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Reçu aujourd’hui — 28 mai 2025MacG.co

Telegram annonce un partenariat avec xAI et va bientôt intégrer Grok

28 mai 2025 à 17:00

Telegram vient d’annoncer un partenariat avec xAI, l’entreprise d’Elon Musk dédiée aux IA génératives. Le service de messagerie va proposer le chatbot Grok à ses utilisateurs, qui sera intégré dans ses applications. Le fondateur de Telegram Pavel Durov a déclaré que cet accord durerait un an : son entreprise va recevoir 300 millions de dollars pour l'occasion (environ 264 millions d’euros), dont une partie sera payée en actions xAI. La plateforme récupérera également 50 % des recettes provenant des abonnements à Grok vendus via Telegram.

This summer, Telegram users will gain access to the best AI technology on the market. @elonmusk and I have agreed to a 1-year partnership to bring xAI’s @grok to our billion+ users and integrate it across all Telegram apps

This also strengthens Telegram’s financial… pic.twitter.com/ZPK550AyRV

— Pavel Durov (@durov) May 28, 2025

Pavel Durov a partagé une vidéo montrant l’intégration du tchatbot. Celui-ci va être mis en avant auprès des utilisateurs et trouvable via une recherche. On pourra lui poser des questions, s’en servir pour modifier ses messages, résumer des conversations ou des PDF, mais aussi modérer des tchats de groupes. Un peu comme ce que propose Apple avec les genmojis, il sera possible de générer des autocollants animés. On pourra enfin lui demander de retoucher son avatar, présent sur sa photo de contact.

Ce partenariat marque un rapprochement entre deux acteurs controversés. Pavel Durov a été arrêté en France l’année dernière : on lui reprochait alors l’absence de modération sur les contenus partagés sur Telegram, en plus d’un refus de coopérer sur différentes enquêtes (escroquerie, trafic de drogues, crime organisé, etc). Il s’était défendu par la suite, déclarant qu’il était « difficile de trouver le bon équilibre entre la confidentialité et la sécurité ».

De son côté, Grok a été présenté comme un tchatbot « ayant un sens de l'humour » et moins politiquement correct que la concurrence. Son générateur d’image n’est pas bridé et peut représenter des célébrités. Il a récemment été épinglé pour sa capacité à déshabiller des femmes ou encore son obsession sur un prétendu « génocide blanc » en Afrique du Sud. Les nouveautés liées à Grok seront mises en place à l’été 2025.

Framasoft lance un financement participatif pour l’application mobile PeerTube

28 mai 2025 à 16:15

Framasoft cherche à mettre en valeur PeerTube, son alternative décentralisée à YouTube. L’association vient de lancer un financement participatif visant à accélérer le développement de son application mobile. Un pari qui devrait rendre l'app plus confortable au quotidien et ainsi permettre à PeerTube d’être adopté par un plus grand public.

PeerTube n’a pendant longtemps été gérée que par un seul développeur, mais Framasoft a doublé ses effectifs l’année dernière en embauchant une personne travaillant sur la future application mobile. L’association considère que PeerTube est désormais mature, rappelant qu’il est utilisé par le ministère de l'Éducation nationale français ou le réseau informatique des universités italiennes. Le fonctionnement reste assez différent de YouTube, étant donné que tout est dématérialisé : il faut rejoindre des « plateformes » diffusant leurs vidéos avant d’en voir le contenu.

Une première version de l’app mobile est sortie en fin d’année dernière, et la campagne a pour but de l’améliorer. À partir de 15 000 € de dons seront ajoutés la lecture en arrière-plan, la possibilité de diffuser la vidéo sur une TV ou d’activer les notifications. À 35 000 €, l’association va pouvoir permettre l’envoi de vidéos depuis son téléphone, que l’on pourra directement chapitrer et sous-titrer. À partir de 55 000 €, un système de diffusion en direct sera mis en place.

La campagne durera pendant encore 19 jours, avec un objectif de 75 000 € permettant de soutenir l’association sur le long terme. Framasoft explique qu’il n’y a pas de contributions à proprement parler, et que la campagne va permettre de jauger l’enthousiasme du public pour le projet. Vous pouvez faire un don à ce lien, lire le billet de blog détaillé ici ou télécharger la première version de l’app sur l’App Store

Logic Pro pour Mac et iPad jouent avec de nouvelles fonctions de mixage

28 mai 2025 à 15:59

Logic Pro 11.2 sur Mac voit sa fonction d'extraction de stems d’instruments étendue. Précédemment on pouvait récupérer d'un mixage multipiste des enregistrements individuels de chant, de basse, de batterie et le reste allait dans les « autres instruments ». On peut ajouter maintenant à cette liste les parties jouées au piano et à la guitare (il faut toujours un Mac M1 minimum pour réaliser ces extractions).

Le séparateur de stems avec de nouveaux instruments. Image Apple.

Apple cite aussi ces deux améliorations :

  • Utilisez la nouvelle fonctionnalité de sous-mixage pour créer un fichier audio personnalisé, comme un morceau instrumental ou seulement une batterie et une basse
  • Servez-vous de préréglages pour définir rapidement des ensembles de mixages de stems fréquemment utilisés, comme a cappella, instrumental, instrumental avec chant, et plus encore

Une nouvelle fonction baptisée Capture flashback dépanne l'utilisateur lorsqu'il veut restaurer une improvisation qu'il a omis d'enregistrer. L'activation du mode Cycle envoie automatiquement les prises et pistes dans des dossiers classés pour les récupérer et retravailler plus tard. Ensuite, le bloc-notes de l'application adopte les outils d'écriture de ChatGPT via Apple Intelligence sur macOS 15.4 minimum.

Image Apple.

Puis des paquets de sons supplémentaires sont fournis avec cette mise à jour, détaille Apple :

  • Dancefloor Rush offre des crêtes de batterie et de basse avec des synthés et des batteries percutants
  • Magnetic Imperfections confère un charme imprévisible à chaque son en évoquant l'esprit brut des bandes analogiques
  • Tosin Abasi apporte sa touche de guitare de métal progressif, avec des amplis et des effets sophistiqués, des styles distinctifs de pincement et des riffs écrasants pour les altérations

Enfin, le moteur de recherche s'améliore sur les projets plus volumineux pour des requêtes sur les noms ou numéros de pistes.

La version iPad de Logic n'est pas oubliée. La mise à jour 2.2 reprend de la version Mac la fonction Learn MIDI pour assigner facilement des commandes et modules du logiciel à des contrôleurs sur des périphériques.

Image Apple.

Les autres nouveautés de Logic Pro pour Mac sont incluses dans la version iPad (iPadOS 18.4 est nécessaire pour les stems) et un seul paquet de son est mentionné (Dancefloor Rush).

Self Service Repair : Apple ajoute l’iPad à son programme de réparation en libre-service

28 mai 2025 à 14:44

Bonne nouvelle pour les bidouilleurs : Apple vient d’annoncer que les iPad venaient de rejoindre son programme de réparation à domicile. Les plus manuels pourront donc y faire appel pour réparer certaines tablettes récentes. Le programme était jusqu’à présent réservé aux iPhone, aux Mac et à certains accessoires comme le Studio Display.

Comme pour les autres appareils, les manuels sont disponibles en accès libre sur le site d’Apple tandis que les pièces peuvent être commandées sur la boutique prévue à cet effet. Le programme ne fonctionne qu’avec des iPad sortis sur les deux dernières années : l’iPad Air M2/M3, les iPad Pro M4, l’iPad mini A17 Pro et le dernier iPad à puce A16.

Il est possible de faire en sorte de changer la batterie, mais aussi de réparer une caméra ou un port défectueux. La boutique française n’a pas encore été mise à jour avec les nouvelles pièces. Elle prend désormais en charge 65 produits Apple, donc les Mac M4 et l’iPhone 16e.

La réparation via ce programme est à réserver aux clients qui savent ce qu’ils font : un simple changement de batterie d'iPhone implique de recevoir des grosses malles de plus de dix kilos comportant tout un tas d’outils. Lancé au début 2023 dans l’Hexagone, le Canada sera le 34ᵉ pays à en bénéficier à partir de l’été prochain. La Pomme a profité de cette annonce pour donner des détails sur son programme Genuine Parts Distributor, qui se destine aux réparateurs. Il permet au prestataires indépendants de commander des composants d’origine via un distributeur tiers. Une page dédiée est en ligne avec des détails.

Switch 2 : où précommander sa console au meilleur prix ?

28 mai 2025 à 13:15

La Switch 2 sera officiellement lancée la semaine prochaine, le 5 juin. Si certains ont précommandé la machine dès son annonce début avril, d’autres ont été quelque peu refroidis par son prix en hausse par rapport à la première génération. Heureusement, les revendeurs français ont décidé de casser les prix pour attirer les clients : voici où précommander votre Switch 2 si ce n’est pas encore fait.

Nintendo Switch 2. Image Nintendo.

Bien que Nintendo affiche un tarif recommandé de 469,99 €, la machine seule peut être trouvée pour 439,99 € chez Cdiscount, Leclerc ou Cultura. Les nouveaux clients Cdiscount peuvent obtenir 10 € de remise avec le code HELLO10, ce qui en fait sans doute la meilleure offre du moment. La livraison est prévue dès le 5 juin.

La Fnac affiche la console à son tarif standard, mais proposera une ouverture exceptionnelle dans une dizaine de magasins le 5 juin : cela peut être intéressant pour les plus pressés. Les boutiques seront ouvertes de minuit à 2 h du matin pour l’occasion, mais il faudra commander avec le 30 mai pour être sûr d’être servi.

Le pack avec Mario Kart est à 10 € de moins que son tarif conseillé chez de nombreux revendeurs. On le trouve ainsi à 499,99 € chez Amazon ou même à la Fnac. L’enseigne a visiblement plus de stock que la plateforme en ligne, Amazon annonçant une livraison le 10 juin là où la Fnac reste sur le 5. Leclerc a également du stock, tout comme Auchan, qui propose en plus 15 € de bons d’achat pour l’achat de 60 € de jeux vidéo.

Pour ceux désirant acheter des jeux en version boîte, Mario Kart est à 69,90 € chez de nombreux revendeurs, comme la Fnac ou Amazon. Cette dernière a visiblement ce qu’il faut pour les accessoires, comme la manette Pro à 89,99 € ou la pochette de transport. Donkey Kong Bananza est disponible pour 59,90 € en précommande chez Amazon, sachant qu’il ne sortira qu’à la mi-juillet. Nous mettrons cet article à jour avec les bonnes affaires qui vont sans doute être mises en place une fois la console sur les étals.

L'iPhone 16e au prix exceptionnel de 519 € ! Soit une réduction de 200 €

28 mai 2025 à 12:33

Le plus gros défaut de l’iPhone 16e ? Son prix évidemment. À 719 €, on remarque beaucoup plus ses lacunes que ses qualités : un appareil agréable à utiliser doté d’une très bonne autonomie. Heureusement, son plus gros défaut tend à disparaitre avec le temps. Les promotions se multiplient et son prix ne cesse de baisser.

Voilà que Rakuten vient d’établir à ce petit jeu un nouveau record : il est possible aujourd’hui d’acquérir l’iPhone 16e 128 Go pour 519 € seulement. Soit une réduction de 200 € sur son prix habituel.

Pour l’obtenir à ce prix, il est important de saisir le code RAKUTEN30 lors de la commande. Les deux couleurs (blanc et noir) sont éligibles à cette opération.

Ce sont des modèles neufs d’import. Le téléphone proposé est un modèle européen, il n’y a donc pas de problèmes de compatibilité à prévoir. Pour une commande passée aujourd’hui, vous recevrez le smartphone entre le 30 mai et le 2 juin.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Si vous hésitez, sachez que notre test de l’iPhone 16e est en libre accès. Nous avions donné une note de quatre sur cinq à ce modèle. À l’époque, notre plus gros grief était son prix. À vous de voir…

Pour info, Rakuten propose également un pack iPhone 16e et AirPods Pro de 2e génération pour 750 €. Là encore, pour en bénéficier, il faut saisir le code RAKUTEN30.

