Quinze ans après la série Parenthood, l’idée de Sarah Braverman est enfin une réalité : une chaussure pour enfants que l’on peut retrouver facilement. Si la technologie n’est pas tout à fait la même, le principe est identique pour la gamme « Find My Skechers » du fabricant californien. Ces baskets se distinguent toutes par un emplacement caché dans le talon destiné à accueillir un AirTag d’Apple. De quoi retrouver plus facilement la chaussure cachée sous le canapé quand c’est l’heure de partir à l’école ou de garder un œil sur la position de son chérubin, même si Apple déconseille de suivre des personnes avec ses traqueurs.

D’après le fabricant, l’AirTag passera totalement inaperçu une fois en place, il est bien maintenu dans son emplacement et ne gêne pas l’utilisation normale de la chaussure. Mieux, on peut jeter les baskets dans la machine à laver sans crainte, l’emplacement dédié assure l’étanchéité du périphérique pommé. La gamme compte de nombreux modèles à partir de 52 $, sachant qu’il faudra ajouter le prix de l’AirTag pour avoir un produit complet. Si vous nous lisez depuis les États-Unis ou le Canada, vous devriez pouvoir acheter ces nouvelles chaussures pour enfants.

Skechers ne semble pas avoir pensé aux adultes distraits qui auraient peut-être apprécié, eux aussi, de retrouver plus facilement leurs chaussures. L’idée étant toute simple et astucieuse, peut-être que davantage de fabricants s’y mettront également à l’avenir.

Jack Dorsey, le cocréateur de Twitter et créateur de Bluesky, s'ennuie visiblement. Il a annoncé récemment une app destinée à suivre votre apport en vitamine D mais aussi une app de chat sécurisée qui passe par le Bluetooth, bitchat mesh. Sur le papier, l'idée est intéressante : c'est un réseau décentralisé qui fonctionne en Bluetooth, sans connexion à Internet. L'app permet de communiquer avec des personnes à proximité (la portée du Bluetooth reste assez faible) et les messages sont en théorie chiffrés de bout en bout.

Le problème, c'est que le côté sécurisé de l'app est un peu exagéré. Si Jack Dorsey a publié un livre blanc sur la sécurité de son app (qui est open source), elle n'a pas été examinée par des spécialistes de la sécurité. Comme le rapporte TechCrunch, il y a bien des problèmes de sécurité dans bitchat mesh, et il est par exemple possible d'usurper l'identité d'un utilisateur. Alex Radocea a notamment publié des explications sur le sujet. Jack Dorsey, depuis, a ajouté un message sur la page de l'app… qui met un peu en avant que bitchat mesh n'est donc pas si sécurisé.

Avertissement

Les fonctionnalités de messagerie privée et de canal n'ont pas encore fait l'objet d'un audit de sécurité externe et peuvent contenir des vulnérabilités. Ne les utilisez pas pour des cas sensibles, et ne comptez pas sur leur sécurité tant qu'elles n'ont pas été vérifiées. Le protocole Noise est désormais utilisé pour l'identité et le chiffrement. Le chat public local (la fonctionnalité principale) ne présente aucun problème de sécurité.

Les tarifs réglementés de l’électricité vont de nouveau bouger en cette fin de semaine, quelques mois seulement après la baisse de l’hiver. À partir du 1er août 2025, la TVA sur les abonnements obligatoirement associés aux offres d’électricité va ainsi passer à 20 %, contre 5,5 % aujourd’hui, une augmentation qui répond à une exigence de l’Union européenne. La France pratiquait jusque-là une double taxation sur l’électricité, avec le taux plein (20 %) sur la consommation et un taux réduit (5,5 %) sur la part fixe, c’est-à-dire l’abonnement. Le droit européen impose une TVA uniforme pour un même service et c’est le taux plein qui sera désormais la norme.

Seule, cette hausse de la TVA aurait contribué à augmenter le prix des factures mensuelles, mais le gouvernement a décidé de la compenser en réduisant deux taxes sur la consommation. La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), qui a la responsabilité notamment de fixer le tarif réglementé, détaille les baisses sur l’accise (taxe sur la consommation) et le TURPE (financement des réseaux). À l’arrivée, le tarif moyen du kWh d’électricité réglementée devrait baisser de 3 %, ce qui entraînera en réalité une baisse de la facture pour une partie des foyers. Pour résumer, les plus gros consommateurs seront gagnants, tandis que ceux qui utilisent très peu d’électricité devraient voir une petite augmentation de leurs factures.

Pour prendre mon exemple, ma maison bretonne entièrement chauffée à l’électricité et associée à une voiture électrique consomme plus de 10 000 kWh par an. En prenant les chiffres de consommation réels sur les douze derniers mois, avec un abonnement heures creuses de 12 kVA qui est actuellement le mien et enfin avec une hypothèse d’une baisse de 3 % sur le kWh, j’estime que les changements à venir me feront économiser autour de 72 € à l’année. Cela représente environ 3 % de baisse, ce qui est logique puisque la part de l’abonnement est très réduite sur ma facture totale. À l’inverse, un foyer qui ne consommerait que 1 000 kWh par an avec un petit abonnement devrait voir sa facture totale légèrement augmenter.

