La rumeur avait vu juste : Apple a bien sorti de nouvelles bêtas ce soir et avant de vous précipiter sur votre iPhone sous iOS 26 en espérant les premiers correctifs pour pouvoir enfin lire le contenu de vos notifications et retrouver une autonomie vaguement correcte, sachez qu’il s’agit de bêtas pour les anciennes versions des systèmes. L’entreprise diffuse en effet les premières bêtas d’iOS 18.6, macOS 15.6, mais aussi watchOS 11.6, visionOS 2.6 et même tvOS 18.6, comme ça pas de jaloux !
Comptez 7,3 Go sur un iPhone 15 Plus, pour information. Image iGeneration.
Tous les efforts d’Apple sont concentrés sur les mises à jour annuelles depuis plusieurs semaines maintenant, alors on ne s’attend à rien de majeur dans ces versions. S’il s’avère qu’on avait tort, alors vous pouvez compter sur nous pour vous tenir au courant.
Quant aux bêtas qui nous intéressent vraiment, il faudra attendre au strict minimum la semaine prochaine, et vraisemblablement plutôt la suivante, pour recevoir la deuxième bêta développeurs d’iOS 26, macOS 26 et toutes les autres versions. La première bêta publique est attendue quant à elle début juillet, sans doute autour de la troisième ou quatrième bêta destinée aux développeurs.
« No Ads! No Games! No Gimmicks! » Tel était le mémo affiché sur le bureau de Jan Koum, cofondateur de WhatsApp, lorsqu’il dirigeait encore l’application. Onze ans après l’acquisition de la messagerie, Mark Zuckerberg vient de rayer la mention « No Ads! » : des publicités vont bientôt faire leur apparition dans l’application.
Image WhatsApp
Conscient du caractère explosif du changement, Meta entoure ces pubs de quelques précautions. Elles ne s’afficheront pas dans l’onglet Discussions ni Appels, elles seront circonscrites à l’onglet Actus. C’est là où on trouve les chaînes, des canaux de diffusion à sens unique prisées par les marques et les personnalités, et les statuts, l’équivalent des stories de Snapchat ou Instagram.
« Si vous n’utilisez WhatsApp que pour envoyer des messages ou passer des appels, ça ne changera rien pour vous », souligne Will Cathcart, le directeur de l’application, auprès du journal Le Monde. C’est vrai, mais depuis son ouverture en 2023, l’onglet Actus attire 1,5 milliard de personnes chaque jour, soit un utilisateur sur deux.
Deux formats publicitaires sont prévus dans cet onglet. Il y aura des « chaînes sponsorisées » mises en avant dans l’annuaire en échange d’une contribution financière de leurs créateurs. Et il y aura des pubs sous les statuts. Par ailleurs, Meta a annoncé la possibilité pour les créateurs de chaînes de proposer des abonnements payants.
Le fameux mémo. Image Sequoia Capital.
Le groupe insiste sur le fait que les messages personnels, les appels et les statuts (qui sont tous chiffrés de bout en bout) ne seront pas utilisés pour personnaliser les publicités. Cela étant, une certaine personnalisation sera bien à l’œuvre avec toutes les données suivantes :
Informations générales du compte : l’indicatif pays et l’âge (le cas échéant)
Informations de l’appareil : par exemple, les paramètres linguistiques
Localisation générale : la ville ou le pays
Activité de l’onglet Actus : par exemple, les informations sur les statuts et les chaînes, telles que les chaînes suivies, le contenu qui suscite le plus d’intérêt dans les chaînes et les interactions avec les publicités
Activité sur d’autres applications Meta : les préférences publicitaires définies dans l’Espace Comptes et les informations de l’ensemble des comptes, si WhatsApp y est rattaché (ce qui est optionnel)
Faut-il craindre une invasion publicitaire dans les autres sections de l’app, comme entre deux discussions ? Pas forcément. Malgré cette évolution, WhatsApp ne semble pas faire de la pub l’alpha et l’oméga de son modèle économique. D’après Will Cathcart, les services aux entreprises — comme l’intégration des services client dans l’app —, « génèrent déjà des revenus importants » qui sont « supérieurs [aux] coûts de fonctionnement de WhatsApp. »
Si Apple a intégré un son de démarrage à ses Mac depuis les débuts des Macintosh — le fameux chime —, Microsoft a préféré intégrer une petite mélodie au chargement de Windows, pour des raisons pratiques. Dans la dernière version de développement de Windows 11 (une sorte de bêta publique), le son de démarrage de Windows 11 a été remplacé par celui de Windows Vista, que vous connaissez probablement.
Le fond d'écran original de Windows Vista. Image Microsoft.Le son de démarrage de Windows Vista, entendu aussi avec Windows 7.
Officiellement, c'est un bug et Microsoft a ajouté une ligne dans les notes de version de la mise à jour en question. Mais en pratique, c'est plus probablement un Easter Egg moqueur (c'est-à-dire une référence un peu cachée) ou une blague qui n'est pas assumée : la nouvelle interface unifiée d'Apple, Liquid Glass, a en effet été comparée dès son annonce la semaine dernière à l'interface Aero de Windows Vista. Il peut bien évidemment s'agir d'une coïncidence, mais les chances qu'un bug implique justement la partie audio d'un système d'exploitation lancé il y a plus de 22 ans sont tout de même assez faibles, surtout quelques jours après un regain d'intérêt pour ce dernier.
Aura Display, une société américaine, propose une solution surprenante pour ceux qui veulent une grande surface de travail avec un ordinateur portable : le Triple Aero 15,6" Max. C'est un assemblage de trois moniteurs 15,6 pouces (1080p) sur un support, qui propose l'équivalent d'un moniteur de 43 pouces (très) large, en 48:9.
Trois écrans. Image Aura Display.
La solution est astucieuse sur un point : pour éviter les contraintes des ordinateurs qui ne prennent pas en charge plusieurs moniteurs externes (les MacBook Air, même M4, se limitent à deux écrans externes, par exemple), il y a une carte graphique USB intégrée. Les trois moniteurs ne nécessitent donc qu'une prise USB-C pour la connexion (et un second câble relié à un adaptateur USB-C de 65 W pour l'alimentation) et un pilote. Aura Display a malheureusement choisi une puce Silicon Motion, qui a le désavantage d'être plus lente que les contrôleurs de DisplayLink. Les pilotes existent pour Windows, macOS (Apple Silicon compris), GNU/Linux (Ubuntu explicitement) et même Android.
Ce choix amène évidemment des performances nettement inférieures à un écran piloté directement depuis une carte graphique classique, mais rend le tout plus flexible. C'est suffisant pour travailler, mais pas pour jouer ni pour regarder des vidéos en streaming, car les solutions USB tendent à ne pas fonctionner avec les protections (DRM) des services comme Netflix.
Trois écrans. Image Aura Display.
Les trois dalles sont assez classiques, et similaires aux écrans portables que vous pouvez acheter pour moins de 100 €. Il s'agit de dalles IPS, avec de bons angles de vue mais un contraste faible (1200:1 annoncé), une définition correcte compte tenu de la diagonale (1 920 x 1 080 pour 15,6 pouces) et une luminosité maximale acceptable (350 cd/m²). L'ensemble pèse 3,2 kg et se replie facilement grâce au support en forme de chevalet, ce qui rend le tout à peu près portable.
Pour les amateurs de consoles ou pour ceux qui voudraient tenter de se passer de la carte graphique USB intégrée, le support intègre trois entrées mini HDMI, placées au niveau du moniteur central. Il est donc possible de relier une console à une des dalles (ou n'importe quel autre appareil) pour travailler avec plusieurs sources.
Trois entrées en plus de l'USB-C. Image Aura Display.
Le prix de lancement est de 525 €, ce qui est un peu élevé pour trois moniteurs 15,6 pouces portables, mais probablement justifié par le support et la carte graphique USB. Le prix officiel, lui, est visiblement de 613 €. Sans être un produit parfait, c'est une solution qui pourrait trouver un public de niche, pour ceux qui veulent un espace de travail large et transportable sans trop mettre l'accent sur la qualité de l'image.
Orange a sorti récemment une mise à jour assez importante pour son application Orange TV sur Apple TV. La version 11.4.1 disponible depuis le début du mois améliore la qualité de l’image pour les chaînes de France Télévisions. Le bitrate (la quantité de données transmises) a été doublé à 10 Mb/s pour proposer une image plus nette. La définition, elle, reste en 1080p, mais le bitrate plus élevé amène plus de détails et diminue les défauts liés à la compression. Cette qualité « HD+ » va être déployée au cours du mois sur les autres chaînes de la TNT, si ce n’est pas déjà fait.
Application Orange TV sur Apple TV. Image iGeneration.
En plus de cela, l’opérateur a peaufiné d’autres aspects de son application. La fonction enregistreur, la pagination des pages et la fluidité de la rubrique « Programme TV » ont été améliorées. Orange signale également une mise à jour de son player vidéo ainsi que des corrections de bugs.
