↩ Accueil

Vue normale

Reçu hier — 8 juin 2025MacG.co

Dans moins de 24h, Apple devrait présenter la première brique de son renouveau : la semaine Apple

8 juin 2025 à 21:00

Dans un peu moins de vingt-quatre heures maintenant, Apple lancera son fameux keynote de la WWDC. Comme prévu de longue date, celui-ci fera la part belle à la rénovation complète des interfaces d’iOS, iPadOS, macOS et d’une bonne part des autres logiciels d’Apple, pour unifier le tout. Faisons un petit état des lieux avec Mark Gurman, avant d’emménager dans le nouvel appartement.

Another Brick in the Wall, Pt. 1

Le premier iPhone, tout comme le premier iPad venu trois ans après, étaient les premiers appareils offrant une interface entièrement tactile destinés au grand public. Avant l’iPhone, il y a toujours eu au moins un semblant de clavier ou de touches physiques sous l’écran, comme l’a très bien illustré Steve Jobs durant la présentation historique de janvier 2007 avec ses fameux « usual suspects ».

Pour ne pas trop perturber les utilisateurs, et leur permettre de retrouver rapidement leurs repères, tout a été fait pour ressembler à la vie de tous les jours, avec la pratique du « skeuomorphisme » : les notes ressemblaient à un calepin, l’app de mémo vocal à un micro à l’ancienne avec un vu-mètre aux couleurs chaudes,... même l’app Game Center était une imitation de la réalité, avec une table de blackjack et son tapis vert.

Another Brick in the Wall, Pt. 2

Au bout de trois ans, le public était maintenant habitué aux smartphones et aux tablettes (même si les concurrents d’Apple eurent bien plus de difficultés à concurrencer la pomme sur le domaine des tablettes tactiles que sur celui des smartphones), et il était maintenant temps de passer à autre chose. Scott Forstall, grand défenseur du skeuomorphisme à Cupertino était parti, et le design était maintenant le domaine exclusif de Jony Ive.

Ainsi naquit la nouvelle interface d’iOS pour sa version 7.0, avec le « flat design ». Les couleurs sont plus vives, de la transparence a été ajoutée, et les interfaces allégées de toute référence au monde réel. Tellement allégées que quelques difficultés sont apparues dans les premiers mois d’utilisation : si nombre de mouvements et d’interactions étaient naturels, la tendance de Jony Ive à vouloir cacher tout ce qui n’est pas « indispensable » était allée loin, trop loin même dans certains cas. Heureusement, les développeurs sont restés bien attentifs aux retours, et au fil du temps, par l’ajout de quelques icônes par-ci, un trait ou deux par-là, les errements ont été corrigés.

Au bout de 12 ans, le « flat design » a eu le temps d’arriver à maturité, et comme le dit Desproges, « après l’âge mûr, vient l’âge pourri »... et Apple ne tient sûrement pas à l’atteindre.

Another Brick in the Wall, Pt. 3

Alors voilà... demain sera présentée la troisième génération d’interface pour les iPhone. Mais pas que pour eux, tous les autres OS d’Apple devant y passer. Pendant des années, iOS (dans une moindre mesure iPadOS) et macOS ont fait leur chemin chacun de leur côté, pouvant laisser passer des incohérences qui si elles n’étaient pas bloquantes, semblaient en tout cas dérangeantes pour une entreprise qui a historiquement un sens du détail très développé.

Apple joue beaucoup avec cet effet translucide sur son carton d’invitation. Image Apple.

Il est donc temps d’unifier tous les OS, au moins dans l’apparence, et si l’on en croit le nom que prendront ces systèmes, ça part dans le bon sens : fini les numéros divergents, où le non initié finit par s’y perdre. Tous les OS auront cette année le suffixe « 26 ». La nouvelle interface, au doux nom de « Liquid Glass », devrait amener des barres d’outils transparentes et brillantes, et l’ensemble donner l’impression de voir à travers les couches (en espérant que macOS ne tombe pas dans le syndrome Windows Vista, ce serait ballot).

WWDC 2025 : pour tout savoir sur iOS 26, macOS 26 et tout le reste, abonnez-vous au Club iGen

WWDC 2025 : pour tout savoir sur iOS 26, macOS 26 et tout le reste, abonnez-vous au Club iGen

The Thin Ice

Si cette nouvelle interface est une grosse brique de l’ensemble, elle ne devrait pas être la seule, mais le mur ne sera pas complet avant 2027. C’est en effet dans deux ans qu’Apple devrait présenter les vrais iPhone de rupture, avec pour la première fois une version pliable, mais aussi un iPhone du vingtième anniversaire voulu comme étant quasi entièrement recouvert de verre.

L’objet, appelé « Glasswing » en interne en référence au papillon aux ailes transparentes, aurait ainsi des bords d’une finesse incroyable, et un écran recouvrant complètement les bords, y compris au niveau des coins. L’écran lui-même n’aurait aucun trou, qu’il soit circulaire ou en pilule, tous les éléments nécessaires à Face ID et à la caméra frontale se retrouvant derrière l’écran.

Empty Spaces

Le plus gros souci pour Apple sera surtout de « remplir les vides », la présentation de cette nouvelle interface devant cacher aux yeux du monde le retard accumulé au niveau de l’intelligence artificielle.

Et l’équilibre à tenir sera très précaire tant qu’Apple n’aura pas rattrapé son retard : la nouvelle interface sera certes marquante à n’en pas douter, mais devra faire oublier qu’Apple n’a pas les moyens de développer une toute nouvelle façon d’utiliser ses appareils, n’étant pas pourvue d’une IA permettant de se passer des interactions standards. L’analogie de Mark Gurman prend ici tout son sens. Dans un monde de transition, Apple se retrouve dans la position de Toyota : Cupertino décide de sortir une hybride avec Apple Intelligence et ces nouveaux OS après avoir fait des véhicules thermiques vendus à foison, mais contrairement à ses concurrents n’arrive toujours pas à sortir son premier véhicule électrique complet et efficace.

Outside the Wall

En face, OpenAI a sorti le chéquier pour récupérer Jony Ive et son équipe. Que va-t-il en sortir ? Si aucun détail précis n’a bien entendu fuité, Mark Gurman a pu s’entretenir avec le designer et son nouveau patron, Sam Altman. Et il apparaît que le partenariat est prévu sur du long terme, avec plusieurs appareils : dans un premier temps, un appareil portable ressemblant à un pendentif devrait permettre d’interagir avec ChatGPT sans avoir à le prendre en main, et une version pour la maison est aussi prévue, à placer sur un bureau (au final une sorte de version évoluée d’un haut-parleur intelligent). Plus loin (beaucoup plus loin), le duo s’intéresse à sortir un robot intelligent, permettant d’avoir des interactions complètes entre humain et machine. Mais cela prendra plusieurs années.

Jony Ive sera le nouveau chef d

Jony Ive sera le nouveau chef d'orchestre des interfaces d'OpenAI

Run Like Hell

Apple va donc encore nous offrir un grand moment de keynote demain, même si la quasi totalité tournera autour du changement d’interface. Mais ne boudons pas notre plaisir, ces grands ravalements de façade sont assez rares chez la pomme pour ne pas les attendre avec impatience... il faut juste espérer qu’Apple se démène comme un beau diable en coulisses pour reprendre son trône de l’innovation. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Pink Floyd.
  • Désolé, Greg, je ne vois pas de flamant rose mais juste un cochon volant près de la Battersea Station.
  • Rooooh l’animal !

Arnaque « en point relais ou je repasse demain ? » : quand le SMS semble presque crédible

8 juin 2025 à 19:44

Le message ressemble à celui d’un vrai livreur. Le ton est amical, presque familier. Et il arrive au pire moment. Ce n’est pas de la malchance : c’est le résultat d’un système bien rodé, nourri par vos propres données personnelles.

« Bonjour, c’est le livreur. Je suis passé ce matin, mais le colis ne rentrait pas dans la boîte aux lettres. Vous préférez en point relais ou je repasse demain ? »

C’est la dernière ruse des escrocs. Fini les messages truffés de fautes, les liens suspects envoyés par des robot-livreurs... Cette fois, le ton est crédible, humain. Il suggère une vraie personne derrière l’écran. Et c’est exactement ce qui piège.

Derrière ce message : une redirection vers un faux site Mondial Relay. Graphiquement, tout y est. On vous demande de choisir un créneau, de confirmer vos informations, et de payer... des frais de reprogrammation. C’est bien entendu une arnaque. Mais ce qui la rend efficace, ce sont les éléments de contexte. Et ces éléments, ils ne viennent pas de nulle part.

La circulation invisible de vos informations

Si ce SMS tombe si bien — parfois le jour même où vous attendez un colis — ce n’est pas juste une coïncidence. Ce n’est pas non plus un piratage. C’est plus insidieux : vos données sont achetées et revendues légalement par des entreprises spécialisées.

On les appelle les data brokers. Ces acteurs récupèrent vos informations via des formulaires en ligne, des applis, des sites marchands ou des régies publicitaires. Ensuite, ils les croisent, les enrichissent, et les revendent à d’autres. Vos noms, vos adresses, vos numéros de téléphone circulent dans des bases que vous n’avez jamais autorisées explicitement.

C’est ainsi qu’un arnaqueur peut tomber juste. Pas besoin de magie. Juste un fichier bien rempli, obtenu au bon endroit.

Reprendre le contrôle : une solution concrète

Face à ce marché opaque, il existe pourtant un levier. Vous avez, en Europe, le droit de demander à ces entreprises la suppression de vos données. Mais dans les faits, faire cette demande à des centaines d’intermédiaires — souvent invisibles — est quasi mission impossible pour une personne seule.

C’est exactement ce que fait Incogni. Le service agit à votre place, de manière automatique, en s’appuyant sur un mandat légal que vous lui confiez. Il contacte les courtiers, exige la suppression de vos informations, relance si besoin, et vous tient informé de chaque avancée. Vous savez qui a répondu, qui a supprimé, et qui fait la sourde oreille.

Ce n’est pas un service magique. C’est une mécanique rigoureuse, documentée, et continue. Dès les premières semaines, les premières suppressions s’accumulent. Et sur le long terme, vous réduisez votre exposition de façon mesurable.

Tarifs d’Incogni en 2025

Ce que vous payez, ce n’est pas juste un abonnement. C’est le droit de savoir où circulent vos données, et d’exiger qu’on les oublie. À une époque où un simple SMS peut suffire à vider un compte, c’est un droit qu’il serait dommage de ne pas exercer. Depuis avril 2025, les prix sont les suivants :

  • Formule individuelle mensuelle : 14,48 €
  • Formule individuelle annuelle : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
  • Formule Famille mensuelle : 30,98 €
  • Formule Famille annuelle : 185,88 € (soit 15,49 €/mois)
  • Formule Unlimited annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)

Je découvre le service Incogni dès maintenant

WWDC 2025 : pour tout savoir sur iOS 26, macOS 26 et tout le reste, abonnez-vous au Club iGen

8 juin 2025 à 15:00

À quoi ressemble la nouvelle interface de l’iPhone ? Quelles sont les nouveautés disponibles sur Mac, iPad, Apple Watch et Vision Pro ? Nous répondrons dès la semaine prochaine à ces questions en explorant dans les moindres détails iOS 26, macOS 26 et les autres annonces de la WWDC 2025 !

Le lundi 9 juin aura beau être férié, toute l’équipe de MacGeneration sera mobilisée pour couvrir le plus grand événement Apple de l’année. Vous pourrez suivre la conférence à partir de 19 h avec notre transcription en direct sur notre site spécial LeKeynote.fr. Nous décortiquerons ensuite toutes les nouveautés dans de nombreux articles exclusifs au Club iGen. Si vous n’êtes pas encore abonné à notre offre premium, c’est donc vraiment le moment de franchir le pas.

Image Apple/MacGeneration

Mais nous n’avons pas attendu la WWDC pour gâter les membres du Club iGen. Des dizaines et des dizaines de contenus exclusifs ont été publiés au cours de ces dernières semaines, avec comme toujours une grande variété de sujets traités.

Pierre a récemment expliqué comment il avait réussi à obtenir un sticker Intel pour son Mac ; entre deux tests de produits domotiques, Nicolas a fait le bilan de ses quatre ans en Tesla ; Florian a dressé une rétrospective du design d’iOS ; Félix a continué de tester de drôles de périphériques ; j’ai réalisé un panorama des chaînes de télé sur Apple TV ; et Anthony est absorbé par la création du magazine des 25 ans de MacG ! Et ce n’est qu’une petite partie des contenus réservés aux abonnés, il y en a eu bien d’autres, comme plusieurs épisodes de notre podcast Kernel Panic.

Kernel Panic : que nous réserve la WWDC 2025 ?

Kernel Panic : que nous réserve la WWDC 2025 ?

Kernel Panic : Flutter ou Swift, deux visions s’affrontent

Kernel Panic : Flutter ou Swift, deux visions s’affrontent

Kernel Panic : notre retour d’expérience sur les kits solaires pour balcons et jardins

Kernel Panic : notre retour d’expérience sur les kits solaires pour balcons et jardins

Pour rappel, le Club iGen vous permet aussi de vous débarrasser de la publicité sur tous nos supports (sites web, application iOS, application Android) ainsi que d’accéder à un site spécial, ClubiGen.fr, qui rassemble toute la production de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration. Enfin, l’abonnement vous ouvre les portes d’un serveur Discord privé pour discuter dans la bonne humeur avec d’autres membres ainsi qu’avec l’équipe de MacG.

Le Club iGen, notre formule premium pleine d'avantages

Le Club iGen, c'est :

  • Pas de publicité dans nos apps ni sur nos sites
  • Des dizaines d'articles exclusifs (tests, analyses, séries…) chaque mois
  • Un site web dédié, ClubiGen.fr, sans pub et personnalisable, qui rassemble les contenus de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration
  • Le podcast bimensuel Kernel Panic
  • Et un serveur Discord pour discuter entre membres et avec l'équipe de MacG

S'abonner au Club iGen, c'est aussi nous soutenir directement, une aide indispensable pour la pérennité et l'indépendance de MacGeneration. Trois formules sont disponibles : 4,99 €/mois sans engagement, 45 €/an (soit 3 mois d'économie) ou bien 22,50 €/an pour les faibles revenus.

S'abonner au Club iGen

HyperCard : l'un des plus beaux concepts d'Apple

8 juin 2025 à 13:26

En souvenir de Bill Atkinson, nous republions aujourd’hui notre présentation d’HyperCard, l’une de ses plus fameuses inventions. Cet article est paru à l’origine le 12 août 2012.

Dans l'histoire logicielle d'Apple, HyperCard est sans doute l'un des logiciels les plus ambitieux et novateurs. Sorti très exactement le 11 août 1987, cet « organisateur d'information » fêtait ce week-end son 25e anniversaire. Vendu à l'époque 49 $, HyperCard nécessitait 1 Mo de mémoire vive et était présenté par ses concepteurs comme « une pièce fondamentale du Macintosh ».

Il avait été présenté en même temps que le MultiFinder (qui permettait d'utiliser plusieurs applications en même temps), l'imprimante ImageWriter LQ ainsi que l'Apple Fax Modem. Mais HyperCard avait été présenté comme de loin l'annonce la plus importante. À l'époque, Apple espérait que son logiciel génère plusieurs centaines d'applications gratuites, payantes ou encore à destination du marché de l'éducation. Un chiffre bien en dessous de la réalité, car si dans les premières années HyperCard connut un franc succès, Apple fut hélas bien incapable de l’exploiter.

Image ratschlag24

Un outil pour les créateurs d'information

HyperCard est un « organisateur d'information ». Il présente tellement d'aspects différents qu'il est difficile de vraiment le classer dans une catégorie de logiciels : base de données, programmation, multimédia… Mais ce point est loin d'être sa seule spécificité.

HyperCard est né de la rencontre de Bill Atkinson (créateur de MacPaint et d'une bonne partie du Macintosh) et de John Sculley, alors président d'Apple. En 1985, juste après le lancement du Macintosh, Bill Atkinson travaille sur le projet de Magic Slate, visant à mettre au point un ordinateur portable avec un écran pleine page. Bill Atkinson est un Apple Fellow : ce titre est une reconnaissance pour les personnages les plus importants dans l'histoire d'Apple. Avec ce titre, Bill Atkinson dispose d'un budget conséquent et d'une totale liberté, sans compte à rendre à la direction.

Bill Atkinson a l'idée d'HyperCard en faisant le constat suivant : les ordinateurs sont exploités essentiellement par les créateurs d'information et non par les utilisateurs, pourtant beaucoup plus nombreux. Il fallait donc créer un outil simple et universel, offert à tous les possesseurs de Macintosh. Bill Atkinson décide de quitter Apple pour le développer en toute liberté, mais John Sculley l'en dissuade : Apple l'aidera dans son travail, Atkinson demeurant libre d'exploiter commercialement son invention au cas où le marque décide finalement de ne pas le joindre gratuitement aux Mac.

À l'origine, Atkinson conçoit HyperCard (appelé alors WildCard, « le Joker ») comme un outil de gestion personnelle. Sculley lui suggère d'intégrer un système de programmation simple et la faculté de piloter les lecteurs de supports optiques. Ainsi nait HyperCard, organisateur d'information, mariage de MacPaint et d'HyperTalk. À propos du nom de code des versions de développement d'HyperCard, « WildCard », il est intéressant de remarquer qu'il en reste encore une trace : la signature qui authentifie l'application HyperCard et ses fichiers est « WILD ».

Le célèbre MacPaint, une autre création de Bill Atkinson

La plate-forme rêvée pour le CD-ROM

HyperCard est lancé en août 1987. Dès cette date et pendant plusieurs années, HyperCard sera fourni avec tous les Macintosh vendus par Apple. La première année de commercialisation voit le nombre de copies vendues atteindre 1 million ! Pour Apple, HyperCard est la plate-forme rêvée pour lancer son lecteur de CD-ROM : l'application tire alors pleinement parti du grand espace de stockage pour afficher images, sons et quantités d'informations.

Image Apple Forever

Et Apple inventa le concept de pile

Quand l'application HyperCard est lancée, elle ouvre la pile de base. Une pile, c'est une sorte d'application, à la différence près qu'elle n'est pas autonome. Chaque utilisateur peut créer des piles, qui contiennent une ou plusieurs cartes. Sur ces cartes, l'utilisateur dispose des images, des boutons et des champs de texte. Chacun de ces éléments peut être associé à un script. C’est tout simplement une suite de commandes, rédigées en HyperTalk, permettant aussi bien de piloter l'ordinateur ou la gestion des fichiers, que la pile elle-même : dessin, création de boutons, navigation entre les cartes, mathématique, effets visuels ou sonores…

Le langage HyperTalk fut conçu par Dan Winkler. Celui-ci essaya de créer un langage aussi proche que possible de la syntaxe de l'anglais. C'est ainsi que toutes les commandes sont des verbes (ask, answer, go, quit) et les événements sont des phrases en anglais, sans les espaces (onMouseUp, onOpenBackground, onMouseDoubleClick). De plus, le langage HyperTalk offre un très haut degré de réutilisation : il est possible de copier-coller quelques lignes de codes d'une pile à une autre.

HyperCard est le premier logiciel grand public utilisant un concept très innovant : l'hypertexte. Avec l'hypertexte (ou l'hypermédia), les informations sont divisées en plusieurs unités (les cartes d'une pile dans HyperCard, ou encore les pages HTML sur Internet), et l'utilisateur peut passer des unes aux autres grâce à des liaisons (programmées avec HyperTalk sous HyperCard, ou grâce aux liens sur Internet).

En fait, deux sortes d'utilisateurs coexistent avec HyperCard : les premiers sont des consommateurs, ils utilisent des piles conçues par d'autres, ils naviguent, ils récupèrent des informations… Les deuxièmes sont des créateurs : à partir d'une pile vide, ils créent une application, offrant des fonctions nouvelles (navigation, calculs, jeux, utilitaires…). Les premiers utilisent le clavier et la souris, les deuxièmes utilisent en plus HyperTalk pour rendre leur pile réactive aux demandes des utilisateurs.

Un long déclin

La version 2.0 d'HyperCard, présentée en 1990, apporte plus de 80 nouvelles fonctions. La plupart des désirs des utilisateurs ont été comblés : il devient possible d'ouvrir plusieurs fenêtres en même temps, les scripts s'exécutent de 30 à 40 % plus rapidement qu'avec la version précédente, un débogueur a été intégré pour faciliter la correction des scripts, il est enfin possible de créer des piles d'une taille supérieure à 512 × 342 pixels, une palette de navigation permet de déplacer le contenu des piles plus larges que l'écran… La barre des menus est maintenant personnalisable, les icônes peuvent être modifiées depuis HyperCard lui-même, une XCMD Picture permet d'afficher des images en couleur, les champs sont capables d'accueillir plusieurs types de polices de caractères, plusieurs scripts peuvent être ouverts en même temps.

Une publicité faisant la promotion de piles HyperCard. Image Apple - Collection

À partir de cette version 2.0, HyperCard n'est plus tout à fait fourni avec les Macintosh : seule une version permettant de naviguer dans les piles est comprise. Les utilisateurs souhaitant programmer leurs propres piles sont obligés d'acheter la version complète d'HyperCard, distribuée par Claris, une filiale d’Apple.

La version 2.2 apporte quelques nouveautés : la gestion des champs de texte de type Liste, les familles de boutons, la possibilité d'utiliser des scripts rédigés avec AppleScript pour piloter l'ordinateur, les menus locaux, ou encore la possibilité de créer une application autonome à partir d'une pile.

La version 2.3 apporte enfin la possibilité d'intégrer la couleur dans HyperCard, grâce à une XCMD. On peut colorer les boutons, les champs, on peut intégrer des images en fond ou sur chaque carte. Les possibilités restent néanmoins assez limitées : l'interface reste semblable à celle que présentait le système 6, et ne se pare ni des nouveautés du système 7 ni de l'aspect Platinum de Mac OS 8… Autre nouveauté, la fenêtre « Tâches du bouton » permet de désigner facilement les commandes d'un bouton (accès à une carte, effet visuel).

La version 2.4, sortie en 1998, permet enfin de se connecter à internet depuis une pile. Il suffit de cliquer sur un bouton ou un texte pour que le navigateur se lance et affiche la page désirée. Il devient également possible de manipuler des films QuickTime avec le langage HyperTalk. Les films QuickTime VR peuvent aussi être commandés depuis le clavier. En revanche, seule la version américaine d'HyperCard 2.4 est disponible : il est en plus impossible de mettre à jour HyperCard 2.3 français vers 2.4 US…

En fait, depuis le début des années 90, Apple semble se désintéresser complètement d'HyperCard. L'application n'est plus mise à jour, sauf pour quelques corrections de bug. Les outils couleur, attendus pendant plusieurs années, ne sont pas à la hauteur des espérances des utilisateurs. Les différentes mises à jour ne sont plus traduites et Apple ne fait plus aucune annonce à propos de l'application la plus innovante de tous les temps.

La rumeur HyperCard 3

En fait, une rumeur persistante traîne depuis 1996 : Apple serait en train de bosser sur une version 3.0 d'HyperCard, qui serait absolument révolutionnaire. Cette nouvelle version serait une fusion d'HyperCard et de QuickTime : les piles seraient en fait des films QuickTime, auxquels on aurait ajouté les capacités d'HyperCard et d'HyperTalk. Ainsi, on pourrait utiliser pleinement tous les outils de couleurs, de connexion à internet, d'animation, et aussi bien sur Mac que sur PC. Les piles HyperCard pourraient donc également tourner dans un navigateur, grâce au plug-in QuickTime.

Il n'y aura ensuite plus aucune nouvelle. QuickTime 3, qui était censé contenir ces nouveautés, est arrivé sans HyperCard. De même, QuickTime 4 ne semble pas offrir quoi que ce soit d'équivalent ! Le fameux QuickTime Interactive, qui devait permettre la création des fameux fichiers QuickTime-HyperCard, n'a jamais pointé le bout de son nez… Les rumeurs ne faiblirent pas durant les années d'attente : de nombreux ingénieurs travailleraient chez Apple sur QuickTime Interactive, cette technologie permettrait d'inclure dans des piles des fichiers VR, 3D, MPEG, on pourrait mélanger HyperTalk, AppleScript et Java, les piles tourneraient indifféremment sur Mac et sur PC, et tout ça marcherait avec 8 Mo de mémoire vive…

Apple a définitivement laissé tomber HyperCard en 2004. Des projets similaires au fil du temps ont tenté de relancer le concept. On pense entre autres à SuperCard qui est encore développé. La version 4.7.3 sortie récemment offre même la prise en charge de Mountain Lion. L'un des intérêts de ce logiciel, outre qu'il partage la même philosophie, c'est qu'il est capable d'importer sans trop de difficulté des piles créées avec le logiciel d'Apple.

iBooks Author : le successeur ?

Simple coïncidence, alors que le logiciel souffle cette année sa 25e bougie, Apple a quelque peu revu le concept en début d'année avec iBooks Author (iBooks Author, héritier d'HyperCard). La nouvelle application d'Apple qui permet de concevoir sans avoir de grandes connaissances techniques des livres interactifs (Test d'iBooks Author).

iBooks Author

Enfin, si l'on devait citer une création réalisée avec HyperCard, le premier qui viendra à l'esprit de beaucoup est Myst. Ce jeu d'aventures est sorti sur notre plate-forme en 1993. C'est l'un des rares best-sellers dans le domaine à être d'abord sorti sur Mac. La version PC arriva un an plus tard. Lors de sa sortie, ce jeu avait impressionné la critique par son univers de fiction très immersif.

