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Aujourd’hui — 19 février 2025MacG.co

Avec le C1, Apple met le modem au centre de l'iPhone 16e

19 février 2025 à 18:50

Le point le plus important dans l'annonce de l'iPhone 16e n'est pas le téléphone en lui-même, qui n'est qu'un énième iPhone. Mais ce qui est à l'intérieur et qui ne se voit pas : le premier modem cellulaire conçu par Apple. Fidèle à ses dénominations sèches comme un coup de trique, elle l'a baptisé C1 (pour Cellular 1 ?)

Modem C1. Image Apple.

Cela fait presque 6 ans qu'Apple travaille à cet avènement, du moins si l'on remonte à juillet 2019 avec l'annonce de son acquisition de l'activité des puces réseaux d'Intel. Ce faisant, elle révélait au grand jour ses ambitions. Quelques 2 200 employés et des milliers de brevets passaient de Santa Clara, siège du fondeur, à Cupertino… et à Munich en Allemagne, véritable cheville ouvrière du développement de semi-conducteurs avec des équipes spécialisées.

Il est probable que ce projet a démarré plus tôt, au moins aura-t-il germé dans la tête des dirigeants d'Apple, dans l'optique de s'émanciper d'une tutelle extérieure sur ce composant clef. En l'occurrence celle de Qualcomm qui est devenu le passage obligé pour s'équiper en puces cellulaires. Avec ce que cela implique de royalties à reverser à ce fournisseur. Il a été estimé qu'Apple a payé 7,2 milliards de dollars à Qualcomm en 2022. Agaçant alors qu'Apple avait tenté, sans succès, devant les tribunaux, de faire baisser la douloureuse avant de jeter l'éponge.

Modem 5G Apple : les réseaux du grand retard

Modem 5G Apple : les réseaux du grand retard

Pendant toutes ces années, il a été dit plusieurs fois qu'Apple accumulait les retards sur la conception de cette puce hautement complexe. Mais au jour de l'annonce de l'opération avec Intel, une source du site The Information affirmait qu'un modem Apple ne verrait probablement pas le jour avant 2025. Bien vu.

Avec la création de ce composant, Apple reste fidèle à son leitmotiv du « On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même ». En s'occupant du développement de ses composants, elle peut les optimiser en fonction de ses besoins et de ses futurs produits. La méthode est maintenant bien rodée, l'abandon d'Intel pour les processeurs du Mac n'en a été que la plus éclatante démonstration.

Pour le lancement de l'iPhone 16e, Apple ne se prive pas d'associer les gains importants constatés sur l'autonomie à la présence du C1. Le temps d'utilisation en streaming vidéo est annoncé à un maximum de 21h sur le 16e contre 16h sur l'iPhone 15 et 18h sur l'iPhone 16. Avec un iPhone plus ancien — Apple insiste sur le 11 qui doit représenter un très important vivier de clients pour le 16e — l'autonomie est de 10h. Le protocole de test évoque aussi le Wi-Fi, ce n'est pas complètement clair.

L'iPhone 16e n'est toutefois qu'une première étape, la suivante sera d'équiper le reste de la gamme des iPhone en allant jusqu'aux modèles Pro. La présence du C1 dans les iPhone 17 dira le niveau de confiance d'Apple dans son premier modem, mais une rumeur en décembre renvoyait à l'horizon 2027 pour les 17 Pro. Ce qui est certain c'est qu'Apple s'est justement assurée le concours de Qualcomm jusqu'en 2027, en prolongeant leur contrat il y a tout juste un an de cela.

Le premier modem 5G d’Apple ne serait pas un foudre de guerre, mais est-ce grave ?

Le premier modem 5G d’Apple ne serait pas un foudre de guerre, mais est-ce grave ?

En parallèle aux iPhone, il y a les iPad, les Apple Watch… et le Mac. En créant son propre modem cellulaire, Apple se donne les moyens de doter enfin ses MacBook d'une connexion cellulaire intégrée. Un pas qu'elle n'a jamais franchi jusque-là, ou alors il faut remonter aux temps très anciens du PowerBop

Apple préparerait trois générations de modems pour ses iPhone d

Apple préparerait trois générations de modems pour ses iPhone d'ici 2027

Techniquement, la comparaison des spécifications de bandes gérées par le modem d'Apple et celui de Qualcomm dans l'iPhone 16 montre quelques différences. Il est probable que le C1 ne soit pas encore au niveau de ses homologues et une mise en jambe dans un iPhone comme le 16e est logique. Les prochains tests diront ce qu'il en est en usage courant.

La puce 5G d

La puce 5G d'Apple dans les iPhone fin 2024, puis une puce Wi-Fi/Bluetooth maison ?

Les lacunes plus ou moins étonnantes de l’iPhone 16e

19 février 2025 à 18:03

Après des années d’attente, Apple vient finalement de présenter le successeur de l’iPhone SE 2022. L’iPhone 16e, puisqu’il faut l’appeler ainsi, a un design bien plus moderne en reprenant les traits de l’iPhone 13. Comme il s’agit du nouvel iPhone d’entrée de gamme, Apple a fait des compromis par-ci par-là pour baisser son coût et ne pas faire trop d’ombre à l’iPhone 15 qui reste en vente à un tarif supérieur (719 € pour l’un contre 869 € pour l’autre). Autant certains compromis étaient attendus, autant d’autres surprennent.

iPhone 16e. Image Apple.

Dans ceux qui étaient prévisibles, il y a la présence de la bonne vieille encoche, quand l’iPhone 15 a une Dynamic Island plus élégante. Il y a aussi l’intégration d’un seul appareil photo à l’arrière, ce qui n’était jamais arrivé sur un iPhone 12 et ultérieur, même s’il faut noter que c’est un capteur 48 Mpx qui est à l’œuvre et que l’on pourra donc profiter du simili zoom optique 2x.

La lacune la plus étonnante est l’absence de compatibilité avec le MagSafe (et le Qi2). L’iPhone 16e est bien compatible avec la recharge sans fil, mais seulement avec la norme Qi de première génération, dans son cas limitée à 7,5 W. En l’absence de MagSafe, il ne sera pas possible d’aimanter le nouvel iPhone sur un chargeur ou un support magnétique ni de le recharger rapidement par induction. Il est assez surprenant qu’Apple retire cet avantage alors que les chargeurs Qi2 se multiplient et que c’est un point fort des iPhone par rapport aux smartphones Android.

Une autre omission sur laquelle on n'aurait pas forcément parié, c’est l’absence de puce Ultra Wideband (UWB). Présente dans tous les iPhone depuis les iPhone 11 (à l’exception des iPhone SE), cette puce permet la localisation précise des AirTags et même des autres iPhone dans sa version de 2e génération (à partir des iPhone 15). C’est probablement une lacune moins importante que le MagSafe, mais c’est tout de même notable.

Apple a rogné également sur le choix des coloris. Seuls deux sont disponibles : noir ou blanc. On n'avait pas vu aussi peu de choix depuis l’iPhone X.

En contrepartie, l’iPhone 16e peut faire valoir sa puce A18 et sa compatibilité avec Apple Intelligence… ce qui manque à l’iPhone 15. On reviendra plus en détail sur les différences entre ces deux modèles dans un prochain article.

Apple présente l’iPhone 16e pour remplacer l’iPhone SE 3

Apple présente l’iPhone 16e pour remplacer l’iPhone SE 3

Apple présente l’iPhone 16e pour remplacer l’iPhone SE 3

19 février 2025 à 17:05

L’Apple Store a brièvement fermé ses portes pour faire de la place à un nouvel iPhone ! Le successeur de l’iPhone SE 3 change de nom et s’appelle désormais iPhone 16e, les rumeurs de dernière minute avaient vu juste. Commercialisé en blanc ou en noir, ce nouveau modèle sera vendu à partir de 719 € avec 128 Go de stockage. Les précommandes seront ouvertes dès ce vendredi 21 février à 14 heures et les premières livraisons débuteront le vendredi suivant dans 59 pays, dont la France.

Image Apple.

La fiche technique avait été dévoilée en large partie par les rumeurs. Comme prévu, l’iPhone 16e intègre une puce Apple A18, la dernière génération qui apporte à ce modèle entrée de gamme une compatibilité pleine et entière avec Apple Intelligence ainsi qu’un gros boost de performances par rapport à l’iPhone SE 3 (40 % plus rapide). Même si ça ne devrait pas faire trop de différence à l’usage, il faut tout de même noter que ce n’est pas exactement la même puce A18 que dans les iPhone 16. En effet, Apple a repris la bonne vieille technique du « chip binning », avec un cœur de moins sur la partie graphique. Le GPU se limite ainsi à 4 cœurs, contre 5 normalement sur les SoC au complet. Pour le reste, les caractéristiques sont identiques, avec un CPU à 6 cœurs et un moteur neuronal de 16 cœurs, indispensable à Apple Intelligence.

C’est aussi le premier appareil pommé à intégrer le modem cellulaire conçu par Apple, dont la première génération est nommée Apple C1, il fallait bien une lettre de plus. Ce modem est compatible avec la 5G et Apple promet qu’il est « le plus efficace en énergie » de tous les modems présents dans les iPhone. Côté communications, ce téléphone est aussi capable de communiquer avec les satellites mis en place pour Apple quand on est dans une zone blanche, pour les situations d’urgence ou même pour envoyer des SMS à ses proches. En revanche, la puce UWB, utile notamment pour localiser précisément un AirTag, a été oubliée, tout comme le nécessaire pour Thread, ce qui pourrait avoir son importance à terme dans la domotique.

Capture vidéo Apple.

Sur le plan du design, le changement est spectaculaire par rapport à l’ancien iPhone SE, puisque l’iPhone 16e abandonne le bouton Touch ID et les grosses bordures autour de l’écran. À la place, on retrouve un écran quasiment sur toute la face avant, avec une encoche en haut pour loger tous les composants nécessaires à Face ID, qui remplace logiquement Touch ID. Le contour plat est en aluminium et l’ensemble ressemble fort à un iPhone 14. La dalle de 6,1 pouces est bien OLED et même « Super Retina XDR » (mais pas de ProMotion, réservée comme toujours aux modèles « Pro »), avec une couche de Ceramic Shield pour le protéger, comme sur les iPhone 16. Apple ne s’est pas moqué dans ce domaine, on n’attendait pas mieux, même s’il y a quand même un point en retrait : la luminosité maximale s’arrête à 800 nits (1 200 nits en HDR), contre 1 000 nits (1 600 nits HDR) sur l’iPhone 16.

La prise USB-C était obligatoire, on reste ici en USB 2 au passage, mais il faut noter une radinerie de ce côté. Alors que la charge par induction reste au programme, l’iPhone 16e fait bizarrement l’impasse sur le MagSafe. Faute d’aimants, on sera alors limité à 7,5 W et surtout, il faudra se passer de tout l’écosystème d’accessoires. Dommage, surtout au moment où le Qi2 tente de standardiser le même concept. On ne sait pas d’ailleurs si l’iPhone 16e sera « Qi2 Ready » (une coque avec aimants est alors nécessaire), même si cela ne ressemble tellement pas à Apple qu’on ne retiendra pas notre souffle.

