OpenAI envisagerait de lancer un réseau social, d’après les informations rapportées par The Verge, qui cite plusieurs sources internes. L’entreprise aurait un prototype qui serait centré sur des images générées par ChatGPT, parce que qui aurait encore envie de regarder de vraies photos et des dessins créés par des humains en 2025 ? On serait encore loin d’un service prêt à être lancé néanmoins, prévient le site qui note qu’il ne s’agirait que d’un test en interne pour l’heure.
Espérons que ChatGPT sera plus inspiré que sur cet exemple, si réseau social il y a. Image MacGeneration.
Cela fait néanmoins quelques temps que Sam Altman semble s’intéresser à la question, ce qui apporte un peu de crédit à l’idée d’un réseau social maison. Quand Elon Musk a engagé une procédure judiciaire contre son entreprise en février dernier, il a répondu sur le ton de la blague qu’il était prêt à acheter X pour une bouchée de pain. Face à Meta qui compte bien intégrer sa propre IA dans tous ses réseaux sociaux, il a répondu qu’ils allaient lancer leur propre réseau social.
Au-delà de l’idée de générer des images par ChatGPT, l’intérêt d’un réseau social pour OpenAI serait similaire à celui de Meta face à Facebook ou Instagram pour entraîner Llama, ou encore de xAI face à X pour entraîner Grok. Tous les contenus partagés par des humains sont de précieuses ressources pour créer et enrichir les grands modèles de langage indispensables à toutes les intelligences artificielles génératives comme ChatGPT. Ce dernier pourrait par ailleurs aider les utilisateurs à partager de meilleurs contenus, en écrivant ou réécrivant du texte.
Pour qu’un réseau social soit un succès, les bonnes fonctions ne suffisent néanmoins pas, il faut aussi une masse suffisante d’utilisateurs. OpenAI pourrait peut-être compter sur le succès de ChatGPT, qui a été l’app la plus téléchargée sur l’App Store en mars et qui compte un nombre d’utilisateurs très élevé. Peut-être même que la dimension sociale serait directement intégrée à l’app, et non pas dans un service à part qui devrait repartir de zéro.
Notion, gestionnaire de notes à l’origine, ajoute une corde de plus à son arc avec un client mail, ou plutôt un client Gmail, puisque les boîtes mail de Google sont les seules prises en charge pour le moment. Autre restriction notable, Notion Mail est uniquement proposé sous la forme d’une webapp ou d’un client pour macOS, basé sur Electron pour afficher la version web. Une app iOS est prévue prochainement, c’est tout ce qui est annoncé à ce stade, même si on imagine que des apps pour Android et probablement pour Windows sont aussi prévues.
Notion Mail sous macOS, avec un message ouvert sur le côté. Image MacGeneration.
Ce nouveau service est en grande partie gratuit, même s’il nécessite d’avoir un compte Notion, lui aussi gratuit. Les abonnés payants n’auront aucune limite sur l’utilisation du service et de toutes ses fonctions, tandis que ceux qui ne payent pas devront s’accommoder de limites qui ne sont pas clairement définies. Quoi qu’il en soit, j’ai pu tester l’app sans payer et sans être inquiété par des fonctionnalités absentes ou bridées.
L’occasion de découvrir un client Gmail dopé à l’IA et trop proche du web, même sur le Mac. Il y a bien quelques raccourcis clavier standards de macOS (⌘, pour ouvrir les réglages, ⌘N pour écrire un nouveau mail par exemple), d’autres ne fonctionnent pas. Par exemple, ⌘R ne permet pas de répondre à un message (il faut juste taper R), puisque c’est le raccourci clavier qui recharge la vue en cours, comme dans un navigateur web. Autre bizarrerie, j’ai rencontré un bug étrange : ⌘Q ne quitte pas l’app quand on utilise un clavier AZERTY, il sélectionne tous les mails, l’équivalent de ⌘A, ce qui prouve que les développeurs ne gèrent que les claviers QWERTY. Il n’y a par ailleurs aucune notion de multiple fenêtres, tout se déroule au sein d’une seule fenêtre, y compris pour ouvrir un message. N’essayez même pas de glisser un fichier sur l’icône du Dock, il ne se passera rien.
À défaut d’être une bonne app native, la force de Notion Mail, c’est l’intégration de fonctionnalités liées à l’IA ainsi que sa proximité avec le contenu enregistré dans son compte Notion. Côté intelligences artificielles, outre les outils désormais courants pour suggérer des réponses (on ne peut pas obtenir le résumé d’un mail, bizarrement), on note surtout la possibilité de créer un label en posant une question en langage naturel ou alors en sélectionnant un message et en demandant de repérer automatiquement les mails équivalents. C’est l’équivalent des règles que l’on connaît bien dans tous les clients et services mail, sauf que vous n’avez pas besoin de définir les paramètres. Dites ce que vous voulez, Notion Mail doit analyser la boîte de réception et trouver des points communs pour rassembler les messages en respectant votre demande.
Ici, j’ai demandé de trouver tous les mails envoyés par GitHub à propos de mon blog, ce qui a plutôt bien fonctionné. Image MacGeneration.
Cette opération permet de trier rapidement sa boîte mail et elle fonctionne assez bien, même si j’ai vite noté de nombreux oublis. Il faut noter que Notion Mail n’est censée comprendre que l’anglais pour le moment, ce qui signifie peut-être que mes résultats auraient été meilleurs si je n’avais que des messages dans cette langue. D’autres langages seront pris en charge dans les prochains mois, on ne sait pas encore si le français sera sur la liste, mais c’est probable.
L’intégration à Notion passe quant à elle par plusieurs voies, notamment la même interface pour rédiger un mail avec le raccourci / qui sert à changer la forme ou insérer des blocs complexes. On peut référencer un document stocké dans Notion et enregistrer les réponses fréquentes pour ne pas les saisir à chaque fois. Même si tous les utilisateurs de Gmail peuvent tester Notion Mail gratuitement, le service intéressera avant tout les utilisateurs de Notion, qui pourront exploiter les synergies entre les deux. J’ai été néanmoins surpris de ne pas en trouver plus : je m’attendais, par exemple, à pouvoir partir d’un mail pour créer un document dans Notion, ce n’est pas possible.
Sur le Mac, Notion Mail demande macOS 10.15 (Catalina) au minimum, l’interface n’est proposée qu’en anglais.
Apple a ajouté deux produits à sa liste d’appareils qu’elle considère comme anciens : les iPhone 6s et 6s Plus ainsi que le Mac mini de 2018, le dernier avec un processeur Intel. Cela signifie qu’ils peuvent toujours obtenir des réparations officielles, mais uniquement tant qu’Apple a encore des pièces détachées dans ses stocks. Il va sans dire que le constructeur ne va plus s’embêter à produire ces pièces, alors si vous avez un modèle concerné à faire réparer, ne trainez pas trop pour l’amener en Apple Store ou contacter le SAV de la Pomme.
Image iGeneration.
Ce changement de statut n’est pas une surprise, il intervient toujours entre 5 et 7 ans après la fin de commercialisation d’un produit. On y est pour le Mac mini sorti en 2018, puisqu’il a été remplacé par le premier modèle M1 commercialisé depuis 2020, il y aura cinq ans à l’automne. La sortie originale de l’iPhone 6s remonte à 2015, mais Apple l’a longtemps gardé au catalogue, le passant progressivement en entrée de gamme et il a fallu attendre 2018 pour qu’il disparaisse pleinement de la gamme, c’est-à-dire il y a 7 ans.
L’étape suivante est la bascule dans la liste des appareils obsolètes, ce qui voudra alors dire que toute réparation est impossible, en tout cas pas par la voie officielle. Apple ne gère plus ces produits et il faut passer par un réparateur tiers pour espérer une réparation, sans doute avec des pièces compatibles et en tout cas pas neuves. La bascule a lieu à partir de sept ans après la fin de la commercialisation d’un produit, le Mac mini de 2018 a donc encore un petit peu de répit.
Les listes de produits anciens et obsolètes sont maintenues par Apple à cette adresse, même si la version française n’a pas encore été mise à jour.
Porter son Apple Watch au bras ou autour de la cheville ? Il y a un bracelet pour ça… Il y a quelques semaines, un article du New York Times s'intéressait à cette méthode préférée par certains utilisateurs sportifs.
Les raisons avancées pouvaient se défendre bien qu'Apple précise que le port au poignet donne des résultats plus précis (lire aussi Et pourquoi ne pas porter son Apple Watch à la cheville, après tout ?). Plusieurs bracelets conçus pour cet usage sont disponibles à des prix très éloignés des tarifs pratiqués par Apple pour ses bracelets classiques. On trouve ainsi des bracelets « de cheville » à moins de 20 € qui ne sont pas sans rappeler ceux de la Pomme, si ce n'est qu'ils sont plus longs.
