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Reçu aujourd’hui — 13 novembre 2025 MacG.co

iOS, iPadOS, macOS, watchOS, tvOS et visionOS 26.2 bêta 2 est de sortie pour les développeurs

12 novembre 2025 à 23:54

Petite surprise du soir, Apple s’est décidée à sortir la bêta 2 d’iOS 26.2. Déjà, les iPhone et iPad à modem C1/C1X (iPhone 16e, iPhone Air, iPhone 17 et iPad Pro M5 Cellular) ont enfin le droit de retrouver l’accès à la bêta, alors qu’ils en étaient privés quelques heures après la parution de la bêta 1.

Mais ce n’est pas la seule nouveauté de cette version, avec quelques ajouts :

  • l’app Jeux se voit ajouter un système permettant de naviguer plus facilement dans la liste de jeux, avec des filtres, un menu complet et la mise à jour des scores en temps réel.
  • l’app Mesures a été entièrement refondue niveau design, pour coller à Liquid Glass.
  • CarPlay permet de désactiver les conversations favorites.
  • les animations ont été peaufinées.

macOS 26.2, de son côté, amène une nouvelle fonction durant les appels vidéos, entourant la fenêtre d’un halo blanc pour améliorer la luminosité de la caméra.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

Entre ces nouveautés et celles déjà introduites avec la première salve de bêtas, la version 26.2 apporte quelques ajouts intéressants, de quoi bien finir l’année.

Reçu hier — 12 novembre 2025 MacG.co

OpenAI lance GPT-5.1, annonçant un chatbot plus amical et chaleureux

12 novembre 2025 à 21:45

C’est aujourd’hui qu’OpenAI lance une mise à jour intermédiaire de son intelligence artificielle, appelée GPT-5.1. Celle-ci promet surtout des ajustements sur la façon dont répond le chatbot, tenant compte des remarques effectuées par les clients mécontents depuis le passage à GPT-5.

Les nouvelles personnalités de ChatGPT. Image OpenAI.

OpenAI indique elle-même que cette mise à jour rend « ChatGPT plus intelligent et plus agréable en conversation », qualifiant cette nouvelle version de « plus chaude, plus intelligente, et meilleure pour suivre les instructions ». Comme avec GPT-5, GPT-5.1 envoie la requête vers une version sur les deux possibles, à savoir GPT-5.1 Instant ou GPT-5.1 Thinking, suivant la complexité de la requête. Si les nouvelles versions 5.1 sont amenées à se généraliser cette semaine, « l’ancienne » version 5 restera accessible pour trois mois suite à la bascule.

La mise à jour amène aussi de nouvelles personnalités pour l’assistant, changeant le ton de la conversation. La liste inclut maintenant Défaut, Professionnel, Amical, Franc, Excentrique, Efficace, Geek ou Cynique. Certains utilisateurs devraient aussi avoir accès à des « réglages fins » de la personnalité directement dans les préférences de l’app à partir de cette semaine.

Tandis qu’OpenAI prépare GPT-5.1, Anthropic compte s’installer à Paris

Tandis qu’OpenAI prépare GPT-5.1, Anthropic compte s’installer à Paris

OpenAI s’est en effet rendu compte qu’avec 800 millions d’utilisateurs inscrits, « nous avons largement dépassé le point où une seule version suffisait à tous ». Cette nouvelle version arrive alors que la version GPT-5, annoncée en grande pompe par Sam Altman, a déçu nombre d’utilisateurs qui le trouvaient plus froid et moins amical que la précédente version, au point qu’OpenAI a fini par remettre GPT-4o en service sur demande.

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

Si OpenAI reste en pointe dans le domaine, certains concurrents se rapprochent dangereusement : la déception des utilisateurs a ainsi poussé Microsoft à intégrer Claude, l’IA d’Anthropic, dans Copilot Researcher, GitHub Copilot, Copilot Studio et le tout nouvel agent intégré à Office.

Valve annonce une console de salon et un nouveau casque VR, en vente début 2026

12 novembre 2025 à 21:30

Il y a plusieurs années déjà, Valve avait tenté de plancher sur un concept de machine de salon, qui aurait dû permettre de concurrencer frontalement les consoles de Sony et Microsoft, arborant au passage un système d’exploitation maison, SteamOS.

La nouvelle Steam Machine. Image Valve.

Steam Machine, le retour

Cette première tentative, lancée en 2015 après deux ans de gestation, n’a pas eu les grâces du public. À l’époque, le nombre de jeux disponibles sur la plateforme était clairement insuffisant, dû en partie au fait que la console reposait en majeure partie sur Linux, forçant les développeurs à modifier leurs jeux pour les proposer. Si on rajoute des constructeurs différents pour les machines proposées, menant à des configurations variables autant en prix qu’en performances, tout en restant plus cher que les consoles concurrentes, l’idée a fait un flop total.

Ayant appris de ses erreurs avec le temps, et devant le succès du Steam Deck, Valve propose aujourd’hui une nouvelle version du projet, de nouveau appelée « Steam Machine » comme l’original. Cette fois, Valve s’occupe de la conception et de la commercialisation de l’appareil, comme elle le fait déjà pour le Steam Deck, lui permettant ainsi d’avoir un contrôle absolu sur les spécifications.

