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Reçu aujourd’hui — 30 mai 2025MacG.co

Pour la première fois en dix ans, Apple ne veut pas papoter avec John Gruber après la WWDC

30 mai 2025 à 07:45

John Gruber organisera comme chaque année sa propre conférence autour de la WWDC d’Apple, sauf que cette fois, il n’y aura pas de dirigeant d’Apple avec lui. C’était pourtant une longue tradition : depuis 2015, son Talk Show Live From WWDC accueillait un ou plusieurs responsables d’Apple pour parler des nouveautés annoncées lors de la conférence destinée aux développeurs. Il y avait le plus souvent Craig Federighi, responsable logiciel et star de la WWDC, accompagné de Greg Joswiak en charge du marketing et parfois d’une autre personne, comme Mike Rockwell (Vision Pro), John Ternus (Mac) ou bien John Giannandrea (intelligences artificielles) selon le sujet de l’année.

Les têtes d’affiche de quelques conférences organisées à la WWDC par John Gruber ces dernières années. Montage MacGeneration, images YouTube.

Cette tradition sera rompue en 2025. En annonçant l’ouverture des ventes de tickets, John Gruber prévient qu’Apple a décliné son invitation et n’enverra personne. Il promet malgré tout un spectacle « fascinant » et note qu’il se sent « revigoré » par l’absence de la Pomme, on verra bien ce que cela veut dire. Quoi qu’il en soit, il aura peut-être plus de mal à écouler tous les tickets, vendus 50 $ pièce, maintenant que l’on sait qu’il n’y aura ni Craig, ni Joz, ni aucun dirigeant Apple sur la scène à ses côtés.

Même si John Gruber n’a pas obtenu de réel scoop depuis des années, son échange plus informel avec les vice-présidents de Cupertino apportaient souvent un éclairage différent sur les annonces de la WWDC et parfois quelques petites infos. L’ambiance est assez particulière cette année toutefois, alors qu’Apple a été prise en flagrant délit de mensonge lors de la WWDC 2024, en présentant un Siri purement fictif. Ses annonces concernant Apple Intelligence seront ainsi scrutées avec davantage de scepticisme et il faut aussi tenir compte de la gestion compliquée (pour utiliser un euphémisme) de l’App Store face aux demandes de l’Europe et même de son propre pays.

John Gruber paie peut-être son article de blog rageur intitulé « Il y a quelque chose de pourri au royaume de Cupertino », un titre assez clair pour un contenu accusateur à l’encontre d’Apple en général et de ses dirigeants en particulier. Ils n’ont sans doute pas apprécié le ton de la critique…

Le nouveau Siri montré en 2024 n

Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

Reçu hier — 29 mai 2025MacG.co

L’iPhone 17 gagnerait le même écran que l’iPhone 17 Pro

29 mai 2025 à 21:15

Alors que les rumeurs s’axaient surtout sur l’iPhone 17 Pro et bien entendu l’iPhone 17 Air, il serait facile d’oublier l’iPhone 17 « standard ». Heureusement, certains fuiteurs ne l’ont pas oublié, comme le rappelle 9to5Mac.

Vous prendrez bien un bouquet d’iPhone 17 ? Image Sonny Dickson.

Au fil des semaines, les fuites commencent à accorder leurs violons sur certaines spécificités du nouveau modèle. Ainsi, il gagnerait en taille, passant de 6,1 pouces de diagonale actuellement à 6,3 pouces (comme l’iPhone 16 Pro actuel) et verrait son écran amélioré, par l’ajout d’un taux de rafraîchissement à 120 Hz, comme son grand frère. Au final, les diagonales et spécifications étant identiques, il n’y a qu’un pas à en déduire qu’Apple fera quelques économies d’échelle sur la production des écrans.

Voilà qui permettrait à l’iPhone 17 de récupérer pour la première fois dans cette gamme le mode « always on », qui permet l’affichage de l’heure et de quelques autres informations supplémentaires en permanence sur l’écran.

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

Une cour de justice de New York bloque les taxes douanières de Donald Trump (MAJ : un appel a suspendu la décision)

29 mai 2025 à 20:30

La guerre commerciale engagée par Donald Trump, feuilleton de ce début d’année, continue avec une nouvelle surprise : selon Reuters, une cour de justice spécialisée dans le commerce extérieur de New York a suspendu la majorité des tarifs douaniers voulus par le président des États-Unis d’Amérique.

Tim Cook et Donald Trump en 2019. Image The White House, domaine public.

En effet, cette cour a invalidé l’usage de la loi d’urgence économique de 1977, estimant qu’elle n’était pas utilisable pour imposer une surtaxe généralisée sur les importations. L’injonction donne 10 jours à la Maison Blanche pour supprimer les taxes imposées, la décision étant à effet immédiat bien que le bureau du président ait bien entendu fait appel.

Voilà de quoi mettre des bâtons dans les roues de Donald Trump, qui se voit non seulement interdire d’imposer une majeure partie des taxes qu’il avait dévoilées (dont celles sur le Canada, le Mexique ou encore la Chine), mais aussi toute autre taxe future (dont la fameuse taxe de 25 % sur les smartphones) sans l’aval du Congrès au préalable. Suite à l’appel de la Maison Blanche, la décision finale reviendra à la Cour Suprême des USA.

En attendant, les entreprises de la tech comme Apple, pour qui ces taxes représenteraient près d’un milliard de dollars de pertes au Q3, peuvent respirer un peu et espérer une décision finale positive... et leurs clients aussi.

Mise à jour à 22h45 : et comme les USA ne sont plus à un retournement de situation près, une cour d’appel a décidé de suspendre l’arrêté pris par la première cour de justice. Les taxes douanières peuvent donc revenir, et de nouvelles peuvent être ajoutées, mais ce n'est pas la fin de la bataille. La remontée vers la Cour Suprême pourrait aller très vite, certains ayant évoqué une décision d’ici moins d’une semaine.

macOS 26 devrait abandonner l’iMac Pro et la plupart des machines à puce Intel

29 mai 2025 à 15:30

Le successeur de macOS Sequoia, qui ne sera pas macOS 16 mais macOS 26, devrait laisser l’iMac Pro sur le carreau. Selon AppleInsider, qui cite « des individus familiers des variantes internes et des versions de préproduction des systèmes d’exploitation d’Apple », Apple ne compte pas tout à fait abandonner les machines à puce Intel, mais c’est tout comme.

Image John Tuesday (Unsplash).

À ce stade, le système d’exploitation connu sous le nom de code « Cheer » (« joie ») prend en charge les machines suivantes :

  • MacBook Pro depuis le modèle 2019 ;
  • MacBook Air depuis le modèle M1 ;
  • Mac Pro depuis le modèle 2019 ;
  • tous les Mac Studio ;
  • iMac depuis le modèle 2020 ;
  • et Mac mini depuis le modèle M1.

Autrement dit : outre l’iMac Pro 2017, seule et unique variante de cette étrange machine, Apple abandonne les derniers MacBook Air et Mac mini à puce Intel, ainsi que le MacBook Pro 2018. Alors que la plupart des nouveautés des dernières années sont réservées aux puces Apple, la compatibilité avec les puces Intel se réduit à peau de chagrin.

Satechi retrouve vos lunettes et vos clés avec le réseau Localiser

29 mai 2025 à 14:00

Les AirTags ne cessent de prouver leur utilité, ainsi que leur danger quand ils sont détournés, mais leur format restreint leur polyvalence. Qu’à cela ne tienne, les accessoiristes ne manquent pas d’idées. Satechi présente ainsi une gamme complète de produits compatibles avec le réseau Localiser.

Image Satechi/iGeneration.

L’accessoiriste californien inaugure la gamme FindAll avec cinq produits : un porte-clés (29,99 $), une carte à glisser dans son portefeuille (34,99 $), une étiquette de valise (44,99 $), une couverture de passeport (59,99 $) et surtout un étui à lunettes (49,99 $). Ses accessoires fleurent bon les vacances, mais pas le cuir, Satechi lui préférant un plastique texturé, décliné dans trois couleurs (noir, blanc sable et rose poudré).

Les produits compatibles avec le réseau Localiser apparaissent dans l’application du même nom et possèdent la plupart des fonctionnalités des AirPods, à l’exception notable de la microlocalisation par UWB. En contrepartie, les produits de Satechi sont dotés d’une batterie leur conférant jusqu’à huit mois d’autonomie, qui peut être rechargée par induction. Le prix en euros et la disponibilité dans nos contrées n’ont pas encore été annoncés.

Ne jetez plus vos vieilles vidéos floues : améliorez-les avec Macxvideo AI en promo !

29 mai 2025 à 13:32

Vidéos floues, fichiers trop lourds, photos abîmées : on a tous dans nos disques durs des souvenirs malmenés par le temps ou la technologie. Macxvideo AI promet de les réparer, de les réinventer — et il le fait avec une IA redoutablement efficace. Bonne nouvelle : on peut le tester gratuitement, ou l’acheter à -57 %.

Il y a ces vieilles vidéos de famille enregistrées sur DVD ou transférées depuis une VHS fatiguée. Ces photos qu’on aimerait faire imprimer, mais qu’on n’ose pas tant elles sont floues ou truffées de bruit numérique. Ces enregistrements qu’on a faits à la va-vite, sur un téléphone ou une GoPro, et qu’on voudrait améliorer sans y passer la nuit.

Et puis il y a le quotidien : les vidéos trop lourdes pour être envoyées par mail, les formats incompatibles avec un logiciel, les extraits qu’on télécharge et qui s’avèrent trop compressés pour être vraiment regardables.

Dans tous ces cas, Macxvideo AI se présente comme une réponse directe, claire, performante. Il ne s’agit pas juste d’un logiciel de conversion ou d’un outil d’édition en plus. C’est une solution complète, pensée pour que le traitement de vos fichiers multimédias ne soit plus une galère mais un plaisir.

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Une application qui ne vous fait pas perdre de temps

Ce qui frappe dès les premières minutes d’utilisation, c’est la fluidité. Sur Mac (à partir de macOS 10.15), Macxvideo AI combine toutes les fonctions essentielles dans une interface unique : édition vidéo, capture d’écran, téléchargement, compression, conversion, et bien sûr amélioration par intelligence artificielle.

Mais ce n’est pas qu’une question de quantité. Ce qui change tout, c’est l’intégration du traitement IA avec accélération GPU. Résultat : une vidéo qui mettrait normalement vingt minutes à être retravaillée s’exporte ici en une poignée de secondes. L’optimisation est telle qu’on peut traiter des vidéos en 4K sans voir le logiciel flancher.

L’IA à la rescousse de vos pixels

Là où Macxvideo AI impressionne vraiment, c’est quand on lui confie des fichiers abîmés. Une vieille vidéo granuleuse, un clip musical téléchargé en basse qualité, une photo en noir et blanc : tout peut être rajeuni, embelli, transformé.

L’IA a été entraînée sur des millions d’échantillons, et ça se sent. Elle reconnaît les visages, les textures, les mouvements, et les restaure sans créer d’artifices gênants. Elle upscale, elle fluidifie, elle nettoie. Une vidéo en 720p devient parfaitement visionnable en 4K. Un selfie flou peut presque passer pour une photo professionnelle.