Ce modèle extensible autour de 15 €, est présenté comme adapté à toutes les montres jusqu'aux Series 9. Cet autre, dans la même catégorie de prix, est autoagrippant comme les Boucle Sport. Ce n'est peut-être pas superflu qu'il puisse se serrer au plus près, sur les chevilles par exemple, où il pourrait avoir tendance à glisser plus facilement que lorsqu'il entoure un bras. Toujours similaire au Boucle Sport il y a cet autre bracelet plus cher (2 pour 80 €), donné comme compatible jusqu'aux Series 10 et Ultra.
Twelve South, accessoiriste reconnu, avait créé deux modèles originaux : l'Action band en 2021, un poignet éponge comme on en porte au tennis, puis un brassard l'ActionSleeve. Le second a vu son prix passer de 40 à 15$ sur le site de Twelve South depuis son lancement, mais il n'a pas eu de successeur. La version en vente n'a pas un logement au format pour le boitier des Series 10 et Ultra, il s'arrête aux précédentes générations.
Apple s'apprêterait à lancer une campagne de récupération d'accessoires destinés au recyclage assortie d'une offre de réduction sur certains de ses petits périphériques.
D'après Mark Gurman, l'Apple Store va démarrer demain une offre de reprise de matériels — de marque Apple ou non — qui ne sont pas éligibles à ses reprises moyennant crédit. Habituellement, à côté des iPhone, Apple Watch, iPad et Mac, Apple peut vous débarrasser de matériels électronique ou informatique qui n'entrent pas dans ces catégories ou qui n'ont plus aucune valeur marchande. Ça peut être des AirPods hors d'usage, des câbles abîmés, un HomePod mini hors d'usage et hors garantie ainsi que leurs équivalents d'autres marques.
Pour certains de ses produits (ou d'autres marques) Apple propose de les récupérer à des fins de recyclage. Image Apple.
Dans le cadre de cette opération, qui devrait s'inscrire dans la célébration du Jour de la Terre, Apple proposerait en échange de cette collecte une réduction de 10% (dans une limite de 20 $) sur l'achat de petits équipements : AirPods, AirTags, Pencil, bracelet d'Apple Watch, coques d'iPhone, accessoires pour Mac, etc. La liste et les conditions exactes restent à voir.
Cette opération devrait durer durant un mois, conclut le journaliste de Bloomberg.
Avec l’iPhone X, Apple avait réussi à marquer les esprits en sortant un téléphone en avance sur son temps. Voilà à quoi devaient ressembler les smartphones modernes. La concurrence ne s’est pas trompée et a copié Apple, allant même jusqu’à améliorer le concept.
Image : MacRumors
Pour les 20 ans de son smartphone, Apple veut à nouveau frapper un grand coup. Concernant les détails, on ne sait que peu de choses si ce n’est que c’est l’iPhone Pro qui devrait être revu de fond en comble et qu’il devrait faire une plus grande place au verre. Cette révélation est assez cocasse lorsque l’on relit notre test de l’iPhone X que l’on décrivait comme une plaque de verre dans la main.
L’une des nouveautés de l’iPhone X, c’était cette fameuse encoche qui était nécessaire pour Face ID. Quelques années plus tard, cette encoche est toujours là, même si elle a été améliorée avec l’arrivée de la Dynamic Island.
Comme le souligne MacRumors, la logique serait de refermer la parenthèse. L’iPhone des 20 ans pourrait être une réponse à l’iPhone X et faire disparaitre en grande partie, voire totalement, cette encoche. Mais est-ce vraiment possible ?
La disparition de l’encoche est une vieille rumeur. On l’évoquait déjà en 2021 pour les iPhone Pro de 2022. À l’époque, John Prosser était persuadé que ce serait la grande nouveauté de l’iPhone 14 Pro, Ming-Chi Kuo le pensait aussi alors que Mark Gurman était plus réservé. Mais, contrairement à ce que la rumeur disait, ce modèle n’a pas troqué son encoche par un simple trou.
La caméra sous l’écran du Galaxy Z Fold3. Image iGeneration
Le passage de la caméra TrueDepth sous l’écran est un vieux serpent de mer, mais ce ne sont pas que des rumeurs. Des dépôts de brevet montrent que les ingénieurs d’Apple y pensent également. L’analyste Ross Young tablait pour sa part pour une transition complète sur les modèles Pro d’ici 2026. Quand ce spécialiste des écrans parle d’une transition complète, il parle à la fois de la caméra qui serait derrière l’écran et du dispositif nécessaire pour faire fonctionner Face ID. Manifestement, si l’on en croit les rumeurs, Apple est en retard, mais ce serait malgré tout un bel objectif pour les 20 ans. En espérant que ce modèle soit plus réussi que le Mac des 20 ans.
Il y a du neuf chez Beats, qui vient de lancer une gamme de câbles colorés. Ceux-ci sont vendus sur la boutique officielle de la marque, qui propose différents formats et tailles. On y trouve de l'USB-C vers USB-C, mais également des modèles USB-A ou Lightning pour les appareils plus anciens. Les câbles peuvent être commandés dès aujourd’hui, avec une expédition sous un jour.
Image Beats
Le câble USB-C standard vers Lightning, USB-A ou USB-C de 1,5 m est facturé 24,95 €. Ils sont disponibles dans 3 coloris, à savoir rouge, gris et noir. La déclinaison USB-C vers USB-C a droit à une robe bleue qui lui est réservée. Il est possible d’opter pour un lot de 2 en coloris noir afin d’avoir une ristourne : 38,95 € le lot, soit 19,47 € l'unité. On notera que Beats propose aussi une déclinaison courte de 20 cm… vendue au même prix que les autres, et uniquement en noir.
Image Beats
Beats déclare que ces câbles tissés sont doux au toucher
et se plient aisément tout en restant résistant. La marque explique qu’ils ont été soumis à plusieurs milliers d'heures de test. Ils seront pratiques pour profiter de la charge rapide, se brancher en CarPlay ou jouer de la musique en Lossless sur la récente Beats Pill. En revanche, pas de miracle pour ce qui est du transfert des données : on reste sur de l’USB 2.0. Cette nouveauté fait suite à l’arrivée de coques Beats pour la série iPhone 16 présentée en septembre dernier.
Google s’inspire d’une nouveauté d’iOS 18.1, qui fait que les iPhone redémarrent automatiquement après une certaine période d’inactivité. L’entreprise a ajouté un mécanisme similaire dans la dernière mise à jour de ses Google Play services, un paquet d’API intégré à la majorité des téléphones Android. Celle-ci va faire en sorte que le smartphone redémarre s’il est resté verrouillé pendant 3 jours consécutifs.
Un téléphone Android au démarrage. Image iGeneration
Le but de ce changement est de compliquer la vie de potentiels pirates. Après un redémarrage, le téléphone passe en mode Before First Unlock (« Avant le premier déverrouillage ») théoriquement bien plus difficile à forcer. Une fois le code tapé, le smartphone active l’authentification biométrique et est obligé de déchiffrer certaines données, ce qui le rend plus vulnérable à une attaque. Les Google Pixel ne s’en cachent pas et indiquent au démarrage qu’il faut le déverrouiller pour « activer toutes les fonctions et données ».
Google ne mentionne que les téléphones dans son billet, mais la nouveauté devrait également concerner les tablettes. Les mises à jour des services Google Play prennent généralement une ou deux semaines avant d’être complètement déployées, et l’entreprise n’a pas indiqué quels appareils pourraient en profiter. La nouveauté passant par les Google Play services, un grand nombre devrait être touché. On ne sait pas non plus si une notification apparaîtra précisant que le smartphone a redémarré, ce qui pourrait éviter de rendre certains utilisateurs occasionnels confus.
Les rumeurs affirment qu’Apple travaille sur un nouveau modèle d’iPhone pliable. À la manière du Galaxy Fold, celui-ci pourrait se déplier comme un livre pour donner un appareil au format tablette. Apple ne se serait pas contentée de s’inspirer de Samsung : le géant coréen devrait également fournir les dalles de ce nouveau type d’iPhone, assure Business Korea.
Samsung Display serait l’unique fournisseur de l’écran, Apple n’ayant pas sollicité ses habituels partenaires BOE et LG. Une décision qui change de la stratégie habituelle consistant à faire jouer la concurrence entre plusieurs fabricants, et d'ainsi réduire les coûts. Selon le journal coréen, Samsung aurait un coup d’avance au niveau de la discrétion du pli de l’écran, ce qui en ferait le seul choix possible pour Cupertino.
