Tim Cook n’aura pas cédé à Donald Trump sur ce point. En dépit de l’hostilité du nouveau président américain envers les minorités LGBTQ+ et du fait que plusieurs entreprises tech soient rentrées dans le rang, Apple célèbre comme chaque année (et avec un peu d’avance) le mois des fiertés. À cette occasion, un nouveau bracelet Apple Watch multicolore est commercialisé.
Ce bracelet Sport Pride Edition est formé de bandes de couleurs tirées de la palette chromatique des différents drapeaux de la communauté LGBTQ+. Chaque unité est fabriquée à partir de bandes en fluoroélastomère assemblées à la main et moulées en une seule pièce par compression, ce qui crée de subtiles variations. « Aucun bracelet n’est identique à un autre, à l’image de tous les membres uniques qui composent la famille LGBTQ+ », déclare le marketing d’Apple. Et pour marquer le clou, l’inscription « Designed with pride in California » est gravée au laser.
Ce bracelet est dès à présent en vente sur l'Apple Store en ligne en deux longueurs (S/M et M/L) et pour plusieurs tailles d’Apple Watch (40 mm, 42 mm et 44/46 mm). Il est vendu 49 €, soit le même prix qu’un bracelet Sport classique. Il sera livré et disponible en boutiques à partir de la semaine prochaine.
De plus, Apple va introduire dans watchOS 11.5, iOS 18.5 et iPadOS 18.5 un nouveau cadran et un nouveau fond d’écran Pride Harmony similaires au bracelet. Les bandes colorées du cadran et du fond d'écran vont bouger légèrement au moment quand l'écran serra sollicité.
Nouveau fond d’écran et cadran Pride Harmony
Ces systèmes d’exploitation sont toujours en bêta, mais les versions finales ne devraient plus tarder. Elles arriveront sans doute la semane prochaine, en même temps que le nouveau bracelet Pride.
Free a sauté sur l'occasion de l'arrivée de frais de résiliation chez B&You pour proposer de les rembourser. Quelques jours après l'annonce par Bouygues de l'ajout de frais de 5 € lorsqu'on résilie son abonnement B&You pour aller ailleurs, Free instaure une offre de remboursement.
Les comptes X de l'opérateur et de son patron Xavier Niel ont rebondi sur cette actualité en promettant de rembourser ces frais à hauteur de 10 €. C'est le double de ce que demande maintenant Bouygues, mais si d'aventure un concurrent surenchérit par une taxe de même nature, cela laisse une certaine marge.
Le devoir nous oblige : Free prend en charge jusqu’à 10€ de vos frais de résiliation mobile. https://t.co/Y6Iw0VGCQP
Est-ce que beaucoup de clients en rupture avec B&You pour venir chez Free vont demander ce remboursement ? C'est la question. Car la procédure requise — impression de documents, envoi d'une lettre, attente de plusieurs semaines ou mois — est bien fastidieuse au vu de l'enjeu financier. Free en revanche se fait une bonne opération de com' à moindres frais.
Quant à Bouygues, qui n'a pas été encore imité par ses concurrents, il a peut-être lancé un mouvement qui va rapprocher à terme les forfaits mobiles des formules fixes où les frais de résiliation couverts par le concurrent qui récupère l'abonné font partie du paysage.
En délaissant l’iPhone SE au profit de l’iPhone 16e, Apple entame-t-elle un cycle de renouvellement annuel pour son smartphone d’entrée de gamme ? Il semble bien que oui. Alors que circulait déjà une rumeur sur un futur iPhone 17e pour le printemps 2026, Apple aurait même prévu la suite.
iPhone 16e blanc et noir. Image iGeneration.
Selon Ming-Chi Kuo, après l’iPhone 17e, la Pomme devrait lancer au premier semestre 2027 l’iPhone 18e. L’analyste ne se risque pas à prédire l’existence d’un iPhone 19e en 2028, mais il faut donc s’attendre à un nouvel iPhone « e » pendant au moins trois années consécutives, de 2025 à 2027.
Cela pose plusieurs questions : à quelles nouveautés auront droit l’iPhone 17e puis l’iPhone 18e ? Vont-ils à chaque fois récupérer le dernier système sur puce en date ? Y a-t-il une chance qu’ils obtiennent le MagSafe ou la puce UWB qui font défaut au 16e ? Et comment Apple va-t-elle organiser sa gamme ? L’iPhone 16e va-t-il rester au catalogue à un tarif réduit au moment de l’arrivée du 17e ? Ajoutez à cela la rumeur de sortie en deux temps de la gamme d’iPhone 18, et la stratégie commerciale d’Apple semble sur le point d’être bouleversée.
Deux (gros) lancements d’iPhone par an, c’est le rythme qu’Apple pourrait entériner au cours des prochaines années. Corroborant des renseignements publiés ce week-end par The Information, Ming-Chi Kuo s’attend à voir la Pomme systématiquement dédoubler ses sorties de nouveaux iPhone.
Présentation des iPhone 16 Pro. Image Apple/iGeneration.
L’analyste qui voit loin dans le futur décrit ainsi le calendrier à venir :
2e semestre 2025 : iPhone 17 Pro Max, iPhone 17 Pro, iPhone 17 Slim (Air), iPhone 17
1er semestre 2026 : iPhone 17e
2e semestre 2026 : iPhone pliant, iPhone 18 Pro Max, iPhone 18 Pro, iPhone 18 Slim
1er semestre 2027 : iPhone 18, iPhone 18e
2e semestre 2027 : iPhone pliant de 2e génération, iPhone 19 Pro Max, iPhone 19 Pro, iPhone 19 Slim (avec un écran plus grand que le 18 Slim)
Autant l’arrivée d’un iPhone 17e au printemps prochain ne serait pas très surprenante (même s’il faut rappeler que les iPhone SE étaient renouvelés moins fréquemment), autant d’autres échéances sont inhabituelles. En particulier, le décalage entre les iPhone 18 Pro à l’automne 2026 et l’iPhone 18 standard au printemps 2027 retient l’attention.
Selon l’analyste, ce programme en deux temps doit servir à mieux affronter la concurrence. Il est vrai que Samsung donne deux grands rendez-vous chaque année : un durant l’hiver pour découvrir les Galaxy S et un autre pendant l’été pour rencontrer tous ses nouveaux smartphones pliants. Les autres constructeurs étalent eux aussi de plus en plus leurs lancements tout au long de l’année.
En gravant dans le marbre deux grands temps forts, Apple pourrait regagner en visibilité… et élargir sa gamme. On n’imagine pas trop Tim Cook dévoiler simultanément un iPhone pliant, un iPhone 18 Pro Max, iPhone 18 Pro, iPhone 18 Air, un iPhone 18 et un iPhone 18e. Mais réparti sur deux conférences, ce copieux menu serait plus digeste.
Dans la gamme Starlink, l'antenne mini (300 €) est particulière : elle intègre directement le routeur Wi-Fi, contrairement aux autres modèles. Mais les performances restent assez faibles, avec une puce Wi-Fi 5 datée et peu performante. Pour pallier les défauts de cette dernière, Starlink propose donc une alternative : un routeur mini. Compatible Wi-Fi 6, il a l'avantage d'être compact (143 x 86,5 x 26 mm) et moins cher que le routeur de 3e génération (vendu 140 €) : il est à 40 $ aux États-Unis et n'est pas encore disponible dans nos contrées.
Le routeur mini. Image Starlink.
Le routeur mini dispose de deux prises RJ45 et s'alimente avec une alimentation fournie, capable de fournir 14,4 W. Contrairement aux routeurs classiques qui alimentent l'antenne directement, ce routeur mini nécessite donc sa propre alimentation. Il peut être utilisé en mode mesh en Wi-Fi (en répétant le signal de l'antenne mini ou d'un autre routeur Starlink) ou en mode filaire selon le guide d'installation. C'est un produit qui semble intéressant pour ceux qui possèdent une antenne mini et une installation semi-fixe : il peut être laissé à demeure dans un logement pour proposer une connexion Wi-Fi correcte, tout en vous permettant de vous déplacer en prenant uniquement l'antenne mini avec vous. Il peut aussi servir de répéteur pour ceux qui sont équipés d'un routeur de 2e (notoirement lent en Wi-Fi) ou de 3e génération.
L'application de courrier électronique MailMaven est disponible à l'essai avec d'emblée de nombreuses fonctions et un accent mis sur des options de classement. SmallCubed, la petite équipe canado-polonaise derrière MailMaven, était précédemment spécialisée dans les plug-ins pour Mail, comme MailSuite pour greffer des mots-clefs à ses courriels. Apple ayant progressivement restreint les possibilités des modules tiers, l'éditeur a commencé à développer sa propre application qui intègre les capacités de MailSuite.
L'une des deux présentations avec l'interface organisée en colonnes. Image MacGeneration.
MailMaven 1.0 est sorti il y a quelques jours dans une version bêta qui a reçu ses premiers correctifs depuis. L'application est déjà très riche en fonctions, il suffit d'aller dans les réglages ou d'ouvrir le menu contextuel sur un message pour en avoir un aperçu. C'est dense, il y a de quoi s'amuser pour les férus de règles, de tri et d'organisation de son environnement mail.
L'autre présentation, comme on l'a dans Mail et dans d'autres logiciels. Images MacGeneration.Les réglages sont abondants…… tout comme les options dans le menu contextuel sur un message.
Les règles de tri sont assez puissantes ; on dispose d'un panneau des conversations assez original qui organise les échanges entre personnes d'une manière assez visuelle pour retourner plus rapidement sur l'un des messages ; on peut temporiser l'envoi d'un mail de quelques minutes ou programmer une heure… on pourrait croire que l'application a déjà plusieurs années au compteur.
Le panneau des conversations. Image SmallCubed.
L'autre point important du logiciel est la capacité d'associer à chaque courrier des étiquettes, des notes, une couleur, des mots clefs, comme le permettait autrefois le plug-in pour Mail. Ce seront autant de points d'entrée pour des recherches ou la création de boites intelligentes.
L'ajout de mots-clefs et autres infos à un courrier. Image SmallCubed.
L'équipe n'a pas cédé aux sirènes des fonctions teintées d'IA, MailMaven est assez classique — ce qui n'est pas un reproche — et offre largement de quoi personnaliser son fonctionnement et aller loin dans les possibilités de tri lorsqu'on est du genre organisé. L'application a importé sans problème nos comptes iCloud et Fastmail, elle est compatible aussi avec les autres grandes plateformes de courrier électronique. Côté macOS il faut l'un des trois derniers : Sequoia, Sonoma ou Ventura. Nous avons essuyé un plantage au fil de l'essai, mais c'est une bêta (quelques limitations temporaires sont détaillées ici).
