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Hier — 25 février 2025MacG.co

Hue Sync TV est désormais disponible sur les téléviseurs LG compatibles

25 février 2025 à 22:45

L’app Hue Sync TV est désormais disponible dans la boutique d’apps de LG, sur les téléviseurs compatibles. Comme promis, elle active la fonctionnalité Ambilight qui éclaire la pièce en fonction du contenu affiché à l’écran, sans nécessiter de matériel supplémentaire. Enfin, vous aurez besoin des ampoules, rubans et autres éclairages connectés Hue bien entendu, mais l’effet sera disponible sans acheter un téléviseur Ambilight, ni le coûteux boîtier HDMI vendu par Hue.

Ce n’est pas pour autant une fonctionnalité gratuite. Hue facture l’app via la boutique de LG avec deux formules au choix : un achat unique à 130 € ou bien un abonnement à 3 € par mois. Une fois le paiement effectué, l’app se connecte à votre écosystème Hue et identifie les éclairages connectés à synchroniser avec l’image. L’utilisateur peut choisir entre deux modes (films et jeux vidéo), puis la luminosité et l’intensité des effets. Dès lors, l’app analysera l’image affichée par le téléviseur, peu importe la source, et accordera la scène lumineuse dans la pièce en fonction.

Cette fonction nécessite malheureusement un téléviseur LG très récent, puisque seuls les modèles de 2024 et plus sont pris en charge. Côté logiciel, ils auront besoin de webOS24 au minimum pour installer l’app. LG rejoint ainsi Samsung, qui proposait aussi l’app de Hue depuis 2023 et on imagine que d’autres constructeurs de téléviseurs pourraient suivre, même si LG et Samsung couvrent la majorité du marché.

Hyperspace récupère de l’espace sur votre Mac grâce aux clones APFS

25 février 2025 à 22:00

Hyperspace (à partir de 10 €) est la dernière app de John Siracusa, connu pour son blog Hypercritical, sa participation au podcast ATP et historiquement ses guides exhaustifs des nouveautés de macOS publiés sur ArsTechnica. Cette nouvelle app se charge de récupérer de l’espace sur votre Mac en exploitant l’une des fonctionnalités d’APFS, le système de fichiers d’Apple devenu le standard il y a huit ans. Quand on duplique un fichier, APFS ne va pas dupliquer les données, mais il crée un clone, une opération instantanée qui n’occupe pas davantage de place.

Le concept de cet utilitaire est d’analyser les fichiers présents sur votre Mac et s’il identifie deux copies parfaites d’un même fichier, il peut remplacer l’une des deux par un clone APFS. Si vous avez cinq fichiers identiques de 100 Mo, ils occupent au départ 500 Mo d’espace disque alors qu’après le passage de Hyperspace, ils n’occuperont plus que 100 Mo : une seule version aura été pleinement conservée, les quatre autres seront remplacées par des clones qui n’occupent pas plus d’espace.

Hyperspace après une analyse de mon dossier utilisateur. Image MacGeneration.

Si cela vous paraît inquiétant, c’est parce que ça peut potentiellement être catastrophique. En théorie, vous ne perdrez rien, puisque les clones renvoient tous vers le même fichier de base tout en étant indépendants : si vous modifiez un fichier cloné par APFS, alors son contenu sera dupliqué pour ne pas modifier la source. Il faut malgré tout une grande confiance au développeur d’une app qui promet de récupérer ainsi de l’espace de stockage sur son Mac et cela tombe bien : John Siracusa est connu pour son sérieux et son approche est très prudente avec cette première version.

Lors du lancement de l’app, l’utilisateur choisit le dossier qu’il veut analyser et peut sélectionner n’importe lequel. Néanmoins, Hyperspace ne touchera pas à tout dans cette première version et en particulier, l’app ne s’approchera pas du dossier Bibliothèque, qui contient toutes les données gérées par toutes les apps installées sur votre Mac. Il y aurait pourtant plein de clones potentiels dedans, mais le développeur opte pour une démarche prudente, évoquant la possibilité d’étendre les capacités de l’app dans un deuxième temps, si tout se passe bien d’ici là. Vous pouvez aussi compter sur une documentation très complète, avec une longue foire aux questions qui détaille le fonctionnement de l’app, ce qu’elle fait et les éventuelles erreurs qu’elle pourrait rencontrer.

Hyperspace est par ailleurs une app distribuée sur le Mac App Store, ce qui ajoute une couche de sécurité. Apple l’a validée et elle respecte le bac à sable imposé aux développeurs qui souhaitent distribuer leurs apps sur la boutique dédiée au Mac. Son téléchargement est gratuit et vous pourrez avoir une idée de l’espace qui pourra être gagné sur votre SSD grâce au travail de l’utilitaire. Il faudra alors payer pour voir les fichiers en double et créer les clones afin de gagner la place.

La liste de doublons identifiés par l’app, juste avant de les remplacer par des clones. Capture App Store.

John Siracusa a manifestement cherché à contenter tout le monde, avec de multiples options de paiement. Les amateurs de licences finales peuvent payer une seule fois 59,99 € et utiliser Hyperspace aussi souvent qu’ils le souhaitent, sans limite. Pour les autres, cela coûtera 9,99 € pour un mois ou 22,99 € pour un an, avec deux options : soit un achat in-app unique (il faudra repayer pour utiliser l’app au-delà du mois ou de l’année), soit un abonnement renouvelé tous les mois ou tous les ans.

Hyperspace demande macOS 15 et son interface n’est proposée qu’en anglais.

Ubiquiti généralise l’Ethernet 10G et le Wi-Fi 7 dans les produits UniFi destinés au plus grand nombre

25 février 2025 à 21:15

Ubiquiti annonce ce soir pas moins de trois nouveaux produits, qui démocratisent l’Ethernet à 10G et le Wi-Fi 7 dans sa gamme destinée au grand public, même si ces appareils peuvent naturellement trouver place en entreprise. Le spécialiste américain des équipements de réseau vise toujours les professionnels et les particuliers qui cherchent une solution plus avancée que la box fournie par leur FAI et ces nouveaux modèles répondent plus particulièrement à ces derniers.

Les trois nouveaux produits qui viennent s’ajouter au catalogue d’Ubiquiti.

On commence avec le Dream Router 7 (318 €), un appareil qui combine toutes les fonctionnalités de l’écosystème UniFi. C’est un routeur capable de gérer une connexion à internet y compris avec la fibre la plus rapide, grâce à son port WAN en 10 gigabit au format SFP, ce qui sera parfait pour les abonnés Free (sinon, des adaptateurs existent). Côté connectique, Ubiquiti modernise le tout-en-un avec quatre ports Ethernet 2.5G, dont un dédié WAN (on peut ainsi connecter deux liens internet et prévoir un failover en cas de panne) et un qui peut fournir de l’énergie avec la norme PoE.

Le Dream Router intègre aussi une borne Wi-Fi 7 sur le dessus. Elle gère également la bande de fréquences des 6 GHz et Ubiquiti promet des débits qui pourront atteindre 5,7 Gbps dans ce cadre, avec six streams pour exploiter au mieux une connexion à internet avec fibre optique. C’est l’option parfaite si vous avez un petit logement comme un appartement et que cette borne Wi-Fi suffira à couvrir toute la surface. L’appareil offre par ailleurs toutes les fonctionnalités attendues de l’écosystème UniFi, dont Protect pour les caméras de sécurité de l’entreprise et le pare-feu complet jusqu’à 2,3 Gbps. La carte microSD de 64 Go fournie peut alors servir stocker les images et la prise PoE peut alimenter une caméra.

L’Express 7 (228 €) reprend le même concept, avec également une borne Wi-Fi 7 et de l’Ethernet 10G en entrée. La différence, qui justifie le prix plus bas, est que l’appareil se concentre uniquement sur la partie réseau, oubliant tout le reste de l’écosystème UniFi. Il propose aussi nettement moins d’options avec ses deux ports Ethernet RJ45 : un WAN 10G et un LAN 2.5G devront suffire. Malgré tout, il embarque les mêmes composants et propose de ce fait toutes les fonctionnalités de la partie Network, y compris le pare-feu qui peut encaisser 2,3 Gbps de trafic.

L’avantage de l’écosystème UniFi, c’est la modularité. Si vous avez déjà des bornes Wi-Fi Ubiquiti ou si le routeur sera placé à un endroit où avoir du Wi-Fi n’a pas de sens, alors vous aurez plutôt intérêt à vous tourner vers le Cloud Gateway Fiber (323 €). Cet appareil coûte quasiment le même prix que le Dream Router 7 alors qu’il n’intègre pas de borne Wi-Fi, mais il est nettement plus puissant en contrepartie. La connectique est plus complète avec deux WAN 10G, un RJ45 et un SFP, et en plus un deuxième SFP 10G pour apporter une connexion ultra rapide à un switch. Quatre ports Ethernet 2.5G sont aussi de la partie, dont un en PoE, ce qui sera utile pour alimenter une borne Wi-Fi 71 et bénéficier des meilleurs débits qu’elle peut offrir.

Le routeur intègre aussi un matériel plus costaud, ce qui lui permet de maintenir toutes les fonctionnalités de son pare-feu jusqu’à 5 Gbps. Jusque-là, il fallait plus que doubler le budget et monter à la Dream Machine Pro Max (666 €) pour atteindre de tels débits. Du stockage est aussi intégré pour les caméras, mais cette fois sous la forme d’un emplacement M2 dédié à un SSD NVMe qui sera bien plus costaud. En somme, c’est l’équivalent des Dream Machine Pro dans un format plus compact et ce sera parfait si vous n’avez pas de baie de brassage ou pas le budget pour les gros routeurs d’Ubiquiti qui commencent à 432 € avec des capacités désormais en retrait.


  1. En passant, les U7 Pro et U7 Pro Max ne sont plus en stock, ce qui laisse peut-être attendre un renouvellement de la gamme…  ↩︎

Qualcomm s’engage sur 8 ans de suivi logiciel sur Android : Apple poussée dans ses retranchements ?

25 février 2025 à 18:39

Après avoir été l’une des causes de la faible longévité logicielle des smartphones Android, Qualcomm veut inverser la tendance. Le concepteur de puces s’engage à fournir une prise en charge logicielle de sa plateforme Snapdragon 8 Elite pendant huit ans. Cela signifie que les fabricants qui exploitent ce système sur puce pourront proposer facilement des mises à jour majeures et des mises à jour de sécurité pendant toute cette durée.

