Ce qui devait être un lancement éclatant s’est transformé en fiasco. En imposant GPT-5 sans autre alternative et en modifiant son expressivité, OpenAI a braqué une partie des utilisateurs de ChatGPT.
Surprenant ? Pas tant que ça. Imaginez que votre application préférée change soudainement d’interface pour quelque chose moins à votre goût et que l’éditeur ne vous laisse pas revenir en arrière, vous n’apprécieriez pas. Ajoutez à ça le lien quasi affectif qu’une minorité avait noué avec ce moulin algorithmique à paroles, et vous obtenez des cris d’orfraie.
Sam Altman présentant GPT-5. Image OpenAI/MacGeneration.
OpenAI, qui ne semble toujours pas avoir complètement pris la mesure de l’importance de ses outils, tente de rattraper le coup. Les anciens modèles ont été rétablis, mais seulement pour les abonnés, et GPT-5 doit devenir un peu plus « sympathique » par défaut, sans toutefois retrouver toute la verve de son prédécesseur. Et l’entreprise le jure, elle ne supprimera plus ses anciens modèles sans prévenir… ce qui n’est qu’une réponse partielle à l’obsolescence express des modèles dans cette course à l’IA.
La prochaine génération d’Apple Watch ne marquera pas un grand changement niveau puissance. Selon des morceaux de code accidentellement partagés par Apple et repérés par MacRumors, la Series 11, la Ultra 3 et la SE 3 auront bien droit à une puce S11 exclusive, mais celle-ci ne devrait pas marquer une avancée prononcée.
Image Apple/WatchGeneration
Plus précisément, le processeur de ces montres utilisera la même architecture T8310 que vue précédemment sur les Series 9 et 10. Celles-ci font appel à deux cœurs de performance « Sawtooth », tout comme la puce A16 Bionic de l’iPhone 14 Pro. Elle devrait rester largement assez puissante pour un tel accessoire : ce processeur double cœur 64 bits dispose d’un Neural Engine 4 cœurs, embarque 64 Go de stockage et prend en charge la technologie Ultra Wideband (UWB). C'est elle qui permet de retrouver précisément son iPhone à la manière d'un AirTag.
On commence à bien connaître cette stratégie. La Series 6, 7 et 8 partageaient aussi la même base avant une amélioration sur la génération suivante. On peut imaginer qu’Apple va continuer de suivre le même schéma, avec une bonne évolution l'année prochaine. Cela ne l’empêche pas de pouvoir procéder à de gros ajustements, la puce de la S10 ayant par exemple été repensée pour être plus fine afin de réduire l’épaisseur de la tocante.
Le code partagé par Apple a également révélé quelques noms de code de futurs produits. En interne, la Series 11 et sa version cellulaire ont donc pour appellations respectives N227 et N228, tandis que l’Ultra 3 se fait appeler N230. La Series 12 a été baptisée N237 (N238 pour la version cellulaire), là où la future Ultra 4 est nommée N240. La prochaine fournée de montres sera présentée lors du grand keynote de rentrée d’Apple, qui aura sans doute lieu le 9 ou 10 septembre.
Selon toute vraisemblance, Apple a un nouvel iPad mini dans ses cartons. MacRumors a trouvé dans du code une référence à un iPad mini (nom de code J510/J511) équipé d’une puce A19 Pro… qui n’existe pas pour l’instant. Sauf immense surprise, cette puce inédite va être étrennée à la rentrée par les iPhone 17 Pro. Il devrait aussi y avoir une puce A19 standard, mais la future petite tablette jouirait bien de la version la plus puissante.
iPad mini 17 Pro. Image iGeneration.
L’iPad mini actuel est sorti l’automne dernier pour accompagner le lancement d’Apple Intelligence. Il dispose d’une puce A17 Pro, de 8 Go de RAM et de 128 Go de stockage par défaut. C’est une très bonne petite tablette, mais elle coûte cher (à partir de 609 €) et on sait qu’Apple est capable de faire mieux.
Alors que la formule n’a pas évolué depuis 2021, la nouvelle version pourrait aussi gagner un écran OLED, ce qui ferait une différence majeure, plus encore que le changement de puce.
L’iPad mini de 8e génération pourrait sortir début 2026, mais sa date de disponibilité ne semble pas vraiment gravée dans le marbre. En tout cas, la simple mention d’un nouvel iPad mini dans le code d’Apple devrait rassurer les fans de la petite tablette, tant l’avenir de ce modèle semble souvent incertain.
Sans surprise, Apple ne compte pas abandonner le Vision Pro. Des morceaux de code mis en ligne par erreur et repérés par MacRumors confirment que la Pomme planche sur une révision à puce M5. Le Vision Pro est sorti en 2024 avec une puce M2, et cette révision pourrait arriver d’ici la fin de l’année.
Image WatchGeneration
Cela fait quelques mois que les rumeurs annoncent une révision du casque carburant à la puce M5. Il s’agirait de la seule évolution matérielle, le reste de l'appareil demeurant inchangé. Pour compenser, Apple mettrait en avant les capacités de son SoC pour l’utilisation des fonctions Apple Intelligence. Cette absence de gros changement pourrait aussi permettre de baisser un peu les prix.
Le tarif devrait rester très élevé, au grand dam des curieux désirant essayer visionOS. Selon les rumeurs, Apple travaillerait sur un modèle moins cher, mais la sortie a visiblement été repoussée. Apple aurait dans ses cartons un Vision Pro allégé qu’il nomme Vision Air et dont le lancement serait prévu pour fin 2027. Ce modèle moins lourd embarquerait une puce d’iPhone pour réduire les coûts. D'après Ming-Chi Kuo, le vrai successeur du Vision Pro avec un nouveau design arriverait ensuite courant 2028.
