Apple a discrètement ajouté une fonctionnalité qui devrait s’avérer bien utile dans Maison sous iOS 26. Repérée notamment par 9to5 Mac à partir de la liste de nouveautés proposée par Apple dans un long PDF, on apprend que Maison pourra automatiser le chauffage de manière plus intéressante, rappelant fortement ce que Tado° propose depuis des années. Concrètement, Apple propose d’activer et éteindre le chauffage en fonction des mouvements des habitants, ce que des automatisations pouvaient déjà faire, mais surtout d’anticiper les besoins en se basant sur la géolocalisation et même les habitudes de sommeil, ce qui est inédit.
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Comme le système de Tado° que j’avais eu l’occasion de longuement détailler dans un test, Apple propose de faire varier la consigne en fonction de la présence à domicile, mais aussi de la distance et même de la direction de votre mouvement. Concrètement, le chauffage sera baissé automatiquement dès lors que la dernière personne quitte le foyer et il sera augmenté progressivement lors du retour d’une personne. L’objectif étant de proposer la température de consigne dès votre arrivée sans pour autant gâcher de l’énergie en votre absence, ce que Maison devrait pouvoir faire automatiquement. Cette fiche support nous apprend que l’app se basera notamment sur vos habitudes, par exemple pour repérer vos horaires de travail et ajuster la consigne en fonction.
Mieux encore, ce système devrait pouvoir adapter la consigne en fonction de votre sommeil. Les détails sont encore flous, même si Apple précise que cela dépend du programme sommeil défini sur l’iPhone. Est-ce que les différents membres de la famille seront alors correctement gérés ? Comme pour la géolocalisation, cette adaptation intelligente du chauffage dépend étroitement des équipements de chacun et ne fonctionnera pleinement que dans les logements entièrement Apple. Il faudra d’ailleurs une Apple TV ou un HomePod à jour, tout comme on imagine qu’iOS 26 sera indispensable côté client.
À propos de prérequis, l’entreprise précise dans une note de bas de page que la fonctionnalité est réservée aux thermostats Matter, une restriction étonnante quand on sait qu’il existe de nombreux modèles HomeKit sur le marché. J’ai pu en tout cas vérifier que mes thermostats Home Assistant ajoutés à Maison par le biais du bridge HomeKit ne permettaient pas d’avoir des fonctions supplémentaires, mais c’est peut-être parce que l’app les identifient comme des appareils non certifiés.
C’est peut-être aussi parce que la fonctionnalité n’est pas tout à fait déployée pour le moment. Si vous avez un système de chauffage HomeKit ou Matter, n’hésitez pas à regarder dans Maison si vous voyez une nouvelle fonction pour le contrôler automatiquement et apporter votre témoignage en commentaire le cas échéant.
Grosse journée demain en perspective pour les livreurs avec la commercialisation simultanée des nouveaux iPhone, Apple Watch et AirPods Pro 3. À en croire les premiers échos, la demande est forte, notamment pour les nouveaux téléphones d'Apple. Comptez 2 à 3 semaines d'attente sur l'Apple Store pour un iPhone Pro 256 Go en orange.
De nombreuses références d'iPhone encore en stock
De son côté, Amazon semble être confiante quant à sa capacité à honorer assez rapidement les commandes de ses clients sur un bon nombre de références. Pour une commande passée aujourd'hui, elle annonce être en mesure de livrer lundi un iPhone 17 Pro bleu 256 Go. Même constat pour le modèle 1 To en orange.
Le géant du commerce en ligne annonce des délais similaires pour l'iPhone Air. Ce n'est pas vraiment une surprise. D'après les premiers retours que nous avons eus, le petit nouveau de la gamme est pour l'heure le modèle le moins demandé. Enfin, si vous souhaitez commander un iPhone 17, qui s'annonce être comme la bonne surprise de cru 2025, là aussi, en passant commande aujourd'hui, vous devriez être livré dès lundi.
10 € de réduction sur les coques d'Apple
Ce qui nous laisse à penser qu'Amazon est plutôt sérieux dans ces estimations, c'est que l'iPhone 17 Pro Max qui est souvent le modèle le plus demandé en début de cycle, est en rupture de stock.
Apple Watch Ultra et AirPods Pro 3 toujours en stock
Le best-seller inattendu de cette fin d'année, ce pourrait bien être l'Apple Watch SE 3. Cette montre, vendue à partir de 269 €, a tout ce qu'il faut pour séduire le commun des mortels. Seule son autonomie pourra éventuellement être pointée du doigt. Quoi qu'il en soit, là aussi, Amazon a du stock et promet pour bon nombre de modèles une livraison le 22. Même constat pour l'Apple Watch Series 11 qui ne semble pas cette année déchainer les passions.
Ce qui est davantage intéressant, c'est qu'Amazon semble être en mesure également de livrer rapidement les Apple Watch Ultra 3. De nombreuses références sont en stock avec une livraison le 22 septembre.
Lors de son test des derniers, iPhone sur CNN, Henry T. Casey, a noté la présence de curieux artefacts dans certaines de ses photos. Elles avaient été prises lors d'un concert où le groupe jouait devant un mur de LED. Des blocs noirs sont apparus dans cet arrière-plan de même que de petites taches de la même couleur par-dessus des zones de couleur claire.
Le journaliste avait utilisé tantôt son iPhone Air, tantôt son 17 Pro Max. Cela ne se produisait pas systématiquement, mais grosso modo une fois sur dix.
De petites taches noires sur les filets blancs (tout à gauche).
Apple lui a donné une explication et promis l'arrivée prochaine d'une mise à jour corrective : « C'est quelque chose qui peut se produire dans de très rares cas lorsqu’un écran LED est extrêmement lumineux et braqué directement sur l’appareil photo. » Il n'est pas précisé si cela affecte aussi l'iPhone 17, mais il est possible que le 17 Pro standard soit concerné au même titre que le Pro Max.
La fin de l’année 2025 devrait être relativement calme pour le Mac. Mais, à l’image de l’iPhone, l’année suivante s’annonce beaucoup plus excitante. Si les rumeurs se confirment, elle pourrait même être spectaculaire avec l’arrivée d’un MacBook Air proposé à un prix défiant toute concurrence.
Mais pour les amateurs de technologies, c’est surtout le MacBook Pro M6 attendu entre fin 2026 et début 2027 qui devrait marquer les 12 à 18 prochains mois. Avant cela, Apple lancera dès le début de l’année prochaine le MacBook Pro M5, un modèle qui serait "une simple mise à jour".
Intéressons-nous donc aux technologies qui pourraient réellement faire la différence sur ce futur MacBook Pro M6.
Un écran OLED
Quel est le qualificatif le plus souvent associé au terme OLED lorsqu'il s'agit de rumeurs ? C'est bien évidemment le retard, mais, tôt ou tard, cette technologie finira par être plus présente sur les terminaux Apple. Alors que l’iPad Pro en bénéficie depuis plus d’un an, cette technologie devrait enfin faire son entrée dans la gamme MacBook Pro M6.
D'un point de vue industriel, cette hypothèse n'a rien de délirante. En septembre 2024, l’expert du marché des écrans Ross Young avançait pour sa part que la chaîne d’approvisionnement disposerait d’une capacité de production suffisante en 2026 pour équiper les ordinateurs d'Apple. Une hypothèse depuis confirmée par Mark Gurman.
Sur le papier, l'OLED n'a que des avantages ou presque. Par rapport aux modèles actuels dotés de dalles mini-LED, l’OLED offre une luminosité accrue, un contraste encore plus marqué avec des noirs profonds, une meilleure efficacité énergétique ainsi qu’une qualité d’affichage globale supérieure. Grâce à cette technologie, la dalle pourrait aussi être plus fine, laissant à Apple la possibilité d’agrandir légèrement l’écran sans modifier le gabarit de l’ordinateur.
