C'est une petite nouveauté anodine, mais pratique : avec macOS Tahoe, il est plus simple de modifier la couleur des loupiotes des manettes de PlayStation, que ce soit les DualShock 4 (PlayStation 4) ou DualSense (PlayStation 5).
Une DualSense en orange. Image MacGeneration.
Avec macOS Tahoe, il suffit de se rendre dans les Réglages Système, dans la section Manettes de jeu (elle n'apparaît que si vous avez une manette). Vous pourrez ensuite choisir la couleur des LED (six couleurs différentes), réassigner les boutons de la manette ou modifier la force du retour tactile avec une DualSense. Une simple pression sur OK mettra à jour la couleur des bandes lumineuses de la manette, placées autour de la zone tactile sur la DualSense1.
Le réglage sous macOS Tahoe. Image MacGeneration.
C'est aussi possible sur les systèmes d'exploitation actuels (de macOS à iOS) mais la manipulation nécessite de créer un profil dédié (dans la même zone des réglages), de choisir une couleur dans le profil et d'assigner le profil à la manette. Une manipulation fastidieuse et peu intuitive, contre un accès direct bien plus logique et évident avec la prochaine version de macOS.
Il s'agit d'une grosse LED à l'arrière sur la DualShock 4, avec éventuellement une zone dans le pavé tactile si vous avez la seconde variante de la manette. ↩︎
Apple va bientôt élargir le cercle de personnes pouvant tester en avance les nouveautés des AirPods. À l’heure actuelle, les pré-versions des firmwares des écouteurs sont liées aux bêtas développeurs d’iOS. Mais à partir de juillet, il sera possible de les obtenir dans le cadre du programme de bêta publique.
Si vous installez la bêta publique d’iOS 26 le mois prochain, vous verrez dans les réglages de vos AirPods Pro 2 ou de vos AirPods 4 (les autres modèles ne sont pas concernés dans l’immédiat) un message vous proposant d’installer le firmware en bêta.
La mise à jour des AirPods Pro 2 et des AirPods 4 liée à iOS 26 apporte entre autres des notifications liées à la recharge, une mise en pause de lecture lorsque l’on s’endort et une fonction déclencheur pour l’appareil photo.
Apple n’a pas lésiné sur les fonctions Apple Music pour sa future fournée de systèmes, et va proposer des pochettes plus vivantes sur l’écran verrouillé de l’iPhone. Les images pourront prendre tout la surface d’affichage et s’animer de différents effets, laissant également l’accès aux contrôles du son. Apple ne va pas garder l’exclusivité sur cette jolie fonction : elle sera également accessible aux développeurs tiers, comme Spotify ou Deezer.
Une pochette animée vue pendant la WWDC. Image Apple
Tout passe par une API baptisée MPMediaItemAnimatedArtwork, dès à présent essayable par les développeurs. Elle permet à une application en train de lire un contenu de fournir au système un clip vidéo animé, qui s’affichera sur l'écran de verrouillage. Il est aussi possible de fournir des images de secours, apparaissant pendant le chargement de la vidéo. Les utilisateurs n’appréciant pas ce rendu pourront le désactiver directement dans les Réglages de l’app. Pour ceux au forfait limité, il est possible de les afficher uniquement en Wi-Fi.
L’API se destine évidemment aux services de streaming en animant les pages de playlist, d’album et d’artistes, mais devrait également fonctionner pour les apps de livres audio ou de podcasts. Reste à voir si les services tiers vont s’emparer de la nouveauté. Certains grands noms comme Spotify traînent des pieds pour ajouter les dernières technologies d’Apple : AirPlay 2 ou l'intégration native de la lecture HomePods se font toujours attendre. iOS 26 sera disponible pour tous en septembre, ce qui laisse aux développeurs le temps de se préparer.
D’autres nouveautés liées à Apple Music ont été présentées pendant le keynote. On va pouvoir utiliser un iPhone en guise de microphone pour du karaoké sur tvOS, tandis que les paroles seront automatiquement traduites. La prononciation va également être ajoutée, ce qui sera pratique pour les langues avec un alphabet complexe (japonais, coréen…). AutoMix se veut être une sorte de DJ IA améliorant les transitions, et il sera possible d’épingler ses playlists au sommet de sa bibliothèque.
Cela n’aura pas trainé : moins d’une semaine après la sortie de la première bêta de macOS Tahoe, un développeur propose déjà une solution pour ceux qui n’aiment pas la barre des menus transparente. GlassBar (gratuit) est un petit utilitaire qui opacifie la barre des menus, permettant de revenir à la situation que l’on connaît bien avec macOS depuis plusieurs années. L’app propose une petite réglette pour ajuster le niveau d’opacité et ainsi obtenir une barre plus ou moins translucide, sachant que la couleur du fond d’écran infuse toujours dans la barre.
L’utilitaire fonctionne comme promis et n’a pas posé de problèmes pendant mes tests, même si j’ai eu un plantage inopiné. Il faut dire que GlassBar est une app vraiment récente, forcément, alors des bugs peuvent subsister, tandis qu’il faut se contenter de fonctionnalités peu nombreuses. La seule option, outre le niveau de transparence, est la possibilité d’afficher un arc-en-ciel sous la barre des menus. Son développeur a prévu d’autres options, notamment pour choisir une couleur arbitraire, en plus d’une sélection de couleurs proposées par le développeur.
GlassBar sait ajuster ses effets si vous changez la définition de l’écran et l’utilitaire gère aussi plusieurs écrans, même s’il affiche les mêmes paramètres partout pour l’heure, cela devrait aussi changer. En attendant, l’app est distribuée gratuitement sur GitHub (son code source reste fermé), où vous pouvez aussi remonter des bugs auprès du développeur.
La barre de menu en mode arc-en-ciel. Image MacGeneration.
macOS 26 est nécessaire, l’interface n’est proposée qu’en anglais.
iOS 26 peut vous prévenir quand vos AirPods sont entièrement rechargés, comme le système le faisait déjà pour les Apple Watch. Depuis l’installation de la mise à jour, nous avons été plusieurs à la rédaction à constater l’affichage d’une notification indiquant que les batteries de écouteurs étaient pleines. Si on veut charger ses AirPods avant de partir, c’est une bonne manière d’avoir l’information sans devoir tapoter régulièrement le boîtier des écouteurs, pour savoir si la LED est encore orange ou si elle est passée au vert.
La notification indiquant la fin d’une charge à gauche, le paramètre à désactiver si l’on n’en veut pas à droite. Image WatchGeneration.
Cette nouvelle capacité est liée à la bêta du firmware destiné aux AirPods, une version distribuée depuis quelques jours à condition d’utiliser iOS 26. Cela ne concerne pour l’heure que deux modèles, les AirPods 4 (avec ou sans isolation active) et les AirPods Pro 2, dans toutes leurs variantes (Lightning ou USB-C). Sauf changement en cours de route, les autres écouteurs conçus par Apple ne devraient pas y avoir droit.
Les notes de version fournies par Apple suggèrent que les notifications peuvent aussi vous alerter au contraire qu’une charge est nécessaire, on imagine si leur batterie est quasiment vide. Si vous ne voulez pas de ces alertes, vous pouvez en tout cas les désactiver toutes dans les réglages spécifiques des AirPods : ouvrez « Batterie », puis décochez « Notifications de charge ». Dans mon cas, le paramètre était actif par défaut.
Alors que la WWDC 2025 a maintenant fermé ses portes, que la chaleur revient (entrecoupée d’orages) et que les manceaux s’endorment au son des voitures de course, il est temps de prendre un peu de recul sur le keynote de lundi, et d’entrevoir les possibilités futures qu’il apporte avec Mark Gurman.
Viaje Espacial
Même si le gros du morceau pour nombre d’entre nous a bien sûr été la nouvelle interface Liquid Glass, qui remet à plat toutes les conventions graphiques utilisées depuis bien des années, CarPlay n’a cette fois pas été oublié, comme le peu de nouvelles sur la page le concernant du site Apple aurait pu laisser penser.
