Pour fêter la fin de l'ADSL, qui commence à disparaître dans quelques communes françaises, Bouygues Telecom propose une offre plutôt intéressante si vous cochez les (nombreuses) cases : un remboursement d'un an d'abonnement à une offre Bbox must, soit 419,88 €.
L'offre est valable jusqu'au 16 février 2025, demande de prendre un abonnement Bbox must (ou Bbox Banque1) pour la première fois, mais nécessite surtout de résider dans une des différentes communes où l'ADSL est arrêté cette année. La liste des communes en question est disponible sur le site Internet de Bouygues Telecom. Une fois l'offre sélectionnée et validée, le remboursement doit être demandé sur le site de l'opérateur, qui indique que le remboursement de la première année d'abonnement sera effectué sous 8 semaines.
L'offre Bbox must propose un débit descendant de 2 Gb/s, un débit montant de 900 Mb/s et est livrée avec un modem compatible Wi-Fi 6. L'abonnement est à 34,99 €/mois et comprend bien évidemment un décodeur TV et l'accès à la téléphonie. Si vous êtes dans une zone où l'offre est disponible, elle est donc plutôt intéressante.
La console Nvidia Shield n’est pas morte ! Sorti début 2015, le vénérable boîtier TV tournant sous Android vient de recevoir une mise à jour de firmware. Cette « Experience Upgrade 9.2 » est disponible pour la version standard et Pro de l’appareil. Si elle corrige principalement des bugs, elle ajoute également quelques fonctions.
La grosse nouveauté vient de la prise en charge du format audio Auro 3D en HDMI pour ceux ayant un décodeur compatible. Il s'agit d'un format audio qui permet un positionnement des objets dans l'espace avec notamment la présence de la « voix de Dieu », une enceinte placée en hauteur. L’option permettant de synchroniser le taux de rafraîchissement au contenu a été améliorée. Notons aussi que les paramètres du contrôle parental ont été traduits en français — une obligation légale — et se lance dès la mise à jour appliquée, tandis que la machine prend désormais mieux en charge les DAC USB.
De nombreux bugs ont été supprimés avec cette mise à jour, certains concernant des plantages au moment de changer le volume ou avec le service GeForce Now. Un bug où la télécommande « oublie » de sortir de veille a disparu, tout comme un autre lié au streaming avec Apple Music. La liste des nouveautés complète est disponible sur le site de NVIDIA. Attention toutefois, si vous avez un pied dans la domotique via Google : la mise à jour peut coincer avec Google Home, et il faudra rajouter le boîtier à votre compte après installation.
La Nvidia Shield est endurante grâce à sa puce Tegra X1, soit la même que dans la Nintendo Switch. Elle est initialement arrivée sous Android TV 5 avec une orientation forte vers les jeux vidéo (un peu abandonnée par la suite, même si GeForce Now reste mis en avant), et tourne désormais grâce à Android 11. Nvidia propose un suivi exemplaire avec des patchs qui continuent d’être livrés de manière régulière. La dernière grosse mouture d’Android date de novembre 2022, tandis qu’un correctif a été publié fin 2024.
Apple, en plus de mettre en ligne les pièces pour permettre à ses clients de réparer les derniers Mac équipés d'une puce M4, propose aussi une nouveauté que certains attendaient : la possibilité de commander n'importe quel module de mémoire flash pour les Mac mini M4 Pro.
C'est un changement intéressant : si vous mettez le numéro de série d'un Mac Studio M1, par exemple, vous ne pourrez commander que le module avec la capacité choisie lors de l'achat. Dans le cas d'un Mac mini M4 Pro, a contrario, Apple propose toutes les capacités disponibles, de 512 Go à 8 To. C'est certes une bonne nouvelle, mais elle a un (gros) défaut : le prix.
Nous mettons SSD entre guillemets pour une bonne raison : Apple, pour rappel, intègre le contrôleur du SSD dans le système sur puce de l'ordinateur et les barrettes ne contiennent que de la mémoire flash, contrairement à un SSD M.2 standard. Et surtout, c'est le point le plus gênant, le prix est particulièrement élevé. Le module de 512 Go est facturé 435 €, celui de 1 To est à 581,28 €, la version 2 To vaut 968,81 €, celle de 4 To monte à 1 550,09 € et pour 8 To, il faudra débourser 2 712,66 €. Le prix est équivalent à celui facturé lors de la configuration du Mac, sans être totalement identique.
Dans les faits, Apple rembourse aussi une partie du coût du module si vous renvoyez l'ancien… ce qui n'arrive évidemment que si vous remplacez un modèle par un autre de la même capacité. La facture descend de 48,44 € (soit 386,56 €) pour 512 Go, de 97,85 € (483,43 €) pour 1 To, 145,32 € (823,49 €) pour 2 To, 232,51 (1 317,58 €) pour 4 To et 406,9 € (2 035,76 €) pour 8 To.
Nous ne sommes pas allés au bout de la commande, mais le site semble bien permettre de commander n'importe quelle capacité, sans vérification sur la capacité d'origine du module. Il faut noter une vérification un peu étonnante : Apple impose d'aller lire le manuel de réparation avant l'achat, en demandant un code présent dans ce dernier.
Rien pour le Mac mini M4
De façon un peu étonnante, la manipulation ne fonctionne pas pour le Mac mini M4 standard. Sur ce modèle, seul le module de la même capacité que celle choisie au départ est disponible. Dans notre exemple, le module de 256 Go est proposé pour 386,56 € (289,67 € si vous renvoyez un SSD défectueux).
Il s'agit donc peut-être d'une erreur dans le cas du Mac mini M4 Pro, mais ce n'est pas certain. L'Apple Store en ligne propose par exemple de commander les modules pour le Mac Pro.
Bel exemple de créativité pour ce malware découvert par Kaspersky au sein d'apps iOS. Il utilise une fonction d'OCR développée par Google pour repérer certains contenus sensibles et les transmettre à des serveurs tiers.
Ce malware avait été précédemment croisé par la société ESET à l'intérieur d'applications Android et Windows. Fin 2024, sa présence a été confirmée pour la première fois au sein d'apps iOS d'apparence inoffensive. Son surnom, « SparkCat » découle du nom de la campagne de piratage conduite par ce composant logiciel niché au cœur des apps.
Son but est simple et la méthode est habile. Ce malware utilise une librairie de Google — ML Kit — qui contient plusieurs ressources pour identifier des contenus dans une image (code barre, objet, visage, texte, posture d'un sujet, etc). Cette trousse à outils est mise à profit pour analyser les images dans la bibliothèque photos de l'utilisateur — après que l'app ait obtenu l'autorisation d'y accéder via la demande standard d'iOS.
Le malware s'intéresse aux captures d'écran car il est entrainé à détecter les phrases de récupération utilisée pour les portefeuilles de cryptomonnaies. Il peut en extraire le texte qu'il transmettra vers un serveur. Sa présence est a priori difficile à déceler et son fonctionnement ne diffère pas d'autres comportements classiques.
Kaspersky fait remonter à mars 2024 la mise en service de la version iOS de SparkCat. Ce malware a été trouvé dans une poignée d'apps gratuites aux fonctions variées mais grand public, comme la livraison de plats ou des fonctions d'IA.
Est-ce que leurs auteurs ont placé ce malware dans ces apps ou l'a-t-il été par le truchement d'autres acteurs qui fournissent des composants logiciels ou qui sont intervenus dans le développement ? Kaspersky n'a pas de réponse.
Parmi ces logiciels, certains sont tout à fait légitimes (tel ComeCome, cité plus haut et toujours en ligne sur Google Play), d'autres semblent n'exister que pour propager cet intrus. À la suite de la publication de cette découverte, Apple a retiré les apps identifiées sur sa boutique.