Cette application tvOS est incluse dans votre abonnement si vous avez un décodeur TV Orange (oui, c’est paradoxal). C’est une option offerte sur demande pour les clients Livebox, Livebox Up et Max (hors Just Livebox et Cheat_code_18_26). Autrement, elle coûte 5 €/mois.
Shadow, une société française qui loue des PC dans le cloud depuis quelques années maintenant, vient de mettre à jour ses offres. La version Boost, qui était assez datée en 2025, a été améliorée sur quelques points et s'appelle maintenant Neo. Elle propose une carte qui s'approche d'une GeForce RTX 4060 (ce qui demeure un peu faible, nous allons le voir) et coûte 10 % plus cher (33 €/mois au lieu de 30 €).
La nouvelle configuration Neo. Image Shadow.
Le stockage reste de 512 Go de SSD, avec 5 To de stockage secondaire (« d:\ ») sur des disques durs dans le centre de données. La mémoire vive passe de 12 à 16 Go et le CPU de 8 cœurs virtuels issus d'un Xeon assez ancien à 8 cœurs virtuels issus d'un Epyc 9354P de chez AMD. Il s'agit de la version dédiée aux serveurs des Ryzen 7000 (Zen 4), sortis en 2022. Shadow ne détaille pas le type de cœurs1, et la fréquence annoncée est un peu faible (3,25 GHz). La puissance réelle devrait le placer entre un Ryzen 3 (dans le pire des cas) et un peu mieux qu'un Ryzen 5 de la génération précédente (dans le meilleur).
Un GPU un peu faible
Petite anecdote : quand votre serviteur a découvert Shadow fin 2016, la société équipait ses serveurs avec des cartes graphiques dédiées grand public, des GeForce GTX 1070 et des GeForce GTX 1080. La société avait annoncé à l'époque un changement de carte graphique à chaque génération, mais ça n'est jamais arrivé. Dans la pratique, les offres sont basées sur des Quadro P5000 (l'équivalent professionnel d'une GeForce GTX 1080) depuis les débuts.
Dans la nouvelle offre, Shadow vend l'équivalent d'une GeForce RTX 4060, une carte mal notée à sa sortie en juin 2023, et toujours vendue aux alentours de 350 €. La RTX 4060 est généralement suffisante pour jouer en 1080p à 60 images/s, ce qui n'est pas particulièrement impressionnant en 2025. Mais dans la configuration Neo, Shadow emploie des cartes RTX 2000 ADA, qui se basent sur le même GPU (l'AD107 de Nvidia) mais avec des unités en moins. Dans la pratique, la carte dispose d'environ 90 % des unités d'une RTX 4060 (2 816 contre 3 072) avec une fréquence plus faible (2 130 MHz contre 2 460 MHz), ce qui amène une puissance de calcul nettement plus faible (environ 80 % de la puissance brute). Si la mémoire vidéo est de 16 Go sur la RTX 2000 (un avantage par rapport aux 8 Go de la GeForce), la bande passante est plus faible (224 Go/s contre 272 Go/s). De façon très concrète, la carte est donc moins rapide qu'une GeForce RTX 4060, qui est déjà considérée comme une des moins performantes de la gamme actuelle de Nvidia.
Une RTX 2000 ADA, une carte professionnelle. Image Nvidia.
Enfin, de façon un peu étonnante, la plateforme Neo est toujours sous Windows 10, alors que Windows 11 est sorti depuis plusieurs années et que Windows 10 va être abandonné d'ici le mois d'octobre.
Dans tous les cas, si le changement reste intéressant pour ceux qui jouent, ne serait-ce que parce que la nouvelle carte graphique permet d'activer le ray tracing et est plus rapide que la carte de la génération précédente, elle ne rend pas non plus la solution de Shadow incontournable et les joueurs acharnés passeront a minima sur l'offre supérieure (Power, 50 €/mois) ou sur un PC en local, qui offrira probablement de bien meilleures performances, surtout s'ils ont un moniteur qui dépasse le 1 920 x 1 080.
Nous partons du principe qu'il y a huit cœurs virtualisés, et que la moitié sont des cœurs physiques et l'autre moitié des cœurs logiques, issus de l'équivalent de l'Hyper-Threading chez AMD. ↩︎
Ce n’est pas parce qu’iOS 26 vient de naître qu’iOS 18 a terminé sa vie. Apple devrait publier très prochainement la première bêta d’iOS 18.6, peut-être dès ce soir ou demain. L’information vient d’un fuiteur anonyme qui étaye ses dires en donnant le numéro de build : 22G5054d.
Fais pas ces yeux de cocker, tu recevras bientôt une mise à jour. Image Apple/iGeneration.
Les ingénieurs d’Apple concentrant maintenant leur énergie sur iOS 26, on n’attend rien de particulier d’iOS 18.6. Les versions équivalentes des années précédentes, iOS 16.6 et iOS 17.6, avaient simplement corrigé des bugs.
Si la Pomme procède comme d’habitude, la version finale d’iOS 18.6 sortira en juillet et sera suivie d’iOS 18.7. La version actuelle est iOS 18.5.
Il a fallu un certain temps, mais tous les opérateurs français gèrent maintenant les eSIM des iPhone de façon avancée. Un signe avant-coureur de l’arrivée d’iPhone 17 sans lecteur de carte SIM dans nos contrées ?
Adieu le tiroir de carte SIM ? Image iGeneration.
Par « gestion avancée », on entend principalement deux choses : le transfert rapide d’eSIM entre deux iPhone et la conversion rapide d’une SIM en eSIM. Les opérations de transfert et de conversion sont bien sûr réalisables depuis des années, mais en passant par une procédure peu pratique auprès de l’opérateur.
Transfert rapide d’eSIM entre deux iPhone. Image iGeneration.
À côté de ça, depuis l’année dernière, les quatre opérateurs donnent le choix entre SIM physique ou eSIM lors de la souscription à un nouveau forfait. Et selon nos informations, Orange a récemment expérimenté le choix de l’eSIM par défaut lorsque le smartphone acheté est compatible.
Il reste juste une chose qui n’est pas gérée de manière égale par tous les opérateurs. Si vous achetez un iPhone chez SFR ou Bouygues Telecom accompagné d’un forfait mobile, votre eSIM se téléchargera automatiquement lors de la première connexion au réseau Wi-Fi. Chez Orange et Free Mobile, il faut encore en passer par un QR code à scanner, mais ce n'est pas la mer à boire.
Bouygues
Free
Orange
SFR
eSIM iPhone
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eSIM dès la souscription
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Conversion rapide en eSIM
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Transfert rapide d'eSIM
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Activation dès l'achat
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Même si les opérateurs mobiles virtuels et certaines formules pour les pros restent à la traîne dans ce domaine, les planètes semblent alignées pour l’arrivée d’un ou plusieurs iPhone uniquement eSIM en France. Les modèles vendus aux États-Unis n’ont plus de tiroir de carte SIM depuis les iPhone 14. Selon une rumeur, Apple pourrait déployer ce type de modèles dans plus de pays à partir de la rentrée. Du fait de sa finesse, l’iPhone 17 Air en particulier devrait faire une croix sur la SIM physique.
Les évolutions de la norme PCI-Express se suivent et se ressemblent plus ou moins. Alors que le PCI-Express 5.0 (4 Go par ligne, 64 Go/s en 16x) est loin d'être généralisé, le PCI-Express 7.0 a été officialisé par le PCI-SIG. Cette évolution double les débits du PCIe 6.0, qui doublait déjà ceux du PCIe 5.0, et on passe donc à 16 Go/s par ligne et 256 Go/s en 16x. Mais si le PCI-Express 8.0 est déjà sur les rails, un problème demeure : il va falloir attendre de longues années pour en profiter.
Prenons le cas du PCIe 5.0 : la norme a été finalisée début 2019 et elle n'a commencé à être déployée dans les plateformes grand public que fin 2021. Mais dans la pratique, les premiers SSD PCI-Express 5.0 datent de mi 2023 et Nvidia, le plus gros fabricant de cartes graphiques, ne propose des GPU compatibles que depuis quelques mois avec ses GeForce RTX 5000. Qui plus est, même en 2025, le PCI-Express 5.0 reste assez rare : beaucoup de cartes mères se limitent au PCIe 4.0 pour des raisons pratiques. C'est d'ailleurs le cas chez Apple : le Thunderbolt 5 travaille en PCI-Express 4.0, comme les emplacements PCIe du Mac Pro.
Présentation du PCIe 7.0. Image PCI-SIG.
