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index.feed.received.today — 24 avril 2025MacG.co

De nouvelles maquettes de l’iPhone 17 « Air » dévoilent sa finesse

24 avril 2025 à 13:30

Les fuites continuent pour l’iPhone 17 « Air », ce nouveau modèle plus fin que l’on s’attend à découvrir lors du grand keynote de septembre d’Apple. Des maquettes ont été aperçues hier chez le Youtubeur « Unbox Therapy », et c’est aujourd’hui au tour du parfois bien renseigné Sonny Dickson de partager ses photos. On peut y voir les 4 téléphones qui feront la gamme iPhone 17, et le petit nouveau clairement plus fin que les autres.

Image Sonny Dickson via Twitter.

L’iPhone 17 et 17 Pro sont en bas sur cette photo, affichant chacun une épaisseur classique. Arrive ensuite l’iPhone 17 « Air », visiblement à peine plus épais que les boutons sur sa tranche et que l’on imagine très léger. L’iPhone 17 Pro Max est au sommet et facilement reconnaissable avec son design XXL. Selon Unbox Therapy, l’appareil ne devrait faire que 5,65 mm d’épaisseur, contre 7,8 mm pour l’iPhone 16.

Image Sonny Dickson

Les rumeurs vont bon train sur ce téléphone, qui devrait s’inspirer de la finesse des derniers iPad Pro tout en faisant cependant l’impasse sur certaines fonctions habituelles des iPhone haut de gamme. Apple aurait par exemple choisi de faire une croix sur le téléobjectif et de n’intégrer qu’un seul haut-parleur. La compatibilité MagSafe resterait au programme, tout comme le bouton Action, la commande de l’Appareil Photo ou l’écran ProMotion.

La MX Creative Console de Logitech prend désormais en charge Final Cut Pro et Affinity Photo

24 avril 2025 à 13:00

En fin d’année dernière, Logitech lançait sa MX Creative Console : une petite console du même genre que le Stream Deck permettant de contrôler rapidement différentes applications. Si le produit nous avait plutôt convaincus, nous regrettions alors son intégration limitée avec les logiciels autres que ceux d’Adobe. L’entreprise cherche à corriger le tir et vient d’annoncer que son accessoire était désormais compatible avec Final Cut Pro, mais aussi Affinity Photo ou DaVinci Resolve.

Image MacGeneration

La MX Creative Console est un accessoire en deux parties : un petit pavé de 9 touches personnalisables et un second bloc avec une grosse molette. L’intégration pour Final Cut Pro est à aller chercher sur le Logi Marketplace, disponible via l’app Logi Options+ et proposant de multiples profils pour différents logiciels. Sur Final Cut, il est possible de gérer l’étalonnage à la molette ou d’accéder rapidement à tout un tas de différents outils. On pourra également se déplacer plus facilement dans sa timeline. Attention cependant, Logitech précise qu’il faudra avoir un clavier à la disposition anglais américain et que le plugin pourra être un peu lent sur les Mac Intel.

L’entreprise a également ajouté un plugin pour Figma grâce auquel on pourra ajuster la taille du texte et accéder à différentes actions. L’accessoire va servir à naviguer dans sa timeline avec précision sur DaVinci Resolve, mais aussi à faciliter les coupes de séquences. Dans Lightroom, la MX Creative Console sera pratique pour modifier la luminosité d’un cliché ou la balance des blancs. Enfin, on pourra rapidement ajouter un calque ou recadrer une image sur Affinity Photo. Notons que la plupart de ces plugins demandent une disposition de clavier en anglais américain. La MX Creative Console est vendue 221 € chez Amazon, où elle est proposée en deux coloris.

Apple ne signe plus iOS 18.4, restauration obligatoire en 18.4.1

24 avril 2025 à 12:20

iOS 18.4 cède la place à la version 18.4.1 lorsqu'on est dans la situation de devoir réinstaller complètement son iPhone (ou son iPad) et télécharger iOS. C'est dans l'ordre des choses et c'est d'autant moins étonnant que la petite mise à jour 18.4.1 a apporté des correctifs de sécurité importants. Les failles détectées dans la 18.4 ont pu être exploitées pour cibler des personnes au prix d'une attaque sophistiquée, a expliqué Apple il y a une semaine.

Le futur Siri dans Apple Intelligence. Image Apple.

La version 18.4 a représenté un jalon important dans le cycle de développement d'iOS 18. De nombreuses fonctions ont été ajoutées — les catégories dans Mail, le RCS chez Orange, des fonctions de tri dans Photos, etc. — et c'est à ce moment-là qu'Apple Intelligence a été activé dans plusieurs pays non anglophones, dont la France.

iOS 18.4 est disponible avec Apple Intelligence et beaucoup d

iOS 18.4 est disponible avec Apple Intelligence et beaucoup d'autres nouveautés

Actuellement Apple en est à la troisième bêta pour iOS 18.5, mais peu de nouveautés ont fait surface, à part pour les eSIM chez Free et pour le réglage de l'option des catégories dans Mail.

Le futur écran 5K et 27 pouces de ViewSonic arrivera en juin pour 1 139 €

24 avril 2025 à 12:00

ViewSonic prépare le lancement du ColorPro VP2788, un moniteur 5K de 27 pouces qui pourrait faire une bonne alternative au Studio Display. On le sait dans les cartons depuis le début de l’année, mais l’entreprise vient de donner quelques détails intéressants, à commencer par son prix : 1 139 €, soit 610 € de moins que l’accessoire d’Apple. La webcam est absente et l’intégration à macOS sera logiquement moins poussée, mais cela pourrait être une bonne affaire.

Image Viewsonic

Le ColorPro VP2788-5K va embarquer une dalle IPS éclairée à 500 nits. Le taux de rafraîchissement est de 60 Hz, mais il sera possible de l’overclocker à 75 Hz. Notons qu’un revêtement antireflet est inclus. Il embarque un duo de Thunderbolt 4 allant jusqu’à 100 W, ce qui sera pratique pour les utilisateurs de MacBook et pour le montage en chaîne (daisy chaining). On pourra sinon y trouver du HDMI, une prise DisplayPort ainsi que deux USB-C pour deux USB-A.

Contrairement au Studio Display, il n’y aura pas besoin de mettre la main à la poche pour une inclinaison en hauteur. Il est possible de le faire pivoter, et ceux déjà équipés pourront utiliser le support VESA intégré d’office. En attendant, les utilisateurs de Mac ne pouvant pas patienter jusqu’à la sortie en juin pourront se tourner vers le PA27JCV d’Asus, une dalle 5K qui est déjà en vente pour 799 € dans l’Hexagone. Samsung propose également une dalle 5K, le ViewFinity S9 qui tourne dans les 1 000 € sur Amazon.

Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

24 avril 2025 à 11:30

Aqara commercialise trois nouveautés aujourd’hui en Europe, dont en France, à commencer par le « Kit de Protection de Caméra Y100 », soit quatre produits du fabricant rassemblés en un seul ensemble. Pour 140 €, vous obtiendrez ainsi la caméra de sécurité G3 Hub, qui fera justement office de hub Zigbee pour les trois autres accessoires : le détecteur de mouvements P1, le détecteur d’ouverture maison et le détecteur de vibrations T1. Rien que la caméra seule vaut 110 €, alors l’offre est intéressante si vous avez besoin de ces accessoires. L’idée étant de proposer un système de sécurité complet, avec une caméra pour la pièce principale et les trois autres détecteurs pour gérer les ouvertures et une pièce secondaire.

Le kit avec les quatre produits en situation. Image Aqara.

Le thermostat W100 a été annoncé à l’occasion du CES et il est désormais disponible pour 40 €. Il ne s’agit pas d’un thermostat filaire destiné à remplacer celui qui était fourni avec une chaudière, c’est un modèle sans fil (alimentation par deux piles bouton CR2450 fournies) qui mesure la température et le taux d’humidité à son emplacement, affiche ces valeurs sur son écran noir et blanc de 3,4 pouces et intègre trois boutons qui peuvent réaliser des actions. Ces boutons pourront être configurés via la domotique pour contrôler un système de chauffage (chaudière connectée, tête thermostatique…) ou de climatisation.

Si l’appareil est associé à la tête thermostatique E1 d’Aqara (article), vous aurez une expérience complète, avec affichage de la consigne directement sur l’écran. Si vous avez le hub M3 (article) de la marque, vous pourrez aussi lui apprendre les commandes infrarouges pour contrôler le split d’une pompe à chaleur. Sans cela, il faudra passer par la domotique, sachant que l’appareil est compatible HomeKit ou Home Assistant en Zigbee, ainsi que Matter via Thread, mais vous n’aurez pas de retour visuel sur l’écran. L’affichage secondaire en bas nécessite d’être en mode Zigbee, associé à un pont Aqara et d’utiliser une autre mesure effectuée par un appareil de la marque.

Le thermostat W100 en action. Image Aqara.

On termine les nouveautés avec le hub M100, un petit appareil vendu 20 € qui prend le format d’une clé USB et qui gère les appareils Zigbee d’Aqara ainsi que les produits Matter en Thread. Il n’est pas cher et compact et gère en contrepartie seulement 20 accessoires connectés, mais si cela vous suffit, c’est une bonne alternative aux hubs plus complets et encombrants.

Refurb : le retour du MacBook Air M1 à 709 € face aux M2 et M4 en promotion

24 avril 2025 à 11:10

Surprise, le MacBook Air M1 est réapparu sur le refurb d'Apple dans deux configurations avec 8 et 16 Go de RAM. Il est devenu rare de voir ce modèle dans l'offre en reconditionné sur l'Apple Store. On peut même se demander si ce ne sont pas des modèles neufs de fonds de stocks puisque cette génération n'est plus en vente.

Il y a trois variantes proposées bien en dessous des 900 €. À titre de comparaison, la Fnac vend 699 €, en reconditionné, un M1 avec 8/256 Go. Chez Apple il y a ces versions :

  • MacBook Air M1 en 8/256 Go à 709 € (argent et or)
  • MacBook Air M1 en 16/256 Go à 819 € (gris sidéral)
MacBook Air M1. Image MacGeneration.

Les 16 Go sont évidemment recommandés, mais si la machine se destine à un usage très standard de web, streaming vidéo ou de bureautique au sens large, les 8 Go tiendront le coup. C'est le premier portable équipé des puces Apple Silicon (novembre 2020), il est donc vif et doté d'une excellente autonomie.

Retest du MacBook Air M1 : la magie est intacte

Retest du MacBook Air M1 : la magie est intacte

On peut évidemment préférer des configurations avec un M2, mais elles commencent à se faire rares. Il y en a encore à la Fnac, tel ce MacBook Air M2 avec 16/256 Go pour 1 114 € ou cet autre avec 16/512 Go pour 1 229 € et celui-ci avec 16/1 To à 1 459 €. Sinon on file directement sur la génération du moment, le M4, avec Amazon qui vend les 16/256 Go en promotion à 1 107 € et la même avec 512 Go de stockage à 1 380 €.

Guide d’achat : quel MacBook acheter en ce début 2025 ?

Guide d’achat : quel MacBook acheter en ce début 2025 ?

Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud

24 avril 2025 à 11:00

L'IA continue de se répandre partout dans les logiciels d'Adobe qui lance aujourd'hui une série de nouvelles fonctions. De Photoshop à InDesign en passant par Premiere Pro ou Illustrator, rares sont les applications de l'éditeur à ne pas recevoir leur injection d'intelligence via Firefly pour accélérer les étapes de création ou guider l'utilisateur dans ses recherches d'idées.

Firefly. Source Adobe.

La première salve d'annonces aujourd'hui à la conférence Adobe MAX de Londres concerne Firefly, l'application de création d'images et de vidéo par IA générative. Adobe va l'ouvrir à d'autres modèles et d'abord ceux d'OpenAI, de Google (Imagen 3 et Veo2) et de Flux. Dans un second temps seront ajoutés les modèles de Pika, Luma, Runway, Ideogram et fal.ai. Une véritable trousse à outils dans laquelle faire son choix en fonction d'un projet ou d'un rendu souhaité. Firefly proposera toujours en premier des solutions maison, avec notamment les nouveaux Firefly Image 4 et Image 4 Ultra mais ils ne sont plus exclusifs.

La collection des nouvelles IA tierces disponibles dans Firefly. Source Adobe.

Firefly se dote d'un « Boards » (maintenant en bêta publique), un espace de travail sur lequel on jette ses idées et des ressources graphiques afin de cogiter et travailler sur un projet. Il dispose de fonctions collaboratives pour étudier à plusieurs des storyboards, des maquettes, etc. Adobe a annoncé par ailleurs l'arrivée prochaine d'une app mobile pour Firefly.

L'écran d'accueil du Boards de Firefly avec des projets déjà en cours. Source Adobe.
Un exemple de Board. Le style ou certaines caractéristiques des images en bas (comme un dégradé) peuvent être échantillonnés pour être appliqués sur son image de travail. Source Adobe.

Dans la collection d'applications du Creative Cloud, plusieurs d'entre elles ont reçu de nouvelles fonctions rimant avec l'IA. Dans Photoshop on peut s'appuyer sur une ou plusieurs images de référence afin d'en produire une autre qui reprendra la structure, le style et les grandes caractéristiques de ces modèles.

La suppression d'un arrière-plan compliqué ou entremêlé avec le sujet au premier plan est encore améliorée. Deux démonstrations ont été faites avec un sujet sur fond noir qui portait un pull à col roulé tout aussi sombre puis un poisson pris dans un filet de pêche qu'il fallait séparer du fond de mer à l'arrière. L'opération n'a pris que quelques secondes. Il s'agit à chaque fois de préserver les détails visuels dans l'élément que l'on veut conserver.

Fonction Select Details. Source Adobe.
Fonction Select Details. Source Adobe.
Extraction du fond en cours. Source Adobe.
Source Adobe.

Photoshop a du neuf également pour l'ajustement des couleurs, mais un point davantage mis en avant a été le nouveau panneau Actions (en bêta) qui se dote d'un agent d'IA. Photoshop en profite, mais le principe est amené à se diffuser ailleurs dans la suite d'applications d'Adobe. L'utilisateur peut demander à cet agent de réaliser certaines opérations de retouche ou de manipulation de texte à sa place. L'agent sert aussi de conseil, en proposant des actions supposément pertinentes sur une image, comme de supprimer un élément disgracieux dans un coin ou un sujet.

Adobe fait miroiter des nouveautés d’IA pour Photoshop, Premiere, Express et Acrobat

Adobe fait miroiter des nouveautés d’IA pour Photoshop, Premiere, Express et Acrobat

L'IA s'occupera d'exécuter les actions tout en montrant le processus à l'écran (avec les palettes correspondantes). Adobe le présente ainsi comme une manière de gagner du temps mais aussi d'apprendre et de découvrir des fonctions et possibilités du logiciel (vidéos).

Illustrator utilise l'IA et les prompts textuels pour lancer la création d'un motif. Le logiciel devrait être aussi plus vif, Adobe parle d'une accélération allant jusqu'à x5 sur certains effets parmi les plus prisés. InDesign se sert de Firefly et des prompts textuels pour générer des contenus. Adobe facilite aussi l'insertion d'équations mathématiques complexes dans une maquette. Pour Lightroom, c'est l'arrivée de la fonction Select Landscape pour la sélection automatique, suivie de la création d'un masque, pour des zones ou objets types dans une photo (ciel, plante, eau, etc.) qui est mise en tête des nouveautés. En plus d'une collection d'actions rapides pour gagner du temps sur des tâches récurrentes.

Des variantes pour un visuel de statue en marbre générée d'après un prompt textuel. Source Adobe.
L'image générique de la statue a été modifiée en désignant comme référence le visage et la posture de la jeune fille au col roulé dans la photo plus haut. Source Adobe.

Adobe en avait déjà parlé pour Premiere Pro il y a quelques jours. Les utilisateurs ont désormais la possibilité d'allonger très légèrement des plans lorsqu'il manque une poignée de secondes dans une scène. Les images seront générées par le logiciel. Cela marche en qualité 4K et sur les vidéos en orientation Portrait. Adobe insiste par ailleurs sur les capacités de traduction en 27 langues des sous-titres et un moteur de recherche intelligent au sein de téraoctets de contenus vidéo.

Quand FCP génère des dessins, Premiere Pro rallonge les vidéos avec son extension générative

Quand FCP génère des dessins, Premiere Pro rallonge les vidéos avec son extension générative

On peut citer Express, taillé pour la création de contenus fixes ou non, à destination des réseaux sociaux, qui peut générer une animation à partir d'un visuel statique. Adobe a montré l'exemple d'une photo de bouquet de fleurs qui se transforme en une vidéo où chacune s'ouvre. Il y a d'autres fonctions comme le nettoyage d'une piste audio, la génération de vidéos qui pourront servir par exemple de fond pour un clip ou la génération d'une série d'images à partir d'un visuel de référence pour évaluer des variantes possibles.

Adobe Express. Source Adobe.

Enfin, sur le volet des droits attachés à une œuvre. Une nouvelle app gratuite, en bêta, Adobe Content Authenticity permet d'associer son nom à une réalisation pour l'authentifier et intégrer un lien qui sera associé à votre compte LinkedIn. Les créateurs de ces contenus auront en outre la possibilité d'ajouter un tag qui interdit l'exploitation de l'œuvre pour l'entrainement des IA génératives.

Switch 2 : Nintendo annonce 2,2 millions de précommandes au Japon et se prépare à une pénurie

24 avril 2025 à 10:30

La Switch 2 n’est pas encore dans les rayons qu’elle cartonne déjà. Nintendo a ouvert une loterie permettant de précommander la console au Japon et a enregistré 2,2 millions de participants, soit un chiffre bien au dessus des attentes. Celui-ci dépasse « significativement » les quantités de machines pouvant être livrées pour le lancement officiel le 5 juin prochain. Un nombre important de potentiels clients sera donc laissé sur le côté, ce dont la firme « s’excuse profondément ».

« Face à cette demande, nous prenons actuellement des mesures pour renforcer davantage nos chaînes de production », a déclaré le CEO Shuntaro Furukawa. « Nous prévoyons de produire et d'expédier un nombre substantiel de Nintendo Switch 2 à l'avenir. Nous nous excusons sincèrement pour le temps qu'il nous faudra pour répondre pleinement à vos attentes et nous vous demandons de bien vouloir faire preuve de compréhension », a-t-il ajouté dans une publication Twitter.

La présentation de la Switch 2 a été mouvementée étant donné qu’elle a été faite alors que le président américain annonçait d’importants droits de douane à travers le monde, forçant Nintendo à retarder les précommandes aux États-Unis et au Canada. Même sans cela, le prix a choqué plus d’un joueur : la machine coûtera 470 € seule, soit 140 € de plus que le premier modèle. Certains fans se sont dits déçus du manque de jeux prévus pour cette nouvelle machine, qui n’arrivera dans un premier temps qu’avec un seul titre exclusif, Mario Kart World.

Switch 2 : quels seront les jeux disponibles dès le lancement ?

Switch 2 : quels seront les jeux disponibles dès le lancement ?

Notons que si le prix de la Switch 2 est en hausse, Nintendo ne compte pas pénaliser ses clients japonais à cause de la faiblesse du yen. Le consolier a prévu une Switch 2 spéciale pour son marché maison, qui ne fonctionnera qu’en japonais et qui n’acceptera que les comptes Nintendo locaux. Elle sera disponible exclusivement dans l’archipel pour 50 000 yens, soit environ 308 €. Les Japonais bilingues pourront tout de même acheter la version standard, vendue au même prix que partout dans le monde.

Si les précommandes sont ouvertes depuis un bout de temps dans l’Hexagone ou en Angleterre, elles ont été lancées dans la journée aux États-Unis. Selon The Verge, les sites de nombreux revendeurs étaient en rade face à la demande et sont désormais en rupture de stock. En France, vous pouvez précommander la machine à la Fnac, chez Boulanger ou chez Cdiscount, ce dernier proposant le tarif le plus avantageux en ce moment avec Cultura (440 €).

Vous pouvez récupérer le pin’s créé pour les dix ans de l’Apple Watch en Apple Store

24 avril 2025 à 13:06

Comme promis, Apple donne des pin’s à l’occasion des dix ans de l’Apple Watch, si vous le demandez. Il vous suffit de le demander dans un Apple Store et tant que la boutique a encore des stocks, on vous tendra l’accessoire sans poser de question. Vous n’avez pas besoin d’avoir rempli les trois anneaux sur votre montre et vous n’aurez même pas besoin d’avoir une Apple Watch au poignet, d’ailleurs.

Le pin’s récupéré tôt ce matin dans l’une des boutiques lyonnaises. Image WatchGeneration.

Le pin’s est en métal doré et la face avant reprend l’aspect du trophée que vous pourrez gagner à condition cette fois d’effectivement fermer les trois anneaux aujourd’hui, 24 avril 2025. Le dessin symbolise une médaille formée des trois rubans colorés utilisés par l’app Forme pour signaler vos efforts (calories en rouge, minutes d’activité en vert) et le nombre d’heures passées debout (bleu).

D’après ce que l’on nous a dit ce matin en récupérant un pin’s à l’Apple Store de la Part-Dieu, ce petit cadeau sera disponible tant qu’il reste du stock. Nous ne savons pas combien de pin’s sont prévus, mais comme il faut le demander pour le recevoir, il est probable que peu de clients seront au courant et l’opération pourrait ainsi durer plusieurs jours. Si vous habitez ou travaillez près d’une boutique, n’hésitez quand même pas à passer rapidement si vous voulez un pin’s, ils partiront peut-être vite.

Images WatchGeneration.

Mise à jour à 13:03 : il n’y a apparemment déjà plus de stock à la Part-Dieu, il fallait manifestement se dépêcher pour obtenir le pin’s. Avant cela, un vendeur nous avait indiqué qu’un achat était obligatoire pour récupérer l’objet, ce qui ne devrait pourtant pas être le cas. Quoi qu’il en soit, il semble bien qu’Apple avait prévu peu de stock et/ou que l’engouement soit réel pour le pin’s, alors profitez de la pause du midi !

Données personnelles : comment Incogni supprime ce que les autres ne peuvent pas

24 avril 2025 à 09:17

Votre nom. Votre adresse. Vos numéros de téléphone, habitudes d’achat, préférences sexuelles, dossiers judiciaires... Oui, tout ça. En accès libre, à vendre, en ligne. Bienvenue dans l’univers déroutant des courtiers en données, ces intermédiaires qui brassent vos informations personnelles comme d’autres jonglent avec des actions en bourse. Leur carburant ? Votre vie privée. Leur moteur ? La rentabilité.

