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Reçu aujourd’hui — 17 octobre 2025 MacG.co

Microsoft veut produire ses Surface hors de Chine dès 2026

17 octobre 2025 à 12:50

Apple n’est pas la seule à chercher à s’émanciper de la Chine. D’après Nikkei Asia, Microsoft envisagerait de transférer, dès 2026, la production de ses tablettes-PC Surface hors du pays. La décision toucherait notamment les composants, les pièces et l'assemblage des futurs matériels et serveurs Surface. L’entreprise projette également de relocaliser ses centres de données.

Le Surface Laptop

Selon les sources de Nikkei, Microsoft aurait contacté plusieurs de ses sous-traitants pour les prévenir, et aurait déjà déplacé une partie de sa production de serveurs en dehors de Chine. Elle ferait également en sorte de fabriquer ses consoles Xbox ailleurs, sans détail sur les pays visés.

Microsoft n’est pas la seule à délocaliser sa production dans les pays voisins. AWS cherche à dépendre le moins possible de la Chine pour ses data centers d’IA, tandis que Google a demandé à fortement étendre la production de serveurs en Thaïlande.

Les grandes entreprises de la tech craignent les tensions entre le gouvernement américain et le Parti communiste chinois. Donald Trump a récemment menacé le pays de nouveaux droits de douane, tandis que la Chine a ordonné à ses entreprises de bannir les puces Nvidia. La question des terres rares est également un enjeu grandissant, Pékin ayant exigé que les sociétés étrangères ne disposent d’une autorisation spéciale pour exporter ces matériaux indispensables à la fabrication de nombreux équipements.

La guerre des terres rares n’a pas d’impact sur Apple et l’iPhone pour l’instant

La guerre des terres rares n’a pas d’impact sur Apple et l’iPhone pour l’instant

Apple a senti le vent tourner depuis quelques années. La période du COVID a marqué le fabricant, qui avait vu ses chaînes paralysées plusieurs semaines et des émeutes éclater dans ses usines. Il a depuis mis le cap sur l’Inde et le Vietnam, ce dernier produisant des AirPods, des iPad ou des Apple Watch et étant potentiellement le pays du futur « HomePod à écran » que voient venir les rumeurs. L’Inde met le paquet sur la production d’iPhone et en aurait fabriqué environ 43 millions sur 2024.

Le Monde s’est justement intéressé à l’Inde dans un reportage publié hier donnant des détails sur les conditions de travail. Les usines de smartphones tournent 24/24 et emploient 80 % de femmes. Elles dorment à 8 par chambre dans un cadre strict, les usines étant surveillés par des gardes. Bien que toutes majeures, les sorties lors des jours de repos sont soumis à l’autorisation des parents. Les ouvriers ne se laissent pas marcher dessus pour autant : un projet visant à faire passer les journées de travail de 8 à 10 h a été abandonné suite à une levée de bouclier massive.

L’Union européenne veut la fin des chargeurs à câbles USB-C soudés

17 octobre 2025 à 12:30

Bruxelles veut aller plus loin avec l’USB-C. La Commission a publié en début de semaine un document indiquant que les fabricants devront prochainement fournir des chargeurs USB-C détachables et non soudés. C’est le cas depuis un moment chez Apple, mais certains acteurs du monde PC proposent encore des blocs avec un câble non détachable, obligeant à tout mettre à la poubelle en cas de problème.

Le chargeur d’une ROG Ally. Image MacGeneration

La commission veut que la plupart des chargeurs inférieurs à 240 W vendus dans l’UE soient USB-C. Un nouveau logo devrait apparaître sur ceux-là, indiquant qu’il s’agit d’un chargeur commun de l’UE. Il aura donc un câble détachable, un port USB-C et Bruxelles demande également une meilleure résistance aux surtensions. Un tel logo permettra de savoir facilement si l’on se trouve face à un appareil certifié ou à un autre plus douteux. Quelques limites seront imposées pour limiter le gaspillage d’énergie, comme une veille obligatoire pour les chargeurs sans fil ou des exigences d’interopérabilité pour les plus gros blocs.

Actuellement, la réglementation sur le chargeur universel concerne les smartphones, les tablettes et liseuses, les consoles, les casques, les souris, les claviers et les systèmes de navigation portables. Un élargissement est envisagé, par exemple aux routeurs Wi-Fi, aux décodeurs ou à certains accessoires de bureaux. Bruxelles mentionne également les chargeurs pour petits appareils, ce qui est assez vaste : on peut penser à différents gadgets, comme les ventilateurs portatifs ou les lampes de bureau USB. Cette première vague de changement pourrait être mise en place vers la fin 2028 au plus tôt.

La commission explique avoir écarté certaines mesures, comme des exigences en matière de réparabilité ou un éventuel label énergétique européen. Certaines catégories, comme les jouets pour tous petits, les appareils à utiliser au contact de l’eau et les aspirateurs ont aussi été laissés de côté. Même chose pour les appareils montés comme les stores à enrouleur ou les panneaux de commande muraux. Les chargeurs des moyens de transport, comme les vélos électriques ou les trottinettes, ne sont pour le moment pas concernés par la réglementation liée au chargeur commun. L’Union européenne réfléchit à les inclure plus tard, et le sujet reviendra dans une prochaine révision

La bêta 3 d’iOS 26.1 ne sait parfois plus mettre à jour les apps

17 octobre 2025 à 12:04

La troisième bêta d’iOS 26.1, sortie en début de semaine, semble souffrir d’un bug gênant : l’App Store peut bloquer les mises à jour des apps. Sur mon iPhone, je ne peux plus mettre à jour mes apps depuis le début de la semaine, du moins pas sans un redémarrage qui semble temporairement résoudre le problème. Stéphane m’a confirmé qu’il avait le même problème sur son iPad mini, également passé à la bêta et on trouve facilement des témoignages similaires sur internet.

L’App Store m’indique que j’ai 19 mises à jour en attente, mais l’app n’en installe aucune. Image iGeneration.

La recherche de mises à jour fonctionne bien, j’ai d’ailleurs dix-neuf apps qui ont une nouvelle version à installer d’après l’App Store. Ce qui est cassé, c’est le téléchargement qui ne semble jamais se lancer correctement, si bien que les mises à jour ne sont pas installées. On peut tirer la liste pour la recharger et obtenir d’autres versions en attente, mais on ne peut pas les installer. Précisons que je n’ai pas activé l’option pour mettre à jour automatiquement mes apps, cela fait peut-être une différence.

Le seul correctif que j’ai trouvé consiste à redémarrer l’appareil iOS. Après ce redémarrage, l’App Store peut de nouveau installer les mises à jour… jusqu’à l’occurrence suivante du bug. Depuis le début de la semaine, j’ai déjà eu le cas deux fois et pour moi, il semble bien que redémarrer régulièrement mon iPhone soit la seule option en attendant la quatrième bêta. Voire la version finale, iOS 26.1 étant attendue d’ici la fin du mois.

iOS 26.1 élargit la prise en charge linguistique d’Apple Intelligence et de la traduction en direct, tout en peaufinant l’interface Liquid Glass et certaines apps fournies d’office comme Musique. L’iPad a aussi retrouvé le mode Slide Over qui avait disparu avec la grande refonte du système de fenêtres. Au programme encore, un système pour installer des correctifs de sécurité en arrière-plan et plusieurs ajustements visuels un petit peu partout.