Curve Pay peut prendre la place d'Apple Pay en France

28 mai 2025 à 11:55

Remplacer Apple Pay par une autre solution de paiement c'est possible en Europe et Curve a saisi la balle au bond, notamment en France. Le service britannique a démarré par l'Italie et il prévoit d'offrir Curve Pay dans tous les pays de l'Union européenne d'ici la fin du mois (le Royaume-Uni suivra dans quelques mois).

Image Curve.

L'un de nos lecteurs en France a pu activer cette nouvelle option dont il nous a transmis les captures qui illustrent le parcours de configuration. Il n'avait pas encore eu l'occasion de tester l'ultime étape, celle d'un achat. Théoriquement tout se passe comme avec Apple Pay, par une double pression sur le bouton latéral ou par l'approche de son iPhone vers le TPE (l'Apple Watch n'est pas concernée, Bruxelles s'est concentré sur l'iPhone pour l'accès à sa NFC).

PayPal à la place d’Apple Pay : ce que ça change pour le paiement mobile sur iPhone

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Curve diffère d'autres services puisqu'il propose d'associer une ou plusieurs cartes bancaires à une carte virtuelle (ou physique). Cela permet quelques fonctions, comme de sélectionner automatiquement une seconde carte si la première essuie un refus. Ou bien, selon la formule utilisée, de sélectionner même après un paiement une autre carte que celle qui a servi.

DR.

Les captures se passent de longs commentaires. Curve propose de définir Curve Pay comme nouveau portefeuille numérique à la place de l'app Cartes/Wallet d'Apple. L'utilisateur doit ensuite valider l'autorisation pour cette solution tierce d'utiliser la NFC de son iPhone pour les paiements sans contact et Curve Pay est ensuite à sélectionner comme nouvelle app de paiement sans contact, en lieu et place d'Apple Pay.

DR.
DR.

Il n'y a pas qu'Apple Pay et Cartes qui sont tenues de laisser la place à un concurrent, Apple a dû lâcher du lest pour bien d'autres catégories : Plans, Mail, Safari, Messages, Traduire

Les apps d’Apple ne sont plus imposées sur iPhone : voici les alternatives que vous pouvez définir par défaut

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Commission européenne : Apple a moins de 30 jours pour se mettre au pas du DMA

28 mai 2025 à 11:31

Pour la Commission européenne, Apple est toujours en dehors des clous du DMA. Le régulateur a infligé une amende de 500 millions d’euros à Cupertino en avril dernier. L’intégralité de sa décision vient d’être publiée : rédigée fin avril, on peut y lire qu’Apple avait 60 jours pour se mettre au pas des règles du DMA, sans quoi des « pénalités périodiques » seront mises en place. On peut donc conclure qu'il lui reste jusqu'au 22 juin pour s'exécuter, soit moins de 30 jours.

Image Pixabay.

La discorde porte autour des limitations mises en place par Apple visant à empêcher les clients de s’abonner à des services ou d’effectuer des achats sur des plateformes externes, qui ne sont pas soumises aux 30 ou 15 % de commission. Apple a bien fait quelques changements, qui ne sont pas suffisants pour la Commission. Celle-ci a passé au crible les règles de l’App Store, la révision mise en place au mois de mars et les textes concernant les apps de streaming musicales : elle estime qu’Apple ne respecte pas ses règles.

Les changements effectués par Apple font que les développeurs peuvent proposer des liens externes, mais dans un format spécifique. Cliquer dessus affiche un écran avertissant l’utilisateur qu’il quitte le pré carré d’Apple d’une manière pouvant être interprétée comme intimidante. Apple continue de prélever une taxe de 27 % sur ces achats, pourtant réalisés en dehors de l’App Store. Ces contraintes ont récemment sauté aux États-Unis dans le cadre du grand procès opposant Cupertino à Epic.

App Store : Bruxelles juge qu

App Store : Bruxelles juge qu'Apple enfreint des règles du DMA

« Les pénalités qui pourraient être définitivement fixées devraient être suffisantes pour assurer le respect par Apple de la présente décision et pourraient tenir compte des ressources financières importantes d'Apple », indique la Commission dans un document. Le DMA précise que ces amendes peuvent aller jusqu’à 5 % de son chiffre d’affaires mondial journalier moyen. Apple a répondu dans un communiqué partagé à 9to5Mac, dont voici une traduction :

Rien dans la décision de 70 pages publiée aujourd'hui ne justifie les actions ciblées de la Commission européenne contre Apple, qui menacent la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs en Europe et nous obligent à donner notre technologie gratuitement. Cette décision et cette amende sans précédent ont été prises alors que la Commission a continuellement changé les règles du jeu en matière de conformité et bloqué à plusieurs reprises les efforts déployés par Apple pendant des mois pour mettre en œuvre une nouvelle solution.

Cette décision est mauvaise pour l'innovation, mauvaise pour la concurrence, mauvaise pour nos produits et mauvaise pour les utilisateurs. Pendant que nous faisons appel, nous continuerons à nous engager auprès de la Commission pour défendre les intérêts de nos clients européens.

La justice s'attaque aux apps qui cachent du streaming gratuit, mais les pirates ont un coup d'avance

28 mai 2025 à 11:00

De façon régulière, des malandrins réussissent à passer entre les mailles du filet de l'App Store et proposent des apps qui semblent anodines, mais qui cachent en réalité des plateformes de streaming illégales, qui donnent par exemple accès aux catalogues de Netflix, Disney+ et d'autres sans devoir débourser un centime. Mais la justice s'en mêle.

Quelques apps passées entre les mailles du filet au fil du temps. Image iGeneration.

Diverses organisations liées au cinéma — centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), le syndicat de l’édition vidéo numérique (SEVN), etc. — viennent en effet d'obtenir le blocage des serveurs qui alimentent des apps connues comme Kayak, Micro Habits, Univers Note ou Salan Rice. Nos confrères de L'Informé expliquent que la justice a ordonné le blocage aux principaux opérateurs — Orange, Free, SFR, Bouygues — le 15 mai.

Deux des applications affichent le même message. Image iGeneration.

Le point intéressant, c'est que si Apple supprime évidemment les apps de ce type quand elles sont détectées (et médiatisées), elles continuent habituellement à fonctionner pour ceux qui possèdent déjà les apps. La solution de faire couper les serveurs1 est donc plus efficace que d'empêcher les utilisateurs de télécharger les apps, et Apple (ou Google) rechignent généralement à supprimer les apps à distance chez les utilisateurs. Selon nos constatations, les apps visées par la décision de justice ont bien disparu des App Store et celles dont nous avons parlé ne sont plus fonctionnelles, avec un message d'erreur indiquant qu'une mise à jour est prévue. Comme Apple a supprimé les apps de l'App Store, cette potentielle mise à jour semble étonnante. Soit le message est faux (ce qui est possible), soit les apps disposent de mécanismes de mise à jour en dehors de l'App Store, ce qui peut cacher des problèmes de sécurité.

De nouvelles apps ont pris le relais. Image iGeneration.

Notons enfin, comme le note L'Informé, que le jeu du chat et de la souris n'est pas terminé : d'autres apps ont pris le relais. Ils citent par exemple Virt Partn, qui était encore disponible sur l'App Store hier soir et qui ne l'est plus ce matin. Sous ses faux airs d'app de rencontre, un simple code permet d'activer l'accès à une plateforme de streaming illégale, qui est encore utilisable. Comme souvent avec ce genre d'app, le code se trouve en quelques clics sur les réseaux sociaux ou sur des boucles Telegram dédiées. Étant donné les sommes en jeu pour les personnes qui développent ces apps (grâce à la publicité), il y a peu de chances qu'un blocage par la justice change quelque chose : c'est malheureusement probablement peine perdue, car les pirates ont un coup d'avance.


  1. Le blocage s'effectue au niveau des serveurs DNS des opérateurs, ce qui ne coupe pas réellement les serveurs, mais empêche une partie significative des clients d'y accéder.  ↩︎

Pour le CEO de Nothing, le téléphone du futur fera une croix sur les apps

28 mai 2025 à 10:45

Les IA génératives font cogiter les patrons de la tech. Le CEO de Nothing Carl Pei a partagé ses réflexions à l’occasion d’une interview accordée à Wired. Il y explique penser que le smartphone du futur ne sera pas basé sur des apps, mais que les utilisateurs feront appel à l’IA et au système d'exploitation pour effectuer leurs différentes actions du quotidien.

Carl Pei en 2025. Image : Nothing

Le CEO estime que l’IA sera le prochain grand tournant numérique, et compare son arrivée à celle de l’iPod. Il explique que tout le monde savait à l’époque que le concept de baladeur MP3 allait marcher, et qu’Apple a dominé le marché car son produit avait « vu tout juste », du point de vue de l’interface comme du matériel ou de l’expérience utilisateur. Son ambition est de reproduire quelque chose de similaire avec l’IA, sans forcément en incorporer juste pour remplir un cahier des charges. Carl Pei ne manque pas de tacler Apple par rapport au fiasco Apple Intelligence :

À cet égard, Apple d'aujourd'hui est très différent de l'Apple de ma jeunesse. L'année dernière, ils ont fait de grandes promesses à propos de l'Apple Intelligence. Aujourd'hui, un an plus tard, Apple Intelligence n'est pas grand-chose de plus que quelques emojis générés par IA. Cela a rendu les consommateurs très sceptiques.

Le CEO de Nothing ne voit pas un grand avenir dans les « accessoires IA » comme l’AI Pin ou les lunettes connectées dans l’immédiat, le marché étant selon lui trop petit là où tout le monde a déjà un smartphone dans la poche. « Je ne pense pas qu'un autre appareil sera aussi important pour l'IA que le smartphone dans un avenir proche », déclare-t-il. Cependant, les lunettes connectées seront pour lui un gros marché dans une petite dizaine d’années, tandis que d’autres catégories de produits pourraient décoller.

A l'entendre, le téléphone va drastiquement évoluer dans les années à venir. Il imagine un smartphone avec une seule app : le système d’exploitation, connaissant tout du propriétaire et étant optimisé pour son utilisation. L’étape suivante viendra de l’automatisation, l’OS s’adaptant en fonction de l’heure, de l’emplacement et de l’agenda de son propriétaire. « À l'avenir, votre téléphone vous suggérera ce que vous voulez faire et le fera automatiquement pour vous. Il sera donc agentique, automatisé et proactif ».

Phone (3a). Image Nothing

Ce changement va se faire petit à petit pour ne pas effrayer les utilisateurs, qui ne seraient pas convaincus par un concept aussi radical qu’un téléphone sans apps. Il envisage donc d’améliorer ses produits de génération en génération, prenant en compte les suggestions pour ne pas perdre les utilisateurs en cours de route. Il estime qu’il lui faudra « 7 à 10 ans » pour arriver à ce but.

Nothing sera-t-elle encore là dans une décennie ? Carl Pei affirme que sa start-up se porte bien. « L'année dernière, nous avons connu une croissance d'environ 150 % », déclare-t-il avant de concéder qu’ils n’ont cependant qu’une part de marché de 0,1 %. Il reste donc beaucoup à faire, mais Nothing a une feuille de route bien remplie. Elle s’apprête à lancer un nouveau smartphone premium dans l’été, qui arrivera au côté de son premier casque audio.

App Store : le Texas promulgue une loi obligeant Apple et Google à vérifier l'âge des utilisateurs

28 mai 2025 à 10:19

Le Texas est le second État à exiger que les boutiques d'apps mobiles vérifient l'âge de leurs utilisateurs avant le téléchargement d'une app, au grand dam d'Apple et de Google. Il n'y a pas que l'Europe qui cherche à imposer de nouvelles règles à l'App Store. Apple (ainsi que Google) bataille aussi à domicile et en l'espèce au Texas. Greg Abbott, le gouverneur de ce puissant État a signé hier une nouvelle loi — le Senate Bill 2420 — qui s'intéresse à la vérification de l'âge sur les boutiques d'apps mobiles.

Image Apple.