Image Samsung/iGeneration

Qualcomm étant un acteur central de l’écosystème Android, son engagement est crucial. Le petit fabricant Fairphone était tombé sur un os quand il avait voulu prolonger la durée de vie logicielle de son Fairphone 2 il y a quelques années : Qualcomm avait arrêté le support du Snapdragon 801 dès 2018. Fairphone avait alors dû s’appuyer sur LineageOS, le principal fork d'Android, pour poursuivre ses mises à jour tant bien que mal.

En accompagnant sur le plan logiciel ses puces Snapdragon 8 Elite pendant huit ans, Qualcomm, qui a collaboré avec Google sur le sujet, devrait régler ce problème. Ses futurs plateformes Snapdragon 8 et Snapdragon 7 bénéficieront elles aussi de ce suivi longue durée. Avant cette annonce, quelques fabricants s’étaient déjà engagés à faire des efforts, en particulier Samsung et Google, qui promettent sept ans de mises à jour pour leurs smartphones.

Apple est historiquement le meilleur élève dans ce domaine, mais elle se fait rattraper. L’iPhone 6s est son modèle le mieux loti à ce jour avec six mises à jour majeures d’iOS et plus de huit ans de correctifs de sécurité. Mais d’autres s’en sortent un peu moins bien, comme l’iPhone X qui n’a eu que cinq mises à jour d’iOS.

Les engagements récents des acteurs de l’univers Android demandent encore à être vérifiés, surtout que dans le cas de Qualcomm, ce n’est qu’une partie du problème qui est résolu. Le créateur des Snapdragon va faciliter la tâche des fabricants, mais c’est à ces derniers que reviendra la responsabilité d’adapter et de distribuer les mises à jour du système et les correctifs de sécurité.

Même si Google et Samsung doivent faire leurs preuves, ils se démarquent d’Apple en annonçant clairement la couleur. Quand on achète un Pixel, on sait que l’on est parti pour sept ans de mises à jour. Quand on achète un iPhone, on sait que l’on est tranquille pendant un moment, mais on ne sait pas exactement combien de temps. Parce qu’une loi britannique l’y a obligé, Apple a indiqué en 2024 qu’elle s’engageait à fournir des mises à jour pendant au moins cinq ans. Mais cela peut être plus — on ne s'en plaindra pas — et les différents iPhone ne sont pas tous logés à la même enseigne. Apple devrait-elle fait preuve de plus de transparence ?

Parallels Desktop n’a pas correctement comblé la faille de sécurité révélée au printemps

25 février 2025 à 17:00

Le chercheur en sécurité Mickey Jin a publié sur son blog deux méthodes pour exploiter une faille de sécurité dans Parallels Desktop, une faille que l’on pensait pourtant comblée depuis des mois. En effet, il s’agit de la même faille liée à l’installateur utilisé sur les Mac Intel qui permet d’obtenir un accès root dans macOS, un défaut révélé et normalement corrigé en mai 2024. Bien des mois plus tard, ce nouveau chercheur en sécurité dispose pourtant de deux méthodes pour l’exploiter, dont une qui fonctionne encore avec la dernière version de Parallels Desktop, comme il le prouve avec cette vidéo.

S’il publie cette faille « 0-day » (jamais connue jusque-là) sans attendre de mise à jour, c’est parce qu’il l’a découverte dès le 31 mai, le lendemain de la publication de la faille initiale. Il a immédiatement notifié Zero Day Initiative (ZDI), un organisme de Trend Micro qui récompense les chercheurs en sécurité pour les failles qu’ils dénichent. L’organisme a attendu six semaines avant de commencer à vérifier les découvertes de Mickey Jin et entre temps, Parallels Desktop avait reçu une nouvelle mise à jour qui comblait trop rapidement la faille.

Le chercheur a tout aussi rapidement trouvé une autre méthode pour contourner les protections mises en place par les créateurs de Parallels Desktop. Cette fois, il a alerté l’entreprise directement et reçu une confirmation que la faille allait être analysée et corrigée le 23 juillet 2024. Puis plus rien pendant sept mois, un silence complet et l’absence de correctifs qui ont fini par convaincre Mickey Jin de publier l’information sur son blog pour avertir les utilisateurs de l’app. Pour l’heure, Parallels Desktop n’a pas communiqué sur le sujet, mais on peut espérer que la publication de la faille les pousse à corriger la faille et cette fois, le faire plus sérieusement que la précédente.

Si le sujet vous intéresse, vous trouverez sur son blog tous les détails techniques et le procédé suivi par le chercheur en sécurité pour contourner les protections en place. Dans tous les cas, la source du problème est l’outil createinstallmedia qui est utilisé pour installer Parallels Desktop et qui est remplacé par une version malveillante qui obtient les privilèges root à l’insu de l’utilisateur. Cela ne concerne que les Mac Intel, ceux sous Apple Silicon exploitent un autre composant, et votre meilleure défense jusqu’à nouvel ordre est de n’installer que le paquet fourni directement par le développeur.

Photoshop retourne sur iPhone avec une nouvelle app plus ambitieuse

25 février 2025 à 16:13

Après des déclinaisons qui ne sont pas restées dans les mémoires, Adobe relance Photoshop sur iPhone. Cette fois, il s’agit d’une application qui entend être à la hauteur de sa marque. L’éditeur a toutefois appris de ses erreurs et évite l’erreur de communication qui a gâché le lancement de Photoshop pour iPad en 2019 : on ne nous promet pas un « vrai » Photoshop sur iPhone, mais une version qui comprend les fonctionnalités essentielles dans une interface adaptée.

Photoshop sur iPhone. Image iGeneration.

De fait, ce n’est pas l’interface austère du Photoshop historique qui s’affiche sur l’écran de l’iPhone, mais une interface véritablement pensée pour les petits écrans et les créations sur le pouce. Les outils sont rassemblés dans une barre en bas de l’écran et l’application facilite autant que possible les opérations en suggérant des modifications populaires.

Lors d’une conférence de presse, Adobe a montré comment cette version de Photoshop pour iPhone pouvait servir à créer facilement une pochette pour une playlist Spotify. L’application se destine à ce genre de petites créations qui prend juste quelques minutes et qui ne demande pas une grande précision. Comme elle est compatible avec les autres versions de Photoshop, elle peut aussi servir à modifier un projet démarré sur Mac, mais elle ne se prête clairement pas aux gros travaux.

Image iGeneration

Ses fonctionnalités de base, comme les outils de sélection, les calques, les masques, les pinceaux et la correction localisée sont utilisables gratuitement. Mais il y a aussi des fonctionnalités payantes, parmi lesquelles des fonctions d’IA générative avec Firefly, des outils supplémentaires (Baguette magique, Supprimer, Tampon de duplication…) et des polices en plus.

C’est le moment où il faut plonger dans la jungle des abonnements d’Adobe. Si vous disposez d’un abonnement au Creative Cloud qui comprend Photoshop, vous avez accès à l’intégralité de Photoshop sur iPhone. Sinon, l’éditeur propose un nouvel abonnement qui comprend tout Photoshop sur iPhone ainsi que Photoshop sur le web à 7,99 $/mois ou 69,99 $ par an.

Preuve que son offre est compliquée, Adobe a retiré temporairement Photoshop Express de l'App Store sur certains marchés, dont la France, afin que les utilisateurs se dirigent en priorité vers Photoshop « tout court ». Si vous l'aviez téléchargée au prélable, vous pouvez continuer d'utiliser Photoshop Express. Adobe n'a pas annoncé son abandon pur et simple, en tout cas pour l'instant.

Image Adobe

Photoshop pour iPhone requiert iOS 17 au minimum. Si vous avez un smartphone Android, il va falloir patienter un petit peu. Adobe prévoit de lancer une version pour la plateforme de Google dans le courant de l’année, sans plus de précision.

Apple aurait trouvé comment éliminer le pli visible pour son futur iPhone pliant

25 février 2025 à 15:39

D’après le site coréen ETNews, les travaux auraient bien avancé sur le futurs iPhone pliant, que l’on attend courant 2026 si l’on en croit les rumeurs. Apple serait en train de finaliser la liste de composants qui entreront dans la composition de cet appareil que l’on peut plier librement. L’entreprise aurait aussi trouvé comment éliminer le pli caractéristique que l’on trouve au milieu de toutes les dalles pliantes mises sur le marché jusque-là. Si l’on en croit la rumeur, éliminer toute rainure au milieu de l’appareil aurait été une priorité absolue par Apple, qui compterait notamment sur ce point pour se distinguer.

Le Find N5 d’Oppo, l’un des smartphones pliants les plus impressionnants à l’heure actuelle. Celui d’Apple utiliserait toutefois des ratios différents, d’après les rumeurs. Capture vidéo MKBHD.

Un sous-traitant cité anonymement par ETNews indique ainsi qu’Apple aurait décidé de tout faire pour éliminer le pli, sans se soucier de la dépense. Pour y parvenir, l’entreprise aurait travaillé avec toutes les entreprises impliquées pour développer un tout nouveau matériau destiné à recouvrir l’écran. Samsung Displays devrait fournir la dalle OLED conçue exclusivement pour cet iPhone pliant et Corning, créateur du Gorilla Glass, aurait été mis à contribution pour parvenir à plier l’écran sans laisser de marque au milieu. Enfin, Amphenol — à qui l’on doit les charnières de Mac portables — devrait fournir la charnière, composant essentiel d’un tel produit, avec là encore une mise au point spécifique pour répondre aux exigences de la Pomme.

Si la liste de sous-traitants est sur le point d’être finalisée comme l’annonce le site, cela signifie que le développement de l’appareil est lui aussi (quasiment) terminé. Tout ceci s’annonce prometteur pour une sortie à l’automne 2026, ce qui est aussi ce que Mark Gurman envisage dans sa dernière newsletter.

Profitez d’Incogni à prix réduit : l'abonnement annuel à - 55 % avec ce code promo

25 février 2025 à 15:02

Nos informations personnelles circulent partout sur Internet, souvent à notre insu. Les courtiers en données les collectent, les revendent et nous exposent à du spam incessant, des appels publicitaires et même des risques d’usurpation d’identité...

Mais il existe une solution efficace pour reprendre le contrôle : Incogni.

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Comment fonctionne Incogni ?

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Pourquoi choisir Incogni ?

