La tension monte chez TSMC. Selon Nikkei Asia, le fondeur a viré plusieurs employés ayant tenté d'obtenir des informations top-secrètes sur le développement et la production de puces à 2 nanomètres. TSMC a confirmé avoir récemment détecté « des activités non autorisées au cours d'une surveillance de routine, ce qui a conduit à la découverte de potentielles fuites de secrets commerciaux ». Deux des suspects étaient des employés de TSMC au moment de l'infraction présumée, tandis qu’un troisième était un ancien salarié.
Image MacGeneration
L’entreprise a déclaré avoir pris « des mesures disciplinaires strictes à l'encontre du personnel impliqué » et avoir engagé des poursuites judiciaires. L’affaire n’est pas à prendre à la légère, car TSMC est le leader mondial en matière de gravure : la technologie 2 nanomètres est la plus avancée au monde. De premières fournées de tests sont sorties l’année dernière, et la production de masse devrait commencer l’année prochaine. TSMC dispose de 4 usines dédiées et a prévu une production mensuelle d’environ 60 000 wafers.
Difficile de dire quelles technologies sont concernées par la potentielle fuite. TSMC n’a rien confirmé, et l’enquête va tenter de déterminer où les informations ont été récupérées. L’affaire fait l'objet d'une enquête gouvernementale étant donné qu’elle relève de la loi taïwanaise sur la sécurité nationale de 2022, visant à protéger les technologies sensibles des adversaires.
Difficile également d’évaluer l’ampleur des dégâts. Par le passé, le CEO de TSMC a expliqué que les technologies de TSMC étaient difficiles à copier étant donné qu’elles demandent des connaissances précises et un savoir-faire complexe. Actuellement, seuls le coréen Samsung et le japonais Rapidus sont dans la course pour une gravure à 2 nanomètres.
L’application Notes d’Apple est bien fichue, mais pas très pratique pour faire des sauvegardes. S’il existe des utilitaires pour exporter tout le contenu de l’app, ils ne sont pas forcément très grand public. Heureusement, le développeur Chintan Ghate a créé Exporter, un petit utilitaire gratuit permettant de faire une sauvegarde sous des formats ouverts. Il peut être téléchargé depuis le Mac App Store pour peu que votre Mac fasse au moins tourner Catalina.
Nous l’avions déjà évoqué en 2023, mais il est toujours bon d’en remettre une couche si vous n’avez pas fait de sauvegarde depuis un certain temps. L’interface du logiciel est très simple : une fenêtre vous indique le nombre de notes détectées, et un gros bouton permet de lancer la manœuvre. On peut choisir si l’on veut exporter le tout au format HTML ou Markdown, ce qui sera pratique pour les intégrer à d’autres apps.
L’app garde la structure des dossiers et exporte également les pièces jointes. Il est possible d’ajouter un en-tête pour les documents Markdown. Attention toutefois, car elle ne gère pas les sous-dossiers ou les hyperliens. Tout est traité en local, et l’application est simple d’utilisation. Un achat in-app facturée 6 € permet d’exporter seulement certains dossiers.
Apple ne propose à l’heure actuelle aucune solution pour exporter ses notes, ce qui fait que celles-ci pourraient bien se retrouver bloquées ou illisibles en cas de pépin. Sur Mac, toutes les données sont stockées dans ~/Library/Group Containers/group.com.apple.notes/. Il est possible de les récupérer avec Time Machine ou Carbon Copy Cloner. L’application iMazing peut également être utilisée pour exporter les notes d’un iPhone.
Avant de voir apparaitre le Liquid Glass d’iOS 26 sur l’écran de votre voiture, vous voudrez peut-être garder un souvenir de l’interface actuelle de CarPlay. Mais comment faire une capture de CarPlay ? C’est plus simple qu’il n’y parait : quand votre iPhone est connecté (avec un câble ou en Bluetooth) à votre véhicule, prenez une capture d’écran sur votre iPhone, et cela aura pour effet de prendre simultanément une capture de CarPlay. Cette image sera alors disponible instantanément dans l’application Photos, aux côtés de la capture d’iOS.
CarPlay sur iOS 26 avec les icônes transparentes activées. Image iGeneration.
Pour rappel, pour prendre une capture d’écran sur un iPhone équipé de Face ID, il faut appuyer simultanément sur le bouton qui sert à augmenter le volume et sur le bouton latéral qui sert à verrouiller le terminal. Sur un iPhone Touch ID, il faut appuyer sur le bouton Touch ID et sur le bouton latéral.
Cette astuce est pratique… sauf quand on ne veut pas spécialement prendre de capture de CarPlay alors que l’on est dans sa voiture. C’est pour cette raison qu’Apple a ajouté une option dans iOS 26.
Nouvelle option dans iOS 26. Image iGeneration.
Dans Réglages > Capture d’écran, on peut désormais choisir si une capture d’écran de CarPlay doit être effectuée ou non quand on prend une capture sur iPhone et que celui-ci est connecté au véhicule. Cette option évitera ainsi des captures superflues pour certains utilisateurs.
iOS 26 comprend beaucoup d'autres nouveautés pour CarPlay : Liquid Glass, widgets, activités en direct… Vous pouvez découvrir tous ces changements dans notre prise en main :
Dans la prochaine version du noyau Linux, la 6.17, deux technologies largement liées à Apple vont être corrigées. Et ce sont surtout deux technologies largement abandonnées par Apple : le système de fichiers HFS et le FireWire.
Dans le cas du système de fichiers, la correction remarquée par Phoronix touche le HFS — abandonné par Apple depuis Catalina — et HFS+. Le second est encore pris en charge par Apple, mais a été remplacé par l'APFS depuis quelques années. Les modifications touchent essentiellement des bugs qui peuvent corrompre le système de fichiers (et qui sont donc présents dans la version actuelle du noyau).
La seconde correction (toujours viaPhoronix) est liée au FireWire, alias IEEE-1394. La technologie a été mise en avant par Apple de la fin des années 90 jusqu'au début des années 2010. Elle a commencé à être abandonnée il y a quelques années, mais macOS Tahoe va planter les clous du cercueil : le système d'exploitation ne prend plus du tout en charge le FireWire, même à travers un adaptateur Thunderbolt vers FireWire. Du côté du noyau Linux, Takashi Sakamoto est le mainteneur officiel et il espère s'occuper de la technologie au moins jusqu'en 2029. La correction dans le noyau 6.17 est importante : elle remplace les tasklet par une implémentation moderne pour le mode asynchrone du FireWire.
Le logo du FireWire.