À compter du 1er janvier 2026, Apple et Google seront tenus de contrôler l'âge de l'utilisateur d'un smartphone lorsqu'il veut télécharger une app (ou un In-App). Si celle-ci est interdite aux moins de 18 ans, il lui faudra obtenir l'autorisation de ses parents. Du côté des éditeurs d'apps comme Meta, X ou Snapchat, on se refuse à demander une pièce d'identité à chacun de ses utilisateurs et on renvoie la balle vers les plateformes de téléchargement pour que cette vérification leur soit déléguée et centralisée.

Apple ne ferme pas la porte à l'idée — son lobbying n'a de toute façon pas porté ses fruits, ni même l'ultime coup de fil de Tim Cook au gouverneur — mais elle aimerait le faire à sa manière. La Pomme refuse que tous les utilisateurs de l'App Store aient à transmettre la copie d'une pièce d'identité qu'elle devra stocker et gérer sur ses serveurs. Et ce afin de prouver leur âge lors de chaque opération, quelle que soit l'app demandée.

Tim Cook intervient personnellement pour refuser une loi sur le contrôle parental au Texas

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Apple préfère que ce soient les parents qui autorisent leur enfant, au travers d'une option dans le compte Famille, à transmettre cette information à un éditeur tenu de la réclamer. Ce serait fait au cas par cas, uniquement pour certaines catégories d'apps au lieu de toutes sans exception. Cela n'empêcherait pas quelques apps qui ont absolument besoin d'une preuve d'identité de la réclamer. Cette autorisation pourrait être révoquée à tout moment.

Par ailleurs, dans le projet d'Apple, ce n'est pas l'âge précis et encore moins une date de naissance qui seraient communiqués, mais une tranche d'âge. Des tranches pouvant couvrir jusqu'à 4 années (par exemple pour les 4 ans et plus jusqu'aux 9 ans et plus). Apple va également permettre aux parents, dans les prochains mois, de plus facilement corriger une erreur sur l'âge qui a été saisi lors de la création d'un compte.

Pour témoigner de sa bonne volonté, Apple a conçu pour les développeurs une API baptisée Declared Age Range. Elle prévoit aussi que les apps interdites à une tranche d'âge n'apparaissent dans les rubriques et les recherches sur l'App Store. Reste à savoir si cela conviendra au législateur. Apple et Google n'en ont pas terminé avec ce sujet puisque l'Utah a voté un texte similaire et il y a un projet au niveau fédéral.

Apple crée une API de vérification de l’âge pour l’App Store, et refond les outils parentaux

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Mapio gère Home Assistant et d’autres services de votre choix depuis le tableau électrique

28 mai 2025 à 10:00

Pour héberger Home Assistant, il existe de nombreuses solutions, du Raspberry Pi que l’on configure soi-même aux appareils clés en main vendus par les concepteurs de la domotique open-source. Mapio est un nouveau boîtier qui propose une voie originale : destiné à prendre place dans un tableau électrique, il servira à Home Assistant par défaut, ainsi qu’à tous les services auto-hébergés dont vous pourriez avoir besoin, du partage de fichiers au serveur multimédia.

Imaginé à Lyon et même produit en France, ce qui est rare dans ce domaine, l’appareil a été pensé par ses deux concepteurs comme une solution ultime pour les plus bricoleurs d’entre nous, qui veulent gérer leur domotique et d’autres services tout en ayant un tout-en-un proprement rangé dans le tableau. L’appareil débute sa carrière avec une campagne de financement participatif sur Ulule, où vous pouvez le précommander à partir de 360 €.

Le Mapio en situation dans le tableau. Image Mapio/iGeneration.

Pour ce tarif, le Mapio est construit autour d’un Compute Module 4, un micro-ordinateur équivalent au Raspberry Pi 4 dans un format plus adapté à ce genre d’usages. C’est lui qui est chargé de faire tourner tout le logiciel nécessaire, ce qu’il fait grâce à ses 8 Go de stockage eMMC (on évite ainsi la carte microSD souvent trop fragile pour ces usages) ou bien un SSD que l’utilisateur pourra ajouter en option dans l’appareil, sur l’emplacement M.2 prévu. Il intègre aussi du Wi-Fi et Bluetooth, même si un port Ethernet est prévu pour la connexion au réseau local, c’est toujours recommandé dans le monde de la domotique.

Sur le plan matériel, le Mapio a été conçu pour s’intégrer à un boîtier qui occupe six emplacements de large dans un tableau électrique. Un petit écran à encre électronique est prévu sur le dessus pour afficher quelques informations de base, dont un code QR qui simplifiera la connexion initiale si vous optez pour du Wi-Fi. Trois boutons serviront à contrôler cette interface, tandis que trois LED RGB sont prévues pour afficher d’autres informations. L’ensemble est alimenté en 5V à 2A et le boîtier sera fourni avec une alimentation qui devra elle aussi être placée dans la tableau électrique. Sous le capot, une batterie prendra la relève en cas de coupure de courant et pourra alimenter l’ensemble pendant cinq heures.

La carte principale du Mapio, avec le Compute Module 4 au milieu, le SSD optionnel en bas et les différents connecteurs en haut. Image Mapio.
La carte secondaire accueille les trois modules d’extension (en haut) et la batterie qui maintient l’alimentation en cas de coupure du courant (en bas). Image Mapio.

Il y a encore de la place à l’intérieur pour trois emplacements pensés pour des modules d’expansion. Les créateurs du Mapio en ont prévu deux pour commencer, avec un module qui génère un réseau Zigbee et un autre en Thread. Ils serviront tous deux dans le cadre de la domotique avec Home Assistant et permettront de contrôler des accessoires dans une norme ou dans l’autre. Un module au choix est livré avec le kit de base et une documentation sera fournie pour ceux qui veulent créer les leurs, de quoi adapter le boîtier à d’autres normes domotiques (le Z-Wave pourrait être un bon candidat). Une idée suggérée par les créateurs est de prévoir un module 4G, afin de maintenir un accès à internet même si la connexion de la maison n’est plus accessible.

Le Mapio intègre quelques connecteurs supplémentaires qui seront utiles pour la domotique. On peut ainsi le relier à la prise TIC d’un compteur Linky afin d’obtenir des informations fiables sur la consommation électrique et même sur la puissance instantanée par ce biais. Ces données serviront ensuite dans Home Assistant, qui excelle pour le suivi des données de consommation énergétique. Autre fonction intégrée de base, un relai électrique pour gérer à distance un appareil jusqu’à 2 kW, ce qui peut notamment suffire pour contrôler un (petit) ballon d’eau chaude.

Découvrez Home Assistant : suivez votre consommation d’énergie

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Même si la domotique à travers Home Assistant est un point central, le Mapio ne s’y limite pas. D’ailleurs, ce n’est pas le système d’exploitation de Home Assistant qui gère l’appareil, mais une distribution Linux spécifique, basée sur le projet Yocto. Celle-ci prend en charge les particularités du matériel (écran, lecture des données du Linky, batterie…), installe quelques briques logicielles importantes comme un serveur MQTT ou encore le gestionnaire de conteneurs Docker. Une interface web a également été développée par les concepteurs de l’appareil, afin de simplifier la gestion de ces conteneurs, même si un accès SSH par le biais du terminal reste possible pour aller plus loin.

Une interface web permet de gérer les différents aspects du Mapio, dont les conteneurs Docker qui tournent sur l’ordinateur. Image Mapio.

Home Assistant est lui-même installé sous la forme d’un conteneur Docker. Cela réserve le Mapio aux utilisateurs plus avancés, prêts à mettre la main dans le cambouis virtuel et pas seulement dans leur tableau électrique, même s’il n’y a aucune difficulté majeure à utiliser cette méthode d’installation, qui est par ailleurs officiellement prise en charge. Je l’exploite sans encombre pour ma propre domotique depuis plus d’un an et la seule particularité est de trouver les bonnes configurations Docker pour les modules, qui ne sont plus installés automatiquement comme avec Home Assistant OS.

Home Assistant : l’installation avec Docker est-elle une bonne idée ?

Home Assistant : l’installation avec Docker est-elle une bonne idée ?

Pour aider les utilisateurs, les concepteurs du Mapio fourniront des tutoriels et fichiers de configuration prêts à l’emploi et adaptés au matériel. Cette approche demande un petit peu plus de travail qu’avec un boîtier comme le Home Assistant Green, certes, mais elle apporte en contrepartie une bien plus grande liberté. Vous pouvez ajouter n’importe quel conteneur Docker et tant que le CM4 peut faire tourner l’app demandée, vous pouvez utiliser le boîtier pour une tout autre tâche. Pierrick, un des deux cofondateurs de l’appareil, m’a confié qu’il faisait tourner une instance de Nextcloud (gestion de fichiers et collaboration) ainsi que Jellyfin (media-center) sur son Mapio, sans problème de performances au quotidien.

Le matériel doit contribuer à cette souplesse : les trois emplacements pour des modules ouvrent de nouvelles opportunités, tandis que le connecteur M.2 ne sert pas forcément à un SSD, on peut envisager d’y placer le Coral de Google, un moteur neuronal qui sert notamment à analyser les images fournies par les caméras de sécurité dans l’enregistreur réseau Frigate. Tout ce matériel est largement documenté à défaut d’être open source, comme l’est le logiciel. Ainsi, les sources de la distribution Linux modifiée sont distribuées sur GitHub et les utilisateurs pourront créer leur propre variante s’ils le souhaitent. Le code de plusieurs composants logiciels sont aussi disponibles sur GitHub, l’idée étant de proposer une solution aussi ouverte que possible.

Le Mapio hors du tableau électrique, toujours fonctionnel grâce à la batterie intégrée. Image Mapio.

La fabrication française et les petits volumes, avec un assemblage final et des tests réalisés à la main par les deux fondateurs à Lyon, justifient le prix demandé. Le projet Ulule est aussi modeste dans ses ambitions, avec un objectif minimum de 50 exemplaires : s’il n’atteint pas ce nombre, la production d’une première série ne pourra pas être lancée et le projet échouera. Si l’idée vous intéresse, sachez qu’il faut compter au minimum 360 € sur Ulule pour les plus rapides, avec quelques paliers ensuite jusqu’à 427,5 €.

Si la campagne est un succès et que tout se déroule comme prévu, les concepteurs du Mapio espèrent expédier les premiers exemplaires dès le mois de septembre. Il faudra d’ailleurs prévoir minimum 4 € de frais de port vers la France ou la Belgique pour une livraison en point relai. Si vous habitez à Lyon, vous pourrez récupérer gratuitement votre exemplaire dans le neuvième arrondissement.

Apple Invitations permet d’ajouter des liens vers une page web

28 mai 2025 à 08:17

Apple Invitations a reçu une mise à jour et la dernière app d’Apple à ce jour gagne même une fonctionnalité. Avec la version 1.2, on peut désormais ajouter des liens vers un site web ou n’importe quel contenu accessible par ce biais. La page liée sera affichée directement dans le contenu de l’invitation, à côté des autres éléments que l’on pouvait glisser jusque-là sur le carton d’invitation virtuel, comme une liste de lecture Apple Music ou un album photo partagé.

La nouvelle option pour ajouter un lien à gauche, l’éditeur du lien au centre et le résultat dans l’aperçu à droite. Image iGeneration.

Ajouter une URL à une invitation numérique ne devrait pas être un événement, sauf que c’est une ouverture rare de la part d’Apple, qui permet à son app de sortir (un tout petit peu) de son écosystème fermé. Cet ajout peut être pratique pour permettre aux invités de mieux se préparer à une activité prévue, par exemple en les incitant à télécharger une app ou bien en leur permettant de découvrir un lieu. Glisser un lien permet aussi d’ouvrir l’app à d’autres environnements : on peut envisager d’y placer une liste de lecture sur Spotify au lieu d’Apple Music, ou bien un album partagé Google Photos au lieu d’iCloud Photos.

Apple a par ailleurs été plutôt généreuse, avec la possibilité d’intégrer plusieurs liens et un contrôle sur le titre et la description associés. Par défaut, l’app récupère le titre de la page et le suggère dans le champ dédié, mais rien ne vous empêche de le modifier par la suite. Seule l’icône ne peut pas être ajustée, il s’agira du favicon associé à l’URL.