Cela vaut le coup de l'essayer en parallèle à son client habituel (SmallCubed tient le journal de son développement) et tester certaines fonctions qui peuvent sortir du lot. Il n'y a que l'anglais de proposé pour le moment avec d'autres langues dans les tuyaux.
La version démo est valable 15 jours, après quoi il faudra s'acquitter de 75 $ par an (45 $ pour la première année dans le cadre du lancement). Si d'aventure on ne renouvelle pas la seconde année, le logiciel reste opérationnel, mais on ne reçoit plus les mises à jour et les mots clefs ne sont plus synchronisés si on utilise plusieurs Mac. Il n'est pas fait mention d'une version iPhone dans l'immédiat.
Sans rien demander, des abonnés Free Mobile vont bénéficier d’une réduction sur leur forfait. L’opérateur a contacté par email certains de ses clients existants pour leur annoncer qu’ils avaient droit à une réduction automatique de 4 €/mois pendant six mois sur leur forfait 350 Go. Celui-ci coûte normalement 19,99 €/mois, mais ces chanceux le paieront donc 15,99 €/mois pendant un semestre.
L’engagement de Free Mobile pour les années à venir. Image Free.
Ce geste commercial rapporté par Univers Freebox est assez exceptionnel de la part de Free Mobile. L’opérateur s’était engagé à ne pas augmenter les prix de ses forfaits historiques jusqu’en 2027, mais pas à les réduire.
Ce cadeau vise assurément à retenir des clients alors que la concurrence fait rage sur le marché des forfaits mobiles sans engagement. Les offres à petit prix qui comprennent plusieurs centaines de gigaoctets ne sont plus rares : Bouygues et Sosh proposent chacun 200 Go pour 9,99 €/mois, tandis que SFR RED monte jusqu’à 250 Go pour 9,99 €/mois.
Free Mobile conserve l'une des offres les plus généreuses en gigaoctets de tout le marché, mais quand on sait que la moitié des personnes qui disposent de plus de 50 Go n’utilisent jamais la totalité du volume disponible, passé un certain cap, l’enveloppe de data n’est sans doute plus un avantage commercial déterminant. La preuve, les opérateurs se mettent à inclure d’autres services dans leurs forfaits mobiles pour attirer des clients : abonnement d’un an à Le Chat Pro chez Free Mobile, abonnement d’un an à Perplexity Pro chez Bouygues Telecom…
Google s’inspire de Samsung et travaille actuellement sur une fonction reprenant l’interface d’un PC lorsqu’un téléphone est relié à un écran externe. Un concept similaire au DeX de Samsung, apparu en 2017 sur le Galaxy S8 et permettant de transformer son smartphone en mini-ordinateur pour peut que l’on ait un clavier et une souris sous la main. Le spécialiste d’Android Mishaal Rahman a publié un premier aperçu de cette future fonction à la sauce Google, qu’il a réussi à activer sur un Pixel.
Brancher le téléphone à un écran fait apparaître un bureau assez classique, avec une barre des tâches « à la Windows » en bas permettant d’accéder à certaines applications et à la grille d’apps principale. On peut également y voir les programmes lancés récemment et y épingler ses préférés, ce qui sera pratique pour le multitâche. Une barre de statuts avec différentes infos (autonomie, batterie) reste affichée en haut.
Les apps s’ouvrent comme sur un ordinateur : on peut lancer plusieurs apps et redimensionner leurs fenêtres. Le tout ressemble fortement au multitâche amélioré apparu sur Android 15, qui est limité aux tablettes et à leurs écrans intégrés. La taille des fenêtres s'ajuste automatiquement lorsqu’elles sont glissées dans les coins, et le fond d’écran du téléphone devient celui de « l’ordinateur ».
On devra cependant attendre un peu avant d’essayer cette fonction : Mishaal Rahman indique que la nouveauté n’est pour le moment accessible qu’en bidouillant. Elle n’arrivera sans doute pas avec Android 16, et il faudra probablement patienter un an de plus avant le lancement officiel. Google n’est pas seul sur ce créneau, car les rumeurs voudraient qu’Apple travaille sur un mode similaire pour l’iPhone en apportant Stage Manager pour les écrans externes sur iOS 19.
Travailler sur un Mac, c’est s’offrir une certaine exigence. Qualité d’affichage, justesse des couleurs, silence, fiabilité : tout est pensé pour l’expérience. Mais cette cohérence peut s’effondrer en une seconde — il suffit d’un écran externe mal adapté. Image fade, flou typographique, couleurs erronées, câbles en pagaille... Le Mac ne fait pas de compromis, même avec ses périphériques.
C’est là que BenQ entre en scène. Avec ses modèles MA270U (27") et MA320U (32"), la marque propose une réponse simple et élégante : des moniteurs 4K pensés pour le Mac. Et ça change tout.
BenQ MA270U & MA320U
Un duo taillé pour l’écosystème Apple
Avec la gamme MA, BenQ affiche une ambition claire : fournir aux utilisateurs de Mac un espace de travail externe cohérent, soigné, et parfaitement intégré. Finition sobre, dalle 4K UHD IPS (3840 × 2160), connectique simplifiée : ici, rien n’est laissé au hasard.
Que vous choisissiez le MA270U à 549 € ou le MA320U à 649 € environ, vous bénéficiez du même socle technique, pensé pour la productivité et le confort visuel.
Un design qui s’intègre naturellement
Une image à la hauteur du Retina
Les écrans MA270U et MA320U offrent un rendu visuel d’une précision remarquable. Leur dalle IPS couvre 99 % de l’espace sRGB et 95 % du DCI-P3, avec un calibrage rigoureux en sortie d’usine. Résultat : une image fidèle, homogène, parfaitement adaptée à macOS.
Les polices s’affichent sans aliasing ni flou, la 4K se prête à l’affichage multi-fenêtres, et la lecture vidéo gagne en netteté. Une prise en charge HDR (DisplayHDR 400) est également présente pour les usages multimédia.
Affichage 4K net et précis
Une installation simple, une connectique complète
Lors de notre test du MA270U, l’installation s’est faite en quelques minutes. Le pied se monte sans outil, la connectique est généreuse : USB-C (avec alimentation), HDMI, DisplayPort, USB-A, USB-B...
Tout est conçu pour simplifier l’usage, sans multiplier les adaptateurs. Et surtout, l’affichage USB-C est impeccable sur Mac.
Connectique du MA270U
Un design pensé pour le bureau Apple
Les utilisateurs Apple ne tolèrent pas l’approximation esthétique. BenQ l’a bien compris : les écrans MA adoptent un design sobre, avec des bordures fines et aucune marque visible en façade. L’arrière texturé rappelle l’univers Mac Studio, et le pied — réglable en hauteur, inclinaison et rotation — reste discret mais fonctionnel.
VESA est bien sûr de la partie pour les amateurs de bras articulés.
Épuré, sans excès
Un confort visuel pour le long terme
Travailler dix heures par jour sur écran nécessite quelques précautions. Les modèles MA intègrent le Flicker-Free (suppression du scintillement à faible luminosité) et le Low Blue Light Plus, un filtre de lumière bleue qui ne dégrade pas la qualité d’image.
La dalle mate anti-reflet, très efficace même en environnement lumineux, permet une utilisation prolongée sans fatigue oculaire.
Et face aux autres écrans 4K du marché ?
À première vue, un écran 4K reste un écran 4K. Mais les utilisateurs de Mac savent à quel point l’affichage macOS peut être capricieux dès qu’on sort de l’écosystème Apple. Polices floues, gestion erratique des résolutions intermédiaires, HDR mal interprété, ou encore des ports USB-C qui n’assurent que la charge… La liste est longue.
Ces petits irritants, cumulés, transforment rapidement un bel écran générique en source de frustration quotidienne. Et la promesse Retina, elle, disparaît.
C’est exactement là que les écrans BenQ MA270U et MA320U font la différence. Ils ne cherchent pas à imiter Apple, mais à collaborer proprement avec macOS, avec un vrai support de la résolution HiDPI, une reconnaissance immédiate via USB-C, un rendu typographique net et sans artefacts.
En clair : ce sont des écrans qui respectent le Mac, là où d’autres cherchent simplement à "faire le job". Et quand on passe 8h par jour devant son interface, ça ne devrait jamais être une option.
Pour qui ?
Les écrans MA270U et MA320U s’adressent à :
Ceux qui utilisent un MacBook au quotidien et veulent un écran externe cohérent
Les professionnels indépendants (rédacteurs, devs, créatifs) qui recherchent un moniteur fiable
Les graphistes ou photographes qui ont besoin d’une bonne colorimétrie, sans passer par un écran Apple
Un duo d’écrans bien équilibré
Pour conclure : foncez !
En 2025, les écrans externes 4K sont légion. Mais très peu sont véritablement pensés pour le Mac. Avec sa gamme MA, BenQ réussit un équilibre rare : proposer une expérience visuelle native, cohérente avec l’univers Apple, sans compromis technique ni tarifaire.
Pour un poste de travail élégant, efficace et fiable, le MA270U et le MA320U sont aujourd’hui parmi les meilleures options disponibles.
C’était prévu, c’est désormais fait : Skype a disparu du paysage, quasiment 22 ans après sa création. Le célèbre service de visioconférence, celui qui a popularisé le concept au point de devenir un nom commun pendant quelques années, n’est plus accessible et Microsoft renvoie maintenant vers Teams pour ceux qui veulent communiquer par audio et vidéo. Le service reste accessible uniquement pour ceux qui avaient acheté des crédits Skype, sans limite de durée affichée pour le moment et uniquement par le biais du site web du service ou de… Teams, on y revient.
La page d’accueil du site de Skype renvoie directement vers Microsoft Teams. Image MacGeneration.
Lancé en Europe en août 2003, le service a été vite acheté par eBay, avant d’être vendu à Microsoft en 2011. L’app a continué son existence pendant quelques années avec ce nouveau propriétaire, mais depuis l’apparition de Teams en 2016, le créateur de Windows a officiellement deux plateformes similaires. Teams a longtemps été dédiée plutôt aux entreprises quand Skype gérait les particuliers, même si au fil du temps, les deux se sont rapprochées et leur propriétaire a choisi Teams au détriment de Skype. D’où la fermeture de la plateforme historique de la visioconférence à compter de ce 5 mai 2025.
Migration de Skype vers Teams sur iOS. Image iGeneration.
Si vous aviez un compte Skype, vous pouvez récupérer vos données en suivant les instructions données à cette adresse. La procédure doit être effectuée avant janvier 2026, date à laquelle Microsoft supprimera tout ce qui reste sur ses serveurs.