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.1 bêta 1

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.1 bêta 2

Si vous avez installé iOS 26.1, n’hésitez pas à indiquer dans les commentaires si vous avez noté le même bug ou si, au contraire, les mises à jour s’installent normalement pour vous.

Les Freebox ne gèrent pas encore SMB comme Apple le demande pour Time Machine

17 octobre 2025 à 11:47

On le sait depuis macOS 15.5, Apple veut se débarrasser d’AFP, son protocole historique pour le transfert des fichiers. Cela fait bien des années que l’entreprise a abandonné le développement d’Apple Filing Protocol et même s’il reste encore présent dans macOS 26, il est appelé à disparaître dans une future mise à jour du système dédié aux Mac. AFP était notamment utilisé pour les sauvegardes Time Machine et même si tout le nécessaire est en place depuis macOS Sierra pour le faire avec son successeur SMB, cela ne fonctionne pas toujours, comme nous l’a fait remarquer un lecteur concernant les Freebox.

Image MacGeneration.

Ce rapport de bug sur le suivi public de Free résume bien le problème. Historiquement, les Freebox ont pu servir de destination de sauvegarde Time Machine par le biais du protocole AFP, même si elles gèrent aussi SMB, le protocole concurrent imaginé par Microsoft qui est devenu la norme. Techniquement, les box de Free devraient ainsi continuer à pouvoir servir de destination Time Machine, sauf qu’Apple exige un échange de métadonnées assez spécifique et qui n’est pas pris en charge par la version précise de SMB incluse dans Freebox OS.

Sous le capot, le problème est lié à des histoires de licences. Samba, créateur original de SMB, est un projet open-source associé à une licence GPLv3 qui est très restrictive et qui oblige pour faire simple à ouvrir l’intégralité du code source des projets qui reposent sur du code avec cette licence. C’est également pour cette raison qu’Apple l’a abandonné pour tous les outils ouverts inclus avec macOS, un mouvement initié il y a bien des années et dont on continue de voir des effets.

Terminal : Apple a remplacé rsync par openrsync dans macOS Sequoia

Terminal : Apple a remplacé rsync par openrsync dans macOS Sequoia

Apple a d’ailleurs abandonné Samba dès Mac OS X Lion en 2011, au profit de sa propre implémentation de SMB. Sans aller jusque-là, Free a basculé sur KSMBD, une autre version de SMB qui n’est pas associée à une licence GPLv3 et peut ainsi être utilisée dans des projets propriétaires, comme l’est le système d’exploitation des Freebox. Le problème, c’est que cette solution tournée vers le monde GNU/Linux ne gère pas la particularité de macOS, si bien que l’on ne peut pas encore l’utiliser pour des sauvegardes Time Machine en SMB. Un ticket de bug a bien été ouvert il y a quelques mois, mais comme le projet est open-source, il faut attendre qu’un développeur compétent et motivé s’y intéresse.

La bonne nouvelle pour les abonnés Free, c’est que l’un des développeurs de l’entreprise a déjà contribué au projet KSMBD. Il l’avait notamment fait en début d’année, quand un bug lié cette fois à l’app Fichiers d’iOS 18 empêchait d’écrire sur le stockage intégré aux Freebox, l’accès en SMB passant alors en lecture seule. Ici encore, c’était un problème de métadonnées spécifiques attendues par le système mobile de la Pomme et il avait fallu ajuster l’implémentation de SMB dans Freebox OS pour restaurer l’accès en écriture.

Free corrige un bug entre l

Free corrige un bug entre l'app Fichiers d'iOS 18 et les Freebox

L’espoir est qu’il intervienne à nouveau pour ajouter les métadonnées requises cette fois par macOS et qu’in fine, les Freebox puissent servir de destination de sauvegarde Time Machine via SMB. En attendant, il faut garder AFP actif sur la box pour que les sauvegardes s’effectuent bien avec le système d’Apple. Cela reste possible et c’est fonctionnel d’après les retours, à la fois parce que Freebox OS intègre encore AFP et parce que le protocole est seulement déprécié dans macOS 26, pas encore supprimé. Attention toutefois, il n’est plus possible de créer une nouvelle sauvegarde Time Machine via AFP, Tahoe permet uniquement de conserver les sauvegardes existantes tout en affichant des messages d’erreur.

Apple commence à abandonner les Time Capsule, qui ne seront plus pris en charge avec macOS 27

Apple commence à abandonner les Time Capsule, qui ne seront plus pris en charge avec macOS 27

C’est un problème pour les Freebox, qui ne pourront ainsi pas servir de destination de sauvegarde Time Machine pour un nouveau Mac, par exemple. De manière plus générale, on ne sait pas quand la suppression d’AFP aura lieu, puisqu’Apple n’a pas donné de date précise. Si l’on peut espérer que macOS Tahoe conserve AFP jusqu’au bout et que le retrait au profit de SMB seul se fasse avec macOS 27, ce n’est pas obligatoirement ainsi que cela se passera.

L’entreprise peut en effet décider de retirer son ancien protocole dans une mise à jour mineure de macOS 26. La bêta de macOS 26.1 intègre toujours AFP, on verra ce qu’il en est dans 26.2 et on espère pour ses abonnés que Free règle le problème au plus vite.

Astuce : créer une sonnerie personnalisée sur iOS 26

17 octobre 2025 à 10:33

iOS 26 a bien simplifié la manière de créer une sonnerie personnalisée. S’il fallait auparavant bidouiller un peu pour cette fonction très basique, on peut désormais attribuer un fichier audio simplement depuis Fichiers ou l’app Dictaphone. Il suffit d’ouvrir le menu de partage et d’appuyer sur la nouvelle option au nom explicite.

La sonnerie sera ensuite ajoutée à la liste du système. La fonction marche avec différents formats comme le MP3, le M4A ou encore des messages vocaux copiés dans Fichiers. Notons que le bouton « Utiliser une sonnerie » peut être caché dans la rubrique « Plus » et que la démarche est la même sur iPadOS 26. Les sonneries peuvent être gérées dans les Réglages, rubrique Sons et vibrations puis Sonnerie. On peut la supprimer simplement en faisant un glissement sur la gauche. Elles peuvent durer jusqu’à 30 secondes, et il n’est pas possible d’attribuer une piste Apple Music (même en étant abonné).

Il n’est malheureusement pas possible de choisir une sonnerie de messages aussi facilement. Pour cela, il faudra passer par GarageBand. La démarche est un peu plus compliquée étant donné qu’il faut créer un nouvel enregistrement, y faire glisser un fichier son avant de l’exporter comme sonnerie de SMS. On peut également l’assigner directement à un contact. Apple a un tutoriel plutôt complet pour les curieux.