Le remplaçant du Studio Display ne devrait plus trop tarder de pointer le bout de son nez. Le fouineur Aaron Perris de MacRumors a observé des mentions de ce nouvel accessoire dans du code d’Apple mis en ligne accidentellement. Il y est désigné par son nom de code (J427), et les rumeurs voient venir une sortie au début 2026. On peut donc imaginer que Cupertino est en train d'effectuer des tests et de serrer des boulons.
Apple Studio Display. Image MacGeneration
Difficile de dire à quoi ressemblera ce nouvel écran, mais il ne devrait pas être trop difficile d’améliorer la fiche technique du Studio Display. Ce moniteur sorti en 2022 embarque une dalle LCD 5K 60 Hz, ce qui est bien sans être particulièrement impressionnant au vu du prix. La concurrence propose depuis longtemps des dalles 6K, 240 Hz ou OLED : autant de nouveautés que l’on aimerait bien voir arriver sur ce successeur. On a le droit de rêver, et un simple passage au mini-LED (la technologie du Pro Display XDR) semble le plus probable. Évoqué par certains, il pourrait améliorer la luminosité tout en donnant de meilleures couleurs.
Apple pourrait facilement bonifier certains aspects du Studio Display, comme sa webcam moyenne ou l’absence de mode HDR. Selon Mark Gurman, Apple travaillerait sur deux tailles d’écran, mais n’aurait prévu d’en lancer qu’une seule. Le journaliste de Bloomberg a également envisagé une fonction similaire au mode « En veille » de l’iPhone, permettant au moniteur d’afficher l’heure et des widgets. La sortie devrait avoir lieu début 2026 au côté de nouveaux Mac M5.
Et si on arrêtait de penser la coque de smartphone comme un simple pare-chocs ? Avec sa nouvelle AirX, RHINOSHIELD tente un pari inédit : protéger non seulement l’extérieur, mais aussi les composants internes de nos téléphones. Résultat ? Une coque pensée comme une véritable cellule de survie.
On croyait tout connaître des coques de téléphone : anti-choc, design, compatibles MagSafe, certifiées « qualité militaire »... Mais RHINOSHIELD vient de rebattre les cartes avec un produit qui pourrait bien faire date.
AirX n’est pas une énième déclinaison marketing : c’est la première coque pensée pour protéger ce que l’on ne voit pas, l’intérieur de nos smartphones. Et à l’heure où nos téléphones stockent nos vies entières, ce changement de paradigme mérite qu’on s’y attarde.
AirX de RHINOSHIELD : la première coque pensée pour l’intérieur de votre smartphone
Cette nouvelle coque promet non seulement de préserver l’intégrité extérieure des smartphones, mais aussi, une première mondiale, de protéger leurs composants internes lors d’un choc.
L’enjeu n’est pas anecdotique. En 2025, le smartphone n’est plus un simple téléphone : c’est notre portefeuille, notre appareil photo, notre carnet de santé, notre mémoire familiale et notre clé d’accès au monde numérique. Une chute mal placée peut donc avoir des conséquences bien plus graves qu’un simple écran fissuré. Et c’est précisément là qu’intervient AirX.
Une structure intérieure pensée comme un amortisseur d’urgence
La promesse d’AirX repose sur une architecture à double couche : une chambre à air couplée à un squelette de compression. En clair, la coque absorbe et disperse l’énergie d’impact avant qu’elle ne vienne endommager les circuits internes, la batterie ou la caméra. RHINOSHIELD parle de « dissipation calibrée de l’énergie » et les chiffres sont là pour soutenir la démonstration : jusqu’à 81 % des chocs absorbés, bien au-delà des standards habituels du secteur.
L’entreprise taïwanaise a fait tester ses coques par des laboratoires tiers, y compris lors de chutes de plus de 18 mètres sur du béton. Verdict ? Non seulement l’extérieur résiste, mais les téléphones conservent également leur fonctionnalité interne. Une prouesse technique qui pourrait redéfinir nos attentes vis-à-vis des accessoires dits « haut de gamme ».
Protection multi-angle et conception intelligente
AirX ne se contente pas de protéger les entrailles du téléphone : elle soigne aussi la forme. Coins renforcés, bords surélevés, coussins d’air stratégiquement placés autour des boutons et de la caméra, la coque a été pensée pour résister à toutes les trajectoires de chute, y compris les plus acrobatiques. Face contre le sol ou angle sur bitume, AirX encaisse, protège, et continue d’assurer sa mission.
Avec un poids plume de seulement 42 grammes, AirX s’impose comme la plus légère de sa catégorie en matière de protection hautes performances. Compatible MagSafe, elle reste parfaitement fonctionnelle au quotidien, sans sacrifier ni la finesse ni l’esthétique.
Un virage éthique et environnemental
Mais RHINOSHIELD ne joue pas seulement sur le terrain technique. Depuis plusieurs années, la marque s’engage pour une production plus responsable. AirX
est ainsi fabriquée à partir d’un mono-matériau exclusif (TPE), entièrement recyclable, et surtout testé sans PFAS ni BPA — ces substances toxiques qu’on retrouve encore trop souvent dans les plastiques courants.
L’engagement va plus loin avec le programme RHINO LOOP, relancé récemment en France et en Allemagne. L’idée est simple : retourner ses anciennes coques par courrier pour qu’elles soient intégralement recyclées. Le tout avec un système de récompenses à la clé, histoire de joindre l’utile à l’écologique.
Disponibilité et tarifs
AirX est déjà disponible sur le site de RHINOSHIELD, avec des déclinaisons pour iPhone 15 Pro, iPhone 15 Pro Max et toute la gamme iPhone 16. Côté tarifs, la version classique démarre à 62,99 €, la personnalisée à 65,99 €, et les éditions spéciales ou collaborations IP à 68,99 €. Pas donné, certes, mais si l’on compare aux coûts de réparation ou de remplacement d’un iPhone... le calcul devient vite rationnel !
