Comme l'indique la page de support dédiée d'Apple — et comme vous l'avez peut-être remarqué —, une partie des services d'Apple sont dans les choux ce soir. Apple indique qu'iCloud.com et la version en ligne d'iWork ont des problèmes sérieux. De plus, le réseau Localiser, la synchronisation des photos, la connexion à un compte Apple, les courriels et iCloud Drive peuvent poser des problèmes chez certains.
Google a lancé son propre réseau de localisation il y a environ un an, et il y a visiblement une faille de sécurité qui traîne depuis ce moment : un malandrin qui trouve un traqueur compatible (comme le Chipolo Pop) peut le remettre à zéro et le lier à son compte, même s'il est encore lié à votre compte Google. Un problème qui n'existe pas avec les traqueurs qui emploient le réseau d'Apple.
Le Chipolo Pop peut être facilement lié à un autre compte Google que le vôtre. Image iGeneration.
C'est un double problème, en réalité. Le premier, c'est qu'une personne qui trouve votre traqueur peut littéralement le voler et l'utiliser avec son propre compte après l'avoir remis à zéro. Le second, lié, c'est qu'un traqueur remis à zéro n'apparaît plus sur le réseau, même s'il a été déclaré perdu sur le compte de son propriétaire. Chipolo le confirme d'ailleurs sur Reddit.
Avec un traqueur Apple, vous devez supprimer explicitement le traqueur pour le lier à un nouveau compte. Image iGeneration.
Chez Apple, le problème est moins important : une remise à zéro rend bien un traqueur invisible pour le réseau (même s'il est indiqué comme perdu) mais il est inutilisable tant que le propriétaire du traqueur ne l'a pas supprimé manuellement de son compte, dans l'application Localiser.
Rappelons par ailleurs que la possibilité de remettre à zéro un traqueur n'est pas une faille de sécurité ni un bug, mais bien une fonctionnalité importante : elle permet à une personne suivie d'empêcher le propriétaire du traqueur de la suivre, justement. Les solutions mises en place par Google et Apple pour détecter les traqueurs indésirables donnent la méthode pour remettre à zéro un traqueur, et elles sont documentées pour la majorité des modèles. Il s'agit juste d'une preuve de plus que les traqueurs ne sont pas conçus pour retrouver un objet volé, mais bien un objet perdu, et la nuance est importante.
Lors d’une récente interview, le patron d’Apple Music n’a pas mâché ses mots à l’égard de Spotify. « Je trouve ça fou qu’au bout de 20 ans, on continue toujours à proposer de la musique gratuitement, a asséné Oliver Schusser, dans une attaque à peine voilée vis-à-vis du numéro un du streaming. Je pense que c’est une terrible erreur. »
Et d’enfoncer le clou : « [À Apple], nous considérons la musique comme un art. Et jamais nous ne voudrions offrir de l’art gratuitement. » Ces déclarations incisives s’inscrivent dans un cadre particulier : Oliver Schusser était interrogé par le président de la National Music Publishers' Association (NMPA), qui représente les éditeurs américains de musique.
Alors que les montants reversés aux artistes par les services de streaming font toujours l’objet d’intenses débats, le patron d’Apple Music a rappelé la position (presque) unique de Cupertino dans le domaine. « Nous sommes le seul service qui n’a pas d’offre gratuite », a-t-il fait valoir, oubliant au passage Qobuz, Tidal et les mois d’abonnements gratuits distribués à la pelle.
Lorsqu’Oliver Schusser a évoqué le prix de l’abonnement à Apple Music, le président de la NMPA a glissé malicieusement qu’il espérait une augmentation. Qui dit abonnement plus cher, dit en effet plus de chance d’améliorer la rémunération des artistes.
Mais le prix du forfait n’est pas le seul élément qui compte dans le financement de l’industrie musicale. Oliver Schusser a souligné les accords passés avec les ayants droit pour ajouter les paroles des morceaux à son service, et ce « à une époque où le modèle de licences pour les paroles n’était pas très clair, et où internet était rempli de paroles publiées sans autorisation. » Pour lui, la reconnaissance du travail des artistes passe aussi par leur identification : « Pour chaque chanson, nous proposons ses crédits. On peut consulter qui a écrit le morceau, où et quand il a été écrit, et qui l’a interprété ».
Le natif d’Allemagne a taclé Spotify à plusieurs reprises, en critiquant notamment la diversification du leader du secteur : « Alors que d’autres s’éloignent de la musique pour investir dans d’autres types de contenus et créer des sortes de supermarché de l’audio, chez Apple Music nous restons totalement concentrés sur la musique. » Une critique un peu facile : Apple Music peut évidemment se focaliser sur la musique quand Apple a d’autres services à part entière consacrés aux podcasts et aux livres audio.
L’animateur Rauw Alejandro sur la station Apple Música Uno. Image Apple.
Le responsable a aussi tenu à rassurer l’audience d’auteurs et de compositeurs concernant l’intelligence artificielle, une technologie qui peut être utilisée pour inonder les services de titres générés en un tournemain. Apple a mis au point des outils pour repérer les morceaux générés par IA et les retirer promptement.
Mais il voit aussi dans l’IA un moyen de proposer de nouvelles fonctionnalités, comme AutoMix sur iOS 26 qui enchaîne parfaitement deux morceaux ou la traduction des paroles pour le mode karaoké. « Et nous avons toujours des humains qui s’assurent que les paroles sont correctement traduites », a précisé Oliver Schusser.
Au bout du compte, le patron d’Apple Music a encore voulu faire passer l’idée que son service se démarquait des autres par la place accordée à l’humain :
Lorsque nous avons lancé Apple Music il y a 10 ans, nous étions inquiets, profondément inquiets que le streaming transforme la musique en un produit de consommation. […] C'est pourquoi nous avons lancé Apple Music Radio. […] C’est vraiment l'endroit où les artistes peuvent venir rencontrer nos équipes, nos créatifs, et créer du contenu, que ce soit une émission de radio ou une interview.
Dans la gamme Beats, les Studio Buds ne sont pas les plus récents, mais les écouteurs intra-auriculaires qui intègrent une réduction de bruit ne déméritent pas en 2025. Lancés à 150 € en 2021, disponibles actuellement pour un peu moins de 190 €, ils sont en promotion à seulement 80 € sur Amazon.
Trois couleurs à 80 €. Image Beats.
Les variantes blanches, noires et rouges sont de la partie à ce prix, et c'est un excellent prix pour ces écouteurs. Comme tous les modèles Beats, ils ont l'avantage d'être bien intégrés avec les smartphones Android, en plus des appareils Apple. À ce prix, ils concurrencent par exemple les AirPods 4 sans réduction de bruit, très nettement plus onéreux.
Vos photos sont floues ou déformées ? Si vous n’avez pas pensé à nettoyer l’appareil photo de votre iPhone, iOS 26 peut vous suggérer cette petite action. Si le système détecte qu'un des objectifs est sale alors que vous vous apprêtez à prendre un cliché, il affiche le message suivant dans l’application Appareil photo : « Nettoyez la caméra arrière ».
Nouvel avertissement d’iOS 26 en cas d’objectif sale. Image iGeneration.
Nous avons réussi à provoquer cette alerte en mettant des gouttes d’eau sur l’appareil photo d’un iPhone 15 Pro. Alors que l’image était très nettement altérée, le message d’avertissement est apparu en haut du viseur. Le conseil fonctionne aussi bien pour que la caméra arrière que la caméra avant.
Cette nouveauté est activée par défaut sur iOS 26. Si vous n’en voulez pas, vous pouvez la désactiver, mais il serait dommage de s’en priver. Elle se situe ici : Réglages > Appareil photo > Conseils de nettoyage de l’objectif. Elle n’est pas présente dans iPadOS 26.
Vous pouvez découvrir les autres nouveautés de l’appareil photo d’iOS 26 dans l’article suivant :
Un défaut majeur de SwiftUI, une des principales technologies de développement d’Apple, est finalement en passe d’être réglé. Ce framework qui permet de créer des interfaces pour iOS, macOS et les autres plateformes peinait jusque-là à gérer de longues listes.
La grande liste d’Hyperspace que SwiftUI avait du mal à gérer.
Le développeur John Siracusa l’avait relevé lors de la création de sa dernière application, Hyperspace : avec une liste comportant plusieurs centaines d’éléments, impossible d’obtenir un défilement fluide en utilisant SwiftUI. Même en mettant en place des astuces comme un chargement progressif du contenu, le framework n’autorise pas un défilement correct. Le développeur a dû se résoudre à coder cette partie de son app avec AppKit, le framework d’interface historique de macOS.
Ce problème va bientôt disparaître grâce aux avancées techniques de macOS Tahoe et d’iOS 26. Lors de la WWDC 2025, des ingénieurs d’Apple ont annoncé des gains spectaculaires de performances pour SwiftUI. Sur macOS, les listes ayant plus de 100 000 éléments vont se charger 6 fois plus rapidement et elles vont se mettre à jour jusqu’à 16 fois plus vite. En fait, plus les listes sont grandes, plus l’amélioration sera importante.
Amélioration des performances de SwiftUI pour les listes. Image Apple (WWDC 2025, session 256).
Parallèlement, une amélioration a été apportée sur le rendu des interfaces pendant le défilement, pour une fluidité et une réactivité accrue. Et pour aider les développeurs à déceler les problèmes de performances restants, un nouvel outil d’analyse est inclus dans Xcode.
Au bout du compte, faire défiler de longues listes sans saccades sera donc enfin possible dans les apps codées avec SwiftUI. Les développeurs qui se tenaient à l’écart de ce framework pourront, eux, franchir le pas.