Après Amazon et Meta, c’est au tour de Google de revenir sur sa politique de diversité à l’embauche. Dans un mail envoyé à ses employés, Alphabet a annoncé qu’elle n’allait plus se fixer d’objectif de recrutement visant à améliorer la représentation au sein de son personnel. Comme l’a remarqué le Wall Street Journal, l’entreprise a également supprimé une phrase de son bilan financier annuel présente depuis 2021. Celle-ci assurait qu’Alphabet s’engageait « à intégrer la diversité, l'équité et l'inclusion dans tout ce que nous faisons et à développer une main-d'œuvre représentative des utilisateurs ».
Dans son mail, l’entreprise explique reconsidérer la publication d’un rapport annuel existant depuis 2014 mettant en avant la diversité dans ses rangs. Les subventions, formations et initiatives liées à ce sujet sont également réévaluées. Si elle fait une croix sur certains objectifs, Google affirme vouloir continuer d’investir et d’ouvrir des bureaux pour des équipes variées.
Google s'est toujours engagé à créer un lieu de travail où nous recrutons les meilleures personnes partout où nous opérons, où nous créons un environnement où tout le monde peut s'épanouir et où nous traitons tout le monde de manière équitable. C'est exactement ce que vous pouvez vous attendre à voir à l'avenir.
Depuis le retour de Donald Trump, de nombreux géants américains se sont alignés sur le point de vue des Conservateurs au sujet de la diversité. Meta est une de celle ayant fait le plus de bruit, Mark Zuckerberg ayant défendu « l’énergie masculine » en entreprise tout en revoyant la politique de discours haineux sur ses plateformes, où l’on peut désormais publier des propos injurieux sur les minorités et les personnes LGBT. La NASA, Amazon ou McDonalds ont eux aussi rétropédalé sur la question. De son côté, Apple s’est opposé à une proposition des actionnaires visant au démantèlement de son programme de Diversité, équité et inclusion.
Sur un autre registre, Google a également supprimé une ligne affirmant qu’elle n’utiliserait pas les intelligences artificielles comme des armes ou à des fins de surveillance. Sa page recensant ses grands principes sur le domaine déclare qu’elle s’efforcera « d'atténuer les résultats involontaires ou préjudiciables et d'éviter les préjugés injustes ».
Sérieusement concurrencé par Starlink depuis une poignée d’années, Orange procède à un changement tarifaire pour son accès à internet par satellite. Auparavant facturé 29,99 €/mois pendant six mois puis 49,99 €/mois, l’abonnement Satellite Orange avec Nordnet coûte désormais 39,99 €/mois sans engagement. Si le coût initial est donc plus élevé, l’offre devient avantageuse pour ceux qui restent abonnés plus d’un an.
Le reste ne change pas : il faut ajouter 35 € de frais d’activation ainsi que 15 € de frais de livraison, sans oublier le kit satellite à 299 €. Le coût de ce kit est pris en charge par l’État pour les personnes éligibles au dispositif Cohésion Numérique des Territoires. L’offre, opérée par Nordnet, la filiale de l'opérateur spécialisée dans le satellite, comprend un accès à internet jusqu’à 200 Mbit/s en réception et 15 Mbit/s en envoi. Une ligne téléphonique fixe est incluse.
En comparaison, l’offre résidentielle de Starlink coûte à partir de 40 €/mois, auxquels il faut ajouter 349 € pour l’antenne (en promo actuellement à 249 €), sans subvention possible. La latence est bien moins importante avec l’offre de l’acteur américain, du fait d’une connexion satellitaire très différente : le satellite Eutelsat Konnect VHTS utilisé par Orange est situé en orbite géostationnaire à plus de 35 000 km au-dessus de nos têtes, tandis que la société d'Elon Musk exploite des satellites bien moins haut (de 550 à 1 150 km).
Les AirTags peuvent être utilisés sur les lignes du groupe Lufthansa pour aider à localiser un bagage égaré. Dans un communiqué, le groupe qui réunit les compagnies Lufthansa, SWISS, Austrian Airlines, Brussels Airlines et Eurowings annonce qu'il est maintenant possible de transmettre aux équipes au sol la position d'un AirTag glissé dans un bagage pour le retrouver.
Cette fonction de partage temporaire d'un emplacement auprès d'un tiers est apparue à la fin de l'année dernière avec iOS 18.2. Elle a été adoptée par une première vague de compagnies aériennes, parmi lesquelles figurait Lufthansa. Une compagnie peut ajouter dans son app un moyen de partager la localisation d'un AirTag lorsqu'un bagage manque à l'appel. Une info qui sera exploitée le temps de remettre la main sur la valise.
La balise d'Apple a rapidement trouvé son chemin dans les valises et sacs à dos en voyage, d'abord au grand dam des compagnies qui ont commencé par l'interdire. Mais l'usage a fait loi. Ce nouveau procédé n'est pas encore généralisé, cela se fait progressivement. Air France par exemple explique que les AirTags ne sont pas encore connectés à son système et chez EasyJet ce n'est pas différent, l'app orange n'a toujours pas cette fonction non plus.
Free fait grimper les frais de résiliation de ses Freebox. La somme demandée va passer de 49 € à 59 € pour tous les abonnés à partir du 1er avril. Les abonnés ont été prévenus par une brève ligne dans le mail annonçant l’arrivée de leur dernière facture.
Cela ne devrait pas changer grand chose pour les clients Free cherchant une nouvelle crémerie, ces frais étant généralement remboursés par leur futur opérateur. L’augmentation devrait tout de même se faire sentir chez ceux résiliant définitivement une ligne sans en reprendre une nouvelle derrière, par exemple en cas de déménagement à l’étranger.
Cette hausse a été mise en place graduellement. Elle concernait jusqu’à présent uniquement les souscriptions faites à partir du 26 novembre 2024 ou pour les abonnés ayant accepté les nouvelles conditions (déménagement, changement d’offre). Si vraiment c’est la goutte de trop, ce changement de contrat vous permet de résilier votre ligne sans frais et sans droit à dédommagement pendant 4 mois pour peu que vous mentionnez ce motif.
Après une année 2024 bien compliquée, Sonos ne commence pas 2025 du bon pied. Le CEO par intérim de l’entreprise Tom Conrad vient d’annoncer le licenciement de 200 personnes. Dans son communiqué, il explique avoir observé que Sonos s’était « embourbée dans trop de strates qui ont rendu la collaboration et la prise de décision plus difficiles ». Il souhaite par conséquent réorganiser ses équipes en des groupes plus petits et plus spécialisés.
C’est loin d’être la première vague de licenciement que l’on voit chez Sonos. L’entreprise s’était séparée de 7 % de ses employés à l’été 2023, puis d’une centaine de têtes au mois d’août dernier. Son CEO a démissionné fin janvier, en même temps qu’un chef produit clef. Environ 1 700 personnes travaillaient chez Sonos au mois de septembre, qui ne seront bientôt plus que 1 500.
Tom Conrad a déclaré qu’il allait réorganiser l’organisation produit de Sonos en s’éloignant des groupes uniquement dédiés à des catégories de produits individuelles. L’entreprise va maintenant fonctionner avec des équipes distinctes pour le matériel, les logiciels, la conception, la qualité et les opérations. « Le fait d'être plus petits et plus concentrés nous obligera à mieux hiérarchiser notre travail », estime-t-il.
Sonos est dans une situation très délicate depuis plusieurs mois. Sa nouvelle app est sortie trop vite du four, ce qui a entaché son image et forcé ses équipes à travailler d’arrache-pied pour corriger le tir. Le casque Sonos Ace a été bien reçu par la presse, mais ne se vendrait pas beaucoup (on le trouve régulièrement à moins de 400 € au lieu de 499 €). Son prochain gros projet serait un boîtier TV, un concept original mais risqué et qui va devoir trouver son public.
Orange accélère significativement les débits de la Boîte Sosh, son offre fibre d’entrée de gamme sans engagement. Jusque-là cantonnée à 400 Mbit/s symétriques, la fibre Sosh passe à 1 Gbit/s maximum en réception et 800 Mbit/s en envoi. Ce gros coup d’accélérateur remet cette offre au niveau de la concurrence. Cette amélioration se fait sans changement de prix : l’abonnement coûte toujours 25,99 €/mois.