Apple va sans doute lancer un nouvel HomePod mini d’ici la fin de l’année et elle en profiterait pour moderniser sa puce principale. D’après du code découvert par un contributeur de MacRumors, la nouvelle petite enceinte va utiliser la microarchitecture T8310. Cela signifie concrètement qu’elle devrait employer une puce S9, S10 ou pourquoi pas une future S11.
HomePod mini. Montage iGeneration.
Introduite en 2023 par l’Apple Watch Series 9, la puce S9 a donné un bon coup d’accélérateur aux montres : par rapport à la S8, son CPU est 60 % plus rapide, son GPU 30 % plus puissant et son moteur neuronal traite les tâches d’IA deux fois plus rapidement. Actuellement basé sur une puce S5 d’Apple Watch Series 5, le HomePod mini pourrait donc devenir plus réactif grâce à ce composant plus récent.
Sur l'Apple Watch Series 9, la puce S9 permet d’accélérer Siri, en traitant les requêtes en local sur l’appareil. Sur toutes les montres précédentes, la commande vocale était transmise sur les serveurs d’Apple pour être transcrite et la réponse revenait à la montre par le biais de la connexion Wi-Fi ou cellulaire, y compris pour lancer un minuteur. On peut espérer une amélioration de ce genre sur la nouvelle enceinte.
Le HomePod mini 2 pourrait aussi avoir une nouvelle puce Wi-Fi/Bluetooth — la première conçue par Apple —, selon une précédente rumeur. Là aussi les progrès devraient être assez significatifs, car l’enceinte actuelle, qui date de 2020, est cantonnée à du Wi-Fi 4 (802.11n).
Les choses se précisent pour l’Apple TV 2025. Ce nouveau modèle qui sortirait en fin d’année devrait jouir d’une puce A17 Pro, selon du code déniché par MacRumors.
Apple TV 4K 2022. Image Apple.
L’A17 Pro a été inaugurée par les iPhone 15 Pro et elle est maintenant au cœur de l’iPad mini 2024. Accompagnée de 8 Go de mémoire vive, cette puce ouvre les portes d’Apple Intelligence et de portages de jeux consoles, comme les Resident Evil et Assassin’s Creed. Si l’utilisation de cette puce se confirme, la nouvelle Apple TV pourrait donc faire un grand bond en avant dans l’IA et les jeux vidéo.
L’Apple TV 4K actuelle, qui est sortie fin 2022, a pour sa part une puce A15, 4 Go de RAM et 64 à 128 Go de stockage. La capacité de stockage de la nouvelle génération reste inconnue pour l’heure.
Si elle reste très discrète sur ses intentions concernant l’intelligence artificielle depuis la communication catastrophique de la WWDC 2024, ce n’est pas pour autant qu’Apple n’a plus aucun projet, ou n’avance pas dans le domaine. Mark Gurman ayant laissé traîner quelques oreilles, les choses se précisent.
Image Displine.
Robotisés ou non, des iPad pour la maison
Cela fait déjà plusieurs mois que la rumeur d’un « iPad sur bras robotisé » se balade... et elle se renforce encore aujourd’hui : prévu pour être posé sur une table, l’objet encore nommé J595 en interne est composé d’un écran au bout d’un bras articulé dont les gestes sont prévus pour être aussi naturels que possible, et suivraient les mouvements de l’utilisateur afin de rester autant que possible face à lui. Quand l’utilisateur ne le regarde pas, il serait même prévu pour chercher son attention.
Le système doit permettre d’avoir des conversations FaceTime avec l’appareil suivant l’utilisateur, et une sorte de télécommande intégrée à l’iPhone pour permettre de pointer une autre personne présente dans la pièce, ou un endroit particulier.
La nouvelle version de Siri serait au centre de l’appareil : elle devrait permettre de tenir des conversations avancées avec plusieurs personnes à la fois, s’insérer dans un dialogue entre personnes pour proposer par exemple des idées de restaurants ou de sorties, retenir des informations, ou encore donner des recettes, à la manière du mode vocal d’OpenAI.
L’apparence visuelle de Siri n’est pas encore finalisée, et plusieurs essais existent. Si l’un d’entre eux utilise les emojis pour représenter l’assistant virtuel, une autre idée voudrait animer le logo souriant du Finder. L’idée finale serait de ressembler à une version largement améliorée de Clippy, le trombone animé de Microsoft Office dans les années 90.
Au niveau matériel, l’appareil se présente sous la forme d’un écran de 7 pouces à l’horizontale, approximativement de la taille d’un iPad mini, planté sur un bras robotisé pouvant s’étendre jusqu’à une quinzaine de centimètres autour de la base. Il va sans dire qu’avec de telles ressemblances, nombreux en interne l’ont surnommé la « lampe Pixar ».
D’autres robots sont en développement, le tout sous la houlette de Kevin Lynch, dont une version sur roulettes comme le Astro d’Amazon, ou encore un bras mécanique de bien plus grandes dimensions pour aider dans les dépôts d’Apple ou en arrière-boutique dans les Apple Store. Ce dernier projet serait nommé T1333 (Pas T-800, heureusement...) en interne, mais demanderait encore des années de mise au point.
Une version plus simple, sans le bras robotisé, devrait pouvoir s’accrocher au mur. Image Cool Mania.
Une autre version devrait se contenter d’un écran fixe sur une demi-sphère, nommée en interne J490. Se présentant sous la forme d’une sorte de Google Nest Hub carré, elle est elle aussi équipée d’un écran de 7 pouces, entouré d’une fine bordure noire ou blanche au choix. Elle devrait faire l’impasse sur la possibilité de s'insérer dans les conversations de la version robotisée, sans pour autant manquer d’intérêt : elle permettrait de contrôler les éléments de la maison, prendre des notes, lancer de la musique, permettre d’aller sur internet et de gérer des visioconférences, le tout avec l'aide d'un nouveau Siri, basé sur un nouveau LLM et des API de contrôle des apps tierces.