C’est l’été et vous commencez à prévoir votre départ en vacances ? Que ce soit pour partir à une heure de route comme à l’autre bout du monde, il peut être intéressant d’acheter quelques objets techs qui pourront servir à toute la maison. Voyons ensemble les accessoires à ne pas oublier avant le départ.
Les chargeurs et autres câbles sont évidemment indispensables pour un déplacement sur plusieurs jours, et quelques achats pourront vous faire gagner de la place dans le sac et un meilleur confort une fois arrivé. Un bloc de charge avec plusieurs ports USB-C sera très pratique pour recharger différents appareils sans monopoliser toutes les prises d’un logement ou au pied du lit. UGREEN propose un modèle 65 W avec trois ports pour 28,79 € sur Amazon en cochant un coupon sur la fiche produit. Belkin affiche un modèle similaire à seulement deux ports pour 27,79 €, soit 44 % de remise sur son tarif habituel. Plus cher, mais pas inintéressant pour les tête en l’air, Twelve South dispose d’un bloc de charge 50W à deux ports et qui est compatible Localiser : il coûte 80 €.
Si vous avez prévu plusieurs heures de route, un chargeur allume-cigare pourra s’avérer utile pour éviter de vous retrouver sans GPS à mi-parcours. Belkin dispose là aussi de petits modèles basiques à 15 € qui feront l’affaire pour recharger deux appareils. UGREEN propose des modèles un peu plus poussés avec un câble rétractable intégré et plus de prises dont le tarif reste abordable et qu’il est possible d’obtenir en ce moment pour -20 % en cochant le coupon sur la fiche produit.
Ce chargeur pour automobile de UGREEN existe en plusieurs puissances, jusqu'à 145W. Image UGREEN.
Une batterie sera également un achat indispensable pour des vacances d’été, une période durant laquelle les smartphones chauffent vite et sont plus sollicités que d’habitude. Les modèles magnétiques/Qi2 sont les plus faciles à oublier, et nous avions pu tester la Anker MagGo Qi2 en début d’année dernière. Disponible en format 10 000 mAh, elle a l’avantage d'avoir un petit pied arrière (on pourra regarder une vidéo avec l'iPhone en charge par induction) et un écran indiquant ce qu’il reste d’autonomie. Elle est vendue 68 € en cochant le coupon de -15 % sur la fiche produit.
Certains préféreront les modèles plus classiques. Vous aurez l’embarras du choix chez UGREEN, qui dispose de nombreux modèles avec le câble de charge intégré allant jusqu’à 20 000 mAh pour les plus puissantes. Des déclinaisons plus festives et moins encombrantes de 10 000 mAh sont également en vente, sachant qu’il y a ici aussi de nombreux coupons.
Les traqueurs connectés seront bien utiles pour suivre vos valises ou pour glisser dans un porte-monnaie. L'AirTag d'Apple est en ce moment à 28,40 € chez Amazon au lieu de 39 €, tandis que les alternatives chinoises tombent à moins de 25 € les 4 avec une petite housse permettant de les accrocher à un porte-clés. Pour les portefeuilles, UGREEN propose un traqueur au format carte de crédit qui se fera facilement oublier, il est vendu un peu plus de vingt euros. Rappelons que si vous avez déjà des AirTags, les porte-monnaie avec emplacement dédié sont nombreux. On trouve des modèles allant de 21 € à d’autres coûtant plusieurs dizaines d’euros de plus. À vous de voir selon les commentaires, la qualité pouvant varier.
Un petit sac pour ranger tous vos câbles et autres chargeurs va se révéler nécessaire. Si on peut opter pour une trousse toute bête à 10 €, les accessoiristes en proposent certaines se voulant spécifiquement adaptées à tout votre matériel. Les tarifs ne sont pas les mêmes, mais c’est plus joli. On trouve du cuir chez Peak Design, du polyester chez Bellroy ou encore des matériaux recyclés chez Native Union. Attention, car les pochettes spécialisées ne sont souvent pas données : on peut alors se tourner vers une trousse de toilette, généralement moins chère.
Image Peak Design.
Terminons avec des accessoires qui pourront simplifier vos voyages à l’étranger. Un adaptateur universel est un indispensable dans lequel on vous conseille d’investir un peu pour éviter les soucis : Verbatim en propose un à 27,55 € et nous avions utilisé ce modèle, similaire mais avec plus de ports, d'Epicka, l'été dernier au Japon. Il est vendu moins de 50 € avec un coupon de réduction.
Image Amazon.
Si vous prenez l’avion, le AirFly sera bien pratique pour utiliser vos AirPods sur les systèmes de divertissement embarqués. Une version 2 est sortie il y a peu pour 60 €, mais vous pouvez sinon opter pour le modèle SE à 15 € de moins. Attention aux modèles tiers vendus pas chers mais qui risquent d’avoir des problèmes de latence. Si vous êtes prudents, une petite paire d’écouteurs filaires basiques ou un casque feront également un meilleur boulot que les oreillettes fournies pour peu que vous achetiez une rallonge afin de rester à l’aise. N’oublions pas le pèse-bagages numérique qui vous évitera bien des soucis à l’aéroport avec un bagage en surpoids au moment de l'enregistrement.
Voilà une offre qui envoie du Pathé : si vous réservez une place pour F1 le film dans un cinéma Pathé en utilisant Apple Pay, vous bénéficierez d’une réduction de 50 % sur le popcorn ! Si ce n’est pas l’intégration du hardware, du software et des services poussée par Apple à son paroxysme, je ne sais pas ce que c’est.
Avant de vous empiffrer en regardant Brad Pitt conduire un bolide, sachez que l’offre est uniquement valable du 25 juin au 8 juillet. La réservation doit s’effectuer sur l’application iPhone ou sur le site de Pathé. Vous recevrez un QR code à présenter en caisse ou à une borne. La réduction s’applique sur le gobelet de popcorn sucré, salé ou édition limitée le plus valorisé. La promotion est valable dans la limite des stocks disponibles, mais on ne craint pas trop une pénurie de popcorn.
Seuls les cinés Pathé proposent cette offre pour l’instant. Pourquoi eux, et pas d’autres ? Apple et Pathé entretiennent des relations étroites. Depuis 2019, cette chaîne de cinémas délivre des billets dématérialisés qui tirent parti de la puce NFC de l’iPhone pour la validation — dans la pratique, il faut souvent présenter le bon vieux QR code, les valideurs NFC n’étant pas toujours opérationnels, d’après mon expérience à Lyon.
Cette offre sur le popcorn rejoint une myriade d’initiatives d’Apple pour forcer le succès de son film : pubs dans Plans, fil conducteur du keynote de la WWDC 2025, bande-annonce spéciale dans l’application Apple TV… F1 le film sera projeté dans les salles obscures officiellement à partir de demain, mercredi 25 juin, mais des avant-premières ont lieu dès ce soir.
La gamme Philips Hue, vous ne le savez peut-être pas, n'est pas réellement une marque de Philips, le géant néerlandais. Les objets connectés Hue sont en réalité développés et commercialisés par Signify, qui est le nom actuel de la filiale Philips Lighting. Comme une page du site l'explique bien, la marque Philips est employée par Signify pour une partie de ses produits, pour des raisons historiques. Et ce point pourrait changer dans le futur.
Plus de Hue, moins de Philips. Image HueBlog.
C'est HueBlog qui l'a remarqué : les emballages des derniers produits Hue mettent en avant le nom Hue au détriment du nom Philips. La taille du logo Philips a été considérablement réduite sur les boîtes. Et c'est la même chose sur le site Internet : le logo en haut de la page met en avant le nom Hue, alors que l'ancienne version plaçait le logo Philips au même niveau. En bas de la page principale, la donne est la même : il y avait auparavant un blason Philips, il y a maintenant trois logos Hue et un texte qui indique « Hue est une marque Signify ».
L'ancien et le nouveau logo.À gauche, l'ancien blason Philips. À droite, les nouveaux logos.
Si Philips reste toujours de la partie, les changements sont probablement là pour permettre peu à peu de Signify de prendre la main et abandonner la marque historique.
Tesla a enfin lancé ses Robotaxis à Austin. Le service a fait ses débuts samedi dernier avec une petite flotte de test réservée à quelques utilisateurs triés sur le volet. Pas de vrai Robotaxi en vue, le véhicule dédié n’étant prévu que l’année prochaine au plus tôt. Il s’agit pour le moment d’un parc d’une grosse dizaine de Model Y… dans laquelle se trouve un employé de Tesla chargé de vérifier que tout se passe bien et de tout couper en cas de pépin.
Image Tesla
Les courses sont limitées à une zone plutôt tranquille de la ville d’Austin, le service ne permettant pas de se rendre dans les endroits potentiellement risqués comme les aéroports ou l’autoroute. Les Robotaxis sont fonctionnels de 6 heures à minuit et arborent un logo « Robotaxi » sur la portière dans une police cyberpunk. Si Tesla a donné accès au service à plusieurs influenceurs fans de la marque, elle n’a pas indiqué quand elle serait disponible au grand public.
Plusieurs testeurs ont eu des soucis à localiser là où le véhicule réservé les attendait. En entrant dans la voiture, les clients doivent confirmer leur identité à l’agent de sécurité installé à l’avant. Celui-ci reste ensuite silencieux, mais un opérateur peut être appelé à distance si besoin. Un panneau incite à mettre sa ceinture avant d’appuyer sur un gros bouton pour démarrer le voyage. La réservation se basant sur le compte Tesla, les utilisateurs retrouvent certains paramètres enregistrés, comme leurs préférences en matière de musique ou la connexion à leur compte Netflix.
