 5s et 5c — forçaient Orange à dépenser 10 millions d’euros par an, SFR 8 millions, et Free et Bouygues Telecom environ 7 millions chacun. Le tribunal a jugé que cette clause était abusive et qu’elle témoignait « d’une véritable soumission de l’opérateur. »
Mais la mainmise d’Apple allait bien au-delà du marketing. Sur le plan commercial, les opérateurs devaient commander des volumes fixes (jusqu’à 5,35 millions d’iPhone sur trois ans pour Orange, 4 millions chez SFR et 350 000 chez Free) et respecter des prix de vente encadrés. Le tribunal a considéré que ces dispositions violaient le code du commerce en plaçant les opérateurs dans une position de dépendance incompatible avec des relations commerciales équilibrées. Les neuf clauses illégales sont les suivantes :
Encadrement de la politique tarifaire des opérateurs
Obligation pour l’opérateur de certifier à Apple que les subventions moyennes respectent les exigences contractuelles
Possibilité pour Apple de réaliser des audits sur le taux moyen de subvention et plus globalement de vérifier que les opérateurs conservent les registres nécessaires à la vérification du respect des conditions du contrat
Obligation pour les opérateurs de transmettre à Apple les rapports d’inventaire et les résultats des ventes unitaires
Conditions strictes de commandes par les opérateurs à Apple
Possibilité pour Apple d’utiliser librement les marques appartenant aux opérateurs
Contribution des opérateurs à un fonds publicitaire utilisé à la discrétion d’Apple
Possibilité pour Apple de connaître gratuitement les performances du réseau des opérateurs
Possibilité pour Apple d’utiliser sans rémunération les brevets des opérateurs
À l’époque où ces contrats ont été signés, il faut savoir que les opérateurs représentaient 90 % des ventes d’iPhone en France. Apple ne permettait pas encore à Amazon de commercialiser son smartphone (cela n’arrivera qu’en 2019) ne proposait pas un crédit à 0 % sur sa boutique en ligne pour favoriser son propre canal. Dans ce contexte, les juges ont noté que « le caractère révolutionnaire de l’iPhone, qui était en train de bouleverser la téléphonie mobile dans le monde, faisait pencher le rapport de force très nettement en faveur d’Apple, et rendait obligatoire pour les opérateurs mobiles de conclure un accord ». Et de conclure que « la gravité des pratiques d’Apple, partenaire incontournable et indispensable des opérateurs de téléphonie mobile, a eu pour effet de compromettre toute négociation effective pendant une longue période. »
Dix ans de procédure… avant un nouvel épisode ?
Au bout du compte, Apple est condamnée à payer 48 millions d’euros. Dans le détail, il y a 8 millions d’euros d’amende, 950 000 euros de frais de procédure et 38,7 millions d’indemnités pour trois opérateurs. Bouygues touche 16 millions, Free 15 millions et SFR 7,7 millions. Orange, qui réclamait 108 millions, repart bredouille. Le tribunal a estimé que l’opérateur historique a « engagé sa responsabilité dans la situation qu’elle déplore et a concouru au préjudice qu’elle allègue. » Même constat pour SFR et Bouygues, dont les dédommagements ont été partiellement réduits : « [Les opérateurs] ont accepté pendant plusieurs années des dispositions qu’ils qualifient aujourd’hui de défavorables, et qu’ils se sont abstenus de contester lors du renouvellement du contrat. » En clair : ils ont joué le jeu d’Apple trop longtemps.
