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Reçu aujourd’hui — 29 juillet 2025MacG.co

Après Ugreen, ORICO lance des NAS avec succès sur Kickstarter

29 juillet 2025 à 10:32

Après des années de domination par Synology, le marché des NAS connait des changement importants, surtout en destination du grand public désormais boudé par le leader du segment. Après Ugreen en 2024, c’est au tour d’ORICO de lancer de nouveaux NAS par le biais d’une campagne de financement participatif sur Kickstarter. Une campagne qui cartonne, comme le relève Cachem : à neuf jours de la fin, l’entreprise chinoise a récolté plus de 616 000 € et reçu près de 900 précommandes de sa gamme CyberData NAS.

Ce n’est pas le premier NAS conçu par ORICO, spécialiste du stockage assez peu connu encore dans nos contrées, même s’il propose une large gamme de produits et notamment des SSD NVMe avec d’excellents rapports qualité/prix, en tout cas sur le papier. Ces nouveaux modèles franchissent toutefois une étape supplémentaire, en proposant des fonctionnalités assez avancées et bien supérieures à ce que l’on trouve chez Synology, là encore en théorie du moins. La gamme compte six modèles qui intègrent tous au minimum six emplacements pour disques durs et SSD, voire les deux. Les deux modèles « CF56 » ont ainsi une approche hybride, avec de la place pour cinq disques durs et six barrettes SSD au format M2, de quoi combiner un grand espace de stockage à des débits élevés.

Pour offrir ces débits, ORICO n’a pas lésiné sur la connectique avec au minimum de l’Ethernet 2.5G, du 10G sur la majorité de la gamme et même deux prises Ethernet 10G sur le haut de gamme. Sur les modèles les plus chers, il y a aussi deux prises USB4 qui permettent de monter à 40 Gbps pour transférer des données encore plus rapidement. Le fabricant a opté pour un processeur Intel pour contrôler tout cela, avec un simple N100 de base et un modèle i5 à 12 cœurs sur les versions plus puissantes. Il faut dire que l’entreprise mise beaucoup sur les fonctionnalités, avec une large palette d’applications proposées sur une base maison.

ORICO a en effet développé son propre système d’exploitation sur une base de Linux, nommé CyberData OS, ainsi que de nombreuses apps pour gérer ses fichiers (sauvegarde, photos…), avec une bonne dose d’IA au milieu. Toutes les possibilités attendues d’un NAS modernes sont proposées, avec de nombreuses apps préinstallées et la possibilité d’en ajouter via Docker, ou encore de faire tourner une machine virtuelle sous Linux ou même Windows. Le matériel devrait être suffisamment puissant pour en faire un serveur Plex et un port HDMI est d’ailleurs intégré sur certains produits. Sous le capot, ZFS est utilisé comme gestionnaire de fichiers et plusieurs configurations de RAID sont disponibles pour le stockage.

Une app mobile est fournie et le constructeur essaie ainsi d’offrir un écosystème complet, capable de prendre la relève sur tous les points par rapport à Synology et même d’en faire plus, comme la possibilité de faire tourner localement des grands modèles de langage. Néanmoins, ORICO joue la carte de la liberté, un choix logique quand son concurrent ferme ses produits, et on pourra ainsi remplacer cet OS maison par un autre, comme Unraid ou TrueNAS. Au fond, un NAS est un ordinateur comme un autre et ces nouveaux modèles misent encore plus que la normale sur l’ouverture. Ce n’est peut-être pas plus mal pour un acteur comme celui-ci, qui ne dispose pas encore d’un environnement connu et reconnu.

Le succès de la campagne de financement s’explique sans doute en partie par les prix bas : la gamme débute à environ 300 € frais de port inclus pour le CF500, un NAS avec cinq emplacements pour disques durs et deux pour SSD M2, un Intel N100, un port Ethernet 2.5G. À l’autre bout, le monstre CF1000 (10 disques durs et 2 SSD, Intel Core i5 et deux Ethernet 10G) est vendu à moins de 800 € tout compris. ORICO promet des livraisons dès le mois de septembre 2025, ce qui veut dire que l’attente ne devrait même pas être longue.

iOS 26: cette nouvelle fonction de Messages qui terrifie les républicains

29 juillet 2025 à 09:47

Les fonctions de filtrages de Messages présentes dans iOS 26 semblent grandement inquiéter les responsables de la campagne républicaine pour le Sénat. D’après eux, les modifications apportées par Apple pourraient les priver de 25 millions de dollars pour financer leur prochaine campagne.

Découverte de Messages dans iOS 26 : sondages, traduction, interface…

Découverte de Messages dans iOS 26 : sondages, traduction, interface…

Comme nous l’indiquions dans notre aperçu de Messages dans iOS 26, l’application dispose d’une nouvelle option qui n’est pas activée par défaut, et qui permet de filtrer automatiquement dans une catégorie « Expéditeurs inconnus » tous les messages de numéros n’étant pas dans vos contacts. Elle contient par exemple les différents codes à usage unique, les publicités ou les éventuelles notifications par message, comme un suivi d’expédition.

Crédit : Mike Stoll (Unsplash)

Le souci, c’est que, pour les Américains, l’envoi de messages est devenu un canal très important pour les donations lors des campagnes électorales. 70 % des dons de petits montants sont faits par ce biais. Au vu du nombre de messages intempestifs que l’on reçoit sur ce type d’outils, il ne serait pas étonnant que cette fonctionnalité devienne rapidement assez populaire. La crainte est donc bien réelle pour le Comité national républicain pour le Sénat, qui a écrit un mémo à ce sujet :

La mise à jour iOS 26 d’Apple introduit un filtrage agressif des messages. Les textos politiques — même provenant d’expéditeurs vérifiés et conformes — seront traités par défaut comme du spam, envoyés silencieusement dans une boîte de réception « Inconnus », sans alertes ni notifications. Ce changement a des implications profondes sur notre capacité à collecter des fonds, mobiliser les électeurs et mener des campagnes numériques.

Il est important de comprendre ceci : Apple ne vise pas seulement les démarchages à froid ou les acteurs douteux. Chaque message politique — qu’il soit envoyé via un numéro court ou long, peu importe — est relégué dans l’ombre. Le seul contournement possible — obtenir une réponse de l’électeur — devient de plus en plus rare et reste entièrement à la merci des règles floues d’Apple. Comment un électeur peut-il répondre s’il ne reçoit jamais le message ?

Ce mémo, publié par John Gruber, montre une certaine irritation de la part des républicains qui, apparemment sont décidés à mettre le paquet avant la sortie d’iOS 26 :

Voici ce que cela change concrètement. Aujourd’hui, un électeur possédant un iPhone reçoit notre message comme un simple texto. Avec iOS 26, à moins que cette personne ait déjà répondu, notre message est envoyé silencieusement dans la boîte de réception « Inconnus ». Pas de notification, pas de pastille, simplement enterré dans une boîte que presque personne ne consulte.

