S’il est bien entendu déconseillé (et interdit !) de regarder des vidéos en voiture, que ce soit sur l’écran du téléphone ou celui intégré au tableau de bord lorsqu’on est conducteur, Apple avait été encore plus stricte jusqu’ici avec CarPlay, interdisant purement et simplement toute vidéo, que ce soit en roulant ou à l’arrêt, sur l’écran déporté.
Pour ce faire, la solution utilisée jusqu’à présent était radicale : aucune app permettant la moindre vidéo n’était autorisée à paraître sur CarPlay. Mais les choses vont changer, comme le prouve un extrait de la page concernant CarPlay et CarPlay Ultra sur le site réservé aux développeurs :
Vidéo dans la voiture : AirPlay video in the car permet aux utilisateurs de regarder leurs vidéos favorites depuis l’iPhone sur l’écran déporté CarPlay quand ils ne sont pas en train de conduire. L’intégration de la fonction CarPlay avec AirPlay video sera nécessaire pour déployer cette fonction dans vos voitures.
La fonction jusque là manquante pourrait être bien pratique pour les voitures électriques bénéficiant de CarPlay, permettant ainsi aux utilisateurs de regarder une vidéo en patientant durant la recharge de leur véhicule. Si Tesla l’a bien compris depuis le début, intégrant Netflix, YouTube, Twitch ou encore Disney+, d’autres moins bien lotis mais bénéficiant de CarPlay seront heureux de cette possibilité.
Bien entendu, la fonction ne permet pas de lire une vidéo sur l’écran alors que la voiture est en mouvement, et Apple continuera de surveiller les apps et de supprimer celles qui pourraient faire sauter cette limitation.
Vous vous souvenez du Tatoo ? Avant les réseaux de téléphonie 2G et avant le Bi-Bop, il s'agissait d'une méthode pour communiquer qui consistait à envoyer un « message » à un petit récepteur, nommé parfois biper ou pager, mais surtout Tatoo (la marque de France Telecom) ou Tam-Tam (Cegetel). Mais saviez-vous que ces reliques des années 90 fonctionnent encore ? En effet, l'ARCEP vient de prolonger l'autorisation d'utilisation de la bande des 450 MHz pour cet usage jusqu'au 31 décembre 2030.
C'est la société e*Message Wireless Information Services France qui prend en charge le service et, de façon assez étonnante, les Tatoo sont encore fonctionnels. Si vous en avez un dans un tiroir, il est visiblement possible de l'activer chez l'opérateur, qui va lui allouer un numéro de téléphone. Ensuite, comme il y a une trentaine d'années, vous pourrez appeler le récepteur, qui affichera votre numéro et indiquera à son propriétaire qu'il doit vous rappeler. Attention à un point important, les messages sont (très) onéreux : Free, dans sa brochure tarifaire, indique par exemple qu'ils sont facturés 3,49 €.
Les Tatoo utilisent la technologie POCSAG, un protocole de radiomessagerie bien documenté. Si vous n'avez pas envie de payer les messages, il est aussi possible de bidouiller un émetteur avec un Raspberry Pi. La portée est limitée, mais il est donc possible d'envoyer un message à un récepteur sans passer par les services d'e*Message, et vous prendre pendant quelques minutes pour le docteur Carter.
Il y a vingt ans déjà, Steve Jobs faisait son fameux speech aux étudiants de Stanford, dans lequel il nous a laissé entre autres la phrase désormais connue « Stay hungry, stay foolish ». Pour fêter cet anniversaire, la vidéo du discours a été remasterisée en HD, et est disponible sur YouTube grâce au fonds Steve Jobs Archive, organisation officielle gérant la mémoire du co-fondateur d'Apple.
Si la remasterisation a aidé un peu à nettoyer l’image, tout n’est bien entendu pas parfait : il est difficile de recréer de la définition là où elle n’existait pas à l’origine. L’effort permet cependant d’apprécier le discours sur nos désormais gigantesques écrans (pour rappel en 2005 à peine 20 % des téléviseurs vendus étaient LCD, et la taille moyenne des télés cathodiques se situait entre 26 et 32 pouces).
Si ce discours a fini par rentrer dans l’Histoire, il n’était cependant pas le plus marquant de l’année pour les élèves, comme le rapporte AppleInsider : il n’était placé qu’en troisième position derrière ceux de Jon Stewart et de l’incontournable Governator (encore en poste à l’époque) Arnold Schwarzenegger.
Pour les aficionados d’Apple et ceux intéressés par l’histoire d’Apple et de son cofondateur, ce discours marque surtout celui de l’héritage pour Steve Jobs, qui a délivré ce jour de juin 2005 un speech qu’il a voulu être une liste de conseils pour la génération suivante de dirigeants et créatifs, dont une partie se tenait alors devant lui dans l’assemblée, fraîchement diplômés de l’Université. Se sachant atteint d’un cancer du pancréas depuis 2003, ce discours marque ainsi le début d’une période d’échanges et de réflexions sur son parcours, qui mènera à terme à la sortie de sa biographie, sortie quelques jours après son décès.
En France, les tentatives de contrôle d'Internet par le gouvernement semblent s'intensifier. Alors que les plateformes pornographiques doivent vérifier activement l'âge de leurs visiteurs, cette obligation pourrait être étendue à des plateformes plus généralistes qui donnent tout de même accès à des contenus pour adultes, comme X, Bluesky, Reddit ou même le réseau décentralisé Mastodon.
Reddit a des sections réservées aux adultes.
Selon Politico, le cabinet de Clara Chappaz — ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique — envisage d'appliquer les mêmes règles pour les réseaux en question. Ce n'est pas réellement un secret, il est assez simple de trouver des contenus pornographiques sur X, par exemple, et quelques pays bloquent le réseau social pour cette raison. Dans les faits, il y a deux problèmes qui se posent pour le gouvernement. Le premier est que c'est a priori à la Commission européenne de réglementer les plateformes comme X et les autres, qui sont considérées comme des Very Large Online Platforms (des plateformes numériques très utilisées). Le second est ce qui a poussé la fin prématurée de l'accès à Pornhub et d'autres en France récemment : les mesures nécessaires pour vérifier l'âge des utilisateurs sont contraignantes et posent des soucis sur le respect de la vie privée.
Imposer un contrôle d'accès pour accéder à des plateformes largement employées comme X ou Bluesky avec une vérification de l'âge compliquerait la vie de beaucoup d'utilisateurs qui n'utilisent tout simplement pas le réseau pour accéder à la pornographie. Et ce choix peut être vu comme une tentative du gouvernement de contrôler en partie l'accès à ces réseaux.
Pour les plateformes, les sanctions possibles restent assez larges, d'un blocage au niveau des DNS (une méthode employée pour des sites considérés comme illégaux) à des amendes ou un déréférencement des moteurs de recherches, qui peut avoir un impact assez important sur le trafic.
Par ailleurs, cette rumeur sur une attaque en règle envers les réseaux sociaux rejoint le souhait d'Emmanuel Macron d'interdire les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans, une position qui là aussi pose de nombreux problèmes, notamment liés à la conformité de ce choix par rapport au droit européen.
iOS 26 devrait être capable de vous prévenir de conditions météo difficiles sur la destination que vous avez prévu de rejoindre. On peut déjà recevoir des alertes pour des précipitations ou autres événements météorologiques potentiellement à risques. Le système et Météo se base sur le lieu où vous vous trouvez ainsi que la liste des villes ajoutées manuellement à l'app.
Avec iOS 26, ce sont les lieux que vous vous apprêtez à rejoindre — et qui ne figurent pas déjà dans cette liste — qui peuvent être pris en compte pour envoyer ces notifications. Steve Moser sur X a ainsi ajouté dans Calendrier un événement se déroulant dans un endroit où des orages importants étaient prévus. L'Apple Watch lui a alors signifié ces conditions météo avec un widget.
Un déplacement prévu à Charlestone dans Calendrier et une alerte météo associée. Via MacRumors.
Un essai du même ordre avec des événements météorologiques en France n'a toutefois rien donné. Peut-être est-ce limité aux États-Unis pour le moment ? Ou alors les conditions n'étaient pas remplies. Dans l'absolu, pour que cette fonction soit opérationnelle, il faut activer Lieux importants et itinéraires dans Services systèmes de Services de localisation. Puis régler l'app Météo sur Toujours pour l'accès à sa position et activer enfin les Alertes critiques dans les réglages de météo.
Comme le dit Greg Jozwiak, passer de visionOS 2 à visionOS 26, c’est un sacré saut. Blague à part, la deuxième révision majeure de visionOS apporte de nombreux changements, qui précisent la vision d’Apple en matière de réalité mixte. Fenêtres persistantes, widgets, navigation spatialisée, personas améliorées et galerie de contenus en 3D… Voici les cinq nouveautés qu’il ne faut pas manquer.
Les fenêtres restent en suspens
Les développeurs de visionOS lisent-ils WatchGeneration ? À l’issue de la précédente édition de la WWDC, nous nous lamentions qu’« Apple laisse toujours les fenêtres s’empiler sans rime ni raison, ne propose aucune fonctionnalité qui pourrait faciliter leur alignement et ne semble pas vouloir travailler sur des mécanismes d’ancrage de l’environnement virtuel autour de la tête (pour que l’on puisse se déplacer avec ses fenêtres) ou sur les surfaces environnantes (pour que l’on puisse laisser des fenêtres à demeure). » À l’issue de la WWDC 2025, il faut se féliciter des progrès en la matière.
C’est reparti pour une année de captures penchées ! Image WatchGeneration.