Myst

Avec six millions d'exemplaires écoulés, Myst fut longtemps le jeu pour ordinateur le plus vendu au monde avant d'être dépassé par The Sims. Et si, 19 ans plus tard, il n'est plus possible de faire fonctionner ce jeu sur un Mac récent, il a en quelque sorte ressuscité dans une version iOS.

Article réalisé en collaboration avec notre partenaire L'Aventure Apple.

Sur le même sujet :

Bill Atkinson, le créateur de MacPaint et d'HyperCard, est décédé

8 juin 2025 à 08:45

Bill Atkinson est décédé à l'âge de 74 ans. Il a été l'un des artisans du Lisa puis du Mac. Il était atteint d'un cancer du pancréas, a annoncé sa famille. Il y a quelques années, William Dana Atkinson était revenu sur certains moments de sa prolifique carrière chez Apple où il entra en 1978 recruté par Jef Raskin, le père du premier projet du Macintosh. Atkinson y a créé MacPaint, le logiciel de dessin qui démontrait à lui seul la dimension révolutionnaire de l'interface du Mac avec sa palette d'outils. Il imagina également HyperCard, qui pouvait mettre la programmation à portée de presque tout le monde et fonctionnait sur un principe de navigation hypertexte. Le web ne sera inventé que bien plus tard.

Bill Atkinson avec Steve Jobs en 1984. Crédit Apple/Norman Seiff.

Employé numéro 51 chez Apple, il a travaillé sur le Lisa et poussa à l'adoption d'une souris pour piloter le futur ordinateur. Il avait fait partie de la délégation conduite par Steve Jobs qui avait visité les laboratoires du Xerox Parc. Tout aussi stupéfait que ses collègues par ce qu'il y avait vu, il s'était attaché à imaginer comment récréer cette interface graphique, mais en l'améliorant considérablement.

MacPaint.

L'une de ses contributions majeures fut la création de QuickDraw, avec Andy Hertzfeld, un système d'affichage 2D révolutionnaire pour l'époque et indispensable pour dessiner et faire fonctionner l'interface du Lisa puis du Mac, avec leurs icônes, fenêtres et menus déroulants capables de se superposer. C'était alors une prouesse technique que de parvenir à faire se chevaucher ces objets graphiques et faire en sorte qu'on retrouve ce qu'il y avait en dessous après un déplacement.

Après avoir été victime d'un grave accident où le toit de sa voiture fut arraché, Jobs s'était inquiété auprès d'Atkinson de sa santé alors qu'il était hospitalisé. Andy Hertzfeld raconta qu'Atkinson rassurera Jobs en répondant qu'il se souvenait encore comment programmer cet élément essentiel de QuickDraw. Cette bibliothèque 2D ne disparut officiellement du Mac que 20 ans plus tard, avec Mac OS X Tiger.

HyperCard : l

HyperCard : l'un des plus beaux concepts d'Apple

Le code source de MacPaint et de QuickDraw est disponible

Le code source de MacPaint et de QuickDraw est disponible

À un autre moment du développement de l'interface du Lisa, Bill Atkinson réussit, à la surprise de ses collègues, à faire dessiner au système des formes ovales ou rondes en un rien de temps malgré les faibles ressources processeur disponibles. Jobs le mit alors au défi de dessiner tout aussi simplement des rectangles aux coins arrondis et Atkinson là encore trouva une solution. C'est un trait d'interface qui perdure jusqu'à aujourd'hui dans tous les systèmes d'exploitation.

Les rectangles à coins arrondis, l

Les rectangles à coins arrondis, l'innovation made in Apple

Atkinson quitta Apple en 1990, il n'avait pas suivi Steve Jobs chez NexT. Il alla, en 1996, rejoindre l'équipe de General Magic, cofondée par Andy Hertzfeld, où fut conçu un système d'exploitation novateur, basé sur des agents intelligents. L'aventure ne fut pas un succès commercial, mais General Magic était une pépinière de talents : Andy Rubin (Android), Tony Fadell (iPod, Nest) ou encore Kevin Lynch (Flash, Apple Watch) pour ne citer que quelques noms.

Rangé des affaires informatiques, Bill Atkinson se consacra à sa passion pour la photographie. Les plus observateurs reconnaîtront dans quelques-uns de ses clichés certaines petites images qui furent proposées pendant quelques années dans Mac OS X pour servir d'avatar à un compte utilisateur.

Bill Atkinson. Crédit billatkinson.com.

Dans un tweet sur X, Tim Cook a salué la créativité, l'ingéniosité et la générosité de Bill Atkinson.

Vous en lirez plus sur Bill Atkinson sur le site spécialisé L'Aventure Apple et plus encore sur l'aventure de la création du Mac et celle de ses artisans sur le site Folklore d'Andy Hertzfeld. La vidéo ci-après contient une démonstration de MacPaint par Atkinson, lors de la présentation du Mac. On peut jauger de l'aspect extraordinaire du logiciel aux réactions du public.

Reçu avant avant-hierMacG.co

Et si on imaginait le passé et l'avenir de l'Apple Watch avec ChatGPT ?

7 juin 2025 à 15:00

On parle beaucoup d'intelligence artificielle générative actuellement. Des usages sérieux, dans les mathématiques, la robotique, la médecine, et des usages moins sérieux, voire problématiques, quand elle se mêle de créer des fake news et de propager de fausses rumeurs. OpenAI a intégré récemment à son modèle GPT-4o un générateur d'images, qui permet donc à ChatGPT de se débrouiller pour créer des contenus graphiques alors qu'il sous-traitait jusqu'à présent le boulot à son voisin de bureau DALL•E.

Nous avons voulu vérifier ce que ce moteur a dans le ventre, avec l'un de nos sujets favoris : l'Apple Watch. Que peut-on demander à ChatGPT, que peut-on espérer de sa part ? Peut-on vraiment envisager de se passer d'un bon rendu 3D pour imaginer ce qui n'existe pas en vrai ? C'est ce que nous allons voir !

Alors oui, comme toutes les activités humaines, l'IA pollue. Faire créer des images à un ordinateur n'est pas neutre. Pas plus que de jouer à la console, d'aller au cinéma ou d'écouter de la musique sur son HomePod. Mais même selon les estimations les plus pessimistes, générer une image dans ChatGPT ne représente qu'une poignée de wattheures, soit une heure d'utilisation de votre téléphone portable, ou quelques mètres parcourus avec votre voiture…

Par où commencer ?

Le plus simple pour se lancer est de se rendre sur le site web de ChatGPT ou bien de télécharger l'application mobile ou Mac. Pas besoin de sortir la carte bleue : l'accès de base est gratuit, mais limité : vous ne pourrez générer que trois images par jour, entre autres limitations. Mais c'est bien assez pour débuter !

Ensuite ? Eh bien vous y êtes. Il n'y a rien à savoir. On pourrait presque arrêter l'article ici, tiens. Mais on n'est pas comme ça sur MacG, on va rester un moment avec vous et vous montrer comment on a fait. Comme ChatGPT est très bavard, on a parfois un peu résumé ses réponses.

MOI : Imagine une apple watch de l'époque du Performa 5400 (ou PowerMacintosh 5400 et 5500, le tout-en-un noir d'Apple). À quoi ressemblerait-elle ?

CHATGPT : Ah, excellente idée de design rétrofuturiste ! Imaginer une Apple Watch conçue à cette époque, c’est se projeter dans les années 1996–1997, à une époque où Apple explorait un style plus industriel et audacieux, surtout avec ses modèles noirs (rares pour Apple), bien avant l’ère du blanc pur et du minimalisme post-iMac G3. Voici à quoi pourrait ressembler cette "Apple Watch 5400 Edition", si elle avait existé à cette époque :

Loin du minimalisme moderne, cette montre aurait ressemblé à un petit accessoire informatique robuste, avec un écran bombé monochrome, un cadran mécanique latéral et un bracelet en caoutchouc strié ou en velcro.

Son interface aurait été aussi rétro que son boîtier : un écran LCD gris-vert façon Newton, des icônes pixelisées à la sauce Mac OS 8, et un petit "Finder" pour naviguer entre les fonctions de base — horloge, alarme, calendrier, calculatrice. Le tout contrôlé uniquement via des boutons physiques, sans écran tactile, avec peut-être même un Happy Mac de démarrage en guise d’animation.

Côté connectique, oublie le Bluetooth : on parle ici de port ADB ou SCSI pour synchronisation, voire d’un infrarouge IRDA pour dialoguer avec un Power Mac. Pour le style, un logo Apple arc-en-ciel, une mention "Apple Watch 5400 Series" en Helvetica Narrow et un packaging en carton gris typique des brochures Apple des années 90 viendraient parfaire l’esthétique rétrofuturiste.

Souhaites-tu que je te génère une image conceptuelle de cette Apple Watch rétro-5400 ?

MOI : Oui, avec plaisir, le plus réaliste possible dans le rendu.

Et voilà, ce n'est pas plus compliqué que ça. ChatGPT a fait tout le boulot de conceptualisation, il a suffi ensuite de confirmer. Et le résultat est tout à fait correct et crédible. Pas parfait, évidemment, et pas tout à fait fidèle à la description que ChatGPT en avait faite, mais quand-même, on parle d'une image générée sans intervention humaine en quelques secondes, c'est pas rien, ça !

Comment améliorer le rendu ?

Ce qui est absolument génial avec GPT-4o, c'est sa capacité à retravailler ses réponses précédentes pour améliorer le résultat selon les indications de l'utilisateur. Regardez plutôt :

MOI : Peut-on revenir sur cette image ? Je souhaiterais changer certaines choses.

CHATGPT : Bien sûr ! Tu peux me dire exactement ce que tu aimerais changer sur l’image conceptuelle de l’Apple Watch rétro-5400 (celle avec l’écran pixelisé, boîtier noir épais, etc.). Tu peux préciser, par exemple :
- éléments à ajouter (ex. port ADB, antenne, stickers, etc.)
- éléments à modifier (couleur, texte, taille de l’écran, police, vis…)
- éléments à supprimer
- ou si tu veux une nouvelle pose, angle ou contexte (ex. sur un bureau vintage, portée par une main, dans un emballage d’époque…)
Dis-moi tout, et je te prépare un nouveau prompt adapté.

MOI : En fait, je voudrais que l'écran soit en couleurs, façon MacOS 8. Et qu'il soit encore plus bombé, comme les écrans cathodiques de l'époque. Et n'oublie pas le logo arc-en-ciel sur le boîtier de la montre, c'est important.

Mais qu'est-ce qu'il dessine exactement ?

Ce qui peut être déstabilisant, c'est qu'entre ce qu'il raconte et ce qu'il dessine, ChatGPT intègre une étape intermédiaire invisible : la rédaction d'un « prompt », une description précise qu'il va envoyer à son moteur de rendu (qui va à son tour l'interpréter pour créer ce nuage de pixels colorés qui représente quelque chose pour nos yeux humains).

C'est pour cette raison qu'avant de laisser ChatGPT réaliser son dessin, il est utile (et très recommandé) de lui demander quel prompt il va utiliser. Ainsi, vous verrez comment il a traduit votre demande, et modifier certains éléments. Petit détail qui a son importance : le prompt est généralement en anglais. Mais vous pouvez demander à ChatGPT de le traduire en français, puis de le retraduire en anglais avant de l'utiliser.

MOI : J'adore ce résultat ! Que pourrait-on faire ensuite ?

CHATGPT : Trop bien, ravi que ça te plaise autant !  
Si tu veux explorer une version Lisa, Newton, iMac G3 ou même une Apple Watch édition QuickTake, je suis chaud !
Tu veux qu’on continue à remonter ou avancer dans la timeline Apple ?

MOI : Apple Watch édition QuickTake ? Tu verrais ça comment ? Décris-la d'abord.

CHATGPT : Ah, l’Apple Watch édition QuickTake… là on entre dans une esthétique technologique très early 90s, très "boîte grise chunky avec lentille apparente", typique de la QuickTake 100 / 150 / 200 (1994–1997).
Tu veux que je t’en génère une visuellement maintenant ?

MOI : Non. Écris plutôt le prompt correspondant.

CHATGPT : Voici le prompt complet et bien calibré pour générer une Apple Watch "QuickTake Edition" réaliste et fidèle à l'esthétique Apple des années 90 :
Une photo numérique d’une Apple Watch rétro, conçue dans le style de l’appareil photo numérique Apple QuickTake 100 des années 1990. La montre possède un boîtier anguleux et massif en plastique bicolore gris clair et foncé, rappelant les premiers appareils photo numériques. À l’avant, on trouve **un faux objectif** et un témoin lumineux LED rouge. Un petit écran LCD monochrome verdâtre affiche des vignettes de photos pixellisées ainsi que des icônes d’interface bitmap (comme Appareil Photo, Galerie, Réglages). **Le côté est doté d’un bouton déclencheur** et d’une poignée texturée, ainsi que d’un minuscule port série ou SCSI. Le bracelet de la montre est épais et utilitaire, assorti au style robuste. Un logo Apple arc-en-ciel est visible sous l’écran. Un éclairage neutre et doux met en valeur les détails rétro-futuristes. La mention « Apple Watch QuickTake Edition » est imprimée discrètement près de la lentille.
Souhaites-tu que je le lance maintenant ?

MOI : Non. Lance plutôt exactement ce prompt corrigé : 
Une photo numérique d’une Apple Watch rétro, conçue dans le style de l’appareil photo numérique Apple QuickTake 100 des années 1990. La montre possède un boîtier anguleux et massif en plastique bicolore gris clair et foncé, rappelant les premiers appareils photo numériques. À l’avant, on trouve **un grand et véritable objectif** et un témoin lumineux LED rouge. Un petit écran LCD monochrome verdâtre affiche des vignettes de photos pixellisées ainsi que des icônes d’interface bitmap (comme Appareil Photo, Galerie, Réglages). **Un bouton déclencheur est situé à l’avant de la montre, sous l’écran** On trouve également une poignée texturée, ainsi que d’un minuscule port série ou SCSI. Le bracelet de la montre est épais et utilitaire, assorti au style robuste. Un logo Apple arc-en-ciel est visible sous l’écran. Un éclairage neutre et doux met en valeur les détails rétro-futuristes. La mention « Apple Watch QuickTake Edition » est imprimée discrètement près de la lentille.

Mais alors il n'y a aucune limite ?

Non, en théorie, il n'y a aucune limite. En voici quelques exemples, avec les prompts correspondants. Bien sûr, en regardant de près, il reste de nombreux détails à peaufiner, mais la plus grosse partie du travail est faite.

Et une Apple Watch de l'époque de l'Apple II ? Avec un bouton Reset en bas à droite (tout petit trou pour entrer un trombone ou la pointe d'un stylo).
Une Apple Watch façon iMac bondi blue de 1998 : plastiques colorés, transparence et bracelet en plastique blanc.
Et une Watch façon HomePod ? Avec juste l'écran qui fait quelques couleurs. Et un boîtier en tissu. Inspire-toi vraiment bien du HomePod.
Et une Apple Watch shuffle sans écran ?
Et une Apple Watch Air ? Ultra fine, écran bord à bord, même plus de couronne digitale, bracelet ultrathin…
Create a realistic photo of a futuristic Apple Watch worn on a female arm, featuring a thin and sleek, edge-to-edge display with squared edges like an iPhone 16. The watch is made of polished metal. The watch has two large, round digital crowns on one side. The display is coloured as Apple Intelligence design. From the center of the screen, a 3D holographic projection of a woman in a cloak rises, similar to Princess Leia from Star Wars. The display shows traditional MacOS X icons. The time is "09:40". The lighting is soft and neutral, creating a clean, high-tech look.

Si l'exercice vous a plu, nous pourrons le poursuivre une fois prochaine. Il paraît que le Macintosh de 1984 est très sympa en plastique transparent façon iMac… Dites-nous ce que vous en pensez en commentaires !

Vous endormez-vous avec vos AirPods dans les oreilles ?

7 juin 2025 à 13:00

Bon nombre de clients d’Apple continuent de porter leur Apple Watch la nuit, que ce soit pour mesurer leur sommeil ou pour profiter d’un réveil en douceur. La montre connectée n’est pas le seul produit à s’inviter dans le lit : certains glissent aussi leurs AirPods dans les oreilles pour s’endormir au son d’un podcast ou d’une musique apaisante.

AirPods Pro 1re génération et Soundcore Sleep A20, des écouteurs pensés pour le lit. Image WatchGeneration.

La pratique serait suffisamment répandue pour qu’Apple envisage une fonction dédiée. Selon une rumeur, iOS 26 pourrait apporter aux AirPods une détection de l’endormissement capable de mettre automatiquement la lecture en pause.

On peut déjà programmer une minuterie de sommeil pour n’importe quelle app sur iOS — et certaines, comme Spotify, disposent d’une fonction à part entière — mais cette nouveauté hypothétique aurait l’avantage d’être transparente. Pour ceux qui ont l’habitude de s’endormir en musique, quelques fabricants proposent même des écouteurs spéciaux, comme les Soundcore Sleep A20 que nous avons testés l’année dernière.

Vous endormez-vous avec vos AirPods dans les oreilles ?

Découvrez UPDF 2.0, avec 41 % de réduction sur la nouvelle version

7 juin 2025 à 10:00

UPDF passe la seconde avec une mise à jour qui introduit des outils par lot, une interface repensée, une IA intégrée compatible GPT-4.1, et de nouvelles possibilités de personnalisation. L’objectif : alléger les tâches courantes liées à la gestion de documents PDF et enrichir l’expérience utilisateur.

L’édition de documents PDF ne se limite plus à surligner un passage ou déplacer une image. Avec la version 2.0 de son logiciel, UPDF redéfinit ce que l’on est en droit d’attendre d’un outil de productivité en 2025.

La mise à jour introduit des fonctionnalités pensées pour les usages concrets du quotidien : automatisation, lecture assistée, personnalisation visuelle et prise en charge étendue des traitements par lot. UPDF 2.0 est d’ores et déjà disponible avec une offre spéciale de lancement à -41 % sur la page dédiée, et entend bien séduire un public large, du freelance au service administratif.

Un logiciel plus simple, mais surtout plus rapide

L’un des apports les plus significatifs de cette mise à jour, c’est l’arrivée d’un module de traitement par lot particulièrement attendu. Pour ceux qui jonglent avec des dizaines de documents chaque semaine, pouvoir appliquer les mêmes réglages à plusieurs fichiers en une seule manipulation change radicalement la donne.

Compression, reconnaissance de texte, ajout de filigranes, modification d’en-têtes ou de pieds de page… autant d’opérations que l’on peut désormais lancer de manière groupée, sans repasser par la case clic droit ou menu contextuel à chaque fois. Cela rend le logiciel plus réactif, mais aussi plus adapté à des contextes d’usage professionnels.

L’interface a également été revue. Chaque modification est directement visible à l’écran, sans avoir à valider ou à simuler. Le gain de confort est net, notamment pour l’édition de documents contenant à la fois texte et éléments graphiques.

Sur le plan visuel, UPDF 2.0 introduit également davantage de souplesse. L’utilisateur peut désormais adapter l’apparence de l’interface selon ses préférences, en choisissant parmi plusieurs thèmes visuels.

Le mode protection des yeux, conçu pour réduire la fatigue visuelle lors des longues sessions, complète cette logique de personnalisation. Le tout s’active depuis la barre d’outils, qui peut elle-même être réorganisée. Cette approche modulaire s’inscrit dans une volonté plus large de laisser l’utilisateur construire son environnement de travail idéal.

Une fois encore, tout est accessible depuis le site officiel, en version d’essai ou avec l’offre complète.

Une couche d’intelligence pour gagner en pertinence

L’autre nouveauté marquante d’UPDF 2.0, c’est l’arrivée d’un assistant intelligent intégré, basé sur GPT-4.1 et DeepSeek R1.

Cette IA embarquée est capable de comprendre le contenu d’un PDF pour le résumer, le traduire ou l’expliquer. Concrètement, il suffit d’ouvrir un document, de cliquer sur l’icône dédiée et de poser sa question. Le système identifie les passages concernés et propose une réponse contextuelle, le tout dans un français fluide. Il est même possible d’interagir avec des images intégrées au fichier, pour obtenir une description ou un complément d'information.

Cette approche transforme la lecture passive en expérience interactive. Elle peut s’avérer utile dans des contextes de formation, de validation juridique ou simplement pour gagner du temps dans la compréhension d’un dossier complexe.

Toujours via l’IA, UPDF 2.0 permet également de générer une carte mentale à partir d’un document. L’idée n’est pas de remplacer les outils de mindmapping classiques, mais d’automatiser la première étape, souvent la plus fastidieuse : extraire les idées principales d’un texte dense. Ce service, comme les autres, est directement disponible dans la version complète, accessible depuis cette page promotionnelle.

Fonctions classiques, usages étendus

Au-delà des nouveautés, UPDF conserve ce qui a fait son socle : l’édition de texte, d’images et de liens, l’organisation des pages, la signature électronique ou encore la possibilité de remplir automatiquement des formulaires grâce à la reconnaissance de champs.

Le logiciel permet aussi de protéger un fichier en y ajoutant un mot de passe ou en le caviardant partiellement, ainsi que de convertir un document vers d'autres formats (Word, Excel, image…). Ces fonctions ne sont pas nouvelles, mais elles gagnent en efficacité grâce à l’optimisation générale de l’interface et à l’ajout de raccourcis plus intuitifs.

Ce sont donc autant de petites briques fonctionnelles qui, mises bout à bout, permettent à UPDF 2.0 de répondre à un éventail d’usages plus large qu’auparavant. L’ensemble est disponible sur le site d’UPDF, qui propose également un accès direct aux captures d’écran, exemples de documents et ressources visuelles pour mieux évaluer le logiciel.

Une belle promotion pour fêter UPDF 2.0

Avec UPDF 2.0, le traitement des documents PDF devient plus rapide, plus lisible et plus adapté aux usages modernes. Et pour ceux qui souhaitent découvrir cette version 2.0, une offre promotionnelle de 41 % est actuellement proposée ici.

Sortie de veille : les dernières rumeurs sur iOS 19… ou iOS 26 ?

7 juin 2025 à 08:00

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Plus qu’une petite poignée de jours avant la WWDC ! On découvrira lundi iOS 26, macOS 26 et watchOS 26. Eh oui, il se murmure qu’Apple va changer la numérotation de tous ses systèmes d’exploitation. Ce ne serait pas le seul changement marquant en préparation. On va voir dans cette émission quelles sont les rumeurs de dernière minute.

Dans le reste de l’actu, les marchés financiers doutent d’Apple, trois importants sites pornographiques ont fermé leur porte en France et la concurrence fait rage dans les télécoms.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

  • Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
  • Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l'émission directement dans ce lecteur :

Bonne écoute et bon week-end !

Orange lance la 5G+, ou 5G Stand Alone, sur les iPhone [ : Free et Bouygues aussi]

6 juin 2025 à 21:45

Comme les alliés ont surpris les Allemands il y a 81 ans, Orange nous fait une surprise aujourd’hui, en faisant débarquer la 5G+ sur iPhone dès maintenant. C’est sous ce terme commercial qu’Orange a décidé de lancer sa 5G SA en France.

Comme souvent avec l’opérateur historique, cette annonce s’accompagne d’un forfait spécial (en fait le même proposé au lancement de la 5G+ sur Android), réservé aux 18-26 ans, et incluant 180 Go de data (en 5G+ donc), ChatGPT Plus pendant 12 mois, Netflix (standard avec pub) pendant 6 mois, et 80 € de remise sur l’achat d’un smartphone compatible pour 25 € par mois.

Orange rappelle les avantages de la 5G SA sur son réseau, composé d’une bonne partie d’antennes en 3,5 GHz :

  • une plus faible latence, pratique pour les usages gaming ou dans les domaines demandant une réaction rapide.
  • une amélioration de la voix, avec une bande passante élargie passant par la 5G (contrairement aux réseaux actuels qui font passer la voix par la 4G, en VoLTE).
  • une sécurité renforcée, les communications passant uniquement par le réseau 5G dédié dont les chiffrements sont plus robustes que les réseaux précédents.

Cependant, tout forfait Orange souscrit après 2023 et déjà compatible 5G peut bénéficier de la 5G+, en choisissant l’option gratuite dans l’espace client. Attention, cette option n’étant pas compatible avec les offres multi-SIM et eSIM Watch (comme c’est étrangement souvent le cas pour les nouvelles fonctions chez l’opérateur), vous ne verrez pas cette possibilité si vous avez une SIM iPad liée à votre compte, ou une Apple Watch dans votre forfait. Il vous faudra au minimum un iPhone 15 ou ultérieur pour en profiter.

Pour rappel, la 5G+, ou 5G SA (pour Stand Alone) dans sa dénomination technique, est la « vraie 5G », dans le sens où elle ne repose pas sur une base technique de 4G pour fonctionner, et exploite ainsi tout le potentiel du réseau de dernière génération.

La 5G+ pointe le bout de son nez... si on faisait un point sur la norme ?

La 5G+ pointe le bout de son nez... si on faisait un point sur la norme ?

Mise à jour à 22h15 : Bouygues Telecom et Free ont aussi vu la 5G SA être activée sur les appareils des clients concernés, par une mise à jour des réglages opérateur. Comme pour Orange, seuls les iPhone 15 et ultérieurs sont concernés par cette ouverture de la 5G SA. Bouygues Telecom et Free n'ont pas communiqué officiellement sur l'arrivée de la 5G SA aujourd'hui sur les iPhone de leurs clients.

iFixit sanctionne la Switch 2, un enfer à réparer

6 juin 2025 à 21:00

Nintendo n’est pas connue pour être des plus correcte concernant le droit à la réparation, et suite à la sortie de la Switch 2, il semble que la nouvelle console fasse honneur à cette réputation.