Et celles-ci promettent d’être intéressantes : donnée pour six fois plus puissante que le Steam Deck, la Steam Machine supporte la résolution 4K en 60 images par seconde pour les jeux, tous accessibles directement depuis l’interface. Concernant le stockage, la machine devrait être disponible en deux versions, 512 Go ou 2 To, et sera proposée soit seule, soit avec une nouvelle manette qui sortira en même temps.

La nouvelle famille de Valve, avec le Steam Frame, le Steam Controller, le Steam Deck et donc la Steam Machine. Image Valve.

Si aucun tarif n’a été indiqué pour le moment, les spécifications comportent 16 Go de RAM ainsi que deux processeurs AMD, un CPU AMD Zen 4 six cœurs, ainsi qu’un GPU AMD RDNA 3 Navi 33 ayant 8 Go de mémoire dédiée, le plaçant proche d’une carte AMD Radeon 7700 Mobile. Les ventes devant commencer dès le début 2026, et Valve ayant déjà commencé la communication sur son store en ligne, toutes les informations manquantes ne devraient pas tarder.

Un nouveau casque VR, le Steam Frame

Pour compléter sa nouvelle famille, Valve a aussi annoncé le Steam Frame, qui vient remplacer le précédent « Index VR ». Le nouveau venu promet d’avoir plusieurs usages, et intègre pour ça un SoC ARM, lui permettant une certaine autonomie que n’avait pas son prédécesseur, comme le détaille The Verge.

Le Steam Frame dans sa boîte, avec ses deux contrôleurs. Image The Verge.

Dans une première configuration, il se sert ainsi de son processeur intégré et du stockage sur une microSD pour permettre le lancement de jeux Windows en local, sans avoir besoin d’être relié à un PC. Mais ce n’est pas la seule fonction : une fois relié à un dongle USB branché au PC, il permet l’immersion dans tous les jeux de votre bibliothèque Steam, avec une solide connexion séparée évitant les ralentissements d’un Wi-Fi déjà bien chargé par les autres appareils. Pour rendre tout cela utilisable sur une connexion sans-fil, l’appareil utilise une connexion 6 GHz et une technologie propriétaire de Steam, le « foveated streaming » : comme le Vision Pro qui n’affine les graphismes que là où se pose le regard de l’utilisateur, les images envoyées par le PC source ne sont affinées que là où regarde le joueur, allégeant d’autant le flux vidéo.

Le casque devrait ainsi permettre de jouer aux titres disponibles sur PC, si l’ordinateur qui y est relié suit la cadence bien entendu. Pesant 440 grammes (soit la moitié du précédent casque VR de la marque), il est complété par deux contrôleurs dédiés, comportant tous les boutons nécessaires aux interactions avec les divers jeux trouvables sur Steam.

Le tout tourne sur SteamOS, grâce à un SoC Snapdragon 8 Gen 3, recompilant le code des jeux Windows à la volée quand il est utilisé en autonome. Le SoC utilisé permet aussi à Valve d’ouvrir la porte aux jeux Android, rajoutant encore des titres compatibles avec son casque VR. De la même manière que pour le Steam Deck, Valve devrait proposer des versions précompilées des jeux Windows pour avoir la meilleure fluidité possible. Les écrans intégrés sont d’une résolution de 2160x2160, grâce à la technologie LCD. Ils devraient donc être moins impressionnants que les dalles OLED du Vision Pro, mais bien moins chers par la même occasion.

Le port d’extension du Steam Frame. Image The Verge.

Les caméras intégrées sont de leur côté un peu décevantes, ne permettant qu’une image en noir et blanc, là où la majorité des concurrents proposent des images en couleur. Cependant, Valve a prévu le coup en rendant son casque modulaire, permettant pour les utilisateurs le souhaitant de remplacer les caméras d’origine par d’autres plus perfectionnées et en couleur. Le SoC est lui aussi dans un module remplaçable, pouvant indiquer une possibilité de mise à jour à l’avenir.

Comme pour la Steam Machine, le prix n’est pour le moment pas indiqué, mais d’autres informations devraient parvenir à nous d’ici la commercialisation prévue début 2026.

Vos AirPods Max ne démarrent plus ? Un passage au congélateur peut leur rafraîchir les idées

12 novembre 2025 à 21:00

Les utilisateurs de Xbox 360 ont connu le « red ring of death » (le cercle rouge de la mort), ceux de PlayStation 3 le « red light of death » (la lumière rouge de la mort). Voici venir, pour certains malheureux utilisateurs d’AirPods Max, le « three amber lights of death » (les trois lumières orange de la mort) : une fois ces trois clignotements arrivés, le casque ne veut plus se connecter.

Une solution bien givrée ? Image générée par IA.

Le souci apparaît principalement sur la première génération d’AirPods Max, même si la seconde génération n’est pas totalement exempte de pannes. Une fois ces trois clignotements de l’appareil effectués, impossible de se connecter à la moindre source, et il sera vain de tenter une remise à zéro, le casque ne répondra pas plus.

Selon 9to5Mac, un espoir reste permis pour ceux qui sont touchés par cette panne. Si certains ont pu ramener l’appareil à la vie en nettoyant les contacts reliant les deux écouteurs entre eux, d’autres ont utilisé une méthode plus brutale, mais bien connue en informatique : le passage au congélateur.

