OpenDNS, un résolveur DNS alternatif proposé par Cisco, a quitté la Belgique le 11 avril 2025, après avoir effectué le même mouvement avec la France et le Portugal mi-2024. Si le message posté par un employé de Cisco n'indique pas la raison exacte de ce changement, elle est probablement liée à une demande de censure légale par le royaume.
Le logo d'OpenDNS.
La Belgique, comme la France, tend en effet à bloquer certains sites Internet via des décisions de justice. Les opérateurs et les fournisseurs de DNS alternatifs doivent suivre ces décisions et fournir ce qu'on appelle parfois des DNS menteurs. Même si Cisco ne communique pas directement sur ce point, le fait que de nombreux sites de streaming illégaux ont été fermés récemment en Belgique (comme l'indique La Libre et Le Soir) n'est probablement pas une coïncidence. Le Soir cite d'ailleurs Cisco dans la liste des fournisseurs alternatifs, et explique qu'une astreinte de 100 000 € par jour est prévue en cas d'absence de blocage.
La disparition d'OpenDNS n'est en théorie pas un réel problème : il existe de nombreux autres résolveurs et le blocage ne devrait pas être un problème… sauf si vous avez l'habitude d'aller sur des sites qui diffusent illégalement du sport (notamment). Mais comme le note Next, ce n'est pas totalement anodin : certains objets connectés reposent sur OpenDNS, avec une adresse IP codée en dur. C'est notamment le cas des ampoules de la gamme Hue pour certaines fonctions.
Les IA génératives inquiètent Google : la nouveauté est une des premières à attaquer frontalement sa domination dans le domaine de la recherche en ligne. En interne, Google peinerait à se projeter. The Information affirme que les dirigeants d’Alphabet ont eu du mal à formuler une vision pour l'avenir de la recherche.
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Rajan Patel, le chef des produits liés à la recherche, a confié en interview qu’il ne savait pas à quoi ressemblerait Google dans deux ans. Il estime cependant que l’organisation de la recherche devrait s’appuyer sur les « résumés IA » (des réponses créées par une IA générative), un tchatbot et la recherche multimodale comme depuis une photo ou une vidéo. « Ce sera le résultat d'un grand nombre d’expérimentations », a-t-il déclaré.
Selon d’anciens employés de Google, les plans dans le domaine de la recherche seraient en perpétuelle évolution. Certaines fonctions d’IA présentées lors du dernier Google I/O ont été lancés auprès du grand public, et d’autres non. L’entreprise tarde par exemple à déployer ses séances d’entraînement par IA. D’autres fonctions comme la recherche par vidéo ont été mises en ligne avant de disparaître discrètement.
Google s’est pris les pieds dans le tapis sur certains aspects. Elle a par exemple ajouté des « résumés IA » pour ses recherches, pour le moment indisponible en France et qui ont fait parler d’eux à leur lancement pour certaines affirmations stupides. Si ceux-là répondent désormais mieux, le déploiement ne doit pas être trop rapide pour ne pas rogner sur les marges publicitaires habituelles, étant donné que les pubs ne sont présentes que sur mobile aux États-Unis. L’entreprise aurait du mal à sortir une fonction permettant au service d’effectuer des actions pour l’utilisateur, par exemple en lui réservant des billets d’avion.
Il faut dire que Google est sous pression : ses parts de marché dans le domaine de la recherche sont tombées sous les 90 % pour la première fois depuis 10 ans selon Statcounter. L’arrivée de ChatGPT a donné un coup de pression à l’entreprise, qui s’est retrouvée avec un nouveau concurrent de taille. Le tchatbot d’OpenAI peut faire une bonne alternative à Google pour de nombreuses requêtes, et peut lui aussi chercher sur le web. En interne, plusieurs employés s’inquiéteraient de voir des utilisateurs quitter le navire pour les services de Perplexity ou d’OpenAI.
Tout n’est pas perdu pour autant, et Google a plusieurs cartes à jouer. Les employés travaillant sur la recherche estiment que le nombre de nouvelles fonctions est en hausse depuis quelques mois. Les réponses par IA sont de plus en plus populaires chez les jeunes, selon Sundar Pichai, qui n’a pas dévoilé de chiffres étayant cette affirmation. Sur un autre registre, Gemini resterait plus efficace que le pourtant tout frais ChatGPT 4.1, présenté cette semaine.
Aux États-Unis, Apple a changé sa façon de communiquer sur Apple Intelligence. À la sortie des iPhone 16, le slogan choisi était « Hello, Apple Intelligence » sur les images promotionnelles. La police choisie était assez grande, avec notamment les couleurs choisies pour le nouveau Siri. Mais après la sortie d'iOS 18.4, qui a ajouté de nombreuses fonctions à Apple Intelligence, Apple a décidé de communiquer d'une autre manière. C'est Basic Apple Guy qui le montre : le slogan est devenu « Built for Apple Intelligence », avec l'idée (probablement) de faire croire que la stratégie d'Apple était évidemment d'intégrer toutes les fonctions dans les iPhone.
Avant/Après aux États-Unis.
Soyons clairs, c'est probablement faux : les iPhone 16 et les produits sortis à la fin de l'année 2024 ont été imaginés bien avant les premières mentions d'Apple Intelligence. Même si rien n'est véritablement officiel, Apple a pris le train de l'IA assez tard et le développement de l'iPhone 16 était a priori bien avancé. Mais la police plus petite et le slogan sont là pour tenter d'inspirer la confiance dans les outils d'Apple. Il faut noter que le premier slogan n'a pas été utilisé en France, car Apple Intelligence n'était pas disponible. Apple a commencé directement avec « Conçu pour Apple Intelligence » dans nos contrées, en parallèle de la sortie d'iOS 18.4. Reste que dans les deux cas, quel que soit le slogan, les outils d'Apple semblent tout de même à la peine par rapport à ce que propose la concurrence.
Pas de bol si vous comptiez passer l’après-midi en musique : Spotify est en panne. La mauvaise nouvelle a été confirmée par l’entreprise sur son compte Twitter. Les contenus sauvegardés en cache fonctionnent, mais les autres prennent pas mal de temps à se charger. Nous mettrons l’article à jour quand le problème sera résolu.
We’re aware of some issues right now and are checking them out!
Vous avez aimé Severance ? Vraiment aimé ? Bonne nouvelle, une société propose un clavier en édition limitée, qui reprend le format de celui utilisé dans le département du raffinement des macrodonnées dans la série. Il est proposé par Atomic Keyboard, qui travaille avec Keeb AI, spécialisée dans les claviers en éditions limitées.
Un clavier inspiré de celui de la série. Image Atomic Keyboard.
Le clavier de la série est inspiré de celui du Data General Dasher, un terminal de commande qui date de la fin des années 70. La version de la série (et celui qui devrait être proposé à la vente) intègre un trackball à droite, à la place du pavé numérique, et le bloc de flèches n'est pas identique à celui de la version originale. C'est un clavier avec 73 touches, dans un agencement 70 %, sans touches esc, control ou option, ce qui nécessite évidemment un peu d'apprentissages. La marque explique qu'il va se connecter en USB-C et nos confrères de Toms Hardware indiquent un prix (élevé) de 400 $. Notons tout de même que si le clavier peut être tentant, le prix élevé et le manque d'informations légales sur le site incitent à la prudence.
Les choses vont bientôt se compliquer pour le Common Vulnerabilities and Exposures (CVE). Ce système est utilisé par de grandes entreprises de la tech comme Apple, Google ou Intel pour suivre et identifier les failles de cybersécurité. Il est financé par le gouvernement fédéral américain, qui va bientôt fermer les vannes. MITRE, l’organisation à l'origine de ce programme, a confirmé à The Verge que son contrat pour développer le CVE prendrait fin aujourd'hui.
Le logo du CVE.
Le CVE a pour but d’aider les ingénieurs à déterminer la gravité d’une faille et à établir les priorités afin de corriger le tir. Le programme dispose d’un moteur de recherche, et Apple ajoute régulièrement ses retours en lien avec ses différents systèmes. Les références sont données dans les notes de mises à jour d’Apple (par exemple ici), dans lesquels elle indique les multiples failles corrigées. Elles prennent souvent la forme d’une suite de chiffres et de l’année en cours, comme « CVE-2025-24202 ».