Comme souvent, c’est iFixit qui s’y colle, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne sont pas déçus du voyage : alors que la précédente console était déjà passée à une note de 4/10 pour refléter les nouveaux standards de réparation, la Switch 2 écope d’un 3/10 semble-t-il bien mérité.

Dès l’entrée dans la console, les choses se présentent mal : Nintendo a bien entendu utilisé encore une fois ses fameuses vis « tri-points », mais celles-ci sont en plus cachées derrière des stickers, irrémédiablement endommagés une fois enlevés.

Mais ce n’est pas fini, loin de là : si la précédente version permettait de remplacer le stockage interne, le lecteur de cartouches et le port USB-C, la nouvelle les intègre sur la carte-mère, obligeant à la remplacer en cas de défaillance, ou à jouer du fer à souder. En parlant de carte-mère, enlever les dissipateurs thermiques promet d’être un challenge au bout de quelques années : Nintendo utilise pas moins de 3 (!) pâtes thermiques différentes sur sa console, qui ne manqueront pas de sécher et se transformer en adhésif agaçant au fil du temps.

Concernant les Joy-Cons, ce n’est pas mieux : ils sont bien plus difficiles à démonter que les précédents. Et c’est un souci majeur, étant donné que Nintendo n’a pas changé de technologie concernant les joysticks, utilisant les mêmes potentiomètres que les originaux, prompts au fameux « joystick drift ».

Celle-là, elle ne risque pas de s’envoler... Image iFixit.

Cependant la pièce de résistance, et c’est un doux euphémisme, est malheureusement une pièce d’usure : la batterie. Celle-ci est tellement bien collée par un puissant adhésif qu’il a fallu une grande quantité d’alcool isopropylique et de leviers en plastique à l’équipe d’iFixit pour en venir à bout. Qui plus est, une fois décollée, son support en mousse se désagrège en de nombreux morceaux impliquant un nettoyage des plus pénibles avant de mettre une pièce de remplacement.

En parlant de pièces de remplacement, justement, n’y comptez pas trop : Nintendo n’a jamais vendu de pièces originales en dehors de son réseau de réparateurs agréés pour ses précédentes consoles, et l’entreprise ne semble pas décidée à changer d’avis sur la question. Au moins un manuel de réparation ? Non plus, aucun manuel de démontage officiel n’est sorti pour la Switch originale, alors n’y comptez pas trop pour la Switch 2.

Fidèle à sa réputation, Nintendo n’a que faire du droit à la réparation. Jusqu’à ce qu’une class action finisse par enfin lui forcer la main, comme ce fut le cas pour Apple et ses iPhone ?

YouTube part à la chasse aux ad blockers, au grand dam des resquilleurs

6 juin 2025 à 20:15

Dans la série du jeu du « chat et de la souris », il en est un qui dure depuis maintenant plusieurs années : la course entre les ad blockers et YouTube. Si jusqu’à présent Alphabet avait fait une pause dans la chasse aux resquilleurs, il semble que la trêve soit terminée.

Cette fenêtre se multiplie depuis 24 heures.

Comme le rappelle 9to5Mac, YouTube a été clair et net sur sa politique depuis maintenant fin 2023 :

[YouTube] a lancé un effort global pour inciter les utilisateurs d’ad blockers à laisser la diffusion des publicités sur YouTube, ou à essayer YouTube Premium pour une expérience sans pub. [...] L’utilisation d’ad blockers viole les conditions d’utilisation de YouTube. [...] La publicité permet à tout un écosystème de créateurs de vivre de leurs créations, et permet à des milliards de personnes d’accéder à leurs contenus favoris sur YouTube.

Cette déclaration fut suivie d’une vague de colmatage des failles utilisées par les ad blockers, fermant la majorité des accès frauduleux. Mais la nature ayant horreur du vide, de nouveaux entrants sont venus exploiter d’autres failles, permettant ainsi de profiter de YouTube sans verser le moindre sou, et sans visionner la moindre réclame.

YouTube reprend ainsi sa chasse, au grand dam de certains utilisateurs qui sont venus s’en plaindre sur Reddit (1, 2, 3, 4, 5, 6). Si le fait de se plaindre qu’une solution de contournement ne fonctionne plus paraît logique, d’autant plus quand le risque d’être pris à l’utiliser est très faible, le plus étonnant reste que nombre d’utilisateurs d’ad block ne viennent pas chercher une nouvelle solution, mais lancent un appel à YouTube à « lâcher l’affaire ». Si le message est fort probablement reçu, il a cependant peu de chances d’être entendu...

Les « e-dogs », les chiens gendarmes capables de flairer le matériel électronique

6 juin 2025 à 18:30

Connaissez-vous les « e-dogs » ? Non, nous n'allons pas vous parler des antiques Aibo ni d'un nouveau modèle de robot, mais bien d'un nouvel ami des gendarmes, formé par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG). Il s'agit en effet de chiens entraînés pour détecter les circuits électroniques grâce à leur flair.

Un berger malinois, une race capable de flairer du tantale et donc des circuits électroniques. wim harwig, CC BY 2.0.

Nos confrères de BFM TV ont pu voir une démonstration des capacités de ces chiens avec Snatch, un berger malinois de 4 ans qui travaille depuis quelques mois pour la gendarmerie. Il est capable de détecter l'odeur de certains composés présents dans les circuits électroniques, comme le tantale, un métal rare. Ce n'est pas la seule possibilité, selon les gendarmes, mais l'entraînement avec le tantale permet un taux de réussite de 70 %, alors que les Américains qui passent par l'oxyde de triphénylphosphine (aussi présent dans certains composants) se limitent à 30 % de réussite.

Ceci n'est pas un e-dog. Image MacGeneration.

L'entraînement ne diffère visiblement pas de celui des autres chiens, qui doivent chercher des billets de banque, de la drogue ou des armes à feu : quand Snatch trouve une clé USB, une carte microSD ou une montre connectée — des objets qui peuvent aider les enquêteurs à résoudre une enquête —, il reçoit une récompense qui est au cœur de l'entraînement. Visiblement, les chiens semblent aussi capables de détecter d'autres composants que le tantale : Snatch est capable de trouver des batteries au lithium, qui ne contiennent pas de tantale. Pour conclure de la même façon que nos confrères, « c'est la magie des chiens ».

Mark Gurman continue de gâcher la surprise, à quelques jours de la WWDC

6 juin 2025 à 17:41

Mark Gurman continue de lever le voile en avance sur le contenu de la WWDC 2025, qui débutera pour rappel lundi 9 juin en fin de journée. Si vous comptez garder la surprise, arrêtez votre lecture immédiatement et venez nous lire à partir de 19 heures. Si quelques spoilers ne vous effraient pas, le journaliste de Bloomberg a repris de nombreux éléments connus, tout en glissant quelques informations nouvelles au passage. Je vais me concentrer ici sur les rumeurs que l’on ne connaissait pas.

Image MacGeneration, avec l’aide de ChatGPT et Final Cut Pro (mais oui).

Un style unifié, inspiré par visionOS, mais toujours spécifique à chaque plateforme

Tous les systèmes d’exploitation conçus par Apple devraient avoir des changements visuels, d’iOS à tvOS, de macOS à watchOS, en passant par CarPlay. L’inspiration viendrait de visionOS, avec du verre brossé et davantage de transparence et de jeux sur les lumières. Les différents OS seraient ainsi plus proches, sans être égaux : par exemple, les icônes d’apps rondes devraient rester l’apanage du Vision Pro, les autres appareils garderont une présentation similaire à l’actuelle.

Les barres d’outils et d’onglets devraient toutefois avoir un nouvel aspect et on devrait pouvoir compter sur de nouveaux aspects pour des icônes et boutons. Apple pourrait aussi généraliser les menus contextuels « pop-out », qui affichent des commandes au niveau du bouton associé. Sur le Mac, le journaliste de Bloomberg annonce une nouvelle barre des menus ainsi que des boutons colorés retravaillés pour les fenêtres, ce n’est pas tous les jours que cela arrive.

Les widgets, que l’on retrouve un petit peu partout, seraient modifiés en fonction de ce nouveau design, ce serait logique. L’article du jour souligne toutefois qu’il ne faut pas s’attendre à des changements sur le plan fonctionnel, il s’agirait uniquement d’un nouveau style.

Aperçu sur l’iPhone et iPad

Aperçu ne devrait plus être réservée au Mac ! Si l’on en croit Mark Gurman, cette app capable d’ouvrir et de modifier des images et fichiers PDF pourrait aussi intégrer iOS et iPadOS 26. L’app serait très proche de ce que l’on connait sous macOS, avec toutefois un écran de démarrage dans le même style de ceux de Pages ou Keynote, où l’on trouverait notamment les documents récemment ouverts. Cette app serait préinstallée sur tous les iPhone et iPad, note le journaliste, il ne sera pas nécessaire de la télécharger depuis l’App Store.

Parmi les options qu’on devrait avoir dans la version mobile d’Aperçu, on imagine qu’il sera possible d’annoter un PDF avec un Apple Pencil. À ce sujet, iPadOS 26 aurait droit à un nouveau crayon virtuel, en l’occurrence une plume italique (façon roseau).

Des plus grosses nouveautés pour Téléphone, Appareil photo et Safari

Toutes les apps conçues par Apple devraient être mises à jour pour s’aligner sur le nouveau style, mais elles seraient par ailleurs similaires, voire identiques, aux versions actuelles. Il y aurait quelques exceptions toutefois, à commencer par Téléphone qui recevrait une mise à jour majeure, ce qui est rarement arrivé depuis 2007. D’après la rumeur du jour, Apple aurait créé une nouvelle vue unifiée pour présenter vos contacts favoris, les appels récents et la boîte vocale. Au lieu de passer d’un élément à l’autre avec des boutons en bas, on aurait une seule fenêtre qui défile.

L’app Téléphone actuelle est toujours organisée comme celle du premier iPhone. Cela pourrait changer avec iOS 26. Image MacGeneration.

Ce design unifié rappelle fortement l’app Photos, entièrement remaniée l’an dernier avec iOS 18. Apple aurait retenu la leçon toutefois : Mark Gurman suggère qu’une option serait accessible directement depuis l’app pour revenir à la présentation classique. Il faut dire que l’app Téléphone est indéniablement parmi les plus fréquemment ouverte par les utilisateurs d’iPhone et tout changement aurait un impact considérable.

Appareil photo serait elle aussi bouleversée et Mark Gurman croit savoir que ce sera pour la simplifier. Il faut dire qu’Apple n’a pas cessé de multiplier les modes ces dernières années, si bien que l’interface actuelle est devenue assez touffue, pour ne pas dire bordélique. iOS 26 devrait apporter une nouvelle approche, on peut imaginer que séparer les modes dédiés à la photo et ceux à la vidéo pourrait aider, c’est justement ce qu’une autre rumeur parue en début d’année suggérait.

Enfin, Safari aurait un tout nouveau design, encore une fois. Mark Gurman n’entre pas dans les détails, si ce n’est qu’un des changements les plus visibles serait une barre d’adresse plus transparente et avec un effet en verre. Celle de visionOS sur toutes les plateformes, peut-être ?

Il note aussi en passant que Messages, en plus d’offrir des sondages comme une précédente rumeur le mentionnait, permettrait d’associer un fond d’écran à une discussion. Ça pourrait être utile pour mieux les distinguer.

Peu de nouveautés pour Apple Intelligence

Apple Intelligence devrait avoir droit à quelques mentions sur la scène virtuelle de la WWDC, mais Mark Gurman réitère qu’il ne faut pas s’attendre à un show AI, l’entreprise se ferait plutôt discrète puisqu’elle n’aurait pas grand-chose à montrer. La plus grosse nouveauté devrait être la traduction, qui deviendrait l’une des fonctionnalités mises en avant dans le cadre d’Apple Intelligence, bizarrement. On devrait pouvoir traduire des appels et messages, tandis que les AirPods devraient proposer une fonction de traduction en direct.

Vous vous rappelez des Genmoji ? Apple ne les aurait pas oublié, étrangement, avec la possibilité de combiner deux emojis existants pour en créer un nouveau. C’est un petit peu différent de la fonctionnalité actuelle, qui demande de saisir du texte. On peut obtenir des mélanges d’emojis en les décrivant, mais ce serait plus facile si on pouvait sélectionner les deux images et avoir directement un résultat.

On peut déjà mélanger des emojis, iOS 26 devrait simplifier cette tâche. Image iGeneration.

Pour le reste, Apple n’aurait pas grand-chose à présenter. Le nouveau Siri ne serait pas prêt et il serait ainsi largement ignoré, tout comme la nouvelle app Santé attendue par la rumeur, elle ne serait pas non plus prête et se ferait discrète. Apple travaillerait bien sur une nouvelle app Calendrier, sauf que c’est la même idée : pas prête, elle aurait été repoussée à l’an prochain.

Quant à Swift Assist qui n’a jamais été lancée, elle serait remplacée par un Xcode relié sur un grand modèle de langage fourni par un tiers, faute de mieux. C’est celui d’Anthropic qui aurait les faveurs d’Apple, on verra lundi si Claude a finalement été retenu.

Collectible Phones encadre le premier iPhone et le livre en Europe

6 juin 2025 à 17:05

Collectible Phone démonte des téléphones d'Apple et met ses principaux composants à l'intérieur d'un tableau décoratif. L'idée n'est pas foncièrement nouvelle, depuis la Chine l'équipe de Grid Studio fait la même chose avec en plus des iPad et pas mal d'autres appareils électroniques devenus fameux.

Image Collectible Phone.

Le nouvel arrivant est basé en Australie, le fondateur est Sonny Dickson. Son nom n'est pas étranger à l'actualité d'Apple. Depuis des années il met sur le web ou sur Twitter/X des photos de maquettes des futurs iPhone d'Apple (ou autres produits) lorsqu'elles commencent à circuler chez les accessoiristes.

Image Collectible Phone.

Suivant le modèle de Grid Studio il propose le tout premier iPhone sous la forme d'un éclaté dont les différents éléments sont légendés. Ce sont des pièces d'origine à l'exception de la batterie qui est une reproduction pour des raisons de sécurité (idem chez Grid Studio). Au lieu d'un cadre en bois, Dickson a opté pour l'aluminium décliné en tons noir et argent.

Comment les tableaux de Grid Studio dévoilent l

Comment les tableaux de Grid Studio dévoilent l'intérieur des iPhone, iPod ou Game Boy

Il ne propose pour le moment que ce seul modèle d'iPhone, qu'il vend aussi vers l'Europe pour 312,95 € — la livraison est gratuite — c'est en deçà de son concurrent qui approche les 350 €.

Une minorité de développeurs finance l'App Store, et c'est un problème

6 juin 2025 à 17:05

Ce n'est pas nécessairement quelque chose qui est vraiment connu ou compris par les utilisateurs de produits Apple, mais l'App Store d'Apple est financé par une minorité des développeurs. Et c'est un choix d'Apple : en effet, la majorité des apps n'amène pas d'argent directement dans la poche d'Apple.

Jeff Johnson l'explique bien, en prenant plusieurs exemples. Premièrement, les apps gratuites — la majorité — n'amènent pas d'argent directement par Apple et (par exemple) un jeu gratuit financé par la publicité et sans achats in-app a un coût direct pour Apple (les serveurs) mais n'amène pas de revenus en dehors des 100 $ annuels demandés aux développeurs. Deuxièmement, certains développeurs peuvent éviter la commission d'Apple. Typiquement, une app de covoiturage ou un service de livraison de nourriture ne payent pas de commission sur les ventes (ce qui peut sembler logique). En 2019, Apple expliquait que 84 % des développeurs ne payaient pas pour être dans l'App Store, et cette valeur a visiblement atteint plus de 90 % selon le dernier communiqué en date. Si vous prenez le problème dans l'autre sens, 16 % des développeurs « finançaient » l'App Store en 2019 et ils sont moins de 10 % en 2025.

Apple illustre le fait que peu de développeurs financent l'App Store avec de jolies animations. Image Apple.

Pour le développeur, qui vit d'applications Mac et iOS, c'est un non-sens et un problème. Selon lui, le fait qu'Apple prend une commission sur l'App Store ne peut pas être justifié face à ces chiffres, pour la bonne et simple raison que l'App Store est probablement payé par la taxe Apple, c'est-à-dire le prix élevé du matériel. C'est aussi pour ça que nous avons mis « finançaient » en guillemets plus haut : les développeurs qui payent une commission à Apple ne suffisent probablement pas à financer les coûts des serveurs pour les applications de tous les autres développeurs. Et surtout, pour lui, le fait que l'App Store est (hors de l'Europe) le seul moyen d'ajouter une application dans un iPhone est une anomalie. Il n'a pas vraiment de solutions, et il est assez lucide sur le fait que l'App Store iOS fait vendre des iPhone et des iPad et que la marge d'Apple sur les iPhone et les iPad permet de financer les serveurs de l'App Store.

Mais pour le développeur, tout ceci est un problème : les petits développeurs indépendants (comme lui) qui n'ont pas de passe-droits comme certains pour éviter de payer la commission financent l'App Store pour les gros développeurs d'applications, qui sont pourtant parfois assez prompts à se plaindre du monopole d'Apple.

Garmin devrait bientôt lancer un brassard de suivi du sommeil

6 juin 2025 à 16:27

Garmin prépare le lancement d'un brassard conçu pour suivre la qualité de son sommeil. Ce produit baptisé Index Sleep Monitor fuite depuis un mois, puis il est brièvement apparu sur la page YouTube d'une filiale régionale du fabricant. La vidéo a été retirée, mais Gadget & Wearable a pu en récupérer quelques images.

Extraits du YouTube de Garmin.

Le clip donne un aperçu assez complet de ce brassard assez simple dans sa conception. Outre son capteur, il présente une diode pour vérifier l'état de la batterie — l'autonomie annoncée est d'une semaine — et il dispose d'une fonction d'alarme qui fait le fait vibrer (on l'arrêtera par un tap sur le brassard).

Le capteur sera capable de mesurer la fréquence cardiaque, le niveau d'oxygène dans le sang, la variabilité de la fréquence cardiaque, les écarts de température et variation de la respiration, probablement pour détecter des apnées du sommeil. L'objectif de cet accessoire est de permettre à ceux qui n'aiment pas porter leur montre pendant la nuit — surtout certaines grosses Garmin — de continuer à collecter des données. Le prix de l'Index Sleep Monitor serait proche des 170 €.

L'iPad A16 (11e génération) à moins de 350 €, une belle promotion

6 juin 2025 à 16:00

Amazon Italie propose l'iPad A16 (la 11e génération) à un peu moins de 350 €, alors qu'il est vendu près de 410 € dans nos contrées. La promotion est valable sur toutes les couleurs — argent, bleu, jaune, rose —, dans la version Wi-Fi dotée de 128 Go de stockage.

4 couleurs. 4 promos. Image Apple.

Comme toujours avec Amazon Italie, le prix affiché avant la commande n'est pas le même que celui que vous allez payer. Il est affiché à 349 €, mais une fois connecté à un compte Amazon français, vous le verrez à 343,28 € (une différence due à la TVA qui n'est pas la même en Italie) avec des frais de port de 5,7 €, soit 348,98 € au total. Vous pouvez ajouter 1,09 € pour le recevoir plus rapidement (dès demain au lieu du lundi 9).

Test de l

Test de l'iPad A16 : il fait l'essentiel sans zèle

Promos : le MacBook Air M4 entrée de gamme à 1 027 € (-172 €) et le 15” haut de gamme à 1628 € (-361 € !)

6 juin 2025 à 22:19

Amazon enfonce un coin dans les promotions qui touchent le MacBook Air 13" M4 un peu partout. Le modèle avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage est vendu 1 027,84 € dans son coloris argent.

Le modèle M4 est capable de piloter 2 écrans externes en plus du sien. Image Apple.

Tout le monde, Amazon compris, vend habituellement cette configuration en promo autour de 1 100 € tandis qu'elle est à 1 199 € chez Apple. Avec ce petit coup de pouce supplémentaire, l'économie totale est de 171 €. Si on veut plus de RAM et de SSD, Amazon fait durer une autre bonne promotion sur le 13" en 24/512 Go. La remise de 10 % met son prix à 1 531 € au lieu de 1 699 €. Là c'est le coloris Lumière stellaire qui est le mieux disant.

Pour sa part, Cdiscount offre une promotion sur le modèle haut de gamme de 15″. Celui-ci embarque, rappelons-le 24 Go de RAM et 512 Go de SSD. Il est possible de l’acquérir pour 1628 €, soit une remise de 19 % sur son prix normal.

MacBook Air M4 : la chute des prix se poursuit encore sur ce nouvel incontournable 

MacBook Air M4 : la chute des prix se poursuit encore sur ce nouvel incontournable 

watchOS 26 n’abandonnerait aucune Apple Watch actuellement prise en charge

6 juin 2025 à 15:28

Pas de changement à la liste de compatibilité de watchOS 26, c’est ce que rapporte MacRumors, sur la base d’une source que le site juge fiable. Toutes les montres qui étaient compatibles avec watchOS 11 à l’automne 2024 devraient ainsi pouvoir passer à la nouvelle version dans quelques mois, ou même dès lundi soir pour les plus braves qui testeront les bêtas destinées aux développeurs.

Cette Apple Watch Series 8 devrait bien pouvoir installer watchOS 26. Image WatchGeneration.

Concrètement, on devrait pouvoir installer watchOS 26 sur l’Apple Watch Series 6 sortie en 2020 et toutes les suivantes. Cela englobe évidemment les deux générations de la variante Ultra, ainsi que la SE de deuxième génération sortie en 2022.

Si l’on en croit les autres rumeurs sur le sujet, cette mise à jour devrait apporter quelques changements visuels comme tous les autres systèmes d’Apple. On s’attend aussi à quelques nouveautés mineures, comme la possibilité d’ajouter des boutons fournis par des apps tierces dans le centre de contrôle.

watchOS 26 ouvrirait son centre de contrôle à toutes les apps

watchOS 26 ouvrirait son centre de contrôle à toutes les apps

La Nintendo Switch 2 accepte les webcams, les claviers et (à peu près) les souris

6 juin 2025 à 15:00

La nouvelle console de Nintendo est là, et vous ne l'avez probablement pas ratée. Comme la première Switch, la Switch 2 dispose d'une prise USB-C et cette dernière peut accepter quelques accessoires. Il est en effet possible de brancher de webcams, des claviers et des souris… avec quelques limites pour ces dernières.

Elle accepte quelques accessoires. Image iGeneration.

Les webcams fonctionnent

Pour les webcams, c'est assez simple : tous les modèles compatibles UVC1 fonctionnent. Vous aurez parfois besoin d'un adaptateur USB-C vers USB-A, en fonction de votre modèle — la très bonne StreamCam est par exemple directement USB-C —, mais ensuite tout devrait bien se passer. La caméra officielle de Nintendo (qui vaut 50 €) n'est donc pas obligatoire.

Un iPhone comme webcam. Plus ou moins.

Une technique déjà vue sur iPad fonctionne avec la Switch 2. Si vous branchez une carte d'acquisition HDMI en USB-C à la console et qu'elle utilise le standard UVC (ce qui est le cas des modèles d'entrée de gamme), l'entrée devrait être vue comme une webcam. Il est ensuite possible de brancher un iPhone sur l'entrée (via un câble USB-C vers HDMI) et de profiter de la caméra de l'iPhone. C'est une bidouille vue sur 9to5 Mac et un peu compliqué qui implique quelques (re)compressions mais qui peut suffire si vous n'avez pas de webcam sous la main.

Orion transforme l

Orion transforme l'iPad en écran HDMI, mais est-ce vraiment efficace ?

Les claviers fonctionnent

Pour les claviers, la donne est la même et c'était déjà le cas sur la première Switch. Vous pouvez brancher un clavier en USB-C — ils sont rares — ou avec un simple adaptateur USB-C (mâle) vers USB-A (femelle). Si vous avez un modèle sans fil, il devrait fonctionner avec un adaptateur pour le dongle mais pas en Bluetooth, car la console ne propose tout simplement pas le nécessaire pour appairer un clavier. Comme l'explique 01 Net, ce n'est pas particulièrement utile : le clavier sert essentiellement pour entrer du texte et ne remplace pas les manettes.

Vous pouvez brancher des accessoires USB-A sur la station d'accueil. Image iGeneration.

Le cas épineux des souris

La nouvelle console dispose d'un mode souris pour les Joy-Con, mais elle ne prend pas en charge directement les souris. Plus exactement, vous ne pourrez pas utiliser une souris dans l'interface de la console, et seuls quelques jeux acceptent une véritable souris comme périphérique d'entrée. La liste comprend Nobunaga's Ambition: Awakening et Cyberpunk 2077, toujours attendu sur les Mac. Lors de nos essais, nous n'avons pas trouvé d'autres jeux compatibles. Comme pour les claviers, il faut une souris USB-C — ce qui est rare —, une souris USB classique avec un adaptateur ou un modèle sans fil qui passe par un dongle (et probablement aussi un adaptateur USB-C). Les modèles Bluetooth, eux, ne sont pas pris en charge.