L’affaire aura mis plus d’une décennie à aboutir car Apple a usé de tous les recours possibles, jusqu’à tenter — en vain — de saisir la Cour de justice de l’Union européenne. Et ce n’est peut-être pas terminé. Selon L’Informé, certaines des clauses jugées illégales sont toujours en vigueur, ce qui pourrait inciter Apple à faire appel. On voit toujours les logos des opérateurs apparaître subrepticement à la fin des pubs pour l’iPhone… L’entreprise n’a pas répondu aux sollicitations de nos confrères.
iOS 26 a élargi le suivi de commandes dans l’app Cartes, mais il va falloir patienter pour en profiter chez nous. Depuis iOS 16, il est déjà possible de suivre l’expédition d’un achat effectué avec Apple Pay directement dans Wallet, à condition que le commerçant prenne en charge cette fonction. C’est là où le bât blesse : bien que certains prestataires comme Shopify s’y soient mis, ce n’est pas encore généralisé.
Pour étendre cette capacité, Apple a introduit dans iOS 26 une nouvelle option liée à Apple Intelligence. Le système peut désormais analyser automatiquement les emails dans l’app Mail pour y repérer des informations de commandes de la part des commerçants ou des transporteurs, puis ajouter celles-ci à la section Commandes de Cartes.
La nouvelle option pour le suivi élargi. Image iGeneration.
Si votre Wallet ne s’est pas soudainement rempli de colis, c’est normal, la nouveauté requiert un iPhone entièrement configuré en anglais (langue du système, de Siri et région réglée sur les États-Unis ou le Royaume-Uni). Ce détail n’apparaissait pas dans le communiqué de presse d’iOS 26, il a été précisé plus tard dans le PDF des nouveautés.
Le suivi d’une commande dans Wallet. Image MacRumors.
En passant un iPhone complètement en anglais, nous avons vu apparaitre la nouvelle option : Settings > Wallet & Apple Pay > Order Tracking > Mail (Beta). Faute de commande récente, nous n’avons pas pu confirmer si l’ajout automatique fonctionnait bien. Mais une chose est sûre : pour que cela fonctionne en français, il faudra attendre encore un peu.
Howard Oakley a découvert un bug bien étrange dans Spotlight, le moteur de recherche de macOS. Un lecteur lui a d’abord signalé qu’un fichier texte brut qui commençait par les lettres LG en majuscule n’était pas indexé par Spotlight, rendant l’intégralité de son contenu inaccessible. D’autres recherches ont prouvé depuis que ce n’était pas le seul cas de figure : le bug survient aussi au minimum lorsque HPA et même Draw sont présents en tête du fichier texte. À défaut de comprendre les raisons exactes de ce bug qui existe depuis bien des années, le développeur a réussi à identifier son origine.
Ce fichier texte stocké dans un dossier normalement indexé par Spotlight n’est pas accessible par le biais du moteur de recherche, à cause de ses deux premiers caractères. Image MacGeneration.
Concrètement, la source du problème est à chercher dans RichText.mdimporter, l’outil développé par Apple qui se charge d’ajouter le contenu des fichiers texte dans la base de données de Spotlight. On sait que la version incluse à partir de macOS Ventura (13) est touchée et c’est encore le cas sous macOS Tahoe. Pour une raison qu’il est difficile d’élucider puisque le code source de cet outil est fermé, les premiers caractères d’un fichier texte peuvent provoquer un bug qui bloque l’indexation du contenu. Il semblerait que l’outil d’Apple considère à tort que le fichier n’est pas du texte, mais un autre format qui le conduit à ignorer ce qu’il contient.
L’hypothèse la plus probable est qu’Apple a changé la méthode pour déterminer le type d’un fichier à partir de macOS 13. Une explication pourrait être que Spotlight utilise maintenant la commande UNIX file, présente dans le système depuis Tiger, pour effectuer cette tâche. Son travail repose sur une analyse des premiers octets d’un fichier, au lieu de simplement faire confiance au système d’exploitation qui assigne un format à chaque document géré par ses soins. C’est l’inclusion de Draw qui a mis la puce à l’oreille, puisque c’est le format de fichier d’un très vieil éditeur vectoriel sorti à la fin des années 1980.