	Avant août 2025	Après août 2025	Différence
Consommation	1 958 €	1851 €	-5,5 %
Abonnement	260 €	295 €	+13,5 %
Total	2 218 €	2 146 €	-3,2 %

EDF n’a pas encore publié sa nouvelle grille de tarifs réglementés, alors il y aura peut-être des surprises, à découvrir ce vendredi. Il faut rappeler à ce sujet que la CRE évoque des baisses sur le tarif moyen du kWh. Dans le détail, l’entreprise historique peut (dé)favoriser certaines offres en modulant les variations en fonction de l’option choisie. On l’avait bien vu en février dernier, quand les baisses sur les prix réglementés s’étaient faites au détriment des abonnés Tempo. Pas sûr qu’EDF inverse la tendance, cette offre semble avoir fait son temps et elle ne correspond plus aux besoins récents en termes d’incitation aux consommateurs.

La baisse des tarifs réglementés de l’électricité n’avantage pas les abonnés Tempo

D’ailleurs, la CRE prévient dans sa délibération qu’un ajustement en profondeur des grilles d’électricité est prévu pour 2026. On sait déjà que les horaires des heures pleines et creuses vont bouger, puisqu’ils ne collent plus avec la production actuelle : l’énergie solaire est surtout disponible en journée, si bien que ce serait plus logique de payer moins cher à ce moment-là. Pour accompagner le mouvement et inciter davantage de consommateurs à basculer sur ces formules, la commission envisage de renforcer l’attractivité des offres basées sur des heures creuses. La nouvelle grille sera présentée d’ici la fin de cette année.

Électricité : des heures creuses en journée pour (presque) tous à partir de novembre 2025

Pour finir, notons que la hausse de la TVA concerne aussi l’abonnement pour les offres de gaz de ville. Là encore, l’État a tenté de compenser en baissant l’accise, mais d’après le site spécialisé Selectra, cela ne suffira pas à compenser les hausses sur le prix du gaz sur les marchés. Le site s’attend ainsi à une augmentation sur la facture annuelle de l’ordre de 2 à 5 % selon les foyers.

Si les disques durs ne trouvent plus vraiment leur place dans les ordinateurs, ils restent intéressants en externe, pour effectuer des sauvegardes ou pour stocker en masse des fichiers peu importants, comme des vidéos de vacances envoyées par votre oncle depuis les États-Unis. Ils offrent en effet un bon rapport capacité/prix et (surtout) peuvent atteindre de très grandes capacités quand les SSD se limitent souvent à 8 To. Sur Amazon, un modèle Seagate de 20 To est par exemple à 313 €, soit moins de 16 € par téraoctet. Il est vendu habituellement aux alentours de 400 €.

C'est un modèle externe de bureau, qui contient un disque dur 3,5 pouces SATA classique. Il nécessite donc une alimentation externe et se connecte en USB-A. Du côté du disque dur, il y a une prise Micro USB 3.0 et si jamais vous n'avez pas de prises USB-A sur votre Mac, la solution la plus pratique est tout simplement un câble Micro USB 3.0 vers USB-C. Seagate propose un service de récupération de données avec le disque dur, qui est inclus pour deux ans et prend en charge certains problèmes qui peuvent survenir (dégât des eaux, panne mécanique, etc.). Enfin, ce modèle existe avec d'autres capacités, mais le coût par To est généralement plus élevé.

Apple ne cesse de répéter que l’Apple Watch est un objet éminemment personnel. Mais le paradoxe dans cette affaire, c’est qu’elle ne permet pas à ses utilisateurs de créer leur propre cadran, pour le meilleure et pour le pire…

Si l’on simplifie les choses, il existe deux types de cadrans :

• les cadrans plein écran qui n’affichent pas de complication, ou une seule tout au plus. On pense entre autres à Chiffres Duo, Contour, Fluctuation, Artistes ou Photos.
• les cadrans qui permettent d’afficher au contraire un grand nombre de complications et qui font presque oublier que le métier premier de l’Apple Watch, c’est d’afficher l’heure. On pense à Mégalopole, Meridien Modulaire Ultra ou à Orientation.

On notera qu’Apple se démène depuis quelques versions pour ceux qui veulent en quelque sorte le meilleur des deux mondes, notamment avec le défilement intelligent. Cette fonctionnalité sera d’ailleurs encore plus pratique avec watchOS 26.

Mais vous, de quelle école êtes-vous ? Alors, certes, il est facile de passer d’un cadran à un autre, et donc d’un dispositif à l’autre. Mais, si vous deviez choisir… Vous êtes pour des cadrans qui ressemblent à des cadrans de montre traditionnels ou à des cadrans bardés de complications.

Il y a un community manager qui doit avoir les oreilles qui sifflent chez Apple Chine. Parfois, le copier-coller a des ratés et ce message paru sur le réseau social Weibo en est la preuve.

Le compte Apple Support voulait faire la promotion du contrôle parental sur iOS et expliquer à quel point il était facile d’accepter ou de refuser le téléchargement d’une app à un adolescent. Cela partait d’un bon sentiment, mais la vidéo postée en même temps parlait d’un tout autre sujet. Il s’agissait d’une publicité pour le Galaxy Z Flip7.