Export d’une sonnerie via Garageband.

Apple a ajouté quelques sonneries sous iOS 26. On trouve désormais plusieurs variations de la sonnerie par défaut Reflet : Bondissant, Dynamique, Miroitant, Pop… L’idée est originale pour cette piste qui était la sonnerie par défaut depuis l’iPhone X.

Le sens du détail d’Apple ralentit l’aiguille de l’app Horloge quand le mode économie d’énergie est actif sous iOS 26.1

17 octobre 2025 à 10:16

Découverte sympathique partagée par Andreas Storm sur X : avec la troisième bêta d’iOS 26.1 disponible depuis le début de la semaine, l’icône de l’app Horloge anime différemment l’aiguille des secondes selon le mode économie d’énergie choisi. Par défaut, on a un affichage fluide, où l’aiguille avance en permanence pour faire le tour du cadran en une minute. En activant le mode économie d’énergie, l’icône le symbolise en basculant la trotteuse sur un seul mouvement par seconde. Elle se déplace alors soixante fois pour faire le tour du cadran, comme sur bon nombre d’horloges analogiques.

C’est un petit détail comme Apple aime bien en glisser dans ses produits. Ce passage d’une animation parfaitement fluide à une aiguille qui bouge une fois par seconde permet peut-être d’économiser un tout petit peu d’énergie, néanmoins c’est certainement insignifiant à l’échelle d’un iPhone ou iPad. C’est en revanche une bonne manière de distinguer visuellement les deux, tout en conservant toutes les informations. Comme celle de Calendrier, l’icône de l’app Horloge a en effet un rôle informatif, puisqu’elle affiche l’heure actuelle, à la seconde près. Ce sera ainsi le cas même si le mode économie d’énergie est actif.

Notons pour finir qu’Apple est la seule à pouvoir animer les icônes de la sorte. Les développeurs tiers n’ont pas cette possibilité, du moins pas officiellement. Techniquement, rien ne l’empêche et un bricoleur avait même trouvé comment faire l’an dernier. Sa solution repose toutefois sur des API dites privées, c’est-à-dire qui sont réservées à l’usage d’Apple et qui seraient interdites dans une app vendue sur l’App Store.

Un développeur a trouvé comment animer les icônes des apps sur l’écran d

Un développeur a trouvé comment animer les icônes des apps sur l’écran d'accueil d’iOS

Cette interdiction n’est pas uniquement un caprice de la part d’Apple. Si la consommation d’énergie est très limitée pour une seule icône, imaginez que toutes les apps affichées sur votre écran d’accueil se mettent à bouger dans tous les sens. Ce serait sans doute un gouffre pour l’autonomie, sans parler du côté distrayant, voire épileptique, d’une telle configuration.

Au passage, le Mac est tristement privé de la fonctionnalité. Même ouverte, l’app Horloge reste sans trotteuse, alors même qu’elle affiche la bonne heure avec ses deux aiguilles, à la minute près cette fois.

Pas de secondes pour l’icône Horloge de macOS, c’est triste. Image MacGeneration.

Mise à jour le 17/10/2025 10:43 : il s’agit en réalité d’une nouveauté d’iOS 26.1 bêta 3, l’article a été mis à jour en conséquence pour le signaler.

Utilisez-vous Apple Invitations ?

17 octobre 2025 à 09:37

Apple a lancé en début d’année Apple Invitations, une nouvelle app permettant d’organiser des évènements et d’y convier ses proches. Elle est assez simple, offrant d’ajouter des images et des textes à ses cartons d’invitations avant de les partager à ses amis, dans l’écosystème Apple ou non. Apple Intelligence peut créer des visuels et un message d’invitation en cas de manque d’inspiration.

Cupertino a peaufiné son app depuis le lancement grâce à plusieurs mises à jour. On a vu arriver une synchronisation du clavier ou une prise en charge de Liquid Glass. Récemment, l’app a gagné de nouveaux arrière-plans pour les fêtes de fin d’année. Elle est gratuite, mais nécessite d’avoir iCloud+ pour créer des invitations. Il faut un iPhone sous iOS 18 pour la faire fonctionner.

Prise en main d

Prise en main d'Apple Invitations : carton en vue pour cette nouvelle app ?

Et vous, utilisez-vous Apple Invitations ?

Apple s’apprêterait à s’emparer des droits de la F1 aux USA ce week-end

17 octobre 2025 à 09:00

Après le film, Apple s’intéresse à la Formule Un elle-même. En bon passionné de sport auto, Eddy Cue a donné son avis sur la diffusion du sport automobile le plus regardé au monde, et ses conclusions vont dans le sens d’une prise en main par Apple, comme rapporté par CNBC.

Jenson Button et sa Brawn GP, en 2009. Image Greg Onizuka.

Apple, au moins par l’intermédiaire de son Senior Vice-President Services, montre son intérêt pour la F1 : « Nous aimons la F1 », au moins, c’est dit. En même temps, après le succès du film sur le dit sport, Apple est tentée de surfer sur la vague et de récupérer les droits de ces courses de monoplaces.

Cependant, si Cupertino s’apprête à déposer 140 millions de dollars par an sur la table, Eddy Cue annonce que ce ne sera pas pour faire comme ses petits camarades, et proposer une fois de plus un abonnement dans l’abonnement pour pouvoir bénéficier des courses de F1 :

Nous avons régressé. [...] Avant, vous aviez une souscription au câble, et vous pouviez regarder à peu près tout ce que vous vouliez. Maintenant, il y a tant d’abonnements différents, je pense qu’il faut revoir la copie.

Même si elle fait partie intégrante du problème, Apple entend simplifier les choses en intégrant la F1 à l’abonnement Apple TV, comme elle l’a déjà fait pour la Major League Soccer et le MLB Friday Night Baseball. Pas de coûts additionnels. Juste 12,99 dollars par mois pour la totalité.

« F1 » confirmé en streaming sur Apple TV le 12 décembre 2025, mais pas en France

« F1 » confirmé en streaming sur Apple TV le 12 décembre 2025, mais pas en France

Eddy Cue a aussi une vision sur la F1 pour les enfants, souhaitant rendre l’expérience plus amusante et moderne pour le jeune public (la F1 a déjà tenté quelques expérimentations avec F1 Kids depuis 2024).

Bien entendu, comme pour la MLS, Apple veut l’exclusivité absolue sur le sport, et aucun autre média ne pourra donc diffuser la F1 aux USA... et c’est apparemment le plus gros point d’achoppement restant : la F1 a déjà son média de diffusion, F1 TV, et Apple souhaiterait qu’elle l’abandonne pour lui laisser l’exclusivité américaine. Les autres contrats concernant ESPN et ABC se terminant à la fin de la saison, ils ne poseront pas de soucis.