Avec visionOS 26, le Vision Pro peut organiser un bureau dans l’espace virtuel entourant l’utilisateur. Vous avez retiré ou redémarré votre casque ? Ce n’est plus un problème : vous retrouverez vos fenêtres exactement là où vous les aviez laissées. Alors qu’elle avait surtout travaillé sur la réalité virtuelle, enfermant l’utilisateur dans des « environnements » numériques, Apple planche maintenant sur la réalité augmentée, ancrée dans l’environnement physique.
Les widgets font leur show
Les widgets sont les premiers bénéficiaires de cette nouvelle approche. Vous pouvez maintenant accrocher une horloge sur votre mur, ouvrir une fenêtre virtuelle pour voir le temps qu’il fait dehors, poser un cadre photo sur une commode, installer un lecteur musical entre vos deux enceintes, coller un calendrier sur le frigo… Comme les widgets sont persistants, vous pouvez véritablement « augmenter » votre réalité avec des données numériques.
Le placement des widgets sur les surfaces est extrêmement impressionnant. Image WatchGeneration.
Qu’ils soient fournis par Apple ou les développeurs tiers, les widgets pourront être installés avec l’application… Widgets. Ils peuvent être posés sur une surface horizontale ou verticale, auquel cas ils peuvent être encadrés d’une bordure plus ou moins épaisse, ou bien être incrustés dans un mur. Cela n’a l’air de rien, mais en pratique, cela fait toute la différence.
Surfez dans l’espace
Qu’il s’agisse de son lobbying pour la standardisation d’un élément <model> ou sa prise en charge des vidéos à 180 et 360°, Apple a beaucoup travaillé sur l’intégration des contenus tridimensionnels dans le navigateur. De manière plus inattendue, elle propose un nouveau mode de navigation spatialisée dans Safari 26, une sorte de mode Lecteur adapté à visionOS. Ce n’est pas révolutionnaire, mais ce n’est pas la pire manière de lire un bon article au fond de son canapé…
La lecture d’un article avec le mode spatialisé dans visionOS 26. Image WatchGeneration.
Les personas sortent de la vallée de l’étrange
Qui l’eût cru ? Apple n’a pas abandonné les personas, ces représentations désincarnées de votre visage utilisées pendant les appels en vidéo, bien au contraire. Au premier démarrage sous visionOS 26, votre casque Vision Pro vous proposera de recapturer vos données faciales pour régénérer votre portrait numérique. Les nouvelles personas sont infiniment plus réalistes, notamment sur la carnation et les yeux, même si elles ont encore un peu de mal avec les cheveux longs et les barbes broussailleuses.
Avant/après. Tant que votre environnement est suffisamment lumineux, cette vidéo fournie par Apple retranscrit bien la fidélité des nouvelles personas. Vidéo Apple.
Les expressions sont plus naturelles et, surtout, la tête peut enfin tourner pour révéler un profil complet. Les contours du buste sont encore flous et les mouvements des mains peuvent gêner la capture, mais les progrès sont indéniables. Pour ne rien gâcher, vous pouvez maintenant choisir parmi un millier de variations de lunettes et ajuster précisément la teinte et la luminosité de votre peau. C’est beaucoup mieux.
Mais aussi…
Nous vous aurions bien parlé du nouveau mécanisme de défilement oculaire, qui est censé faire défiler les listes et les pages web lorsque l’on regarde en haut ou en bas de la fenêtre, mais elle ne fonctionne pas sur notre casque. On (ne) se consolera (pas) avec la galerie spatiale, qui comporte des dizaines et des dizaines de photos et de clips spatialisés.
Qui ne voudrait pas regarder des vidéos de chiens en 3D ? Image WatchGeneration.
Les applications peuvent maintenant être organisées en dossiers, qui s’ouvrent sous la forme d’une grille hexagonale rappelant watchOS, et deux personnes peuvent maintenant regarder un film (ou n’importe quelle autre fenêtre) en même temps chacune dans son casque. Apple prépare la suite avec une fonctionnalité de transfert des données biométriques entre deux casques, porte la fréquence du suivi des mains à 90 Hz et déverrouille automatiquement votre iPhone lorsque vous l’utilisez en portant votre casque.
Journal est une application aussi méconnue qu’elle est intrigante. En mêlant vos réflexions aux données des applications, comme les photos que vous avez prises et la musique que vous avez écoutée, elle ressuscite la pratique du zibaldone, ce journal intellectuel autant qu’intime. Mais il y a un mais : elle est seulement disponible sur iPhone. Ce vilain défaut sera bientôt réglé avec iPadOS 26 et macOS 26.
L’application Journal sur macOS 26. Image MacGeneration.
Mieux vaut tard que jamais : deux ans après sa présentation, Journal est déclinée dans une version iPadOS et macOS. Sur l’iPad, vous pourrez « créer des entrées avec votre propre écriture manuscrite en utilisant l’Apple Pencil », tandis que le Mac assure « l’expérience d’écriture la plus confortable ». Si ces déclarations d’Apple vous semblent excessivement génériques, c’est normal, rien n’a changé par ailleurs.
Autrement dit, iPadOS 26 et macOS 26 n’intégreront rien d’autre qu’une version agrandie de l’application présentée en 2023, qui avait seulement gagné quelques widgets et un moteur de recherche en 2024. Espérons que l’apparition de cette nouvelle icône dans le Dock poussera quelques utilisateurs à découvrir cette application digne d’intérêt, afin qu’elle ne connaisse pas le même destin que Clips.
Le premier iPod est sorti en 2001, et ce baladeur numérique avec deux particularités à l'époque : un disque dur de 5 Go quand la concurrence employait plutôt de la mémoire flash avec une capacité faible (quelques dizaines de mégaoctets) et une synchronisation en FireWire. La norme portée par Apple permettait de transférer les données bien plus rapidement qu'avec l'USB 1.1 de l'époque, et copie un album vers l'iPod prenait souvent moins de temps que déplacer un seul morceau vers un baladeur USB. Et avec macOS Tahoe, Apple ne synchronise plus le premier iPod.
La prise FireWire du premier iPod. Image iGeneration.
Ce n'est pas réellement l'iPod qui a disparu, mais bien le FireWire, nécessaire pour ce modèle. macOS Tahoe (dans sa première bêta) ne prend plus en charge la technologie et il est donc impossible de connecter l'iPod. La seconde génération d'iPod, qui inaugurait une molette capacitive en lieu et place de la molette mécanique, est dans le même cas. Pour la troisième génération d'iPod, c'est moins un problème : c'est le premier iPod équipé de la fameuse prise 30 broches, et il peut être synchronisé en FireWire ou en USB. Attention, vous aurez quand même besoin d'un chargeur FireWire pour ce modèle, qui ne charge pas en USB.
L'iPod fonctionne encore avec macOS Sequoia, mais vous aurez besoin d'un adaptateur Thunderbolt 3 vers Thunderbolt 2, d'un adaptateur Thunderbolt vers FireWire et d'un câble FireWire 800 vers FireWire 400 (ouf). Image iGeneration.
Bose lance de nouveaux écouteurs QuietComfort Ultra qui devraient capitaliser sur les excellentes performances de leurs prédécesseurs. Bose ne propose pas des « QuietComfort Ultra 2 », mais des « QuietComfort Ultra (2e génération) ». Nuance. Et pour cause, l'essentiel reste inchangé, mais de petites améliorations ont été apportées ici et là.
Pas de rupture dans le design, ces écouteurs prennent un gramme de plus et font toujours plus encombrants qu'ils ne le sont en réalité. Ils sont aussi toujours livrés avec plusieurs bouchons et des "bandes de maintiens" : des ailettes qu'on peut installer pour améliorer le maintien dans l'oreille. Le choix des coloris comprend à nouveau le noir et le blanc nuage rejoints par un "prune intense" au lieu des bleu et "diamant" (gris) précédents.
QuietComfort Ultra (2e génération). Image Bose.
Quoi de neuf alors ? Le boitier d'une part. Lors de notre test, on regrettait qu'il n'utilise pas la recharge par induction. C'est maintenant le cas. Au passage, les données d'autonomie sont identiques (6h dans le meilleur des cas et 4h avec l'ANC, sachant que nous avions plutôt tenu 5h avec cette dernière).
Ensuite, Bose promet une qualité d'appels améliorée par l'IA (elle était déjà d'un bon niveau) et une fonction ActiveSense plus efficace encore. C'est une option pour le mode d'écoute "Attentif" (ou transparence). Elle lime la pointe des pics sonores indésirables que l'on peut entendre parfois dans la rue.
QuietComfort Ultra (2e génération). Image Bose.
Enfin deux autres petites choses : l'app Bose donnera une information plus détaillée sur le niveau de batterie du boitier (qui a conserve néanmoins sa diode) et le réglage du volume sur la surface tactile des écouteurs peut être désactivé pour éviter quelques interventions malheureuses (lorsqu'on enfile un vêtement ou ce genre de mouvement).
Tout cela fait une paire d'écouteurs à 299,95 € alors que la première génération avait été lancée à 349 € (on la trouve maintenant à 250 €). Ces QuietComfort Ultra 2025 sont en précommande puis livrables à partir du 26 juin.
En partenariat avec Carrefour, Rakuten propose deux super offres autour des MacBook Air M3. Vous pouvez ainsi faire l’acquisition du modèle avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage pour seulement 850 €. Pour ne rien gâcher, Rakuten crédite votre compte de 17 € à dépenser ultérieurement. Au niveau de la couleur, vous avez le choix entre le noir et l’argent.
Vous trouvez que 256 Go, ce n’est pas assez ? Le modèle avec 512 Go fait également l’objet d’une belle offre. Vous pouvez l’acquérir pour 950 €. Sur le papier, cette machine est complète et devrait être en mesure de vous accompagner pendant de longues années. Si vous commandez cette configuration, vous aurez le droit à 19 € reversé dans votre cagnotte Rakuten. Là encore, vous avez le choix de la couleur : noir ou beige.