A mix-up occurred when China's official "Apple Support" Weibo account accidentally posted a promotional video for the Samsung Galaxy Z Flip7, which was later promptly taken down. pic.twitter.com/CvxT0EVWx7

— PhoneArt (@UniverseIce) July 30, 2025

Alors que le géant coréen lance ces jours-ci sa nouvelle gamme de smartphones pliables, il ne pouvait pas rêver de plus beau cadeau. On imagine que le fautif a rapidement réagi, mais ce n’est jamais assez rapide. Tout cela a été « filmé » et fait désormais le tour des réseaux sociaux. On en est à un point où certains sont en train d’élaborer des thèses pour tenter d’expliquer l’inexplicable. Une thèse voudrait que Samsung et Apple aient recours à la même agence pour communiquer sur les réseaux sociaux. Si cette thèse est vraie, ce n’est sans doute plus le cas au moment où nous écrivons ces lignes.

Galaxy Z Fold7 : un succès qui semble valider la stratégie du futur iPhone pliable

L’iPhone pliable : une opportunité à 65 milliards de dollars pour Apple

Pour en revenir à l’iPhone pliable, il n’y a aucun doute qu’il sera l’une des grandes attractions de 2026. Les analystes commencent à y porter attention, notamment Samik Chatterjee de JP Morgan, qui l’attend au prix de 1999 $ dès le mois de septembre 2026. Jusqu’à présent, les différentes prédictions annonçaient plutôt un tarif compris entre 2100 et 2300 $. C’est une opportunité à 65 milliards de dollars, indique-t-il, estimant qu’il pourrait donc avoir un impact réel sur le chiffre d’affaires et le bénéfice d’Apple. Lors de sa première année, Apple pourrait en écouler environ 10 millions. Ce nombre pourrait ensuite quadrupler en deux ans. Tim Cook n’en demande pas tant (quoique…) !

Les moniteurs 5K restent assez rares, mais depuis quelques mois les fabricants proposent tout de même de nouvelles références pour venir concurrencer le Studio Display d'Apple. Le nouveau Philips 27E3U7903, dans la gamme Brilliance, a quelques avantages intéressants, dont un prix annoncé de 1 090 €.

Il propose une dalle de 27 pouces en 5 120 x 2 880, comme le moniteur d'Apple. Elle est compatible 10 bits (avec une dalle 8 bits, comme souvent), avec la prise en charge du HDR 600, une valeur suffisante pour certains effets. L'espace de couleur DCI-P3 est pris en charge à 99 % et le contraste annoncé est de 2000:1, ce qui indique la présence d'une dalle IPS. La fréquence de rafraîchissement annoncée est assez étonnante : 70 Hz. C'est une valeur atypique qui est intéressante pour un peu plus de fluidité dans les animations, mais qui peut amener des microsaccades dans les vidéos qui sont majoritairement en 24, 25, 30 ou 60 Hz¹.

La connectique est moderne : une entrée HDMI 2.1, une entrée Thunderboilt 4 (capable de fournir 96 W à un ordinateur) et une sortie Thunderbolt 4 pour chaîner un second écran ou des périphériques. Il intègre aussi une sortie jack 3,5 mm, une prise Ethernet 1 Gb/s et trois prises USB avec un hub intégré (deux prises USB-A 10 Gb/s, une prise USB-C). En plus de la connectique, on trouve deux haut-parleurs de 5 W (probablement moins bon que ceux d'Apple, compte tenu de la cible professionnelle de Philips) et une webcam intégrée, avec un capteur de 5 mégapixels² et une compatibilité Windows Hello. Enfin, le moniteur intègre un système KVM, qui permet de partager les périphériques branchés entre deux ordinateurs³.

Photoshop a gagné un nouvel outil et cette fois, le célèbre éditeur d’images d’Adobe rattrape son retard par rapport à la concurrence. L’app propose à son tour un outil d’agrandissement des images qui se base sur une dose d’intelligence artificielle, au lieu de se contenter des algorithmes historiques pour réaliser cette tâche. Six ans après Pixelmator Pro, on pourra ainsi agrandir des images tout en gardant une bonne qualité perçue, ce qui implique de ne pas se contenter d’agrandir chaque pixel, mais en quelque sorte de redessiner la photo.

Adobe présente cette nouvelle fonctionnalité comme une bêta et l’entreprise impose des limites assez importantes. L’agrandissement devra rester sous la barre des 8 mégapixels, l’image en sortie devra faire moins de 4096 px sur le plus grand côté et la plus étrange des trois, le ratio (longueur divisée par largeur) ne devra pas être supérieur à 1/4. Ces limites devraient être levées avec la sortie de la version finale de l’outil à une date ultérieure qui n’est pas encore connue.

Autre nouveauté en bêta, la fonction « Harmoniser » permet de modifier un élément placé sur n’importe quelle image pour que le rendu soit plus naturel, comme s’il n’y avait jamais eu d’ajout a posteriori. Photoshop travaille autant sur les ajustements colorimétriques que la génération de contenus supplémentaires, avec plusieurs options pour choisir le rendu le plus satisfaisant. Dans l’exemple fourni par Adobe, c’est assez impressionnant, avec un reflet généré entièrement dans la piscine.

L’outil de suppression, dopé lui aussi à l’intelligence artificielle, a fait des progrès. Adobe utilise une nouvelle version de son modèle sous-jacent, nommé Firefly, et promet ainsi de meilleurs rendus. Il faut savoir que lui aussi génère du contenu pour remplacer celui que vous supprimez et peut ainsi inventer des scènes entières selon les besoins. Puisque l’on parle bien d’IA générative, Photoshop proposera aussi de changer de modèle pour plusieurs outils, chaque version ayant apparemment des points forts et faiblesses.