Au contraire, c’est l’une des plus grosses évolutions qu’aura connu l’interface depuis qu’elle existe. Si la version actuelle est déjà très pratique et utilisable au quotidien, celle intégrée dans iOS 26 promet d’aller au-delà, et de permettre des interactions complètes :
l’arrivée d’un appel ne prend plus la fenêtre entière, et s’affiche comme une notification. Fini le moment rageant où la belle-mère appelle alors qu’arrivait une intersection compliquée...
Messages a évolué, permettant de répondre sur l’interface avec des smileys, comme l’appui long sur un message dans l’iPhone. Il est aussi possible de mettre en favoris certaines conversations.
CarPlay va (enfin !) permettre de lire des vidéos quand la voiture est à l’arrêt.
les Activités en direct s’affichent aussi sur CarPlay, de la même manière que sur l’iPhone.
Bien entendu, Apple préférerait que tout le monde passe sur CarPlay Ultra... mais ce rêve de Cupertino étant loin de pouvoir se réaliser, il est heureux de voir qu’elle n’a pas pour autant abandonné son interface d’origine. Au contraire, elle est maintenant à niveau pour être encore plus pratique qu’avant.
Un Año Más
visionOS évolue lui aussi, comme le reste des systèmes. La fonction permettant de scroller avec les yeux est, selon Mark Gurman, une excellente nouveauté qui ne fatiguera pas les yeux de l’utilisateur, comme on aurait pu le penser à première vue.
Tant qu’un produit plus accessible ne sera pas disponible, visionOS n’évoluera que par petites touches. Image Apple.
Cependant, à part avoir donné son feeling à beaucoup d’éléments d’interface des autres appareils d’Apple, visionOS n’a pas donné grand chose de plus cette année : l’ajout des widgets, la personnalisation des murs réels avec des images, ou encore le multi-utilisateurs sont de bons ajouts, mais rien de très marquant à part ça. Il faut dire que le Vision Pro reste un marché de niche : trop lourd, trop cher, Apple s’est bien rendue compte qu’il ne pourrait convaincre qu’une petite partie du public, et a concentré ses efforts ailleurs le temps de faire une version plus accessible. Preuve en est, elle n’a même pas pris le temps de porter des versions natives de la majorité de ses apps telles Pages, Maps et bien d’autres.
Apple pourrait faire le meilleur système du monde pour casque de réalité augmentée, tant que le matériel ne suit pas derrière, ça ne servira pas à grand chose.
Hermano Sol, Hermana Luna
Il semble qu’Apple ait décidé, le temps que la versions LLM de Siri se refasse une santé, de s’appuyer autant que possible sur son partenaire OpenAI : déjà impliqué dans les réponses avancées de Siri, ChatGPT fait maintenant partie intégrante d’Image Playground, entre autres. Et on ne va pas se le cacher, c’est une bonne nouvelle tant Image Playground était très, mais alors très loin des capacités de ses concurrents !
La traduction instantanée pourrait s’avérer être une évolution bien plus marquante que l’intégration de ChatGPT à Image Playground. Image Apple.
Apple n’oublie cependant pas ses propres outils pour Apple Intelligence, et même si ça n’a pas été présenté avec la grandiloquence habituelle, les évolutions sont là, et bienvenues : la traduction instantanée dans les messages et les appels est une très grande avancée, et a l’air d’être plutôt bien finie.
Au final, Apple devrait s’appuyer de plus en plus sur OpenAI à court terme, ce qui n’est pas plus mal pour combler les lacunes qu’elle peut avoir en LLM le temps de monter en régime. Et l’entreprise fait ça avec toute l’intelligence qu’on lui connaît concernant la protection des données de ses utilisateurs, ne laissant OpenAI accéder qu’à la portion congrue de celles-ci, tout en profitant au maximum du potentiel de ChatGPT, intégré dans les interfaces maison.
Mais bien entendu, le gros morceau de ce keynote reste Liquid Glass. Si ce changement d’interface est très important, et apporte un vent de fraîcheur bienvenu sur tous les systèmes de la pomme, il est fort probable que ce ne soit que le début de la transformation selon Mark Gurman.
Selon lui, les nouvelles interfaces sont certes jolies, mais surtout pensées pour le tactile et les écrans OLED. Si ces derniers sont en effet en train de se démocratiser sur la quasi totalité de la gamme Apple (les Mac font encore un peu de résistance, mais plus pour très longtemps semble-t-il), les ordinateurs de Cupertino n’ont encore jamais montré le moindre signe d’un passage au tactile. Selon les informations qu’il a pu glaner, cela devrait changer d’ici quelques années : Apple aurait en stock un iPad pliable de 19 pouces de diagonale, et les Mac devraient passer petit à petit eux aussi au tactile.
Ainsi, le Mac et l’iPad continueront leur fusion par petits pas : alors que la tablette conservera le tactile comme interface principale tout en faisant de plus en plus usage du clavier et du trackpad comme outils secondaires, le Mac devrait faire le chemin inverse, et introduire une touche de tactile aux côtés de ses outils historiques. Ce n’est certes pas la première fois que cette rumeur sort, mais après tout, Liquid Glass semble coller à l’idée de manière un peu plus pragmatique qu’en 2023.
homeOS ? Le grand absent du keynote l’est pour de bonnes raisons : comment présenter des produits qui ne fonctionnent pas, la partie logicielle de ceux-ci étant loin d’être terminée et prête ? Apple n’ayant pas envie de réitérer la catastrophe de la WWDC 2024, il était hors de question de présenter du matériel dont la date de sortie était loin d’être certaine, au risque sinon de se reprendre une shitstorm dont elle se passerait bien.
La présentation durant la WWDC aurait pu se faire niveau logiciel, ou au moins l’annonce de la fusion de tous les produits dédiés à la maison dans ce nom, mais Apple a choisi une autre voie, préférant attendre la sortie des fameux HomePad plus tard, dans une conférence tournée cette fois vers le grand public, plutôt qu’une WWDC dédiée aux développeurs.
El Club de los Humildes
S’il est une personne que personne n’a vu durant ce keynote, et n’est pas intervenue ensuite, c’est bien l’ancien grand maître de l’IA chez Apple : John Giannandrea. À part le fait de s’être fait dépouiller de la plupart de ses équipes, le plus gros souci du transfuge de Google était aussi son manque d’assurance durant les conférences. En effet, l’homme n’est pas du genre expressif, mais n’a pas non plus de filtre quand une question lui est posée, n’ayant pas hésité à faire part de ses doutes concernant l’intelligence artificielle durant une interview.
Le grand sourire a du diminuer ces derniers mois... Image Apple.
Il est clair que sa position actuelle des plus délicates n’a pas aidé à le remettre sur scène, mais sa mise à l’écart montre bien son isolement par rapport au reste des équipes dirigeantes : qui se souvient des premières interventions sur scène de Tim Cook, complètement monotone et ennuyeux (les choses se sont bien améliorées avec le temps, mais il a aussi compris qu’il devait limiter la durée de ses interventions, pour ne pas endormir son public), ou encore d’un Craig Federighi tout tremblant en montrant les premières images de Mac OS X Lion ? Les deux ont très bien évolué, parce qu’ils ont été soutenus dans leurs efforts par le reste des dirigeants. Il apparaît que Giannandrea n’aura pas cette chance, et cela donne une idée de son destin à plus ou moins long terme.
Maquillaje
Liquid Glass a beau sembler une belle couche de maquillage plus qu’autre chose, il laisse tout de même entrevoir qu’Apple a réorganisé son plan à la vitesse de l’éclair, pour faire avec les retards de son IA. L’interface unifiée n’est qu’une première pierre d’un tout nouvel édifice. Vivement la suite ! En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
À quoi reconnait-on une semaine de WWDC sur MacGeneration ? À la publication d’une quantité phénoménale d’articles ! Pour vous aider à vous y retrouver, voici la liste complète de nos contenus sur Liquid Glass, iOS 26, iPadOS 26, macOS Tahoe et les autres nouveautés présentées par Apple à la WWDC 2025. Pour lire l’intégralité de nos articles, abonnez-vous au Club iGen, notre offre premium. Vous profiterez en plus de nos sites et de notre app iOS sans publicité, ainsi que d’autres avantages.