Le fuiteur chinois Digital Chat Station, qui a eu quelques bonnes intuitions par le passé, voit venir un appareil au format 4:3 similaire à celui de l’iPad pour simplifier la compatibilité logicielle. L’écran interne de 7,76" aurait une résolution de 2,713 x 1,920, tandis que celui à l’extérieur ferait 5,49" (2,088 x 1,422). La caméra se trouverait sous l’écran avec un petit trou pour le capteur. L’appareil n’embarquerait pas le nécessaire pour Face ID. Ce nouveau modèle devrait plutôt ressusciter Touch ID sur iPhone, une théorie appuyée par Ming-Chi Kuo. La technologie devrait être intégrée dans un bouton, à la manière de ce que l’on connaît déjà sur iPad.
Les rumeurs voudraient que ce modèle soit lancé en fin d’année prochaine. Business Korea affirme que le volume d'approvisionnement n’a pas encore été finalisé, mais l’industrie anticipe un joli score : certains évoquent 15 millions d’unités, contre les 9 millions d’envisagés initialement. On attend maintenant de connaître le prix de cet appareil, qui devrait atteindre de nouveaux sommets.
La seconde salve de bêtas pour macOS 15.5 et iOS 18.5 n'a guère apporté de changements visibles, contrairement aux précédentes versions qui étaient bien chargées. On a pu tout de même en remarquer deux qui sont cependant microscopiques.
Apple continue de modifier l'interface pour la fonction des catégories dans Mail. Après avoir rendu ce réglage plus rapidement accessible avec la première bêta c'est l'une des catégories qui gagne en visibilité. Ou si peu. Tout à droite de la rangée des catégories, on aperçoit maintenant le début de la bulle « Tous les e-mails » qui pointe.
La catégorie « Tous les e-mails » pointe son nez. Images MacGeneration.
Précédemment on n'avait aucun moyen de savoir — intuitivement — qu'il y avait cette catégorie qui liste l'intégralité des courriels. Il fallait faire glisser la rangée vers la gauche avec le doigt (sur iPhone/iPad) ou cliquer sur le bouton de la catégorie affichée (ou double-cliquer sur n'importe quelle autre). Bien que documentées ces possibilités n'étaient pas franchement évidentes de prime abord.
Enfin, le bouton en forme d'enveloppe, qui lance la relève de tous les comptes mail a été déplacé dans la barre d'outils. Pourquoi ? Parce qu'au lieu de surplomber la vue du contenu d'un courrier, il est désormais logé au-dessus de la colonne de la boite de réception. Ce qui est plus logique ainsi.
Images MacGeneration.
En utilisant la personnalisation de la barre d'outils, on peut le remettre à son ancienne place et retrouver ses habitudes.
Vous utilisez Edge ? Bonne nouvelle : le navigateur de Microsoft est désormais plus réactif. L’entreprise a annoncé cette amélioration dans un billet de blog, où elle explique avoir mesuré des performances en hausse de 9 % sur Speedometer 3.0, un logiciel de benchmark simulant différents types de navigation. Cette optimisation arrive avec la version 134 de l'app, et concerne également la déclinaison pour macOS.
Microsoft explique avoir modifié le code de Edge et le moteur de rendu de Chromium pour arriver à ce résultat. La firme de Redmond annonce un temps d’ouverture de 2 % plus rapide, 5 à 7 % d'amélioration de la réactivité des pages web et une vitesse de navigation améliorée de 1,7 %. Microsoft précise cependant que tout cela changera en fonction du matériel, des sites visités et des autres applications ouvertes.
Si Edge avait comme avantage d’être plus rapide que Chrome à ses débuts, le navigateur s’est alourdi sur ces derniers mois. Microsoft met donc l’accent sur les optimisations depuis quelque temps, ayant par exemple amélioré la rapidité du menu de téléchargement ou de l’historique courant février. Vous pouvez le télécharger à ce lien.
La Livebox S embarque une nouvelle technologie qui devrait faire gagner du temps aux clients et à Orange lors des installations et des pannes. La box intègre un crayon optique, un outil habituellement externe servant aux techniciens à vérifier les branchements de fibre optique.
Livebox S. Image Orange.
Traditionnellement, quand un client passe de l’ADSL à la fibre, un technicien vient installer chez lui un point de terminaison optique (PTO), un petit boîtier blanc collé à un mur sur lequel il vient brancher la fibre optique. Le technicien se rend ensuite dans la rue ou dans le local technique de l’immeuble pour raccorder le logement au point de mutualisation (PM), l’armoire qui comprend plein de lignes de fibre.
Quand un client a déjà un PTO et qu’il change d’opérateur de fibre, un technicien doit toujours faire le déplacement chez lui afin de raccorder le logement à l’armoire à fibre. Pour cela, il branche sur la fibre du logement un crayon optique qui envoie un signal lumineux jusqu’au point de mutualisation. Cette méthode permet d’identifier la ligne et de faire le branchement.
La Livebox S permet, elle, de se passer de l’intervention à domicile du technicien dans ce cas de figure grâce à son crayon optique intégré. Cette technologie « va simplifier le service après vente et la mise en service », assure Jean-François Fallacher, le directeur exécutif d'Orange France, auprès de DegroupTest.
Un crayon optique traditionnel. Ce type d’outil est intégré à Livebox S. Image DegroupTest.
En cas d’installation ou de panne, le client devra encore prendre rendez-vous avec un technicien, mais il n’aura pas besoin d’être présent à son domicile. En l’absence de signal optique, la nouvelle Livebox transmettra automatiquement une lumière rouge jusqu'au PM. Le technicien saura ainsi sur quelle ligne de fibre il doit intervenir dans l’armoire, sans brancher lui-même un crayon optique dans le domicile de l’abonné. Une fois le signal optique opérationnel, le client recevra un SMS lui indiquant que sa connexion fonctionne.
Selon Orange, cette nouveauté, développée par la division Orange Innovation dans les Côtes-d'Armor, est une première mondiale. Elle est donc intégrée à la Livebox S (fournie dans les offres Séries Spéciale Livebox Fibre et Livebox Fibre), mais pas dans la nouvelle Livebox 7 compatible Wi-Fi 7. Paradoxalement, c’est au moment où le fournisseur d’accès à internet simplifie l’installation qu’il ajoute des frais de mise en service de 49 € sur toutes ses offres…
Si l’on se plaint parfois des enveloppes de stockage limitées de certains appareils Apple, la situation est encore plus compliquée chez Android, qui dispose d’un catalogue bien plus vaste. Certaines tablettes et téléphones récents visant les petits budgets sont parfois livrés avec seulement 16 Go de stockage, ce qui devient franchement compliqué à utiliser une fois que l’on y a installé le système. Avec Android 15, Google hausse le ton : les appareils doivent désormais être fournis avec au moins 32 Go d'espace de stockage.
Comme le note AndroidAuthority, 75 % de cette enveloppe devra être allouée à la partition des données, ce qui comprend les applications système préinstallées ainsi que les différentes données de l’utilisateur. Google augmente ce prérequis régulièrement : en 2021, Android 12 demandait seulement 8 Go de stockage, tandis qu’Android 13 et 14 étaient grimpés à 16 Go. Le changement de cette année va toucher quelques clients étant donné que ceux ayant un appareil avec moins de 32 Go de stockage ne pourront pas passer à Android 15.
Google a de quoi forcer la main des récalcitrants. Les fabricants d’appareils d’entrée de gamme ne pourront plus embarquer moins de 32 Go de mémoire s’ils veulent intégrer les Google Mobile Services (GMS). Ce paquet d’apps et d’API incorporé au niveau du système est quasiment obligatoire pour avoir une chance de toucher le grand public étant donné qu’il est indispensable pour utiliser tout un tas de fonctions (Google Pay, le Play Store, Maps et YouTube…). Tout cela devrait se traduire par une meilleure expérience sur les appareils Android d’entrée de gamme.
D’autres changements sont à noter pour obtenir la certification de Google et pouvoir utiliser les GMS. En cas d’appel d’urgence, les appareils mobiles devront proposer la possibilité de partager les contacts d'urgence avec le service de localisation d'urgence du système. Cet ajout va permettre au SAMU ou aux pompiers de plus facilement contacter un proche en cas de soucis. Sur un autre registre, ils devront également prendre en charge Vulkan 1.3 et embarquer la bibliothèque ANGLE, ce qui devrait permettre de lancer certaines apps anciennes.
Apple va-t-elle abandonner la prise en charge des Mac Intel à l’occasion de la WWDC ? Les derniers Mac Intel commercialisés datent de 2020. Cela va faire donc cinq ans. On entre dans une fenêtre de tir où les responsables logiciels doivent en tout cas sérieusement se poser la question. Rappelons que Sonoma se limite à des modèles sortis à partir de 2018, à l'exception de l'atypique iMac Pro de 2017. Les machines ont en commun la présence d'une puce T2, à l'exception des iMac de 2019.
Si Apple continue à supporter l’architecture X86, ce sera sans doute un support à minima. Plus les années passent, et plus la liste des nouveautés réservée à l’architecture Apple Silicon grandit.