De façon schématique, le mode asynchrone envoie les données dès leur arrivée, sans que l'intervalle entre deux paquets soit fixe. Une solution efficace, mais qui a le défaut de nécessiter un traitement assez rapide de la part du processeur. L'ancienne méthode, à base de tasklet, consistait essentiellement à récupérer les données et les traiter le plus rapidement possible mais pas nécessairement directement. La nouvelle permet un traitement plus rapide, et les tasklet avaient déjà été supprimés des traitements isochrones dans un précédent noyau. En résumé, c'est mieux.
Il faut noter que si la prise en charge dans le noyau Linux est plus longue que dans macOS, elle repose tout de même sur peu de mainteneurs, ce qui implique que le développement peut s'arrêter du jour au lendemain.
On le sait, les IA génératives ont besoin d’énormément de données (textuelles, vidéo) pour se former et s’améliorer. Certaines entreprises sont suspectées de se servir sans demander la permission des auteurs, et le navigateur par IA Perplexity n’est pas en reste. Le géant Cloudflare l’accuse aujourd’hui de moissonner des sites ayant explicitement indiqué qu’ils refusaient d’être analysés par l’IA.
Image Cloudflare
Le papier des chercheurs explique qu’en temps normal, Perplexity fouille le web avec un agent utilisateur déclaré, c’est-à-dire une sorte de signal indiquant à un site web l’identité d’un visiteur. Les propriétaires de sites peuvent bloquer ceux qu’ils considèrent comme indésirables, et notamment les plateformes d’IA. Or, lorsque c’est le cas, Perplexity semble masquer son identité en modifiant son agent utilisateur pour contourner les restrictions.
« Nous constatons que Perplexity modifie régulièrement son agent utilisateur et ses ASN sources afin de dissimuler son activité d'exploration, et qu'il ignore les fichiers robots.txt, voire ne les récupère pas », explique Cloudflare. « Robots.txt » est un fichier indiquant aux moteurs de recherche et aux sociétés d’IA quelles pages peuvent être indexées et celles qui ne doivent pas l'être.
Cloudflare indique avoir reçu des plaintes de plusieurs utilisateurs ayant bloqué Perplexity mais tout de même remarqué que la plateforme parcourait leur site et pouvait répondre à des questions sur leurs contenus. « Cette activité a été observée sur des dizaines de milliers de domaines et des millions de requêtes par jour. Nous avons pu établir l'empreinte de ce crawler en utilisant une combinaison d'apprentissage automatique et de signaux de réseau », ajoute Cloudflare.
Perplexity n’a pas tardé à répondre aux accusations dans un communiqué bien remonté. Elle y affirme que son service analyse les pages pour répondre aux demandes des utilisateurs, sans réutiliser son contenu à des fins d’entraînement. Les pages seraient uniquement consultées lorsqu’un utilisateur demande des informations sur le sujet qu’elle contient, et Perplexity ne récupérerait que les informations nécessaires.
Cette controverse révèle que les systèmes de Cloudflare sont fondamentalement inadaptés pour faire la distinction entre les assistants d'IA légitimes et les menaces réelles. Si vous ne pouvez pas distinguer un assistant utile d'un scraper malveillant, vous ne devriez probablement pas prendre de décisions sur ce qui constitue un trafic web légitime.
Le billet accuse Cloudflare de ne pas avoir répondu aux questions de Perplexity sur la méthodologie employée et d’avoir simplement cherché à se faire un coup de pub. L’entreprise d’IA dénonce de grosses erreurs dans le travail de recherche, avec des diagrammes techniques éloignés de la réalité. Cloudflare n’a pas encore répondu à ces accusations.
La majorité des iPhone vendus aux États-Unis sont désormais produits en Inde, c’est un changement majeur repéré la semaine dernière par Canalys et directement lié à la guerre commerciale menée par l’administration de Donald Trump. Pour autant, est-ce la fin de l’ère du « Made in China » ? Pas si vite, note Patrick McGee sur X : l’auteur du livre Apple in China a tenu à remettre les pendules à l’heure, en rappelant qu’il s’agissait davantage d’un assemblage final que d’une véritable production. Sans la Chine derrière, l’Inde ne pourrait assurément pas produire les millions d’iPhone vendus chaque trimestre aux États-Unis.
La chaine de production d’Apple dépend toujours autant de la Chine pour créer tous les composants qui viennent former l’iPhone final. Le journaliste indique ainsi que c’est plus de mille éléments différents qui restent produits en Chine par jusqu’à trois millions de personnes par an et qui sont envoyés en Inde pour assembler chaque smartphone. Ce n’est que la toute dernière étape, l’assemblage final et la mise en carton, qui est ainsi effectuée dans un autre pays et Apple ne pourra pas tout basculer du jour au lendemain.
Si l’entreprise de Tim Cook voulait vraiment abandonner la Chine, cela lui coûterait des dizaines de milliards de dollars et surtout, cela lui prendrait des années, comme le rappelle Patrick McGee. Dans l’équation, il n’y a pas que des aspects techniques et financiers, la politique joue aussi et Apple se mettrait inévitablement à dos le gouvernement chinois et pourrait même potentiellement perdre son accès à l’immense marché local.
En attendant, l’assemblage d’iPhone en Inde a bien aidé Apple jusque-là, même si c’est une stratégie plutôt à court terme. D’autant que le Président des États-Unis n’apprécie pas du tout l’astuce imaginée par Tim Cook et pourrait taxer l’Inde tout autant, voire plus, que la Chine.
Il faut toujours prendre avec les pincettes d'usage les commentaires faits par les dirigeants d'Apple à lors des conférences de présentation des résultats trimestriels. Ils ont le superlatif facile d'une part et ils répètent souvent la même chose d'autre part.
Image : Apple
Apple reste ouverte à une “grosse acquisition”… comme toujours
Ainsi, une partie de la presse s'est emballée la semaine dernière, Tim Cook a répondu à une question sur la stratégie d'acquisition d'Apple dans le domaine de l'intelligence artificielle.
« Nous avons acquis environ sept entreprises cette année, et ce sont des entreprises de tous horizons, pas uniquement orientées vers l’IA. En gros, cela revient à une acquisition toutes les quelques semaines. Nous sommes très ouverts aux fusions-acquisitions qui peuvent accélérer notre feuille de route. Nous ne sommes pas bloqués sur la taille des entreprises, même si celles que nous avons rachetées jusqu’à présent cette année sont plutôt de petite taille. Mais, au fond, nous nous demandons surtout si une entreprise peut nous aider à accélérer notre feuille de route. »
Certains ont titré un peu vite qu'Apple était prêt à sortir le carnet de chèques pour faire une grosse acquisition dans le domaine de l'intelligence artificielle. Après tout, les rumeurs évoquaient le mois dernier un intérêt d'Apple pour Perplexity.
