L’iPhone est déjà bien doté lorsqu’il s’agit de mettre en place des limitations concernant les choses que les mineurs peuvent faire ou non avec l’appareil : autorisation systématique d’un adulte pour télécharger une app, interdiction de certains sites ou recherches avec Safari, limitation d’utilisation d’une app...
Apple propose déjà de limiter les téléchargements... mais à la demande des parents, pas systématiquement. Image Apple.
Mais l’État du Texas, comme signalé par AppleInsider, trouve que ce n’est pas assez et souhaite faire passer une loi obligeant les App Store, que ce soit celui d’Apple ou de Google, à vérifier systématiquement l’âge de la personne qui souhaite télécharger une app... et c’est là que ça coince pour Cupertino.
En effet, la firme à la pomme considère que c’est une mauvaise idée, et met les moyens pour le faire comprendre : entre publicités affirmant (à tort ou à raison) dans l’État que la nouvelle loi est « appuyée par des sites pornos », envoi de pas moins de six lobbyistes auprès du gouvernement local, et même une intervention de Tim Cook auprès du gouverneur, le moins qu’on puisse dire est qu’Apple ne veut pas de cette nouvelle législation.
L’argument principal de l’entreprise est le danger que représente une accumulation de données privées sur les serveurs d’Apple. Entre le mot de passe, l’adresse mail et physique, les coordonnées bancaires et bien d’autres, rajouter une copie de la pièce d’identité de l’utilisateur serait totalement déraisonnable selon la pomme.
Pour Meta, X et Snapchat, c’est au contraire une merveilleuse idée : ne donner les pièces d’identité qu’à une seule entité limiterait les risques de fuites de données... et leur enlèverait une charge de travail (et donc de dépenses) importante.
Les arguments des deux parties se valent, et l’importance de la décision finale est grande : quelle qu’elle soit, elle posera des bases sur lesquelles d’autres États pourront s’appuyer pour créer leur propre législation en la matière, et ainsi généraliser petit à petit le fonctionnement au pays.
Peut-on payer par carte ? C’est une question qui se pose quand on débarque dans une nouvelle ville et que vient le moment de prendre les transports en commun. De plus en plus de réseaux acceptent en effet les paiements sans contact, mais pas tous. Transit donne maintenant une réponse immédiate.
Si le bus, le métro ou le tram gère les paiements par carte, un nouveau bouton « sans contact » est présent dans le calcul de l’itinéraire. En appuyant sur ce bouton, on peut avoir des infos sur les titres de transport ou bien ouvrir l’app Cartes pour payer directement en Apple Pay. Pratique.
Indication du paiement par carte à Lyon. Image iGeneration.
Transit signale clairement la compatibilité avec les paiements sans contact dans des dizaines de villes à travers le monde à ce jour. En France, on peut citer Lyon (on l’a vérifiée nous-mêmes), Dijon, Aix-les-Bains, Marseille ou encore Brest.
En revanche, l’app ne distingue pas les (rares) villes où le mode Transport express d’Apple Pay est géré. Avec ce mode, pas la peine d’ouvrir Cartes et de s’authentifier avec Face ID, il suffit d’approcher son iPhone du valideur pour que la transaction s’opère.
Pour faciliter les paiements, Transit intègre aussi les billetteries de certaines villes en son sein et peut rediriger vers les apps de certains réseaux. C’est le cas à Reims, où Transit renvoie vers Grand Reims Mobilités pour acheter un billet dématérialisé.
Image Transit
De plus, l’application affiche le coût du trajet… quand elle a l’info. L’éditeur canadien invite les opérateurs des réseaux à préciser leurs prix à l’aide du format GTFS, le standard dans l’industrie, quand ce n’est pas déjà fait.
Transit, qui est l’app de transports en commun favorite de plusieurs membres de la rédac’, dont moi, peut s’utiliser sans frais. Un abonnement optionnel à 3,99 €/mois ou 19,99 €/an débloque des fonctionnalités supplémentaires, notamment des options de personnalisation ainsi que l’affichage complet des lignes et des horaires.
À peine Mozilla avait-il annoncé qu'il allait bientôt fermer Pocket qu'un possible repreneur s'est manifesté. Dans un tweet, Kevin Rose a manifesté son intérêt pour ce service que l'on utilise pour mettre de côté des liens à consulter plus tard.
Source X.
Rose n'est pas étranger à la valeur que peuvent avoir les liens vers des contenus web, c'est avec eux qu'il a connu la célébrité sur le web et cofondé Digg.com au début des années 2000. Digg était une destination prisée pour trouver des actualités populaires soumises par des internautes au moyen de votes.
Au fil des années, Digg a perdu de son influence et les réseaux sociaux ont pris l'ascendant. Rose a entrepris de relancer Digg avec la compagnie d'Alexis Ohanian, le co-fondateur de Reddit. Pocket pourrait être l'une des pierres de ce nouvel édifice, puisqu'après tout ses utilisateurs y envoient des liens qu'ils jugent utiles et intéressants.
Même si le développement en Swift n’est pas limité aux ordinateurs conçus par Apple, le langage étant open-source depuis (quasiment) sa création, il peut servir depuis bien des années sur Linux et Windows. Le code source peut également être écrit dans n’importe quel éditeur sur n’importe quel système, en revanche la compilation d’une app iOS demande des ressources qui restent exclusives au Mac, voire à Xcode, l’environnement de développement fourni par Apple. Le projet xtool vise justement à corriger cela en proposant une solution pour créer une app destinée à iOS depuis un ordinateur sous Linux ou Windows.
xtool en action depuis VSCode sous Windows. Image fournie par les développeurs.
Même si on peut aussi installer xtool sous macOS, tout l’intérêt est de le faire sur le système d’exploitation de Microsoft ou une distribution GNU/Linux. La procédure à suivre est assez longue, puisqu’il faut non seulement installer Swift lui-même, il faut prévoir tout le nécessaire pour communiquer avec un appareil iOS via l’USB et il faut télécharger une copie de Xcode, qui fournira des ressources indispensables. Un compte Apple est nécessaire, payant si on veut soumettre les apps à l’App Store, cela ne change rien de ce côté.
Une fois que tout est installé, vous pourrez utiliser xtool dans un terminal pour créer un projet, le compiler pour le faire tourner sur un appareil iOS relié à l’ordinateur en USB. L’outil se charge de la partie signature et de l’installation sur l’iPhone ou iPad. Faute de simulateur comme on en a sur un Mac, ce sera la seule méthode pour tester l’app et valider des changements. Le fichier signé généré par le projet pourra être soumis à Apple, même s’il faudra le faire avec un autre outil, comme Fastlane.
Précisons que cette alternative aux outils fournis par Apple est encore jeune et qu’elle ne permet pas de tout gérer. Plusieurs restrictions importantes sont listées sur le forum officiel de Swift, où le projet a été présenté. Il manque ainsi les catalogues de ressources (asset catalogs), il n’y a aucune trace d’Interface Builder pour créer des interfaces visuellement, il faut oublier une partie des fonctionnalités qui ne sont pas dans la partie open-source de Swift et les App Extensions, qui permettent de créer les widgets notamment, ne sont pas gérées pour le moment.
Il faut souligner qu’un seul développeur travaille sur xtool, ce qui limite forcément les possibilités. Maintenant que le projet est public, d’autres le rejoindront peut-être pour contribuer à son développement. Le code source, majoritairement lui-même en Swift, est distribué sur GitHub.
Bonne nouvelle si vous aviez dans l’idée de faire reprendre votre iPhone chez Apple : la Pomme vient de revoir ses tarifs de reprise à la hausse dans une offre temporaire, en place jusqu’au 18 juin 2025. L'augmentation oscille entre 5 € et 30 € selon les modèles.
Le prix de reprise de l’iPhone 15 Pro Max grimpe de 750 € à 770 €, tandis que le 15 Pro passe de 670 € à 680 €. L’iPhone 15 standard rapporte 15 € de plus là où Apple n’ajoute que 10 € pour la déclinaison Plus. Pour les téléphones plus anciens, la hausse va de 5 € à 30 € pour l’iPhone 12 Pro, dont la valeur a été réévaluée de 265 € à 295 €. Les nouveaux prix sont disponibles sur le site d’Apple, tandis que nous avions évoqué les anciens dans cet article.
Valeurs de reprise au 23 mai
Anciennes valeurs de reprise de l’iPhone
iPhone 15 Pro Max
Jusqu’à 770 €
Jusqu’à 750 €
iPhone 15 Pro
Jusqu’à 680 €
Jusqu’à 670 €
iPhone 15 Plus
Jusqu’à 535 €
Jusqu’à 525 €
iPhone 15
Jusqu’à 515 €
Jusqu’à 500 €
iPhone 14 Pro Max
Jusqu’à 615 €
Jusqu’à 610 €
iPhone 14 Pro
Jusqu’à 535 €
Jusqu’à 525 €
iPhone 14 Plus
Jusqu’à 415 €
Jusqu’à 405 €
iPhone 14
Jusqu’à 405 €
Jusqu’à 395 €
iPhone SE 3
Jusqu’à 150 €
Jusqu’à 140 €
Ces offres peuvent être intéressantes si vous cherchez à vendre votre matériel sans vouloir vous embêter à trouver un acheteur fiable. Notons que les tarifs ne concernent que des iPhone en bon état général, et que les prix peuvent baisser en cas de vitre cassée ou de traces de corrosion. Un formulaire sur le site du partenaire d'Apple pour la collecte permet d’évaluer la valeur de son produit, mais il est également possible de faire la démarche en Apple Store. Il est possible de recevoir un crédit pour l'achat d'un nouvel appareil ou un virement bancaire.