MacBook Air minuit. Image MacGeneration
Précision que la transaction est effectuée à travers la plate-forme Rakuten, mais que l’expédition est gérée par la boutique officielle de Carrefour. Les délais de livraison sont tout au plus de quelques jours.
Alors, que vaut ce MacBook Air M3 ? C’est une machine solide, qui fera tourner sans difficulté macOS 26. Dans notre test paru il y a un peu plus d’un an, le portable d’Apple obtenait la note de 4 sur 5. On louait sa puce M3 et son excellente autonomie. On regrettait également les 8 Go de base pour la RAM, mais rappelons-le, les offres citées plus haut embarquent 16 Go de RAM !
Fait exprès ou pas, Google a distribué la version finale d’Android 16 en plein milieu de la WWDC. Comme ça, si le Liquid Glass vous débecte, vous pouvez foncer acheter un Pixel. En réalité, cette mise à jour majeure sort plus tôt que d’habitude afin de mieux se caler avec le calendrier de lancement des fabricants.
Image Google
Android 16 est dès à présent disponible sur les Pixel (jusqu’aux Pixel 6 sortis en 2021 et 2022) et arrivera au cours des prochaines semaines ou des prochains mois chez Samsung, Xiaomi, Honor et les autres. Cette nouvelle version apporte plusieurs améliorations importantes, dont certaines empruntées à iOS.
Les utilisateurs de Pixel ont droit à un équivalent des Activités en direct. Google va travailler avec Samsung et Oppo pour les intégrer dans leurs propres systèmes de notification dynamique. C’est une des particularités de l’écosystème Android : les fabricants tiers sont parfois en avance sur Google, qui s’efforce ensuite de standardiser les nouvelles fonctionnalités.
Les Activités en direct d’Android 16. Vidéo Google.
Android 16 comprend un mode Protection Avancée. À l’image du mode Isolement d’Apple, il sécurise au maximum le téléphone en désactivant plusieurs vecteurs d’attaque potentiels : déconnexion de la 2G, blocage des sites ne respectant pas les règles de sécurité modernes, bridage de l’USB… Côté technique, les développeurs ont à leur disposition de nouveaux outils pour améliorer les performances, l'accessibilité et la sécurité de leurs applications.
Peut-être parce que la mise à jour arrive plus tôt que d’habitude, deux nouveautés importantes sont manquantes au lancement. Il faudra attendre quelques mois pour voir le design Material 3 Expressive, qui pour le coup n’a rien à voir avec le Liquid Glass d’Apple, embellir (ou enlaidir, selon les goûts de chacun) les Pixel. Même chose pour le mode DeX piqué à Samsung, qui donnera aux tablettes et aux smartphones pliants du multi-fenêtrage similaire à un système de bureau.
Material 3 Expressive. Image Google.
À côté de ça, Google a procédé à un nouveau Pixel Drop, une distribution de nouveautés exclusives à ses smartphones. On retient surtout le widget VIP qui permet de rassembler des infos (dernier message, date d’anniversaire, localisation…) sur ses proches les plus chers.
Apple avait déjà commencé à se débarrasser de la technologie qui a fait une partie de sa gloire dans les années 2000, le FireWire, mais avec macOS Tahoe le cercueil est fermé : le FireWire n'est plus pris en charge. Vous ne pourrez plus brancher de disques durs, de caméras DV, d'iPod, d'interface audio ou même d'iSight (ce qui était déjà le cas depuis quelques années).
Il n'y a pas de pilotes et la technologie est absente de la barre latérale. Image MacGeneration.
Sur notre Mac mini M1 sous macOS Tahoe, la sentence est directe : l'adaptateur Thunderbolt vers FireWire 800 n'est pas reconnu et il n'a pas de pilotes. De même, la barre latérale des Informations système ne liste plus la technologie.
Une technologie apparue dans les années 90
Le FireWire est apparu dans les Mac vers 1998, avec les Power Macintosh G3. La technologie, bien plus rapide que l'USB à l'époque, avait été intégrée dans le Power Macintosh G3 Bleu et ensuite dans les iMac (dès le modèle DV), les iBook et le reste de la gamme. Le FireWire proposait à l'époque 400 Mb/s, contre seulement 12 Mb/s pour l'USB, et la seconde version qui a été intégrée dans les années 2000 montait à 800 Mb/s (480 Mb/s pour l'USB). Le FireWire, connu aussi sous le nom i.Link ou IEEE 1394, a toujours été une technologie plus complète que l'USB mais aussi plus onéreuse.
La prise FireWire a été inspirée par le connecteur Link du Game Boy. Image MacGeneration.
Apple a commencé à abandonner le FireWire vers les années 2010, quand une partie de la gamme (comme le MacBook de 2008) n'a plus proposé la prise. Jusqu'à maintenant, il restait toujours possible d'employer un adaptateur Thunderbolt vers FireWire 800, mais certains périphériques n'étaient plus pris en charge faute de pilotes. Avec macOS Tahoe, c'est terminé. Et rappelons que la technologie a permis à Apple de recevoir son premier Emmy Award en 2001.
Depuis quelques années maintenant, nous vous parlons de la prise en charge de l'AV1, un codec notamment porté par Apple, dans les produits de la marque. Apple fait bien partie de l'AOM (Alliance for Open Media) mais la prise en charge de l'AV1 reste assez parcellaire : il n'y a pas de décodeur logiciel ni d'encodeur dans macOS, par exemple, et les Mac ne peuvent décoder l'AV1 qu'avec les puces équipées d'un décodeur matériel. Ce dernier est présent dans les puces M3 et M4 ainsi que leurs équivalents pour iPhone (dès l'A17 Pro).
macOS Tahoe intègre un encodeur logiciel pour l'AV1. Image MacGeneration.
Avec macOS Tahoe, Apple a bien ajouté un fichier AV1EncoderSW.bundle (en plus du AV1DecoderSW.bundle) mais il ne semble pas fonctionnel actuellement. Le décodeur logiciel est présent depuis quelques années, mais il ne fonctionne en réalité pas pour les vidéos encodées en AV1, mais uniquement pour les images AVIF. Ces dernières emploient un codec équivalent à l'AV1 et Apple a ajouté la prise en charge logicielle dès macOS Ventura.
L'encodeur de macOS ne propose pas l'AV1 sur un Mac mini M1. Image MacGeneration.
Lors de nos essais sur un Mac mini M1 sous macOS Tahoe, nous n'avons pas pu lire une vidéo encodée en AV1 avec QuickTime, ce qui semble indiquer que le décodeur logiciel n'est pas actif. Nous n'avons pas trouvé de traces d'une éventuelle possibilité d'encoder des vidéos en AV1 ou des images en AVIF dans le système (Aperçu ne le propose pas). Enfin, une analyse rapide de l'encodeur montre qu'il s'agit de celui fourni par l'alliance (AOMedia Project AV1 Encoder).
Le code indique que c'est a priori l'encodeur officiel AOM. Image MacGeneration.
Soit Apple compte activer l'encodage et le décodage logiciel dans une future version bêta de macOS Tahoe, soit l'encodeur n'est présent que pour les images. Reste qu'Apple devrait par ailleurs probablement intégrer un encodeur AV1 dans ses prochains systèmes sur puce, une voie déjà choisie par ses concurrents. En effet, tant nVidia qu'Intel ou AMD ont commencé avec un décodeur matériel avant d'ajouter un encodeur.
C'est une petite nouveauté de macOS Tahoe, mais elle est intéressante pour ceux qui travaillent avec des machines virtuelles, notamment : Apple a introduit un nouveau format pour les images disque, l'ASIF (Apple Sparse Image Format). Il offre de bien meilleures performances que les formats classiques selon Howard Oakley.
Une image disque peut être vue comme un volume virtuel, contenu dans un fichier. Habituellement, on travaille soit avec des images dites raw, qui font essentiellement correspondre les données entre le volume virtuel et le volume physique, et éventuellement des images SparseBundle, qui sont en réalité composées d'une myriade de fichiers d'une taille précise. Les premières sont performantes, mais nécessitent de réserver l'espace de stockage, les secondes offrent des performances parfois faibles.
Les résultats d'Howard Oakley.
Selon les tests d'Oakley, les performances sont bien plus élevées (notamment en écriture) avec les images ASIF, qui ont aussi l'avantage de ne pas nécessiter de réserver l'espace de stockage. Une image disque de 100 Go ne demande donc pas 100 Go lors de sa création. Pour le moment, les images ASIF sont utilisables sous macOS Tahoe et avec la dernière version de macOS Sequoia (15.5), mais la création des images elles-mêmes ne peut s'effectuer que sous macOS Tahoe.
Dans la pratique, ce petit changement documenté chez Apple devrait améliorer les performances des machines virtuelles, des nouveaux conteneurs Linux ou de toutes les solutions qui reposent sur des images disque, comme les sauvegardes Time Machine dans certains cas de figure.
Starlink, l'offre de connexion à Internet par satellites de SpaceX, vient de modifier ses offres en France. Premièrement, un des abonnements prend 17 € mensuels de plus sur la facture. Il s'agit de l'abonnement itinérance illimité, qui permet de se connecter depuis n'importe quel endroit en Europe, sans limites de données. Il passe de 72 € à 89 €/mois, tant pour les abonnés actuels que pour les nouveaux. L'offre limitée à 50 Go mensuels, elle, ne bouge pas et reste à 40 €/mois. Étant donné que les abonnements sont sans engagement, les clients de l'offre peuvent résilier sous 30 jours et ont normalement déjà reçu un email pour présenter ce changement.