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Ne laissez plus vos informations personnelles entre les mains des courtiers. Cette promotion est limitée dans le temps, alors foncez !

App Store : Phil Schiller admet avoir eu des doutes sur la commission de 27 % sur les achats externes

25 février 2025 à 14:46

Dans l’interminable procès qui l’oppose à Epic, Phil Schiller a reconnu une nouvelle pratique problématique de la part d’Apple. Alors que le créateur de Fortnite s’oppose depuis longtemps à la commission de 30 % prélevée par Apple sur les achats intégrés sur iOS, la Pomme autorise depuis l’année dernière aux États-Unis des achats externes… sur lesquels elle prend toujours une commission, en l’occurrence de 27 %.

Appelé à la barre le 24 février, Phil Schiller a admis qu’il avait eu de sérieux doutes sur le bien-fondé de cette nouvelle commission, rapporte AP. Il a affirmé qu’il s’était même opposé à cette mesure au départ et qu’il était inquiet de voir l’App Store devenir « une organisation qui doit collecter de l’argent auprès des développeurs » — ce qui est déjà le cas, pourtant.

Le message affiché par Apple avant d'être conduit sur le site web du développeur pour réaliser l'achat externe.

Finalement la commission a bien été mise en place, et comme c’est toujours le vétéran qui a le dernier mot sur tout ce qui concerne l’App Store, la responsabilité lui revient.

Alors que la Cour suprême des États-Unis a refusé de se prononcer sur l’affaire entre Epic et Apple, la juge Yvonne Gonzalez Rogers a ordonné à cette dernière d’assouplir les méthodes de paiement dans l’écosystème iOS. C’est toujours dans ce contexte que Phil Schiller avait reconnu l’année dernière que les modes de paiement alternatifs n’étaient pas beaucoup utilisés. On se demande bien pourquoi quand on voit que la commission de 27 % sur les achats externes est quasiment identique à celle sur les achats qui passent par Apple.

App Store : Phil Schiller admet que les modes de paiement alternatifs ne sont pas assez utilisés

App Store : Phil Schiller admet que les modes de paiement alternatifs ne sont pas assez utilisés

La juge pourrait forcer la Pomme à procéder à des changements plus significatifs concernant les paiements sur l’App Store. L'entreprise est aussi dans le collimateur de la Commission européenne à ce sujet.

Anthropic lance un Claude 3.7 qui raisonne, Perplexity prépare un navigateur

25 février 2025 à 13:45

Il n’y a pas que ChatGPT dans la vie. Loin de là, même. Deux rivaux d’OpenAI viennent de faire coup sur coup deux annonces intéressantes. Anthropic a mis à disposition Claude 3.7 Sonnet, un nouveau modèle de langage « hybride » qui est capable de « raisonner » pour mieux répondre aux questions complexes.

Depuis quelques mois, les modèles à raisonnement se multiplient : OpenAI o1 et o3, DeepSeek-R1, Gemini 2.0 Flash Thinking… La différence entre Claude 3.7 et ces modèles, c’est qu’il ne s’agit pas d’un modèle à part entière qu’il faut sélectionner spécifiquement. La fonction de raisonnement avancée est intégrée dans le modèle standard d’Anthropic et ainsi plus accessible.

Dans le cadre blanc, le raisonnement étape par étape de Claude 3.7. En dessous, sa réponse finale. Image Ars Technica.

Comme o1 ou DeepSeek-R1, Claude 3.7 montre ses « réflexions » étape par étape qui le conduisent à répondre de telle ou telle manière à la question complexe qui a été posée. S’il est intégré dans le modèle, ce raisonnement avancé n’est pas automatique pour autant, c’est à l’utilisateur de le sélectionner avant d’envoyer sa requête. De plus, il est réservé aux abonnés Pro à 18 €/mois HT. OpenAI prévoit de prendre une voie similaire en fusionnant ses modèles classiques et ses modèles à raisonnement avec GPT-5.

Raisonnement avancé mis à part, Claude 3.7 est présenté comme plus précis que la version 3.5 qui prévalait jusque-là. Anthropic a par ailleurs lancé en bêta Claude Code, un « agent » capable d’assister les développeurs dans diverses tâches de programmation (exploration de code, exécution de tests, commits…).

Dans le même temps, Perplexity, le service qui mêle un modèle de langage à un moteur de recherche, a annoncé un gros projet : la création d’un navigateur web. Nommé Comet, il est décrit comme « un navigateur pensé pour la recherche assistée ».

Comet: A Browser for Agentic Search by Perplexity

Coming soon. pic.twitter.com/SwVSwudgtN

— Perplexity (@perplexity_ai) February 24, 2025

L’application est censée sortir « prochainement », mais on ne sait rien de ses fonctionnalités, de son interface ou encore de son moteur à l’heure actuelle. OpenAI envisagerait également de créer son propre navigateur web.

Plein de MacBook Pro 16" M3 Pro/Max en promo à des prix attractifs

25 février 2025 à 12:41

Plusieurs MacBook Pro 16" M3 Pro et M3 Max sont en ce moment en promotion chez Boulanger. Pour chaque machine, la remise s’élève à plus de 600 euros par rapport au tarif de lancement ainsi qu’à l’équivalent de la génération M4. Par exemple, le MacBook Pro 16" M3 Pro de base (18 Go de RAM, 512 Go de stockage) est vendu 2 229 €, soit 770 € de moins qu’au départ et 670 € de moins que le M4 Pro.

MacBook Pro 16" M3 Max. Image MacGeneration.

Voici toutes les configurations de MacBook Pro 16" concernées :

  • M3 Pro 12 coeurs, 18 Go de RAM, 512 Go de stockage, argent : 2 229 €
  • M3 Pro 12 coeurs, 18 / 512 Go, noir : 2 229 €
  • M3 Pro 12 coeurs, 36 / 512 Go, argent : 2 599 €
  • M3 Pro 12 coeurs, 36 / 512 Go, noir : 2 599 €
  • M3 Max 14 coeurs, 36 Go / 1 To, argent : 3 199 €
  • M3 Max 14 coeurs, 36 Go / 1 To, noir : 3 199 €
  • M3 Max 16 coeurs, 48 Go / 1 To, argent : 3 699 €
  • M3 Max 16 coeurs, 48 Go / 1 To, noir : 3 499 €

Le MacBook Pro 16" M3 Pro/Max est un grand ordinateur portable à la fois très plaisant et très puissant. La génération M4 Pro/Max sortie en fin d’année dernière a apporté un écran mat en option, des ports Thunderbolt 5, une webcam plus avancée et des progrès au niveau du système sur puce, mais l’écart de prix avec les promos peut faire oublier ces avantages.

Test des MacBook Pro M3 Pro et M3 Max : des champions hors norme

Test des MacBook Pro M3 Pro et M3 Max : des champions hors norme

Promo : un MacBook Pro 14" M3 Max à 2 799 € (- 30%)

Promo : un MacBook Pro 14" M3 Max à 2 799 € (- 30%)

iPhone 16 : Apple et l’Indonésie auraient trouvé un accord

25 février 2025 à 12:30

Apple et l’Indonésie auraient enfin trouvé un accord, mettant un terme à un conflit ouvert depuis le mois d’octobre dernier et permettant le retour à la vente dans le pays des iPhone 16. Rien n’est encore officiel, c’est Bloomberg qui évoque cette signature en citant des sources dans la confidence. Le ministère de l’Industrie indonésien pourrait signer un accord dès cette semaine, levant par la même occasion l’interdiction de la vente des derniers iPhone.

Image iGeneration.

Cet accord répond à une série de promesses d’Apple, qui avait déjà proposé en décembre d’investir un milliard de dollars dans le pays. Cela n’a manifestement pas été suffisant et Bloomberg indique que l’entreprise a aussi accepté d’ouvrir un centre de recherches en Indonésie ainsi que d’investir dans l’éducation des étudiants en développement. Il avait été question à un moment de produire des iPhone sur place, mais ça ne serait finalement pas au programme. Le milliard investi dans le pays devrait bien servir en revanche à produire des AirTags, comme prévu.

Si l’accord est bel et bien signé, ce sera une belle victoire politique pour la stratégie de Prabowo Subianto, président de l’Indonésie également depuis octobre. Apple n’avait jusque-là pas réalisé de gros investissements dans le pays et l’entreprise a cédé face à l’interdiction d’y vendre les iPhone 16. Comme le rappelle Bloomberg, le marché indonésien n’est pas négligeable avec ses 278 millions d’habitants et le smartphone pommé n’est même pas dans le top 5 des ventes. Tim Cook espère sûrement changer cela et n’hésite pas à promettre des sommes importantes pour y parvenir.

Dans une réalité parallèle, le Sigma BF est un appareil photo conçu par Apple

25 février 2025 à 11:30

Sigma a présenté un nouvel appareil photo et le BF, c’est son nom1, aurait pu sortir des couloirs de Cupertino dans une autre réalité. Le fabricant japonais a repris la méthode de fabrication de bon nombre de produits pommés et se vante ainsi d’avoir créé le premier appareil photo « unibody » : le BF est conçu à partir d’un gros bloc d’aluminium, patiemment taillé et modelé pour aboutir à la forme finale qui reste ainsi d’un seul tenant. Même la vidéo de présentation sur fond blanc évoque celles produites par Apple il y a quelques années et il ne manquerait plus que la voix de Jony Ive pour qu’on se croie de retour à la fin des années 2000.

La démarche de Sigma évoque aussi celle d’Apple par bien des aspects. Le BF est un appareil photo assez radical par ses choix techniques et son ergonomie simplifiée. Le constructeur a décidé d’oublier bon nombre de caractéristiques que l’on pouvait tenir comme acquises : très peu de boutons, un seul connecteur, pas de viseur, stockage interne… c’est un appareil photo repensé et simplifié que propose l’entreprise. L’ergonomie a été revue autour d’une poignée de contrôles seulement : outre le bouton déclencheur maintenu sur le dessus, il y a trois boutons au dos et une molette qui évoque vaguement celle de l’iPod. L’écran principal est tactile, même si on peut tout faire en utilisant ces contrôles dédiés, tandis qu’un deuxième petit écran affiche l’option actuellement sélectionnée.