Premier coup d’œil sur la Switch 2 : Nintendo passe la deuxième

Premier coup d’œil sur la Switch 2 : Nintendo passe la deuxième


  1. Toutes celles qui ont moins de 20 ans, en gros.  ↩︎

Les mises à jour annuelles n’abandonneraient ni l’Apple TV HD de 2015, ni le premier HomePod

6 juin 2025 à 14:05

tvOS 26 n’abandonnerait aucune Apple TV, si l’on en croit une rumeur rapportée par MacRumors, qui indique que la source a déjà apporté des informations fiables dans ce domaine par le passé. Cela veut dire que le système gérerait encore les quatre dernières générations du boîtier destiné aux téléviseurs, y compris l’Apple TV HD qui fêtera son dixième anniversaire dans quelques mois. Une longévité exceptionnelle pour l’appareil, même s’il faudra vérifier quelles nouveautés sont bien disponibles pour lui, sachant qu’il lui manque déjà plusieurs fonctionnalités, de l’amélioration du son pour les dialogues à l’économiseur Snoopy.

Image iGeneration.

Le site avance aussi que l’on passerait directement de tvOS 18 à tvOS 26 pour cette nouvelle version, une rumeur partagée au préalable par Mark Gurman, dont la fiabilité n’est plus à prouver. La mise à jour du système d’exploitation dédié aux Apple TV devrait aussi voir son interface évoluer, comme tous les autres, en s’inspirant de visionOS. On ne sait pas à quoi cela ressemblera sur le téléviseur, mais l’attente ne sera plus très longue : les premières bêtas devraient arriver dès lundi soir.

Cette même source a aussi indiqué à MacRumors qu’aucun HomePod ne devrait être laissé sur le côté de la route cette année. Le système d’exploitation sans nom public destiné aux enceintes connectées d’Apple resterait compatible avec tous les HomePod, y compris le modèle de première génération sorti il y a huit ans. Une belle longévité sur le plan logiciel, même si Apple a abandonné de manière assez précoce ce matériel qui posait de nombreux problèmes. Si vous avez l’enceinte et qu’elle fonctionne encore, elle pourra quand même passer sur la mise à jour de l’année, probablement numérotée 26 elle aussi.

DNS4EU, un nouveau résolveur DNS public et européen

6 juin 2025 à 12:20

Le résolveur DNS DNS4EU avait été annoncé il y a plusieurs années, il est enfin disponible. Porté notamment par la Commission européenne, ce nouveau résolveur ne révolutionne pas le marché, mais offre tout de même une alternative intéressante aux résolveurs privés, comme ceux de Google, Cloudflare ou Cisco (et évidemment ceux des opérateurs). Pour rappel, de façon très schématique, le résolveur DNS fait le lien entre une URL (par exemple www.macg.co) et l'adresse IP du serveur. Depuis quelques années, les résolveurs DNS sont au cœur des tentatives de blocage de certains sites illégaux, avec une censure imposée aux opérateurs.

DNS4EU est accessible en IPv4 (86.54.11.100), IPv6 (2a13:1001::86:54:11:100) et en DNS over HTTPS ou DNS over TLS (deux technologies intégrées dans les navigateurs). Nous avons indiqué ici les adresses employées par la version sans filtres du résolveur. Elle fonctionne comme n'importe quel résolveur classique, mais sans les filtrages imposés par la loi française (en tout cas pour le moment).

En cliquant sur le + de chaque image (sur le site dédié), vous trouverez les différentes adresses.

Le service propose plusieurs variantes, qui peuvent effectuer différents niveaux de filtrages. Protective Resolution intègre un blocage des sites frauduleux et des menaces connues, Protective resolution with child protection ajoute un blocage des sites pour adultes (ce n'est plus nécessaire pour Pornhub), ceux qui contiennent de la violence ou de l'apologie de la drogue. Protective resolution ad-blocking ajoute un bloqueur de publicité au niveau des DNS (ce qui peut poser des soucis sur certains sites) mais sans la protection pour les enfants, et Protective resolution with child protection & ad-blocking filtre la totale. Vous trouverez la liste des adresses IP sur le site dédié, qui est malheureusement uniquement disponible en anglais.

Si vous ne savez pas comment modifier l'adresse du résolveur DNS, une page dédiée — elle aussi en anglais, ce qui est étonnant pour un projet européen — donne quelques explications pour les principaux cas possibles, de Windows aux smartphones Android en passant par macOS ou iOS. Attention, certains appareils ne permettent pas nécessairement de modifier l'adresse du serveur DNS.

Sous macOS, il faut vous rendre dans Réglages Système > Réseau > Votre connexion (Ethernet ou Wi-Fi) > *Détails… * > DNS et ajouter l'adresse avec le +.

L'ajout sous macOS. Image MacGeneration.

Enfin, les explications techniques de Stéphane Bortzmeyer montrent que le filtrage est parfois un peu surprenant. Comme il le note, l'intérêt de ce nouveau résolveur est pour le moment assez limité mais un peu de diversité ne fait jamais de mal dans ce domaine.

Le scan NFC de la carte d’identité devrait être plus fiable dans l’app France Identité

6 juin 2025 à 12:01

France Identité repose sur le scan de la puce NFC intégrée à la nouvelle carte nationale d’identité, sans cela l’app n’a pas grand intérêt. Malheureusement, cette étape primordiale était souvent compliquée, voire impossible, à réaliser. C’est un souci depuis le lancement de l’app et il y avait plusieurs solutions pour tenter d’aller jusqu’au bout de la démarche, comme d’activer le mode avion de l’iPhone. Tout cela ne devrait plus être nécessaire, l’app a été corrigée si l’on en croit un message publié par le compte officiel de France Identité sur X.

Lecture en cours de la carte d’identité numérique. Image iGeneration.

Le message précise qu’une « anomalie affectant certaines cartes nationales d’identité émises récemment » avait été identifiée et corrigée avec une mise à jour de l’app. Si les notes de version de France Identité sur l’App Store ne sont pas très complètes, on peut présumer que c’est la version 1.3.3703 distribuée depuis le 22 mai qui intègre le correctif. L’un de nos lecteurs n’arrivait pas à scanner sa carte dans l’app auparavant, il a réessayé depuis et témoigne sur le Discord du Club iGen que cela fonctionne désormais.

En bref, si vous disposez de la nouvelle génération de la carte nationale d’identité (sinon, on peut demander un renouvellement pour l’obtenir) et que vous bloquiez sur la phase d’ajout de la carte à l’app, il est temps de réessayer. N’hésitez pas à indiquer en commentaire si cela fonctionne mieux pour vous maintenant.

Test de France Identité : comment importer sa carte d’identité et son permis de conduire dans son iPhone

Test de France Identité : comment importer sa carte d’identité et son permis de conduire dans son iPhone

Ugreen imagine une grosse station de charge USB-C qui fournit jusqu’à 500 W pour six appareils

6 juin 2025 à 11:26

Le dernier chargeur USB-C conçu par Ugreen ne cherche pas la compacité à tout prix, il est même assez gros avec ses 14,6 cm de long, 11,4 cm de haut et 6 cm d’épaisseur. Il est aussi assez lourd, avec plus de 2 kg sur la balance, mais en contrepartie, l’appareil a de l’énergie à revendre : comme son nom à rallonge l’indique bien, le « Nexode 500W Chargeur rapide de bureau GaN 6 ports » peut alimenter jusqu’à 6 appareils et leur fournir jusqu’à 500 W de puissance.

Image Ugreen.

Sur la face avant de l’appareil, on trouve cinq prises USB-C et une USB-A. Comme souvent, les 500 W ne sont pas répartis équitablement sur tous les connecteurs, tout dépend du nombre d’appareils que vous souhaitez charger en parallèle et cela devient très vite très compliqué. Le port tout en haut peut sortir jusqu’à 240 W, ce qui sera utile pour un MacBook Pro 16 pouces qui dépasse allègrement les 100 W lorsqu’il est en charge et que ses composants sont sollicités. Les quatre autres USB-C montent à 100 W au maximum, sauf si on arrive à quatre appareils branchés en même temps et ils basculeront tous ou en partie sur une sortie de 60 W. C’est plus simple pour l’USB-A qui sortira au mieux 20 W.

Ugreen a essayé de couvrir le maximum de scénarios, en intégrant six puces de contrôle GaN et en faisant en sorte qu’on puisse brancher six appareils en même temps et bénéficier des 500 W promis (240 W sur le premier USB-C, 60 W pour les quatre suivants et 20 W en USB-A). De quoi effectivement recharger cinq ordinateurs portables en même temps et, tant qu’il ne s’agit pas de cinq MacBook Pro 16 pouces, obtenir d’excellentes puissances pour chacun. Les 20 W supplémentaires seront intéressants pour un smartphone ou un autre petit accessoire.

L’appareil est fourni avec un câble de 2 mètres pour le relier au réseau électrique. À cet égard, il remplacera une multiprise et son format est finalement plutôt compact par rapport à son équivalent avec six chargeurs distincts. Si ce produit vous intéresse, comptez 200 € sur Amazon à condition de cocher la case sur la page produit pour bénéficier de la promotion (active jusqu’au 8 juin).

Sosh passe certains anciens forfaits de 140 à 200 Go en 5G

6 juin 2025 à 11:00

Lors de la mise en place de la 5G chez Sosh, l'opérateur avait plus ou moins supprimé un de ses forfaits historiques : pour 26 €/mois, il proposait à l'époque 70 Go en 4G et les appels vers les fixes en Europe. En 2023, quand Sosh a décidé de ne plus le proposer aux nouveaux clients, il avait gagné la 5G et 140 Go de données. Et il vient maintenant de passer à 200 Go.

Le SMS reçu. Image iGeneration.
Sosh se débarrasse de son forfait 4G 70 Go à 25,99 €, qui gagne la 5G et 140 Go

Sosh se débarrasse de son forfait 4G 70 Go à 25,99 €, qui gagne la 5G et 140 Go

L'opérateur avait déjà passé certains de ses forfaits de 140 Go à 200 Go, en octobre 2024, mais les abonnés à cet ancien forfait ont reçu un SMS récemment pour leur indiquer que l'offre passait elle aussi de 140 Go à 200 Go sans changement de prix, toujours avec les appels vers les fixes en Europe et 70 Go de données en Europe. Un autre forfait, le « Forfait/Série Sosh Extra » à 21 €/mois, passe aussi de 140 Go à 200 Go pour l'enveloppe de données, tout en gardant les 35 Go de données en Europe et les 35 Go en Afrique.

Avant/Après. Image Sosh.

Dans les deux cas, le passage de 140 Go à 200 Go ne change rien sur le reste du forfait.

Mail refuse de se lancer pour certains utilisateurs d’iOS 18.5

6 juin 2025 à 10:22

Plusieurs utilisateurs sous iOS 18.5 se plaignent de ne plus pouvoir lancer l’app Mail sur leur iPhone depuis plusieurs jours. Les témoignages que l’on trouve sur les forums d’Apple ou bien sur Reddit font état des mêmes symptômes : le client mail fourni par Apple affiche une page blanche et rien de plus. Lorsque cela arrive, quitter complètement l’app et la relancer ne corrige pas le problème, pas plus qu’un redémarrage, ni même une réinstallation depuis l’App Store. Pour ceux qui sont touchés, il ne semble y avoir aucun correctif à ce stade.

Image iGeneration.

On ne sait pas ce qui provoque ce bug, mais il ne touche pas tout le monde. Les iPhone sous iOS 18.5 que j’ai sous la main ne sont pas concernés et personne ne semble avoir rencontré le bug à la rédaction. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à témoigner dans les commentaires et peut-être que l’on finira par trouver la cause du problème. iOS 18.5 ne vient pas de sortir, alors c’est peut-être lié à un problème serveur quelque part, puisque les premiers témoignages sont très récents.

Quoi qu’il en soit, espérons qu’Apple publie rapidement un correctif, parce que c’est quand même utile d’avoir un client mail fonctionnel sur son smartphone… Naturellement, rien n’empêche d’utiliser une app tierce en attendant.

Snapchat a désormais son app Apple Watch

6 juin 2025 à 09:33

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de Snapchat : le réseau social est désormais disponible sur Apple Watch. Celle-ci n’est pas particulièrement poussée, mais permet d’avoir un aperçu d’un message ou bien d’y répondre directement depuis son poignet.

Il était déjà possible de voir ses messages Snapchat par le biais d’une simple notification, sans possibilité d’y répondre. Maintenant, les réponses peuvent être écrites ou dictées, mais il est également possible d’envoyer rapidement un emoji. Mis à part cela, l’app ne fait rien : la lancer se contente d’afficher le logo jaune avec un petit fantôme. On ne peut pas consulter les photos ou vidéos reçues.

Cela reste mieux que d’autres, comme Instagram, Messenger ou WhatsApp, qui ne disposent pas d’apps sur watchOS. Snapchat continue sa campagne visant à être présente sur le plus de plateformes possible. Le réseau est déjà disponible sur smartphones, sur le web et même sur tablettes. Il nécessite iOS 14 et watchOS 9.

Promos : le MacBook Air M2 à 799 € et l'iPhone 16 Pro Max à 1299 €

6 juin 2025 à 09:31

Jusqu’à lundi, Cdiscount propose un certain nombre de produits Apple à des prix très intéressants. La seule condition ? Saisir le code APPLE50D799, qui vous permettra d’obtenir 50 € de réduction sur un produit Apple dès lors que celui-ci est vendu plus de 799 €.

Ainsi, le MacBook Air M2 qui était déjà en promo cette semaine à 849 €, passe à 799 €. À ce prix, la configuration est très intéressante, cet appareil étant doté de 16 Go de mémoire vive. Vous avez le choix entre le modèle argent et gris sidéral. À vous de choisir.

Dans le cadre de certains usages, 256 Go, cela peut être insuffisant, mais dans le cadre d’une machine de complément, c’est largement suffisant. Pour le reste, le MacBook Air M2 est une excellente machine dotée d’une très bonne autonomie et qui ne souffre pas d’un défaut particulier.

Cette offre permet également de faire baisser le prix d’autres produits de la gamme. En saisissant bien le code APPLE50D799 lors de la commande, vous pouvez obtenir un iPhone 16 128 Go à 799 €, un iPhone 16 Pro Max 256 Go à 1299 € ou encore une Apple Watch Ultra Series 2 à 839,99 €. L’ensemble des produits Apple en promotion sont listés sur cette page.

82 % des iPhone ont installé iOS 18, c’est mieux que pour iOS 17 à la même époque

6 juin 2025 à 07:48

Apple a mis à jour ses chiffres d’utilisation d’iOS, juste avant la WWDC. D’après ses statistiques, iOS 18 est désormais installé sur 82 % des iPhone qui ont fait des transactions sur l’App Store, puisque c’est la méthode utilisée par l’entreprise pour effectuer cette mesure. Pour le reste, c’est à égalité entre iOS 17 et des versions plus anciennes, avec 9 % pour chaque. Si l’on se concentre sur les smartphones les plus récents, ceux sortis au cours des quatre dernières années, le chiffre d’utilisateurs sous iOS 18 monte à 88 %.

Captures d’écran site Apple, image iGeneration.

L’iPad a droit aux mêmes statistiques, avec des chiffres inférieurs qui prouvent probablement que la tablette est utilisée plus longtemps et mise à jour moins souvent. iPadOS 18 représente ainsi 71 % des connexions à l’App Store sur tout le parc et 81 % en se limitant aux modèles sortis dans les quatre dernières années. Sur l’ensemble des iPad, iPadOS 16 et les versions précédentes représentent même encore 15 % des acquisitions effectuées sur l’App Store.

Ces chiffres sont meilleurs que ceux donnés l’an dernier, pour iOS 17. Juste avant la WWDC, 77 % des iPhone et 68 % des iPad étaient passés à la dernière version des systèmes d’exploitation conçus à Cupertino. Est-ce Apple Intelligence qui a réussi à convaincre davantage d’utilisateurs ? Ces statistiques ne permettent pas de le déterminer, mais on peut noter une très nette progression d’iOS 18 et iPadOS 18 sur ces derniers mois. Lors du dernier relevé effectué en janvier, seuls 68 % des iPhone et 53 % des iPad étaient à jour.

watchOS 26 ouvrirait son centre de contrôle à toutes les apps

6 juin 2025 à 06:56

Le centre de contrôle de watchOS 26 serait désormais ouvert à toutes les apps, si l’on en croit une rumeur rapportée par 9To5 Mac. Jusque-là, cette interface accessible en cliquant sur le bouton latéral sous la couronne digitale était réservée aux contrôles prévus par Apple. On y trouve notamment un indicateur de batterie, la fonction lampe torche, l’accès au mode de concentration, le mode avion, un bouton pour faire sonner son iPhone et bien d’autres éléments, mais les apps tierces ne peuvent pas y ajouter un contrôle.

Le centre de contrôle de watchOS 11. Image WatchGeneration.

Cela changerait avec la prochaine mise à jour, ce qui alignerait le centre de contrôle de watchOS sur celui intégré à iOS et iPadOS. Comme sur son iPhone ou iPad, on pourrait ainsi choisir des contrôles fournis par les apps de l’App Store et enrichir l’intérêt de cette interface. On suppose que les widgets seront techniquement identiques, ou du moins très proches, de ceux d’iOS, ce qui simplifiera leur adoption rapide.

9To5 Mac ajoute que cet écran pourrait aussi être contrôlé depuis l’app Watch sur l’iPhone associé à la montre. Ce serait une bonne idée, tant la modification du centre de contrôle directement au poignet n’est déjà pas très agréable et le serait encore moins avec des dizaines d’options. On saura dans quelques jours si le site a vu juste et si c’est effectivement l’une des nouveautés de watchOS 26.

Mise à jour le 06/06/2025 09:06 : une première version de l’article avait confondu le Centre de contrôle avec la vue « Défilement intelligent », qui accueille des widgets qui peuvent déjà être fournis par des apps tierces.

Le divorce entre Trump et Musk fait plonger Tesla et met en danger l’ISS

5 juin 2025 à 23:00

Alors que les deux compères s’entendaient comme larrons en foire il y a encore quelques semaines, le torchon brûle entre Elon Musk et le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump. Et cette mésentente ne fait pas les affaires de Tesla, dont l’action a chuté de plus de 10 % en quelques heures, sur fond de fureur du locataire de la Maison Blanche.

En quelques jours, Tesla et SpaceX sont en effet passées d’entreprises choyées par l’administration à cible prioritaire des coupes budgétaires selon Bloomberg, Donald Trump n’hésitant pas à menacer les deux firmes du milliardaire de suppression de contrats :

La façon la plus efficace de faire des économies sur notre budget, des milliards et des milliards de dollars, c’est de mettre fin à tous les contrats et subventions du gouvernement envers les entreprises d’Elon. J’ai toujours été surpris que Biden ne l’ait pas fait !

De son côté, Elon Musk n’est pas en reste, et répond du tac au tac au président américain. Les enjeux sont beaucoup plus élevés qu’il n’y paraît à première vue : SpaceX est une des pierres angulaires du fonctionnement actuel de la NASA et du Pentagone pour tout ce qui touche au spatial. Même au niveau international, les retombées d’une fin brutale de coopération entre l’agence spatiale américaine et SpaceX seraient énormes, et Musk le sait très bien et en profite :

In light of the President’s statement about cancellation of my government contracts, @SpaceX will begin decommissioning its Dragon spacecraft immediately pic.twitter.com/NG9sijjkgW

— Elon Musk (@elonmusk) June 5, 2025

Au vu des dernières déclarations du président concernant la suppression de mes contrats gouvernementaux, SpaceX décommissionne le vaisseau Dragon avec effet immédiat.

Comme le rappelle Eric Berger, rédacteur spécialiste de l’espace à Ars Technica, l’annulation des contrats entre SpaceX et la NASA signifie la fin brutale de l’ISS, et la perte de contrôle de celle-ci, pouvant retomber n’importe où. En effet, la station spatiale internationale se trouvant à un peu plus de 400 km d’altitude, elle nécessite obligatoirement une poussée pour redresser son orbite à intervalles réguliers, mais aussi une mission spéciale pour la désorbiter de manière sécurisée. Sans cette mission, attribuée à SpaceX en 2024, la station pourrait retomber n’importe où (et relancer le syndrome Paco Rabanne...).

This would both end the International Space Station and simultaneously provide no way to safely deorbit it. https://t.co/0CO4v1rb0n

— Eric Berger (@SciGuySpace) June 5, 2025

Cela mettrait à la fois fin à la Station Spatiale Internationale, et simultanément supprimerait tout moyen de la désorbiter de manière sécurisée.

Le milliardaire a repris cette affirmation, et s’est amusé du constat : « Allez, vas-y, ça fait ma journée ».

Les échanges fusent, les menaces volent, mais seront-elles mises à exécution ? Entre le constructeur de voitures électriques qui dévisse complètement, et tout le domaine spatial américain qui se retrouve le bec dans l’eau, entraînant l’ISS avec lui, les conséquences du divorce entre les deux hommes pourraient avoir des conséquences non négligeables si les choses ne se calment pas.

Apple aurait déposé la marque homeOS par l’entremise d’une société-écran

5 juin 2025 à 22:10

Alors que la WWDC approche à grands pas, et que de nombreux changements sont prévus que ce soit au niveau de l’interface des OS comme de leurs noms, devant être unifiés suivant l’année en cours, il semble qu’un autre changement pointe le bout de son nez selon 9to5Mac.

L’Apple TV passerait de tvOS à homeOS ? Image Apple.

Même si le fameux « HomePad », que ce soit la version complète sur un bras articulé ou la version simplifiée se composant d’un simple écran semble ralenti par les retards du « Siri 2.0 », Apple aurait déposé le nom de son OS : homeOS.

Cupertino ne l’a pas fait en nom propre, mais une étrange entreprise sortie de nulle part, Home Opérations Suite LLC, a déposé la marque HOMEOS dans plusieurs pays ces derniers mois, allant du Liechtenstein aux USA en passant par l’Argentine ou encore le Pérou.

Si rien n’indique un lien particulier entre Apple et cette entreprise, ce mode opératoire a été plusieurs fois utilisé par la pomme pour discrètement acheter des marques qu’elle compte utiliser par la suite. Le dernier exemple en date reste visionOS, déposé par une entreprise totalement inconnue un mois avant la WWDC 2023.

Apple pourrait très bien profiter de la WWDC pour faire une première présentation de son HomePad, mais il semble plus probable qu’elle attende une date de sortie fiable pour ça. Pourquoi déposer cette marque aussi tôt alors ? Soit la date de dépôt était anticipée depuis plusieurs mois et n’a pas été bougée, soit Apple compte fusionner ses appareils de maison, que ce soit les HomePod, l’Apple TV ou ses futurs HomePad sous la même bannière logicielle, homeOS. La réponse dans quelques jours maintenant.

xAI interdit aux autres IA de se servir de X, pendant que Reddit poursuit Anthropic en justice

5 juin 2025 à 21:30

Alors que xAI a fait « l’acquisition » de X plus récemment dans l’année, officialisant par la même occasion l’usage des données du réseau social pour entraîner l’intelligence artificielle Grok, la société fait maintenant le ménage en interdisant à ses concurrents d’accéder aux données de X.

xAI compte bien faire de X sa chasse gardée.

C’est TechCrunch qui a remarqué le changement dans les conditions d’utilisation du réseau social, bloquant tout usage destiné à entraîner des intelligences artificielles :

Il est interdit d’utiliser, de tenter d’utiliser (ou de laisser utiliser) l’API de X ou le contenu de X pour entraîner un modèle d’IA, de base comme avancé.

C’est un demi-tour complet pour X, qui en octobre 2024 avait ouvert son réseau social à toutes les sociétés d’IA, leur permettant de pomper allègrement dans les données du réseau social pour entraîner leurs différents modèles.

La plupart des réseaux sociaux bloquent maintenant l’utilisation de leurs données pour entraîner des IA, soit parce que l’entreprise en possède déjà une (Llama pour Facebook/Instagram ou Grok pour X), soit pour monnayer l’accès à celles-ci. Reddit, qui avait vendu une autorisation à Google pour entraîner Gemini, a ainsi décidé mercredi de poursuivre Anthropic en justice, lui reprochant d’avoir accédé à ses contenus plus de 100 000 fois depuis juillet 2024. Si le créateur de Claude a indiqué avoir interdit à ses bots de fouiner chez Reddit depuis, le réseau social n’en démord pas et demande compensation, comparant Anthropic à « une entreprise ayant créé sur le tard une intelligence artificielle et se considérant comme le chevalier blanc de l’industrie, alors qu’il n’en est rien ».

C’est la parfaite illustration du double jeu d’Anthropic, qui côté pile tente de se faire passer pour une entreprise droite et respectueuse des limites imposées par la loi, alors que côté face elle ignore toutes les règles qui peuvent l’empêcher de s’en mettre plein les poches.

Anthropic a bien entendu répondu par l’intermédiaire de son porte-parole, indiquant « réfuter totalement les allégations de Reddit, et [nous nous défendrons] bec et ongles ». De l’autre côté, Ben Lee, le responsable légal de Reddit, a répondu à The Verge :

Reddit est un atout unique de l’humanité dans un monde rendu fade par l’IA [...] Maintenant plus que jamais, les personnes recherchent des interactions entre humains. Reddit héberge plus de 20 ans de discussions humaines riches, sur quasiment tous les sujets imaginables. Ces conversations n’apparaissent nul part ailleurs – et elles sont essentielles à l’entraînement de LLM comme Claude.

Ce n’est pas la première fois qu’Anthropic fait face à ce genre d’accusations, trois auteurs l’ayant déjà traînée en justice en août 2024, accusant l’entreprise d’avoir « bâti un business de plusieurs milliards de dollars sur le vol de centaines de milliers de livres sous copyright ». En octobre 2023, c’est Universal Music qui poursuivait l’entreprise, pour « infraction systématique et étendue aux droits d’auteurs sur les paroles des musiques appartenant à UMG ».