Une telle nouvelle effraye logiquement les spécialistes du domaine. Le chercheur en sécurité Lukasz Olejnik anticipe « un chaos total et un affaiblissement soudain de la cybersécurité dans tous les domaines ». Il estime que ce changement va amener une rupture de la coordination entre les entreprises, les analystes et les systèmes de défense, étant donné que personne ne pourra être sûr de faire référence à la même vulnérabilité. En face, MITRE nuance en affirmant que « le gouvernement continue à faire des efforts considérables » pour la soutenir et explique rester engagé pour le CVE. Cependant, elle note que le projet Common Weakness Enumeration (qui recense des faiblesses de manière plus globale) sera également touché.
La structure va peut-être devoir se réinventer. Un communiqué signé par la « CVE Foundation » a été publié dans la journée. Cette nouvelle organisation qui se dit gérée par « un groupe de membres actifs de longue date du conseil d'administration du CVE » promet de faire passer le projet sur une fondation à but non lucratif. Les membres expliquent s’être préparés à un arrêt des financements depuis des années, et que cette nouvelle structure se concentrera uniquement sur la mission du CVE. Son communiqué ayant été publié sur un site basique dont le nom de domaine a été enregistré dans la nuit, on attendra d’en savoir plus avant de s’enthousiasmer. La CVE Foundation promet des détails supplémentaires dans les jours qui viennent.
Mise à jour le 16 avril à 15:30 : Finalement, le gouvernement américain a décidé à la dernière minute de prolonger son financement. L’information a été confirmée à Forbes par l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures américaines (CISA). « Le programme CVE est inestimable pour la cybercommunauté et constitue une priorité de la CISA », a déclaré un porte-parole, ajoutant qu'il n'y aura pas d'interruption des services CVE essentiels.
Si vous avez eu un Macintosh dans les années 90, vous avez peut-être joué à Marathon. Il s'agit d'un des premiers FPS, sorti peu après Doom, et il était disponible exclusivement sur les machines d'Apple1. Il permettait notamment de montrer la supériorité graphique des Macintosh, avec du 640 x 480 quand Doom se contentait du 320 x 200 des PC. Bungie (qui appartient à Sony depuis quelques années) a décidé de proposer une suite à ce jeu qui se place dans le même univers qu'Halo, et vient d'annoncer une date de sortie, le 23 septembre 2025. Le titre est plutôt attendu, notamment grâce à une direction artistique plutôt réussie.
Le jeu est très coloré et se démarque des nombreux FPS du marché sur ce point.
Et malheureusement, comme nous l'avions déjà annoncé lors de l'annonce, il n'est pas prévu sur les Mac. Il est attendu uniquement sur les Xbox Series, la PlayStation 5 et les PC. Si vous aviez poncé les trois opus avec votre PowerPC flambant neuf dans les années 90, il faudra donc changer de crèmerie…
Apple, au fil des années, a fait évoluer ses systèmes de fichiers et en a abandonné certains. Si le HFS+ (qui date de la fin des années 90 avec Mac OS 8.1) est encore pris en charge, ce n'est par exemple plus le cas du HFS original, apparu en 1985 avec les premiers disques durs pour Macintosh. Si Microsoft n'a jamais pris en charge le HFS/HFS+, les distributions GNU/Linux le font encore… mais peut-être uniquement pendant quelques mois.
Les HDD formatés en HFS sont encores courants.
Christian Brauner, un développeur qui travaille sur le noyau, vient en effet de proposer de supprimer la prise en charge du HFS et du HFS+ dans le noyau, d'ici fin 2025. Les modules ne sont plus maintenus depuis une dizaine d'années, et Phoronix explique qu'il existe des pilotes en espace utilisateur pour ceux qui en ont besoin. La différence entre un module pour le noyau et un pilote en espace utilisateur est simple : le premier dispose de privilèges plus importants et un bug peut planter littéralement tout le système, contrairement au second.
Le HFS+ reste encore utile
Le problème principal de cette suppression est simple : il existe encore de nombreux médias formatés en HFS+. Les Mac Intel un peu anciens (ceux qui datent d'avant macOS High Sierra) ne prennent pas en charge l'APFS directement et une partie des partitions cachées nécessaires pour le démarrage reposent encore sur le HFS+. De même, le passage en espace utilisateur n'est pas nécessairement une solution : elle implique qu'il soit possible d'installer des logiciels. Des appareils comme les téléviseurs ou les décodeurs acceptent généralement les disques durs formatés en HFS+, parce que le module nécessaire est présent. La suppression des modules du noyau risque donc d'amener des incompatibilités à ce niveau, notamment pour ceux qui voudraient installer une distribution GNU/Linux sur un vieux Mac Intel ou un Mac à base de PowerPC.
Sans le HFS, vous ne pourrez pas lire les données de ce CD Audio.
Le cas du HFS classique est plus compliqué. D'un point de vue pratique, il reste rare : il a essentiellement été employé dans les Mac à base de CPU 68000 et dans les premiers PowerPC. Apple a pris en charge le HFS en lecture et écriture jusqu'à Mac OS X Leopard, et en lecture uniquement entre Mac OS X Leopard et macOS Catalina. Depuis, il n'est plus possible de lire les volumes formatés en HFS, ce qui peut poser des soucis avec les CD-ROM et certains CD Audio. En effet, les bonus proposés sur les CD Plus sont par exemple souvent formatés en HFS pour les Mac.
Dans le cas du noyau Linux, un compromis pourrait être de supprimer le HFS et de garder le HFS+, mais il ne réglerait probablement pas les problèmes de maintenance du code.
Grosses promos aujourd’hui chez Amazon, qui affiche des remises sur tout un tas de produits Apple depuis ce matin. Le tout frais MacBook Air M4 est par exemple en promo : il perd 87 € dans sa version entrée de gamme avec 256 Go pour tomber à 1 112 €. La déclinaison 512 Go est de son côté à 1 356 €, soit 93 € de moins que ce qu’en demande Apple en boutique. Plusieurs coloris sont proposés, avec des remises variables. Le modèle 15 pouces n’est malheureusement pas concerné.
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On peut également faire de bonnes affaires sur les MacBook Pro M4. L’entrée de gamme avec une puce M4 et 512 Go de stockage revient à 1 709 €, contre 1 899 € chez Apple : c’est 10 % de moins. On peut monter à 1 To avec la même ristourne, et ce rabais s’applique aussi à la déclinaison M4 Pro avec 512 Go de stockage pour 24 de RAM, qui perd 240 € pour tomber à 2 159 €. Ceux voulant grimper à 1 To devront débourser 2 609 €, ce qui est toujours 290 € de moins qu’en Apple Store. La plus grosse configuration proposée comporte une puce M4 Max, 36 Go de RAM et 1 To de SSD pour 3 539,99 € (-360 €).
Quelques versions 16 pouces sont également en promo. La configuration 512/24 avec une puce M4 Pro est à 2 609 € au lieu de 2 899 € (-10 %), tandis que celle en 36/1 To et une puce M4 Max tombe à 3 779 € (-420 €). La Fnac et Darty affichent des remises similaires, ce qui sera pratique si vous avez des bons d’achat. N’hésitez pas à relire nos tests pour plus de détails sur ces différentes machines, qui sont globalement toutes excellentes.
Google vient d'annoncer que le nom de domaine google.fr (et de nombreux autres) allait être abandonné. Dans les prochains mois, le moteur de recherche va en effet rediriger toutes les versions locales qui reposent sur un domaine de premier niveau national (ccTLD, pour country code top-level domain) vers google.com. Selon Wikipédia, Google disposerait de 194 variantes (google.com compris), en 129 langues.
Un vieux logo Google lié à la France.
Ce changement devrait majoritairement être transparent pour les utilisateurs, pour une bonne raison, expliquée par Google : les résultats ne dépendent plus du nom de domaine depuis 2017. Le moteur de recherche vous localise à travers votre IP (et demande éventuellement l'accès à une information plus précise à travers votre navigateur) et fournit donc les mêmes résultats si vous êtes sur google.com, google.fr ou google.com.vc1. Ce changement devrait peut-être vous obliger à confirmer quelques réglages, mais ne devrait rien changer d'autre. Bien évidemment, les restrictions nationales (notamment liées à l'Union européenne) restent en place. Le seul éventuel problème pourrait venir de vieux navigateurs ou de signets enregistrés, qui codent l'adresse google.fr en dur.
2024, l’annus horribilis de SFR ? C’est peu dire : l’opérateur a perdu 248 000 abonnés fixe l’année dernière, et pas moins de 629 000 côté mobile. Au premier trimestre, l’opérateur était carrément passé sous la barre symbolique des 20 millions de clients mobile. L’hémorragie semble ralentir, et si les voyants restent au rouge, SFR commence à reprendre des couleurs.