Un écran tactile
Il ne faut jamais dire jamais. Chez Apple, c’est même devenu une règle : plus l’entreprise répète qu’elle ne fera jamais quelque chose, plus il y a de chances que cela finisse par arriver. L’idée peut sembler saugrenue, mais quand Ming-Chi Kuo et Mark Gurman avancent la même rumeur, difficile de ne pas tendre l’oreille. Après tout, si l’iPad a fini par adopter une barre de menus, pourquoi le Mac n’aurait-il pas droit à un écran tactile ? Et nul doute qu’Apple trouvera une justification bien à elle, peut-être en expliquant que c’est le Liquid Glass qui change tout.
D'après Ming-Chi Kuo, la dalle utiliserait la technologie on-cell touch, qui intègre directement les capteurs tactiles dans la couche supérieure de l’écran, plutôt que de recourir à une couche dédiée. Si la rumeur se confirme, Microsoft aura sans doute beau jeu de rappeler qu’il proposait déjà des PC tactiles depuis des années. Mais, comme on dit : il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Un design largement remanié
Avec les iPad Pro et l'iPhone Air, Apple donne l'impression de revenir à ses fondamentaux. La finesse est en train de revenir en odeur de sainteté chez Cupertino. Lors de la présentation de l’iPad Pro M4 en mai 2024, la firme n’avait pas hésité à vanter son "produit le plus fin jamais conçu". Mark Gurman y voyait même "le début d’une nouvelle génération d’appareils Apple", ajoutant que le MacBook Pro suivrait le même chemin "dans les prochaines années". L’objectif affiché : concevoir l’ordinateur portable le plus fin possible, sans sacrifier l’autonomie ni les fonctionnalités essentielles.
Un défi de taille, car le MacBook Pro est devenu plus épais et plus lourd lors de sa refonte de 2021, principalement pour réintégrer des ports qui avaient disparu au nom de la finesse. Comment Apple compte affiner à nouveau son MacBook Pro sans revenir en arrière sur ces ajouts reste donc la grande question.
MacBook Pro 14" 2024. Images Apple
Puce M6 : cap sur le 2 nm
Avant la grande refonte du MacBook Pro, Apple devrait mettre à jour sa gamme avec les puces M5 attendues début 2026. Gravées par TSMC en 3 nm de troisième génération (N3P), elles offriront les habituels gains annuels en performances et en efficacité énergétique par rapport à la série M4.
Mais c’est surtout avec la génération suivante que les choses sérieuses devraient commencer. Les MacBook Pro redessinés embarqueraient les puces M6, qui pourraient inaugurer un tout nouveau procédé d’assemblage. Selon une rumeur, l’A20 qui équipera l’iPhone 18 en 2026 abandonnerait le packaging InFo (Integrated Fan-Out) pour adopter le WMCM (Wafer-Level Multi-Chip Module). Cette technologie permet d’intégrer plusieurs composants dans un même boîtier : CPU, GPU, DRAM et Neural Engine pourraient ainsi être encore plus étroitement liés.
De là à imaginer qu’Apple combine le procédé 2 nm avec ce packaging WMCM pour donner naissance à une puce M6 surpuissante, il n’y a qu’un pas…
Enfin un modem 5G !
Depuis le passage aux puces Apple Silicon, une question revient régulièrement : quand Apple proposera-t-elle enfin un Mac doté d’une connexion cellulaire, à l’image de l’iPad ? Pendant longtemps, la rumeur prêtait à Apple l’intention de franchir ce cap grâce à ses propres modems maison. Avec l’arrivée du C1 dans l’iPhone 16e et du C1X dans l’iPhone Air, le scénario semble aujourd’hui plus crédible que jamais.
Image Apple
D’après Mark Gurman, Apple étudierait la possibilité d’intégrer une puce modem de seconde génération, le C2, dans un futur Mac dès 2026. On peut y croire…
Précisons que la puce C2 devrait être compatible avec les ondes millimétriques. Dans de rares cas, cela devrait permettre au portable d'Apple d'afficher des débits record. De quoi séduire les utilisateurs nomades enfin, notamment aux États-Unis, où cette technologie est déployée.
La fin de l'encoche ?
Bonne nouvelle pour ceux qui n’ont jamais vraiment digéré l’encoche des MacBook Pro. Selon une feuille de route partagée par le cabinet Omdia, Apple prévoirait de s’en débarrasser dans la prochaine refonte de ses portables haut de gamme. Les modèles 14 et 16 pouces redessinés adopteraient à la place un poinçon discret pour loger la caméra en haut de l’écran. Résultat : quelques pixels supplémentaires de gagnés et surtout une surface d’affichage plus homogène, sans coupure visuelle.
Une évolution qui rappellerait celle de l’iPhone : l’encoche, apparue en 2017, a fini par céder la place à la Dynamic Island sur les modèles Pro à partir de 2022. Reste à voir si Apple compte intégrer la même logique interactive sur Mac, ou si ce ne sera qu’un choix esthétique. Dans tous les cas, ce changement répondrait à une critique récurrente : une encoche qui empiète depuis des années sur la barre de menus de macOS.
Oui, mais à quel prix ?
Sur le papier, la proposition a de quoi séduire. Une telle machine pourrait bien convaincre de nombreux utilisateurs des premières générations de MacBook Pro Apple Silicon de passer à la caisse. Entre performances revues à la hausse, design repensé et nouvelles technologies, les arguments ne manquent pas. Mais face à une fiche technique aussi ambitieuse, une question se pose déjà : à quel prix Apple osera-t-elle lancer ce nouveau MacBook Pro ?
C’est en plein milieu de la nuit pour nous européens que Meta a décidé de mettre les pieds dans le plat : en plus de présenter les Ray-Ban Meta 2 (qui ne sont qu’une mise à jour pour rattraper les Oakley récemment sorties), la firme de Mark Zuckerberg a présenté les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes avec écran intégré.
Meta lance donc ses lunettes à écran intégré (dans le verre droit précisément), au tarif de 799 dollars. Si déjà pour ce prix vous obtenez une grande première (si l’on omet la tentative des Google Glass, qui faisaient ressembler l’utilisateur à un Borg plus qu’à autre chose), les binocles se veulent en plus relativement utiles, comme l’indique Bloomberg : l’écran intégré peut afficher des messages écrits, des appels vidéos, des directions étape par étape pour le GPS, le résultat des recherches de l’intelligence artificielle de Meta, des photos, l’interface de contrôle des musiques ou encore le viseur pour l’appareil photo intégré.
Selon Andrew Bosworth, CTO (Chief Technology Officer) de Meta, ces lunettes sont « le type d’appareil qui vous permet de laisser de plus en plus votre téléphone dans votre poche au cours de la journée ». Même si pour le moment elles ont toujours besoin d’un téléphone pour fonctionner, le but est d’offrir un accès plus facile à l’information et aux fonctions habituelles d’un smartphone.
Un petit écran, mais un grand pas en avant
L’écran intégré, puisqu’il n’y en a qu’un, offre un angle de vision limité de 20 degrés, et une luminosité allant de 30 à 5 000 nits pour une résolution de 600x600 pixels. Selon Bloomberg, qui a pu tester les lunettes, cela suffit à la majorité des utilisations, qu’elles soient en extérieur ou en intérieur. Le plus surprenant, selon les retours de TheVerge, c’est le côté « invisible » pour l’entourage : même allumé, l’écran est totalement transparent pour l’extérieur, et aucune image n’est visible pour l’entourage. Seul l’utilisateur la voit.
