Après dix-huit mois d’expérimentations plus ou moins discrètes, FSKit sera finalement disponible dans macOS 15.4. Apple fait un grand pas vers son objectif de débarrasser le noyau du plus grand nombre possible de dépendances externes : avec FSKit, les systèmes de fichiers deviennent des extensions exécutées dans l’espace utilisateur, et peuvent même être distribués dans l’App Store. Autrement dit : Microsoft va bientôt pouvoir faire ce qu’Apple a toujours refusé et offrir une prise en charge complète de NTFS sur macOS.
Image MacGeneration.
Ces dernières années, Apple s’est attachée à nettoyer les fondations de macOS pour ne plus y laisser que le noyau et quelques frameworks développés à Cupertino. À terme, les développeurs seront cantonnés à l’espace utilisateur, où ils pourront certes faire planter leurs applications, mais plus le système tout entier. Les extensions de noyau, par exemple, sont en train de disparaitre au profit des pilotes DriverKit.
Ce qui est relativement simple pour le pilote d’une imprimante l’est nettement moins pour un système de fichiers, qui doit (dé)monter des volumes et gérer finement la lecture et l’écriture des données. Avec FSKit, Apple est pourtant parvenue à construire un mécanisme permettant d’implémenter un système de fichiers sous la forme d’un FSModule, qui pourra être fourni par une application distribuée dans l’App Store et tourner dans l’espace utilisateur.
FSKit fait le lien entre les besoins spécifiques du module et les frameworks génériques fournis par le système, comme la commande mount et le système NetFS de réseautage. Apple teste FSKit depuis macOS Sonoma : les systèmes de fichiers FAT32 et exFAT sont maintenant gérés sous la forme de modules. Présenté à la WWDC 2024 puis retiré de la première version stable de macOS Sequoia, FSKit sera finalement disponible avec macOS 15.4.
Le démarrage rapide, cette fonctionnalité si pratique d’iOS pour accélérer la configuration d’un iPhone ou iPad, devrait bientôt arriver sur les Mac. Lorsque l’on démarre un appareil mobile neuf ou réinitialisé, le système propose de configurer plusieurs informations automatiquement en utilisant un autre iPhone et iPad déjà configuré. Après avoir scanné le code affiché sur l’écran du nouveau terminal, l’appareil transmettra notamment votre compte Apple, puis proposera de transférer les données en connexion directe sans fil, ou bien de restaurer une sauvegarde iCloud.
Le démarrage rapide existe depuis bien des années sous iOS, ici en 2018. Image iGeneration.
Du code déniché dans la bêta d’iOS 18.4 permet à 9To5 Mac d’indiquer que cette fonction devrait arriver sur les Mac. Le site n’a pas d’informations sur le temps d’attente avant de voir le démarrage rapide sous macOS, même si cela pourrait être effectif dès la sortie de la version finale de macOS 15.4, actuellement en bêta. L’idée serait la même, avec un code QR qui devrait s’afficher sur l’écran du Mac à configurer. Une fois scanné avec un iPhone ou iPad, les informations contenues dans ce dernier seront transférées sans fil à l’ordinateur, ce qui évitera au minimum de saisir les informations de son compte Apple. Une tâche d’autant plus pénible que l’on n’a pas accès à son gestionnaire de mots de passe à ce moment-là, évidemment.
Comme l’ajoute le site, cette fonctionnalité ne serait pas tout à fait nouvelle pour le Mac, même si elle le sera pour la majorité des utilisateurs de Mac. Apple proposait déjà un démarrage rapide intégré à macOS, mais uniquement pour les gestionnaires de flotte, que ce soit dans le monde de l’entreprise ou de l’éducation. On imagine que la fonction sera généralisée et accessible également aux individuels.
Le démarrage rapide existe déjà sous macOS, mais uniquement pour les flottes de Mac. Image Apple.
Reste à savoir si Apple activera la nouveauté dès macOS 15.4 ou si l’entreprise attendra une future version du système, pourquoi pas même macOS 16 prévu pour l’automne prochain.
En marge du lancement d’iOS 18.4, Apple a annoncé plusieurs nouveautés pour News+, son service d’actualités payant qui reste toujours limité sur le plan géographique et ne semble pas vouloir sortir dans d’autres pays pour le moment. L’app proposera désormais du contenu culinaire à ses utilisateurs anglo-saxons, sous plusieurs formes : recettes de cuisine, critiques de restaurants et autres conseils au programme. Tout ce contenu devrait sortir courant avril, en même temps que la version finale d’iOS 18.4.
La section cuisine de l’app News : page d’accueil à gauche, le catalogue de recettes au centre et les recettes mises de côté à droite. Images Apple.
L’app News recevra alors une toute nouvelle section dédiée à la nourriture. Elle contiendra des articles spécifiques à cet univers, dont des critiques de restaurants et des conseils culinaires au sens large. Elle proposera surtout des « dizaines de milliers » de recettes et Apple promet d’en ajouter de nouvelles tous les jours. Tout ce contenu sera accessible à travers un nouveau catalogue avec toutes les fonctionnalités attendues, du champ de recherche à la découverte par catégories, en passant par la possibilité de mettre des recettes de côté (elles sont alors stockées en local et seront accessibles sans connexion).
Quand on voudra réaliser une recette, News proposera alors une fiche avec une photo, les ingrédients et les instructions. Pendant que l’on cuisine, l’app peut même présenter les consignes en grand texte bien lisible, une bonne idée qui aurait toute sa place sur un futur écran dédié à la domotique que la rumeur semble annoncer. D’ici là, on devrait avoir d’un coup d’œil toutes les étapes sur un iPhone ou un iPad, puisque l’app n’est proposée que sur ces deux plateformes d’Apple.
Une fiche recette à gauche, le mode spécifique pour suivre une recette à droite. Images Apple.
Le service News+ n’est toujours proposé que dans quatre pays : États-Unis, Canada, Royaume-Uni et Australie. Apple ajoute qu’une sélection d’articles et de recettes sera accessible à tous les utilisateurs de l’app Apple News, même s’ils ne paient pas.
L'app Photos dans la première bêta d'iOS 18.4 (et macOS 15.4) gagne de petites améliorations à aller chercher dans les options de menus. Dans la vue générale de votre photothèque, il y a moyen maintenant de ne voir que les photos qui n'ont pas été précédemment classées dans un album. Pour cela, touchez le bouton de tri puis « Filtrer » et sélectionnez « Pas dans un album ». Ce critère peut s'ajouter à d'autres présents dans ce même menu, par exemple pour cibler les vidéos ou les favoris.
Image iGeneration.
Dans l'écran « Partagé avec vous », on dispose dorénavant d'un sélecteur pour voir uniquement les photos ou bien les vidéos. Une option de partage de ces contenus a été glissée également dans le menu des options supplémentaires, entre « Rechercher » et « Afficher sur le Plan ».
Dans cette même section, le menu « Filtrer » a deux options en plus pour ne voir que les contenus qu'on a partagés avec vous et que vous avez enregistrés dans votre photothèque, ou ceux pour lesquels vous ne l'avez pas fait. Plus loin, dans « Options de présentation », on a le choix d'isoler les contenus de type « Capture d'écran ».
Image iGeneration.
Enfin, on a dorénavant toute latitude pour réordonner les catégories dans les sections « Types de média » et « Autres ». Un bouton « Modifier » permet de déplacer les catégories entre elles, et placer en tête celles que l'on consulte le plus souvent.
Image Image iGeneration.
La version finale d'iOS 18.4 (et de macOS 15.4) est attendue courant avril.
C’est la fin du week-end, et avec lui, une semaine bien remplie... enfin, surtout par une nouveauté : l’iPhone 16e. Mise à part ce nouvel arrivant dans la gamme, quoi de neuf ? Quel futur attendre de la marque ? Il est temps de sortir la boule de cristal.
Hold On
Le MacBook Air devrait bientôt intégrer le M4. Image Apple.
Après cette sortie, une autre gamme devrait bientôt se voir renouvelée selon Mark Gurman : le MacBook Air. S’il est en effet prévu de longue date et a même fuité dès l’avant-dernière mise à jour de macOS, son apparition sur les étalages devrait intervenir sous peu : les stocks de la pomme se vident et les équipes marketing devraient rapidement être briefées pour une sortie intervenant courant mars.
Propulsion 1
À n’en pas douter, le C1 n’est que le premier d’une longue lignée. Image Apple.