De l’autre côté, OpenAI n’est pas tranquille non plus : le New York Times, le New York Daily News, le Chicago Tribune ainsi qu’un regroupement de plusieurs auteurs dont George R.R. Martin ont aussi poursuivi le créateur de ChatGPT devant les tribunaux.

TNT : le jeu de chaises musicales des chaînes, c’est cette nuit

5 juin 2025 à 20:30

Préparez-vous : ils débarquent le 6 juin vers 1 à 2h du matin. Qui ? Les américains ? Non, ou alors vous êtes tombé dans une boucle temporelle, vous avez 81 ans de retard ! Ce 6 juin, ce sont les changements de numérotation de plusieurs chaînes de la TNT qui pointent le bout de leur nez.

Le panneau remplaçant C8 et NRJ12 sur le satellite. Image tvnt.net.

Petit résumé des épisodes précédents

Suite à l’arrêt de C8 et NRJ 12, dépossédées de leurs fréquences TNT le 1er mars 2025, le groupe Canal+, propriétaire de C8, a fait connaître son mécontentement à l’Arcom. Et du fait, a décidé de ne pas demander une prolongation de sa licence de diffusion pour ses chaînes payantes de la TNT, Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète.

L’autorisation d’émettre pour ces chaînes payantes expirant le 6 juin à minuit, l’Arcom a donc attendu cette date pour supprimer effectivement les canaux de C8 et NRJ12, qui restaient jusque là présents, affichant une simple image fixe. L’Arcom en profite pour éliminer une autre bizarrerie dans la liste, celle-ci sautant de 18 à 20 depuis le 24 août 2020 suite à l’arrêt de France Ô (la fréquence a été brièvement utilisée durant le Covid pour l’éphémère Culturebox, du 1er février au 3 mai 2021).

Comment va se passer ce changement ?

Plusieurs cas de figure existent : soit vous recevez la télévision par le réseau hertzien (la bonne vieille antenne râteau), soit par le satellite (TNTSat ou Fransat), ou encore par une box internet. Le changement sera différent selon la façon dont vous recevez les chaînes :

  • pour les utilisateurs de box, c’est le plus simple : il n’y a rien à faire, le changement est automatique.
  • pour la réception satellite, les utilisateurs de boîtiers décodeurs officiels de Fransat et TNTSat n’auront à priori rien à faire. Si la réception se fait par une antenne commune, il est possible que vous deviez faire appel à votre antenniste pour reprogrammer le boîtier commun.
  • pour la réception hertzienne, cela dépend de « l’intelligence » du téléviseur : certains feront le changement automatiquement, d’autres demanderont de refaire un scan des chaînes. Si au réveil toutes les chaînes sont là, c’est bon... sinon pensez à les réinstaller grâce au menu d’installation des chaînes de votre TV.

Si vous ne vous y retrouvez pas, l’Arcom a mis en place un tutoriel sur son site internet.

La nouvelle liste

Disparaissent donc C8, NRJ12, Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète. Apparaîtront T18 (dès le 6 juin à 19h45) et NOVO19 (au plus tard le 1er septembre). Quelques autres chaînes changeront de numéro. Voici la nouvelle liste complète :

  • 1 : TF1
  • 2 : France 2
  • 3 : France 3
  • 4 : France 4
  • 5 : France 5
  • 6 : M6
  • 7 : Arte
  • 8 : LCP/Public Sénat
  • 9 : W9
  • 10 : TMC
  • 11 : TFX
  • 12 : Gulli
  • 13 : BFMTV
  • 14 : CNews
  • 15 : LCI
  • 16 : franceinfo
  • 17 : CStar
  • 18 : T18 (6 juin à 19h45)
  • 19 : NOVO19 (1er septembre)
  • 20 : TF1 Séries Films
  • 21 : L’Équipe
  • 22 : 6Ter
  • 23 : RMC Story
  • 24 : RMC Découverte
  • 25 : Chérie 25
  • 26 : Paris Première (payante)

Le PDG de Qualcomm est clair : dès 2027, il n'y aura plus de modem Qualcomm dans les iPhone

5 juin 2025 à 18:27

Dans un entretien, le PDG de Qualcomm — Cristiano Amon — s'explique sur les dépendances qui existent encore entre Qualcomm et Apple. En effet, Apple emploie historiquement des modems Qualcomm et la société américaine équipe la majorité des iPhone depuis les iPhone 121. L'arrivée du modem Apple C1 en 2025 avec l'iPhone 16e a évidemment changé les choses, même si le modem Apple se limite à un modèle « d'entrée de gamme » actuellement.

Il explique à Yahoo Finance dans un podcast que Qualcomm espère se retrouver dans environ 70 % des iPhone qui seront lancés cette année — donc probablement les modèles 17 et 17 Pro, mais pas l'iPhone 17 Air2 — et dans 20 % des iPhone de 2026. Il indique ensuite qu'il considère pour le moment que les iPhone de 2027 ne posséderont probablement plus de modems Qualcomm. Il est par ailleurs assez lucide et clair sur ce changement : le contrat entre Apple et Qualcomm a un début et une fin, et elle est prévue pour 2027.

Cristiano Amon dans la vidéo de *Yahoo Finance. Capture d'écran.

Si le discours se veut rassurant, il faut tout de même prendre en compte une chose : Apple est un gros client pour Qualcomm. Le chiffre d'affaires estimé de la marque pour 2025 est de 43,5 milliards de dollars (en hausse par rapport à 2023 et 2024) et Apple serait à l'origine de 5,7 à 5,9 milliards de dollars selon les analystes, soit environ 13 % pour 2025. Pour Qualcomm, ce n'est donc pas anodin, mais son PDG indique que les ventes augmentent et que le marché chinois reste en expansion. Dans le monde Android, Qualcomm demeure un acteur majeur, que ce soit dans le domaine du haut de gamme avec ses Snapdragon 8 ou dans les gammes inférieures. La marque, historiquement spécialisée dans les modems cellulaires, garde par ailleurs un avantage par rapport aux autres fabricants de systèmes sur puce : les puces Snapdragon intègrent dans certains cas3 le modem directement dans le système sur puce, alors que les autres (Apple compris) travaillent avec une puce séparée, ce qui augmente le coût et la complexité de la carte mère.


  1. L'iPhone SE 2 est le dernier iPhone équipé d'un modem Intel.  ↩︎

  2. Ou quel que soit le nom qu'Apple choisira.  ↩︎

  3. Ce n'est pas systématique : les premiers modems 5G étaient séparés et certains smartphones possédaient donc techniquement deux modems.  ↩︎

Wacom aligne trois Cintiq avec de plus grands écrans et du multitouch

5 juin 2025 à 17:32

De nouvelles Cintiq entrent au catalogue de Wacom avec parmi elles un modèle à écran multitouch. Cette gamme n'est pas à confondre avec la famille Pro qui, de par son qualificatif, propose des diagonales et résolutions supérieures et des tarifs qui le sont tout autant.

Cintiq 24 et 16. Image Wacom.

Les Cintiq "tout court" s'adressent aux graphistes qui veulent un écran sur leur tablette, mais avec un budget moins conséquent. Le fabricant japonais lance trois modèles, les Cintiq 16, Cintiq 24 et la 24 Touch avec des écrans qui grimpent maintenant à 2,5K au lieu du 1080p. Leurs résolutions s'échelonnent entre 2 560 x 1 600 pour la première et 2 560 x 1 440 pour les deux autres.

Cintiq 16. Image Wacom.
Cintiq 16 et son porte-stylet. Image Wacom.

Pour comparaison, la gamme Pro est sur du 4K (3 840 x 2 160 pixels) et propose en sus un taux de rafraîchissement de 120 Hz contre 60 Hz sur les Cintiq d'entrée de gamme. Le nouveau modèle 24 Touch porte sa spécificité dans son nom puisqu'il vise les dessinateurs qui ont besoin de rapidement zoomer ou pivoter leur espace de travail d'une main tout en dessinant de l'autre.

Cintiq 24 Touch. Image Wacom.

Wacom a doté les nouvelles venues du même stylet Pro Pen 3 que les autres et aminci les châssis. La 24" est donnée comme quasiment deux fois plus mince (21 mm) que la précédente Cintiq 22. La 16" est munie de pieds pliables intégrés pour régler son inclinaison à 20° alors que les 24" ont un socle autorisant des angles de 16 à 69°.

Cintiq 24. Image Wacom.

La boutique de Wacom indique des tarifs de 790 € pour le modèle de 16", 1 400 € pour le 24" et 1 680 € pour le 24" avec l'écran mutitouch. Les livraisons interviendront dans le courant de l'été.

La fibre Sosh passe à 2 Gb/s et au Wi-Fi 7 pour 25 €/mois

5 juin 2025 à 17:00

Orange tente visiblement de concurrencer les offres à bas coût de Bouygues Telecom et Free avec une nouvelle version de la Boîte Sosh. Pour 25 €/mois, Sosh propose maintenant 2 Gb/s en réception et toujours 800 Mb/s en émission (1 Gb/s en réception précédemment). L'ancienne Livebox 5, elle, laisse la place à la Livebox S. Par rapport à l'offre précédente, le prix augmente la première année — il était de 20 €/mois — mais diminue la seconde année, en passant de 26 à 25 €.

La Livebox S remplace la Livebox 5. Image Orange.

La Livebox S est un modèle d'entrée de gamme qui se limite à 1 Gb/s pour l'Ethernet et qui propose du Wi-Fi 7 sur deux bandes uniquement (pas de bande des 6 GHz). C'est donc mieux que la Livebox 5… mais moins bien que la Bbox Ultym ou la Freebox Pop, livrées avec les offres des concurrents. L'offre de Sosh, comme les autres, fait l'impasse sur la télévision et est sans engagement, mais elle comprend tout de même la téléphonie illimitée.

La Freebox Pop S passe à 24 €/mois et gardera ce prix pendant 5 ans

La Freebox Pop S passe à 24 €/mois et gardera ce prix pendant 5 ans

Bouygues Telecom améliore encore son offre B&You Pure fibre, laissant la concurrence loin derrière

Bouygues Telecom améliore encore son offre B&You Pure fibre, laissant la concurrence loin derrière

Les offres de Bouygues Telecom et Free sont donc plus intéressantes tant sur le prix (légèrement plus faible) que sur les fonctions disponibles, Bouygues Telecom propose 8 Gb/s, Free 5 Gb/s. Mais si vous préférez passer par l'opérateur historique pour une raison x ou y, la boîte Sosh reste une offre intéressante compte tenu de son prix.

La fermeture de Pornhub en France fait les affaires des fournisseurs de VPN

5 juin 2025 à 16:32

Depuis hier après-midi, trois gros sites pornographiques dont le célèbre Pornhub ne sont plus accessibles pour les internautes français. Ce n’est pas une décision de justice qui a forcé ces sites à disparaître de notre réseau national, c’est le groupe Aylo qui gère ces sites qui a décidé de mettre en œuvre sa menace d’auto-censure, en opposition à une législation française qui l’impose de contrôler l’âge de ses visiteurs. Comme nous le relevions hier, un simple VPN suffit toutefois à contourner le blocage, puisqu’il se base uniquement sur le pays associé à l’adresse IP utilisée pour la connexion.

L’information n’est pas passée inaperçue et les habitués français des trois sites n’ont pas hésité à activer un VPN, sans doute pour la première fois pour une partie d’entre eux. Cette fermeture a ainsi fait les affaires de plusieurs services, dont ProtonVPN qui s’est réjoui sur X d’une hausse de « 1000 % » de ses abonnements dans la demi-heure qui a suivi la mise en œuvre du blocage. On ne sait pas ce que cela veut dire dans l’absolu, mais ce service n’est pas le seul à se féliciter de la manœuvre.

5PM - PornHub blocks France from accessing its website

5.30PM - @ProtonVPN registrations increase by 1,000%

For context, this is more than when TikTok blocked Americans. pic.twitter.com/gVZynD5hPS

— Proton VPN (@ProtonVPN) June 4, 2025

Contactés par nos soins, Opera n’a pas souhaité communiquer sur le sujet, mais NordVPN nous a ainsi indiqué :

Après la décision d’Aylo de bloquer l’accès à tous ses sites pour adultes, tels que Pornhub, YouPorn et RedTube, aux utilisateurs français, NordVPN a constaté une augmentation de l'utilisation de 170 % depuis hier dans le pays . Étant donné que NordVPN ne peut pas être acheté par des mineurs sans carte bancaire et donc, sans l’autorisation des parents, cette hausse des transactions provient de citoyens français adultes. À titre de comparaison, nous observons des pics similaires partout où les libertés numériques sont menacées ou où du contenu est censuré.

Un porte-parole de Proton nous a apporté quelques précisions supplémentaires par rapport au message publié sur les réseaux sociaux, avec notamment sur sa position concernant la législation française :

Nous avons développé Proton VPN pour aider les populations vivant dans des pays autoritaires à lutter contre la censure en ligne. Une passerelle d'accès aux sites pornographiques n'était évidemment pas ce que nous avions en tête, mais un VPN peut en effet être utilisé de cette manière et les inscriptions en France ont temporairement été multipliées par 10.

Nous ne pensons pas que la vérification de l'âge soit la meilleure solution pour restreindre l'accès des enfants aux contenus illicites. La vérification de l'âge n'existe pas uniquement pour les enfants, mais pour tous. Or, le fait que des sites pornographiques offshore ou tout autre tiers collectent les identités personnelles et deviennent des sources potentielles de chantage ou de hack comporte des risques. Une approche plus judicieuse sur le plan technique consisterait à implémenter des contrôles de contenu directement sur les appareils que les parents choisissent de donner à leurs enfants.

Demander aux créateurs d’appareils, à savoir principalement Apple, Google et Microsoft, d’effectuer cette vérification de l’âge pour tous les sites web n’est pas une idée nouvelle. Elle a même été adoptée dans certaines législations, au grand dam d’Apple d’ailleurs qui a tout fait pour l’éviter.

App Store : le Texas promulgue une loi obligeant Apple et Google à vérifier l

App Store : le Texas promulgue une loi obligeant Apple et Google à vérifier l'âge des utilisateurs

Tim Cook intervient personnellement pour refuser une loi sur le contrôle parental au Texas

Tim Cook intervient personnellement pour refuser une loi sur le contrôle parental au Texas

La France a opté pour une autre voie, en forçant chaque site web qui propose du contenu pour les adultes de vérifier l’âge de ses visiteurs. Dans un communiqué de presse publié hier en fin de journée, la ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique Claire Chappaz a répondu aux critiques du groupe Aylo en notant en particulier que d’autres sites proposaient bien cette vérification, grâce à des « dizaines de solutions éprouvées, robustes et simples pour l’usager ». Et de conclure :

Ils ont choisi : fuir plutôt que protéger les mineurs. Refuser un contrôle de l’âge, c’est refuser l’évidence. Laisser des enfants exposés à des contenus pornographiques, c’est inacceptable. Moi, je ne plierai pas. La loi est claire, la République tient bon. Aujourd’hui, Pornhub et YouPorn préfèrent se déconnecter plutôt que d’assumer leurs responsabilités. Qu’ils partent. Ils reviendront le jour où ils seront enfin prêts à respecter nos règles. En attendant, je leur dis très clairement : bon vent.

Le FAI associatif MilkyWan qui fournit ma connexion à internet a trouvé une parade originale. En redirigeant les connexions vers Pornhub à travers un serveur situé aux Pays-Bas, il permet à ses abonnés d’accéder normalement au service, ce que j’ai pu confirmer de mon côté, en professionnel perfectionniste que je suis. Si cette solution, équivalente à un VPN configuré par l’opérateur, fonctionne parfaitement sur le plan technique, c’est avant tout un bricolage symbolique et non pas une véritable option sur le long terme.

Mon chat n’apparaît normalement pas à cet endroit, mais j’ai bien accès à Pornhub sans me connecter à un VPN et le site m’identifie comme venant des Pays-Bas. Image MacGeneration.

Pour le moment, MilkyWan ne contourne pas la législation française, uniquement le blocage mis en place par un acteur privé. Si Aylo ne respecte pas la loi l’Arcom pourra sanctionner l’entreprise et faire bloquer ses sites dans le pays dès demain, 6 juin 2025. Un VPN devrait toujours permettre de passer outre ces mesures techniques, même si le géant du porno finira peut-être par céder face aux demandes de la France, qui est un gros marché pour ses sites.

Apple préparerait du MagSafe à 45 W pour les iPhone 17

5 juin 2025 à 16:15

La première version du MagSafe pour les iPhone, sortie en même temps que l'iPhone 12, permet une puissance de 15 W pour la charge. La seconde variante, sortie en même temps que les iPhone 16 à l'automne 2024, peut atteindre 25 W. Pour la sortie des iPhone 17, Apple préparerait encore un nouveau bond en avant : une version capable de monter à 45 W.

Le MagSafe vu par 91mobiles.

91mobiles a trouvé des images d'un chargeur MagSafe de nouvelle génération, qui a été certifié par la NCC à Taiwan. Le bloc MagSafe A3502 (avec un câble de 1 mètre) et le A3503 (2 mètres) ressemblent aux versions précédentes (A2140, A2580) mais la puissance théorique est plus élevée. Dans les faits, la norme Qi 2.2 employée ici permet une puissance maximale de 50 W, mais les adaptateurs Apple montrées en photo ne peuvent atteindre que 45 W (15 V, 3 A). Et compte tenu de la perte liée aux technologies par induction, le résultat pratique sera probablement plus faible.

Le texte indique une valeur maximale de 45 W.
Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

Cellebrite, qui perce le contenu des iPhone, s'est payé Corellium, qui virtualise les iPhone

5 juin 2025 à 15:49

Cellebrite, le spécialiste des outils d'investigation de smartphones et de PC utilisés par des forces de l'ordre, s'est offert Corellium un spécialiste de la virtualisation d'iPhone. Deux entreprises dont les compétences se complètent et qui ont signé un achat à 170 millions de dollars, essentiellement en cash, plus 30 millions de bonus en fonction d'objectifs à atteindre.

Image Cellebrite.

Cellebrite, fondé en Israël, conçoit des appareils capables de pénétrer à l'intérieur de smartphones ou de PC (dans la mesure où les failles exploitées existent toujours) et d'en extraire les données. Ses clients type appartiennent aux forces de l'ordre qui ont parfois besoin d'obtenir des informations du téléphone d'un suspect ou d'une victime.

Corellium, depuis la Floride, s'est fait un nom en permettant de virtualiser iOS et un iPhone à distance depuis un navigateur web. Un chercheur en sécurité peut ainsi mener ses travaux et tester rapidement plusieurs pistes sans avoir à manipuler le terminal ou même en disposer. Apple avait voulu acheter Corellium en 2018 lorsqu'elle s'était lancée sur le marché. À défaut, la Pomme avait trainé Corellium en justice mais celle-ci a estimé au bout de quatre ans que la startup faisait un usage légitime d'iOS.

Image Corellium.

Cette capacité de virtualisation va trouver un nouvel écho auprès des clients traditionnels de Cellebrite avec un logiciel encore en bêta baptisé Mirror. Il permettra aux enquêteurs de produire devant un tribunal une copie virtuelle et fonctionnelle d'un téléphone et de montrer de façon plus explicite les données qu'il peut contenir. Au lieu de ne proposer aux juges et aux jurés que des copies d'écran d'outils d'investigation.

Corellium avait été fondé par un australien, Chris Wade, au parcours atypique. Très futé en bricolage informatique il était tombé à 21 ans dans un piège tendu par le Secret Service américain. L'un de ses agents s'était fait passer pour un client intéressé par un système d'envoi de spam mis au point par le jeune homme.

Wade avait reconnu les faits mais au vu de ses compétences, celles-ci furent utilisées secrètement par le FBI et d'autres agences. À l'issue de cette collaboration, Wade bénéficia d'une grâce présidentielle lors du premier mandat de Donald Trump. Avec l'acquisition de sa société, Chris Wade devient directeur technique de Cellebrite.

Les iPhone 16e reçus en France peuvent aussi provenir d'Inde

5 juin 2025 à 14:57

Les iPhone 16e produits en Inde ne sont manifestement pas tous destinés au marché américain. L'un de nos lecteurs, en France, a réceptionné deux iPhone 16e de 128 Go commandés à 15 jours d'intervalle. Le premier arrivé est marqué comme ayant été assemblé en Chine, ainsi qu'on peut s'y attendre. Tandis que son jumeau a déboulé depuis l'Inde, la seconde terre d'asile des fabricants du téléphone d'Apple.

Image iGeneration.

L'Inde est revenue en force ces dernières semaines dans l'actualité de la logistique d'Apple et de ses fournisseurs après la décision de Donald Trump d'appliquer des droits de douane à géométrie variable à travers le monde. L'Inde n'a pas été épargnée, mais dans une bien moindre mesure (27 % de hausse) que la Chine qui a plafonné un temps à 145 % d'augmentation.

Apple aurait ainsi pris la décision de faire fabriquer en Inde 100 % des iPhone qu'elle destine aux États-Unis — son plus gros marché. Il semble qu'il y ait du rab' pour d'autres marchés dont l'Europe.

Cette diversification ne date pas des coups de sang de Trump — installer des usines, former du personnel et toute la logistique autour demande du temps — mais les crises d'autorité du président américain l'ont obligée à accélérer le mouvement.

Coups bas et mauvaises manières entre l

Coups bas et mauvaises manières entre l'Inde et la Chine pour la fabrication des iPhone

Cette décision de déporter vers l'Inde une part de sa production chinoise a toutefois eu le don d'agacer Donald Trump qui ne cesse de réclamer que les iPhone soient assemblés sur le sol américain. Comme on claque des doigts.

La nouvelle menace de 25 % de droits de douane toucherait tous les fabricants de smartphones, et ne fera pas changer d’avis Apple

La nouvelle menace de 25 % de droits de douane toucherait tous les fabricants de smartphones, et ne fera pas changer d’avis Apple

Le pont Philips Hue améliore sa sécurité… ce qui peut bloquer certains outils

5 juin 2025 à 13:30

La dernière mise à jour du pont Philips Hue, qui permet de contrôler les lampes et accessoires de la marque, améliore la sécurité. Un des changements concerne les certificats employés pour le chiffrement des transmissions entre le pont Hue et les services dans le cloud ou les accessoires, comme les caméras : Signify (la société derrière la gamme Philips Hue) abandonne les certificats auto-signés.

Le pont Hue. Image Philips.

Tentons de faire simple1 : le certificat est la clé publique dans le cas d'une liaison de type HTTPS (sécurisée et chiffrée). Habituellement, le certificat est émis par une autorité de certification, un tiers de confiance qui va permettre à votre navigateur (par exemple) de vérifier que le certificat est bien valide. S'il ne peut pas être vérifié de cette manière, il est considéré comme invalide. Dans le cas des certificats auto-signés, c'est assez simple : il n'y a pas de vérifications et n'importe qui peut usurper l'identité de l'émetteur et donc éventuellement déchiffrer une liaison chiffrée, ce qui enlève tout l'intérêt du chiffrement.

Dans le cas du pont Hue, le passage d'un certificat auto-signé à un certificat validé par une autorité de certification améliore donc la sécurité, spécialement si vous utilisez les services dans le cloud. Elle améliore aussi la compatibilité avec certains outils, qui n'acceptent pas nécessairement les certificats auto-signés (c'est le cas de certains appels aux API avec l'app Raccourcis d'Apple). Mais ce changement amène aussi quelques problèmes avec des outils tiers : Bosch a par exemple dû mettre à jour son écosystème Smart Home pour prendre en charge le nouveau certificat. Ce changement touche aussi potentiellement d'autres solutions qui se connectent au pont Hue, donc si vous avez des problèmes de connexion avec vos lampes, c'est le moment de le vérifier. La mise à jour 1971060010 du pont Hue a en effet commencé à être déployée le 22 mai 2025, mais la mise en place est étalée dans le temps pour ceux qui effectuent des mises à jour automatiques.


  1. Les puristes nous pardonneront les raccourcis.  ↩︎

Microsoft Office 2021 à vie sur Mac à prix cassé : une aubaine à ne pas rater

5 juin 2025 à 13:00

Vous avez un Mac mais les équivalents Apple de Word ou Excel vous laissent de marbre ? Plutôt que de payer un abonnement, cette offre vous propose une licence Microsoft Office à vie pour une bouchée de pain, Et ce n’est pas une arnaque.

Nombreux sont ceux qui, après avoir grandi avec Microsoft Office, se retrouvent un peu perdus devant Pages, Numbers ou Keynote. Entre la nostalgie de Word et la puissance d’Excel, la suite d’Apple a beau avoir ses adeptes, elle ne fait pas toujours l’unanimité. Bonne nouvelle : il est aujourd’hui possible d’installer Microsoft Office 2021 Home & Business pour Mac de façon permanente, pour un prix ridiculement bas.

Une licence Office complète, pour la vie, à 79,79 €

Si vous en avez assez de payer tous les mois un abonnement juste pour créer un document Word ou envoyer un mail, Godeal24 propose ce mois-ci la licence Microsoft Office 2021 Home & Business pour Mac – 79,79 € au lieu de 249 €.

Un tarif plancher pour une licence perpétuelle, qui inclut Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Teams et OneNote. Vous recevez votre clé immédiatement après achat, avec un lien de téléchargement pour installer la suite sans attendre.

Voir toutes les offres Office pour Mac : https://fr.godeal24.com/office-sale-mac.html?g24=bvs91

D'autres versions disponibles (y compris pour Windows)

Si vous êtes sur PC ou à la recherche de versions antérieures, Godeal24 propose également :

Besoin de plus ? Pensez à Office 2024

Pour ceux qui veulent les toutes dernières fonctions, l’intelligence artificielle avec Copilot et le travail collaboratif via OneDrive :

Et pourquoi pas Windows avec ?