Il est possible d’obtenir les lunettes avec une correction optique intégrée, mais cela reste limité à quelques possibilités et uniquement sur demande. L’appareil photo intégré a un capteur 12 MPixels, et permet l’enregistrement de vidéos 1080p.
Malgré l’ajout d’un écran, Meta indique une durée de la batterie de 6 heures par charge (dont 1 heure avec l'écran allumé), et le boîtier des lunettes permet 30 heures supplémentaires.
Un nouveau système de contrôle
Pour contrôler toutes les fonctions, les Ray-Ban Meta Display intègrent un nouveau contrôleur : en plus de la fonction de « swipe » sur le cadre des lunettes comme sur les Ray-Ban Meta habituelles, elles ajoutent un bracelet permettant au porteur d’utiliser ses mains pour interagir avec l’interface.
Ainsi, l’utilisateur peut sélectionner un élément en pinçant le pouce et l'index, passer d’un élément à l’autre en glissant le pouce sur la main, ou encore taper deux fois avec le pouce pour invoquer l’assistant IA de Meta. Pour régler le volume et pour d’autres éléments de l’interface, il suffit de tourner sa main devant soi, comme on le ferait sur une molette de volume imaginaire.
Bien entendu, les lunettes incluent aussi la reconnaissance vocale. Ce qui leur permet, avec l’écran intégré, de proposer la traduction instantanée écrite, comme si des sous-titres vous étaient présentés. La fonction d’appel visio permet de voir l’interlocuteur sur le verre, pendant que celui-ci voit ce qui est devant vous. Il est aussi possible de répondre aux messages textuels par un enregistrement audio, ou en dictant la réponse, mais une autre méthode apparaîtra plus tard dans l’année : la possibilité de répondre en écrivant les lettres devant vous, grâce au bracelet. Concernant l’autonomie de ce dernier, sa batterie est donnée pour durer 18 heures.
Un partenariat renforcé avec EssilorLuxottica
L’arrivée de ces lunettes, en plus des versions standard Ray-Ban ou Oakley, montre que le partenariat entre Meta et EssilorLuxottica est particulièrement fort, même si la multinationale ne croyait pas tellement au produit dans un premier temps, hésitant à y placer sa marque phare, comme l’indique Andrew Bosworth :
La vérité, c’est que lorsque nous avons commencé ce projet, Ray-Ban n’était même pas sûr que cela serait suffisamment élégant pour être un produit Ray-Ban. Au départ, ce n’était censé être que des lunettes Meta Display. Et nous avons énormément travaillé pour en arriver à un point où ils se sont dit : « Oh, d’accord, en fait on peut vraiment envisager que ce soit un produit Ray-Ban ».
Si les Ray-Ban Meta Display seront disponibles à partir du 30 septembre au prix de 799 dollars, ce sera pour le moment uniquement dans certaines boutiques physiques, afin de mieux vérifier l’ajustement des lunettes et du bracelet pour chaque utilisateur.
Meta, qui semble ne plus s’arrêter dans le domaine, en a profité pour investir fortement dans son partenaire : la firme de Mark Zuckerberg a ainsi pris 3 % de parts dans EssilorLuxottica, pour 3,5 milliards de dollars. Mais pour Andrew Bosworth, cet investissement est tout à fait normal et justifié :
Nous investissons beaucoup d’argent. Nous pensons qu’il s’agit d’un investissement dont nous attendons un retour. Nous pensons pouvoir y parvenir aussi bien du côté matériel que du côté logiciel et services.
Ces lunettes sont le premier test grandeur nature pour des binocles intelligentes à écran intégré : la firme prévoit d’en vendre 100 000 d’ici la fin 2026. Il faut dire qu'elle se limitera à quelques pays pour le moment : les USA au départ, puis la France, le Canada, l’Italie et la Grande-Bretagne courant 2026. Bien entendu, les prochaines versions arriveront par la suite, améliorant l’écran intégré, puis en ajoutant un second sur l’autre verre pour proposer une interface en 3D naturelle. La firme pense à un futur App Store pour ses lunettes, mais ça n’arrivera pas avant quelques temps : le SoC intégré n’a pour le moment pas les capacités nécessaires à gérer des apps tierces (contrairement aux versions sans écran qui s’ouvrent maintenant aux développeurs).
Meta a encore de nombreux projets dans les cartons concernant la réalité augmentée, selon son CTO. Avec pourquoi pas, un jour, des lentilles de contact à la place des lunettes. Si cela relève encore de la science-fiction, « Nous ne mettons de côté aucune option » rappelle Alex Himel, l’ingénieur responsable de l’équipe Reality Labs de Meta.
Les rumeurs s’accumulent sur la possible arrivée d’un MacBook d’entrée de gamme, embarquant un processeur venant de l’iPhone. Si cet appareil restait jusqu’à présent une hypothèse, selon Ming-Chi Kuo, la production commencerait à la fin de cette année.
Le MacBook ressuscité avec un A18 Pro ? Image MacGeneration.
Les détails se font de plus en plus précis sur cette machine se voulant abordable : l’écran devrait être aux alentours de 13 pouces, ce qui en ferait une machine de la taille d’un MacBook Air actuel. Concernant les couleurs, Apple mettrait un peu de fantaisie, le proposant en argent, bleu, rose ou jaune.
Selon DigiTimes, la machine serait vendue entre 599 et 699 dollars aux USA, ce qui peut donner un prix de vente entre 700 et 800 euros en France. Avec un tel tarif, un SoC A18 Pro repéré dans le code d’Apple Intelligence au mois de juillet, un écran de bonne facture, un poids très contenu et une autonomie confortable, la machine pourrait devenir un hit absolu pour les étudiants.
Du côté mémoire, aucune donnée ne transpire, mais il est imaginable qu’elle soit dotée d’un minimum de 8 Go, voire plus probablement 12 ou 16 Go, pour être confortable avec Apple Intelligence. Apple aurait aussi la puce toute trouvée pour une prochaine génération en 2027, avec l’A19 Pro présenté ce mois-ci dans l’iPhone 17 Pro. De la même manière, si le nombre de ports n’est pas encore précisé, il est plus que probable qu’un MacBook A18 Pro se contente de l’USB-C, et de la possibilité d’un seul moniteur externe.
Une telle configuration pourrait ressusciter le nom « MacBook », abandonné avec le MacBook 12 pouces, première machine portable moderne d’Apple à être sortie avec un refroidissement passif. Mal positionnée en tarif à l’époque, équipée d’un processeur Intel Core m chauffant trop et étant touchée par les fameux « claviers papillon », elle n’avait pas eu le succès escompté par Apple.
Reste à savoir quand Apple sortirait une telle machine. Courant du premier semestre, comme les autres ? Ou plus vers la rentrée, marquant le côté « machine pour étudiants » ? Réponse en 2026, quoi qu’il arrive.
Les AirPods Pro 3 viennent équipés d’une puce U2, qui selon Apple permet d’améliorer la distance à laquelle les écouteurs peuvent être retrouvés (s’ils sont dans le boîtier, étant donné que seul celui-ci est équipé de la puce en question). Cependant, le diable est dans les détails : en bas de la page de présentation, il est précisé que la portée 1,5x plus élevée nécessite un iPhone 17 ou un iPhone Air.
Pourtant, cette fameuse puce U2 existe déjà depuis deux générations d’iPhone : elle est apparue avec les iPhone 15. Deux hypothèses possibles à cette limitation : la première voudrait qu’Apple n’ait testé la précision exacte de cette fonction que sur les nouveaux appareils, et donc ne veuille pas se prononcer sur la distance utile avec les iPhone 15 et 16 (le côté procédurier de certains pays, y compris le pays d’origine d’Apple étant légendaire, il vaut mieux faire attention aux promesses de ce type) ; la seconde que cette amélioration ne touche que les nouveaux iPhone.