Si tout se passe comme le prévoit Motorsport, une annonce pourrait avoir lieu dès le GP des USA, qui se tiendra ce week-end. Le contrat, s’il est signé, semble ne concerner malheureusement que les USA... les français devront encore faire avec Canal+ pour quelques temps.

Free Mobile pourra continuer à reposer sur les réseaux 2G et 3G d’Orange jusqu’en 2028

17 octobre 2025 à 08:33

L’Arcep autorise le maintien du contrat d’itinérance entre Free Mobile et Orange, pour que le premier puisse exploiter les réseaux 2G et 3G du second jusqu’en 2028. Ce contrat est loin d’être nouveau, puisqu’il a été signé dès le lancement du quatrième opérateur mobile français en 2012. Le gendarme des télécoms français a toutefois un contrôle sur cet accord entre les deux entreprises et c’est pourquoi Free et Orange avaient demandé en mai dernier son autorisation pour un renouvellement. Sans trop de surprise, l’Arcep l’a donné, si bien que les abonnés Free Mobile qui ont encore besoin des réseaux d’anciennes générations pourront continuer à exploiter ceux d’Orange.

Image iGeneration, photo de base Niek Doup sur Unsplash.

Lorsque Free Mobile ouvre ses portes en 2012, le réseau cellulaire du nouvel opérateur est encore loin de couvrir tout le territoire français, alors la firme de Xavier Niel avait signé l’année d’avant un contrat d’itinérance avec un de ses concurrents. En l’occurrence, c’est Orange qui s’accorde avec le nouveau-venu pour fournir un accès à ses réseaux 2G et 3G qui sont alors très denses, même si l’expérience a été très frustrante au début. Je me souviens encore de vacances passées à tester le nouvel opérateur avec son itinérance mollassonne, mais il y avait si peu d’antennes 4G érigées par Free que cette solution était inévitable.

Ce contrat d’itinérance devait toutefois être temporaire, juste le temps que Free Mobile crée sa propre couverture. Les premiers termes prévoyaient une fin à horizon 2018, même si l’Arcep voulait même accélérer ce calendrier. Malgré le déploiement progressif de réseaux de troisième et surtout de quatrième génération, l’opérateur mobile de Free n’a toutefois jamais abandonné cette béquille, renouvelée toutes les quelques années avec à chaque fois l’accord des trois parties. C’est ce qui s’est passé à nouveau, sachant que le contrat actuel devait se terminer en fin d’année et que le nouveau sera valide en France métropolitaine du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2028.

Ce sera probablement la dernière extension de cet accord d’itinérance, parce qu’Orange devrait fermer ses réseaux d’anciennes générations sur la même période. La fin de la 2G devrait être actée dès décembre 2026 sur tout le territoire et l’opérateur historique a d’ailleurs commencé une imposante campagne pour prévenir à chaque appel les premiers utilisateurs concernés, ceux des Landes et de Pyrénées-Atlantique où la fermeture devrait avoir lieu dès le printemps.

Fin de la 2G : Orange commence à alerter les utilisateurs de vieux téléphones avant chaque appel

Fin de la 2G : Orange commence à alerter les utilisateurs de vieux téléphones avant chaque appel

La fermeture du réseau 3G chez Orange est prévue avant la fin de l’année 2028, ce qui correspond aussi à la fin du contrat avec Free Mobile. À cette date, il ne restera que des réseaux de quatrième génération ou plus récents et les anciens appareils compatibles uniquement avec la 2G et la 3G ne seront plus capables de communiquer. Cela devrait être vrai pour tous les opérateurs, qui vont en profiter pour reprendre les bandes exploitées auparavant par ces technologies pour les nouvelles générations. Free Mobile a aussi suivi le mouvement en fermant son petit réseau 2G dès 2023 et plus récemment en favorisant son réseau 4G au détriment de la 3G.

L’Arcep rappelle que le contrat prévoit des limites chiffrées sur l’utilisation de l’itinérance par Free Mobile, un dispositif prévu dès le départ pour ne pas fausser la concurrence. Parmi les clauses, les débits sont bridés à 384 kbit/s sur le réseau d’Orange, il y a des limites sur la durée des appels et le nombre de SMS qui peuvent transiter en itinérance et enfin, le trafic en itinérance ne doit pas dépasser 1 % du trafic total de Free Mobile. On imagine que ce n’est plus un problème de satisfaire ces exigences et ce, depuis bien longtemps…

Les iPad Pro M5 en précommande à partir de 1 119 €

17 octobre 2025 à 06:49

Présentés mercredi par Apple, les nouveaux iPad Pro M5 sont d'ores et déjà disponibles chez un certain nombre de revendeurs, dont Amazon, Boulanger, Darty et la Fnac.

Rappelons que la gamme est vendue 100 € moins cher que la précédente. Pour le moment, les tarifs proposés sont alignés sur ceux d'Apple, mais cela pourrait changer prochainement. Les premiers modèles seront en vente le 22 octobre.

Apple lance l’iPad Pro M5 et promet de grandes avancées en matière d’IA

Apple lance l’iPad Pro M5 et promet de grandes avancées en matière d’IA

La tablette conserve les formats de 11 et 13 pouces ainsi que l’écran Tandem OLED, mais elle inaugure surtout la puce M5, accompagnée des nouvelles puces N1 (Wi-Fi 7) et C1X (modem maison). Grâce à un Neural Accelerator intégré à chaque cœur GPU, Apple promet des performances en IA jusqu’à 3,5 fois supérieures à l’iPad Pro M4, et des gains notables pour la création d’images, le détourage vidéo et les apps exploitant Apple Intelligence.

Côté technique, la nouvelle génération gagne aussi en puissance brute : rendu 3D 1,5 × plus rapide, bande passante mémoire portée à 150 Go/s (+30 %), vitesse de lecture/écriture doublée et RAM de base à 12 Go. L’iPad Pro prend désormais en charge la charge rapide (50 % en 30 min) et est compatible avec les accessoires M4 (Apple Pencil Pro, Magic Keyboard).

iPad Pro 11” : les modèles disponibles à la vente

Modèle Wi-Fi :

Modèle Wi-Fi + Cellular

Tous ces modèles sont disponibles en Argent ou en Noir sidéral. Rappelons que les modèles 5G intègrent la nouvelle puce d'Apple, que l'on retrouve également dans l'iPhone Air.

iPad Pro 13” : les modèles disponibles à la vente

Modèle Wi-Fi :

Modèle Wi-Fi + Cellular

Apple a pris soin pour le moment de garder pour elle les modèles équipés de 2 To d'espace de stockage.

Face ID sur Mac : toujours un mirage !

17 octobre 2025 à 06:11

Voilà des années qu'on nous promet l'arrivée de Face ID sur Mac. Mark Gurman, habituellement bien informé, s'est planté à plusieurs reprises sur le sujet. Depuis 2019, Gurman et d’autres observateurs promettent Face ID sur Mac pour bientôt, avec des prédictions à chaque nouvelle génération. L’iMac M1 devait être le premier à en bénéficier… avant qu’Apple ne change de plan (ou n’ait jamais eu de plan), selon le point de vue.