Les sites de recherche de personnes, au sens anglo-saxon du terme, sont rares en France. Ici, vous ne trouverez pas de plateformes qui vendent ouvertement des fiches détaillées sur votre identité, vos proches ou vos fréquentations. La législation européenne, et en particulier le RGPD, encadre strictement ce type de pratiques. Mais cela ne signifie pas pour autant que vos données personnelles sont à l’abri...

Elles circulent. Elles transitent entre régies publicitaires, agrégateurs de données, bases marketing, outils de scoring et prestataires divers qui, tous, ont un intérêt à vous profiler. Certaines listes sont vendues, d’autres louées.

Certaines données sont croisées, enrichies, partagées. L’existence d’un fichier de prospects fragiles ou de profils à haut potentiel commercial n’a rien d’une légende urbaine. Et elle n’a rien d’illégal non plus ! Tout dépend de la façon dont l’information a été collectée.

Incogni : l’automatisme salvateur

Face à cette situation kafkaïenne, Incogni propose une solution radicale et simple : retirer vos informations personnelles de plus de 250 sites de courtiers en données, sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Marketing, recrutement, atténuation des risques, recherche de personnes… tous les segments sont couverts. Là où certains services se contentent de cibler les sites visibles (les plus faciles à faire plier), Incogni) ratisse large, très large.

Mais que faire si vos données figurent sur des sites encore plus obscurs, non référencés dans la base d’Incogni ? Et si c’est une page de forum, un ancien site vitrine ou un article de blog qui révèle votre numéro de téléphone ? C’est là qu’entre en scène la fonctionnalité qui change la donne.

Supprimer l’insupprimable : bienvenue dans le monde des suppressions personnalisées

Les Custom Removals (suppressions personnalisées) sont une option premium disponible via les formules Incogni Unlimited et Family Unlimited). Concrètement, cela signifie que vous pouvez faire retirer vos données personnelles de sites qui ne sont pas couverts automatiquement par le service. La procédure ? Ultra claire :

  • Vous soumettez le lien exact de la page à problème, directement depuis votre tableau de bord.
  • L’équipe d’experts d’Incogni l’analyse pour valider qu’il entre bien dans le cadre légal d’intervention.
  • Si c’est le cas, le travail commence. Selon la nature du site, la suppression peut prendre jusqu’à 45 jours.
  • Une fois la demande finalisée, vous êtes notifié par mail.

Vous pouvez soumettre autant de liens que vous le souhaitez, ils seront simplement traités dans l’ordre d’arrivée. Et surtout, vous suivez tout en temps réel grâce à votre tableau de bord personnalisé.

Même les meilleurs ont leurs limites. Certaines données sont juridiquement inamovibles, comme les archives gouvernementales (comme les jugements de tribunal), les publications d’actualité sur des procédures pénales, les réseaux sociaux, blogs et forums (sauf exception bien encadrée).

Mais en dehors de ces cas précis, les Custom Removals peuvent véritablement faire le ménage là où les robots automatiques s’arrêtent.

Combien de temps faut-il pour retrouver un semblant d’anonymat ?

Tout dépend du site ciblé. En moyenne, comptez entre deux semaines et un peu plus d’un mois. Mais chaque étape est traçable depuis votre tableau de bord. Vous recevez une notification quand le traitement commence, quand il est terminé, ou en cas de rejet (avec explication à la clé). Loin de l’opacité des plateformes traditionnelles, Incogni joue la transparence jusqu’au bout.

Pourquoi opter pour cette option avancée ?

Parce que vos données ne vivent pas toutes au même endroit. Parce que certains contenus embarrassants, dangereux ou invasifs n’apparaissent pas sur les listes standardisées des courtiers. Et parce qu’en matière de vie privée, la moindre fuite peut devenir un raz-de-marée.

Les suppressions personnalisées sont l’équivalent numérique d’un détective privé qui se charge de faire disparaître ce que vous ne voulez plus voir en ligne.

Cerise sur le gâteau : tous les forfaits Incogni sont couverts par une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Vous n’avez donc rien à perdre — à part vos traces numériques.

Concrètement, combien ça coûte ?

Le plan Unlimited commence à 12,99 €/mois (billed annually). Le plan Family Unlimited, lui, s’adresse aux foyers entiers, pour 25,49 €/mois. Dans tous les cas, vous économisez plus de 50 % sur une facturation mensuelle. L’investissement est modeste au regard du temps, de l’énergie et du stress économisés.

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Remind Me Faster ajoute rapidement des tâches à Rappels en français

24 avril 2025 à 08:15

Remind Me Faster (6 €) est une app bien pratique pour ajouter plus rapidement des tâches dans Rappels qu’en utilisant l’interface intégrée à l’app d’Apple. Elle propose notamment un système de langage naturel bien plus développé pour caler les rappels à la bonne date, elle permet aussi de sélectionner une liste de rappels par du texte ou même d’activer un rappel associé à un lieu en analysant le texte que vous lui donnez. Cette petite app m’a permis d’adopter Rappels et d’abandonner ses concurrents, en simplifiant considérablement l’ajout de tâches.

Son principal défaut jusque-là était de n’être proposée qu’en anglais, si bien qu’il fallait saisir les dates et autres consignes en langage naturel dans cette langue. Le développeur vient de corriger le tir et la version 5.6 a été traduite en français (ainsi qu’en allemand). Vous pouvez ainsi écrire « Sortir les poubelles dimanche à 18h » ou bien « Passer la tondeuse dans 2 jours » et l’app se chargera de définir les bons rappels en fonction de vos demandes.

Remind Me Faster en français, avec en plus des dates une suggestion de liste à droite. Image iGeneration.

Les lieux sont normalement aussi gérés, « Sortir le chat arrivée maison » devrait configurer le rappel géolocalisé en fonction du lieu défini dans les paramètres de l’app. Un bug glissé dans la version finale ne semble pas reconnaître le paramètre départ/arrivée, mais vous pouvez toujours tapoter la suggestion en bas du champ de texte pour inverser la consigne. C’est la force de Remind Me Faster, qui propose aussi des contrôles très bien pensés pour modifier rapidement des paramètres à la main. Un glissement latéral change de liste et vous pouvez appuyer à plusieurs reprises sur les suggestions pour les modifier (un tap sur une heure prédéfinie ajoute une heure, un tap prolongé en retire une), pour donner deux exemples.

Toute l’app a été traduite en français, y compris les réglages qui sont bien utiles pour découvrir toutes les fonctionnalités de Remind Me Faster et comprendre comment les exploiter. Le développeur est très réactif, alors n’hésitez pas à le contacter en cas de problème. Si l’app est gratuite au téléchargement, ses fonctionnalités les plus intéressantes sont payantes : les horaires personnalisés demandent 1,99 €, tandis que la saisie en langage naturel est facturée 3,99 €. Comptez ainsi autour de 6 € pour une expérience complète, les autres achats intégrés sont esthétiques (icônes alternatives).

Remind Me Faster nécessite iOS 17.4 au minimum. Même si elle n’est pas optimisée pour macOS, elle fonctionne également très bien sur les Mac Apple Silicon (macOS 14.4 au minimum).

Une très involontaire journée portes ouvertes à l'Apple Store d'Amsterdam vu dans iHostage

24 avril 2025 à 07:57

L'Apple Store d'Amsterdam est doublement dans l'actualité ces jours-ci avec un film sur Netflix et une « journée portes ouvertes » qui n'était pas au programme. Il y a trois jours, en plein centre-ville d'Amsterdam, le grand Apple Store de la ville a été laissé ouvert par erreur.

Apple Store d'Amsterdam. Image Apple.

Comme l'a raconté un visiteur, Arvin Mulder, qui espérait pouvoir acheter une Apple Watch, l'une des portes du magasin était fermée, mais une autre entrée avait été laissée ouverte. La boutique était pourtant vide de tout employé — c'était Pâques — les écrans éteints, il n'y avait absolument aucune activité dans cette boutique habituellement très animée.

@arvinmulder Apple Store Amsterdam is geopend zonder personeel #amsterdam #applestore #applestoreamsterdam #apple #closed #firstvideo #viralvideos #tik_tok #easter #netflix #ihostage @AppleStore ♬ origineel geluid - Arvin Mulder

Petit à petit, entre 15 et 20 personnes se sont trouvées à déambuler dans l'Apple Store jusqu'à ce qu'un agent de sécurité finisse par arriver du coin cuisine où il prenait une pause. De toute évidence quelqu'un avait oublié de fermer la porte. Dans l'intervalle, Arvin Mulder avait prévenu la police et il resta sur place avec d'autres personnes dans l'attente de leur arrivée, de manière à éviter tout risque de vol. Les forces de l'ordre une fois sur place, l'Apple Store fut fermé après qu'il eut été constaté que rien n'avait été dérobé.

Le hasard fait qu'il s'agit de la même boutique qui sert de cadre à un film sorti dernièrement sur Netflix : iHostage. Il raconte la prise d'otages survenue pendant quelques heures en février 2022. La même boutique, ou presque, puisque ne pouvant filmer dans les lieux, la réalisation a récréé une copie de cet Apple Store. Ils ont aussi utilisé un procédé déjà vu dans la série 1889 de Netflix — un gigantesque écran panoramique — pour recréer l'illusion réaliste des abords immédiats de la boutique visibles depuis l'intérieur.

index.feed.received.yesterday — 23 avril 2025MacG.co

L’AI Pin revient d’entre les morts avec le projet OpenPin

23 avril 2025 à 21:30

Alors que l’on croyait l’AI Pin mort et enterré, après le rachat par HP qui a immédiatement mis fin aux serveurs de l’assistant personnel, il semble qu’il puisse rêver d’un avenir à la Nabaztag plutôt que de rester un presse-papier exubérant.

Comme le rapporte 9to5Mac, un projet open-source du nom d’OpenPin a vu le jour, avec pour objectif de faire renaître ces petits objets et leur apporter toutes les fonctions d’origine, et bien plus encore.

they tried to shut it down.

we brought it back.

with a $25 tool and a few lines of code, the ai pin lives again.

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— 23 (@23box_) April 21, 2025

L’équipe à la tête de ce projet n’a bien entendu rien à voir avec Humane, ni HP, et a réussi à « libérer » un AI Pin avec 25 dollars d’outillage et quelques lignes de code. Reste maintenant à faire grandir l’idée, ce qui permettrait à cet objet de finir autrement que comme un objet de décoration sur l’étagère. La première étape est franchie, il n’y a plus qu’à développer !

Perplexity met une méchante claque à Apple en montrant ce qu’ils pourraient faire de Siri

23 avril 2025 à 21:00

Pendant qu’Apple réorganise l’équipe en charge de Siri, espérant faire sortir l’assistant vocal de l’impasse et lui offrir enfin les fonctions que la firme avait présenté en vidéo à la WWDC 2024, Perplexity a décidé d’appuyer là où ça fait mal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait mal, très mal.

Maps, Mail, Apple Music... Perplexity propose des interactions plus évoluées que Siri dans iOS, et sans se tromper. Captures MacGeneration.