Si vraiment seule la nouvelle gamme profite de cette amélioration de la portée, il faudra éclaircir le motif : nouvel agencement des antennes ? Changement logiciel ? Changement dans la référence de la puce U2 ? Ou aucune raison sérieuse ? Quoi qu’il en soit, nous profiterons bien entendu de l’arrivée de ces écouteurs et des nouveaux iPhone pour faire un petit test, et comparer avec les anciens.
Comme souvent avec les premières versions des nouveaux systèmes, quelques incompatibilités peuvent survenir. Souvent documentées par Apple elle-même (qui réagit la plupart du temps au quart de tour quand ça concerne un produit de sa propre enseigne), elles sont corrigées assez rapidement. Espérons que ce soit le cas pour celle de macOS 26, qui touche pour le coup non pas un accessoire, mais une machine spécifique d’Apple : le Mac Studio M3 Ultra.
Image Reddit.
En effet, de nombreux retours que ce soit sur Reddit ou sur les forums d’Apple font état d’une installation impossible sur les Mac Studio M3 Ultra (et ce processeur spécifiquement, pas d’inquiétude pour les autres à priori), qui ne vont pas jusqu’au bout du process et affichent une erreur bloquant l’installation.
Le souci intervient quelle que soit la précédente version de macOS installée, certains ayant tenté depuis macOS 15.7 sorti en même temps que macOS 26 avec le même résultat. La machine étant relativement peu diffusée par rapport à d’autres étant donné son tarif, le nombre de retours documentés sur Reddit ou les forums Apple montre qu’une bonne partie si ce n’est toute la série de Mac Studio M3 Ultra est touchée. En attendant une mise à jour qui ne tardera sûrement pas de la part d’Apple, si vous avez un Mac Studio M3 Ultra, il est plus sage de rester sur macOS 15.7 Sequoia.
Depuis quelques années maintenant, Apple est un client privilégié chez TSMC pour la gravure des puces. Depuis plusieurs générations, une bonne partie des premières puces de chaque nœud de gravure — le nom donné à chaque itération — se retrouvent chez Apple, dans les iPhone, iPad ou les Mac. Mais des rumeurs indiquent que ça pourrait changer : pour la gravure en A16 (1,6 nm d'un point de vue marketing), Nvidia passerait avant Apple.
L'A19 est gravé en 3 nm. Image Apple.
Pour le moment, les puces Apple sont gravées en 3 nm, et les futures puces A20 sont attendues en 2 nm. Selon Igor's Lab, l'A16 de TSMC devrait entrer en production de masse dans la seconde moitié de 2026, ce qui implique une sortie réelle des produits à la fin de l'année 2027 ou au début de 2028. Le point le plus étonnant n'est pas forcément que les montagnes de billets d'Apple ne puissent pas permettre d'obtenir la primeur (Nvidia est valorisée à 4,14 billions, Apple à 3,56) mais bien que Nvidia prenne sa place.
Les puces Blackwell de Nvidia sont gravées en 4 nm. Image Nvidia.
Tant pour ses GeForce que pour ses puces destinées au monde l'IA, Nvidia tend à passer habituellement par des processus de gravure mature, avec un rendement élevé, plutôt que d'aller vers la nouveauté. Mais dans le contexte actuel, où AMD reprend des couleurs dans le monde PC avec ses Radeon et commence (un peu) à proposer des solutions intéressantes dans le monde de l'IA, Nvidia doit se préparer à avoir de la concurrence. Passer sur un nouveau processus de gravure permet en théorie de produire des puces contenant plus de transistors avec une fréquence plus élevée, ce qui améliore directement les performances. Mais ce choix amène un risque : les rendements sont généralement moins bons sur les nouveaux processus, ce qui peut augmenter le coût des puces mécaniquement, et parfois même amener une catastrophe si la technologie ne tient pas ses promesses.
Pour le moment, il semble difficile de déterminer l'impact qu'un changement de ce type peut avoir pour Apple sur le plan technique, mais il risque a minima d'amener un souci sur le plan marketing : Tim Cook ne pourra pas annoncer qu'Apple a les premières puces en 1,6 nm avec l'A21.
Garmin, une société plutôt connue pour ses montres destinées aux sportifs, vient d'annoncer la Bounce 2. Ce modèle est destiné aux enfants, et Garmin met en avant le fait que la montre peut retarder l'achat du premier smartphone. C'est un argument qui peut faire mouche, surtout avec la fronde actuelle contre les écrans chez les enfants.
La Bounce 2. Image Garmin.
Vendue 300 €, la montre est bien pensée pour les enfants : elle est compacte, disponible en noir mais aussi en turquoise et en violet, et tant le boîtier en polymère que les bracelets montrent qu'elle cible les jeunes utilisateurs. Mais ce sont surtout les fonctions qui sont adaptées à ce public, avec un système d'exploitation adapté : il est possible de suivre la montre en temps réel avec l'application, les appels et messages sont limités aux détenteurs de l'app et — Garmin oblige — il y a un suivi du sommeil et des activités. Elle intègre aussi quelques jeux et un accès à Amazon Music — l'abonnement reste nécessaire — pour la musique. L'autonomie annoncée est de deux jours, ce qui devra donc nécessiter un peu d'habitude pour ne pas oublier de recharger la batterie
La Bounce 2. Image Garmin.
Si la montre est compatible 4G, elle ne peut pas être employée avec n'importe quel abonnement : il faut obligatoirement passer par l'offre de Garmin, qui est facturée 11 €/mois. Elle permet d'appeler la montre, de lui envoyer des messages, mais aussi de suivre l'enfant et même d'émettre des alertes dans des cas particuliers, comme quand le porteur de la montre sort d'un périmètre défini.
Une solution différente de celle d'Apple
Si Apple propose une solution pour les enfants, elle est moins intéressante que celle de Garmin. Sur le plan pratique, watchOS n'est pas pensé pour les enfants et il faudra donc passer par le contrôle parental pour bien gérer ce qu'il est possible de faire, tant pour les rares applications (les jeux) que pour les possibilités de communication. Sur le plan financier, la solution d'Apple est un peu plus onéreuse : l'Apple Watch SE 3 cellulaire est vendue à partir de 320 €, mais elle est moins chatoyante, sauf si vous décidez de passer par un autre bracelet qye ceux fournis en standard. Et sur la partie liée à la connexion, la seule solution pour éviter de devoir lier la montre à un iPhone précis est de passer par un forfait dédié. Le seul opérateur qui en propose est BetterRoaming (anciennement Truphone), pour 9 €/mois.
L'Apple Watch SE est dans la même gamme de prix. Image Apple.
Dans les faits, sauf si vous êtes un inconditionnel d'Apple, la solution de Garmin semble plus intéressante car pensée spécifiquement pour un usage précis. Une Apple Watch SE 3, elle, est probablement plus polyvalente mais aussi parfois plus compliquée à gérer dans le cas d'un enfant.
À tant discuter du bien-fondé de Liquid Glass, on oublierait presque qu’il y a un système sous l’interface. Or macOS Tahoe continue de révéler ses petits secrets. Le développeur Miguel Arroz vient ainsi de découvrir qu’il était maintenant possible d’utiliser une connexion SSH pour déverrouiller FileVault à distance. Un soulagement pour ceux qui ont transformé leur Mac mini, leur Mac Studio ou leur Mac Pro en serveur.
La connexion à distance et le déchiffrement du volume système d’un serveur avec macOS Tahoe. Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.