Godeal24 propose aussi des licences Windows très abordables :

Des bundles malins à prix réduit (code MAC62)

Encore plus de réductions (code MAC50)

Pourquoi faire confiance à Godeal24 ?

  • Livraison numérique instantanée
  • Licences Microsoft 100 % authentiques
  • Note TrustPilot : 98 % "Excellent"
  • Support client 24h/24
  • Contact : service@godeal24.com

Pour moins de 80 €, équiper votre Mac avec la suite Office complète et définitive est aujourd’hui une réalité. Une offre simple, efficace et pérenne, sans abonnement, sans tracas. À ce prix-là, difficile de justifier l’attente ou l’hésitation.

En plus des drones, Amazon teste la livraison par des humanoïdes

5 juin 2025 à 12:15

Un jour viendra peut-être où l'on devra dire à Amazon si son livreur a correctement apporté un colis sauf que le livreur en question sera un robot. Parmi les différents aspects de son activité où le remplacement des individus est envisagé, ou déjà en marche, la livraison chez les clients est l'un des plus complexes. Il y a la solution des drones — mais elle n'est pas adaptée aux zones trop urbaines — et il y a celle de confier la tâche à un humanoïde sur jambes.

D'après The Information, Amazon développe du logiciel destiné à ces robots qui apporteraient les colis aux clients. Les robots eux-mêmes seraient conçus et fabriqués par des partenaires, Amazon s'occupant d'abord de leur intelligence artificielle. Une zone de test en intérieur, de la taille d'un grand café, a été installée à San Francisco. Cet « humanoïde park » s'apparente à une course d'obstacles pour tester ces robots dans des conditions plus proches de la réalité. Inévitablement, il faudra un jour les envoyer sur le terrain pour les confronter à des imprévus et des scénarios plus variés et plus complexes.

Les drones d

Les drones d'Amazon livrent des iPhone et AirPods en 60 min chrono

Tel qu'il est envisagé, ce projet verrait un robot sortir d'un véhicule de livraison pour aller apporter son colis. Amazon aurait installé l'un de ses fourgons électriques — ceux conçus sur mesure par Rivian — dans cet espace de test.

Un fourgon Rivian conçu pour Amazon. Image Amazon.

Des questions demeurent sur la manière dont seront conduits ces fourgons. Une hypothèse pourrait être d'avoir un fonctionnement complètement autonome et le robot étant le passager. Amazon dispose déjà avec sa filiale Zoox et ses robotaxis, de compétence dans la conduite autonome. Un autre scénario, probablement plus réaliste dans un premier temps, serait de conserver le chauffeur-livreur humain qui travaillerait de concert avec le robot. Lors de chaque arrêt, l'un et l'autre s'en iraient chacun de leur côté s'occuper de leurs livraisons.

Image Agility Robotics.

Amazon cogite déjà sur l'utilisation d'humanoïdes dans ses entrepôts. Depuis la fin 2023, Agility Robotics a signé un partenariat pour tester ses bipèdes aux côtés des manutentionnaires humains. Des robots qui sont spécialisés dans le transport et le déplacement de bacs à l'intérieur d'entrepôts. Avec une difficulté supplémentaire, ces lieux n'avaient pas été aménagés à l'origine dans cette optique. Ces robots assurent des tâches hautement répétitives et sans grand intérêt pour les employés.

GXO, un autre spécialiste de la logistique, teste également la présence d'un robot au sein d'un entrepôt pour effectuer des tâches similaires. Ils le font d'une manière un peu gauche et à une vitesse encore bien inférieure à celle d'un humain. Cela donne une idée du chemin à parcourir avant qu'un robot ne vienne sonner à la porte des particuliers, évitant et enjambant divers obstacles.

Vulcan, le bras robot d

Vulcan, le bras robot d'Amazon qui pourrait remplacer un humain pour vos commandes

Près de 350 imprimantes Canon touchées par une faille dangereuse, c'est le moment de mettre à jour

5 juin 2025 à 11:44

On l'oublie parfois un peu trop, mais les imprimantes modernes, connectées à Internet en Wi-Fi, peuvent souffrir des mêmes failles que les systèmes d'exploitation de nos appareils. Canon vient de le montrer : une large partie de sa gamme a été touchée par un souci de sécurité récemment. La liste est (très) longue et comprend presque 350 modèles.

Un exemple d'imprimante touchée : la i-SENSYS LBP 631 CW. Image Canon.

Les deux failles identifiées courant mai permettent notamment à un malandrin de récupérer les informations liées aux services LDAP (un protocole employé pour des annuaires d'entreprises) et les identifiants SMTP utilisés pour envoyer des emails depuis l'imprimante. Pour le moment, Canon n'a proposé une mise à jour de firmware que pour environ 130 modèles dans la liste, et vous devriez donc l'effectuer si vous avez un des modèles touchés. Pour les autres, la marque recommande de ne pas exposer l'imprimante sur Internet (oubliez les redirections de ports et les réseaux sans pare-feu) et de modifier les mots de passe par défaut… deux recommandations qui devraient être la base.

Les gammes touchées comprennent des imagePRESS, imageRUNNER et i-SENSYS, des modèles courantes dans les petites entreprises et parfois chez les particuliers qui impriment beaucoup. Les imprimantes touchées sont de tous les types, des multifonctions classiques aux modèles laser.

Netatmo présente une « nouvelle » station météo, qui prend quelques couleurs

5 juin 2025 à 11:22

Netatmo a débuté avec sa station météo, lancée en 2012 ce qui ne me rajeunit pas, et le constructeur français a invité la presse pour présenter une « nouvelle génération » de son produit iconique. J’ajoute des guillemets, car la liste des nouveautés matérielles est pour ainsi dire très courte : deux nouveaux coloris, sable et menthe, et… c’est tout. Le design ne change pas, on reste sur ce tube d’aluminium qui a très bien vieilli, il faut le reconnaître, tandis que les capteurs à l’intérieur restent les mêmes, tout comme la compatibilité avec les divers accessoires de la gamme.

La station météo en couleur sable, la première qui sera mise en vente. Image Netatmo.

Si ce n’est pour les couleurs extérieures, rien n’a changé sur le plan matériel. La Station Météo ORIGINAL, c’est son drôle de nom officiel, reste ainsi coincée au début des années 2010, avec sa prise micro-USB qui sert à alimenter le module principal et une connexion Wi-Fi pas toujours très performante. Je ne sais pas ce que Netatmo reproche à l’USB-C, mais après sa nouvelle caméra d’intérieur, c’est le deuxième produit présenté cette année qui doit encore composer avec le microUSB, une horrible connectique qu’on aimerait pourtant bien voir disparaître. Pas de changement aussi sur la partie connectée, la station est compatible HomeKit, mais pas Matter qui semble décidément boudé par le fabricant.

Les nouveaux standards en difficulté : Netatmo boude Matter et Nanoleaf ne veut plus de Thread

Les nouveaux standards en difficulté : Netatmo boude Matter et Nanoleaf ne veut plus de Thread

Netatmo met quand même en avant deux nouveautés pour ce modèle, avec le suivi du pollen dans l’air et le niveau d’ensoleillement et UV. Ces informations seront visibles dans l’app Netatmo Weather, aux côtés des autres données déjà proposées pour l’extérieur. C’est une excellente idée de proposer ainsi un aperçu plus complet de la situation et de permettre aux personnes qui souffrent d’allergies de mieux gérer leur environnement. Ces données ne sont toutefois pas collectées par de nouveaux capteurs intégrés la station météo, elles sont fournies par des tiers et simplement affichées dans l’app.

Et la version menthe qui suivra. Image Netatmo.

Ce n’est pas une critique en soi, il n’existe pas de capteurs de pollen ou UV suffisamment compacts, fiables et bon marché pour les intégrer à un tel produit. Néanmoins, le fabricant les réserve à la station « ORIGINAL », le modèle précédent en sera privé, un choix justifié par le coût de ces données, que Netatmo doit acheter à ses partenaires. À ce sujet, il faut quand même saluer le fait que la station météo fonctionne toujours sans aucun abonnement et offre un accès complet à son historique, y compris sur plusieurs années. Je peux en témoigner avec mon exemplaire, qui affiche toutes les statistiques collectées depuis 2020.

La Station Météo ORIGINAL sera en vente à partir du 10 juin pour 170 €, d’abord uniquement en couleur sable, la menthe viendra plus tard. Dans le kit de base, on trouvera comme toujours le module intérieur principal qui se connecte en Wi-Fi au réseau local ainsi que le module extérieur qui communique avec le premier via un réseau sans-fil propriétaire. Tout l’écosystème de la station reste compatible et sans changement de prix, ni nouveautés matérielles. Netatmo commercialisera des modules intérieurs accordés aux deux nouveaux coloris dans le courant du mois de juillet, mais rien n’empêche d’utiliser l’actuel en gris, la seule différence étant encore une fois le design1. Le pluviomètre et l’anémomètre maison restent compatibles.

Le module intérieur sera décliné en sable comme ici ainsi qu’en couleur menthe. Image Netatmo.

Netatmo a décidé de conserver à la vente la première génération de sa station météo, mais à un prix théorique réduit : 150 €… ce qui est déjà son prix en pratique (voire moins en promo). Sachant que l’on trouve aisément des informations sur l’UV (dans l’app Météo d’Apple) et le pollen (il y a des dizaines d’apps sur l’App Store), c’est probablement la meilleure option si vous n’êtes pas déjà équipé, sauf si votre intérieur exige de la couleur, naturellement. Le cas échéant, vous pourrez mettre à jour votre matériel et le fabricant a prévu un processus de transfert pour toutes les données, un bon point.

Des promotions de lancement sont prévues, par exemple l’anémomètre Netatmo devrait être à moitié prix sur Amazon à condition de l’acheter avec la nouvelle station.


  1. Il sera même possible d’utiliser les nouveaux modules d’intérieur colorés avec l’ancienne station grise, c’est l’avantage de ne proposer aucune évolution matérielle.  ↩︎

Sony va lancer un stick arcade pour PlayStation 5, une catégorie oubliée par Apple

5 juin 2025 à 10:38

Après une manette hors de prix pour les joueurs (la DualSense Edge) et une manette pour les joueurs en situation de handicap, Sony a annoncé un nouveau modèle dans sa gamme : le projet Defiant. Il s'agit cette fois d'un stick arcade destiné aux PlayStation 5 mais aussi aux PC.

Ce stick arcade comprend un stick analogique qui peut être restreint par un cadre, ce qui nécessite quelques explications. Sur une manette classique, la zone où se trouve le stick est circulaire et il y a donc une infinité de positions possible autour de ce cercle. Les trois cadres prévus, eux, permettent de garder le cercle, d'employer un carré — soit quatre positions — ou un octogone (huit positions), en forçant le stick dans une des positions prédéfinies. Un choix qui permet à certains de mieux effectuer les coups spéciaux : si vous déplacez le stick vers le haut, il se calera bien dans la position haute. Le stick intègre les boutons PlayStation avec des interrupteurs mécaniques et le trackpad déjà vu sur les manettes.

Le projet Defiant. Image Sony.

La connexion du stick arcade ne s'effectue a priori pas en Bluetooth (Sony ne le précise pas), mais soit avec une connexion filaire (en USB-C), soit avec une liaison PlayStation Link. Déjà vue sur quelques accessoires audio, elle permet une liaison avec une latence faible, avec un récepteur USB.

Où sont les sticks arcade Apple ?

Avec un peu de chance, Apple ajoutera la prise en charge du stick arcade dans ses systèmes d'exploitation en 2026, l'année où il devrait sortir. En effet, Apple prend en charge ce genre de périphériques explicitement depuis 2023 (macOS Sonoma et iOS 17) mais il n'existe pas à notre connaissance de sticks arcade compatibles directement avec les appareils Apple sur le marché.

macOS Sonoma va supporter les volants et les sticks arcade

macOS Sonoma va supporter les volants et les sticks arcade

Apple rétrogradée : les marchés doutent avant la WWDC

5 juin 2025 à 09:02

Lors de cette WWDC, Apple va devoir rassurer son monde, notamment sur le front de l’intelligence artificielle. Elle devra convaincre les développeurs d’utiliser ses technologies. L’une des grandes annonces de la WWDC serait que ces derniers puissent tirer profit d’Apple Intelligence dans leurs apps. C’est la suite logique, mais encore faut-il que ses technologies soient à la hauteur de ce que fait la concurrence.

Kernel Panic : que nous réserve la WWDC 2025 ?

Kernel Panic : que nous réserve la WWDC 2025 ?

Beaucoup se questionnent quant à la capacité d’Apple à relever le défi de l’intelligence artificielle générative. C’est vrai chez les utilisateurs, pour qui Apple Intelligence n’a sans doute pas changé leur quotidien. Mais c’est également aussi vrai pour les investisseurs qui commencent à regarder le dossier Apple avec circonspection.

Entre la prise de conscience tardive d’Apple de s’attaquer à ce sujet et les déboires de Siri, les analystes commencent à se poser des questions. Ces derniers avaient initialement favorablement accueilli Apple Intelligence. Ils voyaient dans cette technologie un moyen pour Apple d’enclencher un nouveau cycle de croissance entre renouvellement de matériel et vente additionnelle de services.

Un an plus tard, le constat est amer. Apple est des sept géants de la tech aux US, celui qui connait le moins bon parcours boursier depuis le début de l’année. L’action a perdu plus de 16% depuis le 1er janvier. Même Tesla (-12 %) parvient à faire mieux, tandis que Microsoft et Nvidia sont dans le vert ! L’action Apple a particulièrement souffert de la guerre commerciale au printemps, mais ce qui inquiète les investisseurs, c’est l’absence de catalyseurs à court terme qui permettraient de remettre le titre sur une meilleure trajectoire.

Forts de ce constat, les analystes de Needham & Company ont revu leur position sur le dossier passant d’achat à neutre. Ils estiment que l’action avec un ratio cours/bénéfice supérieur à 26 est trop valorisée et estiment qu’il serait intéressant de se repositionner sur le dossier si le titre de l’action se négocie dans une fourchette comprise entre 170 $ et 180 $. Hier, AAPL a fini la séance à 202,82 $.

Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille

L’autre source d’inquiétude pour Needham & Company, ce sont les services. Apple fait face à toujours plus de menaces réglementaires qui pourraient lui coûter cher. L’accord avec Alphabet qui lui permet de placer son moteur de recherche par défaut dans Safari est notamment cité. Il rapporte, rappelons-le, chaque année plus de 20 milliards de dollars à Apple. Vous ajoutez à cela la guerre commerciale de Donald Trump qui devrait apporter de nouveaux rebondissements et les difficultés récurrentes d’Apple en Chine… Tout cela fait que l’optimisme n’est pas de mise. De ce fait, Needham & Company ne voit pas comment l’iPhone 17 pourrait inverser la tendance.

La stratégie d’Apple est simple : faire le dos rond en attendant des jours meilleurs. L’année prochaine, Apple fêtera son cinquantième anniversaire et prévoit à cette occasion de lancer de nouveaux produits qui pourraient lui permettre de repartir de l’avant. L’iPhone pliable et les lunettes connectées auront un grand rôle à jouer !

Apple met la touche finale à ses lunettes connectées, mais abandonnerait la caméra dans la Watch

Apple met la touche finale à ses lunettes connectées, mais abandonnerait la caméra dans la Watch

Le site officiel de Swift a droit à un tout nouveau design plus moderne, juste avant la WWDC

5 juin 2025 à 07:55

Le site officiel de Swift a droit à un tout nouveau design de sa page d’accueil, juste à temps pour la WWDC 2025. Le langage de développement open-source conçu au sein d’Apple et principalement géré par ses employés affichait jusque-là un style très proche de celui de Cupertino depuis iOS 7, assez simple, plat et utilitaire, pour ne pas dire un poil aride. La nouvelle version n’a rien à voir, avec une couleur qui infuse toute la page (orange comme le logo de Swift en mode clair, bleu en mode sombre) et un style beaucoup plus riche et dans l’air du temps.

N’y voyez pas nécessairement une allusion à la nouvelle interface qui nous attend à l’automne et qui sera présentée lundi prochain, c’est un design pensé avant tout pour être plus accrocheur, en particulier pour les nouveaux-venus. Dans le blog officiel du projet — resté d’ailleurs à l’ancien thème plus sobre tout comme la documentation — on apprend que l’objectif était de rendre Swift plus accessible, avec des exemples qui doivent souligner ses points forts. Des pages ont aussi été créées pour mettre en avant ses avantages dans plusieurs domaines, dont celui des serveurs.

La page d’installation a elle aussi été redessinée et le travail va continuer progressivement sur toutes les autres sections. Le projet étant ouvert, Apple invite les développeurs à faire part de leurs retours, directement sur les forums officiels ou bien de manière plus formelle sur GitHub, où le code source du site est également stocké. Au passage, le site reste basé sur Jekyll, un générateur de sites web en Ruby. À quand la transition vers Swift ?

Google Chrome reçoit une mise à jour de sécurité urgente

5 juin 2025 à 07:28

Google distribue une mise à jour de sécurité pour Chrome après la découverte d'une faille qui s'est par ailleurs relevée être exploitée. Les mises à jour de sécurité pour Chrome et ses semblables se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Dans un bulletin, Google dit avoir identifié une faille dans son moteur JavaScript V8 et l'avoir bouchée dès le lendemain. Cette urgence a été dictée par la mise à profit de ce bug par des acteurs tiers.

Un Chrome en retard de ses mises à jour. Image MacGeneration.

Google n'en dit pas beaucoup plus, au-delà d'une description succincte. Il est de coutume d'attendre que suffisamment d'utilisateurs aient mis à jour leur navigateur pour détailler plus avant la faille et la manière dont elle a été utilisée. La mise à jour contenant le correctif est numérotée 137.0.7151.68/.69 sur Windows et macOS et 137.0.7151.68 sur Linux.

Vous pouvez vérifier votre version de Chrome en allant dans le menu "Chrome" puis "À propos de Chrome". Cela forcera la récupération de cette révision si vous avez quelques versions de retard.

La version iOS de Chrome a reçu deux mises à jour depuis la sortie de ce correctif côté Mac/PC mais aucune ne fait référence à ce problème.

Les AirPods actuels gagneraient encore de nouvelles fonctions grâce à iOS 26

5 juin 2025 à 00:00

Alors que tout le monde se prépare pour le keynote de lundi, toute l’attention est portée sur les différents OS de la pomme, que ce soit pour les téléphones portables ou les ordinateurs. Cependant, il est bien possible que Cupertino nous réserve quelques surprises pour les AirPods, comme le rapporte 9to5Mac.

Toujours plus de fonctions dans les AirPods. Image MacGeneration.

De nouveaux gestes de la tête

Depuis l’année dernière, les AirPods Pro 2 et les AirPods 4 reconnaissent les mouvements de tête, pour accepter ou refuser un appel ou interagir avec une annonce de Siri. Le prochain firmware disponible avec iOS 26 pourrait ajouter de nouveaux gestes, dont l’ajustement de la fonction de Détection des conversations.

Une détection de l’endormissement

Mais ce n’est pas tout : pour ceux qui s’endorment avec leurs écouteurs dans les oreilles, Apple aurait dans ses tiroirs une fonction qui détecte l’assoupissement du porteur, permettant la mise en pause automatique du contenu écouté ou regardé. La fonction pourrait nécessiter une Apple Watch, la montre ayant déjà un système de monitoring du sommeil.

Une télécommande pour la fonction photo de l’iPhone

Concernant la prise de vue avec l’iPhone, Apple pourrait intégrer le déclencheur dans les écouteurs, permettant de prendre des photos à distance.

Une amélioration de la gestion du micro

Cupertino en profiterait pour intégrer dans les AirPods ce qui existe déjà dans l’iPhone 16, permettant à l’IA d’améliorer la capture de son, diminuant les bruits ambiants pour mettre en avant les voix. Les AirPods pourraient bénéficier du même type de fonction, leur permettant de se monter au niveau des micros utilisés par les créateurs de contenus.

Une fonction de partage améliorée

Enfin, Apple simplifierait la connexion de plusieurs écouteurs sur le même iPad, pour rendre plus rapide l’utilisation d’un seul iPad par plusieurs élèves durant une utilisation en classe. On ne sait cependant pas si cette fonction sera liée à celle d’un iPad formaté pour un usage dans le domaine éducationnel.

Quoiqu’il en soit, il semble qu’Apple ait décidé de continuer sur sa lancée initiée l’année dernière, proposant de nouvelles capacités à des AirPods et AirPods Pro toujours plus versatiles. On ne va pas s’en plaindre !

Guerre commerciale : Apple Intelligence au point mort en Chine

4 juin 2025 à 21:30

Les remous de la guerre commerciale engagée par le président des États-Unis d’Amérique n’en finissent plus, et Apple est loin d’être épargnée, surtout depuis les derniers échanges entre Tim Cook et Donald Trump.

Selon AppleInsider, les vagues vont jusqu’à toucher le déploiement d’Apple Intelligence en Chine : alors que Cupertino travaille depuis plusieurs mois avec Alibaba pour la version dédiée à l’empire du milieu, le projet s’est vu bloqué par l’administration chinoise.

En effet, le PCC goûte très peu les tensions entre le pays et les USA, et aurait demandé au Cyberspace Administration of China de ne pas valider le partenariat entre les deux firmes, empêchant ainsi la pomme de proposer Apple Intelligence.

Cette dernière mésaventure n’est pas pour aider Apple, qui a déjà des difficultés à revenir dans la course avec les constructeurs locaux, et dont l’action est la seule pour le moment à ne pas s’être rétablie depuis les mouvements du début d’année.

Si Donald Trump utilise autant qu’il peut le levier des taxes dans l’optique de faire fuir les entreprises de Chine, espérant les voir revenir aux USA, la Chine ne manque pas d’arguments en retour. En plus de bloquer Apple en ne validant pas son IA, elle a mis en place un blocus concernant les terres rares et autres éléments nécessaires à l’industrie de la tech, interdisant leur exportation sans licence officielle accordée par le gouvernement.

Apple se retrouve prise au piège dans une guerre commerciale où elle risque d’y laisser des plumes, bien plus que ses concurrents qui sont majoritairement des éditeurs de logiciels et services. Même si les réserves d’Apple sont très confortables, il ne faudrait pas que la situation s’éternise.

Le Powerwall de Tesla arrive bientôt en France, dans un marché déjà bien concurrentiel

4 juin 2025 à 20:30

Depuis quelque temps, la technologie des batteries « de maison » se fait de plus en plus abordable, avec des constructeurs de plus en plus nombreux. Tesla devrait bientôt rejoindre ces rangs, la société ayant commencé à recruter de potentiels installateurs agréés par un formulaire sur son site.

Come join our network of Certified Installers in France https://t.co/DoPX2KAzN4 pic.twitter.com/ibI2sKeqL2

— Tesla Energy (@teslaenergy) June 2, 2025

Si la marque aura mis dix ans (!) avant de venir proposer ses services en France, ses concurrents ne l’ont pas attendue : de nombreuses alternatives existent, comme Anker et sa gamme de batteries Solix, composée d’éléments modulaires permettant une capacité allant de 2,7 kWh jusqu’à 16,1 kWh, commençant à 1 499 €.

Beem Energy, longtemps connu pour ses panneaux solaires, propose aussi sa solution, avec une capacité allant de 6,6 kWh à 13,4 kWh, à partir de 5 390 €.

D’autres acteurs sont disponibles, allant de Huawei à SolaX, de grands constructeurs jusqu’à de petites entreprises obscures. De son côté, Tesla compte arriver non seulement sur le marché grand public avec une batterie de 13,5 kWh, mais aussi pour les grands comptes, ayant commencé l’installation d’un « MegaPack » à Cernay-lès-Reims, pouvant stocker 480 MWh, en partenariat avec TagEnergy. La marque sera présente au salon VivaTech, afin de présenter à la fois le Powerwall, mais aussi ses solutions de MegaPack.

À 7 000 € environ hors frais d’installation, le constructeur n’arrive pas le premier, et n’est pas forcément le plus compétitif... sans compter que son image a bien changé dans l’esprit des consommateurs. Arrivera-t-il à tirer son épingle du jeu ?

La maison au soleil : nos articles pour tout savoir sur les kits solaires

La maison au soleil : nos articles pour tout savoir sur les kits solaires

Facebook et Instagram suivaient les internautes à leur insu sous Android, mais pas sous iOS

4 juin 2025 à 19:41

Des chercheurs viennent de montrer que des applications Meta (Facebook et Instagram) étaient capables de suivre la navigation des internautes sous Android, en passant par une méthode interdite par Google, mais fonctionnelle. En théorie, les applications Android (et iOS, nous le verrons) ne peuvent pas accéder aux données du navigateur, les systèmes d'exploitation mobiles séparant normalement totalement les applications. Mais la solution mise en place en septembre 2024 par Meta — et coupée le lendemain de la médiatisation du problème, évidemment une coïncidence — et dès 2017 par Yandex permet de contourner les limites du bac à sable.

Une explication imagée du fonctionnement du problème. Image Local Mess.

Le fonctionnement est assez simple dans l'absolu : les applications qui ont accès à Internet peuvent écouter sur l'adresse IP locale (127.0.0.1) et du code JavaScript intégré dans de nombreuses pages permet ensuite d'effectuer un lien entre l'identifiant publicitaire de l'appareil (qu'une app peut obtenir) et les données de navigation d'un utilisateur dans un navigateur, deux informations qui sont normalement totalement séparées. Sur un smartphone Android sur lequel l'app Facebook ou l'app Instagram étaient installées, il était donc possible pour Meta de suivre la navigation de l'internaute, même en navigation privée et sans que la personne soit connectée à un service Meta (ou Yandex) dans le navigateur.