Ce type de campagne tombe souvent : on avait vu une telle opération pour l’iPhone à Noël dernier, et une autre pour les Mac au mois de février. Les Mac, Apple Watch et iPad ne sont malheureusement pas concernés par cette campagne.
On peut créer un café autour de n'importe quelles thématiques, même celle des câbles et accessoires de recharge. Pour preuve le Store & Cafe ouvert dans le centre de Tokyo par Anker. La marque est très présente au Japon, au point d'ouvrir ce lieu, intégré avec une boutique.
Image Anker.
On peut y commander une petite sélection de boissons chaudes ou froides et y manger une poignée de classiques de la cuisine japonaise : bol de nouilles, assiette de curry ou sandwich aux œufs. C'est surtout un parfait endroit pour les clients-ventouses qui squattent les tables de café des heures durant, penchés sur leur portable.
Toutes les tables sont munies de zones de recharge sans fil incrustées sur un coin du plateau et de prises pourvues de câbles variés (vidéo). Pour encourager les travailleurs nomades à venir et rester, le café dispose du Wi-Fi et, beaucoup plus original, de petites pièces fermées capables d'accueillir jusqu'à 4 télétravailleurs.
Elles contiennent des casques et enceintes ainsi que le nécessaire pour afficher le contenu de son portable sur un grand écran et faire une présentation ou un visio. Ces espaces fermés sont payants, l'équivalent de 0,99 € les 15 minutes pour une seule personne ou presque 3 € pour la même durée avec quatre participants.
Le café sert aussi de vitrine pour des rayons sur lesquels sont vendus plus de 100 produits de la marque, qu'il s'agisse de batteries, de casques, de câbles ou de stations de charge multiappareils.
La Fnac propose en ce moment une offre permettant de récupérer des bons pour l’achat de produits Apple. Le code TECH10 crédite ainsi 10 € sur la cagnotte tous les 100 € d’achats. Celle-ci sera mise à jour sous 48 h et devra être utilisée dans les 30 jours qui suivent. L’offre est réservée aux adhérents : si ce n’est pas le cas, vous pouvez glisser la carte Fnac+ dans le panier sachant qu’elle est facturée 10 € la première année (avant de passer à 15 € par an).
Le récent iPhone 16e est éligible à cette promotion. Image iGeneration
Quelques offres particulièrement intéressantes sont à noter, comme sur l’iPhone 16e (719 €) sur lequel on peut récupérer 70 €. Le MacBook Air M4, qui est déjà en promo à 1 099 € au lieu de 1 199 € chez Apple, est éligible : on gagne donc 100 € de bons d’achat. L’occasion d’investir dans une housse, un hub USB-C ou pour différents accessoires de bureau. Le code fonctionne aussi avec les MacBook Pro et autres Mac mini.
Les tablettes comme l’iPad Air M3, l’iPad mini ou l’iPad 11 sont également concernées : on peut ainsi récupérer plusieurs dizaines d’euros à chaque fois. L’offre est moins intéressante sur les produits moins chers comme l’Apple TV, les AirPods ou le HomePod, mais reste à noter si vous aviez prévu un achat. Le code restera fonctionnel jusqu’au 25 mai au soir.
Curve Pay est prêt à remplacer Apple Pay sur les iPhone européens grâce aux nouvelles obligations imposées par Apple. Depuis que Bruxelles et le Règlement sur les marchés numériques (DMA) ont obligé Apple à ouvrir l'accès à la NFC des iPhone, les acteurs du domaine bancaire commencent à profiter de leur nouvelle liberté d'action.
Image Curve.
Après PayPal qui a ouvert le bal en Allemagne, c'est le britannique Curve qui enchaine à l'échelle des pays européens. Son service Curve Pay est en mesure de remplacer Apple Pay et de se substituer à l'app Cartes. De la même manière que PayPal, une double pression sur le bouton latéral de l'iPhone ou sa présentation à un terminal de paiement sans contact vont lancer automatiquement Curve Pay à l'écran pour régler son achat.
Il y a tout de même une différence avec PayPal, en cela que Curve a conçu sa solution depuis ses débuts en 2017 comme une sorte de portefeuille de cartes toutes rassemblées derrière la Carte Curve. On paye avec celle-ci, mais lorsqu'on est client de plusieurs banques on peut choisir laquelle des cartes servira au paiement. Ça marche de la même manière avec la carte physique de Curve qui évite d'emporter toutes les autres.
Mieux, on a quelques jours pour réaffecter un paiement à une autre de ses cartes enregistrées dans l'app de Curve Pay (on peut le faire un certain nombre de fois par mois seulement dans les formules non Pro). Il y a également des offres de cashback selon la formule d'abonnement.
Comme avec PayPal et tous ceux qui voudront remplacer Apple Pay il demeure une limite. La NFC de l'Apple Watch n'a pas été incluse dans l'obligation faite à Apple.
L’interface de l’app Calendrier devrait changer dans les années à venir. Apple a récemment publié une offre d’emploi pour un poste d’ingénieur qui devra s’attaquer à « l’expérience de Calendrier ». La mission va consister à « réimaginer ce que peut être un calendrier moderne sur les plates-formes d'Apple ». Cette annonce mise en ligne le 29 avril a été repérée par MacWorld et est toujours en ligne sur le site de la Pomme.
Ce n’est pas le premier indice qui montre qu’Apple envisage de réinventer son calendrier. Comme nous l’avions remarqué, Cupertino a racheté la startup Mayday Labs au début 2024. Celle-ci développait un calendrier doublé d’un gestionnaire de rappels intelligent, pouvant par exemple alerter et donner des conseils lorsque deux événements sont planifiés au même moment. Elle peut automatiquement programmer des tâches à des heures idéales, en plus d’affiner ses suggestions au fil du temps en analysant les préférences et les différentes habitudes de l’utilisateur.
On peut imaginer que certaines de ces idées vont infuser dans cette refonte de Calendrier, tout en étayant la liste des fonctions d’Apple Intelligence. Le logiciel Mayday a été débranché peu après son acquisition par Apple, et plus d’un an a passé depuis le rachat : de premiers signes de la refonte seront peut-être présents dans iOS 19 et macOS 16. Ces deux systèmes seront présentés lors de la prochaine WWDC, dont la grande conférence débutera le 9 juin à 19h.
Foxconn, partenaire privilégié d’Apple pour la production d’une bonne partie de ses produits, prépare un investissement de 1,5 milliard de dollars en Inde pour son plus gros client, d’après le Financial Times. Cet argent devrait servir à créer une nouvelle usine près de Chennai (autrefois nommée Madras) dans le sud du pays, afin de produire sur place des modules pour écran qui devraient se retrouver dans des produits pommés, iPhone en tête. Cet investissement répond au désir d’Apple de déplacer une partie de sa production de la Chine vers l’Inde, en réponse à la guerre commerciale menée par Donald Trump.
Montage MacGeneration, photos officielles de Donald Trump et Tim Cook.
Sauf que le Président des États-Unis ne cherchait pas spécialement à favoriser l’Inde par rapport à la Chine. Son souhait est de rapatrier la production d’iPhone sur le sol américain et peu importe si ce n’est pas envisageable à court, et même moyen, terme. La manœuvre entreprise par Tim Cook n’a pas plu à Donald Trump, qui l’a fait savoir la semaine dernière à l’occasion d’un déplacement au Qatar.
Il hausse le ton en publiant sur Truth Social, le réseau social équivalent à X qui appartient à son entreprise, une menace plus concrète. Si Tim Cook poursuit sa stratégie et continue de privilégier l’Inde au détriment de la Chine, alors son gouvernement imposera une taxe « d’au moins 25 % » sur tous les produits Apple importés aux États-Unis. On imagine qu’il s’agit d’une taxe supplémentaire, qui vient s’ajouter à celle qui devra être payée pour les produits importés depuis l’Inde, ou tout autre pays où la firme de Cupertino choisit d’installer ses chaînes de production.
L’Inde semble en tout cas ravie d’accueillir la production de l’iPhone. L’usine de Chennai créée par Foxconn deviendrait l’une des plus grandes du pays dans ce domaine, d’après le Financial Times. Le site fournirait 18 000 emplois d’après des sources officielles, ce qui donne une idée de l’ampleur des besoins, sachant qu’il s’agit ici de produire une toute petite partie d’un iPhone. Le module en question servirait à gérer l’écran, y compris la couche tactile, la luminosité ou encore l’affichage des couleurs. On est loin d’un iPhone entièrement indien, de nombreux composants viendront toujours de Chine, même si l’assemblage se fait dans un autre pays.
Sonos a débuté hier une nouvelle campagne de promotion sur tous ses produits avec des remises parfois relatives et d'autres plus substantielles sur ses grosses enceintes. L'opération dure jusqu'au 7 juin.
Enceintes fixes :
Les Era 100 conviennent à tous les scénarios alors que les 300 ont plus de sens dans le cas d'une écoute où l'on privilégie le Dolby Atmos.