Cela ne veut pas dire qu'Apple ne le fera pas. Mais Tim Cook, depuis des années et des années, répète dans ce genre d'exercices qu'il n'aurait aucun problème à faire l'acquisition d'une grosse entreprise si cela en valait le coup. Au passage, si Apple se décidait à passer à l'acte, ce ne sera sans doute pas une partie de plaisir avec les régulateurs du monde entier qui surveillent de près les moindres faits et gestes de Cupertino.
“Une feuille de route incroyable” comme toujours, mais...
Je n’ai jamais ressenti autant d’excitation et d’énergie qu’en ce moment », a-t-il déclaré. [...] La feuille de route produit — dont je ne peux pas parler — est incroyable, les amis. C’est incroyable », [...] Une partie sera dévoilée bientôt, une autre plus tard, mais il y a beaucoup à découvrir.
Les choses sont à la fois assez similaires et différentes. Lors de la publication des résultats trimestriels, Tim Cook se dit souvent excité quand il évoque de manière très floue la feuille de route de produits en gestation chez Apple. C'est tout sauf une co-incidence, son "excitation" tend à augmenter au fur et à mesure que l'on se rapproche du keynote de septembre et des fêtes de fin d'année.
Il a d'ailleurs beau jeu de vanter la feuille de route, sachant qu'Apple ne cesse d'augmenter son portefeuille de produits. Et il est vrai que le menu pourrait être copieux d'ici la fin de l'année. Il est possible qu’on découvre la nouvelle gamme d’iPhone (notamment l’iPhone 17 Air), des iPad Pro, une nouvelle série d’Apple Watch, une mise à jour du Vision Pro, la très attendue troisième génération d’AirPods Pro, l’Apple TV…
Toutefois, son optimisme n'est sans doute pas feint et est sans doute justifié. Apple vit une période de transition qui semble toucher à sa fin. Le coup d'envoi sera sans doute cet iPhone Air, mais ce n'est que le coup d'envoi. En 2026, Apple devrait (enfin) sortir son iPhone pliable et on devrait enfin voir sortir de terre ce fameux HomePod équipé d'un écran. Puis, il y a différents projets en gestation, comme les lunettes connectées. Tim Cook le sait mieux que quiconque, il aura besoin de nouveaux produits pour alimenter la croissance d'Apple. L'iPhone ne peut pas tout !
Avec son design ultra-fin et son poids plume, l’iPhone 17 Air coche de nombreuses cases. Mais derrière ce profil affûté se cache une question épineuse : qu'en sera-t-il de l'autonomie ? Entre batterie plus fine que jamais, nouvelle technologie lithium-silicium et rumeurs contradictoires, le suspense reste entier jusqu'à la rentrée…
En effet, d'après le leaker coréen « yeux 1122 », la batterie interne de l’iPhone 17 Air aurait une épaisseur de seulement 2,49 mm. Sur la photo ci-dessous, on voit à gauche la batterie de l'iPhone 17 Air et à droite la batterie de l'iPhone 17 Pro. La première serait environ deux fois plus fine que la seconde.
Moins de 3 000 mAh au programme ?
La capacité de la batterie du nouveau téléphone d'Apple est au cœur de toutes les rumeurs. Tous les sites de rumeurs sont d'accord pour dire qu'elle est en dessous des 3000 mA · h. Certains évoquent le chiffre de 2900 mA · h, alors que d'autres, comme yeux1122, parlent d'un chiffre de 2800 mA · h. Comparaison n'est pas raison, car ce n'est pas le seul chiffre à prendre en compte pour juger de l'autonomie d'un smartphone. Cela dit, la dernière fois qu'Apple a proposé un terminal avec une batterie sous cette barre symbolique, il faut remonter à l'iPhone 12 ou à l'iPhone 13, comme le note MacRumors. Toujours à titre de comparaison, la capacité de la batterie de l'iPhone 17 Pro Max devrait tourner autour de 5000 mAH.
La batterie et indirectement l'autonomie, vous l'aurez compris, c'est tout l'enjeu de ce modèle. Ming-Chi Kuo a déclaré en mars que l’appareil serait équipé d’une batterie « haute densité ». Sans en dire beaucoup plus sur la signification de ce terme, si ce n'est que l'autonomie de l'iPhone 17 Air pourrait positivement surprendre les consommateurs.
La grande nouveauté, cela pourrait être l'utilisation de batteries lithium-silicium. Évoquées il y a un peu plus d'un an, ces batteries équipées d'anodes en silicium (silicon en anglais), toujours couplées à du lithium, promettaient à volume identique un gain de 10 % en matière de capacité. Noboru Saito, le CEO de TDK espérait cependant atteindre à un gain de 40 % à l'avenir.
Maquettes des iPhone 17 « Air », 17 Pro et 17 Pro Max. Source Unbox Therap
Plus récemment au printemps, Noboru Saito laissait entendre que les premiers produits équipés de sa nouvelle batterie pourraient sortir dès la rentrée. « Nous avons fait de bons progrès et nous allons commencer les livraisons très bientôt », avait-il déclaré Saito, ajoutant que « certains fabricants de smartphones pourraient être en mesure d’utiliser la nouvelle batterie dès une génération plus tôt. » C'est le genre de technologies qu'Apple adore avoir à sa disposition en premier.
Plus que la présentation du produit, ce sont les premiers tests d'autonomie grandeur nature qui seront attendus avec impatience concernant l'iPhone 17 Air. Il y a la première école qui se veut optimiste : entre les nouvelles technologies de batterie, une puce modem maison C1 et différentes optimisations logicielles, le téléphone ultra-fin d'Apple pourrait disposer d'une autonomie tout à fait convenable.
Puis il y a les plus pessimistes, comme The Information qui sont souvent bien renseignés, avait laissé entendre qu'il ne faut pas s'attendre à des miracles. D'après des estimations internes d'Apple, seuls 60 à 70 % des utilisateurs parviendront à tenir toute la journée sur une seule charge avec le nouvel appareil, quand les autres iPhone satisfont entre 80 et 90 % des utilisateurs. Pour corriger ce souci, Apple devrait sortir une batterie MagSafe nouvelle génération, après avoir arrêté la production de la première version en septembre 2023.
Car pour le reste, les spécifications techniques sont tout de même assez impressionnantes. Ce téléphone devrait être équipé d’un écran de 6,6 pouces et peser environ 145 grammes, soit à peu près le poids d’un iPhone 13 mini ou d’un iPhone SE 2. Son épaisseur devrait être de 5,5 mm à son point le plus fin. Concernant le système sur puce, les rumeurs sont plus floues. Il est question soit d'une puce A19 soit d'une puce A19 Pro (mais avec un core GPU en moins que l'iPhone 17 Pro). Enfin, il pourrait être doté de 12 Go de RAM. Pour Apple, la barre est d'autant plus haute, que Samsung semble avoir raté son pari. Sorti au printemps, le Galaxy S25 Edge, qui se distingue également par sa finesse, ne rencontrerait pas le succès escompté !