L’option Démarrer automatiquement après une panne de courant de la rubrique Économiseur d’énergie des Réglages système permet, tenez-vous bien, de démarrer automatiquement une machine après une perte d’alimentation. Sauf qu’elles ne démarrent pas nécessairement sur un système complet que l’on peut contrôler à distance : si leurs données sont chiffrées avec FileVault, elles démarrent sur une sorte de présystème, qui n’est pas accessible à distance.
Jusqu’ici, donc, il fallait utiliser un commutateur KVM (ou bien brancher un clavier) pour taper le mot de passe du compte d’administrateur et déverrouiller FileVault. Vous pourriez objecter que les serveurs n’ont pas besoin d’être protégés avec FileVault, on vous répondrait que les vols de machines ne sont pas rares dans les installations en colocation… ou dans les entreprises et les logements des utilisateurs suffisamment passionnés (toqués ?) pour utiliser des Mac comme serveurs.
Disons que le problème se présente suffisamment souvent pour qu’Apple ait jugé bon d’y apporter une solution dans macOS Tahoe. Le processus qui gère le déchiffrement du volume FileVault et l’amorçage de macOS possède maintenant un petit serveur SSH. Vous pouvez donc vous connecter à distance pour entrer votre mot de passe, comme vous le feriez avec un clavier, et déverrouiller FileVault. La connexion est automatiquement suspendue, et vous pouvez dès lors vous reconnecter en SSH sur macOS, ou bien continuer avec le partage d’écran ou toute autre solution d’administration à distance.
Après les AirPods Pro 3 et les nouvelles Apple Watch, au tour de l’iPhone Air de révéler ses qualités et ses défauts quelques jours avant sa sortie. L’iPhone de 5,64 mm a été testé en avant-première par plusieurs médias triés sur le volet. Si tous s’accordent sur la prouesse d’ingénierie, certains compromis divisent les testeurs. Tour d’horizon des avis.
iPhone Air. Image Engadget.
Design
Le design est unanimement reconnu comme la force de l’iPhone Air. Pour The Verge, il est « d'une finesse et d'une légèreté choquantes » et surprend par sa maniabilité au quotidien. La journaliste Allison Johnson estime que la légèreté, plus encore que la finesse, est le vrai atout du modèle. L’appareil se fait oublier dans une poche, une expérience que le journaliste n'avait connue qu'avec son iPhone 13 mini — l’iPhone Air est pourtant bien plus grand avec son écran de 6,5".
Wired trouve que son poids plume peut initialement donner une impression « cheap », mais que cette sensation disparait vite : « Ce téléphone est solide, durable et rigide. Pas de #bendgate ici. » Ouf. Engadget confirme cette robustesse, en soulignant l’apport du cadre en titane et du Ceramic Shield 2 sur la face avant.
Cependant, tout n’est pas parfait. Tom’s guide signale un compromis audio notable : l'iPhone Air ne dispose que d’un seul haut-parleur, quand tous les autres en ont deux pour un effet stéréo et un volume maximum plus important.
Image The Verge
Performances
Équipé d’une puce A19 Pro (un peu moins puissante que celle des iPhone 17 Pro) et de 12 Go de mémoire vive, l’iPhone Air est parfaitement à la hauteur pour les tâches du quotidien. Sans surprise, aucun ralentissement à déplorer lors d’une utilisation normale.
La question de la gestion de la chaleur, importante pour un appareil aussi fin, divise. Wired rapporte une expérience mitigée : « Lancez n'importe quelle tâche intensive sur l'iPhone Air, et la zone autour du module caméra deviendra très chaude.» Le site recommande aux gamers de se tourner plutôt vers les modèles Pro. À l'inverse, Tom's Guide arrive à une autre conclusion après avoir mesuré la température de l'appareil avec un thermomètre laser : l'iPhone Air s'est révélé plus froid que l'iPhone Pro Max lors de benchmarks graphiques.
Autonomie
L’autonomie était l’aspect qui suscitait le plus d’inquiétude. The Verge la qualifie de « juste correcte », tout en notant que la situation aurait pu être bien pire pour un téléphone de cette finesse.
Les expériences varient toutefois d'un testeur à l'autre. Wired a tenu une journée complète avec une utilisation moyenne, terminant à 18 % vers 22 h 30 avec environ cinq heures de temps d'écran. Engadget, de son côté, a été agréablement surpris, conservant 25 % de batterie après une journée intensive de tests et de jeux, et même 40 à 45 % lors de jours plus calmes.
Tom’s Guide regrette l’absence de la recharge rapide 40 W des autres modèles : l’Air n’atteint que 55 % en 30 minutes, une performance jugée moyenne.
L’iPhone Air et sa batterie MagSafe à côté d’un 17 Pro Max. Image The Verge.
Photo
C'est sans doute le compromis le plus difficile à accepter pour les testeurs : l’absence d'un second capteur photo à l'arrière est unanimement déplorée. Pour Wired, ce choix est « extrêmement limitant ». The Verge abonde, considérant que si un seul capteur est justifiable sur un modèle d'entrée de gamme comme l’iPhone 16e, il s'agit ici d'une « véritable concession » pour un modèle vendu 1 229 € minimum. Samsung a bien réussi à caser un objectif ultra grand-angle dans son Galaxy S25 Edge.
Engadget tempère un peu ces critiques en notant que les portraits sont convaincants grâce à un nouveau traitement et la nouvelle caméra frontale 18 Mpx avec capteur carré ouvre des usages inédits.
Image Tom’s Guide
Pour conclure (temporairement)
Au moment de conclure, les divergences se creusent. The Verge voit dans l’Air un appareil pensé pour « une vie de légèreté », mais qui implique d’accepter une autonomie moyenne et un appareil photo limité. Wired se montre un peu plus sévère : « l’iPhone Air est meilleur qu’attendu, mais le prix demandé est trop élevé ». Et de conseiller plutôt l’iPhone 17 standard, plus équilibré.
Tom’s Guide reste partagé, saluant une prouesse d’ingénierie mais rappelant les compromis nécessaires. À l’opposé, Engadget s’emballe et parle d’un « énorme succès », allant même jusqu’à imaginer que l’Air puisse servir de base à un futur iPhone pliant. Une hypothèse qui n’a rien de farfelu, puisque ce serait justement son rôle.
L’iPhone Air est dès à présent en précommande à partir de 1 229 €. Il sera disponible à partir du vendredi 19 septembre. Nous vous proposerons bien sûr un test de notre cru dès que possible.
Copie France, la société qui collecte la taxe copie privée1, a assigné SFR devant le tribunal judiciaire de Paris. La raison ? Elle peut sembler étonnante : les ayants droit considèrent qu'une personne qui met une chaîne de télévision en pause effectue une copie privée, et que le fournisseur d'accès doit donc payer cette taxe sur toutes ses box en circulation depuis avril 2019. Pour SFR, ce ne serait pas anodin : la taxe en question peut atteindre 10 € (H.T.), soit un total probable de plusieurs millions d'euros.
La mise en pause du direct selon SFR. Image SFR.
Le média L'informé explique que le concept est simple pour les ayant-droits : cette copie provisoire n'a jamais été exclue du champ d'application de la copie privée, donc l'espace de stockage dédié à cet usage doit être taxé. Techniquement, le time shifting (le nom anglais) est en effet une copie : quand vous pressez le bouton pause, le contenu en pause continue à être lu en direct mais est enregistré en parallèle dans la mémoire du décodeur. À la seconde pression, c'est la copie qui est lue. Et à la fin du visionnage, cette copie provisoire est effacée.