La petite Ray peut convenir à quelqu'un qui cherche à améliorer l'ordinaire d'un téléviseur, la Beam ira pour le plus grand nombre et l'Ultra sera plus à l'aise si vous n'avez pas de voisins…
Pour une durée limitée, l’iPad Air 13" M2 est à un prix record sur Amazon. La grande tablette est en promotion à 759 €, son tarif le plus bas à ce jour. Les quatre couleurs bénéficient de la réduction : bleu, gris sidéral, lumière stellaire et mauve. 759 €, c’est 210 € de moins que l’iPad Air 13" M3, qui n’apporte rien de plus qu’une puce M3. Or, la puce M2 offre déjà des performances exceptionnelles pour une tablette.
Pour qui veut une très grande tablette, l’iPad Air 13" M2 est un excellent choix. On l’a dit, elle est très puissante, mais elle a aussi un bel écran, une webcam bien placée et suffisamment de stockage (128 Go) pour un usage basique, voire un peu avancé. Et si vous avez besoin de plus d'espace, les modèles 256 Go et 512 Go sont eux aussi disponibles à des prix intéressants.
Home Assistant annonce l’abandon à venir de deux méthodes d’installation et surtout des processeurs basés sur une architectures en 32 bits. Les créateurs de la domotique open-source justifient ce choix par le faible nombre d’utilisateurs qui comptent sur l’un ou sur l’autre. Si vous utilisez Home Assistant, vous pouvez vérifier ce qu’il en est pour vous en suivant ce lien et en observant la valeur affichée pour les lignes « Type d’installation » et « Architecture du processeur ».
Mon installation de Home Assistant reste conforme, ouf. Image iGeneration.
Commençons par l’architecture : seuls les processeurs 64 bits seront désormais gérés, qu’il s’agisse de puces ARM comme dans les Raspberry Pi ou bien x86 comme dans les CPU Intel. Si vous avez aarch64 ou bien x86_64 qui s’affiche, c’est bien votre cas et vous n’avez aucun souci à vous faire. Ce sera vrai pour l’écrasante majorité des utilisateurs de Home Assistant, ce qui justifie l’abandon des trois architectures 32 bits gérées jusqu’ici, à savoir i386 (anciens processeurs Intel et AMD qui ont largement disparu depuis le milieu des années 2000) ainsi que armhf et armv7 côté ARM. La première a notamment servi dans le Raspberry Pi de première génération, tandis que la deuxième était utilisée dans la majorité des Pi 21.
Ces trois architectures sont encore utilisées par moins de 1,5 % des utilisateurs de Home Assistant. Ceux-là verront une alerte dans la prochaine version du système, la mise à jour 2025.6 attendue courant juin, et ils bénéficieront encore d’une prise en charge pendant six mois. C’est à partir de la version 2025.12 qui sortira en fin d’année que ces architectures seront abandonnées pour de bon, ce qui signifie qu’elles ne recevront plus de nouvelles mises à jour. Le projet étant open-source, un tiers pourrait toutefois continuer à adapter les versions suivantes aux processeurs 32 bits, tout est question de volonté en la matière.
Côté installation, Home Assistant proposait jusque-là pas moins de quatre méthodes prises en charge officiellement : Home Assistant OS, Container, Core et Supervised. Les deux dernières seront retirées de la liste, pour ne conserver que le système d’exploitation, qui reste la solution la plus simple et recommandée à la majorité des utilisateurs, et le conteneur qui est proposé aux utilisateurs plus avancés, qui veulent plus de contrôle sur leur domotique ou ne pas dédier un ordinateur complet à cet usage. J’ai détaillé ces options dans ces deux articles, si vous voulez en savoir plus :
La méthode Core consiste à installer le système dans un environnement virtuel Python, le langage de développement qui sert de fondation à Home Assistant. Enfin, Supervised permet une installation directement sur le système de base, en prévoyant toutes les dépendances indispensables associées. Ces méthodes ne sont pas recommandées et elles sont non seulement minoritaires, leur part baisse régulièrement. À l’heure actuelle, elles représentent un petit peu moins de 6 % des utilisateurs de la domotique ouverte et ceux-là verront également un message à compter de Home Assistant 2025.6 et ils pourront compter sur six mois de prise en charge officielle, le temps de changer de méthode d’installation.
Ou pas : contrairement à l’architecture processeur qui implique une modification de Home Assistant et une incompatibilité matérielle, les utilisateurs qui de ces deux méthodes pourront continuer à utiliser normalement la domotique sans rien changer et sans changement à venir. Concrètement, les développeurs vont retirer la documentation officielle concernant Core et Supervised et il ne sera plus possible de remonter un bug lié à ces méthodes d’installation. C’est d’ailleurs une des principales motivations derrière leur abandon : ces installations génèrent de nombreux bugs complexes à corriger et imposent pour cette raison une gestion complexe, qui bénéficie à peu d’utilisateurs. Ici aussi, le projet étant open-source, n’importe qui peut reprendre le flambeau s’il le souhaite.
Les créateurs de Home Assistant donnent quelques conseils pour ceux qui doivent migrer leur domotique, avec la meilleure installation à choisir en fonction des besoins et la méthode à suivre. Ils rappellent aussi que certains utilisateurs de Raspberry Pi 3 et 4 peuvent encore utiliser un système d’exploitation 32 bits, alors même que leur matériel est compatible 64 bits, ce qui impliquera alors une réinstallation.
Majorité, car bizarrement, la fondation Raspberry a mis à jour la puce du Pi 2 sans en changer de nom. Le « Raspberry Pi 2, Model B V1.2 », c’est son nom officiel, intègre la puce du Pi 3 et reste donc compatible. ↩︎
Si vous avez envie de profiter de l’été pour jouer, bonne nouvelle : le service de jeu dans le nuage Geforce Now vient de lancer ses soldes d’été. Il propose une remise de 40 % sur les 6 premiers mois de la formule Performance, ce qui revient à 32,99 € au lieu de 54,99 €. Une offre intéressante, sachant que l’abonnement mensuel est habituellement facturé 10,99 € par mois.
GeForce Now est souvent considéré comme le meilleur service de streaming du marché. Son fonctionnement est différent de celui du Game Pass de Xbox : l’abonnement ne donne accès à aucun jeu, mais permet de lancer certains titres de sa bibliothèque Steam ou Epic. Plus de 2000 jeux sont compatibles, avec une liste disponible à ce lien, sachant que les abonnés au PC Game Pass de Microsoft peuvent lancer leurs jeux directement depuis GeForce Now. La formule Performance est pensée pour jouer en 1440p avec du ray tracing. Les files d’attente sont presque inexistantes et la session peut durer jusqu’à 6 heures d’affilée.
Une offre gratuite est disponible si vous voulez essayer, mais celle-ci comporte des publicités et implique une longue file d’attente. La session de jeu est limitée à une heure. Une offre « Ultime » donnant accès aux performances d’une 4080 est également proposée pour 22 € par mois, malheureusement sans aucune promotion.
Orange et Free ont déclaré publiquement leur intérêt pour SFR dans l'hypothèse où Altice France mettrait bientôt son opérateur sur le marché. Orange s'est exprimé le premier par la voix de sa directrice Christel Heydemann lors de l'assemblée générale du groupe. Elle a d'abord rappelé que la place de leader d'Orange l'empêchait d'être trop gourmand : « Comme on est numéro un sur le marché français, ce n'est pas nous qui pouvons être à la manœuvre. On serait sur des parts de marché dominantes dans tous les secteurs ». Le dossier reste néanmoins intéressant par quelques « combinaisons possibles », des aspects qui n'ont pas été détaillés.
Image iGeneration
Iliad n'a pas la même problématique de position sur le marché français. Interrogé sur le même sujet lors de la présentation des résultats trimestriels, Thomas Reynaud, le directeur général du groupe a marqué un intérêt plus vif : « Si la consolidation permet de diffuser notre modèle à plus de Français, alors nous serons au rendez-vous », en ajoutant aussitôt : « Mais nous serons très pragmatiques par rapport à cette question ». Sous-entendu peut-être : pas à n'importe quel prix et dans n'importe quelles conditions.
Il y a deux jours, BFM Business évoquait des discussions entre Bouygues Télécom et Free pour le partage des 19,4 millions d'abonnés sur mobile de SFR et des 6,1 millions de clients sur le fixe. Orange regarderait du côté des clients d'entreprise et de certaines fréquences mobiles. Assez pour se muscler mais pas trop pour ne pas allumer un feu rouge chez l’Autorité de la concurrence. Il ne faut pas non plus exclure l'intérêt d'acteurs étrangers, comme cela a été aussi suggéré.
Apple Retail France va demander une certification QualiRépar qui permettra à ses clients d'obtenir jusqu'à 50 € d'économie sur la réparation d'un vieux matériel. L'annonce a été faite lors d'une réunion du CSE de l'entreprise et relayée par l'un des représentants CFDT d'Apple Retail France (ARF). Depuis plusieurs mois il était demandé à ARF d'obtenir la certification QualiRépar du dispositif du « bonus réparation ». Le principe a été acté, a indiqué l'un des représentants syndicaux à l'issue de cette réunion.
Image Apple
Cette certification permet d'obtenir une remise allant jusqu'à 50 € sur la réparation d'un matériel hors garantie. Dans sa dernière mouture datant de janvier 2024, le bonus réparation couvre plusieurs catégories de matériels vendus par Apple.