Le voyage s’est globalement bien déroulé, les testeurs s’amusant avec les fonctions connectées de la voiture. L’écran principal affiche des données similaires à ce que l’on trouverait sur un Model Y classique. Un couac est tout de même à noter : l’un des véhicules a roulé sur la mauvaise voie pendant quelques secondes, en pleine journée dans une zone pas particulièrement chargée.
Rien de très impressionnant, et la comparaison avec Waymo est difficile. La filiale d’Alphabet dédiée à la conduite autonome a doublé ses trajets hebdomadaires en moins d'un an et dispose de 1 500 véhicules à San Francisco, Los Angeles, Phoenix et Austin. D’autres grandes villes américaines devraient suivre tandis que l’entreprise a signé un contrat avec le plus gros opérateur de taxis à Tokyo. De son côté, Elon Musk a promis de déployer plus d’une centaine de Robotaxis « d’ici quelques mois ».
Avec la première bêta de macOS Tahoe, l'icône du Finder a choqué certains utilisateurs historiques : les deux faces étaient inversées et la partie bleue passait de la gauche à la droite. Avec la bêta 2, sortie hier, l'icône reprend l'opposition classique en mode clair, avec la partie bleue à gauche. Mais ce n'est le cas que dans ce cas de figure : dans toutes les autres configurations, il reste « inversé ».
Clair, sombre, transparent. Image MacGeneration.
En mode sombre, le bleu passe dans la partie de droite, et le noir est en fond à gauche, tout comme dans le mode transparent. Le troisième mode de cette bêta 2, appelé Teinté, garde la même logique : le fond de l'icône est noir et les couleurs sont appliquées uniquement sur la partie de droite si vous êtes en mode sombre, et la partie de droite est plus claire avec un fond coloré si vous choisissez le mode clair.
Les variantes en mode clair. Image MacGeneration.Les variantes en mode sombre. Image MacGeneration.Les différentes options. Image MacGeneration.
Les transferts de fichiers entre les iPhone et les terminaux Android ainsi que les PC devraient enfin être simples comme bonjour. iOS 26 intègre le Wi-Fi Aware, une technologie de communication directe entre les appareils qui est multiplateforme et interopérable.
Chapeauté par la Wi-Fi Alliance, ce standard fonctionne en parallèle de la connexion Wi-Fi au réseau local. Cela signifie que les appareils restent connectés à internet durant son utilisation, la communication entre eux se faisant de pair-à-pair. Cela vous dit quelque chose ? C’est normal, le Wi-Fi Aware est en quelque sorte le cousin d’Apple Wireless Direct Link, le protocole propriétaire à la base d’AirDrop et AirPlay.
Dans une session de la WWDC 2025 et dans sa documentation technique, Apple indique que le Wi-Fi Aware peut servir à diffuser de la musique ou des vidéos vers un récepteur, à réaliser des transferts rapides de fichiers, à faire du partage d’écran, à contrôler des accessoires… voire à faire tout cela en même temps.
Android prenant en charge depuis longtemps cette technologie, les envois de documents et autres types de communication vers cette plateforme devraient s’en trouver grandement facilités. Une application iOS pourra échanger en direct avec un smartphone Samsung, Google ou autre, ainsi qu’avec une box Android TV ou même d’autres plateformes. Lors de la première connexion, il faudra juste confirmer le jumelage en saisissant sur le récepteur le code affiché sur l’émetteur.
Jumelage en Wi-Fi Aware. Image Apple (WWDC 2025, session 228).
Sans doute pour des raisons techniques, les iPhone et iPad les plus anciens ne prennent pas en charge le standard. Seuls les terminaux suivants sont compatibles avec le Wi-Fi Aware :
iPhone 12 et ultérieur
iPad 10 et ultérieur
iPad Air 4 (A14) et ultérieur
iPad Pro 11" M1 et ultérieur
iPad Pro 12,9" M1 et ultérieur
iPad mini 6 et ultérieur
En revanche, macOS Tahoe ne va pas en profiter, tout simplement parce qu’Apple n’a pas l’obligation d’intégrer le protocole dans son système d’exploitation de bureau, qui n’est pas concerné par le DMA.
Des zones d’ombres entourent cette nouveauté qui pourrait marquer un tournant dans l’interconnexion des iPhone et des iPad. Le menu de partage natif d’iOS 26 va-t-il lui-même montrer les appareils des autres marques à proximité ? Les créateurs d’apps vont-ils adopter le Wi-Fi Aware aux dépens d’AirDrop/AirPlay ou en complément ? Il faudra attendre le lancement officiel des mises à jour majeures pour avoir un début de réponse. Quoi qu’il en soit, on n’a pas fini d’entendre parler de cette technologie. Après avoir intégré sa version 4.0, Apple est tenue de prendre en charge la version 5.0, plus complète, dans iOS 27.
Il y a quelques semaines, Bouygues Telecom, Free et Orange activaient la 5G+ (ou 5G SA) sur les iPhone, grâce à une mise à jour des paramètres opérateurs. Mais cette activation n'était que technique pour Bouygues Telecom, et l'opérateur avait annoncé un lancement pour le 23 juin. Lancement qui a amené une déception pour les abonnés : la 5G+ n'est accessible qu'avec un abonnement précis, le plus cher.
Chez Bouygues Telecom, les contraintes sont en effet assez fortes : il faut un abonnement « 300 Go » (facturé 60 €/mois), être dans une zone couverte par la 5G+ et disposer d'un smartphone compatible. Chez Apple, ce sont les modèles de la gamme 15 et ceux de la gamme 16 (16e compris). Si vous avez un smartphone Android, les Xiaomi 14 et 14T Pro sont compatibles, tout comme de nombreux modèles Samsung (les Galaxy S21, S22, S23, S24 et S25, les Fold dès le 3, les Z Flip dès le 3, les A25, A26, A35, A36, A54, A55 et A56). Bouygues Telecom, heureusement, ne facture pas la 5G+. Enfin, si vous avez une carte SIM ancienne (incompatible), elle peut être remplacée — en payant — ou convertie en eSIM. Notons aussi que l'accès à la 5G+ n'est pas explicitement affiché, le logo ne change pas.
Attention, le fait d'avoir l'option activée dans les réglages de l'iPhone n'implique pas qu'elle est active sur votre forfait : elle doit être activée explicitement dans les réglages du site de l'opérateur, ce qui n'est possible que sur le forfait 300 Go.
Activer la 5G+. Image Bouygues Telecom.
Pour rappel, la 5G+ (ou 5G Standalone) peut être considérée comme la vraie 5G : elle repose sur des infrastructures dédiées qui permettent une meilleure latence et des débits plus élevés, alors que la 5G déployée jusqu'à maintenant emploie une partie des infrastructures du réseau 4G (LTE).
La deuxième bêta d’iOS 26 semble confirmer le futur iPhone 17 « Air ». Macworld a fouillé dans le code et remarqué que le fond d’écran avec des poissons-clown était disponible dans une nouvelle résolution : 420x912@3x. Cela donne du 1260 x 2736, soit la définition d’aucun iPhone actuellement sur le marché. Elle est cependant similaire à ce que l’on attend d’un éventuel iPhone 17 Air.
Cette résolution correspond à un écran de 6,6 pouces. C’est justement la taille qu’avait prédit Ming-Chi Kuo l’année dernière pour le futur iPhone 17 « Air ». La théorie a depuis été appuyée par Mark Gurman. Une résolution de 1260 x 2736 serait mieux qu’un iPhone 16 Pro (6,27") mais moins bien qu’un 16 Pro Max (6,8") pour un produit pouvant parfaitement s’installer entre les deux. Cet iPhone 17 « Air » arrivera directement livré avec iOS 26, et cette trouvaille semble montrer qu’Apple serre les derniers boulons.
On s’attend à ce que l'iPhone 17 « Air » embarque un écran ProMotion et une Dynamic Island. Son châssis devrait être très fin avec seulement 5,5mm d’épaisseur. Quelques compromis auraient dû être trouvés, comme l’absence de tiroir SIM, de téléobjectif ou de deuxième haut-parleur. On devrait cependant y trouver un bouton Action ainsi que la récente Commande de l’appareil photo. La présentation devrait avoir lieu en septembre, à l’occasion du grand keynote de rentrée.
iOS 26 ajoute un nouvel Assistant de récupération, disponible sur tous les iPhone compatibles avec la mise à jour. Celui-ci permet de remettre un téléphone sur pied sans Mac ou PC à portée de main. L’idée est d’essayer de réparer le problème avant de lancer une potentielle restauration. Sa présence a été confirmée dans la liste des changements de la seconde bêta d’iOS 26.
« L’assistant de récupération est un nouveau moyen de récupérer votre appareil s'il ne démarre pas normalement », explique Apple avant de préciser qu’il peut « rechercher des problèmes et tenter de les résoudre s'il en trouve ». Un iPhone sous iOS 26 démarrera dans ce mode de récupération si l'appareil a « rencontré un problème au démarrage ». On imagine qu’il se manifestera en cas de mise à jour interrompue ou d’autres soucis du genre.
Cette nouveauté fait suite à une fonction de restauration apparue l’année dernière, réservée aux iPhone 16 et l’iPad mini A17 Pro. Une fois le téléphone en mode récupération, l’utilisateur a la possibilité de le lier à un iPad ou un iPhone en Wi-Fi (et non plus uniquement à un Mac/PC) pour le restaurer. Le système invite à entrer un code apparaissant sur le second appareil, et prévient que la manœuvre va « mettre à jour l'iPhone vers une version plus récente d’iOS et revenir à un état fonctionnel ».