Image Apple

En parlant de charge, l’autonomie s’annonce par contre très bonne, avec une nouvelle organisation interne qui permet de caser une plus grosse batterie. C’est même une « autonomie record pour un iPhone 6,1 pouces », d’après Apple, qui vient apparemment de créer une nouvelle catégorie dédiée. Le constructeur promet en tout cas 12 heures de plus que les anciens iPhone SE et encore six heures supplémentaires par rapport à l’iPhone 11, un modèle sans doute pas choisi au hasard, les clients de l’iPhone 16e n’ayant probablement pas de modèle récent sous la main. Si on compare avec les modèles récents, ce nouveau-venu fait mieux que l’iPhone 16 et quasi jeu égal avec l’iPhone 16 Pro sur le critère de la lecture vidéo.

Côté matériel, on peut encore noter la présence du bouton d’action, désormais généralisé à toute la gamme. Pas de commande de l’appareil photo de l’autre côté par contre, cela reste une exclusivité des iPhone 16 et 16 Pro. Ce qui est étonnant, c’est que l’iPhone 16e reste compatible avec Visual Intelligence, alors que c’était jusque-là exclusivement pour les téléphones d’Apple avec ce bouton supplémentaire.

Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

Apparemment, l’iPhone 16e a droit à un traitement de faveur, puisqu’il sera bien compatible avec Visual Intelligence, via le bouton d’action. On ne sait pas encore si ce sera une exclusivité ou si tous les utilisateurs d’iPhones équipés d’un bouton d’action pourront choisir cette option, y compris l’iPhone 15 Pro qui en est privé jusque-là. Ce pourrait être l’une des nouveautés d’iOS 18.4, par exemple, même si une note en bas du communiqué semble indiquer que la fonctionnalité restera réservée aux iPhone 16. Le plus probable est donc une exception pour ce nouveau produit.

Image Apple.

Visual Intelligence dépend de la caméra intégrée, avec un seul objectif au dos de l’iPhone 16e, comme sur les anciens iPhone SE. Apple a repris des caractéristiques proches du grand-angle sur les iPhone 16 (même si c’est un appareil photo spécifique à ce modèle), avec notamment un capteur de 48 mégapixels, avec « téléobjectif 2x intégré », comme le dit l’entreprise. C’est un petit peu un abus de langage, puisqu’il s’agit d’un seul et unique objectif, mais ce n’est pas non plus du simple zoom numérique. Le mode 2x est obtenu en exploitant 12 mégapixels au milieu du grand capteur, de quoi offrir une qualité très correcte.

Toutes les fonctionnalités importantes de la « Caméra Fusion » sont conservées : mode nuit, HDR de dernière génération, mode portrait, enregistrement vidéo Dolby Vision 4K à 60 i/s avec enregistrement en audio spatial et toutes les fonctions de mix audio introduites avec les iPhone 16. Sur ce point encore, Apple ne bride pas artificiellement ce modèle entrée de gamme, il fait aussi bien que les iPhone standards de dernière génération, même s’il lui manque l’ultra grand-angle (et donc le mode macro).

Capture vidéo Apple.

Voici la gamme et les prix officiels annoncés par Apple. Les précommandes débuteront dès ce vendredi à cette adresse.

Capacité Prix
128 Go 719 €
256 Go 849 €
512 Go 1 099 €

À défaut d’un keynote en bonne et due forme, Apple a quand même diffusé cette petite vidéo de 12 minutes pour introduire son iPhone 16e.

Apple ferme sa boutique en ligne avant de présenter ses nouveautés

19 février 2025 à 16:54

L’Apple Store en ligne a fermé ses portes ! La raison est bien connue depuis la semaine dernière : Apple doit présenter d’ici la fin de la journée quelques nouveautés, probablement un nouvel iPhone SE (ou iPhone 16E). On ne sait pas exactement à quelle heure se feront les annonces, mais vous pouvez compter sur nous pour vous tenir au courant dès que possible.

Le message de fermeture sur l’Apple Store reprend le logo diffusé la semaine dernière par Tim Cook. Image MacGeneration.

Cette fermeture laisse présager l’arrivée de nouveaux produits dès ce soir, ce qui serait logique. On s’attend au moins à pouvoir précommander le nouvel iPhone, qui devrait sortir rapidement, sans doute dès la semaine prochaine. On s’attend aussi à avoir des nouvelles d’iOS 18.4 et de tous les autres systèmes d’exploitation conçus par Apple, dont les premières bêtas réservées aux développeurs sont attendues depuis plusieurs semaines.

Après l’iPhone, SFR simplifie le transfert des eSIM entre appareils Android

19 février 2025 à 15:55

SFR annonce par un communiqué de presse l’activation du transfert rapide des eSIM pour ses clients sous Android. Cette fonctionnalité liée aux cartes SIM virtuelles permet de transférer instantanément son abonnement d’un smartphone à l’autre, sans intervention de l’opérateur concerné. SFR l’avait activée pour les iPhone depuis l’été dernier, c’est désormais le cas aussi pour les téléphones sous Android, avec une prise en charge effective du côté de Google depuis l’an dernier.

Transfert d’une eSIM entre un téléphone de Samsung et un de Google. Image Android Police.

L’opérateur au carré rouge n’indique pas s’il y a des exigences matérielles ou logicielles, si bien que l’on peut imaginer que tous les smartphones Android capables de gérer l’eSIM peuvent aussi transférer les cartes virtuelles. SFR indique au passage qu’il utilise la norme GSMA TS.43 pour effectuer ces transferts, sans doute la même que sur l’iPhone. L’opération s’effectue d’ailleurs de la même manière, en scannant avec le nouveau smartphone un code QR affiché par le smartphone qui hébergeait la carte SIM.

SFR permet par ailleurs à ses clients sous Android de passer d’une carte SIM physique à une eSIM sans son intervention. La demande devra être faite dans l’espace abonné.

Pi-hole bloque les publicités plus vite et plus fort

19 février 2025 à 15:30

Si vous voulez bloquer les traqueurs et les publicités, rien n’est plus efficace qu’une intervention au niveau de la résolution DNS. (Ou, pour ce qui nous concerne, l’abonnement au Club iGen.) AdGuard DNS, Control D et NextDNS fonctionnent merveilleusement bien, mais sont des services externes et payants. Qu’à cela ne tienne : Pi-hole peut faire la même chose sans autre cout que celui du Raspberry Pi que vous avez oublié au fond d’un tiroir. Avec sa sixième et nouvelle version, il n’a jamais été aussi facile de s’en servir.

Image Pi-hole.

Pi-hole remplace les serveurs DNS de votre opérateur pour interrompre les requêtes vers les adresses enregistrées dans vos listes de blocage. Il peut ainsi bloquer les publicités et les traqueurs, mais aussi des domaines entiers, comme tous les sites pornographiques ou les sources connues de malwares. Comme il intervient au niveau du réseau, il couvre les appareils sur lesquels vous ne pouvez pas installer de bloqueurs traditionnels, comme les consoles de jeu et les gadgets domotiques.

La sixième version de Pi-hole ne change pas grand-chose à son fonctionnement, quoiqu’elle permette maintenant d’ajouter des listes d’adresses autorisées en plus des listes d’adresses bloquées, une bonne manière de gérer les exceptions. Les réglages épars ont été consolidés dans un seul et unique fichier utilisant la syntaxe TOML, relativement lisible. L’interface web est maintenant divisée entre un mode « basique » contenant les principaux réglages et un mode « expert » contenant notamment les nouveaux réglages de l’API et des certificats HTTPS.

Adblocker #4 : le blocage par DNS, la solution ultime ?

Adblocker #4 : le blocage par DNS, la solution ultime ?

Apple In China, un nouveau livre à paraître sur l’histoire d’Apple en Chine

19 février 2025 à 14:45

Patrick McGee, journaliste notamment pour le Financial Times, a rédigé un livre sur l’histoire d’Apple en Chine. Logiquement nommé Apple in China: The Capture of the World's Greatest Company, il sortira le 13 mai 2025 en anglais, avec des précommandes d’ores et déjà ouvertes. L’angle de l’ouvrage est explicité par le sous-titre : Apple a réussi à devenir un géant grâce aux immenses chaînes de production chinoises et c’est en grande partie grâce à Foxconn et tous les autres sous-traitants qui travaillent sur le sol chinois qu’elle est devenue la plus grosse entreprise dans le même monde. Cet essor a aussi permis à la Chine d’obtenir un pouvoir immense, en gardant le contrôle sur ces moyens de production.

Capture d’écran du site de l’auteur. Image MacGeneration.

Sur 350 pages, Patrick McGee reviendra sur l’histoire d’Apple depuis le tournant des années 2000 et insistera sur l’importance de la Chine dans son succès depuis l’iPod et surtout l’iPhone. Le journaliste expliquera comment l’entreprise a largement contribué à créer des chaînes de production, en envoyant ses ingénieurs sur place, en formant des ouvriers et en injectant des grosses sommes pour créer toute l’infrastructure qui lui sert encore aujourd’hui. Son argument étant qu’Apple a fait tout cela sans réaliser qu’elle offrait par ce biais un formidable moyen de pression à un régime politique.

Apple in China se base sur plus de 200 interview réalisées avec d’anciens cadres et ingénieurs d’Apple. L’auteur indique même s’être basé sur des informations jamais publiées jusque-là, notamment des réunions avec Steve Jobs, des mails entre les responsables de l’entreprise ou encore des mémos diffusés en interne sur les menaces de concurrents chinois. On devrait aussi en savoir plus sur l’ouverture de l’Apple Store en Chine et Patrick McGee promet des détails sur les conditions de vie des ouvriers chinois.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez précommander le livre sur papier à partir de 19 € sur Amazon, ou bien en version numérique pour 16,5 € sur le Kindle ou au même prix en version ePub.

Amazon ne permettra plus de télécharger les livres destinés aux Kindle depuis son site

19 février 2025 à 13:30

À compter du 26 février 2025, Amazon ne proposera plus de télécharger les livres numériques destinés aux Kindle depuis son site web. C’était jusque-là une possibilité, même si elle est bien planquée : depuis votre compte Amazon, cliquez sur « Bibliothèque de contenus », puis « Livres » et vous aurez la liste de tous les ouvrages associés à votre compte. Ceux que vous avez achetés (les livres gratuits sont donc bizarrement exclus) peuvent dès lors être téléchargés localement en cliquant sur le bouton « Plus d’actions » et enfin « Télécharger et transférer via USB ». À condition de bien avoir un Kindle associé à votre compte1, vous pourrez alors récupérer un fichier sur votre ordinateur.

Le bouton qui va disparaître le 26 février, empêchant le téléchargement en local d’un livre acheté pour le Kindle. Image iGeneration.

Cette possibilité disparaîtra à partir de la semaine prochaine, ce qui ne devrait pas changer quoi que ce soit à l’utilisation « normale » des Kindle. Mis à part quelques modèles de première génération dépourvus de Wi-Fi, toutes les liseuses conçues par Amazon peuvent accéder aux livres achetés sur le site du géant du commerce grâce à leur connexion intégrée. L’envoi d’un fichier en USB reste possible pour les fichiers déjà présents sur votre ordinateur, cela ne change pas non plus. En revanche, les livres pour Kindle achetés à partir du 26 février et tous ceux que vous n’auriez pas téléchargés avant cette date ne pourront plus être transférés que via internet.