C’est une ouverture toutefois très relative, puisque de manière fondamentale, l’app nécessite toujours un compte iCloud payant pour créer une invitation et elle offre une bien meilleure expérience aux utilisateurs de produits pommés qu’à tous ceux qui préfèrent un autre écosystème. Sur tous ces points, Apple Invitations 1.2 ne change rien, même si on peut se réjouir de voir qu’Apple n’a pas (encore) abandonné l’app.

La bêta d'Android 16 révèle une nouvelle fonction de transfert pour iOS 19

28 mai 2025 à 06:55

iOS 19 pourrait être la clef d'une nouvelle fonction de transfert d'eSIM entre l'iPhone et des appareils Android. La première bêta d'Android 16, l'utilitaire Gestionnaire de SIM de Google contient quelques lignes de code qui font explicitement référence au prochain système d'Apple.

Elles indiquent de nouveaux choix pour la vue "Transférer ou réinitialiser l'iPhone" que l'on a dans les réglages généraux d'iOS. L'un d'eux s'appelle "Transférer vers Android" et l'autre est intitulé "Autres options". Android Authority, qui a déniché ces nouvelles références, penche vers la probabilité d'un moyen de transférer une eSIM depuis son iPhone vers un terminal Android. Chaque OS sait le faire chez lui, mais ce n'est pas encore possible aisément entre les deux plateformes sans le concours de son opérateur.

Il est également indiqué dans ces lignes qu'un identifiant de sessions et un code PIN sont nécessaires et un message est prévu, en cas d'échec de la connexion sans fil entre les deux appareils, qui enjoint l'utilisateur de vérifier s'il utilise bien iOS 19 ou plus.

Enter session ID and passcode On your other device, go to Settings app > General > Transfer or Reset iPhone > Transfer to Android > Other Options "Still can't connect wirelessly?"" Make sure your other device is running iOS 19 or later versions."

Le fonctionnement qui est supposé est que l'Android afficherait un code QR que l'iPhone scannerait pour démarrer le transfert de l'eSIM. L'autre supposition est qu'Apple et Google ont travaillé en collaboration sur cette option est qu'elle sera possible dans les deux sens.

Reçu hier — 27 mai 2025MacG.co

Mark Gurman affirme à son tour qu’Apple aurait prévu une nouvelle app dédiée aux jeux vidéo

27 mai 2025 à 22:45

Après 9To5 Mac à l’automne dernier, c’est au tour de Mark Gurman d’annoncer l’arrivée prochaine d’une app conçue par Apple dédiée au… jeu vidéo, mais oui ! D’après le journaliste de Bloomberg qui a toujours d’excellentes sources au sein de Cupertino, cette nouvelle app serait lancée d’ici la fin de l’année, avec les mises à jour annuelles des systèmes d’exploitation. On la retrouverait ainsi dans iOS 19, iPadOS 19 et macOS 16, mais aussi dans tvOS 19, l’Apple TV n’étant manifestement pas oubliée1 dans cette nouvelle stratégie destinée à convaincre les joueurs, encore une fois.

Image iGeneration.

Au programme, une app qui servirait tout à la fois de lanceur pour les jeux vidéo déjà installés et de remplacement au bon vieux Game Center qui survit comme il peut depuis 2010 pour garder une trace de ses exploits et ceux de ses amis. Il y aurait aussi une boutique qui mettrait en avant de nouveaux titres à acheter, avec une bonne dose d’éditorial comme sur l’App Store. Apple Arcade, le service d’Apple qui permet d’accéder sans limite à un catalogue de plus de 200 jeux pour 6,99 € par mois, serait naturellement mis à l’honneur dans la nouvelle app.

De manière plus étonnante, la version pour macOS serait capable de gérer du contenu téléchargé hors du Mac App Store. Mark Gurman ne détaille pas ce point, si bien que l’on ne sait pas comment cela fonctionnerait exactement. Est-ce que le Game Center récupérera les données de Steam désormais ? Cela semble totalement improbable, mais allez savoir.

Quoi qu’il en soit, Apple voudrait marquer le coup lors de la WWDC en présentant le jeu vidéo comme l’un des domaines importants pour ses mises à jour annuelles. L’acquisition du studio RAC7, officialisée ce soir, ferait partie des annonces en ce sens.

Apple possède pour la première fois un « studio » de jeux vidéo

Apple possède pour la première fois un « studio » de jeux vidéo

Reste à savoir si cette nouvelle app fera la différence et sur ce point, le journaliste reste prudent. L’app devrait mettre en avant le jeu vidéo dans l’univers Apple, mais l’iPhone est déjà la plateforme la plus utilisée pour jouer, ce n’est pas nouveau et cela concerne surtout les joueurs occasionnels ou grand public. Ce qui manque, ce sont les joueurs et jeux plus sérieux, les titres AAA qu’Apple essaie d’apporter aux Mac et même aux iPhone et iPad grâce à la puissance de ses puces. Est-ce qu’une nouvelle app attirerait de nouveaux joueurs ? D’après Bloomberg, pas vraiment : l’article évoque des retours de testeurs qui suggèrent que l’app ne devrait pas changer la perception d’Apple dans cet univers.


  1. Contrairement au pauvre Vision Pro, qui n’a pas droit à une seule mention dans l’article de Mark Gurman.  ↩︎

Oups, des Switch 2 sont arrivées un petit peu trop tôt chez quelques clients

27 mai 2025 à 21:58

La Switch 2 n’est pas censée sortir avant le 5 juin, mais il y a manifestement quelques chanceux qui ont déjà reçu leur console ! Enfin, chanceux, il faut le dire vite : les consoles distribuées trop tôt ne peuvent pas encore servir. L’auteur de la vidéo indique dans les commentaires que Nintendo a prévu le coup, la console ne peut pas être activée pour le moment. On imagine qu’il faudra attendre le jour officiel du lancement pour qu’elle s’allume normalement, tant pis…

Apple possède pour la première fois un « studio » de jeux vidéo

27 mai 2025 à 21:45

Apple achète régulièrement des entreprises , c’est une opération si courante qu’elle en serait même banale sauf que cette fois, l’entreprise a acheté… un studio de jeux vidéo, son premier ! Parler de studio est peut-être un poil exagéré puisque RAC7 n’est composé que de deux personnes, mais enfin, cela reste un événement et les plus optimistes parmi nous pourront même y trouver l’espoir d’une nouvelle stratégie dans ce domaine jusque-là largement boudé par la firme de Tim Cook. Si ce nom ne vous dit rien, vous connaissez peut-être leur jeu sur Apple Arcade, ‌Sneaky Sasquatch.

Le site Digital Trends a sorti l’information en exclusivité et obtenu dans la foulée une confirmation de la part d’Apple. Dans le bref communiqué transmis au site, l’entreprise explique : « Nous adorons Sneaky Sasquatch et nous sommes ravis que les deux membres de l’équipe de RAC7 aient rejoint Apple pour continuer leur travail sur le jeu avec nous ». En effet, si le titre est sorti en 2019, il faisait d’ailleurs partie de la liste proposée initialement sur Apple Arcade, il a reçu des mises à jour régulières depuis, avec de nombreux ajouts de contenus. Il ne devrait pas être abandonné et les développeurs continueront de le mettre à jour, avec des chèques de la part du département des ressources humaines d’Apple à la fin de chaque mois.

Digital Trends calme les ardeurs de tous ceux qui espèrent encore un Ubisoft ou Bungie au sein de Cupertino. Apple a en effet clairement indiqué au site que la décision répondait à des circonstances exceptionnelles et que l’acquisition a été vue comme une opportunité de faire grossir encore ‌Sneaky Sasquatch sur Apple Arcade. Le jeu semble être l’un des plus gros succès sur le service, qui reste manifestement toujours à l’ordre du jour pour Apple, c’est toujours ça de pris.

Attention aux LiDAR, qui peuvent irrémédiablement endommager le capteur photo de votre iPhone

27 mai 2025 à 21:30

En France, les voitures équipées d’un LiDAR se comptent pour le moment sur les doigts de la main... Mercedes en a doté ses Classe S et EQS, Honda sa Legend, BMW sa Série 7, Volvo sur la nouvelle EX90, Lotus sur l’Emeya, et quelques constructeurs chinois comme BYD et sa Seal, ou Leapmotor sur la B10. Si cette technologie est bien utile pour la conduite autonome, elle peut présenter un danger... pour votre téléphone mobile.

C’est The Drive qui raconte la mésaventure subie par un utilisateur de Reddit, qui a voulu prendre une vidéo de la nouvelle Volvo EX90 sous toutes les coutures. Une fois fait, catastrophe, son capteur s’est retrouvé rempli de petits points fixes tirant vers le bleu ou le violet, suivant les mouvements de la caméra.

Pourquoi ces points sur le capteur ? C’est tout simplement, pour un capteur d’appareil photo numérique (ou de smartphone en l’occurence), l’équivalent de regarder le soleil directement sans filtre pour vous : des dommages vont irrémédiablement arriver, et pour le capteur photo ceux-ci sont irréversibles.

Never film the new Ex90 because you will break your cell camera.Lidar lasers burn your camera.
byu/Jeguetelli inVolvo

Le malheureux vidéaste n’était pas d’une proximité incroyable avec le LiDAR, se trouvant à environ un mètre sur le côté du capot de la voiture au moment de la prise de vue, ce qui a suffi à endommager le capteur de son iPhone 16 Pro Max. Même s’il est un peu tard, Volvo interrogée par The Drive a rappelé qu’il est « peu recommandé de pointer une caméra directement à un LiDAR. [...] La lumière émise par le LiDAR peut potentiellement endommager les capteurs des appareils photos/caméras, ou perturber leur fonctionnement ».

Pour ceux qui voudraient tout de même effectuer des prises de vue des véhicules équipés (ça peut tout de même être pratique...), la marque conseille « l’utilisation de filtres de protection contre les rayons infrarouges, qui pourront réduire fortement le risque de dégradation dû au LiDAR. Certains appareils photos sont équipés d’une telle protection intégrée, mais ce n’est pas systématique ».

Et pour l’humain, qu’en est-il ? Selon les experts de LiDAR News, il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour l’œil humain :

L’œil humain est surtout sensible aux lumières du spectre visible, entre 400 et 700 nm, et l’est beaucoup moins aux lumières infrarouges. Du fait qu’ils utilisent des lasers basés sur une longueur d’onde de 1550 nm, où l’œil humain est bien moins sensible, les LiDAR comme ceux utilisés par Volvo peuvent être poussés à des puissances élevées en toute sécurité.

Quoiqu’il en soit, l’été approchant avec ses nombreux festivals, il reste de bon conseil de faire attention à tout ce qui peut contenir un laser, que ce soit pour vos précieuses rétines comme pour l’onéreux capteur utilisé dans votre téléphone mobile, votre appareil photo numérique ou votre caméra : pointer ces derniers directement vers un laser, qu’il soit dans le spectre visible ou invisible, peut endommager définitivement le capteur, et envoyer l’appareil directement au SAV.

Si toutefois votre iPhone venait à être endommagé par un laser, que ce soit durant un festival ou par un LiDAR (ou quelque laser que ce soit), il est bon à savoir qu'Apple considère ce type d'événement comme un dommage accidentel. Il sera donc illusoire d'espérer une prise en charge sous garantie du changement de capteur photo.

Mise à jour : le LiDAR utilisé par Volvo dans ses nouveaux véhicules semble être d'un type très particulier. En effet, quand de nombreux concurrents (si ce n'est la quasi-totalité) utilisent des LiDARs avec des lasers d'une longueur d'onde de 905 nm, celui utilisé par Volvo dans la vidéo plus haut, produit par Luminar, utilise une longueur d'onde de 1550 nm. Si les premiers, en 905 nm, sont généralement prévus comme existant en nombre par les constructeur d'appareils photo numériques, les seconds, en 1550 nm, sont encore très rares, et n'ont jusque là pas été pris en compte. Leur longueur d'onde éloignée du spectre visible les rendent a priori sans danger pour l'œil humain, mais les capteurs photos ne les apprécient particulièrement pas.