Pauvre Siri ! L'assistant d'Apple est devenu la cible facile de ses concurrents. Et cela n'est pas prêt de s'arrêter vu qu'il faudra attendre l'année prochaine pour le voir enfin redresser la tête.
Le jeu en vaut-il la chandelle ? Dans ce spot publicitaire, Google rappelle que le genre humain déteste patienter et invite les utilisateurs à considérer l'achat d'un Pixel 10.
Voici ce que la voix off dit (traduit en français)
Si vous achetez un nouveau téléphone pour une fonction « à venir bientôt »…
Mais que ce « bientôt » dure depuis un an…
Vous pouvez revoir votre définition de « bientôt ».
Ou tout simplement changer de téléphone.
Bref, c'est l'amour vache. Les nouveaux Pixel 10 seront présentés le 20 aout, même si Google, fatigué par les leaks, n'a pas fait mystère de son design. Ceci dit, des surprises sont peut-être à prévoir au niveau de l'intelligence artificielle.
En dépit de qualité réelle et d'un véritable effort de Google pour promouvoir son téléphone, le Pixel vit encore dans l'ombre de ses rivaux que sont Apple et Samsung. Aux États-Unis, selon les derniers chiffres, sa part de marché avoisine les 3 % seulement.
Sony doit-elle se préparer à perdre un gros contrat ? D’après MacRumors, Apple envisagerait de créer ses propres capteurs photos pour ses produits, ce qui laisserait l’entreprise japonaise sur le côté. Après la puce centrale, le modem ou encore la puce Wi-Fi, le capteur photo sera-t-il bientôt un énième composant développé en interne ? La rumeur provient à la base de « Fixed focus digital », un utilisateur de Weibo qui donne de nombreuses informations sur le réseau social chinois et qui a souvent vu juste1, même s’il semble avoir retiré son message depuis la publication de l’article de nos confrères.
Bientôt un capteur conçu par Apple dans les iPhone ? Image iGeneration, photo de base capture d’écran Special Event septembre 2024.
Quoi qu’il en soit, la rumeur est aussi et peut-être surtout associée à un brevet obtenu par Apple. Le brevet US12342091B2 a été déposé en juin 2023 et il décrit plusieurs techniques pour améliorer les capteurs photos des smartphones, en particulier sur la plage dynamique. Apple estime pouvoir atteindre 20 valeurs d’exposition (on parle de « stops » dans le jargon), quand la majorité des capteurs actuellement sur le marché s’arrête à dix ou treize. Ce serait nettement mieux que la production destinée aux smartphones et même supérieur à ce que l’on retrouve dans certaines caméras professionnelles.
Pour réussir à enregistrer encore plus de lumière, les ingénieurs d’Apple ont imaginé un capteur constitué de deux couches superposées. Celle du dessus accueille les pixels (photosites), tandis que la couche inférieure intègre tous les autres composants qui se chargent du traitement, notamment pour gérer l’exposition ou encore réduire le grain numérique. Dans ce brevet, chaque pixel peut stocker une quantité variable de lumière en fonction de la scène grâce à un « condensateur d’intégration à débordement latéral » (Lateral Overflow Integration Capacitor, ou LOFIC), ce qui devrait permettre de mieux gérer des plans avec de forts écarts de luminosité. Le capteur pourrait également gérer le bruit numérique au niveau de chaque pixel, en tenant compte notamment de la température en temps réel.
Ce brevet décrit ainsi des techniques très évoluées pour améliorer la qualité des images produites par un petit capteur de smartphone. Est-ce suffisant pour déterminer qu’Apple remplacera Sony sur ce poste ? Pas forcément, il faut se souvenir que le système américain de brevets implique de déposer toutes les idées qui peuvent l’être et ce, même si l’entreprise n’a aucune intention de les exploiter. Cela dit, la photographie est un élément si important de l’iPhone qu’il serait parfaitement logique qu’Apple essaie de maîtriser encore plus toute la chaîne et développe à cet égard ses propres capteurs.
Reste à savoir si la théorie du brevet peut mener à de vrais gains en pratique et si Apple peut en effet abandonner Sony. Réponse, peut-être, dans quelques années.
Cinq sites qui proposent du contenu pornographique ont été mis en demeure par l’Arcom ce lundi 4 août, d’après Le Parisien. Xhamster, Xnxx, Xvideos, Xhamsterlive et Tnaflix n’ont pas mis en place de procédure pour vérifier l’âge de leurs visiteurs, ce qui ne respecte pas la législation française. L’autorité de régulation a constaté la non-conformité des cinq sites en fin de semaine dernière et elle les met en demeure d’ajouter cette vérification, sous peine d’amende, voire d’un blocage effectué par les fournisseurs d’accès à internet français.
Pour l’heure, Xhamster est librement accessible depuis la France, mais cela changera sûrement d’ici quelques semaines. Image MacGeneration, photos Maja Vujic et Vlad Deep sur Unsplash.
Les cinq sites, gérés depuis Chypre et la République Tchèque, ont trois semaines pour se mettre en conformité. L’amende potentielle prévue par la loi en vigueur peut s’élever à 250 000 € ou 4 % du chiffre d’affaires mondial, la somme la plus élevée étant retenue, rappelle Le Parisien. Sur le plan technique, l’Arcom a deux leviers sur lesquels jouer : le blocage au niveau des FAI et le déréférencement des moteurs de recherche. Ce dernier serait le plus gênant pour les sites, le blocage par les opérateurs se faisant au niveau du serveur DNS et les contournements sont très simples à mettre en œuvre pour les internautes.
On ne sait pas encore ce que comptent faire les propriétaires des cinq sites concernés. Comme Aylo à qui appartient PornHub et YouPorn, ils pourraient décider de fermer volontairement leur site en France, pour protester contre la législation locale. Ces gros sites pornographiques sont de nouveau inaccessibles depuis le pays depuis le 15 juillet dernier et pour l’heure, rien ne semble indiquer un retour en ligne. Par conséquent, l’Arcom n’a pas lancé de procédure à leur encontre : n’étant pas accessibles depuis la France, ils respectent la loi.
Quoi qu’il en soit, les grands gagnants devraient comme toujours être les mêmes : les services de VPN doivent se frotter les mains ce soir. Grâce à eux, les internautes français semblent venir d’un autre pays du point de vue des sites concernés, ce qui lève toute restriction mise en place spécifiquement pour la France. À chaque blocage, volontaire ou non, le nombre d’abonnés à ces services explose et la mise en demeure du jour ne devrait pas inverser la tendance.