Si nous avons d’ores et déjà analysé plusieurs évolutions majeures, comme Liquid Glass et le puissant Spotlight de Tahoe, il nous reste encore des nouveautés à passer au crible, ce que nous ferons tout au long des prochaines semaines. Et à coup sûr le design Liquid Glass va se polir au fil des bêtas, ce que nous ne manquerons pas de montrer.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Ça y est, c’est fait ! Apple a présenté cette semaine toutes ses nouveautés logicielles pour l’année à venir. Le grand thème de la WWDC 2025, c’était l’uniformisation. iOS, macOS et les autres systèmes partagent un design commun, Liquid Glass, et le même numéro de version, le 26. L’iPad se rapproche, lui, plus que jamais du Mac avec de nouvelles capacités. Et à cela il faut ajouter comme d’habitude une ribambelle de petites nouveautés.
La WWDC 2025 a-t-elle été décevante ou enthousiasmante ? On va essayer de répondre à cette question avec Christophe dans cet épisode spécial de Sortie de veille.
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Apple a ouvert un programme de réparation pour des Mac mini M2 (2023) frappés par une impossibilité de démarrer, ils ne s'allument plus. Les modèles concernés ont été fabriqués entre le 16 juin 2024 et le 23 novembre 2024.
Image Apple.
Vous pouvez vérifier si le vôtre est susceptible d'être touché par ce problème en saisissant son numéro de série sur cette page. La réparation sera à la charge d'Apple. Le programme couvre les Mac mini éligibles durant les trois années suivant la première vente au détail du produit, précise Apple.
Alors que la première bêta d’iOS 26 est sortie ce lundi, Apple enchaîne déjà avec une mise à jour pour les développeurs : surprise, ce n’est pas la bêta 2, mais une salve de correctifs. Elle n'est proposée que pour les iPhone 15 et 16. Elle doit corriger un problème qui faisait s'afficher un logo de batterie quasiment vide et une impossibilité de démarrer après l'installation de la première mouture de cette bêta 1. Le numéro de version évolue ainsi seulement dans sa lettre finale, passant de 23A5260n à 23A5260u.
Depuis la présentation de l’interface « Liquid Glass », certains y ont vu un retour des transparences, tentées en 2006 par Microsoft avec le terriblement mal famé Windows Vista. Et Redmond, bien heureux pour une fois de pouvoir balancer une pique sur son adversaire de toujours, rentre dans le jeu avec un petit troll vidéo un peu taquin.
Si le troll peut sembler viser juste, il pourrait être tout autant facile de rappeler que Microsoft a parfois tapé dans le mille sur certaines innovations, mais leur mise en œuvre était à chaque fois tellement catastrophique que ça ne marchait pas. Dans l’historique récent, se trouvent ne serait-ce que les TabletPC, concept ayant quasiment enterré l’idée de tablette tactile portable tant il était criblé de bugs et de lourdeurs (dans tous les sens du terme), avant que l’iPad arrive pour reprendre le concept de base et l’adapter pour en faire quelque chose d’utilisable et d’intéressant pour le grand public.
Et si Aero, l’interface de Windows Vista, a bien tenté pour la première fois la transparence calculée en temps réel pour une interface d’un système d’exploitation, les plus vieux d’entre nous se rappelleront aussi à quel point celle-ci était gourmande en ressources, au point de n’être fluide que sur les PC les plus puissants de l’époque. Désolé Steve (Ballmer pour le coup), mais ces effets de transparence, même si c'était « la meilleure fonction de Vista » étaient soit trop lourds pour les PC de l'époque, soit tellement mal codés que 20 ans plus tard, même une montre connectée arrive à les gérer.
À côté, Apple lance une interface utilisant force effets de transparence, certes 20 ans plus tard mais... faite pour fonctionner avec un nombre conséquent d’appareils, et dont même la beta est quasi fluide (pour l’utiliser tous les jours sur tous mes appareils depuis sa sortie, je peux en témoigner, NDLA).
Croyant enterrer l’iPhone, moins de dix ans plus tard c’est Windows Phone qu’ils ont mis en cercueil. Image AppleInsider.
Au final, même si l’avenir n’est pas encore écrit, les multiples événements passés nous rappellent la morale de cette histoire, courant depuis que les deux protagonistes se combattent, et ressemblant un peu à celle du Lièvre et de la Tortue : courir après les innovations, c’est bien. Les intégrer d’une manière attirante pour le grand public, et en adéquation avec le matériel de celui-ci, c’est mieux. Sinon, on se retrouve rapidement à enterrer sa propre interface, alors qu’on croyait danser sur le cercueil de l’idée de son adversaire...
Si vous vous intéressez un peu aux PC et aux composants informatiques, vous connaissez peut-être Linus Sebastian, le Youtubeur canadien de la chaîne Linus Tech Tips. Et si Linus n'était jamais le dernier à railler les Mac et les produits Apple, ça a visiblement un peu changé après un pari idiot, qui était « utiliser des Mac pendant 30 jours ». Qui est devenu « Ça fait 60 jours et on garde les Mac. »
Nos confrères trouvent macOS plutôt réussi et très cohérent dans les interfaces des applications1, surtout face à Windows. Ils trouvent aussi AirDrop très efficace et simple et Touch ID efficace, tout comme la possibilité d'employer une Apple Watch pour remplacer le mot de passe. Bien évidemment, tout n'est pas rose, et l'absence de Face ID est reprochée, surtout devant l'encoche des Mac.
Linus trouve aussi que la gestion des captures d'écran (un point important dans son travail) est un peu compliquée, avec des raccourcis compliqués à retenir (issus des premiers Macintosh) et peu d'options. De même, il reproche que les captures s'accumulent sur le bureau, mais il vante par contre l'intégration de l'enregistrement de l'écran directement dans le système, via QuickTime ou les raccourcis. Ceux qui ont dû le faire sous Windows comprendront : il est souvent nécessaire de chercher la bonne option dans les outils Xbox ou installer des outils tiers.
Linus garde son MacBook Air. Image LTT.
Si les deux compères ont eu un peu de mal à se faire au gestionnaire de macOS, qui demande un peu d'habitude, c'est la gestion des écrans externes qui est ici moquée. Et à raison : Apple propose peu d'options pour les moniteurs, avec des options parfois absentes (selon le moniteur) et un comportement peu cohérent quand on change de moniteur fréquemment. Linus ne comprend d'ailleurs pas pourquoi ce n'est pas mieux intégré à macOS.
Si macOS et les options de continuité sont vantés, ils trouvent aussi qu'une fonction qui n'est pas disponible chez nous a peu d'intérêt : la recopie de l'iPhone sur le Mac. La raison est triviale : les Mac n'ont pas d'écran tactile. Alex Clark trouve aussi que si Apple Music est très efficace sur la partie technique (l'audio et la qualité), l'interface est confuse… et personne ne devrait le contredire, tant Apple Music garde certains codes très datés issus d'iTunes.
Mac ou PC ? Image LTT.
Enfin, un point évident pour certains d'entre vous, la question des jeux vidéo est un problème. S'ils notent que les jeux Apple Silicon fonctionnent bien mais ne sont pas courants, ils expliquent que les quelques possibilités qui existent pour les (nombreux) jeux disponibles sous Windows fonctionnent mal. Et que si Parallels Desktop peut aider pour les logiciels professionnels, ce n'est généralement pas suffisant pour les jeux vidéo dans de bonnes conditions2.
Ils aiment les Mac… mais
Linus a utilisé un MacBook Air M2 dans sa version de base et il a visiblement été impressionné par l'autonomie. Et c'est normal : c'est un ordinateur capable de fonctionner pendant une journée de travail sans s'approcher d'une prise USB-C. Pour Alex, qui a un MacBook Pro, c'est l'écran, les haut-parleurs et l'autonomie qui impressionnent, des points sur lesquels les PC classiques sont rarement compétitifs.