Sketch présente sa « plus grosse mise à jour », qui pioche des bonnes idées chez les concurrents

27 mai 2025 à 21:09

Sketch a connu son heure de gloire dans les années 2010, avant de céder le devant de la scène face à une concurrence acharnée sur le segment des éditeurs vectoriels. Ses concepteurs essaient toutefois de reprendre l’avantage avec une mise à jour présentée comme la plus grosse de l’histoire de l’app, rien que ça. Elle ne porte pas qu’un numéro de version (même si elle en a un, 2025.1), elle a carrément reçu un nom : voici Sketch Athens, avec en particulier un nouvel outil qui s’inspire explicitement de fonctionnalités déjà proposées dans Figma et Framer.

Les « Stacks » simplifient la création de design en définissant des grilles d’éléments qui n’ont pas une taille fixe. L’idée est de pouvoir créer plus facilement un menu ou encore une liste de cellules dans une app. En créant une pile verticale ou horizontale, le designer peut ajouter ou retirer des éléments et le reste de l’interface s’ajuste automatiquement, comme le ferait un site web avec un design « responsive ». Cette même solution technique permet aussi de prévoir des zones de texte qui s’ajustent automatiquement en fonction de la longueur. On peut même déplacer des éléments au sein de la stack, sans avoir à tout déplacer à la main. C’est une toute nouvelle manière de créer un design et les créateurs de Sketch proposent une documentation complète pour la découvrir.

Démonstration des Stacks dans Sketch Athens. Vidéo Sketch.

Si cela ne suffisait pas, il y a un deuxième changement fondamental dans Sketch Athens : deux nouveaux conteneurs permettent d’organiser le design de manière plus logique. Les « Frames » remplacent les Artboards proposés jusque-là par l’app et ils permettent de regrouper des éléments liés par des attributs et une logique commune. On peut intégrer un frame dans un autre pour constituer un design plus complexe et on peut aussi bloquer des éléments à l’intérieur d’un conteneur, par exemple pour qu’une icône soit toujours calée dans un coin.

Le deuxième type introduit avec la mise à jour est nommé « Graphics » et il est prévu cette fois pour des icônes et illustrations, des éléments d’interface de taille fixe cette fois. Leur contenu sera alors dimensionné de façon proportionnelle en même temps que le conteneur et Sketch affichera des contrôles spécifiques, adaptés à ce type de dessin vectoriel. Là encore une documentation complète est disponible pour appréhender cette nouveauté majeure et prendre de nouvelles habitudes par la même occasion.

Démonstration des Frames et Graphics. Vidéo Sketch.

On est loin d’avoir fait le tour des nouveautés : la barre de commande de Sketch intègre désormais tous les composants du document en cours, que ce soit les styles de texte, les symboles, les couleurs sauvegardées en variable et bien d’autres éléments. On peut mettre en forme du texte avec les raccourcis clavier habituels (⌘I pour de l’italique) ou bien du Markdown (**gras**). On peut ajouter facilement des bords arrondis sur une image sans créer un masque, etc.

En tout, les créateurs de Sketch annoncent pas moins de 64 améliorations significatives, 28 changements et 22 corrections dignes d’être mentionnées dans la très longue liste de nouveautés. Sketch Athens est disponible pour tous les clients actuels de l’app, ceux qui paient un abonnement à partir de 120 $ par an ou ceux qui ont opté pour la licence « à la Sketch », où vous payez pour une licence finale également facturée 120 $ HT, mais des mises à jour uniquement pendant un an. Un essai de 30 jours est proposé gratuitement et il faudra macOS 14 pour installer l’app.

Have I Been Pwned permet de vérifier si vos données Free sont dans la nature

27 mai 2025 à 18:28

Le service Have I Been Pwned, qui a été mis à jour récemment esthétiquement, vient d'ajouter une série d'informations intéressantes à sa base de données, au moins pour les Français : celles issues du fournisseur d'accès Free. Si vous êtes (ou avez été) abonné chez Free et que vous n'avez pas tout compris, le site permet de vérifier si votre adresse email se trouve dans les données récupérées par les pirates.

Les données liées à Free sont bien prises en compte. Image MacGeneration.

Si Have I Been Pwned peut faire peur, le site est très sérieux et est géré par un spécialiste en sécurité depuis plus de 10 ans. Il n'affiche pas les informations exactes issues des fuites de données, mais vous permet de vérifier si votre adresse email est présente dans une (ou plusieurs, probablement) fuite. Le site liste le type des informations présentes dans une fuite (adresse email, mot de passe, etc.), mais pas les données elles-mêmes. C'est à vous, ensuite, d'aller modifier ce qui est modifiable (a minima le mot de passe). Dans certains cas, ce n'est évidemment pas possible : vous n'allez probablement pas déménager si votre adresse physique est dans une base de données, ni changer de numéro de téléphone ou de compte bancaire.

Dans le cas de Free, rappelons-le, les informations comprennent l'IBAN (pour les abonnés à une offre fixe), le genre, le numéro de téléphone, la date de naissance, le nom et l'adresse. Notons par ailleurs que si certains articles indiquaient que seule une partie des données liées à Free étaient dans la nature, un de nos lecteurs (merci Alexandre) nous a contactés pour montrer que son IBAN avait bien été employé par des malandrins pour tenter de l'arnaquer. Or cet IBAN n'était pas dans les données distribuées publiquement, ce qui tend à prouver que les pirates ont bien eu accès à l'ensemble de la base de données.

Free confirme un large vol de données de ses clients 

Free confirme un large vol de données de ses clients 

Si vous vous rendez compte que vos données ont bien fuité (et que vous ne le saviez pas encore), c'est le moment de se méfier encore plus : les arnaques qui emploient les données de Free sont nombreuses et parfois très élaborées. Ne partez pas du principe que vous êtes assez malin pour ne pas vous faire avoir et soyez méfiants dans tous les cas, même si les messages sont alarmants ou semblent légitimes.

Attention au phishing très convaincant suite aux vols de données, notamment chez Free

Attention au phishing très convaincant suite aux vols de données, notamment chez Free

Connectivité satellite : Elon Musk aurait forcé la main d’Apple pour utiliser Starlink au lieu de Globalstar

27 mai 2025 à 17:22

Peu avant le lancement de l’iPhone 14, Elon Musk aurait mis un coup de pression à Apple pour lui demander d’utiliser les services de Starlink plutôt que ceux de Globalstar. The Information rapporte aujourd’hui les coulisses de cet échange que l’on imagine tendu. SpaceX ayant eu vent de l'accord, l'entreprise a proposé de réserver son réseau aux iPhone pendant 18 mois contre la coquette somme de 5 milliards de dollars : le service aurait ensuite été facturé 1 milliard par an. Elon Musk a donné à la Pomme 72 heures pour se décider.

Messages par satellite dans iOS 18. Image Apple.

La proposition est arrivée accompagnée d’une intimidation. Si Apple refusait le deal, Musk menaçait de présenter lui-même une fonction similaire compatible avec les iPhone. Face au refus d’Apple, il a mis sa menace à exécution quelques mois plus tard. Le CEO de SpaceX a dévoilé en 2022 une fonction en partenariat avec l’opérateur T-Mobile permettant de passer des coups de fil, d’envoyer des messages et même d’accéder à internet avec des débits équivalents à de la 3G.

Partenariat entre Starlink et T-Mobile : des débits dignes de la 3G… par satellites

Partenariat entre Starlink et T-Mobile : des débits dignes de la 3G… par satellites

Cet échange raté a créé de nouvelles tensions entre Apple et Musk, ce dernier ayant déjà une dent contre la Pomme pour sa taxe de 30 % sur les achats in-app effectuée dans X. SpaceX cherche depuis à mettre des bâtons dans les roues d’Apple pour tout ce qui touche aux satellites. Les deux groupes ont réussi à trouver un accord pour proposer Starlink sur iPhone, mais celui-ci n’a pas été fêté publiquement.

Les tensions ne s’arrêtent pas là. Musk aurait également demandé à Apple d’étendre sa prise en charge de la technologie Direct to Cell de Starlink, qu’elle a dans un premier temps réservé aux iPhone 14 ou plus. Le milliardaire voulait étendre sa base d’utilisateurs, là où Apple voulait plutôt inciter ses clients à changer de téléphone. La compatibilité a récemment été étendue aux iPhone 13.

iOS 18.5 active la connectivité satellite via l

iOS 18.5 active la connectivité satellite via l'opérateur pour la gamme iPhone 13

Les ambitions d’Apple dans le domaine du satellite ne datent pas d’hier. Dès 2015, Cupertino s’est rapprochée de Boeing dans l’espoir de proposer une connexion à travers le monde. Baptisé « Project Eagle », l’idée était d’envoyer des milliers de satellites Boeing en orbite : la connexion aurait été récupérée chez les particuliers grâce à des antennes à laisser à sa fenêtre. Environ 36 millions de dollars ont été investis avec un lancement prévu pour 2019, mais le projet ne s’est jamais concrétisé. Tim Cook a eu peur de se mettre à dos les opérateurs avec un concept coûteux et difficilement rentable à court terme.

Le déploiement d'une série de satellites. Image SpaceX.

Bien que mis au placard en 2016, le projet n’a pas été complètement abandonné. Une équipe a approché d’autres entreprises du domaine au cours des années suivantes, sans que rien ne se concrétise. Les ambitions ont alors été revues à la baisse avec l’idée de simplement permettre d’utiliser son iPhone dans une zone blanche. Des entreprises comme EchoStar et SpaceX ont été envisagées, mais Apple s’est finalement tournée vers Globalstar, qui était alors en difficulté financière.

La situation actuelle ne serait pas au goût de tout le monde chez Apple. Certains s’inquiètent que l’entreprise n’aille trop loin dans le secteur du telecom, ce qui pourrait la mettre en froid avec les opérateurs tout en attirant l’attention des régulateurs. D’autres regrettent que les fonctions par satellite se basent sur une constellation lente et vieillissante qui devrait rester en place sur la prochaine décennie.

Cupertino propose ses services gratuitement par crainte de voir le gouvernement lui tomber dessus : faire payer un abonnement pourrait lui donner un statut d'opérateur. Un tel changement pourrait la forcer à ouvrir iMessage, une loi imposant aux opérateurs américains de pouvoir partager les communications en cas de demande des forces de l’ordre. Les fonctions par satellites coûteraient des centaines de millions de dollars à Apple chaque année.

WhatsApp est disponible sur iPad

27 mai 2025 à 16:58

Le compte X de WhatsApp, la célèbre application de messagerie de Meta, avait vendu la mèche ce matin : l'app est enfin compatible avec les tablettes d'Apple. La version distribuée sur l'App Store s'installe maintenant correctement sur les iPad, avec un affichage en plein écran. Attendue depuis des années, elle était en bêta depuis un moment maintenant.

WhatsApp est disponible sur iPad.

Cette version iPad n'est pas totalement indépendante : vous aurez besoin de la lier à une application WhatsApp déjà installée sur un iPhone ou un smartphone Android. La liaison s'effectue avec un code QR. Ensuite vous pouvez utiliser l'app indépendamment sur votre iPad, elle se synchronise par Wi-Fi ou cellulaire tout comme se synchronise la version pour Mac. Vous pouvez oublier ou éteindre votre iPhone et continuer d'utiliser WhatsApp sur votre iPad.

La version iPad de WhatsApp serait (peut-être) toujours au programme (qui sait…)

La version iPad de WhatsApp serait (peut-être) toujours au programme (qui sait…)

Comme chaque année, Apple donne des détails sur le ménage de printemps de l'App Store

27 mai 2025 à 16:38

Chaque année à la même période (un peu avant la WWDC), Apple communique sur un point important dans son écosystème : la prévention contre la fraude. Il faut bien dire que c'est quelque chose qui concerne tant le public (les acheteurs) que les professionnels (les développeurs). Les premiers parce qu'ils ont peur de se faire avoir et de perdre de l'argent… et les seconds parce qu'ils ont peur de se faire avoir et de perdre de l'argent, mais pas pour les mêmes raisons.