Spotify annonce une nouvelle hausse de ses prix qui s’appliquera au cours du prochain mois dans « de multiples marchés en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique, Europe, Amérique-Latine et Océanie ». La liste de pays n’est pas connue, pas plus que la hausse à chaque fois, mais le service indique que les nouveaux prix peuvent être connus sur la page dédiée aux abonnements. En France, les tarifs n’ont pas bougé depuis la dernière hausse qui a eu lieu en juin dernier, si bien que les clients devraient être épargnés ce coup-ci.
Exemple de mail que Spotify va envoyer aux clients concernés par la hausse. Image Spotify.
En guise d’exemple, Spotify évoque une hausse de 1 € par mois sur un forfait de base dans un pays européen, passant de 10,99 à 11,99 €. C’est ce mouvement qui a déjà eu lieu au printemps en Belgique, au Luxembourg et dans plusieurs autres pays, qui ne semblent pas plus concernés. L’Italie comme l’Espagne affichent bien ce nouveau tarif, en revanche l’Allemagne semble rester pour le moment à 10,99 € par mois, peut-être pas pour très longtemps. Les clients concernés par la dernière hausse devraient recevoir un mail annonçant la mauvaise nouvelle, alors n’hésitez pas à témoigner dans les commentaires si vous en avez reçu un.
Ces hausses depuis le début de l’année ne s’accompagnent pas vraiment de nouvelles fonctionnalités, puisque l’on attend toujours l’audio sans pertes ou encore l’audio spatial, proposés par plusieurs de ses concurrents dont Apple Music. Le service pommé reste quant à lui sur les 10,99 € par mois en formule de base, un prix instauré à l’automne 2022. C’est aussi le prix de Tidal, alors que Deezer est lui aussi proposé 11,99 € par mois en France. Qobuz n’est plus si cher comparativement, à 12,49 € par mois et un accent porté sur la qualité.
En France, l’offre de base de Spotify est actuellement affichée à 12,14 €, puisque le service n’absorbe pas la taxe sur le streaming imposée dans le pays et ce depuis son apparition l’an dernier.
Les promos sur les stabilisateurs sont nombreuses cet été. En plus d’une remise sur le Osmo Mobile 7 de DJI (75,79 € au lieu de 99 €), Amazon propose aujourd’hui une grosse ristourne sur le Insta360 Flow 2 Pro. Ce stabilisateur prenant en charge DockKit et livré avec un support MagSafe est vendu 175,99 €, contre 219,99 € en temps normal. Cela représente 20 % de remise sur cet accessoire qui sera parfait pour les vidéastes ou ceux souhaitant filmer leurs vacances.
Image Insta360
Nous avions eu l’occasion d’essayer ce produit, qui stabilise votre téléphone grâce à de petits moteurs. Il permet d’éviter les tremblements sur vos vidéos pour un rendu beaucoup plus professionnels. Cette version dispose d’un trépied amélioré et d’une perche à selfie. Elle est compatible DockKit, une technologie d’Apple intégrée à iOS pour effectuer un suivi et contrôler un stabilisateur. Nous étions revenus sur ses avantages dans notre test de la première version :
Ce pack « Ultime » est intéressant car il contient l’adaptateur MagSafe, plus pratique que la pince de base. La batterie intégrée permet de recharger un iPhone pendant la prise vidéo, et l’application Insta360 est de bonne facture (même si un peu difficile à appréhender). C’est à notre goût le meilleur stabilisateur avec DockKit : vous ne devriez pas regretter votre achat.
Orange veut mettre un terme à son réseau historique en cuivre au plus vite et l’opérateur historique insiste lourdement sur ce point quand il croise une personne, en général âgée, restée à l’ère du téléphone fixe. La fibre optique est arrivée il y a peu de temps dans mon petit village breton et ma voisine de plus de 80 ans a eu un discours bien rodé de la part du commercial envoyé par Orange, sur la fin proche du cuivre et la nécessité de passer à la fibre au plus vite. Un discours qui a fait mouche, puisqu’elle a désormais une Livebox dans son salon, uniquement reliée au téléphone fixe qu’elle utilisait jusque-là via le cuivre.
« Allo ? Oui, j’aimerais payer beaucoup trop cher pour mon téléphone fixe, s’il vous plait. » Capture site Orange, Image MacGeneration.
Pour ses clients comme ma voisine, qui ne comptent pas acheter d’ordinateur ou de smartphone de leur vivant, le successeur de France Telecom propose des offres à l’ancienne. Il dispose en effet encore d’une gamme de téléphonie fixe comme du temps où l’on n’avait même pas d’ADSL et où on payait ses communications à la minute. Les plus jeunes qui me lisent vont croire que je me moque, mais c’est bien vrai : avant la généralisation de la téléphonie illimitée, chaque minute passée au téléphone était facturée, avec un tarif variable selon la destination. Ces offres n’ont pas disparu, malgré des tarifs délirants en 2025 et malgré l’absence de véritables avantages face aux offres classiques en fibre optique.
Comptez ainsi au minimum 22 € par mois pour un forfait téléphone sans communication incluse1, 29 € pour deux heures d’appels ou, pour les plus bavards, 44 € pour des appels illimités. Ces forfaits sont tous sans engagement, heureusement, mais ils demandent au minimum 55 € de plus le premier mois pour des « frais de mise en service », voire 119 € si un technicien doit se déplacer, ce qui est le cas lors d’une première installation de la fibre. Pour rappel, les offres en fibre optique d’Orange débutent à 30 € par mois, sans aucun frais à l’ouverture même si un technicien doit passer, avec des appels illimités et un engagement d’un an. Sans même parler de tout ce qu’elles fournissent en plus, de l’accès à internet à la télévision.
Le plus ridicule dans l’histoire, c’est que les offres de téléphonie fixe qui sont plus chères que la fibre optique sont pourtant associées elles aussi à une Livebox. Il s’agit de la quatrième génération avec son boîtier ONT séparé pour faire le lien avec la fibre optique, un modèle d’ancienne génération qui ne propose pas les meilleures performances du moment, ce qui n’a aucune importance dans ce cas d’usage. Il faut vraiment détester internet… ou se faire avoir par un commercial qui n’a pas le meilleur intérêt de ses clients en tête, malheureusement. Si c’était le cas, il y a fort à parier que bon nombre de personnes âgées pourraient bénéficier de l’offre « Coup de pouce internet », à 16 € par mois avec appels illimités, en plus de l’accès à internet et la télévision.
Pour le même prix (à 1 € près), vous aurez la même Livebox qu’avec la fibre de base chez Orange, mais seulement deux heures d’appels. Parce que, pourquoi pas. Capture site Orange, Image MacGeneration.