Lors de la WWDC en 2002, Steve Jobs avait organisé des funérailles pour Mac OS 9 - image : Apple
En attendant de savoir, ce qu’Apple fera, nous vous posons une question toute bête. Quelle famille de processeur est au cœur de votre Mac principal ?
Dropbox a ajouté la possibilité de transférer et gérer le stockage de ses documents depuis un volume externe. Le premier intérêt que l'on voit est de décharger son volume interne de quelques giga-octets de données.
Cette fonction s'appuie sur une API tout à fait officielle de macOS, le File Provider. Avec elle, les services tiers comme Dropbox, Google Drive ou One Drive délèguent à macOS la synchronisation des fichiers entre le Mac et le nuage. C'est grâce à elle aussi que ces services peuvent figurer dans la barre latérale du Finder comme des volumes, mais distants. C'est une solution éprouvée depuis quelques années et que tous ont adoptée.
Dropbox va un peu plus loin en profitant d'une possibilité offerte avec macOS Sequoia de transférer sa Dropbox sur un support externe branché au Mac. Mettons que vous ayez un SSD interne de 256 Go et une Dropbox assez remplie, peut-être est-il intéressant de la déplacer vers un autre volume.
La nouvelle destination se choisit dans les réglages de paramètres avancés. Image MacGeneration.
Outre la nécessité d'avoir déjà installé la version 15.4 de macOS, il faut une Dropbox qui ne contienne pas plus de 500 000 fichiers. Enfin, le volume externe doit être au format APFS et chiffré. Rien d'extraordinaire, c'est même commun.
Sélection du nouvel emplacement sur un volume externe. Image MacGeneration.
Dropbox donne toutes les instructions ici. Il faut se déconnecter de son compte puis se reconnecter et lors de la phase de configuration, aller dans les paramètres avancés pour choisir la nouvelle destination. Il est important de souligner que cette nouvelle option est en bêta pour le moment.
Double nouveauté liée à Apple Pay chez le CIC. La banque prend maintenant en charge la technologie d’Apple sur ses cartes de paiement professionnelles. De plus, le CIC permet de régler ses achats Apple Pay en passant par le réseau de paiement franco-français CB.
Image CIC
Les cartes bancaires CIC enregistrées dans l’application Cartes sur iPhone deviennent donc cobadgées Visa/Mastercard et CB, comme en témoigne la présence des logos correspondants. Vous pouvez choisir un réseau plutôt qu’un autre lors d’un achat sur le web. Pour cela, juste avant la confirmation de l’achat, touchez l’option « Changer de mode de paiement » puis sélectionner le réseau CB, Mastercard ou Visa sur votre carte compatible.
Choix du réseau de paiement lors d’un paiement Apple Pay sur le web. Image iGeneration.
Le GIE CB, le groupement qui gère le réseau de paiement CB, fait de l’adoption de son réseau un enjeu de souveraineté nationale, avec comme argument que les opérations sont traitées et stockées par un acteur français. En outre, les commissions appliquées aux commerçants sont moins élevées que celles de Mastercard ou Visa. Sur Apple Pay, le réseau CB est également géré par le Crédit Agricole, SG et La Banque Postale. D’autres banques vont bientôt rejoindre le mouvement.
La MX Master 3S est en promo ce matin. Cette souris haut de gamme de Logitech, qui a une excellente réputation, est appréciée pour son ergonomie et sa molette aimantée. Elle tombe aujourd'hui à 73,99 € chez Amazon, soit son plus bas prix jamais vu sur la plateforme. Ce produit avait été lancé pour 129 € en 2022 : on économise donc 55 € sur son tarif initial.
Image MacGeneration
La MX Master 3S dispose d’un repose pouce permettant d’accéder à des boutons supplémentaires ainsi qu’à une seconde molette. Les clics sont plus silencieux qu’auparavant, et Logitech annonce que son accessoire tient 70 jours sur une seule charge. Son capteur fait 8 000 DPI et fonctionne également sur du verre, sans tapis de souris. N'hésitez pas à relire notre test complet pour plus de détails.
Apple annonce un changement lié à Apple Intelligence et destiné à améliorer les modèles sans remettre pour autant en cause le respect des données privées de ses clients. Contrairement à ses concurrents qui piochent dans les informations transmises par les utilisateurs pour améliorer les grands modèles de langage qui servent de base à toutes les intelligences artificielles modernes, la Pomme se base exclusivement sur des données qu’elle a elle-même créée ou bien qui sont accessibles publiquement. Ce choix est meilleur en termes de confidentialité, mais pose un défi technologique, puisque les modèles gagnent en pertinence grâce à des données aussi variées et réalistes que possible.
Pour améliorer ses modèles sans accéder directement aux demandes de ses utilisateurs, Apple compte sur une technique avancée qu’elle maîtrise depuis bien des années. La confidentialité différentielle consiste en gros à noyer les informations personnelles dans du « bruit », des données similaires générées aléatoirement. L’idée est d’avoir un énorme volume de données, suffisamment flou pour ne pas remonter à un utilisateur individuel, pertinent malgré tout pour connaître des tendances réelles.
Apple l’exploite déjà pour les Genmoji, ces emojis générés par Apple Intelligence. Les demandes des utilisateurs sont transmises à l’entreprise par le biais de ce mécanisme de confidentialité différentielle, si bien qu’elle peut connaître les requêtes les plus populaires, sans pouvoir connaître ce qu’un individu en particulier a demandé. Cela lui permet d’améliorer le modèle sous-jacent, afin de mieux répondre aux besoins les plus fréquents.
La confidentialité différentielle appliquée aux suggestions d’un grand modèle de langage : ici, l’idée est uniquement de savoir quelle variante est la plus sélectionnée, parmi trois générées en interne. Image Apple.
L’annonce du jour concerne les outils de texte et notamment les suggestions fournies par Apple Intelligence. Cette fois, la firme de Cupertino cherche à savoir quelles suggestions sont les plus choisies, sans pour autant accéder aux messages de base des utilisateurs. La technique utilisée est similaire à celle des Genmoji, quoi que plus sophistiquée. Cette fois, Apple va générer des lots de suggestions de son côté et les envoyer sur les appareils d’une partie de ses clients, avec l’objectif de connaître leur popularité. Cette information permet ensuite d’améliorer le modèle sous-jacent, pour qu’il puisse reproduire ces suggestions automatiquement en réponse aux demandes des utilisateurs.
Avec ces techniques avancées, Apple espère toujours améliorer Apple Intelligence sans recourir directement aux données produites par ses clients. La nouveauté va être intégrée à iOS 18.5 et macOS 15.5 et l’entreprise insiste sur le fait qu’elle ne concerne que les utilisateurs qui acceptent de partager des données. Vous pouvez vérifier ce paramètre dans les Réglages ou Réglages Systèmes de votre appareil. Dans « Confidentialité et sécurité », ouvrez « Analyse et amélioration » et vous verrez tout ce qu’Apple peut transmettre, avec la possibilité de tout décocher si vous le souhaitez.
Les paramètres d’analyse et amélioration de macOS. Image MacGeneration.
Meta va bientôt entraîner ses IA sur les données des utilisateurs européens. Dans un communiqué, l’entreprise explique qu’elle va pour cela se baser sur les discussions entre les utilisateurs et son tchatbot maison, arrivé récemment dans WhatsApp et Messenger. Le contenu public partagé sur les différentes plateformes de Meta (Facebook, Instagram) sera également utilisé.
Meta AI sur Messenger
Plus précisément, Meta explique que les éléments partagés par des adultes comme des publications ou des commentaires vont être analysés. Les données des mineurs ne sont pas concernées, tout comme les messages personnels envoyés à la famille ou aux amis. Meta indique que cette moisson est nécessaire pour créer une IA « qui n'est pas seulement disponible pour les Européens, mais qui est conçue pour eux ». L’entreprise veut ainsi mieux s’adapter aux nuances des multiples communautés européennes, citant par exemple les expressions familières ou les différentes formes d’humour.
Les utilisateurs vont recevoir une notification dans les apps ou par mail leur indiquant le changement à venir. Un lien vers un formulaire sera inclus afin de s’opposer à l’utilisation de ses données à cette fin. Meta affirme que celui-ci sera « facile à trouver, à lire et à utiliser », et qu’elle honorera tous ceux déjà reçus. Vous pouvez le trouver et le remplir dès maintenant à ce lien, sachant que cela ne prend qu’un clic. Attention, car la démarche ne fonctionne que pour les comptes ajoutés au même Espace Comptes : il faudra recommencer la manœuvre avec vos différents mails s’ils n’y sont pas tous.