Apple fait le ménage. Image Apple.

Apple explique dans son communiqué que la fraude prend une ampleur assez grande : la marque aurait protégé ses utilisateurs pour l'équivalent de 9 milliards de dollars de fraudes sur les cinq dernières années, dont 2 milliards uniquement en 2024. Une des méthodes consiste à fermer les comptes des développeurs — celui d'Epic Games est-il dans la liste ? —. En 2024, 146 000 comptes ont été fermés et 139 000 rejetés dès le départ. Du côté des utilisateurs, Apple a empêché la création de 771 millions de comptes et fermé 129 millions de comptes, en considérant qu'ils étaient tenus par des malandrins qui pouvaient tenter de manipuler les résultats de l'App Store.

Image Apple.

Du côté des applications, c'est 10 000 apps illégitimes qui ont été détectées et bloquées sur des services pirates (donc pas les magasins en ligne permis par l'Union européenne), ce qui semble assez peu. Il s'agissait de versions piratées ou copiées d'apps existantes ou d'apps intégrant de la pornographie, du jeu de hasard ou un malware. Apple indique aussi que les tentatives de lancer ou installer des applications en dehors de l'App Store (et des magasins tiers) sont bloquées en masse, avec 4,6 millions d'essais le mois dernier.

Les soumissions nombreuses

Sur le passage obligé de la validation par l'App Store, les chiffres sont vertigineux. Sur les 7,7 millions d'apps envoyées à Apple pour la validation sur l'année, 1,9 million d'apps ont été rejetées pour diverses raisons. Dans les applications totalement rejetées, on peut noter qu'environ 37 000 l'ont été pour des activités frauduleuses, 43 000 pour des fonctions cachées (typiquement un accès à un service de vidéo en ligne illégal, par exemple) et près de 320 000 étaient des copies d'app existantes. Dans le domaine de la vie privée, le nombre est encore plus élevé : à peu près 400 000 apps ne suivaient pas les règles dans le domaine. Sur les notes données aux apps, Apple indique avoir supprimé 143 millions de faux avis, sur environ 1,2 milliard.

Image Apple.

Un autre problème, qui touche surtout les développeurs à la fin, vient des cartes de paiement volées. Apple a identifié 4,7 millions de cartes volées… et en profite pour mettre en avant la sécurité d'Apple Pay pour les paiements.

Apple supprime une app pirate ? Une autre la remplace instantanément

Apple supprime une app pirate ? Une autre la remplace instantanément

Il faut bien évidemment prendre tout ceci avec des pincettes et du recul. Premièrement, Apple laisse passer de temps en temps des apps frauduleuses : certaines applications sont mises en avant par la presse (dont nous faisons partie) parce qu'elles donnent accès à des fonctions inattendues. Apple supprime généralement ces dernières rapidement, mais ce point prouve que la validation n'est pas parfaite. Deuxièmement, si vous allez regarder les rapports de 2021 (qui porte sur 2020), de 2022, de 2023 et de 2024, vous verrez que les chiffres d'Apple sont globalement du même ordre au fil des années, mais qu'il y a tout de même plus de tentatives de fraude en 2024 que les années précédentes, et moins de faux avis (ou moins de faux avis détectés). Et enfin, Apple donne peu de détails et il faut prendre les chiffres pour ce qu'ils sont : du marketing pour rassurer les utilisateurs sur l'intérêt de l'App Store.

La fuite du Google Pixel 10 est probablement aussi ridicule que celle de l'iPhone 4

27 mai 2025 à 15:30

Il y a une quinzaine d'années, un ingénieur d'Apple oubliait un iPhone 4 dans un bar, avant la sortie. Et la dernière fuite d'un Google Pixel, le Pixel 10, est un peu du même ordre : un peu ridicule. C'est en effet pendant le tournage d'une publicité en public que Mark Teasdale (un Canadien) a pu filmer le prochain smartphone de Google, mais aussi le storyboard de la publicité… et poster le tout sur X.

Le Google Pixel 10. Image X.
La vidéo. Image X.

La vidéo montre le smartphone qui est filmé de (très) près pour la publicité, et la bande devenue iconique sur les Google Pixel est bien visible ici. Le storyboard permet par ailleurs de voir les différentes étapes de la (future) publicité de Google.

Le storyboard. Image X.
Le storyboard. Image X.

Cette fuite montre donc un Google Pixel 10 qui est assez logiquement la version finale au niveau de l'esthétique, et pas un prototype comme on peut parfois le voir pour les iPhone (par exemple). Reste que, contrairement à l'iPhone 4, le smartphone ne se promène pas dans la nature avant sa sortie.

The Browser Company va continuer de miser sur l’IA et délaisser Arc

27 mai 2025 à 15:18

Ça sent le sapin pour Arc, ce navigateur innovant bourré d’idées originales lancé en 2022. Le CEO de The Browser Company Josh Miller a publié une lettre ouverte dans laquelle il revient sur le projet, son futur et son successeur : Dia, un navigateur qui sera entièrement basé sur l’IA. Si Arc ne va pas être complètement débranché, il va très clairement passer au second plan. Le logiciel ne reçoit déjà plus de nouvelle fonctions, seulement des mises à jour de suivi.

Josh Miller justifie la décision de tuer Arc par sa faible marge de progression. Il estime que le concept original du navigateur (qui repose sur une interface radicalement différente et un système d’onglets repensé) limite son taux d’adoption. Ceux qui aiment Arc sont des fans, mais le concept s’est révélé trop compliqué pour un grand nombre de curieux. Et même les utilisateurs ayant sauté le pas ne se servent pas de certaines fonctions, pourtant au cœur de l’expérience.

En face, le CEO explique que les fonctions au cœur du futur Dia sont déjà bien plus exploitées par les utilisateurs quotidiens. Il raconte avoir discuté du futur d’Arc avec Scott Forstall, l’ancien vice-président d’Apple pour iOS :

Très tôt, Scott Forstall nous a dit qu'Arc ressemblait à un saxophone - puissant mais difficile à apprendre. Puis il nous a lancé un défi : en faire un piano. Quelque chose dont tout le monde peut s'asseoir et jouer. C'est désormais l'idée au cœur de Dia : dissimuler la complexité derrière des interfaces familières.

Pourquoi ne pas avoir fusionné Arc et Dia ? Le nouveau projet est vu comme une manière de corriger les défauts du premier, dont la base est considérée trop bancale pour supporter un tel projet. « Nous avons cessé d'utiliser TCA et SwiftUI afin de rendre Dia plus léger, plus rapide et plus réactif », explique l’entreprise, qui affirme avoir mis le paquet sur la sécurité en faisant grossir son équipe dédiée. « Ces éléments doivent faire partie de la base d'un produit, et ne pas être une réflexion après coup ».

Malgré l’arrêt du développement de nouvelles fonctions pour Arc, The Browser Company ne pense pas rendre son navigateur open source ou le vendre dans l’immédiat. Le logiciel n’est pas simplement une version dérivée de Chromium : il inclut un SDK interne décrit comme « la sauce secrète » permettant à d’anciens ingénieurs iOS de proposer des prototypes d’interface sans avoir à toucher au C++. Le SDK est également un des piliers de Dia, ce qui en fait un élément très important pour le futur de l’entreprise.

Guerre des prix sur les forfaits mobiles : 20 Go à 3,99 €/mois chez Sosh, du jamais vu

27 mai 2025 à 13:15

C’est le moment de faire des économies sur son forfait mobile ! Les opérateurs sont engagés depuis quelques semaines dans une guerre des prix qui profite aux clients. La dernière action vient d’Orange, qui est obligé de baisser ses tarifs comme jamais.

Le forfait Sosh 20 Go est proposé à 3,99 €/mois, un tarif record. Cette offre comprend donc 20 Go de data en France ainsi que 10 Go en Europe (hors Suisse) et dans les DOM. Sachant que la consommation mensuelle moyenne s’élève à 17 Go, ce forfait convient au plus grand nombre.

Forfaits Sosh

Pas de 5G avec ce forfait, il faut se contenter de la 4G, mais ce n’est pas un problème si on ne cherche pas les débits maximums. La carte SIM coûte 10 €. Vous avez le choix entre une SIM physique ou une eSIM lors de la commande. Et si vous voulez connecter en permanence votre Apple Watch cellulaire, une option à 5 €/mois est disponible. Comme souvent, cette offre est réservée aux nouveaux clients.

Orange s’aligne en fait sur Bouygues Telecom, qui commercialise un forfait B&You 20 Go à 3,99 €/mois. Une option 5G à 3 €/mois est disponible au cas où. Cette offre a l’avantage de comprendre plus de data à l’étranger (14 Go) et d’inclure un abonnement d’un an à Perplexity Pro (il faut le réclamer dans l’espace client). La SIM est à 1 € seulement, mais attention, Bouygues a introduit récemment des frais de résiliation de 5 €.

Forfaits B&You

Free Mobile propose également un forfait 20 Go à 3,99 €/mois sans limite de durée, mais il faut se rendre sur Veepee pour le souscrire. Ce forfait inclut le service OQEE sur toutes les plateformes, ce qui peut être intéressant si votre abonnement fixe ne comprend pas de service de télévision. Chez SFR RED, vous avez le choix entre 10 Go à 2,99 €/mois ou 50 Go pour 4,99 €/mois.

Voici les principaux forfaits mobile sans engagement disponibles actuellement chez les opérateurs :

Sosh (SIM à 10 €) :

B&You (SIM à 1 €, frais de résiliation de 5 €, Perplexity Pro sur demande) :

SFR RED (SIM à 10 €) :

Free Mobile (SIM à 10 €, service TV OQEE inclus):

Quel est le meilleur opérateur pour les utilisateurs d’iPhone ?

Quel est le meilleur opérateur pour les utilisateurs d’iPhone ?

Kick-Out : Popsockets lance une nouvelle béquille colorée pouvant tenir un iPhone à la verticale

27 mai 2025 à 12:24

Popsockets vient de revoir sa gamme d’accessoires MagSafe avec une nouvelle béquille pouvant maintenir le téléphone en position verticale. Le fabricant s’était lancé sur le terrain à la sortie de l’iPhone 12 en 2021, et propose aujourd’hui sa révision dans tout un tas de nouvelles couleurs. L’accessoire est facturé 39,99 € sur le site officiel, un peu plus cher chez Amazon.

Baptisée Kick-Out, cette béquille est disponible en noir, en violet, mais aussi en marron, en rose ou même avec des finitions style aluminium. L’accessoire peut prendre plusieurs formes : on peut étirer la poignée pour avoir un meilleur confort une fois le téléphone en main, ou déplier la béquille pour maintenir l’iPhone en position verticale ou horizontale. Le précédent modèle avait un système similaire, mais ne permettait pas de rester en mode portrait.

Si cet accessoire est compatible MagSafe, un adaptateur autocollant est inclus dans la boîte qui pourra le rendre utilisable avec n’importe quel appareil, comme un Kindle un téléphone Android ou un iPhone plus ancien. Le rond de plastique de la poignée est interchangeable, ce qui permet d’y greffer un modèle personnalisé. Notons qu’Amazon propose plusieurs des versions précédentes à des tarifs bien plus abordables tombant sous les 10 €.

Apple lance Tap to Pay en Belgique, au Luxembourg et dans 6 autres pays en Europe

27 mai 2025 à 11:58

La fonction Tap to Pay d'Apple continue son périple à travers le continent européen avec de nouveaux pays dont la Belgique et le Luxembourg. Leurs commerçants et ceux du Danemark, de Croatie, de Chypre, de Grèce, d'Islande et de Malte, pourront utiliser leur iPhone comme terminal de paiement sans contact afin d'encaisser les achats.