Sur les ordinateurs fixes, les tout-en-un comme les iMac ou les portables, 50 € seront déduits de la facture. Pour les iPad ce sera 25 €, pour une enceinte c'est 20 € et pour les moniteurs externes c'est 30 €. En janvier dernier, le seuil de déclenchement de ce bonus sur les ordinateurs a été abaissé de 180 à 150 €. S'agissant des iPhone, la remise est au maximum de 25 € sur les batteries, les microphones, une lentille photo, un haut-parleur et surtout les écrans cassés.
Quelques conditions d'éligibilité sont imposées pour bénéficier du bonus lors de sa réparation. Parmi elles il faut que le produit appartienne à un particulier, qu'il puisse être authentifié (numéro de série visible ou IMEI), qu'il ne s'agisse pas d'une contrefaçon ou que son état empêche la réparation. De même, un écran rayé n'équivaut pas à un écran cassé si l'on peut toujours utiliser normalement son téléphone.
Source Ecosystem.
Le bonus réparation a été mis en place en décembre 2022 dans le cadre de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) qui vise à encourager la réparation pour prolonger la durée d'utilisation d'un appareil. Son financement provient des producteurs des produits éligibles. Ce qui a pu freiner Apple jusque-là. D'autres acteurs de l'environnement Apple avaient rejoint ce dispositif, comme des réparateurs indépendants, des revendeurs agréés (LDLC) ou des chaînes telles que Fnac/Darty, Leclerc, Save, etc.
Mozilla réduit encore la voilure et annonce de nouvelles fermetures de services annexes pour mieux se concentrer sur le cœur de son business, son navigateur web. Le plus gros changement est la fermeture à venir de Pocket, ce service de lecture différée qui appartient au créateur de Firefox depuis 2017. Cela fait plusieurs années maintenant que l’entreprise a plus ou moins délaissé le service, comme en témoigne l’arrêt de l’app pour macOS courant 2023, si bien que ce ne sera pas tout à fait une surprise. Néanmoins, la fin est assez brutale pour les derniers utilisateurs, qui devront trouver une alternative avant l’été.
En effet, Mozilla compte fermer définitivement Pocket dès le 8 juillet 2025, soit dans 46 jours. À partir de cette date, le site et les apps ne permettront plus de lire le contenu déjà mis de côté et il ne sera plus possible d’ajouter des liens dans le service. Le site restera malgré tout accessible au-delà, uniquement pour exporter ses données. Les utilisateurs pourront le faire jusqu’au 8 octobre 2025, après quoi Mozilla éteindra tous les serveurs de Pocket et surtout supprimera toutes les données associées. La fondation remboursera tous les abonnés Premium, qui payaient pour des fonctionnalités supplémentaires, au prorata de la durée restante à partir du 8 juillet.
Plusieurs changements ont déjà eu lieu pour préparer la fin de Pocket, à commencer par le retrait des apps mobiles et des extensions dans les navigateurs. Si vous n’aviez pas installé la version mobile du service, c’est trop tard. Si vous l’aviez déjà dans votre navigateur web ou sur un smartphone, les règles sont les mêmes que pour le site : vous pourrez les utiliser jusqu’à la fin du service, mais ne comptez pas sur de nouvelles mises à jour. L’intégration dans Firefox est elle aussi inactive, le bouton permettant d’ajouter un article ne s’affiche plus. L’API de Pocket, utilisée par de nombreuses apps et même Raccourcis d’Apple, restera quant à elle active jusqu’à l’automne.
La fondation a aussi annoncé l’arrêt de Fakespot, un système de détection de faux avis qu’elle avait acheté il y a deux ans et qui faisait pourtant partie d’une stratégie énoncée l’an dernier pour ne pas rater le train des intelligences artificielles. Finalement, l’intégration dans Firefox sera coupée dès le 10 juin, puis le service fermera entièrement à compter du 1er juillet. On ne pourra alors plus utiliser le site web, ni les apps mobiles, ni les extensions intégrées aux autres navigateurs.
Après ces nouvelles coupes, Mozilla espère pouvoir continuer son travail sur son navigateur web. La fondation compte toujours y intégrer des fonctionnalités basées sur les intelligences artificielles, tout en faisant progresser les bases de Firefox. Dans son annonce, elle met notamment en avant les onglets affichés verticalement, une option ajoutée au printemps à l’app, ou encore les groupes d’onglets, que l’on connaissait bien dans d’autres navigateurs.
Alors qu’OpenAI a fait le buzz cette semaine avec le rachat du designer historique d’Apple, les oreilles indiscrètes de Mark Gurman donnent des nouvelles de Cupertino concernant les prochains appareils amenés à intégrer l’intelligence artificielle pour lutter contre Meta.
Si le matériel avance, il va falloir mettre les bouchées doubles pour concurrencer les Ray-Ban Meta... Image Ray-Ban.
Ainsi, les lunettes connectées d’Apple, concurrentes directes des Ray-Ban Meta, seraient en bonne voie pour une sortie prévue à la fin de l’année 2026 : des prototypes devraient être assemblés d’ici la fin de cette année par les sous-traitants, afin d’être testés sous toutes les coutures.
Ces binocles devraient intégrer le même type de matériel que les concurrentes Ray-Ban Meta, tout en étant « mieux construites ». Elles intègreraient des caméras, micros et écouteurs nécessaires à l’interaction avec Siri, et permettraient entre autres la réception d’appels téléphoniques, la lecture de musiques, des traductions en temps réel ou encore permettre à l’utilisateur d’avoir des directions GPS.
Le but ultime reste des lunettes à réalité augmentée, mais la pomme considère que la technologie n’est pas encore prête. Il s’agira cependant de ne pas rester à la traîne, Meta considérant 2027 pour une sortie de lunettes intégrant un écran translucide, permettant au porteur de voir des notifications, des images ou autres en surimpression de la vue réelle.
Concernant les autres projets, si les écouteurs avec caméra intégrée seraient toujours de la partie, Mark Gurman croit savoir que l’intégration d’une caméra dans les Apple Watch a été annulée cette semaine, bien que le projet soit assez avancé.
Ces accessoires connectés restent fortement dépendants de l’avancée de Siri, qui devra être prêt à l’usage au minimum au moment de la sortie des lunettes connectées... ce qui n’est pas gagné d’avance.
Alors que le procès pour abus de position dominante de Google se poursuit, de nouvelles informations arrivent sur le fonctionnement interne de l’entreprise, et sur la façon dont certaines décisions sont prises. Et le dernier document produit devant la cour de justice a de quoi faire grincer des dents à la presse et aux sites d’information en général.
C’est Bloomberg qui relate la diffusion de ce document, montrant que Google a imaginé quelques temps donner le choix aux sites de presse et d’information concernant leur nouveau service de recherche amélioré par intelligence artificielle : autoriser ou non l’IA à venir fouiller dans les données des sites.
Si le document parlait de laisser le choix indépendamment du référencement dans le moteur de recherche « standard », cette possibilité a été rapidement écartée par Alphabet. À la place, les plateformes n’ont qu’un choix possible, tout ou rien : soit accepter le référencement ET l’IA, soit sortir totalement de Google.
Ce « pack » est une manière de forcer la main aux plateformes, leur faisant comprendre qu’elles ont tout intérêt à autoriser l’IA de Google à fouiller dans leurs articles, même si Mountain View s’en défend, indiquant que le document est une « réflexion préliminaire », et non la décision finale :
Les plateformes de presse en ligne ont toujours eu le contrôle sur la façon dont leur contenu est mis à disposition de Google, y compris depuis la montée en puissance de l’IA dans la recherche en ligne, permettant de mettre en valeur les sites utiles et en leur apportant du trafic. Ce document est une réflexion préliminaire sur les options possibles dans un environnement en constante évolution, et ne reflète en rien les possibilités réelles ou les décisions finales.
Pour les associations regroupant les plateformes de publication américaines, la pilule est difficile à avaler, et celles-ci parlent de l’AI Mode de Google comme étant « la définition même du vol ». En effet, si Google dans sa version standard fournit des liens permettant d’accéder à l’article complet, la sortie de son intelligence artificielle de recherche vole les réponses trouvées dans les articles sans même avoir besoin d’accéder à celui-ci, flouant ainsi le site de presse en ligne :
Les liens affichés dans les résultats étaient la dernière chose permettant aux sites d’avoir du trafic et donc des revenus. Maintenant Google prend juste le contenu de force et l’utilise sans aucun retour, c’est la définition même du vol. Le DOJ doit prendre les choses en main pour bloquer cette domination d’internet par une seule et unique entreprise.
Si la presse en ligne française et européenne a fait entendre sa voix depuis bien plus longtemps que ses homologues américains, il semble que ce soit la goutte de trop pour ces derniers, qui comptent bien faire valoir leur droit à une juste rétribution, plutôt que d’être floués par l’IA de Google.
Un chercheur en sécurité, Jeremiah Fowler, a fait une découverte comme on les déteste : un fichier non protégé de 47,42 Go, laissé à la portée de n’importe qui sur un serveur web, contenant la bagatelle de 184 millions de mots de passe !
Une belle collection d’accès divers et variés... Image Jeremiah Fowler
C’est sur Website Planet qu’il fait état de cette découverte, indiquant ne pas avoir téléchargé la totalité de l’archive, mais avoir effectué des screenshots de quelques entrées afin de vérifier leur authenticité. Après quelques échanges avec les propriétaires de certains couples adresse mail/mot de passe, il a ainsi pu confirmer que les données étaient bien réelles.