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Sur le premier trimestre 2025, le groupe a enregistré une perte de seulement 3 000 clients sur le fixe, à comparer avec la fuite de 17 000 abonnés au trimestre précédent. Pour le mobile, SFR a réussi à attirer 17 000 nouveaux clients, là où il en a perdu 60 000 en fin d’année 2024. Ce n’est pas une performance incroyable, mais toute bonne nouvelle est bonne à prendre pour l’opérateur qui a perdu plus d’un million d’abonnés sur ces dernières années.
Pourquoi cette fuite massive ? SFR a rehaussé ses prix à la sortie du COVID, ce qui a énervé bon nombre de clients. Mathieu Cocq, PDG de SFR, regrette cette pratique et affirme au Figaro qu’on ne l’y reprendra plus. « Nous ne sommes pas l’opérateur le moins cher du marché, mais on a gommé l’incertitude tarifaire en simplifiant nos gammes et en éliminant les promotions. Désormais nos tarifs sont les plus lisibles du marché », assure-t-il. Le PDG ajoute même être désormais le seul opérateur à ne pas revoir ses prix après une période de promo.
En interne, le groupe est en état d’alerte face à la tempête de ces derniers mois. Il a remplacé deux tiers de son équipe de direction par des cadres provenant d’autres opérateurs. SFR affirme mettre l’accent sur la satisfaction client depuis plusieurs années, et s’est lancé à corps perdu dans la course aux promos qui agite le secteur. L’opérateur se montre désormais plus agressif, proposant par exemple 100 Go de 5G pour 7 € par mois. Il affirme que les indicateurs de rétentions se sont améliorés.
SFR peut également souffler suite à son désendettement partiel prononcé au mois de février. Des rumeurs voudraient qu’Orange et Bouygues Telecom aient envisagé un rachat, mais la démarche ne sera pas simple et il faudra avoir les reins solides pour se lancer dans l’aventure. Si la direction se veut optimiste, le chiffre d’affaires total de SFR reste en baisse et a chuté de 5,6 % pour 2025. L’EBITDA a chuté de 9,4 %.
La géolocalisation de nos appareils et de nombreux périphériques est de plus en plus cruciale à notre époque, et les attaques dans ce domaine sont nombreuses. Les États-Unis viennent de commencer à mettre en place une solution intéressante pour éviter les attaques sur le GPS, le système de localisation par satellite maison. Le BPS — Broadcast Positioning System — repose sur le réseau de télévision hertzien, et permet d'obtenir une localisation imprécise, mais suffisante pour détecter une attaque sur le réseau GPS.
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C'est un problème de plus en plus important : comme les signaux issus des satellites — quelle que soit la constellation employée — sont assez faibles, il est simple de le brouiller pour empêcher la géolocalisation ou d'envoyer des données modifiées pour fournir une position faussée. Si les appareils mobiles peuvent profiter du réseau cellulaire et du Wi-Fi pour valider la position ou détecter l'attaque, ce n'est pas le cas de tous les appareils et c'est là qu'intervient le BPS.
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La technologie derrière le BPS est la même que le GPS sur le fond : une base de temps est fournie via les antennes émettrices, dont la position est connue. En mesurant le temps nécessaire aux ondes pour atteindre le récepteur, il est possible de trianguler la position de ce dernier. Le BPS dépend de la norme ATSC 3.0 — l'équivalent du DVB-T2 utilisé en France pour la TNT en Ultra HD — et le déploiement est en cours aux États-Unis, avec deux phases de test (2025 à 2027, puis 2027 à 2029) et une mise en place en 2029. Un récepteur adapté sera bien évidemment nécessaire, et la précision attendue reste assez faible, de l'ordre de 100 mètres. Une valeur parfaitement suffisante pour un véhicule terrestre, un bateau ou un système critique installé dans un bâtiment, tout du moins pour détecter une compromission du réseau GPS. Qui plus est, la technologie pourrait être intégrée dans les récepteurs GNSS1 de nos appareils, pour fournir une solution de repli supplémentaire.
Global Navigation Satellite System, un sigle qui englobe toutes les constellations de satellites. ↩︎
Avec iOS 18.5, actuellement en bêta, Free Mobile perfectionne sa gestion des eSIM sur iPhone. Tiino-X83 a remarqué deux nouveautés propres à cet opérateur dans le code de la deuxième bêta sortie en début de semaine.
Transfert rapide d’eSIM. Image iGeneration.
Avec cette mise à jour, Free Mobile prend en charge la conversion d’une SIM vers une eSIM et le transfert rapide d’eSIM, et ce directement dans iOS — c’est tout l’intérêt de la chose. La première fonction permet donc de convertir une SIM physique en eSIM depuis l’application Réglages. Après l’opération, la puce physique est désactivée et la SIM dématérialisée prend le relai.
La deuxième fonction sert à transférer facilement une eSIM d’un iPhone à un autre, toujours depuis l’application Réglages. Free Mobile permettait déjà de transférer une eSIM vers un nouveau téléphone, mais cela impliquait de supprimer l’eSIM sur le premier téléphone, puis de se rendre dans son espace client pour enfin réinstaller l’eSIM sur le nouveau téléphone. Avec le transfert rapide intégré à iOS, c’est beaucoup plus simple.
Orange et SFR gèrent ces deux fonctions d’iOS depuis plusieurs mois. Ce n’est pas le cas de Bouygues Telecom, qui ignore même toujours l’existence de l’eSIM sur l’Apple Watch.
Une bonne gestion de l’eSIM par les opérateurs français va devenir primordial, car le probable iPhone 17 « Air » pourrait signer la fin du tiroir de carte SIM en Europe. Aux États-Unis, les smartphones d’Apple n’acceptent plus les SIM physiques depuis les iPhone 14.
Il n'y aura rien très sorcier à faire pour l'ajouter à sa collection dans Forme : enregistrer une activité d'au moins 30 minutes afin de refermer l'anneau correspondant. Il y aura comme d'habitude de petits autocollants animés pour accompagner la récompense.
Deux jours plus tard, c'est un autre trophée qui sera mis en jeu pour les 10 ans de la commercialisation de l'Apple Watch. Apple l'avait annoncé ce lundi en précisant que des pin's seront distribués gratuitement dans ses boutiques.
À peine sorti, l’iPad Air M3 est déjà en promo chez Amazon. La plateforme affiche aujourd’hui 10 % de remise sur tout un tas de modèles et enveloppes de stockage, l’entrée de gamme en 128 Go étant vendu 649,99 € (contre 719 € en Apple Store). Seuls les coloris gris sidéral et lumière stellaire sont proposés à ce prix. Il est possible d’augmenter son stockage avec la déclinaison 256 Go, facturée 764,99 € au lieu de 849 € en Apple Store : on retrouve ici les coloris lumière stellaire et bleu.
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Si toutes ces promos concernent l’iPad Air 11", le modèle 13" n’a pas été oublié et profite lui aussi de 10 % de ristourne. La version 128 Go est à 869 €, contre 969 € habituellement. On peut la trouver à ce prix en mauve, en gris sidéral ou en lumière stellaire. Si vous avez besoin de 256 Go, vous pourrez mettre la main sur les coloris lumière stellaire, bleu et mauve pour 989 € (contre 1 099 € chez Apple). Les modèles cellulaire ou avec de grosses enveloppes de stockage ne sont malheureusement pas en promo pour le moment.
Si vous cherchez une tablette robuste, cet iPad Air M3 est une excellente pioche à ce prix. Vous pourrez profiter de la puissance exceptionnelle de la puce M3 qui devrait lui assurer une très bonne longévité. On y trouve quelques améliorations, comme la webcam enfin centrée ou le Wi-Fi 6E. Il est également compatible avec un nouveau Magic Keyboard embarquant une rangée de touches de fonction et un trackpad plus large. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.
Mise à jour le 16 avril à 12:10 : si vous avez plutôt des vues sur l’iPad Pro, il y a aussi de quoi faire ce matin. Le modèle M4 256 Go perd 120 € pour revenir à 1 099,99 € chez Amazon (-10 %), soit le même prix qu’à la Fnac. Pour la version 13 pouces, seule l’enseigne française a du stock : il faudra compter au moins 1 419,99 €, soit tout de même 150 € de moins qu’habituellement. Le Magic Keyboard perd 20 % de son prix si vous le mettez dans le panier en même temps qu’une tablette, tout comme l’Apple Pencil Pro.
Il ne fait aucun doute que l’iPhone pliable, lorsqu’il verra le jour, coûtera une petite fortune. La crainte pour Apple, c’est qu’un tel appareil vienne mordre sur les ventes d’iPad. D’ailleurs, la question du logiciel système se pose. Avec un écran interne de la taille de l’iPad mini, est-ce que ce modèle doit embarquer une version modifiée d’iOS ou d’iPadOS ?