Les nouveaux débits sont a priori disponibles immédiatement pour les nouveaux clients. Pour les clients existants, Sosh indique que l’évolution se fera automatiquement à partir du 10 février et en plusieurs vagues, jusqu’à la mi-avril. Vous recevrez un email lorsque l’évolution sera déployée chez vous. Aucun changement de Livebox nécessaire pour en profiter.
En plus de cet accès internet jusqu’à 1 Gbit/s, l’offre fibre de Sosh comprend une Livebox 5 (Wi-Fi 5) et une ligne téléphonique avec les appels illimités vers les fixes. Un décodeur TV Ultra HD 4K est disponible en option à 5 €/mois.
Chez la concurrence, SFR RED commercialise une offre fibre 1 Gbit/s avec un routeur Wi-Fi 5 et téléphone à 23,99 €/mois, alors que Free fait du triple-play (fibre avec Wi-Fi 5 + téléphone + TV) avec la Freebox Révolution Light à 19,99 €/mois pendant un an puis 29,99 €/mois. Chez Bouygues, à moins de 30 €, il y a la fameuse offre B&You Pure fibre à 23,99 €/mois avec un accès jusqu'à 8 Gbit/s et Wi-Fi 6E. Mais attention, il n'y a ni téléphone ni télé et les clients ne sont pas tous éligibles aux 8 Gbit/s.
Coïncidence amusante : au moment où l’Agence de la transition écologique (Ademe) remet en question les forfaits mobiles comprenant des tonnes de gigaoctets, Orange lance son offre 5G comprenant la plus grosse enveloppe de data à ce jour.
L’opérateur historique propose un nouveau forfait 400 Go à 80,99 €/mois avec engagement de 24 mois. Cette offre comprend un smartphone subventionné à la souscription puis tous les deux ans. Avec lui, un iPhone 16 Pro Max coûte à partir de 499 €, par exemple.
Le forfait lui-même comprend donc 400 Go de data en France, 200 Go dans les DOM et en Europe (Suisse et Andorre inclus), les appels illimités en Europe et vers l’Amérique du Nord, ainsi qu’une Multi-SIM Internet sur demande.
Les prix des autres forfaits Orange ne bougent pas. Avec engagement et un smartphone subventionné, il faut dépenser 35,99 €/mois pendant six mois puis 47,99 €/mois pour 200 Go. Sans engagement et sans smartphone, l’opérateur propose notamment 120 Go pour 24,99 €/mois.
Orange lance également aujourd’hui un nouveau forfait « 5G+ » réservé aux professionnels, qui s’appuie sur son réseau 5G Stand Alone. Pour 79 € HT/mois, les pros ont droit à 350 Go de data en France, les appels/SMS/MMS illimités ainsi que des services spécifiques quand ils se trouvent dans les zones couvertes en 3,5 GHz : connexion data maintenue en 5G lors d’un appel ; chiffrement renforcé des données d'identification de la carte SIM ; latence réduite ; network-slicing (le réseau s’adapte aux usages des clients connectés en même temps).
Nos données personnelles sont partout sur Internet. Elles sont collectées, revendues et utilisées sans qu'on le sache vraiment. Incogni, un service développé par Surfshark, propose une solution simple : effacer vos informations des bases de données des courtiers en données.
Les courtiers en données collectent des infos sur vous : nom, adresse, numéro de téléphone, habitudes en ligne… Tout ça est ensuite revendu à des entreprises, parfois même à des escrocs. Résultat ? Vous recevez des spams, des appels indésirables, et pire encore, vous êtes plus exposé aux usurpations d’identité.
Incogni prend tout en charge à votre place. Une fois inscrit, le service contacte automatiquement des centaines de courtiers en données pour demander la suppression de vos infos. Il relance si nécessaire et vous tient au courant de l’évolution. Bref, c’est un vrai gain de temps et une tranquillité d’esprit assurée.
Une promo qui vaut le coup
En plus des 50 % de réduction, sachez que si vous hésitez encore, Incogni propose une garantie de remboursement de 30 jours, donc vous pouvez tester sans risque. D'autant plus qu'Incogni prend jusqu'à 3 adresses e-mail en charge.
Comment ça marche ?
L’inscription est rapide. Il suffit de créer un compte et de donner l’autorisation à Incogni d’agir en votre nom. Ensuite, le service commence son travail : il contacte les courtiers en données et enclenche le processus de suppression.
Il ne se contente pas d’envoyer une demande, il suit l’évolution et relance si besoin. Vous pouvez voir les progrès en temps réel sur votre compte et constater par vous-même que vos informations disparaissent des bases de données.
Un service pour qui ?
Tout le monde peut bénéficier d’Incogni. C’est particulièrement utile si vous êtes submergé par des appels ou des e-mails publicitaires, si vous vous souciez de votre vie privée et de l’utilisation de vos données personnelles, etc. C’est aussi une bonne solution pour ceux qui veulent éviter que leurs informations soient accessibles en quelques clics sur le web.
Avec la promo actuelle (- 50 %) l’abonnement revient à finalement un peu plus de 8 € par mois pour un an, et le service est garanti satisfait ou remboursé pendant 30 jours. C’est le bon moment pour agir et reprendre le contrôle sur vos données !
Raycast ajoute une nouvelle fonctionnalité et propose ainsi de remplacer encore un utilitaire de plus. Le lanceur multifonctions toujours réservé au Mac (des versions pour iOS et Windows arrivent) est capable de gérer lui-même l’Hyper Key, une touche qui remplace ces quatre autres : ⇧, ^, ⌥ et ⌘. L’idée est de définir des raccourcis clavier très complexes composés de cinq touches, les quatre précédentes et une de votre choix, sans pour autant avoir à taper sur cinq touches à chaque fois. À la place, on utilise l’Hyper Key, qui est en général définie sur ⇪ et la deuxième touche de son choix.
L’Hyper Key peut être activée dans les réglages avancés de Raycast, avec le choix de la touche, celle du verrouillage des majuscules étant proposée par défaut. L’app propose même de garder son usage normal, ce qui est utile pour ajouter des majuscules accentuées en français, avec une pression courte. En clair, les raccourcis clavier complexes ne seront accessibles qu’en appuyant et maintenant la touche ⇪ ; si vous appuyez juste dessus brièvement, macOS (dés)activera toujours bien le verrouillage des majuscules.
Ceci fait, vous pouvez utiliser l’Hyper Key dans toutes les apps qui le gèrent, dont Raycast bien entendu. À dire vrai, le lanceur savait déjà reconnaitre la combinaison de quatre touches spéciales et l’interface les remplaçait déjà par un losange qui symbolisait cette hyper touche. Tout cela ne change pas par rapport aux anciennes versions, la différence étant qu’un utilitaire comme le bien nommé Hyperkey n’est plus nécessaire pour que le raccourci simplifié fonctionne encore. Raycast remplace ainsi toujours plus de petits utilitaires spécialisés, c’est un de ses points forts, même si cela veut aussi dire que l’on confie à un seul outil énormément de fonctionnalités différentes.
À ce sujet, la version 1.91 améliore aussi Focus, le mode de concentration intégré qui a été ajouté à l’app il y a quelques semaines. Une option permet de rouvrir automatiquement les apps fermées pendant la session lorsque la tâche est terminée. Davantage de navigateurs sont gérés pour filtrer les sites web, dont Firefox, Orion, Vivaldi ou encore Zen Browser. Enfin, le minuteur est automatiquement mis en pause quand le Mac entre en veille.
Raycast est gratuit et même si une partie des fonctions demande un abonnement payant, ce n’est pas le cas de toutes celles évoquées dans cet article. J’utilise d’ailleurs le lanceur sans payer depuis bien des années et je ne suis pas gêné, Raycast Pro étant avant tout lié à l’intelligence artificielle générative que je n’utilise pas au quotidien.
macOS 12 (Monterey) est nécessaire pour installer Raycast et son interface n’est pas traduite en français.