La fonction de récupération sur iOS 26. Image u/RipenedCoconut
iOS 26 devrait donc déployer cette fonction bien pratique à plus d’appareils. Elle est également mentionnée dans les notes de mise à jour de macOS Tahoe 26 et a visiblement eu droit à un ravalement de façade comme on peut le voir sur cette capture d’écran de MacRumors. Une bonne idée à une époque où tous les propriétaires d’iPhone n’ont pas forcément un Mac ou un PC sous la main. Un tel outil ne date pas d’hier : de premières traces avaient été repérées dans une bêta d’iOS 13.4.
La première bêta de macOS 26 a apporté un grand chamboulement : Apple a retouché l’icône du Finder. Cupertino avait trouvé de bon goût d’inverser les deux faces de l’icône, le visage bleu devenant blanc et inversement. Cette faute de goût a été réparée dans la seconde bêta de macOS 26.
Sur la bêta 1 (à gauche) et sur la bêta 2 (à droite). Image MacGeneration
La première version de l’icône du Finder aux deux faces est apparue dans Mac OS 7.5.3. Apple l’a parfois retouchée au fil des ans, sans changement aussi brutal. Cette inversion avait fait jaser, si bien que certains avaient rempli des rapports de bugs incitant Apple à revenir sur sa décision.
La nouvelle version rétablit les couleurs originelles tout en gardant un aspect Liquid Glass. Le côté gauche du visage est bleu, tandis que le côté plus clair arbore un dégradé mélangeant blanc et bleu. Notons que sur macOS 26, il est possible de faire en sorte que ses icônes soient transparentes ou d’une couleur spécifique.
La nouvelle option, avec l'arrière-plan activé.
Cette mise à jour revient également sur un autre changement controversé en ajoutant un bouton pour redonner un arrière-plan à la barre des menus. Apple avait livré sa première bêta sans aucun fond, ce qui permet certes de mieux voir son fond d’écran, mais qui peut entraver la lisibilité. L’option (désactivée par défaut) est à aller chercher dans les Réglages, rubrique Barre des menus. Ne reste plus qu’à cocher la case « Show menu bar background », qui n’a pas encore été traduite.
Apple a envoyé ce soir la seconde bêta d’iOS 26, qui apporte un Centre de contrôle plus lisible. C’est l’un des gros reproches faits à Liquid Glass, qui peut rendre certains éléments confus sur la première bêta. Les différents boutons sont désormais un peu plus opaques, ce qui ressort mieux même sur un arrière-plan très coloré.
Sur la bêta 1 à gauche, la bêta 2 à droite.
Sur un autre registre, cette mise à jour ajoute une nouvelle sonnerie ! Celle-ci était cachée dans les fichiers de la première bêta mais est maintenant facilement accessible depuis les Réglages. Il s’agit d’une variation de « Reflet », la sonnerie de base depuis l’iPhone X. La présentation dans les paramètres est étrange, Apple le proposant comme une « option » pour la sonnerie standard.
Dans les Réglages toujours, la section dédiée à ChatGPT indique désormais si les utilisateurs gratuits ont atteint la limite de génération d’images ou pour les autres requêtes. Certains fonds d’écrans de la catégorie « Collections » sont de retour après avoir brièvement disparu. Celui de base d’iOS 26 a d’ailleurs gagné un nouvel effet quand on bouge son téléphone.
Apple Music dispose désormais d'un widget Radio en direct, ce qui sera pratique pour CarPlay. Les expéditeurs inconnus ont dorénavant un badge de notification bleu et non rouge dans Messages, ce qui permet de faire une distinction visuelle. Enfin, les options accessibles depuis le bouton « … » de Safari ont été réorganisées.
Le nouveau widget d’Apple Music.
Cet article sera mis à jour en cas d’autres découvertes dans la soirée.
Si vous avez utilisé des applications GNU/Linux dans les années 2000, vous avez peut-être installé X11 sur un de vos Mac, pour prendre en charge les apps qui n'étaient pas pensées pour Mac OS X. Et si XQuartz (le successeur d'Apple X11) existe encore — il a même été mis à jour pour les puces Apple Silicon en 2021 —, les distributions GNU/Linux abandonnent peu à peu X11 et se tournent vers une solution assez proche de celle d'Apple.
Le fond d'écran d'Ubuntu 25.04.
X11 est un serveur graphique, en simplifiant la partie logicielle qui s'occupe de l'affichage des fenêtres. C'est surtout un vieux serveur graphique : il a été conçu dans les années 80 et a été remplacé assez largement dans les distributions GNU/Linux par Wayland. Apparu en 2008, il est devenu le serveur graphique par défaut dans beaucoup de distributions majeures ces dernières années. Ce qui a été annoncé récemment comme l'explique Next, c'est la fin de X11 dans deux variantes d'Ubuntu.
Ubuntu repose sur un environnement de bureau GNOME, et les développeurs à l'origine de ce dernier ont annoncé récemment que la version 49 (l'actuelle est la 48.2) allait désactiver X11 par défaut. Ensuite, dans la version 50, tout le code lié à X11 devrait être supprimé. Un changement qui devrait donc être répercuté dans Ubuntu 25.10, qui va sortir en octobre 2025 : GNOME 49 devrait être finalisé. Pour Kubuntu, qui repose sur KDE, la donne est la même : la version 25.10 devrait désactiver X11 par défaut. Dans le cas de KDE, il n'y a pour le moment pas de feuille de route pour l'abandon total de X11. Mais comme les différentes variantes d'Ubuntu reposent en partie sur des bases communes, il est probable que les futures versions des autres variantes suivent la même voie.
Le logo de XQuartz.
Dans tous les cas, il reste une solution qui est proche de celle qu'Apple emploie pour les anciennes applications qui nécessitent X11 : XWayland. L'idée est la même que XQuartz, dont nous avons parlé plus haut : proposer une solution qui va accepter les commandes liées à X11 mais effectuer le rendu avec un autre serveur graphique (Quartz sous macOS et Wayland dans les distributions GNU/Linux).
Grosse soirée pour les développeurs, qui peuvent désormais télécharger la seconde bêta de wachOS 26 et de visionOS 26. Une bêta publique est attendue début juillet, tandis que les versions finales n’arriveront qu’à l’automne. Nous reviendrons bientôt sur les nouveautés importantes de cette seconde cuvée (s’il y en a).
watchOS 26 amène un gros redesign de l’app Exercice ainsi qu’un portage de l’app Notes. Du côté de visionOS, la mise à jour donne accès à des widgets spatiaux qui restent collés sur les surfaces tandis que les Personas ont été améliorés.
Bonne nouvelle pour nos amis développeurs : en plus de la seconde bêta d’iOS 26, ils vont également pouvoir télécharger macOS 26 beta 2. Cette seconde version vient prendre la relève d’une toute première bêta, publiée après le keynote d’ouverture de la WWDC. Nous allons installer tout cela et reviendrons sur les nouveautés importantes.
macOS 26 apporte lui aussi l’interface Liquid Glass, une grosse refonte de Spotlight ainsi que du neuf pour les joueurs. Les activités en direct sont disponibles sur le Mac, tout comme l’app Journal. Si Apple suit son calendrier habituel, la bêta publique devrait arriver début juillet.
Apple vient d’appuyer sur le gros bouton rouge et d’envoyer la deuxième bêta d’iOS 26. Celle-ci est réservée aux développeurs et fait suite à une première bêta mise en ligne après la WWDC. Nous allons télécharger tout cela et vous tiendrons au courant s’il y a du nouveau. iPadOS 26 a également droit à sa mise à jour, tout comme tvOS 26.
La nouvelle cuvée de systèmes apporte principalement Liquid Glass, une interface faisant la part belle aux effets de transparence et autres reflets. iOS a également droit à une app Téléphone revue, tandis qu’Aperçu et une app dédiée aux jeux ont fait leur apparition. Une bêta publique arrivera probablement début juillet.
Chaque année, de nombreuses personnes testent une version bêta d'iOS pour découvrir les nouveautés avant les autres. Et chaque année, de nombreuses personnes regrettent d'avoir essayé une bêta, à cause des bugs, de l'autonomie en chute libre ou des applications qui ne fonctionnent pas. Malheureusement, le retour à la version précédente d'iOS n'est pas nécessairement simple. Petit guide.
La première chose, avant même de mettre une bêta, est évidemment de sauvegarder votre iPhone. Nous vous conseillons de faire une sauvegarde iCloud et une sauvegarde en local, sur un Mac ou un PC. Le but est simple : pouvoir revenir sur la version précédente du système. Et il vaut mieux effecteur deux sauvegardes, dont une en local, ce qui évite qu'iCloud efface une ancienne sauvegarde par manque d'espace.
Pour revenir à la version précédente d'iOS, vous aurez besoin d'un Mac (ou d'un PC) et d'un câble. Avant la restauration, nous vous conseillons de charger votre iPhone correctement — ne tentez pas avec 10 % de batterie —, d'être dans un endroit avec une connexion à Internet stable (votre ordinateur va devoir télécharger iOS 18.5) et de désactiver la localisation dans Réglages > [votre nom] > Localiser > Localiser mon iPhone.
Les boutons sous iOS 26. Image iGeneration.
Une fois l'iPhone connecté à votre ordinateur, il faut passer en mode restauration. La méthode est la même pour tous les iPhone compatibles et reste assez simple. Une fois l'iPhone allumé, il faut presser le bouton de volume vers le haut, puis le bouton de volume vers le bas et enfin presser le bouton latéral en le gardant enfoncé. L'iPhone va redémarrer après quelques secondes, puis afficher une et il faut continuer à garder le bouton enfoncé jusqu'à ce que l'écran qui permet la restauration apparaisse.
L'écran de restauration. Image Apple.