Ces nouveautés sont disponibles dès aujourd’hui dans Photoshop, dans les apps et même sur le web.

Un changement bienvenu s’est discrètement logé dans iOS 18.6, mise à jour sortie hier soir en version finale : les boutiques alternatives à l’App Store sont plus faciles à installer. Jusque-là, il fallait demander l’installation sur le site du créateur de la boutique, puis ouvrir les Réglages pour la valider et enfin télécharger l’application de la boutique. La nouvelle version élimine l’étape des Réglages : on demande à installer la boutique depuis le site web, la validation se fait avec Face ID ou Touch ID et le téléchargement se lance dans la foulée, sans quitter son navigateur.

Cette simplification n’est pas un choix d’Apple, l’entreprise savait très bien que la méthode précédente était complexe et allait décourager des utilisateurs. Les ajustements réalisés avec iOS 18.6 sont en réponse aux demandes de l’Europe dans le cadre du DMA et la Pomme n’a pas eu d’autres choix que d’éliminer l’aller et retour dans Réglages. L’autorisation pour installer une boutique alternative est affichée directement dans le navigateur et une fois que l’utilisateur valide avec son visage, empreinte digitale ou le code de l’appareil, l’installation débute instantanément. La boutique est même ensuite ouverte, sans avoir à repasser par l’écran d’accueil de l’iPhone ou iPad.

Tous ces changements sont du côté du système d’exploitation, les créateurs de boutiques alternatives n’ont rien à faire pour en bénéficier. La preuve, j’ai pu installer l’Epic Game Store sur un iPhone sous iOS 18.6, alors que la boutique n’a pas reçu de mise à jour et alors que le site web affiche encore des instructions désormais inutiles.

Lovense, un fabricant de jouets pour adultes connectés, a visiblement un problème avec la sécurité. Les trous de sécurité dans les sex-toys sont assez courants, mais la faille qui touche les modèles de Lovense est dangereuse et (surtout) le fabricant prend visiblement le problème par-dessus la jambe.

BobDaHacker, sur son blog, explique avoir découvert en 2025 une grosse faille : à partir du nom d'utilisateur d'un propriétaire d'un des produits, il est trivial d'obtenir l'adresse email liée, un problème évident de sécurité. Le second problème, c'est que cette adresse email permet de se connecter aux services du fabricant, sans avoir besoin d'un mot de passe. Il explique avoir signalé le bug à Lovense fin mars 2025, et avoir reçu une prime de la part du fabricant pour la découverte.

Mais la société n'a pas corrigé les failles. Début juin, elle explique que la seconde faille a été corrigée (ce qui n'est pas le cas) et explique que pour diverses raisons, elle va prendre 14 mois pour corriger la première. Lovense explique que la correction nécessite de gros changements dans la structure de leurs services, ce qui demande plus d'un an de travail. Une correction plus rapide (un mois) a bien été envisagée, mais la compagnie considère qu'imposer une mise à jour des applications à ses clients n'est pas possible.

BobDaHacker explique que plusieurs mois plus tard (fin juillet 2025), les services de Lovense laissent toujours fuiter les adresses emails, et que la seconde faille — qui permettait de prendre la main sur un compte administrateur — n'est corrigée qu'en partie. Point amusant (ou pas), un autre chercheur en sécurité avait découvert les mêmes problèmes en 2023 et la société avait indiqué que tout était corrigé sans que ce soit le cas. De plus, Lovense communique avec ses clients pour indiquer que la fuite n'est pas avérée, ce qui est faux. En résumé, la sécurité des amateurs de sex-toys connectés n'est pas assurée et la société ne compte pas corriger les problèmes.

La Nintendo Switch 2 est un carton, malgré son prix public de 470 € (510 € avec Mario Kart World). Amazon, qui n'en a que rarement en stock, la propose pour le moment à 440 € seulement, et à 500 € avec la version dématérialisée de Mario Kart World. C'est assez rare, le revendeur américain était en effet en rupture de stock la majorité du temps depuis le lancement de la console.

Premier coup d’œil sur la Switch 2 : Nintendo passe la deuxième

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Bragi annonce la signature d’un accord avec OpenAI pour apporter son intelligence artificielle générative dans des produits audio. Cette entreprise allemande a conçu à une époque ses propres écouteurs et casques, avant de changer de direction en 2019 et de se concentrer sur la fourniture de technologies aux autres fabricants. Elle travaille notamment avec Bose, dont l’isolation active peut se baser sur les technologies de Bragi selon le produit utilisé. À travers ce nouvel accord, ces fabricants partenaires pourront proposer « Chat AI », un assistant vocal conçu en association avec OpenAI.

Concrètement, on pourra invoquer l’assistant avec une phrase comme « Hey Chat AI » ou un geste, puis lui poser une question en langage naturel. L’audio sera transmis à OpenAI pour transcription, le grand modèle de langage GPT-4.1 générera une réponse qui sera ensuite renvoyée sous forme audio. Cet échange pourra servir à obtenir des informations sur n’importe quel sujet ou encore prendre des notes. D’après 9To5 Mac, le service serait proposé dès cet été dans plusieurs langues, dont le français.