Cependant, la sortie de l’iPhone 16e nous permet aussi une vision de l’avenir à long terme d’Apple, au moins au niveau de ses SoC (System on Chip, ou système sur puce) : le C1 n’est, bien entendu, qu’une première étape. Après lui arriveront en 2026 le C2, et un peu plus tard, le C3 (quelle imagination !). Il est toutefois surprenant qu’Apple n’ait pas fait de publicité particulière pour cette nouveauté pourtant amenée à jouer un rôle important pour Cupertino.
Si la peur d’être comparée à Qualcomm qui garde la main au niveau performances est une certitude, une autre raison peut être avancée : le risque que ce dernier vienne fouiller s’il n’y a pas un brevet ou deux à faire valoir sur le C1. Apple préfère donc la jouer discrète et ne pas trop se faire remarquer... Mais l’avenir reste clair : se passer petit à petit de Qualcomm, et au final, intégrer la puce qui gère le réseau directement dans le SoC principal d’ici 2028. De quoi avoir des Mac avec connexion 5G intégrée ?
Avec l’arrivée de la beta d’iOS 18.4, les européens peuvent maintenant tester l’intégration de ChatGPT avec Siri, qui fonctionne plutôt correctement. Si le LLM d’OpenAI est le premier à être intégré dans les appareils Apple, ce n’est probablement pas le dernier : comme le relate 9to5Mac, Aaron Perris a remarqué dans le code de la dernière beta l’ajout d’une ligne « Google » dans la liste des IA utilisables. L’intégration de Gemini semble être une forte probabilité, mais la date de son apparition n’est bien entendu pas donnée...
Dust In The Wind
D’autant qu’Apple a du pain sur la planche, au vu de toutes les modifications nécessaires dans iOS pour faire entrer toutes ces nouveautés... et corriger les bugs ne manquant pas d’arriver. Ainsi les Apple Watch Series 6, iPhone 12 Pro (Max), iPhone 12 mini, iPad 8 Cellular, iPad Air 4 et iPad Air M2 Cellular sont privés de cette version pour le moment, après avoir été brièvement en ligne. Gageons que la situation ne soit que temporaire.
Carry On My Wayward Son
Quasiment quatorze ans après son décès, l’État de Californie pense à célébrer Steve Jobs : le co-créateur d’Apple fait ainsi partie d’une liste de nominés pour apparaître sur une pièce d'un dollar consacrant un innovateur de la région, comme le veut le programme Innovation Coin Program lancé par les États-Unis en 2018 :
L’héritage de Steve Jobs s’étend à la fois sur l’industrie et sur les produits : Jobs était le co-fondateur et CEO de Pixar, donnant vie au premier long-métrage animé entièrement par ordinateur : Toy Story*. Mais même ce symbole est dépassé par son travail comme co-fondateur et CEO à deux reprises d’Apple, ayant lancé de nombreux ordinateurs révolutionnaires, incluant l’Apple II — le premier ordinateur de grande série — et le Macintosh — le premier ordinateur de masse incluant un affichage graphique, où les utilisateurs pouvaient voir directement ce sur quoi ils travaillaient.
Le but, selon Jobs, était d’établir « un pont entre la technologie de pointe et la population... de rendre simple d’utilisation et amusante une technologie complexe ». Cette approche a donné par la suite l’iPod, l’iPhone et l’iPad, des appareils qui ont redéfini la technologie existante pour la rendre plus précise, plus intuitive et plus fonctionnelle.
En se concentrant sur l’utilisateur final, Jobs a pu créer des technologies qui connectent les personnes entre elles et à l’autre bout du monde, les rendant accessibles à tous. Et cette approche était bâtie sur la volonté d’explorer de nouvelles idées et de pousser les frontières du possible — une approche qui définit l’esprit californien.
Sparks On The Tempest
Si le gros morceau du moment est comme partout l’intelligence artificielle, Apple a encore bien des moyens de nous surprendre, et son emblématique CEO mérite bien une petite reconnaissance. En attendant, bonne semaine à tous, et à dimanche prochain !
La nouvelle fournée de bêtas offre la prise en charge d’Apple Intelligence en français. Sortie en fin de semaine, les versions finales de macOS, iOS et consorts sont attendues pour le mois d’avril. Reste qu’on espérait que cette bêta apporte également une fonctionnalité bien pratique dont sont privés les Européens depuis la sortie de Sequoia et iOS 18. Il s’agit bien entendu de Recopie de l’iPhone.
Vous avez été nombreux à essayer d’activer cette fonctionnalité avec les nouvelles bêtas. Malheureusement, le message est toujours le même : La recopie de l’iPhone ne peut pas être configurée, car elle n’est pas disponible dans votre région.
Il existe différentes manières d’activer cette fonctionnalité, la plus simple étant de disposer d’un compte App Store hors UE sur l’iPhone.
En attendant, si cette fonctionnalité vous intéresse et que vous ne souhaitez pas vous casser la tête, on vous recommande de jeter un œil à Bezel, qui prend en charge non seulement l’iPhone, mais également l’iPad !
En précommande depuis peu, l’iPhone 16e vous a-t-il fait craquer ? C’est la question de notre sondage du week-end. Ce nouvel iPhone d’entrée de gamme à 719 € est un drôle d’oiseau. Il comprend à la fois des composants dernier cri et des reculs inattendus.
iPhone 16e. Image Apple/iGeneration.
Dans les motifs de satisfaction, il y a notamment la puce A18 et sa grande autonomie qui devraient en faire un appareil très durable. Mais l’iPhone 15 étant encore au catalogue à un tarif supérieur, l’iPhone 16e fait des compromis sur l’appareil photo, le MagSafe ou encore l’UWB.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Le voilà enfin ! Après des années de rumeur, Apple a finalement présenté cette semaine le nouvel iPhone d’entrée de gamme. Il ne s’appelle pas iPhone SE, mais iPhone 16e, un changement de nom qui dit beaucoup de choses sur sa nature. Est-ce que ce nouvel iPhone répond aux attentes qu’on avait placées en lui ? On en discute dans cet épisode.
Dans le reste de l’actu, le lancement de l’iPhone 16e marque aussi le lancement du premier modem d’Apple, on vous donne des conseils pour faire des économies sur les produits Apple et le gadget qui devrait remplacer les smartphones est d’ores et déjà abandonné.
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Parmi les applications de messagerie sécurisée, Signal fait partie des plus prisées par les personnes voulant discuter d’éléments sensibles, et donc entre autres par les militaires, agents et autres responsables ukrainiens par exemple.
Malheureusement, toute sécurisée qu’elle soit, l’app ne peut rien face à la faille se situant entre la chaise et le clavier : l’une des façons les plus simples d’accéder à un système protégé reste en passant par le « social engineering ». C’est ainsi que, selon une information du Google Threat Intelligence Grouprelayée par Bloomberg, des pirates russes se sont rendus compte qu’ils pouvaient accéder facilement à la messagerie protégée d’un opposant en lui envoyant un QR Code, maquillé le plus souvent en alerte de sécurité, en invitation de groupe ou même en accès à des apps militaires.
L’astuce consiste à envoyer un QR Code qui liera automatiquement le téléphone ciblé à celui du pirate. Une fois fait, la canaille pourra lire à loisir tout ce qui passe par la messagerie de la victime, comme s’il était devant l’écran. Cette faille profite de la possibilité de la messagerie de lier son compte à plusieurs appareils, afin d’avoir ses messages sur plusieurs machines à la fois.
Cette fourberie est amenée à s’étendre à d’autres domaines que l’espionnage des russes sur les ukrainiens, et commence déjà à être rencontrée auprès d’autres cibles, comme des journalistes, des lanceurs d’alerte ou des responsables politiques. Elle serait aussi exploitable sur d’autres messageries comme WhatsApp ou Telegram, sans avoir besoin de beaucoup d’adaptations.
Pour rappel, vous pouvez dans ces messageries vérifier de manière très simple si vous êtes en sécurité : dans les réglages, vous avez accès à la liste des appareils autorisés à se connecter à votre compte. Si le moindre appareil dans la liste vous paraît suspect, n’hésitez pas à le supprimer, ce qui révoquera automatiquement son autorisation. Enfin, avant d’utiliser le moindre QR Code, demandez-vous en premier lieu s’il vient d’une source sure : ce n’est pas la première fois que ces petits tags bien pratiques sont utilisés à mauvais escient, comme nous le signalions déjà dans cet article de 2023.