Que ce soit une version ou l’autre, elles devraient toutes les deux embarquer un nouveau système d’exploitation, nommé Charismatic en interne. Mélange de watchOS et tvOS, il devrait comporter des interfaces largement inspirées de la montre et du boîtier TV d’Apple, avec des horloges, des widgets, mais aussi des écrans animés basés sur Snoopy. L’OS est prévu pour être facilement multi-utilisateur : l’interface changerait automatiquement en reconnaissant la personne la plus proche de l’appareil, sans manipulation requise.
Concernant les icônes, elles devraient être circulaires, et sur une grille hexagonale. Cependant, l’utilisateur ne devrait pas avoir à s’en servir très souvent, Apple privilégiant les commandes vocales par-dessus tout autre élément de commande.
Siri au centre de ces appareils
Si la version fixe devrait sortir au cours de l’année 2026, elle est cependant pieds et poings liés à l’arrivée de la nouvelle mouture de Siri. Celle-ci, prévue pour le printemps 2026 semble-t-il, devrait être une toute nouvelle version basée sur l’IA générative. Pouvant piocher dans les données personnelles, elle serait en interne développée sur deux bases différentes : Linwood et Glenwood.
Linwood, entièrement maison, serait basée sur le modèle de l’équipe Apple Foundation, et utiliserait ainsi uniquement du code fait par Apple. Mais pour plus de sécurité, et avoir plusieurs options possibles, une autre version serait développée en parallèle, appelée Glenwood. Si le moteur n’est pas définitivement décidé, Apple testerait une version utilisant Claude d’Anthropic. Les deux branches de développement seraient sous la coupe de Mike Rockwell, ancien dirigeant de l’équipe responsable du Vision Pro, et mis à la tête de Siri cette année.
Une caméra, une sonnette... tout pour la maison
Apple aurait aussi dans ses cartons une caméra connectée, appelée J450, permettant la détection automatique des personnes et par la même le déclenchement de scénarios automatisés. Alimentée par batterie, elle aurait une autonomie de plusieurs mois sur une seule charge.
Dotée de reconnaissance faciale et de capteurs infrarouges, elle pourrait en plus de la sécurité allumer automatiquement les lumières quand une personne arrive, et les éteindre une fois la pièce quittée, tout comme mettre une playlist préférée quand la personne entre dans la pièce.
Apple aurait tout un panel de caméras connectées en tête, y compris une sonnette avec reconnaissance faciale. De quoi venir sur les plate-bandes d’Amazon Ring, Google Nest ou encore Roku.
Quoi qu’il en soit, il semble qu’Apple ait bien prévu de nombreuses nouveautés, espérant ainsi redynamiser ses ventes, et fidéliser encore un peu plus ses clients en s’attaquant à un domaine sur lequel elle n’est pas encore présente.
Améliorer l’humain... ou lui rendre des capacités qu’il a perdues. En voilà un programme. Si pendant longtemps cette possibilité est restée de la science-fiction (que tous ceux qui connaissent Ghost In The Shell se lèvent), Elon Musk a souhaité en 2016 relever le défi en créant Neuralink.
Dès 2017, des expériences ont été menées sur des animaux, spécifiquement des singes et des cochons. En janvier 2024, les puces de l’entreprise ont colonisé leur premier humain : un homme tétraplégique a été équipé, lui permettant de commander le curseur d’un ordinateur par la pensée, et débloquant les étapes suivantes, à savoir tenter de rendre la vue à un aveugle, et permettre aux paralysés de commander des jambes ou bras robotisés.
Dans cette idée folle (et non sans risque, nous y reviendrons), Elon Musk est rejoint par Sam Altman et OpenAI, comme le rapporte le Financial Times.
En effet, Sam Altman s’allie à Alex Blania pour fonder l’entreprise « Merge », qui vise à concurrencer Neuralink sur le marché des implants cybernétiques. L’entreprise prévoit d’effectuer une levée de fonds pour récolter 850 millions de dollars dans un premier temps, venant largement d’OpenAI. Le nom vient de merge, ou fusion pour les francophones, représentant l’idée voulant que les ordinateurs fusionneront un jour avec les humains. Selon Altman, 2025 pourrait être le début de cette fusion.
Si l’idée peut faire rêver quant au potentiel (amélioration des performances cérébrales, de la mémoire, ajout de prothèses commandées directement par le cerveau, accès à internet ou à des mémoires externes sans avoir besoin d’un appareil externe,...), elle n’est cependant pas sans danger si elle est réalisée sans éthique (quelles limites à un implant ayant directement accès au cerveau d’une personne ?). Si les dérives d’Elon Musk sont connues de tous, Sam Altman même si plus discret n’est pas non plus un ange, ayant souvent privilégié les avancées technologiques face à l’éthique. Qui plus est, les deux hommes se connaissent, et ont un lourd passif : Elon Musk fut l’un des premiers investisseurs d’OpenAI, fondé par Sam Altman. Quand Musk a proposé de fusionner OpenAI avec Tesla en 2018, il est alors parti de l’entreprise. Depuis, les deux hommes se détestent ouvertement.
La concurrence entre les deux entreprises promet donc d’être sans pitié, et possiblement avec très peu d’éthique. Et vous, entre les deux, lequel préféreriez-vous laisser entrer dans votre cerveau ? Neuralink, Merge ou... aucun ?
En train de préparer la rentrée ? Vous êtes peut-être à la recherche d’un ordinateur portable. Il y a une bonne affaire actuellement chez Carrefour : le MacBook Air M2 y est vendu 799 €, uniquement dans sa couleur lumière stellaire (un doré léger). Il s’agit de la version de base dotée de 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. La livraison se fait à domicile ou dans un point relais.
MacBook Air M2. Image MacGeneration.