Ainsi, quelques témoignages sur Reddit font état d’un succès dans l’opération :

Certains conseils indiquent de laisser le casque dans le congélateur pendant 30 minutes, mais je l’ai laissé plus d’une heure au final, histoire d’être sûr. Quand je l’ai sorti, je l’ai enlevé de son étui, et le carillon d’appairage réussi à retenti. À part le fait de devoir enlever la condensation qui s’est formée, et d’avoir les oreilles au frais pendant quelques minutes, le casque refonctionne désormais comme il devrait.

Un autre intervenant présente une théorie concernant les causes de cette panne qui a le mérite de tenir la route :

Quelques idées que j’ai lu indiquent que les câbles qui relient l’alimentation aux deux parties des écouteurs peuvent se briser avec le temps, spécialement du fait de centaines ou milliers de manipulations (étant donné qu’à chaque entrée ou sortie de leur pochette ils sont tournés à 90 degrés). Des fissures microscopiques apparaissent alors dans les câbles, causant les problèmes de connexion. En plaçant le casque au congélateur, le froid provoque une contraction de l’isolant des câbles, rétablissant temporairement le contact entre les brins endommagés.

Malheureusement, cette solution ne sera que temporaire, et non seulement nécessitera d’être répétée, mais finira par ne plus fonctionner. Il ne restera plus alors qu’à amener les AirPods Max à l’Apple Store pour demander une réparation.

L'app Hue gagne un assistant IA capable de créer des automatisations, mais pas en français

12 novembre 2025 à 19:30

La nouvelle version de l'app Hue (5.55.0) intègre un assistant IA, et il gagne une fonction : la création d'automatisation. L'assistant lui-même est disponible depuis quelques mois (et a été annoncé en janvier), mais il n'est accessible qu'en anglais pour le moment.

Le bouton de l'assistant. iMage iGeneration.

Il n'est pas nécessaire de mettre totalement iOS ou iPadOS en anglais : il est possible de ne passer que l'app Hue dans cette langue. Dans Réglages > Apps > Hue > Langue, il suffit de choisir English (US) plutôt que le français. Vous pouvez revenir en français une fois l'automatisation ajoutée.

Le changement de langue. Image iGeneration.

Une fois la langue modifiée, vous verrez une icône spécifique dans un coin de l'écran, qui permet d'accéder à l'assistant IA. Avec cette nouvelle version de l'app Hue, donc, il est possible de lui demander de créer une automatisation. Nous avons testé rapidement en lui réclamant une idée simple (être réveillé à 7 h du matin dans une pièce) et il a bien créé l'automatisation. Si vous mettez par exemple uniquement que vous voulez une heure précise, il vous demande dans quelle pièce elle doit être mise en place.

Un exemple rapide. Image iGeneration.

L'idée semble assez bonne sur le papier, et pourrait même trouver sa place chez Apple : un assistant de ce type serait un avantage intéressant dans Raccourcis. Avec l'application Hue, les automatisations restent malheureusement dans l'app Hue1 et elles ne peuvent donc prendre en compte que les appareils compatibles Hue. La liste est assez longue sur le papier (ampoules, prises, caméras, de nombreux capteurs, etc.) mais la majorité des utilisateurs ne s'équipe pas entièrement en domotique avec les produits de chez Signify.

Les détails de l'automatisation. Image iGeneration.

Et si vous aimez la domotique, les automatisations avancées de Home Assistant, auxquelles nous avons dédié un article, sont bien plus puissantes.

Découvrez Home Assistant : les automatisations avancées à travers trois exemples

Découvrez Home Assistant : les automatisations avancées à travers trois exemples

Cet assistant amène tout de même un changement de paradigme un peu étonnant, commun en partie avec de nombreux assistants : il remplace l'interface graphique, popularisée réellement depuis une grosse trentaine d'années par une interface textuelle qui était la norme dans les années 80 et au début des années 90 (en dehors du Macintosh). Et dans le cas de l'assistant Hue, il nécessite aussi d'avoir une bonne idée de l'automatisation à créer (le prompt) et vous épargne essentiellement les quelques mouvements à faire dans l'interface, mais pas celui de la réflexion elle-même.


  1. Un peu comme ce qui reste à Vegas…  ↩︎

Achats de Noël : les retours de l’Apple Store prolongés jusqu’au 8 janvier 2026

12 novembre 2025 à 18:52

Une coque en double sous le sapin ? Un iPhone qui n’est pas de la bonne couleur ? Des AirPods avec le mauvais message gravé ? Pas de panique : Apple prolonge sa période de retour pour Noël.

Les articles éligibles achetés sur l’Apple Store en ligne et reçus entre le 12 novembre et le 25 décembre 2025 pourront être retournés jusqu’au 8 janvier 2026 inclus. Tous les achats effectués après le 25 décembre seront soumis à la politique de retour standard, c’est-à-dire 14 jours calendaires après la date de réception de la commande.

Pour accompagner cette période, Apple a habillé sa boutique en ligne aux couleurs de Noël, avec des décorations et des suggestions de cadeaux. Parmi les produits mis en avant, il y a même le HomePod mini et l’Apple TV, dont on espère pourtant de nouvelles versions d’ici la fin de l’année.