Pas de carte mémoire dans le BF, Sigma a opté pour 230 Go de stockage interne. De quoi stocker plus de 14 000 images en JPEG, 4 300 RAW ou encore 150 minutes de vidéo dans la meilleure qualité proposée, c’est-à-dire du 6K à 30 images par seconde. Une unique prise USB-C à la norme 3.2 servira autant à décharger cet espace de stockage (pas de Wi-Fi au programme, bizarrement) qu’à charger la batterie… qui reste amovible, c’est l’une des rares idées conservées sur ce tout nouveau design. Une batterie doit permettre de prendre environ 260 photos ou une heure de vidéo, alors autant dire qu’en avoir plusieurs ne sera pas inutile à l’usage.

Au cœur du BF, on retrouve un capteur full-frame de 24,6 mégapixels. La face avant est largement occupée par la monture de type L qui accueille des objectifs, sachant que Sigma vendra l’appareil nu et que le fabricant japonais est surtout connu pour ses objectifs. Neuf modèles spécialement conçus pour le BF sont commercialisés, en noir et argent comme l’appareil photo lui-même. Comme c’est une monture standard, on pourra naturellement utiliser des objectifs d’une autre marque en fonction de ses besoins et de son budget, c’est tout l’intérêt d’un tel appareil. Côté photo, le fabricant a aussi prévu 13 styles photographiques modes de couleur, pour donner un style particulier aux images en un clic.

Le Sigma BF sera commercialisé dans la teinte naturelle de l’aluminium ou en noir. Image Sigma.

Sigma vendra le BF à partir du mois d’avril à 2 000 € nu, en noir ou argent. On devrait le retrouver en France via le revendeur officiel du constructeur.


  1. Qui signifie apparemment « Beautiful Foolishness », que l’on pourrait traduire par splendide absurdité, une bonne manière de ne pas se prendre trop au sérieux.  ↩︎

OQEE améliore son lecteur vidéo sur Apple TV

25 février 2025 à 11:00

OQEE, le service de télévision de Free, s’améliore sur Apple TV. Une nouvelle version de l’application comprend un tout nouveau lecteur vidéo censé simplifier l’accès aux fonctionnalités. D’après les premiers retours des utilisateurs, ce nouveau player est effectivement bien meilleur que l’ancien.

Le player de votre Apple TV se fait une beauté

Profitez d'un contrôle du direct et d'un accès aux fonctionnalités simplifiés pic.twitter.com/I9zg6JwXhL

— OQEE by Free (@OQEEbyFree) February 24, 2025

L’accès à OQEE est inclus dans toutes les offres Freebox ainsi que dans le forfait Free Mobile 5G à 19,99 €/mois et dans la Série Free autour de 10 €/mois. La bonne tenue de l’application tvOS est particulièrement importante, car l’opérateur propose toujours l’Apple TV 4K comme décodeur (à 2,99 €/mois pendant 48 mois) avec la Freebox Pop. L’Apple TV livrée par Free a d’ailleurs une télécommande spéciale, plus classique dans la forme que la Siri Remote d’Apple.

Quelle télécommande utilisez-vous avec votre Apple TV ?

Quelle télécommande utilisez-vous avec votre Apple TV ?

Le lancement du MacBook Air M4 semble se rapprocher : des benchmarks émergent

25 février 2025 à 10:30

Un indice de plus pointe vers l’arrivée très prochaine du MacBook Air M4. Non seulement Mark Gurman a récemment répété que la commercialisation était prévue pour le mois de mars, mais en plus une poignée de benchmarks crédibles ont fait surface.

MacBook Air M3 13" et 15". Image MacGeneration.

Ces mesures effectuées sur Geekbench concernent un « Mac16,12 », l’identifiant du futur MacBook Air 13" à puce M4. La machine testée est équipée d’un CPU à 10 cœurs et de 24 Go de mémoire vive. Sur le test GPU de Geekbench 6, elle réalise un score de 55 000 points environ, ce qui est similaire à la puce M4 avec 10 cœurs GPU du dernier iMac et des derniers iPad Pro.

Cette configuration ne sera sans doute pas celle de base. D’une part, on s’attend à ce que le MacBook Air M4 n’ait « que » 16 Go de RAM par défaut, comme le MacBook Pro M4. D’autre part, une version de la puce M4 avec 8 cœurs GPU est intégrée dans l’iMac d’entrée de gamme, et c’est peut-être celle-ci que l’on retrouvera dans le futur ultraportable.

À part cette nouvelle puce, la nouvelle génération de MacBook Air aura sans doute une webcam compatible avec les fonctions Cadre centré et Desk View, à l’instar des autres Mac M4.

Microsoft a testé une version gratuite de Microsoft 365, avec de la pub et des fonctions en moins

25 février 2025 à 10:00

Microsoft envisage de proposer une option supplémentaire pour utiliser sa suite bureautique Microsoft 365 (qui s’appelait jusque-là Office 365). Ceux qui ne souhaitent pas payer l’abonnement normalement associé à cette offre pouvaient déjà utiliser les versions web gratuitement. Comme l’a repéré le site Beebom, la firme de Redmond a aussi testé une autre option : pour certains utilisateurs, il était possible de télécharger l’app pour les ordinateurs depuis le site officiel et au lancement, de choisir de ne pas se connecter avec un compte pour valider l’abonnement. Le cas échant, ces utilisateurs bénéficiaient des apps de la suite bureautique gratuitement, mais avec des limites et de la publicité.

Microsoft Word en version gratuite, avec une publicité difficile à rater sur le côté. Image Beebom.

C’est écrit au passé, car Microsoft a signalé à PC World qu’il s’agissait d’un « test limité » qui a été effectué auprès de quelques utilisateurs. L’entreprise ajoute qu’il n’y a pour l’heure aucun plan pour généraliser cette offre gratuite, même si cela pourrait évidemment changer si les tests sont jugés concluants. Quoi qu’il en soit, il semble bien que l’essai soit désormais terminé et il ne concernait que la version pour Windows, l’app macOS n’a même pas bénéficié de la phase de test.

Cette version gratuite se distingue tout d’abord par la présence de publicités, dont une affichée en permanence sur le côté droit de l’interface. Sur les captures d’écran partagées par Beebom, il s’agit à chaque fois de publicités Microsoft, ce qui est logique dans le cadre d’un test à petite échelle. On imagine que si l’idée était concrétisée et que l’on avait un Microsoft 365 gratuit pour les ordinateurs, cet encart publicitaire serait largement ouvert pour afficher du contenu d’autres entreprises. C’est déjà bien visible, mais le site précise qu’une publicité vidéo de 15 secondes est jouée toutes les quelques heures, sans le son fort heureusement.

L’autre limite concerne les fonctionnalités présentes dans cette déclinaison gratuite. La plus grosse concerne peut-être l’enregistrement des fichiers, qui ne peut plus se faire en local : à la place, tous les documents sont forcément sauvegardés dans OneDrive, le stockage dans le cloud de Microsoft. Plusieurs fonctions sont aussi grisées, indiquant qu’elles ne sont pas disponibles sans payer. La liste exhaustive a été collectée par Beebom et on note des absences dans de nombreux domaines, même si l’essentiel est maintenu. Dans Word, par exemple, il manque tous les outils de design et de dessin avec quelques fonctionnalités plus basiques, comme l’espacement interligne, qui ne sont pas présentes. Excel perd toutes les fonctions pour faire pivoter des tableaux et, plus étrangement, la possibilité de modifier un thème et de changer les polices et couleurs des tableaux. Dans PowerPoint, tous les outils d’animation disparaissent notamment.

La fenêtre d’enregistrement de documents dans la version gratuite est limitée à OneDrive. Image Beebom.

Selon les besoins, ces fonctions manquantes pourraient être rédhibitoires ou alors indolores. Une chose est sûre, il ne s’agirait pas de financer les versions complètes avec de la publicité, Microsoft a testé une voie intermédiaire où le paiement resterait la seule option pour une expérience complète. Reste à savoir si l’expérimentation sera abandonnée sans suite ou si on aura un jour la possibilité d’utiliser Microsoft 365 sur son Mac ou PC sans payer.

Safari : comment remplacer Google par ChatGPT Search comme moteur de recherche

25 février 2025 à 08:15

La dernière mise à jour de ChatGPT permet d'utiliser son service Search comme moteur de recherche par défaut dans Safari. Une fois l'app d'OpenAI téléchargée dans sa dernière version depuis l'App Store, une extension est proposée pour faire de ChatGPT Search le moteur de recherche de Safari, en lieu et place de Google ou d'un autre.

Pour ce faire, allez dans les réglages de Safari puis dans « Extensions » et touchez « Recherche ChatGPT » pour accorder les autorisations requises. Une fois de retour dans Safari, touchez l'icône des extensions (en forme de pièce de puzzle) dans la barre d'URL. Sélectionnez « Recherche ChatGPT » et accordez l'autorisation de votre choix.

Image iGeneration.

Ceci fait, l'extension va diriger vers ChatGPT Search les requêtes tapées dans la barre de recherche du navigateur. Après quelques essais, ça fonctionne de façon un peu laborieuse. Dans mon cas, après avoir saisi la requête, la page d'accueil de ChatGPT s'affiche bien, mais sans fournir de réponse, elle est en mode d'attente d'une question. C'est en touchant la barre de recherche de Safari, pour valider à nouveau la requête qui y est affichée sous la forme d'une URL, que le transfert a lieu et que les réponses s'affichent. Ce fonctionnement un peu fastidieux n'est peut-être pas identique chez tout le monde.

La recherche avec ChatGPT Search depuis Safari (à gauche), et depuis l'app ChatGPT (à droite). Image iGeneration.

On peut cependant continuer de préférer utiliser l'app d'OpenAI, pour avoir une interface moins encombrée, ou se servir d'un signet vers ChatGPT tout en gardant Google comme moteur par défaut.

OpenAI lance ChatGPT Search

OpenAI lance ChatGPT Search

SearchGPT : OpenAI expérimente un moteur de recherche intégré à terme dans ChatGPT

SearchGPT : OpenAI expérimente un moteur de recherche intégré à terme dans ChatGPT

À partir d’avant-hierMacG.co

Promo : un MacBook Pro 14" M3 Max à 2 799 € (- 30%)

24 février 2025 à 22:16

Le MacBook Pro 14" M3 Max de base est vendu 2 799 € par Boulanger sur Rakuten en ce moment. C’est une configuration particulière et un tarif qui n’est pas à la portée de toutes les bourses, mais la promotion mérite bel et bien d’être signalée, car il s’agit d’une remise de 30 %. Cette machine coutait en effet 3 999 € à sa sortie fin 2023. Sa remplaçante avec puce M4 Max coûte pour sa part 3 799 €.