Si vous avez une large collection de livres numériques et que vous désirez la garder en local, il existe des outils pour automatiser leur téléchargement, même s’il faut manier du terminal pour les utiliser. On ne sait pas encore s’ils continueront de fonctionner au-delà du 26 février, mais le plus probable est qu’ils cesseront eux aussi d’opérer. Ne tardez pas trop si vous comptez télécharger des copies en local. Par la suite, votre seule option sera de changer de crémerie si la possibilité de garder les livres numériques en local est importante pour vous, Amazon ne devrait plus proposer aucune option en ce sens.


  1. Et encore, pas la dernière génération qui empêche de réaliser cette opération.  ↩︎

SolarFlow 800 : Zendure améliore l’efficacité des micro-onduleurs pour kits solaires

19 février 2025 à 12:30

Encore un nouveau produit Zendure ? Oui, mais cette fois, le fabricant réduit sa gamme. Le SolarFlow 800 remplace deux produits, puisqu’il combine les fonctionnalités d’un micro-onduleur avec celles d’un contrôleur, et fait donc l’interface entre les panneaux photovoltaïques et le système de stockage sans intermédiaire. Avec son rendement de 96 %, il atteint une efficacité record qui permettra de profiter du moindre électron.

SolarFlow 800. Image Zendure.

Avec ses deux entrées MPPT de 600 W, le SolarFlow 800 reprend les fonctionnalités du micro-onduleur EZ1-M. Il pourra encaisser la production d’une paire de panneaux bifaciaux de 430 W, une configuration annoncée à 479 €, ou de quatre panneaux souples de 210 W, une configuration qui devrait revenir à 1 097 €. Avec sa sortie de 800 W, il joue aussi le rôle du hub et pourra remplir des batteries avant d’injecter la production excédentaire dans le réseau.

En somme, c’est une version allégée du Hyper 2000 que nous avons testé récemment sans panneaux photovoltaïques et que nous sommes en train de tester une nouvelle fois avec des panneaux. Son prix de 299 € et son rendement de 96 % en font une excellente manière de construire une centrale solaire sans se ruiner, même si comme toujours, les batteries font exploser le cout d’acquisition et disparaitre toute perspective de rentabilité.

Image Zendure.

La commercialisation du SolarFlow 800 débutera le 25 février prochain avec une réduction de 3 à 8 %, mais connaissant Zendure, il serait très étonnant qu’il soit affiché ne serait-ce qu’une journée à son prix “officiel”. Comme les autres produits de la gamme, le SolarFlow 800 peut communiquer avec le compteur Shelly Pro 3EM et les prises Shelly Plus Plus S pour adapter sa puissance de sortie aux besoins énergétiques du logement.

La maison au soleil : test du Zendure Hyper 2000, une batterie de stockage pas que pour le solaire

La maison au soleil : test du Zendure Hyper 2000, une batterie de stockage pas que pour le solaire

Promo : l'iPad 10 de 64 Go à 349 € (-50 €)

19 février 2025 à 11:45

Plus d'iPad 10 chez Amazon qui affiche une rupture de stock inhabituelle. Qu'à cela ne tienne, la Fnac fait une réduction de 50 € sur le modèle d'entrée de gamme (Wi-Fi et 64 Go). La tablette est vendue 349 € au lieu de 409 €… à condition d'opter pour le coloris rose, seul bénéficiaire de ce tarif.

C'est un prix intéressant si l'on considère que chez Amazon, Italie cette fois où la pénurie ne frappe pas, ce modèle est affiché à 359 €.

Image iGeneration

L’iPad 10 reste une excellente tablette pour des usages courants, en solo comme en famille (Safari, Mail, messageries, Netflix, des jeux). Il utilise la puce A14 — la même que dans les iPhone 12. Son inconvénient est que ce processeur n'est pas qualifié pour la compatibilité avec la suite d'outils d'IA (Apple Intelligence) attendue en avril. Pour cela il faut aller, au minimum, vers l'iPad Air M1/M2 ou le dernier iPad mini A17 Pro mais c'est un tout autre budget.

Cet iPad dispose d’une très bonne autonomie, son bouton d'allumage intègre Touch ID pour le déverrouillage rapide ou la validation de transactions Apple Pay sur le web. Il se recharge en USB-C. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

Malware : XCSSET est de retour d’après Microsoft

19 février 2025 à 11:30

XCSSET est le charmant nom donné à un malware découvert en 2020 et qui se distinguait par son mode de fonctionnement unique : il s’intégrait aux projets Xcode et venait infecter les apps compilées sur ce Mac. Depuis sa découverte, il avait fini par disparaître des radars jusqu’à aujourd’hui. Microsoft prévient, sur X bizarrement, qu’une nouvelle variante de XCSSET a été identifiée, avec plusieurs mises à jour qui améliorent encore son efficacité.

Image MacGeneration, photo de base Fusion Medical Animation.

Le principe de base reste le même, le malware vient infecter Xcode pour ensuite se propager à travers les apps compilées sur le Mac concerné. Le logiciel malveillant est toutefois capable de mieux rester en place, à la fois en s’intégrant au cœur de ZSH, le shell par défaut sous macOS depuis Catalina et de manière originale, en remplaçant l’icône légitime de Launchpad dans le Dock par un clone qui relance le malware à chaque clic. Il sait aussi se faire plus discret, avec plusieurs techniques qui compliquent son identification.

Microsoft s’est bien gardé de détailler comment vérifier si son Mac est infecté, et pour cause. L’alerte sert aussi de publicité à Microsoft Defender for Endpoint on Mac, un anti-malware maison qui est capable de faire le ménage. Ses concurrents devraient toutefois rapidement suivre et en attendant, les développeurs sont encouragés à faire particulièrement attention aux dépendances dans leurs projets Xcode. C’est par ce biais que le malware vient s’intégrer et ensuite contamine les apps compilées.

iPhone 17 : une recharge guère plus rapide et un abandon du titane

19 février 2025 à 11:00

Une rumeur pour la vitesse de charge des iPhone 17, une autre pour le matériau de leur châssis. L'analyste Jeff Pu, qui suit Apple de près pour GF Securities, a abordé ces deux points dans une note pour ses clients.

La prochaine gamme serait capable de recharger sa batterie, en filaire, jusqu'à 35W, réduisant ainsi le temps nécessaire. Ce ne serait toutefois pas un véritable bond en avant. Le 16 Pro Max avait été testé avec un pic à 37W en utilisant le gros adaptateur secteur d'Apple de 140W mais sa capacité de croisière est plus proche des 30W. Il y aurait donc un progrès, mesuré, loin des 45W un temps supposé pour les iPhone 16.

Le MagSafe double le Qi2 pour la recharge sans fil des iPhone 16

Le MagSafe double le Qi2 pour la recharge sans fil des iPhone 16

La seconde affirmation porte sur le choix des matériaux pour le cadre de ces prochains modèles. Apple abandonnerait le titane sur les Pro et aurait opté pour de l'aluminium. Le même que celui des iPhone non Pro ? Jeff Pu ne le précise pas.

Il avance des considérations environnementales pour ce changement de pied (Apple est passée de l'acier au titane depuis deux ans sur les iPhone Pro). Le recours à de l'aluminium recyclé permettrait d'afficher une empreinte carbone plus flatteuse, voire neutre, comme Apple vise à le faire (et le fait déjà pour les dernières Apple Watch et le Mac mini M4). En revanche, le tout nouveau modèle, surnommé iPhone 17 Air, ne renoncerait pas au titane, ajoute l'analyste.

iPhone 16 Pro. Image Apple.

Cette rumeur n'est pas entièrement nouvelle. En juillet dernier, Ming-Chi Kuo évoquait déjà ce point à propos de ce futur iPhone très fin. Il parlait d'un cadre composé à la fois d’aluminium et de titane, mais avec une proportion de titane inférieure à celles des iPhone 15 Pro d'alors. En novembre, The Information renchérissait à l'occasion de sa description du nouveau design du bloc optique au dos. Le site glissait aussi un mot sur l'abandon du titane au profit de l'aluminium sur les 17 Pro.

Au moins la rumeur ne dévie pas. Si celle-ci se confirme, en plus des précédentes sur un design largement revu pour le dos de ces téléphones, on aura alors droit à une gamme 2025 très démarquée des précédentes.

Le mystère s

Le mystère s'épaissit sur le dos des iPhone 17 Pro et 17 Air 

DSA : Apple masque désormais les apps commerciales sans coordonnées des développeurs

19 février 2025 à 10:15

Parmi les exigences du DSA, les créateurs d’apps commerciales doivent fournir des informations de contacts à leurs clients, dans un effort de transparence. Apple a mis à jour son App Store pour gérer cette exigence de l’Union européenne et la boutique affiche ainsi depuis près d’un an les coordonnées des développeurs qui souhaitent proposer leurs apps aux clients européens. Ces informations étaient d’abord optionnelles, elles étaient devenues obligatoires pour toute nouvelle app ou mise à jour depuis l’automne et la dernière étape du processus a maintenant été activée. Désormais, les apps qui n’ont pas les informations demandées seront masquées pour les utilisateurs qui vivent dans l’un des États membres.

Les coordonnées de quelques développeurs, Google à gauche et Duolingo au centre, ainsi qu’une app qui n’est pas concernée à droite, en l’occurrence France Identité. Image iGeneration.

Apple l’indique dans une note, en ajoutant qu’il suffit d’ajouter et de valider les coordonnées pour que l’app soit automatiquement de retour dans la boutique. Il faut s’attendre à quelques disparitions au moins temporaires, pour toutes les apps qui ne sont plus mises à jour régulièrement. Le développeur du client Mastodon Ice Cubes en a notamment fait les frais, son app a temporairement disparu de l’App Store suite à un problème de validation.

Techniquement, seuls les développeurs qui sont reconnus comme « traders » dans le cadre du DSA doivent afficher leurs coordonnées. La définition est toutefois suffisamment vague pour qu’elle englobe la majorité des développeurs d’apps iOS : apps payantes, achats et abonnements in-app ou même publicité suffisent à basculer vers ce statut. Les développeurs qui désirent rester sur l’App Store trouveront toutes les informations utiles à cette adresse.

iPhone SE 4 ou iPhone 16E ?

19 février 2025 à 09:14

C’est aujourd’hui qu’Apple dévoilera en début d’après-midi le successeur de l’iPhone SE. Pas de keynote, mais Tim Cook a fait part de ses intentions sur X en fin de semaine dernière. Le message avait le mérite d’être clair : c’est une invitation à rencontrer le nouveau membre de la famille.

Tim Cook annonce un nouveau produit pour le 19 février

Tim Cook annonce un nouveau produit pour le 19 février

Cette annonce ne prendra pas la forme d’un special event, mais plutôt d’un communiqué de presse avec une belle vidéo de lancement. De la façon dont Tim Cook évoque ce produit, il paraitrait logique qu’Apple change le nom de son appareil qui est censé occuper le milieu de gamme. Avantage donc à l’appellation iPhone 16E.

Cette incertitude rend en tout cas la vie dure aux accessoiristes qui veulent ne pas rater le lancement. Alors, certains produits, comme cet étui, ont un nom un petit peu hybride - PinLiSheng Coque magnétique pour iPhone 16E (SE4) - histoire d’être certains de taper juste.