Nous avons passé des années à respecter des normes strictes — en fournissant une documentation complète, des preuves d’adhésion volontaire et des exemples de messages via Campaign Verify et The Campaign Registry — mais Apple n’en tient pas compte. Les opérateurs mobiles respectent ces règles. Apple, non.

Pertes estimées en prospection : le seul NRSC pourrait subir un manque à gagner de plus de 25 millions de dollars. Comme 70 % des dons de petits montants proviennent de messages texte, et que les iPhone représentent 60 % du parc mobile américain, l’impact global pourrait dépasser 500 millions de dollars de revenus perdus pour le Parti républicain.

Malheureusement, K Street et les groupes de pression professionnels ne réagissent pas. Apple reste silencieuse. Et il ne nous reste que quelques semaines avant la sortie publique d’iOS 26. Si nous voulons riposter, c’est maintenant. La fenêtre pour agir est très étroite.

Comme le note John Gruber, les responsables en question confondent les notions de spam et d’expéditeurs inconnus. Il y a cependant un point qui devrait réconforter les républicains. Cette nouvelle fonctionnalité d’Apple touche autant les républicains que les démocrates.

Sploitlight : Apple a corrigé une faille de sécurité repérée par Microsoft dans le moteur de recherche de macOS

29 juillet 2025 à 08:31

Sortie au printemps, macOS 15.4 corrigeait plusieurs failles de sécurité, en plus des nouveautés visibles par les utilisateurs et dans le lot, il y en avait une dénichée par Microsoft. Quelques mois plus tard, l’entreprise détaille ses découvertes dans un article qui entre dans les détails techniques sur « Sploitlight », le joli nom que ses chercheurs en sécurité ont donné à la vulnérabilité repérée dans le moteur de recherche du Mac. L’idée principale est de contourner les protections sur le contenu mises en place par macOS dans le cadre de TCC1 grâce à Spotlight.

Sploitlight en action, en tout cas la version de démonstration créée par Microsoft, ici qui analyse les images de l’app Photos sans autorisation. Image Microsoft.
Sploitlight en action, en tout cas la version de démonstration créée par Microsoft, ici qui analyse les images de l’app Photos sans autorisation. Image Microsoft.

Pour résumer très rapidement la démarche des chercheurs de Microsoft, ils se sont intéressés aux mdimporters, les processus sous-jacents à Spotlight qui sont chargés de créer les bases de données qui servent ensuite à la recherche. Ces processus respectent normalement des consignes de sécurité assez strictes pour éviter tout abus, mais Sploitlight a déniché des failles dans les mesures mises en place par Apple. Ils ont réussi à modifier un processus existant pour qu’il se comporte différemment par rapport à ce que les développeurs de Cupertino avaient prévu. En l’occurrence, la preuve de concept fournie par Microsoft accède au contenu de la photothèque gérée par Photos sans aucune demande d’autorisation à l’utilisateur.

Ce faisant, Sploitlight pouvait lire les métadonnées de toutes les images stockées sur le Mac à l’insu de l’utilisateur, ce qui implique notamment d’avoir accès aux positions GPS de chaque cliché géolocalisé. Potentiellement plus grave encore, cette même faille pouvait servir à accéder aux contenus compilés par Apple Intelligence, en lisant les caches générés automatiquement par macOS pour les besoins de ses outils d’intelligence artificielle.

Fort heureusement, Microsoft est un bon acteur dans le domaine : Apple a été notifiée directement et l’entreprise a eu le temps de corriger la faille de sécurité avant la publication de ces informations, si bien qu’il n’y a eu aucune exploitation connue. Si vous utilisez la dernière version de macOS Sequoia, votre Mac n’est pas soumis à cette vulnérabilité, comblée d’une manière ou d’une autre avec macOS 15.4.


  1. « Transparency Consent and Control », c’est le nom en interne des autorisations que les apps doivent désormais demander à l’utilisateur pour accéder aux contenus de plusieurs dossiers, dont le bureau, celui des téléchargements ou encore les documents.  ↩︎

Orange victime d’une cyberattaque, des services perturbés

29 juillet 2025 à 07:44

Orange a annoncé avoir été victime d’une cyberattaque sur un de ses systèmes d’information. L’attaque en question a eu lieu ou du moins a été détectée le 25 juillet, par les équipes de cybersécurité de l’opérateur.

Pour le moment, Orange ne donne que peu de détail, si ce n’est que cette attaque a pu perturber et perturbe encore «  certains services et plateformes de gestion pour une partie de nos clients Entreprises et pour quelques services Grand Public principalement en France ». 

Image : Orange

Les services impactés devraient rouvrir au plus tard le 30 juillet au matin. Dans son communiqué, Orange affirme qu’à ce stade des investigations, elle ne pense pas que « des données de nos clients ou d'Orange auraient été exfiltrées ».

Orange affirme garder la plus haute vigilance et annonce avoir déposé plainte. Pour le moment, l’opérateur refuse de faire davantage de commentaires.

Les opérateurs de téléphonie mobile sont une cible de choix pour les hackers. L’année dernière, c’était Free qui avait été victime d’une opération de piratage de premier ordre.

Piratage de Free : un jeune hacker mis en examen

Piratage de Free : un jeune hacker mis en examen

Des clichés supposés de l’iPhone 17 Pro font surface

29 juillet 2025 à 07:20

Ce sont les deux photos qui agitent les réseaux sociaux depuis quelques heures. Sur la première, on peut voir une personne portant des lunettes de soleil réfléchissantes tenir ce qui semble être un iPhone protégé par une coque noire épaisse, probablement destinée à dissimuler le design de l’iPhone 17 Pro en public. Elle tient également ce qui ressemble à un iPhone 16 Pro avec un autocollant au dos, qui pourrait cacher un code Data Matrix permettant à Apple de suivre les iPhone internes utilisés par ses employés à des fins de développement.

Crédit image : Fox Pupy

Fox Pupy, qui est à l’origine de ces clichés, affirme que l’homme que l’on voit sur la deuxième photo était quelqu’un de la sécurité. Il a apparemment immédiatement cherché à masquer l’angle de vue quand son compère a commencé à être pris en photo. On ignore où la photo a été prise exactement, mais son auteur vit à Los Angeles. [MàJ 8:56] Entre temps, on a appris que la photo a été prise à San Francisco.

Fake ou pas fake ? Certains s’amusent même à demander leur avis aux intelligences artificielles génératives pour se faire une opinion. Une chose est certaine, ce n’est pas le fait d’Apple Intelligence. Mark Gurman, pour sa part, a déclaré que la photo semblait authentique.

Quoi qu’il en soit, vu les nombreuses rumeurs sur le sujet ainsi que les nombreux rendus, ces clichés dignes de Voici ne révèlent rien de fondamentalement nouveau. Ils confirment tout au plus ce que l’on savait jusqu’à présent comme la nouvelle disposition des capteurs photo/vidéo. Alors que la présentation de la nouvelle gamme est dans un peu plus d’un mois, une nouvelle rumeur lancée hier laissait entendre que le cru 2025 ferait la part belle à la vidéo.

iPhone 17 Pro : un indic’ évoque des nouveautés majeures côté caméra

iPhone 17 Pro : un indic’ évoque des nouveautés majeures côté caméra

S’il devient difficile de faire des tests grandeur nature avec un nouvel iPhone, on a hâte de voir ce qu’il en sera le jour où Apple en sera au même stade avec ses lunettes !