MacBook Pro 14" M3 Max noir sidéral. Image MacGeneration.

Ce MacBook Pro 14" M3 Max à moins de 3 000 € est donc une excellente affaire. C’est toujours aujourd’hui une bête de course capable de traiter très rapidement de lourdes tâches et de faire tourner assez confortablement des jeux exigeants. Cet ordinateur a 36 Go de mémoire vive, 1 To de stockage, un très bel écran mini-LED et une autonomie rassurante.

Test des MacBook Pro M3 Pro et M3 Max : des champions hors norme

Test des MacBook Pro M3 Pro et M3 Max : des champions hors norme

La génération M4 Pro/Max a apporté un écran mat en option, des ports Thunderbolt 5, une webcam plus avancée et des progrès au niveau du système sur puce, mais l’écart de prix avec la promo en cours fait facilement oublier ces avantages.

La première bêta d’iOS 18.4 n’est plus disponible sur les iPhone 12 et quelques iPad

24 février 2025 à 21:21

Quand on vous dit qu’il faut toujours sauvegarder votre appareil avant d’installer une bêta… Apple a retiré la première bêta d’iOS 18.4 pour tous les iPhone 12 à la suite d’un problème, signale le fin limier @aaronp613. Cette version fait apparemment redémarrer en boucle certains iPhone 12, 12 mini, 12 Pro et 12 Pro Max.

iPhone 12 et iPhone 12 Pro. Image iGeneration.

De la même manière, Apple ne signe plus la bêta pour les versions cellulaires de l’iPad 8, l’iPad Air 4 et les iPad Air M2, ce qui signifie donc que la préversion ne peut plus être installée sur ces tablettes. De plus, la première bêta de watchOS 11.4 n’est plus disponible pour les Apple Watch Series 6.

Si vous possédez l’un de ces appareils, ne soyez donc pas étonné si aucune bêta ne vous est proposée à l’heure actuelle. Et si vous faites partie des malheureux testeurs affectés par un bug bloquant, il ne vous reste plus qu’à restaurer votre appareil avec votre dernière sauvegarde.

iOS 18.4 et macOS 15.4 en bêtas publiques avec Apple Intelligence

24 février 2025 à 19:33

Quelques jours après les versions destinées aux développeurs, voici les premières bêtas publiques d’iOS 18.4, iPadOS 18.4 et macOS Sequoia 15.4, notamment. Ces bêtas ont un intérêt tout particulier, puisqu’elles apportent Apple Intelligence en français dans l’Union européenne. Vous pouvez donc désormais tester les nouvelles fonctions d’IA sans compte développeur et sans bidouilles.

Une partie des fonctions d’Apple Intelligence. Image iGeneration.

Pour télécharger les bêtas publiques, vous devez d’abord vous inscrire sur le site beta.apple.com. Après l’inscription, vous pourrez sélectionner ces versions dans les réglages de mises à jour de vos appareils. Par précaution, sauvegardez votre iPhone, votre Mac et vos autres terminaux avant d’installer la mise à jour.

Outre Apple Intelligence, iOS 18.4 et macOS 15.4 amènent les catégories de Mail, de nouvelles options de tri dans Photos, de la musique d’ambiance et une rangée d’icônes supplémentaires sur CarPlay. Les versions finales seront disponibles début avril.

iOS 18.4 permet de changer les apps de navigation et de traduction par défaut

24 février 2025 à 18:00

La rubrique Apps par défaut de l’application Réglages gagnera deux nouvelles entrées dans iOS 18.4. Pour la première fois, Apple vous permettra de remplacer l’application Plans par l’application de cartographie de votre choix et l’application Traduire par l’application de traduction de votre choix. S’il reste encore quelques applications indéboulonnables, Apple ne peut plus se reposer sur la seule force des choix par défaut, grâce à la pression de la législation européenne.

Le choix des applications par défaut dans iOS 18.4. Image iGeneration.

S’il est possible de changer le navigateur et le courrielleur par défaut depuis iOS 14, il a fallu attendre iOS 18.2 pour voir apparaitre une rubrique Apps par défaut dans l’application Réglages. Il faut dire qu’entretemps, la législation européenne (et, dans une moindre mesure, britannique et coréenne) s’est attaquée aux applications préinstallées et ineffaçables, qui forment une muraille empêchant l’assaut de la concurrence.

Apple doit maintenant laisser le choix des applications pour passer (et filtrer) des appels, envoyer des messages, enregistrer et remplir des mots de passe et payer avec la puce NFC. La rubrique Apps par défaut centralise ces réglages, qui comptent aussi le choix du clavier, et s’enrichira donc de deux nouvelles entrées dans iOS 18.4. Rien ne vous empêchera d’utiliser, par exemple, Google Maps pour naviguer et DeepL pour traduire.

Le choix par défaut conserve toute sa force — qui ira fouiner au fin fond de l’application Réglages pour le changer ? Cela explique que celui du navigateur doive être présenté lors de la configuration initiale. Il n’en demeure pas moins que l’existence même du choix ouvre la possibilité d’une concurrence et donc d’une réponse pour la contenir. Or si Plans s’est beaucoup amélioré ces dernières années, Traduire languit et pourrait profiter d’un coup de fouet.

Jonathan Ive continue d’ignorer la consigne de Steve Jobs en se demandant ce qu’il aurait fait

24 février 2025 à 17:15

Invité d’une émission de la radio britannique BBC 4, Jonathan Ive a notamment révélé qu’il continuait régulièrement de se demander ce que Steve Jobs aurait fait s’il était encore vivant. En contradiction avec les consignes du principal intéressé qui, se sachant condamné par le cancer, a essayé de convaincre tous ses collègues de ne pas rester bloqué dans ce schéma de pensée. On n’oublie pas si facilement une relation professionnelle de près de 15 ans, surtout avec quelqu’un d’aussi charismatique et intense que l’était le cofondateur d’Apple.

Discussion entre Jonathan Ive et Steve Jobs.

Steve Jobs, qui aurait fêté aujourd’hui son soixante-dixième anniversaire s’il n’était décédé en 2011, a tout de suite compris l’ancien designer d’Apple, comme ce dernier l’a expliqué dans le cours de l’interview. Il avait du mal à communiquer ses idées, mais Steve Jobs a compris ce qu’il pensait et ressentait dès son retour à la tête d’Apple en 1997. Comme on peut l’imaginer, sa mort a laissé un grand vide et Jony Ive glisse même qu’il n’a rien pu lire à son sujet pendant dix ans.

Même s’il ne le dit pas ainsi, on peut présumer que son départ d’Apple était inévitable dès lors que Steve Jobs n’y était plus. Il a officiellement pris toujours plus de responsabilités au point de devenir le seul responsable du design au sein de Cupertino, tant pour le matériel que le logiciel, mais Jonathan Ive a petit à petit délaissé son travail et il a fini par quitter Apple pour former son propre cabinet de design en 2019. Il travaille désormais sur différents projets, dont un avec Sam Altman d’OpenAI.

Pas un mot pendant l’interview sur le sens de cette collaboration, même si le designer est apparemment enthousiaste. Il indique même que c’est « probablement la première fois de ma carrière que je suis inspiré de cette manière par une possibilité », ce qui rend tout de même un petit peu curieux et laisse espérer qu’il ne s’agit pas que d’un clone de l’Ai Pin

Apple active (à moitié) le réseau Localiser en Corée du Sud

24 février 2025 à 16:30

Vous pouvez localiser votre iPhone depuis 2009… sauf en Corée du Sud. Pourquoi ? Cela reste un mystère : la Commission coréenne des communications a toujours maintenu que rien ne s’y opposait. Alors que le sujet a refait surface à la faveur d’une pétition, le régulateur semble avoir convaincu Apple de mettre fin à cette situation. Avec iOS 18.4, le réseau Localiser sera enfin disponible en Corée du Sud.

La localisation d’appareils (mais pas encore des AirTags) en Corée du Sud. Image iGeneration.

Depuis quinze ans, c’est la même rengaine, « le partage de la position n’est pas disponible en Corée du Sud ». La législation sur les télécommunications ne semble pas en cause, d’abord parce que la Commission coréenne des communications l’a dit et répété cent fois, mais aussi et surtout parce que le réseau Localiser et les autres fonctionnalités de localisation des appareils fonctionnent dans les iles au large de la péninsule coréenne. Autrement dit : Apple bloque volontairement (et mal) leur fonctionnement dans le pays du matin frais.

La loi exigeant la conservation des données de localisation pendant six mois n’est pas plus coupable, puisque la firme de Cupertino les collecte pour d’autres usages. Seul l’argument parfois manié par Apple, celui d’un manque de précision des données cartographiques, semble tenir la route. Le gouvernement coréen interdit l’exportation des cartes au 5 000e et fournit seulement des cartes au 25 000e en-dehors des frontières du pays. Mais cela n’explique pas pourquoi le réseau Localiser est désactivé sur le sol coréen.

La clientèle locale lamente de longue date cette décision visiblement arbitraire. Bien qu’elle n’ait pas atteint les 50 000 signatures qui auraient garanti son examen devant la représentation nationale, la pétition lancée en juillet dernier par un collectif d’utilisateurs semble avoir débloqué la situation. La Commission coréenne des communications a repris langue avec Apple, qui a annoncé en septembre que le réseau Localiser et les fonctionnalités de localisation des appareils seraient disponibles en avril 2025.

Nous y sommes, ou plutôt, nous y serons avec iOS 18.4. La prochaine mise à jour du système, active le réseau Localiser, mais son fonctionnement est encore très aléatoire, c’est après tout une bêta. Notre collègue sur place ne peut pas localiser ses AirTags et, inversement, son téléphone détecte des écouteurs qui ne lui appartiennent pas. Gageons que les choses rentreront dans l’ordre lorsque les millions d’appareils compatibles seront mis à jour.

Rumeur : la famille d’iPhone 17 au complet avec ces quatre schémas techniques

24 février 2025 à 15:45

Majin Bu a publié une image qui représenterait la famille d’iPhone 17 telle qu’Apple devrait la présenter en septembre prochain. Il ne s’agit pas (encore ?) de photos, mais de schémas « CAD », qui servent aux accessoiristes pour préparer des coques et autres produits destinés aux smartphones. Ces dessins techniques représentent les volumes avec suffisamment de précision pour créer ces accessoires, ils ne donnent en revanche qu’une idée vague de l’aspect final, puisque l’on n’a pas les matériaux.