Deux antennes Starlink. Image MacGeneration.
L'autre changement qui arrive en France est la possibilité d'obtenir une antenne à un prix moins élevé avec un compromis : un abonnement d'un an à l'offre résidentielle classique, qui est à 40 €/mois. Cet engagement permet une réduction de 250 € sur le prix de l'antenne classique, qui passe de 350 € à 100 € dans ce cas de figure. L'offre n'est pas proposée pour l'abonnement résidentiel lite. Pour 29 €/mois, il propose une connexion fixe avec une priorité plus faible que les autres abonnés, ce qui peut réduire les débits. Notons par ailleurs que Starlink est plus généreux dans d'autres pays : l'antenne Starlink mini est par exemple offerte avec l'abonnement d'un an en Italie.
Avec iPadOS 26, l'iPad dispose enfin d'un système de gestion des fenêtres en accord avec sa puissance et ses tailles d'écran. Au point de le faire presque ressembler à un ordinateur standard. Craig Federighi, le responsable du logiciel chez Apple, s'est expliqué auprès d'Ars Technica sur la genèse de cette transformation.
Image Apple.
Quiconque prendrait en cours de route la démonstration d'iPadOS 26 faite durant le keynote de la WWDC pourrait penser, le temps d'un battement de cils, qu'il voit un nouveau macOS en action. Il y a plusieurs fenêtres ouvertes sans organisation, redimensionnables à loisir, qui se chevauchent ou disparaissent en partie dans les bords de l'écran, on a les trois boutons colorés caractéristiques des contrôles des fenêtres de macOS, etc.
L'iPad avec son prochain système ressemble de plus en plus à un Mac et cela fait des années que des utilisateurs le réclamaient, voyant la tablette devenir de plus en plus performante tout en restant engoncée dans son système tiré de l'iPhone.
Cette convergence n'était tout simplement pas possible sur les iPad d'il y a une décennie :
Si vous remontez jusqu’à l’époque où nous avons introduit Split View et Slide Over [avec iOS 9], il faut d’abord comprendre que l’iPad est un appareil basé sur la manipulation directe, pensé avant tout pour le tactile. C’est une exigence fondamentale : si vous touchez l’écran et commencez à déplacer quelque chose, il faut que ça réagisse. Sinon, c’est tout le modèle d’interaction qui s’effondre — c’est une rupture psychique du contrat que vous avez avec l’appareil.
Sur Mac, l'attente de l'utilisateur est moins élevée, une légère latence sera plus facilement acceptée puisqu'on est soi-même ralenti par la manipulation de sa souris ou de son trackpad. Alors que les iPad « n'avaient pas les capacités requises pour faire fonctionner un nombre illimité d'apps fenêtrées avec une parfaite réactivité ». En outre, les apps pour iPad n'étaient pas conçues et développées avec cette idée de les faire fonctionner comme leurs cousines sur Mac.
La montée en charge des caractéristiques des iPad — à commencer par les modèles Pro — la prise en compte des claviers, trackpad, stylets et souris ont commencé à faire bouger les lignes et forcer à revoir certaines règles établies :
Du coup, les planètes se sont un peu alignées : beaucoup de choses qu’on faisait traditionnellement sur un Mac sont devenues possibles sur un iPad pour la première fois, tout en respectant ce qui fait l’essence de l’iPad.
Cette transformation dans le système avait commencé avec Slide Over et Split View. Elle a pris un grand virage avec l'option Stage Manager dans iPadOS 16 en 2022 qui a offert — entre autres — le redimensionnement des fenêtres, mais pas avec une totale liberté non plus. Ce système présent aussi sur Mac était toutefois malaisé d'utilisation parfois, bugué et réservé à quelques iPad puissants.
Apple a alors en quelque sorte sorti une feuille blanche et repensé son système de gestion des fenêtres pour iPadOS 26 :
Nous voulions offrir une base claire et cohérente de ce que Stage Manager signifie réellement. Et pour nous, cela voulait dire quatre apps simultanées sur l’écran interne et quatre autres sur un écran externe. Donc, huit apps en fonctionnement simultané. On s’est dit que ce serait notre point de départ, que c’est ça, Stage Manager. On ne voulait pas dire : “vous avez Stage Manager, mais une version allégée ici” ou quelque chose dans le genre. Du coup, ça a tout de suite fixé une limite minimale en dessous de laquelle on ne pouvait pas descendre.
Apple a ainsi revu ses fondations dans iPadOS :
Nous avons découvert énormément d’optimisations. Nous avons repensé l’architecture de notre système de gestion des fenêtres, ainsi que la manière dont nous gérons les tâches en arrière-plan, ce qui nous a permis de tirer davantage de performances d’autres appareils par rapport à ce que nous pouvions faire au moment où nous avons lancé Stage Manager
Stage Manager sur un iPad mini 6 sous iPadOS 26. Image iGeneration.
Selon son iPad, cette nouvelle gestion des fenêtres sera plus nuancée comme le dit Federighi. On reste sur le même nombre de fenêtres ouvertes en même temps, mais elles ne se réactualiseront pas aussi simultanément sur un iPad plus ancien et la gestion intégrale d'un écran externe — pas une simple recopie vidéo — nécessitera un modèle plus puissant.
La manière dont iPadOS 26 se rapproche de macOS appelle la question habituelle du degré d'intimité à venir entre ces deux systèmes. Il n'y a pas de mariage en vue, tempère à nouveau Federighi, mais certains choix d'interface sonnaient comme une évidence :
Nous y avons réfléchi et nous nous sommes dit que, à mesure que l’iPad et le Mac se rapprochent, il y a des éléments issus du Mac — comme l’emplacement des boutons pour fermer ou agrandir une fenêtre, ou leur couleur — qu’on peut reprendre sur iPad là où ça a du sens. On s’est dit : pourquoi ne pas adopter un design unifié pour ces éléments, afin que ce soit familier et agréable. Mais là où ça n’a pas de sens, l’iPad restera l’iPad.
Le Mac Studio 2025 pointe le bout de son nez sur le refurb en France et en Belgique. Précision préalable, au moment de la rédaction de l'article, deux configurations en France étaient listées, mais impossible de les acheter. Le fait qu'elle apparaisse est toutefois un bon signe pour cette machine où les promotions sont inexistantes sur le neuf.
Le refurb en France propose(ra) les deux modèles suivants (un client s'est visiblement fait plaisir pour la seconde) :
Mac Studio M4 Max (CPU 14 cœurs et GPU 32 cœurs) en 32/512 Go à 2 119 € (-380 €)
Mac Studio M3 Ultra (CPU 28 cœurs et GPU 60 cœurs) en 96/1 To à 4 249 € (-750 €)
Sur le refurb en Belgique on trouve 3 configurations à base de M4 Max allant de 2 359 € à 3 959 € et des réductions de quelques centaines d'euros là encore.
Avec l'arrivée de ces Mac Studio, la gamme 2025 est presque au complet en versions reconditionnées. Il y avait déjà eu les Mac mini, on a vu plus récemment des iMac M4 et il ne manque plus que le MacBook Air M4.
Depuis la sortie d’iOS 18 en septembre 2024, une fonction manque cruellement à macOS en Union européenne : la recopie d’iPhone. Pendant de longs mois, Apple n’a pas expliqué clairement la raison de cette absence, laissant imaginer plusieurs hypothèses. Cependant, elle n’a jamais caché que ce n’était pas un oubli, et qu’une limitation légale l’oblige à la bloquer en UE.
La recopie d’iPhone est une fonction absente en Union européenne, et pour longtemps semble-t-il. Capture MacGeneration.
Si vous l’attendiez pour macOS et iOS 26, n’espérez pas trop : Apple a indiqué durant la WWDC 2025 qu’elle ne l’ouvrira pas à l’UE de sitôt, comme le rapporte Numerama. Pis, Cupertino en profite pour lâcher publiquement ses griefs envers l’Union européenne, et donne des justifications précises :
la Commission européenne change bien trop souvent d’avis et les règles évoluent bien trop souvent, provoquant un risque important de sanctions.
La recopie d’iPhone est techniquement une fonction, et non un service. Selon les règles actuelles l’UE pourrait obliger Apple à intégrer une fonction identique pour les téléphones Android, ou à l’inverse exiger sa présence sur Windows.
Le dialogue avec l’UE est compliqué, les personnes en face n’ayant pas forcément les compétences requises pour comprendre les nouvelles technologies. En cas de doute, elles reviennent systématiquement à l’application stricte et sans nuance du DMA.
Si Apple souhaite proposer la recopie d’iPhone, le risque est pour le moment trop grand de se retrouver sanctionnée ou avec des demandes irréalisables sans de gros investissements ou une diminution des barrières de sécurité des différents systèmes d’exploitation.
L’iPhone cible prioritaire, et de nouvelles fonctions menacées
Si Apple n’est pas la seule entreprise visée par les demandes répétées de la Commission européenne, cette dernière lui réserve tout de même ce qui ressemble à un « traitement de faveur », la plateforme étant particulièrement ciblée, car paraissant bien plus fermée que les autres.
Si le DMA a bloqué la recopie d’iPhone, il est aussi responsable de l’ouverture du paiement mobile à d’autres apps que Cartes, et l’ouverture du NFC de l’iPhone en général. Mais la Commission européenne souhaiterait aller encore plus loin, exigeant d’Apple le partage des réseaux wi-fi enregistrés sur les iPhone avec les appareils d’autres marques, ou encore l’ouverture de toutes les API propriétaires fermées qu’Apple réserve à ses produits, afin que tous les fabricants puissent en profiter au même niveau.