À noter que si une adresse n’est pas couverte par la fibre optique, Orange propose à la place un boîtier qui passe par les offres de Nordnet, pour le même prix. C’est le seul argument que l’on peut concéder à ces offres. Du point de vue des clients qui ne veulent pas s’embêter avec tout cela, leur ligne téléphonique sera maintenue quoi qu’il arrive et sans s’inquiéter de la technologie sous-jacente : fibre, satellite ou 4G. Ajoutons pour être complet que les communications téléphoniques incluent les mobiles sur ces offres de téléphonie pure, alors que c’est une option sur les offres complètes2.
Si vous avez un proche dans cette situation, vous pouvez gérer la transition vers l’après cuivre pour lui. Un abonnement fibre optique avec portage du numéro donnera le même résultat et si vous pouvez déplacer leur téléphone fixe depuis la prise murale vers celle de la box, vos proches n’y verront que du feu. Rappelons pour finir que la fermeture du cuivre ne sera pas aussi rapide que le commercial veut bien le dire : ce site officiel liste les dates connues, sachant que la fermeture se fera progressivement jusqu’en 2030 et que la majorité des communes n’ont pas encore de date.
La grille de tarifs est disponible dans ce document. Vers la France, il faut compter 0,078 € par appel puis 0,028 € par minute pour les appels vers des fixes et respectivement 0,161 € et 0,08 € pour les portables. ↩︎
Orange facture les appels vers les mobiles en France à 0,16 € par minute et propose deux options : 1 € par mois pour une heure d’appels ou bien 5 € pour des appels illimités. On reste de toute manière sous la barre des 44 € demandés pour l’offre de téléphonie fixe illimitée, avec encore une fois tous les autres avantages liés aux offres complètes. ↩︎
Cela fait longtemps qu’Apple réfléchit à un moyen d’intégrer un écran au boîtier de ses AirPods. Un premier brevet a été déposé dès 2022, dans lequel on découvrait un écran affichant des informations ou des apps. Apple cherche à améliorer son idée, et l’Office américain des brevets a récemment publié une autre demande de Cupertino dévoilant de nouvelles fonctions qui arriveront peut-être un jour. On peut notamment y voir un appareil photo ou une fonction pour se connecter facilement à certains accessoires filaires, comme une platine vinyle.
L’idée serait de proposer un boîtier plus polyvalent : il pourrait être relié à une platine en filaire afin de transmettre le son aux écouteurs. On pourrait également l’approcher d’un second boîtier pour lancer un partage audio avec un autre utilisateur, ce qui éviterait d’avoir à passer par son iPhone ou son Mac.
L’écran du boîtier est décrit comme indiscernable tant qu’il n’est pas allumé, et pourrait aussi servir à gérer le volume de plusieurs sources audio. On pourrait s’en servir pour rapidement lancer une playlist ou un livre audio. Un dessin montre une petite caméra en bas du boîtier, permettant de prendre une photo sans avoir à sortir son téléphone. Un autre indique qu’il serait possible d’écrire sur l’écran tactile, à la manière de ce que l’on peut faire sur l’Apple Watch.
Apple n’est pas le premier à avoir cette idée. JBL a par exemple une gamme « Tour Pro » dont le boîtier sert de transmetteur audio. Cependant, l’écran est un peu gadget et rend l’accessoire plus encombrant. D’autres écouteurs, comme les Pi8 de Bowers & Wilkins permettent de connecter le boîtier à une source pour en retranscrire l’audio.
Les iPad Pro M4 ont apporté une nouvelle technologie d’écran : le Tandem OLED. Plus fin que les écrans LCD et offrant de meilleures performances d’un point de vue énergétique, l’arrivée de ce nouveau type de dalle a été saluée par la critique. Le Tandem OLED ne devrait pas rester cantonné aux tablettes, et le site spécialisé The Elec affirme qu’elle arrivera par la suite sur les iPhone.
Image iGeneration
En pratique, le Tandem OLED consiste à placer deux diodes l’une sur l’autre avec une « couche de génération de charge » entre la même anode et la même cathode. On obtient ainsi une luminosité plus élevée et une durée de vie plus longue. Seuls les derniers iPad Pro embarquent cette technologie, et les écrans OLED de l'iPhone utilisent pour l’instant une unique couche de diode.
Apple voudrait apporter la technologie à ses téléphones dans une version remaniée. Ce ne sont pas toutes les diodes qui seraient doublées, mais seulement le sous-pixel bleu (le rouge et le vert restant sur une seule couche). Cette méthode est connue dans l'industrie sous le nom de « tandem simplifié ».
Selon The Elec, Apple aurait prévu un plan de production en deux ans pour accoucher d’une version qui sera optimisée pour les iPhone. Elle n’aurait cependant pas encore décidé si elle fera appel à LG ou à Samsung, ce qui laisse à penser que la nouveauté n’arriverait pas avant 2028. LG aurait un coup d’avance dans le domaine, ayant soumis l’idée d’iPhone Tandem OLED il y a quelques années tout en produisant plus de dalles d’iPad Pro que Samsung. Apple sollicitera sans doute les deux sur le long terme, la manœuvre lui permettant de faire jouer la concurrence tout en gardant de la marge niveau production.
Si votre véhicule n’est pas équipé pour CarPlay et que remplacer l’autoradio de base n’est pas une option, une bonne piste pourrait être l’installation d’un écran dédié à cette tâche. Cette catégorie de produits est toujours construite autour d’une petite tablette qui tourne sous Android et les prix sont vraiment bas, bien plus qu’on pourrait le penser. Ainsi, Amazon propose en promotion un écran de 7 pouces de la marque « TOUTBIEN » pour 49 €, son prix le plus bas, et il permet de bénéficier de CarPlay et Android Auto, y compris sans fil.
Image Amazon.
À un tel prix, il ne faut pas s’attendre à la meilleure dalle qui soit et le fabricant ne donne quasiment aucun détails, si ce n’est qu’elle est « HD », ce qui veut probablement dire 720p. L’écran tactile est résistif, il réagit à la pression, ce qui n’est certainement pas aussi confortable que les couches capacitives que l’on a sur nos smartphones. C’est toutefois une technologie qui était assez courante il y a encore peu dans l’industrie automobile et si votre voiture n’a aucun écran, ce sera toujours mieux que rien.
Les avis sont plutôt positifs pour l’appareil, qui fonctionne apparemment très bien et peut largement suffire en usage quotidien. Malgré son prix bas, l’écran est fourni avec un pied associé à une ventouse, pour le placer sur le pare-brise, ainsi qu’un double-face pour le mettre sur le tableau de bord. L’alimentation est fournie par une prise allume-cigare, également dans la boîte.