Les dessins CAD de la famille, avec de gauche à droite : iPhone 17 Air, iPhone 17, iPhone 17 Pro Max et iPhone 17 Pro. Image @MajinBuOfficial@x.

C’est d’ailleurs ce qui expliquerait les zones rouges sur les deux 17 Pro. D’après une autre source citée par MacRumors, il pourrait s’agir d’une partie en verre insérée sur un dos par ailleurs en métal, a priori de l’aluminium. Ce n’est pas la première fois que l’idée flotte dans les couloirs des rumeurs et ces deux gros carrés rouges disgracieux apporteraient en réalité du crédit aux schémas.

L’iPhone 17 Pro troquerait le titane contre de l’aluminium

L’iPhone 17 Pro troquerait le titane contre de l’aluminium

D’ailleurs, si Majin Bu n’a pas toujours été fiable par le passé, tous les fuiteurs habituels semblent s’être mis d’accord pour apporter de la crédibilité à cette dernière fuite. Il faudra manifestement s’y faire, les futurs iPhone 17 devraient troquer le bloc dédié aux appareils photos dans le coin à une barre sur toute la longueur… sauf pour le modèle de base qui garderait les deux objectifs alignés sur le côté comme sur le 16. D’après ces schémas, l’iPhone 17 Air qu’on annonce ultra-fin ainsi que les deux Pro auraient tous trois une barre sur toute la largeur, une idée qui rappelle ce que Google a fait depuis des années avec ses Pixels.

Le changement de design devrait en tout cas être particulièrement visible au dos, après plusieurs années avec la même idée. Le choix de deux matériaux est intriguant, même s’il ne concerne que les deux Pro manifestement, les iPhone 17 et 17 Air restant sur du verre seulement d’après ces schémas. Est-ce qu’Apple gommera visuellement les différences entre les deux matériaux ou au contraire jouera sur le côté bi-tons ? Il faudra attendre les photos pour en juger et savoir si ce style assez à la mode (notamment dans le monde automobile) se retrouvera sur les iPhone.

Ce que les schémas montrent bien en revanche, c’est que malgré la barre dédiée aux appareils photos au dos, les objectifs devraient toujours dépasser légèrement. On croise les doigts pour que ces iPhone soient malgré tout enfin stables quand on les pose sur le dos. Cela fait bien des années que ce n’est plus le cas, coque ou pas, et souvenez-vous, c’était quand même agréable d’avoir un ensemble bien stable.

Susan Kare ajoute une touche de luxe à votre clavier mécanique

24 février 2025 à 15:15

Susan Kare n’a pas rangé ses pinceaux numériques. La célèbre conceptrice de l’iconographie du Macintosh a repris du service pour Alastair Walker, le fondateur et directeur créatif de la galerie d’art Asprey Studio. La collection Esc Keys comporte 32 icônes monochromes dessinées sur une grille de 16×16 ou 32×32 pixels, déclinées sous la forme de touches de clavier mécanique et de pendentifs, dont une icône « Panic ! » qui traduit bien l’esprit de notre époque. Le prix ? Si vous avez besoin de le demander, c’est que vous n’êtes pas la clientèle du joaillier Asprey, installé depuis 1781 dans le Surrey. (Mais puisque vous le demandez : 615,95 € pour la touche en argent, 985,95 € pour la touche en vermeil, 1 354,95 € pour le pendentif en argent et 1 970,95 € pour le pendentif en vermeil. Panic indeed.)

Apple n’approuve plus les apps, elles sont désormais prêtes à être publiées

24 février 2025 à 14:45

Comme l’a relevé Riley Testut sur Mastodon, Apple a discrètement modifié le mail envoyé aux développeurs quand leur app a été approuvée. Jusque-là, l’entreprise disait qu’une app avait été « approuvée pour distribution », le mail indique désormais que l’app est « prête pour la distribution », ce qui est volontairement plus flou. Cet ajustement surtout symbolique est une réponse à la polémique lancée par le même Riley Testut il y a quelques semaines, quand il a présenté une app pornographique distribuée sur sa boutique alternative Alt Store comme étant « approuvée par Apple ».

Avant / après. Image @rileytestut@mastodon.social.

Apple avait vivement réagi en condamnant vigoureusement le message d’Alt Store et en niant de toutes ses forces la moindre trace d’approbation de sa part. Puisque les créateurs d’Alt Store utilisaient ce fameux mail pour prouver que l’app avait bien été « approuvée », Apple a changé le mail. Une modification qui ne se limite d’ailleurs pas aux boutiques alternatives, les apps destinées à l’App Store sont désormais quant à elles « éligibles pour la distribution », une formule qui évite toute approbation de qui que ce soit.

Au-delà de la symbolique, ce changement est sans doute une manière pour Apple de se protéger face à un acteur qui voudrait attaquer l’entreprise sur ce terrain. Les apps ne sont plus jamais approuvées par ses soins, elles peuvent être distribuées sur sa propre boutique ou sur une boutique tierce. Quand bien même il s’agit techniquement d’une approbation humaine ou automatisée, comme c’est effectivement le cas tant sur l’App Store que pour les apps tierces, c’est une trace écrite de moins avec ces nouveaux mails.

Apple offre une victoire symbolique à Trump en confirmant 500 milliards de dollars d’investissements aux États-Unis

24 février 2025 à 14:00

Après le don personnel de Tim Cook au comité d’organisation de la cérémonie d’investiture du 47e président américain et le passage du patron d’Apple à la Maison-Blanche, la firme de Cupertino continue de soigner sa relation avec l’administration Trump. Apple annonce qu’elle investira « plus de 500 milliards de dollars aux États-Unis dans les quatre prochaines années », une nouvelle qui pourra être brandie comme une victoire politique par le président, alors qu’il s’agit d’une confirmation de dépenses prévues depuis longtemps.

Dans le monde merveilleux d’Apple, le casque AirPods Max est une protection auditive acceptable. Image Apple.

« Nous sommes convaincus de l’avenir de l’innovation américaine et nous sommes fiers de confirmer nos investissements de longue date sur le sol américain avec cet engagement de 500 milliards de dollars pour le futur de notre pays », déclare Tim Cook, qui annonce le doublement de l’Advanced Manufacturing Fund. Annoncé comme un fonds de soutien de l’innovation et de l’emploi industriel aux États-Unis, du temps du premier mandat de Donald Trump, ce programme est surtout un moyen pour Apple de financer les immenses investissements qu’elle demande à ses fournisseurs.

La firme de Cupertino a ainsi donné près de 500 millions de dollars à Corning, qui fabrique les verres trempés qui protègent les écrans des iPhone, et près de 400 millions à Finisair, qui fabrique les lasers du système Face ID. Les entreprises américaines ne sont pas les seules bénéficiaires de la générosité intéressée d’Apple, puisqu’elle a déployé des mécanismes similaires en Chine et en Inde, une manière de sécuriser ses approvisionnements tout en constituant du capital politique.

Le fonds passera ainsi de 5 à 10 milliards de dollars, essentiellement pour financer la fabrication des installations de TSMC en Arizona, dont le cout a explosé. Autrement dit : Apple fait passer des dépenses prévues, voire contraintes, comme des concessions politiques. Ce n’est pas très glorieux, mais c’est de bonne guerre. Ainsi, le montant de 500 milliards de dollars comprend des dépenses aussi naturelles que ses factures « auprès de milliers de fournisseurs dans les 50 états américains, l’emploi direct, l’infrastructure d’Apple Intelligence et les centres de données, ses installations et les productions Apple TV+ dans vingt états ».

Apple confirme qu’elle financera la création d’un centre de formation d’ouvriers spécialisés dans le Michigan et d’une ligne de production de serveurs au Texas. Prévue pour 2026, cette usine de 24 000 m² sera le centre névralgique de l’assemblage des serveurs qui composeront le Private Cloud Compute d’Apple Intelligence. La firme de Cupertino, qui s’enorgueillit d’avoir conçu son modem C1 aux États-Unis, ajoute qu’elle engagera 20 000 personnes dans les quatre prochaines années, le temps du mandat de Donald Trump. Quand la realpolitik rencontre l’informatique.

iOS 18.4 : les catégories de Mail maintenant en français, comment les désactiver

24 février 2025 à 13:30

Avec iOS 18.4, iPadOS 18.4 et macOS 15.4, la fonctionnalité de catégorisation des e-mails est maintenant disponible en français. Cela part d’une bonne intention : Mail sépare le bon grain de l’ivraie pour réduire le nombre de notifications intempestives. Sauf qu’il y a de quoi devenir chèvre, et c’est quelqu’un qui teste cette fonctionnalité depuis iOS 18.2 (en anglais) qui le dit.

La catégorisation des e-mails sur iOS 18.4. Image iGeneration.

Apple propose quatre catégories :

  • Principale : qui contient les courriers considérés comme « personnels » et les informations jugées « urgentes » ;
  • Transactions : qui contient les confirmations de commande, les reçus de paiement et les factures, ou encore les avis d’expédition ;
  • Alertes : qui contient les newsletters et tout ce qui touche de près ou de loin aux réseaux sociaux ;
  • Publicités : qui contient les courriers promotionnels.

La pastille de l’icône de Mail ne compte plus que les e-mails de la catégorie Principale. Certains courriers des autres catégories peuvent apparaitre temporairement dans la catégorie Principale, et déclencher l’apparition d’une notification, lorsqu’ils sont considérés comme urgents. Cette fonctionnalité n’est pas directement liée à Apple Intelligence, mais tire parti du machine learning pour trier les courriers.

Si vous avez déjà utilisé Gmail, vous savez que ce genre de tri automatisé est aussi utile (toutes les confirmations de commande au même endroit !) que frustrant (les e-mails du patron dans les publicités !). Apple ne fait pas mieux que Google : une newsletter dont je ne rate aucune miette depuis des années tombe dans la catégorie Publicités, une confirmation de création de compte sur un nouveau site est catégorisée dans Alertes et plusieurs factures d’achats numériques sont dans la catégorie Principale plutôt que parmi les Transactions.

Et sur macOS 15.4. Image iGeneration.