Les SSD PCI-Express 6.0 attendront 2030
Pour le PCIe 6.0, la donne est la même : l'annonce de la finalisation date de début 2022 et les plateformes compatibles ne sont pas réellement disponibles. Pour les fabricants de contrôleurs de SSD, comme Silicon Motion, il ne faut pas s'attendre à des SSD PCI-Express 6.0 avant 2030, selon Tom's Hardware. Actuellement, les meilleurs SSD classiques emploient quatre lignes et peuvent atteindre environ 16 Go/s en théorie, et entre 12 et 14 Go/s en pratique, et il va donc falloir se contenter de ça pendant encore quelques années. La seule voie possible actuellement pour dépasser ça est paradoxalement celle d'Apple, qui alloue une ligne par puce de mémoire NAND dans ses SSD : sur les grandes capacités de stockage, il y a plus que quatre lignes et donc potentiellement un débit plus élevé1.
Une nouvelle génération de SSD PCIe 5.0. Image Silicon Motion.
Dans les faits, le PCI-Express 6.0 et le PCI-Express 7.0 ne sont pas inutiles pour autant : les deux technologies ciblent le monde des centres de données et les accélérateurs liés à l'IA, qui sont gourmands en bande passante. Dans une plateforme grand public, les deux normes ont un problème : la conception des cartes est compliquée. Un circuit sur une carte mère en PCI-Express 4.0 peut atteindre environ 30 cm en PCIe 4.0 avant de se retrouver avec un signal inutilisable, alors que la limite est de seulement 8 à 9 cm en PCIe 6.0. Des contraintes qu'il est possible de contourner en intégrant plus finement les composants et en partant sur des conceptions plus robustes dans le cas d'un centre de données, où le coût de la plateforme n'est pas nécessairement un problème. Mais dans un PC portable grand public qui ne doit pas dépasser quelques centaines d'euros ou dans une carte graphique dédiée, la longueur des traces devient un problème (très) important.
Enfin, c'est toujours important de le rappeler, si les SSD et quelques usages précis peuvent tirer parti directement d'une augmentation de la bande passante du bus, ce n'est pas réellement le cas des GPU. La différence entre PCI-Express 3.0, PCI-Express 4.0 et PCI-Express 5.0 demeure ténue dans la pratique, et les goulets d'étranglement dans ce domaine sont bien plus nombreux et plus prégnants que la liaison entre le GPU et le système dans la majorité des cas.
C'est un choix qui a un défaut : les petites capacités (256 Go) sont moins rapides car il y a moins de lignes allouées. ↩︎
Après votre permis de conduire, France Identité peut accueillir la carte grise de votre véhicule. Cette nouveauté est pour l’instant réservée à la bêta de l’application distribuée sur TestFlight. Si vous ne faites pas partie des bêta-testeurs, il va falloir prendre votre mal en patience : il n'est pas possible de rejoindre le programme de test pour l'instant et le lancement officiel n'est pas pour tout de suite. Le ministre de l'Intérieur avait évoqué une généralisation de la carte grise dans France Identité en 2026.
Si vous avez la chance d'avoir la bêta, vous pouvez importer une carte grise d'un véhicule immatriculé après 2009 avec une plaque au format AA-123-AA. Pour ce faire, appuyez sur le bouton + en regard de « Cartes numériques », puis sélectionnez « Certificat d'Immatriculation de véhicule ».
Image iGeneration
Un écran présente alors les différentes étapes de l’import. Après avoir appuyé sur « Continuer » à deux reprises, entrez le numéro de formule et le numéro d’immatriculation inscrits sur votre carte grise. Saisissez ensuite votre code personnel et pour finir, lisez votre carte d’identité en NFC.
Image iGeneration
Au passage, cette bêta (version 1.3.3803) change l’interface de l’écran d’accueil. Le permis de conduire n’est plus caché derrière la carte d’identité dématérialisée, il est mis en avant dans une nouvelle section « Cartes numériques », qui comprend aussi la carte grise.
Un gros bouton au centre ouvre l’appareil photo pour scanner un QR code avec l’application, une action qui s’inscrit notamment dans le cadre d’une connexion avec France Identité via FranceConnect. La création d’un justificatif d’identité à usage unique, la toute première fonctionnalité de l’app, a été remisée dans le menu lié à la carte d’identité.
La nouvelle interface de l'écran d'accueil et l'intégration de la carte grise. Image France Identité.
Pour rappel, pour pouvoir utiliser France Identité, vous devez posséder la nouvelle carte d’identité au format carte bancaire. Si vous ne voulez pas attendre que votre vieille carte en carton expire, le gouvernement a mis en place un motif pour demander un renouvellement anticipé, mais il n’est pas encore ouvert à tout le monde.
Depuis la fin de la matinée, le réseau mobile de SFR est fortement perturbé dans plusieurs villes. De nombreux abonnés ne peuvent plus se connecter à internet en 4G ou 5G ni passer des appels téléphoniques. Les signalements de dysfonctionnements sur le site Downdetector ont explosé depuis midi. Le réseau fixe n’est pas épargné, avec des pannes signalées dans certaines zones.
Image SFR/iGeneration
SFR a confirmé sur X faire face à un problème, sans donner de détails pour le moment : « Nous vous informons qu’un incident technique impacte actuellement notre réseau. Nos équipes techniques sont pleinement mobilisées pour rétablir la situation. » Les clients des opérateurs mobiles virtuels qui exploitent le réseau de SFR (Prixtel, Syma…) sont eux aussi affectés.
Ironie du sort, le site qui doit permettre de suivre les incidents sur le réseau de SFR est lui-même en carafe actuellement.
Le clavier et les lunettes. Image Michael Gutensohn
Les modifications du Steam Deck, la console portable de Valve, ne sont pas courantes et Michael Gutensohn, qui utilise sa console avec une paire de lunettes de réalité augmentée XREAL One, a pourtant décidé de transformer radicalement le sien. Il l'a intégré dans un clavier Apple, un Magic Keyboard.
Les lunettes. Image XREAL.Le Steam Deck caché sous le clavier. Image Michael GutensohnUn espace de rangement. Image Michael Gutensohn
Son projet Bento, dont les plans sont disponibles en open source, est en fait une sorte de caisse de transport qui contient de quoi intégrer la carte mère d'un Steam Deck OLED, sans l'écran OLED. Les lunettes de réalité augmentée se branchent sur la sortie USB-C de l'appareil, un petit compartiment est présent pour ranger des accessoires (un hub USB-C dans son cas, mais aussi une souris) et l'ensemble de sa boîte prend la même surface au sol qu'un clavier Apple. Le tout donne l'impression d'avoir l'équivalent d'un ordinosaure des années 80 ou — pour une solution plus récente — d'un Raspberry Pi 400.
L'intégration est excellente. Image Michael GutensohnVous pouvez l'imprimer. Image Michael Gutensohn
L’un des derniers inconvénients des eSIM est finalement sur le point de disparaitre. iOS 26 dispose d’une fonctionnalité pour transférer facilement une eSIM vers un smartphone Android, et vice versa.
Image iGeneration
Il était déjà possible de transférer une SIM virtuelle d’une plateforme à une autre, mais il fallait pour cela passer par une procédure liée à son opérateur, ce qui n’était pas l’idéal. La nouvelle fonction intégrée à iOS 26 va simplifier cela en permettant de tout faire depuis les réglages du système.
Certains bêta testeurs ont vu apparaitre l’option « Transférer vers Android » dans leurs réglages de données cellulaires. Celle-ci n’est pas encore disponible pour tous les utilisateurs d’eSIM sur iOS 26, elle dépend sûrement des opérateurs. De plus, lors de l’ajout d’une eSIM sur son iPhone ou son iPad, iOS 26 comprend une nouvelle option « Transférer depuis Android ». En la sélectionnant, le système affiche un QR code à scanner avec un smartphone Android.
Nouvelle option sur iOS 26 pour transférer une eSIM depuis un appareil Android. Image iGeneration.
Nous avons fait un essai avec un iPhone 15 Pro sous iOS 26 et un Pixel 8 Pro sous Android 16. Le QR code généré par l’iPhone renvoie vers un service de migration de Google (migrate.google), mais le processus s’est soldé par un message d’erreur sur notre Pixel.
Image iGeneration
Du côté de Google, Android 16 semble intégrer en coulisses les briques nécessaires pour les transferts d’eSIM, même si aucune annonce officielle n’a été faite pour l’instant. La fonctionnalité reste manifestement incomplète. Même constat chez Apple : si la présence de ces options dans iOS 26 montre que le transfert d’eSIM entre les deux plateformes est en préparation, il faudra attendre une communication officielle pour en comprendre précisément le fonctionnement.
Pour rappel, le transfert facile d’eSIM entre iPhone est, lui, possible sans iOS 26. Alors qu’Orange et SFR ont été les premiers à prendre en charge cette fonctionnalité, ils viennent d’être suivis par Free Mobile et Bouygues Telecom.
Le Schleswig-Holstein n'est pas le plus grand des Länder allemands, mais il abandonne les outils de Microsoft et c'est une avancée importante dans ce domaine. D'ici trois mois, une partie des fonctionnaires, policiers ou juges du Land n'utiliseront en effet plus Teams, Microsoft Office ou Outlook. Ils vont être remplacés par des outils open source comme LibreOffice ou Open-Xchange, une alternative à Microsoft Exchange conçue outre-Rhin.