Image Apple

Le client peut utiliser lui-même son téléphone (même Android) pour payer ou tendre sa carte de paiement. L'iPhone du vendeur, via sa NFC, accepte également les Apple Watch ou tout autre porte-monnaie électronique sans contact. Il suffit d'avoir au minimum un iPhone Xs pour activer Tap to Pay, ce qui autorise un assez grand nombre d'appareils.

Autre élément clef, les partenaires financiers qui offrent leur compatibilité avec cette méthode de paiement. Le communiqué d'Apple les détaille pour chaque pays, mais pour la Belgique il s'agit de Adyen, Axepta, Mollie, myPOS, Pay.nl, Revolut, Stripe, SumUp, Viva, et Worldline. Au Luxembourg c'est une partie d'entre eux : Adyen, Mollie, Revolut, Stripe, SumUp, Viva, et Worldline. Les cartes bancaires acceptées sont celles d'American Express, Discover, Mastercard, et Visa. Bancontact en Belgique est pris aussi par l'entremise d'Axepta et Viva.

En mars dernier, Tap to Pay était arrivé en Suisse, Bulgarie, Finlande, Hongrie, au Liechtenstein, au Portugal, en Pologne, en Slovaquie et en Slovénie. La France a été servie fin 2023.

Tap to Pay sur iPhone : les banques et services compatibles avec la solution de TPE d’Apple 

Tap to Pay sur iPhone : les banques et services compatibles avec la solution de TPE d’Apple 

DS425+ : le nouveau NAS 4 baies de la gamme 25+ se précise

27 mai 2025 à 11:37

Il y aura bientôt du neuf chez Synology, qui s’apprête à lancer le DS425+ : ce nouveau NAS 4 baies peut recevoir jusqu’à 80 To de stockage et embarque également de quoi accueillir deux SSD NVMe. L’appareil tourne grâce à un processeur Quad Core Intel Celeron J4125 à 2 GHz qui n’est plus de première jeunesse. Il est épaulé par 2 Go de RAM DDR4, que l’on pourra faire grimper à 6 Go.

Coté connectique, on y trouve un port RJ45 2,5 Gb/s au côté d’un port 1 Gb/s plus classique. Deux ports USB 3.2 Gen 1 sont embarqués, ce qui sera pratique pour y brancher des disques externes. Le boîtier fait 166 mm x 199 mm x 223 mm et pèse 2 kilos. Le refroidissement est assuré par un duo de ventilateurs. On y retrouve le système intégré de Synology, qui permet d’accéder aux différentes apps du fabricant (Drive, Photos, Backup, Surveillance…). La fiche produit complète est disponible à ce lien.

Ce modèle fait partie de la nouvelle cuvée de NAS Synology plus restrictive en matière de disques tiers. Le site de la marque indique pour le moment que seuls les disques Synology sont compatibles. Comme pour les autres modèles, on peut imaginer qu’une liste incluant les disques de stockage tiers serait ajoutée à l’approche du lancement. Le tarif conseillé n’a pas été dévoilé, mais un site allemand l’affiche à 449,99 €. Le lancement officiel est visiblement prévu pour le mois de juin.

Elon Musk referme sa parenthèse agitée en politique et revient dans ses usines

27 mai 2025 à 11:19

Retour à l'usine pour Elon Musk qui fait un pas de côté dans le domaine politique pour se concentrer à nouveau sur ses entreprises. Dans un tweet du 24 mai, Musk déclare qu'il retourne à 100 % sur le terrain de ses entreprises avec quelques rendez-vous importants :

Retour au travail 24h/24 et 7j/7, et aux nuits dans les salles de conférence, les serveurs et les usines. Je dois me concentrer sur X/xAI et Tesla (ainsi que sur le lancement de Starship la semaine prochaine), car nous déployons des technologies critiques. Comme en témoignent les problèmes de disponibilité de X cette semaine, des améliorations opérationnelles majeures doivent être apportées. La redondance de basculement aurait dû fonctionner, mais ce n'est pas le cas.

Une panne a temporairement frappé l'ancien Twitter un peu partout dans le monde la semaine dernière, une conséquence d'un incendie survenu jeudi dernier dans un centre de données américain appartenant à X.

Le milliardaire a ainsi quitté son poste de conseiller du président américain au travers du département pour l'efficacité gouvernementale (DOGE). Une agence créée dans la foulée de l'élection de Donald Trump pour sabrer dans les dépenses de l'État fédéral.

La méthode a été sans nuances et guère de sommations pour les employés, avec l'irruption d'hommes et femmes de confiance de Musk dans les agences gouvernementales, des licenciements secs, le retrait des États-Unis de grands programmes d'aide internationaux. Cette cacophonie a entrainé des décisions de justice prises pour bloquer certaines de ces initiatives.

À ce stade, le DOGE n'a offert que des économies très relatives. Son site évalue actuellement ces économies à 175 milliards de dollars, ce n'est pas le dixième du déficit public du pays. Les modes de calcul du DOGE ont été parfois critiqués tandis que les coupes effectuées dans les rangs du personnel des impôts, ceux-là même chargés de le collecter et de traquer les fraudeurs, pourraient produire le contraire de l'effet recherché. En outre, le président américain promeut actuellement le vote d'un programme budgétaire qui fait peu de cas d'un gonflement de la dette.

Musk, de par son statut d'électron libre, son accès privilégié au président américain et ses déclarations, s'est opposé à des membres importants de l'entourage immédiat de Trump. La presse américaine a narré en mars dernier une sévère altercation verbale et physique dans le Bureau ovale et les couloirs, avec le Secrétaire d'État au Trésor, Scott Bessent qui a obligé le président à recadrer son conseiller. Trump en a profité pour rejeter le candidat proposé par Musk à la tête du fisc pour lui préférer celui de Bessent. Plus tard, c'est un juge soutenu par Musk — et 21 millions investi dans la campagne — pour un poste à la Cour suprême du Wisconsin qui a été défait par son adversaire.

C'est sans compter la publicité négative qu'a générée Elon Musk pour ses sociétés. Ses coups de menton et lever de bras n'ont pas empêché ses fusées SpaceX de décoller, mais les ventes de ses voitures, un produit en lien direct avec les consommateurs et leur humeur, ont sévèrement chuté un peu partout dans le monde. Rouler en Tesla est devenu synonyme de rouler pour le président américain et sa politique. Dans le même temps, la concurrence n'a pas relâché ses efforts, attaquant l'américain sur les prix.

Quatre ans en Tesla : un bilan d’étape doux-amer

Quatre ans en Tesla : un bilan d’étape doux-amer

L'image de Musk est devenue radioactive pour ceux de ses clients qui ne sont pas sur la même ligne politique. Au point que le conseil de Tesla aurait cherché un plan B pour diriger le constructeur. Une information qui fut prestement démentie. À la base de la pyramide Tesla, ce sont des employés qui ont manifesté leur mécontentement dans une lettre ouverte, s'indignant du fait que leur CEO estime que les déboires commerciaux de son entreprise sont le résultat de son absence et non pas de ses actes et prises de position.

Musk a déclaré qu'il n'entendait pas complètement abandonner ses activités au sein du gouvernement, mais n'y consacrer qu'une poignée de jours par mois. Le Monde rappelle par ailleurs qu'à partir du 28 mai, Elon Musk aurait dû remplir de nouvelles obligations de contrôle et de transparence devant les élus du Congrès.

Le multimilliardaire revient donc à ses premières amours, dont Tesla. Musk a assuré pouvoir lancer sur les routes américaines des centaines de milliers voire plus d'un million de Tesla autonomes. Des tests devraient démarrer aux Texas et en Californie d'ici la fin 2026. Son compte sur X ces derniers jours s'est rempli de fusées, d'IA avec Grok et de Tesla. La parenthèse agitée s'est refermée, au moins pour le moment.

En refusant un voyage officiel, Tim Cook s’est mis en froid avec Donald Trump

27 mai 2025 à 10:21

Les relations entre Tim Cook et Donald Trump sont tendues depuis plusieurs semaines, et les choses ne s’arrangent pas. Selon le New York Times, le président américain serait en froid avec Tim Cook, qui a refusé de le suivre lors de son déplacement officiel au Moyen-Orient. La récente annonce surprise d’une taxe de 25 % sur tous les produits Apple importés aux États-Unis serait une conséquence directe de ce refus.

Tim Cook et Donald Trump en 2019. Image White House.

Donald Trump avait invité plusieurs directeurs et autres représentants d’entreprises américaines à le suivre dans sa visite d’État au Moyen-Orient : Sam Altman était de la partie, mais aussi Jensen Huang de Nvidia ou Lisa Su d’AMD. Le CEO d’Apple a décliné l’invitation, ce qui n’a pas manqué d’énerver Donald Trump. Celui-ci a plusieurs fois taclé Cook sur place, faisant remarquer son absence face au public ou déclarant avoir « un petit problème » avec lui.

Les deux hommes avaient jusqu’à présent maintenu de bonnes relations. Le premier mandat s’était bien déroulé, Donald Trump ayant décrit Cook comme « un formidable dirigeant » qui l'appelait en cas de problèmes. Le duo se réunissait régulièrement pour des dîners ou à l’occasion de coups de fil, et Cook avait montré patte blanche pour le deuxième mandat en finançant et en assistant à la seconde investiture.

Donald Trump : la méthode Tim Cook étudiée par les autres CEO de la tech

Donald Trump : la méthode Tim Cook étudiée par les autres CEO de la tech

Si le mandat Trump 2 avait plutôt bien commencé, les choses se sont corsées au fil du temps. Il y a tout d’abord eu la décision de Cook de garder la diversité chez Apple, suivi de l’affaire des droits de douane imposés à la Chine. Le CEO d’Apple a fait du lobbying pour corriger le tir en promettant 500 milliards de dépenses aux États-Unis et la création de serveurs d’IA à Houston. Mais il n’a cependant pas fléchi sur certains points cruciaux, comme son projet de lourds investissements en Inde. Un choix qui passe mal auprès de Donald Trump, qui rêve d’un iPhone intégralement produit sur le sol américain.

Donald Trump a alors menacé d’ajouter 25 % de taxes sur les produits Apple pour l’inciter à favoriser les États-Unis. Ces nouveaux droits de douane devraient toucher tous les fabricants de smartphones. Apple n’est pour le moment pas revenue sur ses projets d’investissement, certains analystes estimant qu'elle préférera augmenter le prix de ses produits plutôt que de revoir ses plans. On attend maintenant de voir à quel tarif sera lancé l’iPhone 17, qui devrait être présenté en septembre prochain.

La version iPad de WhatsApp serait (peut-être) toujours au programme (qui sait…) (c'est oui !)

27 mai 2025 à 08:24

Mise à jour : Meta a mis en ligne la version iPadOS de WhatsApp cet après-midi.

Version d'origine : Meta a un problème avec l’iPad, épisode n°259. La messagerie instantanée WhatsApp attend son app pour iPad depuis tant d’années que c’est presque une blague à ce stade, mais un nouvel indice pourrait rassurer ses utilisateurs qui comptent sur la tablette pommée. Il faut vraiment y croire néanmoins, parce qu’il ne s’agit pas d’un communiqué explicite, c’est même tout le contraire. L’entreprise s’est contentée de publier un «   » sur son compte X officiel et il ne fallait rien de plus pour permettre à l’espoir de renaître.

Image iGeneration.

Allez savoir ce que Meta entend par ce «   ». Les plus optimistes y verront la confirmation que les travaux commencés en 2019 vont enfin être concrétisés avec le lancement de l’app publique, réalisant une vieille promesse du patron de WhatsApp. On avait croisé cette bêta pour la dernière fois en 2023 et si elle existe encore et reste mise à jour régulièrement sur TestFlight, il n’a jusque-là jamais été question de sortie en version finale sur l’App Store. Est-ce qu’un emoji fera la différence cette fois ?

Meta est aussi supposée travailler sur la version iPad d’Instagram, un autre serpent de mer que l’on attend depuis si longtemps que l’on a perdu tout espoir. Quoi que, cette fois ce serait la bonne, si l’on en croit une rumeur récente.