Les chercheurs qui ont remarqué cette méthode ont publié des explications techniques sur le fonctionnement exact du problème, avec notamment une liste de sites web qui contiennent le code JavaScript en question. Ils expliquent par ailleurs que cette solution permet aussi de faire fuiter l'historique de navigation, même si la navigation privée est activée. Ils montrent que les navigateurs basés sur Chromium sont touchés, mais que des corrections en cours de déploiement devraient empêcher la mise en place de ce type de suivi. Plus spécifiquement, Chrome ou Edge sont touchés, mais Brave bloque cette possibilité depuis 2022. Firefox, lui, est vulnérable à la méthode de Yandex, mais pas à celle de Meta.

Qu'en est-il d'iOS ?

Pour ce qui est d'iOS, les chercheurs expliquent qu'ils n'ont pas mis en évidence de cas d'abus de ce type (contrairement à Android, donc). Mais il insiste aussi sur le fait que cette méthode de suivi est a priori techniquement possible sous iOS avec les navigateurs basés sur WebKit, même si les contraintes sur l'exécution des applications en arrière-plan sous iOS rendent la mise en place compliquée. Ils indiquent aussi que la méthode pourrait fonctionner sur les systèmes d'exploitation de bureau (Windows, macOS, etc.) et ceux des Smart TV, mais qu'ils n’ont pas encore fait assez de recherches sur ces plateformes.

Apple a porté le moteur graphique Godot pour le Vision Pro

4 juin 2025 à 18:44

Dans le monde des jeux vidéo, de nombreux développeurs ne sont pas capables — ou ne souhaitent pas — concevoir leur propre moteur graphique, la partie qui va prendre en charge l'affichage. Dans beaucoup de projets modernes, ce sont des moteurs comme Unreal Engine 5, Unity ou id Tech 7 qui sont employés, mais il en existe d'autres. Un des plus connus, Godot, est maintenant compatible avec le Vision Pro d'Apple.

Slay the Spire 2 utilise Godot. La première version avait eu son petit succès sur les plateformes Apple.

Godot est gratuit, open source et la version 4.5 Dev 5 prend maintenant en charge le casque d'Apple. Le point intéressant, mis en avant dans le post de présentation, est que la personne qui a ajouté ce support est Ricardo Sanchez-Saez, qui travaille chez Apple. Si Godot n'est pas le moteur le plus utilisé, il reste tout de même assez couramment employé dans les jeux, et les développeurs du moteur listent une partie de ceux-ci. Cette nouveauté devrait donc aider à porter des jeux pour le casque d'Apple.

LongPlay ajoute son propre serveur MCP, pour contrôler sa collection musicale avec une IA

4 juin 2025 à 18:00

Longplay est un excellent lecteur d’albums sur iOS qui prépare discrètement une version pour le Mac depuis plusieurs années. L’app est d’ores et déjà en vente pendant la phase de bêta et elle reçoit régulièrement des mises à jour, la preuve avec la version 0.8 qui vient de sortir. Elle ajoute une fonctionnalité qui reste une rareté, même si elle va sans doute devenir courante dans les années à venir : un serveur MCP. Grâce à lui, on peut contrôler l’app et son contenu depuis une intelligence artificielle générative, en utilisant des requêtes en langage naturel.

Voici un exemple de ce que le serveur MCP permet de faire : ici, j’ai demandé à Claude de créer une liste de lecture avec les albums ajoutés à ma collection en 2024 et que je n’ai pas beaucoup écouté. Image MacGeneration.
Le MCP de Longplay contrôlé par Raycast, ici pour lancer la lecture d’un album que je n’ai pas écouté depuis un moment. Image MacGeneration.

MCP est un protocole inventé par Anthropic, le créateur de Claude, pour connecter les grands modèles de langage qui servent de base aux IA génératives à des outils ou des services externes. Il permet ici à Longplay à la fois de remonter son contenu, à savoir tous les albums dans votre collection ainsi que les statistiques de lecture, et il permet en échange à l’IA de contrôler l’app, par exemple pour lancer la lecture d’un album ou créer une liste de lecture. Pour le dire autrement, ce serveur permet d’automatiser l’app en langage naturel, sans demander de connaissances préalables en développement ni même en automatisation avec un outil comme Raccourcis.

Concrètement, il faut activer MCP dans les réglages de Longplay (onglet Intégrations), puis ajouter le serveur à une IA qui comprend le protocole. Le plus simple est d’utiliser Claude Desktop1 même si ce n’est pas la seule option. J’ai aussi testé l’intégration des serveurs MCP dans le lanceur Raycast et cela fonctionne, même si les résultats ne sont pas toujours aussi bons. Dans un cas comme dans l’autre, la qualité du modèle est essentielle pour que la requête soit bien comprise et correctement adaptée aux commandes prévues par le développeur de l’app.

La même requête, adressée au modèle maison de Raycast à gauche et à celui d’Anthropic à droite. La gestion des MCP est meilleure dans Claude, ce qui est logique quand on pense que ses créateurs ont imaginé le protocole. Image MacGeneration.

J’ai ainsi essayé d’utiliser un modèle tournant en local pour contrôler Longplay sans passer par des serveurs, mais je n’ai pas réussi. Avec llama3.1:8b sur mon Mac Studio de première génération, j’ai eu des réponses génériques sur les artistes ou des suggestions à côté de la plaque, jamais un contrôle de l’app comme je l’attendais. C’est peut-être en partie la faute de Raycast toutefois, une autre app pourrait y parvenir. Sur le papier, Sonnet 4 de Claude ou Ray-1 basé sur GPT-4o n’ont rien de spécifique, le problème vient plutôt de la liaison entre toutes ces briques.

Ce domaine du contrôle des apps par les IA est d’ailleurs encore balbutiant et appelé à s’améliorer dans les prochaines années. On sent qu’on est au tout début d’une toute nouvelle manière de contrôler son ordinateur et de plus en plus d’apps devraient proposer cette possibilité à l’avenir, que ce soit avec MCP ou une autre solution.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Longplay nécessite macOS 15 et l’app peut être essayée gratuitement depuis le lien proposé à cette adresse, même s’il faut payer environ 17 € pour une licence qui débloque la lecture de musique. Son interface n’est pas traduite en français, ce qui n’empêche pas de poser une question dans cette langue à l’IA, elle se chargera de traduire les demandes pour que l’app les comprenne.


  1. Un bouton permet normalement d’ajouter l’app à la liste de serveurs MCP, il n’a toutefois pas fonctionné pour moi. Alors vous trouverez le contenu de mon fichier claude_desktop_config.json sur notre serveur Gitlab.  ↩︎

Pornhub, Redtube et YouPorn baisent le rideau en France

4 juin 2025 à 17:52

Comme prévu, trois importants sites pornos viennent de bloquer l’accès à leur contenu en France. Depuis cet après-midi, Pornhub, Redtube et YouPorn n’affichent plus qu’un message dénonçant la législation française qui impose une vérification de l’âge de leurs visiteurs.

Pornhub aujourd’hui en France. Image MacGeneration.

« En suspendant l’accès à notre site en France, nous prenons position : nous refusons de compromettre votre vie privée avec des mesures qui, paradoxalement, échouent à protéger efficacement les mineurs », écrit le groupe Aylo sur ses trois sites, en exploitant sans gêne l’image de Marianne dans sa communication.

Dès hier, la ministre déléguée chargée du numérique avait rejeté les accusations de l’éditeur. « Le référentiel de l’Arcom garantit la vie privée avec le double anonymat. […] D'autres l'ont fait. Si Aylo préfère sortir de France que d'appliquer notre loi, libre à eux », avait déclaré Clara Chappaz sur X. Selon l’autorité de régulation, cinq autres sites pornos ont mis en place une solution de vérification de l’âge.

En suspendant lui-même l’accès à ses vidéos salaces, le groupe Aylo anticipe en fait une nouvelle mesure permettant à l’Arcom de le mettre en demeure pour non-respect de la loi. C’est en effet à partir du 6 juin que l’autorité française pourra épingler les sites pour adultes qui ne contrôlent pas l’âge de leurs visiteurs, y compris s’ils sont hébergés dans un autre pays de l’Union européenne. L’étape suivante est le blocage par les fournisseurs d’accès à internet, et ce sans décision de justice.

D’après nos constatations, utiliser des DNS1 alternatifs, comme ceux de Cloudflare ou Mullvad, ne rouvre pas les portes de Pornhub, Redtube et YouPorn. Même chose avec le Relais privé intégré aux appareils Apple : comme ce service de confidentialité affiche le pays d’origine aux sites visités, les trois sites restent fermés.

En revanche, il ne nous a pas fallu longtemps pour vérifier qu’un VPN configuré sur un serveur à l'étranger (Proton VPN en l'occurrence, mais ça marche bien sûr avec d'autres) permettait de contourner le blocage. On vous épargne les images, vous pouvez nous croire sur parole.


  1. Le système qui fait la correspondance entre un nom de domaine et une adresse IP. Les DNS alternatifs sont ceux qui ne sont pas opérés par les fournisseurs d'accès à internet. ↩︎

Synology officialise son NAS 4 baies DS425+, qui impose des disques durs Synology

4 juin 2025 à 16:59

Synology vient d'officialiser son NAS quatre baies de la gamme 2025, le DS425+. Ce modèle milieu de gamme — comptez 550 € sans les disques — est un modèle qui vise les utilisateurs avancés et les petites entreprises. Il est basé sur une puce Intel et a les mêmes contraintes que le récent DS925+, plus haut de gamme : il nécessite des disques durs Synology.

Le Synology DS425+. Image Synology.

Le nouveau NAS n'est pas vraiment à la pointe de la technologie : le Celeron J4125 date de 2019 et si ses quatre cœurs offrent des performances correctes pour un NAS, il est assez daté face aux Ryzen modernes. Le NAS intègre 2 Go de RAM (sans correction d'erreurs) et peut recevoir 4 Go de plus via une barrette de DDR4 standard. Pour le stockage, Synology propose quatre baies 3,5 pouces SATA pour des disques durs ou des SSD et deux emplacements M.2 2280 pour des SSD. Si Synology a eu la bonne idée d'intégrer deux prises Ethernet RJ45, elles ne sont pas identiques. La première peut atteindre 2,5 Gb/s — nous aurions pu espérer 5 Gb/s ou 10 Gb/s compte tenu du prix — et la seconde se limite à 1 Gb/s. N'espérez donc pas profiter du SMB Multichannel. Enfin, on trouve deux prises USB-A, limitées à 5 Gb/s.

Le NAS D425+. Image Synology.

Le principal problème, qui est le même qu'avec la version DS925+, vient des limitations sur les disques durs. Synology ne valide que les disques durs vendus sous sa marque. Actuellement, la liste de compatibilité ne comprend en effet aucun disque dur Seagate, Western Digital ou Toshiba, même si Synology promet d'en ajouter dans le futur. Dans la pratique, ce n'est pas un problème si vous achetez un nouveau NAS (les disques durs Synology se trouvent assez facilement, à des prix du même ordre que ceux des grands constructeurs)… sauf si vous avez déjà des disques durs ou si votre fournisseur ne propose pas de modèles Synology.

Un disque dur Synology. Image Synology.
Synology espère rendre ses propres disques durs obligatoires dans ses nouveaux NAS

Synology espère rendre ses propres disques durs obligatoires dans ses nouveaux NAS

DS925+ : le premier NAS Synology avec des restrictions sur les disques durs est en vente

DS925+ : le premier NAS Synology avec des restrictions sur les disques durs est en vente

Reste que Synology propose une des meilleures interfaces pour les NAS actuellement, avec de nombreuses applications. Le DSM est accessible pour les néophytes (dans une certaine mesure) et offre de nombreuses fonctions, ce qui explique le succès de Synology. Et c'est probablement la raison principale qui va inciter certains à se tourner vers le DS425+.

Revolut a créé son propre distributeur de billets, qui va d’abord être installé en Espagne

4 juin 2025 à 15:49

Revolut ajoute un produit plutôt étonnant à son catalogue : un distributeur de billets. On parle bien de ce gros bloc que l’on trouve dans les banques ou dans la rue, un appareil qui permet de retirer de l’argent liquide depuis son compte, grâce à une carte bancaire. Ce n’est pas un domaine où les néobanques brillent traditionnellement, puisque retirer de l’argent à un distributeur est une opération coûteuse, souvent prise en charge par les banques classiques, mais vite facturée par ces nouvelles banques sans présence physique.

Le design du distributeur de Revolut semble plus moderne que la moyenne, avec un grand écran tactile en guise de méthode d’interaction. Image Revolut.

Justement, ces distributeurs maison seront gratuits pour les clients de Revolut. Il faudra uniquement s’acquitter de taux de change lors d’un retrait dans une monnaie différente, avec des valeurs identiques à celles proposées dans l’app, souligne la néobanque. Ces distributeurs seront toutefois ouverts à tout le monde, comme tous les autres du genre : ils accepteront les cartes de paiement d’autres banques et offriront alors des frais compétitifs par rapport à la concurrence, d’après le communiqué de l’entreprise. À terme, ils pourront même bénéficier des taux de change de Revolut, qui sont en général meilleurs que ceux des banques classiques.

Le distributeur lui-même est conçu autour d’un écran tactile de 32 pouces, avec une interface promise comme étant « intuitive et visuellement engageante »… il sera en tout cas facile de faire mieux que les interfaces vieillottes des distributeurs actuels. Revolut ne se contente pas de distribuer de l’argent par ce biais, ces bornes serviront aussi aux clients pour consulter leur compte ou même demander une nouvelle carte physique, ce qui sera utile en cas de perte. Cette opération sera d’ailleurs gratuite, dans la limite d’une carte par client toutefois.

Si vous n’avez pas la carte physique, le distributeur fonctionnera aussi en sans contact, par exemple avec Apple Pay depuis son iPhone ou Apple Watch. Revolut a aussi prévu de traduire l’interface dans de nombreuses langues, dont le français, et la présentation peut être ajustée en fonction des besoins de l’utilisateur. On imagine que l’on pourra agrandir les polices, mais il faut noter que l’entreprise n’a fourni aucune capture d’écran alors on ne sait pas à quoi cette interface ressemble. Elle insiste en revanche sur la sécurité, en promettant du chiffrement de bout en bout et même l’arrivée prochaine de la reconnaissance faciale pour identifier le propriétaire d’un compte.

Même si le distributeur peut fonctionner sans, il intègre bien un lecteur de carte bancaire. Image Revolut.

Le choix de l’Espagne pour commencer le déploiement de ces appareils n’est pas innocent, c’est un marché qui dépend encore largement de l’argent liquide, avec plus de 60 % des paiements réalisés par ce biais. C’est ainsi un pays qui compte de nombreux distributeurs et Revolut devrait pouvoir faire la différence sur les frais associés aux opérations. L’entreprise va commencer par installer 50 distributeurs répartis entre Madrid et Barcelone, puis prévoit d’en ajouter 150 autres dans plusieurs villes, dont Valence et Malaga.

D’autres pays européens recevront ces distributeurs plus modernes à partir de 2026, même si on n’a pas de liste pour le moment.

Apple va étendre la prise en charge des manettes et contrôleurs VR avec le Vision Pro

4 juin 2025 à 15:35

Actuellement, le Vision Pro prend en charge les mêmes manettes que les autres appareils Apple (Xbox, PlayStation et manettes dédiées), mais ça devrait changer avec visionOS 26 (ou visionOS 3 si vous ne croyez pas aux rumeurs). Apple devrait en effet concrétiser une rumeur qui tourne depuis plusieurs mois : la prise en charge des contrôleurs spécialement dédiés à la réalité virtuelle. Il en existe de nombreux, mais la marque mettrait en avant un modèle précis, qui n'est pas disponible à la pièce pour le moment : celui livré avec le casque PlayStation VR2.

Sony ne vend pas (encore ?) les contrôleurs sans le casque. Image Sony.

Nos confrères de 9to5 Mac ajoutent aussi qu'Apple va modifier un point dans l'App Store du casque. Actuellement, les jeux qui nécessitent obligatoirement un contrôleur externe sont identifiés par un simple badge. Avec la prochaine version du système, une alerte sera affichée quand une application nécessitera une manette ou — et c'est un cas différent — quand une app imposera l'usage d'une manette VR.

HomeKit : problème de connexion avec les caméras Eufy 2K Pan & Tilt

4 juin 2025 à 15:14

Si vous utilisez une caméra Eufy Security Indoor Cam 2K Pan & Tilt peut-être avez-vous remarqué un problème de connexion avec HomeKit. L'un de nos lecteurs nous a signalé un bug qui frappe ce modèle lorsqu'on manipule les réglages dans l'app d'Eufy.

N'importe quel changement, ne serait-ce que d'éteindre la LED d'activité, rompt la connexion HomeKit entre la caméra et l'app Maison. Il n'y a pas d'autre solution que de réenregistrer l'Eufy.

Image Eufy.

D'après l'assistance technique d'Anker (propriétaire de la marque Eufy) la faute en revient à Apple. Cette dernière aurait apporté des modifications internes dans le kit de développement d'HomeKit qui ont généré ce bug. Eufy a distribué une mise à jour firmware pour résoudre ce problème de compatibilité, mais elle le fait de manière progressive à travers ses différents marchés pour s'assurer de son bon fonctionnement. La précédente version du firmware est la 3.3.0.5, la nouvelle devrait donc être d'un matricule supérieur.

En remplaçant Java par Swift, Apple a gagné 40 % de performances avec deux fois moins de serveurs

4 juin 2025 à 14:56

Avec Swift, Apple ambitionne de proposer un langage de développement qui peut servir à tous les usages, y compris dans le monde des serveurs. C’est une réalité depuis bien longtemps, mais Apple elle-même n’utilise pas toujours son langage pour ses propres besoins. L’entreprise a toutefois fait ce choix pour un de ses services web, en l’occurrence la vérification des mots de passe intégrée à l’app du même nom. Ce service, qui vérifie si l’un de vos mots de passe n’est pas dans une base de donnée d’identifiants qui ont fuité, reposait auparavant sur une infrastructure assez traditionnelle dans cet univers, avec des serveurs sous Linux qui font tourner du code en Java.

Une réécriture complète en Swift a été menée par les ingénieurs d’Apple, avec des résultats assez bluffants, décrits sur le blog officiel du langage. En abandonnant Java, la vérification des mots de passe a bénéficié d’une augmentation des performances de 40 %, tout en réduisant les besoins matériels de 50 % ! Pour le dire autrement, le changement a apporté tant de gains en termes de performances qu’Apple a besoin de moitié moins de serveurs, tout en améliorant la rapidité du service de manière significative. Autre chiffre impressionnant, les besoins en mémoire vive ont diminué de 90 % grâce à cette transition.

Graphique publié sur le blog Swift.

L’article de blog entre dans les détails techniques qui expliquent pourquoi un tel gain a été obtenu. Pour faire simple, Java est un langage assez lourd, notamment sur la gestion de la mémoire, alors que Swift apporte plusieurs changements significatifs qui simplifient le travail des développeurs et améliorent les performances. Cela se voit dans le code nécessaire pour faire tourner le vérificateur de mots de passe : après la réécriture, près de 85 % des lignes de code avaient disparu, tandis que ce qui reste est plus facile à lire et surtout à gérer au quotidien.

Les ingénieurs d’Apple expliquent qu’ils ont utilisé Vapor, un framework bien connu pour exploiter Swift dans le monde des serveurs. Cette base a été complétée avec plusieurs paquets créés par des tiers et d’autres développés en interne, notamment pour gérer la confidentialité désirée par Apple (plusieurs mécanismes assurent que l’entreprise ne récupère pas les mots de passe des utilisateurs pour vérifier s’ils existent dans la base de données).

L’ensemble a été déployé sur Kubernetes, un gestionnaire de conteneurs qui permet de déployer rapidement des instances. C’était un des défauts de Java, il ne permettait pas d’ajouter facilement et surtout temporairement de la capacité pour les moments où le service était très sollicité. Avec le passage à Swift, Apple peut davantage optimiser ses besoins, en déployant plus rapidement des conteneurs supplémentaires pour répondre à la demande et en les supprimant dès qu’ils ne sont plus nécessaires.

Setapp accueille ScreenFloat et trois autres applications Mac

4 juin 2025 à 13:15

Setapp continue de s’étoffer. Quatre applications très différentes ont récemment rejoint ce catalogue disponible sur abonnement. Il y a ScreenFloat, un bon utilitaire spécialisé dans les captures d’écran que nous avons déjà présenté dans nos colonnes. En dehors de Setapp, ScreenFloat est vendu 15,99 €. Le service comprend aussi maintenant le petit bloc-notes Antinote (5 $ en achat séparé), le diffuseur de sons relaxants Clariti et le client HTTP GetAPI pour les développeurs (39 $).

ScreenFloat permet entre autres d’afficher les captures d’écran dans une fenêtre flottante au premier plan. Image MacGeneration.

Au total, le catalogue de l’éditeur ukrainien MacPaw comprend plus de 260 applications Mac. Celles-ci sont toutes disponibles contre un abonnement à 9,99 $/mois HT (un peu plus de 10 € avec les taxes) sans engagement ou 8,99 $/mois avec engagement d’un an. Un essai gratuit de 7 jours est proposé.

Deux autres formules sont proposées. L’offre Mac + iOS à 12,49 $/mois inclut en plus des applications iPhone et iPad qui se récupèrent via l’App Store, ainsi que les applications distribuées sur la boutique tierce Setapp Mobile ouverte depuis l’année dernière dans l’Union européenne. Quant au forfait Power User à 14,99 $/mois, il permet d’utiliser le service sur quatre Mac au lieu d’un seul.

Setapp. Image MacPaw.

Est-ce que Setapp vaut le coup ? Il faut déjà accepter l’idée de faire une croix sur les licences perpétuelles de ses applications, mais certains éditeurs imposent de toute façon un abonnement individuel. Il faut ensuite faire les comptes en fonction de ce que l’on utilise. Setapp inclut en tout cas des applications qui peuvent être assez chères à l’achat ou en abonnement individuel, comme NotePlan (114,99 €/an), Craft (99,99 €/an), Ulysses (39,99 €/an), MindNode Classic (29,99 €/an), ou encore Prizmo (79,99 € en licence perpétuelle).

Cutz montre de la 4K « Green » à 3 Mb/s pendant le tournoi de Roland-Garros

4 juin 2025 à 12:50

Comme chaque année depuis plus de 15 ans, le tournoi de Roland-Garros est capté en Ultra HD (4K) et — cette année — une bonne partie des Français peuvent en profiter. En effet, France 2 UHD est disponible sur la TNT pour environ 70 % de la population et une bonne partie des box des opérateurs propose la chaîne en 4K. Et comme chaque année (aussi), le RG Lab de France Télévisions montre quelques innovations liées à la diffusion.

Le tournoi de Roland-Garros en 4K (en 2024).

De la 4K « Green »

Une des solutions mises en avant est celle de Cutz, une start-up française. Elle promet en effet de réduire l'impact carbone de la diffusion en Ultra HD en réduisant le débit de la vidéo grâce à des optimisations effectuées par une IA. La société promet un débit moyen de 3 Mb/s pour un flux en Ultra HD (50 images/s) sans compromis sur la qualité visuelle. Une promesse étonnante, étant donné que les flux classiques pour une telle définition atteignent souvent un débit de 20 à 30 Mb/s. Si la société montre le résultat sur place, il y a tout de même quelques points à prendre en compte.

Une comparaison un peu biaisée. Image Cutz.

Le premier, c'est qu'un débit moyen de 3,2 Mb/s est une chose, mais Cutz n'indique pas le débit maximal, qui est probablement nettement plus élevé. Le second, c'est qu'un match de tennis a l'avantage de fournir un cadre intéressant pour des optimisations : sur les plans larges, majoritaires, les objets en mouvement restent peu nombreux et les caméras sont fixes. Enfin, la comparaison choisie est biaisée : ils comparent de la vidéo en HEVC avec un flux compressé en H.264 (AVC), un codec ancien et peu adapté à une image en Ultra HD. Le débit de 100 Mb/s annoncé est donc trompeur. Dans la pratique, les services de streaming travaillent avec des débits moyens de l'ordre de 15 Mb/s (Netflix) et Apple TV+ monte même à 30 Mb/s en moyenne, avec une image qui est considérée comme significativement meilleure. Et même du côté du tournoi de Roland-Garros, la version UHD de France 2 travaille avec un débit moyen de 15 Mb/s.

Reste que même si la comparaison est biaisée et que le tennis est un bon client pour les optimisations, la solution demeure intéressante : réduire le débit amène des avantages sur la consommation en énergie, mais permet aussi à plus de personnes d'accéder aux flux. Enfin, si vous voulez regarder le tournoi en 4K, Ultra-K indique une liste des matchs disponibles en Ultra HD.

Le noyau Linux va bientôt prendre en charge la Magic Mouse 2 USB-C (et attention à la compatibilité sous macOS)

4 juin 2025 à 12:30

La prochaine version du noyau Linux, la 6.16, devrait prendre en charge la Magic Mouse 2 USB-C, apparue l'automne dernier. L'occasion de revenir sur un point : le changement de connecteur a amené quelques petites incompatibilités, tant du côté des distributions GNU/Linux que de macOS. En effet, le changement de connecteur a impliqué une modification sur la façon dont la souris s'identifie — c'est normal —, ce qui peut poser des soucis.