Et le tout se fait sans réglages compliqués. Il suffit de glisser un fichier dans l’interface, de sélectionner une amélioration, et de laisser l’IA faire le reste.

Comment ça marche, concrètement ?

Prenons un exemple : une vieille vidéo de vacances, filmée à l’époque des premiers smartphones. Il suffit de l’ouvrir dans Macxvideo AI, d’activer la super résolution IA, de choisir un export en 1080p ou 4K, et de cliquer sur « traiter ». La comparaison avant/après est immédiate. C’est net, propre, sans bruit parasite. Et ça redonne envie de la partager.

Même chose pour les images. Une photo d’archive, un portrait d’enfance, une image générée par IA trop compressée… Macxvideo AI peut les faire passer en 8K, supprimer les flous, retrouver des détails invisibles. On peut même coloriser automatiquement une photo en noir et blanc avec un résultat étonnamment naturel.

Et si on veut aller plus loin : montage rapide, ajout de texte ou de sous-titres, export dans des dizaines de formats… tout est intégré. Pas besoin d’ouvrir une autre application, tout se fait au même endroit.

Le guide complet d’utilisation est disponible ici

Et si on testait gratuitement ?

Macxvideo AI propose deux portes d’entrée. D’un côté, une licence gratuite à activer ici, qui permet de tester l’intégralité des fonctions pendant un temps limité. Parfait pour voir par soi-même ce que l’IA a dans le ventre.

De l’autre, une offre de lancement qui casse les prix : 29,95 € au lieu de 69,95 €, à condition d’utiliser le code promo MACXDEBUT57OFF sur la page d’achat officielle. Il suffit de cliquer sur « Acheter maintenant », d’entrer le code dans le champ prévu, puis de rafraîchir la page. Et voilà : une licence à vie, sans abonnement, pour un prix plancher.

Ne laissez pas vos souvenirs dans l’ombre !

On a trop souvent pris l’habitude de renoncer : à restaurer une vidéo qu’on croyait irrécupérable, à publier une photo un peu trop floue, à convertir un fichier capricieux. Macxvideo AI remet tout cela à portée de clic.

Il ne promet pas de miracles. Mais il s’en approche dangereusement. Avec son IA performante, son interface limpide et son accélération GPU, il transforme une tâche fastidieuse en expérience presque créative.

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Opera Neon veut naviguer sur le web à votre place

29 mai 2025 à 12:00

Opera continue d’y croire, avec l’énergie du désespoir. Après avoir abandonné son moteur de rendu au profit des technologies de Google, s’être vendu à un obscur consortium chinois, et changé d’interface comme d’autres changent de chemise, le navigateur norvégien parie aujourd’hui sur le « web agentique ». Opera Neon est un nouveau navigateur qui prétend naviguer sur le web à votre place.

Image MacGeneration.

« Nous sommes parvenus à un point où l’intelligence artificielle peut fondamentalement changer la façon dont nous utilisons internet et effectuons toutes sortes de tâches dans le navigateur », explique Henrik Lexow, directeur de l’intelligence artificielle chez Opera, « nous considérons Opera Neon comme une plateforme collaborative pour façonner le prochain chapitre de la navigation agentique avec notre communauté ». (Non, ce n’est pas juste vous, cela ne veut vraiment rien dire.)

En somme, Opera Neon intègre trois modalités d’utilisation de l’intelligence artificielle. Comme son nom l’indique, « Chat » n’est rien d’autre qu’un assistant conversationnel intégré au navigateur. « Do » est un moteur d’actions qui prétend effectuer des actions à votre place, comme l’établissement d’un itinéraire de vacances et les réservations des billets associés. « Make », enfin, est un assistant spécialisé dans la création d’automatisations et de petits logiciels.

Autant dire qu’Opera n’a rien présenté que Google, Microsoft, Mozilla ne fassent déjà — sans parler d’Anthropic, OpenAI et Perplexity. L’entreprise norvégienne propose son nouveau navigateur sur invitation, sans mentionner de publication plus ouverte. Une chose est sûre : les fonctionnalités d’Opera Neon ne seront pas gratuites. Payer pour ne pas utiliser son navigateur, voilà qui ne manque pas de piquant.

Silence bloque aussi les numéros réservés au démarchage téléphonique

29 mai 2025 à 11:00

Alors que les meilleures applications de blocage des appels indésirables adoptent le modèle de l’abonnement, Silence se distingue avec son achat unique de 0,99 € qui rappelle les débuts de l’App Store. Si elle incorpore sa propre liste de blocage, « il est regrettable qu’elle ne propose pas de bloquer l’ensemble des numéros réservés au démarchage téléphonique », disions-nous. Ce défaut est maintenant corrigé.

Image iGeneration.

Silence propose toujours sa base de données de numéros indésirables, qui compte plus de 8 000 entrées, mais permet désormais de bloquer les 12,5 millions de numéros sous les préfixes réservés au démarchage (01 62, 01 63, 02 70, 02 71, 03 77, 03 78, 04 24, 04 25, 05 68, 05 69, 09 48, 09 49, 09 475, 09 476, 09 477, 09 478 et 09 479). La petite application comble ainsi une lacune face à Begone et Saracroche.

Les applications de blocage ne peuvent malheureusement pas grand-chose contre la multiplication des appels depuis l’étranger. Si vous êtes assaillis d’appels, n’oubliez pas l’existence de l’option Appels d’inconnus silencieux dans les réglages de l’application Téléphone.

BBEdit 15.5 intègre des espaces de travail et Apple Intelligence

29 mai 2025 à 10:00

Bare Bones Software corrige une anomalie en dotant BBEdit 15.5 d’espaces de travail, des arrangements de documents et de fenêtres qui peuvent être enregistrés et (ré)activés à la volée. Le vénérable éditeur de code, plus que trentenaire, veut aussi rester dans le coup en intégrant les outils d’écriture d’Apple Intelligence.

Image MacGeneration.

Les espaces de travail peuvent être décrits comme une capture à l’instant t de l’état de l’application. Cela veut dire qu’ils ne sont pas modifiés au fur et à mesure de l’ouverture et de la fermeture de fenêtres : ils doivent être enregistrés, et éventuellement écrasés, manuellement. Ce fonctionnement assure que des manipulations transitoires d’un projet ne chamboulent pas son organisation, ce qui n’est probablement pas plus mal.

Vous l’aurez compris, les espaces de travail permettent de passer rapidement d’un projet à un autre, une fonctionnalité d’autant plus appréciable que BBEdit est tout autant un éditeur de code qu’un éditeur de texte. Seuls les fichiers enregistrés peuvent faire partie d’un espace de travail ; les fichiers ouverts mais pas encore enregistrés sont préservés lors du passage d’un espace à un autre.

Comme toujours, Bare Bones a profité de l’occasion pour multiplier les petits changements. Outre les outils d’écriture d’Apple Intelligence, BBEdit 15.5 prend maintenant en charge les connexions FTPS, améliore sa prise en charge des branches dans les projets Git et réincorpore la commande « zoom » qui avait disparu dans une précédente version. BBEdit est disponible sur le site de Bare Bones au prix de 59,99 $ (env. 53 €) ou sur l’App Store avec un abonnement annuel à 59,99 €.

Utilisez-vous une SIM physique ou une eSIM pour votre forfait mobile principal ?

29 mai 2025 à 09:00

eSIM ou SIM physique ? C’est le choix indispensable que vous devez faire depuis quelque temps chez les quatre grands opérateurs au moment de souscrire un forfait. Si l’eSIM présentait au départ plusieurs contraintes, sa gestion s’est améliorée au fil du temps.

Orange, SFR et depuis peu Free Mobile permettent de transférer facilement cette SIM virtuelle entre deux iPhone. Le transfert vers un smartphone Android est toujours moins évident que de retirer une petite carte à puce d’un appareil pour l’insérer dans un autre, mais cela pourrait évoluer positivement avec iOS 19.

L’outil d'éjection de la carte SIM, le prochain élément qui va disparaître de la boîte de l’iPhone ? Image iGeneration.

Autre avancée notable, la prise en charge simultanée de deux eSIM actives depuis les iPhone 14. Avant cette génération, pour utiliser deux forfaits en même temps, il en fallait forcément un lié à une nano-SIM et un autre lié à une eSIM.

Pour l’instant, vous avez toujours le choix entre eSIM et nano-SIM, mais cela pourrait changer avec les iPhone 17. Il se murmure en effet que les iPhone uniquement eSIM imposés depuis quelques années aux Américains pourraient arriver dans d’autres pays.

Alors, pour votre forfait personnel, utilisez-vous une eSIM ou une SIM physique ? Notre sondage porte sur votre forfait principal, pas sur un éventuel forfait (eSIM) que vous prendriez pour les vacances ou un forfait professionnel.

Sortie de veille : sur les satellites, Apple peine à trouver sa trajectoire

29 mai 2025 à 08:00

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Même quand il n’a plus de réseau, votre iPhone peut en retrouver ! Depuis quelques années, les iPhone récents bénéficient d’une connexion satellitaire qui peut vous tirer d’affaire dans une zone blanche. C’est une super fonction, sauf qu’Apple ne saurait plus trop comment la faire évoluer. Quelle est la bonne trajectoire à suivre pour les ambitions satellitaires d’Apple ? On en discute dans cette émission.

Au programme également, WhatsApp dispose enfin d’une application pour iPad, Donald Trump tourne le dos à Tim Cook et Siri retarde un tout nouveau produit.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

  • Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
  • Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez-la directement dans ce lecteur :

Bonne écoute et bonne fin de semaine !

Reçu avant avant-hierMacG.co

Tesla et IDFM profitent enfin des notifications d’activité en direct et de la Dynamic Island

28 mai 2025 à 21:30

Alors que la Dynamic Island existe depuis maintenant plusieurs années, et que les Activités en direct ont pointé le bout de leur nez avec iOS 16.1, certains modes de transport commencent à profiter de la nouveauté.

Deux exemples donnés par Apple.

Tesla et la SuperCharge en temps réel

Pour les inconditionnels de la voiture, Tesla a apporté une mise à jour de son app de contrôle du véhicule, permettant d’indiquer l’état de charge de la voiture quand elle est branchée à un SuperChargeur. Le remplissage de la batterie allant assez vite sur ces bornes, l’idée est bien pratique pour ne pas avoir à payer de pénalités (la marque inflige une pénalité de 1 €/mn en cas de borne squattée indûment après la charge).

La nouvelle activité en direct pour la charge du véhicule. Image Tesla.

Île de France Mobilités et vos itinéraires

L’affichage du temps vers la prochaine étape dans la Dynamic Island. Image Numerama.

Mais la marque américaine n’est pas la seule à annoncer l’utilisation des Activités en direct, le Lab IDFM lançant en beta la possibilité d’obtenir son itinéraire dans les notifications, affichant l’étape suivante sans avoir à déverrouiller l’appareil. De plus, le temps de la prochaine étape apparaîtra aussi sur la Dynamic Island des appareils équipés, comme rapporté par Numerama.

Votre itinéraire dans les Activités en direct. Image Numerama.

Pour activer l’option, il faut aller dans la section « Le Lab » des paramètres de l’app Île de France Mobilités.