Si une distinction est faite entre services et fonctions, seuls les premiers étant normalement visés, les apps préinstallées font partie des éléments étroitement surveillés par l’UE. Apple indique tout faire pour ne pas supprimer des fonctions déjà existantes (contrairement à la rumeur persistante, Apple n’a pas l’intention de désactiver AirDrop en UE), les nouveaux services pourraient ne pas arriver sur le Vieux continent.
Apple lutte sur le plan juridique contre l’UE, afin de continuer de proposer les mêmes services et fonctions en Europe que dans le reste du monde. Mais la Commission européenne pourrait très bien imposer les choses, et même si ça ne semble pas prévu pour iOS 26, Apple indique qu'à l'avenir la commission pourrait la pousser à proposer une version dégradée d’iOS, d’autant que ses concurrents font un lobbying intense pour amener l’UE à sanctionner Cupertino.
Si iOS 26 apporte nombre de nouveautés au niveau design tout en prenant soin de garder compatibles les iPhone 11 (mais plus les XS et XR, sortis de la liste), malheureusement certaines fonctions resteront cantonnées aux versions les plus récentes. Faisons un petit tour de ces éléments qui n’apparaîtront pas sur tous les iPhone.
Visual Intelligence sur les screenshots : iPhone 15 Pro ou plus récent
Comme pour les prises de vues directes, Visual Intelligence restera limité aux iPhone 15 Pro minimum pour les screenshots. Capture keynote 2024.
Si Visual Intelligence n’est pas restée cantonnée aux iPhone 16 depuis l’arrivée de l’iPhone 16e et surtout d’iOS 18.4 qui l’ouvre aux iPhone 15 Pro et Pro Max, iOS 26 n’a pas été l’occasion d’allonger la liste. Ainsi, que ce soit pour les prises de vues directes comme les captures d’écran, Visual Intelligence demande un iPhone 15 Pro au minimum.
iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur
Traduction instantanée dans Messages, FaceTime et les appels : iPhone 15 Pro ou plus récent
Fonction étroitement liée à Apple Intelligence, la traduction en direct restera limitée aux iPhone 15 Pro minimum, étant gourmande en ressources. Les langues supportées sont l’anglais, le français, l’allemand, l’italien, le japonais, le coréen, le portugais, l’espagnol et le chinois simplifié dans Messages. Les discussions orales se limitent à l’anglais, le français, l’allemand, le portugais et l’espagnol.
iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur
Raccourcis améliorés par Apple Intelligence : iPhone 15 Pro ou plus récent
Ça paraît logique, mais Apple Intelligence étant limité aux iPhone 15 Pro et ultérieurs, la création de raccourcis exploitant les fonctions d’AI est limitée aux mêmes modèles.
iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur
Suggestions de rappels : iPhone 15 Pro ou plus récent, et uniquement en anglais
Disponible uniquement pour les anglophones sur un iPhone 15 Pro ou mieux, les suggestions de rappels produits par Apple Intelligence devraient s’ouvrir plus tard à d’autres langues, mais il est probable que l’appareil minimum reste figé. Il en est de même pour l’organisation automatique de ceux-ci, cantonnée aux iPhone 15 Pro et plus.
iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur
Suivi des commandes sur Cartes : iPhone 15 Pro ou plus récent
Bénéficiant d’Apple Intelligence, la fonction permettant d’ajouter un suivi de commande dans l’app Cartes automatiquement d’après les mails des boutiques en ligne n’est disponible que sur les appareils supportant Apple Intelligence, donc iPhone 15 Pro ou plus.
iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur
Nouveaux Genmojis et amélioration d’Image Playground : iPhone 15 Pro ou plus récent
Ces deux fonctions n’étant disponibles que sur les iPhone 15 Pro et plus, il va sans dire que leur amélioration n’agrandit pas la famille des appareils compatibles. Pour rappel, Image Playground permet maintenant de faire appel à ChatGPT pour la création d’images, en plus des (maigres) performances des outils d’Apple.
iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur
Fond personnalisé par AI sur Messages et suggestion de sondages : iPhone 15 Pro ou plus récent
L’ajout de fonds personnalisés sur l’app Messages est ouverte à tous, mais la création de versions personnalisées par Image Playground, en toute logique, est attachée aux iPhone compatibles avec l’app de création d’images. De la même manière, la suggestion de sondages étant liée à Apple Intelligence, seuls les appareils compatibles la proposeront.
iPad : iPad mini (A17 Pro), iPad M1 ou ultérieur
Effet 3D sur l’écran de verrouillage : iPhone 12 ou plus récent
Si l’effet 3D est du plus bel effet sur l’écran de verrouillage de l’iPhone, avec la taille de l’heure s’adaptant à l’image utilisée, cette fonction nécessitera au minimum un iPhone 12. Les iPhone 11 sont donc exclus.
iOS 26 est un gros morceau pour ce qui est de l’interface, qui n’avait pas autant changé depuis iOS 7. Mais comme toujours avec Apple, tout est affaire de détails, et des détails, il y en a ! En plus de cet aperçu des nouveautés, voici donc la liste de ce que nous avons pu remarquer dans le système.
Le nouveau design de l’écran de verrouillage, avec son horloge. Capture MacGeneration.
Home Bar : la barre horizontale présente en bas de quasiment toutes les apps sur les versions précédentes d’iOS, et permettant de rappeler le geste de glissé vers le haut ou les côtés pour fermer l’app en cours ou changer d’app a disparu. Elle apparaît très brièvement avant de s’effacer.
Météo par satellite : iOS 26 devrait permettre de récupérer la météo par satellite quand vous n’êtes pas connecté au réseau mobile. La fonction n’apparaît pas encore dans la première bêta, mais ne devrait pas tarder (pour les pays déjà couverts par la fonction satellite).
Réveils : vous pouvez maintenant personnaliser la durée de la fonction répétition, pour avoir un peu plus de temps de grasse matinée.
On peut maintenant modifier la durée entre les répétitions de l'alarme. Capture MacGeneration.
Appareil Photo : si votre objectif est sale, iOS vous le signalera.
Dictée : en anglais, vous pouvez maintenant épeler un mot ou un nom si besoin.
Messages : vous pouvez maintenant sélectionner une partie d’un texte dans une bulle, plutôt que d’avoir obligatoirement le texte entier en copier/coller.
Messages groupés : un indicateur apparaît maintenant pour prévenir que quelqu’un répond, et un bouton « ajouter le correspondant » a été ajouté pour les contacts que vous n’auriez pas encore dans votre répertoire.
Filtre de messages : si vous avez activé la fonction de filtrage des messages inconnus, vous avez maintenant de nouvelles options. Vous pouvez autoriser les messages contenant un horaire précis, ceux qui viennent d’entreprises, ceux qui intègrent une transaction comme un reçu de paiement, ou des promotions. Chaque catégorie est activable à loisir.
Contacts bloqués : vous pouvez accéder à une liste des contacts que vous avez bloqués dans la section Confidentialité et sécurité des Réglages.
Remplissage automatique des paiements : vous pouvez maintenant gérer le remplissage automatique des cartes de crédit directement dans l’app Cartes. Apple a rajouté une possibilité d’ajouter un nouveau paiement, de changer la date d’expiration ou la méthode de paiement.
Rappels : un bouton a été rajouté dans le Centre de contrôle pour y accéder directement.
Le nouveau bouton Rappels, avec celui destiné à Visual Intelligence à côté. Capture MacGeneration.
Notes : vous pouvez maintenant exporter une note au format Markdown.
Apple Music : une nouvelle option permet de créer des dossiers de playlists.
Mode nuit : dans Sons et vibrations, Apple a rajouté un mode « nuit ».
Sélection du micro : encore dans Sons et vibrations, a été ajoutée la possibilité de sélectionner manuellement le micro actif.
Batterie : votre iPhone vous signalera si vous utilisez plus de batterie que d’habitude, et indiquera les apps utilisant le plus d’énergie. Vous pouvez aussi voir le temps de chargement dans la section Batterie des réglages et sur l’écran de verrouillage.
Supprimer la transparence : il est possible d’enlever la transparence d’iOS 26 dans les réglages d’accessibilité.
Bien d’autres détails seront découverts dans les jours à venir, et au fil des bêta, à n’en pas douter. Si vous en avez trouvé d’autres, n’hésitez pas à les signaler en commentaires !
Apple a donné quelques détails sur la version 2026 de CarPlay lors du keynote, mais une des sessions pour les développeurs ajoute quelques détails intéressants. Le premier, c'est que les applications de navigation pourront enfin profiter d'un écran multitouch avec iOS 26. Il sera donc possible de zoomer en pinçant l'écran ou tout simplement en effectuant un double tap sur l'écran, comme dans le navigateur. Une nouveauté bienvenue, mais qui dépend évidemment du matériel : toutes les voitures n'intègrent pas un écran capacitif capable de détecter plusieurs doigts et de nombreux modèles d'autoradio CarPlay se contentent même d'un écran résistif. Dans la session, il est tout de même précisé que de nombreux nouveaux modèles de voitures sont déjà compatibles et que c'est visiblement un prérequis pour CarPlay Ultra.
Du multitouch dans CarPlay. Image Apple.
Dans les autres détails, il y a des précisions sur l'intégration des widgets, une des nouveautés de CarPlay pour 2026. Techniquement, les widgets ne nécessitent pas une application directement compatible avec CarPlay, et n'importe quelle application peut donc déporter son widget sur l'écran du véhicule. Les développeurs peuvent tout de même interdire l'usage d'un widget dans le véhicule explicitement, ce qui va automatiquement bloquer les interactions avec ce dernier. C'est un point utile pour ceux qui demandent l'attention de l'utilisateur, comme les jeux, notamment pour des raisons de sécurité. Il est aussi important de désactiver les widgets qui servent uniquement à lancer une application pour des raisons évidentes : l'app n'est pas nécessairement disponible dans un véhicule.