La version Lightning (à gauche) est ornée d'une . Image MacGeneration.

Dans le cas de macOS, c'est assez simple : la version USB-C nécessite macOS Sequoia en version 15.1. Si vous tentez de jumeler la version USB-C avec un Mac équipé d'un système d'exploitation plus ancien (nous avons essayé avec macOS Ventura sur un Mac de 2017), vous perdrez de nombreuses fonctions. Premièrement, l'appairage qui passe par la prise USB-C ne fonctionne pas, et vous devrez l'ajouter manuellement en passant dans les réglages liés au Bluetooth.

Deuxièmement, le défilement et toutes les options de la souris sont absents. Sans macOS Sequoia 15.1, la Magic Mouse 2 USB-C est donc une (mauvaise) souris sans les gestes qui peuvent la rendre intéressante en temps normal. Donc si vous avez un Mac sous Linux ou si vous êtes restés sous une ancienne version de macOS — par choix ou par obligation —, il est préférable de vous tourner vers la version Lightning.

WhatsApp prépare l'utilisation des pseudos pour masquer le numéro de téléphone

4 juin 2025 à 12:00

WhatsApp travaille sur la possibilité d'afficher un pseudo pour identifier un contact dans une conversation plutôt que de montrer son numéro de téléphone.

Lorsqu'on participe à une conversation de groupe dans WhatsApp avec certaines personnes dont les coordonnées téléphoniques sont absentes de son carnet d'adresses, l'app les désigne dans chacun de leurs messages par un nom ainsi que leur numéro de téléphone au complet. Une information que l'on ne veut peut-être pas partager avec des contacts occasionnels ou qu'on ne connaît pas du tout.

Source WABetaInfo.

WABetaInfo a trouvé dans une bêta de WhatsApp actuellement distribuée par TestFlight, un écran pour choisir un pseudo qui s'affichera en lieu et place du numéro de téléphone. L'écran en question donne toute une série de consignes pour choisir un pseudo adéquat (comme de ne pas le faire précéder d'un "www", d'avoir entre 3 et 20 caractères, etc.) Ce réglage est encore caché et n'est pas exploitable dans l'immédiat même par les testeurs.

Comment utiliser WhatsApp sur iPad et ses différences avec l

Comment utiliser WhatsApp sur iPad et ses différences avec l'iPhone

WhatsApp peut remplacer Téléphone et Messages dans iOS 18

WhatsApp peut remplacer Téléphone et Messages dans iOS 18

Philips améliore l’éclairage indirect d’un mur avec une lampe bien plus puissante (et chère) que la Hue Play

4 juin 2025 à 11:45

Dans la gamme d’éclairages connectés proposée par Hue, la Play est intéressante pour tous ceux qui cherchent un éclairage coloré et surtout indirect, projeté sur un mur. Pour 80 euros hors promotion, elle génère une lumière d’ambiance qui ne suffira pas seule à éclairer une pièce, mais qui peut être sympathique pour ajouter une touche de couleur. Le constructeur reprend la même idée pour la Philips Hue Play Smart Wall Washer (ouf), une nouvelle lampe connectée qui offre un éclairage indirect coloré. Sauf que ce nouveau produit pourra probablement suffire à éclairer une (petite) pièce.

La Play Smart Wall Washer présentée sur Amazon. Image Amazon UK.

Avec ses 1 035 lumens annoncés, ce nouvel éclairage est en effet deux fois plus lumineux que la Play actuellement en vente. Son format est bien différent, la Play Smart Wall Washer prend la forme d’un bloc d’aluminium (c’est du plastique sur la Play) de 15,7 centimètres de haut, ce qui reste assez compact. Côté mur, on trouve trois zones de LED différentes, ce qui permet de projeter trois couleurs distinctes et ainsi créer une ambiance plus sophistiquée. Ce sera notamment utile si vous voulez accorder l’éclairage de la pièce sur le contenu affiché par un téléviseur, une utilisation justement mise en avant par Hue. On pourra aussi l’utiliser comme éclairage d’ambiance, voire pour afficher du blanc ajustable.

Cette nouvelle lampe n’est pas encore tout à fait commercialisée. Une fiche produit sur Amazon au Royaume-Uni a été repérée par le site spécialisé Hue Blog, qui précise que le nombre de lumens n’est pas la seule statistique à avoir augmenté par rapport à la Play. Le prix est lui aussi en très nette hausse, puisque l’appareil sera vendu par Hue à 200 £ (237,5 €) seul ou bien 350 £ (416 €) pour une paire de lampes.

Du côté du mur, on voit bien les trois zones de LED. Image Amazon UK.

La Play Smart Wall Washer sera vendue en noir ou en blanc et la commercialisation est attendue dans le courant des prochains mois.

Bezel 3 affiche l’écran des iPhone sur le Mac, en plein écran et en français

4 juin 2025 à 11:30

Bezel (34,8 €) est une app bien pratique pour tous ceux qui veulent afficher l’écran d’un iPhone, d’un iPad, d’une Apple TV ou du Vision Pro sur celui de son Mac. Apple propose une fonctionnalité dans cet esprit avec la recopie de l’iPhone, mais elle n’est toujours pas proposée en Europe et surtout, elle est au fond assez différente. Il ne s’agit pas ici de contrôler à distance un iPhone, ce n’est d’ailleurs pas possible, il s’agit uniquement d’afficher ce qui est présent sur l’écran du smartphone, avec plusieurs fonctionnalités pratiques pour réaliser des captures d’écran voire des vidéos avec une barre de statut « propre ».

Bezel 3, avec sa nouvelle fenêtre qui s’affiche lors de l’ouverture de l’app à gauche, traduite en français comme le reste. Image MacGeneration.

L’app existe depuis près de deux ans et elle passe la troisième, avec une mise à jour qui ajoute plusieurs nouveautés intéressantes. Pour nous, la plus importante est sans doute la traduction de son interface en français. Tous ses paramètres notamment ont été traduits et les textes en français sont de bonne qualité. Plusieurs autres langues ont été ajoutées avec cette version, de l’allemand au japonais, du coréen à l’espagnol, de l’arabe au néerlandais, en passant par le chinois.

L’autre grosse nouveauté est l’ajout d’un mode plein écran, qui est surtout utile si vous souhaitez effectuer une présentation. Bezel affiche alors l’appareil au milieu de l’écran du Mac, ou celui qui est projeté, et remplit l’espace vide autour avec le fond d’écran de votre choix. Avec un iPhone à la verticale au milieu d’un écran allongé, cela fait forcément beaucoup d’espace dédié à ce fond, mais comme l’idée est de présenter ce qui est affiché sur le smartphone, ce n’est pas forcément gênant. On peut opter pour un fond uni, voire tout noir, pour mieux concentrer l’attention de l’audience sur ce qu’il y a au milieu.

Le mode plein écran avec mon iPhone et le fond d’écran par défaut. Image MacGeneration.

Bezel 3 cherche aussi à simplifier son fonctionnement, avec un écran d’accueil qui s’affiche lors de l’ouverture de l’app et qui permet d’accéder plus rapidement aux appareils connectés précédemment, ou de se connecter à un nouvel appareil. La prise en charge du Vision Pro et celle de l’Apple TV ont aussi été améliorées, avec un guide explicatif spécifique à chaque appareil, sachant qu’il faudra saisir un code affiché par tvOS, par exemple. Pour compléter le tout, l’app reçoit une nouvelle icône.

Si vous pouvez tester Bezel gratuitement, une partie des fonctionnalités demande l’achat d’une licence, à partir de 34,8 € pour un seul Mac. C’est une licence à la Sketch, avec des mises à jour pendant un an seulement, même si l’app restera fonctionnelle par la suite. L’app est aussi proposée sur le Mac App Store, où la nouvelle version n’est toutefois pas encore disponible.

macOS 13 est nécessaire au minimum pour l’installer.

Précommandez le tee-shirt des 25 ans de MacGeneration

4 juin 2025 à 10:30

En avril dernier, nous vous proposions de choisir la couleur du tee-shirt pour les 25 ans de MacGeneration. Est-ce vraiment une surprise de dire que c’est la déclinaison en orange et en blanc qui s’est largement imposée avec 45 % des voix ?

Image MacGeneration.

Le voici donc désormais disponible à la précommande sur notre boutique. Il s’agit d’une édition limitée. Nous procéderons à l’expédition des tee-shirts en même temps que le magazine, d’ici quelques semaines. Le but est que vous puissiez lire le magazine pendant les vacances, sur la plage ou à l’endroit que vous le souhaitez, en portant le t-shirt qui va avec.

De nombreuses tailles sont disponibles de S à 3XL. Le prix est de 25 € auquel il faut ajouter les frais de port (5 € pour la France, 7,5 € pour les autres pays). Les beaux jours arrivent, c’est donc le moment d’en profiter !

Je précommande le tee-shirt des 25 ans de MacGeneration

Un mot sur le magazine : sa rédaction est terminée à 99,99 % et le maquettiste est en train de finir le travail de mise en page. Il ne restera alors plus qu’à le relire une énième fois, l’envoyer à l’imprimeur et vous l’expédier. Pour les retardataires, sachez que le magazine est encore disponible à la précommande pour quelques jours. On acceptera les commandes jusqu’au moment de l’imprimer. Et promis, à ce moment, on vous révélera quelques détails !

J’achète mon exemplaire du magazine des 25 ans de MacGeneration

iOS 26 : la refonte supposée de l’interface illustrée par de nouveaux rendus

4 juin 2025 à 10:26

La WWDC 2025 a beau démarrer dans moins d’une semaine, le designer Sebastiaan de With n’a pas résisté à mettre lui-même en images ce qui pourrait être la nouvelle interface d’iOS 19/26. Le co-créateur de l’application Halide s’est inspiré des rumeurs et des premiers visuels de la conférence pour dessiner une interface comme composée de verre translucide, dans l’esprit de visionOS.

Concept d’iOS 26 selon Sebastiaan de With

Des effets de transparence et de lumière s’appliqueraient sur les différents éléments graphiques du système. Les boutons, barres et icônes se teinteraient très subtilement selon l’image à l’arrière-plan.

Concept

« D’un point de vue philosophique, si j’étais Apple, je présenterais cela comme une interface qui reflète enfin les magnifiques matériaux de ses appareils. Toutes les surfaces de ces appareils sont faites de verre. Cette nouvelle interface adopte un matériau similaire, donnant à l’utilisateur l’impression que le verre lui-même prend vie », écrit le designer dans son long billet de blog.

Sebastiaan de With va même jusqu’à imaginer que certains éléments graphiques d’iOS 26 puissent refléter le contenu affiché, comme ici les lumières du vaisseau qui se projettent sur la barre de lecture de la vidéo.

Concept

Conscient qu’un usage systématique du verre translucide nuirait à la lisibilité, le designer anticipe des degrés de transparence différents selon les composants. Exemple avec cette fenêtre modale de Mail, qui bénéficie juste d’un traitement discret.

Concept

La refonte de l’interface ne concernerait pas qu’iOS 26, Apple voudrait en profiter pour uniformiser le design de toutes ses plateformes.

Avant un iOS 19 très attendu, retour sur l

Avant un iOS 19 très attendu, retour sur l'interface des 18 versions d'iOS

Refurb : un gros choix d'iMac M4 avec de bonnes réductions

4 juin 2025 à 10:18

L'iMac M4 est disponible en bonne quantité sur le refurb, c'est même la première fois que le choix est aussi fourni. En tenant compte des variations de couleur ce sont 16 configurations qui sont proposées. Les dotations en RAM sont de 16, 24 et 32 Go tandis que les SSD se déclinent en 256 Go, 512 Go, 1 et 2 To.

Les réductions comparé au neuf — qui profite très peu de promotions — démarrent à partir de 230 € sur le modèle de base en 16/256 Go vendu 1 269 € et vont jusqu'à 640 € sur le modèle le plus cher du lot — toutes options — avec ses 32/2 To et son écran nano-texturé, vendu 2 859 €.

Promo : -300 € sur l

Promo : -300 € sur l'iMac M4 avec écran antireflets et clavier Touch ID

Pour mémoire, si l'on veut un modèle avec quatre ports au dos au lieu de deux, le port Ethernet dans le bloc d'alimentation secteur et le bouton Touch ID au clavier il faut opter pour un M4 avec 10 cœurs de GPU et 10 de CPU.

L'actualité sur le refurb est assez calme, les Mac mini M4 y sont maintenant présents régulièrement mais on n'y a pas encore vu les Mac Studio et MacBook Air de la génération M4.

Kernel Panic : que nous réserve la WWDC 2025 ?

4 juin 2025 à 19:00

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

La WWDC approche à grands pas ! À moins d’une semaine de la grande conférence annuelle de Cupertino, il est l’heure de faire le point sur les différentes rumeurs. On s’attend à découvrir de nouvelles versions d’iOS, d’iPadOS et de macOS dont la numérotation devrait changer. Tous devraient avoir droit à une grosse refonte de leur interface, en faisant une génération qui restera en mémoire.

Cette WWDC sera particulière tant Apple doit remonter la barre après un début d’année 2025 compliqué. La Pomme a dû repousser son nouveau Siri, pourtant présenté en fanfare l’année précédente et vendu comme un atout majeur pour l’iPhone 16 Pro. L’incursion dans le domaine de l’IA s’est faite dans la douleur, tandis que Cupertino semble complètement passer à côté du marché des lunettes connectées. Le retour de Donald Trump complique la gestion des chaînes de production, et l’App Store est plus que jamais sous pression.

Que nous réserve la WWDC 2025 ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie de Florian et Christophe.

Bonne écoute !

Pour aller plus loin

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 19 qu'Apple pourrait annoncer à la WWDC 2025

Mark Gurman affirme à son tour qu’Apple aurait prévu une nouvelle app dédiée aux jeux vidéo

Mark Gurman affirme à son tour qu’Apple aurait prévu une nouvelle app dédiée aux jeux vidéo

Apple confirme travailler sur une refonte de l’app Calendrier

Apple confirme travailler sur une refonte de l’app Calendrier

Apple simplifierait la numérotation de ses OS, avec iOS 26, iPadOS 26, macOS 26, etc

Apple simplifierait la numérotation de ses OS, avec iOS 26, iPadOS 26, macOS 26, etc

Rumeurs iOS 26 : traductions et sondages dans Messages, nouvelle interface aussi pour CarPlay

4 juin 2025 à 08:01

Avec la WWDC dans moins d’une semaine, le moulin à rumeurs s’active et 9To5 Mac a quelques informations supplémentaires à glisser à propos d’iOS 26, qu’Apple devrait présenter lundi prochain. Le site indique qu’elles proviennent de sources qui se sont révélées auparavant fiables et il liste cinq nouveautés plus mineures, mais néanmoins intéressantes, qui devraient être annoncées par Apple. Ces changements concernent Messages, Musique, Notes et CarPlay.

Image 9To5 Mac.

Du côté de Messages, deux nouvelles fonctionnalités pourraient être proposées par iOS 26 : la traduction et les sondages. La première permettrait de traduire le texte (et seulement le texte, il ne serait pas question de traduire de l’audio ou une vidéo) envoyé et reçu au sein d’une conversation. Si vous voulez échanger avec un contact qui parle une autre langue, vous devriez pouvoir le faire dans la vôtre et l’app devrait envoyer une version traduite. Les messages de votre correspondant seraient également traduits lors de leur arrivée.

L’autre nouveauté serait l’ajout de sondages, qui devraient surtout être utiles dans les groupes. C’est une fonctionnalité que les concurrents de Messages proposent depuis bien longtemps et qui sert à choisir entre plusieurs options, en faisant confiance à la majorité. Le site ajoute qu’Apple Intelligence pourrait être sollicité, en suggérant des idées pour remplir le sondage à partir du contenu de la conversation.

L’app Musique peut afficher des albums animés aux abonnés Apple Music, limités jusque-là à sa propre interface. Avec iOS 26, ces animations pourraient aussi jouer sur l’écran verrouillé et pas seulement sur l’écran de lecture de l’app.

Dans Notes, 9To5 Mac suggère qu’Apple ajouterait un export du contenu en Markdown. Pour rappel, ce langage de balisage créé par John Gruber et Aaron Swartz permet de mettre en forme du texte avec quelques caractères seulement (*italique* et **gras**, par exemple) et il a été pensé pour simplifier l’écriture de texte en HTML. Cet article, comme tous ceux que je publie sur MacGeneration, a ainsi été rédigé en Markdown. L’app d’Apple ne gérerait pas la syntaxe dans sa propre interface néanmoins : d’après ce que l’on comprend, il s’agirait uniquement d’un export de notes existantes vers ce format.

Notes, ici sous macOS Sequoia, ne gère pas du tout le Markdown, mais cela pourrait changer à la marge avec les mises à jour de l’automne. Image MacGeneration.

Pour finir, CarPlay aurait droit à une grosse refonte de son interface avec cette mise à jour. Ce serait assez logique, puisqu’iOS 26 doit lui-même recevoir une toute nouvelle interface si l’on en croit d’autres rumeurs précédentes. Celle projetée par l’iPhone sur les écrans d’un véhicule serait modifiée en conséquence, même si on ne sait pas si cela ira aussi loin que sur le smartphone lui-même. Quoi qu’il en soit, la sortie de CarPlay Ultra ne devrait pas dire que CarPlay tout court n’aura plus droit à des nouveautés, c’est une bonne nouvelle.

Les iPhone 18 Pro auraient une nouvelle génération de processeur avec l'A20

4 juin 2025 à 07:35

Les iPhone 18 Pro et le premier modèle pliant d'Apple pourraient poser un nouveau jalon en adoptant une nouvelle méthode de fabrication de leur processeur. L'analyste Jeff Pu de GF Securities, qui suit Apple de près, table sur l'utilisation d'un processeur A20 pour les 18 Pro, 18 Pro Max et pour ce qui s'annonce comme le premier iPhone pliant, sur le modèle du Fold de Samsung (s'ouvrant comme un livre).

Image Laura Ockel.

L'A20 serait fabriqué par TSMC selon un procédé de gravure à 2 nm contre 3 nm (de seconde génération) pour les 16 Pro actuels tandis que les 17 Pro de l'automne prochain utiliseraient la troisième génération de cette gravure à 3 nm. La densité de transistors augmentant d'un cran supplémentaires, cet A20 pourrait améliorer ses performances d'un bon 15 % et sa consommation baisserait d'un maximum de 30 % comparé à l'A19 attendu dans quelques mois.

Ce calendrier n'est pas nouveau — ces lignes de fabrication se planifient sur plusieurs années — l'analyste Ming-Chi Kuo l'évoquait pour Apple il y a un peu plus de deux ans déjà et TSMC avait fait un point d'étape quelques semaines plus tôt.

TSMC parle du 2 nm, la gravure de 2026

TSMC parle du 2 nm, la gravure de 2026

Cet A20 profiterait par ailleurs d'une nouvelle méthode de fabrication dite de Wafer-Level Multi-Chip Module (WMCM) où la RAM est intégrée directement avec le CPU, le GPU et le moteur neuronal au lieu d'être séparée. Cela pourrait avoir des incidences positives pour les performances et la consommation de même que la taille du composant, possiblement réduite.

iPhone 18 Pro à l’automne, iPhone 18(e) au printemps suivant : la sortie décalée de nouveau projetée

iPhone 18 Pro à l’automne, iPhone 18(e) au printemps suivant : la sortie décalée de nouveau projetée

Sur un aspect bien plus visible — personne ne se plaint véritablement que son iPhone rame — cette gamme des 18 Pro pourrait marquer une avancée aussi dans le passage sous l'écran des différents composants et capteurs utilisés pour Face ID, ne laissant que la caméra frontale visible. Si ce faisceau de rumeurs devait se confirmer, la prochaine gamme des iPhone 17 Pro se démarquerait par l'utilisation d'un nouveau design à l'arrière et l'introduction d'un modèle très fin, mais les changements les plus importants pour la gamme seraient pour 2026.

Apple dévoile les finalistes et les gagnants des Apple Design Awards, les meilleures apps de 2025

3 juin 2025 à 23:00

Apple a dévoilé les finalistes et les gagnants des Apple Design Awards, soit les meilleures apps de 2025 pour les produits Apple. Il y a une page dédiée sur le site d'Apple qui va vous permettre de découvrir les apps en question.

Dans la catégorie « Plaisir et amusement », Apple a choisi CapWords. Cette app pour iPhone et iPad se base sur l'IA pour vous permettre d'apprendre une langue (le français est dans la liste) et son fonctionnement est simple : il suffit de viser un objet pour obtenir son nom dans différentes langues (au choix).

CapWords. Image Apple.

Les deux autres finalistes étaient Lumy, qui permet de suivre les mouvements du soleil et de trouver le moment idéal pour prendre une photo (iPad, iPhone, Apple TV, Apple Watch, 7 €) et Denim (iPhone), qui permet de créer des images pour vos listes de lecture.

Dans les jeux, c'est le très réussi Balatro qui a gagné. Ce jeu iPad et iPhone est vendu 10 € et c'est une sorte de réécriture du poker avec des mécaniques tirées des jeux vidéo. Un succès retentissant sur de nombreuses plateformes.

Balatro. Image Apple.

Les deux autres jeux qu'Apple a appréciés sont Thank Goodness You're Here! (un jeu pour Mac, vendu 23 €) et le très bon Prince of Persia Lost Crown, qui est disponible sur iPhone et iPad.

Pour la catégorie dédiée à l'inclusivité, Apple a récompensé Speechify. Ce lecteur de textes assisté par IA est disponible sur iPhone et iPad. Les deux autres finalistes étaient Evolve, un assistant virtuel qui utilise l'IA (sur iPhone, iPad et Apple Watch), et Train Fitness. Il s'agit encore d'un assistant qui se base sur de l'IA, mais cette fois pour vos entraînements sportifs sur Apple Watch et iPhone.

Dans les jeux de cette catégorie, c'est Art of Fauna: Puzzle Douillet qui a gagné. Il s'agit d'un jeu qui affiche des puzzles pour iPhone et iPad, basés sur des images qui représentent le meilleur de notre planète. Apple récompense aussi puffies, un casse-tête pour iPhone, iPad, Apple TV et Mac, et Land of Livia, pour iPad et iPhone.

Art of Fauna: Puzzle Douillet. Image Apple.

Pour la catégorie des innovations, Apple a choisi Play : Create Better Apps, qui permet de créer facilement des interfaces pour une future application iOS. Les finalistes sont Moises, une app iPad et iPhone qui permet de séparer la voix des instruments dans de la musique grâce à l'IA, et Capybara, une app pour Mac, iPad et iPhone qui permet de retranscrire de l'audio en texte avec l'aide de l'IA et d'un capybara.

Capybara. Image Apple.

Dans les jeux innovants, c'est PJB : La Comédie Musicale qui gagne. Ce jeu pour iPad et iPhone (3 €) qui retrace l'histoire du sandwich beurre de cacahuète/confiture en musique. Les finalistes sont Pawz - Meditate Together (pour Vision Pro) et Gears & Goo, lui aussi pour le casque d'Apple.

Dans la catégorie Interaction, on retrouve des apps qui utilisent réellement les possibilités de nos appareils. Le gagnant est Taobao, l'app pour iPhone, iPad et Vision Pro du célèbre magasin chinois. Apple récompense aussi iA Writer, pour iPhone et iPad (20 €) et Mela, un gestionnaire de recettes pour iPhone et iPad.

Les gagnants dans les jeux sont Dredge, un excellent jeu d'aventure pour iPhone, iPad et Mac qui gagne la première place, Gears & Goo, vu plus haut pour Vision Pro, et Skate City : New York, dont le nom ne laisse pas trop de doutes sur le genre. Il est disponible pour iPhone, iPad, Apple TV et Mac.

Dredge . Image Apple.

Apple a aussi une catégorie qui récompense les apps avec un impact social, c'est-à-dire qui peuvent aider les gens. C'est Watch Duty : Widlfire Maps qui a gagné. L'app iPhone et iPad n'est pas disponible dans nos contrées et permet de suivre les feux de forêt. Apple récompense aussi Ground News, qui est un agrégateur d'actualité et permet de comparer la façon dont les médias traitent des actualités similaires (Mac, iPhone, iPad) et Opal, une app iPhone et Apple Watch qui permet de vous concentrer sur des tâches en limitant votre temps d'écran.

Le gagnant des jeux est Neva, un jeu d'aventures pour Mac (23 €). Les finalistes sont Art of Fauna (vu précédemment) et Ahoy! From Picardy, un jeu pour Vision Pro (5 $) qui n'est pas disponible chez nous.

Neva. Image Apple.

Terminons par la catégorie dédiée aux performances visuelles et graphiques. C'est l'application Feather : Draw in 3D (18 €, iPad) qui a gagné. Cette application de dessin cible les artistes avec de nombreuses fonctions. Les autres finalistes sont Vocabulary1, une app iPad, iPhone et Apple Watch qui va vous permettre d'améliorer votre vocabulaire, et CellWalk. Cette app iPhone, iPad et Vision Pro vous permet d'explorer l'intérieur des cellules d'une bactérie.

Et enfin dans les jeux, c'est Infinite Nikki (iPad, iPhone) qui a gagné, grâce à ses graphismes très réussis pour des appareils mobiles. Les finalistes sont Neva (gagnant d'une autre catégorie) et Control, un excellent jeu dont le portage Mac est très réussi.

Infinite Nikki. Image Apple.

  1. Le nom français, « Vocabulary - Apprenez mots », nous incite à vous déconseiller cette application pour la langue de Molière.  ↩︎

❌