Si un certain mystère règne autour du nom, les spécifications techniques sont plus ou moins connues. Ce modèle aurait grosso modo le design d’un iPhone 14, avec donc un écran OLED 6,1" et une encoche, ainsi que l’appareil photo 48 Mpx de l’iPhone 15. Pour couronner le tout, il aurait la puce A18 et les 8 Go de RAM de l’iPhone 16, gage de compatibilité avec Apple Intelligence. Reste la question du prix. Sur le papier, cet iPhone a tout pour plaire au plus grand monde. Toutefois, si son prix était trop compétitif, il pourrait faire de l’ombre à la gamme actuelle.

iPhone SE 4, iPhone 17 Air… À quoi va ressembler la gamme 2025 de l

iPhone SE 4, iPhone 17 Air… À quoi va ressembler la gamme 2025 de l'iPhone ?

En Europe, le modèle entrée de gamme avec les guillemets de rigueur est l’iPhone 15 qui démarre à 869 € sur l’Apple Store, mais il se négocie une bonne centaine d’euros de moins sur Amazon. En toute logique, l’iPhone SE devrait être vendu entre 500 et 700 €. Rappelons que si l’iPhone 15 est le modèle entrée de gamme en France, cela est lié à l’interdiction des smartphones avec port Lightning en Europe en fin d’année dernière.

L’arrivée de ce modèle devrait permettre à Apple de revitaliser son offre sur le marché très concurrentiel du milieu de gamme. À l’heure du lancement, l’optimisme est plutôt de mise. Ming-Chi Kuo estime que l’iPhone SE nouvelle génération devrait en effet atteindre les 10 à 12 millions d’unités par semestre durant la première année, battant les chiffres de vente des précédents iPhone SE, qui se contentaient d’un « petit » 20 millions d’unités sur la totalité de leur année de lancement.

Pour Apple, cela tombe à pic. Les derniers résultats trimestriels ont montré que les ventes d’iPhone n’étaient pas à la fête. Ce n’est d’ailleurs peut-être pas innocent que ce nouveau modèle arrive si tôt dans l’année. La firme de Cupertino doit sans doute miser dessus pour booster à court terme ses ventes sur le trimestre en cours.

Les copies d'AirTags à bas prix compatible avec Android arrivent, dès 12 €

19 février 2025 à 09:00

Il y a quelques mois, les premiers traqueurs Bluetooth compatibles avec le réseau de Goggle plutôt qu'avec celui d'Apple arrivaient dans les étals. Nous avons testé le premier modèle compatible, le Chipolo One Point, l'été dernier. Depuis, les nouveautés sont restées discrètes, mais un marché secondaire s'est mis en place : il existe des traqueurs d'entrée de gamme, vendus à un prix nettement plus faible.

Le MiLi MiTag pour Android. 12 €. Image iGeneration.

Le Chipolo One Point a été lancé à 34 € (il est disponible actuellement poiur 27 €) mais les clones, eux, sont moins chers. Le modèle MiLi que nous avons testé est disponible pour 20 € sur Amazon et pour 12 € sur Aliexpress, si vous acceptez d'attendre un peu. Physiquement, il reprend le même format que le MiTag de la même marque que nous avons testé, mais il est noir plutôt que blanc. La seconde différence vient du réseau : le blanc est compatible avec le réseau Apple, le noir avec le réseau de Google.

Test du Chipolo One Point pour Android : ce qui lui manque, c

Test du Chipolo One Point pour Android : ce qui lui manque, c'est un réseau qui fonctionne

Nous n'allons pas vous réécrire le test du modèle de Chipolo, le fonctionnement est exactement le même : une fois allumé, le traqueur a été détecté par un smartphone Nokia 6.1 sous Android 10 et il devrait en être de même avec n'importe quel modèle à partir d'Android 9. Les avantages et les défauts sont exactement les mêmes que pour le modèle de Chipolo, avec une localisation uniquement en Bluetooth qui dépend essentiellement du nombre de smartphones Android aux alentours et (surtout) des réglages des utilisateurs. Alors qu'Apple emploie tous les appareils iOS, macOS et iPadOS pour la détection, le réseau est désactivé par défaut sur une partie des smartphones du marché, et est limité aux endroits fréquentés sur les autres. Il faut donc modifier explicitement une option dans les réglages.

Il a été détecté directement sous Android.

Comme souvent, le point faible du MiLi pour Android est peut-être la batterie. Il fonctionne avec une pile CR2032 (amovible) et l'autonomie des clones d'AirTag est par exemple généralement nettement plus faible que le modèle Apple. Nous préparons un dossier sur le sujet, mais nous ne pouvons évidemment pas vous donner un avis sur l'autonomie de ce modèle. Reste qu'étant donné la différence de prix avec le Chipolo One Point, le MiLi demeure avantageux d'un point de vue financier. Espérons pour le réseau de Google que d'autres constructeurs se pencheront sur le problème et proposeront aussi des traqueurs compatibles à bas prix, ce qui poussera les utilisateurs à activer les différentes fonctions nécessaires… et donc améliorera la qualité du réseau.

Il est très proche de la version iOS, à gauche. Image iGeneration.

Humane arrête les frais : l’AI Pin disparaît immédiatement et l’entreprise est vendue à HP

19 février 2025 à 08:15

Humane n’a jamais connu le succès escompté et face à la débâcle de son Ai Pin, un petit assistant à porter sur un vêtement et relié à une intelligence artificielle générative qui devait remplacer le smartphone, l’entreprise arrête brutalement les frais. Elle annonce l’arrêt immédiat des ventes de son unique produit et surtout la fin des services associés dès le 28 février ! À peine dix jours de préavis, avant l’arrêt des serveurs indispensables au bon fonctionnement de l’appareil, qui deviendra un élégant presse-papier1. Toutes les données seront également supprimées le 28, si bien que les rares clients qui utilisaient encore le produit ont jusqu’à cette date pour exporter leur compte.

Image Humane.

Sans serveurs, l’Ai Pin deviendra un objet quasiment inerte. Dans la foire aux questions ouverte pour l’occasion, Humane a le culot de répondre « oui » à la question de savoir si l’appareil restera fonctionnel une fois déconnecté, en indiquant que l’on pourra consulter… le niveau de la batterie. Oui, c’est tout : sans serveurs, il sera impossible de poser des questions à l’intelligence artificielle, ce qui était sa principale fonctionnalité. Impossible aussi de passer des appels ou envoyer des messages, il faut la connexion cellulaire obligatoirement associée au produit et qui disparaîtra dès le 28 février également. Impossible même de récupérer les photos ou messages vocaux enregistrés par l’Ai Pin, puisqu’il fallait passer par le site web de Humane pour cela et il ne sera plus disponible.

Bref, les clients ne pourront rien faire de leur appareil, si ce n’est le déposer en déchetterie pour un recyclage. Humane ne les récupérera pas et ne remboursera que les clients qui ont acheté dans les 90 derniers jours, ils ne devraient pas être nombreux. C’est une fin précipitée pour ce produit qui n’a jamais fonctionné correctement et c’est dans l’ensemble un énorme échec pour cette entreprise formée d’anciens employés d’Apple et qui n’a jamais manqué d’emphase pour vendre son produit qui devait enterrer tous nos smartphones. Raté.

« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d

« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d'Humane peine à convaincre les premiers testeurs

Humane : davantage de retours que d

Humane : davantage de retours que d'achats pour l'AI Pin, qui a fait un four

L’entreprise annonce aussi que HP achètera ce qu’il reste de Humane, ce qui correspond d’ailleurs à une vieille rumeur. Sauf qu’il se murmurait alors que la start-up espérait se vendre pour un milliard de dollars, une somme qui semblait un peu absurde, ce que le montant final confirme bien. HP ne déboursera finalement que 116 millions de dollars pour acquérir les 300 brevets obtenus ou demandés par la firme californienne, CosmOS qui faisait tourner l’Ai Pin ainsi que ses employés.

Comme le note Bloomberg, HP n’a sans surprise pas voulu de l’Ai Pin lui-même, ce qui explique sans doute sa fin précipitée, décidée par le nouveau propriétaire. Le site ajoute qu’Imran Chaudhri et Bethany Bongiorno, les deux fondateurs de Humane, prendront la tête d’une nouvelle division au sein de HP qui sera composée principalement des anciens employés de la start-up et dédiée à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les produits de leur nouvel employeur.

Image WatchGeneration, photo de base Mandell Smock.

HP compte utiliser ces éléments dans ses « PC AI » ainsi que ses imprimantes, parce que oui, même une imprimante a droit à une touche d’intelligence artificielle de nos jours. L’entreprise n’a d’ailleurs pas attendu cette acquisition pour commencer, mais on aura peut-être un jour des imprimantes CosmOS, chouette.


  1. Oubliez ce que j’ai dit, c’est une mauvaise idée quand on se rappelle que la batterie pouvait prendre feu.  ↩︎

Intel vend une carte réseau Realtek sous sa marque et c'est une bonne nouvelle pour les Mac

19 février 2025 à 08:00

Depuis de nombreuses années, les contrôleurs Ethernet Intel sont réputés et souvent employés dans les stations Thunderbolt ou même directement dans les Mac, même si Apple tend à sélectionner des puces Broadcom. Mais Intel a aussi parfois de mauvais travers à ce niveau : comme le note Phoronix, la carte Intel Killer E5000 (compatible Ethernet 5 Gb/s) contient une puce Realtek RTL8126 remarquée. En effet, la prise en charge sous GNU/Linux de la carte Intel a consisté à ajouter l'identifiant de la carte Intel dans le pilote des cartes Realtek.

D'un côté, c'est une mauvaise nouvelle : les contrôleurs Realtek sont notoirement un peu plus lents que ceux d'Intel, même si la marque américaine n'est pas parfaite dans ce domaine. En effet; le contrôleur i225-V (compatible Ethernet 2,5 Gb/s) a posé pas mal de soucis avec un bug qui empêchait d'obtenir une connexion stable à 2,5 Gb/s et obligeait certains à passer à seulement 1 Gb/s.

Les cartes à base de RTL8126 (5 Gb/s) valent moins qu'une carte à base d'i225-V (2,5 Gb/s).

Mais de l'autre, ce remarquage — qui n'implique par ailleurs pas qu'Intel abandonne le marché des contrôleurs Ethernet — est une bonne nouvelle pour les Mac. La raison est simple : Apple prend généralement bien en charge les contrôleurs Intel, et les fabricants de stations Thunderbolt intègrent souvent ces derniers. La station CalDigit TS4, par exemple, intègre la puce Intel i225-V. A contrario, les puces Realtek (comme la RTL8125 — 2,5 Gb/s — et la RTL8126 — 5 Gb/s —) ne sont pas prises en charge nativement par macOS ou iPadOS. Si intel revend sous sa marque des puces Realtek, nous pouvons donc nous attendre à des pilotes dans macOS et potentiellement des stations Thunderbolt équipées des puces en question. Et si les puces Realtek sont parfois un peu moins rapides que celles d'Intel, elles sont surtout nettement moins onéreuses.

L'Ethernet de cette station Thunderbolt hors de prix repose sur une puce Intel. Image CalDigit.