La Fnac fait une réduction de 100 € sur plusieurs modèles d'Apple Watch Ultra même celles munies d'un bracelet Milanais en titane. Le choix est plus ouvert que lors d'autres promotions qui ne ciblaient que 3 ou 4 modèles.
Bracelet Milanais avec la nouvelle boucle « parachute ». Image WatchGeneration.
À 899 € au lieu de 999 € des modèles en titane naturel ont le bracelet Milanais accordé (il y a plusieurs tailles en promo) ou cette variante en noir du même accessoire.
Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
Quelles que soient ses idées personnelles, il semble que Tim Cook ne change pas de ligne et caresse dans le sens du poil le président en fonction, qu’il soit démocrate ou républicain. On en a encore eu une démonstration avec la commémoration des 100 premiers jours de Donald Trump, comme le rapporte 9to5Mac.
Cette fois-ci, le CEO d’Apple n’était pas présent physiquement, mais a fait une apparition dans un discours enregistré par avance depuis l’Apple Park.
Bonjour à tous. Bien que je sois déçu de ne pouvoir être présent aujourd’hui parmi vous, j’ai tout de même la chance de pouvoir prendre la parole. J’ai toujours dit qu’Apple n’aurait pas pu être créée ailleurs qu’aux USA. Nous sommes une entreprise fière d’être américaine, et nous avons conscience de l’impact que nous avons sur ce pays. Nous étendons actuellement nos équipes et nos bureaux dans de nombreux États, incluant le Michigan, le Texas, la Californie, l’Arizona, le Nevada, l’Iowa, l’Oregon, la Caroline du Nord, et Washington. Nous installons aussi actuellement une nouvelle usine dédiée à la fabrication de serveurs d’intelligence artificielle à la pointe au Texas, et nous allons doubler notre fonds dédié à l’assemblage sur le territoire américain pour aider des sous-traitants à venir s’installer aux USA.
Nous sommes fiers de créer des millions d’emplois sur le territoire, d’investir de manière à accélérer cette nouvelle ère d’industrialisation et de supporter des entreprises à travers le pays, qui nous aident en retour à satisfaire nos clients. Au total, nous avons plus de 9000 fournisseurs aux USA répartis sur les 50 États.
Nous travaillons avec des entreprises américaines à tous les stades de la fabrication, de Face ID jusqu’au verre utilisé dans l’iPhone. Et nous espérons pouvoir produire plus de 19 milliards de puces cette année aux USA, grâce à des entreprises réparties dans une douzaine d’États différents. Cela inclut des dizaines de millions de puces à la pointe de la technologie fondues dès aujourd’hui par TSMC en Arizona, usine pour laquelle nous sommes le premier et le plus gros client.
Je voudrais prendre un moment pour remercier le Président Trump pour ses prises de position décisives dans l’industrie locale des semi-conducteurs, et nous continuerons bien entendu de travailler avec l’administration actuelle pour investir dans ces domaines. Il va sans dire que nous sommes impatients de voir le futur de l’innovation américaine, les incroyables opportunités qu’il permettra, et nous sommes honorés de prendre part à celui-ci.
Il est amusant et étonnant de voir Tim Cook remercier le Président Trump pour ses décisions d’aide à la relocalisation de semi-conducteurs, quand à peine 3 ans plus tôt, le CEO d’Apple participait à une réunion organisée par le précédent président des USA et son administration, durant l’inauguration de l’usine de TSMC en Arizona. Le CHIPS Act avait d’ailleurs été signé ce jour-là, et Tim Cook avait remercié de la même manière Joe Biden :
Nous sommes réunis cet après-midi autour du Président Biden, dont la présence envoie un signal puissant sur l’importance de cette journée. Président Biden, merci pour votre leadership, et tout particulièrement pour la signature qui rend effectif le CHIPS Act, qui permettra de réaliser de nombreux projets comme celui-ci. Ce jour est un merveilleux jour pour les USA, l’Arizona, mais aussi pour Apple.
Trou de mémoire ? Peu probable. Diplomatie ? Assurément. En bon diplomate, Tim Cook sait très bien que le temps n’est pas à la défiance, au risque sinon de perdre l’oreille attentive de Donald Trump. Quitte à prendre quelques libertés sur la réalité des faits, afin de mieux les faire coller au besoin de satisfaire le Président...
C’est un sujet qui anime fréquemment nos discussions dans notre podcast Sortie de veille : quel est le potentiel commercial de l’iPhone Air ? Ce modèle attendu en même temps que les iPhone 17 a pour ambition de relancer les ventes de smartphones d’Apple, qui sont à l’arrêt depuis quelque temps.
2022 reste l’année de tous les records pour l’iPhone - graphique iGeneration
Un étui batterie à la rescousse pour l’iPhone Air
Selon le rapport très détaillé de The Information, Apple n’est pas du tout certain du potentiel commercial de son nouveau téléphone. Seulement 10 % de la production serait à la rentrée consacrée à ce nouveau modèle, contre environ 40 % pour le modèle Max, 25 % pour le modèle Pro et 25 % pour le modèle standard. Dans les premiers mois qui suivent la commercialisation d’une nouvelle gamme d’iPhone, c’est souvent le modèle Max qui est le plus demandé et le plus difficile à trouver.
Maquettes des iPhone 17 « Air », 17 Pro et 17 Pro Max. Source Unbox Therapy.
Techniquement, cet iPhone Air promet d’être impressionnant avec ses 5,5 millimètres d’épaisseur. Ce sera l’iPhone le plus fin jamais proposé et l’un des plus fins du marché. Mais à la manière de l’iPhone 16e, ce sera également l’iPhone de tous les compromis.
Pour en arriver là, Apple a dû trancher dans le vif. Ce modèle n’aura qu’un seul haut-parleur (contre deux pour les autres modèles), un seul capteur photo, tout comme l’iPhone 16e, et surtout une batterie réduite. D’après les estimations internes d’Apple, entre 60 % et 70 % des utilisateurs devraient pouvoir tenir une journée sans avoir à le recharger. À titre de comparaison, Apple estime que ce chiffre oscille entre 80 % et 90 % pour les autres modèles de la gamme. Pour tenter de régler le problème, Apple a développé un étui qui permettrait de recharger le téléphone, à l’image sans doute de la Smart Battery Case.
L’autre handicap de cet iPhone, c’est son absence de lecteur de carte SIM. Dans nombre de marchés, l’eSIM s’est imposée et ne présente plus un problème pour le consommateur, sauf en Chine où cette technologie n’est pas en odeur de sainteté pour des questions de sécurité. Apple va devoir s’activer pour obtenir l’autorisation du régulateur. Pour toutes ces raisons, Apple préfère être prudent et ses sous-traitants ont décidé de jouer la carte de la flexibilité. Si l’iPhone Air venait à faire un flop, ils seraient en mesure de faire pivoter leurs lignes de production vers d’autres modèles.
Vers un retour de la Smart Battery Case ? - image : iGeneration
L’iPhone pliable serait pour 2026
Avec l’iPhone Air, Apple souhaite insuffler une nouvelle dynamique qui s’étirerait sur plusieurs années. La carte mère de ce modèle doit également servir de base à l’iPhone pliable qui est attendu pour l’année prochaine. The Information est habituellement fiable concernant les dates de commercialisation des produits Apple.
Image réalisée à l’aide d’une IA
Refermé, cet appareil offrirait un écran de 5,7” pouces. Une fois déplié, l’iPhone pliable avec ses 8” offrirait une surface de travail quasiment similaire à l’iPad mini.
2026 apporterait également un changement fondamental concernant le planning de la sortie des iPhone. Les modèles chers, la gamme pro donc, sortiraient toujours à l’automne. Par contre, les modèles standard verraient désormais leurs sorties repoussées au printemps. Dans ce cas précis, cela signifie que l’iPhone 18 et l’iPhone 18e seraient lancés au printemps 2027 !
Ces deux modèles, plus faciles à produire, feraient l’objet de premiers essais de fabrication en Inde, une manière pour Apple de réduire sa dépendance industrielle de la Chine.
Un iPhone Pro avec un écran bord à bord en 2027 ?
En changeant son planning, Apple espère être en mesure de répondre plus rapidement à la demande. Habituellement, la production d’une nouvelle gamme d’iPhone débute au cœur de l’été et monte en puissance dans les mois qui suivent, avant d’atteindre un pic juste avant les fêtes. Puis de décliner à partir de janvier. Cette nouvelle stratégie devrait sans doute lui permettre également d’abaisser ses coûts de production. Le nombre de partenaires et d’employés travaillant pour la production d’iPhone serait plus constant tout au fil de l’année.
Image : MacRumors
Enfin, The Information précise que le gros travail d’Apple concernant l’iPhone Pro va être de faire passer sous l’écran les différents capteurs à l’avant de l’iPhone. L’iPhone 18 Pro ne devrait avoir plus qu’un petit rond pour la caméra. Mais celui-ci devrait disparaitre l’année suivante à l’occasion d’un modèle qui s’annonce comme très spécial : il s’agit de l’iPhone du 20e anniversaire. Apple espère à cette occasion proposer un nouvel iPhone Pro avec un écran bord à bord.
Depuis l’automne dernier, on peut acheter plus sereinement n’importe quel Mac d’entrée de gamme. Toutes les machines embarquent au moins 16 Go de mémoire vive, une quantité appropriée pour le plus grand nombre. L’autre composant sur lequel on aimerait voir Apple faire un effort maintenant, c’est le stockage.
Mac mini M4. Image Apple.
Les machines pro ont (fort heureusement) 512 Go de stockage par défaut minimum, mais le MacBook Air, le Mac mini et l’iMac ne viennent toujours qu’avec 256 Go d’espace libre — même moins en fait en raison du système d’exploitation, d’Apple Intelligence, etc.
La dernière fois qu’Apple a augmenté le stockage de base du MacBook Air, c’était en 2020, sur l’ultime modèle Intel. Même chose pour le Mac mini. Le cas de l’iMac est plus particulier, car il a eu pendant plusieurs années de grosses capacités en Fusion Drive (un disque dur accompagné d’un petit SSD) en parallèle de petits volumes uniquement en mémoire flash.
La Fnac a relancé une opération pour ses adhérents. Jusqu'à ce dimanche minuit, la carte de l'enseigne est créditée de 10 € toutes les tranches de 100 € dépensées sur son site ou en magasins. La somme récupérée sera valable pour 30 jours. Il faut utiliser le code FD10 au paiement.