L'app de gestion d'invitations d'Apple a reçu sa première mise à jour, 48h après sa sortie. Cette version 1.0.1 apporte des corrections de bugs et des améliorations de performances, Apple n'offre que ce descriptif générique, sans plus de détails.
Lors de notre prise en main, nous n'avions pas eu de blocages ou de plantages, mais certains comportements surprenaient, comme la suppression de la présence d'invités par d'autres invités. Apple en tout cas n'a toujours pas réglé la question de la dénomination de cette app. Elle est toujours appelée Apple Invitations en son sein tandis que le communiqué de presse français et l'App Store l'appellent Invitations Apple.
Alors qu’elle était jusqu’à présent réservée aux utilisateurs inscrits, la fonctionnalité ChatGPT Search est maintenant ouverte à tous. En vous rendant sur chatgpt.com, vous pouvez utiliser cette fonction même si vous n’avez pas de compte.
À la différence du ChatGPT classique dont les « connaissances » s’arrêtent au moment de son entraînement (GPT-4o ne « sait » rien de ce qu’il se passe après octobre 2023), ChatGPT Search enrichit ses réponses de faits récents grâce à des recherches sur le web. Pour l’utiliser, il faut cliquer sur le bouton Rechercher sous le champ de saisie du texte.
Par exemple, à la question « qui est MacGeneration ? », ChatGPT classique fournit une réponse très générale, tandis que ChatGPT Search se montre plus actuel en précisant que le site a fêté son 25e anniversaire en 2024. Les réponses de ChatGPT Search se distinguent par la présence de liens qui renvoient vers les sites web d’où sont tirées les infos récentes.
La fonction peut aussi chercher des éléments qui paraissent triviaux, mais nécessitent bien souvent de fouiner quelque temps sur divers sites internet, comme pour trouver un appareil très demandé venant de sortir :
Bien entendu, il reste à vérifier que le bot ne se trompe pas, et va bien chercher toutes les possibilités existantes histoire d’être sûr de ne pas passer à côté d’une bonne affaire ailleurs, et que les liens affichés correspondent bien à des produits disponibles. Mais pour une recherche rapide, c’est plutôt efficace.
OpenAI met donc les pieds dans le plat, et vient avec cette proposition se poser en adversaire direct de Google pour nombre de recherches effectuées tous les jours sur le moteur de recherche. Si ChatGPT était déjà sur beaucoup de lèvres, il risque maintenant de devenir un objet du quotidien pour nombre de personnes. La bataille ne fait que commencer… et risque d’être âpre et de ne faire aucun prisonnier.
Une première version de cet article faisait une confusion entre ChatGPT et ChatGPT Search. Nous avons corrigé les erreurs et nous vous prions de nous en excuser.
Chaque année, l'Arcep1 publie vers le mois d'octobre une enquête sur la qualité des services mobiles. Même si les opérateurs tentent souvent de faire comme si tout le monde avait gagné (comme nous l'expliquions en 2022), cette enquête reste un outil intéressant pour se faire une idée du marché. Et de façon étonnante, l'enquête 2024 n'est toujours pas disponible.
Selon nos confrères de l'Informé, il y a une bonne raison à cette absence mystérieuse : des soupçons de triche. L'Arcep effectue normalement plus d'un million et demi de mesures sur les différents réseaux (2G à 5G) des quatre opérateurs français, avec 278 critères de performances pour mettre en avant le meilleur opérateur dans tel ou tel domaine. Ce qui permet à ces derniers d'en profiter pour se faire mousser dans les publicités, mais offre surtout au public un bon aperçu de l'état des réseaux.
Selon nos confrères, il y a un problème avec les mesures effectuées par un prestataire (AFD.Tech) : dans les relevés effectués entre mai et juillet, il y a de grandes disparités dans les résultats en 5G dans les zones denses (agglomérations de plus de 200 000 habitants) et intermédiaires (10 000 à 200 000 habitants). Les résultats sont visiblement considérés comme incohérents, ce qui peut avoir plusieurs causes. Il pourrait s'agir d'un bug, mais aussi d'une manipulation de la part d'un opérateur, sans en citer un en particulier.
Une enquête a donc été ouverte pour déterminer la raison de ces différences importantes, afin de vérifier l'origine exacte du problème. Un des points que les enquêteurs semblent vouloir éclaircir serait l'éventuelle présence de paramètres permettant de mettre en avant certains terminaux, encore une fois sans précisions. Une fois cette enquête administrative terminée, la traditionnelle étude pourrait donc sortir, avec peut-être des surprises à la clé.
Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ↩︎
Si le service est pour le moment limité aux États-Unis d’Amérique, et encore, pour une portion très faible des utilisateurs de T-Mobile, il est fort à parier que la chose est amenée à être étendue à d’autres pays au fur et à mesure que les essais apportent des résultats concrets. Il est à rappeler que si la France est très peu concernée par les zones blanches (après tout, notre territoire est plutôt limité et très bien couvert), ce n’est pas le cas d’autres endroits comme le Canada par exemple, qui doit faire face à une étendue considérable et des populations plutôt concentrées, n’incitant pas à installer des antennes-relais partout dans le pays.
Reste à éclaircir le fonctionnement de cette proposition, et de lever quelques doutes sur l’utilisation. Dans un premier temps, s’il semble qu’une vague sur les réseaux sociaux indique que l’acceptation de la mise à jour iOS 18.3 amène systématiquement la connexion au réseau de SpaceX, rappelons que ce n’est pas le cas : l’utilisateur peut, s’il ne souhaite pas l’utiliser, désactiver l’option en allant dans Réglages => Cellulaire => Numéro de téléphone et désactiver l’option « Satellite », quand celle-ci est disponible.
Si celle-ci est présente, cela indique que votre téléphone est non seulement compatible, mais aussi que votre opérateur la propose (pour rappel, seulement T-Mobile et uniquement aux USA pour le moment). Très exactement, voici les éléments nécessaires à la voir apparaître, comme listés sur cette page :
un iPhone 14, 15 ou 16 (Pro ou normal, peu importe)
la dernière version d’iOS (donc la 18.3 actuellement)
un opérateur supportant l’option (uniquement T-Mobile USA pour le moment)
si requis par l’opérateur, un abonnement spécifique
Une fois toutes les conditions réunies, durant la traversée d’une zone sans réseau mobile, l’iPhone affichera « SAT » à la place du nom de l’opérateur, et permettra d’envoyer et recevoir des SMS. Contrairement à la version du partenariat Apple/Globalstar, il n’est pas nécessaire de tenir son iPhone dans une position particulière pour capter les satellites de la constellation Starlink.
Pour le moment, seuls les SMS sont disponibles avec cette fonction. Cependant, il est déjà prévu que d’autres possibilités soient ajoutées, comme les communications audio, et à terme, il devrait être possible d’utiliser la data et de passer des appels vidéo. Toutefois, Starlink n’étant pas considéré comme un opérateur mobile à part entière, il faudra toujours passer par son opérateur mobile standard pour avoir accès à ces fonctions, qui pourront être facturées par l’opérateur mobile comme bon lui semble (attention à la note donc, surtout si la possibilité est une exclusivité d’un seul opérateur dans le pays !).
Pour les amoureux des détails techniques, le réseau Starlink se connecte aux téléphones par l’intermédiaire de la fréquence 1 900 MHz, très exactement la bande 25. On peut donc facilement se rendre compte par la page idoine sur le site Apple que les iPhone européens devraient pouvoir eux aussi profiter de l’option, une fois celle-ci proposée par un opérateur local.
Mise à jour à 21:50 : Les pièces sont maintenant disponibles sur la partie européenne du site, et donc en France notamment.
Si Apple a longtemps lutté pour éviter que ses clients puissent réparer par eux-mêmes leurs appareils, la nouveauté de ce soir montre qu’il s’agit définitivement d’une histoire ancienne, que ce soit par la propre volonté d’Apple, ou plus probablement par une contrainte législative bien trop forte.