Linus se plaint tout de même du Wi-Fi de son MacBook Air M2, qui lui a visiblement posé pas mal de soucis. Outre le fait que les Mac ne sont pas Wi-Fi 7, les comportements étranges sont en effet légions sur les Mac portables. Son acolyte, lui, n'a pas eu de soucis particuliers avec son MacBook Pro, mais bien avec un Mac Pro et sa puce Ethernet 10 Gb/s. Visiblement, nos confrères ont un réseau rapide qui pose des soucis avec les cartes Aquantia sous Windows… et sous macOS.
L'autre point reproché est celui des souris : ils n'aiment pas la Magic Mouse (une opinion courante) mais ils expliquent aussi que si le trackpad est excellent, la prise en charge des souris est ridicule. Le simple fait de devoir installer un logiciel dédié pour assigner le bouton précédent à un bouton de la souris a visiblement été une surprise. De même, ils considèrent que le fait de lier l'orientation du défilement à tous les périphériques (trackpad compris) est idiot : il devrait être possible de garder le défilement naturel pour un trackpad et le défilement habituel pour la molette d'une souris.
Une des conclusions de Linus est évidente : si certains peuvent vous dire « Ça marche, tout simplement », c'est généralement faux. macOS nécessite de s'habituer à la logique d'Apple et il est souvent nécessaire de télécharger des utilitaires plus ou moins obscurs pour que l'OS s'adapte à vos besoins. Ce qui n'a pas empêché Alex, considéré comme anti-Mac, d'acheter son propre MacBook Pro à la fin. Et dans l'ensemble, cette vidéo montre bien pourquoi les Mac continuent à avoir du succès, même s'ils ne sont évidemment pas parfaits.
C'est à ça que l'on reconnaît ceux qui ne connaissent pas les Mac depuis longtemps. ↩︎
Le point à prendre en compte, c'est que les exigences varient selon les personnes et qu'elles sont plus élevées quand il s'agit de journalistes qui testent des jeux sur des cartes graphiques haut de gamme. ↩︎
« Tahoe » rime avec « Vision Pro » : avec le framework CompositorServices, les applications macOS pourront envoyer des scènes tridimensionnelles vers le casque, sans besoin d’une application visionOS. SwiftUI permet maintenant de concevoir des interfaces volumétriques, de manipuler des objets virtuels et de projeter des éléments dans l’espace. Pour un peu, on dirait qu’Apple prépare l’arrivée d’un casque directement relié au Mac…
Image Apple/MacGeneration.
Cela tombe bien, « Apple travaille sur un Vision Pro qui se branche sur un Mac », selon Mark Gurman, le journaliste toujours bien renseigné de Bloomberg. Avec macOS 26 et visionOS 26, les développeurs pourront créer des applications qui tournent sur le Mac, mais affichent des contenus sur le casque. N’y voyez pas une manière de concevoir des applications spatialisées au rabais ; il s’agit plus probablement de faciliter la conception de contenus tridimensionnels.
Une application de modélisation architecturale, par exemple, pourrait permettre de travailler sur la visualisation 2D sur l’écran du Mac tout en projetant une visualisation 3D dans le casque. Puisque la même application gère les deux environnements, la manipulation de l’un pourra directement influer sur l’autre, sans latence ni désynchronisation. Voilà qui pourrait encore renforcer l’intérêt pour le Vision Pro dans les milieux industriels.
C'est au tour de l'iPhone XS de changer de statut au sein du SAV d'Apple qui considère ce modèle de 2018 comme « Ancien » (ou vintage en anglais). C'est le lot des produits de la Pomme lorsque 5 années au moins se sont écoulées depuis la fin de leur commercialisation.
Sur un plan logiciel, les XS ont reçu iOS 18 l'année dernière, il s'agissait de leur 6e mise à jour majeure. Ils s'arrêtent là, iOS 26 réclame au minimum leur successeur, l'iPhone 11.
L'iPhone XS est toujours pris en charge par les Apple Store et les réparateurs agréés sous réserve de la disponibilité des pièces nécessaires.
Dans deux ans, il sera considéré comme « obsolète » et il n'y aura de recours qu'auprès de bidouilleurs ou de réparateurs non agréés. L'iPhone XS Max avait précédé son petit frère en passant en vintage dès le mois de novembre dernier.
La page d'accueil d'Apple au lancement des iPhone XS. Source.
L'iPhone XS suivait l'iPhone X qui avait étrenné Face ID. Il l'améliorait sur quelques points et un grand modèle — Max de 6,5" — était ajouté, venant remplacer les iPhone Plus de 5,5". L'un des intérêts des iPhone XS fut leur capacité à gérer deux SIM au lieu d'une seule, la seconde étant de type eSIM.
Enfin, on l'aura peut-être oublié, mais des visuels de cet iPhone et de l'Apple Watch qui allait l'accompagner furent dénichés astucieusement juste avant leur présentation par Apple, au grand dam de celle-ci.
La bêta de tvOS 26 a été décortiquée, et elle montre que les Apple TV et les HomePod compatibles Thread vont passer à la version 1.4 du protocole. Cette version n'est pas anodine, car elle va améliorer la prise en charge dans les réseaux composés de plusieurs appareils issus de différentes marques. Actuellement, si vous avez (par exemple) un routeur Apple (comme un HomePod mini) et un modèle d'une autre marque, Thread passe par des réseaux séparés. Avec Thread 1.4, ils seront unifiés, ce qui devrait améliorer les performances et l'interopérabilité.
L'Apple TV est un routeur Thread dans certains cas. Image Apple.
La norme devrait aussi améliorer les performances en permettant aux routeurs de bordure compatibles de profiter de l'Ethernet et du Wi-Fi en même temps pour faire le lien entre le réseau Thread et votre réseau local. Mais aussi simplifier de nombreux points sur la maintenance et permettre d'installer un appareil sans interaction physique. C'est encore une fois anodin sur le papier, mais pratique pour ceux qui installent du matériel : un périphérique placé dans un endroit inaccessible pourra quand même être ajouté, comme l'explique Matter Alpha.
Pour rappel, les HomePod 2 et HomePod mini sont compatibles Thread, mais se connectent au réseau local uniquement en Wi-Fi. Les Apple TV 4K de 2e génération et les Apple TV 4K de 3e génération avec Ethernet peuvent aussi prendre en charge un réseau Thread, avec une liaison en Wi-Fi ou en Ethernet vers le réseau local. Et si vous n'avez pas compris la différence entre Thread — qui est une liaison physique — et Matter (le protocole de domotique, qui profite d'une liaison physique qui peut être Thread), nous avons un excellent article sur le sujet.
Si vous aimez les jeux 16 bits (et certains 32 bits) de SEGA, nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que plusieurs jeux rétro deviennent totalement gratuits dans leurs versions iOS (et Android). La mauvaise, c'est qu'il y a une bonne raison à cette gratuité : SEGA abandonne le développement de ces jeux, ce qui implique qu'ils fonctionnent actuellement, mais qu'il est possible qu'ils posent des problèmes dans le futur, avec des mises à jour d'iOS (par exemple).
De façon plus étonnante, Sonic The Hedgehog 4 Episode I reste payant (3 €) et Sonic the Hedgehog Classic, le premier de la série, reste payant avec des achats in-app. Notons que certains étaient gratuits avec des achats in-app, mais ils ont été supprimés.
Les fabricants d'iPhone basés en Inde ont fait carburer leurs usines pour livrer les États-Unis dans des volumes records ces trois derniers mois.
Foxconn et son concurrent de moindre taille Tata ont envoyé quasiment toute leur production d'iPhone vers les États-Unis entre mars et mai indique Reuters. Les usines indiennes de ces fournisseurs ont permis à Apple d'approvisionner son premier marché mondial en esquivant les droits de douane imposés à la Chine qui s'étaient envolés jusqu'à 145 % au plus fort de la crise déclenchée par le président américain. Alors que l'Inde ne se voyait appliquer que 27 % de hausse.
Assemblage d'iPhone en Inde. Image [Apple](https://www.apple.com/fr/supply-chain/).