Image Playground arrive en français avec la beta d’iOS/iPadOS 18.4. Si vous pouvez retrouver le test complet de la fonction dans notre article dédié, c’est toutefois le moment de rappeler quelques limitations.
Un cocker dans une voiture. Pas trop mal. Image MacGeneration.
Dans un premier temps, l’app ne vous permettra pas de faire une demande avec une marque précise. Vous aurez beau tenter, l’app vous dira systématiquement qu’il est impossible d’accéder à votre demande.
Vous vouliez une Peugeot spécifiquement ? Raté. Capture MacGeneration.
Concernant les images représentant une personne, l’app est moins casse-pieds, mais impose certaines limitations : elle refusera de faire des poses suggestives (c’est heureux), et le plus souvent se contentera de faire des portraits centrés sur le visage.
Ceci est donc un cocker... oui... c’est cela... Image MacGeneration.
Pour finir, n’oubliez pas qu’il s’agit d’une bêta... et que les résultats peuvent être un peu éloignés de votre demande...
Dans les petites touches ajoutées à iOS 18.4, Apple a pensé à votre bien-être sonore : quatre playlists spécialement créées pour donner un fond sonore sont désormais utilisables directement à partir du centre de contrôle.
Une fois ajoutées au centre de contrôle, les playlists sont directement accessibles. Capture MacGeneration.
Ainsi, vous aurez le choix entre quatre ambiances prédéfinies, à savoir Sommeil, Repos, Productivité et Bien-être. De manière surprenante, ces playlists et leur fonctionnement sont totalement séparés de l’app Musique, qui ne contrôlera pas leur utilisation. Pour avoir accès à quelques contrôles, il faut taper sur la Dynamic Island, qui donnera accès au changement de musique, à la pause, ainsi qu’au nom de la musique en cours de lecture.
L'iPhone 16e, dévoilé il y a quelques jours et qui est disponible en précommande, n'est pas compatible MagSafe. Une absence qui n'est pas nécessairement un problème pour le public, mais qui l'est un peu plus pour les Apple Store. En effet, Apple aime bien mettre en avant ses smartphones sur des supports qui semblent laisser l'appareil flotter, et donc la marque a développé une version dédiée.
Le modèle pour iPhone 16e dispose d'une encoche qui va permettre de tenir le smartphone. Image Majin Bu.
Ce support, montré par Majun Bu sur X, ressemble à du MagSafe… mais ce n'est pas du MagSafe. L'iPhone 16e va simplement reposer sur la partie circulaire (probablement compatible Qi) en étant placé dans une encoche située dans le pied du support. Pour les autres iPhone, Apple utilise un support compatible MagSafe, plus aéré dans sa conception. Dans les deux cas, la partie qui semble dépasser au niveau de la tige est un antivol.
Le support classique est compatible MagSafe, avec un aimant.
Alors que le Vision Pro n’était pas vraiment parti pour bénéficier d’Apple Intelligence au fil des premières versions de ce dernier, Cupertino a ce soir confirmé la surprise attendue : les équipes de la firme à la pomme ont réussi à intégrer Apple Intelligence dans le casque de réalité augmentée d’Apple.
Si les développeurs peuvent d’ores et déjà tester cette intégration avec la première bêta de visionOS 2.4, ce n’est que début avril que les utilisateurs finaux devraient pouvoir en profiter, comme le signale Apple dans un communiqué de presse.
Une arrivée surprise
Les outils d’écriture sont présents dans visionOS 2.4. Image Apple.
Si quelques rumeurs faisaient état de cette possibilité ces dernières semaines, l’arrivée d’Apple Intelligence sur visionOS est une bonne surprise. Le casque AR d’Apple se met ainsi au niveau des autres produits récents de la pomme, et profitera des mêmes atouts.
Ainsi, seront présents dès avril, y compris en français, la réécriture de texte, la fonction résumé, la génération de texte par ChatGPT, Image Playground ou encore les Genmoji.
Les Genmojis font bien entendu partie du pack. Video Apple.
L’app Photos bénéficiera de la possibilité de recherche en langage naturel, permettant à visionOS de retrouver vos photos avec une phrase réelle, plutôt que des mots-clés, et permettra aussi la création de films souvenirs.
D’autres ajouts bienvenus
Si le gros morceau de cette mise à jour est bien Apple Intelligence, d’autres ajouts bienvenus font partie du package.
Une nouvelle app fait son apparition, la galerie spatiale, permettant de regrouper toute une sélection de photos spatiales ou panoramiques, et même de vidéos spatiales créées par Apple pour le Vision Pro. Ça va d’images de nature à des sponsors comme RedBull ou Porsche, en passant par des contenus additionnels exclusifs de certaines séries Apple TV.
Comme pour l’Apple Watch, les utilisateurs de Vision Pro pourront avec la prochaine version du système lancer l’installation de nouvelles apps sur leur casque à partir de leur iPhone, à partir d’une app spéciale qui apparaîtra avec la mise à jour d’iOS 18.4 qui devrait se comporter peu ou prou comme l’app Watch déjà présente.
Pour finir, l’utilisation de l’appareil par un invité est améliorée, avec la sauvegarde du profil invité jusqu’à 30 jours après la dernière utilisation. L’utilisateur principal pourra à partir de son iPhone décider de déverrouiller le casque, et quelles applications seront accessibles à l’invité l’utilisant.
Si pour nous européens ces prochaines mises à jour annoncent surtout le rattrapage du retard pris sur nos amis anglo-saxons, la version 2.4 de visionOS apporte bien plus, et semble combler des manques qui rendront son utilisation bien plus facile, surtout en cas de partage de l’appareil avec des proches. Apple n’a pas chômé, et prouve ici qu’elle croit toujours en sa vision.
Depuis quelques années, Apple prévient de façon régulière ses utilisateurs quand une infection par le logiciel espion Pegasus (développé par la société israélienne NSO Group) a été détectée. Mais une société spécialisée, iVerify, pense qu'Apple n'est pas capable de détecter tous les cas.
iVerify peut détecter Pegasus.
iVerify est une application iOS payante (1 €) qui permet de tenter de vérifier si vous avez été infecté par le logiciel espion. Ses créateurs affirment qu'ils peuvent détecter la présence du logiciel espion, et que les détections ont été confirmées. Selon eux, sur à peu près 21 000 personnes ayant téléchargé l'application, une petite vingtaine de personnes (19) étaient infectées par Pegasus. Il semble difficile d'extrapoler sur la population générale, étant donné que les personnes qui tentent de vérifier si leur iPhone est infecté ont probablement plus de risques de l'être qu'un utilisateur lambda. Mais ce qu'indique iVerify, c'est qu'environ la moitié des utilisateurs ont été prévenus d'une infection par Apple et les chercheurs considèrent donc qu'Apple n'a pas détecté le problème dans les autres cas, même s'il semble encore une fois difficile d'extrapoler dans ce cas de figure.
Pegasus détecté dans mon iPhone. Image iGeneration.
C'est évidemment un problème avec ce genre de logiciel : le but de NSO avec Pegasus est de cacher sa présence, avec des évolutions régulières tant sur la manière de se cacher que sur les méthodes employées pour infecter les iPhone, à travers des failles de sécurité qui sont encore inconnues (ou pas encore corrigées). Les chercheurs ne peuvent donc pas affirmer que toutes les infections sont détectées, ni même extrapoler sur le nombre d'infections, mais ils peuvent par contre montrer qu'ils en détectent plus qu'Apple.
Apple distribue ce soir la première bêta de visionOS 2.4 aux développeurs. Il y a une belle surprise, quoi que éventée par les dernières rumeurs, avec l’arrivée d’Apple Intelligence dans le Vision Pro ! Comme pour les autres plateformes d’Apple, cette arrivée se fait par ailleurs aussi en Europe et dans plusieurs langues, dont le français. Si vous avez la chance d’avoir le casque de réalité augmentée, vous pourrez tester tout cela dès ce soir si vous avez un compte développeur.
Une version de macOS en chasse autre. Quelques semaines après le lancement officiel de macOS 15.3, macOS 15.4 fait ses débuts en bêta pour les développeurs. La principale nouveauté pour nous sera l’activation d’Apple Intelligence, qui est désormais disponible en Europe et dans plusieurs langues, dont le français.
La version finale sera disponible pour tout le monde dans les prochaines semaines.
iOS 18.3 étant disponible en version finale depuis le 27 janvier, au tour d’iOS 18.4 de pointer le bout de son nez. Apple livre ce soir la première bêta de ce système, ainsi que d’iPadOS 18.4, aux développeurs. Elle apporte Apple Intelligence en français.