Il y a à peine une semaine, comme le rapporte 9to5Mac, le CEO de la start-up, Aravind Srivinas, a lancé une suggestion :

Devrions-nous créer une version de Siri qui fonctionne correctement sur les tâches simples ? Que voudriez-vous trouver sur un assistant vocal intégré à iOS ? Si l’idée vous semble intéressante, nous la mettrons dans la liste des priorités.

Et moins d’une semaine plus tard... Perplexity a montré ce que donnerait un assistant vocal réellement dopé à l’intelligence artificielle sur iOS.

Bien entendu, l’entreprise n’a pas remplacé Siri sur iOS. Tout simplement parce que c’est impossible : de par son intégration poussée avec l’OS des iPhone, aucun autre assistant ne peut être invoqué par la voix quand le téléphone est verrouillé, et nombre d’actions sont impossibles à effectuer autrement qu’avec Siri, les autres IA n’ayant accès qu’à une infime partie des interactions possibles avec iOS.

Introducing Perplexity iOS Voice Assistant

Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.

Update your app in the App Store and start asking today. pic.twitter.com/OKdlTaG9CO

— Perplexity (@perplexity_ai) April 23, 2025

La démonstration est tout de même l’équivalent d’une claque pour Cupertino : non seulement Perplexity a des interactions bien plus évoluées que Siri, mais arrive en plus à faire nombre de tâches avancées alors que l’IA est enfermée dans un carcan le plus serré possible par Apple. Ainsi, l’app arrive à interagir avec Rappels, Apple Music, Podcasts, mais peut aussi faire des réservations, effectuer des recherches pertinentes dans Apple Maps, ou même rédiger un e-mail complet et l’ouvrir dans l’app Mail, où vous n’aurez qu’à le vérifier avant de taper sur « Envoyer ».

Si la réflexion, en toute logique, ne doit pas dater de la proposition faite par le CEO de la start-up, le résultat ressemble tout de même à un camouflet pour Apple : malgré les limitations strictes imposées par le système pour donner toute sa place à Siri, une IA concurrente arrive à proposer plus d’interactions dans iOS... Espérons que cette claque motive d’autant plus les équipes nouvellement remaniées pour proposer un Siri 2.0 qui soit vraiment au niveau des attentes.

Les TV LG 2022 et ultérieures transformées en Xbox

23 avril 2025 à 20:00

Après les PC et leurs application Xbox, les smartphones Android, les iPhone et iPad, ou encore les Mac... l’app Xbox arrive maintenant sur les téléviseurs. Si elle a commencé tranquillement sur les lucarnes fabriquées par Samsung en 2022, Microsoft a noué un nouveau partenariat avec LG pour équiper les téléviseurs de la marque.

Votre TV LG est maintenant une Xbox. Manette non incluse. Image Microsoft.

Ainsi, les TV LG à partir de webOS 24 (ce qui correspond aux OLED 2022, à quelques modèles 2023 et la majeure partie de la gamme 2024 et ultérieure) pourront télécharger l’app Xbox, comme le rapporte The Verge, et profiter de plus d’une centaine de jeux disponibles sans avoir à acheter la console de chez Redmond.

L’idée de regarder une vidéo dans son bain poussée à son paroxysme... Image LG.

L’étrange écran sur pied à roulettes StandbyME de la marque fait aussi partie des modèles compatibles, étendant ainsi les capacités de cet écran mobile que l’on peut balader un peu partout dans la maison.

Microsoft semble de plus en plus miser sur la disponibilité multi-plateformes pour le jeu. Est-ce à dire pour autant que la version « physique » de la Xbox est condamnée, et que les Series S et X seront les dernières ? Aucune affirmation pour le moment, mais le matériel n’étant historiquement pas la plus grosse source de revenus des consoles...

Free offre la carte SIM aux abonnés Freebox pour le forfait 5G, au lieu de faire payer 10 €

23 avril 2025 à 18:27

Si la carte SIM est passée d'un format carte de crédit à une puce intégrée dans nos smartphones et autres montres, le prix de cette dernière, lui, n'a jamais réellement bougé : les opérateurs facturent généralement la carte SIM ou l'eSIM, souvent au prix de 10 €. Free vient de changer ce point dans un cas précis : les abonnées à une offre Freebox peuvent obtenir la carte SIM (ou l'eSIM) gratuitement s'ils prennent un forfait Free 5G. C'est donc un nouvel avantage pour les personnes qui sont déjà chez Free, car le forfait en question est illimité pour les possesseurs d'une Freebox alors qu'il ne propose « que » 350 Go de données pour les autres.

La carte SIM est offerte sur un forfait précis si vous êtes déjà clients chez Free.

Ce changement de la part de Free est une bonne nouvelle, qui va peut-être faire bouger les lignes : l'opérateur facture généralement 10 € pour la carte SIM, comme SFR et Orange. Le quatrième opérateur majeur, lui, tend à être un peu plus généreux : chez Bouygues Telecom, la carte SIM est offerte avec certains abonnements et est facturée 1 ou 5 € avec d'autres. À l'heure de la dématérialisation, faire payer 10 € pour envoyer une carte SIM semble anachronique, tout comme demander la même somme pour envoyer un profil de configuration dans un smartphone, mais il n'est pas certain que les opérateurs décideront de faire disparaître cette source de revenus dans tous les cas, et le choix de Free le montre bien : ce petit cadeau n'est offert qu'aux clients qui sont déjà acquis en partie à la société.

QEMU passe en version 10 et gagne quelques fonctions graphiques sur les Mac

23 avril 2025 à 18:00

QEMU vient de passer en version 10 et cet émulateur apporte une nouvelle fonction intéressante pour les utilisateurs de macOS : une prise en charge des cartes graphiques (et donc de l'accélération vidéo) avec un client macOS. Cette nouveauté est fonctionnelle tant sur les Mac Intel que sur les Mac Apple Silicon, et elle repose sur les outils de virtualisation d'Apple.

UTM repose sur QEMU pour certaines tâches.

QEMU est un émulateur complet qui prend en charge de nombreuses architectures — ARM, x86, PowerPC, SPARC, etc. — et qui peut être couplé à des outils de virtualisation, comme KVM. Sur une machine x86, par exemple, il va émuler le CPU dans le cas d'une architecture différente (si vous voulez exécuter un système d'exploitation pensé pour les puces ARM) mais il est possible de virtualiser le CPU dans le cas d'un système d'exploitation pour x86, ce qui améliore évidemment très nettement les performances. QEMU est intégré dans certains outils de virtualisation sous macOS (comme UTM) pour exécuter un système d'exploitation x86 sur un Mac Apple Silicon, comme Windows XP.

Windows XP avec UTM, via QEMU.

La nouveauté au niveau de l'accélération graphique nécessite un client macOS sur un hôte macOS, et permet de profiter de l'accélération graphique prodiguée par les outils de virtualisation d'Apple. C'est un choix intéressant pour exécuter une machine virtuelle sous macOS, car certaines applications n'acceptent pas de se lancer en l'absence d'accélération vidéo.

Les nouveautés de cette version 10 ne se limitent évidemment pas à ça : nous pouvons noter la prise en charge de deux nouvelles cartes ARM — QEMU tend à émuler des systèmes complets —, des améliorations sur la prise en charge des puces HPPA (une architecture RISC), LoongArch (un jeu d'instructions chinois), RISC-V, s390x (utilisé par IBM) et x86. Elle améliore aussi la prise en charge du VFIO dans certains cas, une technologie qui permet à une machine émulée de profiter directement du matériel, par exemple un GPU.

Meta améliore l’intelligence artificielle intégrée aux lunettes Ray-Ban pour les utilisateurs européens

23 avril 2025 à 17:30

Les porteurs européens des lunettes conçues en collaboration entre Ray-Ban et Meta peuvent désormais utiliser davantage de fonctionnalités fournies par Meta AI, l’intelligence artificielle conçue par le créateur de Facebook. La traduction en direct est ainsi active partout où les lunettes sont vendues, dans quatre langues pour le moment : anglais, français, italien et espagnol. La fonctionnalité peut même agir sans connexion à internet, à condition tout de même de télécharger en amont les packs de langue nécessaires.

La nouvelle paire de lunettes qui vient s’ajouter à la gamme de lunettes Ray-Ban Meta. Image Meta.

La fonction peut être activée en demandant « Hey Meta, active la traduction en direct ». Le porteur des lunettes entendra une traduction en temps réel dans sa propre langue, tandis que l’interlocuteur pourra voir sur le smartphone associé aux lunettes ce que le porteur dit. Autre nouveauté, Meta AI pourra aider les utilisateurs à déterminer ce qu’ils voient dans davantage de pays et notamment en Europe. Jusque-là réservée aux États-Unis et au Canada, cette fonctionnalité permet aussi de traduire du texte dans le monde réel ou encore de convertir des devises, sans avoir à dicter les sommes à l’intelligence artificielle de Meta.

L’entreprise active aussi Meta AI dans d’autres pays européens à compter d’aujourd’hui : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Norvège et Suède. Dans tous les pays européens, on peut aussi interroger Meta AI pour lui poser des questions générales. Les États-Unis et le Canada gardent toutefois leur avance avec un nouveau mode plus fluide, où l’on peut mélanger les demandes vocales avec les informations transmises par la caméra intégrée aux lunettes et discuter plus naturellement sans avoir à relancer l’assistant à chaque fois. Ce mode devrait se généraliser par la suite, les déploiements se faisant à chaque fois par vagues.

Image Meta.

À l’avenir, Meta annonce aussi l’intégration d’Instagram, pour recevoir et envoyer des messages privés et même passer et recevoir des appels audio et vidéo par le biais des lunettes. L’intégration des services de musique (Spotify, Apple Music et Amazon Music) n’est plus limitée géographiquement, même s’il faut avoir configuré l’appareil en anglais pour que cela fonctionne. Shazam est aussi de la partie pour identifier un morceau que vous entendez.

Les lunettes Ray-Ban Meta sont en vente en France à partir de 329 €, avec trois styles principaux et plusieurs coloris pour les montures et les verres à chaque fois. On peut même en commander à sa vue, à condition de passer par Ray-Ban directement.

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

Kernel Panic : 20 ans d’Intel, merci et bon débarras ?

23 avril 2025 à 17:00

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Le 6 juin 2005, Steve Jobs annonçait l’abandon de l’architecture PowerPC pour un passage aux processeurs Intel. Le CEO justifiait cette décision par l’impossibilité de construire les produits envisagés en restant sous PowerPC, louant au passage la feuille de route ambitieuse d'Intel. Si cette annonce en a inquiété certains, la transition s’est faite de manière fluide : Apple n’aura eu besoin que de quelques mois pour tourner la page.

Cupertino avait fait en sorte que cette petite révolution se passe en douceur pour les utilisateurs. Rosetta permettait aux Mac Intel de lancer des apps PowerPC, tandis que des binaires universels étaient déjà présents pour plus de clarté. En plus d’une puissance accrue, le passage sous Intel laissait également la possibilité aux plus frileux d’installer Windows, un argument intéressant pour les clients venant du monde du PC.

L’ère Intel aura duré 15 ans. Le 22 juin 2020, Apple annonçait l’abandon d’Intel pour un passage vers ses propres puces ARM. Avec le recul, comment s’est déroulée l’époque Intel ? Quelles étaient les relations entre le fondeur et son client ? Autant d’aspects sur lesquels nous revenons dans ce nouvel épisode de Kernel Panic, en compagnie de Pierre et de Jean-Baptiste Leheup du blog l’Aventure Apple.