Image : Apple

En public, les dirigeants ont clamé à plusieurs reprises que cette technologie n'était pas implémentée sur Mac, parce que Touch ID était plus pratique.

Le MacBook Pro M6 serait le premier Mac à écran tactile

Le MacBook Pro M6 serait le premier Mac à écran tactile

Selon Gurman, Apple travaille pourtant à l'intégration de cette technologie, mais sa mise en oeuvre n'est pas prévue avant plusieurs années. Maintenant, on va espérer sans certitude aucune que Face ID pourrait avoir sa place dans les premiers Mac tactiles à horizon 2026/2027. Mais cela parait optimiste vu que Gurman parle de plusieurs années…

Le décalage constaté entre le Mac et les autres appareils de la gamme est assez étonnant quoi qu'il en soit. Quand Touch ID est apparu, il s'est assez rapidement généralisé : 2013 sur iPhone, 2014 sur iPad, et en 2016 sur Mac. Il aura cependant fallu attendre 2021 pour avoir un clavier Magic Keyboard avec cette technologie. Face ID est arrivé lui en 2017 sur iPhone avec l'iPhone X, puis en 2018 sur les iPad. 8 ans d'attente, cela commence à faire beaucoup…

Reçu hier — 16 octobre 2025 MacG.co

Le MacBook Pro M6 serait le premier Mac à écran tactile

16 octobre 2025 à 21:30

Depuis des années, une chimère va et vient au gré des rumeurs, souvent démentie par la proximité que cet appareil aurait avec l’iPad : la sortie (ou non) d’un MacBook Pro à écran tactile. Selon Mark Gurman, Apple serait enfin décidée à laisser cette machine voir le jour.

Steve Jobs ne voulait clairement pas d’un écran tactile sur le MacBook Pro. Image Apple.

Il faut dire que les choses du temps de Steve Jobs étaient claires, nettes et précises : pour le co-créateur d’Apple, il était hors de question de faire un ordinateur portable à écran tactile. « L’écran tactile ne fonctionne pas bien sur un ordinateur, on finit par avoir mal au bras », ou encore « Le problème c’est que les gens ne réalisent pas combien un écran tactile vertical fatigue votre bras après quelques minutes », disait-il à la sortie de l’iPad.

Ce qui n’a pas empêché Cupertino de faire des expérimentations, de tester des configurations, et il semble que l’entreprise ait choisi la prochaine grosse mise à jour des MacBook Pro pour introduire un peu de tactile dans ses ordinateurs portables.

Les nouvelles machines, prévues pour sortir fin 2026 ou début 2027, seraient ainsi les premiers notebooks d’Apple à proposer un écran tactile, et arriveraient comme actuellement en deux tailles, les machines étant connues sous les noms de code K114 et K116, laissant peu de doutes sur les diagonales retenues. Apple profiterait de l’arrivée des premiers écrans OLED sur ses machines portables pour rendre l’écran tactile, et affiner drastiquement les bordures de celui-ci. La technologie retenue se rapprocherait fortement de celle vue dans les derniers iPad Pro, avec des dalles tandem OLED.

L’iPad Pro et son Magic Keyboard ont servi de test pour Apple. Image Apple.

Pour le reste de l’équipement, cette nouvelle gamme garderait bien entendu son clavier complet et son trackpad, permettant à l’utilisateur de choisir sa méthode de pointage, mais retirerait au passage un signe distinctif pour lequel certains se sont habitués, quand d’autres le considèrent toujours comme une horrible verrue : l’encoche en haut de l’écran. À la place, un simple « trou » laisserait apercevoir la caméra intégrée, et serait semblable à la Dynamic Island des iPhone.

Apple aurait fortement travaillé sur le confort d’utilisation de ses ordinateurs portables, spécifiquement sur les petits détails permettant un usage plus agréable du tactile, notamment en diminuant autant que possible l’effet de « rebond » qui peut faire varier l’inclinaison de l’écran quand il est touché par l’utilisateur, problème souvent rencontré sur les PC tactiles.

Kuo : Apple lancera un MacBook Pro à écran OLED tactile fin 2026

Kuo : Apple lancera un MacBook Pro à écran OLED tactile fin 2026

Si l’entreprise a longtemps résisté à l’idée de créer un ordinateur portable à écran tactile, elle aurait revu son jugement depuis la création du Magic Keyboard pour l’iPad, qui depuis 2020 permet aux utilisateurs d’avoir une utilisation quasi identique aux PC à écran tactile avec leur tablette. Le succès étant au rendez-vous malgré le prix de l’accessoire, il a permis d’engager la réflexion à Cupertino sur un MacBook Pro à écran tactile.

Il reste cependant un « hic » : nouveau design totalement revu, écran plus fin, bordures plus fines, tactile, nouveaux processeurs M6, possiblement une option cellulaire... tout cela a un prix, et il est fort probable qu’Apple en profite pour faire monter les tarifs de ses machines, creusant ainsi le fossé entre les MacBook Air et les MacBook Pro.

Le nouveau Fire TV Stick 4K Select s'alimente en Micro USB

16 octobre 2025 à 18:40

Nous sommes en 2025 et l'USB-C doit avoir remplacé le Micro USB dans tous les domaines. La prise réversible, apparue en 2015 sur le MacBook, est plus solide, plus performante, plus durable et surtout plus pratique que le Micro USB. Pourtant, le Micro USB n'a pas encore disparu : nous venons de recevoir le nouveau Fire TV Stick 4K Select et le boîtier s'alimente en Micro USB, ce qui est pour le moins étonnant.

Une prise Micro USB. Image iGeneration.

Cette clé HDMI récente fonctionne avec un nouveau système d'exploitation, Vega OS, et Amazon a visiblement repris du matériel existant pour cette variante. L'ancienne version, nommé Fire TV Stick 4K, est devenue le Fire TV Stick 4K Plus, qui se place donc entre ce nouveau Fire TV Stick 4K Select et le Fire TV Stick 4K Max.

Amazon lance timidement son nouveau système Vega OS, avec une version alternative du Fire TV Stick 4K

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La version 4K Select est basée sur un ancien modèle, a priori : elle se contente de 1 Go de RAM et du Wi-Fi 5, par exemple. Mais la présence d'une prise Micro USB reste tout de même assez anachronique.

Image Amazon.

Une catégorie où ce n'est pas obligatoire

Vous pourriez penser qu'Amazon brave la loi, mais ce n'est pas le cas : l'USB-C n'est pas obligatoire en Europe dans tous les appareils. La loi l'impose dans les smartphones, les tablettes, les appareils photo numériques, les écouteurs et casques, les liseuses, les consoles de jeu portables, les enceintes et les systèmes de navigation portables… mais pas dans les boîtiers TV. Pour tout dire, Amazon ne livre même pas un adaptateur secteur USB-C dans la boîte, évidemment : c'est un simple bloc USB-A, avec un câble USB-A vers Micro USB.