La nouvelle version, sur un iPhone 15.
Les versions x.4 sont généralement des mises à jour intermédiaires qui apportent pas mal de nouveautés, la plus grosse nous concernant étant certainement l’arrivée d’Apple Intelligence en Europe et dans plusieurs nouvelles langues, dont le français. Toutes les fonctionnalités présentées jusque-là sont désormais proposées dans notre langue et il sera possible de les utiliser sans changer la langue de son appareil ou de Siri.
Image iGeneration
La version finale est attendue dans les prochaines semaines.
Après douze ans et quatre générations, Google abandonne le Chromecast. Les deux clés « Chromecast avec Google TV » encore commercialisées, le modèle HD à 39,99 € et le modèle 4K à 69,99 €, ne sont plus disponibles depuis quelques heures. Le petit dongle est remplacé par le boitier Google TV Streamer… qui vaut trois fois plus cher.
Le Google Chromecast avec Google TV 4K. Image Google.
Google avait annoncé suspendre la production en aout dernier, assurant qu’il ne restait plus personne pour acheter ces petites clés HDMI maintenant que tous les téléviseurs ou presque étaient connectés. Amazon vend pourtant toujours son Fire Stick et la firme de Mountain View se vantait encore récemment d’avoir vendu plus de 100 millions de Chromecast.
Mais pourquoi vendre un dongle à 39,99 € quand on peut vendre un boitier à 119,99 € ? Google mise maintenant sur le Streamer, un gros galet qui fait tourner l’interface Google TV au-dessus d’un système Android. S’il n’est pas plus puissant qu’un Chromecast et se contente d’une puce Wi-Fi 5, il possède un port Ethernet et une puce Thread, et peut ainsi jouer le rôle de concentrateur domotique avec Matter.
Quelques revendeurs plus ou moins réputés n’ont pas encore vidé leurs stocks de Chromecast, mais Google semble avoir oublié sa promesse d’une mise à jour vers Android 14. La technologie de casting permettant d’envoyer un contenu depuis un appareil vers le téléviseur, elle, reste plus que jamais d’actualité. Avec Amazon, qui possède une technologie similaire, Google soutient sa standardisation au travers de Matter.
Apple annonce que ses clients britanniques ne pourront plus activer le chiffrement de bout en bout sur leur compte iCloud. La mesure a été prise en réponse à une demande du gouvernement britannique, qui souhaitait que l’entreprise mette en place une porte dérobée permettant d’accéder aux données de n’importe quel utilisateur d’iPhone dans le monde entier. À défaut de céder à cette exigence qui remettait en cause toute la sécurité de sa plateforme, Apple a manifestement trouvé un compromis en désactivant la protection avancée des données iCloud.
Notre développeur est au Royaume-Uni et si la protection avancée des données est toujours activée sur son compte (gauche) iCloud, un message précise bien que c’est temporaire (droite). Image iGeneration.
Cette fonctionnalité a été ajoutée avec iOS 16.3. Une fois active, elle chiffre de bout en bout quasiment toutes les données iCloud, ce qui empêche quiconque d’y avoir accès, y compris Apple. Si un gouvernement demande à l’entreprise les données d’un utilisateur dans le cadre d’une enquête, Apple ne peut techniquement pas répondre à la requête dès lors que cet utilisateur a activé la protection avancée.
Les utilisateurs au Royaume-Uni ne peuvent plus activer la protection avancée des données pour iCloud s’ils ne l’avaient pas fait avant ce jour (le changement a été appliqué côté serveurs ce vendredi 21 février à 15 heures sur place, soit 16 h en France). Ceux qui l’avaient activée depuis son apparition il y a deux ans continuent d’être protégés par le chiffrement de bout en bout et on ne sait pas encore exactement si cela continuera. Pour l’heure, Apple a indiqué à Bloomberg que ses clients britanniques doivent désactiver eux-mêmes la protection avancée des données. L’entreprise compte envoyer à une future date des instructions pour expliquer comment procéder, mais ajoute qu’elle ne peut pas le faire à leur place.
Si c’est vrai, cela voudrait dire que tous les utilisateurs britanniques qui avaient activé la protection avancée des données sur leur compte iCloud resteront protégés jusqu’à nouvel ordre par le chiffrement de bout en bout. Naturellement, le gouvernement britannique peut rendre cette protection illégale ou forcer Apple à la désactiver pour tout le monde. Tout ceci est encore assez flou, même si une chose semble sûre : la Pomme ne veut pas céder en créant une porte dérobée qui permettrait d’accéder aux données de tous ses clients. L’entreprise souligne bien qu’elle regrette d’avoir à désactiver la protection avancée des données au Royaume-Uni, mais cette réduction de la sécurité ne concerne a priori qu’un seul pays… pour le moment.
Ajoutons que seule la protection avancée des données disparait pour le moment, le chiffrement de bout en bout est maintenu pour d’autres éléments, comme les échanges effectués avec Messages, les mots de passe du trousseau iCloud ou encore les données de l’app Santé. Cela pourrait changer si les autorités britanniques l’exigent, mais pour l’heure, elles restent chiffrées et techniquement hors d’accès.
Laura Chambers devait « assurer une transition en douceur » à la tête de Mozilla, le temps de préparer la succession de Mitchell Baker, qui devait retrouver son poste de présidente exécutive. Un an plus tard, la première est encore en poste et la deuxième quitte le navire. « Nous sommes extrêmement reconnaissants pour tout ce que Mitchell a fait pour Mozilla et nous nous engageons à faire vivre son héritage », dit Mark Surman… avant de proclamer l’entrée de Mozilla « dans un nouveau chapitre ».
Avocate de Netscape et autrice de la Mozilla Public License, Mitchell Baker a cofondé la fondation Mozilla, dont elle a longtemps assuré la présidence. De sa création en 2005 jusqu’en 2008, puis une nouvelle fois entre 2020 et 2024, elle a aussi dirigé la filiale commerciale de la fondation. « Nous sommes à la croisée des chemins », expliquait-elle en février 2024, « un moment critique où la confiance du public dans les institutions, les gouvernements et la fabrique de l’internet n’a jamais été aussi basse. »
« Mozilla peut et doit forger un avenir meilleur », ajoutait-elle pour justifier sa mise en retrait au profit d’une direction « à plein temps ». Membre du conseil d’administration passée par Airbnb et PayPal, Laura Chambers avait alors été nommée CEO pour un bref intérim, Baker devant retrouver sa place de présidente exécutive. Quelques jours plus tard pourtant, Chambers avait annoncé le licenciement de soixante personnes et annoncé la fermeture de la plupart des services de Mozilla.
Un an plus tard, l’Australienne qui voulait rentrer dans son pays natal « pour des raisons familiales » est toujours en poste, et incorpore même le nouveau « comité de direction de Mozilla ». Mark Surman, déjà président de la fondation Mozilla, prend la tête de ce groupe composé des dirigeants des différentes entités du groupe. « L’objectif de ce groupe », explique-t-il, « est de mieux coordonner le travail de nos entreprises et de faire en sorte que Mozilla soit plus que la somme de ses parties ».
Autrement dit : le rôle de “tour de contrôle” autrefois dévolu à Mitchell Baker est aujourd’hui assuré par une direction collégiale. Baker quitte donc le conseil d’administration de la fondation Mozilla et celui de son bras commercial. Surman confirme la direction prise par Chambers : « nous devons défendre ce qui est bon dans le web et guider le modèle économique et les technologies de l’ère des intelligences artificielles dans une meilleure direction ». Cela commencera avec l’intégration d’une “IA responsable”, quoi que cela veuille dire, dans Firefox.
Depuis quelques années, Google teste régulièrement des versions moins onéreuses de son offre Premium pour YouTube, qui vaut actuellement 13 €/mois en France. Une version Lite était par exemple proposée outre-Quiévrain pour 7 €/mois, avec une grosse limite : elle ne faisait que supprimer les publicités, sans donner accès à YouTube Musique. Cette variante a été abandonnée en octobre 2023, mais elle pourrait revenir dans certains pays sous une autre forme.
Selon Bloomberg, une nouvelle version Premium Lite est prévue aux États-Unis, en Allemagne, en Australie et en Thaïlande. Cette version ne supprimerait pas totalement la publicité comme l'ancienne formule : les irritantes annonces resteraient présentes sur les contenus musicaux. Ce qui implique probablement que cette variante donnera accès à YouTube Musique, mais avec de la publicité, donc. Dans les autres contenus, les publicités seraient donc (heureusement) absentes, mais Google ne proposera probablement pas le 1080p optimisé qui est disponible avec l'abonnement classique.