Les mots de passe stockés touchent divers serveurs, dont ceux d’Apple, d’Amazon, de Microsoft ou encore de Facebook ou Instagram, mais aussi des banques, des plateformes de santé ou gouvernementales.
Immédiatement après la découverte, le chercheur a signalé cette présence incongrue à l’hébergeur du site, qui a fermé l’accès en attendant de plus amples vérifications. Le propriétaire du site étant masqué, Fowler a été dans l’impossibilité de l’identifier.
Ces informations ont probablement été récupérées par des malwares type « infostealers » selon lui, s’insinuant dans les mails et autres sites et logiciels contrefaits, afin de récupérer ensuite le plus d’accès possibles.
Le chercheur en profite pour rappeler les bonnes pratiques en matière de sécurité informatique, que nous ne saurions trop vous conseiller de respecter : ne pas laisser de mail contenant des informations de connexion dans votre boîte mail, changer vos mots de passe fréquemment, ne pas utiliser le même mot de passe sur plusieurs sites, ou encore activer la double authentification quand c’est possible. Il est facile de penser que ça n’arrive qu’aux autres, jusqu’au moment où...
Moins glamour que le rachat d’un designer célèbre et de son entreprise, mais pas dénué d’intérêt pour autant : Anthropic présente la nouvelle génération de son intelligence artificielle, Claude 4, en deux parfums : Claude Opus 4 et Claude Sonnet 4.
Alors que la firme était déjà plutôt avancée par rapport aux autres IA dans le domaine du code (et Apple semble ne pas s’y être trompée en intégrant Claude à une version interne de Xcode), Anthropic enfonce le clou avec Opus 4 : elle affiche un score de 72,5 % sur SWE-Bench et 43,2 % sur Terminal-Bench quand son concurrent le plus proche, OpenAI o3, finit respectivement à 69,1 % et 30,2 %.
La version plus « légère », Sonnet 4, réussit 72,7 % sur le SWE-Bench et 35,5 % sur le Terminal-Bench, envoyant paître GPT-4.1 avec ses 54,6 % et 30,3 %. Mais dans les faits, quels avantages pratiques ?
Selon Anthropic, Opus 4 « excelle dans la résolution de défis complexes que d’autres modèles ne peuvent pas traiter », pouvant rester autonome pendant plusieurs heures sur des formules de haut vol sans intervention humaine, Rakuten l’ayant par exemple fait travailler sept heures d’affilée sur une tâche de refactorisation à agent unique. Anthropic annonce aussi avoir réduit de 65 % les comportements amenant à des raccourcis ou échappatoires par rapport à Sonnet 3.7.
La firme lance à côté de ces deux nouvelles versions Claude Code, un assistant de développement disponible pour tous. Il s’intègre avec JetBrains, VS Code et GitHub Actions, GitHub ayant même annoncé son intention de baser Copilot sur Sonnet 4.
Opus 4 et Sonnet 4 sont tous les deux disponibles via l’API d’Anthropic, mais aussi Amazon Bedrock ou Google Vertex AI, pour les versions payantes. Seul Sonnet 4 est accessible gratuitement.
Récemment, nous vous avons parlé de la forme de la lettre « a » dans l'application Notes d'Apple : alors qu'Apple emploie un « a » à double étage (double-storey en anglais) dans la majorité des cas sous macOS, c'est un « a » à simple étage (single-storey) qui est employé dans l'application Notes, ce qui peut énerver certaines personnes. Et ce petit souci du détail n'est pas nouveau : dès la première version du système d'exploitation du Macintosh, Apple employait les deux variantes du glyphe.
Le « a » du System 1.0 est un simple étage. Image MacGeneration.
La police par défaut du système, Geneva, variait en effet selon les cas. La fonte 9 points (employée dans le Finder de l'époque) proposait un « a » simple étage à cette époque, alors que la fonte 12 points (par exemple) avait un « a » double étage. C'est très visible dans un émulateur1 : le « a » diffère entre les deux variantes de la police.
Le « a » de la version 9 points. Montage MacGeneration.Le « a » de la version 12 points. Montage MacGeneration.
Le point intéressant, c'est qu'Apple a modifié ce comportement dès le System 2.0 : dans cette version, le « a » de la fonte Geneva 9 points est bien un « a » à double étage, comme dans les autres versions.
Le System 2.0 emploie bien le « a » double étage. Image MacGeneration.Le « a » est bien différent ici, même avec la version 9 points. Image MacGeneration.
Infinite Mac, qui est une implémentation en ligne de Mini vMac. ↩︎
Dans les années 90, vous vous en souvenez peut-être, les boîtiers des ordinateurs étaient beiges. Que ce soit dans le monde PC ou même dans les Macintosh : en effet, les Quadra, Performa et autres Power Macintosh étaient assez massifs, beiges et parfois génériques (et ne parlons même pas des clones, qui employaient souvent des boîtiers de PC). Le fabricant de boîtiers SilverStone, bien connu des personnes qui montent des PC, a pensé que la nostalgie pouvait avoir du sens sur ce marché : elle vient d'annoncer son second boîtier rétro, le FLP02.
Le FLP01. Image SilverStone.
Le premier, qui était au départ un poisson d'avril, sort bientôt au prix de 130 €. Le FLP01 est un boîtier dit desktop, qui se place à plat sur le bureau. La face avant devrait faire remonter les souvenirs de certains : il est beige, avec un faux lecteur de disquettes 3,5 pouces, un faux lecteur de disquettes 5,25 pouces et les lignes classiques d'un boîtier du milieu des années 90, avec deux petites LED carrées.
Ce n'est pas un lecteur de disquettes. Images SilverStone.
L'emplacement 3,5 pouces cache en fait des prises USB (deux prises USB-A, une prise USB-C, une prise jack) et l'emplacement 5,25 pouces peut recevoir un lecteur optique, ce qui est un peu daté en 2025. L'intérieur du boîtier est par contre moderne : il accepte les cartes mères ATX et propose une ventilation efficace. Il y a deux ventilateurs d'un côté (de 120 mm), un de l'autre (120 ou 80 mm) et deux à l'arrière. Le boîtier est suffisamment vaste pour les cartes graphiques modernes et les systèmes de refroidissement nécessaires pour des processeurs qui peuvent consommer plusieurs centaines de watts.
Des LED datées. Image SilverStone.
Une tour délicieusement nostalgeek
Le FLP02 est dans la même veine, mais au format tour. Il ressemble aux boîtiers des PC à base de 486 des années 80, avec notamment un petit afficheur à segment. À l'époque, il affichait la fréquence du processeur (qui était sous les 100 MHz) et le bouton Turbo (présent ici aussi) permettait notamment de réduire la fréquence pour les quelques programmes qui fonctionnaient trop vite. Le cas typique est un processeur qui a eu un énorme succès : le 486 DX2-66 d'Intel. Il fonctionnait à 66 MHz avec un multiplicateur (le 2) sur un bus à 33 MHz. Le Turbo permettait de désactiver le multiplicateur, pour forcer le fonctionnement à 33 MHz. Le boîtier possède aussi une clé, un petit accessoire qui était parfois présent aussi sur les Macintosh (comme certains Quadra) et qui pouvait bloquer le clavier de l'ordinateur.
La tour. Image Tom's Hardware.
L'avant du boîtier reprend l'esthétique de l'époque : une grille à l'avant, trois faux emplacements 5,25 pouces qui cachent de véritables emplacements pour des lecteurs optiques et des prises (deux USB-A, un USB-C, une prise jack) cachées derrière une trappe. Cette tour est attendue au troisième ou au quatrième trimestre pour un prix assez élevé : 220 $. Les détails sur l'intérieur ne sont pas connus, mais les photos du Computex montrent qu'il accepte probablement les cartes mères ATX avec des cartes graphiques modernes et des capacités de refroidissement suffisantes.
J’ai depuis quelque temps un problème sur mon Mac : AirDrop a disparu de la barre des favoris du Finder. Je ne suis pas un cas isolé étant donné que le même bug touche l’iMac de la rédaction. Un redémarrage n’y change rien, et ouvrir AirDrop implique alors de passer par Spotlight, ce qui n’est pas des plus pratique. Si vous êtes également concerné par ce problème, sachez qu’il est très facile de remettre AirDrop au bon endroit.
Pour cela, il suffit d’ouvrir une fenêtre Finder avant d’aller ouvrir les réglages de l’app (dans le menu « Finder » en haut à gauche). Une fenêtre s’ouvre, qui dispose d’une section « Barre latérale ». Ne reste plus qu’à trouver la case « AirDrop », qui devrait être décochée. Attention car dans mon cas, celle-ci ne voulait pas rester activée : j’ai donc dû cliquer en boucle jusqu’à ce qu’elle cesse de se décocher toute seule.
Le bug en question
Le problème ne date pas d’hier et avait été relevé sur les forums d’Apple à la sortie de Sequoia. Certains expliquent qu’en cas de soucis, désactiver et réactiver AirDrop peut aider (commande defaults write com.apple.NetworkBrowser DisableAirDrop -bool YES puis defaults write com.apple.NetworkBrowser DisableAirDrop -bool NO). Il faudra ensuite relancer le Finder : il suffit pour cela d’ouvrir le menu « Forcer à quitter » dans le menu avant d’aller le chercher et de le redémarrer.