Ainsi les nouveaux Mac M4, à savoir le Mac mini, les MacBook Pro 14 et 16”, ainsi que l’iMac sont maintenant disponibles en pièces et en outils sur le self-repaire américain, comme rapporté par 9to5Mac. Alors certes, ce n’est pas encore le cas en Europe ; cependant, l’arrivée sur la version US est généralement le signe que ça ne va pas trop tarder en UE, en tout cas pour ce qui est de cette mise à disposition des pièces et outils (c’est beaucoup moins vrai pour d’autres services... coucou Apple News).
Vous vous souvenez de Dailymotion ? Le service d'hébergement de vidéos, un temps vu comme un concurrent de YouTube, vient d'envoyer un message à certains de ses utilisateurs. En effet, Dailymotion compte supprimer les vidéos qui n'ont pas été regardées depuis douze mois.
Plus exactement, comme expliqué dans le message, la suppression n'est pas automatique. Une fois le message reçu, il est tout simplement possible d'aller regarder la (ou les) vidéo concernée, ce qui remet le compteur à zéro. Si elle n'est pas vue pendant les trois mois qui suivent l'envoi du message, elle sera archivée par le système. Elle sera donc invisible, mais une copie sera encore accessible avec une demande au support. Trois mois après cet archivage, la vidéo sera réellement supprimée, sans possibilité de restauration.
L'argument officiel est simple : limiter l'impact environnemental du service. Mais comme l'indique Allo Forfaits, Dailymotion est passé en décembre 2024 sur l'infrastructure AWS d'Amazon. Cet archivage des vidéos inactives pourrait donc être une manœuvre pour réduire les coûts d'hébergement de Dailymotion. Qui plus est, l'archivage pendant trois mois semble probablement être un passage sur l'infrastructure Glacier d'Amazon, du stockage « froid » qui nécessite des manipulations spécifiques pour récupérer les données, qui ne sont donc pas accessibles directement.
Dans tous les cas, c'est le moment d'aller vérifier vos anciennes adresses mail ou les spams de votre adresse actuelle si vous avez un vieux compte Dailymotion.
Apple a dévoilé hier sa nouvelle application baptisée Invitations : celle-ci permet d’envoyer des invitations pour un évènement à ses contacts et de gérer les participants. Une idée intéressante… qui ressemble fortement à celle de Partiful, une app au concept similaire disponible depuis plusieurs années. L’annonce d’Apple n’a évidemment pas plu à son développeur, qui a sous-entendu qu’Apple l’avait sherlocké tout en violant les règles de son propre App Store.
Le compte Twitter de Partiful a partagé une capture d’écran des règles de la boutique d’Apple. Cupertino invite les développeurs à « trouver leurs propres idées » et à ne pas se contenter de « de modifier légèrement le nom ou l'interface d'une autre application et de la faire passer pour la vôtre ». Apple indique que tout cela « rend l'App Store plus difficile à parcourir » et que ce n'est « tout simplement pas équitable pour les autres développeurs ». Partiful n’est pas une application totalement inconnue : elle a été finaliste des App Store Awards 2024.
Cette app tierce est plus avancée sur certains points et a l’avantage de tourner même sur iOS 15.1. Elle permet de créer des cartons d’invitation de manière un peu plus poussée et est aussi disponible sur Android ou via navigateur. Elle permet d’envoyer des invitations gratuitement, là où il est nécessaire d’avoir un abonnement iCloud+ pour faire la même chose avec le service d’Apple.
Rien ne dit qu’Apple s’est inspirée spécifiquement de Partiful, qui est loin d’être la seule application du genre sur l’App Store : citons par exemple Punchbowl ou Evite, qui est plus ancienne. Certains y voient un lointain cousin de Cards, une app Apple lancée en 2011 qui permettait de créer des cartes postales jusqu’à son abandon en 2013.
Les concepteurs de Partiful ne sont pas les premiers à se faire « sherlocker » leur idée. Chaque grosse mise à jour d’iOS/macOS apporte de nouvelles fonctions potentiellement déjà disponibles via des apps tierces. Si cela renforce l’offre logicielle d’Apple, c’est généralement un coup dur pour les développeurs, qui l’apprennent au dernier moment. Ils doivent alors se spécialiser davantage pour se démarquer ou se réinventer complètement afin de se différencier.
L'Apple M5 serait entrée en production, selon diverses rumeurs. La version de base de la puce d'Apple, qui pourrait trouver sa place assez rapidement dans des iPad, resterait gravée en 3 nm, mais avec une version un peu plus avancée de la technologie de TSMC (N3P), qui améliorerait les performances de 5 % (nous parlons ici de la fréquence, pas des performances stricto sensu) avec une efficacité améliorée de 5 à 10 %.
ETNews (en coréen) semble par ailleurs confirmer deux rumeurs récurrentes. La première serait que la puce M5 emploierait bien la technologie « 3D » de TSMC, connue sous le nom de SoIC (System on Integrated Chip). Elle permet d'empiler directement des composants pour — par exemple — rapprocher encore un peu plus la mémoire du système sur puce ou ajouter de la mémoire cache (comme chez AMD). Apple pourrait suivre cette voie en augmentant à moindres frais la capacité du cache SLC1 — System Level Cache —, ce qui permettrait d'améliorer significativement les performances sur les calculs liés à l'IA, très friands d'une bande passante mémoire élevée.
La rumeur confirme aussi implicitement en partie une chose : les versions Pro, Max et probablement Ultra de la puce M5 pourraient partir sur une autre conception. Actuellement, toutes les puces Apple sont monolithiques (même si les variantes Ultra sont composées de deux puces M concaténées), une voie qui commence à atteindre ses limites. Divers bruits de couloirs indiquent que les puces M5 Pro et M5 Max pourraient employer une conception en chiplets, qui consiste à séparer certains éléments du système sur puce pour les produire séparément. Cette solution a l'avantage de permettre un meilleur rendement à la production, tout en offrant un peu plus de flexibilité sur la segmentation des puces. AMD l'utilise sur les Ryzen de bureau depuis quelques années avec succès, et les derniers CPU Intel sont aussi de ce type.
Pékin aurait Apple dans le collimateur. Bloomberg affirme que le régulateur de la concurrence local préparerait une enquête sur l’App Store et la commission prise aux développeurs. D’autres règles, comme l’interdiction des boutiques tierces ou des moyens de paiements alternatifs sur iOS, seraient également passées au crible.
Plus précisément, le régulateur chinois estime qu’Apple pourrait facturer des commissions « déraisonnablement élevées » aux développeurs locaux, et pense que les restrictions sur les boutiques et les modes de paiement limitent la compétition tout en desservant les consommateurs. Une enquête officielle pourrait être ouverte si Apple ne se plie pas à certains changements.
Des agents du gouvernement auraient discuté avec les dirigeants d'Apple et des développeurs d'applications depuis l'année dernière. Les choses pourraient accélérer avec le retour du président américain Donald Trump, qui a mis en place de nouveaux droits de douane contre la Chine. Le pays avait d’ailleurs immédiatement rétorqué face à cette annonce en ouvrant une enquête sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles de Google : Apple pourrait être la prochaine sur la liste si les tensions continuent de monter.
L’ouverture d’iOS et d’iPadOS en Chine serait un nouveau défi pour Apple, qui a déjà dû se plier à un tel changement dans l’Union européenne. Sur un autre registre, la firme de Cupertino a des difficultés à lancer Apple Intelligence dans le pays à cause de la censure imposée par le gouvernement. De manière plus générale, l’entreprise a toujours du mal en Chine, où elle en est à son sixième trimestre d’affilée de baisse de chiffre d’affaires.
Pour le mois du cœur américain, qui se tient en février, Apple a prévu un petit trophée avec quelques récompenses pour les utilisateurs d'Apple Watch. Si vous faites 30 minutes d'exercice le jour de la Saint-Valentin (le 14 février), vous pourrez gagner un trophée, mais aussi trois autocollants (stickers) que vous pourrez utiliser dans vos messages sur l'application dédiée.