Instagram travaillerait pour de bon à une version iPad

Instagram travaillerait pour de bon à une version iPad

2025 sera-t-elle l’année de l’iPad pour l’entreprise de Mark Zuckerberg ? Le tout, c’est d’y croire, mais ne retenez pas trop votre souffle, tout de même.

Promo : -300 € sur l'iMac M4 avec écran antireflets et clavier Touch ID

27 mai 2025 à 07:11

C'est une promotion qui sort du lot sur cette gamme d'iMac M4 où elles ne sont pas si fréquentes et encore moins aussi importantes. Amazon propose cette configuration M4 (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) avec 16 Go de RAM et 256 Go de SSD et l'option d'un écran nano-texturé pour 1 699 € au lieu de 1 999 €. Le vendeur n'indique que deux unités en stock.

Image Apple.

Il s'agit du modèle de milieu de gamme dans l'offre de l'Apple Store, agrémentée de cette option pour l'écran qui réduit notablement les reflets et aplats de lumière sur sa dalle. C'est aussi une configuration qui comprend les 4 ports USB-C au dos au lieu de 2 (sur l'entrée de gamme), le port Ethernet dans le bloc d'alimentation secteur et le petit bouton Touch ID sur le clavier pour s'identifier sans taper de mot de passe.

La version avec 4 ports au dos. Image MacGeneration.

Si les 256 Go vous semblent insuffisants, il y a aussi une réduction sur le modèle avec 512 Go (et verre standard pour l'écran) qui le met à 1 879 € (-120 €). Ça ne fait que 6 % de remise au lieu des 15 % sur le précédent.

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

Cette génération M4 a donné un coup de fouet aux performances face aux iMac M1 tout en se démarquant également des iMac M3 (il n'y a pas eu d'iMac M2). Les 16 Go de RAM sont devenus le minimum afin de mieux accompagner Apple Intelligence ; la webcam a la fonction Cadre centrée pour zoomer sur les personnes qui parlent ou élargir le champ (elle s'en sort mieux aussi dans un environnement peu éclairé) et les clavier et souris ont abandonné le Lightning pour l'USB-C. Les fondamentaux n'ont pas changé : écran 24" et finesse de mannequin.

Reçu avant avant-hierMacG.co

Apple augmente les prix d’iCloud et d’Apple One au Brésil, au Chili et au Pérou

26 mai 2025 à 21:00

Mise à jour le 27 mai 2025 à 7h45 :

La hausse de prix sur les forfaits iCloud concerne aussi deux autres pays, en plus du Brésil : le Pérou et le Chili ont également droit à des tarifs plus élevés, comme l’a noté MacRumors. Ce sont les seuls pays touchés par ces hausses, du moins pour le moment.

Tableau MacRumors.

Article original

Mauvaise nouvelle pour les clients brésiliens d’Apple : la Pomme a drastiquement augmenté les prix de certains de ses services dans le pays. La hausse va de 20 % à 34 % et concerne autant iCloud que les formules Apple One. Cette décision n’est pas arbitraire, le réal brésilien ayant subi une dévaluation de 15 à 20 % par rapport au dollar américain sur les deux dernières années.

Le site iHelp BR a révélé le changement et note que le forfait iCloud 50 Go passe de 4,90 R$ (≈0,75 €) à 5,90 R$ (≈0,91 €). Le plus cher avec 2 To grimpe lui de 299,90 R$ (≈46,42 €) à 399,90 R$ (≈61,90 €). La formule basique d’Apple One reste à 42,90 R$ (6,64 €), mais la formule familiale a augmenté de 9 %. Le prix de l’abonnement Premium a également été revu à la hausse.

Apple n’a pas commenté cette augmentation et n’a pour le moment pas touché aux tarifs d’Apple Music ou de TV+, mais les choses pourraient évoluer prochainement. Le réal brésilien a bien chuté depuis le dernier réajustement des prix en 2023 : un dollar américain valait alors 4,75 R$, là où il vaut aujourd'hui plus de 5,60 R$. Les tarifs français n’ont pas bougé depuis 2023, quand Apple TV+ était passé à 9,99 € et Apple Arcade à 6,99 €. Les formules individuelle et familiale d’Apple One avaient également pris 3 € d’augmentation.

Bandbreite : le catalogue de bracelets pour Apple Watch passe en version 2.0

26 mai 2025 à 20:15

Grosse mise à jour pour Bandbreite, cette application cherchant à être un catalogue complet des bracelets d’Apple Watch. La version 2.0 a été mise en ligne il y a peu, apportant pas moins de 40 nouveautés. Le code a été complètement réécrit pour l’occasion, les onglets modifiés et le design revu. Les changements ne concernent pour le moment que la déclinaison iOS, mais la version macOS devrait bientôt avoir droit à un coup de frais, tandis qu’une nouvelle app Apple Watch est dans les cartons.

Bandbreite permet de consulter des informations sur plus de 800 bracelets différents et de se créer une collection en fonction de ses achats ou de ses envies. Des suggestions sont proposées en plus de différentes statistiques. La version 2.0 apporte des données supplémentaires, une synchronisation iCloud plus rapide, une recherche améliorée et un journal de bord remanié. Des options de tri ont été ajoutées, et des widgets sont disponibles.

L’app reste gratuite mais impose désormais un achat in-app après un certain temps : 8 € seront demandés à ceux désirant gérer une collection de plus de 5 bracelets. Dans un communiqué, le créateur de l’app Filip Chudzinski explique que le projet est resté gratuit pendant 4 ans et que l’ajout d’un paiement unique va permettre de passer à la vitesse supérieure tout en rémunérant son équipe sur le long terme. Bandbreite nécessite un iPhone ou un iPad sous iOS 18.

Dernière chance pour refuser que Meta exploite vos publications Facebook et Instagram à des fins d’entraînement de son IA

26 mai 2025 à 17:47

C’est le moment ou jamais d’empêcher que vos contenus publics postés sur Facebook et Instagram ne se soient engloutis par l’IA de Meta. La nouvelle politique de confidentialité annoncée par le groupe le mois dernier va entrer en vigueur demain, le 27 mai 2025. À compter de cette date, vos « informations publiques » serviront à entraîner Llama, le grand modèle de langage de Mark Zuckerberg qui sert de base Meta AI… à moins que vous ne vous y opposiez.

Vous avez donc jusqu’à ce soir pour exprimer votre refus en vous rendant sur cette page pour Facebook et celle-ci pour Instagram. Vous devez juste indiquer l’adresse email liée à votre compte (elle est normalement préremplie) puis cliquer sur le bouton « Envoyer ». Vous recevrez quelques secondes plus tard une confirmation par email. Si vous avez moins de 18 ans, vous êtes automatiquement épargnés par ce grand coup de filet.

Demande d’opposition à gauche. Confirmation du refus à droite. Image iGeneration.

Les « informations publiques » qui vont être utilisées par Meta pour entraîner son modèle d’IA recouvrent beaucoup de choses : nom, photo de profil, activités sur des contenus publics (commentaires, évaluations ou avis sur Marketplace…), publications avec une audience « publique », etc.

Dans sa nouvelle politique de confidentialité, le géant des réseaux sociaux reconnait qu’il va nourrir son IA avec des renseignements hautement personnels :

Nous utilisons également vos interactions avec les fonctionnalités de l’IA par Meta et des informations publiques telles que les publications et les commentaires publics partagés sur les Produits Meta. Selon le contenu, cela peut inclure des informations concernant des sujets sensibles à propos d’autrui ou de vous-même (par exemple, si vous réalisez une publication publique concernant un sujet sensible pour vous, comme vos coordonnées).

Si vous avez partagé votre numéro de téléphone, votre adresse, vos données médicales ou tout autre chose dans une publication à portée « publique » sur Facebook et Instagram, ces données seront donc gobées par le modèle de Meta. Cela ne veut pas dire que Llama va forcément les recracher telles quelles un jour, mais pour éviter tout risque le mieux est encore de les lui retirer de la bouche. Vous pouvez avoir un aperçu de vos contenus publics en consultant votre historique d’activités.

Les messages privés restent en dehors de cette collecte de données, sauf si un membre de la conversation a décidé de les partager avec une IA.

Meta AI s’intègre à WhatsApp et Messenger, et vous ne pouvez pas le désactiver

Meta AI s’intègre à WhatsApp et Messenger, et vous ne pouvez pas le désactiver

L’Apple Watch perd sa place de numéro un et passe derrière Xiaomi

26 mai 2025 à 16:30

Apple n’est plus le premier vendeur de wearables au monde : la Pomme se serait fait voler la première place par Xiaomi selon le cabinet d’analyse Canalys, qui a publié ses prédictions sur le premier trimestre 2025. Il y affirme que le marché des bracelets et autres montres connectées a grimpé de 13 % d’une année sur l’autre, avec pas moins de 46,6 millions d’unités livrées.

Apple aurait livré 7,6 millions de montres au premier trimestre. Un chiffre loin d’être ridicule et qui représente une augmentation de 5 % d’une année sur l’autre. Cependant, la concurrence dans le domaine est de plus en plus féroce. Xiaomi affiche un excellent trimestre avec 8,7 millions de wearables expédiés, soit 44 % de plus que l’année dernière.

Apple aurait désormais 16 % des parts de marché, contre 19 % pour Xiaomi. Rappelons que les deux marques ne jouent pas dans la même cour : Apple mise sur le haut de gamme, là où Xiaomi grossit en vendant des produits beaucoup plus abordables. Les deux marques sont suivies par Huawei (15 % de parts de marché), Samsung (11 %) et Garmin (4 %).

Canalys estime que Xiaomi a tiré son épingle du jeu grâce à son écosystème arrivé à maturité, là où Apple n’a pas beaucoup bougé. Il faut dire qu’il n’y a pas eu de nouvelle Apple Watch Ultra en 2024, et que la Series 10 n’a pas apporté de changement majeur qui aurait pu justifier un renouvellement anticipé chez les clients. L’Apple Watch Series 11 est attendue pour septembre au côté d’une Ultra 3 et d'une SE revue : ces nouveaux appareils changeront peut être la donne.

L’app carte Vitale peut être activée sans France Identité dans davantage de départements

26 mai 2025 à 15:49

Le déploiement de l’application carte Vitale continue. Depuis le mois de mars, elle est ouverte partout en France aux utilisateurs de France Identité, mais pour ceux qui n’ont pas ce portefeuille numérique, un second mode d’activation est en place. Ce mode d’activation indépendant était jusque-là réservé à 23 départements. Ce nombre vient de doubler.

Sont désormais couverts « l’ensemble des départements des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est, Normandie, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 46 départements », nous a indiqué la Caisse nationale de l’Assurance Maladie.

Application carte Vitale. Image iGeneration.

Dans le détail, l’activation est ouverte pour « toute personne affiliée à un organisme de l’Assurance Maladie, de la MSA ou de la MGN dans l’un de ces départements, disposant d’un compte assuré et d’une pièce d’identité émise par l’Etat français ou une carte d’identité belge espagnole ou portugaise. »

Si vous n’habitez pas dans l’une de ces régions, vous devez donc utiliser l’authentification avec France Identité pour profiter dès maintenant de l’application carte Vitale. Et si vous n’avez pas France Identité, encore un peu de patience : l’activation indépendante sera proposée sur l’ensemble du territoire d’ici cet automne.

Une des étapes pour activer l’application carte Vitale sans France Identité. Image iGeneration.

L’activation sans France Identité passe notamment par une étape de reconnaissance faciale qui, lors de notre essai fin 2023, était très laborieuse — espérons qu’elle se soit améliorée depuis.

L’application carte Vitale vous permet d’avoir une version dématérialisée de votre carte verte sur votre iPhone ou votre smartphone Android ainsi que de consulter les dépenses de soins réalisées. Attention, les professionnels de santé ne sont pas encore tous équipés pour lire le QR code affiché par l’app. Renseignez-vous auprès de votre médecin, de votre pharmacien et de vos autres interlocuteurs médicaux pour savoir s'ils prennent en charge l'application. Fin avril, elle comptait un million d'activations.

Bruno Retailleau relance l

Bruno Retailleau relance l'idée d'une fusion des carte d'identité et carte Vitale dans France Identité

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