En 2020, Eve lançait la caméra Eve Cam, un des rares modèles uniquement compatibles avec HomeKit et HomeKit Secure Video pour le stockage dans le cloud. C'est un modèle qui peut sembler un peu daté avec son capteur en 1080p qui ne dépasse pas 24 images/s, mais il a été mis à jour un peu en douce par la marque en 2023. Des rumeurs de l'époque sous-entendaient une nouvelle version au niveau esthétique, mais la caméra n'a pas été modifiée sur ce point.
La Eve Cam est passée à l'USB-C. Mais ce n'était pas son principal défaut. Image Eve.
La seconde version (modèle 10ECJ8701, 10EBK8701 pour la première) amène essentiellement un changement : la prise d'alimentation Micro USB a été remplacée par de l'USB-C. Les autres caractéristiques semblent identiques, mais un test récent de nos confrères de MacRumors indique deux petits changements. Le premier est une amélioration des performances dans l'obscurité, avec quatre LED infrarouges au lieu de deux. Le second est une modification du moteur de détection de mouvement : la première génération tend à ne pas détecter les mouvements quand elle est placée derrière une vitre.
Dans tous les cas, le parti-pris de cette caméra semble un peu daté en 2025. Elle est loin derrière d'autres modèles sur la qualité d'image et elle ne fonctionne qu'avec des appareils Apple. De plus, vous aurez obligatoirement besoin d'un abonnement iCloud pour profiter de ses fonctions d'enregistrement : Eve ne propose ni enregistrement en local ni stockage dans le cloud en dehors d'Apple. Elle peut éventuellement intéresser les personnes qui veulent un modèle simple à mettre en place et qui semble fiable dans le temps1, mais son prix risque de les refroidir : elle est officiellement vendue 150 €, même s'il est possible de la dénicher pour environ 130 € et que son prix descend parfois à 100 € pendant les vagues de promotion. Mais même à ce prix, elle reste assez limitée.
Je possède le modèle de 1re génération et la caméra est très stable et fiable. ↩︎
Coros veut prolonger la durée de vie de ses montres et vient de lancer un programme de réparation disponible en France et en Belgique. Celui-ci comprend le remplacement d'un écran, d'un bouton ou d'un cadran numérique. Les batteries défectueuses peuvent également être changées. Les tarifs oscillent entre 49 € et 109 € selon les modèles.
Plus précisément, il est possible de faire réparer sa montre de gamme Pace (3/Pro) ou Apex (2/2 Pro), mais aussi une Vertix 2S. Le compteur vélo GPS solaire Dura est également sur la liste. Les appareils plus anciens ne sont pas pris en charge, mais la marque invite à contacter le SAV pour trouver une solution. Les demandes peuvent être effectuées directement sur le site de Coros, où le vendeur propose aussi des montres déjà reconditionnées.
Coros ne répare pas directement les appareils envoyés. En pratique, l’utilisateur reçoit à la place une « nouvelle » montre reconditionnée dès que son colis est expédié. La sienne est envoyée en Asie, où elle sera réparée avant de rejoindre un stock de produits reconditionnés pour de futurs clients. La stratégie permet de minimiser les livraisons tout en évitant aux sportifs de devoir attendre plusieurs semaines que leur accessoire soit réparé. Les appareils reconditionnés Coros sont garantis un an.
Récemment, le fabricant de NAS Synology a été mis sur le devant de la scène : les nouveaux modèles de la gamme 25+ (2025) ont en effet une liste de compatibilité très restreinte pour les disques durs. La marque ne valide que ses propres disques (qui sont des modèles de grandes marques remarqués) et certains disques de grands fabricants. La première version de cette actualité comprenait un lien vers une liste de compatibilité erronée. Synology n'a pour le moment pas ajouté de disques durs dans sa liste de compatibilité pour les modèles 25+.
Mais la société a aussi profité de la sortie du DS925+ pour ajouter une petite restriction : la prise USB-C du NAS — notée Expansion — n'est pas une prise USB-C standardisée. Comme le noteCachem, qui a pu tester le NAS, elle n'accepte ni les périphériques de stockage (SSD, disques durs, etc.), ni une liaison en IP over
USB4 (ou Thunderbolt).
C'est un port d'extension, pas une prise USB-C. Image Synology.
Ce n'est pas réellement une surprise, ceci dit : dans la documentation, la prise USB-C n'est pas documentée comme une prise USB-C, mais bien comme un « port d'extension ». Son seul usage officiel est donc la connexion d'une baie d'extension, le DX525 de chez Synology. C'est un boîtier qui accepte cinq disques durs et qui peut se brancher directement au NAS pour étendre sa capacité de stockage.
La baie d'extension, seul périphérique compatible. Image Synology.
Reste que cette limitation montre que Synology compte bien réduire les possibilités d'extension de ses NAS, en poussant ses clients à se tourner vers les produits de la marque. Heureusement, il reste tout de même deux ports USB-A sur le NAS (une prise à l'avant, une prise à l'arrière), qui acceptent les accessoires classiques des NAS mais aussi les périphériques de stockage. Il faudra par contre se contenter d'un débit de 5 Gb/s (à peu près 440 Mo/s en pratique) alors que de nombreux SSD externes peuvent dépasser très largement ce débit en USB-C.
SwitchBot commercialise plusieurs nouveautés aujourd’hui, dont une nouvelle serrure connectée. Un an après la Lock Pro, place à la Lock Ultra, une nouvelle génération qui monte en gamme, comme son nom décidément courant dans cet univers le laisse entendre. Le fabricant a repris la même formule, avec une serrure néanmoins beaucoup plus compacte, mieux finie et associée à un moteur plus rapide et plus puissant. Comme toujours, elle est compatible avec Matter à condition d’ajouter un hub de la marque, la serrure elle-même n’intégrant que du Bluetooth.
Image iGeneration.
Pour ce lancement, SwitchBot met en avant deux packs de démarrage qui intègrent à chaque fois un Hub mini compatible avec Matter et qui permettra ainsi d’ajouter la serrure dans de multiples écosystèmes de domotique compatibles avec le standard, dont celui d’Apple. En plus, le fabricant glisse un pavé numérique maison, soit le Keypad Touch avec lecteur d’empreintes que l’on connaissait déjà. Soit le tout nouveau Keypad Vision, qui ajoute au lecteur d’empreintes un système de reconnaissance faciale très proche sur le papier de Face ID des appareils pommés.
Pour le lancement, le code promo 15OFFYC522 permet de réduire les prix de 15 % sur Amazon et le pack avec Keypad Touch bénéficie d’un coupon qui ajoute 5 % à cocher sur la page produit et cumulable avec le code. Voici les tarifs que l’on peut espérer pour ce lancement :
Lock Ultra, Hub mini et Keypad Vision : 255 € au lieu de 300 (livraisons prévues à partir du 27 mai).
Pour bénéficier de ces tarifs, saisissez le code 15OFFYC522 juste avant de passer la commande sur Amazon. La promotion sera active jusqu’au 5 juin, cela vous laisse le temps de choisir l’un ou l’autre en fonction de vos besoins. Si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant, sachez aussi que le constructeur propose la serrure sur sa propre boutique pour 160 €, sans hub ni pavé numérique. On y trouvera aussi le Keypad Vision seul, affiché à 150 € et également compatible avec la Lock Pro.
Le fabricant m’a envoyé un exemplaire de sa serrure associée au pavé numérique avec reconnaissance faciale et j’utilise les deux depuis quasiment trois semaines. C’est bien assez pour me faire une opinion sur les produits et vous pourrez découvrir tous les détails sur la Lock Ultra et le Keypad Vision dans un test à venir, réservé aux membres du Club iGen.
Hier soir, on apprenait qu’OpenAI avait racheté l’entreprise de Jony Ive pour fonder « io », une nouvelle entité qui cherchait à créer un appareil original dédié à l’IA. Évoqué par les rumeurs depuis quelques mois, ce futur produit est encore très flou. L’ex-designer star d’Apple et Sam Altman ont donné quelques détails lors d’un coup de fil interne aux équipes, intercepté par le Wall Street Journal. Les détails sont maigres, et on obtient surtout des indices sur ce que le bidule ne sera pas.
Le mystérieux appareil ne sera donc pas une paire de lunettes ou un téléphone. Il s’agira d’un accessoire décrit comme non intrusif pouvant être glissé dans une poche ou posé sur un bureau. L’appareil sera « pleinement conscient de l'environnement et de la vie de l'utilisateur », mais n’embarquera pas d’écrans. Il est présenté comme un supplément de l’iPhone, qu’une personne emportera en plus de son smartphone et de son ordinateur avant de partir le matin.
Le but avec ce projet serait de réduire la dépendance aux écrans. Jony Ive se serait montré sceptique face à l’idée d’en faire un « wearable », soit un accessoire connecté à porter. Le designer évoque un « nouveau mouvement de conception » là où le CEO d’OpenAI mentionne une « famille d'appareils » dont le matériel comme le logiciel seraient gérés par l’entreprise. Le développement devra rester très confidentiel pour éviter de se voir piquer l’idée et le look de l’appareil avant sa présentation officielle.
Pour Sam Altman, l’objectif est de lancer le produit d’ici la fin d’année prochaine : il voit déjà un appareil populaire s’écoulant rapidement à plus de 100 millions d’unités. Le CEO d’OpenAI a l’habitude de voir les choses en grand, cherchant par exemple à créer un réseau mondial de semi-conducteurs alors qu’OpenAI s’attend à perdre 44 milliards de dollars d’ici 2029, année à laquelle elle espère être rentable.