Apple simplifierait la numérotation de ses OS, avec iOS 26, iPadOS 26, macOS 26, etc

28 mai 2025 à 21:10

Alors que la WWDC 2025 arrive à grands pas, Mark Gurman lance tout, et prédit un gros changement de nomenclature pour les OS de la pomme : selon ses informations, Cupertino passerait de la notation actuelle à une appellation annuelle.

L’état des lieux

Jusqu’à présent, Apple a toujours nommé ses OS par incrémentation, commençant par « 1.0 » et augmentant d’une unité à chaque grosse mise à jour. Si au début de macOS (qui s’appelait alors Mac OS X), comme pour son prédécesseur, les mises à jour majeures n’étaient pas annuelles, le rythme est maintenant calé sur le calendrier, avec une nouvelle grosse version tous les ans.

iOS, lui, voit sortir sa grosse version chaque année depuis le début, ayant commencé par iPhoneOS 1.0 pour être actuellement sur iOS 18.5. La même chose pour watchOS, qui a commencé à 1.0 pour être à watchOS 11.5.

tvOS et iPadOS sont un peu étranges : ils n’ont pas commencé à « 1.0 », pour tenter d’être raccord avec iOS. Ainsi tvOS 18.5 et iPadOS 18.5 n’ont pas réellement 18 ans d’existence, ni n’ont connu 18 versions majeures.

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 19 qu'Apple pourrait annoncer à la WWDC 2025

Remise à plat

Selon Mark Gurman Apple aurait décidé, en plus de revoir de fond en comble son interface, de renommer tous les OS suivant l’année en cours. Et comme les nouvelles versions devraient sortir en fin 2025, chaque version s’appellerait « 26 ».

Ainsi devraient être présentés iOS 26, iPadOS 26, watchOS 26, tvOS 26, macOS 26 et visionOS 26.

Le changement, symbolique, aurait été décidé pour marquer l’unification des systèmes, et rendre la numérotation moins confuse pour les utilisateurs. Voilà qui rapprocherait Apple de Samsung, qui utilise ce système pour ses smartphones annuels depuis 2020 (l’actuel est le S25 pour 2025), et rappellera l’époque d’iWork ou iLife, qui étaient nommés suivant l’année suivant leur sortie.

Et vous, que pensez-vous de ce changement de nom ?

Une maquette d’iPhone 17 Pro Max en vidéo donne une idée de son épaisseur

28 mai 2025 à 20:45

Alors que la nouvelle gamme doit être présentée d’ici quelques mois, voilà qu’une nouvelle vidéo sort le bout de son nez, permettant de se représenter l’épaisseur que devrait avoir l’iPhone 17 Pro Max, qui s’il devient plus épais n’est pas à l’abri d’être aussi plus cher.

iPhone 17 Pro is beautiful pic.twitter.com/d2osFRSVDS

— Majin Bu (@MajinBuOfficial) May 28, 2025

C’est le fuiteur Majin Bu qui la propose avec une maquette de ce à quoi devrait ressembler l’iPhone 17 Pro Max. Comparé à l’iPhone 16 Pro Max il devrait faire un peu moins de 0,5 mm de plus, l’appareil actuel mesurant 8,25 mm d’épaisseur contre 8,725 mm pour le nouveau modèle.

Voilà qui devrait le différencier d’autant par rapport à l’iPhone 17 Air, qui lui devrait faire un petit 5,5 mm d’épaisseur.

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

Telegram annonce un partenariat avec xAI et va bientôt intégrer Grok

28 mai 2025 à 17:00

Telegram vient d’annoncer un partenariat avec xAI, l’entreprise d’Elon Musk dédiée aux IA génératives. Le service de messagerie va proposer le chatbot Grok à ses utilisateurs, qui sera intégré dans ses applications. Le fondateur de Telegram Pavel Durov a déclaré que cet accord durerait un an : son entreprise va recevoir 300 millions de dollars pour l'occasion (environ 264 millions d’euros), dont une partie sera payée en actions xAI. La plateforme récupérera également 50 % des recettes provenant des abonnements à Grok vendus via Telegram.

This summer, Telegram users will gain access to the best AI technology on the market. @elonmusk and I have agreed to a 1-year partnership to bring xAI’s @grok to our billion+ users and integrate it across all Telegram apps

This also strengthens Telegram’s financial… pic.twitter.com/ZPK550AyRV

— Pavel Durov (@durov) May 28, 2025

Pavel Durov a partagé une vidéo montrant l’intégration du tchatbot. Celui-ci va être mis en avant auprès des utilisateurs et trouvable via une recherche. On pourra lui poser des questions, s’en servir pour modifier ses messages, résumer des conversations ou des PDF, mais aussi modérer des tchats de groupes. Un peu comme ce que propose Apple avec les genmojis, il sera possible de générer des autocollants animés. On pourra enfin lui demander de retoucher son avatar, présent sur sa photo de contact.

Ce partenariat marque un rapprochement entre deux acteurs controversés. Pavel Durov a été arrêté en France l’année dernière : on lui reprochait alors l’absence de modération sur les contenus partagés sur Telegram, en plus d’un refus de coopérer sur différentes enquêtes (escroquerie, trafic de drogues, crime organisé, etc). Il s’était défendu par la suite, déclarant qu’il était « difficile de trouver le bon équilibre entre la confidentialité et la sécurité ».

De son côté, Grok a été présenté comme un tchatbot « ayant un sens de l'humour » et moins politiquement correct que la concurrence. Son générateur d’image n’est pas bridé et peut représenter des célébrités. Il a récemment été épinglé pour sa capacité à déshabiller des femmes ou encore son obsession sur un prétendu « génocide blanc » en Afrique du Sud. Les nouveautés liées à Grok seront mises en place à l’été 2025.

Framasoft lance un financement participatif pour l’application mobile PeerTube

28 mai 2025 à 16:15

Framasoft cherche à mettre en valeur PeerTube, son alternative décentralisée à YouTube. L’association vient de lancer un financement participatif visant à accélérer le développement de son application mobile. Un pari qui devrait rendre l'app plus confortable au quotidien et ainsi permettre à PeerTube d’être adopté par un plus grand public.

PeerTube n’a pendant longtemps été gérée que par un seul développeur, mais Framasoft a doublé ses effectifs l’année dernière en embauchant une personne travaillant sur la future application mobile. L’association considère que PeerTube est désormais mature, rappelant qu’il est utilisé par le ministère de l'Éducation nationale français ou le réseau informatique des universités italiennes. Le fonctionnement reste assez différent de YouTube, étant donné que tout est décentralisé : il faut rejoindre des « plateformes » diffusant leurs vidéos avant d’en voir le contenu.

Une première version de l’app mobile est sortie en fin d’année dernière, et la campagne a pour but de l’améliorer. À partir de 15 000 € de dons seront ajoutés la lecture en arrière-plan, la possibilité de diffuser la vidéo sur une TV ou d’activer les notifications. À 35 000 €, l’association va pouvoir permettre l’envoi de vidéos depuis son téléphone, que l’on pourra directement chapitrer et sous-titrer. À partir de 55 000 €, un système de diffusion en direct sera mis en place.

La campagne durera pendant encore 19 jours, avec un objectif de 75 000 € permettant de soutenir l’association sur le long terme. Framasoft explique qu’il n’y a pas de contributions à proprement parler, et que la campagne va permettre de jauger l’enthousiasme du public pour le projet. Vous pouvez faire un don à ce lien, lire le billet de blog détaillé ici ou télécharger la première version de l’app sur l’App Store

Logic Pro pour Mac et iPad jouent avec de nouvelles fonctions de mixage

28 mai 2025 à 15:59

Logic Pro 11.2 sur Mac voit sa fonction d'extraction de stems d’instruments étendue. Précédemment on pouvait récupérer d'un mixage multipiste des enregistrements individuels de chant, de basse, de batterie et le reste allait dans les « autres instruments ». On peut ajouter maintenant à cette liste les parties jouées au piano et à la guitare (il faut toujours un Mac M1 minimum pour réaliser ces extractions).

Le séparateur de stems avec de nouveaux instruments. Image Apple.

Apple cite aussi ces deux améliorations :

  • Utilisez la nouvelle fonctionnalité de sous-mixage pour créer un fichier audio personnalisé, comme un morceau instrumental ou seulement une batterie et une basse
  • Servez-vous de préréglages pour définir rapidement des ensembles de mixages de stems fréquemment utilisés, comme a cappella, instrumental, instrumental avec chant, et plus encore

Une nouvelle fonction baptisée Capture flashback dépanne l'utilisateur lorsqu'il veut restaurer une improvisation qu'il a omis d'enregistrer. L'activation du mode Cycle envoie automatiquement les prises et pistes dans des dossiers classés pour les récupérer et retravailler plus tard. Ensuite, le bloc-notes de l'application adopte les outils d'écriture de ChatGPT via Apple Intelligence sur macOS 15.4 minimum.

Image Apple.

Puis des paquets de sons supplémentaires sont fournis avec cette mise à jour, détaille Apple :

  • Dancefloor Rush offre des crêtes de batterie et de basse avec des synthés et des batteries percutants
  • Magnetic Imperfections confère un charme imprévisible à chaque son en évoquant l'esprit brut des bandes analogiques
  • Tosin Abasi apporte sa touche de guitare de métal progressif, avec des amplis et des effets sophistiqués, des styles distinctifs de pincement et des riffs écrasants pour les altérations

Enfin, le moteur de recherche s'améliore sur les projets plus volumineux pour des requêtes sur les noms ou numéros de pistes.

La version iPad de Logic n'est pas oubliée. La mise à jour 2.2 reprend de la version Mac la fonction Learn MIDI pour assigner facilement des commandes et modules du logiciel à des contrôleurs sur des périphériques.

Image Apple.

Les autres nouveautés de Logic Pro pour Mac sont incluses dans la version iPad (iPadOS 18.4 est nécessaire pour les stems) et un seul paquet de son est mentionné (Dancefloor Rush).

Self Service Repair : Apple ajoute l’iPad à son programme de réparation en libre-service

28 mai 2025 à 14:44

Bonne nouvelle pour les bidouilleurs : Apple vient d’annoncer que les iPad venaient de rejoindre son programme de réparation à domicile. Les plus manuels pourront donc y faire appel pour réparer certaines tablettes récentes. Le programme était jusqu’à présent réservé aux iPhone, aux Mac et à certains accessoires comme le Studio Display.

Comme pour les autres appareils, les manuels sont disponibles en accès libre sur le site d’Apple tandis que les pièces peuvent être commandées sur la boutique prévue à cet effet. Le programme ne fonctionne qu’avec des iPad sortis sur les deux dernières années : l’iPad Air M2/M3, les iPad Pro M4, l’iPad mini A17 Pro et le dernier iPad à puce A16.

Il est possible de faire en sorte de changer la batterie, mais aussi de réparer une caméra ou un port défectueux. La boutique française n’a pas encore été mise à jour avec les nouvelles pièces. Elle prend désormais en charge 65 produits Apple, donc les Mac M4 et l’iPhone 16e.