Les autres enseignes ont également élargi leurs conditions de retour : Amazon et Boulanger acceptent les retours jusqu’au 31 janvier, tandis que la Fnac et Darty fixent la date limite au 15 janvier. La plupart ont aussi lancé leurs promotions de Black Friday. L’Apple Store participe généralement à l’opération, mais la Pomme attend habituellement la véritable date (le 28 novembre, cette année) pour proposer ses propres remises sous forme de cartes cadeaux.

La Fnac, Darty et Amazon étendent les délais de retour jusqu

La Fnac, Darty et Amazon étendent les délais de retour jusqu'à fin janvier 2026, vous pouvez prévoir les cadeaux

Digital ID : Apple transforme le passeport américain en certificat d’identité sur iPhone

12 novembre 2025 à 18:20

Apple lance Digital ID, une nouvelle méthode pour créer une identité numérique sur iPhone à partir d’un passeport américain. Ce certificat numérique prend la forme d’une carte supplémentaire dans Wallet, qu’il sera possible de présenter dans des aéroports depuis un iPhone ou une Apple Watch.

Dans un premier temps, Digital ID va être déployé en bêta aux points de contrôle de 250 aéroports aux États-Unis, où il servira à vérifier l’identité des voyageurs sur les vols intérieurs. D’autres usages sont promis par la suite. Dans son communiqué, Apple prend soin de préciser que ce certificat numérique ne remplace pas le passeport physique et qu’il ne peut pas servir pour les vols internationaux.

La Pomme permet depuis quelques années aux Américains d’ajouter leur permis de conduire et leur carte d’identité à Wallet et de passer les contrôles d’identité avec dans certains aéroports, mais cette fonction reste limitée à 13 États partenaires. La prise en charge du passeport élargit le nombre d’utilisateurs pouvant créer une pièce d’identité numérique sur iPhone.

Pour créer leur Digital ID, les Américains doivent photographier leur passeport, puis placer leur iPhone dessus afin d’en lire la puce NFC et enfin prendre plusieurs photos de leur visage. Une fois les vérifications effectuées, leur certificat d’identité est ajouté à Wallet.

Apple veut que l

Apple veut que l'Apple Watch remplace elle aussi le portefeuille

Apple semble abandonner Apple Intelligence sur les Mac M1... mais c'est peut-être une erreur

12 novembre 2025 à 18:10

Si vous allez sur la version américaine du site d'Apple, dans la section Apple Intelligence, vous verrez une modification récente et un peu étonnante ; les Mac équipés d'une puce M1 ne font plus partie de la liste des modèles compatibles (alors que les iPad M1 le sont). Un changement étonnant, qui intervient cinq ans après la sortie des premiers Mac M1. Mais pour le moment, ce changement n'a pas été répercuté sur les autres versions de la page (comme en France).

La colonne de droite a été modifiée pour exclure les Mac M1. Image Apple.

Sur le papier, ce n'est pas totalement inattendu : la partie dédiée aux calculs neuronaux (le NPU) de la puce M1 est plus lente que sur les autres Mac, et une partie de la gamme se contente de 8 Go de RAM, une valeur un peu faible. Ce serait évidemment une limitation totalement artificielle — Apple Intelligence fonctionne actuellement sur les Mac de ce type —, mais ce ne serait pas la première fois qu'Apple effectue des modifications de ce type. Quand Apple décide qu'un appareil précis n'est plus compatible avec macOS, par exemple, c'est généralement une décision qui ne repose pas sur des contraintes matérielles.

C'est aussi peut-être une erreur (ou pas)

Selon MacRumors, c'est probablement une erreur. La modification a été effectuée quand Apple a remplacé le M2 du Vision Pro par « M2 and later » (à cause de la sortie du Vision Pro M5). Une modification qui peut avoir une certaine logique, et la ligne « M2 and later » pour l'iMac peut valider cette possibilité : l'iMac n'a jamais été proposé avec cette puce. Mais cette possible erreur de copier/coller à une faille : l'image affiche bien « M2 Max and later » pour le Mac Studio. Un mauvais copier/coller n'aurait pas modifié cette ligne, et donc une personne a bien remplacé une partie des occurrences de M1 par M2. Par contre, une autre ligne tend à montrer que c'est peut-être une erreur : les iPad Air et iPad Pro restent compatibles avec une puce M1.

La version française liste encore les puces M1. Image Apple.

Dans tous les cas, si c'est une erreur, elle est en ligne depuis moins d'une semaine. La version archivée le 6 novembre indique toujours la compatibilité avec les puces M1. Et si ce n'est pas une erreur, la version modifiée devrait être étendue aux versions internationales de la page. La prochaine version de macOS, la 26.2, devrait probablement confirmer (ou infirmer) ce changement.

Cinq ans avec un MacBook Air M1 : cinq ans de bonheur

Cinq ans avec un MacBook Air M1 : cinq ans de bonheur

Le suivi DockKit peut fonctionner en arrière-plan… au moins en théorie

12 novembre 2025 à 17:05

Apple, avec iOS 26, a ajouté une nouvelle fonction dans ses iPhone : il est possible d'effectuer un suivi DockKit en arrière-plan. DockKit est une fonction matérielle, présente dans certains stabilisateurs comme l'Insta360 Flow 2 Pro (que nous avons testé) et dans l'Osmo Mobile 8 de DJI (dont le test arrive). Elle permet à un iPhone de contrôler directement les moteurs du stabilisateur pour vous suivre, grâce aux caméras de l'iPhone.