Un chargeur USB-A. Image iGeneration.

Est-ce réellement un problème ? Probablement pas. Le Fire TV Stick n'est pas un appareil que vous allez débrancher tous les jours, et les téléviseurs ont généralement une prise USB-A qui peut être employée avec le câble fourni pour alimenter l'appareil. Mais il reste étonnant de voir le Micro USB sortir d'outre-tombe dans un appareil moderne.

Un nouveau NAS deux baies à bon prix chez Ugreen, le DH2300

16 octobre 2025 à 17:25

Ugreen, en quelques mois, a réussi à trouver sa place dans un marché pourtant assez concurrentiel : celui des NAS. La marque chinoise est arrivée avec des modèles complets, performants et bien équipés, à des prix nettement plus faibles que la concurrence. Et le dernier modèle en date, le DH2300, confirme bien cette tendance.

Un NAS deux baies complets. Image Ugreen.

C'est un modèle d'entrée de gamme, proposé en théorie pour 210 €, mais qui est déjà vendu moins de 190 € par la marque. Du point de vue pratique, c'est un modèle deux baies et la marque annonce une capacité totale de 60 To, avec deux disques durs 3,5 pouces de 30 To. La connectique externe est classique : une prise Ethernet 1 Gb/s (n'attendez pas de l'Ethernet 2,5 Gb/s à ce prix), une sortie vidéo HDMI, deux prises USB-A 5 Gb/s et une prise USB-C 5 Gb/s en face avant.

Une connectique correcte. Image Ugreen.

La partie interne est intéressante : le NAS est alimenté par un système sur puce RockChip RK3576. Il intègre quatre cœurs Cortex A72 et quatre cœurs Cortex A53, ce qui lui offre une puissance de calcul suffisante pour du partage de données et pour afficher des vidéos sur sa sortie vidéo. Ce n'est évidemment pas un processeur capable de virtualiser de nombreux systèmes, mais pour un NAS d'entrée de gamme, c'est suffisant. Il est accompagné de 4 Go de mémoire vive (là encore, une valeur suffisante pour un usage basique) et d'une puce de 32 Go de eMMC. Une petite attention pratique : le système d'exploitation n'est pas sur le disque dur mais sur sa propre zone de mémoire.

Ugreen fait ce qu'il faut sans fioritures

Le système d'exploitation, comme toujours, est UGOS Pro. C'est une distribution GNU/Linux maison qui offre les fonctionnalités de base et évolue assez régulièrement. Ce n'est pas aussi complet (ce qui est un avantage et un défaut) que le DSM de Synology, par exemple, mais encore une fois, les fonctions nécessaires sont présentes et l'interface utilisable.

Image Ugreen.

Le DH2300 n'est évidemment pas aussi rapide ni aussi complet que le DXP480T Plus que nous avons testé récemment, mais le but n'est pas le même. C'est un modèle d'entrée de gamme, parfait pour stocker des données, partager un peu de contenu avec plusieurs appareils et effectuer des sauvegardes.

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

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Si vous prenez le NAS pour ce qu'il est, c'est-à-dire un modèle d'entrée de gamme qui va faire le travail attendu avec de bonnes performances et un prix correct, ce modèle est donc a priori plutôt une bonne affaire.

Pourquoi utiliser un NAS ? Notre nouvelle série du Club iGen

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iPad mini 7 : la petite tablette d’Apple s’offre une rare baisse de prix à 549 € (-10 %)

16 octobre 2025 à 16:57

C’est le bon moment pour acheter un iPad. En plus des promotions sur l’iPad Air ce matin, Amazon affiche en ce moment une bonne remise sur l’iPad mini. La tablette perd 10 % dans son format 128 Go pour tomber à 549 € en violet, soit 60 € de moins que son tarif en Apple Store. Les autres coloris sont vendus 10 € de plus.

iPad mini 7. Image iGeneration.

Les déclinaisons avec plus de stockage ne sont pas en reste. La tablette avec 256 Go et un coloris Lumière stellaire revient à 649 € (-12 %). En version 512 Go, cet iPad est vendu 50 € de moins. L’option cellulaire a droit à une ristourne similaire, ce qui peut être intéressant pour les voyageurs tant la petite tablette peut facilement être glissée dans un sac.

L’iPad mini 7 est sorti en octobre 2024, mais un successeur n’est pas attendu dans l’immédiat, le cycle de renouvellement de ce modèle étant plus long que les autres. La dernière génération est compatible 5G et embarque la puce A17 Pro des iPhone 15 Pro. Cela lui permet de prendre en charge les différentes fonctions Apple Intelligence. Elle est compatible avec l’Apple Pencil Pro, mais n’a pas de Magic Keyboard dédié comme c’est le cas du reste de la gamme.

Test de l’iPad mini 7 : un péché mignon

Test de l’iPad mini 7 : un péché mignon

Le format n'a pas évolué mais reste parfait pour ceux voulant une tablette compacte et facilement transportable. L’autonomie promise est de 10 heures, et l’appareil photo intégré pourra être pratique pour scanner des documents. La tablette n’a plus vraiment de défaut depuis que le jelly scrolling de la précédente version a disparu. On regrettera tout de même que la charge ne soit pas plus rapide, surtout maintenant que les iPhone et même le dernier iPad Pro s’y sont mis.

Si vous voulez un iPad plus performant, Amazon affiche des promotions intéressantes sur l’iPad Air. Le modèle 11" M4 est en ce moment à 599 €, soit 50 € de plus que cet iPad mini. La version compatible 5G est, elle, en promotion à 755 €.

PD2770U : BenQ lance un nouveau moniteur 4K 27" calibré pour les pros de l’image

16 octobre 2025 à 16:30

BenQ a aujourd’hui présenté un nouveau moniteur 4K 27" : le PD2770U. Pensé avant tout pour les graphistes et autres créateurs ayant besoin d’une excellente fidélité d’image, il embarque un système de calibration automatique s'adaptant à la lumière, ainsi que de quoi la synchroniser facilement à d’autres moniteurs. Un capot anti-reflet magnétique est inclus pour cette dalle IPS 60 Hz éclairée à 400 nits.

Image BenQ/MacGeneration

BenQ vante un rendu des couleurs excellent avec une couverture de 99 % d’Adobe RGB, 99 % du DCI-P3 et 100 % du Rec.709. Le moniteur est certifié Pantone, Pantone SkinTone et vérifié Calman. Le fabricant promet une dalle « Nano Matte » éliminant les reflets. L’idée est que les professionnels soient certains que leurs couleurs restent constantes, du brouillon à la livraison au client. L’écran embarque un port RJ45 et un logiciel DMS local, servant à synchroniser la calibration et les paramètres d’affichage sur plusieurs postes de travail.