Sur le dernier trimestre, Foxconn a exporté pour 3,2 milliards de dollars d'iPhone depuis l'Inde, soit 97 % de sa production contre 50 % en moyenne un an plus tôt. Sur le seul mois de mai, la valeur des iPhone envoyés a représenté presque 1 milliard de dollars, juste derrière le record établi en mars avec 1,3 milliard.
Autre indicateur de l'importance de cette réaffectation géographique, sur les 5 premiers mois de l'année, Foxconn a envoyé pour 4,4 milliards de dollars d'iPhone depuis l'Inde vers les États-Unis au lieu de 3,7 milliards sur l'ensemble de l'année 2024. Pour accélérer ce mouvement, Apple a aussi obtenu des douanes indiennes qu'elles réduisent de 30 heures à 6 heures le délai pour les procédures administratives.
L'Inde demeure une option plus intéressante pour Apple malgré un accord trouvé cette semaine entre les gouvernements américain et chinois qui doit voir les taxes douanières s'élever à 55 %. Les importations depuis l'Inde sont toujours taxées à hauteur de 10 % avec des négociations en cours pour éviter une hausse à plus de 25 %.
Avant que n'éclate cette crise douanière, l'Inde exportait déjà vers les États-Unis, mais aussi en direction d'autres marchés comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou la République tchèque. C'est maintenant le marché américain qui avale quasiment toute la production, mais il y a des miettes pour les autres pays. Des iPhone 16e Indiens peuvent arriver aussi chez nous.
En faisant développer depuis quelques années des lignes d'assemblage d'iPhone par ses fournisseurs en dehors de Chine, Apple a pu contourner les effets de cette envolée des droits de douane. Mais on a vu Donald Trump agacé de constater qu'Apple ne faisait que déplacer vers un voisin de la Chine ses capacités de production au lieu d'envisager de les déménager un jour sur le sol américain.
Minuteur, météo, calculette… Les applications de Not Boring Software ont l’air ennuyeuses, mais elles ne le sont pas. Du tout. Avec leurs graphismes déjantés, leurs effets visuels et sonores, leur typographie et même leurs vibrations, elles sont tout aussi amusantes que fonctionnelles. Le petit studio revient avec !Camera, une application que l’on peut décrire comme une version de Halide sous acide.
Remarquez les ombres sous les boutons, qui sont générées en temps réel. Image iGeneration.
Faut-il s’étonner que Not Boring ait rapidement gagné un Apple Design Award ? Son cofondateur Andy Allen est aussi celui de FiftyThree, la petite entreprise qui avait créé le formidable carnet numérique Paper sur les cendres du projet Courier. Avec son partenaire Mark Dawson, il a parié sur la typographie et les animations pour réinventer des applications aussi triviales qu’un minuteur et une calculette.
(Not Boring) Camera, ou !Camera pour les intimes, poursuit dans la même lignée avec une interface colorée rappelant les appareils jetables. Avec ses gros boutons, ses pépiements, ses vibrations et son petit viseur rectangulaire, elle rappelle la version originale de Hipstamatic. Mais avec ses fichiers Super RAW court-circuitant le moteur de traitement d’Apple, ses filtres sous la forme de LUT et son mécanisme de contrôle du traitement HDR, elle rivalise aussi avec Halide !
Bref : ce n’est pas sérieux, mais c’est très sérieux. L’interface de mise au point manuelle, qui utilise une bague virtuelle, vaut le détour. L’application est gratuite, mais certains thèmes et filtres, ainsi qu’une poignée de réglages, nécessitent un abonnement. Not Boring propose deux formules, l’une à 17,99 € par an qui débloque seulement cette application et l’autre à 34,99 € qui comprend l’ensemble de son catalogue.
macOS 26 apporte sa solution à l'encombrement de la barre des menus par des icônes d'applications tierces ou d'Apple. Les Réglages de macOS Tahoe 26 contiennent une nouvelle rubrique pour la barre des menus. Y sont listées toutes les apps qui peuvent afficher leur icône à cet endroit pour proposer des actions rapidement accessibles (Adobe avec son Creative Cloud pour ne citer que lui). Pour chacune on peut bloquer l'incrustation de son icône.
Image MacGeneration.
En général, ces logiciels ont dans leurs réglages une option pour gérer cet affichage mais dorénavant tout est centralisé dans les réglages de macOS. Ça ne remplacera pas un utilitaire plus complet comme Bartender mais c'est un début.
Le projet Titan n’aura pas servi à grand-chose, mais il n’aura pas servi à rien. Après CarPlay Ultra, Apple présente EnergyKit, un nouveau framework permettant aux développeurs d’utiliser les données de l'application Maison relatives à l’énergie électrique. EnergyKit s’adresse particulièrement aux fabricants de véhicules électriques, qui peuvent réduire ou repousser la recharge en fonction des conditions du réseau électrique.
Image Apple/MacGeneration.
Depuis iOS 17, l’application Maison peut « prédire » les émissions de CO₂eq générées par la production électrique… de PG&E, seul et unique fournisseur ayant joué le jeu1. EnergyKit utilise ces données, ainsi que la grille tarifaire, pour fournir une sorte de « bulletin électrique » indiquant lorsque l’électricité est moins chère et plus propre. Les applications peuvent s’en servir pour contrôler l’alimentation des appareils connectés.
Autrement dit, Apple fait un pas timide vers la conception d’un système de gestion de l’énergie domestique (HEMS), dans lequel l’application Maison pourrait contrôler et optimiser votre consommation électrique. EnergyKit peut être utilisé par un thermostat ou une pompe à chaleur, mais la firme de Cupertino insiste particulièrement sur la recharge des véhicules électriques.
Or HomeKit ne prend en charge ni les données de consommation des thermostats, ni les chargeurs de wattures, contrairement à d’autres systèmes domotiques. Espérons qu’EnergyKit préfigure des avancées dans ce domaine, notamment par le biais de Matter, qui vient d’améliorer son intégration des chauffe-eaux, des pompes à chaleur et des systèmes de stockage énergétique.
En France, RTE publie ses données en temps réel sur le portail éCO₂mix. C’est à croire que le service public a du bon ! ↩︎
Dans le monde PC (et en partie sur les iPhone et iPad), 3DMark est une référence. Ce test existe depuis plus de 25 ans et propose de façon régulière des benchmarks à la pointe de la technologie graphique, qui permettent autant de voir ce dont sont capables les cartes graphiques que de comparer les résultats entre différents modèles. Et 3DMark est maintenant disponible nativement pour les Mac Apple Silicon. Le logiciel utilise bien évidemment l'API graphique d'Apple, Metal.
3DMark sur Mac.
Il est important de le préciser : Steam accepte d'installer le programme sur un Mac Intel, mais affiche un message d'erreur au lancement. Pour le moment, seule une petite partie des nombreuses scènes est disponible sur Mac. Le premier est Solar Bay, qui est prévu pour les plateformes mobiles capables d'effectuer du ray tracing, mais avec des performances faibles. Sur un Mac mini M4 Pro, le score est de 30 523, ce qui est loin d'être impressionnant : une simple GeForce RTX 2060 (qui a déjà quelques années) atteint entre 35 et 40 000 points (et une GeForce RTX 5090 overclockée fait littéralement dix fois plus).
Quelques résultats.
Le second est Steel Nomad, accompagné de Steel Nomad Light. Ils n'utilisent pas le ray tracing, mais ciblent les PC avec des cartes graphiques puissantes (pour le premier) et les appareils mobiles haut de gamme pour le second. Le premier est rendu en 2160p (4K), le second en 1440p. Avec Steel Nomad, le Mac mini M4 Pro montre ses limites, avec une fluidité approximative (moins de 20 images/s) et un score de 1 712. Là aussi, le GPU d'Apple est un peu moins rapide qu'une simple GeForceRTX 2060, un modèle milieu de gamme de 2018.
Wild Life Extreme.
Le dernier test est Wild Life Extreme, qui vise les appareils mobiles avec un rendu en 2160p, sans ray tracing. Le score est de 17 258, soit encore une fois un résultat du même ordre qu'une GeForce RTX 2060.