Si vous voulez ajouter CarPlay à un véhicule privé de la fonctionnalité, cela mérite un essai, surtout en promotion. Rappelons qu’Amazon a une politique très généreuse, avec 30 jours pour renvoyer gratuitement le produit s’il ne vous convient pas. Avis aux aoûtiens qui s’apprêtent à partir en vacances, c’est le meilleur moment pour tester un tel produit.
Apple devrait quelque peu modifier sa gamme cette année avec le lancement d’un iPhone 17 plus fin, mais les véritables changements arriveraient pour la génération iPhone 18. Selon les rumeurs, Apple aurait prévu de dévoiler son équivalent au Galaxy Fold au côté d’un nouvel appareil plus gros, sorte d’hybride entre un iPad et un MacBook également pliant. Ce projet plus ambitieux a pris du retard selon Jeff Pu. Si Apple avait dans l’idée de lancer la production des deux appareils d’ici la fin de l’année prochaine, le plus gros appareil arriverait finalement plus tard.
Le ZenFold 17 d’Asus pourrait s’approcher de ce qu’Apple aurait en tête pour son futur MacBook. Image Asus/MacGeneration.
Dans une note portant sur les derniers résultats trimestriels d’Apple, le généralement bien renseigné analyste de GF Securities a annoncé s’attendre à des changements « limités » cette année. Il affirme cependant avoir constaté des « progrès intacts » pour ce qui est de la production du premier iPhone pliant. On peut donc tabler sur une sortie à la rentrée de 2026.
En revanche, les choses seraient plus compliquées pour l’autre appareil, que certains présentent comme une tablette équipée d’un écran OLED avec une taille susceptible d’atteindre les 20”. Jeff Pu s’attendait à une production de masse au quatrième trimestre 2026 pour une sortie probable en 2027. Il explique aujourd’hui que ce nouveau produit devrait être repoussé, sans donner de raison particulière ou de fenêtre de lancement. Il y a peu, DigiTimes a assuré que le développement était mis en pause.
Les rumeurs sur la date de sortie de cet iPad pliant divergent selon les fuiteurs. Ming-Chi Kuo voit venir une sortie en 2027 au plus tôt, tandis que Mark Gurman évoquait plutôt 2028. Le concept même est encore flou : il semble s’agir d’un hybride de MacBook et d’iPad, mais il est difficile de savoir si ce sera plutôt un ordinateur ou une tablette. Il faudra voir quel système est embarqué dessus pour en avoir le cœur net.
Ubiquiti a annoncé un gros changement de politique en permettant d’installer UniFi OS sur n’importe quel matériel. Le spécialiste du réseau permettait jusque-là d’installer l’app Network sur du matériel tiers, néanmoins son système d’exploitation au complet nécessitait d’acheter un produit de la marque, par exemple une Dream Machine ou encore un Cloud Gateway. Ce ne sera plus forcément le cas avec la sortie à venir d’UniFi OS Server, une application que l’on pourra installer sur un serveur, qu’il soit virtuel ou dédié, ou même sur un petit ordinateur comme un Raspberry Pi.
Si vous ne connaissez pas le fabricant, petite piqûre de rappel. Ubiquiti vend du matériel varié pour créer un réseau en local, comme des switch Ethernet et des bornes Wi-Fi, ainsi qu’une gamme toujours croissante de produits connectés, que ce soit des caméras, des interphones et bien d’autres. Tout ce matériel est unifié ( ) par UniFi OS, un système d’exploitation maison qui permet de les configurer et de les faire travailler ensemble. Jusque-là, ce système était obligatoirement associé à du matériel vendu par le fabricant, comme je l’avais détaillé dans cette introduction à l’écosystème UniFi.
Cela ne devrait plus être le cas à terme et ce sera alors une excellente nouvelle si vous voulez utiliser des produits UniFi sans acheter un appareil dédié à leur gestion. Dans un premier temps, la version auto-hébergée d’UniFi OS ne proposera que deux apps de l’écosystème : Networks pour gérer le matériel réseau (bornes Wi-Fi, switch gérés, etc.) et Innerspace pour créer un plan de son intérieur et vérifier la portée des bornes Wi-Fi. Ubiquiti promet que d’autres apps seront ajoutées par la suite, sans donner de détails, même si on peut espérer un jour héberger Protect pour gérer les caméras de la marque ou encore Access pour tous les produits liés aux portes.
Il faudra attendre la sortie officielle d’UniFi OS Server pour avoir les détails techniques et notamment la configuration matérielle nécessaire. Ubiquiti annonce la prise en charge des CPU x86 et ARM64, ce qui veut dire qu’un Raspberry Pi pourrait suffire pour un déploiement local. Un serveur, virtuel ou dédié, sera sans doute plus indiqué pour de meilleures performances, bien que cela dépendra des besoins.
Cette nouveauté est plutôt pensée pour le monde de l’entreprise, pour les plus grands déploiements qui se font à l’échelle de plusieurs sites, mais elle devrait servir à tout le monde, y compris le particulier qui veut économiser sur le matériel. En effet, UniFi OS Server sera proposé gratuitement, un choix revendiqué de la part du constructeur, qui s’oppose ainsi à ses concurrents historiques où le paiement récurrent de licences est nécessaire.
Mise à jour le 04/08/2025 18:20 : une première version de l’article indiquait à tort que c’est la suite complète d’apps UniFi qui seront proposées par ce biais, alors que ce ne sera pas le cas dans un premier temps.
Les réfractaires au compteur Linky vont devoir mettre la main au porte-monnaie. Depuis le premier août, les clients d’Enedis n’étant pas équipés d'un boîtier vert payent de nouveaux frais : 7,78 € tous les deux mois sous prétexte de « relève payante ». Ceux n’ayant pas transmis à Enedis leur index de consommation d’électricité depuis plus d’un an se verront facturés d’une majoration de 4,97 €. Autrement dit, un supplément de 76,50 € par an.
Image Enedis
« Ces montants reflètent les coûts réels supportés par Enedis pour maintenir un système de transmission des signaux tarifaires adapté aux anciens compteurs, organiser des relèves manuelles à pied, assurer des contrôles de consommation et maintenir un lien client spécifique », a déclaré Enedis dans un communiqué. Les clients concernés sont 1,7 million et représentent moins de 5 % du total des compteurs. Environ 24 % d’entre eux refusent de communiquer leur index de consommation d’électricité.
Le compteur Linky est sujet de discorde depuis son lancement en 2015. Certains craignent pour la sécurité de leurs données, tandis que d’autres y voient des risques sanitaires liés aux ondes. Enedis avait prévenu il y a maintenant un an que la facture des récalcitrants allait augmenter. Elle pourrait être revue à la hausse dans les années qui viennent, la somme étant indexée sur une taxe fixée par la Commission de régulation de l’énergie. Les frais d’installation d’un compteur Linky sont pris en charge par l’opérateur.