La réparation via ce programme est à réserver aux clients qui savent ce qu’ils font : un simple changement de batterie d'iPhone implique de recevoir des grosses malles de plus de dix kilos comportant tout un tas d’outils. Lancé au début 2023 dans l’Hexagone, le Canada sera le 34ᵉ pays à en bénéficier à partir de l’été prochain. La Pomme a profité de cette annonce pour donner des détails sur son programme Genuine Parts Distributor, qui se destine aux réparateurs. Il permet au prestataires indépendants de commander des composants d’origine via un distributeur tiers. Une page dédiée est en ligne avec des détails.

Switch 2 : où précommander sa console au meilleur prix ?

28 mai 2025 à 13:15

La Switch 2 sera officiellement lancée la semaine prochaine, le 5 juin. Si certains ont précommandé la machine dès son annonce début avril, d’autres ont été quelque peu refroidis par son prix en hausse par rapport à la première génération. Heureusement, les revendeurs français ont décidé de casser les prix pour attirer les clients : voici où précommander votre Switch 2 si ce n’est pas encore fait.

Nintendo Switch 2. Image Nintendo.

Bien que Nintendo affiche un tarif recommandé de 469,99 €, la machine seule peut être trouvée pour 439,99 € chez Cdiscount, Leclerc ou Cultura. Les nouveaux clients Cdiscount peuvent obtenir 10 € de remise avec le code HELLO10, ce qui en fait sans doute la meilleure offre du moment. La livraison est prévue dès le 5 juin.

La Fnac affiche la console à son tarif standard, mais proposera une ouverture exceptionnelle dans une dizaine de magasins le 5 juin : cela peut être intéressant pour les plus pressés. Les boutiques seront ouvertes de minuit à 2 h du matin pour l’occasion, mais il faudra commander avant le 30 mai pour être sûr d’être servi.

Le pack avec Mario Kart est à 10 € de moins que son tarif conseillé chez de nombreux revendeurs. On le trouve ainsi à 499,99 € chez Amazon ou même à la Fnac. L’enseigne a visiblement plus de stock que la plateforme en ligne, Amazon annonçant une livraison le 10 juin là où la Fnac reste sur le 5. Leclerc a également du stock, tout comme Auchan, qui propose en plus 15 € de bons d’achat pour l’achat de 60 € de jeux vidéo.

Pour ceux désirant acheter des jeux en version boîte, Mario Kart est à 69,90 € chez de nombreux revendeurs, comme la Fnac ou Amazon. Cette dernière a visiblement ce qu’il faut pour les accessoires, comme la manette Pro à 89,99 € ou la pochette de transport. Donkey Kong Bananza est disponible pour 59,90 € en précommande chez Amazon, sachant qu’il ne sortira qu’à la mi-juillet. Nous mettrons cet article à jour avec les bonnes affaires qui vont sans doute être mises en place une fois la console sur les étals.

L'iPhone 16e vendu 549 € ! Soit une réduction de 170 €

30 mai 2025 à 08:18

Mise à jour 30/05 — Le code coupon RAKUTEN30 ne marche plus. Cela ramène l’iPhone 16e à 549 €, ce qui reste tout de même un excellent prix, puisque ce modèle coûte 170 € de plus en Apple Store.

Article original — 

Le plus gros défaut de l’iPhone 16e ? Son prix évidemment. À 719 €, on remarque beaucoup plus ses lacunes que ses qualités : un appareil agréable à utiliser doté d’une très bonne autonomie. Heureusement, son plus gros défaut tend à disparaitre avec le temps. Les promotions se multiplient et son prix ne cesse de baisser.

Voilà que Rakuten vient d’établir à ce petit jeu un nouveau record : il est possible aujourd’hui d’acquérir l’iPhone 16e 128 Go pour 519 € seulement. Soit une réduction de 200 € sur son prix habituel.

Pour l’obtenir à ce prix, il est important de saisir le code RAKUTEN30 lors de la commande. Les deux couleurs (blanc et noir) sont éligibles à cette opération.

Ce sont des modèles neufs d’import. Le téléphone proposé est un modèle européen, il n’y a donc pas de problèmes de compatibilité à prévoir. Pour une commande passée aujourd’hui, vous recevrez le smartphone entre le 30 mai et le 2 juin.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Si vous hésitez, sachez que notre test de l’iPhone 16e est en libre accès. Nous avions donné une note de quatre sur cinq à ce modèle. À l’époque, notre plus gros grief était son prix. À vous de voir…

Pour info, Rakuten propose également un pack iPhone 16e et AirPods Pro de 2e génération pour 750 €. Là encore, pour en bénéficier, il faut saisir le code RAKUTEN30.

Curve Pay peut prendre la place d'Apple Pay en France

28 mai 2025 à 11:55

Remplacer Apple Pay par une autre solution de paiement c'est possible en Europe et Curve a saisi la balle au bond, notamment en France. Le service britannique a démarré par l'Italie et il prévoit d'offrir Curve Pay dans tous les pays de l'Union européenne d'ici la fin du mois (le Royaume-Uni suivra dans quelques mois).

Image Curve.

L'un de nos lecteurs en France a pu activer cette nouvelle option dont il nous a transmis les captures qui illustrent le parcours de configuration. Il n'avait pas encore eu l'occasion de tester l'ultime étape, celle d'un achat. Théoriquement tout se passe comme avec Apple Pay, par une double pression sur le bouton latéral ou par l'approche de son iPhone vers le TPE (l'Apple Watch n'est pas concernée, Bruxelles s'est concentré sur l'iPhone pour l'accès à sa NFC).

PayPal à la place d’Apple Pay : ce que ça change pour le paiement mobile sur iPhone

PayPal à la place d’Apple Pay : ce que ça change pour le paiement mobile sur iPhone

Curve diffère d'autres services puisqu'il propose d'associer une ou plusieurs cartes bancaires à une carte virtuelle (ou physique). Cela permet quelques fonctions, comme de sélectionner automatiquement une seconde carte si la première essuie un refus. Ou bien, selon la formule utilisée, de sélectionner même après un paiement une autre carte que celle qui a servi.

DR.

Les captures se passent de longs commentaires. Curve propose de définir Curve Pay comme nouveau portefeuille numérique à la place de l'app Cartes/Wallet d'Apple. L'utilisateur doit ensuite valider l'autorisation pour cette solution tierce d'utiliser la NFC de son iPhone pour les paiements sans contact et Curve Pay est ensuite à sélectionner comme nouvelle app de paiement sans contact, en lieu et place d'Apple Pay.

DR.
DR.

Il n'y a pas qu'Apple Pay et Cartes qui sont tenues de laisser la place à un concurrent, Apple a dû lâcher du lest pour bien d'autres catégories : Plans, Mail, Safari, Messages, Traduire

Les apps d’Apple ne sont plus imposées sur iPhone : voici les alternatives que vous pouvez définir par défaut

Les apps d’Apple ne sont plus imposées sur iPhone : voici les alternatives que vous pouvez définir par défaut

Commission européenne : Apple a moins de 30 jours pour se mettre au pas du DMA

28 mai 2025 à 11:31

Pour la Commission européenne, Apple est toujours en dehors des clous du DMA. Le régulateur a infligé une amende de 500 millions d’euros à Cupertino en avril dernier. L’intégralité de sa décision vient d’être publiée : rédigée fin avril, on peut y lire qu’Apple avait 60 jours pour se mettre au pas des règles du DMA, sans quoi des « pénalités périodiques » seront mises en place. On peut donc conclure qu'il lui reste jusqu'au 22 juin pour s'exécuter, soit moins de 30 jours.

Image Pixabay.

La discorde porte autour des limitations mises en place par Apple visant à empêcher les clients de s’abonner à des services ou d’effectuer des achats sur des plateformes externes, qui ne sont pas soumises aux 30 ou 15 % de commission. Apple a bien fait quelques changements, qui ne sont pas suffisants pour la Commission. Celle-ci a passé au crible les règles de l’App Store, la révision mise en place au mois de mars et les textes concernant les apps de streaming musicales : elle estime qu’Apple ne respecte pas ses règles.

Les changements effectués par Apple font que les développeurs peuvent proposer des liens externes, mais dans un format spécifique. Cliquer dessus affiche un écran avertissant l’utilisateur qu’il quitte le pré carré d’Apple d’une manière pouvant être interprétée comme intimidante. Apple continue de prélever une taxe de 27 % sur ces achats, pourtant réalisés en dehors de l’App Store. Ces contraintes ont récemment sauté aux États-Unis dans le cadre du grand procès opposant Cupertino à Epic.

App Store : Bruxelles juge qu

App Store : Bruxelles juge qu'Apple enfreint des règles du DMA

« Les pénalités qui pourraient être définitivement fixées devraient être suffisantes pour assurer le respect par Apple de la présente décision et pourraient tenir compte des ressources financières importantes d'Apple », indique la Commission dans un document. Le DMA précise que ces amendes peuvent aller jusqu’à 5 % de son chiffre d’affaires mondial journalier moyen. Apple a répondu dans un communiqué partagé à 9to5Mac, dont voici une traduction :

Rien dans la décision de 70 pages publiée aujourd'hui ne justifie les actions ciblées de la Commission européenne contre Apple, qui menacent la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs en Europe et nous obligent à donner notre technologie gratuitement. Cette décision et cette amende sans précédent ont été prises alors que la Commission a continuellement changé les règles du jeu en matière de conformité et bloqué à plusieurs reprises les efforts déployés par Apple pendant des mois pour mettre en œuvre une nouvelle solution.

Cette décision est mauvaise pour l'innovation, mauvaise pour la concurrence, mauvaise pour nos produits et mauvaise pour les utilisateurs. Pendant que nous faisons appel, nous continuerons à nous engager auprès de la Commission pour défendre les intérêts de nos clients européens.

La justice s'attaque aux apps qui cachent du streaming gratuit, mais les pirates ont un coup d'avance

28 mai 2025 à 11:00

De façon régulière, des malandrins réussissent à passer entre les mailles du filet de l'App Store et proposent des apps qui semblent anodines, mais qui cachent en réalité des plateformes de streaming illégales, qui donnent par exemple accès aux catalogues de Netflix, Disney+ et d'autres sans devoir débourser un centime. Mais la justice s'en mêle.

Quelques apps passées entre les mailles du filet au fil du temps. Image iGeneration.

Diverses organisations liées au cinéma — centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), le syndicat de l’édition vidéo numérique (SEVN), etc. — viennent en effet d'obtenir le blocage des serveurs qui alimentent des apps connues comme Kayak, Micro Habits, Univers Note ou Salan Rice. Nos confrères de L'Informé expliquent que la justice a ordonné le blocage aux principaux opérateurs — Orange, Free, SFR, Bouygues — le 15 mai.

Deux des applications affichent le même message. Image iGeneration.

Le point intéressant, c'est que si Apple supprime évidemment les apps de ce type quand elles sont détectées (et médiatisées), elles continuent habituellement à fonctionner pour ceux qui possèdent déjà les apps. La solution de faire couper les serveurs1 est donc plus efficace que d'empêcher les utilisateurs de télécharger les apps, et Apple (ou Google) rechignent généralement à supprimer les apps à distance chez les utilisateurs. Selon nos constatations, les apps visées par la décision de justice ont bien disparu des App Store et celles dont nous avons parlé ne sont plus fonctionnelles, avec un message d'erreur indiquant qu'une mise à jour est prévue. Comme Apple a supprimé les apps de l'App Store, cette potentielle mise à jour semble étonnante. Soit le message est faux (ce qui est possible), soit les apps disposent de mécanismes de mise à jour en dehors de l'App Store, ce qui peut cacher des problèmes de sécurité.