Puisque Bragi ne vend pas directement de produits, les entreprises avec qui elle collabore devront ensuite choisir si elles souhaitent intégrer la nouveauté et quand. On ne sait ainsi pas si Chat AI se retrouvera rapidement dans des écouteurs de Bose, de Skullcandy ou l’un des autres fabricants sur son site officiel. Bragi compte bien en tout cas ne pas rater le train de l’IA et d’autres fonctions sont prévues pour les apps associées aux écouteurs et casques, dont un égaliseur qui peut s’adapter automatiquement aux goûts musicaux de l’utilisateur, une idée intrigante.

Du côté des assistants que l’on garde toujours avec soi, il faut rappeler qu’OpenAI travaille sur ses propres produits basés sur ChatGPT, en collaboration avec Jony Ive qui plus est. On imagine qu’une paire d’écouteurs n’est pas au programme de io pour le moment, ce serait un peu étrange sinon.

OpenAI se paie l’entreprise de Jony Ive et d’anciens designers d’Apple pour 6,5 milliards de dollars

Des détails sur le futur appareil de Jony Ive et Sam Altman

Et de quatre ! Apple a perdu un quatrième chercheur en intelligence artificielle en l’espace de quelques semaines. Comme ses collègues, Bowen Zhang, un chercheur clé en IA multimodale, a quitté les rangs de l’Apple Foundation Models (AFM) pour rejoindre Meta. 

Alors, si l’équipe en charge de l’intelligence artificielle était une équipe de football, on serait très inquiet. Reste que ces équipes sont généralement assez resserrées. Elles ne disposent pas de centaines et de centaines d’employés. Surtout, à chaque fois, ce sont de gros calibres.

IA : Meta continue de déstabiliser Apple en recrutant ses talents

En interne, le départ du chef des modèles d’IA d’Apple a été vécu comme « un tremblement de terre »

Ces départs en série attestent d’une chose, c’est qu’Apple avait et a toujours certainement une équipe de qualité en matière d’intelligence artificielle. Cependant, quand on voit le résultat de ses travaux, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.

Un problème de vision ou de management pour l’AFM ?

Avec un enjeu aussi stratégique, ces départs en série sont plus que problématiques pour Apple. Les départs au sein de l’AFM font penser à ceux en charge du projet Titan. Alors qu’Apple essayait de développer sa voiture autonome, elle recrutait à tour de bras, souvent des profils intéressants, mais enregistrait également un nombre important de départs. Sans stabilité, il est difficile de mener un projet à bien et de remplir ses objectifs. Dans les équipes stratégiques que ce soit pour Mac OS X ou les débuts de l’iPhone, le turnover était probablement moins important.

Pour tenter de remobiliser son équipe, Apple a procédé à des augmentations de salaire. Mais c’est sans doute la stratégie d’Apple, qui est un facteur de démobilisation pour les membres de l’AFM. Les responsables d’Apple ne s’en sont pas cachés, ils envisagent à la place des travaux de son groupe d’utiliser des modèles open source pour certains projets, et notamment le nouveau Siri. Si Apple Intelligence est en difficulté, c’est aussi en partie lié à certains choix d’Apple sur la vie privée et le fait d’essayer de faire autant de choses que possible en local.

Apple Intelligence repose principalement sur un modèle local comptant 3 milliards de paramètres, une mesure de sa complexité et de sa capacité d’apprentissage. Cela parait beaucoup, mais les concurrents proposent des systèmes basés sur le cloud dépassant les mille milliards de paramètres. Apple dispose bien d’un modèle cloud, mais celui-ci se situe autour de 150 milliards de paramètres.

En attendant qu’Apple finisse par trancher, le groupe AFM est désormais supervisé par Zhifeng Chen et dépend de Daphne Luong, responsable de la recherche en IA chez Apple. Elle-même rend compte à John Giannandrea, vice-président senior en charge de l’intelligence artificielle.

De son côté, Meta publiera ses résultats trimestriels ce soir. Ses dépenses en matière d’intelligence artificielle seront particulièrement scrutées. Mark Zuckerberg est persuadé de tenir sa revanche. Son but est de parvenir à bâtir une superintelligence, et commercialiser toute une série de produits dopés à l’IA qui rendront d’après lui très rapidement le smartphone obsolète. Prudence toutefois : Mark Zuckerberg a cru voir la lumière à plusieurs reprises. Tout le monde se souvient ce qu’il est advenu de son métavers !

À quoi reconnait-on que nous sommes fin juillet début août ? Encore plus fiable que le climat, c’est le nombre de rumeurs consacrées aux nouveaux iPhone qui doivent sortir dans un peu moins de deux mois…

Si hier un iPhone 17 Pro était pris en flagrant délit en pleine rue, cette fois, ce sont les couleurs de ces nouveaux modèles qui font parler. À en croire Sonny Dickson, qui publie des photos de maquettes, l’iPhone 17 Pro et l’iPhone 17 Pro Max pourraient avoir le droit à une déclinaison orange. Ce qui en ferait de facto une cuvée exceptionnelle. Plus sérieusement, ce qui étonne un peu sur les photos, c’est que la couleur semble particulièrement vive. Pour ses modèles pro, Apple est plutôt adepte de la sobriété.

De toute manière, on ne sera vraiment fixé qu’aux alentours du 10 septembre, date présumée du spécial event de rentrée. Pour le reste, c’est du grand classique ou presque. L’iPhone 17 Pro et Pro Max seraient déclinés en noir, en blanc et bleu.

Du classique pour l’iPhone 17 ?

Comment distinguerons-nous un iPhone 17 d’un iPhone 17 Air au premier coup d’œil ? Au nombre de capteurs photo sur son dos : deux pour l’iPhone 17 et un pour le nouvel appareil d’Apple.