Sonos s’apprêterait à se lancer dans le domaine de la vidéo. The Verge affirme aujourd’hui que le fabricant aurait dans l’idée de lancer un boîtier sous Android venant concurrencer l’Apple TV 4K ou la Nvidia Shield. Le tarif ne serait pas donné et devrait osciller « entre 200 et 400 $ ». Baptisé projet Pinewood en interne, Mark Gurman voyait venir une sortie fin 2024, tandis que The Verge estime le développement bien avancé : une présentation officielle ne semble donc plus très loin.
Il ne faut visiblement pas s’attendre à grand-chose côté design. The Verge décrit ce produit comme un carré noir discret, « légèrement plus épais qu'un jeu de cartes » et disposant d’une interface utilisateur travaillée. Le boîtier embarquerait plusieurs ports HDMI permettant d’y brancher des consoles de jeu ou un lecteur Blu-Ray, en plus d’un port Ethernet couplé à une connectivité Wi-Fi 7. L’intégration avec les barres de son de la marque serait aux petits oignons, les ingénieurs ayant beaucoup travaillé sur la synchronisation sans-fil du son.
Un des points importants serait la possibilité de retrouver les catalogues des services habituels, comme Netflix ou Disney Plus réunis sous une seule interface. Un moteur de recherche unifié serait présent pour simplifier l’expérience, en plus de contrôles vocaux. Une télécommande serait tout de même incluse dans la boîte, avec des boutons permettant d’accéder rapidement aux différentes plateformes.
Autre aspect intéressant : il sera possible de se configurer un véritable système de son surround avec les multiples enceintes du catalogue Sonos, par exemple avec deux Era 300. On attendra de voir les appareils pris en charge, mais cela évitera de seulement pouvoir utiliser les habituelles barres de son.
Si le produit est séduisant, son tarif pourrait en rebuter plus d’un. Certains employés seraient inquiets de son placement tarifaire, qui risque de le réserver à une niche à la manière de la Nvidia Shield. Le projet aurait été validé en interne et serait en phase de test, ce qui fait qu’il peut encore évoluer d’ici son lancement.
L’année 2024 n’a pas été facile pour Sonos, qui a lancé dans la précipitation un redesign de son app très mal reçu par les utilisateurs à cause de nombreux bugs et de plusieurs fonctionnalités absentes. Alors que l’entreprise misait sur le Sonos Ace pour diversifier les ventes, ce premier casque aurait fait un flop. Face à ces nombreux faux pas, le patron de la boîte a fini par démissionner le mois dernier.
Elle avait été annoncée en novembre 2024, elle est enfin disponible. De qui parlons-nous ? De la carte RISC-V de Framework. Cette société spécialisée dans les PC portables modulaires propose donc une alternative intéressante (au moins sur le papier) aux puces d'Intel et AMD.
La carte est vendue 200 €, évidemment sans le PC portable associé. Elle est équipée d'un système sur puce JH7110 de chez SiFive qui est tout sauf un monstre de puissance avec ses quatre cœurs U74 à 1,5 GHz et son GPU Imagination, mais qui a un avantage : il est compatible RISC-V. Ce jeu d'instructions open source est vu par certains comme le futur de l'informatique et disposer d'une plateforme de test capable de faire tourner des distributions GNU/Linux (Ubuntu ou Fedora, par exemple) est intéressant pour les développeurs. La carte est livrée avec 8 Go de RAM (elle est soudée) et ne dispose pas de stockage, mais d'un emplacement microSD et d'un emplacement pour un module MMC.
La carte seule n'est pas utilisable facilement, mais Framework propose deux solutions. La première est simple : un boîtier Cooler Master dédié, vendu 45 €. Il dispose des emplacements nécessaires pour les modèles USB-C et de quoi brancher facilement des antennes pour le Wi-Fi. Vous devrez donc fournir une alimentation USB-C et les accessoires (clavier, souris, carte Wi-Fi, etc.) mais c'est un choix plus propre que de laisser la carte mère à l'air libre.
Si vous voulez un PC portable, Framework vend aussi le Laptop 13 en kit, pour 445 €. Pour ce prix, vous aurez le châssis du PC portable, son écran et ses périphériques d'entrée (clavier et trackpad, a priori pas en AZERTY). Il faudra tout de même vous procurer une carte Wi-Fi, un chargeur USB-C et les éventuels adaptateurs USB-C de la société, ainsi que le stockage. Pour la connectique, les cartes mères disposent de quatre prises USB-C et Framework vend des adaptateurs pour du stockage, de l'Ethernet, de l'audio (en jack, des sorties vidéo (DisplayPort et HDMI), etc. Dans tous les cas, il est donc possible de se monter un PC portable RISC-V bien équipé (mais peu performant) pour moins de 1 000 €, ou de rester largement sous les 400 $ pour une plateforme qui reste intéressante.
Sora, le modèle de génération de vidéos d’OpenAI récemment ouvert au grand public, peinerait à se faire une place à Hollywood. L’entreprise aurait approché quelques grands noms comme Disney ou Warner Bros pour discuter du potentiel de son outil et d’une éventuelle version adaptée à leurs projets. Les réactions auraient été tièdes selon Bloomberg, et aucun accord n’aurait été conclu.
Certains studios auraient réfléchi à la création d’un modèle basé sur leurs licences, qui serait réservé à une utilisation interne. D’autres ont envisagé de céder une licence de leur catalogue à OpenAI pour former ses modèles, ce qui éviterait de complexes questions de droits d’auteurs. Cependant, ces deux pistes n’auraient jamais dépassé le stade de discussions. OpenAI est consciente que la démarche peut sembler prématurée pour son service, qui reste très jeune. « Nous en sommes à un stade très précoce avec Sora », a déclaré le directeur des opérations d'OpenAI lors d'une conférence en janvier dernier.
Il faut dire que le sujet de l’IA dans les productions audiovisuelles est particulièrement sensible, les dirigeants de studios américains ayant encore en tête la grande grève de 2023 ayant bloqué le secteur pendant une centaine de jours. Bien que certains créatifs comme Ben Affleck voient dans l’IA une manière de se passer de certaines tâches coûteuses et peu créatives dans la production de film, le milieu lui reste globalement hostile.
Quelques exceptions sont à noter, comme le studio Lionsgate (John Wick, Hunger Games). Celui-ci a signé un contrat avec la startup Runway en septembre dernier dans le but de créer un modèle destiné à aider « les cinéastes, les réalisateurs et les autres créateurs à améliorer leur travail ». D’autres y ont fait appel pour leurs campagnes marketing et les outils seraient utilisés par de nombreux acteurs du domaine en coulisses.
Doom, vous le savez peut-être, se lance sur tout et n'importe quoi. Le célèbre FPS des années 90 fonctionne sur de nombreux appareils classiques, mais aussi sur des choses plus improbables, comme des appareils photo. Dans le monde des bidouilleurs, c'est parfois une sorte de défi : lancer Doom sur un périphérique atypique. Et Nyan Satan a réussi à le faire sur un périphérique Apple très spécifique : l'adaptateur Lightning vers HDMI.
Il ne s'agit pas uniquement de tirer parti de la sortie TV d'un iPhone, le jeu s'exécute littéralement sur l'adaptateur lui-même. C'est lié au fonctionnement même du Lightning : alors que le connecteur 30 broches et l'USB-C ont des broches dédiées à la vidéo, ce n'est pas le cas du Lightning. Apple a donc choisi une voie compliquée : une sorte d'équivalent d'AirPlay en filaire. L'iPhone ou l'iPad compresse la vidéo en H.264, l'envoie en USB dans l'adaptateur (via la prise Lightning) et un système sur puce présent dans ce dernier décode la vidéo et l'affiche en HDMI ou en VGA, en fonction du périphérique. C'est une version réduite d'iOS qui tourne dans l'adaptateur, avec seulement 256 Mo de RAM.