Même s’il a été lancé il y a trois ans, le MacBook Air M2 reste dans le coup. Il est léger, silencieux, performant et endurant — il tient sans aucun problème une longue journée. Deux générations lui ont succédé, mais la formule n’a pas changé, si bien qu’il est tout à fait recommandable encore aujourd’hui. Le MacBook Air M4 est, lui, vendu à partir de 1 049 € sur Amazon (150 € de moins que chez Apple).
Les 16 Go de RAM suffisent pour un usage courant. Les 256 Go de stockage peuvent, eux, s’avérer trop faibles pour ceux qui conservent beaucoup de fichiers en local, mais l’ajout d’un SSD externe permet de compenser cette lacune. C’est un excellent ordinateur principal pour la plupart des utilisateurs, comme un étudiant, et une très bonne machine d’appoint pour ceux qui disposent déjà d’un Mac de bureau plus puissant.
Les fuites s’accumulent autour du futur iPhone 17 « Air », qui devrait être un remplaçant plus fin à l’habituel modèle Plus. Le parfois bien renseigné fuiteur Majin Bu a mis en ligne un nouveau rendu de ce téléphone dans son coloris bleu clair. On peut y découvrir un smartphone dont la robe se rapproche de celle du MacBook Air M4.
La vidéo montre la maquette sous différents angles et même au côté d’un iPhone 16 Pro. La finesse de l’appareil est bien mise en avant, et on peut voir que la robe bleue change de ton selon l’inclinaison (on est parfois proche du blanc). Le coloris se situe entre le bleu de l’iPhone 15 et celui plus foncé du 13. L’idée est visiblement de se rapprocher du dernier MacBook Air, qui a inauguré le bleu ciel en 2024. Les rumeurs annoncent également un modèle blanc, noir et un ton clair rappelant le Titane sable du 16 Pro.
Selon les rumeurs, Apple a prévu de proposer cette année l’iPhone le plus fin jamais conçu. Ce modèle pourrait faire seulement 5,5 mm d’épaisseur à son point le plus fin. Quelques compromis auraient dû être faits pour en arriver là : pas de tiroir à carte SIM, de téléobjectif ou de second haut-parleur. Un seul objectif serait présent au dos. Cependant, on retrouverait tout de même le MagSafe, le bouton Action et le bouton Commande de l’appareil photo. La grande question reste celle de l’autonomie, une finesse accrue signifiant forcément moins de place pour la batterie.
Maintenant qu’Apple permet de réparer soi-même son iPad, on peut réparer l’écran de la tablette et même en théorie modifier sa configuration, si on préfère un écran nano-texturé ou au contraire revenir à un écran standard. Le youtubeur Quinn Nelson a confirmé que c’était possible en pratique, en réalisant l’opération sur son iPad Pro M4 de 11 pouces. Précisons d’emblée que le changement s’est avéré coûteux et complexe, si bien que ce n’est pas vraiment une bonne idée. Néanmoins, c’est effectivement une possibilité, si vous voulez vraiment changer d’écran.
La commande des pièces se fait depuis le site habituel mis en place depuis que le programme de réparation existe. Il n’est pas nécessaire d’avoir un numéro de série valide, Apple vérifie uniquement que vous avez lu le manuel de réparation fourni en saisissant un code affiché en bas de chaque manuel (par exemple pour l’iPad Pro 13" M4). Une fois cette étape franchie, vous pouvez commander n’importe quelle pièce pour les tablettes qui sont incluses dans le programme. Dans notre cas, cela ne concerne que la génération M4, la seule qui propose l’option pour un écran nano-texturé.
Le prix demandé par Apple pour la pièce devrait décourager la majorité des personnes tentées par l’opération. Comptez 829 € pour un écran d’iPad Pro 13 pouces, même si Apple vous remboursera environ 100 € si vous renvoyez la pièce d’origine. À ce prix, il faut ajouter la location du matériel nécessaire et quelques accessoires, pour une facture totale qui frôle les 900 €. C’est cher, mais il faut rappeler que vous ne changerez pas uniquement le verre, c’est tout le bloc qui est remplacé, y compris la dalle OLED et les contrôleurs associés.
Voici combien cela vous coûterait pour changer l’écran standard d’un iPad Pro M4 de 13 pouces par un écran nano-texturé. Les quasi 3 000 € en bas sont une caution si vous ne renvoyez pas le matériel loué. Image iGeneration.
Si cela ne vous a pas dissuadé, l’expérience de Quinn pourrait finir de vous décourager. Non seulement il lui a fallu trois commandes et plusieurs semaines d’attente, il n’a pas reçu le matériel adéquat pour son iPad : on lui a envoyé un socle pour une tablette de 13 pouces alors qu’il en a une de 11 pouces, il manquait une ventouse et surtout, il a reçu le mauvais adhésif pour coller le nouvel écran à l’appareil. Ces erreurs ne l’ont pas empêché de mener à bien la réparation, certes, mais à ce prix et alors qu’il s’agit d’une opération déjà complexe qui implique de retirer l’écran collé d’origine puis à coller précisément la nouvelle dalle, c’est assez inexcusable d’avoir autant de problèmes.
Le mieux reste ainsi de choisir le bon type d’écran dès la commande. Pour rappel, Apple facture l’option écran nano-texturé à 130 €, avec toutefois un énorme prérequis : il faut obligatoirement une tablette avec 1 To ou 2 To de stockage pour pouvoir ajouter l’option. Comptez ainsi au minimum 2 079 € pour un iPad M4 Wi-Fi de 11 pouces avec écran nano-texturé. Oui ce n’est pas donné, alors à vous de voir si cela vaut le coup (et coût).
OpenAI réfléchit à de nouvelles formules d’abonnement pour ChatGPT. Actuellement, son assistant est proposé au grand public sous 3 formules : en version gratuite, via un abonnement Plus à 23 € par mois ou par un second baptisé Pro à 229 €. BleepingComputer a remarqué que l’entreprise voulait revoir son offre d’entrée de gamme avec ChatGPT Go, un nouveau forfait facturé sous les 5 $. Cependant, la nouveauté semble être avant tout destinée aux pays en développement comme l’Inde.