L’escalade des droits de douane de la semaine dernière semble toucher à sa fin. La Chine et les États-Unis s’étaient lancés dans un véritable concours de taxe, ayant culminé à 145 % pour les américain et 125 % côté chinois. Donald Trump est ensuite revenu sur ses paroles, décidant d’exempter de surtaxes les smartphones et les ordinateurs en provenance de Chine. À l’occasion d’une rencontre avec le président salvadorien, Donald Trump a confirmé qu’une conversation avec Tim Cook l’avait incité à changer d’avis.
REPORTER: You mentioned short-lived tariffs exemptions. Which specific products?
TRUMP: I'm looking at something to help some of the car companies. They need a little bit of time. I speak to Tim Cook.
« Ecoutez, je suis une personne très flexible. Je ne change pas d'avis, mais je suis flexible », a-t-il expliqué aux journalistes, affirmant qu’il « faut l'être ». Le Président s’est ensuite lancé dans une allégorie, comparant la situation à un mur qu’il faudrait « contourner, passer en dessous ou au-dessus », avant d’en arriver à Apple. « J'ai aidé Tim Cook récemment », a-t-il déclaré. « Et toute cette entreprise. Je ne veux blesser personne ».
Tim Cook a en effet dû souffler un ouf de soulagement ce week-end, lorsque Donald Trump a annoncé une exemption sur tout un tas de matériel informatique : ordinateurs portables, smartphones, matériel audio… Cependant, une taxe de 20 % reste appliquée et ce répit ne pourrait être que de courte durée. Le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick a précisé par la suite qu’une taxe sur les semi-conducteurs était dans les cartons. Elle devrait être mise en place « dans un ou deux mois », si la situation n’évolue pas d’ici là.
Tim Cook a toujours réussi à garder une bonne relation avec Donald Trump. Cette déclaration montre bien que le CEO a l’oreille du Président, et que celui-ci peut s’impliquer dans les discussions économiques. Tim Cook avait donné un million de dollars pour la cérémonie d’investiture de Donald Trump, à laquelle il avait assisté personnellement. Lors de son premier mandat, Trump avait confié grandement apprécier ses coups de fil avec Cook, qui lui avait offert le premier Mac Pro 2019.
Apple continue sa poussée dans le domaine de la publicité. L’entreprise vient d’annoncer qu’Apple Search Ads, son programme permettant de payer pour afficher ses réclames ici et là dans la boutique, allait désormais simplement s’appeler Apple Ads. Ce nom plus direct reflète le renforcement de l’activité publicitaire de Cupertino sur ces dernières années.
Image Apple
Dans un mail envoyé à ses utilisateurs, Cupertino rappelle que son programme a bien changé depuis ses débuts en 2016. Initialement, seul un emplacement d'annonce était vendu en haut des résultats de recherche de l’App Store. La Pomme propose maintenant d’en afficher un peu partout dans l’App Store, ce qui l’a incité à opter pour ce nouveau nom plus clair. Rien ne change pour les utilisateurs à part le nom ici et là.
Apple a multiplié les pubs sur l’App Store au fil des ans. On est désormais accueilli par un gros bandeau « sponsorisé » en ouvrant la boutique, tandis que des réclames sont affichées dans les suggestions des différentes fiches d’apps. Les pubs sont également présentes dans le moteur de recherche et dans la rubrique « Aujourd’hui ». Ce nouveau nom pourrait laisser présager une future poussée plus franche dans le domaine de la pub : les rumeurs voudraient par exemple qu’Apple envisage d’en afficher dans Plans. Elle en montre déjà dans ses apps News ou Bourse.
C’est le soir des bêtas chez Apple. La Pomme vient de lancer la deuxième bêta de macOS 15.5 et d’iOS 18.5. Le Vision Pro et l’Apple Watch n’ont pas été oubliés : visionOS 2.5 et watchOS 11.5 ont également droit à une nouvelle bêta développeur. Nous allons installer tout cela pour voir s'il y a du neuf, mais ne vous attendez pas à grand chose. La première bêta n'avait pas révélé grand chose d'intéressant.
Mise à jour le 15/04/2025 19:49 : si vous préférez le canal des bêtas publiques, les deuxièmes bêtas de watchOS 11.5 et visionOS 2.5 sont désormais disponibles au téléchargement.
La seconde bêta d'iOS 18.5 est en téléchargement pour les développeurs, accompagnée de sa cousine iPadOS 18.5. Cette version s'annonce a priori plus légère que la précédente qui avait été lestée avec pas mal de changements en plus de l'arrivée d'Apple Intelligence dans plus de pays, dont la France. tvOS 18.5 est également de la partie.
Nouvelle étape dans le développement de macOS Sequoia 15.5 avec cette seconde version bêta. C'était une morne plaine au rang des nouveautés pour la bêta 1. Tout au plus a-t-on remarqué le même petit changement apporté dans Mail sur iOS, avec un menu étoffé pour la gestion des catégories. La 15.4 avait été d'emblée plus intéressante avec le renfort d'Apple Intelligence, mais il n'y avait pas une foultitude de changements non plus.
Mise à jour le 15/04/2025 19:51 : Apple n'a pas oublié tous ceux qui sont sur le canal des bêtas publiques, puisque macOS 15.5 bêta 2 est disponible ce soir par ce biais.
FSKit étant finalement implémenté dans macOS 15.4, les développeurs peuvent tirer profit de ce framework qui facilite l’ajout de systèmes de fichiers. C’est ce que va faire Benjamin Fleischer avec macFUSE, un logiciel lui-même destiné à simplifier la prise en charge de systèmes de fichiers supplémentaires sur macOS.
Les systèmes de fichiers ajoutés à macOS via le framework FSKit s’activeront dans Réglages Système > Général > Ouverture et extensions > Extensions du système de fichiers. Image MacGeneration.
macFUSE 5 laissera le choix aux utilisateurs : soit l’installation classique avec une extension du noyau, soit l’installation allégée grâce au framework FSKit. L’avantage de cette dernière, c’est qu’il ne sera pas nécessaire de basculer son Mac en « sécurité réduite » pour utiliser le programme, l’intérêt de FSKit étant justement que les systèmes de fichiers deviennent des extensions exécutées dans l’espace utilisateur.
macFUSE 5 va conserver la méthode d’installation traditionnelle pour ceux qui le souhaitent car le nouveau framework n’offre pas encore toutes les possibilités permises par une extension du kernel. « La version actuelle de FSKit est destinée aux volumes locaux. Cela implique des limitations qui peuvent s'appliquer lors du montage d'un système de fichiers distribué ou réseau. […] Pour de nombreux systèmes de fichiers FUSE, l’infrastructure FSKit sera le premier choix, pour d'autres, l’infrastructure de l'extension du noyau restera le plus adapté », explique le développeur. La date de sortie de macFUSE 5 n’a pas encore été annoncée.
FUSE-T, une autre implémentation de FUSE sur macOS (qui ne nécessite pas d’extension du noyau, contrairement à macFUSE), va se tenir à l’écart de FSKit à court terme. Après une discussion avec un ingénieur d’Apple, son développeur estime que le nouveau framework n’est pas pertinent pour l’instant. Dans cet échange, l’employé de Cupertino soulignait justement que FSKit n’était pas pensé pour les volumes réseau, tout en précisant avoir bien conscience de cette demande.
Plus besoin de choisir entre une balise compatible uniquement avec le réseau Localiser d'Apple ou son cousin chez Google. Chipolo a conçu la POP, une balise que l'on peut faire fonctionner indifféremment avec l'un ou l'autre selon qu'on est plutôt iOS ou Android. Le fabricant ne proposait jusque-là que des balises distinctes : les Spot pour Apple, les Point pour l'écosystème de Google.
Image Chipolo.
Il n'est toutefois pas clairement dit dans la page du produit si une balise POP peut être utilisée simultanément sur les deux réseaux. Dans le cas par exemple d'un partage entre deux personnes, équipées pour l'une d'un iPhone, pour l'autre d'un Android. Les pages d'assistance excluent ce scénario, il faut réinitialiser la balise pour passer d'un réseau à l'autre.
La Chipolo POP ressemble aux précédentes balises de la marque. Elle reprend la forme d'un jeton coloré (blanc, noir, rouge, jaune, bleu et vert), troué pour y passer une dragonne (il n'y a pas de POP au format d'une carte de paiement, plus pratique pour les portefeuilles). À l'intérieur se trouve une pile CR2032 que l'on peut remplacer à volonté (l'autonomie annoncée est d'un an). La POP améliore sa portée proche (90 m au lieu de 60) et ajoute la résistance à la poussière en plus des éclaboussures.
La balise sera utilisable avec l'app Localiser d'Apple, en vertu de l'ouverture survenue il y a quatre ans mais l'app de Chipolo propose quelques fonctions en plus. Comme de faire sonner son téléphone perdu de vue en pinçant deux fois la balise ou d'utiliser le jeton comme déclencheur de l'appareil photo.
Image Chipolo.