Dans tous les cas, il demeure intéressant d'avoir une version Mac du benchmark, même si tous les outils de test ne sont pas présents et que les Mac ne sont pas réellement des ordinateurs pensés pour les jeux. 3DMark permet au moins d'obtenir une bonne idée des performances qu'il est possible d'atteindre, en comparant les résultats avec ceux de PC.
Il avait été annoncé en octobre 2024, et il est sorti d'abord sur la Nintendo Switch 2, mais Cyberpunk 2077 est toujours bien prévu sur les Mac. C'est Paweł Sasko, qui travaille chez CD Projekt Red (les développeurs du jeu), qui nous donne quelques nouvelles du jeu sur X.
Image Paweł Sasko
En deux photos et un message, il nous apprend que la presse et les influenceurs ont pu voir le jeu tourner dans son édition Ultimate (la même que pour la console de Nintendo) mais avec des performances sans commune mesure. Il explique que le jeu fonctionne à 120 images/s avec les réglages Ultra sur un MacBook Pro M4 Max. La définition n'est pas annoncée, donc nous pouvons espérer qu'il s'agit de la définition native de l'écran (3 024 x 1 964 ou 3 456 x 2 234) et probablement avec une technologie d'upscale comme MetalFX. Rappelons tout de même que si atteindre 120 images/s avec des réglages élevés est plutôt une bonne nouvelle, le MacBook Pro le moins cher équipé de cette puce s'approche des 4 000 €.
Image Paweł Sasko
Enfin, il confirme que le jeu sera disponible en 2025, ce qui laisse à peu près six mois aux développeurs pour ne pas le contredire.
Les itinéraires à vélo et les vues LookAround à 360° ont fait l'objet d'une attention particulière pour les nouveautés présentées lors de la WWDC 2025. Le premier changement visible est l'ajout des itinéraires à vélo et leurs dénivellés dans la version web de Plans.
Les propositions d'itinéraires à vélo. Image MacGeneration.
Pour affiner les propositions de trajets, on dispose de deux critères : Éviter les collines et Éviter les routes très fréquentées. Jusque-là on disposait des options voiture ou piétons. Il manque encore les transports en commun et l'option des taxis.
Cette possibilité d'afficher les itinéraires à vélo n'est pas réservée à Plans sur le web, elle figure dans la nouvelle version du framework MapKit JS qu'utilisent les développeurs de tierce partie pour leurs sites web ou leurs web apps. Ils pourront l'intégrer dans ces contenus comme ils pouvaient déjà le faire pour les trajets à pied et en voiture.
Il en va de même pour les développeurs d'apps watchOS qui utilisaient déjà les ressources de Plans, ils peuvent s'appuyer maintenant aussi sur les trajets cyclistes. En tout ce sont une vingtaine d'API MapKit qui ont été transférées dans watchOS 26.
Enfin, la vue LookAround à 360° qu'Apple a lancé avec iOS 16 est maintenant étendue à MapKit JS. Cela veut dire que des sites web pourront proposer cette navigation à hauteur d'homme dans leurs pages ou intégrer une vue statique d'un endroit particulier avec cette représentation LookAround. Un clic dessus lancera la navigation complète.
Dans le monde de la gravure, ça va… et ça vient. Les champions actuels sont les Taïwanais de TSMC et les Coréens de Samsung, avec respectivement 67,6 % et 7,7 % du marché, mais les acteurs chinois (malgré des restrictions sur les technologies accessibles) sont en embuscade. En effet, SMIC est passé de 5,5 à 6 % de parts de marché en un trimestre, et c'est essentiellement au détriment de Samsung, qui est descendu de 8,1 à 7,7 %.
Les parts de marché selon TrendForce.
Le cas de Samsung est particulier : la société n'a jamais vraiment réussi à proposer des technologies équivalentes à celles de TSMC et tous les grands fabricants se sont peu à peu tournés vers Taiwan pour les puces modernes, de Nvidia à Apple (depuis quelques années maintenant) en passant par Intel pour une partie de ces CPU. Actuellement, Samsung garde encore le marché des systèmes sur puce Exynos (conçu par une autre branche de Samsung) et la nouvelle Nintendo Switch 2, dont le système sur puce Nvidia est issu d'une génération qui avait été gravée par Samsung (Ampere, les GeForce RTX 3000).
Le cas de SMIC est plus intéressant, car même si le fondeur chinois ne propose que du 7 nm, ses parts de marché augmentent. Et c'est visiblement essentiellement lié au marché local : les fabricants occidentaux ne font pas appel à SMIC. Des sociétés comme Huawei profitent de SMIC pour graver des puces avec des technologies maison, à cause des restrictions imposées par les États-Unis.
Les deux autres fondeurs du top 5 restent assez mineurs et sont sous les 5 % de parts de marché. UMC est une société taïwanaise plutôt spécialisée dans les gravures moins modernes mais rentables et suffisantes pour de nombreuses puces, et GlobalFoundries a perdu de sa superbe depuis qu'AMD grave entièrement ses puces chez TSMC.
macOS Tahoe et iOS 26 n’ont pas fini de dévoiler tous leurs secrets. Les premières bêtas apportent deux ajouts intéressants pour la fonction de remplissage automatique des codes de sécurité à usage unique. Comme le pointe l’ingénieur Jane Manchun Wong sur Twitter, le système mobile peut désormais suggérer ces codes dans les apps tierces comme Google Voice. Elle ne fonctionnait jusqu’à présent qu’avec les logiciels d’Apple.
Remplissage automatique d’un code sur Firefox.
De son côté, le fouineur @aaronp613 note que les codes de vérifications par SMS peuvent maintenant être remplis automatiquement sur Chrome. Nous avons pu confirmer que cette nouveauté était bien en place, et ce également sur Firefox là où la fonction était jusqu’à présent réservée à Safari. Cette nouveauté ne concerne pas le remplissage automatique des cartes bancaires, qui reste réservée à Safari.
Les premières bêtas d’iOS, d’iPadOS et de macOS 26 sont pour le moment réservées aux développeurs. La bêta publique devrait arriver début juillet, tandis que la sortie pour le grand public est prévue à l’automne prochain.
Le client Steam est l’une des dernières grosses apps pour le Mac à ne toujours pas proposer de version optimisée pour les puces Apple Silicon sur les « nouveaux » Mac, près de cinq ans après la sortie des premiers modèles. Cela n’empêche pas l’app de fonctionner correctement sur ces ordinateurs grâce à l’action de Rosetta, mais enfin, c’est quand même difficile à accepter de la part d’un si gros acteur. Tout cela va bientôt être oublié, puisque Valve a publié une version optimisée Apple Silicon de son app.
La bêta de Steam, optimisée pour les puces Apple Silicon : tout arrive ! Image MacGeneration.
Ce n’est pas encore le cas de la version finale, qui repose toujours sur du code Intel. Pour bénéficier de la nouveauté, il faut activer les bêtas dans les paramètres de Steam (section « Interface », étrangement) et redémarrer l’app qui téléchargera une mise à jour dans la foulée. Ceci fait, vous vous retrouverez avec le même client Steam qu’avant, sauf qu’il est bel et bien optimisé Apple Silicon. J’ai noté sur mon Mac Studio première génération que le lancement était nettement plus rapide, avec moins de rebonds dans le Dock qu’avant, un changement bienvenu.
Steam reste une app très éloignée de tout code natif, son interface est basée sur des technologies du web et elle tourne grâce à Chromium, le moteur de rendu de Chrome. L’un des changements a ainsi consisté à remplacer ce moteur par une version optimisée Apple Silicon et sans doute corriger quelques bugs au passage. On se demande bien ce qui a empêché Valve de le faire depuis tout ce temps, sans doute son désintérêt manifeste pour la plateforme d’Apple. L’éditeur a abandonné plusieurs jeux pour le Mac et semble désormais faire le strict minimum pour les joueurs qui ne veulent pas d’un PC de jeu à côté, dont l’auteur de ces lignes.