Du côté de SFR, évidemment, l'interprétation n'est pas la même. Cité par nos confrères, l'avocat du fournisseur d'accès considère qu'une mise en pause qui peut amener un décalage de quelques minutes sur le visionnage, mais qu'il n'y a pas de préjudice pour les ayants droit. Et il se pose une question : « Faudrait-il instaurer une rémunération de l’auteur parce que le téléspectateur a mis en fonction le time shifting de confort pour aller aux toilettes ? »
Toute la question, dans les faits, est de déterminer si la mise en pause est un acte de reproduction qui peut amener une vente ratée, ou s'il s'agit d'une copie transitoire provisoire, c'est-à-dire une mise en cache comme celle employée pour une vidéo lue en direct. Pour Copie France, la mise en pause d'un contenu n'est pas une copie technique équivalente à une mise en cache, car SFR met en avant la fonction dans sa communication, et elle a donc une valeur économique.
Une fonction pourtant généralisée
Dans les faits, cette assignation reste assez étonnante : les fournisseurs d'accès ne sont pas les seuls à proposer la mise en pause du direct, et c'est une fonction qui existe depuis de nombreuses années. De nombreux téléviseurs, décodeurs TNT ou service permettent de le faire, éventuellement en branchant un périphérique USB. Mais il semble surtout compliqué de démontrer que la mise en pause amène un préjudice pour les ayants droit.
Il faut noter que l'assignation, qui date de 2022, n'était pas la seule. Nos confrères expliquent que Copie France avait aussi assigné Orange sur le même sujet en 2020, mais que Copie France s'est désisté en juillet 2025, ce qui peut indiquer qu'un accord a été trouvé entre les deux parties.
La taxe qui vous fait payer un iPhone 17 20 € de plus qu'en Allemagne, pour vous permettre de copier librement des MP3 dans sa mémoire. ↩︎
La gamme iPhone 17 arrivera chez les premiers clients à partir de vendredi, mais une poignée de journalistes a pu l’essayer avant le top départ officiel. Les tests des Pro et Pro Max viennent d’être publiés, ce qui nous donne un premier aperçu des nouveaux téléphones haut de gamme de Cupertino. Voyons ensemble ce qu’ils en ont pensé.
Image The Verge
Plusieurs points ont fait l’unanimité, à commencer par le nouveau processus de refroidissement pour la puce A19 Pro. Elle utilise pour la première fois une chambre à vapeur, ce qui semble assez réussi : de nombreux testeurs ont remarqué que le smartphone était moins chaud qu’un 16 Pro en usage intensif. Wired explique que la chaleur est désormais répartie sur tout le dos du téléphone plutôt que sur un point spécifique (l’emplacement de la puce). Ce changement est lié à l’abandon du titane pour de l’aluminium. The Verge détaille :
Le téléphone était chaud lorsque j'ai lancé Destiny: Rising et lorsque j'ai joué environ 45 minutes à War Thunder, mais je n'ai pas senti de chaleur excessive au niveau du processeur, une zone qui peut devenir inconfortablement chaude sur mon iPhone 16 Pro Max lorsque je joue à des jeux ou que j'utilise une quelconque forme d'IA locale.
Le nouveau design a également convaincu grâce à ses bords plus arrondis, le rendant moins glissant en main. Le coloris orange est osé, mais réussi. L’écran a eu droit à un traitement antireflet présenté comme efficace. Le nouveau placement des capteurs photo à l’arrière fait que le téléphone est plus stable une fois posé à plat sur une table. En revanche, beaucoup notent que l’appareil est plus lourd qu’auparavant, ce qui est d’autant plus flagrant quand on vient de tenir un iPhone Air. Les deux téléphones ont pris quelques grammes par rapport à l’année dernière, et sont plus épais.
Image Cnet
La nouvelle caméra frontale Center Stage a également convaincu. La journaliste de The Verge y voit « une solution unique à un problème auquel [elle] n'avait jamais vraiment réfléchi ». Sans surprise, la partie photo et vidéo est aussi de bonne facture. CNET a apprécié la présence d’un mode « double capture » permettant de filmer avec la caméra avant et arrière en même temps, ce qui sera pratique pour les créateurs de contenu.
Au niveau de la qualité d’image, le téléobjectif revu est présenté comme nettement meilleur qu’auparavant, avec plus de détails et efficace en mode nuit. L’ultra grand angle est également mieux, même si certains estiment qu’il reste en retrait de nuit par rapport aux meilleurs téléphones Android. Ces iPhone 17 Pro restent très bons en vidéo, les nouveautés comme le ProRes RAW confirmant l'avance d'Apple.
Peu de testeurs se sont amusés à faire des benchmarks. Numerama a fait chauffer la puce et note une avancée importante, en constatant que l’A19 est déjà au-dessus de l’A18 Pro. La nouvelle méthode de dissipation thermique des iPhone 17 Pro leur permet d’être encore plus puissants. Cependant, le média français n’a pas été emballé par l’autonomie, présentée comme meilleure que celle de la génération précédente sans l’éclipser. Un discours qui va à l’encontre des testeurs américains, plusieurs ayant noté une progression « significative ». CNET explique par exemple ne jamais avoir retrouvé le Pro Max sous les 20 % après une grosse journée d’utilisation.
Image Wired
« Malgré une refonte qui pourrait laisser penser à une mise à niveau considérable, la plupart des changements sont modestes », conclut The Verge. Les tests sont nombreux à saluer les améliorations ici et là pour ce téléphone dont les principaux arguments sont sa batterie, ses performances et son appareil photo. Cependant, les journalistes habitués au monde des smartphones Android ne peuvent s’empêcher de noter l’absence de fonction d’IA, tant et si bien que Wired ne mentionne Apple Intelligence qu’à sa toute dernière ligne. Nous rendrons notre verdict dans les jours qui viennent après avoir reçu cette nouvelle génération à la rédaction.
L’iPhone 17 Pro est vendu à partir de 1 329 € chez Amazon, à la Fnac ou chez Boulanger. De son côté, le Pro Max est facturé 1 479 € chez Amazon, la Fnac ou Boulanger.
Les premiers tests de l'iPhone 17 confirment ce que sa fiche technique laissait paraître, à savoir que l'écart avec les modèles Pro s'est sérieusement réduit. Plusieurs médiasont eu en test l'iPhone 17 et leur constat est assez unanime : en héritant de quelques particularités des modèles Pro et en conservant ses qualités d'origine, cette génération s'impose comme un choix sûr.
Ce rapprochement technique entre les deux gammes, dont le premier représentant démarre à 969 € pour le 17 et 1 329 € pour le 17 Pro (256 Go dans les deux cas), rend le choix plus cornélien pour le client d'un modèle Pro standard, confirme
Jacob Kastrenakes chez The Verge. « Cette année, elles sont enfin là. Et pour la première fois depuis longtemps, en choisissant l'iPhone de base on n'a plus à faire l'impasse sur elles ».
Les "elles" en question sont d'une part la nouveauté de l'écran ProMotion qui offre des défilements plus fluides encore, avec un taux de rafraîchissement de l'image de 120 Hz (deux fois plus que l'iPhone 16). D'autre part, la capacité de l'écran de descendre à 1 Hz et de rester toujours éveillé pour afficher l'heure, l'image de fond et des notifications. Toutes choses dont ne profitaient que les utilisateurs des modèles Pro. On en profite d'autant plus avec le 17 que l'écran s'est agrandi à 6,3" au lieu de 6,1", se mettant à la même hauteur que les iPhone 16 Pro et 17 Pro.
Sur les progrès de la partie photo, Jacob Kastrenakes est plus tempéré. Les capteurs se sont améliorés, les photos sont toujours très belles, mais il faut chercher dans les détails pour trouver de véritables différences avec une même scène photographiée à l'iPhone 16. Quant au zoom x2 de « qualité optique » ainsi qu'Apple le présente, il montre ses limites avec une luminosité faible « [les photos] tendent à paraître plate et bruitées ».