Mise à jour le 22/05 à 16:30 : Ming-Chi Kuo s'est adonné à quelques prédictions pour ce futur accessoire. Selon ses recherches, le prototype actuel est un peu plus gros que l’AI Pin, avec un format « aussi compact et élégant que l’iPod Shuffle ». Il pourrait se porter autour du cou et embarquerait des caméras et des micros, sans aucun écran. Il pourrait se connecter aux téléphones et aux ordinateurs à proximité. L’appareil devrait commencer à être produit en masse début 2027, probablement au Vietnam.
Au Computex, Xiaomi a annoncé un nouveau système sur puce, le Xring O1. C'est la première fois que Xiaomi propose un composant de ce type et — comme une bonne partie de ses concurrents —, la société chinoise se repose sur des cœurs Arm sous licence. Un point qui n'enlève rien aux performances attendues de la puce : les premiers retours indiquent des performances du même ordre que le Snapdragon 8 Gen 3 de 2024. C'est un cran en dessous des Snapdragon 8 Elite ou des puces A18 d'Apple, mais c'est tout de même parfaitement suffisant pour animer un smartphone haut de gamme.
Image Xiaomi.
Xiaomi a intégré 10 cœurs dans sa puce, avec un agencement 2+4+2+2. Les types de cœurs exacts ne sont pas connus, mais il y aurait donc deux cœurs très performants à 3,9 GHz (a priori des Cortex X925, le haut de gamme d'Arm), quatre cœurs à 3,4 GHz — soit des Cortex A725, soit des Cortex X4, en fonction des rumeurs —, deux cœurs à 1,9 GHz (visiblement des Cortex A720) et enfin deux cœurs à 1,8 GHz, des Cortex A520. Le point intéressant, c'est qu'il n'y a que deux cœurs basse consommation (beaucoup moins rapides) et que tous les autres sont a minima des cœurs de la famille A700, qui propose un compromis entre consommation et performances. Sur le papier, ce choix amène des performances élevées dans tous les cas, probablement au détriment de l'autonomie.
Un score très correct pour un premier jet.
La puce gravée en 3 nm intégrerait aussi un GPU Immortalis G925 de chez Arm, avec 16 cœurs (G925-MC16). Un choix qui peut soit amener des performances très élevées, au-delà de la concurrence, soit un compromis sur l'autonomie. En effet, certains fabricants implémentent parfois plus de cœurs pour pouvoir limiter la fréquence (et donc la consommation) tout en gardant un niveau de performances décent.
Qualcomm toujours un partenaire privilégié
Ce nouveau système sur puce ne touche pas encore Qualcomm au portefeuille : Xiaomi et la marque américaine viennent de communiquer sur un prolongement de leur collaboration. Et c'est assez logique : la puce Xring O1 est visiblement efficace, mais elle n'est pas adaptée à tous les smartphones. Xiaomi n'a pas le portfolio nécessaire pour équiper toutes ses gammes de smartphones, contrairement à Qualcomm. Il existe des Snapdragon plus performants (les modèles 8 Elite, basés sur une architecture maison) et d'autres qui sont moins rapides… mais moins onéreux. De plus, Qualcomm a ses propres modems et puces Wi-Fi, qui peuvent être intégrés dans les systèmes sur puce, alors que Xiaomi se repose pour le moment sur des composants Arm sous licence et probablement sur un modem Qualcomm séparé pour accompagner son système sur puce.
Certaines banques allemandes se préparent à quitter Apple Pay. La Pomme a été forcée par l’Union européenne de lâcher prise sur la puce NFC des iPhone en ouvrant son accès à la concurrence. En Allemagne, deux établissements ont d'ores et déjà prévu de couper les ponts : la Raiffeisenbanken et la Volksbanken. Cette dernière proposera son propre système dès le 5 septembre, et il sera donc possible de l’utiliser pour remplacer l’application Cartes d’Apple. L’Association nationale des banques coopératives allemandes (BVR) a confirmé sur Linkedin que de premiers tests internes avaient été réalisés avec succès.
Image Girocard.
Cela fait maintenant presque un an que la BVR se prépare à lâcher Apple Pay. Ce changement concerne pour le moment uniquement les girocard, une carte de paiement très courante outre-Rhin dont environ 100 millions sont en circulation. « Les cartes de débit et de crédit sont encore en cours d'évaluation par nos soins », a précisé un porte-parole de l’association à Mac & i.
Volksbanken et Raiffeisenbanken pourront continuer de proposer des cartes Mastercard à leurs clients via Apple Pay. S’il s’agit d’une nouveauté chez Apple, l’intégration de cartes tiers sur le NFC existe déjà sur Android. Ce nouveau système ne devrait pas changer grand-chose au quotidien : il faudra l’activer en double cliquant sur le bouton principal de l’iPhone ou bien en l’approchant d’un terminal de paiement (avant de valider d’un double-tap).
Les établissements ayant troqué Apple Pay pour un système maison restent peu nombreux en Europe. Vipps a été le premier à se lancer en Norvège dès la fin 2024. PayPal lui a emboîté le pas en Allemagne il y a peu. Notons qu’un tel système ne fonctionne pas sur l’Apple Watch, l’accord entre Apple et la Commission européenne portant uniquement sur la puce NFC de l’iPhone.
Visiblement, les premiers acheteurs du casque Apple Vision Pro ne sont pas tous enchantés après un peu plus d'un an. Dans un article, le Wall Street Journal montre que le gadget à 3 500 $ (sans compter les taxes) traîne parfois dans le carton à câbles que vous avez peut-être chez vous.
Le casque rangé dans un bac. Image Wall Street Journal/Dustin Fox.
Dans les exemples de témoignages, on trouve Dustin Fox qui l'a utilisé « quatre fois l'année dernière ». Ou Tiovia Goldstein, qui s'est rendu compte que le casque, acheté pour regarder des films, était beaucoup trop lourd. Il n'a plus touché son casque depuis quatre mois à cause de ce problème et rien que l'attente du démarrage de l'appareil le dissuade de recommencer à le porter. Son constat est assez direct : « Je ne recommanderais à personne de l'acheter (…) à moins que vous ne soyez vraiment riche et que vous ne sachiez pas quoi faire de votre argent. ».
3 500 $ vous regardent à travers ces lentilles. Image WatchGeneration.
Les témoignages montrent aussi que l'acceptation sociale du casque reste assez faible et que les regards qui étaient étonnés ou intéressés au départ ne le sont plus après quelques mois. Une des personnes explique que l'hôtesse d'un des vols qu'il prenait pensait qu'il avait un masque de sommeil et ne lui a donc pas proposé à boire. Une autre, qui a essayé de travailler avec le casque, indique que ses collègues lui ont demandé d'enlever le casque, car « on dirait que vous portez des lunettes de ski au travail. ».
Dans l'ensemble, les témoignages montrent de gros regrets et certains ont même revendu le casque plutôt que de le laisser traîner dans un coin. Nos confrères ont tout de même pu trouver quelques personnes contentes du casque, qui le portent pour regarder des films. C'est un point que nous avons apprécié aussi dans notre test : les (rares) vidéos immersives comme le mini-concert de Metallica sont impressionnantes.
Have I Been Pwned fait peau neuve. Ce célèbre site lancé fin 2013 par l'expert en sécurité Troy Hunt permet de savoir si son mail fait partie d’une base de données piratées. Il suffit simplement d’entrer son adresse pour voir s’il a été retrouvé dans une des différentes fuites recensées, avec la possibilité de recevoir une alerte en cas de compromission future. Cette version 2.0 apporte un nouveau design ainsi que quelques fonctionnalités supplémentaires.
Le concept du site n’a guère changé, et il repose toujours sur une boîte de texte principale dans laquelle il faut entrer son mail. Le design global a été légèrement revu pour être un peu plus moderne, et affiche désormais une file chronologique des failles à faire défiler. Le site pioche parmi plus de 850 bases de données ayant été piratées.
La recherche par nom d’utilisateur et par numéro de téléphone a été abandonnée étant donné que ces deux éléments n’étaient auparavant utilisés que pour deux failles distinctes (Facebook et Snapchat). Troy Hunt justifie ce choix par le fait que de telles informations sont difficiles à remonter pour des raisons techniques, et que ces choix créaient finalement plus de confusion qu’autre chose.
Chaque faille a désormais une page indépendante synthétisant les différents types de données compromises (adresses, numéro de téléphone, liens vers des réseaux sociaux, questions de sécurité…). On peut également y voir le nombre de comptes concernés, la date de la fuite ainsi que d’éventuels conseils. Un nouveau tableau de bord a fait son apparition, sur laquelle les membres enregistrés pourront retrouver facilement différentes fonctions déjà présentes ou qui arriveront par la suite.
Troy Hunt a donné de nombreux détails dans un long billet de blog où il revient sur les changements pour les utilisateurs avancés ainsi que sur les subtilités techniques. L’API n’a pas été modifiée, ce qui fait que cette mise à jour ne devrait rien changer pour les développeurs l'utilisant. Have I Been Pwned reste gratuit et accessible depuis un navigateur.
Le projet de loi avait passé l'étape de l'Assemblée nationale en janvier 2025, et il a été voté au Parlement hier : dès le 11 août 2026, le démarchage téléphonique non consenti ne sera plus accepté en France. Avec cette loi, comme le rappelleLCP, les entreprises ne pourront plus solliciter (directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte) une personne. Celle-ci devra donc avoir « exprimé préalablement son consentement à faire l’objet de prospections commerciales par ce moyen ». C'est une avancée intéressante dans le domaine, qui rejoint une loi précédente qui avait défini des plages de numéros pour le démarchage commercial. Mais ce n'est pas la fin du démarchage.