La sortie de la bêta coïncide étrangement avec les annonces de la WWDC. Apple a en effet profité de la présentation de macOS 26 en début de semaine pour prévenir que la prise en charge des puces Intel allait disparaître à terme et avec elle Rosetta, la brique indispensable pour les apps qui ne sont pas optimisées. Si Valve compte maintenir Steam sur le Mac, elle n’a ainsi pas le choix d’optimiser son code pour Apple Silicon, même si la transition ne se fera pas avant 2027.
Sur mon Mac, il me restait encore deux apps que j’utilisais régulièrement restées sous Intel : Steam donc et ScanSnap Home, l’horrible utilitaire qui accompagne les excellents scanners de la même marque. J’espère que les annonces d’Apple réveilleront les développeurs de l’app et que l’on aura enfin une version Apple Silicon…
Amazon en Italie fait passer l'iPhone 16 Pro en dessous des 1 000 €. Tous les coloris de l'iPhone 16 Pro avec 128 Go de stockage sont à 999 € qui deviennent 987 € une fois ajustée la taxe (plus forte chez notre voisin) et pris en compte les frais de port. La livraison peut se faire à partir du lundi 16. Amazon en France vend ce modèle en promo à 1 090 € contre 1 229 € chez Apple.
Même réduction de 19 % sur l'iPhone 16 Pro Max avec 256 Go qui est présenté à 1 199 € qui se transformeront en 1 184 € (même délai de livraison). En France, cette version coûte, au mieux, 1 331 € alors qu'Apple la vend 1 479 €.
Dans le premier cas, la réduction par rapport au tarif Apple Store dépasse les 240 € et pour le second elle est de 295 €.
Alors que la WWDC 2025 n’a laissé filtrer aucune précision, et encore moins de date concernant le Siri plus personnel , les oreilles indiscrètes de Mark Gurman ont glâné quelques informations.
Présentation du Siri plus personnel à la WWDC 2024. Image Apple/MacGeneration.
Selon le fuiteur, les équipes de Cupertino commencent à envisager le printemps 2026 pour la sortie de ce Siri tirant parti d'Apple Intelligence, ce qui le rendrait disponible pour iOS 26.4. Plus précisément, le mois de mars serait privilégié pour le lancement de cette nouvelle version.
Bien entendu, officiellement Apple n’a fait aucun commentaire quant à cette possibilité, et rappelle qu’elle ne communique pas sur les dates de sorties exactes des nouvelles fonctions, se bornant juste à annoncer qu’elles arriveraient « plus tard l’année prochaine ».
Cette nouvelle version de Siri devrait enfin amener les fonctions qui ont été présentées durant la WWDC 2024, à savoir les interactions plus profondes avec les apps tierces, et des conversations beaucoup plus naturelles avec le bot.
Si en interne les équipes de développement et celles de marketing se renvoient la balle, les premières indiquant que les secondes ont survendu les fonctions et ont communiqué trop tôt, quand celles-ci répondent que la roadmap prévue était de fournir ce Siri plus personnel avec la sortie des iPhone 16, le délai a provoqué un remue-ménage comme Apple n’en avait pas connu depuis longtemps, jusqu’à changer de personne à la tête des équipes de développement d’Apple Intelligence, et déclencher un début d’excuses officielles en la personne de Craig Federighi au début du keynote de la WWDC 2025 :
Ce développement nécessite plus de temps que prévu pour atteindre notre niveau d’exigences, et nous travaillons pour faire en sorte de pouvoir vous en dire plus au cours de l’année prochaine.
Ce délai décale aussi certains produits qui devaient possiblement sortir courant 2025, comme le très attendu « HomePad », ou encore les lunettes connectées devant concurrencer les Ray-Ban Meta. Quoiqu’il en soit, Robby Walker et son équipe de développeurs sont attendus au tournant, et n’auront sûrement pas droit à la moindre erreur.
Si le rappel concerne pour le moment uniquement les États-Unis d’Amérique, le modèle a été vendu dans le monde entier, y compris en France. Il est donc plus prudent de vérifier dans vos tiroirs si une de ces batteries n’est pas concerné par le souci.
La batterie en question, et l’endroit où trouver le numéro de série.
En effet, Anker rappelle toutes les batteries de modèle PowerCore 10000 (modèle A1263) produites entre le 1er janvier 2016 et le 30 octobre 2019, et vendues entre juin 2016 et décembre 2022, ce qui représente un nombre conséquent d’unités. Ces batteries ont un défaut de fabrication qui peut conduire à une surchauffe, amenée à fondre l’entourage en plastique et potentiellement déclencher un incendie.
Anker a mis en place une page de rappel permettant de vérifier si son numéro de série fait partie de ceux concernés, sachant que vous pouvez trouver celui-ci sur le dessous de la batterie en question.
Même si le rappel ne concerne pour le moment que les USA, nous ne saurions trop vous conseiller de ne plus utiliser votre batterie si celle-ci venait à faire partie de la liste des appareils concernés, par mesure de sécurité, en attendant une éventuelle extension de ce rappel à la France.
Si pour le moment nos amis d’Amérique du Nord sont bien plus impactés que nous, il semble qu’une grosse panne touche plusieurs services en ligne depuis maintenant une petite heure. La panne touche un nombre conséquent de sites et de services, donc ne vous étonnez pas trop si l’un d’eux ne répond pas correctement.
DownDetector.com affiche beaucoup de pannes, sur de nombreux services en même temps. Capture MacGeneration.
Les services concernés sont aussi divers que tous les services de Google, Amazon Web Services (AWS pour les intimes), Azure, Steam, CloudFlare, ClaudeAI, mais aussi Signal, Snapchat, Character.ai, Discord, Pokémon Go, Disney+, Nintendo Switch Online, et bien d’autres.
Google Cloud Platform et ClaudeAI affichent un nombre d’erreurs conséquent entre autres.
Étant donné le nombre de services touchés en même temps, il semble que la panne soit à chercher du côté des grosses structures type AWS ou Azure, qui fournissent la puissance et la disponibilité nécessaires aux autres entreprises.
Si vous êtes touchés, n’hésitez pas à signaler le service défaillant dans les commentaires.
Depuis quelques mois voire années, certains sites et ONG mettent en garde les utilisateurs, et avertissent Apple et Google de la présence de VPN, gratuits ou payants sur les App Store des deux entreprises, cachant un danger certain : alors qu’ils disent garantir la sécurité et l’anonymat de leurs utilisateurs, ils sont en fait liés à des entreprises en étroite relation avec le gouvernement chinois.
Un VPN gratuit... pas l’idée du siècle. À fuir.
C’est là tout le souci des VPN : bien utilisés, et mis en place par des entreprises sérieuses, ils permettent de protéger la navigation sur internet en servant d’intermédiaire entre l’utilisateur et le site auquel il souhaite se connecter, le rendant (quasiment) anonyme. Mais la Chine étant ce qu’elle est, la proposition d’un VPN émanant du pays oblige le développeur à laisser aux autorités du pays un accès à n’importe quel moment, et à n’importe quel utilisateur. Ce qui casse un peu l’utilité même d’un VPN.
Si Apple surveille du mieux qu’elle peut les données sortant de votre appareil, limitant les accès suivant l’app, un VPN est par essence beaucoup plus difficile à limiter : son but étant d’échanger des données, limiter son accès au net supprime tout intérêt.
Le TechTransparencyProject mène bonne garde, mais les App Store sont longs à prendre en compte leurs découvertes, et sont d’autant moins enclins à rapidement supprimer ces VPN à fuites qu’ils rapportent de l’argent, beaucoup d’argent. Le TTP a ainsi fait une liste des VPN liés de plus ou moins près au gouvernement chinois (13 chez Apple, 11 chez Google), et donne leur position dans le classement des VPN gratuits les plus téléchargés aux USA :
Apple :
X-VPN - Super VPN & Best Proxy : 4e, plus de 10 millions de dollars de revenus depuis sa création.
Ostrich VPN - Proxy Master : 13e.
VPN Proxy Master - Super VPN : 17e, plus de 5 millions de dollars de revenus depuis sa création.