Bonne écoute !

Pour aller plus loin

Faut-il enfin changer son Mac Intel pour un Mac Apple Silicon ?

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Comment Intel fait piétiner les Mac

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OpenAI voudrait bien acheter Chrome, si le navigateur de Google était à vendre

23 avril 2025 à 16:00

OpenAI serait intéressé par un achat de Chrome, si Google devait effectivement le vendre. C’est ce qu’a indiqué Nick Turley, le responsable produit de ChatGPT, à l’occasion du procès qui oppose le département de la justice des États-Unis (DOJ) à Alphabet, comme le rapporte le site The Information. Pour rappel, la procédure judiciaire en cours s’intéresse à la position dominante du géant de la recherche et la conclusion semble tourner en faveur d’une vente contrainte du navigateur web créé par Google. Le DOJ a justement fait appel à OpenAI pour prouver que des acteurs majeurs de la tech américaine pourraient être intéressés par une acquisition.

La future icône de Chrome ? Image MacGeneration.

Du point de vue du concepteur de ChatGPT, acheter Chrome aurait en effet tout son sens. Le navigateur web le plus populaire au monde pourrait faire une grande place à l’intelligence artificielle la plus populaire au monde et rapporter à OpenAI encore plus d’utilisateurs. On pourrait en outre imaginer des intégrations plus profondes, puisque ChatGPT remplace de plus en plus les moteurs de recherche traditionnels et pourrait même interagir avec les pages web affichées par le navigateur.

L’idée d’un navigateur maison n’est pas nouvelle pour OpenAI, qui aurait même travaillé sur un prototype l’an dernier. On ne sait pas si l’idée a avancé, peut-être que l’attaque du DOJ contre Google incite l’entreprise de Sam Altman à attendre pour voir ce qui se passera de ce côté.

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web

Naturellement, l’échange dans une cour de justice n’est pas une négociation commerciale et rien ne dit que le concepteur de ChatGPT ait les moyens pour acheter Chrome. C’est d’ailleurs l’un des plus gros défis de cette idée de forcer Alphabet à vendre le navigateur : évaluer ce qu’il vaut est difficile, mais il y aurait de toute manière peu d’entreprises capables de mettre le prix, sans créer une nouvelle position dominante derrière.

Google Chrome : ça vaut combien ?

Google Chrome : ça vaut combien ?

Quoi qu’il en soit, une vente serait dans l’intérêt d’OpenAI, qui aurait plus de chance de faire de son produit l’un des moteurs de recherche proposés par défaut dans Chrome. Dans les échanges entre avocats, il est aussi apparu que Google a refusé d’ouvrir son moteur de recherche pour alimenter ChatGPT, malgré les demandes de négociations d’OpenAI. Ce dernier a aussi essayé de convaincre les fabricants de smartphones vendus aux États-Unis d’installer ChatGPT, sans succès. Ce serait aussi à cause du poids dominant de Google, d’après le représentant de l’entreprise.

Google Fi fête ses 10 ans et montre que la France a de l'avance dans le domaine de la téléphonie mobile

23 avril 2025 à 15:38

Google est un MVNO (c'est-à-dire un opérateur virtuel) aux États-Unis, avec son offre Google Fi. Celle-ci vient de fêter ses 10 ans et Google propose quelques nouveautés pour fêter ça. Si Google Fi peut être une option intéressante si vous allez aux États-Unis et que vous avez besoin d'un forfait local rapidement — les offres sont compatibles eSIM —, elle montre surtout que la France est un pays de cocagne pour les forfaits mobiles.

Un Américain qui appelle Xavier Niel pour le supplier de venir dans son pays. Image Google.

La nouvelle offre, proposée pour 35 $ par mois, offre des appels et des SMS illimités, mais se limite à 30 Go de données… et sans possibilités de partager les données via Wi-Fi. Au-delà de cette limite, le débit est réduit à 256 kb/s. C'est un point qui peut sembler étonnant vu de notre pays, mais le partage de connexion n'est proposé que sur les offres plus onéreuses et avec une limite mensuelle plus faible que l'enveloppe de données totale. Pour 35 $, l'offre fait payer les appels vers les autres pays, n'offre pas de données à l'étranger et ne peut pas être utilisée dans une tablette ou un PC portable équipé d'un modem.

Les deux autres offres classiques sont tout aussi limitées et onéreuses : pour 50 $/mois, vous aurez 50 Go de données (dont 25 Go en partage), les appels vers le Canada et le Mexique mais pas de données en roaming. Il faudra payer 65 $ par mois pour 100 Go de données (dont 50 Go en partage), 50 Go à l'étranger et la possibilité d'utiliser l'offre dans une tablette. Google propose aussi une offre qui se limite aux données, qui peut sembler intéressante pour les voyageurs : compatible eSIM (une nouveauté), elle est proposée pour 20 $. Mais il y a une contrainte qui peut sembler ridicule (encore une fois) : les données ne sont pas incluses et sont facturées 10 $ pour 1 Go, avec un maximum de 15 Go au total. Si vous avez besoin d'une offre, celle à 35 $ est donc plus intéressante.

Pour rappel (pour nos amis belges), les opérateurs français intègrent parfois plus de 200 Go de données dans des forfaits à une dizaine d'euros, sans limitations particulières sur l'usage en partage de connexion et avec une enveloppe de données assez large pour un usage à l'étranger dans l'Union européenne.

Sosh frappe fort : 200 Go de 4G pour 10 €, les rivaux contre-attaquent

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Intel pourrait licencier environ 20 000 personnes de plus

23 avril 2025 à 15:03

Intel, qui n'est plus vraiment un géant des semi-conducteurs, va mal, nous l'avons déjà expliqué en long et en large. Et ça ne s'améliore pas : alors que les résultats trimestriels devraient tomber demain et que le cours de l'action est passé sous les 20 $1, des rumeurs indiquent que la société pourrait annoncer des coupes franches dans les effectifs. Les chiffres s'apparenteraient même à une saignée, avec environ 20 % de ses employés.

Lip-Bu Tan ne doit pas sourire pour le moment. Image Intel.

Intel avait déjà supprimé environ 15 000 postes en août 2024, à un moment où la société avait environ 125 000 employés. Fin 2024, Intel avait officiellement 108 900 employés, mais il ne sont déjà plus que 99 000 selon le site de la marque actuellement, comme l'a remarqué Next. Les 20 % avancés par Bloomberg représentent donc environ 20 000 personnes.

Lip-Bu Tan, qui a pris la succession de Pat Gelsinger (mis à la retraite en décembre 2024), veut réduire la bureaucratie et retrouver une culture d'entreprise basée sur l'ingénierie. En parallèle, Intel a aussi récemment revendu une partie d'Altera. La société spécialisée dans les FPGA — des puces programmables — avait été rachetée en 2015 pour 16,7 milliards de dollars. Intel avait ensuite décidé de rendre son indépendance à Altera en 2024, tout en gardant son contrôle, avant de revendre 51 % de la filiale à un fonds d'investissement (Silver Lake) pour 4,3 milliards de dollars il y a quelques jours.


  1. Contre environ 35 $ il y a un an.  ↩︎

Smash Smash, une app qui permet de se défouler (virtuellement) sur l’écran de son Mac

23 avril 2025 à 14:00

Smash Smash (4,8 €) est la dernière app de Simon Støvring, à qui l’on doit notamment Festivitas, une app qui décorait le Dock et la barre des menus avec des guirlandes lumineuses. Le développeur reste sur le même créneau des apps amusantes, inutiles et donc indispensables, même si l’ambiance est très différente. Ici, il s’agit de détruire (virtuellement) l’écran de son Mac, à l’aide d’une série d’outils, du bon vieux marteau à la tronçonneuse, en passant par un lance-flamme ou un fusil laser. Le clou du spectacle, c’est toutefois la boule de démolition qui explose l’écran en mille morceaux.

Les différents outils mis à disposition de l’utilisateur énervé de Smash Smash. Image MacGeneration.

C’est assez jouissif et très bien réalisé avec des sons réalistes associés à chaque outil : c’est impeccable si vous ressentez le besoin de vous défouler, sans détruire pour de bon votre Mac. Les effets produits par Smash Smash sont visibles en permanence, au-dessus des fenêtres des autres apps. Une raclette est disponible pour « nettoyer » une partie des effets, ou alors on peut quitter l’app et retrouver un Mac flambant neuf. La boule de démolition nécessite un accès à l’écran (comme pour les apps de visioconférence), les autres effets fonctionnent même sans.

Smash Smash est distribuée via Gumroad, avec un prix de base libre, mais fixé à 4 € HT, soit environ 4,8 €. macOS 13.6 est nécessaire au minimum et l’app n’est pas traduite en français, même si elle n’a pas réellement de texte à traduire de toute manière.

Google ne changera rien pour les cookies tiers dans Chrome : l'abandon est bien abandonné

23 avril 2025 à 12:12

La saga des cookies tiers dans Chrome se termine, et après près de six ans d'atermoiements, le résultat n'est pas très glorieux : Google, par la voix d'Anthony Chavez, vient d'annoncer que rien n'allait changer.

Rien ne change pour les cookies. CC BY 2.0, Kimberly Vardeman.

À l'origine, Google voulait donc se débarrasser des cookies tiers, ces petits fichiers qui permettent de vous suivre d'un site à un autre et qui contiennent aussi des informations intéressantes, comme la possibilité de ne pas vous reconnecter à chaque visite d'un site. Le mécanisme, au fil du temps, a été dévoyé pour permettre aux fournisseurs de publicités de suivre les internautes et de récolter des données privées. Google avait proposé un système de « Privacy Sandbox », un mécanisme de suivi — il faut rappeler que Google vit essentiellement de la publicité — censé permettre un ciblage publicitaire tout en préservant votre vie privée.

Mais l'abandon des cookies, reporté au fil du temps jusqu'en 2024, ne s'est pas fait dans Chrome. L'été dernier, Google annonçait une nouvelle fonction pour tenter de régler le problème… mais elle ne verra donc finalement pas le jour.

Publicité ciblée : Google abandonne l’abandon des cookies tiers

Publicité ciblée : Google abandonne l’abandon des cookies tiers

Le communiqué de Google, même s'il tourne un peu autour du pot, est donc assez clair : rien ne va changer. Selon Anthony Chavez, il y a trop d'avis divergents entre les éditeurs, les développeurs, les autorités de régulation et l'industrie de la publicité (et encore une fois, pour rappel, Google a plusieurs rôles dans cette liste) pour tenter de modifier les choses. Vous devrez donc vous contenter des réglages actuels dans Chrome pour éviter d'être suivi… ou tenter de passer à un navigateur plus respectueux de votre vie privée.

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

23 avril 2025 à 16:27

La Commission européenne a décidé de sanctionner financièrement Apple et Meta pour des manquements aux règles du Digital Markets Act. Dans le même temps, une autre enquête visant Apple a été close, la Pomme ayant procédé aux modifications recommandées.

Pour Apple c'est une douche écossaise. D'abord, une amende de 500 millions d'euros lui est infligée, après une enquête ouverte l'été dernier sur la manière dont elle applique les règles du Digital Markets Act (Législation sur les marchés numériques). Bruxelles reproche à Apple de ne pas en avoir fait assez pour permettre aux développeurs sur l'App Store de promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de la boutique. Lesquelles ne sont plus soumises aux 30 ou 15 % de commission.