Vous pouvez redresser les torts du système en faisant glisser un courrier vers la gauche pour trouver le bouton Options sur iOS et iPadOS, ou en effectuant un clic secondaire sur macOS, pour trouver l’option Catégoriser l’expéditeur. D’expérience, malheureusement, Mail semble un peu dur d’oreille. Vous pouvez toutefois toucher/cliquer le nom de la catégorie pour la désactiver temporairement et afficher Tous les e-mails.

Si vous n’arrivez vraiment pas à vous faire à cette nouvelle présentation, tout n’est pas perdu, puisque vous pouvez la désactiver. Sur iOS et iPadOS, touchez le menu à trois points en haut à droite, puis choisissez Présentation par liste. Sur macOS, ouvrez le menu Présentation, puis désélectionnez l’option Afficher les catégories Mail.

iOS 18.4 active les notifications prioritaires gérées par Apple Intelligence

24 février 2025 à 12:30

Parmi toutes les nouveautés d’iOS 18.4, les notifications prioritaires gérées par Apple Intelligence sont désormais actives. Du moins, elles peuvent être activées, puisque ce n’est pas le cas par défaut. Après avoir installé la mise à jour, ouvrez les Réglages, puis la section dédiée aux notifications et vous y verrez une nouvelle option « Prioriser les notifications ». À l’intérieur, une seule case à cocher et Apple Intelligence se chargera d’identifier les messages les plus importants pour les mettre en avant.

La nouvelle option ajoutée avec iOS 18.4 pour prioriser les notifications et les mettre en avant. Image iGeneration.

Après avoir activé l’option sur mon iPhone 16 Pro, je n’ai réussi à obtenir qu’une seule notification jugée prioritaire pour le moment. Il s’agissait d’un message reçu dans l’app du même nom et qui contenait le mot « urgent ». Dans d’autres scénarios, par exemple en envoyant un message similaire via des réseaux sociaux, Apple Intelligence n’a pas jugé que c’était prioritaire. Plus inquiétant, une notification envoyée par l’app Mots de passe et signalant qu’un élément avait été compromis n’a pas non plus été jugée importante. Rappelons qu’il s’agit d’une bêta et que les critères de sélection ne sont peut-être pas encore bien calés.

Quand une alerte est jugée prioritaire, elle est mise en avant visuellement par iOS 18.4. Son contenu est surmonté d’une mention « Notifications prioritaires », au pluriel même s’il n’y en a qu’une, associée au logo d’Apple Intelligence. Surtout, elle s’affiche sur un fond coloré qui change de couleur avec le temps, un effet similaire à la présentation du nouveau Siri. On ne peut plus la rater, d’autant qu’elle reste visible sur l’écran verrouillé toujours allumé des iPhone compatibles avec cette fonctionnalité.

À gauche, deux alertes que j’aurais jugé prioritaires, mais qu’Apple Intelligence n’a pas sélectionnées. À droite, un message prioritaire mis en avant par rapport aux autres notifications. Image iGeneration.

Une notification prioritaire reste en haut de la liste dans le centre de notifications, c’est logique. En revanche, elle ne fait pas de bruit si l’iPhone est configuré en mode silencieux, c’est une distinction strictement visuelle. À noter que les notifications prioritaires gérées par Apple Intelligence viennent s’ajouter aux notifications urgentes et critiques déjà prévues pour toutes les apps. Une app peut envoyer une alerte urgente si elle est liée à une heure précise, cela concerne typiquement un gestionnaire de calendrier et de tâches. Les alertes critiques sont liées à un problème de sécurité, elles sont notamment émises par la domotique quand un détecteur de fumée ou une alarme s’active, et elles sont toujours associées à un son.

Terminons sur un point compatibilité : les notifications prioritaires ne fonctionnent pas encore sous macOS, il faudra peut-être attendre macOS 15.5 ou une version ultérieure. La fonctionnalité dépendant d’Apple Intelligence, il faut aussi un appareil compatible, c’est-à-dire un iPhone 15 Pro, un iPhone 16, un iPad équipé d’une puce M ou encore un iPad mini dernière génération. Le français étant désormais pris en charge, le tri des alertes se fait également dans notre langue.

Promo : le SSD externe Crucial X9 de 2 To à 120 €, presque son prix le plus bas

24 février 2025 à 12:09

Si vous cherchez un SSD externe pour votre Mac, cette offre sur Amazon pourrait vous intéresser. Le commerçant baisse le prix du Crucial X9, avec la version 2 To qui est désormais vendue 120 € au lieu de 153. C’est quasiment son meilleur prix historique et un très bon prix pour un SSD qui sera suffisamment rapide pour la majorité des besoins. Le fabricant annonce jusqu’à 1 050 Mo/s en lecture via le port USB-C à la norme 3.2.

Image Crucial.

Les débits réels dépendront autant de la connectique que du cache, c’est-à-dire l’espace libre restant sur le SSD. Pour ce prix, cela reste raisonnable, mais sachez que vous aurez de meilleures performances en passant au X9 Pro, affiché en ce moment à 164 € au lieu de 185 et que nous avions eu l’occasion de tester plus longuement.

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

iOS 18.4 ajoute une rangée à CarPlay sur les véhicules récents

24 février 2025 à 11:30

La bêta d'iOS 18.4 ne se limite pas à Apple Intelligence en français : elle améliore aussi un peu CarPlay, l'interface pour les voitures d'Apple. C'est une modification subtile mais pratique : l'interface gagne une rangée d'icônes dans certains cas. Selon nos essais, ce n'est pas systématique, et le point qui influe sur cette troisième rangée d'applications est simple : la définition de la dalle.

1080p et iOS 18.4b1 : 3 rangées. Image iGeneration.

Sur un écran en 800 x 480, rien ne change (4 x 2 icônes). Idem sur les écrans larges, que l'on trouve dans certains modèles (en 1 920 x 720) : on reste sur du 5 x 2. Le seul cas où nous avons pu voir le changement est celui des écrans en 1 920 x 1 080, que l'on retrouve dans les véhicules récents dotés d'un grand écran : on gagne une rangée et on passe du 5 x 2 au 5 x 3. Un changement bienvenu pour ceux qui ont beaucoup d'applications compatibles avec CarPlay.

1080p et iOS 18.2 : 2 rangées. Image iGeneration.

FSKit : macOS 15.4 permettra d’installer des extensions de systèmes de fichiers

24 février 2025 à 10:45

Après dix-huit mois d’expérimentations plus ou moins discrètes, FSKit sera finalement disponible dans macOS 15.4. Apple fait un grand pas vers son objectif de débarrasser le noyau du plus grand nombre possible de dépendances externes : avec FSKit, les systèmes de fichiers deviennent des extensions exécutées dans l’espace utilisateur, et peuvent même être distribués dans l’App Store. Autrement dit : Microsoft va bientôt pouvoir faire ce qu’Apple a toujours refusé et offrir une prise en charge complète de NTFS sur macOS.

Image MacGeneration.

Ces dernières années, Apple s’est attachée à nettoyer les fondations de macOS pour ne plus y laisser que le noyau et quelques frameworks développés à Cupertino. À terme, les développeurs seront cantonnés à l’espace utilisateur, où ils pourront certes faire planter leurs applications, mais plus le système tout entier. Les extensions de noyau, par exemple, sont en train de disparaitre au profit des pilotes DriverKit.

Ce qui est relativement simple pour le pilote d’une imprimante l’est nettement moins pour un système de fichiers, qui doit (dé)monter des volumes et gérer finement la lecture et l’écriture des données. Avec FSKit, Apple est pourtant parvenue à construire un mécanisme permettant d’implémenter un système de fichiers sous la forme d’un FSModule, qui pourra être fourni par une application distribuée dans l’App Store et tourner dans l’espace utilisateur.

FSKit fait le lien entre les besoins spécifiques du module et les frameworks génériques fournis par le système, comme la commande mount et le système NetFS de réseautage. Apple teste FSKit depuis macOS Sonoma : les systèmes de fichiers FAT32 et exFAT sont maintenant gérés sous la forme de modules. Présenté à la WWDC 2024 puis retiré de la première version stable de macOS Sequoia, FSKit sera finalement disponible avec macOS 15.4.

Le démarrage rapide d’iOS devrait bientôt être disponible sur les Mac

24 février 2025 à 09:31

Le démarrage rapide, cette fonctionnalité si pratique d’iOS pour accélérer la configuration d’un iPhone ou iPad, devrait bientôt arriver sur les Mac. Lorsque l’on démarre un appareil mobile neuf ou réinitialisé, le système propose de configurer plusieurs informations automatiquement en utilisant un autre iPhone et iPad déjà configuré. Après avoir scanné le code affiché sur l’écran du nouveau terminal, l’appareil transmettra notamment votre compte Apple, puis proposera de transférer les données en connexion directe sans fil, ou bien de restaurer une sauvegarde iCloud.

Le démarrage rapide existe depuis bien des années sous iOS, ici en 2018. Image iGeneration.

Du code déniché dans la bêta d’iOS 18.4 permet à 9To5 Mac d’indiquer que cette fonction devrait arriver sur les Mac. Le site n’a pas d’informations sur le temps d’attente avant de voir le démarrage rapide sous macOS, même si cela pourrait être effectif dès la sortie de la version finale de macOS 15.4, actuellement en bêta. L’idée serait la même, avec un code QR qui devrait s’afficher sur l’écran du Mac à configurer. Une fois scanné avec un iPhone ou iPad, les informations contenues dans ce dernier seront transférées sans fil à l’ordinateur, ce qui évitera au minimum de saisir les informations de son compte Apple. Une tâche d’autant plus pénible que l’on n’a pas accès à son gestionnaire de mots de passe à ce moment-là, évidemment.

Comme l’ajoute le site, cette fonctionnalité ne serait pas tout à fait nouvelle pour le Mac, même si elle le sera pour la majorité des utilisateurs de Mac. Apple proposait déjà un démarrage rapide intégré à macOS, mais uniquement pour les gestionnaires de flotte, que ce soit dans le monde de l’entreprise ou de l’éducation. On imagine que la fonction sera généralisée et accessible également aux individuels.

Le démarrage rapide existe déjà sous macOS, mais uniquement pour les flottes de Mac. Image Apple.

Reste à savoir si Apple activera la nouveauté dès macOS 15.4 ou si l’entreprise attendra une future version du système, pourquoi pas même macOS 16 prévu pour l’automne prochain.