Turbo VPN Private Browser : 18e, plus de 5 millions de dollars de revenus depuis sa création.
VPNIFY - Unlimited VPN :24e, plus de 100 000 dollars de revenus depuis sa création.
VPN Proxy OvpnSpider : 34e, plus de 50 000 dollars de revenus depuis sa création.
WireVPN - Fast VPN & Proxy : 36e.
Now VPN - Bast VPN Proxy : 64e.
Speedy Quark VPN - VPN Proxy : 94e.
Best VPN Proxy AppVPN : 99e.
HulaVPN - Best Fast Secure VPN.
WireVPN - Secure & Fast VPN.
Pearl VPN.
Google :
Turbo VPN - Secure VPN Proxy : 10e.
VPN Proxy Master - Safer VPN : 27e.
X-VPN - Private Browser VPN : 37e.
Speedy Quark VPN - VPN Master : 46e.
vpnify - Unlimited VPN Proxy : 56e.
Ostrich VPN - Proxy Unlimited : 72e.
Snap VPN - Super Fast VPN Proxy.
Signal Secure VPN - Robot VPN.
VPN Proxy OvpnSpider.
HulaVPN - Fast Secure VPN.
VPN Proxy AppVPN.
Étrangement, et ça peut mettre la puce à l’oreille, ces VPN sont pour la plupart autorisés en Chine... alors que le pays, comme son voisin Russe, demande à Apple et Google de supprimer une quantité conséquente de VPN étrangers tous les ans.
Si la liste est déjà trop longue, TTP reproche aux deux entreprises de prendre sans rougir les 30 % sur chaque transaction qui passe sur ces apps, sachant pourtant que leur fonction principale n’est pas assurée. Dans tous les cas, soyez prudents lorsque vous choisissez un VPN : au final, cette entreprise aura accès à tous les flux qui passeront par leurs serveurs, de la simple consultation web à la sauvegarde de documents privés ou professionnels.
Si les gestionnaires de mots de passe sont bien pratiques, il arrive de temps en temps qu’une erreur de manipulation conduise à écraser le bon mot de passe sans le vouloir, comme quand un changement est effectué, mais que le site suite à une erreur de connexion ne la prend pas en compte. Une fois l’erreur arrivée, l’utilisateur est bon pour reprendre le cycle complet de changement de mot de passe, qui peut être plus ou moins agaçant suivant les sites.
Un historique des changements est proposé pour chaque mot de passe enregistré. Capture MacGeneration.
Apple a pensé à ce cas, et aux nombreuses autres raisons qui pourraient pousser à vouloir retrouver son ancien mot de passe dans iOS 26 : en effet, l’app Mots de passe intégrée aux nouveaux systèmes de la pomme tient à jour un historique des changements pour chaque login enregistré.
Ainsi, si vous êtes perdu dans un changement de mot de passe où le site n’a pas pris en compte correctement la modification, vous pourrez retrouver votre ancien mot de passe dans l’historique de l’app Mots de passe. C’est toujours ça de pris pour gagner du temps.
S’il est bien entendu déconseillé (et interdit !) de regarder des vidéos en voiture, que ce soit sur l’écran du téléphone ou celui intégré au tableau de bord lorsqu’on est conducteur, Apple avait été encore plus stricte jusqu’ici avec CarPlay, interdisant purement et simplement toute vidéo, que ce soit en roulant ou à l’arrêt, sur l’écran déporté.
Pour ce faire, la solution utilisée jusqu’à présent était radicale : aucune app permettant la moindre vidéo n’était autorisée à paraître sur CarPlay. Mais les choses vont changer, comme le prouve un extrait de la page concernant CarPlay et CarPlay Ultra sur le site réservé aux développeurs :
Vidéo dans la voiture : AirPlay video in the car permet aux utilisateurs de regarder leurs vidéos favorites depuis l’iPhone sur l’écran déporté CarPlay quand ils ne sont pas en train de conduire. L’intégration de la fonction CarPlay avec AirPlay video sera nécessaire pour déployer cette fonction dans vos voitures.
La fonction jusque là manquante pourrait être bien pratique pour les voitures électriques bénéficiant de CarPlay, permettant ainsi aux utilisateurs de regarder une vidéo en patientant durant la recharge de leur véhicule. Si Tesla l’a bien compris depuis le début, intégrant Netflix, YouTube, Twitch ou encore Disney+, d’autres moins bien lotis mais bénéficiant de CarPlay seront heureux de cette possibilité.
Bien entendu, la fonction ne permet pas de lire une vidéo sur l’écran alors que la voiture est en mouvement, et Apple continuera de surveiller les apps et de supprimer celles qui pourraient faire sauter cette limitation.
Vous vous souvenez du Tatoo ? Avant les réseaux de téléphonie 2G et avant le Bi-Bop, il s'agissait d'une méthode pour communiquer qui consistait à envoyer un « message » à un petit récepteur, nommé parfois biper ou pager, mais surtout Tatoo (la marque de France Telecom) ou Tam-Tam (Cegetel). Mais saviez-vous que ces reliques des années 90 fonctionnent encore ? En effet, l'ARCEP vient de prolonger l'autorisation d'utilisation de la bande des 450 MHz pour cet usage jusqu'au 31 décembre 2030.
C'est la société e*Message Wireless Information Services France qui prend en charge le service et, de façon assez étonnante, les Tatoo sont encore fonctionnels. Si vous en avez un dans un tiroir, il est visiblement possible de l'activer chez l'opérateur, qui va lui allouer un numéro de téléphone. Ensuite, comme il y a une trentaine d'années, vous pourrez appeler le récepteur, qui affichera votre numéro et indiquera à son propriétaire qu'il doit vous rappeler. Attention à un point important, les messages sont (très) onéreux : Free, dans sa brochure tarifaire, indique par exemple qu'ils sont facturés 3,49 €.
Les Tatoo utilisent la technologie POCSAG, un protocole de radiomessagerie bien documenté. Si vous n'avez pas envie de payer les messages, il est aussi possible de bidouiller un émetteur avec un Raspberry Pi. La portée est limitée, mais il est donc possible d'envoyer un message à un récepteur sans passer par les services d'e*Message, et vous prendre pendant quelques minutes pour le docteur Carter.
Il y a vingt ans déjà, Steve Jobs faisait son fameux speech aux étudiants de Stanford, dans lequel il nous a laissé entre autres la phrase désormais connue « Stay hungry, stay foolish ». Pour fêter cet anniversaire, la vidéo du discours a été remasterisée en HD, et est disponible sur YouTube grâce au fonds Steve Jobs Archive, organisation officielle gérant la mémoire du co-fondateur d'Apple.
Si la remasterisation a aidé un peu à nettoyer l’image, tout n’est bien entendu pas parfait : il est difficile de recréer de la définition là où elle n’existait pas à l’origine. L’effort permet cependant d’apprécier le discours sur nos désormais gigantesques écrans (pour rappel en 2005 à peine 20 % des téléviseurs vendus étaient LCD, et la taille moyenne des télés cathodiques se situait entre 26 et 32 pouces).
Si ce discours a fini par rentrer dans l’Histoire, il n’était cependant pas le plus marquant de l’année pour les élèves, comme le rapporte AppleInsider : il n’était placé qu’en troisième position derrière ceux de Jon Stewart et de l’incontournable Governator (encore en poste à l’époque) Arnold Schwarzenegger.
Pour les aficionados d’Apple et ceux intéressés par l’histoire d’Apple et de son cofondateur, ce discours marque surtout celui de l’héritage pour Steve Jobs, qui a délivré ce jour de juin 2005 un speech qu’il a voulu être une liste de conseils pour la génération suivante de dirigeants et créatifs, dont une partie se tenait alors devant lui dans l’assemblée, fraîchement diplômés de l’Université. Se sachant atteint d’un cancer du pancréas depuis 2003, ce discours marque ainsi le début d’une période d’échanges et de réflexions sur son parcours, qui mènera à terme à la sortie de sa biographie, sortie quelques jours après son décès.