En effet, actuellement, les stations Thunderbolt se reposent encore souvent sur des puces à 1 Gb/s, car les puces Intel sont onéreuses1, avec un surcoût trop élevé par rapport aux services rendus. Reste que pour Intel, le choix de simplement remarquer la puce d'un concurrent n'est pas un bon signe. Mais à la décharge de la marque, les cartes vendues sous la marque Killer2 (pour les joueurs) ont souvent été des cartes classiques remarquées avec une suite de pilotes pensée pour les jeux vidéo.

Intel, de tempêtes en naufrage

Intel, de tempêtes en naufrage


  1. Et ne parlons même pas des puces compatibles Ethernet 10 Gb/s comme celle d'Aquantia.  ↩︎

  2. Rachetée par Intel il y a quelques années.  ↩︎

Refurb : le MacBook Pro 14" M4 en 32/512 Go à 1 999 € (-360 €)

19 février 2025 à 07:41

La génération M4 des MacBook Pro repasse une tête sur le refurb d'Apple avec une forte réduction sur deux configurations bien équipées en RAM et suffisamment en SSD pour la première :

MacBook Pro 16" et 14" en « Noir sidéral ». Image MacGeneration.

Ce sont des tarifs inférieurs à ceux que l'on peut obtenir via les promotions qui touchent de temps à autre ces machines. Le seul vrai problème avec le refurb d'Apple est qu'il est impossible d'évaluer le volume de machines en stock pour chaque configuration vendue.

Le MacBook Pro 14" M4 est plus intéressant que celui qu'il a remplacé, avec son M3, puisqu'il est mieux doté en RAM (ici le 24 Go est une configuration sur mesure), il a un troisième port USB-C (non plus réservé aux configurations M4 Pro/Max), on peut utiliser 2 écrans externes tout en gardant l'usage de celui du portable et, cerise sur le gâteau, il a aussi droit au coloris noir sidéral qui rend très bien. Enfin, le M4 est un processeur solide qui en remontre au M3 Pro de l'an dernier (lire aussi Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras).

MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.
MacBook Pro M4 sans l’option (à gauche), MacBook Pro M4 nano-texturé. Image MacGeneration.

S'agissant de l'option d'écran nano-texturé présente sur la seconde configuration, elle atténue grandement l'impact des reflets — ça peut être intéressant si vous bougez beaucoup avec votre portable — sans nuire à l'image et ses couleurs.

Hier — 18 février 2025MacG.co

L'Apple TV fait tourner Windows XP nativement

18 février 2025 à 22:45

L'Apple TV original est un produit un peu particulier : ce boîtier sorti un peu avant l'iPhone est essentiellement un Mac Intel équipé d'un Pentium M qui fait tourner une interface spécifique au-dessus de Mac OS X Tiger, connue sous le nom de Back Row1. Si certains ont réussi à installer Mac OS X sur le petit boîtier, Distro's Projects est allé plus loin : il a réussi à installer Windows XP et a partagé son travail.

L'apple TV démarre. Image Macgeneration.

Il ne s'agit évidemment pas ici de placer le DVD de Windows XP dans un lecteur optique que l'Apple TV n'a de toute façon pas, mais il faut restaurer une image disque sur un disque dur ou un SSD PATA, pour ensuite démarrer sur l'antique système. Le fichier Readme explique le fonctionnement basique : l'UEFI de l'Apple TV charge un fichier issu de la version d'origine, qui charge un loader spécifique pensé pour singer Mac OS X, qui charge ensuite Windows XP, préalablement installé.

Le système fonctionne. Image MacGeneration.

D'un point de vue pratique, le disque dur IDE est pris en charge (nous avons installé un SSD), tout comme la prise USB, le GPU GeForce 7300, l'Ethernet, le Wi-Fi et l'audio. La partie graphique n'a pas d'accélération (désolé, vous ne pourrez pas jouer), le récepteur infrarouge ne fonctionne pas et il est impossible d'éteindre ou redémarrer le système (il faut tirer la prise), mais le reste est à peu près fonctionnel. La sortie audio numérique et la sortie vidéo composante, elles, n'ont pas été testées.

Une capture.

Lors de nos essais, l'Apple TV a bien démarré sous Windows XP, mais avec une image dont les couleurs étaient faussées, que ce soit sur un moniteur ou sur une carte d'acquisition. Comme dosdude1 a montré sur X une photo qui montrait des couleurs justes, nous avons tenté avec un moniteur informatique en DVI, et ça a fonctionné. Il faut noter que le modèle de dosdude1 a été modifié : son Apple TV a 512 Mo de RAM, alors que notre modèle a la capacité d'origine (256 Mo).

En HDMI, le résultat est particulier.

Et comme souvent, c'est inutile… donc totalement indispensable.


  1. Une référence évidente à Front Row, l'interface media center de Mac OS X Tiger.  ↩︎

Apple Music : vers un nouveau forfait plus évolué et plus cher ?

18 février 2025 à 22:00

Alors que Spotify pourrait lancer cette année une nouvelle formule plus chère donnant accès à divers avantages, une réflexion similaire serait engagée chez certains rivaux. D’après Bloomberg, Apple et Amazon envisagent de nouveaux forfaits plus coûteux pour leur service de musique.

Apple Music. Image iGeneration.

L’agence de presse ne donne pas plus d’information sur cette formule premium éventuelle pour Apple Music, pour la bonne raison que l’idée n’en est qu’à ses débuts et qu’il n’est pas assuré que le projet se concrétise.

Chez Spotify, en revanche, les contours se dessinent de plus en plus clairement. Une option Music Pro coûtant jusqu’à 6 $/mois pourrait donner accès à une qualité audio supérieure — le fameux lossless promis depuis des années —, des outils de mixage et des avantages sur les billets de concert.

Comparé à la concurrence, l’abonnement standard à Apple Music est sans nul doute le plus complet. Il comprend l’audio spatial, le lossless, Apple Music Classical, les clips vidéo, les paroles, un mode karaoké, une application disponible sur la quasi-totalité des plateformes… Son tarif est passé de 9,99 € à 10,99 €/mois en 2022 (une remise est disponible pour les étudiants et les abonnés Canal+). Que pourrait ajouter Apple pour justifier une nouvelle offre plus chère ?

DMA : la Commission européenne rendra bien ses décisions sur Apple et Meta en mars

18 février 2025 à 21:15

La Commission européenne va tenir tête aux États-Unis au sujet du DMA. Alors que l’institution était en proie à des atermoiements en janvier quant à l’attitude à adopter face à Donald Trump, la nouvelle commissaire à la concurrence a affirmé qu’elle ne plierait pas face aux menaces de droits de douane et aux discours agressifs.

Teresa Ribera. Image Union européenne.

La Commission va bel et bien rendre des décisions très attendues sur Apple et Meta le mois prochain, a déclaré Teresa Ribera auprès de Reuters. « Des décisions seront prises conformément aux lignes directrices qui ont été discutées avec les entreprises, [et ces décisions seront] élaborées et fondées sur des preuves », a-t-elle indiqué.

Faisant l’objet de plusieurs enquêtes pour infractions du DMA (conditions commerciales de l’App Store, Core Technology Fee, abonnement payant pour retirer la pub…), Apple et Meta risquent des amendes allant jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires mondial. La Commission étudie également une possible infraction du réseau social X quant aux règles sur les contenus illégaux.

Client mail : MailMate passe la deuxième et adopte un abonnement

18 février 2025 à 18:30

MailMate est un client mail très ambitieux né sur le Mac il y a près de quinze ans et qui avait largement disparu des radars. Cela faisait si longtemps que l’app n’avait pas reçu d’avancée significative qu’on la pensait morte et enterrée depuis longtemps, à tort. Comme le signale Michael Tsai, une bêta d’une version 2.0 est distribuée depuis la fin de l’année dernière. Son unique développeur explique qu’il a repris le développement activement depuis quelques mois et surtout, qu’il a adopté un nouveau modèle économique pour financer son travail.

L’interface de MailMate rappellera des souvenirs à tous ceux qui ont utilisé des apps sur un Mac dans les années 2000. Image MacGeneration.

Même s’il s’agit d’une nouvelle version majeure, MailMate ne bouscule pas son interface qui devrait plaire aux nostalgiques des années 2000. Depuis sa naissance, cela n’a clairement jamais été le point fort de ce client mail qui parie sur ses fonctionnalités avancées plutôt qu’une interface moderne et allégée. Malgré quelques ajustements au fil du temps, on reste sur les mêmes bases et c’est une présentation dense et classique, disons, qui prédomine. Ce n’est pas forcément gênant et l’app propose de multiples réglages pour ajuster son fonctionnement ainsi que sa présentation.

Même si l’interface n’a pas trop bougé, MailMate 2 a une liste longue comme le bras de nouveautés et changements à faire valoir. En vrac, on note une nouvelle fonctionnalité d’export pour les messages ou encore la réécriture de plusieurs composants dont la liste de mails qui peut désormais n’afficher qu’une seule colonne. Au-delà des centaines de petits changements et autres correctifs, le plus important est peut-être la transition vers un abonnement, qui remplace la licence finale proposée jusqu’ici.

Comme son créateur danois l’indique, le système habituel où on paye une app à chaque nouvelle version majeure n’est pas viable pour une app comme MailMate, où quinze ans peuvent s’écouler entre deux versions. L’abonnement doit permettre d’apporter un soutien sur la durée, même si son développeur a opté pour une formule très souple. L’app fonctionne d’abord en mode démo pendant 14 jours, puis demande un abonnement facturé actuellement 10 € HT pour trois mois, soit 40 € HT par an (on peut payer à l’année ou au trimestre). L’app ne bride toutefois pas ses fonctions sans licence et tout repose sur la confiance : toute utilisation professionnelle nécessite un abonnement, même si rien n’empêche techniquement d’utiliser MailMate sans payer.

Pour être complet, tous ceux qui avaient acheté l’ancienne licence finale de MailMate pourront utiliser l’app sans payer jusqu’en juillet 2025 ou pendant deux ans après leur achat. Ils devront ensuite basculer sur l’abonnement à leur tour. Le développeur espère ainsi pouvoir continuer à travailler sur son app sans devoir trouver d’autres sources de financement au quotidien, même s’il indique bien que c’est un pari, puisque les licences vendues jusque-là 50 € HT rapportaient plus à court terme.

La licence achetée par Christophe en 2013 permet d’utiliser MailMate sans devoir payer jusqu’en juillet 2025. Au-delà, il faudra passer sur l’abonnement. Image MacGeneration.

Si vous cherchez un client mail rapide et surtout très complet, vous pouvez tester l’app gratuitement pendant deux semaines grâce au lien de téléchargement proposé sur le site officiel. Il s’agit d’une bêta, certes, mais l’app est parfaitement fonctionnelle depuis bien longtemps et vous pouvez l’utiliser dès maintenant sans risque. Son interface n’est pas traduite en français et l’app nécessite macOS 10.12 (Monterey) au minimum.

Promo : le thermostat connecté Tado° X à moitié prix

18 février 2025 à 18:00

Si vous êtes chauffé avec des radiateurs traversés par de l’eau chauffée par une chaudière, Tado° propose un des meilleurs thermostats connectés sur le marché, en particulier si vous voulez un contrôle par pièce avec des têtes thermostatiques connectées sur chaque radiateur. J’avais pu tester l’ancienne génération de ce système et la nouvelle, nommée X, est actuellement en promotion sur Amazon. Le kit de démarrage est ainsi à moitié prix, soit 100 € au lieu de 200 et vous pouvez aussi compter sur des réductions côté accessoires.