AirPods : dites adieu au basculement automatique intempestif grâce à iOS 26

29 juillet 2025 à 06:50

En voilà une fonctionnalité bien pratique ! Après avoir longtemps assez mal marché, le basculement automatique des AirPods d’un appareil à un autre marche bien. Toutefois, il est parfois frustrant. Vous écoutez attentivement quelque chose via votre iPhone, quand, tout d’un coup, les AirPods se connectent automatiquement sur votre Mac pour une bonne ou une mauvaise raison.

Avec iOS 26, vous allez pouvoir changer ce comportement. Un réglage permet de maintenir l’audio dans les écouteurs ! La description d’Apple est claire.

Lorsque vous utilisez des AirPods ou d'autres écouteurs sans fil, maintenez l'audio dans ces derniers lorsque d'autres appareils, comme des hautparleurs ou des véhicules se connectent à l'iPhone.

Ce qui est intéressant, c’est que ce réglage n’est pas situé dans le panneau de préférences des AirPods, mais plutôt dans celui d’AirPlay et de la continuité. Cette fonctionnalité a été pensée pour les AirPods ainsi que les autres écouteurs disposant de la puce d’Apple, mais également dans le cadre d’une utilisation avec CarPlay.

En effet, il est tout à fait possible de profiter de cette fonctionnalité sur les AirPods sans avoir à mettre à jour le système d’exploitation de ces écouteurs. Cette mise à jour permet de déclencher l’appareil photo de votre iPhone, de mettre en pause la musique lorsque vous vous endormez ou encore d’améliorer les capacités d’enregistrement audio.

Pour en revenir à cette histoire de basculement automatique, il existe déjà un mécanisme dans les préférences relatives aux AirPods. Il existe un paramètre Connecter à votre iPhone qui permet la liaison aux AirPods de manière automatique, soit uniquement s’il s’agissait du dernier appareil connecté. Une manière déjà de limiter le phénomène.

Reçu hier — 28 juillet 2025MacG.co

Apple avait envisagé une pomme sur la façade de l'iMac M1

28 juillet 2025 à 21:30

Lors de la sortie de l'iMac M1, en 2021, un point avait étonné : dans le menton de l'iMac, sous la dalle, la pomme n'était plus présente. C'était un signe distinctif depuis les iMac G5, les premiers qui adoptaient le format d'un ordinateur placé derrière un écran plat. Visiblement, même chez Apple, la question de la présence de la  a été un sujet.

Une pomme sur la vitre d'un modèle EVT. Image Kosutami.

C'est Kosutami qui le montre sur X : Apple a bien a minima testé des iMac avec une pomme sur la façade. Une photo de la vitre d'un iMac M1 montre en effet la pomme en question. Elle a été abandonnée au stade EVT (Engineering Validation Testing) du développement de l'iMac, c'est-à-dire assez tôt. Les prototypes EVT sont souvent un peu différents des modèles commerciaux, car c'est une étape qui sert à vérifier que le matériel fonctionne et qu'il n'y a pas de gros problèmes sur le matériel, mais pas nécessairement à valider l'esthétique. Les étapes suivantes sont le DVT (Design Validation Testing), qui va permettre de fixer le design, puis le PVT (Production Validation Testing), qui sert à vérifier que tout est au point. Les prototypes DVT sont donc généralement identiques (ou très proches) aux versions commerciales, et les prototypes PVT, eux, sont normalement juste des modèles commerciaux de test1.

Ce que nous aurions pu avoir. Montage MacGeneration.
Test de l

Test de l'iMac 24" M1 : l'ordinateur personnel remis à plat


  1. Il arrive parfois que les modèles PVT soient vendus en l'état.  ↩︎

Promo : un MacBook Air 15” M3 avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD à 1299 € !

28 juillet 2025 à 20:10

Voici une promotion qui pourrait intéresser bien du monde. Boulanger propose le MacBook Air 15” M3 au prix de 1299 €. Certes, elle n’a pas le tout dernier processeur, mais pour le reste, son équipement avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est complet. On ne trouvera de ce point de vue rien à redire.

Il est important de noter que la configuration similaire, mais avec un Soc M4, coûte généralement 1749 €. Cela représente une différence de quasiment 450 €, qui vaut largement la différence de processeur. Toutefois, on temporisera légèrement en rappelant que cette même configuration est proposée ce jour 1514 € sur Amazon.

MacBook Air M4 : la chute des prix se poursuit sur ce nouvel incontournable 

MacBook Air M4 : la chute des prix se poursuit sur ce nouvel incontournable 

À titre de rappel, le MacBook Air M3 est sorti il y a un peu plus de deux ans. Dans notre test, nous louions l’autonomie et la performance de cette machine. Nous regrettions seulement la quantité de mémoire vive de 8 Go et le fait que la finition « minuit » soit encore trop salissante.

MacBook Air 15". Image MacGeneration.

La configuration proposée étant de couleur argent et ayant 16 Go de RAM, nous n’avons pas grand-chose à redire. C’est une belle machine qui satisfera l’immense majorité des utilisateurs.

Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs

Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs

À ce prix, seule une question se pose : voulez-vous une machine confortable avec un grand écran, ou préférez-vous un petit format avec les derniers composants ? Dans le premier cas, optez pour le MacBook Air 15” proposé par Boulanger à 1299 €. Dans le second, considérez le MacBook Air 13” M4 également doté de 16 Go de RAM et de 512 Go de SSD proposé à 1241 € sur Amazon ! C’est vraiment une histoire de goût. À vous de voir ! Une chose est certaine, il est rare de voir un MacBook Air 15” tout équipé dans cette zone de prix !

Un contrat à 16,5 milliards de dollars pour Samsung, qui va graver la prochaine puce de Tesla

28 juillet 2025 à 20:00

Si Tesla travaille avec des composants standards pour le système d'infodivertissement (avec selon les générations des puces Nvidia, Intel ou AMD), les composants employés pour l'Autopilot, eux, reposent sur un système sur puce maison1. Et comme la majorité des sociétés qui conçoivent des puces, Tesla n'a pas d'usine pour la fabrication et se repose sur des fondeurs. La dernière annonce en rapport avec ce point est importante : c'est Samsung qui va graver les puces AI6, alors que la société avait perdu ce marché pour l'AI5.

La carte d'une Tesla, équipée d'une puce maison.

Samsung l'a annoncé, mais sans indiquer le nom du fabricant2 : un contrat de 16,5 milliards de dollars a été signé pour fournir des puces jusqu'en décembre 2033. Si Samsung n'indique rien, Tesla — par l'intermédiaire d'Elon Musk — a indiqué être le client mystère. C'est donc les puces de la sixième génération (AI6) qui vont être gravées dans une usine texane.