Pour le prix, Apple pourrait être tenté de vendre son nouvel appareil au prix combiné d’un iPhone Pro et d’un iPad. Comptez entre 2100 et 2300 $ selon le leaker Instant Digital. Avec ces histoires de droit de douane, le prix final pourrait encore être plus salé pour les Américains, mais ça, c’est une autre histoire, d’autant plus que ce modèle n’est pas attendu dans le meilleur des cas avant la fin de l’année prochaine.
Image réalisée à l’aide d’une IA
L’achat combiné d’un iPhone 16 Pro et d’un iPad Pro 13” coûte actuellement près de 2300 $ (sans les taxes). Si ce prix se confirme, ce serait un positionnement très haut de gamme par rapport à ce que propose actuellement la concurrence. Le Pixel 9 Pro Fold démarre à 1900 €, alors que le Galaxy Z Fold6 démarre à 1999 €, même si, dans les faits, on le trouve à un prix nettement inférieur dans le commerce.
Quoi qu’il en soit, Apple arrivera très tardivement sur le marché, mais ne semble pas vouloir faire les choses comme les autres. Afin de rendre sa charnière la plus solide possible, la firme de Cupertino aurait recours au Liquidmetal. D’autre part, la grande obsession des designers d’Apple serait d’éliminer le pli visible pour son futur iPhone pliant. Apple semble mettre tout en œuvre pour faire de son iPhone pliable un appareil d’exception. Cela ne se ferait pas sans concession toutefois. Aux dernières nouvelles, ce modèle signerait le retour de Touch ID à la place de Face ID.
Apple met régulièrement à jour la base de données de XProtect, l’antimalware qui se trouve au cœur de macOS et qui évite les attaques connues. C’est encore le cas depuis cette nuit, comme le note le blog Eclectic Light, dont l’auteur suit toutes les évolutions. L’installation de la mise à jour devrait se faire automatiquement, mais c’est l’occasion de vérifier que c’est bien le cas et de corriger le tir le cas échéant.
Xprotect n’avait pas encore été mis à jour sur mon Mac, cette ligne de commande permet de forcer l’installation de la dernière version. Image MacGeneration.
Tout d’abord, vous pouvez vérifier quelle version de XProtect est installée dans l’app Informations système. Dans la section « Installations », faites défiler la liste jusqu’à trouver les éléments qui commencent par XProtect. Vous devriez en avoir plusieurs, vérifiez sur le côté droit que vous avez la version 5295 qui est la dernière. Si le terminal ne vous effraie pas, c’est plus simple par ce biais : ouvrez une session et collez xprotect version pour connaître la dernière mise à jour installée.
Si vous n’êtes pas à jour, commencez par vérifier que les installations se font bien automatiquement. Dans l’app Réglages Système cette fois, ouvrez la section « Général », puis « Mise à jour de logiciels » et dans « Mises à jour automatiques » (cliquez sur le petit i pour ouvrir le panneau), prenez soin de faire en sorte que l’option « Installer les mises à jour de sécurité et les fichiers systèmes » soit bien active. Si c’est le cas, la mise à jour de XProtect devrait rapidement être téléchargée sur votre Mac.
Vérifiez bien que la dernière option est activée, c’est elle qui met à jour régulièrement l’anti-malware de macOS et il est recommandé de le garder à jour. Image MacGeneration.
Forcer la mise à jour se fait encore une fois par le terminal, à l’aide de la commande sudo xprotect update. Le mot de passe de votre session sera demandé, c’est normal. Si tout va bien, vous récupérerez dans la foulée la mise à jour, ce que vous pourrez vérifier avec l’autre ligne de commande évoquée plus tôt.
Profitant de la célébration de la Journée de la Terre, Apple propose 10 % de réduction sur certains produits en échange de la récupération de matériels d'occasion ou hors d'usage, toutes marques confondues.
À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 16 mai, dans ses boutiques Apple Store, la Pomme propose 10 % de réduction sur certains de ses petits produits. Il faut pour cela lui apporter des articles destinés au recyclage et qui n'ont pas de valeur marchande dans le cadre de son programme Trade In.
Pour certains de ses produits (ou d'autres marques) Apple propose de les récupérer à des fins de recyclage. Image Apple.
Les appareils éligibles à la reprise appartiennent, pour certains, à son catalogue, mais ils peuvent être aussi de marques concurrentes. Ils doivent appartenir à ces catégories :
AirPods
AirPort
AirTag
Apple TV
Ordinateurs
Écrans
Disques durs et stockage
Écouteurs et enceintes
HomePod
Souris et claviers
Mise en réseau
Imprimantes et scanners
Smartphones
Tablettes
Montres
iPod
Quant aux accessoires et autres articles qui profiteront en échange d'une réduction de 10 %, ce sont les :
Adaptateurs Apple
AirPods 4
AirPods 4 avec Réduction active du bruit
AirTag (pack de 1)
AirTag (pack de 4)
Apple Pencil
Apple TV 4K
Bracelets Apple Watch
Câbles Apple
Chargeurs Apple
HomePod mini
Étuis pour iPad Apple (sauf Magic Keyboard pour iPad)
Étuis pour iPhone Apple
Magic Keyboard
Magic Mouse
Magic Trackpad
Un client peut faire recycler jusqu'à 5 produits. On ne pourra pas profiter de ces 10 % après une commande en ligne puisque la transaction avec le produit apporté pour recyclage doit être faite en boutique. De même, cette possibilité de réduction ne peut être exercée sur un achat futur.
OpenAI envisagerait de lancer un réseau social, d’après les informations rapportées par The Verge, qui cite plusieurs sources internes. L’entreprise aurait un prototype qui serait centré sur des images générées par ChatGPT, parce que qui aurait encore envie de regarder de vraies photos et des dessins créés par des humains en 2025 ? On serait encore loin d’un service prêt à être lancé néanmoins, prévient le site qui note qu’il ne s’agirait que d’un test en interne pour l’heure.
Espérons que ChatGPT sera plus inspiré que sur cet exemple, si réseau social il y a. Image MacGeneration.
Cela fait néanmoins quelques temps que Sam Altman semble s’intéresser à la question, ce qui apporte un peu de crédit à l’idée d’un réseau social maison. Quand Elon Musk a engagé une procédure judiciaire contre son entreprise en février dernier, il a répondu sur le ton de la blague qu’il était prêt à acheter X pour une bouchée de pain. Face à Meta qui compte bien intégrer sa propre IA dans tous ses réseaux sociaux, il a répondu qu’ils allaient lancer leur propre réseau social.
Au-delà de l’idée de générer des images par ChatGPT, l’intérêt d’un réseau social pour OpenAI serait similaire à celui de Meta face à Facebook ou Instagram pour entraîner Llama, ou encore de xAI face à X pour entraîner Grok. Tous les contenus partagés par des humains sont de précieuses ressources pour créer et enrichir les grands modèles de langage indispensables à toutes les intelligences artificielles génératives comme ChatGPT. Ce dernier pourrait par ailleurs aider les utilisateurs à partager de meilleurs contenus, en écrivant ou réécrivant du texte.
Pour qu’un réseau social soit un succès, les bonnes fonctions ne suffisent néanmoins pas, il faut aussi une masse suffisante d’utilisateurs. OpenAI pourrait peut-être compter sur le succès de ChatGPT, qui a été l’app la plus téléchargée sur l’App Store en mars et qui compte un nombre d’utilisateurs très élevé. Peut-être même que la dimension sociale serait directement intégrée à l’app, et non pas dans un service à part qui devrait repartir de zéro.
Notion, gestionnaire de notes à l’origine, ajoute une corde de plus à son arc avec un client mail, ou plutôt un client Gmail, puisque les boîtes mail de Google sont les seules prises en charge pour le moment. Autre restriction notable, Notion Mail est uniquement proposé sous la forme d’une webapp ou d’un client pour macOS, basé sur Electron pour afficher la version web. Une app iOS est prévue prochainement, c’est tout ce qui est annoncé à ce stade, même si on imagine que des apps pour Android et probablement pour Windows sont aussi prévues.
Notion Mail sous macOS, avec un message ouvert sur le côté. Image MacGeneration.
Ce nouveau service est en grande partie gratuit, même s’il nécessite d’avoir un compte Notion, lui aussi gratuit. Les abonnés payants n’auront aucune limite sur l’utilisation du service et de toutes ses fonctions, tandis que ceux qui ne payent pas devront s’accommoder de limites qui ne sont pas clairement définies. Quoi qu’il en soit, j’ai pu tester l’app sans payer et sans être inquiété par des fonctionnalités absentes ou bridées.