Sur le Mac, le Finder vous proposera de restaurer l'iPhone (iTunes ou Appareils Apple sur PC). Il suffit ensuite de choisir la restauration et de repartir de zéro avec iOS 18.5. La suite de l'opération est la même que pour l'installation d'un iPhone neuf, il faudra effectuer quelques réglages et récupérer la sauvegarde effectuée sur iCloud ou en local avec la bonne version d'iOS.
Le message du Finder.L'écran de restauration. Image iGeneration.
Attention à WhatsApp et à l'Apple Watch
Comme toujours, la restauration d'une sauvegarde va évidemment vous amener en arrière de quelques jours. Si certains jeux et applications sauvegardent les données sur iCloud, d'autres ne le font qu'en local. Une des apps qui peut poser des soucis est WhatsApp : vous risquez de perdre quelques messages lors de la restauration, et c'est un point qui peut énerver ceux qui veulent absolument une trace de tous leurs écrits depuis de nombreuses années.
Un autre problème courant va venir de l'Apple Watch. Si vous avez installé la bêta de watchOS 26, vous risquez d'être bloqué. watchOS 26 ne fonctionne en effet qu'avec iOS 26 et en revenant à iOS 18.5, vous allez donc casser le lien entre l'Apple Watch et l'iPhone. Comme Apple ne propose pas publiquement de méthode pour restaurer une Apple Watch avec un ordinateur, vous allez donc probablement devoir rester sur iOS 26 si vous avez installé watchOS 26.
Dans tous les cas, la méthode fonctionne pour revenir à la dernière version en date d'iOS, soit la 18.5. N'espérez pas installer une version plus ancienne : elles ne sont plus signées. Et si jamais vous n'avez pas effectué de sauvegardes avant de passer à la version bêta d'iOS 26, vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous-même.
Notons que la méthode est similaire pour passer d'iPadOS 26 à iPadOS 18.5, mais que les boutons à presser sont un rien différent, comme expliqué chez Apple : il faut presser le bouton de volume placé le plus haut, puis celui le plus bas et enfin le bouton supérieur.
Enfin, pour ceux qui ont installé macOS Tahoe, il y a un peu plus d'options pour revenir à macOS Sequoia, ce qui devrait faire l'objet d'un second article. Par ailleurs, les Mac ont l'avantage de permettre d'installer deux systèmes d'exploitation différents, ce qui permet de tester une bêta sans trop de risques.
La chasse aux comptes partagés pour Disney+ va probablement prendre un nouveau tournant en France avec l'introduction d'une formule « Abonné supplémentaire ».
Le service de streaming imite la politique de Netflix qui a instauré ce principe sur sa plateforme en 2023. Il consiste à adosser un abonnement en plus à un abonnement existant. Il est à l'usage d'une personne qui n'utilisera pas le service au sein du foyer. Ça peut être un jeune (il doit avoir au moins 18 ans) qui étudie dans une autre ville ou pourquoi pas un parent qui habite loin.
Disney+
L'abonné supplémentaire Disney+ utilisera le même type d'abonnement et les mêmes caractéristiques —mais sur un seul écran à la fois — que celui dont dispose le titulaire du compte. S'il s'agit d'un compte Disney+ avec pub (5,99 €) alors l'abonné supplémentaire lui reviendra à 4,99 € par mois en sus. S'il est abonné à Disney+ Standard (9,99 €) ou Premium (13,99 €), dans ce cas l'abonné supplémentaire coûtera 5,99 € en plus par mois. Il y a aussi des formules à l'année plutôt que mensuelles (coûtant l'équivalent de 10 mois au lieu de 12).
Source Disney+
En proposant maintenant cette formule on peut s'attendre à ce que Disney soit plus actif dans la chasse aux comptes partagés en France. Quelques pays en Europe avaient eu droit à cette nouvelle politique d'abonnement depuis septembre dernier et le tour de la France avait été annoncé pour le courant 2025. On y est.
Les premiers tests de Death Stranding 2: On the Beach viennent de tomber, et le jeu sort dans quelques jours sur PlayStation 5 (le 26 juin). Pour ceux qui préfèrent Apple à Sony, il y a évidemment une question qui se pose : quand sort la suite de Death Stranding sur Mac ? Nous pourrions vous répondre « On ne sait pas », pour une bonne raison : le jeu est une exclusivité Sony, et il n'a pour le moment même pas été annoncé pour les PC sous Windows. Mais la réponse plus probable est qu'il arrivera, mais pas tout de suite.
Death Stranding 2: On the Beach. Image Sony.
Mais dans la pratique, il y a tout de même quelques points à prendre en compte. Le premier, et c'est une bonne nouvelle, c'est que Sony tend à proposer ses jeux sur PC après un certain temps. La durée d'exclusivité varie un peu : il a fallu attendre plusieurs années pour Ghost of Tsushima (sorti en août 2021 sur PlayStation 5 et en mai 2024 sur PC) mais très nettement moins pour Stellar Blade (avril 2024 sur PlayStation 5, juin 2025 sur PC) ou Marvel's Spider-Man 2 (octobre 2023 sur PS5, janvier 2025 sur PC). Sony semble se rendre compte que le monde PC est intéressant et les exclusivités PlayStation débarquent donc assez rapidement (dans une certaine mesure) sur les GeForce et autres Radeon.
Death Stranding 2: On the Beach. Image Sony.
Le second, c'est que Death Stranding a fait le tour du marché : il est sorti sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series, PC, cloud (chez Amazon avec Luna) et sur les plateformes Apple. Le seul acteur majeur qui manque à l'appel est Nintendo, mais l'arrivée de la Switch 2 pourrait changer les choses. Malheureusement pour ceux qui attendent Apple au tournant, la version macOS (et iOS) est une des dernières sorties, plus de 4 ans après la version originale (il date de novembre 2019 sur PlayStation 4 et est sorti en janvier 2024 chez Apple).
Enfin, ce n'est pas à négliger, Hideo Kojima aime les produits Apple. Nous ne pouvons donc pas vous donner de date de sortie, mais il est tout de même probable que le jeu sorte en même temps que sa déclinaison Windows ou un peu après, mais a prioripas avant 2026. Ce qui devrait être le moment parfait pour profiter des puces M5 et ou M6 Max, et des avancées de Metal 4.
Terminons par un point : la version PC du jeu est en promotion sur Steam pour 16 €, mais elle ne contient pas la version Mac. Pour en profiter sur une plateforme Apple, il faut passer par le Mac App Store, où le jeu est à 40 €. Nous vous conseillons tout de même d'attendre le 26 juin, pour d'éventuelles promotions supplémentaires.
L'enceinte Bluetooth Megaboom 4 est un modèle sorti l'année dernière chez Ultimate Ears, et elle est en promotion aujourd'hui. Alors que son prix public est de 200 €, elle est à seulement 140 € en noirou en bleu. Cette enceinte est généralement bien notée, avec une bonne qualité sonore et une autonomie considérée comme très bonne (plus de 20 heures). Elle se recharge en USB-C et est certifiée IP67, ce qui la rend parfaite pour les soirées près de la piscine.
Une bonne enceinte Bluetooth portable. Image Ultimate Ears.
Les ventes du Galaxy S25 Edge, dont la principale caractéristique est sa finesse, seraient mauvaises au point d'avoir amené Samsung à fortement réduire sa production. Et ce alors qu'Apple emprunterait le même chemin avec l'un des prochains iPhone 17.
C'est la deuxième fois ce mois-ci qu'il est fait état de mauvaises performances commerciales pour le très fin Galaxy S25 Edge, mis en précommande le 13 mai et disponible depuis le 30 du même mois. Début juin, SamMobile avait eu des échos comme quoi Samsung aurait abaissé le volume de production de l'Edge de manière « considérable ». La demande pour ce modèle aurait très vite piqué du nez. Son géniteur n'aurait pas cherché à lui laisser le temps de s'installer et finir par trouver sa place. Le site sud-coréen The Elec a employé le même adjectif ces tout derniers jours pour décrire une situation identique durant ce mois de juin.
Image Samsung.
Quelques indices donnent à penser que les choses ne tournent pas comme espéré par Samsung. Contrairement à Apple, le fabricant n'hésite pas à célébrer des niveaux de ventes significatifs sur son marché national. En mars dernier, Samsung avait célébré les 2 millions d'unités vendues pour sa gamme S25 (l'Edge s'apprêtait à la rejoindre). Aucune annonce de la sorte n'a été faite pour le petit dernier.
SamMobile a également observé des incitations financières plus importantes pour les clients. On a pu voir la même chose en France. Lors des précommandes la Fnac faisait une réduction de 102 € pour ses adhérents et cette réduction s'élève maintenant à 150 €.
Ce mauvais accueil, s'il se confirme, peut compliquer les projets de Samsung qui entendait remplacer son S25+ qui se vend mal — coincé entre le S25 et le S25 Ultra — par le modèle Edge et continuer de faire évoluer ce dernier. Dans le même temps, ajoute The Elec, Samsung prévoirait d'augmenter plus fortement que prévu la production de ses modèles pliants destinés aux États-Unis. Il s'agirait de précéder une hausse des taxes d'importation, mais cela peut tout aussi témoigner d'un plus grand intérêt pour ce type de smartphones.
Des maquettes des prochains iPhone dont le modèle très fin sous le Pro Max. Image Sonny Dickson via Twitter.
Entre une partie photo moins bien dotée, une autonomie moindre, une vitesse de recharge moins élevée et des prix significatifs, tous ces attributs du S25 Edge ont pu peser dans la balance. C'était peut-être beaucoup demander pour avoir en échange un téléphone simplement plus fin que la moyenne (5,8 mm) et en titane. Apple pourrait emprunter la même route à l'automne avec l'un de ses iPhone 17 qui pourrait être même un peu plus mince encore que l’Edge et avec des sacrifices techniques que l'on suppose similaires.