Côté connectique, on retrouve un duo de HDMI, un DisplayPort, un USB-C pour brancher un Mac avec Power Delivery 96W et un second pour les données (ou le switch KVM). L’écran est réglable en hauteur sur 115mm, et peut être tourné à 90° pour un affichage en mode portrait. Le calibreur intégré caché dans la bordure supérieure va permettre de garder une bonne précision des couleurs sans avoir à acheter une sonde supplémentaire. L’écran s’adaptera également à l’éclairage de la pièce.

Le moniteur est livré avec l’application BenQ Display Pilot 2, que nous avions trouvé sympathique et qui sera une bonne alternative à des utilitaires comme BetterDisplay. Aucun haut-parleur n’est embarqué, mais on y trouve tout de même une prise casque. Une petite molette pour des raccourcis est aussi incluse dans le carton. Ce moniteur sera vendu au début 2026 pour 1 699 €.

iPadOS 26.1 : l’app dédiée au Vision Pro arrive bientôt sur tablettes

16 octobre 2025 à 14:17

Après l’iPhone, l’application du Vision Pro arrivera bientôt sur l’iPad. Cupertino a confirmé dans un communiqué de presse que l’utilitaire sera déployé au côté d’iPadOS 26.1, attendu en version finale prochainement et actuellement en bêta. L’annonce a été faite à l'occasion de la présentation du Vision Pro M5, dévoilé hier.

L’app sur iOS. Image iGeneration

L’app pour Vision Pro est arrivée au côté de visionOS 2.4 et d’iOS 18.4 en début d’année. Elle permet de gérer le casque et ses apps, mais aussi d’en découvrir de nouvelles. Apple y fait la retape de ses contenus immersifs et autres jeux Apple Arcade. On y trouve également une galerie spatiale avec des panoramas conçus par des tiers, ainsi que des astuces et diverses informations sur le casque. C’est enfin l’endroit où régler le mode Invité pour faire essayer son achat à ses amis.

À sa sortie, l’app s’était retrouvée installée par défaut sur les téléphones des propriétaires de Vision Pro : on peut imaginer qu’il en serait de même sur iPad. La version finale d’iPadOS 26.1 est attendue à la fin du mois ou au début novembre.

VMware Fusion passe en version 25H2 et virtualise macOS Tahoe sur les Mac Intel

16 octobre 2025 à 14:00

VMware Fusion, devenu gratuit l'année dernière, évolue. Le logiciel de virtualisation passe de la version 13.6 à la version 25H2, un nouveau système de numérotation déjà employé par Microsoft, par exemple. Le 25 indique l'année de sortie (2025) et le H2 le semestre (le second, donc). Cette version 25H2, disponible pour les Mac Apple Silicon et Intel, ajoute la prise en charge de l'USB 3.2, passe à la version 22 de la plateforme matérielle et ajoute des outils (dictTool) qui permettent de modifier facilement les paramètres des machines virtuelles en ligne de commande.

Fusion 25H2.

La page de présentation indique que de nouveaux systèmes d'exploitation client sont de la partie : Red Hat Entreprise Linux 10, Fedora Linux 42, Debian 13, Oracle Linux 10 ou macOS Tahoe (uniquement sur les Mac Intel pour ce dernier). Du côté de l'hôte, macOS Tahoe est pris en charge sur les machines x86 ou ARM. Enfin, si en théorie la version 22 de la plateforme matérielle permet la virtualisation des cartes d'extension (PCI passthrough), comme l'indique Next, VMware Fusion ne semble pas en profiter.

Une erreur énervante en version 13.

Notons que la mise à jour automatique est cassée depuis quelques semaines. Broadcom, qui a racheté VMware, a visiblement un problème sur la maintenance des adresses nécessaires à la mise à jour. Il est donc obligatoire d'aller télécharger explicitement la version 25H2 manuellement. L'accès à la nouvelle version se trouve sur cette page et nécessite quelques manipulations, qui vont dépendre de votre compte chez Broadcom.

Amazon va plus loin qu’Apple : l’iPad Air M3 dès 599 €, un prix record

16 octobre 2025 à 13:07

Au lendemain de la baisse de prix surprise d’Apple, au tour d’Amazon de revoir ses étiquettes. Alors qu’il est désormais vendu 669 € en Apple Store, l’iPad Air 11" M3 ne coûte plus que 599 € sur Amazon. C’est tout simplement le tarif le plus bas à ce jour sur Amazon France (il a déjà été vu furtivement sur Amazon Italie).

Toutes les couleurs sont disponibles à ce tarif record : lumière stellaire, bleu, gris sidéral et mauve. La version compatible 5G est, elle, en promotion à 755 €, là encore le prix le plus bas à ce jour. Si les 128 Go de stockage de base ne vous suffisent pas, les autres capacités jouissent aussi de nouveaux prix intéressants sur Amazon : 256 Go à 719 € (- 80 € par rapport au nouveau prix d’Apple) et 512 Go à 945 € (- 104 €).

iPad Air M3 11" et 13". Image iGeneration.

Et si vous préférez avoir une très grande tablette, Amazon vient aussi de baisser sensiblement tous les prix de l’iPad Air M3 de 13", qui démarre ainsi à 779 € (- 90 € par rapport à l’Apple Store).

Les iPad Air M3 sont d’excellentes tablettes. Elles surclassent largement l’iPad d’entrée de gamme en matière de puissance et sont en cela les modèles que l’on a tendance à recommander si le budget le permet. Avec la puce M3, il n’y a pas de souci à se faire sur les performances pendant des années et des années.

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

S25 Edge : face aux ventes décevantes, Samsung n'aurait pas prévu de successeur à son smartphone ultra-fin

16 octobre 2025 à 12:40

Le premier smartphone ultra-fin de Samsung a visiblement du mal à trouver son public. Sorti au printemps, le Galaxy S25 Edge joue dans la même cour que l’iPhone Air avec son épaisseur de 5,8 mm pour un poids de 163 grammes. Malgré la prouesse technique, les ventes resteraient marginales, au point que Samsung n’aurait pas prévu de successeur direct dans l’immédiat.

Image Samsung

Selon le média coréen Newspim, les ventes seraient bien en deçà des attentes de Samsung. La direction aurait donc cessé la production du modèle actuel et abandonné ses plans (pourtant quasi finalisés) pour un S26 Edge. La possibilité d’un retour est jugée faible par un responsable de Samsung.

Le cabinet Hana Investment & Securities estime que Samsung n’a vendu que 190 000 S25 Edge sur son premier mois de commercialisation. Un chiffre bien loin de ceux du S25 (1,17 million d'unités), du S25 Plus (840 000 unités) ou du S25 Ultra (2,55 millions d'unités). Seules 1,31 million d’unités avaient été vendues au mois d’août, contre plus de 12 millions pour le modèle Ultra.

Le généralement bien renseigné Ice Universe a confirmé qu’il n’y aurait pas de S26 Edge. Les employés auraient été surpris de cet arrêt inattendu mettant le bazar dans un calendrier serré, Samsung envisageant de relancer son modèle Plus à l’avenir. Selon un autre fuiteur, la sortie des déclinaisons Pro et Plus pourraient être retardées. On sera fixé lors du traditionnel évènement Unpacked, qui devrait avoir lieu en janvier prochain.