L’occasion de découvrir un client Gmail dopé à l’IA et trop proche du web, même sur le Mac. Il y a bien quelques raccourcis clavier standards de macOS (⌘, pour ouvrir les réglages, ⌘N pour écrire un nouveau mail par exemple), d’autres ne fonctionnent pas. Par exemple, ⌘R ne permet pas de répondre à un message (il faut juste taper R), puisque c’est le raccourci clavier qui recharge la vue en cours, comme dans un navigateur web. Autre bizarrerie, j’ai rencontré un bug étrange : ⌘Q ne quitte pas l’app quand on utilise un clavier AZERTY, il sélectionne tous les mails, l’équivalent de ⌘A, ce qui prouve que les développeurs ne gèrent que les claviers QWERTY. Il n’y a par ailleurs aucune notion de multiple fenêtres, tout se déroule au sein d’une seule fenêtre, y compris pour ouvrir un message. N’essayez même pas de glisser un fichier sur l’icône du Dock, il ne se passera rien.
À défaut d’être une bonne app native, la force de Notion Mail, c’est l’intégration de fonctionnalités liées à l’IA ainsi que sa proximité avec le contenu enregistré dans son compte Notion. Côté intelligences artificielles, outre les outils désormais courants pour suggérer des réponses (on ne peut pas obtenir le résumé d’un mail, bizarrement), on note surtout la possibilité de créer un label en posant une question en langage naturel ou alors en sélectionnant un message et en demandant de repérer automatiquement les mails équivalents. C’est l’équivalent des règles que l’on connaît bien dans tous les clients et services mail, sauf que vous n’avez pas besoin de définir les paramètres. Dites ce que vous voulez, Notion Mail doit analyser la boîte de réception et trouver des points communs pour rassembler les messages en respectant votre demande.
Ici, j’ai demandé de trouver tous les mails envoyés par GitHub à propos de mon blog, ce qui a plutôt bien fonctionné. Image MacGeneration.
Cette opération permet de trier rapidement sa boîte mail et elle fonctionne assez bien, même si j’ai vite noté de nombreux oublis. Il faut noter que Notion Mail n’est censée comprendre que l’anglais pour le moment, ce qui signifie peut-être que mes résultats auraient été meilleurs si je n’avais que des messages dans cette langue. D’autres langages seront pris en charge dans les prochains mois, on ne sait pas encore si le français sera sur la liste, mais c’est probable.
L’intégration à Notion passe quant à elle par plusieurs voies, notamment la même interface pour rédiger un mail avec le raccourci / qui sert à changer la forme ou insérer des blocs complexes. On peut référencer un document stocké dans Notion et enregistrer les réponses fréquentes pour ne pas les saisir à chaque fois. Même si tous les utilisateurs de Gmail peuvent tester Notion Mail gratuitement, le service intéressera avant tout les utilisateurs de Notion, qui pourront exploiter les synergies entre les deux. J’ai été néanmoins surpris de ne pas en trouver plus : je m’attendais, par exemple, à pouvoir partir d’un mail pour créer un document dans Notion, ce n’est pas possible.
Sur le Mac, Notion Mail demande macOS 10.15 (Catalina) au minimum, l’interface n’est proposée qu’en anglais.
Apple a ajouté deux produits à sa liste d’appareils qu’elle considère comme anciens : les iPhone 6s et 6s Plus ainsi que le Mac mini de 2018, le dernier avec un processeur Intel. Cela signifie qu’ils peuvent toujours obtenir des réparations officielles, mais uniquement tant qu’Apple a encore des pièces détachées dans ses stocks. Il va sans dire que le constructeur ne va plus s’embêter à produire ces pièces, alors si vous avez un modèle concerné à faire réparer, ne trainez pas trop pour l’amener en Apple Store ou contacter le SAV de la Pomme.
Image iGeneration.
Ce changement de statut n’est pas une surprise, il intervient toujours entre 5 et 7 ans après la fin de commercialisation d’un produit. On y est pour le Mac mini sorti en 2018, puisqu’il a été remplacé par le premier modèle M1 commercialisé depuis 2020, il y aura cinq ans à l’automne. La sortie originale de l’iPhone 6s remonte à 2015, mais Apple l’a longtemps gardé au catalogue, le passant progressivement en entrée de gamme et il a fallu attendre 2018 pour qu’il disparaisse pleinement de la gamme, c’est-à-dire il y a 7 ans.
L’étape suivante est la bascule dans la liste des appareils obsolètes, ce qui voudra alors dire que toute réparation est impossible, en tout cas pas par la voie officielle. Apple ne gère plus ces produits et il faut passer par un réparateur tiers pour espérer une réparation, sans doute avec des pièces compatibles et en tout cas pas neuves. La bascule a lieu à partir de sept ans après la fin de la commercialisation d’un produit, le Mac mini de 2018 a donc encore un petit peu de répit.
Les listes de produits anciens et obsolètes sont maintenues par Apple à cette adresse, même si la version française n’a pas encore été mise à jour.
Porter son Apple Watch au bras ou autour de la cheville ? Il y a un bracelet pour ça… Il y a quelques semaines, un article du New York Times s'intéressait à cette méthode préférée par certains utilisateurs sportifs.
Les raisons avancées pouvaient se défendre bien qu'Apple précise que le port au poignet donne des résultats plus précis (lire aussi Et pourquoi ne pas porter son Apple Watch à la cheville, après tout ?). Plusieurs bracelets conçus pour cet usage sont disponibles à des prix très éloignés des tarifs pratiqués par Apple pour ses bracelets classiques. On trouve ainsi des bracelets « de cheville » à moins de 20 € qui ne sont pas sans rappeler ceux de la Pomme, si ce n'est qu'ils sont plus longs.
Ce modèle extensible autour de 15 €, est présenté comme adapté à toutes les montres jusqu'aux Series 9. Cet autre, dans la même catégorie de prix, est autoagrippant comme les Boucle Sport. Ce n'est peut-être pas superflu qu'il puisse se serrer au plus près, sur les chevilles par exemple, où il pourrait avoir tendance à glisser plus facilement que lorsqu'il entoure un bras. Toujours similaire au Boucle Sport il y a cet autre bracelet plus cher (2 pour 80 €), donné comme compatible jusqu'aux Series 10 et Ultra.
Twelve South, accessoiriste reconnu, avait créé deux modèles originaux : l'Action band en 2021, un poignet éponge comme on en porte au tennis, puis un brassard l'ActionSleeve. Le second a vu son prix passer de 40 à 15$ sur le site de Twelve South depuis son lancement, mais il n'a pas eu de successeur. La version en vente n'a pas un logement au format pour le boitier des Series 10 et Ultra, il s'arrête aux précédentes générations.
Apple s'apprêterait à lancer une campagne de récupération d'accessoires destinés au recyclage assortie d'une offre de réduction sur certains de ses petits périphériques.
D'après Mark Gurman, l'Apple Store va démarrer demain une offre de reprise de matériels — de marque Apple ou non — qui ne sont pas éligibles à ses reprises moyennant crédit. Habituellement, à côté des iPhone, Apple Watch, iPad et Mac, Apple peut vous débarrasser de matériels électronique ou informatique qui n'entrent pas dans ces catégories ou qui n'ont plus aucune valeur marchande. Ça peut être des AirPods hors d'usage, des câbles abîmés, un HomePod mini hors d'usage et hors garantie ainsi que leurs équivalents d'autres marques.
Pour certains de ses produits (ou d'autres marques) Apple propose de les récupérer à des fins de recyclage. Image Apple.
Dans le cadre de cette opération, qui devrait s'inscrire dans la célébration du Jour de la Terre, Apple proposerait en échange de cette collecte une réduction de 10% (dans une limite de 20 $) sur l'achat de petits équipements : AirPods, AirTags, Pencil, bracelet d'Apple Watch, coques d'iPhone, accessoires pour Mac, etc. La liste et les conditions exactes restent à voir.
Cette opération devrait durer durant un mois, conclut le journaliste de Bloomberg.
Avec l’iPhone X, Apple avait réussi à marquer les esprits en sortant un téléphone en avance sur son temps. Voilà à quoi devaient ressembler les smartphones modernes. La concurrence ne s’est pas trompée et a copié Apple, allant même jusqu’à améliorer le concept.