La Chipolo POP est vendue 35 € à l'unité, 105 € par 4 ou 149 € par 6 directement chez son fabricant. Amazon commence à la référencer. C'est moins cher que les AirTags — 39 € à l'unité et 129 € par quatre — mais ils sont souvent en promotion à 29/32 € l'unité et 99 € le pack.
Proton, qui a fait de la protection de la vie privée son principal argument de vente, pourrait quitter la Suisse si le pays durcit ses règles de surveillance des télécommunications. « Jamais Proton ne se pliera à une ordonnance qui rendrait la législation helvétique plus intrusive que celle de l’Union européenne », déclare le CEO Andy Yen à la Tribune de Genève.
Si elle est adoptée telle quelle, la refonte de l’ordonnance sur la surveillance des télécommunications obligera Proton et les autres acteurs du web à enregistrer en temps réel les métadonnées (adresses IP, destinataires des messages, localisation…) des conversations de leurs utilisateurs et à partager celles-ci en continu avec le service de Surveillance de la correspondance par poste et télécommunication. Aujourd’hui, ces données sont seulement fournies en cas de requête des autorités judiciaires ou du Service de renseignement de la Confédération.
« Comment rester crédibles et proposer des services censés protéger les données personnelles si vous devez vous engager dans un espionnage d’État allant même au-delà de celui requis par les lois américaines ? », observe Andy Yen. Proton a présenté jusque-là les lois suisses comme un atout en faveur de la confidentialité des données, même si cela ne l’exempte pas d’une obligation de coopération avec les autorités.
« Si [la nouvelle ordonnance est adoptée sans modification], Proton quittera Genève, tout simplement parce que cela n’aurait plus de sens de rester en Suisse », résume le CEO. Et de préciser que la majorité des serveurs de Proton ont été délocalisés dès 2021 en Allemagne et en Norvège face à un risque de durcissement des règles helvétiques.
Son quartier général à Genève compte environ 150 personnes et son antenne à Zurich une soixantaine d’employés. Si un déménagement devait avoir lieu, Andy Yen envisage tout d’abord l’Allemagne. La refonte de l’ordonnance sur la surveillance des télécommunications, que Proton espère donc voir amender en menaçant de quitter la Suisse, est mise en consultation publique jusqu’au 6 mai.
C'est une consécration qui échappe toujours au son de démarrage du premier Mac, son enregistrement dans le catalogue des sons de la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis. Tous les ans, cette prestigieuse bibliothèque — la plus grande au monde — alimente son fonds dédié aux contenus audio en sélectionnant des œuvres musicales ou des sons qui définissent l'héritage culturel du pays et qu'il convient de préserver.
Certaines des œuvres musicales sélectionnées en 2025. Source Bibliothèque du Congrès.
Pour l'édition 2025, le son de démarrage de Windows 95 côtoie des titres ou albums d'Elton John, d'Amy Winehouse, Miles Davis, Tracy Chapman ou Celine Dion parmi les artistes retenus ainsi que la musique de Minecraft. Joué des milliards de fois à force de (re)démarrages le son de Windows 95 s'est certainement gravé dans la mémoire de centaines de millions d'individus.
Microsoft en avait confié la création au compositeur Brian Eno 1. En 1996, il racontait au San Francisco Gates que l'éditeur de Windows l'avait contacté alors que l'artiste se trouvait dans une période de profond vide créatif. C'était l'occasion pour lui de se pencher sur un nouveau défi :
Le truc de l'agence disait : « Nous voulons un morceau de musique qui soit inspirant, universel, blabla, patati-patata, optimiste, futuriste, sentimental, émotionnel » — toute une liste d’adjectifs — et à la fin, il était écrit : « et il doit durer 3 secondes un quart ».
J’ai trouvé ça tellement drôle, et c’était une idée géniale d’essayer de créer un tout petit morceau de musique. C’est comme fabriquer un minuscule bijou.
En fait, j’en ai composé 84. Je suis complètement entré dans ce monde de petits, tout petits morceaux. J’étais devenu tellement sensible aux microsecondes à la fin de ce processus que ça a vraiment débloqué quelque chose dans mon propre travail. Et puis, quand j’ai eu terminé et que je suis revenu à des morceaux de trois minutes, ça m’a semblé être une éternité.
hasard du calendrier, Apple Music lui a rendu visite dans son studio à l'occasion d'une interview — YouTube ↩︎
Apple va marquer le coup des 10 ans du lancement de l'Apple Watch avec un nouveau trophée ainsi qu'un pin's (un vrai). Le 24 avril, les utilisateurs d'une Apple Watch seront encouragés à fermer tous leurs anneaux pour décrocher un trophée en forme de médaille, accompagné des habituels autocollants (10 et autant de représentations de sports) et d'un badge animé pour Messages.
Le trophée « Global Close Your Rings Day ». Image Apple.
Peu importe l'activité, l'objectif est de refermer tous ses anneaux. Ce même jour, les clients pourront se rendre dans n'importe quel Apple Store à travers le monde pour se faire offrir un pin's, inspiré du trophée, dans la limite de stocks disponibles.
Quelques jours après son lancement, les premiers clients de la nouvelle Livebox 7 Wi-Fi 7 ont mis ses performances sans fil à l’épreuve. Ces tests de débits étaient particulièrement attendus compte tenu d’un choix d’Orange qui prête à débat.
Nouvelle Livebox 7 compatible Wi-Fi 7. Image Orange.
La Livebox 7 v2 jouit du Wi-Fi 7, la dernière norme en date, mais seulement sur deux bandes de fréquences (2,4 et 5 GHz). La bande des 6 GHz présente sur la Livebox 6 et la Livebox 7 de première génération (qui prenaient donc en charge le Wi-Fi 6E) est passée à la trappe. Or, c’est cette bande de fréquences qui accélère significativement les débits à courte portée.
Orange justifie cette absence par la faible utilisation de la bande des 6 GHz sur ses routeurs précédents, sa très courte portée (qui explique en partie sa faible utilisation) et les interférences qu’elle cause. L’opérateur dit avoir fait ce choix pour privilégier les performances dans les 5 GHz.
Le site spécialisé UniversLivebox a comparé la connexion sans fil de la Livebox 7 v2 avec celle de la v1 en utilisant plusieurs appareils Apple. Sur un iPhone 16 Pro (compatible Wi-Fi 7), a priori à côté de la box, les débits montaient jusqu’à 1,8 Gb/s en réception et 800 Mb/s en émission avec la Livebox 7 v1. Dans les mêmes conditions de test, le débit en réception chute à 1,6 Gb/s avec la Livebox 7 v2. L’envoi et la latence restent stables.
Julien Jay, ex-journaliste qui travaille maintenant chez OVH, a constaté pour sa part un gros retour en arrière avec un iPhone prenant en charge les 6 GHz. À proximité de la box, le débit est passé de 1,6 Gb/s avec la Livebox 7 v1 à 629 Mb/s avec la nouvelle version.
Mesdames messieurs le WiFi 7 de la Livebox 7 (à droite la Livebox 7 originelle en 6 GHz) : pic.twitter.com/tsFTrkGVhu
Et à distance, là où la Livebox 7 v2 est censée briller, pas d’amélioration notable, selon lui. Sur les forums LaFibre.info, un utilisateur qui a fait des essais avec un Pixel 8 Pro (compatible Wi-Fi 7) donne un autre son de cloche. Chez pierrot42, à côté de la box, la Livebox 7 v2 ne fait effectivement pas mieux que la v1, en revanche elle améliore les choses à distance. Dans la chambre, notamment, cet utilisateur a maintenant 1,3 Gb/s en réception contre 400 Mb/s avant.
En somme, comme on pouvait s’y attendre, sans 6 GHz, la nouvelle Livebox v7 ne peut pas faire de miracle à courte portée. D’après ces premiers essais, au mieux elle offre des débits similaires aux Livebox Wi-Fi 6E, au pire elle donne un gros coup de frein. Elle semble se rattraper sur les performances à distance, mais l’échantillon est trop petit pour être catégorique. De toutes les manières, il est difficile de donner un avis définitif sur les performances d’un routeur, car chacun a un environnement unique (distance, murs, nombre d’appareils connectés, interférences…) qui influe sur celles-ci.
Si vous venez de réceptionner une Livebox 7 v2, UniversLivebox donne un conseil : activez l’option MLO dans l’interface d’administration. Le Multi-Link Operation permet aux appareils d'envoyer et de recevoir simultanément des données sur différentes bandes de fréquences et canaux. Cette fonction, qui est une nouveauté du Wi-Fi 7, permet en résumé d’augmenter les débits et d’améliorer la fiabilité de la connexion.