Ils ne vont pas pointer au chômage. Image Tima Miroshnichenko.
Les règles sont pour ceux qui les respectent
Premièrement, il y a quelques exceptions. La principale va permettre aux entreprises de contacter des clients qui possèdent un contrat en cours, pour proposer des options en rapport avec ce contrat. Dit plus clairement, votre opérateur de téléphonie mobile (choix pris totalement au hasard) pourra toujours vous appeler pour vous proposer une option particulièrement intéressante (…) en rapport avec votre contrat.
Deuxièmement, les règles sont pour ceux qui les respectent, et l'exemple de Bloctel (qui va probablement disparaître dans la foulée de la mise en place de cette loi) est édifiant : en théorie, le service doit éviter les appels indésirables. En pratique, de nombreuses entreprises ne passaient pas par Bloctel (qui nécessite un abonnement) ou ne respectent pas les règles, comme l'indiqueLe Monde.
Troisièmement, une partie significative des appels indésirables ne provient pas d'entreprises, mais de malandrins qui tentent de vous arnaquer d'une façon ou d'une autre, ou d'entreprises qui ne sont pas nécessairement françaises. Dans ce cas de figure, une loi ne change pas réellement la donne : des personnes qui se cachent et en emploient des numéros déjà interdits pour tenter de vous arnaquer ne vont pas arrêter parce qu'une loi l'interdit…
Enfin, il faut espérer que les entreprises respectent les règles pour vous demander votre consentement, surtout en partant du principe que vous allez probablement refuser ce démarchage1. Les risques de voir des cases avec des intitulés trompeurs pour vous demander votre consentement et votre numéro de téléphone ne sont donc pas nuls.
Reste que la loi est un pas en avant et devrait a minima permettre de régler le problème des appels indésirables dans une partie des cas : avec les entreprises qui suivent les règles. Et elles sont normalement majoritaires.
Trois ans après sa présentation, CarPlay Ultra devient enfin une réalité. Vous connaissez déjà le CarPlay « classique » qui permet d’afficher des applications (GPS, lecteur de musique, messagerie…) sur l’écran d’une voiture en connectant un iPhone.
CarPlay Ultra dans une Aston Martin. Image Top Gear/MacGeneration.
La technologie de nouvelle génération pousse l’intégration un cran au-dessus en étendant l’interface d’Apple à d’autres éléments du véhicule. Compteur de vitesse, niveau de la batterie, climatisation… Tout cela est géré par CarPlay Ultra. Pour l’instant, seul Aston Martin embarque cette interface tout-en-un, mais Apple promet que d’autres marques suivront.
Deux nouveaux appareils viennent de rejoindre la liste des produits « anciens » d’Apple : l’iPhone 7 Plus et deux modèles d’iPhone 8, à savoir les déclinaisons 64 et 256 Go. La version 128 Go ne l’est pas encore étant donné qu’elle a été commercialisée plus longtemps. La mouture (PRODUCT)Red de ce téléphone était déjà considérée comme vintage.
L’iPhone 8. Image iGeneration.
L’iPhone 8 est sorti en 2017, un mois avant l’iPhone X qui a donné un nouveau souffle au produit. L’iPhone 7 Plus avait été lancé l’année précédente. Un appareil est considéré comme ancien 5 ans après avoir été enlevé des étals. Cela signifie qu’il est encore possible de le faire réparer chez Apple ou dans un centre de services agréés, mais seulement si les pièces sont en stocks.
Sur un autre registre, Apple a également déplacé l’iPad Air 2 et mini 2 dans la catégorie des appareils obsolètes. Ceux-là ne sont plus en vente depuis 7 ans. Ils ne peuvent plus être réparés chez Apple ou ses partenaires, et les pièces ne sont plus fabriquées. Les clients ayant besoin d'un coup de main devront donc se tourner vers les réparateurs indépendants.
Les prochaines générations de logiciels et d'interfaces d'OpenAI et de ChatGPT seront dessinées par Jony Ive et ses équipes. Jony Ive va se replonger dans le bain de la conception d'interfaces logicielle, comme il l'avait fait chez Apple à partir de 2012 à l'issue d'une refonte de l'organigramme de l'entreprise.
Son studio Lovefrom va s'occuper de tout le design logiciel d'OpenAI tout en continuant de travailler avec quelques clients prestigieux tels qu'Airbnb ou Ferrari. Cela suffira à faire bouillir la marmite puisque Lovefrom n'entend pas prendre de nouveaux gros clients à l'avenir. Ceux-ci ont été assez éclectiques par le passé. Lovefrom a planché sur un sceau pour la couronne royale britannique, un livre sur Steve Jobs, un bouton de fermeture pour des vêtements Moncler, une platine vinyle chez Linn Products…
Pour Sam Altman, le patron d'OpenAI, tout reste à faire dans le domaine des interfaces pour l'IA et surtout à inventer un visage spécifique à ces logiciels : « Nous sommes évidemment encore dans la phase terminale des interactions avec l’IA », a déclaré Altman à Bloomberg, ajoutant : « Nous n’avons pas encore trouvé l’équivalent de l’interface graphique, mais nous allons y arriver ». Dans le même article, Jony Ive racontait avoir été amené vers ChatGPT par l'un de ses fils et que la manipulation du robot conversationnel avait déclenché son envie de rencontrer immédiatement Sam Altman.
C'est un nouveau duo qui s'est formé et s'est montré hier à l'occasion d'une annonce majeure d'acquisition. Difficile de ne pas voir dans ce couple celui que Jony Ive formait avec Steve Jobs, mais où le premier aurait cette fois, en quelque sorte, le rôle de mentor à la longue et riche expérience.
OpenAI se retrouve dans une situation assez originale : l'un de ses grands partenaires est Apple et celui qui doit donner un visage et un corps à sa future gamme de matériel a façonné ceux d'Apple pendant plusieurs décennies d'une créativité extrêmement fructueuse. Jony Ive et Altman ont cogité pendant deux ans sur l'idée de fabriquer des matériels dévolus à l'usage des IA. Ive avait créé une startup, io, musclée par 55 ingénieurs et créatifs, dont quelques figures de son ancienne équipe d'Apple. Parmi eux Evans Hankey, celle qui lui avait succédé après son départ d'Apple ou Tang Yew Tan qui supervisait l'iPhone et les Apple Watch ou le designer Mike Matas.
Toute cette équipe rejoindra les rangs d'OpenAI cet été au sein d'une nouvelle branche dédiée au matériel, tout en restant physiquement dans les locaux de Lovefrom. Les deux entreprises étant dans un même périmètre de San Francisco où Ive a acheté un pâté d'immeubles il y a quelques années pour installer ses locaux.
Chang’e 4, sur la face cachée de la Lune. Image Wikipedia/CSNA, CC BY 2.0.
Ainsi, après avoir lancé sa propre station habitée Tiangong (天宮, pour palais céleste), envoyé des sondes et un rover sur la lune, récupéré des échantillons du sol de notre satellite naturel, annoncé vouloir y envoyer des humains... voilà que le pays décide d’envoyer des supercalculateurs dans l’espace !
C’est dans un communiqué officiel que l’agence spatiale chinoise indique vouloir mettre en orbite une constellation de 12 satellites dédiés aux calculs et au traitement de données, représentant 744 TOPS (téra opérations par seconde) chacun, pour une puissance combinée de 5 péta-OPS. Une fois la constellation complétée par d’autres satellites, la puissance totale a pour but d’atteindre les 1000 péta-OPS.
Pour communiquer, les satellites utilisent des liaisons par laser à 100 Gbps, permettant de mettre en commun une capacité de stockage de 30 To. Le premier groupe de satellite fait partie d’un projet appelé « Constellation de Calcul des Trois Corps », clin d’œil à l’œuvre de science-fiction de Liu Cixin, qui s’est lui-même appuyé sur le problème à n corps de mécanique orbitale pour écrire son livre.
Mais au final, dans quel but envoyer des supercalculateurs en orbite ? La Chine y voit plusieurs intérêts : dans un premier temps, réduire la quantité de données devant être envoyée sur terre : étant donné le nombre limité d’antennes permettant de rapatrier les données des sondes spatiales, seulement 10 % des informations produites par ces engins sont récupérées pour être traitées.
Effectuer les calculs directement dans l’espace a aussi une importance stratégique : les données peuvent ainsi être traitées, vérifiées et chiffrées sans avoir besoin de passer par une transmission radio préalable, et les calculateurs utilisés sont moins vulnérables à une éventuelle attaque du pays.
Pour finir, la Chine élimine en mettant ces supercalculateurs dans l’espace le souci de leur alimentation en énergie et en eau de refroidissement : les satellites sont directement alimentés par des panneaux solaires qui ne seront jamais impactés par des nuages, et le pays semble avoir trouvé une solution au souci de refroidissement des processeurs dans l'espace.
Avec ce projet, la Chine lance un pavé dans la mare, et les grandes puissances spatiales que représentent les USA et l’Europe ne devraient pas mettre trop longtemps à suivre le mouvement, que ce soit pour des raisons civiles ou militaires, cette constellation donnant un avantage certain à l’Empire du milieu dans le domaine spatial.