Samsung produit déjà les puces AI3 (en 14 nm) et AI4 (en 7 nm), qui équipent les Tesla depuis 2019 (AI3) et 2023 (AI4). Pour la cinquième génération, c'est TSMC qui a été choisi, avec une production en partie à Taiwan et en partie aux États-Unis (en Arizona), ce qui implique a priori une gravure en 4 nm : le 3 nm est réservée aux usines taïwanaises. Cette version ne devrait pas arriver dans les voitures de Tesla avant 2027, et les puces AI6, elles, ne seront donc probablement pas installées dans les véhicules avant 2029 dans le meilleur des cas. Compte tenu des délais et de ce qui a été annoncé pour l'usine texane de Samsung, la puce AI6 devrait donc être gravée en 2 nm.

Pour Samsung, il s'agit d'un contrat majeur, dans un domaine très concurrentiel qui est dominé assez largement par TSMC. Samsung est certes le second plus gros fondeur, mais TSMC reste largement devant. Et comme les déboires d'Intel le prouvent, la chute peut être rapide.


  1. Avec notamment des coeurs ARM sous licence.  ↩︎

  2. Peut-être à cause de l'aura négative autour du patron de Tesla.  ↩︎

iOS 26 améliore un peu l’utilisation des iPhone à une main grâce à ce geste repensé

28 juillet 2025 à 18:17

C’est une nouveauté d’iOS 26 qui peut passer inaperçue alors qu’elle est loin d’être anodine : le geste de retour en arrière a été assoupli. Jusque-là, pour revenir en arrière dans une application, il fallait faire glisser son pouce depuis le bord gauche de l’écran vers la droite. Sur iOS 26, il n’est plus nécessaire de partir du bord de l’écran, dans certains cas tout du moins.

Un retour en arrière depuis le milieu de l’écran. Image iGeneration.

Même s’il part du milieu de l’écran, voire de la moitié droite, un swipe vers la droite permet d’afficher la vue précédente de l’application en cours d’utilisation. Cela fonctionne dès à présent dans la plupart des applications d’Apple : Réglages, Mail, Téléphone, App Store, Santé, Rappels, Musique…

Ce geste de retour plus « tolérant » améliore l’ergonomie à une main des iPhone. On n’a plus besoin d’étirer son pouce jusqu’au bout de l’écran, on peut se contenter d’un petit glissement n’importe où sur l’écran (ou presque) pour réaliser cette interaction extrêmement courante. C’est plus que bienvenu à l’heure où les iPhone ne cessent de s’agrandir.

Une fois qu’on a pris le coup, cette nouvelle façon de faire devient vite un réflexe. Mais un réflexe qu’il faut savoir manier avec précaution. De manière logique, ce retour en arrière ne fonctionne pas dans les zones qui sont déjà prises par un geste similaire. Par exemple, dans Mail, faire un glissement latéral sur un courriel aura toujours comme effet d’ajouter un drapeau à celui-ci. Le geste de retour ne fonctionne que sur les zones où il n’y a pas d’interactions déjà établies.

Démo du « nouveau » geste de retour d’iOS 26 sur la bêta 2 (ce geste ne fonctionne plus sur Safari dans la bêta 4). Vidéo iGeneration.

Selon les apps, cela peut nécessiter de poser son pouce à un endroit plus ou moins précis. Dans Réglages, ce n’est pas un problème, on trouve facilement des zones libres où démarrer le geste. Mais dans d’autres, comme Podcasts, cette nouvelle interaction est moins évidente à exploiter. Avec un peu d’expérience, on finit toutefois par identifier rapidement les zones libres.

Mais ce qui contrarie le plus l’adoption de cette interaction pour l’instant, c’est qu’elle n’est gérée par aucune app tierce à notre connaissance. Au mieux, une simple compilation pour iOS 26 suffira à les convertir à ce swipe plus permissif, au pire, il faudra que les développeurs revoient leur navigation.

Même du côté d’Apple, les choses ne semblent pas complètement figées. Dans les deux premières bêtas d’iOS 26, il était possible de faire un retour en arrière sur Safari depuis à peu près n’importe quelle zone des pages web. Ce n’est plus le cas depuis la bêta 3 ou la bêta 4, qui impose de nouveau un geste depuis le bord de l’écran. Un retour en arrière définitif ou juste temporaire ?

L'iBook G3 gagne en mémoire vive grâce à une bidouille, 26 ans plus tard

28 juillet 2025 à 17:42

Apple et la mémoire vive soudée, c'est une (très) longue histoire, qui ne se limite pas aux Mac Apple Silicon équipés de 8 Go de RAM. Dans les années 90 et 2000, Apple avait en effet tendance à souder une partie de la RAM, ce qui réduisait les possibilités d'extension. Les premiers iBook, par exemple, intégraient 32 ou 64 Mo de RAM sur la carte mère, avec un emplacement SO-DIMM qui permettait de passer à 544 Mo ou 576 Mo avec une barrette de 512 Mo. Mais dosdude1, grand amateur de bidouilles, a trouvé une solution pour gagner quelques mégaoctets.

La carte mère a des traces pour des puces supplémentaires. Image MacGeneration.

La solution évidente, qui existe pour d'autres Mac, consiste à remplacer les puces de RAM soudées sur la carte mère par des versions avec une densité supérieure. Mais dans le cas de certains modèles, comme l'iBook, cette solution ne fonctionne pas. Dans un système classique, les informations sur la RAM (capacité, fréquence, etc.) sont stockées dans une puce nommée SPD, présente sur les barrettes de RAM. Dans les Mac Intel, il y a l'équivalent du SPD dans l'UEFI, avec la même structure. Il est donc possible d'inscrire les bonnes valeurs pour passer un Mac de 8 à 16 Go. Mais dans les Mac à base de PowerPC, comme dosdude1 l'explique, ce n'est pas le cas : le format est propriétaire et n'était pas documenté.

Des puces sur les emplacements prévus. Image dosdude1.

La nouveauté, c'est qu'un vieux document a été découvert récemment, avec justement les informations nécessaires pour modifier la BootROM. La méthode n'est pas évidente : il faut remplacer les puces de mémoire présentes sur la carte mère par d'autres, sauver la BootROM — ce qui peut être fait sous GNU/Linux —, modifier le contenu de la ROM (fréquence, capacité, structure, etc.) et le checksum, et enfin flasher la version modifiée (toujours sous GNU/Linux). C'est donc une méthode qui nécessite de solides connaissances, mais qui a permis à dosdude1 de passer un iBook de 64 à 128 Mo de RAM sur la carte mère, soit 640 Mo au total avec la bonne barrette de mémoire. Une différence qui ne va pas fondamentalement changer la machine, mais c'est toujours ça de gagné.

Un iBook G3 (modifié avec un G4) avec 640 Mo de RAM au total. Image dosdude1.

Notons deux points : dans ce cas précis, il n'a pas remplacé les puces de mémoire, mais installé des puces dans des emplacements vides dont les traces sont visibles. Ensuite, il est a priori possible d'installer une plus grande quantité de mémoire car le chipset est capable de prendre en charge au moins 1 Go de RAM. Mais la modification nécessite probablement un peu plus de travail.