La grille tarifaire indienne repérée par BleepingComputer.
La formule est facturée 399 roupies par mois, soit 3,90 €. Elle propose tout ce que fait la formule gratuite, mais avec une limite de messages et d’envoi de fichiers plus large. Il est possible de générer plus d’images, même si la vitesse sera visiblement plus lente que dans la formule Plus. L’assistant peut garder plus de contexte, dispose d’une meilleure mémoire et peut proposer une analyse avancée des données pendant plus longtemps. Les utilisateurs devront faire une croix sur le mode « raisonnement » de GPT-5, sur l’intégration de Sora et sur les GPT personnalisés.
La nouvelle formule est bien en ligne sur le site indien, mais pas encore visible par les internautes. On peut imaginer qu’OpenAI la mettra en ligne dans les jours qui viennent. Reste à voir si celle-ci sera déployée ailleurs ou adaptée pour d’autres marchés comme la France. Google travaillerait sur une formule similaire pour son assistant Gemini, qui serait également limitée à une poignée de pays (dont l’Inde).
Nomad a conçu un bracelet original pour l’Apple Watch Ultra ou les grandes montres classiques, non pas tant sur le format que par l’utilisation d’une teinte phosphorescente. Sa teinte vert pale qui tire sur le jaune en journée s’illumine le soir venu, un rendu particulier qui peut vous intéresser. Si c’est le cas, sachez que le produit est de retour en stock, plus d’un an après sa sortie originale, même s’il s’agit à nouveau d’une édition limitée. Ne tardez pas à commander sur le site du fabricant, sachant qu’il faut compter 59 €, auxquels il faudra ajouter 9 € de frais de port vers la France.
Image Nomad.
L’accessoire est uniquement proposé pour l’Apple Watch Ultra et il est composé de fluoroélastomère. Le bracelet est évidemment étanche et il devrait parfaitement trouver place sur une Apple Watch Ultra ou bien une grande Apple Watch classique. En revanche, il sera trop gros pour les « petites » Apple Watch. Le même modèle est aussi venu dans d’autres coloris, si la version phosphorescente n’est plus disponible. On ne sait pas combien de stock a été prévu par Nomad.
Apple continue de chercher à rendre ses contenus TV+ accessibles au plus grand nombre. L’entreprise vient d’annoncer un partenariat avec United Airlines rendant disponible certain contenu sur les quelque 130 000 écrans de la compagnie américaine. Ils pourront également les retrouver via l’application United.
Image United
Le communiqué indique que l’intégralité des saisons de certaines séries sera proposée, citant entre autres Severance, Shrinking, Ted Lasso, Slow Horses et Silo. Une chaîne dédiée à Apple TV+ mettra à l’affiche les épisodes de ces séries. D’autres arriveront en septembre, comme The Morning Show et Bad Sisters. De nouvelles saisons et productions seront ensuite ajoutées chaque mois.
Ce n’est pas la première fois qu’Apple signe un partenariat avec United. La compagnie a été la première à proposer les Activités en direct dans son app, ce qui permet aux passagers d’obtenir des informations sur leur vol directement depuis l’écran de verrouillage. United prend également en charge le partage à un tiers de la position d'un AirTag, ce qui peut aider à retrouver un bagage égaré. Les équipes sont équipées en iPad et iPhone.
Mise à jour du 14 août : nous avons eu confirmation que l'option est aussi facturée pour les abonnements mobiles (itinérance), ce qui est une régression. L'actualité a été mise à jour en conséquence.
Starlink, la connexion à Internet qui passe par les satellites de SpaceX, est une offre qui cible les personnes qui n'ont pas accès à d'autres solutions performantes — les oubliés de la fibre optique, en France — mais aussi ceux qui veulent une connexion de secours fiable. Jusqu'à présent, pour cet usage, Starlink avait un défaut : le prix. À 29 € par mois au minimum, la facture peut vite augmenter, et la seule offre qui pouvait être mise en pause est la version mobile du forfait, facturée 89 € par mois.
Image Starlink.
La nouvelle solution de Starlink porte le nom de Mode veille, et permet de mettre en pause un abonnement résidentiel ou mobile. La mise en pause permet de garder la ligne active pour une réactivation rapide en cas de besoin — un installateur de fibre optique indélicat, par exemple — avec un accès limité. Starlink indique une connexion bas débit illimitée, sans donner de précisions sur le débit (512 kb/s selon les premiers retours) et les services accessibles. Cette nouvelle option n'est malheureusement pas gratuite, mais est facturée 5 € par mois, à la place du prix de l'abonnement classique. Pour ceux qui utilisent Starlink comme ligne de secours, c'est un choix intéressant si les pannes ne sont pas trop fréquentes : une sortie de ce mode implique une facturation d'un mois complet.
La nouvelle option. Image MacGeneration.
Si la nouvelle option est intéressante pour les abonnés résidentiels, qui peuvent maintenant ne payer que 5 €/mois quand ils n'utilisent pas la connexion, c'est une importante régression pour les abonnés mobiles. Jusqu'à maintenant, l'option de suspension de l'abonnement n'était disponible que pour les abonnements en itinérance, mais était gratuite. Avec sa généralisation, elle devient payante pour tous les utilisateurs. Pour ceux qui n'utilisaient la connexion que pendant une partie de l'année (par exemple dans une résidence secondaire, en camping, etc.), la facture annuelle risque donc d'augmenter un peu.