La nouvelle fonction Centre Stage de la caméra frontale, qui ajuste le champ en fonction du nombre de personnes devant le téléphone a fonctionné comme annoncé. Le cadrage — il y en 4 de possibles — peut être laissé aux soins de l'iPhone qui ajuste automatiquement, ou fait manuellement par l'utilisateur. Plus besoin d'orienter l'iPhone à l'horizontale selon le résultat que l'on veut obtenir. L'iPhone utilise un capteur format carré et définit une zone portrait ou paysage à l'intérieur. Il n'est pas nécessaire non plus d'être plusieurs sur l'image pour en profiter, on peut s'en servir pour un selfie classique.
Les quatre cadrages possibles avec Center Stage. Source Tom's Guide.
The Verge, a relevé une autonomie suffisante de la batterie pour tenir toute la journée. Même son de cloche pour John Velsco chez Tom's Guide : « J’obtiens une autonomie d’une journée complète avec une charge. Grosso modo, il me reste environ 15 % de batterie juste avant d’aller me coucher. J’ai surtout passé mon temps à consulter mes e-mails, regarder quelques vidéos pendant mes pauses au travail et parcourir mes fils d’actualité. Ce n’est clairement pas comparable à l’endurance que m’offrait mon iPhone 16 Pro Max depuis environ un an, mais pour la plupart des gens, cela suffira pour tenir une journée de travail ».
« Si vous voulez simplement un excellent iPhone, sans que rien d'important ne manque, l’iPhone 17 est enfin ce téléphone », conclut The Verge. Chez Tom's Guide, la progression de l'iPhone 17 est saluée mais le journaliste regrette qu'Apple Intelligence ne soit pas au niveau de ce qu'offre Google avec son Pixel 10 et que celui-ci reste plus performant sur son zoom qui donne des images plus détaillées. Néanmoins l'offre d'Apple est jugée très favorablement : « L’iPhone 17 est un smartphone très solide qui offre un bon équilibre entre performances et prix — et il vaut largement la peine d’être choisi plutôt que l’iPhone 16e, pourtant moins cher ».
Dans quelques semaines, lorsque les premières machines préconfigurées avec macOS Tahoe seront disponibles dans les rayons, les utilisateurs subiront une procédure d’installation à la fois plus longue et plus simple. La configuration de FileVault est un parfait exemple : alors qu’elle demandait de choisir entre deux grands modes de fonctionnement et pouvait s’étendre sur cinq écrans, elle ne prend plus… qu’un seul bouton. Cette simplification cache un changement fondamental dans la gestion de la clé de chiffrement.
Un bouton et un bouton seulement, la configuration de FileVault n’a jamais été aussi simple. Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.
Depuis Mac OS X Lion, FileVault ne chiffre plus seulement votre dossier d’utilisateur, mais le disque complet. Votre ordinateur démarre en deux temps : une sorte de présystème vous demande le mot de passe de votre compte d’administrateur, qui permet de déchiffrer le volume principal, et le système d’exploitation peut alors démarrer en déchiffrant ses données. Si vous oubliez votre mot de passe ou que le trousseau est corrompu, tout est perdu… si vous n’avez pas de clé de secours.
Cette chaine alphanumérique de 24 caractères est tellement précieuse qu’Apple proposait de la conserver en votre nom. Rien ne vous empêchait de refuser, mais elle insistait lourdement sur la possibilité d’envoyer la clé de secours dans le nuage et même de réinitialiser le mot de passe de votre compte d’administrateur avec le mot de passe de votre compte iCloud. C’était pratique, mais en ces temps dystopiques, ce n’était pas très sûr.
Voilà pourquoi la configuration de FileVault est tellement plus simple dans macOS Tahoe : Apple a supprimé cette fonctionnalité, mais en contrepartie, elle enregistre maintenant la clé de secours dans le trousseau iCloud. Ce trousseau porte mal son nom, puisqu’il n’est pas complètement synchronisé dans le nuage. Vos appareils forment un « cercle de confiance », pratiquement inviolable, pour synchroniser les données du trousseau de pair-à-pair avec un chiffrement de bout en bout.
La clé de secours est maintenant disponible dans les Réglages système et l’application Mots de passe. Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.
La clé de secours peut donc être récupérée depuis vos autres appareils, ou simplement affichée dans les Réglages système de votre Mac, après avoir entré le mot de passe de votre compte d’utilisateur ou utilisé une mesure d’authentification biométrique. Ce fonctionnement concerne seulement les nouvelles installations de macOS Tahoe : si vous avez installé macOS Tahoe sur une machine qui utilisait déjà FileVault, vous devrez désactiver puis réactiver le chiffrement pour en profiter.
Les iPhone de l'année prochaine utiliseraient une nouvelle génération de modem d'Apple ainsi que le procédé de gravure le plus avancé de TSMC pour leur processeur.
Le calendrier des lancements, qui est encore de l'ordre d'une rumeur appuyée, veut que la fin de l'année prochaine soit l'occasion pour Apple de lancer des iPhone 18 Pro ainsi que son premier modèle pliant. Tandis que l'iPhone 18 et le 18e sortiraient en décalé, au début 2027 (à voir où le prochain modèle Air va se glisser).
Image Apple.
Ces iPhone 18 Pro, Pro Max et "Fold" utiliseraient la troisième itération du modem 5G d'Apple, le C2. Cela va dans le même sens que des estimations datant de mars dernier. Le dernier contrat en date liant Apple et Qualcomm pour la fourniture de modems expirant dans le courant 2027, Apple s'est certainement fixée cette échéance pour disposer d'une solution équivalente et être dispensée d'un nouveau renouvellement de cet accord. Le C2 devrait être compatible avec les ondes millimétriques qui font défaut au C1 ainsi qu'au tout nouveau C1X, dévoilé à la surprise générale lors de l'annonce de l'iPhone Air.
Avec le C2, Apple serait capable de s'émanciper de Qualcomm sans sacrifier sur les performances. On a vu également avec l'iPhone Air et les iPhone 17 Pro qu'elle utilisait désormais ses propres composants Wi-Fi, Bluetooth et Threads au sein de la puce N1. Ce faisant elle a coupé l'une de ses multiples attaches avec Broadcom, un autre de ses fournisseurs majeurs.
Les futurs iPhone Pro et le pliant seraient donc l'occasion pour Apple de concrétiser ce programme d'autonomie sur tous les principaux composants radio de ses iPhone jusque sur ses haut de gamme. Enfin, les iPhone 18 Pro et le modèle pliant profiteraient d'un processeur A20 Pro, gravé en 2 nm contre 3 nm pour les A19 et A19 Pro des iPhone 17, Pro et Air.
Si vous avez un véhicule qui n'est pas équipé de CarPlay, vous avez peut-être envie tout de même de profiter de votre iPhone pour la navigation. Bonne nouvelle, deux supports sont en promotion. Le premier est un modèle Belkin, compatible MagSafe et Qi (10 W au maximum). Il est à 22 € en promotion, au lieu de 40 € en prix public. Il se relie au véhicule en USB-C et se fixe sur les grilles d'aération des voitures. Le second est un modèle Ugreen, qui est compatible Qi2 25 W. Il se fixe aussi sur une grille et est à 34 € en promotion, au lieu de 40 €. La charge à 25 W est disponible avec les iPhone 16 et les iPhone 17, elle descend a priori à 15 W sur les modèles précédents, ce qui est largement suffisant pour alimenter et charger un iPhone, même pendant une séance de navigation.
Le support QI2 Ugreen.