Un des symboles de la région, le phare de Westerheversand. Marco Leiter, CC BY-SA 4.0.
Ce changement radical, qui devrait aussi dans le futur toucher les enseignants, est notamment mis en place pour tenter de réduire la dépendance numérique aux outils nord-américains mais devrait aussi permettre de faire économiser des dizaines de millions d'euros à l'administration locale. Au-delà des outils eux-mêmes, une migration vers un système d'exploitation GNU/Linux en lieu et place de Windows est aussi prévue, mais pas directement. De même, les infrastructures qui stockent des données devraient abandonner les serveurs de Microsoft — un des champions dans ce domaine — pour passer chez des fournisseurs allemands.
La question de la pérennité de choix demeure tout de même importante, et le cas de Munich (en Bavière) est probablement le plus connu. La ville était passée sous GNU/Linux dès 2004, avant de revenir en partie à Windows en 2020. Mais la ville continue à mettre en avant l'open source pour de nombreux usages. Enfin, l'abandon de Windows 10 en octobre devrait aussi accélérer le passage de certaines administrations vers des solutions open source, notamment à cause des coûts associés à la migration vers Windows 11 (ou à ceux de la maintenance de Windows 10, proposée aux entreprises).
Avec iOS 26, Apple introduit une nouvelle mesure pour s’assurer que les mises à jour automatiques du système fonctionnent en toute transparence. « En fonction de la quantité d'espace libre disponible, iOS peut réserver dynamiquement de l'espace pour que les mises à jour automatiques puissent être téléchargées et installées avec succès », est-il indiqué dans les notes de version d’iOS 26.
Écran d’accueil d’iPadOS 26. Image iGeneration.
Apple ne donne pas de détails, mais on suppose que s’il reste plusieurs (dizaines) de giga-octets inutilisés sur l’iPhone ou l’iPad, le système peut en réserver une partie pour installer dans la foulée la mise à jour en attente. Car il faut à chaque fois plus de giga-octets de disponibles pour cette opération : il faut d’abord pouvoir télécharger le fichier, puis disposer de suffisamment de marge pour sa décompression et son installation.
Depuis iOS 9, si votre appareil manque d’espace pour l’installation, le système peut vous proposer de supprimer temporairement des applications puis de les réinstaller automatiquement une fois que la mise à jour est effectuée. Cela peut donner un coup de main, mais il arrive parfois qu’il faille faire soi-même du ménage pour permettre une mise à jour.
Message d’iOS proposant de faire de la place pour installer une mise à jour.
La nouvelle mesure d’iOS 26 ne devrait pas changer la donne pour les appareils les plus contraints en matière de stockage — on pense notamment à l’iPad 8 équipé de 32 Go par défaut —, mais elle pourrait fluidifier les installations pour les autres.
C'est une petite nouveauté anodine, mais pratique : avec macOS Tahoe, il est plus simple de modifier la couleur des loupiotes des manettes de PlayStation, que ce soit les DualShock 4 (PlayStation 4) ou DualSense (PlayStation 5).
Une DualSense en orange. Image MacGeneration.
Avec macOS Tahoe, il suffit de se rendre dans les Réglages Système, dans la section Manettes de jeu (elle n'apparaît que si vous avez une manette). Vous pourrez ensuite choisir la couleur des LED (six couleurs différentes), réassigner les boutons de la manette ou modifier la force du retour tactile avec une DualSense. Une simple pression sur OK mettra à jour la couleur des bandes lumineuses de la manette, placées autour de la zone tactile sur la DualSense1.
Le réglage sous macOS Tahoe. Image MacGeneration.
C'est aussi possible sur les systèmes d'exploitation actuels (de macOS à iOS) mais la manipulation nécessite de créer un profil dédié (dans la même zone des réglages), de choisir une couleur dans le profil et d'assigner le profil à la manette. Une manipulation fastidieuse et peu intuitive, contre un accès direct bien plus logique et évident avec la prochaine version de macOS.
Il s'agit d'une grosse LED à l'arrière sur la DualShock 4, avec éventuellement une zone dans le pavé tactile si vous avez la seconde variante de la manette. ↩︎
Apple va bientôt élargir le cercle de personnes pouvant tester en avance les nouveautés des AirPods. À l’heure actuelle, les pré-versions des firmwares des écouteurs sont liées aux bêtas développeurs d’iOS. Mais à partir de juillet, il sera possible de les obtenir dans le cadre du programme de bêta publique.
Si vous installez la bêta publique d’iOS 26 le mois prochain, vous verrez dans les réglages de vos AirPods Pro 2 ou de vos AirPods 4 (les autres modèles ne sont pas concernés dans l’immédiat) un message vous proposant d’installer le firmware en bêta.
La mise à jour des AirPods Pro 2 et des AirPods 4 liée à iOS 26 apporte entre autres des notifications liées à la recharge, une mise en pause de lecture lorsque l’on s’endort et une fonction déclencheur pour l’appareil photo.
Apple n’a pas lésiné sur les fonctions Apple Music pour sa future fournée de systèmes, et va proposer des pochettes plus vivantes sur l’écran verrouillé de l’iPhone. Les images pourront prendre tout la surface d’affichage et s’animer de différents effets, laissant également l’accès aux contrôles du son. Apple ne va pas garder l’exclusivité sur cette jolie fonction : elle sera également accessible aux développeurs tiers, comme Spotify ou Deezer.
Une pochette animée vue pendant la WWDC. Image Apple
Tout passe par une API baptisée MPMediaItemAnimatedArtwork, dès à présent essayable par les développeurs. Elle permet à une application en train de lire un contenu de fournir au système un clip vidéo animé, qui s’affichera sur l'écran de verrouillage. Il est aussi possible de fournir des images de secours, apparaissant pendant le chargement de la vidéo. Les utilisateurs n’appréciant pas ce rendu pourront le désactiver directement dans les Réglages de l’app. Pour ceux au forfait limité, il est possible de les afficher uniquement en Wi-Fi.
L’API se destine évidemment aux services de streaming en animant les pages de playlist, d’album et d’artistes, mais devrait également fonctionner pour les apps de livres audio ou de podcasts. Reste à voir si les services tiers vont s’emparer de la nouveauté. Certains grands noms comme Spotify traînent des pieds pour ajouter les dernières technologies d’Apple : AirPlay 2 ou l'intégration native de la lecture HomePods se font toujours attendre. iOS 26 sera disponible pour tous en septembre, ce qui laisse aux développeurs le temps de se préparer.
D’autres nouveautés liées à Apple Music ont été présentées pendant le keynote. On va pouvoir utiliser un iPhone en guise de microphone pour du karaoké sur tvOS, tandis que les paroles seront automatiquement traduites. La prononciation va également être ajoutée, ce qui sera pratique pour les langues avec un alphabet complexe (japonais, coréen…). AutoMix se veut être une sorte de DJ IA améliorant les transitions, et il sera possible d’épingler ses playlists au sommet de sa bibliothèque.
Cela n’aura pas trainé : moins d’une semaine après la sortie de la première bêta de macOS Tahoe, un développeur propose déjà une solution pour ceux qui n’aiment pas la barre des menus transparente. GlassBar (gratuit) est un petit utilitaire qui opacifie la barre des menus, permettant de revenir à la situation que l’on connaît bien avec macOS depuis plusieurs années. L’app propose une petite réglette pour ajuster le niveau d’opacité et ainsi obtenir une barre plus ou moins translucide, sachant que la couleur du fond d’écran infuse toujours dans la barre.
L’utilitaire fonctionne comme promis et n’a pas posé de problèmes pendant mes tests, même si j’ai eu un plantage inopiné. Il faut dire que GlassBar est une app vraiment récente, forcément, alors des bugs peuvent subsister, tandis qu’il faut se contenter de fonctionnalités peu nombreuses. La seule option, outre le niveau de transparence, est la possibilité d’afficher un arc-en-ciel sous la barre des menus. Son développeur a prévu d’autres options, notamment pour choisir une couleur arbitraire, en plus d’une sélection de couleurs proposées par le développeur.
GlassBar sait ajuster ses effets si vous changez la définition de l’écran et l’utilitaire gère aussi plusieurs écrans, même s’il affiche les mêmes paramètres partout pour l’heure, cela devrait aussi changer. En attendant, l’app est distribuée gratuitement sur GitHub (son code source reste fermé), où vous pouvez aussi remonter des bugs auprès du développeur.
La barre de menu en mode arc-en-ciel. Image MacGeneration.
macOS 26 est nécessaire, l’interface n’est proposée qu’en anglais.
iOS 26 peut vous prévenir quand vos AirPods sont entièrement rechargés, comme le système le faisait déjà pour les Apple Watch. Depuis l’installation de la mise à jour, nous avons été plusieurs à la rédaction à constater l’affichage d’une notification indiquant que les batteries de écouteurs étaient pleines. Si on veut charger ses AirPods avant de partir, c’est une bonne manière d’avoir l’information sans devoir tapoter régulièrement le boîtier des écouteurs, pour savoir si la LED est encore orange ou si elle est passée au vert.