CarPlay (iOS 26) en action. Image Apple.
Le troisième point mis en avant est une nouvelle fonction qui est déjà disponible avec iOS 18.4 : la possibilité d'avoir une vue spécifique pour les applications qui retransmettent des événements sportifs. Dans ce cas de figure précis, et uniquement dans les rencontres qui impliquent deux équipes ou deux participants, il est possible d'afficher les logos des équipes et le score en temps réel, en même temps que le flux audio des commentaires (par exemple).
Des fonctions pour le sport. Image Apple.
Enfin, une nouvelle fonction est intéressante pour les véhicules avec des écrans secondaires, avec par exemple un affichage au niveau du volant : il est possible pour les applications de navigation d'afficher des icônes de navigation standardisées pour aider les utilisateurs, en plus des instructions classiques sur l'écran principal.
Si les nouveaux systèmes d’exploitation d’Apple ont apporté de grands changements au niveau de l’interface, ne parler que d’eux serait bien réducteur. Comme toujours, Apple a l’attention du détail, et en voici quelques-uns, qui forment déjà une belle liste.
La nouvelle option d’icônes transparentes est présente, comme sur iOS 26. Capture MacGeneration.
Barre de volume/luminosité : depuis quasiment les débuts avec MacOS X, la modification du volume ou de la luminosité amène un carré gris au centre de l’écran avec la barre correspondante. Cet affichage est maintenant remplacé par une barre plus discrète dans le coin supérieur droit de l’écran, au même endroit que les notifications.
Applications en arrière-plan : une notification apparaît maintenant quand vous laissez une application ouverte en arrière-plan sans fenêtre, vous demandant si vous souhaitez la laisser continuer ou non.
Barre d’URL unifiée dans Safari : Safari ne permet plus d’unifier la barre d’URL avec les onglets, en mode compact. L’option n’était pas très populaire semble-t-il, mais Apple pourrait très bien la réintégrer dans une prochaine beta.
Accès au presse-papiers de Spotlight : Spotlight a maintenant accès au presse-papiers, et à son historique.
Icône du Finder : Apple a inversé les couleurs de l’icône du Finder, le bleu étant maintenant à droite plutôt qu’à gauche, et le dessin entier a un effet de verre.
Apparence transparente : comme sur iOS 26, Apple a apporté le thème « transparent » en plus des thèmes clair et sombre pour les icônes et notifications.
Items de la barre de menu : l’apport ou non d’un élément dans la barre de menus par une application peut maintenant être réglé plus finement dans les Réglages, avec des bascules permettant de choisir quelle application peut intégrer son applet ou non.
App Games : la nouvelle application Games est maintenant installée d’office sur le Mac, et les jeux déjà présents sur l’ordinateur sont listés même s’ils n’ont pas été achetés sur l’App Store.
Compatibilité des contrôleurs PS5 : une nouvelle fenêtre dans les réglages permet de personnaliser les touches et boutons des contrôleurs PS5, jusqu’au retour haptique et à la barre de couleur.
Horloge de l’écran verrouillé : dans les réglages vous pouvez maintenant changer le style d’affichage de l’horloge, comme sous iOS.
Centre de contrôle : comme sur iOS, vous pouvez maintenant changer les éléments du centre de contrôle, en y rajoutant des boutons venant d’applications Apple ou tierces. Les utilisateurs habitant en dehors de l’UE peuvent y intégrer des boutons venant de l’iPhone, et lançant la recopie de l’iPhone.
Safari : la barre d’adresse est maintenant transparente, et les couleurs des pages transparaissent sous la barre d’outils principale.
Spotlight : pour les utilisateurs ayant accès à la recopie d’iPhone, Spotlight inclut maintenant les apps du téléphone dans la liste des suggestions (hors UE).
Activités en direct : macOS peut maintenant afficher les activités en direct venant d’iOS (hors UE).
Application Games : un affichage en surimpression s’active quand vous jouez. Il permet d’accéder à des outils de communication entre amis, ou à un chat, ainsi qu’aux réglages d’économie d’énergie du Mac.
Image Playground : Image Playground peut maintenant accéder à ChatGPT pour créer des images plus réalistes.
Dossiers personnalisables : vous pouvez maintenant personnaliser le design de vos dossiers avec des couleurs, des emojis et d’autres éléments.
Raccourcis clavier : vous pouvez maintenant créer des actions par raccourci clavier dans les apps et dans Spotlight.
Si vous avez trouvé d’autres nouveautés, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires... la liste est très longue, et d’autres changements attendent sûrement d’être découverts.
Synology continue à étendre sa gamme 25+, avec cette fois un modèle d'entrée de gamme doté de deux baies. Destiné aux petites entreprises et au grand public, il est extrêmement proche du DS224+ — vendu 350 € environ — avec deux changements qui peuvent faire la différence.
Ce modèle deux baies — ce qui permet du RAID0 pour améliorer les performances ou du RAID1 pour un peu de sécurité — n'intègre pas d'emplacements M.2 pour des SSD NVMe, contrairement aux modèles plus haut de gamme. Il est animé par un Celeron J4125 de 2019 (un modèle doté de quatre cœurs, largement dépassé par les Ryzen par exemple), de 2 Go de RAM et de la possibilité de passer à 6 Go de DDR4. On retrouve les classiques prises USB-A à 5 Gb/s et la première différence par rapport au DS224+ : une prise Ethernet à 2,5 Gb/s accompagnée d'une seconde prise à 1 Gb/s. C'est mieux que les deux prises à 1 Gb/s du modèle précédent, mais tout de même un peu léger en 2025.
Le DS225+, un NAS basique avec deux baies. Image Synology.
La seconde différence est la même que sur toute la gamme 25+ : une limitation sur les disques durs qu'il est possible d'intégrer. Vous pourrez éventuellement récupérer des disques qui étaient déjà employés dans un NAS précédent, mais si vous partez de zéro, vous ne pourrez installer que des disques durs Synology. Ils ne sont pas spécialement plus onéreux que les modèles équivalents de Seagate, Western Digital ou Toshiba, mais les NAS deux baies n'ont pas non plus nécessairement besoin d'un disque dur spécifique, les contraintes ne sont pas les mêmes que dans les modèles dotés de plus de baies. Pour un particulier ou une petite entreprise, l'obligation d'installer un disque vendu par Synology sous sa marque peut être un problème plus important que dans d'autres cas. En cas de problème, il existe des scripts qui permettent de contourner les limites de Synology, bien évidemment à vos risques et périls1.
Le principal problème de ce DS225+ n'est en réalité pas les choix de Synology sur les disques durs, mais bien des évolutions très limitées compte tenu du prix attendu (a priori du même ordre que le DS224+) face à la concurrence, mais l'interface et l'aura de Synology devraient convaincre une partie des acheteurs potentiels.
À la décharge de Synology, le problème est exactement le même sur un modèle de la gamme précédente : si vous installez deux disques grand public basiques ou des disques durs de récupération, vous avez plus de risques de panne. ↩︎
La FAA (Federal Aviation Administration, qui s'occupe de la réglementation et des contrôles de l'aviation civile aux États-Unis) vient de publier un rapport sur ses futurs efforts de modernisation. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les tours de contrôle et tous les sites qui dépendent de l'agence en ont besoin : ils reposent sur des technologies anciennes et peu fiables.
Une salle de contrôle à moderniser.
Le rapport indique que tout se base encore sur des technologies analogiques parfois datées et peu fiables, réparées avec des bouts de ficelle — ou des feuilles de papier d'aluminium au vu des photos —. Une partie de la modernisation va donc passer par l'abandon du cuivre et de l'analogique pour passer sur des infrastructures à base de fibre optique et de VoIP. De même, les systèmes basés sur des communications radio classiques vont être remplacés, et beaucoup de fonctions automatisées.
Un vieux système radar refroidi de façon artisanale.
Selon NPR, l'état des équipements est aussi à mettre en cause : beaucoup de centres sont encore équipés d'ordinateurs sous Windows 95 — qui va fêter ses 30 ans —, avec des données enregistrées sur des disquettes, des CD-ROM ou même des bandes de papier. À l'heure où Windows 10 est en passe d'être abandonné par Microsoft, c'est évidemment un problème. Rappelons qu'au delà des risques de cyberattaques, les vieux ordinateurs posent des problèmes évidents au niveau de la maintenance : trouver des composants acceptés par des plateformes de cet âge devient extrêmement compliqué, tout comme des médias dans le cas des disquettes. Et le rapport est assez clair sur ce point : les risques de pannes sont assez élevés dans certaines régions, ce qui n'est pas très rassurant.
Des nappes informatiques blindées de façon là aussi un peu artisanale.
Après l'avoir fait pour Android, Free active la 5G+ pour ses clients sur iPhone. Sont concernés par cette amélioration du service tous les modèles à partir de l'iPhone 15 et leurs propriétaires abonnés à un forfait Free comprenant la 5G.
Image Free.
L'opérateur indique la démarche suivante pour activer cette capacité :
Vérifier que son smartphone est bien compatible et que l’on se trouve dans une zone couverte par le réseau 5G 3,5 GHz ;
Installer la dernière version logicielle disponible (un profil opérateur devrait être proposé) ;
Activer l’option 5G+ dans son Espace Abonné (rubrique « Mes options ») ;
Redémarrer le téléphone ou activer/désactiver le mode Avion pour appliquer les nouveaux paramètres.
Sur l'iPhone il convient d'aller dans les Réglages d'iOS puis Données cellulaires puis Options et, dans Voix et données, de sélectionner 5G auto puis d'activer les options 5G SA et Voix sur 5G Standalone.