Le troisième accessoire peut être intéressant si votre véhicule n'a pas de prises USB-C ou s'il se limite à une prise USB-A. C'est un chargeur USB-C qui se branche sur un allume-cigare et qui peut fournir jusqu'à 30 W. Ce modèle Belkin est à 13 € au lieu de 25 €, une belle réduction. La marque est reconnue pour la qualité de ses chargeurs, et c'est une sécurité importante dans le cas d'un véhicule : certains modèles noname n'intègrent par exemple pas de régulateur de tension et fournissent directement 12 V dans la prise USB-C, ce qui peut endommager certains appareils.
Le consortium AOMedia (Alliance for Open Media) — dont Apple fait partie —, vient d'annoncer que le codec AV2 allait être proposé d'ici la fin de l'année. Comme souvent avec les nouveaux codecs vidéo, l'AV2 devrait proposer une compression plus efficace que l'AV1, qui est déjà un des codecs les plus efficaces disponibles. L'AV2 va aussi être optimisé pour les applications liées à la réalité augmentée et la réalité virtuelle et intégrer la possibilité de gérer plusieurs programmes en parallèle, en split-screen. L'AV2, comme l'AV1, va évidemment rester open source et ne devrait pas nécessiter de dîme à payer pour être utilisé, contrairement au H.265 et autres codecs MPEG.
Les détails sur l'AV2 sont encore peu nombreux, mais il faut noter un point important : si Apple fait bien partie du consortium qui a développé l'AV1 (et qui fête ses 10 ans), la société est étonnamment assez lente pour prendre en charge l'AV1, qui est pourtant largement employé par des services de streaming, de Netflix à YouTube en passant par Twitch.
Actuellement, Apple n'intègre toujours pas de décodeur logiciel pour les contenus en AV1 et se repose uniquement sur le décodage matériel présent dans les puces M3 et M4 (dans les Mac et les iPad) et A17 Pro, A18 et A19. Ce choix étonnant empêche par exemple pour le moment l'AV1 d'être employé avec l'Apple TV ou le casque Vision Pro. De plus, alors que les fabricants de cartes graphiques et de systèmes sur puce intègrent des encodeurs AV1 depuis de nombreuses années — 2022 dans les cartes graphiques Nvidia, par exemple —, Apple se limite au décodage, même dans ses puces les plus récentes1.
Dans son communiqué, le consortium indique que 53 % de ses membres comptent intégrer le décodage de l'AV2 l'année prochaine (en 2026) et que 88 % veulent le faire dans les deux ans. Mais Apple fait (peut-être) partie des 12 % restants…
Les A19 et A19 Pro se limitent encore a priori au décodage. ↩︎
Le tactile sur l'écran d'un portable Apple c'est pour dans un an, affirme l'analyste Ming-Chi Kuo qui touche un mot aussi sur le futur petit MacBook.
La première gamme de MacBook Pro avec écran OLED dont la production en volume débuterait fin 2026 utiliserait aussi pour la première fois un panneau tactile. Apple se serait ainsi décidée à aller vers ce mode d'interaction qu'elle a toujours écarté et laissé aux PC sur Windows.
Avec iPadOS 26 et un Smart Keyboard, l'iPad ressemble furieusement à un MacBook. Au tour des MacBook de ressembler aux iPad ? Image Apple.
« Ce changement semble refléter l’observation faite de longue date par Apple, du comportement des utilisateurs d’iPad. Elle montre que, dans certains scénarios, les contrôles tactiles peuvent améliorer à la fois la productivité et l’expérience utilisateur globale », écrit Kuo. L'une des questions est de savoir à quel point ce MacBook Pro tactile ressemblera aux MacBook Pro actuels puisqu'il y a cette rumeur d'une refonte de leur design pour la génération d'après les prochains M5.
Dans une interview donnée après le lever de rideau sur iPadOS 26 avec sa gestion des fenêtres fortement inspirée de macOS, Graig Federighi avait justifié ces emprunts. L'iPad, disait-il, est devenu mûr pour faire comme le Mac sur certains points, car il est maintenant suffisamment puissant et doté d'accessoires comme les claviers avec trackpad.
Le responsable logiciel d'Apple s'était cependant gardé d'aborder le cas inverse, où l'iPad servirait de modèle au Mac. Apple semble moins rigoureusement fermée à cette idée que par le passé.
Cette capacité tactile ne serait pas au menu en revanche du premier MacBook basé sur un processeur d'iPhone, dont Kuo a évoqué les préparatifs en juin dernier. Ce portable, dont on suppose qu'il viendra s'installer en dessous des MacBook Air, entrerait en production entre octobre et décembre prochain. Sa seconde génération, envisagée pour 2027, pourrait accueillir un écran tactile, mais ses caractéristiques sont encore en discussion.
Dans la longue liste des objets connectés raillés par les personnes qui trouvent ça ridicule, les réfrigérateurs sont en bonne place. Et Samsung vient d'avoir une idée qui ne va pas améliorer la perception de ces derniers : la dernière mise à jour en date, au moins aux États-Unis, ajoute de la publicité sur l'écran.
Le message pris en photo sur un écran. Image Reddit.
Le loup a été levé sur Reddit, et une vidéo sur Instagram montre la liste des nouveautés de cette mise à jour Smart Forward. Elle indique ceci « To enhance our service and offer additional content to users, advertisements will be displayed on the Cover
Screen for the Weather, Color, and Daily Board themes. The Cover Screen for the Art and Gallery themes will
not display advertisements. », soit « Pour améliorer notre service et offrir du contenu supplémentaire aux utilisateurs, des publicités seront affichées (…) ». En clair, Samsung, la petite entreprise dans le besoin, doit afficher des publicités sur des appareils vendus plusieurs milliers d'euros pour continuer à les prendre en charge. C'est un peu sarcastique, évidemment, mais le mouvement semble passer assez mal auprès des utilisateurs.
Ce changement n'est pas totalement une surprise : en mai 2025, des rumeurs indiquaient déjà que Samsung travaillait sur ce sujet. Enfin, la liste des nouveautés de la mise à jour indique que Google Photo ne sera plus disponible, que le flux d'actualité « Morning Brief » ne sera plus mis à jour et que la reconnaissance automatisée des aliments présents dans le réfrigérateur va être arrêtée. Heureusement, la possibilité de voir l'intérieur de l'appareil via la caméra intégrée sur l'écran d'accueil reste possible.
Les propriétaires de HomePod n'ont pas été oubliés dans le bal des mises à jour système de la rentrée avec quelques ajouts pour leur enceinte. Il n'y a pas un déferlement de nouveautés dans HomePodOS 26, mais elles n'en sont pas moins intéressantes.
La première nouveauté mise en avant est la capacité du HomePod à effectuer des transitions en fondu enchainé entre les morceaux joués par Apple Music. L'enceinte rattrape ainsi l'app d'Apple qui proposait cette option depuis longtemps déjà.
Image Apple.
C'est une transition assez sommaire dans le principe : le volume du morceau en lecture baisse lorsque la fin arrive et celui du suivant augmente progressivement. Ce n'est pas comme l'AutoMix d'Apple Music dans iOS 26, plus avancé, où la transition donne un peu plus l'illusion d'un long morceau ininterrompu.
La seconde amélioration touche la diffusion par AirPlay. Lorsqu'on a opté pour cette méthode, Siri peut-être convoqué pour envoyer le son vers un autre HomePod de la maison, plus besoin de le faire à la main.
Enfin, le HomePod prend son indépendance vis-à-vis de l'iPhone pour la sélection d'une borne Wi-Fi. On peut en choisir une différente depuis l'app Maison alors que, précédemment, l'enceinte se connectait automatiquement au Wi-Fi utilisé par l'iPhone ou l'iPad. Enfin, Apple parle de correctifs divers et variés mais sans les détailler.
Image iGeneration.
Cette mise à jour est disponible pour les deux générations du gros HomePod et pour les mini. On peut l'obtenir en allant dans l'app Maison, au sein des réglages du domicile.