Un boîtier USB4 pour SSD chez TerraMaster, sans ventilation

28 juillet 2025 à 16:53

TerraMaster, une société chinoise spécialisée dans le stockage, propose un nouveau boîtier USB4, le D1 SSD Plus. Il utilise a priori la même puce ASM2464 que de nombreux autres SSD externes, ce qui lui permet d'atteindre des débits de l'ordre de 3,6 à 3,8 Go/s sur les Mac compatibles (40 Gb/s) avec tout de même un avantage sur certains concurrents : il n'a pas de ventilateur.

Les ailettes doivent permettre de dissiper la chaleur. Image TerraMaster.

L'USB4 (40 Gb/s) est généralement plus rapide que le Thunderbolt 3 ou 4 pour une bonne raison : la norme utilise entièrement (ou presque) la bande passante, ce qui donne un débit pratique de l'ordre de 3,6 à 3,8 Go/s1. Le Thunderbolt 3 et le Thunderbolt 4, par contre, n'allouent que 32 Gb/s aux données, ce qui donne en pratique un débit qui dépasse difficilement 2,8 à 3 Go/s. Chez Apple, tous les Mac à partir des modèles M1 sont compatibles USB4.

Il est compatible avec les iPhone. Image TerraMaster.

Le principal problème des boîtiers externes vient de la consommation : ils intègrent une puce pour la conversion, qui chauffe, et les SSD M.2 rapides nécessitent aussi beaucoup d'énergie. Certaines marques intègrent un ventilateur pour évacuer la chaleur (avec les nuisances sonores associées), d'autres — comme TerraMaster — préfèrent un système de refroidissement passif. Le D1 SSD Plus pèse 246 grammes et mesure 112 x 60 x 33 mm, avec une structure en aluminium qui doit permettre d'évacuer la chaleur. Il est donc un peu plus lourd et plus épais que le ZikeDrive que nous avons testé, mais moins large.

La marque le vend 120 € sans SSD, un prix dans la moyenne pour les boîtiers de ce type. C'est assez élevé dans l'absolu : des SSD externes de 1 To, plus compacts, se trouvent pour ce prix. Bien évidemment, ces derniers sont plus lents : 20 Gb/s sur PC et 10 Gb/s sur un Mac. Les débits élevés ont donc un coût… et il est important. Notons qu'il est livré avec un câble USB-C de 30 cm et qu'il ne se range pas dans la structure, comme sur le ZikeDrive.


  1. En USB, il y a généralement une partie des bits qui sont employés pour la signalisation. Les 5 Gb/s de l'USB 3.0 donnent par exemple 500 Mo/s car l'encodage est en 8b10b (10 bits envoyés pour 8 bits utiles), et un débit pratique de l'ordre de 440 Mo/s au mieux.  ↩︎

Death Stranding recommandé pour contourner la vérification d’âge mise en place au Royaume-Uni

28 juillet 2025 à 16:07

Depuis vendredi dernier, le 25 juillet 2025, tous les services qui sont susceptibles de diffuser du contenu pornographique exigent une vérification de l’âge de leurs utilisateurs au Royaume-Uni. Prévue de longue date, cette obligation a été prise en charge par de nombreux sites et services, dont Reddit, Bluesky ou encore Discord. Comme on pouvait l’imaginer, un VPN suffit en général à contourner les nouvelles règles, puisqu’elles ne s’appliquent qu’aux connexions associées à des adresses IP britanniques. Conséquence évidente, les fournisseurs de VPN se frottent les mains et ont constaté des hausses significatives d’utilisateurs pendant le week-end.

Autre astuce plus originale, les services qui reposent sur l’analyse d’un visage pour tenter de déterminer l’âge des utilisateurs sont apparemment assez faciles à contourner, grâce aux jeux vidéos. Discord a mis en place un tel système en avril dernier, tout comme Reddit pour ses propres abonnés et dans les deux cas, la vérification basée sur une grosse dose d’intelligence artificielle n’est manifestement pas assez intelligente pour faire la différence entre un vrai visage et celui du personnage de Sam Porter Bridges, le héros du jeu Death Stranding.

Un smartphone pointé vers un écran qui affiche le mode photo de Death Stranding suffit apparemment à contourner les outils de vérification de l’âge mis en place au Royaume-Uni. Image The Verge.

Nos confrères de The Verge ont testé les systèmes utilisés par Discord et Reddit et dans les deux cas, la vérification n’a pris que quelques secondes et elle a fonctionné sans problème. Le service peut demander de tourner la tête et il suffit alors de bouger la caméra dans le jeu en mode photo, tout en pointant le smartphone vers l’écran, pour duper l’analyse supposée intelligente. Il faut dire que le jeu vidéo a utilisé la capture de mouvements et le véritable visage de l’acteur Norman Reedus pour créer ce personnage. Les développeurs de Death Stranding peuvent se féliciter, leur travail est suffisamment bon pour duper les IA actuelles.

Rappelons que le gouvernement français souhaite mettre en œuvre des restrictions similaires, également officiellement pour protéger les mineurs des contenus pornographiques.

La France pourrait imposer une vérification stricte de l

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La 4G dans la bande des 900 MHz activée chez Free

28 juillet 2025 à 15:41

C'était un mouvement attendu : Free Mobile propose maintenant de la 4G (LTE) dans la bande des 900 MHz. Elle est historiquement dédiée à la 2G — chez les autres opérateurs — et à la 3G, et son utilisation pour de la 4G est intéressante pour ceux qui sont mal couverts. La bande des 900 MHz offre en effet une portée plus grande que les bandes avec des fréquences élevées (2,1 GHz, 3,5 GHz, etc.) et les ondes traversent mieux les obstacles, ce qui est intéressant pour améliorer la couverture en intérieur.

Bien évidemment, cette bande n'est pas exempte de défauts. Le premier, c'est que si l'ARCEP a alloué un peu plus de spectre à Free Mobile en février 2025, les valeurs restent assez faibles. Free, comme les autres, dispose depuis le début de l'année de 8,7 MHz (contre 7,6 MHz auparavant). Le second, c'est que les fréquences sont partagées avec la 3G. Même en considérant que Free alloue 5 MHz à la 4G (et seulement 3,7 MHz à la 3G), le débit réel ne pourra pas dépasser 37,5 Mb/s en réception. C'est donc une solution intéressante pour amener de la 4G dans des zones un peu isolées… mais pas de la 4G rapide.

Free Mobile va pousser la 4G dans la bande des 900 MHz

Free Mobile va pousser la 4G dans la bande des 900 MHz

Cartoradio recense 4 937 sites avec de la 4G (LTE) dans la bande des 900 MHz chez Free Mobile, contre un peu plus de 32 000 en 3G (UMTS). C'est nettement plus que les autres opérateurs : Orange n'en a par exemple que quatre actuellement (contre environ 19 100 en 2G et un peu plus de 31 800 en 3G).