La notification indiquant la fin d’une charge à gauche, le paramètre à désactiver si l’on n’en veut pas à droite. Image WatchGeneration.
Cette nouvelle capacité est liée à la bêta du firmware destiné aux AirPods, une version distribuée depuis quelques jours à condition d’utiliser iOS 26. Cela ne concerne pour l’heure que deux modèles, les AirPods 4 (avec ou sans isolation active) et les AirPods Pro 2, dans toutes leurs variantes (Lightning ou USB-C). Sauf changement en cours de route, les autres écouteurs conçus par Apple ne devraient pas y avoir droit.
Les notes de version fournies par Apple suggèrent que les notifications peuvent aussi vous alerter au contraire qu’une charge est nécessaire, on imagine si leur batterie est quasiment vide. Si vous ne voulez pas de ces alertes, vous pouvez en tout cas les désactiver toutes dans les réglages spécifiques des AirPods : ouvrez « Batterie », puis décochez « Notifications de charge ». Dans mon cas, le paramètre était actif par défaut.
Alors que la WWDC 2025 a maintenant fermé ses portes, que la chaleur revient (entrecoupée d’orages) et que les manceaux s’endorment au son des voitures de course, il est temps de prendre un peu de recul sur le keynote de lundi, et d’entrevoir les possibilités futures qu’il apporte avec Mark Gurman.
Viaje Espacial
Même si le gros du morceau pour nombre d’entre nous a bien sûr été la nouvelle interface Liquid Glass, qui remet à plat toutes les conventions graphiques utilisées depuis bien des années, CarPlay n’a cette fois pas été oublié, comme le peu de nouvelles sur la page le concernant du site Apple aurait pu laisser penser.
Au contraire, c’est l’une des plus grosses évolutions qu’aura connu l’interface depuis qu’elle existe. Si la version actuelle est déjà très pratique et utilisable au quotidien, celle intégrée dans iOS 26 promet d’aller au-delà, et de permettre des interactions complètes :
l’arrivée d’un appel ne prend plus la fenêtre entière, et s’affiche comme une notification. Fini le moment rageant où la belle-mère appelle alors qu’arrivait une intersection compliquée...
Messages a évolué, permettant de répondre sur l’interface avec des smileys, comme l’appui long sur un message dans l’iPhone. Il est aussi possible de mettre en favoris certaines conversations.
CarPlay va (enfin !) permettre de lire des vidéos quand la voiture est à l’arrêt.
les Activités en direct s’affichent aussi sur CarPlay, de la même manière que sur l’iPhone.
Bien entendu, Apple préférerait que tout le monde passe sur CarPlay Ultra... mais ce rêve de Cupertino étant loin de pouvoir se réaliser, il est heureux de voir qu’elle n’a pas pour autant abandonné son interface d’origine. Au contraire, elle est maintenant à niveau pour être encore plus pratique qu’avant.
Un Año Más
visionOS évolue lui aussi, comme le reste des systèmes. La fonction permettant de scroller avec les yeux est, selon Mark Gurman, une excellente nouveauté qui ne fatiguera pas les yeux de l’utilisateur, comme on aurait pu le penser à première vue.
Tant qu’un produit plus accessible ne sera pas disponible, visionOS n’évoluera que par petites touches. Image Apple.
Cependant, à part avoir donné son feeling à beaucoup d’éléments d’interface des autres appareils d’Apple, visionOS n’a pas donné grand chose de plus cette année : l’ajout des widgets, la personnalisation des murs réels avec des images, ou encore le multi-utilisateurs sont de bons ajouts, mais rien de très marquant à part ça. Il faut dire que le Vision Pro reste un marché de niche : trop lourd, trop cher, Apple s’est bien rendue compte qu’il ne pourrait convaincre qu’une petite partie du public, et a concentré ses efforts ailleurs le temps de faire une version plus accessible. Preuve en est, elle n’a même pas pris le temps de porter des versions natives de la majorité de ses apps telles Pages, Maps et bien d’autres.
Apple pourrait faire le meilleur système du monde pour casque de réalité augmentée, tant que le matériel ne suit pas derrière, ça ne servira pas à grand chose.
Hermano Sol, Hermana Luna
Il semble qu’Apple ait décidé, le temps que la versions LLM de Siri se refasse une santé, de s’appuyer autant que possible sur son partenaire OpenAI : déjà impliqué dans les réponses avancées de Siri, ChatGPT fait maintenant partie intégrante d’Image Playground, entre autres. Et on ne va pas se le cacher, c’est une bonne nouvelle tant Image Playground était très, mais alors très loin des capacités de ses concurrents !
La traduction instantanée pourrait s’avérer être une évolution bien plus marquante que l’intégration de ChatGPT à Image Playground. Image Apple.
Apple n’oublie cependant pas ses propres outils pour Apple Intelligence, et même si ça n’a pas été présenté avec la grandiloquence habituelle, les évolutions sont là, et bienvenues : la traduction instantanée dans les messages et les appels est une très grande avancée, et a l’air d’être plutôt bien finie.
Au final, Apple devrait s’appuyer de plus en plus sur OpenAI à court terme, ce qui n’est pas plus mal pour combler les lacunes qu’elle peut avoir en LLM le temps de monter en régime. Et l’entreprise fait ça avec toute l’intelligence qu’on lui connaît concernant la protection des données de ses utilisateurs, ne laissant OpenAI accéder qu’à la portion congrue de celles-ci, tout en profitant au maximum du potentiel de ChatGPT, intégré dans les interfaces maison.
Mais bien entendu, le gros morceau de ce keynote reste Liquid Glass. Si ce changement d’interface est très important, et apporte un vent de fraîcheur bienvenu sur tous les systèmes de la pomme, il est fort probable que ce ne soit que le début de la transformation selon Mark Gurman.
Selon lui, les nouvelles interfaces sont certes jolies, mais surtout pensées pour le tactile et les écrans OLED. Si ces derniers sont en effet en train de se démocratiser sur la quasi totalité de la gamme Apple (les Mac font encore un peu de résistance, mais plus pour très longtemps semble-t-il), les ordinateurs de Cupertino n’ont encore jamais montré le moindre signe d’un passage au tactile. Selon les informations qu’il a pu glaner, cela devrait changer d’ici quelques années : Apple aurait en stock un iPad pliable de 19 pouces de diagonale, et les Mac devraient passer petit à petit eux aussi au tactile.
Ainsi, le Mac et l’iPad continueront leur fusion par petits pas : alors que la tablette conservera le tactile comme interface principale tout en faisant de plus en plus usage du clavier et du trackpad comme outils secondaires, le Mac devrait faire le chemin inverse, et introduire une touche de tactile aux côtés de ses outils historiques. Ce n’est certes pas la première fois que cette rumeur sort, mais après tout, Liquid Glass semble coller à l’idée de manière un peu plus pragmatique qu’en 2023.
homeOS ? Le grand absent du keynote l’est pour de bonnes raisons : comment présenter des produits qui ne fonctionnent pas, la partie logicielle de ceux-ci étant loin d’être terminée et prête ? Apple n’ayant pas envie de réitérer la catastrophe de la WWDC 2024, il était hors de question de présenter du matériel dont la date de sortie était loin d’être certaine, au risque sinon de se reprendre une shitstorm dont elle se passerait bien.
La présentation durant la WWDC aurait pu se faire niveau logiciel, ou au moins l’annonce de la fusion de tous les produits dédiés à la maison dans ce nom, mais Apple a choisi une autre voie, préférant attendre la sortie des fameux HomePad plus tard, dans une conférence tournée cette fois vers le grand public, plutôt qu’une WWDC dédiée aux développeurs.
El Club de los Humildes
S’il est une personne que personne n’a vu durant ce keynote, et n’est pas intervenue ensuite, c’est bien l’ancien grand maître de l’IA chez Apple : John Giannandrea. À part le fait de s’être fait dépouiller de la plupart de ses équipes, le plus gros souci du transfuge de Google était aussi son manque d’assurance durant les conférences. En effet, l’homme n’est pas du genre expressif, mais n’a pas non plus de filtre quand une question lui est posée, n’ayant pas hésité à faire part de ses doutes concernant l’intelligence artificielle durant une interview.
Le grand sourire a du diminuer ces derniers mois... Image Apple.
Il est clair que sa position actuelle des plus délicates n’a pas aidé à le remettre sur scène, mais sa mise à l’écart montre bien son isolement par rapport au reste des équipes dirigeantes : qui se souvient des premières interventions sur scène de Tim Cook, complètement monotone et ennuyeux (les choses se sont bien améliorées avec le temps, mais il a aussi compris qu’il devait limiter la durée de ses interventions, pour ne pas endormir son public), ou encore d’un Craig Federighi tout tremblant en montrant les premières images de Mac OS X Lion ? Les deux ont très bien évolué, parce qu’ils ont été soutenus dans leurs efforts par le reste des dirigeants. Il apparaît que Giannandrea n’aura pas cette chance, et cela donne une idée de son destin à plus ou moins long terme.