Le mode en question. Image iGeneration.

iOS 26 ajoute en théorie la possibilité d'effectuer ce suivi sans ouvrir une application qui utilise l'appareil photo. C'est intéressant pour que l'iPhone vous suive une fois sur un support, par exemple pour regarder une vidéo tout en vous déplaçant (un peu). Pourquoi « en théorie » ? Parce que nous n'avons pas réussi à activer la fonction sur tous nos iPhone.

DockKit, la technologie Apple dont vous ignorez probablement l

DockKit, la technologie Apple dont vous ignorez probablement l'existence, s'améliore encore

La technologie s'active en théorie avec une fenêtre pop-up, qui apparaît à l'écran sur l'iPhone. Une fois activée, une action dans le centre de contrôle permet d'activer (ou de désactiver) le suivi. Le problème, c'est qu'avec trois iPhone — un iPhone 15, un iPhone 15 Pro et un iPhone Air — et trois périphériques (Insta360 Flow 2 Pro, le support Belkin et le DJI Osmo Mobile 8), la fonction n'est apparue que sur un des iPhone. Avec les autres iPhone, la fenêtre d'activation n'apparaît pas… ni l'icône dans le centre de contrôle.

L'icône en bas à droite. Image iGeneration.

L’iPhone 18 Pro Max encore plus épais et plus lourd ?

12 novembre 2025 à 16:36

Pour leur faire franchir un nouveau cap en matière de puissance et d’autonomie, Apple a fait le choix d’épaissir et d’alourdir l’iPhone 17 Pro et l’iPhone 17 Pro Max. D’après un leaker, cette tendance pourrait se poursuivre l’année prochaine.

Instant Digital affirme en effet que l’iPhone 18 Pro Max sera plus épais et qu’il fera 240 grammes, soit 9 g de plus que le 17 Pro Max (ou 7 de plus que la version américaine). Il égalerait ainsi le « record » de l’iPhone 14 Pro Max, un modèle qui a toutefois un écran un peu plus petit (6,7" contre 6,9").

Un iPhone 17 Pro qui écrase un iPhone 16 Pro. Image iGeneration.

Les rumeurs lancées par ce fuiteur chinois sont à prendre avec des pincettes : il peut viser juste, comme se planter. Mais un iPhone Pro encore plus massif apparait comme quelque chose de crédible.

Graphique iGeneration

Maintenant que l’iPhone standard a récupéré un écran ProMotion, Apple semble vouloir pousser les modèles Pro toujours plus loin, vers une gamme « Ultra » sans compromis sur la puissance ni sur l’autonomie, quitte à sacrifier un peu de finesse et de légèreté. Ceux que cela dérange sont priés de diriger vers l’iPhone standard, voire l’iPhone Air.

iPhone 17 Pro : une transformation musclée

iPhone 17 Pro : une transformation musclée

Écoutez-vous les émissions originales d’Apple Music ?

12 novembre 2025 à 15:37

Pour distinguer Apple Music de la concurrence, Apple s’efforce d’apporter à son service des fonctions exclusives, mais aussi du contenu original. Pas question d’avoir l’exclusivité sur des albums comme le voulait pendant un temps Jimmy Iovine, mais plutôt de proposer des émissions inédites.

Dans le studio radio Apple Music à Paris, Mehdi Maïzi, l’animateur de l’émission Le Code. Image Apple.

Côté français, il reste aujourd’hui À l’écoute, une émission hebdomadaire animée par Naomi Clément où un artiste partage les titres qu’il apprécie actuellement. C’est la seule production francophone encore active. Le Code, consacré au rap, s’est arrêté cet été après cinq ans de diffusion. D’autres programmes, plus éphémères, ont également vu le jour : Hits Français Radio (variété et pop) et Underscope (électro).

La stratégie de diffusion est un peu déconcertante : certaines de ces émissions ne sont pas réservées aux abonnés Apple Music et se retrouvent aussi sur YouTube.

Les émissions originales d'Apple Music. Image iGeneration.

Quoi qu’il en soit, si les émissions françaises se sont raréfiées, Apple continue d’en produire dans d’autres langues, dont la plus emblématique reste le Zane Lowe Show. Elles sont toutes listées (ou presque, il manque « À l'écoute »…) dans l'onglet Radio de l'application Musique.

Écoutez-vous les émissions originales d’Apple Music (françaises comme étrangères) ?

30 ans plus tard, le Motorola 68060 fonctionne enfin dans un Macintosh

12 novembre 2025 à 15:25

La première génération de Macintosh utilisait des processeurs Motorola, dans les années 80 et 90. Apple a intégré le 68000, le 68020, le 68030 et le 68040 (différentes évolutions) mais pas le 680601. Ce processeur, un peu l'équivalent du Pentium d'Intel dans la gamme, a été mis de côté au profit du PowerPC 601, lors de la première transition d'Apple. Mais un bidouilleur a réussi à intégrer un 68060 dans un Macintosh, une première.