Comme c'est un système sur puce et qu'il fonctionne sous iOS, il est possible de le jailbreaker avec une version dédiée de checkm8 et donc de lancer Doom. Dans la vidéo, on peut voir qu'il n'y a que la démonstration du jeu, qui tourne sans interactions. Et c'est normal : il n'y a pas de Bluetooth ou d'USB pour brancher des périphériques. Mais l'exploit reste présent : Doom fonctionne sur l'adaptateur.
Après des années dans le rouge, Spotify peut sortir le champagne : l’entreprise a pour la première fois présenté des résultats annuels positifs. Elle a donc enregistré les premiers bénéfices annuels de son histoire, de l’ordre de 1,14 milliard d’euros. La plateforme fondée en 2006 affichait encore une perte de 532 millions il y a un an.
Le nombre d’abonnés payant continue de grimper et s’établit désormais à 263 millions, soit une progression de 11 %. Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels gratuits comme payant à augmenté de 12 % d’une année sur l’autre et s’élève maintenant à 675 millions. Tout cela a permis de faire progresser le chiffre d’affaires annuel du groupe, en hausse de 18 % (15,7 milliards d’euros).
L’entreprise remonte la pente après une année 2023 difficile pendant laquelle elle avait licencié un peu plus de 2 000 personnes. Le CEO Daniel Ek avait dans l’idée de mettre l’accent sur la rentabilité et la maîtrise des coûts, s’inspirant d’autres patrons comme Mark Zuckerberg ou Sundar Pichai pour gagner en efficacité. Cette stratégie doublée d'une augmentation des prix aura été un pari gagnant.
De plus, Spotify s’est diversifié sur ces dernières années. Elle s’est imposée avec succès dans le domaine des podcasts, et plus récemment sur le créneau des livres audio. Elle cherche désormais à s’attaquer au secteur de la vidéo : des clips musicaux ont été ajoutés fin janvier. Les audiophiles attendent toujours l’arrivée d’une offre « Hi-Fi ». Annoncée par Daniel Ek l’été dernier, celle-ci aurait dû être lancée courant 2024… sans que l’on ait de nouvelles.
Qu’il est loin le temps où Steve Jobs recommandait aux utilisateurs voulant du porno de prendre un Android ! Mais avec l’arrivée des App Store tiers, il était évident qu’une telle app allait arriver tôt ou tard. Voilà qui a sans doute bien dû énerver Apple, qui a toujours été très stricte sur le sujet.
Pour les responsables d’AltStore PAL, c’est un magnifique coup de pub. Ils s’amusent du fait que l’iPhone fête ses 18 ans cette année et jouent beaucoup sur les mots en affirmant que Hot Tub a été approuvée par Apple.
Il y a cependant quelques enseignements à tirer de cette affaire. Au final, c’est un éditeur indépendant qui s’est lancé en premier dans ce domaine. Aucun acteur spécialisé de cette industrie n’a eu pour le moment l’idée de lancer sa propre plate-forme. Il y a quelques années de cela, de nombreux acteurs auraient rêvé d’avoir leur place sur l’App Store. Alors, est-ce qu’avec le temps, cette industrie s’est adaptée et a préféré se concentrer sur le web ? Ou alors, les App Store tiers étant limités au marché européen, leur stratégie consiste à attendre de voir comment les choses évoluent. Évidemment, il se peut aussi que la Core Technology Fee ait un effet dissuasif.
Pieonner (gratuit) est un utilitaire qui propose de rassembler des apps et commandes dans un menu circulaire, centré autour du curseur de la souris. Si l’idée n’est pas nouvelle, on la croise même régulièrement depuis bien des années, elle a manifestement encore de nombreux amateurs. Ce nouveau-venu se distingue avant tout par son interface, avec des animations très soignées, une fluidité exemplaire et un goût pour le design « Delicious » des années 2000. Son concepteur s’était fait remarquer dans ce domaine en lançant PolyCapture et on retrouve ici quelques éléments visuels similaires.
Le menu radial de Pieoneer peut servir à trois fonctions différentes : changer d’app parmi celles qui sont toutes ouvertes (remplaçant, si on le souhaite, le ⌘⇥ de macOS), changer d’apps parmi une sélection fixe ou encore activer une série de commandes définies par vos soins dans l’app en cours. Ces trois fonctionnalités sont associées à des raccourcis clavier qui associent la touche ⇥ à une ou plusieurs touches spéciales (⌘, ^, ⌥ ou encore ⇧). Le choix des raccourcis clavier ainsi que des apps et commandes à afficher se fait dans les réglages de l’utilitaire, qui sont tous entièrement et soigneusement traduits, c’est agréable.
Pieonner est une app bien conçue et plaisante à utiliser, qui vous conviendra si vous n’aimez pas retenir de nombreux raccourcis clavier et que vous voulez garder quatre ou cinq commandes toujours sous la main dans des apps. Ce n’est pas l’app du genre la plus complète qui soit toutefois et son interface l’empêchera de devenir aussi complète, ou complexe c’est selon, que ses alternatives. Si vous vous sentez limité ici, on peut évoquer CirMenu ou Pie Menu, deux options toutefois payantes.
Pieonner est en effet entièrement gratuite, ce qui permet de la tester sans risque. L’app nécessite macOS 14.6 (Sonoma) au minimum et son interface est traduite en français.
Cdiscount vend temporairement l'iPhone 16 de 128 Go pour 827 € au lieu de 969 € chez Apple. Le modèle (le noir uniquement) est proposé à 919 € auxquels sont soustraits 10 % (avec le code 10CDAV25) si l'on est membre du programme Cdiscount à volonté (a priori on doit pouvoir souscrire le temps de cet achat). La livraison se fera, au mieux, sous 24h.
Cela fait un bon tarif pour ce modèle de la dernière génération, hier on pointait un prix à 837 € mais en passant par Amazon Allemagne.
Les iPhone 16 ont repris le bouton Action des 15 Pro pour lui affecter le lancement d'une app ou d'une fonction, le téléphone est aussi doté du nouveau bouton latéral pour la prise de photos, l'autonomie est bonne et, comme pour les iPhone 16 Pro, la compatibilité avec Apple Intelligence en français reste prévue pour avril prochain.
Nomad vient de lancer un nouveau câble, qui est universel selon la marque. Compatible avec la charge en USB-PD à 100 W, le câble USB-C intègre en effet un chargeur d'Apple Watch en plus de ses deux prises USB-C. Il est donc capable de charger n'importe quelle Apple Watch, mais aussi certains boîtiers d'AirPods1 (AirPods Pro 2 et AirPods 4 avec réduction de bruit). La marque met en avant la possibilité d'employer un iPad comme source d'énergie, comme s'il s'agissait d'une grosse batterie externe.
Le câble est vendu 100 € et mesure 1,5 mètre. Il peut charger un MacBook Pro avec une puissance maximale de 100 W (92 W si une Apple Watch est présente) et est compatible avec la charge rapide apparue avec les Apple Watch Series 7. Pour les données, le câble se limite comme souvent à l'USB 2.0, un choix classique avec les câbles de charge. La marque tente de justifier le prix élevé en indiquant que le câble est renforcé avec du kevlar, mais il reste tout de même assez cher : un câble USB-C de qualité comme celui d'Apple (qui accepte une puissance de 240 W) vaut 35 € et un chargeur d'Apple Watch vaut 30 €.
Boîtiers que vous pouvez aussi charger en USB-C. ↩︎
La fondation Mozilla l'a officialisé avec la version 135 de Firefox : le bouton Do Not Track n'est plus présent dans le navigateur. Mozilla suit Apple sur ce sujet, qui avait supprimé l'option il y a déjà quelques années avec Safari 12.1.
Pour rappel, Do Not Track est un indicateur apparu en 2011 (dans Firefox 4.0 et un peu plus tard dans Safari 6 ou Google Chrome 23) qui permet à un internaute de mettre en avant qu'il ne veut pas être suivi. Si l'idée est bonne sur le papier, elle n'a jamais réellement fonctionné : les différentes régies publicitaires, groupes et sites Internet n'ont jamais pris en compte Do Not Track en masse, étant donné que rien ne les incitait réellement à le faire. Pire, l'indicateur a même parfois été employé pour suivre plus finement les internautes, en le prenant en compte dans les nombreux paramètres qui permettent de discriminer finement les informations sur un utilisateur précis.