Maquillaje
Liquid Glass a beau sembler une belle couche de maquillage plus qu’autre chose, il laisse tout de même entrevoir qu’Apple a réorganisé son plan à la vitesse de l’éclair, pour faire avec les retards de son IA. L’interface unifiée n’est qu’une première pierre d’un tout nouvel édifice. Vivement la suite ! En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
À quoi reconnait-on une semaine de WWDC sur MacGeneration ? À la publication d’une quantité phénoménale d’articles ! Pour vous aider à vous y retrouver, voici la liste complète de nos contenus sur Liquid Glass, iOS 26, iPadOS 26, macOS Tahoe et les autres nouveautés présentées par Apple à la WWDC 2025. Pour lire l’intégralité de nos articles, abonnez-vous au Club iGen, notre offre premium. Vous profiterez en plus de nos sites et de notre app iOS sans publicité, ainsi que d’autres avantages.
Si nous avons d’ores et déjà analysé plusieurs évolutions majeures, comme Liquid Glass et le puissant Spotlight de Tahoe, il nous reste encore des nouveautés à passer au crible, ce que nous ferons tout au long des prochaines semaines. Et à coup sûr le design Liquid Glass va se polir au fil des bêtas, ce que nous ne manquerons pas de montrer.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Ça y est, c’est fait ! Apple a présenté cette semaine toutes ses nouveautés logicielles pour l’année à venir. Le grand thème de la WWDC 2025, c’était l’uniformisation. iOS, macOS et les autres systèmes partagent un design commun, Liquid Glass, et le même numéro de version, le 26. L’iPad se rapproche, lui, plus que jamais du Mac avec de nouvelles capacités. Et à cela il faut ajouter comme d’habitude une ribambelle de petites nouveautés.
La WWDC 2025 a-t-elle été décevante ou enthousiasmante ? On va essayer de répondre à cette question avec Christophe dans cet épisode spécial de Sortie de veille.
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Apple a ouvert un programme de réparation pour des Mac mini M2 (2023) frappés par une impossibilité de démarrer, ils ne s'allument plus. Les modèles concernés ont été fabriqués entre le 16 juin 2024 et le 23 novembre 2024.
Image Apple.
Vous pouvez vérifier si le vôtre est susceptible d'être touché par ce problème en saisissant son numéro de série sur cette page. La réparation sera à la charge d'Apple. Le programme couvre les Mac mini éligibles durant les trois années suivant la première vente au détail du produit, précise Apple.
Alors que la première bêta d’iOS 26 est sortie ce lundi, Apple enchaîne déjà avec une mise à jour pour les développeurs : surprise, ce n’est pas la bêta 2, mais une salve de correctifs. Elle n'est proposée que pour les iPhone 15 et 16. Elle doit corriger un problème qui faisait s'afficher un logo de batterie quasiment vide et une impossibilité de démarrer après l'installation de la première mouture de cette bêta 1. Le numéro de version évolue ainsi seulement dans sa lettre finale, passant de 23A5260n à 23A5260u.
Depuis la présentation de l’interface « Liquid Glass », certains y ont vu un retour des transparences, tentées en 2006 par Microsoft avec le terriblement mal famé Windows Vista. Et Redmond, bien heureux pour une fois de pouvoir balancer une pique sur son adversaire de toujours, rentre dans le jeu avec un petit troll vidéo un peu taquin.
Si le troll peut sembler viser juste, il pourrait être tout autant facile de rappeler que Microsoft a parfois tapé dans le mille sur certaines innovations, mais leur mise en œuvre était à chaque fois tellement catastrophique que ça ne marchait pas. Dans l’historique récent, se trouvent ne serait-ce que les TabletPC, concept ayant quasiment enterré l’idée de tablette tactile portable tant il était criblé de bugs et de lourdeurs (dans tous les sens du terme), avant que l’iPad arrive pour reprendre le concept de base et l’adapter pour en faire quelque chose d’utilisable et d’intéressant pour le grand public.
Et si Aero, l’interface de Windows Vista, a bien tenté pour la première fois la transparence calculée en temps réel pour une interface d’un système d’exploitation, les plus vieux d’entre nous se rappelleront aussi à quel point celle-ci était gourmande en ressources, au point de n’être fluide que sur les PC les plus puissants de l’époque. Désolé Steve (Ballmer pour le coup), mais ces effets de transparence, même si c'était « la meilleure fonction de Vista » étaient soit trop lourds pour les PC de l'époque, soit tellement mal codés que 20 ans plus tard, même une montre connectée arrive à les gérer.
À côté, Apple lance une interface utilisant force effets de transparence, certes 20 ans plus tard mais... faite pour fonctionner avec un nombre conséquent d’appareils, et dont même la beta est quasi fluide (pour l’utiliser tous les jours sur tous mes appareils depuis sa sortie, je peux en témoigner, NDLA).
Croyant enterrer l’iPhone, moins de dix ans plus tard c’est Windows Phone qu’ils ont mis en cercueil. Image AppleInsider.
Au final, même si l’avenir n’est pas encore écrit, les multiples événements passés nous rappellent la morale de cette histoire, courant depuis que les deux protagonistes se combattent, et ressemblant un peu à celle du Lièvre et de la Tortue : courir après les innovations, c’est bien. Les intégrer d’une manière attirante pour le grand public, et en adéquation avec le matériel de celui-ci, c’est mieux. Sinon, on se retrouve rapidement à enterrer sa propre interface, alors qu’on croyait danser sur le cercueil de l’idée de son adversaire...
Si vous vous intéressez un peu aux PC et aux composants informatiques, vous connaissez peut-être Linus Sebastian, le Youtubeur canadien de la chaîne Linus Tech Tips. Et si Linus n'était jamais le dernier à railler les Mac et les produits Apple, ça a visiblement un peu changé après un pari idiot, qui était « utiliser des Mac pendant 30 jours ». Qui est devenu « Ça fait 60 jours et on garde les Mac. »
Nos confrères trouvent macOS plutôt réussi et très cohérent dans les interfaces des applications1, surtout face à Windows. Ils trouvent aussi AirDrop très efficace et simple et Touch ID efficace, tout comme la possibilité d'employer une Apple Watch pour remplacer le mot de passe. Bien évidemment, tout n'est pas rose, et l'absence de Face ID est reprochée, surtout devant l'encoche des Mac.
Linus trouve aussi que la gestion des captures d'écran (un point important dans son travail) est un peu compliquée, avec des raccourcis compliqués à retenir (issus des premiers Macintosh) et peu d'options. De même, il reproche que les captures s'accumulent sur le bureau, mais il vante par contre l'intégration de l'enregistrement de l'écran directement dans le système, via QuickTime ou les raccourcis. Ceux qui ont dû le faire sous Windows comprendront : il est souvent nécessaire de chercher la bonne option dans les outils Xbox ou installer des outils tiers.
Linus garde son MacBook Air. Image LTT.
Si les deux compères ont eu un peu de mal à se faire au gestionnaire de macOS, qui demande un peu d'habitude, c'est la gestion des écrans externes qui est ici moquée. Et à raison : Apple propose peu d'options pour les moniteurs, avec des options parfois absentes (selon le moniteur) et un comportement peu cohérent quand on change de moniteur fréquemment. Linus ne comprend d'ailleurs pas pourquoi ce n'est pas mieux intégré à macOS.
Si macOS et les options de continuité sont vantés, ils trouvent aussi qu'une fonction qui n'est pas disponible chez nous a peu d'intérêt : la recopie de l'iPhone sur le Mac. La raison est triviale : les Mac n'ont pas d'écran tactile. Alex Clark trouve aussi que si Apple Music est très efficace sur la partie technique (l'audio et la qualité), l'interface est confuse… et personne ne devrait le contredire, tant Apple Music garde certains codes très datés issus d'iTunes.
Mac ou PC ? Image LTT.
Enfin, un point évident pour certains d'entre vous, la question des jeux vidéo est un problème. S'ils notent que les jeux Apple Silicon fonctionnent bien mais ne sont pas courants, ils expliquent que les quelques possibilités qui existent pour les (nombreux) jeux disponibles sous Windows fonctionnent mal. Et que si Parallels Desktop peut aider pour les logiciels professionnels, ce n'est généralement pas suffisant pour les jeux vidéo dans de bonnes conditions2.
Ils aiment les Mac… mais
Linus a utilisé un MacBook Air M2 dans sa version de base et il a visiblement été impressionné par l'autonomie. Et c'est normal : c'est un ordinateur capable de fonctionner pendant une journée de travail sans s'approcher d'une prise USB-C. Pour Alex, qui a un MacBook Pro, c'est l'écran, les haut-parleurs et l'autonomie qui impressionnent, des points sur lesquels les PC classiques sont rarement compétitifs.