Apple s’intéresse à la cuisine dans News+, toujours pas pour l’Europe

24 février 2025 à 09:05

En marge du lancement d’iOS 18.4, Apple a annoncé plusieurs nouveautés pour News+, son service d’actualités payant qui reste toujours limité sur le plan géographique et ne semble pas vouloir sortir dans d’autres pays pour le moment. L’app proposera désormais du contenu culinaire à ses utilisateurs anglo-saxons, sous plusieurs formes : recettes de cuisine, critiques de restaurants et autres conseils au programme. Tout ce contenu devrait sortir courant avril, en même temps que la version finale d’iOS 18.4.

La section cuisine de l’app News : page d’accueil à gauche, le catalogue de recettes au centre et les recettes mises de côté à droite. Images Apple.

L’app News recevra alors une toute nouvelle section dédiée à la nourriture. Elle contiendra des articles spécifiques à cet univers, dont des critiques de restaurants et des conseils culinaires au sens large. Elle proposera surtout des « dizaines de milliers » de recettes et Apple promet d’en ajouter de nouvelles tous les jours. Tout ce contenu sera accessible à travers un nouveau catalogue avec toutes les fonctionnalités attendues, du champ de recherche à la découverte par catégories, en passant par la possibilité de mettre des recettes de côté (elles sont alors stockées en local et seront accessibles sans connexion).

Quand on voudra réaliser une recette, News proposera alors une fiche avec une photo, les ingrédients et les instructions. Pendant que l’on cuisine, l’app peut même présenter les consignes en grand texte bien lisible, une bonne idée qui aurait toute sa place sur un futur écran dédié à la domotique que la rumeur semble annoncer. D’ici là, on devrait avoir d’un coup d’œil toutes les étapes sur un iPhone ou un iPad, puisque l’app n’est proposée que sur ces deux plateformes d’Apple.

Une fiche recette à gauche, le mode spécifique pour suivre une recette à droite. Images Apple.

Le service News+ n’est toujours proposé que dans quatre pays : États-Unis, Canada, Royaume-Uni et Australie. Apple ajoute qu’une sélection d’articles et de recettes sera accessible à tous les utilisateurs de l’app Apple News, même s’ils ne paient pas.

iOS 18.4 : nouvelles options de tri et d'organisation dans Photos

24 février 2025 à 08:00

L'app Photos dans la première bêta d'iOS 18.4 (et macOS 15.4) gagne de petites améliorations à aller chercher dans les options de menus. Dans la vue générale de votre photothèque, il y a moyen maintenant de ne voir que les photos qui n'ont pas été précédemment classées dans un album. Pour cela, touchez le bouton de tri puis « Filtrer » et sélectionnez « Pas dans un album ». Ce critère peut s'ajouter à d'autres présents dans ce même menu, par exemple pour cibler les vidéos ou les favoris.

Image iGeneration.

Dans l'écran « Partagé avec vous », on dispose dorénavant d'un sélecteur pour voir uniquement les photos ou bien les vidéos. Une option de partage de ces contenus a été glissée également dans le menu des options supplémentaires, entre « Rechercher » et « Afficher sur le Plan ».

Dans cette même section, le menu « Filtrer » a deux options en plus pour ne voir que les contenus qu'on a partagés avec vous et que vous avez enregistrés dans votre photothèque, ou ceux pour lesquels vous ne l'avez pas fait. Plus loin, dans « Options de présentation », on a le choix d'isoler les contenus de type « Capture d'écran ».

Image iGeneration.

Enfin, on a dorénavant toute latitude pour réordonner les catégories dans les sections « Types de média » et « Autres ». Un bouton « Modifier » permet de déplacer les catégories entre elles, et placer en tête celles que l'on consulte le plus souvent.

Image Image iGeneration.

La version finale d'iOS 18.4 (et de macOS 15.4) est attendue courant avril.

Le MacBook Air M4, Gemini et une pièce à l’effigie de Steve Jobs : la semaine Apple

23 février 2025 à 20:30

C’est la fin du week-end, et avec lui, une semaine bien remplie... enfin, surtout par une nouveauté : l’iPhone 16e. Mise à part ce nouvel arrivant dans la gamme, quoi de neuf ? Quel futur attendre de la marque ? Il est temps de sortir la boule de cristal.

Hold On

Le MacBook Air devrait bientôt intégrer le M4. Image Apple.

Après cette sortie, une autre gamme devrait bientôt se voir renouvelée selon Mark Gurman : le MacBook Air. S’il est en effet prévu de longue date et a même fuité dès l’avant-dernière mise à jour de macOS, son apparition sur les étalages devrait intervenir sous peu : les stocks de la pomme se vident et les équipes marketing devraient rapidement être briefées pour une sortie intervenant courant mars.

Propulsion 1

À n’en pas douter, le C1 n’est que le premier d’une longue lignée. Image Apple.

Cependant, la sortie de l’iPhone 16e nous permet aussi une vision de l’avenir à long terme d’Apple, au moins au niveau de ses SoC (System on Chip, ou système sur puce) : le C1 n’est, bien entendu, qu’une première étape. Après lui arriveront en 2026 le C2, et un peu plus tard, le C3 (quelle imagination !). Il est toutefois surprenant qu’Apple n’ait pas fait de publicité particulière pour cette nouveauté pourtant amenée à jouer un rôle important pour Cupertino.

Si la peur d’être comparée à Qualcomm qui garde la main au niveau performances est une certitude, une autre raison peut être avancée : le risque que ce dernier vienne fouiller s’il n’y a pas un brevet ou deux à faire valoir sur le C1. Apple préfère donc la jouer discrète et ne pas trop se faire remarquer... Mais l’avenir reste clair : se passer petit à petit de Qualcomm, et au final, intégrer la puce qui gère le réseau directement dans le SoC principal d’ici 2028. De quoi avoir des Mac avec connexion 5G intégrée ?

Apple C1 : un modem cellulaire intéressant pour Apple, mais qui impressionne peu sur le papier

Apple C1 : un modem cellulaire intéressant pour Apple, mais qui impressionne peu sur le papier

What’s On My Mind

Apple's backend has revealed that the next 3rd party iOS-AI integration will be Google Gemini pic.twitter.com/0rIuJhT5Lj

— Aaron (@aaronp613) February 21, 2025

Avec l’arrivée de la beta d’iOS 18.4, les européens peuvent maintenant tester l’intégration de ChatGPT avec Siri, qui fonctionne plutôt correctement. Si le LLM d’OpenAI est le premier à être intégré dans les appareils Apple, ce n’est probablement pas le dernier : comme le relate 9to5Mac, Aaron Perris a remarqué dans le code de la dernière beta l’ajout d’une ligne « Google » dans la liste des IA utilisables. L’intégration de Gemini semble être une forte probabilité, mais la date de son apparition n’est bien entendu pas donnée...

Dust In The Wind

D’autant qu’Apple a du pain sur la planche, au vu de toutes les modifications nécessaires dans iOS pour faire entrer toutes ces nouveautés... et corriger les bugs ne manquant pas d’arriver. Ainsi les Apple Watch Series 6, iPhone 12 Pro (Max), iPhone 12 mini, iPad 8 Cellular, iPad Air 4 et iPad Air M2 Cellular sont privés de cette version pour le moment, après avoir été brièvement en ligne. Gageons que la situation ne soit que temporaire.

Carry On My Wayward Son

Quasiment quatorze ans après son décès, l’État de Californie pense à célébrer Steve Jobs : le co-créateur d’Apple fait ainsi partie d’une liste de nominés pour apparaître sur une pièce d'un dollar consacrant un innovateur de la région, comme le veut le programme Innovation Coin Program lancé par les États-Unis en 2018 :

L’héritage de Steve Jobs s’étend à la fois sur l’industrie et sur les produits : Jobs était le co-fondateur et CEO de Pixar, donnant vie au premier long-métrage animé entièrement par ordinateur : Toy Story*. Mais même ce symbole est dépassé par son travail comme co-fondateur et CEO à deux reprises d’Apple, ayant lancé de nombreux ordinateurs révolutionnaires, incluant l’Apple II — le premier ordinateur de grande série — et le Macintosh — le premier ordinateur de masse incluant un affichage graphique, où les utilisateurs pouvaient voir directement ce sur quoi ils travaillaient. Le but, selon Jobs, était d’établir « un pont entre la technologie de pointe et la population... de rendre simple d’utilisation et amusante une technologie complexe ». Cette approche a donné par la suite l’iPod, l’iPhone et l’iPad, des appareils qui ont redéfini la technologie existante pour la rendre plus précise, plus intuitive et plus fonctionnelle. En se concentrant sur l’utilisateur final, Jobs a pu créer des technologies qui connectent les personnes entre elles et à l’autre bout du monde, les rendant accessibles à tous. Et cette approche était bâtie sur la volonté d’explorer de nouvelles idées et de pousser les frontières du possible — une approche qui définit l’esprit californien.

Sparks On The Tempest

Si le gros morceau du moment est comme partout l’intelligence artificielle, Apple a encore bien des moyens de nous surprendre, et son emblématique CEO mérite bien une petite reconnaissance. En attendant, bonne semaine à tous, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Kansas.
  • Je lance la recherche d’un billet d’avion pour Kansas-City par ChatGPT. Couloir ou hublot ?
  • S’ils s’y mettent à deux maintenant, je suis pas rendu...

macOS 15.4 : Recopie de l'iPhone est toujours indisponible en France

23 février 2025 à 18:16

La nouvelle fournée de bêtas offre la prise en charge d’Apple Intelligence en français. Sortie en fin de semaine, les versions finales de macOS, iOS et consorts sont attendues pour le mois d’avril. Reste qu’on espérait que cette bêta apporte également une fonctionnalité bien pratique dont sont privés les Européens depuis la sortie de Sequoia et iOS 18. Il s’agit bien entendu de Recopie de l’iPhone.

Vous avez été nombreux à essayer d’activer cette fonctionnalité avec les nouvelles bêtas. Malheureusement, le message est toujours le même : La recopie de l’iPhone ne peut pas être configurée, car elle n’est pas disponible dans votre région.

Il existe différentes manières d’activer cette fonctionnalité, la plus simple étant de disposer d’un compte App Store hors UE sur l’iPhone.

Aperçu de la recopie de l

Aperçu de la recopie de l'iPhone sous macOS Sequoia : intégration réussie

En attendant, si cette fonctionnalité vous intéresse et que vous ne souhaitez pas vous casser la tête, on vous recommande de jeter un œil à Bezel, qui prend en charge non seulement l’iPhone, mais également l’iPad !

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