Plusieurs produits d'Apple, qui sont déjà en promo, sont éligibles : MacBook Air, MacBook Pro, iMac, Apple Watch SE, Apple Watch Series 10 ou Ultra, et ce ne sont que quelques exemples. Il y a aussi d'anciens produit, neuf mais en déstockage, comme l'iPhone 13 et bien sûr la gamme actuelle comme l'iPhone 16e. L'opération n'est pas limitée à la marque Apple.
La carte Fnac+ est vendue 9,99 € pour la première année et passe à 14,99 € en cas de renouvellement.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Apple tient bon ! En tout cas pour l’instant. Tim Cook a présenté des résultats financiers solides pour le début de l’année. Le chiffre d’affaires et les bénéfices sont en hausse. Mais cela va-t-il continuer avec toute l’instabilité économique que l’on connait ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, Apple en prend plein la figure concernant sa mainmise sur l’App Store et tout le monde veut s’emparer de Chrome si d’aventure Google devait s’en séparer.
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S’il est un fait concernant le modem C1, c’est qu’Apple reste plutôt discrète sur ses performances et sur son futur. Et même Tim Cook se garde bien d’être trop dithyrambique sur le sujet, comme le rapporte 9to5Mac.
Image Apple.
Il faut dire que Cupertino a un souci de communication sur son modem : tant que Qualcomm fournit les puces pour les iPhone haut de gamme, il serait dommage de clamer que le C1 est le meilleur modem, ce qui aurait le mauvais goût d’à la fois froisser un partenaire encore capital pour quelque temps, et en plus de faire passer les iPhone 16 et iPhone 16 Pro/Pro Max pour des appareils aux performances inférieures à un « simple » iPhone 16e.
Questionné sur le C1 durant la conférence des résultats trimestriels, il est clair que Tim Cook a dû sortir une réponse des plus équilibrées, pour ne pas faire d’ombre aux iPhone actuels tout en ne dénigrant pas le modem maison :
Nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée de sortir notre premier modem, et d’après les premiers retours, c’est une réussite. Nous adorons produire des produits meilleurs que les autres, du point de vue de l’autonomie, comme sur d’autres points importants pour nos clients. Nous avons emprunté notre propre chemin, et suivons notre route.
Tout en restant discret, Tim Cook rappelle que le but est de faire des produits meilleurs que les autres, et que cette première génération a rempli les objectifs de l’équipe, voire est allée plus loin. Mais tant que les gammes Pro seront équipées par Qualcomm, Apple restera discrète sur les performances de son modem maison.
C’est en effet pas moins de 530 millions d’euros qui sont demandés à ByteDance, la maison mère de TikTok, pour avoir enfreint la législation sur l’exportation de données appartenant à des citoyens européens.
Comme souvent dans les cas touchant les multinationales de la tech, c’est l’Irlande qui s’en est occupée avec sa « Data Protection Commission » (ou Commission de protection des données). La DPC reproche au réseau social le transfert et le stockage de données appartenant à des citoyens européens sur des serveurs hébergés en Chine, ce qui contrevient aux règles imposées par l’Union européenne, comme l’indique Graham Doyle, commissaire adjoint à la DPC :
TikTok n’a pas répondu concernant l’accès potentiel des autorités chinoises aux données personnelles des citoyens européens, alors que les lois chinoises sur l’anti-terrorisme, le contre-espionnage et d’autres éléments sont en contradiction avec les standards imposés par l’Union européenne.
L’entreprise a six mois pour se conformer au RGPD, que ce soit en verrouillant les données transférées pour les rendre impénétrables par les autorités chinoises, ou en arrêtant de les stocker sur le territoire de l’empire du milieu.
ByteDance a annoncé qu’elle ferait appel de cette amende, la seconde infligée au réseau social, après avoir écopé en septembre 2023 de 345 millions d’euros pour défaut de protection des données personnelles des mineurs.
Ce n’est sûrement pas la dernière sanction infligée au réseau par l’UE, qui l’a aussi dans le viseur pour de multiples infractions au DSA, dont un manque de rigueur sur la régulation des faux comptes, le défaut de protection des mineurs, et la non-modération de contenus ayant interféré avec des élections nationales.
Selon les grandes oreilles de Cupertino, les programmeurs d’Apple Park vont avoir droit à une nouvelle version interne de Xcode, qui intègrera l’intelligence artificielle Claude 3.7 Sonnet. Anthropic avait d’ailleurs déjà présenté un bot permettant de venir en aide aux programmeurs, sous la forme de l’utilitaire « Claude Code », sorti en même temps que la version 3.7 de son IA.
L’interface se présenterait avec une fenêtre de discussion où le programmeur peut demander à l’IA d’effectuer des modifications directement sur le code en cours d’écriture, de tester des interfaces utilisateur, ou encore de partir à la recherche de bugs ou autres failles.
C’est un gros partenariat pour Anthropic, qui monte petit à petit en puissance après un premier gros contrat signé avec Amazon pour incarner Alexa+.
Aucune information n’a par contre fuité sur une possible sortie au grand public de cette version de Xcode. L’association montre cependant le retard accumulé par la pomme, alors qu’elle avait annoncé durant la WWDC 2024 l’arrivée courant de l’année de son propre assistant en la matière, appelé Swift Assist.
L’assistant maison disparaîtra-t-il au profit d’un partenariat avec Anthropic ? Si la réponse n’est pas encore connue, il serait cependant surprenant qu’Apple fasse un partenariat intégrant Claude Sonnet sur une version interne de Xcode, pour ensuite sortir un assistant maison totalement différent pour le grand public. Reste à savoir si ce partenariat sera abordé à la WWDC 2025 pour faire définitivement oublier Swift Assist.
Après une arrivée remarquée sur AltStore, l’utilitaire StikDebug est désormais disponible… directement sur l’App Store. Cette app destinée aux bidouilleurs permet d’activer la compilation JIT (Just in time) pour certaines apps sideloadées. Une telle manœuvre est indispensable pour profiter d’émulateurs de consoles récentes, par exemple DolphiniOS. Elle pourra également simplifier la vie de certains développeurs.
La fiche App Store et l’interface de StikDebug.
C’est une nouvelle assez surprenante, car Apple a toujours été tatillonne sur le sujet : activer JIT revient à créer du code natif qui ne peut pas être vérifié, ce qui peut potentiellement amener des risques de sécurité considérables. La validation ne semble pas être une erreur, Apple ayant notarisé l’app il y a plusieurs semaines pour permettre sa diffusion sur AltStore. Vous pouvez la télécharger sur l’App Store à ce lien.
StikDebug est loin d’être clef en main et nécessite de générer un script d’appairage depuis son Mac avant d’ajouter une configuration VPN personnalisée. L’app ne peut débrider que les programmes sideloadés, et vous ne pourrez donc pas gagner en performances dans Folium ou Retroarch sans les avoir installés depuis un Mac. Cela reste une preuve que l’arrivée des boutiques tierces a forcé la main à Apple, qui accepte désormais autant les émulateurs que des utilitaires pouvant leur simplifier la vie.
Bonne nouvelle si vous avez un projecteur Epson récent : celui-ci est peut-être désormais compatible avec AirPlay et Homekit. L’entreprise vient d’annoncer que sa dernière gamme était maintenant entièrement compatible avec ces deux fonctions. Ces deux fonctionnalités étant déjà préinstallées et prêtes à être utilisées sur certains modèles, là où d’autres devront être mis à jour.
Epson EB-FH18 et EB-L695SU.
Ce changement va permettre aux utilisateurs d’iPhone, iPad et Mac de facilement diffuser leur vidéo sur leur appareil Epson. Le projecteur pourra être ajouté à l’app Maison, par exemple pour l’allumer ou l’éteindre rapidement depuis un HomePod. Les modèles compatibles sont les suivants :
EB-FH18
EB-FH54
EB-994F
EB-L890E
EB-L795SE
EB-L790SU
EB-L890U
EB-L895U
EB-L790U
EB-L690U
EB-L690SU
EB-L695SU
Dans son communiqué, Epson note que la nouveauté va simplifier la vie des utilisateurs dans les établissements d’enseignement et professionnels, mais aussi des particuliers à domicile. Les manuels et autres guides pour mettre à jour un projecteur sont disponibles sur le site d’Epson.
La plateforme de paiement Stripe n'a pas perdu de temps après l'énoncé du jugement qui a obligé Apple à modifier le fonctionnement des achats sur l'App Store aux États-Unis. Le service propose aux développeurs tout le nécessaire pour s'intégrer à leur app et prendre en charge la vente aux utilisateurs de biens numériques et autres abonnements. Toute chose autrefois réservée au système des In-Apps d'Apple.
Dans l'illustration d'exemple, l'utilisateur qui fait un achat dans une app est emmené vers une page web gérée avec Stripe pour valider son achat puis il est renvoyé dans l'app. Un peu comme on le fait avec les achats en ligne sur le web où l'on quitte temporairement la page d'une boutique le temps de confirmer le paiement avec sa banque.
Stripe iOS developers
Big news iOS app developers! You can now accept payments with @stripe outside of your app, with no iOS app store commissions.
The Stripe team cooked up a quick guide walking you through how. Go live now!
Financièrement, Stripe devrait s'avérer une meilleure affaire puisque ses frais sont de 2,9 % + 30 cents par transaction. Quand Apple prenait 27 % si, le client avait fait son achat dans les 7 jours qui avaient suivi son utilisation d'un lien conduisant en dehors de l'app.
Stripe ne sera certainement pas le seul à vouloir profiter de cette nouvelle aubaine. Epic, qui a mené la bataille contre Apple, est sur les rangs. Il a signifié son intention de devenir un intermédiaire lui aussi, fort de son expérience dans la vente de jeux et de contenus numériques.
Cela fait maintenant plusieurs mois que Cupertino a bloqué les résumés des notifications Apple Intelligence pour les apps d’actualité. Le système a été fortement critiqué pour sa capacité à créer de fausses informations, comme lorsqu’il a annoncé l’arrestation de Benyamin Netanyahu ou le coming out de Rafael Nadal. Si c’est un pas dans la bonne direction, les mesures prises par Apple ne sont toujours pas suffisantes : un de nos lecteurs a récemment reçu une notification lui indiquant que « le pape François [restait] indifférent au décès de Zidane ». Comment expliquer cet énième couac ?
Image iGeneration
Ce surprenant résumé provient de l’application Google, qui sert autant de moteur de recherche que d’agrégateur d’articles d’actualités. Elle est rangée dans la catégorie utilitaire de l’App Store, ce qui fait qu’Apple Intelligence peut continuer de condenser ses notifications. L’IA peut également synthétiser les mails, qui contiennent parfois des infolettres d’informations pouvant induire en erreur. Ces deux exemples ne sont sans doute pas les seuls angles morts d'Apple à ce niveau.