Linus se plaint tout de même du Wi-Fi de son MacBook Air M2, qui lui a visiblement posé pas mal de soucis. Outre le fait que les Mac ne sont pas Wi-Fi 7, les comportements étranges sont en effet légions sur les Mac portables. Son acolyte, lui, n'a pas eu de soucis particuliers avec son MacBook Pro, mais bien avec un Mac Pro et sa puce Ethernet 10 Gb/s. Visiblement, nos confrères ont un réseau rapide qui pose des soucis avec les cartes Aquantia sous Windows… et sous macOS.
L'autre point reproché est celui des souris : ils n'aiment pas la Magic Mouse (une opinion courante) mais ils expliquent aussi que si le trackpad est excellent, la prise en charge des souris est ridicule. Le simple fait de devoir installer un logiciel dédié pour assigner le bouton précédent à un bouton de la souris a visiblement été une surprise. De même, ils considèrent que le fait de lier l'orientation du défilement à tous les périphériques (trackpad compris) est idiot : il devrait être possible de garder le défilement naturel pour un trackpad et le défilement habituel pour la molette d'une souris.
Une des conclusions de Linus est évidente : si certains peuvent vous dire « Ça marche, tout simplement », c'est généralement faux. macOS nécessite de s'habituer à la logique d'Apple et il est souvent nécessaire de télécharger des utilitaires plus ou moins obscurs pour que l'OS s'adapte à vos besoins. Ce qui n'a pas empêché Alex, considéré comme anti-Mac, d'acheter son propre MacBook Pro à la fin. Et dans l'ensemble, cette vidéo montre bien pourquoi les Mac continuent à avoir du succès, même s'ils ne sont évidemment pas parfaits.
C'est à ça que l'on reconnaît ceux qui ne connaissent pas les Mac depuis longtemps. ↩︎
Le point à prendre en compte, c'est que les exigences varient selon les personnes et qu'elles sont plus élevées quand il s'agit de journalistes qui testent des jeux sur des cartes graphiques haut de gamme. ↩︎
« Tahoe » rime avec « Vision Pro » : avec le framework CompositorServices, les applications macOS pourront envoyer des scènes tridimensionnelles vers le casque, sans besoin d’une application visionOS. SwiftUI permet maintenant de concevoir des interfaces volumétriques, de manipuler des objets virtuels et de projeter des éléments dans l’espace. Pour un peu, on dirait qu’Apple prépare l’arrivée d’un casque directement relié au Mac…
Image Apple/MacGeneration.
Cela tombe bien, « Apple travaille sur un Vision Pro qui se branche sur un Mac », selon Mark Gurman, le journaliste toujours bien renseigné de Bloomberg. Avec macOS 26 et visionOS 26, les développeurs pourront créer des applications qui tournent sur le Mac, mais affichent des contenus sur le casque. N’y voyez pas une manière de concevoir des applications spatialisées au rabais ; il s’agit plus probablement de faciliter la conception de contenus tridimensionnels.
Une application de modélisation architecturale, par exemple, pourrait permettre de travailler sur la visualisation 2D sur l’écran du Mac tout en projetant une visualisation 3D dans le casque. Puisque la même application gère les deux environnements, la manipulation de l’un pourra directement influer sur l’autre, sans latence ni désynchronisation. Voilà qui pourrait encore renforcer l’intérêt pour le Vision Pro dans les milieux industriels.
C'est au tour de l'iPhone XS de changer de statut au sein du SAV d'Apple qui considère ce modèle de 2018 comme « Ancien » (ou vintage en anglais). C'est le lot des produits de la Pomme lorsque 5 années au moins se sont écoulées depuis la fin de leur commercialisation.
Sur un plan logiciel, les XS ont reçu iOS 18 l'année dernière, il s'agissait de leur 6e mise à jour majeure. Ils s'arrêtent là, iOS 26 réclame au minimum leur successeur, l'iPhone 11.
L'iPhone XS est toujours pris en charge par les Apple Store et les réparateurs agréés sous réserve de la disponibilité des pièces nécessaires.
Dans deux ans, il sera considéré comme « obsolète » et il n'y aura de recours qu'auprès de bidouilleurs ou de réparateurs non agréés. L'iPhone XS Max avait précédé son petit frère en passant en vintage dès le mois de novembre dernier.
La page d'accueil d'Apple au lancement des iPhone XS. Source.
L'iPhone XS suivait l'iPhone X qui avait étrenné Face ID. Il l'améliorait sur quelques points et un grand modèle — Max de 6,5" — était ajouté, venant remplacer les iPhone Plus de 5,5". L'un des intérêts des iPhone XS fut leur capacité à gérer deux SIM au lieu d'une seule, la seconde étant de type eSIM.
Enfin, on l'aura peut-être oublié, mais des visuels de cet iPhone et de l'Apple Watch qui allait l'accompagner furent dénichés astucieusement juste avant leur présentation par Apple, au grand dam de celle-ci.
La bêta de tvOS 26 a été décortiquée, et elle montre que les Apple TV et les HomePod compatibles Thread vont passer à la version 1.4 du protocole. Cette version n'est pas anodine, car elle va améliorer la prise en charge dans les réseaux composés de plusieurs appareils issus de différentes marques. Actuellement, si vous avez (par exemple) un routeur Apple (comme un HomePod mini) et un modèle d'une autre marque, Thread passe par des réseaux séparés. Avec Thread 1.4, ils seront unifiés, ce qui devrait améliorer les performances et l'interopérabilité.
L'Apple TV est un routeur Thread dans certains cas. Image Apple.
La norme devrait aussi améliorer les performances en permettant aux routeurs de bordure compatibles de profiter de l'Ethernet et du Wi-Fi en même temps pour faire le lien entre le réseau Thread et votre réseau local. Mais aussi simplifier de nombreux points sur la maintenance et permettre d'installer un appareil sans interaction physique. C'est encore une fois anodin sur le papier, mais pratique pour ceux qui installent du matériel : un périphérique placé dans un endroit inaccessible pourra quand même être ajouté, comme l'explique Matter Alpha.
Pour rappel, les HomePod 2 et HomePod mini sont compatibles Thread, mais se connectent au réseau local uniquement en Wi-Fi. Les Apple TV 4K de 2e génération et les Apple TV 4K de 3e génération avec Ethernet peuvent aussi prendre en charge un réseau Thread, avec une liaison en Wi-Fi ou en Ethernet vers le réseau local. Et si vous n'avez pas compris la différence entre Thread — qui est une liaison physique — et Matter (le protocole de domotique, qui profite d'une liaison physique qui peut être Thread), nous avons un excellent article sur le sujet.
Si vous aimez les jeux 16 bits (et certains 32 bits) de SEGA, nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que plusieurs jeux rétro deviennent totalement gratuits dans leurs versions iOS (et Android). La mauvaise, c'est qu'il y a une bonne raison à cette gratuité : SEGA abandonne le développement de ces jeux, ce qui implique qu'ils fonctionnent actuellement, mais qu'il est possible qu'ils posent des problèmes dans le futur, avec des mises à jour d'iOS (par exemple).
De façon plus étonnante, Sonic The Hedgehog 4 Episode I reste payant (3 €) et Sonic the Hedgehog Classic, le premier de la série, reste payant avec des achats in-app. Notons que certains étaient gratuits avec des achats in-app, mais ils ont été supprimés.
Les fabricants d'iPhone basés en Inde ont fait carburer leurs usines pour livrer les États-Unis dans des volumes records ces trois derniers mois.
Foxconn et son concurrent de moindre taille Tata ont envoyé quasiment toute leur production d'iPhone vers les États-Unis entre mars et mai indique Reuters. Les usines indiennes de ces fournisseurs ont permis à Apple d'approvisionner son premier marché mondial en esquivant les droits de douane imposés à la Chine qui s'étaient envolés jusqu'à 145 % au plus fort de la crise déclenchée par le président américain. Alors que l'Inde ne se voyait appliquer que 27 % de hausse.
Assemblage d'iPhone en Inde. Image [Apple](https://www.apple.com/fr/supply-chain/).
Sur le dernier trimestre, Foxconn a exporté pour 3,2 milliards de dollars d'iPhone depuis l'Inde, soit 97 % de sa production contre 50 % en moyenne un an plus tôt. Sur le seul mois de mai, la valeur des iPhone envoyés a représenté presque 1 milliard de dollars, juste derrière le record établi en mars avec 1,3 milliard.
Autre indicateur de l'importance de cette réaffectation géographique, sur les 5 premiers mois de l'année, Foxconn a envoyé pour 4,4 milliards de dollars d'iPhone depuis l'Inde vers les États-Unis au lieu de 3,7 milliards sur l'ensemble de l'année 2024. Pour accélérer ce mouvement, Apple a aussi obtenu des douanes indiennes qu'elles réduisent de 30 heures à 6 heures le délai pour les procédures administratives.