Si Google Chrome et Microsoft Edge (notamment) ont techniquement encore l'option nécessaire, elle est donc totalement inutile et contre-productive en 2025.
Il y a quelques jours, une rumeur indiquait qu'Apple pourrait limiter les facilités de paiement pour son offre AppleCare+, en imposant plus ou moins un paiement au mois ou à l'année pour son extension de garantie. Si l'abandon des offres avec un paiement sur trois ans (Mac) ou deux ans (iPhone) n'est pas encore acté, Apple a décidé d'augmenter le prix de l'AppleCare+, pour le moment uniquement aux États-Unis.
Dans le pays de Donald Trump, l'AppleCare+ avec couverture en cas de vol augmente de 0,5 $ pour tous les iPhone : il passe donc à 8 $ mensuels pour un iPhone SE, 12 $ pour un iPhone 14, 15, 16, 13 $ pour un iPhone 14 Plus, 15 Plus, 16 Plus et 14 $ pour un iPhone 16 Pro ou 16 Pro Max. Le prix sur deux ans reste le même (150, 220, 250 et 270 $ respectivement). La donne est la même pour l'AppleCare+ classique, qui prend 0,5 $ dans tous les cas et passe donc à 4,5 $, 8,5 $, 9,5 $ et 10,5 $ mensuels. Le prix sur deux ans ne bouge toujours pas (80, 150, 180 ou 200 $ en fonction de l'iPhone). De même, la franchise reste la même : 30, 100 ou 150 $.
En France, le prix n'a pour le moment pas bougé. Il est de 7,5 € par mois (sur un an) pour l'iPhone SE et pour la protection en cas de vol, 11,5 € pour un iPhone 14, 15 ou 16, 13,5 € pour un iPhone 14 Plus, 15 Plus ou 16 Plus et 15 € pour un iPhone 16 Pro ou 16 Pro Max. La version sans couverture est à 4,5 €, 9 €, 10 € ou 12 € selon le modèle. Pour les abonnements sur deux ans, en un seul paiement, il faut donc débourser 150 ou 90 € pour l'iPhone SE, 170 ou 230 € pour les iPhone 14, 15 et 16, 200 ou 270 € pour les iPhone 14 Plus, 15 Plus et 16 Plus et enfin 230 ou 300 € pour les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max… tant que c'est encore possible.
Cromulent Labs vient de lancer une nouvelle application sur l'App Store avec un fonctionnement étonnant et amusant : WalkStar: Move & Groove est un lecteur audio qui vous oblige à bouger. Et cette obligation est très littérale : si vous ne marchez pas, la musique se met en pause automatiquement.
L'application est gratuite et affiche une interface assez vintage, basée sur une cassette audio virtuelle. Pour les plus jeunes d'entre vous, une cassette est un média apparu dans les années 60 et qui a eu son heure de gloire dans les années 80 avec les Walkmans de Sony. Cet objet physique permettait de stocker 90 minutes de musique sur une bande magnétique. Plus sérieusement, donc, WalkStar affiche une cassette audio virtuelle et de gros boutons. La gestion de la musique elle-même passe par les outils d'Apple et l'app peut accéder à Apple Music, vos achats iTunes, votre musique envoyée manuellement dans votre iPhone ou même les podcasts pris en charge dans Apple Podcast (comme ceux réservés à nos abonnés).
Une fois une liste de lecture (ou des morceaux) choisie, il faut donc presser Play et bouger. Si vous ne marchez pas, la musique ne se lance pas. Et si vous arrêtez de marcher, la musique se met en pause automatiquement après quelques secondes.
L'application est gratuite, mais une version premium est proposée pour 2 €/mois. Cette version payante vous donne accès à quelques réglages visuels (sur les icônes, l'aspect, etc.) mais aussi aux statistiques sur vos déplacements pendant vos séances d'écoute. Notons que l'app demande un accès à votre musique et à vos données de santé (en partie) pour déterminer si vous êtes en train de marcher.
Invitations Apple est la nouvelle petite app de Cupertino qui, ainsi que son nom l'indique, envoie des invitations et permet à l'hôte de gérer les réponses.
Deux précisions importantes avant toute chose : l'app n'est que pour iPhone (sur iOS 18) et seuls les abonnés à un compte iCloud+ (à partir de 0,99 € par mois pour 50 Go) peuvent envoyer des invitations. Les destinataires n'ont pas besoin d'avoir l'app ni d'être dans l'écosystème d'Apple, ils répondront depuis leur PC ou Android via le web. Ceux qui ont le nécessaire Apple requis, pourront gérer les invitations reçues de différentes personnes depuis cette app.
Celui qui envoie l'invitation peut agrémenter son carton virtuel d'une image piochée dans sa bibliothèque Photos ou demander à Apple Intelligence de lui générer un visuel ainsi qu'un petit texte adéquat. L'app contient toutefois le nécessaire avec des thématiques prêtes à l'emploi.
Intégration à l'écosystème Apple toujours, avec l'adresse du lieu de l'évènement que l'on piochera dans Plans, les prévisions sur le temps récupérées de Météo et une playlist qui pourra être confectionnée depuis le catalogue d'Apple Music (les abonnés au service auront le droit de glisser leurs morceaux). Les réponses, positives ou négatives à l'invitation, sont consignées dans une liste. À l'issue de la fête, chacun pourra contribuer à un album partagé pour regrouper toutes les photos.
La dernière mise à jour de macOS Sequoia, la 15.3, améliore très nettement les performances en Thunderbolt 5, selon Howard Oakley. Il a eu accès à quelques périphériques à cette norme et les résultats qui étaient faibles avec l'itération précédente reviennent sur des valeurs acceptables.
Pour rappel, la norme Thunderbolt 5 permet un débit théorique de 80 Gb/s, avec 64 Gb/s pour les données. Sur le papier, elle permet à des SSD externes d'atteindre environ 7 Go/s. En dehors de quelques SSD externes, il existe aussi pour le moment des hubs Thunderbolt 5, des stations d'accueils qui intègrent des prises USB-C compatibles Thunderbolt 5 mais aussi des prises USB-A capables d'atteindre 20 Gb/s dans certains cas précis.
Les essais montrent plusieurs choses. Premièrement, les SSD Thunderbolt 3 sont bridés en écriture sur une station d'accueil Thunderbolt 5. La valeur obtenue (1,6 Go/s) implique probablement que le contrôleur réduit le nombre de lignes lors du partage. Deuxièmement, ses essais avec un SSD USB4 montrent que les performances ne bougent pas si le hub Thunderbolt 5 est installé, sauf dans un cas précis : quand le Mac hôte est un Mac Intel en Thunderbolt 3. La raison est simple : certains SSD USB4 (comme le Corsair EX400U testé récemment) passent en USB-C à 10 Gb/s en direct sur le Mac mais profitent du contrôleur USB du hub Thunderbolt 5 pour travailler en USB 3.2 Gen 2x2 à 20 Gb/s, ce qui double les débits. Sur les Mac Apple Silicon, le SSD est dans tous les cas en USB4 à 40 Gb/s.
Enfin, le SSD Thunderbolt 5 qu'il a testé offre des performances un peu plus faibles sur le hub Thunderbolt 5, mais la perte demeure limitée. Il faut noter que le cas où macOS Sequoia 15.2 posait visiblement un problème était celui du SSD Thunderbolt 3 sur le hub Thunderbolt 5 : le débit en écriture descendait à environ 400 Mo/s, contre 2,2 Go/s en direct et 1,6 Go/s avec macOS Sequoia 15.3.
Dans tous les cas, il faut rappeler une chose que nous avons expliquée dans un dossier pour nos abonnés : toutes les prises USB ne se valent pas et il est préférable dans la majorité des cas de brancher directement un SSD externe à un Mac pour obtenir les meilleures performances.