Image : MacRumors
Pour les 20 ans de son smartphone, Apple veut à nouveau frapper un grand coup. Concernant les détails, on ne sait que peu de choses si ce n’est que c’est l’iPhone Pro qui devrait être revu de fond en comble et qu’il devrait faire une plus grande place au verre. Cette révélation est assez cocasse lorsque l’on relit notre test de l’iPhone X que l’on décrivait comme une plaque de verre dans la main.
L’une des nouveautés de l’iPhone X, c’était cette fameuse encoche qui était nécessaire pour Face ID. Quelques années plus tard, cette encoche est toujours là, même si elle a été améliorée avec l’arrivée de la Dynamic Island.
Comme le souligne MacRumors, la logique serait de refermer la parenthèse. L’iPhone des 20 ans pourrait être une réponse à l’iPhone X et faire disparaitre en grande partie, voire totalement, cette encoche. Mais est-ce vraiment possible ?
La disparition de l’encoche est une vieille rumeur. On l’évoquait déjà en 2021 pour les iPhone Pro de 2022. À l’époque, John Prosser était persuadé que ce serait la grande nouveauté de l’iPhone 14 Pro, Ming-Chi Kuo le pensait aussi alors que Mark Gurman était plus réservé. Mais, contrairement à ce que la rumeur disait, ce modèle n’a pas troqué son encoche par un simple trou.
La caméra sous l’écran du Galaxy Z Fold3. Image iGeneration
Le passage de la caméra TrueDepth sous l’écran est un vieux serpent de mer, mais ce ne sont pas que des rumeurs. Des dépôts de brevet montrent que les ingénieurs d’Apple y pensent également. L’analyste Ross Young tablait pour sa part pour une transition complète sur les modèles Pro d’ici 2026. Quand ce spécialiste des écrans parle d’une transition complète, il parle à la fois de la caméra qui serait derrière l’écran et du dispositif nécessaire pour faire fonctionner Face ID. Manifestement, si l’on en croit les rumeurs, Apple est en retard, mais ce serait malgré tout un bel objectif pour les 20 ans. En espérant que ce modèle soit plus réussi que le Mac des 20 ans.
Il y a du neuf chez Beats, qui vient de lancer une gamme de câbles colorés. Ceux-ci sont vendus sur la boutique officielle de la marque, qui propose différents formats et tailles. On y trouve de l'USB-C vers USB-C, mais également des modèles USB-A ou Lightning pour les appareils plus anciens. Les câbles peuvent être commandés dès aujourd’hui, avec une expédition sous un jour.
Image Beats
Le câble USB-C standard vers Lightning, USB-A ou USB-C de 1,5 m est facturé 24,95 €. Ils sont disponibles dans 3 coloris, à savoir rouge, gris et noir. La déclinaison USB-C vers USB-C a droit à une robe bleue qui lui est réservée. Il est possible d’opter pour un lot de 2 en coloris noir afin d’avoir une ristourne : 38,95 € le lot, soit 19,47 € l'unité. On notera que Beats propose aussi une déclinaison courte de 20 cm… vendue au même prix que les autres, et uniquement en noir.
Image Beats
Beats déclare que ces câbles tissés sont doux au toucher
et se plient aisément tout en restant résistant. La marque explique qu’ils ont été soumis à plusieurs milliers d'heures de test. Ils seront pratiques pour profiter de la charge rapide, se brancher en CarPlay ou jouer de la musique en Lossless sur la récente Beats Pill. En revanche, pas de miracle pour ce qui est du transfert des données : on reste sur de l’USB 2.0. Cette nouveauté fait suite à l’arrivée de coques Beats pour la série iPhone 16 présentée en septembre dernier.
Google s’inspire d’une nouveauté d’iOS 18.1, qui fait que les iPhone redémarrent automatiquement après une certaine période d’inactivité. L’entreprise a ajouté un mécanisme similaire dans la dernière mise à jour de ses Google Play services, un paquet d’API intégré à la majorité des téléphones Android. Celle-ci va faire en sorte que le smartphone redémarre s’il est resté verrouillé pendant 3 jours consécutifs.
Un téléphone Android au démarrage. Image iGeneration
Le but de ce changement est de compliquer la vie de potentiels pirates. Après un redémarrage, le téléphone passe en mode Before First Unlock (« Avant le premier déverrouillage ») théoriquement bien plus difficile à forcer. Une fois le code tapé, le smartphone active l’authentification biométrique et est obligé de déchiffrer certaines données, ce qui le rend plus vulnérable à une attaque. Les Google Pixel ne s’en cachent pas et indiquent au démarrage qu’il faut le déverrouiller pour « activer toutes les fonctions et données ».
Google ne mentionne que les téléphones dans son billet, mais la nouveauté devrait également concerner les tablettes. Les mises à jour des services Google Play prennent généralement une ou deux semaines avant d’être complètement déployées, et l’entreprise n’a pas indiqué quels appareils pourraient en profiter. La nouveauté passant par les Google Play services, un grand nombre devrait être touché. On ne sait pas non plus si une notification apparaîtra précisant que le smartphone a redémarré, ce qui pourrait éviter de rendre certains utilisateurs occasionnels confus.
Les rumeurs affirment qu’Apple travaille sur un nouveau modèle d’iPhone pliable. À la manière du Galaxy Fold, celui-ci pourrait se déplier comme un livre pour donner un appareil au format tablette. Apple ne se serait pas contentée de s’inspirer de Samsung : le géant coréen devrait également fournir les dalles de ce nouveau type d’iPhone, assure Business Korea.
Samsung Display serait l’unique fournisseur de l’écran, Apple n’ayant pas sollicité ses habituels partenaires BOE et LG. Une décision qui change de la stratégie habituelle consistant à faire jouer la concurrence entre plusieurs fabricants, et d'ainsi réduire les coûts. Selon le journal coréen, Samsung aurait un coup d’avance au niveau de la discrétion du pli de l’écran, ce qui en ferait le seul choix possible pour Cupertino.
Le fuiteur chinois Digital Chat Station, qui a eu quelques bonnes intuitions par le passé, voit venir un appareil au format 4:3 similaire à celui de l’iPad pour simplifier la compatibilité logicielle. L’écran interne de 7,76" aurait une résolution de 2,713 x 1,920, tandis que celui à l’extérieur ferait 5,49" (2,088 x 1,422). La caméra se trouverait sous l’écran avec un petit trou pour le capteur. L’appareil n’embarquerait pas le nécessaire pour Face ID. Ce nouveau modèle devrait plutôt ressusciter Touch ID sur iPhone, une théorie appuyée par Ming-Chi Kuo. La technologie devrait être intégrée dans un bouton, à la manière de ce que l’on connaît déjà sur iPad.
Les rumeurs voudraient que ce modèle soit lancé en fin d’année prochaine. Business Korea affirme que le volume d'approvisionnement n’a pas encore été finalisé, mais l’industrie anticipe un joli score : certains évoquent 15 millions d’unités, contre les 9 millions d’envisagés initialement. On attend maintenant de connaître le prix de cet appareil, qui devrait atteindre de nouveaux sommets.
La seconde salve de bêtas pour macOS 15.5 et iOS 18.5 n'a guère apporté de changements visibles, contrairement aux précédentes versions qui étaient bien chargées. On a pu tout de même en remarquer deux qui sont cependant microscopiques.
Apple continue de modifier l'interface pour la fonction des catégories dans Mail. Après avoir rendu ce réglage plus rapidement accessible avec la première bêta c'est l'une des catégories qui gagne en visibilité. Ou si peu. Tout à droite de la rangée des catégories, on aperçoit maintenant le début de la bulle « Tous les e-mails » qui pointe.
La catégorie « Tous les e-mails » pointe son nez. Images MacGeneration.
Précédemment on n'avait aucun moyen de savoir — intuitivement — qu'il y avait cette catégorie qui liste l'intégralité des courriels. Il fallait faire glisser la rangée vers la gauche avec le doigt (sur iPhone/iPad) ou cliquer sur le bouton de la catégorie affichée (ou double-cliquer sur n'importe quelle autre). Bien que documentées ces possibilités n'étaient pas franchement évidentes de prime abord.
Enfin, le bouton en forme d'enveloppe, qui lance la relève de tous les comptes mail a été déplacé dans la barre d'outils. Pourquoi ? Parce qu'au lieu de surplomber la vue du contenu d'un courrier, il est désormais logé au-dessus de la colonne de la boite de réception. Ce qui est plus logique ainsi.
Images MacGeneration.
En utilisant la personnalisation de la barre d'outils, on peut le remettre à son ancienne place et retrouver ses habitudes.