L'app de Spotify peut montrer les formules d'abonnement proposées sur son site, mais ça s'arrête là. Un tap sur l'une d'elle ouvre une page d'assistance sur le site de Spotify et on ne peut pas faire grand-chose de plus. Image iGeneration.

Les enquêteurs européens avaient soulevé plusieurs points problématiques : sur la possibilité d'affichage des prix de ces formules concurrentes ; sur le chemin fastidieux imposé par Apple aux clients pour aller profiter de ces offres et sur la commission qu'elle continue de percevoir si la transaction à l'extérieur est réalisée dans les 7 jours suivant l'utilisation du lien pour sortir de l'app (27 % ou 12 % en cas de renouvellement). « L'entreprise n’a pas réussi à démontrer que ces restrictions sont objectivement nécessaires et proportionnées », justifie la Commission.

App Store : Bruxelles juge qu

App Store : Bruxelles juge qu'Apple enfreint des règles du DMA

Bruxelles ordonne à Apple de supprimer les obstacles techniques et commerciaux qui compliquent cette redirection vers des offres extérieures. Le montant de l'amende tient compte de la gravité de ces manquements et de leur durée. Apple a 60 jours pour s'exécuter avant de nouvelles pénalités.


Mise à jour : Apple a réagi à l'annonce de l'amende par une déclaration et son intention de faire appel :

Les annonces d’aujourd’hui sont un nouvel exemple de la façon dont la Commission européenne cible injustement Apple dans une série de décisions qui sont mauvaises pour la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs, mauvaises pour les produits, et qui nous obligent à donner gratuitement notre technologie. Nous avons consacré des centaines de milliers d’heures d’ingénierie et apporté des dizaines de modifications pour nous conformer à cette loi, dont aucune n’a été demandée par nos utilisateurs. Malgré d’innombrables réunions, la Commission continue de modifier les règles du jeu à chaque étape du processus. Nous ferons appel et continuerons à dialoguer avec la Commission dans l’intérêt de nos clients européens.

Des clients européens dont Apple ne précise pas à quel moment ou de quelle manière elle les a sondés pour connaître leur opinion et agir au nom de leur intérêt.


Dans le même temps, la commission referme un autre dossier sans annoncer de sanctions. Elle considère qu'Apple a fait le nécessaire dans iOS pour donner le choix à l'utilisateur de changer de navigateur facilement (un nouvel écran est affiché, il n'y a plus à aller nécessairement dans les réglages) et de remplacer des applications clefs d'Apple, préinstallées, par des apps concurrentes.

Toutes les différences entre la « version européenne » d’iOS et celle pour le reste du monde

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Notifications d'iOS, alternative à AirDrop et à AirPlay : l’Europe demande à Apple de rendre iOS plus interopérable

200 millions pour Meta

Meta est également sanctionné avec une amende de 200 millions d'euros. Elle a trait à l'offre faite depuis 2023 aux utilisateurs de Facebook et de Meta de refuser de partager leurs données personnelles en échange d'un abonnement payant qui retire des contenus publicitaires personnalisés :

La Commission a jugé que ce modèle n'était pas conforme au DMA, car il ne donnait pas aux utilisateurs le choix, requis, d'opter pour un service utilisant moins de données personnelles, mais qui équivaut par ailleurs au service de « publicités personnalisées ». Le modèle de Meta ne permettait pas non plus aux utilisateurs d'exercer leur droit de consentir librement à l'utilisation de leurs données personnelles.

En novembre 2024, après des échanges avec la Commission, Meta a modifié son offre en ajoutant une nouvelle option. L'utilisateur peut choisir un accès gratuit avec des publicités sur mesure qui, d'après Meta, exploitent moins de données à caractère personnel . L'étude de cette option n'est pas terminée et les échanges avec Meta à son sujet se poursuivent. L'amende porte donc sur les agissements antérieurs à cette nouvelle formule, lorsque de mars à novembre 2024, l'utilisateur n'avait d'autre choix que de livrer ses données pour de la pub personnalisée ou payer.

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

Tout comme Apple, Meta aura un motif de satisfaction. La Commission a considéré que le Facebook Marketplace n'entrait plus dans la définition des contrôleurs d'accès soumis au DMA :

La Commission a constaté que Marketplace comptait moins de 10 000 entreprises utilisatrices en 2024. Meta n'atteint donc plus le seuil pertinent qui laisse présumer que Marketplace est une passerelle importante permettant aux entreprises utilisatrices d'atteindre les utilisateurs finaux.

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

Apple a mis à jour XProtect, l'anti-malware de macOS

23 avril 2025 à 11:15

De façon assez régulière, Apple met à jour XProtect, son anti-malware. Basé sur un système de signature, il permet au système d'exploitation de détecter certains programmes malicieux et vous empêchera donc de les exécuter s'ils sont détectés. La version 5296 ajoute la prise en charge de MACOS.DOLITTLE.RDRGOCON et améliore la détection de MACOS.8032420, OSX.HMining.D et MACOS.SOMA.D1. Cette version fonctionne sur toutes les versions de macOS prises en charge, ce qui est à noter : à l'automne 2024, un bug avait empêché certains vieux systèmes de recevoir les mises à jour.

XProtect est à jour.

Le système d'Apple se met normalement à jour automatiquement, mais il est toujours possible de vérifier la version installée en tapant la ligne sudo xprotect check dans le terminal de macOS (uniquement sous macOS Sequoia). Si jamais vous n'avez pas encore la version 5296, il est possible de forcer la mise à jour manuellement en tapant sudo xprotect update (toujours dans le terminal).

Enfin, il faut rappeler que l'anti-malware d'Apple est une protection intéressante, mais qui ne doit pas vous empêcher d'être prudents avec les applications qui proviennent d'une source inconnue : les malandrins qui développent les logiciels malicieux ont généralement un coup d'avance sur Apple et les sociétés spécialisées.


  1. Les informations sur les malwares qui touchent macOS sont peu nombreuses et il s'agit souvent de noms de code choisis par Apple.  ↩︎

L'iPhone 17 Air fait vraiment fin face aux autres modèles

23 avril 2025 à 10:55

Le nouvel iPhone très fin que la rumeur ne cesse de décrire pour l'automne prochain s'annonce comme l'une des grandes attractions de cette future gamme.

Maquettes des iPhone 17 « Air », 17 Pro et 17 Pro Max. Source Unbox Therapy.

Des maquettes de cet iPhone « Air » circulent et sont arrivées entre les mains d'Unbox Therapy. Même s'il ne s'agit que d'une maquette, la tenue en main semble assez étonnante. Il ne ferait que 5,65 mm d'épaisseur (hors bloc optique) alors qu'un iPhone 16, plutôt fin en main, mesure 7,8 mm tandis que les 16 Pro et 16 Pro Max sont épais de 8,25 mm.

Maquette de l'iPhone 17 « Air ».

Deux questions se posent à ce stade. D'abord la rigidité du châssis au vu du précédent qu'avait créé l'iPhone 6 qui mesurait 6,9 mm. Apple avait dû le renforcer pour le 6s. Ensuite il y a l'autonomie puisque la batterie va nécessairement disposer d'une place plus réduite. Il semble que ce modèle est prévu pour recevoir le modem C1 d'Apple, dont l'une des qualités est sa moindre dépense énergétique. L'iPhone « Air » n'aurait aussi qu'un seul objectif à la manière de l'iPhone 16e.

Maquette des iPhone 17 « Air » et 17 Pro Max.
Maquettes des iPhone 17 « Air » et 17 Pro.

Cette année devrait être l'occasion d'un concours de finesse au sommet puisque Samsung a officiellement annoncé, lors de la présentation de ses Galaxy S25, qu'il prévoit de lancer un modèle particulièrement mince, le Galaxy Edge.

Le Napoléon de Ridley Scott est disponible sur Apple TV+, bien après les autres pays du monde

23 avril 2025 à 10:30

La chronologie des médias française a encore frappé : le Napoléon de Ridley Scott, sorti au cinéma en novembre 2023, vient d'être mis en ligne sur le service Apple TV+ d'Apple, qui a financé le long métrage. C'est significativement plus tard que dans les autres pays, qui ont pu profiter de ce biopic dès le 1er mars 2024. La bonne nouvelle, si vous aimez le travail du britannique, c'est que la version longue qui avait été proposée sur Apple TV+ dès la fin du mois d'août 2024 est aussi en ligne chez Apple.

Image Apple.

Ce décalage est lié aux lois françaises : Apple a une fenêtre de diffusion de 17 mois après la sortie en salle, même si le film a été produit par la société. D'autres services ont une fenêtre plus courte (9 mois pour Disney+ par exemple), mais elle dépend en partie des investissements dans l'écosystème du cinéma français. Même si Apple produit quelques séries et films français (comme Les Gouttes de Dieu ou plus récemment Carême), ce n'est visiblement pas suffisant pour réduire la fenêtre de diffusion.

Netflix et Amazon Prime Video pourraient bientôt diffuser les films 12 mois après la sortie en salle

Netflix et Amazon Prime Video pourraient bientôt diffuser les films 12 mois après la sortie en salle

Tesla aurait de nouveau perdu de l’argent au premier trimestre 2025 sans les crédits carbone

23 avril 2025 à 08:30

Tesla a publié ses résultats financiers pour le premier trimestre 2025 et comme on pouvait s’y attendre, ils sont mauvais. Certes, le constructeur présente un résultat globalement positif avec des bénéfices de 399 millions de dollars, mais d’une part c’est bien loin des 1,1 milliards de bénéfices du premier trimestre 2024 et surtout, l’entreprise a uniquement évité le déficit grâce aux crédits carbone. En vendant ses crédits pour 595 millions de dollars sur le trimestre, la firme d’Elon Musk reste dans la zone positive, une vieille astuce qui n’était plus nécessaire depuis bien des années. Sans eux, Tesla aurait perdu 189 millions de dollars au cours du trimestre.

Image MacGeneration.

La production et la vente de véhicules électriques sont en baisse sur le trimestre : avec 362 615 véhicules produits et 336 681 ventes, le constructeur affiche des baisses respectives de 16 et 13 % par rapport à l’année précédente. La partie énergie de l’entreprise s’en sort mieux, avec notamment une croissance très importante du stockage d’énergie grâce aux grosses batteries Megapack (10,4 GWh déployés sur le trimestre, c’est deux fois et demi mieux que l’an dernier), sans apporter pour autant les revenus nécessaires pour compenser la baisse sur les voitures, qui restent pour le moment le cœur du business de Tesla.

Comme toujours, l’entreprise essaie de justifier sa contre-performance, en évoquant notamment la nouvelle Model Y qui est en train de sortir par vagues. Si les versions haut de gamme sont désormais disponibles, il faudra attendre le prochain trimestre pour que la version de base la plus populaire soit commercialisée et même le troisième trimestre pour savoir enfin si les clients attendaient bien cette voiture ou si la marque a perdu de son attrait. Le communiqué de presse de Tesla tente d’expliquer objectivement ses difficultés actuelles, sans critiquer ouvertement son CEO pour des raisons évidentes.