La Logitech MX Master 4 se dévoile avant sa sortie

28 juillet 2025 à 15:20

Dans les souris Logitech, une gamme est très appréciée de ceux qui travaillent : les MX Master. La marque suisse met à jour régulièrement son modèle phare, avec parfois un petit S, comme dans les anciens iPhone. La MX Master 3S a maintenant plus de trois ans, et les rumeurs sur une MX Master 4 se bousculent donc.

La MX Master 4.

Il n'y a pas vraiment de secret, en réalité : la souris a été montrée dans un message de Logitech sur Instagram (depuis supprimé) et elle a été validée par les instances européennes ou par la FCC aux États-Unis.

La MX Master 4.

Les informations montrent une souris qui reste proche des autres modèles, et on apprend notamment qu'elle garde la double compatibilité Bluetooth LE/Bolt (logique, le Bolt n'est que du Bluetooth camouflé). Comme la version actuelle, elle s'alimente en USB-C. La sortie est prévue pour le mois de septembre, selon les rumeurs.

La MX Master 4.

Le standard RCS continue de s’améliorer et Apple continue d’accumuler du retard

28 juillet 2025 à 14:58

La GSMA a annoncé en fin de semaine dernière la sortie de la dernière version du standard RCS, successeur des SMS d’antan qui a été poussé à l’origine par Google pour Android avec l’aide des opérateurs mobiles. Comme tous les protocoles standardisés, celui-ci évolue régulièrement pour gagner des fonctionnalités ou améliorer son fonctionnement et la version 3.1 s’intéresse notamment à la connexion entre l’app de messagerie et les serveurs de l’opérateur. Les progrès devraient se faire en particulier lorsque l’on change de type de réseau, par exemple en quittant le Wi-Fi et en se connectant aux antennes 4G et 5G de l’opérateur, RCS devrait alors rester disponible sans faillir.

Apple veut-elle vraiment prendre en charge le standard dans Messages ? Image iGeneration.
Apple veut-elle vraiment prendre en charge le standard dans Messages ? Image iGeneration.

L’autre grosse nouveauté concerne les messages audio. Le RCS Universal Profile 3.1 prévoit la possibilité d’encoder les messages avec le codec xHE-AAC, ce qui devrait apporter une meilleure qualité. Si vous avez des amis qui envoient régulièrement des messages audio ou si vous le faites vous-même (quelle idée), vous devriez bénéficier d’une qualité audio en hausse avec cette mise à jour… enfin, si votre messagerie instantanée a été mise à jour en conséquence.

Pour que les évolutions d’un standard aient un impact dans le monde réel, encore faut-il que ces mises à jour soient prises en compte par les acteurs impliqués. Si Google devrait rapidement mettre à jour l’app Messages d’Android, il semble bien qu’Apple traine des pieds avec la prise en charge de RCS. Alors que l’on parle d’une 3.1, la Pomme est en retard et ne gère ni la 3.0, ni même la version 2.7 qui précédait l’actuelle. Avec la sortie de cette mise à jour, Messages a donc trois versions de retard, ce qui veut dire qu’il lui manque de nombreuses fonctionnalités : chiffrement de bout en bout, réponse à un message, édition des messages envoyés ou encore annulation d’un envoi.

RCS : iOS 19 comprendra plusieurs améliorations pour les messages échangés avec Android

RCS : iOS 19 comprendra plusieurs améliorations pour les messages échangés avec Android

Apple en retard sur un standard ? Cela rappelle fort la situation dans un tout autre domaine : en domotique, Maison est complètement larguée face aux évolutions constantes de Matter. Malheureusement dans les deux domaines, iOS 26 ne semble rien faire évoluer du tout et nous sommes probablement trop avancés dans l’été pour tout espoir que cela change avant la sortie des versions finales, prévues pour septembre prochain.

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

Espérons qu’il ne s’agisse que d’un retard lié à Apple Intelligence puis Liquid Glass et non pas d’une volonté de ne pas suivre les standards qui se mettent en place hors du verger fermé de Cupertino.

PhotoShade trie les images de l’app Photos par couleur

28 juillet 2025 à 13:30

PhotoShade (gratuit pour les fonctions de base) est une app qui trie toutes les images présentes dans la photothèque gérée par Photos en fonction de leur couleur. Si l’idée n’est pas nouvelle, elle est ici particulièrement bien gérée et permet de réaliser les progrès techniques réalisés par les appareils iOS. Sur mon iPhone 16 Pro et avec ma collection de près de 78 000 photos, une trentaine de secondes ont suffi à l’analyse initiale et l’affichage se fait ensuite en temps réel.

Quelques exemples avec trois couleurs choisies (presque) au hasard. Image iGeneration.

L’interface de l’app est très simple et parfaitement adaptée à ce qu’elle propose. En bas, une réglette permet de choisir une couleur et si vous changez la position du curseur, la sélection d’images change instantanément. Ça sera peut-être ralenti sur un iPhone plus ancien, mais c’est vraiment instantané sur mon modèle. Il faudra ensuite sans doute patienter quelques secondes que les images s’affichent nettement, le temps qu’elles soient téléchargées depuis les serveurs d’iCloud. Vous pourrez ensuite faire défiler la vue principale pour voir toutes les images sélectionnées par PhotoShade et ouvrir les éléments qui vous intéressent.

L’app est gratuite au téléchargement et propose cette fonction de base sans frais. Vous n’avez alors aucune option, uniquement ce tri par couleurs avec un affichage de toutes les images piochées dans la photothèque, triées par la meilleure correspondance possible. Un seul paramètre est proposé dans la version gratuite : la possibilité d’exclure les captures d’écran. Pour tout le reste, il faudra payer avec, au choix, un abonnement à 2,99 € par mois ou 22,99 € par an, ou alors un achat in-app unique de 69,99 €.

Pour ce prix assez élevé, vous pourrez activer une réglette pour trier les images du noir au blanc, vous pourrez modifier le tri pour afficher les éléments plus récents en tête et restreindre la sélection à des albums précis. Un essai d’une semaine est offert par le développeur, ce qui est utile pour savoir si cela pourrait vous être utile ou si la formule de base, gratuite, vous suffirait.

La réglette noir et blanc, l’une des fonctionnalités payantes. Image iGeneration.

PhotoShade nécessite iOS 18 au minimum et son interface est traduite en français.

Recharge 3-en-1 : Spigen propose une base Qi2 à 55 €

28 juillet 2025 à 12:45

Spigen commercialise à son tour une station de recharge sans fil 3 en 1. Elle permet donc de simultanément recharger votre iPhone, vos AirPods et votre Apple Watch. La particularité de cette base, c’est la présence de petits boutons qui permet de déployer le support de recharge pour la montre ainsi que les AirPods. Un autre bouton permet également de faire pivoter l’iPhone pour que celui-ci passe automatiquement en mode « En veille ».

L’appareil est certifié Qi2, ce qui assure à l’iPhone une recharge de 15 Watts. D’après le constructeur, il peut recharger un iPhone 16 à 50 % en juste 34 minutes. Spigen insiste sur le fait que son appareil est doté d’un ventilateur intégré pour empêcher la surchauffe pendant la charge.