Après les États-Unis, Fortnite s’apprête à revenir sur iOS en Australie. Ce changement fait suite au récent jugement d’une affaire antitrust initiée en 2020 : un juge a estimé que les méthodes d'Apple avaient probablement réduit la concurrence, pointant l’absence d’autorisations de modes de paiement tiers. Cupertino a été jugée coupable d'avoir empêché le téléchargement direct ou parallèle d'applications, forçant à passer par l’App Store. Epic s’est félicitée de cette décision sur Twitter, déclarant une « VICTOIRE » pour les développeurs et les consommateurs australiens.
« Un tribunal australien vient de conclure qu'Apple et Google abusent de leur contrôle sur la distribution des applications et les paiements intégrés aux applications afin de limiter la concurrence », explique l’entreprise. Elle précise que le jugement contient plus de 2 000 pages qu’elle compte étudier en détail pour « bien comprendre tous les tenants et aboutissants ». Google n’est pas en reste et a également été jugé coupable d'avoir enfreint la loi avec le système de facturation du Google Play.
Epic avait attaqué Apple en 2020 et Google l’année suivante par rapport à leurs boutiques d’applications. Sans surprise, Apple a déclaré qu'elle « désapprouvait fortement » cette décision, tout en se félicitant du rejet par le tribunal australien de certaines autres demandes d'Epic. Le juge a rejeté les allégations d'Epic voulant qu’Apple ait enfreint le droit de la consommation ou se soit livré à des « pratiques abusives ». Fortnite sera de retour via l’Epic Games Store à une date pour le moment indéterminée, l’entreprise devant s’adapter avec le règlement antitrust local.
Le passage à GPT-5 se fait décidément dans la douleur pour OpenAI, qui affronte une vague de mécontents depuis le déploiement de la dernière version de son grand modèle de langage. Il y a tellement d’utilisateurs de ChatGPT que même si ceux qui regrettent GPT-4o sont minoritaires, ils restent suffisamment nombreux pour bien se faire entendre et forcer l’entreprise à réagir à toute allure. À peine une semaine après le lancement de GPT-5, elle a déjà restauré GPT-4o et Sam Altman a annoncé sur X d’autres changements de politique.
La soupe de mots générée par GPT-5 donnait la mauvaise information : mon compte gratuit ne me permet en effet pas d’accéder à GPT-4o. Image MacGeneration.
Pour commencer, GPT-4o est désormais accessible depuis le menu de sélection du modèle pour tous les abonnés payants, sans intervention de leur part. Jusque-là, ils devaient activer une option spécifique dans les réglages de leur compte pour pouvoir accéder à l’ancien modèle concocté par OpenAI, ce n’est plus le cas. D’autres modèles sont aussi proposés dans ce même menu : GPT-o3, GPT-4.1 ou encore GPT-4.5, mais uniquement pour les abonnés « Pro » qui paient 229 € par mois pour ce dernier, car il coûte très cher à faire tourner. Puisque l’on parle de gros sous, on pouvait se demander si GPT-5 n’était pas moins coûteux que ses prédécesseurs, ce qui aurait pu justifier sa disponibilité immédiate pour tous les utilisateurs et surtout le retrait immédiat des anciens modèles. Ce n’est pas le cas, d’après Nick Turley qui a répondu aux questions de nos confrères de The Verge. Le responsable de ChatGPT au sein d’OpenAI justifie ce choix uniquement par une quête de simplicité pour les utilisateurs.
Un choix que Sam Altman doit bien regretter maintenant. Sur le papier, GPT-5 devait répondre à tous les cas d’usage des anciens modèles, en choisissant automatiquement une variante du modèle en fonction de la requête de l’utilisateur. C’est indéniablement mieux qu’une longue liste de modèles spécialisés pour la majorité des utilisateurs, même si les spécialistes de ChatGPT avaient leurs habitudes et pouvaient auparavant directement faire appel au modèle qu’ils préféraient. Pour eux, GPT-5 proposera désormais trois options : « Auto » est le mode par défaut, qui choisit automatiquement la variante sous-jacente. « Rapide » et « Réflexion » seront également accessibles, pour ceux qui le souhaitent. Ce paramètre semble aussi réservé aux utilisateurs payants, en tout cas je ne l’ai pas sur mon compte.
La liste de choix de modèle pour les abonnés payants est encore plus longue maintenant, alors que l’objectif de GPT-5 était de simplifier l’expérience. Raté… Image MacGeneration.
OpenAI annonce aussi une mise à jour à venir pour GPT-5, avec un ajustement de sa « personnalité » pour mieux répondre aux attentes. Même si un grand modèle de langage n’a strictement rien à voir avec un être intelligent et doté d’une personnalité, ChatGPT répond d’une certaine manière et GPT-4o était plus chaleureux, voire enthousiaste au point d’agacer une partie des utilisateurs (je confirme), que son successeur, nettement plus analytique et bref. Cette mise à jour devrait restaurer une touche plus sympathique, sans aller aussi loin que son prédécesseur.
Comme le relève Sam Altman dans sa publication sur X, on ne peut pas satisfaire tout le monde avec un modèle unique, si bien que ChatGPT devrait offrir plus de personnalisation à chaque utilisateur. Si on veut des réponses enjouées et des emojis à chaque phrase, on devrait pouvoir le demander et l’obtenir. Si on veut des réponses brèves et précises, ce devrait aussi être possible. Au passage, c’est quelque chose que l’on pouvait déjà faire grâce à la mémorisation intégrée et on imagine que ce sera renforcé à l’avenir d’une manière ou d’une autre.
Exemple d’un ancien échange avec ChatGPT, où le modèle s’était non seulement planté, mais l’a fait en étant hyper enjoué, ce qui était encore plus agaçant dans ce contexte. Image MacGeneration.
OpenAI a quoi qu’il en soit retenu la leçon : lancé il y a plus d’un an, GPT-4o devrait rester accessible jusqu’à nouvel ordre et si un jour l’entreprise compte s’en débarrasser, elle le fera en informant les utilisateurs en amont. D’après ce que l’on comprend, ce n’est toutefois pas à l’ordre du jour et ChatGPT devrait proposer l’option aux utilisateurs payants pour un long moment encore. Chaque futur retrait de modèle devrait désormais se faire avec une annonce préalable, ce qui n’est pas plus mal.