Pour résumer plusieurs notifications, le système ne se base que sur le contenu de celles-ci, soit (généralement) le titre des articles. Ce n’est pas une bonne base : Apple Intelligence n’a aucune connaissance du contexte et doit souvent se débrouiller avec des titres un peu obscurs quand on les prend indépendamment. Dans le cadre d’une « affaire » s’étalant sur plusieurs semaines (mort du Pape, Bétharram…), les journalistes ne redonnent pas certains éléments afin de faire plus court. Le système a donc plus de chance de se planter, et n’est pas aidé par le fait que de nombreux médias ne mettent plus l’information principale dans le titre pour inciter à cliquer.
« Zidane, la triste annonce » est un titre volontairement nébuleux qui n’aide pas Apple Intelligence. Si vous vous demandiez, l’article rappelle seulement que Zidane a annoncé la fin de sa carrière il y a 19 ans.
Dans le cadre de notre lecteur, le quiproquo vient du fait qu’Apple Intelligence a mélangé plusieurs notifications n’ayant rien à voir entre elles alors qu’il ne devrait pas. Difficile de savoir pourquoi étant donné que les deux sont pourtant bien séparées. On peut imaginer que l’IA a tenté de créer un résumé plus digeste en 3 points au lieu de 4. Détectant deux notifications sur un thème triste, il a considéré qu’elles parlaient du même sujet.
Cet exemple met en lumière l’un des gros problèmes du résumé d’Apple Intelligence, à savoir le manque de place. Le système essaye parfois de synthétiser 5 ou 6 notifications en une, ce qui donne une suite d’informations sans queue ni tête qu’il faut déchiffrer. Rappelons qu’il est possible de désactiver les résumés de notifications de manière globale ou au cas par cas. Il faudra pour cela vous rendre dans les Réglages d’iOS, rubrique Notifications. Un bouton « Résumer les notifications » à décocher est présent en bas de page.
Un bon MacBook Air à un très bon prix, c'est ce que propose Cdiscount avec un modèle M2 contenant 16 Go de RAM et 256 Go de SSD vendu 849,99 € (en gris sidéral ou argent).
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En comparaison, la Fnac le vend 1 114 € et Boulanger a deux prix de 899 et 1 079 €. La génération M2 reste tout à fait dans le coup et elle a les mêmes qualité que les MacBook Air qui ont suivi : une machine rapide, légère, avec une sacrée autonomie.
Les 16 Go de RAM sont de bon aloi mais les 256 Go sont le point faible. Sauf si vous stockez peu et que vous utilisez essentiellement des services en ligne, de Spotify à Google Docs en passant par Office. On donne toujours le même conseil : si vous avez déjà un portable, regardez la quantité de stockage que vous avez utilisé pour anticiper celle dont vous pourriez avoir besoin sur le nouveau Mac.
Dans le cadre de ses ventes flash 25 ans, Amazon applique une réduction de 25 € lorsqu'un panier atteint un minimum de 75 €. Pour prendre un exemple concret, la souris ergonomique Logitech MX Vertical (qu'on recommande) peut revenir à seulement 57 €, son prix le plus bas, au lieu de 65 à 75 € selon les périodes.
Certains produits sont exclus de cette opération (qui se poursuit jusqu'au 6 mai) c'est le cas de ceux d'Apple et de Beats. Pour être éligible un article doit être indiqué comme vendu par l'enseigne et non par un tiers.
Les sympathiques écouteurs Ear de Nothing sont en promo : il est possible de les obtenir pour 68,90 € en ce moment chez Amazon. Il faudra entrer le code VEN25 à l’étape du paiement pour en profiter. Ces écouteurs sont intéressants étant donné qu’ils embarquent une réduction active du bruit et un bon son pour un tarif très correct.
Ces écouteurs proposent une réduction active du bruit fonctionnant sur 3 niveaux allant jusqu'à 45 dB. La charge sans fil est présente, tout comme une charge rapide permettant de récupérer 10 heures de musique en 10 minutes. L’autonomie annoncée est de 5:30 avec l’ANC, et de 9:30 sans.
Les retours des testeurs sur ce modèle sont globalement positifs : ils décrivent des écouteurs confortables avec un bon son et une app complète. Les micros sont visiblement corrects, et le design transparent continue de faire son petit effet. Nous avions testé la première version sortie en 2021, qui nous avait à l’époque plutôt convaincus.
Boox, que l’on connaît pour ses liseuses et autres tablettes E Ink, se lance dans le domaine des écrans de bureau. L’entreprise a récemment dévoilé le Mira Pro Color, un nouveau modèle 16:9 de 25,3" à la résolution de 3 200 x 1 800 (145 ppi). L’écran Kaleido 3 permet d'afficher 16 niveaux de gris ainsi que 4096 couleurs. Pas de quoi jouer dans de bonnes conditions, mais un tel appareil pourrait intéresser ceux faisant de la bureautique au quotidien et souhaitant protéger leurs yeux.
Image Boox.
BOOX ne donne pas le taux de rafraîchissement, mais indique utiliser sa technologie maison pour le rendre « le plus réactif possible ». Les tests de la précédente version uniquement en noir et blanc montrent que ce type de dalle est utilisable au quotidien, mais qu’elles restent loin d’être adaptées à tous les profils. Le Mira Pro Color dispose de plusieurs modes de rafraîchissement selon les contextes, par exemple un pensé pour le texte et un autre pour la vidéo. La luminosité peut être ajustée pour tirer sur l’orange ou le bleu au fil de la journée.
Mis à part cela, on pourra y trouver un duo de haut-parleurs ainsi que 5 connectiques (HDMI, mini HDMI, USB-C, DisplayPort). Un trio de boutons permet de modifier certains paramètres à la volée. Le pied s’inspire de celui du Studio Display avec un aspect métallique et la possibilité de l’incliner en haut ou en bas, de le surélever et même de le faire pivoter à la verticale. Une interface VESA est présente pour ceux déjà équipés.
Contrairement au récent modèle portable de Dasung, ce nouvel accessoire est compatible macOS : Boox invite à utiliser une résolution 1600 x 1200. La version couleur est vendue 1 900 $ (soit environ 1 671 €) sans les frais de ports. Elle est actuellement en rupture de stock sur le site officiel.
CoreCode cessera dans un an le développement de MacUpdater 3, il cherche donc un repreneur pour cet utilitaire ou sa technologie. Depuis 8 ans MacUpdater traque les mises à jour disponibles pour les applications installées sur son Mac. Cela peut sembler redondant avec l'App Store qui fait ce même travail et avec les fonctions de vérification automatique intégrées généralement dans les applications distribuées en dehors de la boutique d'Apple.
MacUpdater. Image MacGeneration.
MacUpdater tire néanmoins son épingle du jeu en centralisant toutes ces applications, en procédant à l'installation lui-même lorsque c'est possible, et avec une pléthore d'options. Ce n'est pas un utilitaire rigoureusement indispensable, mais il s'avère pratique, efficace et traduit en français.
Son éditeur CoreCode a cependant annoncé ce début de semaine qu'il en arrêtera le développement au 1er janvier 2026. C'est sec, mais au moins les utilisateurs sont avertis bien en avance. Pour résumer les propos de l'éditeur, il se dit plus intéressé par le développement technique de solutions que par leur commercialisation et la recherche d'une rentabilité. MacUpdater est vendu selon le principe d'une licence perpétuelle de 5 à 10 $ environ et sans offre d'abonnement.
C'est l'abonnement précisément qui permettrait à l'utilitaire d'être rentable, estime CoreCode. Il table sur un chiffre d'affaires annuel possible de 300 000 $ en partant du nombre d'utilisateurs actuel. Une base de quelques dizaines de milliers d'individus constituée au fil du temps sans effort marketing particulier.
MacUpdater. Image MacGeneration
MacUpdater dispose d'un annuaire de plus de 6 700 apps macOS dont il suit les révisions et peut effectuer leur installation sans assistance. Plus largement ce sont 150 000 applications que le logiciel connaît, mais qui ne pourront pas être installées autrement que manuellement par l'utilisateur.
Pour Samuel Vimes, le responsable marketing de l'éditeur maltais, il y a quelque chose à faire de cet outil chez un repreneur « sérieux » qui pourrait être, pourquoi pas, issu du milieu de l'entreprise. MacUpdater se comparerait favorablement face aux solutions de gestion de parc quant à cette fonction particulière du suivi des mises à jour. CoreCode est ouvert à une vente de son application ou à une licence de son moteur.
Cela n’aura pas traîné. Hier, une juge a demandé à Apple de modifier les règles de son App Store aux États-Unis afin de laisser certains développeurs proposer des liens pour des achats en dehors du circuit habituel. Patreon a confirmé à The Verge qu’il avait prévu une mise à jour pour son app, qui permettra aux créateurs d’accepter des paiements ne passant pas par le système de Cupertino. Autrement dit, sans laisser de commission à Apple.
« Il s'agit d'un moment important pour les créateurs et leurs entreprises », a déclaré la porte-parole de Patreon. « L'application iOS est la plateforme numéro un pour l'engagement des fans sur Patreon, et nous pensons que cette décision permet aux créateurs d'être payés sans donner 30 % à Apple ». Les choses vont donc changer sur la plateforme, même si on ne sait pas encore quand cette mise à jour sera disponible.
Alors qu’elle a pendant longtemps eu droit à une exception, Patreon a été obligé d’adopter le système de paiement de l’App Store l’été dernier. Les créateurs s’étaient alors vu proposer d’augmenter le tarif de 30 % pour compenser la commission d’Apple, ou bien de perdre de l’argent sur chaque abonnement. Ce changement avait fait du bruit étant donné qu’iOS est la plateforme la plus utilisée pour s’abonner selon le CEO de Patreon.
Patreon n’est pas la seule entreprise à avoir saisi cette opportunité. Spotify a d’ores et déjà soumis une mise à jour pour se passer du système de l’App Store, et on peut imaginer que de nombreux autres acteurs vont suivre. De son côté, Epic Games a promis de déployer un système de boutique web aidant les développeurs à ne plus payer la commission d’Apple.
Le nouveau Siri plus intelligent n’est pas mort ! C’est tout du moins ce qu’a affirmé Tim Cook hier soir lors de la présentation de ses résultats trimestriels. Le CEO a reconnu que des fonctions avaient été repoussées, mais a confirmé que le projet était toujours dans les cartons.