Un Macintosh avec un Motorola 68060. Image ZigZagJoe.

Techniquement, le 68060 est compatible avec les ordinateurs équipés d'un 68040. Il est en effet possible de fabriquer un adaptateur qui va adapter la tension nécessaire — 5 V pour le 68040, 3,3 V pour le 68060 — et activer le multiplicateur intégré. Sur un ordinateur qui avait un 68040 à 33 MHz (comme certains Mac), le 68060 fonctionne donc à 66 MHz. Et comme le 68060 est plus rapide que le 68040 à fréquence identique, les gains sont en théorie importants. Installer un 68060 dans un ordinateur équipé d'un 68040 n'est pas une nouveauté, et c'est courant dans le monde Amiga, par exemple. Mais dans le cas d'Apple, c'était un peu compliqué.

Un problème d'instructions

Techniquement, le 68060 n'est pas totalement compatible avec le 68040 du point de vue des instructions. Motorola, pour diverses raisons techniques, avait modifié un peu le jeu d'instructions. Un problème qui était déjà apparu avec l'unité à virgule flottante (FPU) du 68040 : elle n'est pas directement compatible avec le coprocesseur externe 68882.

Un 68EC060. Konstantin Lanzet, CC BY-SA 3.0

Motorola avait prévu une solution, qui consiste essentiellement à ajouter un morceau de code qui va intercepter les instructions 68040 incompatibles pour employer un équivalent pour le 68060. Le problème, dans les Macintosh, c'est que ce code doit être intégré au plus bas niveau, c'est-à-dire dans la ROM. C'est un composant physique qui contient une partie de la logique du système d'exploitation, et il est directement sur la carte mère et n'est pas modifiable (ce qui explique son nom).

Une ROM modifiable.

La solution de ZigZagJoe, qui est open source, passe par une ROM programmable. C'est un composant moderne dans lequel les puces de mémoire peuvent être modifiées. Pour le moment, son code fonctionne sur le Quadra 650 et le Centris 650, et il est probablement adaptable pour d'autres modèles de Macintosh équipés d'un Motorola 68040 (tant que la ROM est sur un support amovible, ce qui n'est pas généralisé). Le matériel nécessaire n'est pas trivial : il faut une ROM programmable, un adaptateur pour le 68060 et évidemment un processeur 68060. En 2025, c'est probablement le principal problème : c'est un processeur ancien, recherché et très cher. De plus, il existe des contrefaçons, qui sont souvent des versions prévues pour des fréquences faibles mais remarquées pour afficher 66 MHz ou 75 MHz. De même, certains sont des 68LC060 (sans FPU) ou 68EC060 (sans MMU, sans FPU) vendus comme des 68060.

Pour le moment, il reste quelques bugs dans la ROM, mais les résultats sont encourageants : le processeur est dans certains cas près de deux fois plus rapide que le 68040. L'activation de la prédiction de branchement — une nouveauté du 68060 — pose encore quelques soucis, mais c'est tout de même un bon moyen d'améliorer les performances d'un Macintosh à base de 68040.

Le 68060 dans son adaptateur. Image ZigZagJoe.

Reste que dans la majorité des cas, c'est un peu vain : la modification nécessite beaucoup de travail pour des gains qui peuvent être obtenus avec une carte accélératrice PowerPC ou en passant sur un Power Macintosh. Elle n'est vraiment intéressante que sur les rares applications qui fonctionnent mal (ou ne fonctionnent pas) sur les PowerPC. Mais ça reste un exploit, près de 30 après la fin des Macintosh équipés de puces Motorola 68K.


  1. Apple n'a pas utilisé le 68010, très proche du 68000, et il n'y a pas de 68050.  ↩︎

Pour les retardataires : le magazine des 25 ans de MacG et son mug sont à nouveau en vente !

12 novembre 2025 à 14:23

Suite à notre actualité du week-end dernier, vous avez été nombreux à nous demander s’il était encore possible de commander le magazine des 25 ans de MacGeneration. Nous avons décidé de le remettre en vente sur notre boutique. Alors, si vous voulez vous offrir un beau cadeau pour les fêtes de fin d’année — et nous soutenir en ces temps particulièrement difficiles — vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Et maintenant, c’est à vous ! Partagez vos impressions sur le magazine des 25 ans

Et maintenant, c’est à vous ! Partagez vos impressions sur le magazine des 25 ans

Dans ce magazine papier exceptionnel, vous découvrirez les coulisses de MacGeneration, de nos débuts en 1999 à notre position actuelle de média de référence sur l’univers Apple. Anecdotes inédites, moments forts, défis, réussites et révélations sur la vie d’une rédaction indépendante passionnée : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre site favori. Mais ce magazine ne se limite pas à notre propre histoire. Il revisite aussi 25 ans d’actualité Apple : le lancement de l’iPod en France, les premiers Apple Store, l’avènement de l’iPhone, les transitions majeures du Mac… Un vrai voyage dans le temps, entre souvenirs, analyses et clins d’œil aux grandes heures de la presse tech papier.