Cette 5G+ utilise uniquement les infrastructures 5G et non pas le cœur de réseau 4G, il doit en résulter une hausse des débits et une latence en baisse.
Orange et Bouygues ont déjà ou s'apprêtent à utiliser aussi la 5G+ pour leurs clients.
Alors que Bouygues Telecom abandonne ses offres prépayées à la fin du mois de juin, Free prépare le lancement de ses propres offres de ce type. En effet, Free mobile ne proposait que des abonnements classiques jusqu'à maintenant, mais les pages sur les offres prépayées sont maintenant en ligne.
Les offres sont prépayées, c'est-à-dire que vous allez payer le prix de la carte SIM (5 €) et d'une recharge. Elles valent 5, 10, 15, 20, 30 ou 50 €, avec une durée de validité de 30 jours (5 €), 45 jours (10 et 15 €) et 90 jours (les autres). Les appels sont facturés 0,05 € la minute, les SMS et les MMS valent 0,05 € et le mégaoctet de données est aussi à 0,05 €. Dans tous les cas, la carte est désactivée 30 jours après la fin de la dernière recharge, en entraînant la perte du numéro. Ces recharges ont peu d'intérêt en 2025, tant les tarifs sont élevés.
Des pass plus complets
Free propose aussi des pass prépayés. Le premier (5 €) propose des appels et SMS illimités et 5 Go en 4G/5G en France et en Europe, pour 30 jours. La version à 10 € ajoute 100 minutes vers des destinations étrangères (États-Unis, Canada, Chine, etc.) et les téléphones fixes de 100 pays et passe à 200 Go pour les données (10 Go en Europe). À 15 €, les SMS sont illimités vers les DOM, et les appels vers les destinations étrangères citées plus haut aussi. De plus, les données passent à 300 Go (17 Go en Europe). Pour 20 €, vous aurez 350 Go et 22 Go depuis l'Europe et d'autres pays. Enfin, un pass France/Algérie intègre les appels illimités en France, les appels illimités vers les mobiles d'Algérie Mobilis (un opérateur algérien), les SMS/MMC illimités, 100 Go en France, 14 Go en Europe et 5 Go en Algérie.
Les pass les plus intéressants. Image Free.
Pour les personnes qui se déplacent en dehors de l'Europe, il y a plusieurs autres offres. Pour le Maroc, trois offres proposent des appels depuis la France vers les clients d'Orange Maroc : 5 € pour 110 minutes (valide 15 jours), 10 € pour 250 minutes et 20 € pour 600 minutes (une offre valide 30 jours dans les deux cas). L'équivalent pour la Tunisie, vers les clients d'Orange Tunisie, offre 50 minutes (5 €), 120 minutes (10 €) ou 280 minutes (20 €), avec 15, 30 et 30 jours de validité. La même formule se répète pour le Cameroun, vers Orange Cameroun : 5 € pour 50 minutes, 10 € pour 110 minutes et 20 € pour 290 minutes. Pour Madagascar, vous aurez 60, 130 et 280 minutes d'appels pour les mêmes prix, vers Orange Madagascar. Enfin, pour le Mali (et Orange Mali), c'est 70, 150 et 320 minutes d'appel.
Notons que la carte SIM est donc facturée 5 €, comme le changement de carte ou de numéro de téléphone, mais la portabilité est offerte. Vous trouverez de nombreux détails dans la brochure tarifaire, qui est datée du 1er juin 2025. Comme Free n'a pas encore officialisé l'offre, les détails pourraient légèrement changer. Enfin, la brochure ne fait pas référence aux eSIM.
Dans la pratique, les offres ciblent essentiellement les touristes, et probablement ceux qui ne viennent pas de l'Union européenne. En effet, les personnes qui ont un forfait européen disposent habituellement d'une enveloppe de données dans les autres pays de l'Union (dont la France). Mais pour les Américains, les Africains ou les Asiatiques, les offres de Free peuvent fournir un bon moyen d'avoir accès à une connexion à Internet tout en restant — avec certains des pass — en contact avec leur famille.
Dans le budget de la famille, le poste de l'abonnement à YouTube franchit un nouveau seuil. Cette formule pour 6 personnes coûte désormais 29,99 € par mois. Si vous êtes déjà client, un courriel a dû arriver pour vous informer de cette hausse qui s'appliquera sur la prochaine facture.
Cette augmentation s'apprécie davantage lorsqu'on rappelle que le précédent tarif était de 23,99 €. On frôle les 25 % de hausse. Cette précédente révision datait de 2023 tandis qu'à son lancement en France cette formule famille coûtait 17,99 €.
Source YouTube.
Le courrier envoyé par Google ne donne pas d'autre justification que le refrain habituel d'une amélioration du service et rien n'est proposé de neuf pour faire avaler la pilule. Il y a toujours les mêmes services : pas de pub, lecture en arrière-plan, téléchargement pour une utilisation hors connexion. Les deux autres abonnements, Particulier et Étudiant, campent sur leurs prix respectifs de 12,99 et 7,99 €. Tandis que l'offre pour deux abonnés n'est pas encore formellement apparue. Vu son possible prix — 20 € — elle se retrouverait bien moins en concurrence avec l'offre Famille à l'issue de cet ajustement.
Ces dernières semaines, ce sont Netflix puis Spotify qui ont touché à leurs grilles. Le premier les a toutes réévaluées (en termes de coût) et Spotify a fait de même mais il a proposé dans le même temps de rester sur un prix inchangé moyennant la suppression des heures d'écoute gratuites de livres audio.
Les fabricants de produits électroménagers aiment bien connecter leurs appareils, ce qui permet de mettre en avant des appareils qui sont parfois vus comme banals sans ce type d'artifices. Et la dernière génération de réfrigérateur Samsung est un très bel exemple : la marque coréenne a choisi Bixby1 pour détecter la voix des utilisateurs.
L'écran d'un réfrigérateur Samsung. Image Samsung.
Vous vous demandez probablement à quoi peut servir la reconnaissance vocale sur un réfrigérateur, a fortiori avec une détection de la personne. Samsung a la réponse : affichez un calendrier personnalisé et des photos adaptées sur l'écran placé dans la porte. Il sera aussi possible d'activer Bixby à la voix pour lui demander de faire sonner votre téléphone — imaginez, vous l'avez perdu dans votre maison et il est justement dans le réfrigérateur — ou de synchroniser les réglages de votre réfrigérateur Samsung avec votre smartphone Samsung. Enfin, il sera aussi possible d'appeler Bixby en tapant deux fois sur l'écran du réfrigérateur.
Les fonctions devraient débarquer avec une mise à jour dans les modèles de la gamme Bespoke AI sortis en 2025, avant d'être élargies à d'autres appareils dans la gamme. Notons enfin que si Bixby arrive dans les réfrigérateurs, il n'est plus l'assistant par défaut des derniers Samsung Galaxy S, où il a été remplacé par Gemini.
Safari 261 comporte 67 nouveautés et 107 améliorations, selon Jen Simmons et les membres de l’équipe WebKit, trop pour une brève au beau milieu de la WWDC. Les développeurs pourront toujours étudier la liste des bugs corrigés, mais pour le reste d’entre nous, rien n’est aussi important que la prise en charge pleine, entière et fort trop tardive des applications web progressives.
L’« installation » d’une application web avec Safari 26. Image iGeneration.
Apple abdique : les sites web peuvent maintenant être installés comme des applications à part entière sur l’écran d’accueil de l’iPhone et de l’iPad. Vous pouviez déjà déposer des signets sur l’écran d’accueil, mais ils s’ouvraient dans Safari, sauf si le développeur avait prévu un « manifeste » d’application web. Bien qu’elle ait été standardisée par le W3C en 2013 et qu’elle ait été adoptée par la plupart des navigateurs en novembre 2014, cette spécification n’avait pas été intégrée dans Safari avant mars 2018.
Avec macOS Sonoma, Apple avait inauguré la possibilité d’ajouter un site web au Dock, c’est-à-dire de l’encapsuler dans une coquille utilisant le moteur de rendu WebKit. Avec iOS 26 et iPadOS 26, elle reprend ce fonctionnement pour transformer tous les sites en applications, qu’ils possèdent un manifeste ou pas. Les utilisateurs qui préfèrent les simples signets peuvent toujours décocher l’option Ouvrir comme app web.
Safari 26 termine aussi le travail d’adaptation du navigateur aux possibilités (et aux contraintes) de l’informatique spatiale. Apple n’a pas attendu la standardisation de l’élément <model> pour proposer cette manière d’incorporer des contenus 3D interactifs aussi facilement qu’une image ou qu’une vidéo. Comme visionOS 26 peut maintenant reproduire les vidéos à 180 et 360°, Safari 26 prendra en charge le streaming de vidéos spatialisées.
Une webview dans un projet SwiftUI. Image Apple.
Les développeurs pourront enfin utiliser WebKit avec SwiftUI et contrôler la cohérence des données soumises par l’utilisateur avec Trusted Types API. Entre autres nouveautés, WebKit prend maintenant en charge WebGPU, le positionnement avec anchor(), les animations déclenchées par le défilement et le ferrage du texte avec text-wrap: pretty.
Safari adopte la même numérotation annuelle que les systèmes d’exploitation, ou plutôt adoptera, car les premières bêtas intègrent Safari 19. ↩︎
On doit confesser qu’on l’a un peu oublié et, pourtant, c’est un très bon smartphone. Depuis qu’Apple a décidé de le commercialiser, l’iPhone Plus vit dans l’ombre. Dans nos têtes, on l’a déjà troqué par l’iPhone Air qui doit sortir à la rentrée.