« En ce qui concerne les fonctionnalités plus personnelles de Siri que nous avons annoncées, nous avons besoin de plus de temps pour finaliser notre travail afin qu’elles répondent à nos standards de qualité élevés », a déclaré Cook. « Nous progressons, et nous avons hâte de proposer ces fonctionnalités aux utilisateurs ».
Le CEO a été interrogé sur le retard par un analyste, demandant s’il était lié à un problème d’organisation, d’investissement en recherche ou à une incompatibilité avec « l’ancien » Siri. Tim Cook a balayé ces hypothèses d’un revers de la main, affirmant qu’Apple avait seulement besoin d’un peu plus de temps pour atteindre son standard qualité. « Il n'y a pas beaucoup d'autres raisons à cela. Cela prend juste un peu plus de temps que prévu », a-t-il déclaré.
Cependant, plusieurs médias affirment que le retard du nouveau Siri est bien lié à des problèmes de gestion. Le mois dernier, un long papier de The Information se basant sur des sources internes expliquait comment des conflits entre différentes équipes avaient ralenti le développement. Selon Mark Gurman, le chef de l’IA John Giannandrea aurait été remplacé par le chef du Vision Pro Mike Rockwell après ce fiasco. Apple aurait tout de même dans l’idée de sortir des fonctions du nouveau Siri à l’automne. MacRumors affirme que le développement d’iOS 19.4 aurait déjà commencé, une version que certains voient comme marquant le top départ de ce Siri amélioré.
Cotypist (abonnement) propose de compléter automatiquement tout ce que vous écrivez sur votre Mac, en se basant sur un grand modèle de langage qui tourne localement. C’est le même principe que l’autocomplétion dopée à l’IA qui devient de plus en plus courante dans le monde du développement. C’est aussi le principe des suggestions que l’on connaît bien dans le monde du mobile et qui peuvent aussi dépasser la fin d’un mot, puisque les iPhone et iPad peuvent suggérer des phrases entières depuis iOS 17. Une fois installée, cette app généralise le concept (presque) partout où vous pouvez saisir du texte dans macOS.
Cotypist en action, ici dans Mail. Image MacGeneration.
Dès que vous commencez à écrire du texte, Cotypist va activer le grand modèle de langage sous-jacent pour suggérer des mots qui pourraient correspondre à ce que vous voulez dire. Si vous avez déjà utilisé ces outils, vous savez qu’ils sont très doués pour générer quelque chose d’à peu près crédible et ils peuvent de ce fait tomber juste, même sans savoir ce que vous alliez écrire. Comme sur l’iPhone, vous pouvez valider constamment ses suggestions et obtenir un paragraphe comme celui-ci, même si l’intérêt est vite limité. Notez au passage que l’IA « connaît » mon nom et mon métier grâce à un bloc d’instruction que vous pouvez saisir dans les paramètres de l’app.
Cotypist suggère du texte soufflé par l’IA dans toutes les apps de macOS. Cette fonctionnalité innovante permet aux utilisateurs de bénéficier d’un soutien en matière de rédaction, en proposant des suggestions basées sur l’intelligence artificielle. Nicolas Furno, le journaliste français, est enthousiaste à l’idée de cette technologie qui pourrait transformer la manière dont nous écrivons. Il souligne l’importance de la précision et de la rapidité dans la rédaction d’un article, et il est convaincu que Cotypist peut aider à améliorer ces aspects.
Sous le capot, Cotypist ne repose pas sur un service en ligne, l’app opère grâce à un modèle embarqué, qui tourne localement sur le Mac. Par défaut, l’app utilise Dolphin 3.0 Qwen 2.5 1.5B, un modèle générique concurrent de ChatGPT, Claude, Mistral et les autres. Il pèse un peu moins de 1 Go et demande environ 1,3 Go de mémoire vive sur mon Mac Studio. Vous pouvez choisir un autre modèle dans les réglages, dont le Dolphin 3 avec deux fois plus de paramètres. Malgré sa puce M1 Max, mon ordinateur est un poil trop lent pour ce modèle 3B toutefois, les suggestions arrivent un petit peu trop tard pour que ce soit encore utile.
Pour s’intégrer au cœur de macOS, Cotypist a besoin de plusieurs autorisations de sécurité, notamment l’accessibilité pour insérer du texte n’importe où et la surveillance de l’écran pour savoir quand vous tapez du texte et pour vérifier ce qui se passe. Par défaut, l’app prend le contrôle de la touche ⇥ pour valider la suggestion en entier et, bizarrement, la touche @ sur un clavier AZERTY pour valider mot par mot. Vous pouvez modifier ces deux raccourcis clavier dans les paramètres. Depuis le menu qui s’affiche dans la barre des menus de macOS, vous pourrez aussi désactiver l’app temporairement ou de façon permanente pour l’app en cours, ce qui est utile dans les contextes où elle peut poser problème.
Les préférences de Cotypist, avec notamment le choix du modèle utilisé et les raccourcis clavier utilisés. Image MacGeneration.
Est-ce utile d’avoir une IA qui suggère du texte en permanence ? Après quelques essais avec le modèle de base, j’ai du mal à être convaincu. Si Cotypist a parfois de bonnes suggestions, c’est assez perturbant aussi de voir constamment des propositions après le curseur, d’autant qu’elles ne sont pas toujours correctes et peuvent distraire en partant dans une toute autre direction. J’ai même eu des situations étranges, dont une fois où le modèle se contentait de proposer les deux mêmes mots en boucle. Malgré tout, l’idée reste intéressante et mérite un essai si vous aimez le concept.
Cotypist est actuellement proposée sous la forme d’une bêta gratuite, même s’il faut fournir une adresse email pour recevoir le lien de téléchargement. Une fois la version finale distribuée, un abonnement sera nécessaire et on connaît les tarifs : 10 € par mois pour un seul appareil, 20 € par mois pour trois appareils et surtout la possibilité de fournir des textes que l’on a écrit soi-même pour améliorer les résultats. Ce dernier aspect est intéressant pour affiner les suggestions et, en théorie en tout cas, se rapprocher de ce que vous auriez écrit, mais il n’est pas encore actif dans la bêta.
Un Mac avec puce Apple Silicon est obligatoire pour installer Cotypist et les modèles avec une puce M1 ou seulement 8 Go de RAM seront un peu trop légers pour offrir une bonne expérience. Si vous utilisez un modèle portable, n’oubliez pas non plus que l’app réduira l’autonomie de l’ordinateur, c’est le défaut d’avoir un modèle en local. macOS 13 est nécessaire au minimum et l’interface n’est pas traduite en français, même si les suggestions peuvent se faire dans n’importe quelle langue.
Depuis le début de semaine, Bouygues a procédé à une série d'augmentations autour de ses forfaits B&You. On avait déjà parlé de l'instauration, inédite chez les opérateurs — lorsqu'on parle de forfaits mobiles — de frais de résiliation : 5 € seront désormais prélevés lorsqu'on décide d'aller voir ailleurs.
Des clients ont depuis reçu un mail d'information qui précise que cette ponction s'appliquera à partir du 9 juin. Ce qui signifie que les abonnés actuels sont également visés par cette évolution des contrats et pas uniquement les prochains clients.
Détail des frais sur le forfait 1 Go. Source B&You.
La verve créative de Bouygues ne s'arrête pas là puisque des frais de mise en service ont été mis en place, comme on en connaît déjà pour les abonnements à l'internet fixe. Le montant est symbolique, mais le geste l'est aussi : 1 € sera prélevé sur la première facture du forfait 1 Go. Les grilles tarifaires des autres forfaits ne mentionnent pas ces frais. Ou pas encore ? Et quelle sera la réaction des autres opérateurs, se différencier ou profiter de ce précédent pour se glisser dans la roue de Bouygues ?
Enfin, l'option Multi-SIM est l'occasion d'une autre augmentation. Des clients qui la payaient 2 € par mois devront s'acquitter du double à partir du 2 juin. Quant à ceux qui en bénéficiaient gratuitement dans leur forfait de 200 Go (ou plus), ils devront maintenant aussi la payer et verser ces 4 € mensuels.
Les AirPods 4 sont en promotion à 114 € sur Amazon en ce moment, soit leur tarif le plus bas à ce jour. C’est 35 € de moins que chez Apple. Les écouteurs sont affichés à 129 €, mais au moment de passer commande, une réduction supplémentaire de 15 € est appliquée.
À noter que cette réduction supplémentaire de 15 € est valable sur d’autres produits, à condition de dépenser au moins 129 € et de passer commande avant le 9 mai.
Les AirPods 4 à 114 € sont ceux de base, sans réduction active de bruit (ANC) ni recharge sans fil. Ça n’en reste pas moins de très bons écouteurs, à la fois discrets et pratiques. La version avec ANC et le boitier Qi est pour sa part en promo à 179 € au lieu de 199 €. Les AirPods 4 ne sont pas aussi évolués et n'isolent pas autant que les AirPods Pro 2, mais si vous ne supportez pas les écouteurs intra-auriculaires, c'est un choix naturel.
Face aux déboires d’Apple, Epic jubile. L’entreprise vient d’annoncer qu’elle allait lancer au mois de juin des « Epic Games Store Webshops » : cette fonctionnalité va permettre aux développeurs de se créer une boutique web pour leurs différents produits liés à une app. Hébergées par l'Epic Games Store, elles vont ainsi permettre aux participants d’éviter la fameuse commission d’Apple pouvant grimper jusqu’à 30 %.
Epic profite ici d’un jugement donné hier par la juge Yvonne Gonzalez Rogers dans le cadre du grand procès qui l’oppose à Apple. Cupertino s’est vu obligé d’enlever certaines barrières tarifaires de l’App Store, et n’a plus le droit de prélever une commission sur les achats effectués en dehors d’une app. Elle ne peut plus non plus limiter le placement des liens menants vers une plateforme extérieure.
Avec son système, Epic va offrir une solution clé en main pour les développeurs souhaitant proposer des achats liés à leurs applications sans payer la taxe Apple. Cette alternative devrait être lancée à un tarif avantageux : Epic a annoncé en parallèle qu’elle facturera aux développeurs des frais de 0 % pour le premier million de dollars de revenus qu'ils collectent par application et par an. Ils devront ensuite payer une commission de 12 %.
Cette politique tarifaire s’appliquera « à tous les paiements gérés par l’Epic Games Store » et va donc également concerner sa boutique iOS, qui propose désormais un bon paquet de jeux. Epic indique que les clients optant pour un achat via une boutique Epic Webshops pourront récupérer 5 % de récompenses Epic sur leur dépense. Cette cagnotte pourra ensuite être utilisée pour de futurs achats, par exemple sur l’Epic Games Store.