Si le Studio Display est un peu trop banal pour vous, LG vient de lancer un modèle qui pourrait vous intéresser : le 40U990A-W. Derrière ce nom barbare se cache un moniteur externe à la dalle de 39,7", incurvée et compatible Thunderbolt 5. L’accessoire est vendu 1 599 € sur Amazon France.
LG vante une dalle 5K2K à la résolution 5120 x 2160 avec un ratio de contraste de 2000 : 1, soit le double d’un moniteur IPS classique. Sans surprise, les couleurs couvrent 99 % du DCI-P3 tandis que l’on nous promet un DisplayHDR 600 parfait pour la retouche photo et vidéo. La dalle VRR éclaire à 450 nits et est rafraîchie à 120 Hz.
Cet écran est l’un des premiers compatibles Thunderbolt 5, ce qui peut donner des débits de 80 Gb/s, et même 120 Gb/s dans certains cas. Il peut charger un Mac jusqu’à 96 W. Cependant, rappelons que seuls quelques Mac sont Thunderbolt 5 : le Mac mini M4 Pro et les MacBook Pro M4 Pro et M4 Max.
Côté connectiques, on peut noter la présence de deux HDMI 2.1, de deux Thunderbolt 5, de 4 USB-C, d’un DisplayPort et d’un RJ45. LG promet un son de bonne qualité avec deux haut-parleurs à double basses. Le pied est réglable en hauteur et peut être incliné de haut en bas ou sur les côtés. Un switch KVM est intégré pour changer rapidement de machine. Ce modèle peut être précommandé chez Amazon, qui annonce une livraison pour la mi-août.
À quelques semaines de la date fatidique, Google a finalement et heureusement changé ses plans concernant les liens raccourcis avec feu son service goo.gl. L’an dernier, le géant de la recherche avait annoncé la fin de la redirection de ces liens raccourcis vers leur page d’origine. La coupure devait avoir lieu le 25 août 2025, soit dans pile trois semaines, mais l’entreprise annonce avoir changé d’avis. Ces liens que l’on trouve un peu partout sur le web et notamment sur les réseaux sociaux à la fin des années 2000 ne devraient ainsi pas casser et mener nulle part, une excellente nouvelle.
Image MacGeneration.
Pour rappel, les raccourcisseurs de liens sont des services qui permettent d’obtenir une URL courte à partir de n’importe quel lien. Ils existent toujours et ont leur utilité notamment si on veut un lien permanent dont la destination peut varier, même s’ils sont moins populaires de nos jours, puisque tous les réseaux sociaux ignorent désormais les URL dans leur décompte de caractère. C’est en effet leur raison d’être initiale : les premières années, Twitter imposait une limite à 140 caractères tout compris et placer une longue URL dans un tweet pouvait bloquer la majorité, voire l’intégralité, du message. Comme bien d’autres acteurs, Google avait lancé son propre service, goo.gl, qui a fermé ses portes en 2019.
Depuis, s’il est impossible de créer un nouveau lien raccourci chez Google, les millions de liens existants continuaient de fonctionner normalement. L’entreprise indique dans sa communication avoir reçu de nombreux messages contre sa décision, signalant l’importance de cette immense collection existante et manifestement, cela a suffi à convaincre en interne de maintenir les redirections en place. Il faut dire que ce n’est pas une tâche gourmande en ressources et le créateur d’Android a bien assez de moyens pour maintenir quelques serveurs en place et rediriger pendant des dizaines d’années les liens goo.gl vers leur destination.
Seule ombre au tableau, Google prévient qu’une partie des liens seront bel et bien désactivés à partir du 25 août, sans préciser lesquels, ni même donner d’indication sur le nombre de liens concernés. Tout ce que l’on sait, c’est que si une URL goo.gl affiche le message d’alerte prévenant de la fin du service, alors il sera inactif le mois prochain. L’entreprise recommande d’ouvrir les liens à partir d’aujourd’hui pour savoir s’ils seront coupés ou pas à terme, on a vu plus pratique.
S'il y a bien un sujet clivant actuellement dans le grand monde de l'informatique, c'est celui de l'intelligence artificielle. Ce sujet, nous allons le démystifier dans une nouvelle série estivale sous la plume de Jean-Baptiste Leheup, créateur du site L’Aventure Apple et auteur de plusieurs ouvrages sur l’IA.
L’intelligence artificielle, il y a ceux qui sont pour, ceux qui sont contre, et ceux qui considèrent qu'ils ne sont pas concernés…
« L'IA ? Ah non, moi je n'en vois pas l'intérêt. On est encore en train de se créer un besoin qu'on n'avait pas avant. Tout ça c'est pour nous vendre le dernier iPhone. Et bonjour le bilan carbone ». Un utilisateur parmi d'autres.
C'est bien simple, on se croirait revenus aux débuts d’internet, il y a plus d’un quart de siècle. Les mêmes arguments, les mêmes réticences. Internet, on vivait très bien sans, aussi. Ça nous obligeait à acheter un Power Macintosh récent et à rajouter de la mémoire vive. Ça coûtait des sous. Et ça bouffait de l'électricité. Et pourtant, on y est tous passé.
Qu'elle soit vraiment « intelligente » ou non (vous connaissez déjà l'avis de Jean-Baptiste sur ce sujet), l'IA est une nouvelle révolution dans la grande histoire des révolutions technologiques. On a inventé la roue, puis on a chargé des bêtes ou des rivières de la faire tourner. On a ensuite inventé le moteur pour que la roue tourne plus vite et plus fort, et on l'a utilisé pour produire de l'électricité. On a maîtrisé l'électricité pour donner naissance à l'électronique, qui a permis de concevoir des ordinateurs pour triturer des informations, d'abord des chiffres, puis des textes, des images, des sons, des vidéos. Et pour interagir de manière naturelle avec les ordinateurs, on a inventé les interfaces graphiques. Et voici maintenant l'ère de l'IA, dont la dernière avancée, l’IA générative, donne à ces tas de ferraille la capacité d'apprendre et l'apparence d'une forme de compréhension.
La glorieuse histoire des révolutions techniques et technologiques, selon ChatGPT.
La question n'est plus d'y croire ou de ne pas y croire. L’IA est là ! Vouloir échapper à l'IA aujourd'hui, c'est comme vouloir échapper à la révolution industrielle ou à la généralisation de l'électricité au dix-neuvième siècle. Les humains ont passé une nouvelle étape, et ils ne feront pas marche arrière. Alors pour ne pas se contenter de regarder passer le train en restant sur le quai, MacGeneration vous propose cet été de faire un point sur les premières étapes de cette révolution que nous vivons ensemble, sans indulgence et sans dogmatisme.
Au programme de « L’IA est là », notre série estivale disponible exclusivement pour les membres du Club iGen :