Le S25 Edge n’avait pourtant pas à rougir face à l’iPhone Air grâce à son duo de capteurs et son autonomie parfois mesurée comme meilleure dans certains tests. Difficile de savoir où en sont les ventes d’iPhone Air, mais on notera que ce téléphone a été le seul facile à trouver après le lancement et qu’il est depuis régulièrement en promo.

Amazon offre des prix réduits sur les livres en point de retrait, ce qui ravive les tensions avec les libraires

16 octobre 2025 à 12:20

Depuis la mise en place de la loi Darcos en 2023, Amazon tente de trouver des solutions pour éviter à ses clients de payer des frais de port pour les envois de livres, qui sont de 3 € pour les commandes inférieures à 35 €. Après avoir offert la livraison dans les points de retraits situés dans des commerces de vente au détail de livres (par exemple les supermarchés), Amazon vient d'annoncer une réduction sur le prix des livres, ce qui est vu comme une provocation de la part du monde de l'édition.

Si le point de retrait est dans un commerce qui vend des livres, Amazon offre une réduction de 5 %. Image Amazon.

La loi sur le prix unique du livre, mise en place en 1981, permet en effet une réduction de 5 %, avec une contrainte : elle ne s'applique pas aux commandes à distance. La Fnac, par exemple, offre cette réduction sur les livres commandés en ligne mais récupérés en magasin. Dans le cas d'Amazon, c'est la même astuce que pour les envois gratuits qui est employée : la réduction est appliquée sur les retraits livrés dans un commerce qui a le droit d'appliquer cette ristourne légale. Amazon explique que les points de retrait éligibles sont un peu plus de 3 000 en France et qu'ils sont situés essentiellement dans des zones rurales ou des petites villes. Il faut noter, comme l'explique Le Figaro, que la légalité des retraits dans les lockers (les casiers automatisés) est contestée, mais que l'avis du médiateur du livre sur ce sujet n'est pas contraignant et qu'aucune action en justice n'a été engagée sur ce point.

Votre souris peut vous écouter (sauf si vous avez un tapis de souris)

16 octobre 2025 à 11:35

Des chercheurs viennent de publier une étude intéressante : les capteurs de nos souris optiques sont capables de récupérer de l'audio, et des outils logiciels peuvent ensuite reconstruire un signal audible dans certains cas. L'attaque, nommée Mic-E-Mouse ( ) (MICrophone-Emulating-MOUSE) consiste à utiliser le capteur très précis de certaines souris pour mesurer les vibrations du bureau, qui sont liées aux sons émis dans la pièce.

La Viper 8 KHz est vulnérable. Image Razer.

Rappelons qu'un capteur de souris est essentiellement un capteur optique d'une définition très faible (de l'ordre de 30 x 30 pixels) mais très rapide, capable de détecter le moindre changement dans l'image captée et de convertir ce changement en mouvement. Les trois systèmes d'exploitation principaux (Windows, macOS, GNU/Linux) permettent un accès bas-niveau aux données issues des souris et sont vulnérables sans que l'attaquant ait besoin de privilèges particuliers.

La souris devient un ADC.

L'attaque n'est pas efficace dans tous les cas, et dépend de deux choses. La première est la souris elle-même : un modèle haut de gamme doté d'un capteur d'une résolution d'au moins 20 000 ppp est nécessaire, avec une fréquence d'interrogation de 8 kHz dans l'idéal. Dans les faits, ces deux points excluent la majorité des souris liées à un usage bureautique, même haut de gamme (une MX Master 4, par exemple, est équipée d'un capteur d'une résolution de 8 000 ppp). Les souris compatibles avec l'attaque sont essentiellement les modèles destinés aux joueurs. Le second point nécessaire est un support capable de transmettre les vibrations. Les chercheurs indiquent qu'un bureau en bois ou en laminé d'une épaisseur de moins de 3 cm est bien adapté. Les conversations qu'il est possible de capter sont dans la zone des 0 à 80 dB, soit une discussion de bureau classique.

Une sorte de résumé du fonctionnement.

L'attaque peut être intégrée dans des applications qui accèdent aux données des souris, mais aussi tout simplement dans un navigateur, en JavaScript. Le résultat est un peu moins efficace dans ce cas, car le JavaScript limite généralement la récupération des données à la fréquence de rafraîchissement de l'écran, mais les systèmes avec un moniteur rapide (120 ou 144 Hz) peuvent améliorer les choses.

Les chercheurs ont ciblé deux capteurs précis, courants dans les souris de joueurs haut de gamme : le PAW3395 et le PAW3399 de chez PixArt Imaging. Ils peuvent atteindre une résolution de 26 000 ppp avec une fréquence d'interrogation élevée, en USB. Les détails techniques sur la manière d'analyser le signal sont dans l'étude et ont finalement peu d'importances, mais les résultats montrent que le signal récupéré est audible, sans évidemment être parfait. La limitation principale, en dehors du matériel, vient de l'usage de la souris : la technique n'est réellement efficace que si la souris est immobile. L'usage de cette dernière rend la détection des vibrations bien plus compliquées.

Certains phonèmes sont très audibles.

Les chercheurs proposent trois contre-mesures pour les personnes qui veulent éviter d'être écoutées de cette façon. La première est un peu étonnante : utiliser un tapis de souris. La mousse d'une bonne partie des modèles tend à réduire les vibrations. Les modèles très rigides sont aussi visiblement efficaces, tout comme les bureaux épais. Les deux autres solutions sont de bannir les souris équipées de capteurs haut de gamme, soit au niveau du périphérique lui-même, soit sur le capteur.

Bose : le nouveau QuietComfort Ultra 2 est désormais disponible pour 450 €

16 octobre 2025 à 11:15

Bose a récemment annoncé une mise à jour de son casque QuietComfort Ultra, qui est désormais disponible à la vente. On le trouve pour 449 € chez Amazon en coloris blanc, noir ou or du désert. Une déclinaison violette est également proposée, mais uniquement à la Fnac.

Image Bose

Ce casque vient prendre la relève du premier modèle sorti il y a deux ans. L’autonomie a été revue à la hausse, Bose promettant désormais 30 heures au lieu de 24 et jusqu’à 45 heures sans la réduction de bruit. L'accessoire peut maintenant être utilisé en USB-C évitant les pertes du Bluetooth, et garde la connectique audio analogique du modèle précédent via une prise jack 2,5 mm. Un mode cinéma pour les films et autres vidéos a fait son apparition, tandis que la mise en veille a été améliorée.

Image Bose

Nous n’avons pas encore essayé ce casque, mais les premiers retours des testeurs sont positifs : ils louent une excellente réduction de bruit, un son très bon et une conception solide pour un modèle qui est plus une révision qu’un véritable successeur. La première version peut désormais être trouvée pour 330 € chez les revendeurs.

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