En ce qui concerne les couleurs, c’est beaucoup plus classique. On ignore si les deux modèles auront le droit exactement aux mêmes couleurs, mais il devrait y avoir du bleu clair, du rose, du blanc, du noir, et du vert notamment. Notez que le fuiteur a publié deux séries de photo. La deuxième rend bien mieux.

Venez nous dire dans les commentaires ce que vous pensez de ces nouveaux modèles. De manière générale, le nouveau look du bloc photo a tendance à faire beaucoup parler de lui. Il va falloir qu’on vous concocte un sondage pour savoir si vous aimez ou non !

Pour ceux restés sous macOS 15.6 (version sortie ce soir), n’ayant pas cédé aux sirènes de la bêta de macOS 26, Apple a sorti une nouvelle bêta concernant le navigateur : Safari 26 beta.

Cette nouvelle version apporte plusieurs nouveautés au navigateur de base de macOS Sequoia et Sonoma :

• support des images HDR
• support des icônes au format SVG
• possibilité d’envoyer un rapport concernant un souci de compatibilité avec un site
• option permettant de limiter les traces utilisées par des scripts de suivi
• filtrage des liens de suivi publicitaires durant la navigation
• support du WebGPU

Safari 26 est déjà inclus dans macOS 26, cette bêta est donc mise à disposition des Mac sous macOS 15 et macOS 14.

Apple continue son tour de table ce soir, en amenant une nouvelle version bêta pour les écouteurs AirPods Pro 2 et AirPods 4. Celle-ci continue de dérouler les nouveautés qui devraient apparaître avec la version finale d’iOS 26, et est disponible à la fois pour les développeurs mais aussi les testeurs grand public.

Les AirPods Pro 2 et leurs petits frères passent ainsi en version 8A5324b, la précédente version, qui était disponible uniquement aux développeurs, était la 8A5308b.

Pour rappel, plusieurs améliorations et nouveautés devraient faire leur apparition avec la version finale, normalement prévue pour septembre :

• pause automatique du contenu quand vous vous endormez

• enregistrement « qualité studio »

• télécommande pour l’app appareil photo

• switch automatique sur CarPlay

• amélioration de la voix durant les appels

Comment tester les futures nouveautés des AirPods et AirPods Pro

Comme toujours, pour en bénéficier il faut avoir la bêta d’iOS/iPadOS 26 (ou macOS 26, ça fonctionne aussi), et autoriser les bêtas dans les réglages idoines.

Corsair, à travers sa filiale Elgato, vient d'annoncer une nouvelle webcam, la Facecam 4K. Ce modèle est capable de filmer en Ultra HD (2160p) à 60 images/s. Compatible USB-C, elle gagne aussi la possibilité d'installer des filtres pour modifier le rendu de l'image, dans un format standard. Comme souvent avec la marque, c'est un modèle qui cible un public précis, celui des personnes qui se filment en jouant, mais elle peut être intéressante dans de nombreux autres cas d'usage.

Déjà disponible en précommande pour 200 €, la Facecam 4K intègre un capteur Sony, un Starvis 2. Équipée d'une focale fixe, elle offre une image nette entre 30 et 120 cm et 4K (25 cm en 1080p) avec un angle de vue de 90°. Elle est compatible HDR (en 2160p30) et peut aussi fournir une image sans compression jusqu'en 2160p30 ou en 1080p60. En 2160p60, elle passe donc en MJPEG, avec une compression image par image. Elle se connecte en USB-C¹ et comme d'autres modèles de la marque, elle est équipée d'une petite mémoire flash interne qui lui permet de stocker les paramètres si vous passez d'un appareil à un autre.

Comme de nombreuses webcams haut de gamme, elle n'intègre pas de microphone. Le fabricant considère en effet qu'un micro intégré sera moins efficace qu'un modèle dédié et qu'une personne qui dépense 200 € pour une webcam 4K disposera probablement d'un microphone plus adapté. Le logiciel d'Elgato propose de nombreuses options pour les amateurs, comme un zoom numérique, la possibilité d'appliquer un flou d'arrière-plan sur PC avec une carte graphique adaptée (ce qu'Apple propose en standard) ou d'employer des LUTs pour optimiser le rendu.

La nouveauté la plus importante est la possibilité d'installer des filtres de lentille standardisés, en format 49 mm. Vous trouverez assez facilement des filtres de ce type chez des spécialistes de la photo, et ils peuvent permettre de réduire les reflets sur des lunettes, filtrer les rayons UV, etc. Notons enfin qu'elle est compatible avec la Switch 2 via une mise à jour de firmware.

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Qu’il est dur de vivre dans l’ombre d’iOS 26, de macOS 26 et cie ! Chaque été, c’est toujours la même chose, les nouvelles versions des logiciels systèmes d’Apple connaissent beaucoup moins de succès à cause de ces tout nouveaux systèmes en bêta présentés à la WWDC. En attendant, après avoir proposé des RC la semaine dernière, Apple est en train de déployer au téléchargement macOS 15.6, iOS 18.6, iPadOS 18.6, watchOS 11.6, tvOS 18.6, visionOS 2.6 et HomePodOS 18.6

Après avoir installé ces mises à jour, ne vous attendez pas à des changements spectaculaires. Même Safari ne se lancera pas plus vite. Outre les traditionnelles corrections de bogues et failles de sécurité en moins, les changements apportés sont très mineurs. Notez toutefois que cette mise à jour corrige un problème pouvant empêcher de partager les films souvenirs dans Photos a disparu, tout comme un autre lié aux données de Santé.