À l’instar de la Livebox 7 v2, la nouvelle Livebox S prend elle aussi en charge le Wi-Fi 7 sur deux bandes de fréquences uniquement. Cette caractéristique technique est moins controversée sur ce modèle compris dans les offres de milieu de gamme. Free a également fait le choix du Wi-Fi 7 bibande pour la Freebox Pop, quand la Freebox Ultra a du 6 GHz en plus.
Mise à jour : suppression d'un test de débits d'UniversLivebox qui n'utilisait pas le même serveur que le test initial. Merci nickyrabbit.
Apple a décroché pour la première fois la première place des ventes mondiales de smartphone sur un premier trimestre, affirme Counterpoint. Précédemment Samsung prenait l'avantage, mais cette année, les positions se sont inversées tout en continuant d'être à touche-touche. Apple est créditée de 19 % de part de marché sur cette période, Samsung de 18 % et Xiaomi conserve sa troisième place (14 %).
iPhone 16e blanc. Image iGeneration.
La Pomme a pourtant eu des difficultés sur ses principaux marchés que sont les États-Unis, la Chine et l'Europe, affirme le cabinet d'études. C'est grâce à la contribution de l'iPhone 16e, lancé en dehors de la saison traditionnelle, et de plusieurs marchés secondaires qu'Apple a pu ainsi marquer son territoire. Alors que sur les 3 précédentes régions les ventes étaient déclinantes ou atones, celles au Japon, en Inde, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud-Est ont connu des augmentations record à deux chiffres.
Ventes directes. Source Counterpoint.
La question se pose maintenant de l'évolution des ventes pour le second trimestre alors que le gouvernement américain a lancé une guerre économique durant laquelle une annonce chasse l'autre, quand elle ne la contredit pas. Counterpoint table désormais sur un inversement de la tendance des ventes, en dépit de ce premier trimestre qui les aura vues progresser de 3 % comparé au même de 2024. Apple doit publier le 1er mai ses résultats financiers pour le trimestre en cours.
Lors d’une séance de questions au gouvernement le 9 avril, la ministre de l’Éducation nationale a annoncé son intention d’interdire les smartphones de manière effective dans tous les collèges à la rentrée prochaine.
« Je vous le confirme. Je souhaite effectivement que la pause numérique soit généralisée à tous les collèges à la prochaine rentrée », a répondu Élisabeth Borne au sénateur François Bonhomme (Les Républicains) qui l’interrogeait sur les suites envisagées à l’expérimentation menée cette année dans une centaine d’établissements. « Tous les retours [de ce programme pilote] sont très positifs, notamment sur l’amélioration du climat scolaire, ou sur le large soutien dont elle bénéficie de la part des parents et des professeurs », a affirmé la ministre, bien qu’aucun bilan officiel n’ait encore été rendu public.
Sur le papier, les téléphones portables sont interdits dans les collèges depuis 2018. Dans les faits, la loi n’est pas appliquée dans tous les établissements. Pour y remédier, une centaine de collèges expérimentent depuis cette année des mesures concrètes visant à empêcher l’usage des téléphones par les élèves, en cours comme à la récré.
« Pour la généralisation à la rentrée prochaine, je souhaite que les modalités de mise en œuvre soient laissées à l’appréciation des chefs d’établissement en lien avec les conseils départementaux », a déclaré Élisabeth Borne. Parmi les solutions envisageables, des casiers ou des pochettes pour smartphones. Selon elle, le coût par établissement pourrait être nul ou aller jusqu’à quelques milliers d’euros. Les smartphones resteront autorisés pour les activités encadrées à visée pédagogique.
Quand on travaille sur un Mac, on est habitué à un certain standing. Qualité d’affichage, précision colorimétrique, confort visuel, silence, fiabilité… tout est calibré pour une expérience de travail sans friction. Seulement voilà : si vous utilisez un écran externe inadapté, tout ce raffinement s’effondre en quelques secondes. Image délavée, police floue, couleur approximative, connectique pénible : le Mac est exigeant avec ses périphériques.
Et c’est précisément pour répondre à ces exigences que BenQ a conçu les écrans MA270U et MA320U. Deux moniteurs 4K premium, conçus pour les utilisateurs de Mac. Et ça fait toute la différence.
Deux écrans, une ambition claire
BenQ ne fait pas mystère de ses intentions avec cette gamme MA : offrir aux utilisateurs de MacBook un espace de travail fixe, cohérent et élégant, sans compromettre l’esthétique ni la qualité d’image.
Le MA270U (27 pouces) et le MA320U (32 pouces) partagent une même base technique : une dalle IPS 4K UHD (3840 × 2160 px), un design sobre qui s’accorde parfaitement avec un MacBook ou un Mac Studio, et une connectique pensée pour éviter le casse-tête des adaptateurs.
Le tout, à un prix qui reste contenu : 549 € pour le MA270U, et environ 649 € pour le MA320U (selon les revendeurs). De quoi sérieusement réfléchir.
Une image à la hauteur du Retina
Entrons dans le vif : ces écrans sont beaux. Vraiment. La dalle IPS affiche des noirs profonds, des blancs précis, et surtout une excellente fidélité colorimétrique.
Le MA270U couvre 99 % de l’espace sRGB et 95 % du DCI-P3, avec un calibrage en sortie d’usine suffisamment rigoureux à ceux qui apprécient la finesse de la résolution 4K pour l’affichage multi-fenêtres et le confort typographique. Même chose pour le MA320U, qui offre une surface plus large, idéale pour le multitâche ou l’étalonnage.
En pratique, les polices macOS sont nettes, sans aliasing, sans flou, et les vidéos en 4K défilent avec une précision presque clinique. La prise en charge HDR (DisplayHDR 400) est là pour les usages multimédia, même si elle reste modeste — mais cohérente pour ce segment de prix.
Ce que nous en avions pensé
Nous avions eu l’occasion de tester le MA270U, et notre retour est limpide : ce moniteur est une bonne pioche pour celles et ceux qui veulent un écran 4K sérieux, pensé pour les Mac. Dans notre test publié fin mars 2025, nous avions salué la qualité de fabrication, la simplicité d’installation (le pied se monte en deux minutes), la connectique généreuse (USB-C, HDMI, DisplayPort, USB-A), et surtout l’affichage très propre en USB-C sur Mac.
Le MA270U propose également deux ports USB-A et un port USB-B en plus des HDMI et DisplayPort, permettant de brancher une souris, un clavier, ou même un SSD externe. Le MA320U offre les mêmes options, avec la même promesse : simplifier votre bureau.
BenQ a bien compris que les utilisateurs Apple n’acceptent pas les compromis sur l’esthétique. L’écran est entouré de fines bordures noires mates, sans logo apparent sur la face avant. L’arrière en plastique texturé est discret, avec des lignes sobres qui rappellent certains Mac mini ou Studio Display.
Le pied, lui, est sobre, stable, réglable en hauteur, inclinaison et rotation. Rien de spectaculaire, mais tout est fait pour ne pas distraire l’œil. À noter que l’écran peut également être monté en VESA pour ceux qui préfèrent un bras articulé.
Un confort visuel pensé pour le long terme
Travailler dix heures par jour devant un écran n’est pas sans conséquence. C’est pourquoi BenQ intègre sur ses deux modèles plusieurs technologies de protection oculaire, dont le Flicker-Free (pas de scintillement à basse luminosité) et le Low Blue Light Plus, un filtre de lumière bleue qui évite les perturbations du cycle circadien sans altérer les couleurs.
Ajoutez à cela une dalle mate anti-reflets (qui tient étonnamment bien même en environnement lumineux), et vous obtenez un écran adapté à un usage intensif — sans douleur visuelle en fin de journée.
Et face au Studio Display ?
La comparaison est inévitable, surtout pour les puristes Apple. Le Studio Display reste un objet d’exception, avec sa dalle 5K Retina, son design tout en aluminium et ses fonctionnalités avancées (comme la webcam intégrée ou la puce A13 pour l’audio spatial). Mais il coûte plus de 1 800 €.
Face à cela, les MA270U et MA320U se positionnent comme des alternatives pragmatiques : 4K, oui, mais très bien gérée. Design sobre. Calibration sérieuse. Et surtout, une compatibilité totale avec les Mac. Ce ne sont pas des copies du Studio Display, mais bien des écrans conçus pour ceux qui veulent le style et la qualité sans vendre un rein.
Pour qui, concrètement ?
Ces écrans sont particulièrement adaptés pour :
les propriétaires d'un MacBook qui souhaitent un espace de travail fixe, cohérent, élégant ;
les professions libérales et indépendants en quête d’un écran fiable, complet, et facile à intégrer à leur écosystème Apple ;
les développeurs et rédacteurs qui apprécient la finesse de la résolution 4K pour l’affichage multi-fenêtres et le confort typographique ;
Les graphistes et designers amateurs ou en quête d’un écran pouvant afficher la même colorimétrie que leur MacBook Pro.