Le thermostat et l’app associée. Image Tado°.

Ainsi, la tête thermostatique seule est vendue 60 € au lieu de 100 et le lot de trois têtes est même affiché à 160 € au lieu de 275. Le capteur de température, particulièrement utile pour les grandes pièces, est aussi vendu à 80 € au lieu de 100. Tous ces accessoires nécessitent d’avoir un réseau Thread, sachant que votre Apple TV (4K et Ethernet) ou HomePod (mini ou 2) pourra le fournir. À défaut, le bridge fourni avec le thermostat de base pourra aussi gérer cet aspect.

Autre réduction intéressante chez Tado°, cette fois pour tous ceux qui sont chauffés (ou refroidis) avec une pompe à chaleur air/air et des splits. Le contrôle intelligent de climatisation V3 est lui aussi en promotion, à 60 € au lieu de 115.

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Dans tous les cas, une partie des fonctionnalités avancées nécessitent un abonnement Tado. Puisque ces produits sont aussi compatibles avec l’app Maison, on peut toutefois s’en passer à condition d’effectuer les automatisations du côté de HomeKit.

Hector Martin abandonne le développement d'Asahi Linux

18 février 2025 à 17:30

Hector Martin, à l'origine du projet Asahi Linux qui permet d'installer GNU/Linux sur les Mac Apple Silicon, vient d'annoncer qu'il quittait le projet. Dans un post sur son blog, le développeur explique les différentes raisons, qui sont liées en partie au drama récent autour du noyau Linux.

Le logo d'Asahi Linux.

Avant de travailler sur Asahi Linux, Martin était connu pour ses travaux sur la Wii et la PlayStation 4. Porter GNU/Linux sur les Mac Apple Silicon était pour lui un projet de rêve, et il explique que si dans un sens la tâche avait des avantages — Apple ne bloque pas l'installation d'autres OS et ne crie pas au piratage —, ce n'est pas tout à fait le cas quand on regarde la tâche avec un autre biais. En effet, si Apple ne bloque pas le développement, la société n'aide pas non plus et il a fallu partir de zéro pour certaines choses, sans documentation ou support du fabricant.

Beaucoup de choses irritantes

Il explique notamment que la participation au développement du noyau Linux est quelque chose de très frustrant, car c'est extrêmement codifié, avec de nombreuses personnes qui travaillent dessus parfois depuis plus de 20 ans. Et il en profite pour indiquer que le problème ne vient pas uniquement de toutes les discussions liées à l'intégration de code en Rust — un langage de programmation assez récent —, mais que les discussions étaient déjà terribles avant l'arrivée du Rust.

Visiblement, certains des utilisateurs d'Asahi Linux sont désagréables avec lui, ce qui est apparemment une façon polie de dire qu'ils ont un comportement inapproprié : il indique dans son post qu'une partie de sa famille a été harcelée pour des choses futiles comme « Asahi Linux ne me permet pas de vérifier la température de mon processeur ». Il en profite pour expliquer qu'une bonne partie des demandes impolies portent sur la prise en charge des sorties vidéo des Mac Apple Silicon et que le travail est en bonne voie pour l'intégrer dans une future version d'Asahi Linux. Il avoue par ailleurs avoir eu un comportement un peu rude sur les réseaux sociaux (notamment Mastodon, où il était actif), mais il considère que ça ne justifie pas les attaques envers lui.

Le problème Rust et le noyau

Il s'étend ensuite sur Rust et sur la gestion du noyau Linux par Linus Torvalds, ce qui nécessite un peu de contexte. Historiquement, le noyau Linux est essentiellement codé en C, un langage ancien et bien maîtrisé par de nombreux développeurs. Le Rust, lui, est un langage moderne (la version 1.0 date de 2012) assez différent du C, qui a un gros avantage : une gestion de la mémoire extrêmement sécurisée. C'est un changement de paradigme important pour de nombreux développeurs, mais un code en Rust évite les fuites de mémoire et donc une partie des failles de sécurité classiques.

Un des développeurs d

Un des développeurs d'Asahi Linux abandonne son travail sur le noyau Linux à cause d'une querelle d'ego

Il explique qu'Asahi Linux contient des pilotes en Rust (notamment pour la partie graphique) et que, pour un GPU, Rust est un meilleur choix que le C, qui a permis de créer un pilote à partir de zéro assez rapidement. Il en profite pour indiquer que Nvidia utilise aussi Rust pour ses pilotes modernes, par exemple. Pour lui, le problème principal du noyau Linux est qu'il a été conçu par des passionnés, mais que les mainteneurs actuels (ceux qui travaillent sur le noyau) travaillent souvent pour de grosses sociétés qui ont un rapport avec le noyau, ce qui n'est pas son cas1. C'est ce qui explique le fait qu'il a quitté le développement du noyau Linux, mais aussi qu'il arrête de travailler sur Asahi Linux, même s'il s'agit à l'origine d'un projet de rêve pour lui.

Ce n'est pas la fin pour autant

Heureusement pour ceux qui utilisent Asahi Linux, ce n'est pas la fin du projet pour autant. Un message a été posté sur la page du projet, et il explique que de nombreuses autres personnes travaillent sur Asahi Linux, comme Alyssa Rosenzweig (dont nous avons déjà parlé plusieurs fois), Sven Peter (sur le noyau), Neal Gompa (sur Fedora), etc.

La façon de financer le projet, qui reposait sur le Patreon d'Hector Martin (un service de financement participatif), évolue donc et passe sur Open Collective. Les développeurs expliquent que les tâches à effectuer en 2025 sont nombreuses. Il y a l'envoi des patchs nécessaires à Asahi Linux dans le noyau (upstream) mais aussi d'un pilote de GPU plus complet, de l'ajout de la prise en charge du microphone interne de certains Mac ainsi que de la prise en charge de la vidéo en USB-C. Actuellement, Asahi Linux n'accepte en effet que la prise HDMI des Mac équipés, et il n'est donc pas possible de brancher un moniteur sur un MacBook Air, par exemple. Plus clairement, Asahi Linux ne s'arrête donc pas.


  1. Son travail était financé par des dons.  ↩︎

Nanoleaf réduit le prix de plusieurs de ses produits

18 février 2025 à 17:00

Nanoleaf a annoncé une baisse de prix pour plusieurs de ses produits et il ne s’agit pas d’une promotion temporaire cette fois. Au contraire, le programme « SmarterLife » ambitionne de démocratiser les éclairages connectés de la marque, avec des prix réduits de manière permanente sur plusieurs éléments de son catalogue. La baisse est d’ores et déjà appliquée sur le site officiel de l’entreprise et elle devrait à terme l’être aussi chez les revendeurs, même si ce n’est pas encore le cas.

Capture d’écran du site de Nanoleaf. Image iGeneration.

Précisons d’emblée que ces baisses ne concernent pas (encore ?) la gamme Essentiels, la moins chère du constructeur, ce qui explique peut-être d’ailleurs la stabilité. Ses deux ampoules Matter en Wi-Fi restent vendues à 30 €, par exemple. Les prix réduits concernent surtout les panneaux lumineux qui ont fait la réputation de Nanoleaf. Ainsi, le kit de démarrage Blocks composé de six carrés lumineux est désormais vendu 170 €, c’est 30 de moins qu’avant. Le kit de démarrage Elements, composé de sept hexagones en faux bois, est quant à lui affiché à 200 € au lieu de 230.

Si vous avez déjà un kit de démarrage, les extensions sont elles aussi moins chères. Les quatre petits carrés Blocks sont maintenant vendus 40 € au lieu de 50 et une extension du kit Skylight, pensé pour le plafond, est proposée à 70 € au lieu de 80. Vous pourrez découvrir tous les nouveaux prix de base sur le site officiel de Nanoleaf.

Le Mac mini M4 fait son entrée sur le refurb suisse

18 février 2025 à 16:29

Apple vend désormais des Mac mini M4 reconditionnés en Suisse. Le modèle de base (puce M4, 16 Go de RAM et 256 Go de stockage) coûte 509 CHF, soit 99 CHF de moins qu’en neuf. Un modèle M4 Pro bien gonflé (1 To de stockage, port 10 Gigabit…) est disponible pour sa part à 1 609 CHF au lieu de 1 899 en neuf.

Mac mini M4. Image MacGeneration.

Cette disponibilité en Suisse laisse à penser que le Mac mini M4 pourrait bientôt arriver sur le refurb en France et en Belgique. Déjà très attrayant à son tarif normal, le petit ordinateur de bureau devient irrésistible avec la réduction liée au reconditionné. Le Mac mini M4 est à la fois compact, économe, silencieux, puissant… et abordable.

En attendant le M4 en France, il y a parfois de très bonnes affaires sur le Mac mini M2 sur le refurb.

Nos conseils pour acheter des produits Apple à prix réduit

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Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

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Aptoide : la (lamentable) boutique alternative d’apps iOS est maintenant ouverte à tous

18 février 2025 à 15:33

Après avoir accepté des visiteurs au compte-goutte pendant plus de six mois, Aptoide ouvre grand ses portes sur iOS. Plus besoin d’invitation pour explorer cette boutique alternative permise par le DMA, vous pouvez l’installer directement sur votre iPhone, pourvu que vous vous trouviez dans l’Union européenne bien entendu.

Installation d'Aptoide. Image iGeneration.

Comparée à l’Epic Games Store, à AltStore et à Setapp Mobile, Aptoide est la boutique tierce la moins attractive du lot. Pourquoi ? Parce que son petit catalogue ne comprend que des jeux de seconde zone bourrés de pubs ou d’achats intégrés. Aptoide, qui existe depuis des années sur Android, pousse même le vice avec un système qui octroie un bonus de 10 % en AppCoins (une monnaie spéciale utilisable exclusivement dans la boutique) à chaque dépense.

Pour vous dire le niveau de tristesse de cette nouvelle échoppe, l’un des titres soulignés est Pokendy Storm, un clone à trois francs six sous de Pokémon Pocket. Ce jeu de cartes à collectionner non autorisé par Nintendo est aussi présent dans l’App Store — on se demande comment il a passé la validation —, mais au moins Apple ne le met-elle pas en avant.

Pokendy Storm, une des ignominies mises en avant par Aptoide. Image iGeneration.

Le seul intérêt potentiel d’Aptoide réside dans la possibilité de télécharger d’anciennes versions des applications. Typiquement, si vous constatez un bug gênant après une mis à jour, vous pouvez réinstaller la version précédente, voire une version encore plus ancienne. Cette flexibilité est intéressante sur le principe, mais en pratique elle ne sert à rien en l’état actuel des choses.

La fonction pour télécharger une version précédente d’une application. Image iGeneration.

D’une part, Aptoide ne conserve pas l’historique des notes de version, si bien que l’on est amenée à réinstaller d’anciennes versions un peu au hasard. D’autre part, cette fonctionnalité n’est pas disponible pour toutes les applications. Et même lorsqu'elle l'est, elle ne marche pas toujours. Si on peut bien installer une ancienne version de SquadBlast, par exemple, au lancement le jeu demande à être mis à jour pour fonctionner. Vous pouvez rester à l’écart d’Aptoide, vous ne manquerez rien.