Quoi qu’il en soit, si vous voulez vous équiper avant les grandes vacances, c’est un modèle à prendre en considération. L’iPhone 16 Plus n’aura aucun mal à exploiter Apple Intelligence ou la nouvelle interface d’iOS 26. Sachez que ce modèle est actuellement en promotion à 966 € chez CDiscount. Pour l’obtenir à ce prix, pensez à saisir le code APPLE50D799 lors de la commande. Notez que ce modèle est encore proposé un peu moins cher sur Amazon Italie. Il est affiché au prix de 949 €. La TVA étant moins élevée en France qu’en Italie, il vous en coutera un peu moins de 949 € malgré les frais de port. À titre de rappel, le même modèle est facturé 1119 € en Apple Store.
Il est ainsi possible d’acquérir le petit modèle pour 348,16 € au lieu de 449 €. Le grand modèle est affiché à 377,70 € au lieu de 479 €. Bref, si vous avez envie de changer d’Apple Watch sans vous ruiner, c’est sans doute le bon moment.
Dans notre test, l’Apple Watch Series 10 affiche la note de quatre sur cinq. On regrettait juste que ce modèle des 10 ans n’affiche pas la même césure que l’iPhone X en son temps, mais c’est un excellent modèle !
L’Apple Watch et Android, c’est une thématique qui revient de plus en plus souvent, et ce, pour plusieurs raisons. On sait que le sujet titille l’Union européenne, mais surtout, on a appris l’année dernière qu’Apple avait, après trois ans de développement abandonné un tel projet alors que celui-ci était finalisé. Puis, entre temps, certains tentent par tous les moyens d’y arriver.
Si Apple ne le fait pas, d’autres le feront. vivo a commencé à faire du teasing concernant son prochain smartphone pliable, le X Fold 5. Ce qui détonne, ce ne sont pas ses caractéristiques techniques, mais le fait d’offrir une prise en charge native de l’Apple Watch.
Pour l’heure, les détails sont plutôt limités. On sait tout juste que l’Apple Watch affichera une interface d’appel lorsque le propriétaire d’un X Fold 5 recevra un appel. Ce n’est pas tout, le smartphone sera capable de synchroniser les données de santé de l’Apple Watch avec l’app santé de Vivo.
Les efforts de vivo pour s’intégrer à l’écosystème d’Apple ne s’arrêtent pas là. Déplié le grand écran du vivo X Fold 5 pourra servir d’extension à l’écran de votre ordinateur portable. D’autre part, le gestionnaire de fichiers du téléphone offre une prise en charge native d’iCloud.
La prise en charge des AirPods est également au programme. Mais il ne s’agit pas d’une intégration au rabais. Tout comme sur iPhone, le téléphone affichera une petite animation lors de la connexion avec les AirPods.
Ce nouveau smartphone devrait sortir très prochainement. Insistons sur le fait que ces informations publiées sur Weibo ont été publiées par la marque elle-même. Reste une question : comment Apple va-t-elle réagir quand ce produit arrivera dans le commerce ? Elle n’avait que peu apprécié et rapidement bloqué l’accès à son service de messagerie instantanée à Beeper Mini, l’application de Eric Migicovsky. Cette application avait pour ambition de rendre accessible iMessage aux utilisateurs d’Android.
Depuis sa présentation, Liquid Glass, la nouvelle interface unifiée d’Apple, fait beaucoup parler d’elle, en bien ou en mal. Une interface apportant tant de changements a forcément des ratés. Dans certains cas, comme le montrent ces deux captures d’écran, cela manque de contraste.
Nul doute qu’Apple ne va pas manquer de faire évoluer son interface par petite touche dans les semaines et mois à venir. Et que beaucoup ne manqueront pas d’activer dans Accessibilité, l’option permettant de réduire les effets de transparence.
Alors, en attendant, Liquid Glass fait l’objet de quelques moqueries sur les réseaux sociaux, à l’instar du faux Jony Ive pour qui, cette fameuse interface transparente rappelle quelques vieux souvenirs.
Certains n’hésitent pas à dire que du temps de Steve Jobs, cela ne se serait pas passé comme ça… Qui aime bien châtie bien. Le designer David Cole nous offre un patchwork « des plus belles réussites d’Apple » sous l’ère Steve Jobs avec comme titre « Si Steve Jobs était vivant, il n’aurait… Steve Jobs quand il était vivant : »
Il est vrai qu’Apple a peut-être été un peu trop loin dans l’app Calculette avec ses boutons Aqua, que la souris ronde de l’iMac était très jolie, mais assez peu pratique et que l’interface du Game Center était un peu lourdasse. Mais l’interface en aluminium brossé du lecteur QuickTime, c’est aussi de bons souvenirs, tout comme l’interface de pilotage des DVD, qui était pour le moins originale. Par contre, ne comptez pas sur moi pour défendre l’iPod U2…
Philosophe, David Cole, résume sur X comment les choses vont se passer dans les prochains mois…
Le cycle complet se déroule ainsi :
1. Ce qui rend bien en keynote est ce qui est livré en premier.
2. Pendant la bêta, ils corrigent les problèmes d’accessibilité les plus flagrants, mais cela atténue l’élégance du système de design.
3. En 1 ou 2 versions d’OS, ils trouvent un compromis raisonnable… et on oublie tout ça.
Apple a visiblement un problème avec Plans : si vous activez la vue satellite en 3D dans certaines villes, vous allez vous retrouver avec un résultat totalement inutilisable avec de nombreuses vieilles versions de macOS. En effet, il semble que Plans ne charge pas correctement les textures pour la vue en 3D sur les niveaux de zoom élevés, ce qui rend l'application de cartographie inutile.
Sous macOS Catalina, Lyon est un amas de textures absentes. Image MacGeneration.
Un de nos lecteurs, qui nous a prévenus (merci Julien), a eu le problème sous macOS Sierra (10.12), nous avons pu le reproduire sous macOS Mojave (10.14) et Catalina (10.15). Avec macOS Big Sur (son successeur), tout semble par contre fonctionner correctement. Pour le vérifier, il faut aller dans une ville qui propose les bâtiments en 3D (par exemple Lyon) et activer la 3D sur la vue satellite. Sur les versions récentes de macOS, vous obtiendrez le résultat attendu, mais uniquement des textures en noir et blanc avec les anciennes versions.
Lyon avec une version récente de macOS. Image MacGeneration.
Julien, qui a découvert le problème, indique qu'il se limite à certaines villes (Paris ou Bordeaux s'affichent correctement) et que dans les villes touchées, certaines zones restent accessibles en partie. La raison est simple : les sites sensibles ne sont pas nécessairement rendus en 3D, et donc ils apparaissent de façon classique (en 2D), même si la 3D est activée.
Un exemple fourni par Julien, à Clermont-ferrand.
Qu'il s'agisse d'un bug ou d'un choix délibéré, le problème reste le même actuellement : ça ne fonctionne pas si vous avez un ancien système d'exploitation. Mais le fait que certaines zones restent visibles tend à indiquer qu'il s'agit probablement d'un bug.
« On doit interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, a déclaré, mardi 10 juin, le président de la République sur France 2. Je nous donne quelques mois pour arriver à faire la mobilisation européenne. Sinon […] on commence à le faire en France. On ne peut pas attendre. »
Emmanuel Macron le 10 juin. Image France 2/MacGeneration.
Cette prise de position fait suite au meurtre d’une surveillante par un élève de 14 ans à l’entrée d’un collège en Haute-Marne. « Toutes ces plateformes ont la possibilité, par la reconnaissance faciale ou des identifiants, de vérifier l'âge de leurs utilisateurs », a estimé Emmanuel Macron, qui attribue en partie aux réseaux sociaux une hausse de la violence chez les jeunes. Et de citer en exemple ce qui a été fait pour les sites pornographiques, qui doivent vérifier l’âge de leurs visiteurs sous peine de blocages.
Le chef de l’État avait déjà plaidé l’année dernière en faveur d’une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans et d’une interdiction du téléphone aux moins de 11 ans. Une loi adoptée en 2023 exige en théorie une autorisation parentale pour l’accès des moins de 15 ans à ces plateformes, mais elle n’est pas entrée en application en raison de doutes sur sa conformité au droit européen.
« Ce n'est pas possible qu'un adolescent ait une arme blanche dans la rue ou à l'école : c'est la responsabilité des parents et des vendeurs », a aussi fustigé le président de la République, qui a promis de « durcir les règles ».
Lors du keynote d'ouverture de la WWDC 2025, Apple a annoncé que treize nouvelles marques allaient prendre en charge la fonction « Clé de voiture » d'Apple. Elle permet, pour rappel, d'ouvrir ou verrouiller un véhicule avec un iPhone ou une Apple Watch, avec des fonctions qui diffèrent selon les modèles. Certaines marques passent par une détection en NFC — ce qui nécessite d'approcher votre appareil du véhicule — et d'autres profitent des puces UWB (U1 et U2) pour simplifier le verrouillage et le déverrouillage, en détectant la présence de l'appareil à distance.
La liste de tous les fabricants qui ont un modèle compatible.
La liste montrée pendant le keynote comprend Acura, Cadillac, Chery, Chevrolet, GMC, Hongqi, Lucid, Porsche, Rivian, Smart, Tata, Voyah et WEY. Attention, il faut bien prendre en compte le fait que la fonction d'Apple, même si elle est basée sur un standard, nécessite évidemment du matériel compatible. Il faudra donc probablement attendre de nouveaux modèles de voitures ou éventuellement des mises à jour du système embarqué. Avec les treize nouvelles marques listées par 9to5 Mac, le total des fabricants compatibles monte à trente-trois.