Le prix (55 €) est plutôt intéressant. Notez toutefois que l’appareil est vendu sans adaptateur secteur USB-C. Il est recommandé de l’associer à un chargeur de 30 watts. Spigen vend le sien un peu moins de 20 €. Enfin, il ne semble pas que ce modèle prenne en charge la recharge rapide que l’on trouve depuis quelques années sur les Apple Watch.

Spigen a également revu récemment sa station d’accueil pour l’Apple Watch, qui prend la forme d’un petit iMac G3. Là, pas de souci de problème de recharge rapide à prévoir, car vous devez y insérer votre propre câble ! Ce modèle est compatible avec toutes les Apple Watch (même avec l’Apple Watch Ultra). Prix : 19 €. Vous avez le choix de la couleur : bleu, noir, orange et rouge.

Perplexity gère à son tour le protocole MCP sur le Mac

28 juillet 2025 à 12:00

Perplexity a annoncé récemment la prise en charge du protocole MCP dans son app pour macOS. Ce standard permet de faire le lien entre un grand modèle de langage (LLM) qui est la fondation des IA génératives et des apps ou services tiers. C’est assez limité au départ, d’une part aux seuls utilisateurs du service qui paient un abonnement payant, d’autre part à l’app macOS seulement et pour finir, aux MCP qui tournent en local sur l’ordinateur. C’est malgré tout un premier pas intéressant pour ce protocole qui s’impose de plus en plus comme le standard de l’industrie.

Ajout d’un « connecteur MCP » dans l’app Perplexity. Image MacGeneration.

Contrairement à Claude (créé par Anthropic qui a créé MCP), l’intégration est ici assez basique et il faut configurer soi-même les serveurs MCP. Cela se fait dans les réglages de l’app Perplexity distribuée sur le Mac App Store et l’entreprise parle ici de « connecteurs ». Pour sortir du bac à sable imposé par la boutique d’Apple, il faudra installer un programme pour faire le lien entre Perplexity et les serveurs MCP en local. La configuration se fait ensuite en saisissant les paramètres nécessaires, ce qui implique de bricoler un petit peu plus et de suivre les instructions fournies par le développeur du serveur. Ou alors, vous pouvez toujours demander de l’aide à l’IA, comme le suggèrent les créateurs de Perplexity.

Une fois que tout est en place, le fonctionnement est similaire à ce que l’on connaissait dans Claude ou encore Raycast. On peut demander à l’IA de réaliser des tâches et si le serveur MCP sous-jacent est capable de comprendre la requête, vous pourrez automatiser votre Mac. L’exemple fourni par Perplexity est étonnamment peu pertinent, puisqu’ils utilisent l’IA pour recréer l’équivalent de la vue colonne du Finder, mais en beaucoup plus long. On peut fort heureusement trouver mieux, comme je l’avais testé avec le lecteur musical LongPlay, par exemple.

Perplexity suggère quelques MCP locaux pour tester la fonctionnalité : MCP Apple Notes pour automatiser le gestionnaire de notes de macOS, FileSystem MCP Server pour manipuler les fichiers (c’est celui qui est utilisé dans la vidéo ci-dessus), iterm-mcp pour contrôler le terminal iTerm2 ou encore Apple MCP Tools qui gère de nombreuses apps. L’app macOS pourra à terme prendre en charge les MCP distants, qui sont utiles pour interagir avec des services en ligne. Cette gestion ne sera d’ailleurs pas limitée au Mac, toutes les plateformes en bénéficieront, ce qui est logique puisque tout est fait du côté des serveurs.

Si vous avez un abonnement Perplexity Pro, vous pouvez en attendant tester les MCP locaux grâce à l’app macOS. À télécharger sur le Mac App Store, macOS 13 est nécessaire au minimum et l’interface est traduite en français.

La montre Core 2 Duo devient officiellement la Pebble 2 Duo

28 juillet 2025 à 11:30

Avant l'Apple Watch, il y avait les montres de Pebble. Issues d'un financement participatif à succès, elles avaient ouvert la voie aux modèles connectés, avant une faillite et un rachat en 2016 par Fitbit… puis Google par le jeu des rachats. En janvier 2025, Google a passé le système d'exploitation des montres en open source et un nouveau modèle, Core 2 Duo1, a été annoncé. Mais elle s'appellera finalement Pebble 2 Duo.

La Pebble 2 Duo. Image Eric Migicovsky.

Le choix du nom venait de celui de la société d'Eric Migicovsky, créateur des montres Pebble : Core Devices. Mais il a annoncé récemment que sa société avait récupéré les droits sur le nom Pebble. La Core 2 Duo devient donc la Pebble 2 Duo, la Core Time 2 devient la Pebble Time 2*2. Sur la même page, il explique que les premières montres n'arriveront évidemment pas en juillet, comme prévu au départ, mais fin août pour les premières livraisons et mi-septembre pour la deuxième vague. Une des raisons vient de la résistance à l'eau : comme la Core Pebble 2 Duo intègre un haut-parleur (contrairement aux versions originales), c'est un peu plus compliqué de proposer une montre étanche.

Core 2 Duo : un premier aperçu vidéo pour la nouvelle Pebble

Core 2 Duo : un premier aperçu vidéo pour la nouvelle Pebble


  1. Oui, comme les processeurs.  ↩︎

  2. L'astérisque fait bien partie du nom de la montre.  ↩︎

Rentabilité en vue pour F1 le film !

28 juillet 2025 à 11:08

On imagine Tim Cook attendre chaque semaine fébrilement les chiffres du box-office pour F1 : le film, mais pas de panique, tous les indicateurs sont au vert ou presque. Les recettes de la production de Joseph Kosinski viennent de franchir le cap des 500 millions de dollars : 509 millions de dollars pour être exact !

« F1 » en streaming sur Apple TV+ : octobre 2025 aux États-Unis, novembre 2026 en France

« F1 » en streaming sur Apple TV+ : octobre 2025 aux États-Unis, novembre 2026 en France

Jamais un film estampillé Apple n’avait connu un tel succès en salle. Il fait même mieux que l’ensemble des revenus générés par tous les films produits par Apple à ce jour.

Image : Apple

Le film est sorti en salle il y a un peu plus d’un mois. À ce rythme, il devrait dépasser les 550 millions de dollars, voire même les 600 millions. Sachant que personne ne communique véritablement sur les chiffres, il est difficile de l’affirmer avec certitude, mais F1 le film devrait être une affaire rentable pour Apple. D’après des calculs de bout de table, il faudrait que le film génère environ un chiffre d’affaires de 650 millions de dollars pour ne rien coûter à Apple. Ce chiffre est encore un peu lointain, mais, comme n’importe quel film, il va avoir le droit à une seconde vie en dehors des salles, qui devraient être en mesure de générer pas mal de revenus. C’est d’autant plus vrai depuis la COVID-19.

États-Unis: le monde de la F1 espérait sans doute mieux

Reste à savoir comment Apple va gérer la suite. Va-t-elle s’en servir avant tout comme moyen de promotion de TV+ ou va-t-elle chercher à rentabiliser son investissement au maximum ? En tout cas, Apple et la F1, c’est une histoire d’amour qui semble vouloir se poursuivre. Apple serait en pole position pour la diffuser aux États-Unis.