Sniffnet, un outil de surveillance du réseau simple, gratuit, open-source et multiplateforme

18 février 2025 à 14:00

Sniffnet est un utilitaire destiné à surveiller le réseau, c’est-à-dire tous les paquets qui arrivent ou qui partent d’un ordinateur. C’est loin d’être le premier dans cette catégorie qui compte de nombreuses options, à commencer par le vénérable Wireshark et plusieurs outils en ligne de commande. Celui-ci se distingue toutefois par plusieurs aspects : il est assez moderne avec son code en Rust, il est multiplateforme et propose notamment une version pour macOS, il est gratuit et même open-source, il est entièrement traduit en français et à défaut de respecter les standards d’une plateforme, son interface est simple et plutôt bien conçue.

Sniffnet en action, ici avec le thème par défaut. Mon NAS est l’appareil avec lequel mon Mac Studio échange le plus, ce qui est assez logique puisqu’il fait office de destination de sauvegarde Time Machine. Image MacGeneration.

Comme toutes les apps de la catégorie, celle-ci analyse tous les paquets échangés par votre ordinateur sur la connexion physique de votre choix. Le plus souvent ce sera le Wi-Fi, mais sur mon Mac Studio, je peux aussi choisir la connexion Ethernet. L’app affiche dans un coin un graphique soit du nombre de paquets, soit de la quantité de données mesurées. En bas, on a une liste de toutes les destinations, tant sur le réseau local que sur internet, ainsi que les services associés (https, ftp, imap, etc.), quand ils sont identifiés.

L’onglet « Inspecter » permet d’aller plus loin, en affichant le détail de n’importe quelle connexion. On aura alors les IP de provenance et de destination, le protocole utilisé, le service s’il est connu et encore le nombre de paquets associés ainsi que le poids des données échangées. Lorsqu’il est connu, le pays de la connexion distante est aussi affiché par Sniffnet. Enfin, l’app propose tout un volet d’alertes, avec la possibilité de définir des seuils à partir desquels l’app enverra une notification locale, ou encore de surveiller une app ou une adresse IP en particulier et recevoir une alerte dès qu’un échange est effectué de ce côté.

Le détail d’une connexion, en l’occurrence liée à l’infrastructure de Free, avec l’un des autres thèmes de l’app. Image MacGeneration.

L’interface de Sniffnet peut être personnalisée en passant par les réglages et en piochant parmi les nombreux thèmes proposés, sachant que l’on peut aussi créer son propre thème. C’est aussi ici que vous pourrez activer le français, l’app restant en anglais par défaut. L’app ne respecte pas les standards de macOS, elle n’a pas réellement de barre de menus par exemple, mais le développeur a malgré tout fait un bon travail, par exemple pour gérer quelques raccourcis clavier dont le ⌘, pour accéder aux paramètres. Le mode miniature que l’on peut activer en option s’affiche bien au-dessus des autres fenêtres du système et peut être pratique pour garder un œil sur la connexion.

Le code source de Sniffnet est distribué sur GitHub et l’app est entièrement gratuite, même si vous pouvez sponsoriser son développeur italien via GitHub, Patreon et PayPal, ou alors en achetant l’un des accessoires avec le logo du projet. La dernière version de l’app peut être téléchargée à cette adresse, même s’il faudra contourner Gatekeeper pour l’installer. Si vous utilisez le gestionnaire de paquets HomeBrew, il est aussi possible de l’installer sous macOS par ce biais.

En Belgique, Keytrade Bank se met enfin à Apple Pay

18 février 2025 à 13:01

Les clients de Keytrade Bank qui trépignaient d’impatience depuis des années ont finalement été entendus : la banque en ligne belge prend finalement en charge Apple Pay. La nouveauté vient d’être annoncée et son bon fonctionnement nous a été confirmé par un client.

Keytrade Bank est une filiale du Crédit Mutuel Arkéa qui vise tout particulièrement les investisseurs. « Aujourd'hui, nous sommes dans une situation où la partie bancaire est devenue plus importante que notre activité d'origine. L'idée est maintenant de nous repositionner dans le trading », a déclaré en janvier son CEO Thierry Ternier auprès de L’Écho. La banque a notamment baissé fortement ses frais de courtage pour rivaliser avec la concurrence.

Mais Keytrade Bank veut aussi améliorer le reste. En plus de l’arrivée prochaine de contrats d’assurances, la banque adopte donc finalement Apple Pay. Quant à Google Pay, c’est prévu pour plus tard cette année.

Avec Grok 3, Elon Musk continue de courir après OpenAI

19 février 2025 à 09:47

À défaut de pouvoir contrôler OpenAI, Elon Musk lui met des bâtons dans les roues et veut rivaliser avec sur le plan technologique. Le tout-puissant homme d’affaires a présenté Grok 3, la nouvelle génération de modèles d’intelligence artificielle créée par sa société xAI.

Trois ingénieurs de xAI et Elon Musk (à l’extrême droite) lors la présentation de Grok 3. Image xAI/MacGeneration.

« Grok 3 est beaucoup plus performant que Grok 2. [C’est] une IA conçue pour rechercher la vérité de manière optimale, même si cette vérité est parfois en contradiction avec ce qui est politiquement correct », a déclaré Elon Musk, qui depuis le départ a modelé cette IA selon son idéologie libertarienne, sans préoccupation pour les risques de désinformation ou de manipulation.

Grok 3 a été entraîné avec une puissance de calcul dix fois supérieure à celle de Grok 2, selon le bras droit de Donald Trump. Le modèle standard est présenté comme étant meilleur que GPT-4o sur certains benchmarks ayant trait aux sciences et à la programmation. Un plus petit modèle, Grok 3 mini, est capable de répondre plus rapidement, au prix d’une moins bonne précision.

La famille s’élargit avec l’arrivée de deux types supplémentaires de modèles. À l’instar de DeepSeek-R1 ou de l’o3-mini d’OpenAI, Grok 3 Reasoning et Grok 3 mini Reasoning prennent le temps de « raisonner » afin de fournir une réponse adéquate à un problème complexe. xAI affirme que ses modèles à raisonnement font mieux que la concurrence sur certains benchmarks scientifiques.

https://t.co/HTK4u2aYRu

— Elon Musk (@elonmusk) February 18, 2025

Grok 3 introduit par ailleurs une nouvelle fonctionnalité nommée DeepSearch qui va explorer le web et le réseau social X à la recherche d’informations pertinentes et récentes pour répondre efficacement aux questions pointues. C’est l’équivalent de la « recherche approfondie » récemment lancée par OpenAI, Google ou encore Perplexity. Elon Musk veut aussi rattraper la concurrence en matière d’interaction avec l’ajout prochain d’un mode vocal.

Ces nouveaux modèles d’IA sont déployés progressivement. Les abonnés à X Premium+ (à partir de 21,90 €/mois) peuvent essayer Grok 3 en premier. xAI va bientôt lancer une nouvelle offre, SuperGrok, qui permettra d’utiliser le service en illimité pour 30 $/mois. Elon Musk promet qu’il rendra Grok 2 open source une fois que Grok 3 sera « mûr ». En France, Grok est pour l’instant uniquement accessible via X, mais une application mobile à part entière doit sortir dans les prochains jours, normalement le 28 février.

Mise à jour le 19 février — L'application Grok pour iPhone et iPad est à présent disponible en France. C'est Grok 2 qui est intégré par défaut. On peut utiliser l'application sans compte, mais si on veut conserver l'historique des conversations et avoir plus d'options, il faut se connecter avec son compte X, Apple ou Google.

Application Grok. Image MacGeneration.

Un kit pour mettre de l'USB-C dans un Nokia 3310

18 février 2025 à 11:20

Dans une tentative de déconnexion, vous avez craqué pour un antique Nokia 3310 mais vous pestez contre son chargeur propriétaire ? Bonne nouvelle, Andrea Salvadori propose une solution : une prise USB-C pour le téléphone le plus connu de Nokia. Vendu 25 €, son petit adaptateur remplace le bloc de composants du téléphone (et sa prise ronde) par une prise USB-C femelle. La modification, présentée en vidéo, ne semble pas trop compliquée si vous savez vous servir d'un tournevis.

Une prise USB-C dans un Nokia 3310.

Si l'idée semble amusante, elle empêche l'usage de certains accessoires de l'époque. Notons aussi qu'il ne faut pas céder aux sirènes du « c'était mieux avant ». Malgré certaines légendes sur sa solidité ou son autonomie, le Nokia 3310 reste un appareil qui nécessite de façon régulière un accès à un chargeur, surtout si vous téléphonez. Les fiches techniques de l'époque donnent entre 2 h 30 et 4 h 30 de temps d'appel sur une charge, une valeur assez faible. Même si Apple ne communique plus sur ce point, le temps d'appel sur une charge était estimé à 21 heures sur un iPhone X. Pour un usage en veille, le Nokia 3310 était donné entre 55 et 260 heures (un écart assez large, qui dépendait probablement de la qualité du réseau) et le dernier iPhone sur lequel Apple indique un usage en veille (l'iPhone 7) pouvait monter à 10 jours… soit une autonomie équivalente.

Il y a un peu de démontage à faire.

La principale différence (sauf si vous étiez adepte du Snake) vient évidemment de l'usage : les appels étaient onéreux au début des années 2000 et il y avait peu de raisons d'utiliser le téléphone à part pour passer des appels (courts), ce qui biaise évidemment largement l'autonomie perçue.

Deux nouveaux adaptateurs Ethernet 10 Gb/s chez QNAP, en USB4 et Thunderbolt

18 février 2025 à 10:35

QNAP, un fabricant de NAS, vient d'annoncer deux nouvelles cartes Ethernet 10 Gb/s externes, en USB4 et Thunderbolt. Le premier modèle (QNA-UC10G1T) propose une prise RJ45, le second (QNA-UC10G1SF), un emplacement SFP+. Les deux appareils se basent sur des puces de chez Aquantia (Marvell), ce qui devrait les rendre compatibles nativement avec macOS et iPadOS.

Les deux adaptateurs. Image QNAP.

Le choix de l'USB4 en parallèle du Thunderbolt permet une compatibilité un peu plus large, mais QNAP n'indique pas si les adaptateurs peuvent fonctionner sur une prise USB-C classique, ce qui n'est pas systématique en USB4, ou si l'ordinateur hôte doit obligatoirement être compatible Thunderbolt en plus de l'USB4.

Il faut faire un choix. Image QNAP.

Ces nouvelles versions devraient avoir l'avantage de consommer un peu moins que les précédentes, basées sur une version plus ancienne des puces Aquantia. Le choix entre les deux variantes va dépendre de votre installation et probablement de votre fournisseur d'accès si votre but est d'accéder à Internet plus rapidement. En effet, certains intègrent directement du RJ45 dans les box (comme Bouygues Telecom) et d'autres préfèrent le SFP+ (Free). Question tarif, les prix français ne sont pas encore connus, mais QNAP vend les deux modèles pour 250 $ aux États-Unis, donc il faut s'attendre à un tarif compris entre 250 et 300 € dans nos contrées. C'est un prix largement plus élevé que celui des adaptateurs USB-C vers Ethernet 5 Gb/s, certes un peu moins rapides.