Vous utilisez Edge ? Bonne nouvelle : le navigateur de Microsoft est désormais plus réactif. L’entreprise a annoncé cette amélioration dans un billet de blog, où elle explique avoir mesuré des performances en hausse de 9 % sur Speedometer 3.0, un logiciel de benchmark simulant différents types de navigation. Cette optimisation arrive avec la version 134 de l'app, et concerne également la déclinaison pour macOS.
Microsoft explique avoir modifié le code de Edge et le moteur de rendu de Chromium pour arriver à ce résultat. La firme de Redmond annonce un temps d’ouverture de 2 % plus rapide, 5 à 7 % d'amélioration de la réactivité des pages web et une vitesse de navigation améliorée de 1,7 %. Microsoft précise cependant que tout cela changera en fonction du matériel, des sites visités et des autres applications ouvertes.
Si Edge avait comme avantage d’être plus rapide que Chrome à ses débuts, le navigateur s’est alourdi sur ces derniers mois. Microsoft met donc l’accent sur les optimisations depuis quelque temps, ayant par exemple amélioré la rapidité du menu de téléchargement ou de l’historique courant février. Vous pouvez le télécharger à ce lien.
La Livebox S embarque une nouvelle technologie qui devrait faire gagner du temps aux clients et à Orange lors des installations et des pannes. La box intègre un crayon optique, un outil habituellement externe servant aux techniciens à vérifier les branchements de fibre optique.
Livebox S. Image Orange.
Traditionnellement, quand un client passe de l’ADSL à la fibre, un technicien vient installer chez lui un point de terminaison optique (PTO), un petit boîtier blanc collé à un mur sur lequel il vient brancher la fibre optique. Le technicien se rend ensuite dans la rue ou dans le local technique de l’immeuble pour raccorder le logement au point de mutualisation (PM), l’armoire qui comprend plein de lignes de fibre.
Quand un client a déjà un PTO et qu’il change d’opérateur de fibre, un technicien doit toujours faire le déplacement chez lui afin de raccorder le logement à l’armoire à fibre. Pour cela, il branche sur la fibre du logement un crayon optique qui envoie un signal lumineux jusqu’au point de mutualisation. Cette méthode permet d’identifier la ligne et de faire le branchement.
La Livebox S permet, elle, de se passer de l’intervention à domicile du technicien dans ce cas de figure grâce à son crayon optique intégré. Cette technologie « va simplifier le service après vente et la mise en service », assure Jean-François Fallacher, le directeur exécutif d'Orange France, auprès de DegroupTest.
Un crayon optique traditionnel. Ce type d’outil est intégré à Livebox S. Image DegroupTest.
En cas d’installation ou de panne, le client devra encore prendre rendez-vous avec un technicien, mais il n’aura pas besoin d’être présent à son domicile. En l’absence de signal optique, la nouvelle Livebox transmettra automatiquement une lumière rouge jusqu'au PM. Le technicien saura ainsi sur quelle ligne de fibre il doit intervenir dans l’armoire, sans brancher lui-même un crayon optique dans le domicile de l’abonné. Une fois le signal optique opérationnel, le client recevra un SMS lui indiquant que sa connexion fonctionne.
Selon Orange, cette nouveauté, développée par la division Orange Innovation dans les Côtes-d'Armor, est une première mondiale. Elle est donc intégrée à la Livebox S (fournie dans les offres Séries Spéciale Livebox Fibre et Livebox Fibre), mais pas dans la nouvelle Livebox 7 compatible Wi-Fi 7. Paradoxalement, c’est au moment où le fournisseur d’accès à internet simplifie l’installation qu’il ajoute des frais de mise en service de 49 € sur toutes ses offres…
Si l’on se plaint parfois des enveloppes de stockage limitées de certains appareils Apple, la situation est encore plus compliquée chez Android, qui dispose d’un catalogue bien plus vaste. Certaines tablettes et téléphones récents visant les petits budgets sont parfois livrés avec seulement 16 Go de stockage, ce qui devient franchement compliqué à utiliser une fois que l’on y a installé le système. Avec Android 15, Google hausse le ton : les appareils doivent désormais être fournis avec au moins 32 Go d'espace de stockage.
Comme le note AndroidAuthority, 75 % de cette enveloppe devra être allouée à la partition des données, ce qui comprend les applications système préinstallées ainsi que les différentes données de l’utilisateur. Google augmente ce prérequis régulièrement : en 2021, Android 12 demandait seulement 8 Go de stockage, tandis qu’Android 13 et 14 étaient grimpés à 16 Go. Le changement de cette année va toucher quelques clients étant donné que ceux ayant un appareil avec moins de 32 Go de stockage ne pourront pas passer à Android 15.
Google a de quoi forcer la main des récalcitrants. Les fabricants d’appareils d’entrée de gamme ne pourront plus embarquer moins de 32 Go de mémoire s’ils veulent intégrer les Google Mobile Services (GMS). Ce paquet d’apps et d’API incorporé au niveau du système est quasiment obligatoire pour avoir une chance de toucher le grand public étant donné qu’il est indispensable pour utiliser tout un tas de fonctions (Google Pay, le Play Store, Maps et YouTube…). Tout cela devrait se traduire par une meilleure expérience sur les appareils Android d’entrée de gamme.
D’autres changements sont à noter pour obtenir la certification de Google et pouvoir utiliser les GMS. En cas d’appel d’urgence, les appareils mobiles devront proposer la possibilité de partager les contacts d'urgence avec le service de localisation d'urgence du système. Cet ajout va permettre au SAMU ou aux pompiers de plus facilement contacter un proche en cas de soucis. Sur un autre registre, ils devront également prendre en charge Vulkan 1.3 et embarquer la bibliothèque ANGLE, ce qui devrait permettre de lancer certaines apps anciennes.
Apple va-t-elle abandonner la prise en charge des Mac Intel à l’occasion de la WWDC ? Les derniers Mac Intel commercialisés datent de 2020. Cela va faire donc cinq ans. On entre dans une fenêtre de tir où les responsables logiciels doivent en tout cas sérieusement se poser la question. Rappelons que Sonoma se limite à des modèles sortis à partir de 2018, à l'exception de l'atypique iMac Pro de 2017. Les machines ont en commun la présence d'une puce T2, à l'exception des iMac de 2019.
Si Apple continue à supporter l’architecture X86, ce sera sans doute un support à minima. Plus les années passent, et plus la liste des nouveautés réservée à l’architecture Apple Silicon grandit.
Lors de la WWDC en 2002, Steve Jobs avait organisé des funérailles pour Mac OS 9 - image : Apple
En attendant de savoir, ce qu’Apple fera, nous vous posons une question toute bête. Quelle famille de processeur est au cœur de votre Mac principal ?
Dropbox a ajouté la possibilité de transférer et gérer le stockage de ses documents depuis un volume externe. Le premier intérêt que l'on voit est de décharger son volume interne de quelques giga-octets de données.
Cette fonction s'appuie sur une API tout à fait officielle de macOS, le File Provider. Avec elle, les services tiers comme Dropbox, Google Drive ou One Drive délèguent à macOS la synchronisation des fichiers entre le Mac et le nuage. C'est grâce à elle aussi que ces services peuvent figurer dans la barre latérale du Finder comme des volumes, mais distants. C'est une solution éprouvée depuis quelques années et que tous ont adoptée.
Dropbox va un peu plus loin en profitant d'une possibilité offerte avec macOS Sequoia de transférer sa Dropbox sur un support externe branché au Mac. Mettons que vous ayez un SSD interne de 256 Go et une Dropbox assez remplie, peut-être est-il intéressant de la déplacer vers un autre volume.
La nouvelle destination se choisit dans les réglages de paramètres avancés. Image MacGeneration.
Outre la nécessité d'avoir déjà installé la version 15.4 de macOS, il faut une Dropbox qui ne contienne pas plus de 500 000 fichiers. Enfin, le volume externe doit être au format APFS et chiffré. Rien d'extraordinaire, c'est même commun.
Sélection du nouvel emplacement sur un volume externe. Image MacGeneration.
Dropbox donne toutes les instructions ici. Il faut se déconnecter de son compte puis se reconnecter et lors de la phase de configuration, aller dans les paramètres avancés pour choisir la nouvelle destination. Il est important de souligner que cette nouvelle option est en bêta pour le moment.
Double nouveauté liée à Apple Pay chez le CIC. La banque prend maintenant en charge la technologie d’Apple sur ses cartes de paiement professionnelles. De plus, le CIC permet de régler ses achats Apple Pay en passant par le réseau de paiement franco-français CB.