Il a fallu quelques années, mais Île-de-France Mobilités passe peu à peu au numérique et abandonne les cartes et les tickets. Nous avons expliqué ce matin que le pass Navigo Liberté+ — qui permet de payer chaque mois pour les voyages effectués avec une petite réduction — était disponible sur iPhone, mais il reste deux absents dans la longue liste des abonnements : l'annuel et l'imagine R (annuel lui aussi), destinés aux étudiants de moins de 26 ans. Si Île-de-France Mobilités tablait depuis un moment sur la fin de l'année 2025, ce n'est plus le cas. Selon nos confrères du Parisien, l'échéance passe au premier semestre 2026.
Une fois le pass Navigo annuel (qui permet des économies intéressantes) et l'Imagine R totalement dématérialisés, toutes les offres seront donc disponibles sur les smartphones. La prochaine étape sera la fin des tickets physiques : ils ne seront plus vendus à partir d'octobre 2025, mais resteront valables encore environ un an, jusqu'à la fin du mois de juin 2026. La fin des pass Navigo, elle, n'a pas été annoncée.
À l'approche des vacances, B&You propose un forfait 5G « Summer Edition » avec bien plus de destinations que d'ordinaire. Cette formule comprend 150 Go de DATA pour 14,99 € par mois. Une allocation de 40 Go est prévue pour une utilisation depuis 110 destinations à travers le monde.
Outre l'Europe, la Suisse, des pays africains ou du Maghreb, la liste inclut des lieux éloignés comme les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, le Mexique, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Turquie, etc. (détail).
Image B&You.
L'autre particularité est d'être accompagnée par défaut d'une eSIM gratuite si ce forfait n'est prévu que pour les vacances. Mais on peut opter pour une SIM physique vendue 1 €. On rappelle qu'en cas de résiliation — le forfait est sans engagement — B&You facture l'opération 5 €.
Ce forfait a des traits communs avec le Free 5G de 350 Go qui inclut 35 Go utilisables dans 110 pays. Free Mobile facture son offre 19,99 € (ou 9,99 € pour les abonnés Freebox Pop). On peut choisir entre une SIM et une eSIM qui coûtent 10 € dans les deux cas.
La batterie Baseus. Image Baseus (avec probablement un peu d'IA).
La batterie de Baseus vaut 53 € au lieu de 90 € et elle offre une capacité de 77 Wh (20 800 mAh), donc elle peut être transportée en avion. Elle dispose de quatre sorties USB, pour alimenter plusieurs appareils : deux USB-C et deux USB-A. La puissance en sortie cumulée est de 145 W, et une des prises USB-C peut fournir 100 W, par exemple pour un ordinateur portable. C'est un bon compromis pour les vacances, pour charger les appareils de toute la famille.
La batterie Qi2. Image Ugreen.
La seconde promotion est sur une batterie MagSafe (plus exactement Qi2) de chez Ugreen. Elle est à 47,24 € au lieu de 63 € habituellement, et un code promo (Q8L8KPI4) permet de gagner encore 10 % (soit 42,5 €). Elle a une capacité de 36 Wh (10 000 mAh), se charge en USB-C (jusqu'à 30 W selon le fabricant) et le Qi2 permet de charger un iPhone avec une puissance maximale de 15 W. La compatibilité Qi2 permet à la batterie d'être fixée magnétiquement à l'iPhone, ce qui la rend assez pratique.
Le chargeur Ugreen. Image Ugreen.
Le dernier accessoire en promotion est un adaptateur secteur 100 W de chez Ugreen. Il est à 42,74 € au lieu de 60 € en prix public. Il propose quatre prises USB-C, ce qui est parfait pour charger une console, un smartphone, une tablette… ou une des batteries USB-C vues plus haut. La puissance de sortie maximale est de 100 W (si vous ne mettez qu'un seul appareil) et Ugreen propose les valeurs maximales sur la page du produit si vous avez plusieurs appareils en parallèle.
De façon régulière, le noyau Linux est mis à jour et ajoute des fonctions qui touchent parfois les périphériques Apple. La prochaine version (6.17) va par exemple amener la prise en charge des claviers USB-C Apple et de la partie tactile de la Touch Bar des Mac Intel.
La Magic Keybard USB-C. Image Apple.
L'automne dernier, Apple a modifié ses claviers Magic Keyboard, qui sont passés du Lightning à l'USB-C pour la connexion. Et comme pour la Magic Mouse, des modifications sont nécessaires. La raison est purement technique : les pilotes se basent sur les identifiants du matériel et le changement de connecteur implique un changement d'identifiants. Les patchs repérés par Phoronix ciblent le Magic Keyboard avec Touch ID et le Magic Keyboard avec Touch ID et un pavé numérique. Le clavier sans Touch ID n'est pas listé, soit parce qu'il n'a pas besoin des modifications — les pilotes de claviers demeurent assez standardisés — soit par oubli. Pour les deux premiers, la modification permet au noyau d'associer les claviers au bon pilote, spécifique au matériel d'Apple.
L'autre modification qui touche les Mac est une prise en charge du multitouch de la Touch Bar des Mac Intel. Il devrait donc être possible de profiter de façon plus complète de cette technologie Apple. Les travaux sur cette dernière sont assez réguliers pour les distributions GNU/Linux, mais ciblent uniquement les Mac Intel et pas les rares modèles Apple Silicon équipés. Par ailleurs, rappelons-le, Apple devrait l'abandonner à moyen terme : si macOS Tahoe accepte encore quelques MacBook Pro avec une Touch Bar, son successeur abandonnera les Mac Intel et il ne restera donc que deux modèles de Mac compatibles.
Une Touch Bar. Image MacGeneration.
Le dernier patch est un peu particulier, car il cible les copies de trackpad Apple parfois installées dans les MacBook Pro pour des réparations. Ils devraient maintenant fonctionner comme un trackpad Apple sous GNU/Linux, quand le noyau 6.17 sera disponible.
watchOS 26 fait évoluer le Centre de contrôle en accueillant des modules d'apps tierces et plus uniquement celles d'Apple. Toutes les plateformes d'Apple ont un Centre de contrôle dans lequel sont installés de petits modules destinés à exécuter rapidement une action, le plus souvent il s'agit de changer l'état d'un réglage ou d'une fonction (ex : activer un mode de concentration) ou d'un service (couper le Wi-Fi).
Dans watchOS 26, ces Contrôles, fournis par des applications iPhone ou watchOS autres que celles d'Apple, peuvent figurer à 3 endroits : dans le Centre de contrôle, dans la pile Défilement intelligent sous le cadran ou être activé après un appui sur le bouton Action des Apple Watch Ultra.
Ces Contrôles permettent de réaliser une action rapide sans avoir à ouvrir l'app dont ils sont issus. Il n'est même pas nécessaire qu'une app iPhone ait un compagnon watchOS pour avoir un tel Contrôle. Toucher ce module sur sa montre produira quand même l'action dans l'app sur le téléphone. À l'inverse, lorsque l'app iPhone dispose d'un compagnon pour watchOS, appuyer sur le Contrôle exécutera l'action sur la montre. Là encore cela évitera d'avoir à aller chercher et ouvrir l'app au préalable.
Un Contrôle dans le Centre de contrôle ou dans la pile Défilement intelligent. Source Apple.
En résumé, ces Contrôles doivent être vus comme des commutateurs ou des déclencheurs d'action, comme sur iOS et macOS. À la différence des widgets qui sont là pour apporter une information au fil de la journée et des Activités en direct qui rendent compte d'un événement en cours avec une heure de début et de fin.
Si vous avez déjà installé watchOS 26 il est possible que des Contrôles de tierces parties soient visibles dans le Centre de contrôle. Ouvrez-le avec le bouton latéral, touchez le bouton Modifier en bas puis le bouton + dans le coin supérieur. Tout en bas de la liste des modules Apple suggérés, il peut y en avoir provenant de l'iPhone.
Affichage d'un Contrôle tiers via l'app 1Blocker sur l'iPhone. Image WatchGeneration.
Normalement, à ce stade de la première bêta, aucun ne marche. On a juste un module avec une icône vide qui rejoint le Centre de contrôle, mais qui ne réagit pas aux touchers.
Les vacances arrivent, et les pertes de bagages dans les avions avec elles. Si vous n'avez pas encore de traqueur Bluetooth où si vous en avez besoin d'un second pour votre valise, il y a deux promotions intéressantes actuellement. La première est sur les AirTags : le traqueur d'Apple, l'original, est à 28,4 € au lieu de 39 € en prix public. C'est un peu moins que le prix habituel, qui est entre 30 et 35 €. Si vous en voulez plusieurs, le lot de deux est à 56,8 €, celui de trois à 85,2 € et le pack de quatre est à 94,65 € (soit 23,6 € pièce).
Quatre AirTags à moins de 100 €. Image Apple.
Vous trouvez le modèle d'Apple trop cher ? Les clones sont aussi de sortie en promotion. Les Smart Air Tag sont en effet à 30 € pour quatre traqueurs, et un coupon à cocher permet même de descendre à 24 €, soit 6 € par traqueur.
Les versions chinoises. Image Amazon.
Les fonctions de base restent les mêmes : les traqueurs emploient le Bluetooth pour la localisation sur une carte et les AirTags et les clones ont le même comportement sur ce point. Les traqueurs d'Apple gardent une finition souvent meilleure, une autonomie réelle un peu plus élevée (généralement six mois sur les modèles compatibles d'entrée de gamme, plus d'un an sur ceux d'Apple) et l'accès à la localisation précise. Elle permet — si vous avez un iPhone avec une puce U1 ou U2 — d'obtenir une précision de l'ordre de quelques centimètres pour retrouver votre traqueur. Les modèles compatibles gardent par contre un avantage (outre le prix) : ils sont fournis avec une petite housse pour les accrocher à un porte-clés.