Une question de prix
Comme il s'agit d'une rumeur, le prix n'est pas encore connu. L'ancienne version Lite valait 7 € en Belgique (9 € avec un paiement depuis un iPhone). Les différents essais actuels montrent que le prix pourrait être plus faible. Frandroidparle d'un prix de 6 €/mois en Allemagne, The Vergeévoque 9 $ australien (contre 17 $ australien pour la version classique). On peut donc supposer que Google va s'aligner sur les offres avec publicités de Netflix ou Disney+, proposées à 6 €/mois.
Avec son dernier Find N5, Oppo célèbre les fiançailles avec le Mac dont le système peut s'afficher sur l'écran du smartphone pliable. Le fabricant chinois n'est pas le premier à le faire, Vivo l'avait précédé l'an dernier, mais la démonstration est surprenante à défaut d'être véritablement utile note The Verge qui a pu essayer cette combinaison.
Le Find N5 est le dernier smartphone pliable d'Oppo, format livre, qui revendique le titre du plus fin au monde dans cette catégorie. Lorsqu'il est refermé, son épaisseur (8,93 mm) dépasse à peine celle d'un iPhone 16 Pro (8,25 mm). C'est fin au point qu'il y a à peine la place de loger le port USB-C. Même son poids de 229 grammes n'a rien à envier à celui d'un 16 Pro (199 grammes) ou 16 Pro Max (227 grammes). De quoi laisser songeur. Il coûtera l'équivalent de 1 900 $, devrait être lancé en Asie et en Europe, mais pas aux États-Unis.
Une autre originalité est sa capacité à afficher macOS sur son grand écran de 8,12". Avec le concours d'un logiciel proposé par son fabricant — O Plus Connect — le Mac projette son système sur le smartphone. Ils n'ont pas besoin de partager le même réseau Wi-Fi. On peut exploiter toute la surface de l'écran ou en avoir une moitié dévolue à l'affichage d'un clavier tactile ou d'un grand trackpad. Avec l'option du clavier, il y a comme un petit air de Psion modernisé.
Sans grande surprise, macOS n'est guère praticable sur ce grand-petit écran. Ne serait-ce que par l'absence de toute optimisation pour un usage tactile dans le système d'Apple. Il arrive parfois, explique The Verge, que la fluidité dans la manipulation de l'interface cède la place à des saccades qui rendent son utilisation bien trop fastidieuse.
Une fonction beaucoup plus aboutie (et utile) est le partage de fichiers : accéder aux documents de son Oppo depuis le bureau du Mac. C'est habituellement une tannée de faire cohabiter macOS et Android de cette manière, alors que le logiciel d'Oppo s'en sort très bien. Il convient simplement que les deux appareils soient sur le même Wi-Fi.
Sosh a intercalé un nouveau forfait de 40 Go pour 9,99 € entre ses deux formules de 10 Go (6,99 €) et 100 Go (qui prend 1 € en passant à 13,99 €). Pas de surprise, on reste sur de la 4G pour ces trois offres. La nouvelle venue inclut 15 Go en Europe et DOM.
Image Sosh.
Ce forfait, comme les autres, est assorti d'une proposition de remboursement de 80 € si l'on achète, en plus, un smartphone d'au moins 300 €. Pile pour le lancement aujourd'hui de l'iPhone 16e, mais l'offre est valable jusqu'au 9 avril. Cependant, ces 80 € ne commenceront à être décomptés des factures du client qu'à partir de la quatrième ou cinquième. Ce qui impose de ne pas avoir la bougeotte en résiliant trop tôt.
Ce volume de 40 Go est proposé en face chez RED, pour 5,99 €, avec de la 4G aussi (13 Go en Europe et DOM). On peut passer en 5G moyennant un surcoût de 3 € par mois (8,99 €). Ce qui n'a aucun intérêt puisque le forfait suivant, de 100 Go en 5G, coute 9,99 €.
Les précommandes sont ouvertes pour l'iPhone 16e dont la disponibilité chez les premiers acheteurs et en boutique sera effective le 28 février. Dans les pas de l'Apple Store, les revendeurs et opérateurs ont tous mis l'iPhone 16e à leur catalogue. Les tarifs d'Apple sont de 719 € (128 Go), 849 € (256 Go) et 1 099 € (512 Go) avec deux coloris noir et blanc.
RED a une offre qui propose le 16e avec 100 € de réduction. 20 € d'emblée et 80 € sous la forme d'un ODR sur le forfait 100 Go à 9,99 €. Le remboursement commencera après le règlement des 3 premières factures. Cette remise qui touche les autres iPhone est valable jusqu'au 3 mars.
Free rembourse 50 € sur l'achat d'un 16e sous réserve d'être abonné aux forfaits Free et Série Free.
Sosh propose 40 € de remise sans condition. L'opérateur monte à 80 € de remboursement avec ses forfaits si on achète, en plus, un smartphone d'au moins 300 €. Cependant ces 80 € ne commenceront à être décomptés des factures du client qu'à partir de la quatrième ou cinquième. Ce qui impose de ne pas avoir la bougeotte en résiliant trop tôt.
Un iPhone entre deux gammes
Ce modèle se glisse dans le catalogue entre l'iPhone 15, toujours en vente et la famille des 16. Vu comme successeur de l'iPhone SE 3 (et remplaçant d'un iPhone Xr ou 11 par exemple), le 16e n'a que du mieux à offrir :
écran plus grand de 6,1" et OLED pour un rendu des couleurs plus précis et agréable
Face ID pour l'identification de l'utilisateur
port USB-C pour la recharge
processeur A18 proche de celui des iPhone 16 pour la compatibilité avec Apple Intelligence (les fonctions d'IA sont prévues en France en avril)
bouton Action sur la tranche pour déclencher une commande ou ouvrir une app rapidement
les SOS par satellite et la détection d'accident en voiture
beaucoup plus de puissance et une autonomie sans comparaison (promise comme nettement supérieure à celle du 16)
un appareil photo bien amélioré.
Il lui manque le MagSafe (mais il peut se recharger sans fil avec un chargeur Qi standard), la Dynamic Island comme évolution de l'encoche en haut de l'écran et quelques fonctions et possibilités sur la partie photo (pas d'ultra grand-angle, ni de portrait en mode nuit, pour citer deux exemples). Il y aura aussi une curiosité sur la bonne tenue de sa connexion cellulaire 4G et 5G puisque qu'Apple inaugure son premier modem.
Un premier test de performance de l'iPhone 16e a été repéré et plus particulièrement sa partie graphique. Le test GPU dans Geekbench 6 mis en évidence par MySmartPrice donne un score de 24 188. C'est 13% de moins que ce que nous avions obtenu avec le même test sur l'iPhone 16 (27 847).
iPhone 16e. Image Apple.
Cela n'a rien de surprenant au vu du décompte des cœurs GPU. L'A18 de l'iPhone 16 en aligne 5 tandis que l'A18 de l'iPhone 16e en possède 4. Les deux modèles par contre sont égaux sur leur CPU avec 6 cœurs chacun.
Face au GPU du processeur A15 de l'iPhone 14, le nouvel iPhone serait entre 15 et 17% plus véloce. Et en comparaison de l'A16 utilisé dans l'iPhone 15, l'iPhone 16e s'annonce comme 6,7% plus rapide, toujours au vu de notre test de l'époque. Le compte rendu Geekbench indique par ailleurs que le 16e aurait bien 8 Go de RAM comme les iPhone 16 et comme on s'y attendait puisqu'il est compatible avec Apple Intelligence.
L'Apple Store est temporairement fermé avant l'ouverture des précommandes du nouvel iPhone 16e. Les boutons d'ajout au panier seront activés à partir de 14h pour ce modèle qui vient remplacer l'iPhone SE 3 et a mis à la retraite l'iPhone 14.
Le choix est assez simple avec deux coloris noir et blanc et trois capacités de 128 Go (719 €), 256 Go (849 €) et 512 Go (1 099 €). C'est la nouvelle entrée de gamme pour les iPhone compatibles avec Apple Intelligence, mais la marche est quand même assez haute.