Image CIC
Les cartes bancaires CIC enregistrées dans l’application Cartes sur iPhone deviennent donc cobadgées Visa/Mastercard et CB, comme en témoigne la présence des logos correspondants. Vous pouvez choisir un réseau plutôt qu’un autre lors d’un achat sur le web. Pour cela, juste avant la confirmation de l’achat, touchez l’option « Changer de mode de paiement » puis sélectionner le réseau CB, Mastercard ou Visa sur votre carte compatible.
Choix du réseau de paiement lors d’un paiement Apple Pay sur le web. Image iGeneration.
Le GIE CB, le groupement qui gère le réseau de paiement CB, fait de l’adoption de son réseau un enjeu de souveraineté nationale, avec comme argument que les opérations sont traitées et stockées par un acteur français. En outre, les commissions appliquées aux commerçants sont moins élevées que celles de Mastercard ou Visa. Sur Apple Pay, le réseau CB est également géré par le Crédit Agricole, SG et La Banque Postale. D’autres banques vont bientôt rejoindre le mouvement.
Mise à jour le 16 avril : Apple Pay devient également disponible sur les cartes pros du Crédit Mutuel (merci Florent).
La MX Master 3S est en promo ce matin. Cette souris haut de gamme de Logitech, qui a une excellente réputation, est appréciée pour son ergonomie et sa molette aimantée. Elle tombe aujourd'hui à 73,99 € chez Amazon, soit son plus bas prix jamais vu sur la plateforme. Ce produit avait été lancé pour 129 € en 2022 : on économise donc 55 € sur son tarif initial.
Image MacGeneration
La MX Master 3S dispose d’un repose pouce permettant d’accéder à des boutons supplémentaires ainsi qu’à une seconde molette. Les clics sont plus silencieux qu’auparavant, et Logitech annonce que son accessoire tient 70 jours sur une seule charge. Son capteur fait 8 000 DPI et fonctionne également sur du verre, sans tapis de souris. N'hésitez pas à relire notre test complet pour plus de détails.
Apple annonce un changement lié à Apple Intelligence et destiné à améliorer les modèles sans remettre pour autant en cause le respect des données privées de ses clients. Contrairement à ses concurrents qui piochent dans les informations transmises par les utilisateurs pour améliorer les grands modèles de langage qui servent de base à toutes les intelligences artificielles modernes, la Pomme se base exclusivement sur des données qu’elle a elle-même créée ou bien qui sont accessibles publiquement. Ce choix est meilleur en termes de confidentialité, mais pose un défi technologique, puisque les modèles gagnent en pertinence grâce à des données aussi variées et réalistes que possible.
Pour améliorer ses modèles sans accéder directement aux demandes de ses utilisateurs, Apple compte sur une technique avancée qu’elle maîtrise depuis bien des années. La confidentialité différentielle consiste en gros à noyer les informations personnelles dans du « bruit », des données similaires générées aléatoirement. L’idée est d’avoir un énorme volume de données, suffisamment flou pour ne pas remonter à un utilisateur individuel, pertinent malgré tout pour connaître des tendances réelles.
Apple l’exploite déjà pour les Genmoji, ces emojis générés par Apple Intelligence. Les demandes des utilisateurs sont transmises à l’entreprise par le biais de ce mécanisme de confidentialité différentielle, si bien qu’elle peut connaître les requêtes les plus populaires, sans pouvoir connaître ce qu’un individu en particulier a demandé. Cela lui permet d’améliorer le modèle sous-jacent, afin de mieux répondre aux besoins les plus fréquents.
La confidentialité différentielle appliquée aux suggestions d’un grand modèle de langage : ici, l’idée est uniquement de savoir quelle variante est la plus sélectionnée, parmi trois générées en interne. Image Apple.
L’annonce du jour concerne les outils de texte et notamment les suggestions fournies par Apple Intelligence. Cette fois, la firme de Cupertino cherche à savoir quelles suggestions sont les plus choisies, sans pour autant accéder aux messages de base des utilisateurs. La technique utilisée est similaire à celle des Genmoji, quoi que plus sophistiquée. Cette fois, Apple va générer des lots de suggestions de son côté et les envoyer sur les appareils d’une partie de ses clients, avec l’objectif de connaître leur popularité. Cette information permet ensuite d’améliorer le modèle sous-jacent, pour qu’il puisse reproduire ces suggestions automatiquement en réponse aux demandes des utilisateurs.
Avec ces techniques avancées, Apple espère toujours améliorer Apple Intelligence sans recourir directement aux données produites par ses clients. La nouveauté va être intégrée à iOS 18.5 et macOS 15.5 et l’entreprise insiste sur le fait qu’elle ne concerne que les utilisateurs qui acceptent de partager des données. Vous pouvez vérifier ce paramètre dans les Réglages ou Réglages Systèmes de votre appareil. Dans « Confidentialité et sécurité », ouvrez « Analyse et amélioration » et vous verrez tout ce qu’Apple peut transmettre, avec la possibilité de tout décocher si vous le souhaitez.
Les paramètres d’analyse et amélioration de macOS. Image MacGeneration.
Meta va bientôt entraîner ses IA sur les données des utilisateurs européens. Dans un communiqué, l’entreprise explique qu’elle va pour cela se baser sur les discussions entre les utilisateurs et son tchatbot maison, arrivé récemment dans WhatsApp et Messenger. Le contenu public partagé sur les différentes plateformes de Meta (Facebook, Instagram) sera également utilisé.
Meta AI sur Messenger
Plus précisément, Meta explique que les éléments partagés par des adultes comme des publications ou des commentaires vont être analysés. Les données des mineurs ne sont pas concernées, tout comme les messages personnels envoyés à la famille ou aux amis. Meta indique que cette moisson est nécessaire pour créer une IA « qui n'est pas seulement disponible pour les Européens, mais qui est conçue pour eux ». L’entreprise veut ainsi mieux s’adapter aux nuances des multiples communautés européennes, citant par exemple les expressions familières ou les différentes formes d’humour.
Les utilisateurs vont recevoir une notification dans les apps ou par mail leur indiquant le changement à venir. Un lien vers un formulaire sera inclus afin de s’opposer à l’utilisation de ses données à cette fin. Meta affirme que celui-ci sera « facile à trouver, à lire et à utiliser », et qu’elle honorera tous ceux déjà reçus. Vous pouvez le trouver et le remplir dès maintenant à ce lien, sachant que cela ne prend qu’un clic. Attention, car la démarche ne fonctionne que pour les comptes ajoutés au même Espace Comptes : il faudra recommencer la manœuvre avec vos différents mails s’ils n’y sont pas tous.
L’escalade des droits de douane de la semaine dernière semble toucher à sa fin. La Chine et les États-Unis s’étaient lancés dans un véritable concours de taxe, ayant culminé à 145 % pour les américain et 125 % côté chinois. Donald Trump est ensuite revenu sur ses paroles, décidant d’exempter de surtaxes les smartphones et les ordinateurs en provenance de Chine. À l’occasion d’une rencontre avec le président salvadorien, Donald Trump a confirmé qu’une conversation avec Tim Cook l’avait incité à changer d’avis.
REPORTER: You mentioned short-lived tariffs exemptions. Which specific products?
TRUMP: I'm looking at something to help some of the car companies. They need a little bit of time. I speak to Tim Cook.
« Ecoutez, je suis une personne très flexible. Je ne change pas d'avis, mais je suis flexible », a-t-il expliqué aux journalistes, affirmant qu’il « faut l'être ». Le Président s’est ensuite lancé dans une allégorie, comparant la situation à un mur qu’il faudrait « contourner, passer en dessous ou au-dessus », avant d’en arriver à Apple. « J'ai aidé Tim Cook récemment », a-t-il déclaré. « Et toute cette entreprise. Je ne veux blesser personne ».
Tim Cook a en effet dû souffler un ouf de soulagement ce week-end, lorsque Donald Trump a annoncé une exemption sur tout un tas de matériel informatique : ordinateurs portables, smartphones, matériel audio… Cependant, une taxe de 20 % reste appliquée et ce répit ne pourrait être que de courte durée. Le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick a précisé par la suite qu’une taxe sur les semi-conducteurs était dans les cartons. Elle devrait être mise en place « dans un ou deux mois », si la situation n’évolue pas d’ici là.
Tim Cook a toujours réussi à garder une bonne relation avec Donald Trump. Cette déclaration montre bien que le CEO a l’oreille du Président, et que celui-ci peut s’impliquer dans les discussions économiques. Tim Cook avait donné un million de dollars pour la cérémonie d’investiture de Donald Trump, à laquelle il avait assisté personnellement. Lors de son premier mandat, Trump avait confié grandement apprécier ses coups de fil avec Cook, qui lui avait offert le premier Mac Pro 2019.