Manifestement, dans la vraie vie, Max Verstappen s'appelle Josh

À l’heure des premiers bilans, seul le monde de la F1 trouvera d’ailleurs juste quelque chose à redire. Le film est incontestablement un succès et permettra sans doute de faire la promotion de la discipline. Toutefois, les Etats-Unis avec 165 millions de dollars générés, ne représentent qu’un petit tiers des recettes. Or, pour la FOM, l’objectif de ce film était de poursuivre la conquête du marché américain. On n’y est pas (tout à fait) encore.

Les puces M3 Pro et M3 Max n'ont pas exactement les mêmes cœurs

28 juillet 2025 à 10:41

Apple est une société assez secrète pour ses processeurs, et ne donne que peu d'informations sur les différents systèmes sur puce qui animent nos Mac, iPhone et autres Apple Watch. Contrairement à Intel, AMD ou ARM qui donnent des détails sur les architectures, les puces Apple sont assez obscures et certaines informations ne sont que de la spéculation. Un exemple est évident : si les noms de code (Everest, Blizzard, Vortex, etc.) étaient dévoilés il y a quelques années, ce n'est plus le cas. Un autre exemple a été mis en avant par Longhorn sur X : les puces M3 Pro et M3 Max diffèrent sur le choix des cœurs.

Prenons les bases : les puces M3 intègrent quatre cœurs performants et quatre cœurs basse consommation (4+4). La puce M3 Pro, elle, passe à 6+6 (six cœurs performants, six cœurs basse consommation) et la puce M3 Max monte à 12+4. Intuitivement, sans détails de la part d'Apple, il est aisé de considérer que les puces emploient les mêmes cœurs que les autres systèmes sur puce, ceux des iPhone. Mais ce n'est pas le cas selon Longhorn, fiable sur ce genre d'informations. Les trois variantes (il n'indique rien sur la puce M3 Ultra) emploient bien les mêmes cœurs performants que l'A17 Pro des iPhone, mais pas les mêmes cœurs basse consommation.

Les cœurs de la puce M3 Pro viennent en partie de la puce A16. Image Apple.

Dans les M3 et M3 Pro, ce sont des cœurs identiques à ceux de l'A16, alors que la puce M3 Max, elle, gagne une génération : les cœurs basse consommation sont ceux de l'A17 Pro. Une différence qui amène un gain de l'ordre de 10 % environ selon ce wiki, sans que l'on sache exactement si les gains viennent d'une fréquence plus élevée ou d'une amélioration de l'architecture elle-même. Par ailleurs, les cœurs basse consommation servent en grande partie aux tâches en arrière-plan de macOS, et un gain à ce niveau n'est donc pas nécessairement visible pour l'utilisateur.

Les raisons exactes de cette différence ne sont pas connues — Apple communique peu sur ses puces —, mais ce n'est pas la première fois que la puce M3 Pro est montrée du doigt : dès sa sortie, tant sa configuration (6+6) que d'autres points comme la largeur du bus pour la mémoire vive montraient qu'Apple voulait segmenter la gamme pour mettre en avant la variante Max au détriment de la Pro. Un point qui a été largement corrigé avec les puces M4.

M3, M3 Pro, M3 Max : comment Apple segmente davantage sa gamme et affaiblit le M3 Pro

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Et si Apple relançait Intel pour diminuer sa dépendance à TSMC

28 juillet 2025 à 10:21

Pour Intel, les trimestres se suivent et se ressemblent. Le géant des semi-conducteurs ne parvient pas à se relever en dépit de nombreuses restructurations et loupe le coche à chaque fois qu’un mouvement de fond (mobile, IA) pointe le bout de son nez.

Image stargaze2020 (CC BY)

Le dernier espoir d’Intel serait-on tenté de dire, c’est son prochain procédé, l’Intel 14A. Espéré pour 2027, ce nouveau nœud de fabrication a pour objectif de remettre le concepteur du Pentium dans la course face à Samsung et surtout TSMC. Sur le papier, l’Intel 14A possède plusieurs nouveautés, comme les Turbo Cells, qui permet de combiner, au sein du même bloc, des cellules hautes performances et des cellules économes en énergie. D’autre part, Intel sera le premier à recourir à la lithographie High-NA EUV, alors que TSMC attendra jusqu’en 2031.

Intel cherche le soutien de Nvidia ou d’Apple

Sur le papier, cette architecture est prometteuse et pourrait éventuellement remettre Intel dans la course. Les analystes de manière générale, sont assez partagés quant à la capacité d’Intel à rattraper TSMC. Reste l’exécution et Intel est connu pour ses retards répétés et ses difficultés à mettre des procédés au point.

Le souci pour Intel, c’est que concevoir une toute nouvelle fonderie nécessite beaucoup d’argent et que l’entreprise traverse justement une passe difficile. Son nouveau patron, Lip-Bu Tan, a été clair sur le sujet : Intel 14A ne verra le jour que s’il reçoit le soutien d’au moins un gros client.

Les employés d'une fonderie Intel. Image Intel.
Les employés d'une fonderie Intel. Image Intel.

L’analyste Jeff Pu révèle qu’Intel aurait distribué des kits de conception pour son procédé 14A à plusieurs entreprises, dont Apple et Nvidia, qui seraient intéressées.

Au vu du contexte géopolitique, il pourrait être intéressant pour Apple de ne pas placer tous ses œufs dans le même panier. Certes, TSMC a ouvert des sites de production aux États-Unis, mais ceux-ci demeurent en retrait par rapport à ceux de Taiwan.

En filant un coup de main à Intel, Apple pourrait se prémunir en partie d’un conflit entre la Chine et Taiwan tout en s’assurant les faveurs de Donald Trump : le site de production d’Intel sera basé aux États-Unis. Enfin, Apple serait comme toujours en position de faire jouer la concurrence et d’exercer une pression constante sur les prix. Sur le papier, c’est très séduisant, mais, en même temps, cela fait au moins quinze ans qu’Intel ne cesse de décevoir avec ses promesses.

Recyclez votre processeur M1 Pro en barrette à cheveux

28 juillet 2025 à 09:35

En voilà une bonne raison de se faire pousser les cheveux ! Sur X (anciennement Twitter), @YuuKi_AnS a décidé de recycler sa vingtaine de puces M1 Pro en barrettes à cheveux. Le tout pour 12,5 $ la pièce, ce qui est un très bon prix quand on connait le tarif de départ du SoC d’Apple. Comparaison n’est pas raison, mais il y a 500 € d’écart entre un Mac mini avec un simple M4 et un Mac mini avec M4 Pro.

Malheureusement, l’auteur de cette initiative, qui est plus connu pour ses contributions dans le domaine des rumeurs sur les semi-conducteurs, n’a publié qu’une seule photo de ce qui est devenu par la force des choses un accessoire de mode.

Manifestement, il y a un petit marché. Les 20 exemplaires ont d’ores et déjà tous trouvé preneur.

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