Un fichier texte qui commence par ces quatre lettres pourrait ainsi être considéré à tort comme du dessin vectoriel et non du texte brut. On imagine que LG et HPA correspondent à d’autres formats et on suppose qu’il peut y avoir d’autres séquences de caractères qui bloquent ainsi Spotlight. Comme le souligne Howard Oakley, l’opacité du moteur de recherche conçu par Apple n’aide pas à comprendre le bug, macOS ne remontant aucune information détaillée et offrant encore moins de contrôle sur le processus. Tout est censé fonctionner et si ce n’est pas le cas, l’utilisateur n’a aucun recours.
Il faut reconnaître que ce bug était bien caché : il ne fonctionne qu’avec les fichiers en texte brut, pas ceux en texte enrichi, et les caractères incriminés doivent être les premiers. Ajoutez une espace juste avant et l’indexation par Spotlight se fera normalement. Oubliez une majuscule et de la même manière, le contenu sera correctement ajouté à la base de données. Cela explique sans doute pourquoi il est passé si longtemps sous les radars d’Apple et on peut espérer qu’il sera corrigé dans une future version de macOS maintenant qu’il a été rendu public.
En lançant sa grande offensive sur les services de télévision la semaine dernière, Free a pris tout le monde de court, y compris les groupes audiovisuels. Dans un communiqué commun au ton courroucé, TF1 et France Télévisions « dénoncent avec la plus grande fermeté l’initiative de Free visant à commercialiser leurs services sans aucune concertation préalable avec les éditeurs concernés. »
Application Free TV sur iPad. Image iGeneration.
Jusqu’ici, chaque opérateur se contentait de proposer son service de télévision maison à ses abonnés fixe ou mobile. Free a décidé de casser ce schéma avec Free TV, une offre de télé gratuite ouverte à tous, qui permet de regarder des dizaines de chaînes — y compris celles du service public — sur de nombreuses plateformes. Les chaînes de TF1 sont quant à elles intégrées dans Free TV+, une formule payante à 0,99 € par mois la première année.
Les deux groupes, qui ont manifestement découvert Free TV en même temps que tout le monde, évoquent « une méthode brutale et unilatérale » qui serait menée au « mépris des droits des ayants droit créateurs et acteurs du secteur audiovisuel et de leurs partenaires commerciaux. » Ils estiment que Free « s’approprie » leurs contenus, alors qu’ils poussent de leur côté leurs propres services TF1+ et France.tv.
Le concept de Free TV n’est pourtant pas inédit, Molotov occupe ce terrain depuis des années. Mais l’entreprise de Xavier Niel dispose d’une force de frappe bien supérieure et aurait donc lancé ce service sans prévenir personne. TF1 avait déjà eu un long contentieux avec Molotov, qui s’était soldé par le retrait de ses chaînes de la formule gratuite.
Au bout du compte, France Télévisions et TF1 appellent les pouvoirs publics et l'Arcom à se saisir du dossier, estimant que cette initiative « déstabilise l’ensemble de l’écosystème audiovisuel. »
Le projet Swift annonce sur son blog la sortie de la première version d’un SDK pour Android. Concrètement, cela veut dire que l’on peut créer une app pour Android en utilisant Swift, le langage de développement créé à l’origine par Apple et qui sert de fondation à ses systèmes d’exploitation et ses apps. Ce n’est pas une surprise, c’est au contraire l’aboutissement d’un projet lancé il y a près de dix ans et avec la bénédiction d’Apple. C’est même en effet l’ambition de base de Swift, qui voulait être un langage open-source capable de répondre à tous les besoins.
Image Swift.
Précisons d’emblée qu’il ne sera pas possible de créer une app Android complexe uniquement codée en Swift. Cette première version pose les fondations et offre une base de travail pour qu’un développeur puisse adapter ses apps iOS vers le système d’exploitation mobile de Google. Cela dit, il faudra se passer de toutes les fonctionnalités fournies par iOS et se contenter d’une petite partie de l’écosystème Swift. Ainsi, moins de 30 % des dépendances distribuées avec Swift Package Manager sont compatibles Android et il faudra un travail de toute la communauté pour augmenter ce chiffre. La page du site officiel qui met en avant des projets indique désormais si la compatibilité Android est assurée.