C'est jour de (pré)commande également à la Fnac, chez Amazon, Boulanger, LDLC qui sont plus ou moins avancés dans le référencement ce modèle qui arrivera chez tout le monde le 28 février. Les opérateurs Bouygues, SFR et Sosh, ne sont pas en reste. Pour la gamme lancée chaque automne, ils ont pour habitude de proposer d'emblée une réduction, à voir pour celle-ci.
Des chercheurs viennent de dévoiler des informations sur un nouveau malware qui cible les Mac, qu'ils ont nommés FrigidStealer. Il se fait passer pour une mise à jour de Safari ou de Chrome.
Dans un article, les chercheurs de Proofpoint expliquent que le malware est géré par un groupe qu'ils appellent TA2726, actif depuis septembre 2022 et qui s'occupe de plusieurs logiciels malicieux (Lumma Stealer et DeerStealer sous Windows, Marcher sous Android et donc FrigidStealer sous macOS). Un autre groupe, TA2727, est actif notamment en France et l'utilise aussi. Les deux distribuent le malware sur des sites piratés, avec du code JavaScript qui va détecter le navigateur de l'utilisateur, le rediriger vers un autre site et proposer une mise à jour malicieuse pour le navigateur en question. Le fonctionnement est le même sur les différents systèmes, et il propose donc une mise à jour pour Safari (qui singe le site d'Apple) ou pour Chrome.
Le malware en action. Image Proofpoint.
Le malware emploie ensuite une technique assez basique : le fichier DMG téléchargé demande à l'utilisateur de faire un clic droit pour lancer l'application sans vérification de la signature (une méthode que macOS Sequoia complexifie), avant d'afficher une fausse fenêtre de demande de mot de passe.
Comme souvent, la ruse peut sembler grossière pour les utilisateurs habitués à macOS, mais reste efficace sur des internautes lambda, qui ne connaissent pas les arcanes du système. Proofpoint n'explique pas en détail ce que le malware fait exactement, mais il envoie le mot de passe et diverses informations aux malandrins qui le mettent en place. Dans les faits, la principale méthode pour éviter de se faire arnaquer consiste à ne pas lancer des applications dont la provenance est inconnue, spécialement si l'app demande de passer outre explicitement les protections de macOS. Par ailleurs, Safari et Chrome se mettent à jour automatiquement, sans devoir télécharger manuellement un fichier.
Alors qu'Apple a été forcé de proposer des magasins d'applications tiers sur ses iPhone, Amazon — dans le monde Android — abandonne en partie le sien. Amazon proposait en effet son Appstore sur tous les appareils Android, mais aussi sous Windows. Sous Windows 11, c'était en effet la méthode officielle pour installer des applications Android (un des points mis en avant lors de la présentation du système de Microsoft), mais comme Microsoft abandonne cette fonction en mars 2025, Amazon fait de même.
L'Appstore Android d'Amazon sous Windows.
Du côté des appareils Android, l'Appstore d'Amazon va donc disparaître… sauf sur les appareils Amazon comme les Fire TV et les tablettes Fire1. Amazon propose une FAQ qui donne quelques détails. On apprend que la fermeture est prévue pour le 20 août 2025 et qu'il est nécessaire d'annuler les abonnements, mais Amazon ne donne pas réellement de détails sur le futur des applications. Il est indiqué que le fonctionnement des applications ne sera plus garanti, mais rien n'est indiqué sur la possibilité de réinstaller une application achetée après cette date, par exemple.
Une bonne partie de la FAQ est consacrée aux Amazon Coins, une sorte de monnaie virtuelle qui permet d'acheter des applications ou d'effectuer des achats in-app dans les applications de l'Appstore. Il n'est plus possible d'acheter des Coins depuis le 20 février, mais les Coins déjà achetés sont utilisables jusqu'à la fermeture. Ensuite, le solde restant sera remboursé automatiquement.
Le modem C1 n'est qu'une première étape vers une totale prise en main par Apple de ce composant essentiel pour ses futurs produits, a expliqué le responsable de son développement.
Avec le C1, une nouvelle puce est montée sur les épaules de Johny Srouji, le grand patron des développements de processeurs chez Apple. Ce composant, à l'en écouter, serait le plus complexe mis au point à ce jour par l'entreprise de Cupertino. Dans un entretien avec Reuters, Srouji parle de finesses de gravure de 4 et 7 nm selon les parties du modem. Son fonctionnement a été évalué par 180 opérateurs téléphones dans 55 pays. Peut-être faut-il aussi prendre en compte les milliers de brevets déposés par les acteurs existants et le chemin sinueux à suivre pour ne pas les enfreindre.
Johny Srouji est entré chez Apple en 2008, ici en 2022.
Ce C1 n'est qu'une première étape, confirme Srouji, comme si la numérotation de ce processeur n'était pas assez claire pour tout le monde :
Nous fabriquons une plateforme pour plusieurs générations. Le C1 est le point de départ, puis nous allons continuer d'améliorer cette technologie à chaque génération, de telle sorte que cela devienne pour nous une plateforme qui sera utilisée pour réellement différencier cette technologie pour nos produits.
L'idée est exactement la même que celle qui a présidé à la conception des processeurs Ax des iPhone puis les Mx des Mac. L'abandon des processeurs d'Intel, fournis indifféremment à Apple et aux autres fabricants de PC sans espèce d'optimisation pour le premier, a été une déflagration lorsque sont apparus les processeurs Apple Silicon, hautement efficaces.
Les modems d'Apple sont pensés pour mieux s'intégrer avec le processeur qui les accompagne. Si l'iPhone détecte une congestion sur le réseau cellulaire, le processeur principal peut lui désigner quels sont les opérations réseau en cours les plus urgentes et revoir l'ordre de priorité des communications, explique Apple. Ce qui aurait pour effet de maintenir une certaine réactivité du téléphone au lieu qu'il paraisse, aux yeux de l'utilisateur, en attente de quelque chose. Le C1 dispose également d'optimisations maison pour le GPS et la connexion satellite.
Ce modem n'est toutefois pas encore au même niveau technologique que ceux de Qualcomm utilisés aujourd'hui dans tous les iPhone. Il ne prend pas en charge les ondes millimétriques de la 5G qui autorisent de forts débits sur une faible distance. Cependant, elles ne sont pas encore largement utilisées parmi les opérateurs.
Il est intéressant de noter à ce titre que lors de l'annonce du C1, Apple n'a montré aucun comparatif de performances avec des solutions concurrentes. On l'a connue plus bravache. Le seul atout mis en lumière a été celui de sa contribution à la grosse autonomie de l'iPhone 16e qui fait mieux que celle d'un iPhone 16 équipé en Qualcomm.
Modem C1. Image Apple.
Les responsables d'Apple se sont refusés à dire à partir de quand leur modem sera à parité des capacités avec ceux de Qualcomm, ni à partir de quelle génération les iPhone pourront tous s'émanciper de ce coûteux fournisseur (Apple lui aurait reversé 7,2 milliards de dollars sur l'exercice 2022). Une date est cependant officielle : 2027 avec la fin du contrat qui lie les deux entreprises. Sauf s’il y a nécessité de le prolonger, comme cela s'est produit l'année dernière.
Qualcomm sait pertinemment qu'il va connaître le même sort qu'Intel. Dans une déclaration aux investisseurs, l'équipementier a déclaré s'attendre à voir sa part dans les commandes en modems par d'Apple passer de 100 % à 20% d'ici l'année prochaine. Plutôt que se comparer à Qualcomm, Johny Srouji joue la carte de la singularité. Apple ne conçoit pas un modem pour en faire profiter à d'autres. Il ne s'agit pas de faire comme son voisin de San Diego, mais de tracer sa propre route :
Nous ne sommes pas un vendeur qui s'en va concurrencer Qualcomm et MediaTek et les autres. Je pense fermement que nous sommes en train de fabriquer quelque chose qui est un facteur de différenciation et profitera à nos clients.
QNAP, un fabricant de NAS, continue à étendre sa gamme d'accessoires compatibles avec l'Ethernet 10 Gb/s. Après deux adaptateurs USB4 vers Ethernet 10 Gb/s (en SFP+ ou en RJ45), la société a annoncé un switch doté de cinq prises RJ45 à 10 Gb/s. Le QSW-3205-5T est un modèle non manageable annoncé comme « à faible coût », un point à relativiser, nous allons le voir.