De nouvelles apps ont pris le relais. Image iGeneration.

Notons enfin, comme le note L'Informé, que le jeu du chat et de la souris n'est pas terminé : d'autres apps ont pris le relais. Ils citent par exemple Virt Partn, qui était encore disponible sur l'App Store hier soir et qui ne l'est plus ce matin. Sous ses faux airs d'app de rencontre, un simple code permet d'activer l'accès à une plateforme de streaming illégale, qui est encore utilisable. Comme souvent avec ce genre d'app, le code se trouve en quelques clics sur les réseaux sociaux ou sur des boucles Telegram dédiées. Étant donné les sommes en jeu pour les personnes qui développent ces apps (grâce à la publicité), il y a peu de chances qu'un blocage par la justice change quelque chose : c'est malheureusement probablement peine perdue, car les pirates ont un coup d'avance.


  1. Le blocage s'effectue au niveau des serveurs DNS des opérateurs, ce qui ne coupe pas réellement les serveurs, mais empêche une partie significative des clients d'y accéder.  ↩︎

Pour le CEO de Nothing, le téléphone du futur fera une croix sur les apps

28 mai 2025 à 10:45

Les IA génératives font cogiter les patrons de la tech. Le CEO de Nothing Carl Pei a partagé ses réflexions à l’occasion d’une interview accordée à Wired. Il y explique penser que le smartphone du futur ne sera pas basé sur des apps, mais que les utilisateurs feront appel à l’IA et au système d'exploitation pour effectuer leurs différentes actions du quotidien.

Carl Pei en 2025. Image : Nothing

Le CEO estime que l’IA sera le prochain grand tournant numérique, et compare son arrivée à celle de l’iPod. Il explique que tout le monde savait à l’époque que le concept de baladeur MP3 allait marcher, et qu’Apple a dominé le marché car son produit avait « vu tout juste », du point de vue de l’interface comme du matériel ou de l’expérience utilisateur. Son ambition est de reproduire quelque chose de similaire avec l’IA, sans forcément en incorporer juste pour remplir un cahier des charges. Carl Pei ne manque pas de tacler Apple par rapport au fiasco Apple Intelligence :

À cet égard, Apple d'aujourd'hui est très différent de l'Apple de ma jeunesse. L'année dernière, ils ont fait de grandes promesses à propos de l'Apple Intelligence. Aujourd'hui, un an plus tard, Apple Intelligence n'est pas grand-chose de plus que quelques emojis générés par IA. Cela a rendu les consommateurs très sceptiques.

Le CEO de Nothing ne voit pas un grand avenir dans les « accessoires IA » comme l’AI Pin ou les lunettes connectées dans l’immédiat, le marché étant selon lui trop petit là où tout le monde a déjà un smartphone dans la poche. « Je ne pense pas qu'un autre appareil sera aussi important pour l'IA que le smartphone dans un avenir proche », déclare-t-il. Cependant, les lunettes connectées seront pour lui un gros marché dans une petite dizaine d’années, tandis que d’autres catégories de produits pourraient décoller.

A l'entendre, le téléphone va drastiquement évoluer dans les années à venir. Il imagine un smartphone avec une seule app : le système d’exploitation, connaissant tout du propriétaire et étant optimisé pour son utilisation. L’étape suivante viendra de l’automatisation, l’OS s’adaptant en fonction de l’heure, de l’emplacement et de l’agenda de son propriétaire. « À l'avenir, votre téléphone vous suggérera ce que vous voulez faire et le fera automatiquement pour vous. Il sera donc agentique, automatisé et proactif ».

Phone (3a). Image Nothing

Ce changement va se faire petit à petit pour ne pas effrayer les utilisateurs, qui ne seraient pas convaincus par un concept aussi radical qu’un téléphone sans apps. Il envisage donc d’améliorer ses produits de génération en génération, prenant en compte les suggestions pour ne pas perdre les utilisateurs en cours de route. Il estime qu’il lui faudra « 7 à 10 ans » pour arriver à ce but.

Nothing sera-t-elle encore là dans une décennie ? Carl Pei affirme que sa start-up se porte bien. « L'année dernière, nous avons connu une croissance d'environ 150 % », déclare-t-il avant de concéder qu’ils n’ont cependant qu’une part de marché de 0,1 %. Il reste donc beaucoup à faire, mais Nothing a une feuille de route bien remplie. Elle s’apprête à lancer un nouveau smartphone premium dans l’été, qui arrivera au côté de son premier casque audio.

App Store : le Texas promulgue une loi obligeant Apple et Google à vérifier l'âge des utilisateurs

28 mai 2025 à 10:19

Le Texas est le second État à exiger que les boutiques d'apps mobiles vérifient l'âge de leurs utilisateurs avant le téléchargement d'une app, au grand dam d'Apple et de Google. Il n'y a pas que l'Europe qui cherche à imposer de nouvelles règles à l'App Store. Apple (ainsi que Google) bataille aussi à domicile et en l'espèce au Texas. Greg Abbott, le gouverneur de ce puissant État a signé hier une nouvelle loi — le Senate Bill 2420 — qui s'intéresse à la vérification de l'âge sur les boutiques d'apps mobiles.

Image Apple.

À compter du 1er janvier 2026, Apple et Google seront tenus de contrôler l'âge de l'utilisateur d'un smartphone lorsqu'il veut télécharger une app (ou un In-App). Si celle-ci est interdite aux moins de 18 ans, il lui faudra obtenir l'autorisation de ses parents. Du côté des éditeurs d'apps comme Meta, X ou Snapchat, on se refuse à demander une pièce d'identité à chacun de ses utilisateurs et on renvoie la balle vers les plateformes de téléchargement pour que cette vérification leur soit déléguée et centralisée.

Apple ne ferme pas la porte à l'idée — son lobbying n'a de toute façon pas porté ses fruits, ni même l'ultime coup de fil de Tim Cook au gouverneur — mais elle aimerait le faire à sa manière. La Pomme refuse que tous les utilisateurs de l'App Store aient à transmettre la copie d'une pièce d'identité qu'elle devra stocker et gérer sur ses serveurs. Et ce afin de prouver leur âge lors de chaque opération, quelle que soit l'app demandée.

Tim Cook intervient personnellement pour refuser une loi sur le contrôle parental au Texas

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Apple préfère que ce soient les parents qui autorisent leur enfant, au travers d'une option dans le compte Famille, à transmettre cette information à un éditeur tenu de la réclamer. Ce serait fait au cas par cas, uniquement pour certaines catégories d'apps au lieu de toutes sans exception. Cela n'empêcherait pas quelques apps qui ont absolument besoin d'une preuve d'identité de la réclamer. Cette autorisation pourrait être révoquée à tout moment.

Par ailleurs, dans le projet d'Apple, ce n'est pas l'âge précis et encore moins une date de naissance qui seraient communiqués, mais une tranche d'âge. Des tranches pouvant couvrir jusqu'à 4 années (par exemple pour les 4 ans et plus jusqu'aux 9 ans et plus). Apple va également permettre aux parents, dans les prochains mois, de plus facilement corriger une erreur sur l'âge qui a été saisi lors de la création d'un compte.

Pour témoigner de sa bonne volonté, Apple a conçu pour les développeurs une API baptisée Declared Age Range. Elle prévoit aussi que les apps interdites à une tranche d'âge n'apparaissent dans les rubriques et les recherches sur l'App Store. Reste à savoir si cela conviendra au législateur. Apple et Google n'en ont pas terminé avec ce sujet puisque l'Utah a voté un texte similaire et il y a un projet au niveau fédéral.

Apple crée une API de vérification de l’âge pour l’App Store, et refond les outils parentaux

Apple crée une API de vérification de l’âge pour l’App Store, et refond les outils parentaux

Mapio gère Home Assistant et d’autres services de votre choix depuis le tableau électrique

28 mai 2025 à 10:00

Pour héberger Home Assistant, il existe de nombreuses solutions, du Raspberry Pi que l’on configure soi-même aux appareils clés en main vendus par les concepteurs de la domotique open-source. Mapio est un nouveau boîtier qui propose une voie originale : destiné à prendre place dans un tableau électrique, il servira à Home Assistant par défaut, ainsi qu’à tous les services auto-hébergés dont vous pourriez avoir besoin, du partage de fichiers au serveur multimédia.

Imaginé à Lyon et même produit en France, ce qui est rare dans ce domaine, l’appareil a été pensé par ses deux concepteurs comme une solution ultime pour les plus bricoleurs d’entre nous, qui veulent gérer leur domotique et d’autres services tout en ayant un tout-en-un proprement rangé dans le tableau. L’appareil débute sa carrière avec une campagne de financement participatif sur Ulule, où vous pouvez le précommander à partir de 360 €.

Le Mapio en situation dans le tableau. Image Mapio/iGeneration.

Pour ce tarif, le Mapio est construit autour d’un Compute Module 4, un micro-ordinateur équivalent au Raspberry Pi 4 dans un format plus adapté à ce genre d’usages. C’est lui qui est chargé de faire tourner tout le logiciel nécessaire, ce qu’il fait grâce à ses 8 Go de stockage eMMC (on évite ainsi la carte microSD souvent trop fragile pour ces usages) ou bien un SSD que l’utilisateur pourra ajouter en option dans l’appareil, sur l’emplacement M.2 prévu. Il intègre aussi du Wi-Fi et Bluetooth, même si un port Ethernet est prévu pour la connexion au réseau local, c’est toujours recommandé dans le monde de la domotique.

Sur le plan matériel, le Mapio a été conçu pour s’intégrer à un boîtier qui occupe six emplacements de large dans un tableau électrique. Un petit écran à encre électronique est prévu sur le dessus pour afficher quelques informations de base, dont un code QR qui simplifiera la connexion initiale si vous optez pour du Wi-Fi. Trois boutons serviront à contrôler cette interface, tandis que trois LED RGB sont prévues pour afficher d’autres informations. L’ensemble est alimenté en 5V à 2A et le boîtier sera fourni avec une alimentation qui devra elle aussi être placée dans le tableau électrique. Sous le capot, une batterie prendra la relève en cas de coupure de courant et pourra alimenter l’ensemble pendant cinq heures.

La carte principale du Mapio, avec le Compute Module 4 au milieu, le SSD optionnel en bas et les différents connecteurs en haut. Image Mapio.
La carte secondaire accueille les trois modules d’extension (en haut) et la batterie qui maintient l’alimentation en cas de coupure du courant (en bas). Image Mapio.

Il y a encore de la place à l’intérieur pour trois emplacements pensés pour des modules d’expansion. Les créateurs du Mapio en ont prévu deux pour commencer, avec un module qui génère un réseau Zigbee et un autre en Thread. Ils serviront tous deux dans le cadre de la domotique avec Home Assistant et permettront de contrôler des accessoires dans une norme ou dans l’autre. Un module au choix est livré avec le kit de base et une documentation sera fournie pour ceux qui veulent créer les leurs, de quoi adapter le boîtier à d’autres normes domotiques (le Z-Wave pourrait être un bon candidat). Une idée suggérée par les créateurs est de prévoir un module 4G, afin de maintenir un accès à internet même si la connexion de la maison n’est plus accessible.