Si vous êtes à Paris, vous l'avez peut-être vu : le boulevard Haussmann, qui porte le nom du célèbre baron, est devenu le boulevard Ousmane sur Plans. Il ne s'agit pas d'une simplification de l'orthographe en 2025, mais d'un hommage à Ousmane Dembélé, qui a permis la victoire du PSG en Ligue des champions début juin.
Le boulevard Ousmane. Image MacGeneration.
La blague avait circulé dès le début du mois, et la RATP avait par exemple renommé la station Europe en Champions d'Europe. Mais visiblement, des supporters ont profité des outils collaboratifs d'Apple — la marque n'est pas coutumière de ce genre de blagues — pour arriver à modifier le nom du célèbre boulevard. Il s'agit ici de spéculations, mais le boulevard n'a pas changé de nom sur Google Maps, et si Apple aime le football, il y a peu de chances que ce soit une opération de communication dans ce cas de figure. Avec une armée d'internautes motivés, il est en effet possible de modifier le nom de certains endroits en profitant de façon détournée des outils de corrections d'erreurs d'Apple. Nul doute qu'Apple corrigera rapidement cette erreur.
Les nuages s’accumulent autour d’« io », la startup créée par Jony Ive et Sam Altman ayant pour ambition de construire un nouveau gadget axé sur l’IA. OpenAI en a supprimé toute référence de son site web et de ses réseaux sociaux, allant même jusqu’à passer en privé la vidéo de présentation. L’entreprise avait annoncé avoir déboursé 6,5 milliards de dollars pour cette acquisition, officialisée le mois dernier.
This page is temporarily down due to a court order following a trademark complaint from iyO about our use of the name “io.” We don’t agree with the complaint and are reviewing our options.https://t.co/suwMRPTHqB
Le juteux contrat et les projets de matériel ont-ils été mis au placard ? Pas du tout affirme OpenAI, qui explique que tout cela est lié à une plainte de…iyO, une startup au nom similaire travaillant également sur des produits d’IA. Elle commercialise par exemple l’iyO One, une sorte de paire d’écouteurs embarquant des « applications audio » avec lesquelles on peut interagir par la voix. La fiche produit vante la présence de fonction de traduction ou visant à améliorer l’audition.
En face, Sam Altman et Ive ont confirmé travailler sur un nouvel appareil lié à l’IA sans écran mettant l’accent sur la voix : un concept étrangement similaire, d’autant plus qu’iyO a approché OpenAI plus tôt dans l’année et proposé une collaboration, qui a été refusée. L’affaire se limite pour le moment à une plainte pour violation de marque. OpenAI a déclaré contester la plainte et examiner « toutes ses options ».
Skylum démarre les soldes d’été 2025 sur les chapeaux de roue. Jusqu’à fin juillet, l’éditeur de Luminar Neo casse les prix sur ses offres phares, en associant pour la première fois sa version mobile à son logiciel phare. Un duo qui fait mouche pour tous les photographes, du passionné à l’expert pressé.
Retoucher une photo sans se prendre la tête, sans se noyer dans des menus, sans payer un abonnement mensuel qui ronge votre budget : c’est précisément ce que propose Luminar Neo, et plus récemment Luminar mobile.
À l’occasion des soldes d’été, Skylum propose un pack inédit qui réunit les deux, avec jusqu’à -75 % de réduction, et un code promo MACG qui rajoute -10 % supplémentaires. Que vous soyez sur Mac, PC, iPhone ou Android, vous pouvez aujourd’hui obtenir un écosystème complet, rapide et dopé à l’IA pour magnifier vos images en quelques secondes.
C’est la première fois que Luminar Neo et Luminar mobile sont réunis dans une offre commune. L’idée : permettre aux photographes de basculer d’un appareil à l’autre sans rupture. L’interface est limpide, le temps de prise en main quasi nul.
Tout se pilote via des curseurs simples, même les retouches les plus spectaculaires : changement de ciel, suppression d’éléments, ajustements automatiques avec Enhance AI…
Sur Luminar mobile, on retrouve une approche identique, avec en plus la capacité de traiter des fichiers RAW directement depuis votre smartphone. Un détail qui change tout quand on shoote en déplacement, et qu’on veut partager une photo léchée en temps réel.
Pendant toute la durée des soldes d’été 2025, Skylum propose trois formules distinctes à prix réduit.
L’abonnement multi-appareils passe à 59 € (au lieu de 79 €). Il comprend l’accès à Luminar Neo sur ordinateur, à Luminar mobile sur iOS et Android, ainsi que 100 modules créatifs et un cours vidéo complet offert, d’une valeur de 79 €.
La licence à vie pour ordinateur uniquement, sans abonnement, est proposée à 99 €. Elle inclut les mêmes modules créatifs, le cours vidéo, ainsi qu’un an d’accès aux outils d’intelligence artificielle générative.
Enfin, la licence à vie multi-appareils est disponible à 129 €, pour une utilisation sur ordinateur et mobile. Elle comprend également le pack complet de modules créatifs, le cours vidéo offert et une année complète d’outils IA.
N’oubliez pas d’ajouter le code promo MACG à la commande pour bénéficier de -10 % supplémentaires.
L’IA au service de la créativité
Luminar Neo n’a pas pour ambition de remplacer les photographes, mais de leur faire gagner un temps précieux sans trahir leur vision.
Les outils d’IA générative comme Generase permettent d’effacer un élément gênant en un clic. D’autres fonctions comme Relight AI et Structure AI rééclairent ou détaillent les images sans forcer, en gardant un rendu naturel.
Sur smartphone, les mêmes outils font leur chemin via Luminar mobile, avec un workflow adapté aux usages mobiles : on retouche vite, on partage encore plus vite.
Il y a des promotions qui tombent à pic. Celle-ci en fait partie. Pour une fois, les soldes d’été ne se limitent pas aux T-shirts et aux frigos américains. Elles concernent aussi la photo, l’outil, le regard. Et si vous cherchez un logiciel qui ne vous fait pas perdre votre temps – ou votre argent – Luminar Neo mérite votre attention.
Luminar Neo et Luminar mobile couvrent tous les usages. Les modules IA vous accompagnent, les outils sont accessibles, et vous pouvez enfin retoucher vos clichés sans stress, où que vous soyez.
Deux coloris vert et violet seraient en compétition pour figurer dans la palette du prochain iPhone 17, affirme Majin Bu. Mais l'un des deux seulement pourrait être retenu. Dans les deux cas, ce ne serait pas une première, ces coloris ont été déjà utilisés à de multiples reprises dans différentes variations.
Rendu de couleur par Majin Bu.
Il y a du « violet intense » sur les iPhone 14 Pro, du violet tout court sur les iPhone 12 et 11 tandis que le vert plus ou moins foncé a été employé sur les 11, les 11 Pro, les 12, les 13 et 13 Pro et les 15. Le vert est presque un habitué des iPhone.
Dans un tout autre registre, le même Majin Bu publie une image de ce qui serait l'un des éléments de la chambre à vapeur des iPhone 17 Pro, à savoir la pièce de cuivre placée contre. La chambre à vapeur est un dispositif connu dans son principe, déjà utilisé sur des smartphones, mais qu'Apple utiliserait pour la première fois afin de dissiper la chaleur produite par le probable A19 Pro de la future gamme.
Source Majin Bu.
Cela consiste à faire s'évaporer un liquide contenu dans cette chambre par l'action de la chaleur produite par le processeur. La vapeur est dirigée vers la zone de refroidissement de la chambre où elle se condense sous l'effet d'une température moindre et redevient liquide pour que le cycle recommence. La pièce de cuivre placée à l'extérieur de la chambre dissipe sur une large zone la chaleur amenée par la vapeur plutôt qu'en un point précis très localisé.
Le design d'Apple pour le dissipateur thermique aurait comme particularité de s'étendre jusqu'au module contenant les capteurs photo. L'hypothèse est qu'Apple ferait participer le métal entourant ces éléments à la fonction de dissipation.
Après une fête de la musique aussi chaude, il est temps de retourner aux affaires courantes : l’avenir d’Apple. Tim Cook a-t-il sorti son short de plage ? Eddy Cue va-t-il sortir la toute dernière Ferrari pour se balader sur la Riviera ? Pas sûr : selon les grandes oreilles de Mark Gurman, il se pourrait bien que les prochains mois voient Apple sortir un (très) gros chèque !
(I Can’t Get No) Satisfaction
Apple est dans une situation qu’elle a très peu connue, et qui reste fort peu enviable : pour une fois, l’entreprise est à la traîne de l’innovation. Réveillée trop tard pour prendre le train de l’intelligence artificielle à la gare, elle tente depuis des mois de le prendre en marche. Mais le souci, c’est qu’il va vite, ce train : plutôt qu’un paisible RER de banlieue, il ressemble de plus en plus à un Shinkansen !
Celui-là est un peu plus difficile à rattraper que les autres... Image Wikipedia/Maeda Akihiko, CC BY-SA 4.0.
Et pour ce qui est de courir, Cupertino court, sans relâche. Mais ça ne suffit pas, comme le prouvent les maigres avancées présentées à la WWDC 2025 : la carrosserie est refaite (et bien refaite), mais le moteur, lui, reste le même. Pas de quoi rattraper les autres. La société commence à avoir de moins en moins d’options disponibles, et devrait finir par se résoudre à faire ce qu’elle renâcle à faire depuis sa création.