Nous avons préparé plusieurs formules : vous pouvez acheter le magazine seul ou accompagné de notre mug. Il est également possible d’acheter le mug séparément. Les prix indiqués incluent les frais de transport pour la France métropolitaine ; un surcoût s’applique pour les expéditions à l’étranger.

Nous ne prévoyions pas, initialement, de remettre ces produits en vente, mais la palette perdue par notre transporteur nous a contraints à revoir nos plans. Nous avions pourtant vu large et envisagé bien des scénarios — sauf celui-là. En dépit de ces soucis, la lecture de vos commentaires nous laisse penser que vous l’avez apprécié. Et c’est bien là le plus important !

Pour minimiser les risques, nous avons décidé de reprendre le contrôle sur les expéditions. Les nouveaux magazines doivent nous être livrés tout début décembre, et nous procéderons aux envois dans la foulée.

-> Mieux vaut tard que jamais, je commande le magazine des 25 ans de MacGeneration

Appel à témoins : êtes-vous satisfait de votre iPhone Air ?

12 novembre 2025 à 14:12

L’iPhone Air vient à peine de décoller que des turbulences se font déjà sentir. À cause de ventes décevantes, Apple serait déjà en train de revoir sa stratégie pour sa succession. Il faut dire que ce modèle spécial est un pari risqué : s’il brille par sa finesse, cela se fait au détriment d’autres aspects, notamment l’appareil photo. Mais le vrai problème, c’est peut-être son prix : vendu plus cher que l’iPhone 17 qui est plus équilibré, l’iPhone Air se retrouve dans une position très inconfortable.

Image iGeneration

Mais qu’en pensent les premiers concernés, ceux qui l’ont acheté ? C’est l’objet de notre nouvel appel à témoins. Avez-vous craqué pour l’iPhone Air sur un coup de tête ou après mûre réflexion ? L’avez-vous conservé ou renvoyé ? Qu’en pensez-vous après plusieurs semaines d’usage ? Venez donner votre avis sur le sujet dédié de notre forum.

Nous ferons prochainement une synthèse de vos témoignages dans un article sur iGeneration.

Je réponds à l’appel à témoins : « êtes-vous satisfait de votre iPhone Air ? »

Les smartphones Android trichent tellement dans les benchmarks que les développeurs en profitent pour accélérer les émulateurs

12 novembre 2025 à 13:00

Quand un fabricant sort un smartphone Android qui a la même puce que tous ses concurrents, il essaye de trouver un moyen de se démarquer dans le domaine des performances. Et si certains mettent du refroidissement liquide et un ventilateur… d'autres trichent. La majorité des constructeurs s'est déjà fait prendre la main dans le pot de miel, car c'est assez simple à mettre en place et ça se remarque facilement. La méthode est basique : modifier le comportement du système sur puce quand un benchmark (Geekbench, Antutu, etc.) ou un jeu populaire (Genshin Impact, PUBG) est lancé.

Se faire passer pour Genshin Impact améliore les performances dans certains cas.

Quand le programme est détecté — souvent via un simple identifiant —, le système sur puce peut fonctionner à une fréquence plus élevée, mettre une valeur de consommation maximale plus élevée, désactiver les mécanismes de throttling, etc. C'est une méthode qui ne va pas tromper les testeurs aguerris, qui possèdent parfois des versions modifiées des benchmarks pour éviter ce problème, mais elle permet à un utilisateur lambda de dire « Mon smartphone a le meilleur score sur AnTuTu1. »

Le Redmagic 11 Pro intègre un vrai refroidissement liquide et un ventilateur, pour les joueurs les plus acharnés

Le Redmagic 11 Pro intègre un vrai refroidissement liquide et un ventilateur, pour les joueurs les plus acharnés

Les développeurs d'émulateurs en profitent

Nos confrères d'Android Autorithy montrent que cette triche parfois institutionnalisée (du côté de certains fabricants chinois) a donné des idées à des développeurs. GameHub Lite, un émulateur pour Android qui permet de lancer des jeux PC prévus pour Windows, a par exemple des versions qui contiennent AnTuTu, PUBG ou Ludashi (un autre programme de test) dans le nom de l'app.

Cet émulateur propose des versions spécifiques.

Sur Reddit, une personne donne des détails. AnTuTu permet d'obtenir plus de performances dans l'absolu, mais avec un risque d'échauffement. Comme la solution est prévue pour un test de performances court, les mécaniques de protection matérielles pourraient s'activer. PUBG (un célèbre jeu) active des optimisations différentes, une sorte d'équivalent au mode jeu d'iOS ou macOS. Le but est de désactiver ce qui est inutile, de monter (un peu) les fréquences d'utilisation et de laisser le plus de puissance possible pour le système sur puce.

Apple ne triche pas (jusqu'à preuve du contraire)

Dans le cas d'Apple, iOS (et les autres) ne triche a priori pas, et la société n'a jamais été prise la main dans le sac. Il y a quelques optimisations pour les jeux, comme le mode jeu ou le mode Performance de certains Mac, mais tout est explicite et documenté. Notons que dans le monde PC, la triche existe aussi, mais elle est devenue assez rare. Quelques fabricants tendent à envoyer des cartes graphiques et autres processeurs sélectionnés pour leurs bonnes performances aux testeurs (il y a toujours une marge sur les fonctions liées aux fréquences variables) et quelques fabricants de cartes mères tentent encore parfois de modifier subtilement les fréquences pour paraître plus rapides2, mais c'est une méthode qui se détecte facilement.