Ces versions sont ouvertement boudées, alors qu’en général, elles sont les plus stables de la série. Et heureusement d’ailleurs, Apple travaillant pratiquement depuis un an sur le sujet avec la sortie des premières versions finales.

Les développements de Sequoia et d’iOS 18 ne sont pas finis pour autant. Apple a pour habitude de proposer une « dernière » mise à jour qui sort en même temps que la première version finale de ses nouveaux logiciels systèmes. Ensuite, ces versions n’auront plus le droit qu’à des mises à jour de sécurité.

Les notes de versions d’Apple

Pour iOS et iPadOS Cette mise à jour apporte des correctifs importants et des améliorations liées à la sécurité, et corrige un problème pouvant empêcher le partage de films de souvenirs dans Photos. Pour en savoir plus sur les correctifs de sécurité apportés par les mises à jour logicielles d’Apple, veuillez consulter la page suivante :

Pour macOS Cette mise à jour apporte des correctifs importants et des améliorations liées à la sécurité, et est recommandée à tous les utilisateurs. Les notes de version pour watchOS sont identiques à celles de macOS.

Des mises à jour pour les anciennes versions d’iOS et macOS

Comme toujours ou presque, Apple a profité de l’occasion pour proposer au téléchargement des mises à jour pour les anciennes versions de ses logiciels systèmes. Il est ainsi possible de télécharger macOS Ventura 13.7.7, macOS Sonoma 14.7.7 ou encore iPadOS 17.7.9. Ces versions incorporent les différents correctifs de sécurité qui sont inclus dans les derniers systèmes d’Apple.

La liste des correctifs est assez longue, Apple a corrigé des failles relatives au noyau, à Find My, à Notes, à Webkit, à Accessibilité (Les indicateurs de confidentialité pour l’accès au microphone ou à la caméra pouvaient ne pas s’afficher correctement dans certains cas…), ou encore à Mail…

La suite logique pour Apple. Outre les bêtas 5 d’iOS 26, macOS 26 et cie qui sont espérées pour la semaine prochaine, c’est l’arrivée prochaine de bêtas pour iOS 18.7 et Sequoia 15.7. Sachez que, si vous installez les mises à jour d’aujourd’hui, vous aurez encore une semaine pour revenir en arrière. Fidèle à son habitude, Apple arrêtera ensuite de signer « les anciennes versions ».

Edge, le navigateur web de Microsoft, fait de la place pour Copilot, sans surprise. L’entreprise a annoncé que son intelligence artificielle générative basée sur les modèles d’OpenAI allait faire son entrée dans Edge, sous la forme d’un nouveau mode qualifié d’expérimental à ce stade. Comme toutes les intégrations des LLM aux navigateurs web que l’on a vues jusqu’à présent, l’objectif est de confier à Copilot plusieurs tâches, qui vont du simple résumé de la page en cours à la manipulation de sites web pour réaliser des tâches, comme réserver un hôtel ou afficher un moment précis dans une vidéo.

Si vous voulez tester le mode Copilot, vous aurez besoin d’un PC sous Windows ou même d’un Mac avec la dernière version stable du navigateur. Ouvrez ensuite cette page dans Edge et vous pourrez cocher une case pour activer Copilot. Un compte n’est même pas nécessaire et toutes les fonctionnalités sont pour le moment entièrement gratuites, même s’il y a des limites sur le nombre d’utilisations. Les abonnés Copilot Pro bénéficieront de limites plus élevées et on peut imaginer que des fonctionnalités supplémentaires seront payantes à l’avenir.

Une fois le mode activé, vous aurez une nouvelle page d’accueil par défaut, avec un champ de recherche qui activera Copilot ou Bing selon que vous posez une question ou bien effectuez une recherche sur le web. Une fois dans l’assistant, vous pouvez ajouter des onglets ouverts pour interagir avec et effectuer tous les exemples classiques du domaine, comme la comparaison de produits sur plusieurs onglets. Depuis une page web, vous trouverez aussi en permanence un bouton Copilot pour lancer l’assistant et l’interroger sur le contenu de la page en cours, que ce soit pour obtenir un résumé ou poser des questions.

Microsoft ne réinvente rien, ce sont des idées que l’on a déjà croisées dans d’autres navigateurs qui reposent aussi sur une IA, comme Comet de Perplexity que nous avons eu l’occasion d’essayer. Tout le monde a grosso modo les mêmes concepts, l’exécution change peu d’un navigateur à l’autre, reste à savoir si ce sont des fonctionnalités vraiment utiles. Le navigateur de Microsoft a au moins l’avantage de proposer cela gratuitement pour le moment, cela permet de tester plus facilement.

On a testé Comet, le navigateur de Perplexity qui explore le web comme nul autre

Microsoft a prévu d’autres fonctionnalités plus poussées, avec notamment la possibilité de fournir un accès à son historique de navigation, pour que Copilot vous connaisse et puisse (en théorie) mieux vous répondre. Autre possibilité promise à l’avenir, la possibilité d’utiliser les informations de connexion des sites web, pour que l’IA réalise des tâches complexes à votre place, comme réserver des places ou même passer commande d’un produit.