Tesla ne rappelle pas directement le rôle pourtant central de son propre patron dans la politique américaine actuelle, mais il est évident qu’Elon Musk est en grande partie responsable de la situation actuelle. La guerre commerciale lancée par Donald Trump et qui aura des conséquences négatives pour Tesla comme tous les autres constructeurs automobiles. L’autre incertitude est évoquée à travers un joli euphémisme : « l’évolution du climat politique », une manière de rappeler qu’Elon Musk n’est plus du tout aussi populaire des deux côtés de l’océan Atlantique, avec de vraies conséquences sur les ventes, même si elles sont difficiles à chiffrer précisément. Au lieu de le reconnaître, le milliardaire a préféré s’en prendre aux manifestants qui viennent régulièrement devant ses boutiques, une opposition qu’il juge payée par ses ennemis.

Livraison des premières Model Y nouvelle génération devant l’usine allemande de Tesla, près de Berlin. Image Tesla.

Plus raisonnable, le communiqué de presse associé aux résultats note qu’une nouvelle estimation pour l’année 2025 sera donnée au prochain trimestre. Alors que Tesla a produit et vendu moins de voitures en 2024 qu’en 2023, pour la première fois de son histoire, l’entreprise espérait un retour à la croissance en 2025. C’est raté pour le premier trimestre et il faudrait trois mois exceptionnels pour espérer redresser le tir. On verra ce qu’il en est début juillet et on saura alors sans doute si l’année en cours sera globalement positive ou négative pour Tesla. L’arrivée de voitures moins chères, toujours promises dans le courant du premier semestre, pourrait inverser la tendance, même si la marque a d’autres problèmes désormais que des prix trop élevés.

Suivant la présentation des résultats, Elon Musk s’est aussi exprimé sur la conduite autonome, qu’il promet imminente depuis dix ans. Il a réitéré sa promesse d’un lancement de taxis autonomes à Austin, Texas, autour du mois de juin, même s’il ne s’agit pas du Cybercab totalement autonome promis à l’automne. À la place, l’entreprise utilisera des Model Y qui seront limitées géographiquement et qui sont actuellement « entrainées » pour cet exercice, une approche qui rappelle furieusement celle de Waymo. Si l’on n’a pas encore les détails, il semble bien que les promesses ne seront pas tenues, avec sans doute une supervision humaine à distance et une cartographie précise de la zone, deux prérequis pourtant maintes fois critiqués par le dirigeant. Il s’agira de toute manière d’un service très limité, avec dix à vingt véhicules prévus au lancement.

À bord de Waymo : on n

À bord de Waymo : on n'a pas attendu Tesla pour monter dans un robotaxi

Répétant que des millions de Tesla seront autonomes dès cette année, Elon Musk a aussi promis que la conduite autonome apportera une vraie contribution financière à l’entreprise en 2025. La conduite autonome est une promesse vendue aux clients 7 500 € en France, avec une arrivée prévue dès cette année « si la réglementation le permet », une échappatoire bien pratique. Le CEO a aussi prédit que la Model Y saura sortir de l’usine de production et se rendre au domicile de son nouveau propriétaire sans intervention humaine avant la fin de l’année. Rappelons qu’il promettait en octobre 2016 qu’une Tesla pourrait traverser les États-Unis sans intervention humaine à la fin de l’année 2017…

Ces promesses répétées continuent de fonctionner néanmoins. En dépit des mauvaises nouvelles, l’action TSLA a maintenu son niveau et a même légèrement augmenté après la publication des résultats financiers du trimestre. Au-delà de la conduite autonome, le monde de la finance a peut-être apprécié l’une des annonces d’Elon Musk, qui a jugé que son travail gouvernemental était désormais quasiment terminé et qu’il allait pouvoir consacrer plus de temps à Tesla à compter du mois de mai. Le DOGE (département de l’efficacité gouvernementale) est pourtant loin, très loin, d’avoir atteint les objectifs annoncés lors de sa création1, mais on n’est pas à une promesse ratée près.

Elon Musk quitterait bientôt ses fonctions auprès de Donald Trump, sur fond de crise chez Tesla

Elon Musk quitterait bientôt ses fonctions auprès de Donald Trump, sur fond de crise chez Tesla


  1. Le site officiel du projet annonce 160 milliards d’économies, un chiffre critiqué par de nombreux observateurs. Même s’il était vrai, Elon Musk avait promis 2 000 milliards d’économies annuelles lors de la création du DOGE…  ↩︎

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

23 avril 2025 à 08:13

Mike Rockwell, le nouveau responsable du développement de Siri, a commencé à réorganiser son équipe affirme Bloomberg, avec l'objectif de remettre sur les rails l'assistant d'Apple. Rockwell conserve pour autant la supervision du développement de visionOS, il aurait par ailleurs recruté des cadres de cette équipe pour la direction de Siri. Celle-ci était jusque-là sous la supervision de Robby Walker.

Mike Rockwell. Image Apple.

La restructuration ne concerne pas que les hauts postes, mais aussi les groupes en charge de la reconnaissance vocale, l'expérience utilisateur, la capacité de compréhension de l'assistant, ses performances. Cette remise à plat a été décidée il y a un mois devant le retard accumulé par Apple avec la nouvelle version de Siri, présentée lors de la WWDC de juin dernier. Celle-ci ne s'est jamais matérialisée dans ses fonctions les plus attendues et les plus avancées techniquement, car dépendante de l'IA.

Le nouveau Siri montré en 2024 n

Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

Fin mars, Bloomberg affirmait que John Giannandrea, monsieur IA chez Apple, était remplacé par Mike Rockwell. Officiellement Giannandrea reste en charge de l'IA chez Apple, comme en témoigne toujours la page des cadres dirigeants qui n'a pas connu de changement jusque-là. Apple n'a rien dit publiquement de ces tumultes internes et n'a pas plus commenté ces informations.

Jeu des chaises musicales à la tête de l’IA d’Apple, sur fond de crise de Siri

Jeu des chaises musicales à la tête de l’IA d’Apple, sur fond de crise de Siri

Dans les faits, Giannandrea axerait désormais ses efforts sur d'autres aspects de l'IA chez Apple, comme le développement de grands modèles, l'infrastructure et les procédures de test et de mesure des performances. Robby Walker restait aussi associé à Siri, mais il aurait perdu des centaines d'ingénieurs au profit de Mike Rockwell.

Craig Federighi à la WWDC24, présentant Siri. Source Apple.

Rockwell a fait venir Ranjit Desai, l'un des hauts responsables du Vision Pro pour s'occuper d'une large part de l'ingénierie de Siri. D'après Rockwell, les compétences de Ranjit Desai dans les systèmes de haute performance et de faible latence, est de nature à amener Siri à des niveaux de performances inédits.

Parmi les déplacements de responsables de l'équipe Vision Pro vers Siri, on peut noter celle d'un Français, Olivier Gutknecht, qui prend en charge l'expérience utilisateur et l'intégration poussée du futur Siri avec les apps tierces, l'une des promesses de l'été dernier encore non tenues.

De manière générale, la description faite par Bloomberg est celle d'une prise de contrôle complète de Siri par des équipes du Vision Pro et de visionOS.

Les ampoules Hue devraient bientôt intégrer Matter nativement

23 avril 2025 à 07:00

Les ampoules Philips Hue devraient bientôt s'intégrer un peu plus facilement avec Matter, un protocole qui unifie en théorie les communications dans le monde de la domotique. En effet, la FCC — une agence américaine qui valide les différents produits commercialisés sur le sol du pays — a mis en ligne de nouvelles références qui intègrent directement un code Matter.

Ce schéma issu de la FCC montre bien un code Matter.

Signify (la société derrière les ampoules Philips Hue) fait évoluer régulièrement ses ampoules, qui gagnent parfois de meilleures performances ou de nouvelles technologies. Les premières générations étaient uniquement ZigBee, les versions actuelles proposent du Bluetooth LE en parallèle, pour ceux qui veulent se passer d'un pont de connexion. L'intégration de Matter directement dans les ampoules (et pas uniquement dans le pont) est donc une avancée intéressante. Actuellement, il est possible d'intégrer les ampoules dans un réseau Matter, mais en passant par le pont de connexion, compatible Matter. Une ampoule directement Matter permettrait de l'intégrer dans un réseau sans forcément posséder le pont Philips.

HueBlog, qui a relevé le changement, pose tout de même une question intéressante : quelle est la technologie derrière Matter ? Matter est un protocole logiciel, qui repose ensuite sur une couche physique qui est généralement du Wi-Fi ou du Thread… mais pas du Bluetooth ou du ZigBee. Dans les faits, Philips devrait probablement fournir une mise à jour de firmware pour employer Thread en parallèle des deux autres technologies. En effet, Thread repose sur la même base technique que le ZigBee, l'IEEE 802.15.4.

De façon schématique, la partie matérielle de Thread et ZigBee est la même, mais la façon de transmettre les messages (le protocole) diffère. Une mise à jour de firmware peut donc techniquement amener la prise en charge de Thread sur un périphérique ZigBee. Matter est un protocole de plus haut niveau, qui sert ensuite à communiquer entre les objets connectés, et on parle de Matter over Wi-Fi ou de Matter over Thread. Une ampoule Hue compatible Matter over Thread pourrait donc être ajoutée directement dans un réseau Thread (avec un HomePod mini par exemple) ou même être contrôlée par un iPhone moderne, sans pont de connexion.

Reste une dernière question : est-ce que Philips va activer la compatibilité ? Un des documents de la FCC indique explicitement que seuls le Bluetooth et le ZigBee sont activés et que les autres technologies (probablement Thread) sont inactives et nécessitent une mise à jour. Malheureusement, Philips tend parfois à ne pas effectuer les mises à jour nécessaires : le pont de connexion est par exemple techniquement compatible Wi-Fi depuis plusieurs années, mais la norme n'a jamais été activée officiellement.

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

index.feed.received.before_yesterdayMacG.co

Free (re)propose l'Apple TV à petit prix comme second décodeur ou pour accompagner la Freebox Pop

22 avril 2025 à 22:45

Free, depuis quelques années, propose l'Apple TV dans son catalogue pour remplacer ses propres boîtiers TV. L'appareil d'Apple avait disparu pendant un temps, mais il est revenu depuis le 22 avril, à un prix intéressant.

L'Apple TV et sa télécommande.

Si vous avez un abonnement Freebox Pop ou Ultra avec une offre de télévision, il est possible d'opter pour l'Apple TV comme second décodeur, dans votre espace client. Avec l'option Souscrire à l'option Multi-TV, vous pourrez choisir l'Apple TV pour 6,99 €/mois, avec un paiement échelonné sur 24 mois. C'est un achat classique, et le coût total est un peu plus faible que chez Apple : 167,76 € contre 189 € en temps normal pour cette variante dotée de 128 Go de stockage et d'une prise Ethernet. Attention, Free fournit sa propre télécommande et pas la Siri Remote habituelle, mais certains préfèrent le modèle de Free qui a l'avantage de mieux tenir en main et d'être rétroéclairé.

Si vous êtes un nouveau client chez Free, le boîtier est même moins cher : il est à 2,99 €/mois (sur 48 mois) comme boîtier TV principal au moment de la souscription, soit 143,52 € au total.