L'Inde demeure une option plus intéressante pour Apple malgré un accord trouvé cette semaine entre les gouvernements américain et chinois qui doit voir les taxes douanières s'élever à 55 %. Les importations depuis l'Inde sont toujours taxées à hauteur de 10 % avec des négociations en cours pour éviter une hausse à plus de 25 %.
Avant que n'éclate cette crise douanière, l'Inde exportait déjà vers les États-Unis, mais aussi en direction d'autres marchés comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou la République tchèque. C'est maintenant le marché américain qui avale quasiment toute la production, mais il y a des miettes pour les autres pays. Des iPhone 16e Indiens peuvent arriver aussi chez nous.
En faisant développer depuis quelques années des lignes d'assemblage d'iPhone par ses fournisseurs en dehors de Chine, Apple a pu contourner les effets de cette envolée des droits de douane. Mais on a vu Donald Trump agacé de constater qu'Apple ne faisait que déplacer vers un voisin de la Chine ses capacités de production au lieu d'envisager de les déménager un jour sur le sol américain.
Minuteur, météo, calculette… Les applications de Not Boring Software ont l’air ennuyeuses, mais elles ne le sont pas. Du tout. Avec leurs graphismes déjantés, leurs effets visuels et sonores, leur typographie et même leurs vibrations, elles sont tout aussi amusantes que fonctionnelles. Le petit studio revient avec !Camera, une application que l’on peut décrire comme une version de Halide sous acide.
Remarquez les ombres sous les boutons, qui sont générées en temps réel. Image iGeneration.
Faut-il s’étonner que Not Boring ait rapidement gagné un Apple Design Award ? Son cofondateur Andy Allen est aussi celui de FiftyThree, la petite entreprise qui avait créé le formidable carnet numérique Paper sur les cendres du projet Courier. Avec son partenaire Mark Dawson, il a parié sur la typographie et les animations pour réinventer des applications aussi triviales qu’un minuteur et une calculette.
(Not Boring) Camera, ou !Camera pour les intimes, poursuit dans la même lignée avec une interface colorée rappelant les appareils jetables. Avec ses gros boutons, ses pépiements, ses vibrations et son petit viseur rectangulaire, elle rappelle la version originale de Hipstamatic. Mais avec ses fichiers Super RAW court-circuitant le moteur de traitement d’Apple, ses filtres sous la forme de LUT et son mécanisme de contrôle du traitement HDR, elle rivalise aussi avec Halide !
Bref : ce n’est pas sérieux, mais c’est très sérieux. L’interface de mise au point manuelle, qui utilise une bague virtuelle, vaut le détour. L’application est gratuite, mais certains thèmes et filtres, ainsi qu’une poignée de réglages, nécessitent un abonnement. Not Boring propose deux formules, l’une à 17,99 € par an qui débloque seulement cette application et l’autre à 34,99 € qui comprend l’ensemble de son catalogue.
macOS 26 apporte sa solution à l'encombrement de la barre des menus par des icônes d'applications tierces ou d'Apple. Les Réglages de macOS Tahoe 26 contiennent une nouvelle rubrique pour la barre des menus. Y sont listées toutes les apps qui peuvent afficher leur icône à cet endroit pour proposer des actions rapidement accessibles (Adobe avec son Creative Cloud pour ne citer que lui). Pour chacune on peut bloquer l'incrustation de son icône.
Image MacGeneration.
En général, ces logiciels ont dans leurs réglages une option pour gérer cet affichage mais dorénavant tout est centralisé dans les réglages de macOS. Ça ne remplacera pas un utilitaire plus complet comme Bartender mais c'est un début.
Le projet Titan n’aura pas servi à grand-chose, mais il n’aura pas servi à rien. Après CarPlay Ultra, Apple présente EnergyKit, un nouveau framework permettant aux développeurs d’utiliser les données de l'application Maison relatives à l’énergie électrique. EnergyKit s’adresse particulièrement aux fabricants de véhicules électriques, qui peuvent réduire ou repousser la recharge en fonction des conditions du réseau électrique.
Image Apple/MacGeneration.
Depuis iOS 17, l’application Maison peut « prédire » les émissions de CO₂eq générées par la production électrique… de PG&E, seul et unique fournisseur ayant joué le jeu1. EnergyKit utilise ces données, ainsi que la grille tarifaire, pour fournir une sorte de « bulletin électrique » indiquant lorsque l’électricité est moins chère et plus propre. Les applications peuvent s’en servir pour contrôler l’alimentation des appareils connectés.
Autrement dit, Apple fait un pas timide vers la conception d’un système de gestion de l’énergie domestique (HEMS), dans lequel l’application Maison pourrait contrôler et optimiser votre consommation électrique. EnergyKit peut être utilisé par un thermostat ou une pompe à chaleur, mais la firme de Cupertino insiste particulièrement sur la recharge des véhicules électriques.
Or HomeKit ne prend en charge ni les données de consommation des thermostats, ni les chargeurs de wattures, contrairement à d’autres systèmes domotiques. Espérons qu’EnergyKit préfigure des avancées dans ce domaine, notamment par le biais de Matter, qui vient d’améliorer son intégration des chauffe-eaux, des pompes à chaleur et des systèmes de stockage énergétique.
En France, RTE publie ses données en temps réel sur le portail éCO₂mix. C’est à croire que le service public a du bon ! ↩︎
Dans le monde PC (et en partie sur les iPhone et iPad), 3DMark est une référence. Ce test existe depuis plus de 25 ans et propose de façon régulière des benchmarks à la pointe de la technologie graphique, qui permettent autant de voir ce dont sont capables les cartes graphiques que de comparer les résultats entre différents modèles. Et 3DMark est maintenant disponible nativement pour les Mac Apple Silicon. Le logiciel utilise bien évidemment l'API graphique d'Apple, Metal.
3DMark sur Mac.
Il est important de le préciser : Steam accepte d'installer le programme sur un Mac Intel, mais affiche un message d'erreur au lancement. Pour le moment, seule une petite partie des nombreuses scènes est disponible sur Mac. Le premier est Solar Bay, qui est prévu pour les plateformes mobiles capables d'effectuer du ray tracing, mais avec des performances faibles. Sur un Mac mini M4 Pro, le score est de 30 523, ce qui est loin d'être impressionnant : une simple GeForce RTX 2060 (qui a déjà quelques années) atteint entre 35 et 40 000 points (et une GeForce RTX 5090 overclockée fait littéralement dix fois plus).
Quelques résultats.
Le second est Steel Nomad, accompagné de Steel Nomad Light. Ils n'utilisent pas le ray tracing, mais ciblent les PC avec des cartes graphiques puissantes (pour le premier) et les appareils mobiles haut de gamme pour le second. Le premier est rendu en 2160p (4K), le second en 1440p. Avec Steel Nomad, le Mac mini M4 Pro montre ses limites, avec une fluidité approximative (moins de 20 images/s) et un score de 1 712. Là aussi, le GPU d'Apple est un peu moins rapide qu'une simple GeForceRTX 2060, un modèle milieu de gamme de 2018.
Wild Life Extreme.
Le dernier test est Wild Life Extreme, qui vise les appareils mobiles avec un rendu en 2160p, sans ray tracing. Le score est de 17 258, soit encore une fois un résultat du même ordre qu'une GeForce RTX 2060.
Dans tous les cas, il demeure intéressant d'avoir une version Mac du benchmark, même si tous les outils de test ne sont pas présents et que les Mac ne sont pas réellement des ordinateurs pensés pour les jeux. 3DMark permet au moins d'obtenir une bonne idée des performances qu'il est possible d'atteindre, en comparant les résultats avec ceux de PC.
Il avait été annoncé en octobre 2024, et il est sorti d'abord sur la Nintendo Switch 2, mais Cyberpunk 2077 est toujours bien prévu sur les Mac. C'est Paweł Sasko, qui travaille chez CD Projekt Red (les développeurs du jeu), qui nous donne quelques nouvelles du jeu sur X.
Image Paweł Sasko
En deux photos et un message, il nous apprend que la presse et les influenceurs ont pu voir le jeu tourner dans son édition Ultimate (la même que pour la console de Nintendo) mais avec des performances sans commune mesure. Il explique que le jeu fonctionne à 120 images/s avec les réglages Ultra sur un MacBook Pro M4 Max. La définition n'est pas annoncée, donc nous pouvons espérer qu'il s'agit de la définition native de l'écran (3 024 x 1 964 ou 3 456 x 2 234) et probablement avec une technologie d'upscale comme MetalFX. Rappelons tout de même que si atteindre 120 images/s avec des réglages élevés est plutôt une bonne nouvelle, le MacBook Pro le moins cher équipé de cette puce s'approche des 4 000 €.
Image Paweł Sasko
Enfin, il confirme que le jeu sera disponible en 2025, ce qui laisse à peu près six mois aux développeurs pour ne pas le contredire.