La proposition devrait intéresser de nombreux petits développeurs n’atteignant pas le million de dollars annuels. Les plus gros poissons se tourneront sans doute vers des systèmes plus intéressants comme Stripe ou Shopify, qui disposent parfois d’offres plus avantageuses. Sur un autre registre, Epic a également promis le retour de Fortnite sur l’App Store américain dès la semaine prochaine.
Plus ou moins grosses (elles peuvent avoir la taille d'une canette XL) quelques batteries externes sont en promotion sur Amazon. Elles rechargent sans problème des iPhone, mais on peut leur confier aussi des iPad, voire des MacBook pour les plus puissantes. Les câbles sont en général fournis, mais ce n'est pas toujours le cas de l'adaptateur, secteur indispensable pour recharger ces batteries.
Le modèle Powerbank à 20 000 mAh d'Anker peut envoyer 87W au total et 65W sur son port USB-C. Cela peut dépanner pour donner un coup de pouce à un MacBook Air. Il est doté aussi d'un port USB-A, d'un second USB-C (on peut charger deux appareils en parallèle) et d'un petit écran. La version noire coûte 37 € au lieu de 50 €.
Image Anker.
Un cran au-dessus et plus encombrante, la batterie Nexode 20 000 mAh de Ugreen a un écran plus grand, elle peut charger à 130W au total et 100W sur l'un de ses ports, c'est assez pour remplir un MacBook Air. Elle comprend 2 ports USB-C et 1 en USB-A qui peuvent tous fonctionner de concert. Par exemple pour alimenter une petite tribu d'iPhone. Elle coûte 70 € (elle a été un moment autour de 60 € et longtemps à 95 €).
Image Ugreen.
Montée en charge et en puissance pour le Prime Powerbank d'Anker avec une capacité de 27 650 mAh et une puissance totale de 250W ou 170W sur un seul port. De quoi accompagner un MacBook Pro. Il y a 2 ports USB-C et 1 port USB-A ainsi qu'un écran de contrôle. L'accessoire coûte 130 € alors que récemment il était à 170 €.
Image Anker.
Légèrement différente des autres, cette batterie Nexode de 20 000 mAh de Ugreen dispose en son sommet d'un support Qi2 que l'on peut relever vers soi pour y aimanter son iPhone. Il y a 2 ports USB-C et 1 port USB-A. La puissance totale est de 145W et 100W sur l'un des ports USB-C. Il coûte 126 €, le prix a baissé depuis le début de l'année où il fallait payer 180 €.
9To5 Mac a fouillé la dernière bêta d’iOS 18.5 et déniché plusieurs nouveautés en préparation et qui pourraient arriver avec iOS 19. À chaque fois, l’analyse se base sur des lignes de code trouvées dans la bêta, elles se réfèrent à des fonctionnalités qui ne sont pas actives dans la version actuelle et qui pourraient l’être dans le futur, sans garantie évidemment. Parmi elles, plusieurs nouveautés concernent Stage Manager et confirment d’autres rumeurs qui évoquaient des améliorations dans la gestion des fenêtres sur un iPad.
Concrètement, iPadOS 19 pourrait améliorer la gestion des fenêtres sur deux points, d’après les découvertes du site qui a même réussi à activer les nouveaux comportements dans le simulateur fourni avec Xcode. D’une part, on pourrait superposer entièrement deux fenêtres sur un iPad, comme on peut le faire depuis toujours sur un Mac. Jusque-là, Apple l’empêchait et forçait de voir un bout de fenêtre à l’arrière, une bonne manière de rappeler qu’elle existe et en même temps, c’est une restriction importante sur la gestion de son bureau virtuel. D’après 9To5 Mac, tout ce que l’on connaît sur macOS depuis bien des années se retrouverait sur l’iPad : on pourrait déplacer et redimensionner les fenêtres n’importe où, y compris à moitié hors de l’écran.
Stage Manager pourrait offrir plus de souplesse et notamment laisser l’utilisateur mettre des fenêtres à moitié hors de l’écran. Capture vidéo 9To5 Mac.
L’autre grosse nouveauté également prévue par d’autres rumeurs, c’est l’arrivée de Stage Manager sur l’iPhone. Le site a trouvé du code qui le confirme, sans pouvoir tester la nouveauté cette fois. On ne sait pas exactement comment elle fonctionnerait, même si l’idée serait que le système ne s’active qu’en branchant un écran externe à l’iPhone, dans l’esprit du DeX conçu par Samsung.
« SuperDomino » est le nom d’une fonctionnalité cachée du springboard, le processus qui gère de multiples fonctionnalités sur un iPhone ou iPad, à commencer par l’écran d’accueil. C’est aussi lui qui gère le mode En veille et cette nouveauté semble découper l’écran en deux pour afficher des widgets carrés seulement d’un côté. Reste à savoir pourquoi et une hypothèse paraît évidente : si Apple crée bien un iPhone pliant, ce serait logique de pouvoir n'afficher le mode que sur la moitié de l’écran. Ce pourrait aussi être le signe que la fonctionnalité débarque sur un iPad ou, plus intriguant, sur l’écran domotique que la rumeur annonce.
Les styles photographiques sont réservés pour le moment au mode photo des iPhone 16. Du code source repéré dans la bêta d’iOS 18.5 indique qu’Apple travaillerait à les ouvrir davantage, en particulier pour les appliquer à la vidéo. 9To5 Mac a réussi à tester la fonction et note qu’elle permet bien d’enregistrer des vidéos avec un style sur les iPhone actuels, mais qu’il n’est pas possible de les modifier après coup. Est-ce une limite des iPhone 16 ou bien un bug de la bêta ? Impossible de le savoir. Il indique aussi que ces styles pourraient être proposés aux apps tierces par le biais d’une nouvelle API.
Les styles photographiques dans le mode vidéo. Capture vidéo 9To5 Mac.
Plusieurs autres petites nouveautés sont également évoquées par le site, toutes trouvées dans cette bêta d’iOS 18.5 qui en contient manifestement beaucoup. Un nouveau fond d’écran semble en préparation, on pourrait ajouter des numéros de comptes bancaires dans les réglages de l’app Cartes et les développeurs pourraient accéder à une liste de Mac associés à leurs iPhone ou iPad en mode développement, directement depuis les Réglages.
Tous ces changements inclus dans la bêta prouvent qu’Apple teste des nouveautés, pas qu’elles seront proposées avec iOS 19. Comme on peut le voir, ce sont des fonctionnalités assez mineures, qu’elle propose en test par le biais d’iOS 18.5 sans révéler les plus gros changements de la prochaine version majeure d’iOS. Une procédure standard, surtout à ce stade de l’avancée des travaux : la WWDC 2025 aura lieu dans à peine plus d’un mois maintenant.
Après un jugement défavorable aux États-Unis à propos des règles de l'App Store, Apple en a modifié certaines clauses et Spotify a immédiatement soumis une nouvelle version de son app.
Après avoir reçu un coup de baguette sur les doigts dans le jugement qui l'opposait à Epic Games, Apple a apporté des modifications aux règles de l'App Store qui s'appliquent aux Etats-Unis. Les développeurs ont été informés de nouvelles possibilités de promouvoir leurs formules d'abonnement. Ces changements ne s'appliquent qu'aux États-Unis mais pour toutes les apps et pas uniquement pour la catégorie dite des apps « Reader » c'est-à-dire les plateformes de vente de musique, de vidéo, de livres, de titres de presse.
Spotify va permettre à ses utilisateurs de choisir et acheter une formule sans passer par un In-App d'Apple et sans lui reverser de commission. Image Spotify.
Dorénavant les éditeurs pourront afficher, directement dans leur app, leurs différentes formules d'abonnement et faire la publicité de promotions en cours. L'utilisateur pourra consulter le détail de ces offres, en sélectionner une et être envoyé vers une page externe pour conclure son achat sans passer par un In-App d'Apple. La nouvelle clause suggère même que le bouton d'achat pourra figurer dans l'app. Autre point clef, Apple n'obligera pas l'éditeur à lui reverser une commission sur cette transaction.
L'un des griefs qui lui avaient été faits était d'avoir maintenu le principe du prélèvement d'une commission de 27 % — au lieu de 30 %… — lorsque l'utilisateur procédait à un achat, même externe, dans les 7 jours qui avaient suivi l'appui sur le lien (12 % en cas de renouvellement de l'abonnement ou pour les PME). Et ce au titre du service qu'a rendu l'App Store comme maillon dans cette transaction.
Spotify, qui a longtemps milité pour faire sauter ces clauses, a soumis pour les États-Unis une mise à jour de son app qui autorisera la vente ou de changement de formules d'abonnement en dehors de la tutelle d'Apple. Le processus ira plus loin qu'en Europe.
Les formules de Spotify sont déjà visibles directement dans l'app mais elles ne mènent que vers des pages d'assistance dénuées de tout lien. Image iGeneration.
Chez nous, depuis l'été dernier, Spotify affiche déjà dans les réglages de son app les autres formules. Mais lorsqu'on en choisit une, on est emmené vers une page web d'assistance qui apporte des explications supplémentaires et rien de plus. Il n'y a pas de bouton d'achat, pas même de logo pour aller sur la page d'accueil du service et chercher les offres.
Spotify s'est gardé d'en faire plus pour éviter d'être frappé par la commission des 27 %. Dorénavant la route sera toute droite, au moins aux États-Unis. Le service suédois pourrait n'être que le premier à profiter de ce changement majeur, Epic Games entend aussi en profiter à court terme pour remettre Fortnite sur l'App Store nord-américain et propose à Apple d'appliquer ces nouvelles règles à l'échelle mondiale. D'autres éditeurs ont prévu de sauter sur cette nouvelle opportunité, comme Patreon ou Riley Testut avec Delta, son émulateur de jeux.
Mise à jour à 11h40 : correction pour indiquer que toutes les catégories d'apps (proposées sur l'App Store aux États-Unis) bénéficient de ce changement.
Apple a sans doute connu des contextes plus sereins pour annoncer des résultats financiers. Depuis le début de l’année, le cours de l’action recule de plus de 12%. Un moindre mal serait-on tenté de dire. Au plus fort de la crise des droits de douane, l’action accusait un recul de près de 30 %. Si Tim Cook a sans doute été très occupé à négocier avec Donald Trump, Apple a été très actif en matière de sortie produits : iPhone 16e, MacBook Air M4, Mac Studio et nouveaux iPad / iPad Air. Apple a tout mis en œuvre pour réaliser un trimestre dynamique.