QNAP ne donne en effet pas de prix dans son communiqué de presse, mais les premiers magasins en ligne qui le proposent en précommande (avec une disponibilité vers mi-mars) le listent aux alentours de 300 €. C'est un peu moins cher que les modèles haut de gamme, certes, mais divers fabricants (comme TrendNet) proposent déjà des switchs équivalents sous les 250 €. Un prix qui reste par ailleurs élevé par rapport à celui des switchs Ethernet à 1 ou 2,5 Gb/s, dénichables sous les 100 € facilement.
Selon nos confrères de Next, la marque aurait par ailleurs encore des produits intéressants à annoncer. Les QNA-UC10G2T et QNA-UC10G2SF seraient des adaptateurs USB4 avec deux prises Ethernet 10 Gb/s (SFP+ ou RJ45), pour par exemple, faire du SMB Multichannel et doubler les performances vers un NAS compatible. Le QNA-UC25G2SF, lui, serait un adaptateur USB4 vers Ethernet 25 Gb/s, avec deux emplacements SFP+. L'adaptateur nécessiterait visiblement deux prises USB4, dont une dédiée à l'alimentation.
Plusieurs utilisateurs de produits Tado° ont eu la mauvaise surprise de découvrir des messages pour les prévenir d’un changement de politique tarifaire. Le spécialiste allemand du chauffage connecté a prévenu une poignée de clients que son app allait devenir payante, même pour un usage de base. Un abonnement de 1 £ par mois était suggéré à un client britannique, tandis qu’un client néerlandais s’est vu proposer un abonnement à 0,99 € par mois. Le fabricant a rapidement réagi en prévenant qu’il ne s’agissait que de tests et qu’aucun changement tarifaire n'était prévu pour le moment, ce qui ne rassure qu’à moitié.
Le message vu par un client britannique, évoquant un changement de politique en mai prochain. Image publiée sur les forums de Tado°.Les écrans affichés à un client néerlandais, détaillant la différence avec l’abonnement existant. Image publiée sur Reddit.
Tado° commercialise une excellente gamme de produits connectés pour contrôler les systèmes de chauffage centralisés et les radiateurs associés. Cela fait plusieurs années maintenant que l’entreprise propose un abonnement optionnel, nommé Auto-Assist et facturé 30 € par an. Il active des fonctions automatiques, comme la baisse progressive du chauffage quand on quitte le logement ou encore la coupure d’une tête thermostatique quand une fenêtre ouverte a été détectée. Cet abonnement est aussi associé à plusieurs fonctionnalités annexes, comme le suivi de la consommation ou encore la surveillance du bon fonctionnement de la chaudière.
Le changement annoncé par ces messages ne concerne pas cet abonnement qui resterait proposé, mais bien les fonctionnalités de base de l’app. Sans payer un euro par mois, l’utilisateur ne pourrait même pas modifier la consigne de température depuis l’app de Tado°, ni créer de programme pour ajuster la consigne dans le temps. La seule option pour exploiter son matériel serait dès lors de passer par la domotique, qu’il s’agisse de l’app Maison d’Apple, de Google Home ou encore d’Alexa par Amazon.
Notons d’emblée que c’est une solution souvent bien inférieure, en particulier pour Maison. Si l’app d’Apple permet d’ajuster rapidement la consigne d’un système de chauffage, elle n’a rien prévu pour créer un planning, si ce n’est de multiplier les automatisations. L’app de Tado° est un point fort du fabricant, avec son interface simple et surtout optimisée pour gérer le chauffage dans un logement. C’est aussi la seule capable d’accéder à certaines fonctionnalités, comme la température de l’eau chaude sanitaire qui est entièrement ignorée par Maison d’Apple.
Une tête thermostatique Tado° affichée depuis l’app Maison : on peut changer la consigne et couper/relancer le chauffage rapidement, mais c’est tout. Image iGeneration.
Un employé de Tado° a répondu sur ses propres forums qu’il ne s’agissait que d’un test, comme les entreprises en faisaient parfois, sans conséquence prévue pour les utilisateurs. The Verge a obtenu une réponse similaire de la part d’un représentant presse du fabricant, qui ajoute que « des tests marketing et recherches » sont régulièrement effectués pour obtenir des retours de la part de ses clients. On imagine sans peine la réaction des utilisateurs qui ont vu le test et on espère qu’elle convaincra Tado° de ne pas aller plus loin. Reste que ces tests justifiaient le changement par une hausse des frais liés aux serveurs, ce qui n’est pas un bon signe.
C’est un défaut commun dans la domotique, le matériel de Tado° dépend trop largement des serveurs mis en place par son fabricant. Les produits fonctionnent localement, en Zigbee ou Thread selon la génération, mais ils sont contrôlés par une app qui ne fonctionne pas sans un accès à internet, puisque les informations qu’elle affiche sont stockées sur des serveurs. Cette architecture, outre son coût de fonctionnement au quotidien, autorise l’entreprise qui conçoit le matériel de le verrouiller comme elle l’entend. L’idéal serait d’avoir du matériel qui est entièrement indépendant de tout serveur, ce qui implique un investissement personnel plus important et surtout, ce n’est même pas toujours possible.
Home Assistant propose une intégration Tado° qui dépend des mêmes serveurs et qui cesserait tout autant de fonctionner gratuitement si le fabricant décidait de faire payer les fonctionnalités de base. Pour être vraiment indépendant, il faut du matériel qui ne dépend pas d’un serveur et qui soit contrôlé en local par la domotique. Si c’est assez facile pour des têtes thermostatiques, le contrôle d’une chaudière moderne ou d’une pompe à chaleur est souvent plus compliqué hors des solutions commerciales. Sans compter qu’il faudra programmer le chauffage en faisant appel à des modules, comme je l’ai détaillé dans la série, une démarche qui demande tout de même bien plus de travail.
Mise à jour le 21/02/2025 13:38 : le matériel de Tado° peut être contrôlé localement depuis Home Assistant, de deux manières différentes selon la génération. Les produits d’ancienne génération (V3 et avant) peuvent être contrôlés en les ajoutant via HomeKit au lieu d’utiliser l’intégration officielle. Les derniers modèles « X » sont compatibles avec Matter et peuvent aussi être ajoutés par ce biais, à condition d’avoir un routeur de bordure Thread (qui peut être une Apple TV ou un HomePod). Dans les deux cas, le contrôle des accessoires se fait strictement en local, sans impliquer les serveurs du constructeur et vous aurez toute la puissance de Home Assistant sous la main.
Ce qu’on vous donne d’une main, on le reprend de l’autre : cette maxime bien connue a la fâcheuse tendance à s’appliquer à certaines entreprises, et Canal+ a plus souvent qu’à son tour fait partie de celles-ci récemment. LesNumériques fait ainsi état d’une grogne qui monte rapidement parmi les abonnés à ce service.
De moins en moins de paillettes... Canal+ finira-t-il en « Canal- » ? Image Canal+.
Mais une autre petite nouveauté s’est cachée dans les nouveaux tarifs 2025 : seuls les abonnés engagés sur un an et directement à partir de myCanal auront accès à la 4K, au HDR ou encore au Dolby Atmos. Ceux qui utilisent une offre sans engagement, ou qui s’abonnent à partir d’une offre opérateur, n’y ont désormais plus accès.
Plus rageant, la modification est rétroactive : plusieurs abonnés venus de chez Free ou d’autres opérateurs font état de leur surprise de ne plus avoir accès à la 4K HDR ou au Dolby Atmos depuis quelques jours.
Si Canal+ est maître de ses offres, l'absence de communication sur cette modification semble plus que cavalière. Et la 4K disponible uniquement sur les offres avec engagement paraît une mesure bien maladroite pour forcer le client à être captif et payer plus cher...
Si d’un côté l’Union européenne est vue par certains comme une usine à produire des décrets et obligations, beaucoup oublient pour autant que celle-ci a un objectif bien plus important : la protection des consommateurs de l’UE. Et ce, que ce soit contre les GAFAM comme on le voit très souvent, mais aussi... contre les pays membres de cette même Union.
L’État voudrait bien savoir comment vous vous déplacez... Image Wikipedia/Futurhit12, CC BY-SA 4.0.
Comme relaté par le journal L’Informé, le sénateur Philippe Tabarot, devenu par la suite ministre des transports, avait ce qui lui semblait être une bonne solution pour avoir une idée plus précise de l’usage des différents moyens de locomotion dans le pays : obliger les apps telles Mappy, Waze ou encore Plans à fournir les données récoltées.