Le Mapio intègre quelques connecteurs supplémentaires qui seront utiles pour la domotique. On peut ainsi le relier à la prise TIC d’un compteur Linky afin d’obtenir des informations fiables sur la consommation électrique et même sur la puissance instantanée par ce biais. Ces données serviront ensuite dans Home Assistant, qui excelle pour le suivi des données de consommation énergétique. Autre fonction intégrée de base, un relai électrique pour gérer à distance un appareil jusqu’à 2 kW, ce qui peut notamment suffire pour contrôler un (petit) ballon d’eau chaude.

Découvrez Home Assistant : suivez votre consommation d’énergie

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Même si la domotique à travers Home Assistant est un point central, le Mapio ne s’y limite pas. D’ailleurs, ce n’est pas le système d’exploitation de Home Assistant qui gère l’appareil, mais une distribution Linux spécifique, basée sur le projet Yocto. Celle-ci prend en charge les particularités du matériel (écran, lecture des données du Linky, batterie…), installe quelques briques logicielles importantes comme un serveur MQTT ou encore le gestionnaire de conteneurs Docker. Une interface web a également été développée par les concepteurs de l’appareil, afin de simplifier la gestion de ces conteneurs, même si un accès SSH par le biais du terminal reste possible pour aller plus loin.

Une interface web permet de gérer les différents aspects du Mapio, dont les conteneurs Docker qui tournent sur l’ordinateur. Image Mapio.

Home Assistant est lui-même installé sous la forme d’un conteneur Docker. Cela réserve le Mapio aux utilisateurs plus avancés, prêts à mettre la main dans le cambouis virtuel et pas seulement dans leur tableau électrique, même s’il n’y a aucune difficulté majeure à utiliser cette méthode d’installation, qui est par ailleurs officiellement prise en charge. Je l’exploite sans encombre pour ma propre domotique depuis plus d’un an et la seule particularité est de trouver les bonnes configurations Docker pour les modules, qui ne sont plus installés automatiquement comme avec Home Assistant OS.

Home Assistant : l’installation avec Docker est-elle une bonne idée ?

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Pour aider les utilisateurs, les concepteurs du Mapio fourniront des tutoriels et fichiers de configuration prêts à l’emploi et adaptés au matériel. Cette approche demande un petit peu plus de travail qu’avec un boîtier comme le Home Assistant Green, certes, mais elle apporte en contrepartie une bien plus grande liberté. Vous pouvez ajouter n’importe quel conteneur Docker et tant que le CM4 peut faire tourner l’app demandée, vous pouvez utiliser le boîtier pour une tout autre tâche. Pierrick, un des deux cofondateurs de l’appareil, m’a confié qu’il faisait tourner une instance de Nextcloud (gestion de fichiers et collaboration) ainsi que Jellyfin (media-center) sur son Mapio, sans problème de performances au quotidien.

Le matériel doit contribuer à cette souplesse : les trois emplacements pour des modules ouvrent de nouvelles opportunités, tandis que le connecteur M.2 ne sert pas forcément à un SSD, on peut envisager d’y placer le Coral de Google, un moteur neuronal qui sert notamment à analyser les images fournies par les caméras de sécurité dans l’enregistreur réseau Frigate. Tout ce matériel est largement documenté à défaut d’être open source, comme l’est le logiciel. Ainsi, les sources de la distribution Linux modifiée sont distribuées sur GitHub et les utilisateurs pourront créer leur propre variante s’ils le souhaitent. Le code de plusieurs composants logiciels sont aussi disponibles sur GitHub, l’idée étant de proposer une solution aussi ouverte que possible.

Le Mapio hors du tableau électrique, toujours fonctionnel grâce à la batterie intégrée. Image Mapio.

La fabrication française et les petits volumes, avec un assemblage final et des tests réalisés à la main par les deux fondateurs à Lyon, justifient le prix demandé. Le projet Ulule est aussi modeste dans ses ambitions, avec un objectif minimum de 50 exemplaires : s’il n’atteint pas ce nombre, la production d’une première série ne pourra pas être lancée et le projet échouera. Si l’idée vous intéresse, sachez qu’il faut compter au minimum 360 € sur Ulule pour les plus rapides, avec quelques paliers ensuite jusqu’à 427,5 €.

Si la campagne est un succès et que tout se déroule comme prévu, les concepteurs du Mapio espèrent expédier les premiers exemplaires dès le mois de septembre. Il faudra d’ailleurs prévoir minimum 4 € de frais de port vers la France ou la Belgique pour une livraison en point relai. Si vous habitez à Lyon, vous pourrez récupérer gratuitement votre exemplaire dans le neuvième arrondissement.

Apple Invitations permet d’ajouter des liens vers une page web

28 mai 2025 à 08:17

Apple Invitations a reçu une mise à jour et la dernière app d’Apple à ce jour gagne même une fonctionnalité. Avec la version 1.2, on peut désormais ajouter des liens vers un site web ou n’importe quel contenu accessible par ce biais. La page liée sera affichée directement dans le contenu de l’invitation, à côté des autres éléments que l’on pouvait glisser jusque-là sur le carton d’invitation virtuel, comme une liste de lecture Apple Music ou un album photo partagé.

La nouvelle option pour ajouter un lien à gauche, l’éditeur du lien au centre et le résultat dans l’aperçu à droite. Image iGeneration.

Ajouter une URL à une invitation numérique ne devrait pas être un événement, sauf que c’est une ouverture rare de la part d’Apple, qui permet à son app de sortir (un tout petit peu) de son écosystème fermé. Cet ajout peut être pratique pour permettre aux invités de mieux se préparer à une activité prévue, par exemple en les incitant à télécharger une app ou bien en leur permettant de découvrir un lieu. Glisser un lien permet aussi d’ouvrir l’app à d’autres environnements : on peut envisager d’y placer une liste de lecture sur Spotify au lieu d’Apple Music, ou bien un album partagé Google Photos au lieu d’iCloud Photos.

Apple a par ailleurs été plutôt généreuse, avec la possibilité d’intégrer plusieurs liens et un contrôle sur le titre et la description associés. Par défaut, l’app récupère le titre de la page et le suggère dans le champ dédié, mais rien ne vous empêche de le modifier par la suite. Seule l’icône ne peut pas être ajustée, il s’agira du favicon associé à l’URL.

C’est une ouverture toutefois très relative, puisque de manière fondamentale, l’app nécessite toujours un compte iCloud payant pour créer une invitation et elle offre une bien meilleure expérience aux utilisateurs de produits pommés qu’à tous ceux qui préfèrent un autre écosystème. Sur tous ces points, Apple Invitations 1.2 ne change rien, même si on peut se réjouir de voir qu’Apple n’a pas (encore) abandonné l’app.

La bêta d'Android 16 révèle une nouvelle fonction de transfert pour iOS 19

28 mai 2025 à 06:55

iOS 19 pourrait être la clef d'une nouvelle fonction de transfert d'eSIM entre l'iPhone et des appareils Android. La première bêta d'Android 16, l'utilitaire Gestionnaire de SIM de Google contient quelques lignes de code qui font explicitement référence au prochain système d'Apple.

Elles indiquent de nouveaux choix pour la vue "Transférer ou réinitialiser l'iPhone" que l'on a dans les réglages généraux d'iOS. L'un d'eux s'appelle "Transférer vers Android" et l'autre est intitulé "Autres options". Android Authority, qui a déniché ces nouvelles références, penche vers la probabilité d'un moyen de transférer une eSIM depuis son iPhone vers un terminal Android. Chaque OS sait le faire chez lui, mais ce n'est pas encore possible aisément entre les deux plateformes sans le concours de son opérateur.

Il est également indiqué dans ces lignes qu'un identifiant de sessions et un code PIN sont nécessaires et un message est prévu, en cas d'échec de la connexion sans fil entre les deux appareils, qui enjoint l'utilisateur de vérifier s'il utilise bien iOS 19 ou plus.

Enter session ID and passcode On your other device, go to Settings app > General > Transfer or Reset iPhone > Transfer to Android > Other Options "Still can't connect wirelessly?"" Make sure your other device is running iOS 19 or later versions."

Le fonctionnement qui est supposé est que l'Android afficherait un code QR que l'iPhone scannerait pour démarrer le transfert de l'eSIM. L'autre supposition est qu'Apple et Google ont travaillé en collaboration sur cette option est qu'elle sera possible dans les deux sens.

Mark Gurman affirme à son tour qu’Apple aurait prévu une nouvelle app dédiée aux jeux vidéo

27 mai 2025 à 22:45

Après 9To5 Mac à l’automne dernier, c’est au tour de Mark Gurman d’annoncer l’arrivée prochaine d’une app conçue par Apple dédiée au… jeu vidéo, mais oui ! D’après le journaliste de Bloomberg qui a toujours d’excellentes sources au sein de Cupertino, cette nouvelle app serait lancée d’ici la fin de l’année, avec les mises à jour annuelles des systèmes d’exploitation. On la retrouverait ainsi dans iOS 19, iPadOS 19 et macOS 16, mais aussi dans tvOS 19, l’Apple TV n’étant manifestement pas oubliée1 dans cette nouvelle stratégie destinée à convaincre les joueurs, encore une fois.

Image iGeneration.

Au programme, une app qui servirait tout à la fois de lanceur pour les jeux vidéo déjà installés et de remplacement au bon vieux Game Center qui survit comme il peut depuis 2010 pour garder une trace de ses exploits et ceux de ses amis. Il y aurait aussi une boutique qui mettrait en avant de nouveaux titres à acheter, avec une bonne dose d’éditorial comme sur l’App Store. Apple Arcade, le service d’Apple qui permet d’accéder sans limite à un catalogue de plus de 200 jeux pour 6,99 € par mois, serait naturellement mis à l’honneur dans la nouvelle app.

De manière plus étonnante, la version pour macOS serait capable de gérer du contenu téléchargé hors du Mac App Store. Mark Gurman ne détaille pas ce point, si bien que l’on ne sait pas comment cela fonctionnerait exactement. Est-ce que le Game Center récupérera les données de Steam désormais ? Cela semble totalement improbable, mais allez savoir.

Quoi qu’il en soit, Apple voudrait marquer le coup lors de la WWDC en présentant le jeu vidéo comme l’un des domaines importants pour ses mises à jour annuelles. L’acquisition du studio RAC7, officialisée ce soir, ferait partie des annonces en ce sens.

Apple possède pour la première fois un « studio » de jeux vidéo

Apple possède pour la première fois un « studio » de jeux vidéo

Reste à savoir si cette nouvelle app fera la différence et sur ce point, le journaliste reste prudent. L’app devrait mettre en avant le jeu vidéo dans l’univers Apple, mais l’iPhone est déjà la plateforme la plus utilisée pour jouer, ce n’est pas nouveau et cela concerne surtout les joueurs occasionnels ou grand public. Ce qui manque, ce sont les joueurs et jeux plus sérieux, les titres AAA qu’Apple essaie d’apporter aux Mac et même aux iPhone et iPad grâce à la puissance de ses puces. Est-ce qu’une nouvelle app attirerait de nouveaux joueurs ? D’après Bloomberg, pas vraiment : l’article évoque des retours de testeurs qui suggèrent que l’app ne devrait pas changer la perception d’Apple dans cet univers.