Au-delà de leur propre langage, les créateurs de Swift ont prévu un projet swift-java qui sert à faire le lien avec le langage de base d’Android. C’est essentiel pour qu’une app complète puisse être créée, cela permet d’utiliser dans la même app du code en Swift et du code en Java et parvenir au résultat escompté. Le groupe de travail dédié à Android, créé au début de l’été seulement, va maintenant poursuivre son effort pour faire de Swift un langage viable sur la plateforme mobile de Google.
C’est une étape de plus dans l’effort des gestionnaires de Swift de ne pas dépendre exclusivement d’Apple. Même si les développeurs sont principalement employés par Cupertino et même si la majorité des nouveautés concerne les produits pommés, Swift est aussi disponible sous Linux, Windows et maintenant Android. Au-delà de l’environnement Apple, il est surtout utilisé dans le monde des serveurs. Reste à savoir s’il sera populaire dans celui des apps Android.
Avec iOS 26, Apple propose une nouvelle option pour améliorer l’autonomie de votre iPhone. À condition d’avoir un modèle compatible avec Apple Intelligence (à partir de l’iPhone 15 Pro), l’alimentation adaptative peut prédire quand vous aurez besoin d’une plus grande autonomie en fonction de vos habitudes et ajuster alors la consommation pour améliorer l’endurance ce jour-là.
Par exemple, si tous les dimanches vous utilisez intensément votre iPhone au point que la batterie est juste pour la journée entière, l’alimentation adaptative va réduire un peu les performances, abaisser légèrement la luminosité de l’écran et limiter l’activité en arrière-plan pour que vous ayez toujours du jus — une notification signale alors la mise en place de cette mesure.
L’option se situe dans Réglages > Batterie > Mode d’alimentation. Elle est activée par défaut sur tous les iPhone 17 et l’iPhone Air. En revanche, il faut l’activer manuellement sur les iPhone 15 Pro et tous les iPhone 16.
Utilisez-vous l’alimentation adaptative pour prolonger l’autonomie de votre iPhone ? Si oui, avez-vous noté du mieux pour la batterie ?
Apple veut vraiment que vous adoptiez Liquid Glass, quitte à supprimer les bidouilles permettant de le désactiver. Le site japonais Applech2a remarqué qu’il n’était plus possible d’utiliser l’app SolidGlass sur macOS 26.1. Lancé au début du mois, il permettait de désactiver la nouvelle interface à travers ses différents logiciels.
L'avertissement en question. Image MacGeneration
L’app affiche désormais une alerte annonçant qu’Apple a revu certaines mesures sur macOS 26.1. On peut y lire que « la nouvelle mise à jour de macOS a supprimé le drapeau système qui servait à désactiver Liquid Glass, et il n'est maintenant plus possible de désactiver cet effet ». S’il existe d’autres méthodes pour arriver aux mêmes résultats, elles nécessitent « des modifications beaucoup plus complexes au sein même des applications et sont loin d'être aussi simples et rapides qu'auparavant ». Elles impliquent notamment de désactiver le mécanisme de System Integrity Protection (SIP), ce qui semble assez dangereux pour couper un simple effet visuel.
Sauf si Apple venait à remettre en place son drapeau système (com.apple.SwiftUI.DisableSolarium) ou à créer un mécanisme équivalent, l’application va être abandonnée. Elle va tout de même rester en ligne pour les utilisateurs de macOS 26 et 26.0.1, qui ne devraient pas rester disponibles très longtemps étant donné que le lancement public de macOS 26.1 est attendu au plus tôt ce soir, au plus tard dans les semaines qui viennent.