Si la chose paraît dangereuse au niveau respect de la vie privée, la loi demandant à ces intermédiaires de fournir date, heure, moyen de transport utilisé, coordonnées géographiques, cap suivi et même vitesse instantanée, elle prévoyait tout de même que ces mêmes intermédiaires anonymisent toutes les données avant de les envoyer. Une fois ceci fait, elles devaient avoir l’obligation de les transmettre à toutes les Autorités Organisatrices de Mobilité, allant des sociétés de covoiturage comme BlaBlaCar aux organismes de transport urbain comme la RATP.
Les apps d’aide à la navigation visées par la loi n’entendant pas fournir leurs données ont porté plainte devant la Commission européenne, regroupées au sein de l’AFNUM. Et la réponse fut sans ambages : un « avis circonstancié » a été émis, donnant un mois à la France pour revoir son texte.
Dans un premier temps, le texte contrevient à la règle voulant que ce type de services en ligne soit régulé par son pays d’origine, en l’occurence l’Irlande pour la majorité d’entre eux. Ensuite, le projet de loi empiète sur le terrain du DSA (Digital Services Act) : ce dernier n’autorise l’ouverture des données qu’à la Commission européenne ou à des chercheurs agréés. Or, le projet de loi ouvre l’accès à des centaines d’entités plus ou moins grandes, n’ayant pas cet agrément. Enfin, la France a certes notifié le décret à l’UE, mais n’a pas joint la loi attenante à celui-ci, chose normalement obligatoire.
Ce n’est pas la première fois que la France se fait recaler par l’UE concernant des lois sur le numérique, quatre d’entre elles s’étant vu claquer la porte au nez ces derniers mois. Ce type de cas rappelle de temps en temps que, loin de vouloir casser les pieds au citoyen, l’Union européenne est aussi là pour le protéger des excès de zèle que pourraient avoir certains législateurs.
Après une timide apparition en Suisse, le tout nouveau Mac mini M4 est disponible en version reconditionnée sur l'Apple Store en France ainsi qu'en Belgique. C'est une bonne nouvelle, car les promotions sur ce Mac sont encore assez rares.
Le Mac mini M4 (à gauche) met un vrai coup de vieux au Mac mini M1. Image MacGeneration.
Il y a pas moins de 16 configurations en vente avec un prix de départ à 589 € (-110 €) pour un M4 (CPU 10 cœurs, GPU 10 cœurs) avec 16/256 Go jusqu'à un M4 Pro (CPU 14 cœurs, GPU 20 cœurs) en 64/1 To à 2 349 € (-450 €).
Les capacités mémoire en stock couvrent les paliers de 16, 24, 32 et 64 Go. Pour le SSD, le choix comprend 256 Go, 512 Go, 1 et 2 To. Les deux processeurs M4 et M4 Pro sont également bien représentés. Cette nouvelle génération, lancée en octobre, a montré lors des tests qu'elle était aussi compacte que musclée et peu gourmande.
Maintenant qu’il est sorti et que son nom est officiel, une question se pose pour certains : que veut dire le « e » dans iPhone 16e ? A-t-il ne serait-ce qu’une signification particulière ?
Pourquoi ce « e » ? Image Apple/Capture MacGeneration.
En remontant le temps, bon nombre des appellations lettrées ont eu une signification chez Apple : il y a eu l’Apple IIe, où le « e » signifiait « Enhanced » (ce qui donne une répétition étrange, quand on sait qu’est sorti ensuite le IIe enhanced), l’Apple IIgs pour « Graphics and Sound », et bien d’autres encore par la suite. Même plus proche de nous, l’eMac avait une signification particulière, son « e » représentant l’éducation, marché pour lequel il a été conçu à l’origine.
Chez les iPhone, non seulement les lettres sont plus rares, mais leur signification semble moins réfléchies. Si l’iPhone 3GS avait semble-t-il récupéré son « S » pour « Speed », le « S » de l’iPhone 4S serait de son côté un symbole de « Siri », étant le premier iPhone à le proposer. Les choses se sont ensuite un peu perdues, avec une sorte de tic/toc à la Intel, l’amélioration de chaque génération gagnant son « S » pour signifier son évolution. Les iPhone d’entrée de gamme ont eux aussi eu droit à leur lettre, l’iPhone 5c faisant référence à « Color ».
L’iPhone SE ? Si Apple ne l’a jamais confirmé, beaucoup ont fait le rapprochement avec le SE du Macintosh SE où dans la mémoire collective le lettrage signifiait « Special Edition »... même si cette définition est erronée, le SE désignant à l'origine « System Expansion ».
Alors au final, le « e » de l’iPhone 16e ? Daring Fireball a posé la question à une représentante de la marque... qui lui a répondu qu’il n’avait pas de signification particulière. Elle a continué en émettant l’hypothèse qu’il pourrait représenter l’accessibilité du téléphone au plus grand nombre, et donc être le e de « everyone ». Mais c’est une interprétation personnelle, rien d’officiel.
Le nom iPhone 16e semble surtout une façon d’en finir avec la lignée des iPhone SE, qui commençait avec trois générations différentes à rendre difficile l’identification de l’appareil qu’on a entre les mains. Sera-t-elle le départ d’un appareil qui changera de génération d’année en année comme le reste de la gamme ? Mystère, mais l’insertion du « 16 » dans iPhone 16e peut le laisser espérer.
Alors qu’Acer annonçait hier que ses ordinateurs allaient subir une augmentation de 10 % dans les prochains jours, suite à la taxe imposée par Donald Trump sur les produits fabriqués en Chine, Apple n’a pas encore annoncé si elle allait ou non suivre le même chemin. Quoiqu’il en soit, il semble que les choses soient en pourparler en haut lieu.
C’est en effet une équipe de Fox Business qui a repéré l’arrivée (et le départ un peu plus d’une heure après) de Tim Cook à la Maison Blanche, venu rencontrer le 47e Président des États-Unis d’Amérique.
Qu’en est-il ressorti ? Mystère sur ce sujet. Le seul commentaire qu’a fait Tim Cook en sortant du bureau ovale sera qu’il a eu un « great meeting » (en VO dans le texte) avec le locataire de la Maison Blanche, sans détailler plus avant ce qu’il s’est dit.
Il n’est cependant pas très difficile d’imaginer la teneur de ces discussions, étant donné l’importance que les taxes sur la Chine jouent sur les entreprises du secteur de la tech, dont la majeure partie de la production est assurée par des usines sises dans le pays de Xi Jinping. Reste à attendre encore quelques jours pour connaître les répercussions de celles-ci sur les produits Apple.
Apple va continuer de secouer les puces à l'intérieur de ses iPhone avec l'utilisation prochaine d'un composant Wi-Fi maison, assure l'analyste Ming-Chi Kuo.
Après le modem C1 qui permet à Apple de commencer à dénouer ses attaches avec Qualcomm, pourquoi s'arrêter en si bon chemin et ne pas faire de même avec la partie Wi-Fi fournie par Broadcom ? C'est précisément le plan qui est suivi, indique Ming-Chi Kuo.
Image Apple.
Ce n'est pas la première fois qu'il s'avance sur ce sujet. En novembre dernier, il tablait sur les iPhone 17 pour étrenner ce Wi-Fi d'Apple. Dans un bref tweet au lendemain de l'annonce du C1, il ne dévie pas de ce calendrier. Il précise que tous les iPhone 17 cet automne auront ce nouveau composant. Pas de segmentation au sein de la gamme, pas de modèle moins cher pour essuyer les plâtres.
La différence entre ces iPhone 2025 porterait sur le recours au modem C1. Il ne figurerait que dans « l'iPhone 17 Air ». Les autres 17 et 17 Pro continueraient avec le modem de Qualcomm, le temps qu'arrivent les successeurs au C1 (2027 serait l'année du divorce, le contrat entre Apple et Qualcomm expire à cette échéance).
Ce choix de l'intégrer dans cet iPhone, décrit comme particulièrement fin, tient peut-être justement dans cette épaisseur. Ming-Chi Kuo ne dit rien à ce sujet, mais Apple a insisté sur l'optimisation du C1 en termes de consommation énergétique, lors de la présentation de l'iPhone 16e. Si cet iPhone « Air » utilise une batterie de plus faible capacité, du fait d'une place comptée à l'intérieur de son châssis, tout ce qui consomme moins sera bon à prendre.
L'analyste conclut en expliquant que ce besoin d'Apple de créer son propre composant Wi-Fi n'a pas que des justifications financières. Cela améliorerait la communication entre ses appareils. Cette dernière a peut-être de nouvelles idées de fonctions derrière la tête qui lui imposent de prendre le contrôle de cette puce.