  1. Contrairement au pauvre Vision Pro, qui n’a pas droit à une seule mention dans l’article de Mark Gurman.  ↩︎

Oups, des Switch 2 sont arrivées un petit peu trop tôt chez quelques clients

27 mai 2025 à 21:58

La Switch 2 n’est pas censée sortir avant le 5 juin, mais il y a manifestement quelques chanceux qui ont déjà reçu leur console ! Enfin, chanceux, il faut le dire vite : les consoles distribuées trop tôt ne peuvent pas encore servir. L’auteur de la vidéo indique dans les commentaires que Nintendo a prévu le coup, la console ne peut pas être activée pour le moment. On imagine qu’il faudra attendre le jour officiel du lancement pour qu’elle s’allume normalement, tant pis…

Apple possède pour la première fois un « studio » de jeux vidéo

27 mai 2025 à 21:45

Apple achète régulièrement des entreprises , c’est une opération si courante qu’elle en serait même banale sauf que cette fois, l’entreprise a acheté… un studio de jeux vidéo, son premier ! Parler de studio est peut-être un poil exagéré puisque RAC7 n’est composé que de deux personnes, mais enfin, cela reste un événement et les plus optimistes parmi nous pourront même y trouver l’espoir d’une nouvelle stratégie dans ce domaine jusque-là largement boudé par la firme de Tim Cook. Si ce nom ne vous dit rien, vous connaissez peut-être leur jeu sur Apple Arcade, ‌Sneaky Sasquatch.

Le site Digital Trends a sorti l’information en exclusivité et obtenu dans la foulée une confirmation de la part d’Apple. Dans le bref communiqué transmis au site, l’entreprise explique : « Nous adorons Sneaky Sasquatch et nous sommes ravis que les deux membres de l’équipe de RAC7 aient rejoint Apple pour continuer leur travail sur le jeu avec nous ». En effet, si le titre est sorti en 2019, il faisait d’ailleurs partie de la liste proposée initialement sur Apple Arcade, il a reçu des mises à jour régulières depuis, avec de nombreux ajouts de contenus. Il ne devrait pas être abandonné et les développeurs continueront de le mettre à jour, avec des chèques de la part du département des ressources humaines d’Apple à la fin de chaque mois.

Digital Trends calme les ardeurs de tous ceux qui espèrent encore un Ubisoft ou Bungie au sein de Cupertino. Apple a en effet clairement indiqué au site que la décision répondait à des circonstances exceptionnelles et que l’acquisition a été vue comme une opportunité de faire grossir encore ‌Sneaky Sasquatch sur Apple Arcade. Le jeu semble être l’un des plus gros succès sur le service, qui reste manifestement toujours à l’ordre du jour pour Apple, c’est toujours ça de pris.

Attention aux LiDAR, qui peuvent irrémédiablement endommager le capteur photo de votre iPhone

27 mai 2025 à 21:30

En France, les voitures équipées d’un LiDAR se comptent pour le moment sur les doigts de la main... Mercedes en a doté ses Classe S et EQS, Honda sa Legend, BMW sa Série 7, Volvo sur la nouvelle EX90, Lotus sur l’Emeya, et quelques constructeurs chinois comme BYD et sa Seal, ou Leapmotor sur la B10. Si cette technologie est bien utile pour la conduite autonome, elle peut présenter un danger... pour votre téléphone mobile.

C’est The Drive qui raconte la mésaventure subie par un utilisateur de Reddit, qui a voulu prendre une vidéo de la nouvelle Volvo EX90 sous toutes les coutures. Une fois fait, catastrophe, son capteur s’est retrouvé rempli de petits points fixes tirant vers le bleu ou le violet, suivant les mouvements de la caméra.

Pourquoi ces points sur le capteur ? C’est tout simplement, pour un capteur d’appareil photo numérique (ou de smartphone en l’occurence), l’équivalent de regarder le soleil directement sans filtre pour vous : des dommages vont irrémédiablement arriver, et pour le capteur photo ceux-ci sont irréversibles.

Never film the new Ex90 because you will break your cell camera.Lidar lasers burn your camera.
byu/Jeguetelli inVolvo

Le malheureux vidéaste n’était pas d’une proximité incroyable avec le LiDAR, se trouvant à environ un mètre sur le côté du capot de la voiture au moment de la prise de vue, ce qui a suffi à endommager le capteur de son iPhone 16 Pro Max. Même s’il est un peu tard, Volvo interrogée par The Drive a rappelé qu’il est « peu recommandé de pointer une caméra directement à un LiDAR. [...] La lumière émise par le LiDAR peut potentiellement endommager les capteurs des appareils photos/caméras, ou perturber leur fonctionnement ».

Pour ceux qui voudraient tout de même effectuer des prises de vue des véhicules équipés (ça peut tout de même être pratique...), la marque conseille « l’utilisation de filtres de protection contre les rayons infrarouges, qui pourront réduire fortement le risque de dégradation dû au LiDAR. Certains appareils photos sont équipés d’une telle protection intégrée, mais ce n’est pas systématique ».

Et pour l’humain, qu’en est-il ? Selon les experts de LiDAR News, il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour l’œil humain :

L’œil humain est surtout sensible aux lumières du spectre visible, entre 400 et 700 nm, et l’est beaucoup moins aux lumières infrarouges. Du fait qu’ils utilisent des lasers basés sur une longueur d’onde de 1550 nm, où l’œil humain est bien moins sensible, les LiDAR comme ceux utilisés par Volvo peuvent être poussés à des puissances élevées en toute sécurité.

Quoiqu’il en soit, l’été approchant avec ses nombreux festivals, il reste de bon conseil de faire attention à tout ce qui peut contenir un laser, que ce soit pour vos précieuses rétines comme pour l’onéreux capteur utilisé dans votre téléphone mobile, votre appareil photo numérique ou votre caméra : pointer ces derniers directement vers un laser, qu’il soit dans le spectre visible ou invisible, peut endommager définitivement le capteur, et envoyer l’appareil directement au SAV.

Si toutefois votre iPhone venait à être endommagé par un laser, que ce soit durant un festival ou par un LiDAR (ou quelque laser que ce soit), il est bon à savoir qu'Apple considère ce type d'événement comme un dommage accidentel. Il sera donc illusoire d'espérer une prise en charge sous garantie du changement de capteur photo.

Mise à jour : le LiDAR utilisé par Volvo dans ses nouveaux véhicules semble être d'un type très particulier. En effet, quand de nombreux concurrents (si ce n'est la quasi-totalité) utilisent des LiDARs avec des lasers d'une longueur d'onde de 905 nm, celui utilisé par Volvo dans la vidéo plus haut, produit par Luminar, utilise une longueur d'onde de 1550 nm. Si les premiers, en 905 nm, sont généralement prévus comme existant en nombre par les constructeur d'appareils photo numériques, les seconds, en 1550 nm, sont encore très rares, et n'ont jusque là pas été pris en compte. Leur longueur d'onde éloignée du spectre visible les rendent a priori sans danger pour l'œil humain, mais les capteurs photos ne les apprécient particulièrement pas.

Sketch présente sa « plus grosse mise à jour », qui pioche des bonnes idées chez les concurrents

27 mai 2025 à 21:09

Sketch a connu son heure de gloire dans les années 2010, avant de céder le devant de la scène face à une concurrence acharnée sur le segment des éditeurs vectoriels. Ses concepteurs essaient toutefois de reprendre l’avantage avec une mise à jour présentée comme la plus grosse de l’histoire de l’app, rien que ça. Elle ne porte pas qu’un numéro de version (même si elle en a un, 2025.1), elle a carrément reçu un nom : voici Sketch Athens, avec en particulier un nouvel outil qui s’inspire explicitement de fonctionnalités déjà proposées dans Figma et Framer.

Les « Stacks » simplifient la création de design en définissant des grilles d’éléments qui n’ont pas une taille fixe. L’idée est de pouvoir créer plus facilement un menu ou encore une liste de cellules dans une app. En créant une pile verticale ou horizontale, le designer peut ajouter ou retirer des éléments et le reste de l’interface s’ajuste automatiquement, comme le ferait un site web avec un design « responsive ». Cette même solution technique permet aussi de prévoir des zones de texte qui s’ajustent automatiquement en fonction de la longueur. On peut même déplacer des éléments au sein de la stack, sans avoir à tout déplacer à la main. C’est une toute nouvelle manière de créer un design et les créateurs de Sketch proposent une documentation complète pour la découvrir.

Démonstration des Stacks dans Sketch Athens. Vidéo Sketch.

Si cela ne suffisait pas, il y a un deuxième changement fondamental dans Sketch Athens : deux nouveaux conteneurs permettent d’organiser le design de manière plus logique. Les « Frames » remplacent les Artboards proposés jusque-là par l’app et ils permettent de regrouper des éléments liés par des attributs et une logique commune. On peut intégrer un frame dans un autre pour constituer un design plus complexe et on peut aussi bloquer des éléments à l’intérieur d’un conteneur, par exemple pour qu’une icône soit toujours calée dans un coin.

Le deuxième type introduit avec la mise à jour est nommé « Graphics » et il est prévu cette fois pour des icônes et illustrations, des éléments d’interface de taille fixe cette fois. Leur contenu sera alors dimensionné de façon proportionnelle en même temps que le conteneur et Sketch affichera des contrôles spécifiques, adaptés à ce type de dessin vectoriel. Là encore une documentation complète est disponible pour appréhender cette nouveauté majeure et prendre de nouvelles habitudes par la même occasion.

Démonstration des Frames et Graphics. Vidéo Sketch.

On est loin d’avoir fait le tour des nouveautés : la barre de commande de Sketch intègre désormais tous les composants du document en cours, que ce soit les styles de texte, les symboles, les couleurs sauvegardées en variable et bien d’autres éléments. On peut mettre en forme du texte avec les raccourcis clavier habituels (⌘I pour de l’italique) ou bien du Markdown (**gras**). On peut ajouter facilement des bords arrondis sur une image sans créer un masque, etc.

En tout, les créateurs de Sketch annoncent pas moins de 64 améliorations significatives, 28 changements et 22 corrections dignes d’être mentionnées dans la très longue liste de nouveautés. Sketch Athens est disponible pour tous les clients actuels de l’app, ceux qui paient un abonnement à partir de 120 $ par an ou ceux qui ont opté pour la licence « à la Sketch », où vous payez pour une licence finale également facturée 120 $ HT, mais des mises à jour uniquement pendant un an. Un essai de 30 jours est proposé gratuitement et il faudra macOS 14 pour installer l’app.

Have I Been Pwned permet de vérifier si vos données Free sont dans la nature

27 mai 2025 à 18:28

Le service Have I Been Pwned, qui a été mis à jour récemment esthétiquement, vient d'ajouter une série d'informations intéressantes à sa base de données, au moins pour les Français : celles issues du fournisseur d'accès Free. Si vous êtes (ou avez été) abonné chez Free et que vous n'avez pas tout compris, le site permet de vérifier si votre adresse email se trouve dans les données récupérées par les pirates.

Les données liées à Free sont bien prises en compte. Image MacGeneration.