C’est un choix regrettable sans réelle justification pour un drapeau système qui était bien pratique pour récupérer un peu de lisibilité. SolidGlass prenait la forme d’une liste d’app et permettait de désactiver manuellement les effets pour chacune d’entre elles. On pouvait par exemple couper Liquid Glass dans Musique pour récupérer les contrôles de lecture en haut de l’interface sans transparence, mais garder l’effet ailleurs.
Nul doute que l’app aura un remplaçant tant Liquid Glass divise. Une bidouille avait été partagée pour le désactiver dès le mois de juin, quelques jours à peine après la WWDC. Apple a commencé à revoir sa copie et intégré une nouvelle option dans macOS et iOS 26 afin de réduire les effets de transparence. Une option de Xcode 26 permet aux développeurs de ne pas passer immédiatement à Liquid Glass, mais va disparaître à partir de l’année prochaine.
Roborock déroule le tapis rouge sur Amazon. La marque d’aspirateurs robots, devenue incontournable dans les foyers connectés, propose une large vague de promotions sur plusieurs de ses modèles. Les promotions concernent aussi bien l'entrée de gamme que le haut de gamme.
Le Q7 L5 : l’entrée de gamme à 130 €
Le Roborock Q7 L5, affiché à 130 € au lieu de 230 €, ouvre la marche. Malgré son tarif d’entrée de gamme, il conserve tout ce qui fait l’ADN de la marque : un système de navigation LiDAR précis, la compatibilité Alexa et un module serpillière intégré pour laver le sol après le passage de la brosse.
Le Roborock Q7 L5
À ce prix, il s'agit d'un modèle idéal pour quiconque voulant essayer un aspirateur robot sans se ruiner. Ce modèle a tout de même un défaut : il n’est pas compatible avec Matter. Vous ne pourrez donc pas le piloter depuis Maison.
Le Q7 L5+ : la simplicité avant tout
Ceux qui souhaitent limiter les manipulations peuvent se tourner vers le Q7 L5+, livré avec une station de vidange automatique : plus besoin de vider le bac à poussière après chaque cycle. Il est proposé à 210 € au lieu de 270 €.
Le roborock Q7 L5+
Le QV 35A : le meilleur rapport fonctions/prix
Si la compatibilité avec HomeKit est un prérequis, alors il faut vous tourner vers le QV 35A qui est proposé à 399,99 €, soit une réduction de 190 € sur son prix public.
Ce modèle milieu de gamme comblera sans doute la majorité des utilisateurs : puissance d’aspiration de 8 000 Pa, système de navigation LiDAR PreciSense capable de modéliser plusieurs étages et une station « tout-en-un » qui vide automatiquement la poussière, remplit l’eau, lave et sèche les serpillières.
Le Qrevo Slim : la puissance dans un format ultra-plat
Autre modèle à faire l'objet d'une grosse promotion : le Qrevo Slim. Il est proposé au prix de 749 €. Généralement, son prix oscille entre 800 et 900 €. D'autre part, il est possible d'obtenir 7 % de réduction en plus si votre panier dépasse les 750 €.
Le Qrevo Slim se démarque avant tout par son gabarit ultraplat — seulement 8,2 cm de hauteur — ce qui lui permet de se glisser sous les canapés, les lits ou les meubles bas inaccessibles aux robots plus hauts.  Comparé au QV 35A, qui adopte un châssis plus classique, cette finesse est un vrai gain d’accès. Ensuite, le Slim revendique une puissance d’aspiration affichée à 11 000 Pa, contre 8 000 Pa annoncés pour le QV 35A, ce qui lui donne un avantage notable pour déloger poussière et débris incrustés.  Enfin, la navigation du Slim s’appuie sur une nouvelle technologie « StarSight » (capteurs 3D, time-of-flight), qui lui permet d’éviter les obstacles et mapper avec précision, même dans des espaces encombrés.