En 2025, trouver un bon écran externe pour Mac n’est toujours pas un exercice facile. Il y a pléthore d’écrans 4K, certes, mais très peu qui s’intègrent vraiment bien à l’univers Apple, sans compromis sur la connectique, l’affichage ou l’esthétique.
Les MA270U et MA320U de BenQ réussissent cet équilibre rare : celui de proposer une expérience Mac native, sans faire payer le prix fort pour le logo Apple. Ils ne cherchent pas à imiter, mais à accompagner. Et ils le font avec une intelligence de conception qui force le respect.
Si vous avez un Mac ou un MacBook et que vous cherchez un écran externe 4K de qualité, compatible, élégant et fiable, inutile de chercher plus loin. Le MA270U et son grand frère MA320U sont, aujourd’hui, parmi les meilleurs choix possibles. Et dès 549 € (pour le 27 pouces), il faut bien admettre qu’il devient difficile de leur résister.
Juste après Garmin, un autre spécialiste des montres connectées pour sportifs lance son abonnement optionnel. Polar propose à ses clients un Programme Fitness à 9,99 €/mois qui consiste en un entraînement personnalisé.
Ce programme sportif se base sur les données collectées par la montre (fréquence cardiaque, récupération, qualité du sommeil…) pour s’adapter à l’état de forme de l’utilisateur. Par exemple, en cas de récupération insuffisante, le programme ajuste automatiquement la charge d'entraînement avec des séances plus légères.
Le service comprend un plan d'entraînement sur quatre semaines avec pour chacune d’entre elles des séances de cardio complétées par des exercices optionnels de renforcement musculaire et de mobilité. Les jours d’entraînement et de repos peuvent être personnalisés pour s’adapter aux contraintes d’emploi du temps.
Le Programme Fitness est compatible avec toutes les montres de sport actuellement commercialisées par Polar, ainsi qu’avec de nombreux modèles précédents. Il est disponible dès à présent sur Android, mais pour iOS il faudra attendre encore quelques semaines (déploiement prévu au cours du deuxième trimestre). Les possesseurs de montres compatibles peuvent essayer gratuitement le service pendant 14 jours.
Polar prend le soin de préciser que ce nouvel abonnement ne change rien à sa plateforme Polar Flow, qui reste gratuite pour sa part. Le fabricant s’engage à poursuivre le développement de sa plateforme qui permet de planifier ses entraînements et suivre sa progression, entre autres choses.
Coup dur pour les joueurs qui avaient prévu d’acheter une PS5 dans l’idée de jouer au futur GTA VI : le prix de la console en édition numérique va augmenter de 50 €. Sony vient en effet d’annoncer que le tarif recommandé passait dès aujourd’hui de 450 € à 500 €. Les revendeurs comme la Fnac, Boulanger ou même la boutique officielle n’ont pas encore appliqué cette hausse, mais cela ne saurait tarder. Pour rappel, cette console avait été lancée en 2020, à l’époque pour 400 € : son tarif a donc augmenté de 100 € en moins de 5 ans.
La boîte de la PS5 en édition numérique.
Ce changement ne concerne que l’édition « digitale », soit celle sans lecteur CD. Le prix de la version standard pouvant lire les Blu-Ray reste à 550 €, ce qui ne laisse plus que 50 € de différence entre les deux. On peut imaginer que les joueurs vont plus facilement se tourner vers ce modèle, ce que Sony a anticipé. Le constructeur a annoncé une baisse de prix de son lecteur de disques détachable de 50 €, ramenant la facture à 80 € (contre 120 € jusqu’à présent).
Dans son communiqué, Sony explique avoir pris cette décision à cause du « contexte économique difficile marqué par une forte inflation et des taux de change fluctuants ». L’augmentation concerne l’Europe (Royaume-Uni compris), l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Le prix de la PS5 Pro n’augmente pas et reste fixé à 800 €. L’Amérique du Nord n’est pas touchée par ces changements, mais les choses pourraient évoluer rapidement aux vues des multiples droits de douane imposés par Donald Trump.
L'horizon est loin d'être dégagé pour Apple au vu des revirements successifs sur les droits de douane décidés aux États-Unis. L'une de ses usines d'assemblage d'iPhone aurait été mise en pause.
Depuis le 9 avril, date à laquelle sont entrés en vigueur aux États-Unis une considérable augmentation des droits de douane (104 %) frappant des produits venus de Chine, dont ceux d'Apple, cette dernière a fait stopper des usines d'assemblage d'iPhone, affirme l'analyste Ming-Chi Kuo. Par la suite, comme on le sait, devant la réplique chinoise, le président américain a poussé le curseur jusqu'à 145 % avant de rétropédaler puis, dans le même weekend, d'affirmer que de nouveaux taux seraient mis sur la table dans les mois à venir. Un tango qui n'offre qu'un répit temporaire à Apple et aux autres entreprises de son secteur.
Assemblage d’iPhone en Chine continentale. Image Apple.
Dans l'intervalle, les produits comme ceux d'Apple doivent tout de même, s'affranchir de taxes supplémentaires de 20 %, comme l'a souligné ce week-end Stephen Miller, le chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche.
La chaîne de montage affectée par cet arrêt produit des iPhone spécifiquement pour le marché américain, continue Ming-Chi Kuo. Apple doit maintenant évaluer dans quelle mesure ces 20 % sont acceptables alors que sa marge bénéficiaire brute est en moyenne de 30 à 40 %, ajoute l'analyste. Un transfert « urgent » de production a été opéré vers l'Inde, dit-il, pour la fabrication de ces iPhone américains, tandis que ceux préparés pour les autres marchés continuent d'être assemblés en Chine.
La situation est d'autant plus complexe que cet imbroglio politique permanent arrive à un moment où Apple travaille activement aux préparatifs de fabrication de sa future gamme d'iPhone. Dès lors, où les faire fabriquer ? La Chine reste de très loin son principal pays de production. Et avec quelles conséquence financières ? Le marché américain demeure le plus gros client en iPhone dans son chiffre d'affaires.
iOS 18.4 a ajouté une nouvelle action dans l’app Raccourcis : Ouvrir une conversation permet, comme son nom l’indique bien, d’ouvrir directement la conversation de votre choix dans l’app Messages. Après avoir inséré l’action dans une automatisation, vous pourrez choisir l’une de vos conversations récentes à partir d’une liste compilée par Raccourcis. Lors de l’exécution du raccourci, l’app Messages s’ouvrira dans la foulée, en affichant la conversation de votre choix.
La nouvelle action dans le catalogue de Raccourcis à gauche, la sélection d’une conversation au centre et le résultat à droite. Image iGeneration.
L’intérêt de la nouveauté se déniche dans les multiples manières de convoquer un raccourci sous iOS. Si vous souhaitez accéder régulièrement à une conversation précise, vous pouvez associer le bouton d’action des iPhone 16 et 15 Pro à un raccourci qui le fera pour vous. Il est aussi possible de placer ce raccourci dans le centre de contrôle d’iOS 18, voire sur l’écran verrouillé de l’appareil. Siri est aussi capable d’exécuter un raccourci, alors cela peut être une option si vous lui donnez un nom bien précis.
Autre idée, l’ajouter sur l’écran d’accueil de l’iPhone, via un widget ou même sous la forme d’une app, cette fois en passant par le menu de partage intégré à l’app Raccourcis. Petite astuce supplémentaire, vous pourrez changer l’icône du raccourci, de quoi utiliser une photo du proche associé à la conversation.
Samedi, Apple comme tous les autres acteurs de la tech produisant en Chine ou dans le reste de l’Asie a poussé un « ouf » de soulagement en apprenant la nouvelle : les semi-conducteurs, comprenant donc les ordinateurs, les smartphones, les consoles, etc... étaient dans une liste de produits exemptés de la taxe de 145 % sur les produits venant de Chine.
Donald Trump et Howard Lutnick, dans le bureau ovale. Image Wikipedia/The White House, domaine public.
Mais comme le signale le Nikkei Asia, il se pourrait bien que le soulagement soit de courte durée : le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick a ajouté quelques précisions sur ABC ce dimanche, qui pourraient sonner comme une douche froide sur le bonheur ambiant...
Il a en effet indiqué que les semi-conducteurs, tout comme l’acier, l’aluminium, les voitures et les produits pharmaceutiques sont certes exemptés de surtaxes pour le moment — ils restent soumis à une taxe de 20% — mais feront l’objet d’un traitement particulier dans les mois à venir.
Les États-Unis d’Amérique considérant que ces produits sont une priorité nationale, leur retour sur le territoire américain est vu comme non négociable. Il y a fort à parier que le gouvernement Trump inclura cette fois les entreprises de ces secteurs dans la boucle avant de prendre une décision, même si l’arrivée d’une taxe, quelle qu’elle soit, semble inéluctable. Reste à savoir quelle forme elle prendra...