Si Have I Been Pwned peut faire peur, le site est très sérieux et est géré par un spécialiste en sécurité depuis plus de 10 ans. Il n'affiche pas les informations exactes issues des fuites de données, mais vous permet de vérifier si votre adresse email est présente dans une (ou plusieurs, probablement) fuite. Le site liste le type des informations présentes dans une fuite (adresse email, mot de passe, etc.), mais pas les données elles-mêmes. C'est à vous, ensuite, d'aller modifier ce qui est modifiable (a minima le mot de passe). Dans certains cas, ce n'est évidemment pas possible : vous n'allez probablement pas déménager si votre adresse physique est dans une base de données, ni changer de numéro de téléphone ou de compte bancaire.

Dans le cas de Free, rappelons-le, les informations comprennent l'IBAN (pour les abonnés à une offre fixe), le genre, le numéro de téléphone, la date de naissance, le nom et l'adresse. Notons par ailleurs que si certains articles indiquaient que seule une partie des données liées à Free étaient dans la nature, un de nos lecteurs (merci Alexandre) nous a contactés pour montrer que son IBAN avait bien été employé par des malandrins pour tenter de l'arnaquer. Or cet IBAN n'était pas dans les données distribuées publiquement, ce qui tend à prouver que les pirates ont bien eu accès à l'ensemble de la base de données.

Free confirme un large vol de données de ses clients 

Free confirme un large vol de données de ses clients 

Si vous vous rendez compte que vos données ont bien fuité (et que vous ne le saviez pas encore), c'est le moment de se méfier encore plus : les arnaques qui emploient les données de Free sont nombreuses et parfois très élaborées. Ne partez pas du principe que vous êtes assez malin pour ne pas vous faire avoir et soyez méfiants dans tous les cas, même si les messages sont alarmants ou semblent légitimes.

Attention au phishing très convaincant suite aux vols de données, notamment chez Free

Attention au phishing très convaincant suite aux vols de données, notamment chez Free

Connectivité satellite : Elon Musk aurait forcé la main d’Apple pour utiliser Starlink au lieu de Globalstar

27 mai 2025 à 17:22

Peu avant le lancement de l’iPhone 14, Elon Musk aurait mis un coup de pression à Apple pour lui demander d’utiliser les services de Starlink plutôt que ceux de Globalstar. The Information rapporte aujourd’hui les coulisses de cet échange que l’on imagine tendu. SpaceX ayant eu vent de l'accord, l'entreprise a proposé de réserver son réseau aux iPhone pendant 18 mois contre la coquette somme de 5 milliards de dollars : le service aurait ensuite été facturé 1 milliard par an. Elon Musk a donné à la Pomme 72 heures pour se décider.

Messages par satellite dans iOS 18. Image Apple.

La proposition est arrivée accompagnée d’une intimidation. Si Apple refusait le deal, Musk menaçait de présenter lui-même une fonction similaire compatible avec les iPhone. Face au refus d’Apple, il a mis sa menace à exécution quelques mois plus tard. Le CEO de SpaceX a dévoilé en 2022 une fonction en partenariat avec l’opérateur T-Mobile permettant de passer des coups de fil, d’envoyer des messages et même d’accéder à internet avec des débits équivalents à de la 3G.

Partenariat entre Starlink et T-Mobile : des débits dignes de la 3G… par satellites

Partenariat entre Starlink et T-Mobile : des débits dignes de la 3G… par satellites

Cet échange raté a créé de nouvelles tensions entre Apple et Musk, ce dernier ayant déjà une dent contre la Pomme pour sa taxe de 30 % sur les achats in-app effectuée dans X. SpaceX cherche depuis à mettre des bâtons dans les roues d’Apple pour tout ce qui touche aux satellites. Les deux groupes ont réussi à trouver un accord pour proposer Starlink sur iPhone, mais celui-ci n’a pas été fêté publiquement.

Les tensions ne s’arrêtent pas là. Musk aurait également demandé à Apple d’étendre sa prise en charge de la technologie Direct to Cell de Starlink, qu’elle a dans un premier temps réservé aux iPhone 14 ou plus. Le milliardaire voulait étendre sa base d’utilisateurs, là où Apple voulait plutôt inciter ses clients à changer de téléphone. La compatibilité a récemment été étendue aux iPhone 13.

iOS 18.5 active la connectivité satellite via l

iOS 18.5 active la connectivité satellite via l'opérateur pour la gamme iPhone 13

Les ambitions d’Apple dans le domaine du satellite ne datent pas d’hier. Dès 2015, Cupertino s’est rapprochée de Boeing dans l’espoir de proposer une connexion à travers le monde. Baptisé « Project Eagle », l’idée était d’envoyer des milliers de satellites Boeing en orbite : la connexion aurait été récupérée chez les particuliers grâce à des antennes à laisser à sa fenêtre. Environ 36 millions de dollars ont été investis avec un lancement prévu pour 2019, mais le projet ne s’est jamais concrétisé. Tim Cook a eu peur de se mettre à dos les opérateurs avec un concept coûteux et difficilement rentable à court terme.

Le déploiement d'une série de satellites. Image SpaceX.

Bien que mis au placard en 2016, le projet n’a pas été complètement abandonné. Une équipe a approché d’autres entreprises du domaine au cours des années suivantes, sans que rien ne se concrétise. Les ambitions ont alors été revues à la baisse avec l’idée de simplement permettre d’utiliser son iPhone dans une zone blanche. Des entreprises comme EchoStar et SpaceX ont été envisagées, mais Apple s’est finalement tournée vers Globalstar, qui était alors en difficulté financière.

La situation actuelle ne serait pas au goût de tout le monde chez Apple. Certains s’inquiètent que l’entreprise n’aille trop loin dans le secteur du telecom, ce qui pourrait la mettre en froid avec les opérateurs tout en attirant l’attention des régulateurs. D’autres regrettent que les fonctions par satellite se basent sur une constellation lente et vieillissante qui devrait rester en place sur la prochaine décennie.

Cupertino propose ses services gratuitement par crainte de voir le gouvernement lui tomber dessus : faire payer un abonnement pourrait lui donner un statut d'opérateur. Un tel changement pourrait la forcer à ouvrir iMessage, une loi imposant aux opérateurs américains de pouvoir partager les communications en cas de demande des forces de l’ordre. Les fonctions par satellites coûteraient des centaines de millions de dollars à Apple chaque année.

WhatsApp est disponible sur iPad

27 mai 2025 à 16:58

Le compte X de WhatsApp, la célèbre application de messagerie de Meta, avait vendu la mèche ce matin : l'app est enfin compatible avec les tablettes d'Apple. La version distribuée sur l'App Store s'installe maintenant correctement sur les iPad, avec un affichage en plein écran. Attendue depuis des années, elle était en bêta depuis un moment maintenant.

WhatsApp est disponible sur iPad.

Cette version iPad n'est pas totalement indépendante : vous aurez besoin de la lier à une application WhatsApp déjà installée sur un iPhone ou un smartphone Android. La liaison s'effectue avec un code QR. Ensuite vous pouvez utiliser l'app indépendamment sur votre iPad, elle se synchronise par Wi-Fi ou cellulaire tout comme se synchronise la version pour Mac. Vous pouvez oublier ou éteindre votre iPhone et continuer d'utiliser WhatsApp sur votre iPad.

La version iPad de WhatsApp serait (peut-être) toujours au programme (qui sait…)

La version iPad de WhatsApp serait (peut-être) toujours au programme (qui sait…)

Comme chaque année, Apple donne des détails sur le ménage de printemps de l'App Store

27 mai 2025 à 16:38

Chaque année à la même période (un peu avant la WWDC), Apple communique sur un point important dans son écosystème : la prévention contre la fraude. Il faut bien dire que c'est quelque chose qui concerne tant le public (les acheteurs) que les professionnels (les développeurs). Les premiers parce qu'ils ont peur de se faire avoir et de perdre de l'argent… et les seconds parce qu'ils ont peur de se faire avoir et de perdre de l'argent, mais pas pour les mêmes raisons.

Apple fait le ménage. Image Apple.

Apple explique dans son communiqué que la fraude prend une ampleur assez grande : la marque aurait protégé ses utilisateurs pour l'équivalent de 9 milliards de dollars de fraudes sur les cinq dernières années, dont 2 milliards uniquement en 2024. Une des méthodes consiste à fermer les comptes des développeurs — celui d'Epic Games est-il dans la liste ? —. En 2024, 146 000 comptes ont été fermés et 139 000 rejetés dès le départ. Du côté des utilisateurs, Apple a empêché la création de 771 millions de comptes et fermé 129 millions de comptes, en considérant qu'ils étaient tenus par des malandrins qui pouvaient tenter de manipuler les résultats de l'App Store.

Image Apple.

Du côté des applications, c'est 10 000 apps illégitimes qui ont été détectées et bloquées sur des services pirates (donc pas les magasins en ligne permis par l'Union européenne), ce qui semble assez peu. Il s'agissait de versions piratées ou copiées d'apps existantes ou d'apps intégrant de la pornographie, du jeu de hasard ou un malware. Apple indique aussi que les tentatives de lancer ou installer des applications en dehors de l'App Store (et des magasins tiers) sont bloquées en masse, avec 4,6 millions d'essais le mois dernier.

Les soumissions nombreuses

Sur le passage obligé de la validation par l'App Store, les chiffres sont vertigineux. Sur les 7,7 millions d'apps envoyées à Apple pour la validation sur l'année, 1,9 million d'apps ont été rejetées pour diverses raisons. Dans les applications totalement rejetées, on peut noter qu'environ 37 000 l'ont été pour des activités frauduleuses, 43 000 pour des fonctions cachées (typiquement un accès à un service de vidéo en ligne illégal, par exemple) et près de 320 000 étaient des copies d'app existantes. Dans le domaine de la vie privée, le nombre est encore plus élevé : à peu près 400 000 apps ne suivaient pas les règles dans le domaine. Sur les notes données aux apps, Apple indique avoir supprimé 143 millions de faux avis, sur environ 1,2 milliard.

Image Apple.

Un autre problème, qui touche surtout les développeurs à la fin, vient des cartes de paiement volées. Apple a identifié 4,7 millions de cartes volées… et en profite pour mettre en avant la sécurité d'Apple Pay pour les paiements.

Apple supprime une app pirate ? Une autre la remplace instantanément

Apple supprime une app pirate ? Une autre la remplace instantanément

Il faut bien évidemment prendre tout ceci avec des pincettes et du recul. Premièrement, Apple laisse passer de temps en temps des apps frauduleuses : certaines applications sont mises en avant par la presse (dont nous faisons partie) parce qu'elles donnent accès à des fonctions inattendues. Apple supprime généralement ces dernières rapidement, mais ce point prouve que la validation n'est pas parfaite. Deuxièmement, si vous allez regarder les rapports de 2021 (qui porte sur 2020), de 2022, de 2023 et de 2024, vous verrez que les chiffres d'Apple sont globalement du même ordre au fil des années, mais qu'il y a tout de même plus de tentatives de fraude en 2024 que les années précédentes, et moins de faux avis (ou moins de faux avis détectés). Et enfin, Apple donne peu de détails et il faut prendre les chiffres pour ce qu'ils sont : du marketing pour rassurer les utilisateurs sur l'intérêt de l'App Store.

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