Malgré ces déboires, OpenAI semble satisfaite du lancement de GPT-5. Nick Turley a ainsi indiqué à The Verge que l’utilisation de ChatGPT avait encore augmenté depuis l’arrivée du nouveau modèle la semaine dernière. Une manière de rappeler que même s’il y a des critiques très bruyants, les utilisateurs sont globalement satisfaits des changements apportés ou en tout cas, qu’ils n’ont pas fui en masse vers un concurrent.
Il y a du nouveau sur France Identité. L’application du gouvernement dispose désormais d’un centre de notifications, prenant la forme d’une petite cloche en haut à droite. Celle-ci informera l’utilisateur lorsqu’une action doit être effectuée dans l’app. Cela n’arrivera pas tous les jours, mais l’application a le mérite d’être ainsi plus claire.
La mention « Aperçu non disponible » apparaît pour protéger les données au moment de faire une capture d’écran.
Sur un autre registre, nous avons également remarqué que la connexion sur FranceConnect sans carte pouvait expirer. L’app permet en effet de s’identifier sur un site proposant FranceConnect sans avoir à sortir sa vraie carte d’identité, utilisant à la place Face ID. Il faut cependant la scanner la première fois pour une vérification initiale. Celle-ci n’est pas éternelle : si vous ne lancez pas l’application pendant plusieurs mois, elle vous sera redemandée. Cette sécurité ne désactive aucun autre aspect de l’app.
France Identité continue de s’améliorer au fil des semaines. L’app accueille le permis de conduire, la carte grise du véhicule (y compris celle des motos). En plus des TGV Inoui et des trains Intercités, elle peut aussi être utilisée pour justifier de son identité auprès d’un contrôleur de train OUIGO. Au début de l’été, l’équipe a corrigé quelques bugs liés aux écrans des grands iPhone.
Hier, Elon Musk accusait Apple de privilégier ChatGPT sur l’App Store tout en invisibilisant son assistant Grok. La Pomme n’est pas restée sourde à ces attaques et a répondu via un communiqué envoyé à Bloomberg. Elle y assure que sa boutique est conçue pour être « équitable et impartiale ».
En France, Grok est n°2 du classement des apps de productivité tandis que X est la première application d’actualité.
Dans un tweet, le milliardaire américain a affirmé qu’Apple empêchait « toute entreprise d'IA autre qu'OpenAI d'atteindre la première place sur l'App Store », ce qu’il a présenté comme une violation des lois sur la concurrence. Elon Musk a également déclaré qu’Apple « refusait » de mettre Grok dans la rubrique des « Incontournables » de sa boutique. Il a brandi la menace de poursuites judiciaires avant de se demander si Apple ne faisait pas de la politique et de se chamailler avec Sam Altman. Le CEO d’OpenAI a rappelé que Musk avait été accusé d’avoir modifié les algorithmes de X pour mettre en valeur ses posts et ses entreprises.
« Nous présentons des milliers d'applications à travers des classements, des recommandations algorithmiques et des listes sélectionnées par des experts selon des critères objectifs », a déclaré un porte-parole de Cupertino. « Notre objectif est d'offrir aux utilisateurs un espace de découverte sécurisé et aux développeurs des opportunités intéressantes, en collaborant avec de nombreux acteurs afin d'accroître la visibilité des applications dans des catégories en constante évolution ».
Grok s’éloigne sans doute de « l’espace de découverte sécurisé » que cherche à construire Cupertino. Le chatbot fait les gros titres depuis quelque temps pour son nouveau mode de génération de vidéo permettant de déshabiller des célébrités et son compagnon IA prenant la forme d’un personnage de manga en lingerie. L'assistant a demandé à se faire appeler « MechaHitler » sur X et fait régulièrement parler de lui pour ses (nombreux) débordements. Contrairement à ce qu’affirme Musk, il n’est pas impossible de grimper en haut du podium de l’App Store : DeepSeek a réussi l’exploit à sa sortie en début d’année.
Bouygues Telecom a ajouté une offre à sa gamme de box internet avec l’abonnement « Bbox rentrée » qui fait office de nouvelle entrée de gamme. Pour 28,99 € par mois avec engagement d’un an, elle permet d’accéder à la fibre optique et elle est associée à la Bbox d’ancienne génération, avec du Wi-Fi 6 « seulement ». Cela pourra amplement suffire, tout comme les débits légèrement réduits par rapport à l’offre suivante : jusqu’à 1 Gbit/s en téléchargement et 700 Mbit/s en envoi de données.
Capture site Bouygues Telecom, image MacGeneration.
Le décodeur TV 4K de Bouygues Telecom est toujours fourni pour accéder à plus de 180 chaînes et la possibilité d’enregistrer 100 h, la même chose que sur les autres offres. Les appels illimités vers les fixes et mobiles en France sont naturellement de la partie aussi. C’est l’équivalent de l’offre standard B&You, mais avec un engagement d’un an et un prix qui passera à 35,99 € par mois à partir du douzième mois, sauf si vous êtes aussi client mobile. Dans ce cas, vous resterez au tarif initial de 28,99 €, tant que vous gardez la ligne mobile en plus de la fibre optique.
La Bbox rentrée nécessite un accès à la fibre optique, dont l’installation par un technicien envoyé par Bouygues Telecom sera gratuite, même s’il y a 48 € de frais de mise en service, c’est désormais la norme hélas. L’entreprise rembourse toutefois les frais de résiliation de l’ancienne connexion à internet jusqu’à 50 €, ce qui annule en quelque sorte ces frais initiaux tout vous laissant payer la fin de l’abonnement de l’ancien FAI. À ce sujet, Bouygues demandera 69 € pour résilier votre abonnement Bbox rentrée.