Ethernet à 10 Gb/s : comment en profiter sur Mac (1/2)

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Le Mexique menace d’attaquer Google en justice pour l’appellation « golfe d’Amérique »

18 février 2025 à 09:59

Le Mexique n’entend pas laisser disparaitre le golfe du Mexique au profit du golfe d’Amérique sur Google Maps. La présidente Claudia Sheinbaum a adressé il y a quelques jours une lettre à l’entreprise américaine dans laquelle elle lui demande de rétablir complètement l’appellation « golfe du Mexique » sur ses cartes. « Nous allons attendre la réponse de Google et, sinon, nous engagerons des procédures judiciaires », a déclaré la cheffe d’État mexicaine.

Les différentes appellations du golfe sur Google Maps selon la localisation des utilisateurs. Image Google.

À la suite du changement opéré par le Geographic Names Information System (la source gouvernementale américaine officielle sur les appellations géographiques) sur décret de Donald Trump, Google a renommé le « golfe du Mexique » en « golfe d’Amérique » pour les personnes utilisant Google Maps aux États-Unis depuis le 10 février. Vu du Mexique, le bassin s’appelle toujours « golfe du Mexique ». Dans le reste du monde, il porte désormais les deux appellations. Les autorités mexicaines font valoir que ce changement de nom viole leur souveraineté, car les États-Unis ne contrôlent que 46 % du golfe, quand le reste est contrôlé par le Mexique à 49 % et par Cuba à 5 %.

« Bien que les traités et les conventions internationales ne visent pas à réglementer la manière dont les fournisseurs privés de cartes représentent les entités géographiques, notre politique habituelle consiste à consulter plusieurs sources faisant autorité afin de fournir la représentation la plus à jour et la plus précise du monde », s’est défendu dans un premier temps Google face au Mexique. Cette explication n’a pas convaincu le pays d’Amérique latine, qui menace donc l'entreprise de poursuites. Apple, qui a elle aussi ajouté la nouvelle appellation voulue par Donald Trump sur son service, ne semble pas (encore) concernée par l’ire de Claudia Sheinbaum.

À partir d’avant-hierMacG.co

Image Playground peut verser dans les stéréotypes pour générer des visages

17 février 2025 à 21:45

L'utilitaire d'Apple Intelligence pour générer des images de visages peut avoir un biais racial, a remarqué Jochem Gietema qui travaille lui-même dans le domaine des grands modèles de langage.

Il a soumis à Image Playground une imagette d'assez faible qualité de son visage et a obtenu une galerie de bustes, avec ce style de dessin animé que privilégie Apple Intelligence pour éviter les rendus trop réalistes qui pourraient nuire.

La photo ayant servi de base pour générer les visages. Source J.Gietema.

Image Playground a eu semble-t-il du mal à choisir une couleur de peau après avoir analysé la petite photo, car sur certaines propositions, Jochem Gietema apparait blanc et noir sur d'autres. Quelques visages sont dans un entre deux, mais pour d'autres il n'y a pas d'équivoque.

Les résultats à partir de la photo. Source J.Gietema.

Si ce premier jet peut être mis sur le compte d'une hésitation face à la photo servant de modèle, les résultats sont plus surprenants lorsque des critères ont été ajoutés à la requête pour inscrire le sujet dans différents contextes et lui donner des attributs.

En usant d'adjectifs qui décrivent la personne comme riche, opulente ou qui a réussi, Image Playground a retourné des avatars en costume cravate dont une bonne majorité est blanche. Les adjectifs opposés, comme pauvre ou indigent, ont généré des personnes avec un code vestimentaire et des coiffures plus décontractées, mais 11 visages sur 12 étaient devenus noirs.

La même séparation a pu être reproduite avec des termes comme ski et basketball ; fermier et banquier d'investissement ; rap et musique classique ; rap et ballet, etc.

Avec le prompt "ski". Source J.Gietema.
Avec le prompt "basketball". Source J.Gietema.
Avec le prompt "banquier d'investissement". Source J.Gietema.
Avec le prompt "fermier". Source J.Gietema.

À chaque fois les galeries n'étaient pas totalement uniformes, mais pour Image Playground, on est plutôt noir lorsqu'on est fermier, amateur de rap et de basket et on sera davantage blanc pour les autres critères. Comme si le logiciel avait pioché dans une base de données de stéréotypes.

Problème de fond ou cas exceptionnel ? Jochem Gietema souligne qu'il n'a pas été en mesure de reproduire ces biais en soumettant d'autres photos à l'utilitaire.

Le métro parisien de nouvelle génération rajeunit l'USB-A

17 février 2025 à 16:30

La nouvelle génération de métro que la RATP inaugurera sur la ligne 10 à Paris offrira de nouvelles prestations, plus de confort, un espace plus lumineux et des prises de recharge USB pour les téléphones. Des prises USB-A, pas d'USB-C, comme l'a relevé Numerama dans la présentation de cet équipement qui va essaimer sur 7 autres lignes d'ici 2033.

Source Île-de-France Mobilités.

Le choix de cette génération d'USB, dans un métro qui roulera à partir de cette année, paraît anachronique alors que l'USB-C a reçu un gros coup de pouce de l'Europe qui impose désormais son usage. L'USB-A et les câbles compatibles ne vont pas disparaître d'un claquement de doigts, mais l'avenir passe inévitablement par son successeur.

La double prise USB-A, au centre, dans le nouveau métro "MF19".

Île-de-France Mobilités a expliqué à nos confrères que la commande de ce type de métro et la définition de son cahier des charges remontaient à 2016/2017. La finalisation de la norme USB-C est survenue en 2014, mais il a fallu du temps avant qu'elle ne s'impose. Entre-temps, il n'y a pas eu d'actualisation pour ce détail dans les plans d'Alstom, le constructeur. Les architectes de ce métro n'ont pas eu le nez creux quant à cet usage et il n'est pas envisagé d'actualisation de cette prise dans les trains déjà en route.

App Store : Plans d'Apple s'enfonce dans le Golfe d'Amérique

17 février 2025 à 15:45

La note de Plans d'Apple sur l'App Store accumule les 1 étoile et les commentaires critiques. Plans est en train de s'enfoncer dans les eaux du Golfe d'Amérique sur l'App Store. La moyenne est actuellement de 2,4 sur 5 dans la boutique américaine et la jauge de la note la plus basse dépasse très largement celle des autres.

App Store. Image iGeneration.

Il y a certainement des critiques sur l'app elle-même et son fonctionnement, mais un tri des commentaires par les plus récents montre une litanie de mauvaises appréciations en lien avec le remplacement du nom de Golfe du Mexique par Golfe d'Amérique.

La liste de ces mauvaises notes est longue, on peut faire défiler un bon moment. Les commentaires qui sont laissés sont lapidaires, parfois au second degré, mais fustigeant tous la décision d'Apple d'appliquer, le doigt sur la couture, la nouvelle dénomination qui a été choisie par le président Trump. Celle-ci est devenue officielle aux États-Unis après la signature d'un décret présidentiel.

« J'apprendrai mes enfants et petits-enfants à toujours l'appeler par son véritable nom "GOLFE DU MEXIQUE » écrit un utilisateur ; « Je voulais visiter le Golfe du Mexique, mais je ne le trouve plus sur votre carte » ajoute un autre sur le ton de l'humour, et de nombreux autres d'interpeller Apple pour qu'elle fasse preuve de courage ou qu'elle montre « qu'elle a du caractère » en refusant ce changement. Ou, au moins, en affichant les deux noms comme elle le fait désormais en dehors des États-Unis.

Plans commence à rebaptiser le Golfe du Mexique

Plans commence à rebaptiser le Golfe du Mexique

Sur l'App Store en France, on peut voir — certes en nombre moins élevé — de telles critiques aussi. Inévitablement, sur l'App Store au Mexique, les notes à 1 étoile s'accumulent comme de l'autre côté de la frontière avec des propos tout aussi acerbes.

Google Maps n'est pas épargné. Cependant, au vu du nombre de notes et commentaires déjà déposés, il est trop tôt pour voir une éventuelle inversion des tendances. Même si la modification dans Google Maps est antérieure à celle d'Apple (qui date de quelques jours et de samedi dernier à l'international).

Des commentaires sur l'App Store américain datent d'hier, Apple n'a procédé à aucune modération apparente ni bloqué la publication.

De nouveaux problèmes de compatibilités entre macOS Sequoia et Microsoft Exchange ?

17 février 2025 à 15:00

Certaines choses ne changent jamais. Le soleil finira par se lever, l’hiver finira par s’achever et Exchange finira par planter. Comme d’autres versions avant elles, macOS Sequoia semble avoir quelques problèmes avec le serveur de messagerie électronique de Microsoft, particulièrement depuis la mise à jour 15.3. Certains se plaignent de la disparition de courriers électroniques.

Image Microsoft/MacGeneration.

Les dysfonctionnements sporadiques des services de Microsoft sur les plateformes Apple sont récurrents — il ne se passe pas une journée sans que l’un se plaigne d’instabilités de Microsoft 365 et que l’autre ne peste contre les plantages de Microsoft Teams. Comme ces problèmes sont isolés et négligeables, ils peuvent généralement être mis sur le compte d’une panne d’un équipement, d’une anomalie du réseau… ou d’un bug entre la chaise et le clavier.

Depuis cet automne toutefois, les problèmes touchant Exchange sont devenus suffisamment communs pour qu’il devienne impossible de les ignorer. Les premiers dysfonctionnements — déconnexions intempestives du serveur, refus de l’envoi des mails, difficultés de synchronisation des calendriers — semblent être apparus avec la mise à jour 15.1. La situation semble avoir empiré avec la mise à jour 15.3, puisque certains utilisateurs se plaignent maintenant de la disparition (heureusement momentanée) des courriers.

D’autres ont purement et simplement perdu leurs mails envoyés, voire leurs règles. La reconfiguration du compte Exchange n’y fait rien, pas plus que l’installation de la toute récente 15.3.1. À qui la faute ? Le mystère reste entier : Apple ne mentionne pas Exchange dans les notes des mises à jour successives de macOS Sequoia, mais la situation semblait s’être améliorée avec la 15.2.

Promo : l'Apple TV 4K à partir de 144 €

17 février 2025 à 12:39

Dans la gamme de produits Apple, l’Apple TV 4K n’est pas forcément l’appareil qui fait le plus l’objet de promotions. Mais c’est le cas aujourd’hui avec cette offre de Darty organisée sur le site de Rakuten.

Il est possible d’obtenir le modèle Wi-Fi 64 Go pour 144,43 € (-24 €) et le modèle 128 Go avec Ethernet pour 169 € (-20 €). Dans les deux cas, pour bénéficier de cette réduction, il faut saisir le code DARTY20 lors de la commande.

À noter que vous avez le droit également à un peu de cashback que vous pourrez utiliser sur une commande prochaine sur le site de Rakuten : 1,44 € pour le modèle Wi-Fi et 1,89 € pour le modèle Wi-Fi + Ethernet. Ces deux appareils sont équipés, rappelons-le d’une puce A15 Bionic, du Wi-Fi 6, d’un port USB-C pour l’alimentation et sont livrés avec une Siri Remote. Le modèle Ethernet a un petit avantage en plus, il prend en charge Thread, ce qui peut être pratique dans le cadre d’une utilisation domotique.

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