Autant dire qu’il faudra faire très confiance à Copilot et on sent que le créateur de Windows a retenu les leçons de Recall. Ici, tout est optionnel et le déploiement des fonctions plus risquées doit se faire progressivement, même s’il semble assez évident qu’à terme, Microsoft espère en faire le mode central d’Edge.

L'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) publie de façon assez régulière des comptes-rendus sur certaines de ses interventions. Le dernier en date est un peu étonnant : il implique des perturbations sur des réseaux 3G et des engins de chantier connectés.

L'histoire commence en 2022 : les agents de l'ANFR sont appelés pour détecter une source de perturbations dans les bandes des 800, 1 800, 2 100 et 2 600 MHz (des fréquences employées notamment en 3G). Après quelques analyses, ils se rendent compte que la source des problèmes est une grue, dans un chantier. Connectée, elle dispose d'un modem avec une carte SIM. Il sert à localiser l'appareil, mais aussi à récupérer des informations comme la durée de fonctionnement ou à détecter des pannes. La déconnexion du boîtier permet à l'époque de régler le problème.

L'ANFR explique que le problème survient plusieurs fois en 2022, dans de nombreux départements. Si l'extinction du modem règle le problème à court terme, ce n'est pas une solution pérenne. Et surtout, le fait que le périphérique problématique se trouve sur des grues — et donc en hauteur — tend à rendre les perturbations plus importantes. Après une discussion avec le fabricant, il apparaît que le boîtier est aussi déployé sur d'autres engins de chantier, et il a donc visiblement un bug qui le fait émettre en permanence dans différentes fréquences, en brouillant ces dernières.

Si le fabricant est sceptique au départ, étant donné que le bug n'a pas été signalé hors de France, l'apparition du problème sur un appareil neuf dans les locaux du fabricant accélère les choses. Compte tenu de la vingtaine d'interventions, l'ANFR menace le fabricant, en mettant en avant que ces brouillages sont un délit, avec une peine qui peut atteindre 30 000 € d'amende. En 2024, après de nombreux tests, le bug a été découvert et corrigé. Le fabricant a ensuite pu mettre à jour les modems, soit en effectuant une correction en usine, avec un remplacement du boîtier, soit avec une mise à jour poussée par le fabricant. Fin juin 2024, plus de 90 % des appareils avaient été mis à jour, et la majorité des grues en service dispose maintenant d'une version corrigée, qui ne devrait plus brouiller les réseaux cellulaires. Et la société a aussi déployé le correctif hors de France, étant donné que le bug était bien présent dans tous les pays… même si personne ne l'avait remonté en dehors de nos contrées.

Il y a quelques semaines, Sony annonçait le projet Defiant, un nouveau contrôleur pour la PlayStation 5. Après la DualSense, la DualSense Edge, un modèle haut de gamme, et la manette Access pour les personnes porteuses de handicaps, voici le stick arcade FlexStrike.

Dans les détails sur ce stick arcade, on apprend qu'il se branche en USB-C ou se connecte en PlayStation Link (une connexion sans fil propriétaire), avec un nouvel adaptateur USB-C. L'adaptateur sans fil peut d'ailleurs accepter deux sticks. Une autre fonction intéressante est la possibilité de coupler le stick arcade avec une manette classique, pour la navigation dans les menus. Ce nouveau périphérique devrait être visible début août au tournoi Evo 2025 de Las Vegas, et la sortie est prévue en 2026.

Sony va lancer un stick arcade pour PlayStation 5, une catégorie oubliée par Apple

Où sont les sticks arcade Apple ?

Avec un peu de chance, Apple ajoutera la prise en charge du stick arcade dans ses systèmes d'exploitation en 2026, l'année où il devrait sortir. En effet, Apple prend en charge ce genre de périphériques explicitement depuis 2023 (macOS Sonoma et iOS 17) mais il n'existe pas à notre connaissance de sticks arcade compatibles directement avec les appareils Apple sur le marché.

CleanMyMac ajoute une corde à son arc déjà bien chargé avec la fonctionnalité « Cloud Cleanup », désormais disponible dans l’app. Comme son nom le suggère, elle ne s’intéresse pas aux fichiers locaux stockés sur le Mac, mais à ceux dans le « cloud », avec trois services pris en charge initialement : iCloud Drive, Google Drive et OneDrive de Microsoft. Une fois les services connectés, l’app peut analyser les fichiers qui y sont stockés et propose de les nettoyer comme elle le fait en local, en mettant en avant ceux qui sont les plus gros et ceux qui n’ont pas servi depuis longtemps.

L’app peut effectuer deux actions principales sur les éléments repérés par son biais : la suppression pure et simple ou bien la « désynchronisation », une action qui consiste à retirer la copie locale des fichiers, tout en gardant une copie dans le cloud. La première gagne de l’espace des deux côtés, tandis que la seconde peut être intéressante pour faire de la place en local sans pour autant perdre de données.

Cette nouveauté est disponible à partir d’aujourd’hui, uniquement pour les utilisateurs de CleanMyMac qui ont opté pour la formule « Plus ». Elle est facturée au choix 15,95 € par mois, 65,4 € par an ou encore 200 € en une fois, pour un seul Mac. La version basique n’a pas droit à la nouvelle fonctionnalité. Un essai gratuit d’une semaine est proposé pour les deux versions.

CleanMyMac nécessite macOS 11 (Big Sur) au minimum, son interface est traduite en français.