Le prochain routeur Starlink va être Wi-Fi 6E

22 avril 2025 à 21:49

SpaceX continue à faire évoluer ses produits : une nouvelle génération de routeur (UTR-251) vient d'être validée par la FCC. Cette agence américaine doit vérifier tous les appareils qui vont être commercialisés dans le pays, et elle permet donc parfois d'avoir des informations sur des produits avant leur sortie. Ce routeur de 4e génération amène quelques petits changements par rapport au modèle actuel.

La première différence vient du Wi-Fi : la seconde génération, que nous avions testée, se limitait au Wi-Fi 5 avec des performances très moyennes. La troisième, livrée avec l'antenne actuelle, est passée au Wi-Fi 6. Cette quatrième génération, elle, est compatible Wi-Fi 6E. Cette évolution du Wi-Fi 6 ajoute une bande de fréquence (celle des 6 GHz) qui a l'avantage d'être moins encombrée que celle des 5 GHz, ce qui améliore de facto les performances dans de nombreux cas. Elle a par contre le défaut de porter un peu moins loin que les autres.

Des schémas du nouveau modèle. Image Dishytech.

L'autre différence technique visible vient des prises Ethernet : le routeur de seconde génération n'avait pas de prise Ethernet1 (la seule disponible servait à connecter l'antenne), la troisième génération en possède trois, dont une sert pour l'antenne, et la quatrième génération n'en a que deux, dont une pour l'antenne. C'est suffisant pour relier le boîtier à un switch ou pour brancher un ordinateur de bureau.

Les quelques diagrammes montrent un appareil qui se place en mode portrait (le modèle actuel est en format paysage) avec une prise barrel pour l'alimentation. L'USB-C n'est donc pas encore de la partie pour alimenter le boîtier, qui sert aussi — rappelons-le — à alimenter l'antenne. Comme Dishytech l'indique, la validation d'un routeur avant la sortie d'une nouvelle antenne n'est pas inédite : Starlink a par exemple permis d'employer le routeur de 3e génération avec une installation de 2e génération, pour étendre le réseau Wi-Fi.

Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau


  1. Un adaptateur optionnel permettait d'ajouter une prise.  ↩︎

Un prototype du premier iPad montre l'app Calculette avec iOS 3.2

22 avril 2025 à 21:13

De temps en temps, des prototypes font surface sur les réseaux sociaux, parfois avec des versions bêta de systèmes d'exploitation Apple. Et un iPad de première génération dans sa variante DVT — Design Validation Test, un type de prototype généralement assez proche de la version finale — montre une version bêta d'iOS 3.2 qui intègre une application inattendue : la calculette.

L'icône est en haut à gauche, la seconde en partant du coin supérieur. Image Fuji Expo.

L'iPad, au lancement, n'intégrait pas la calculette, qui a longtemps été réservée aux iPhone et aux Mac. Elle n'est apparue sur les iPad qu'avec iPadOS 18 en 2024, et c'est une des nouveautés mises en avant par Apple1. Les quelques photos montrent une app assez basique, c'est visiblement simplement la version des iPhone placée au centre de l'écran de l'iPad. Et c'est probablement la raison pour laquelle Apple ne l'avait finalement pas intégrée au lancement : une application qui ne prend qu'une petite partie de l'écran n'offre aucune valeur ajoutée.

C'est littéralement l'app iPhone centrée sur l'iPad. Image Fuji Expo.
iPadOS 18 se distingue avec une Calculette et des fonctions manuscrites avancées

iPadOS 18 se distingue avec une Calculette et des fonctions manuscrites avancées


  1. Ce qui est presque risible.  ↩︎

Windows 11 tourne sur un iPad M2 européen grâce à la compilation JIT

22 avril 2025 à 17:45

Grâce au DMA, la virtualisation a fait un bond en avant sur la tablette conçue par Apple. Depuis quelques jours, la boutique alternative AltStore propose d’installer AltStore Classic, une version plus ouverte de la boutique qui permet notamment d’installer des apps qui n’ont pas été autorisées par Apple. Cela implique d’utiliser un Mac pour transférer les fichiers et plusieurs manipulations pour qu’iOS accepte de lancer les apps, mais le résultat est là : grâce à cette ouverture permise par la réglementation européenne, on peut notamment installer l’outil de virtualisation UTM en activant la compilation JIT.

Celle-ci est une brique essentielle pour obtenir de meilleures performances, en exploitant pleinement le matériel intégré aux produits d’Apple. La preuve avec cet utilisateur, qui a installé Windows 11 sur un iPad Air équipé d’une puce M2 grâce à cette version spécifique d’UTM. Il s’agit d’une version allégée du système d’exploitation de Microsoft qui retire de nombreuses fonctionnalités et aussi de la version ARM64, ce qui évite une couche d’émulation pour faire tourner du code x86 sur la tablette.

Même si la mise en place est complexe par rapport à une app téléchargée sur l’App Store et même si ce n’est pas une version complète de Windows 11, cela reste une ouverture intéressante pour tous ceux qui veulent exploiter pleinement leur iPad. Relativisons tout de même : d’après ce que l’on peut voir sur la vidéo, les performances sont très moyennes et ce n’est pas vraiment une option au quotidien pour faire tourner le système d’exploitation. Peut-être que les iPad équipés de puces plus puissantes feraient mieux, probablement sans pouvoir espérer faire aussi bien que sur un ordinateur traditionnel.

ChatGPT Search pourrait bientôt gagner ses galons de très grand moteur de recherche en Europe

22 avril 2025 à 16:50

La moyenne mensuelle des utilisateurs de ChatGPT search en Europe s'est élevée à 41,3 millions de personnes, a indiqué le service.

Ce moteur de recherche, lancé en octobre dernier, s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels qui l'ont utilisé au moins une fois. Cela ferait de lui, selon les critères du Digital Services Act instauré par Bruxelles, l'un des très grands moteurs de recherche (VLOSE) dans l'Union. Il serait soumis à un contrôle plus strict de son activité, il devrait offrir davantage d'options à ses utilisateurs pour refuser tout profilage et renforcer la modération et la lutte contre la désinformation.

ChatGPT search.

En octobre 2024, OpenAI avait déjà communiqué un chiffre sur l'utilisation de cette fonction qui n'était pas encore déployée comme un outil séparé de ChatGPT. Sur les 6 mois précédents, la moyenne mensuelle des utilisateurs était de 11,2 millions de personnes.

OpenAI lance ChatGPT Search

OpenAI lance ChatGPT Search

La progression est significative. En février, OpenAI a ouvert grand les portes en ne requérant plus une inscription pour venir utiliser son moteur. On s'en sert aussi rapidement que celui de Google. Pour comparaison, toujours en février 2025, Google donnait une moyenne mensuelle de 364 millions de personnes pour son moteur Search.

Europe : l

Europe : l'App Store s'approche d'une moyenne mensuelle de 150 millions d'utilisateurs

Pearl aurait repris l'enseigne Macway

22 avril 2025 à 16:10

Placé récemment en liquidation judiciaire, l'enseigne Macway aurait été reprise par sa voisine alsacienne Pearl, nous a confié une source proche de ces sociétés. Aucun des deux sites ne rend compte de cette opération. Sur celui de Macway rien ne transparaît de la situation dans laquelle se trouve cette marque historique du monde Apple en France.

Image Pearl.

Pas plus d'informations chez Pearl. Ce dernier officie dans le même secteur au travers de son site de vente en ligne (mais il n'est pas cantonné aux produits informatiques et électroniques) et de ses quatre magasins à Sélestat, Strasbourg, Paris et Lyon. Macway a fortement réduit sa voilure ces dernières année et fermé ses quelques boutiques en France, ne laissant plus que le site pour des ventes en ligne. Avant que lui-même ne cesse la prise de commandes.

Déjà en difficulté, MacWay a été placé en liquidation judiciaire

Déjà en difficulté, MacWay a été placé en liquidation judiciaire

Hausse de Netflix : Canal+ augmente légèrement le prix de l’option Premium, Free ne change rien pour le moment

22 avril 2025 à 15:43

Netflix a augmenté ses tarifs en France la semaine dernière et tous ceux qui sont abonnés directement au service de streaming paieront plus cher dès leur prochain renouvellement. Pour ceux qui passent par un service tiers, la situation est plus compliquée et dépend de chaque offre. Ainsi, Canal+ intègre Netflix sur certaines offres, en version Standard avec ou sans publicités selon le prix payé et comme le tarif de base de ces offres ne change pas, on peut dire que l’entreprise française a absorbé la hausse de prix pour les abonnés concernés.

En revanche, l’option Premium qui active notamment la 4K est facturée en plus de l’abonnement de base et elle va encore augmenter. Canal+ a prévenu ses abonnés d’une hausse de… 50 centimes, seulement. L’option passera de 6,5 à 7 € par mois à partir des factures de juin 2025, tandis que la hausse est déjà active pour les nouveaux-venus. C’est moins que l’augmentation de 10 % environ demandée par Netflix en direct et toujours une bonne affaire, du moins si vous voulez bénéficier des autres contenus fournis par Canal+.

Le mail de Canal+ transmis à l’un des membres de la rédaction pour l’avertir de la hausse à venir. Image iGeneration.

Du côté de chez Free, il n’y a pour le moment aucune augmentation de prévue pour les abonnés qui bénéficient de Netflix. L’offre standard avec pub reste incluse avec l’abonnement Freebox Ultra et il faut toujours ajouter respectivement 7,5 € et 14 € par mois pour passer sur l’offre Standard ou Premium. On ne sait pas si le fournisseur d’accès à internet de Xavier Niel a prévu des augmentations, cela dépend sans doute du contrat signé avec Netflix.

Chez Orange, il n’y a pas de Netflix offert de toute manière, mais les offres en fibre optique haut de gamme intègrent toujours d’une réduction de 5 € par mois sur le service de streaming. Pour l’heure, cela ne change pas non plus.

Counterpoint : le MacBook Air M4 et la crainte des droits de douane ont poussé les ventes d'Apple

22 avril 2025 à 15:19

Les ventes de PC ont connu une poussée de croissance au premier trimestre et Apple a pris sa part grâce à ses MacBook Air. Le dernier relevé des compteurs effectué par Counterpoint témoigne d'une croissance de 6,7 % de la vente d'ordinateurs à travers le monde lors des trois premiers mois de l'année. 61,4 millions de machines ont été mises en vente contre 57,5 millions il y a un an.

Les injonctions de l'administration Trump sur les droits de douane ont poussé les fabricants à constituer des stocks plus importants que de coutume. Cette précipitation n'explique pas tout, ajoute Counterpoint. Lenovo, le numéro un du secteur avec 25 % des unités distribuées (+1 point sur un an) a su tabler sur ses nombreux PC marqués du label de l'IA tandis qu'Apple avec 10 % du volume (+1 point) a capitalisé sur le lancement des MacBook Air M4, la famille la plus populaire dans sa gamme de Mac.

MacBook Air M4. Image Apple.

Résultat, dans le top 5 des constructeurs, Lenovo est resté premier, Apple est quatrième avec la poussée la plus forte d'une année sur l'autre (+17 % en quantité de Mac). Cet élan pourrait ne pas durer. La reculade du président américain peu après l'annonce de droits de douane explosifs ne dissipe pas les inquiétudes et les questions sur l'avenir à court ou moyen terme. Cela pourrait forcer les fabricants à trouver d'autres sites de production ailleurs en Asie.

Droits de douane : Apple aurait mis en pause son usine d

Droits de douane : Apple aurait mis en pause son usine d'iPhone américains en Chine

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