Des efforts qui semblent avoir porté leurs fruits. Pour le deuxième trimestre fiscal clos le 30 mars 2025, Apple affiche un chiffre d’affaires de 95,4 milliards de dollars, en progression de 5 % sur un an. La performance dépasse légèrement les attentes des analystes, qui anticipaient 94,56 milliards. Le résultat net ressort à 24,78 milliards de dollars, contre 23,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 5 %.
Chine : Apple toujours incapable d’inverser la tendance
Dans le détail, les résultats d’Apple témoignent d’une dynamique contrastée selon les régions et les gammes. Sur le plan géographique, la bonne tenue du marché américain, avec 40,3 milliards de dollars de revenus (+8,2 % sur un an), constitue un pilier essentiel de la croissance du trimestre, tout comme la hausse spectaculaire du Japon (+16,6 %). L’Europe reste stable (+1,4 %), mais la Chine accuse un recul de 2,3 %. Cela fait 9 trimestres d’affilé qu’Apple recule sur son troisième marché, maintenant largement distancé par le marché européen.
iPad et Mac en meilleure forme que l’iPhone
Côté produits, les iPad signent un très bon trimestre, avec 15 % de croissance et 6,4 milliards de dollars de revenus, portés par les renouvellements récents. Les Mac sont également en forme, avec une hausse de 6,7 %, à 7,95 milliards, portée par la transition vers la puce M4. Lors de la conférence avec les analystes, Tim Cook et son directeur financier ont insisté sur le fait que le Mac continue de marquer des points dans le monde de l’entreprise. Apple a cité une banque américaine qui avait décidé de faire du MacBook Air M4 son ordinateur par défaut à ses employés. L’iPhone, malgré l’arrivée du 16e, progresse de manière plus modérée (+1,9 %). Seule ombre au tableau : la catégorie Wearables, Home and Accessories recule de 4,9 %, poursuivant un tassement amorcé depuis plusieurs trimestres. Enfin, les Services continuent de jouer un rôle moteur, avec une croissance de près de 12 %, à 26,6 milliards, confirmant leur place centrale dans la stratégie à long terme d’Apple.
Apple insiste sur sa politique environnementale et augmente ses dividendes
Apple signe donc un trimestre robuste, alors que l’économie américaine ralentit. « Nous publions aujourd’hui de solides résultats trimestriels, avec une croissance à deux chiffres des Services », s’est félicité Tim Cook. Chose rare dans ce type de communication, il insiste également sur la politique environnementale d’Apple : « Nous sommes également fiers d’avoir réduit nos émissions de carbone de 60 % au cours des dix dernières années ». Tandis que Donald Trump fait pression pour que les sociétés américaines abandonnent un certain nombre de programmes qu’il juge au mieux inutile, cette déclaration n’est sans doute pas anodine.
99 % des terres rares composant les aimants sont recyclées. Image Apple
Fidèle à sa politique de retour aux actionnaires, Apple a par ailleurs annoncé une hausse de son dividende trimestriel, qui passe à 0,26 dollar par action, soit une augmentation de 4 %. Ce dividende sera versé le 15 mai 2025 aux actionnaires enregistrés à la clôture du 12 mai. Le conseil d’administration a également autorisé un nouveau programme de rachat d’actions pouvant aller jusqu’à 100 milliards de dollars, confirmant la solidité financière du groupe et sa volonté de soutenir le cours de son action.
La guerre commerciale et Apple Intelligence au cœur des discussions lors de la conférence avec les analystes
Reste que, pour Apple, le plus dur commence. La guerre commerciale a été lancée début avril. Si, dans un premier temps, les consommateurs américains se sont rués vers les produits Apple craignant une hausse des prix, le contexte pourrait se compliquer dans les semaines à venir. Si les investisseurs regardent actuellement avant tout les enjeux politiques, les difficultés d’Apple en matière d’intelligence artificielle n’ont pas été écartées lors de la conférence avec les analystes.
Tim Cook n’a pas manqué de rappeler qu’Apple Intelligence était désormais disponible dans de nouvelles langues, dont le français. Le patron d’Apple a également eu un mot au sujet de Siri et s’est voulu résolument optimiste : « En ce qui concerne les fonctionnalités plus personnelles de Siri que nous avons annoncées, nous avons besoin de plus de temps pour finaliser notre travail afin qu’elles répondent à nos standards de qualité élevés. Nous progressons, et nous avons hâte de proposer ces fonctionnalités aux utilisateurs. », a-t-il déclaré. Il a démenti tout problème interne, déclarant juste que ses équipes avaient besoin de plus de temps pour arriver à un produit satisfaisant.
En matière de droit de douane, Kevan Parekh, le directeur financier d’Apple a marché sur des œufs quand il a fallu donner des estimations pour le trimestre en cours. Il a donné des indications tout en demandant aux analystes de ne pas s’en servir tant elles étaient inutiles à cause de la politique commerciale mouvante aux États-Unis. Il a cependant affirmé que la plupart des iPhone vendus aux États-Unis ce trimestre seraient assemblés en Inde, un pays qui entretient des relations commerciales plus favorables avec les États-Unis que la Chine. Quant aux iPad, Mac, Apple Watch et AirPods pour les États-Unis, ils auraient pour origine le Vietnam. Tim Cook a cherché à ménager le chèvre et le chou, affirmer que la Chine n’allait pas disparaitre de si tôt de la chaine de production d’Apple, mais qu’il était très excité à l’idée de produire davantage aux États-Unis.
Tim Cook et Donald Trump dans le bureau ovale. Image Wikipedia/The White House, domaine public.
Plus ouvert qu’à l’accoutumée aux questions des analystes, Tim Cook a estimé que si la situation n’évoluait pas - ce qui est peu probable - les droits de douane auraient un impact de 800 millions de dollars environ sur les coûts d’Apple. Sur la plupart des produits Apple, les droits de douane sont de l’ordre de 20 %, mais ils impactent beaucoup plus durement nombre d’accessoires Apple, qui n’entrent pas dans les exemptions de Trump, et pour lesquels les droits de douane sont de l’ordre de 125 %.
Ce n’est pas un secret, entre les ventes en berne dans une majeure partie du monde, et la gamme qui fait du sur place, Tesla ne vit pas sa meilleure vie. Et il semble bien qu’en coulisses, certains s’affairent pour faire tomber celui qui est à leurs yeux la raison de tous les maux : Elon Musk.
Robyn Denholm, présidente du conseil de Tesla. Image Wikipedia/CeBIT Australia, CC BY 2.0.
Des chiffres peu agréables
Avec une chute des bénéfices de 71 % ce trimestre par rapport à l’année dernière, et une action qui est retombée à moins de 300 dollars après avoir tutoyé les sommets (elle était montée à quasiment 500 dollars au mois de décembre), beaucoup attendaient les chiffres du mois d’avril, premier mois comptant la nouvelle version du Model Y dans les comptes.
Et malheureusement, même s’il rattrape un peu les mauvais chiffres de début 2025, ce n’est pas suffisant, loin de là : avec une chute de 44 % depuis le début de l’année en France, et de 60 % sur le mois d’avril par rapport à avril 2024, les performances ne sont pas là. Au niveau européen, le Model Y reste le modèle le plus vendu des VE, mais Volvo avec son EX30 est à une centaine d’unités du SUV américain. En additionnant le XC40, sur la troisième marche du podium, Volvo bat à plates coutures Tesla (4028 ventes contre 3394). Une situation inédite pour la marque d’Elon Musk.
Si la Chine redonne espoir au constructeur, avec des ventes confortables du nouveau modèle, les autres constructeurs sont là, et ont dépassé l’américain depuis longtemps : en mars 2025, Tesla a vendu un peu moins de 75 000 véhicules dans le pays, quand BYD en vendait plus du double. Et les USA, pays de Tesla, n’aident pas non plus : les stocks de Model Y s’empilent, et le Cybertruck est un échec commercial : seuls 39 000 ont vu preneur sur les 250 000 prévus à l’origine.
Un patron sur la sellette ?
Il n’en faut pas plus pour que les esprits s’échauffent, et que certains cherchent un coupable. Entre ses absences prolongées pour s’occuper du DOGE et ses frasques médiatiques et politiques, Elon Musk semble le coupable idéal. Et selon le Wall Street Journal, le conseil d'administration, las, a préféré prendre les devants et chercher discrètement un possible remplaçant au poste de Directeur Général. Le mouvement est marquant, spécialement sur une personne étant non seulement à la tête de l’entreprise depuis maintenant 20 ans (même s’il a laissé son poste de CEO temporairement en 2018 suite à un bras de fer avec la SEC, le gendarme de la bourse américain), mais aussi actionnaire à 12,8 %.
Trop symbolique ? Il semble bien. Car à peine ces manœuvres ébruitées par le journal, Robyn Denholm, actuelle présidente du conseil de l’entreprise, a publié un démenti cinglant.
Earlier today, there was a media report erroneously claiming that the Tesla Board had contacted recruitment firms to initiate a CEO search at the company.
This is absolutely false (and this was communicated to the media before the report was published).
Plus tôt dans la journée, un média a déclaré de manière erronée que le conseil d'administration de Tesla a contacté des firmes de recrutement pour trouver un nouveau CEO pour l’entreprise. C’est totalement faux (et nous l’avions fait savoir à ce média avant qu’il ne publie son article). Le CEO de Tesla est Elon Musk et le conseil d'administration continue de lui accorder son entière confiance afin de dérouler l’excellent plan de croissance à venir.
Bien entendu, Elon Musk a lui-même réagi à cette information :
It is an EXTREMELY BAD BREACH OF ETHICS that the @WSJ would publish a DELIBERATELY FALSE ARTICLE and fail to include an unequivocal denial beforehand by the Tesla board of directors! https://t.co/9xdypLGg3c
Il est TOTALEMENT CONTRAIRE À L’ÉTHIQUE de publier un ARTICLE DÉLIBÉRÉMENT FAUX sans inclure au préalable le démenti du conseil d'administration de Tesla !
Au final, fausse information, ou information sortie trop tôt ? L’avenir le dira tôt ou tard. Il est fort possible que le conseil d'administration ait cherché un temps à remplacer Elon Musk, afin de faire pression sur lui et l’inciter à revenir aux commandes de l’entreprise, plutôt que de se concentrer sur le DOGE. Tout comme Tesla ne serait pas la première entreprise à faire un démenti public à cause d’une décision interne sortie un peu trop tôt au grand public.
Reste qu’Elon Musk a promis aux employés de Tesla, ainsi qu’au conseil d'administration, qu’il reviendrait sous peu aux commandes de la firme. Et quoi qu’il en soit, la législation devrait l’obliger à quitter la tête du DOGE, son poste de « conseiller spécial » ne pouvant être tenu plus de 130 jours. De quoi calmer le conseil ?