If You Really Want To Be My Friend
L’acquisition : le chemin que Steve Jobs ne prenait qu’en dernier recours, et jamais pour de gros montants. Ce n’est qu’après sa mort qu’Apple a racheté des entreprises s’approchant voire dépassant le milliard de dollars, et à chaque fois les choses ne se sont pas faites sans frictions :
Beats (3 milliards de dollars) : la plus grosse acquisition d’Apple pour le moment. Si la marque est bien implantée et reste reconnue pour ses casques et écouteurs dédiés aux sportifs, l’achat semblait surprenant à l’époque. Mais ce n’était pas le plus important pour la pomme : ce qui l’intéressait vraiment, c’était Beats Music, le service de streaming naissant du fabricant, qui allait devenir quelques mois plus tard Apple Music. Le matériel n’était qu’un bonus.
La branche modems d’Intel (1 milliard de dollars) : voulant s’émanciper de Qualcomm, Apple avait peu d’autres possibilités que de racheter l’équipe dédiée aux modems d’Intel, le domaine étant très cloisonné par les différents brevets. La culture d’entreprise étant très différente, les choses ont pris du temps, mais 6 ans plus tard, ça commence à porter ses fruits, avec le premier modem maison d’Apple, le C1.
L’investissement dans DiDi (1 milliard de dollars) : la plus grosse catastrophe financière d’Apple dans les rachats. Alors que l’entreprise avait les moyens de devenir le « Uber chinois », tout a volé en éclats quand le gouvernement a décidé de bloquer la société, lui interdisant le recrutement de nouveaux clients et faisant supprimer son app des App Stores, le temps d’une enquête. 18 mois plus tard, les restrictions sont levées, mais le mal est fait : DiDi doit rattraper son retard, et son action aura du mal à s’en remettre.
De leur côté, les concurrents ne se privent pas : Google rachète Motorola Mobility en 2011 pour 12,5 milliards de dollars, Facebook se paie WhatsApp pour 19 milliards en 2014, et Microsoft se déleste de 69 milliards de dollars en 2023. Une paille !
Ceci dit, la frilosité d’Apple lui a permis de s’éviter quelques soucis, même si elle a aussi quelques beaux actes manqués à son palmarès :
Beaucoup pressaient Tim Cook de racheter Netflix, ou un gros studio de production. Au final, Apple a monté son service Apple TV+ de toutes pièces, et est partie pour un succès lent à monter, mais qui progresse de manière solide.
Avant l’acquisition de Beats et de son petit service Beats Music, beaucoup voyaient en Spotify la prochaine cible d’Apple. À la place, Cupertino a racheté Beats, et a fait de son petit service de streaming le plus gros concurrent actuel de Spotify. Au vu des conflits de personnalité entre les directions d’Apple et de Spotify, on imagine mal comment l’alchimie aurait pu prendre en cas de rachat. Certains voyaient aussi Apple racheter Pandora : au vu de ce qu’est devenue l’entreprise...
Le plus gros acte manqué d’Apple reste sûrement la possibilité de racheter Tesla : alors que l’entreprise était encore d’une taille raisonnable, et coinçait à la réalisation de la Model 3, Apple aurait eu plusieurs fois l’occasion de racheter le constructeur automobile, et ainsi se faciliter la création de l’Apple Car. Mais l’acquisition n’est jamais allée plus loin qu’une discussion brève, et Apple a fini par enterrer le projet Titan, et ses rêves d’automobile avec.
Reste que si Apple devait racheter une entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle, pourquoi mettre le focus sur Perplexity, et pas un autre ? Tout est question de taille, de convergences et d’intérêts.
OpenAI : trop gros, avec une valorisation à 300 milliards de dollars, un tel rachat serait bien trop conséquent, même pour Apple, qui n’a « que » 130 milliards de dollars de liquidité. De plus, les liens avec Microsoft sont très forts.
Anthropic (Claude) : bien que plus raisonnablement cotée à 60 milliards de dollars, ce sont ses clients avec Amazon et Google qui pourraient poser de gros soucis. Mais rien qu’au niveau financier, engloutir quasiment la moitié des liquidités de Cupertino serait un gros pari.
De plus, l’achat de l’une de ces deux sociétés lèverait à n’en pas douter quelques sourcils chez le régulateur américain, qui n’a pas besoin de ça pour venir accuser Apple d’abus de position dominante.
Si une acquisition devait avoir lieu, Apple aimerait autant que possible que la justice US ne se réveille pas... Image Wikipedia, CC BY-SA 3.0.
Il y a beaucoup d’autres petites start-up dans le domaine, comme Sierra Ai, Cohere, Databricks ou Mistral, mais leurs propriétés sont bien moins intéressantes pour Apple, leurs recherches étant bien moins avancées et les résultats concrets trop faibles. Mistral pourrait tout de même être une cible correcte, mais son domaine de compétence est plus lié aux modèles à haute performance et à portée scientifique, plus éloigné du grand public que certains de ses concurrents.
De son côté, Perplexity semble la cible parfaite, sur plusieurs points forts :
son produit est déjà existant, et apprécié : l’outil de recherche mis en ligne par Perplexity est déjà largement utilisé par le grand public, que ce soit à travers son site web ou ses apps. Son interface, sa commande vocale sont proches du feeling habituel d’Apple. Il pourrait être facilement intégré à Safari, Spotlight, et en peu de temps à Siri.
il répond à un besoin clair et urgent : Apple veut améliorer son LLM, et le rendre utilisable et intégré à ses systèmes. Cupertino souhaite par-dessus tout un moteur de recherche efficace et un bot conversationnel fonctionnel. Ce que propose Perplexity.
une équipe de taille raisonnable : avec 250 employés, l’équipe de Perplexity est à la fois conséquente, sans être trop grosse à absorber pour Apple. Les talents sont déjà là et pourraient rapidement aider Apple à améliorer Siri et son IA en général.
un coût raisonnable : à 14 milliards de dollars, la valorisation de Perplexity est déjà forte, mais reste dans le domaine du faisable. C’est à la fois une entreprise assez importante pour être utile et marquante, tout en étant encore éloignée des valeurs stratosphériques des autres gros du secteur.
c’est le bon moment : alors qu’Apple risque de perdre le contrat qui la lie à Google, acheter Perplexity lui permettrait de trouver une porte de sortie, et de ne pas perdre trop de plumes dans l’histoire, tout en préparant l’avenir.
Ça manque encore un peu de verre et de metal, mais rien de bien bloquant. Image Perplexity.
Si les deux entreprises ne sont pas encore en lien direct pour discuter d’un rachat, Apple serait en train de passer au peigne fin tous les atouts et faiblesses de l’entreprise, afin de valider l’intérêt qu’elle présente. Quoi qu’il en soit, Perplexity n’a jamais caché son attrait pour Apple, et Eddy Cue en a ouvertement parlé durant le procès opposant le DoJ à Google comme étant une entreprise impressionnante, avec laquelle Apple a engagé des discussions.
Si aucune des deux parties ne confirmera la moindre discussion avant que quelque chose soit décidé, les rumeurs vont bon train concernant un rapprochement des deux entreprises, et l’avenir devrait rapidement nous dire si elles étaient fondées ou non. C’est certes un gros morceau pour Apple, mais il est clair aussi que l’entreprise a besoin d’un gros coup de pouce pour revenir dans la course, et ce rachat pourrait bien être la planche de salut inespéré. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
Un tour et puis s'en va. Apple a retiré de YouTube sa dernière publicité conçue autour d'arguments à donner à ses parents pour avoir un Mac pour ses études. Cette campagne avait été lancée cette semaine en parallèle à la période du Back to School qui vient de s'ouvrir aux États-Unis. C'est le moment de l'année où les étudiants américains et leurs parents ouvrent le porte-monnaie pour acheter le matériel nécessaire à la poursuite des études.
Image Apple.
Intitulée « Why I need a Mac for College » la campagne s'articulait autour d'un clip et d'une présentation à télécharger. C'est le clip qui a disparu, retiré sans mot dire. Cette vidéo, d'une longueur inhabituelle, 7 minutes, singeait une présentation où un spécialiste autoproclamé tente de vendre à son public une méthode pour réussir ou atteindre un objectif.
C'était clairement joué sur le registre de la dérision, avec le comédien Martin Herlihy dans le rôle du gourou sur scène intervenant dans un amphi rempli d'étudiant(es). Apparemment quelque chose n'a pas du tout cliqué. Le clip est resté en ligne moins de 2 jours et si vous êtes passé à côté il été piqué et republié ailleurs. La présentation — 80 pages sur le même ton — n'a pas subi le même sort, elle est toujours en ligne sur le site Éducation d'Apple. Mais alors qu'elle avait été placée en haut de la page elle se retrouve désormais tout à la fin.
Apple lance des pubs à un rythme assez régulier, toutes ne subissent pas pareil sort, tant s'en faut. Cependant on pourrait commencer à faire une série des clips retirés depuis un an. Entre ceux promouvant des fonctions d'Apple Intelligence finalement repoussées à bien plus tard, la publicité pour les iPad Pro peu goûtée par les créatifs ou l'un de ses épisodes de sa série The Underdogs tournée en Thaïlande, accusée d'accumuler les clichés.
Source Cannes Lions.
Ces ratés n'ont pas empêché Apple de recevoir des récompenses pour le travail de ses équipes et de son agence TBWA\MEDIA ARTS LAB Los Angeles. Le festival Cannes Lions qui vient tout juste de s'achever — un rendez-vous incontournable du milieu publicitaire — a décerné un grand prix à Apple pour sa campagne « Photographié à l'iPhone » qu'elle développe année après année. Et en mars dernier, Cannes Lions avait couronné Apple avec le titre de « Creative Marketer of the Year 2025 », attribué lorsqu'une marque accumule les Lions pendant une certaine période.