Les fabricants détectent aussi PUBG.

  1. Tout en ayant une brûlure au premier degré sur la main parce que les mécanismes de protection sont désactivés.  ↩︎

  2. Si la fréquence de base est de 100 MHz (par exemple), il suffit que la carte mère affiche 100 MHz, mais que les composants fonctionnent à 102 ou 103 MHz. Une petite différence qui va permettre d'être le premier dans les tests.  ↩︎

macOS Tahoe : des problèmes de sauvegarde Time Machine sur des NAS

12 novembre 2025 à 12:33

Avec l’abandon programmé des Time Capsule, le recours à un NAS s’impose comme une solution logique pour effectuer une sauvegarde Time Machine sans fil. Encore faut-il que cela fonctionne correctement, ce qui n’est pas toujours le cas. Depuis la sortie de macOS Tahoe 26, des utilisateurs rencontrent des difficultés pour sauvegarder leur Mac sur leur NAS.

La fin du protocole AFP va aussi frapper les NAS

Rappelons d’abord que les NAS sont eux aussi concernés par la dépréciation du protocole AFP. Si vous utilisez encore ce vieux protocole réseau pour votre sauvegarde Time Machine, un message d’avertissement vous informera qu’il ne sera plus pris en charge à partir de macOS 27.

« Disque non recommandé pour les sauvegardes » : le message d’avertissement sur macOS 26 en cas d’utilisation d’AFP. Image MacGeneration.

Contrairement à Apple qui n’offre aucune solution de repli pour ses Time Capsule, les fabricants de NAS permettent généralement de basculer vers le protocole SMB plus récent afin de conserver la compatibilité avec Time Machine. Puisque l’option dépend du système d’exploitation du NAS, un modèle très ancien peut toutefois en être privé. Vous trouverez des explications ici pour Synology et là pour QNAP.

Des problèmes en SMB

Si, comme moi, vous pensez bien faire en remplaçant AFP par SMB dès maintenant, gare à vous : des utilisateurs font état de problèmes avec Time Machine en SMB sur macOS Tahoe. Les sauvegardes ne se terminent pas ou bien divers messages d’erreur apparaissent, comme « Disque de sauvegarde indisponible ». Les témoignages s’accumulent aussi bien sur les forums d’Apple que sur ceux des grands fabricants : 1, 2, 3, 4

Une cause a été identifiée : comme l’explique QNAP, les sauvegardes peuvent échouer si le nom du Mac, le nom du fichier de sauvegarde ou le chemin du dossier partagé contient des caractères spéciaux ou non-ASCII, tels que des lettres accentuées (ä, ø, é) ou des caractères non latins (chinois, japonais, coréen).

La solution consiste alors à supprimer ces caractères des noms concernés. Cela a suffi à résoudre le problème pour certains utilisateurs, mais pas pour tous. Les causes restantes demeurent obscures et on espère simplement qu’Apple réglera ces bugs avant de tourner définitivement la page d’AFP. D’ici-là, si vous utilisez toujours AFP, ne vous précipitez pas sur SMB, car un retour à AFP est impossible en cas de problème.

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Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu'il faut savoir sur les fonctions de sauvegarde, synchronisation, VPN…

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

12 novembre 2025 à 12:16

Voici encore une histoire malheureuse pour la domotique dépendante de serveurs tiers. Comme nous le signale un lecteur, les robots aspirateurs de Neato ont été déconnectés, comme leur fabricant l’a annoncé par mail à tous ses clients. Ces appareils dépendaient de serveurs mis en place par leur concepteur pour fonctionner normalement et l’arrêt de ces services en ligne va considérablement réduire leur intérêt. Leur propriétaire actuel a beau souligner que les robots pourront toujours aspirer, il faudra les contrôler en utilisant les boutons physiques sur l’appareil, ce qui n’est pas du tout l’objectif quand on achète un produit connecté.

Image iGeneration, photo de base Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0.

Neato Robotics a été fondée en Californie il y a vingt ans et c’est l’un des pionniers des robots domestiques. Suite à son achat en 2017 par Vorwerk, firme allemande surtout connue pour le fameux robot de cuisine Thermomix, sa gamme de produits devait être vendue en Europe, mais la marque a finalement disparu en 2023. À l’époque, son propriétaire s’était engagé sur un maintien des services en ligne pour cinq ans, une promesse assez généreuse qui n’a pas été tenue malheureusement. Deux ans plus tard, Vorwerk ferme précipitamment les serveurs, ce qu’elle justifie en évoquant de nouvelles conditions.

« Les normes de cybersécurité, les obligations de conformité et les cadres réglementaires ont considérablement évolué » depuis la promesse initiale, voilà l’explication donnée par l’entreprise dans sa communication officielle. Plutôt que de mettre à jour l’infrastructure, Vorwerk préfère tout fermer sans préavis. Si on peut imaginer qu’une importante faille de sécurité a été découverte, on n’en saura pas plus à ce stade. Tout ce que l’on sait, c’est que les clients sont mis devant le fait accompli. Notre lecteur nous a d’ailleurs indiqué avoir reçu un deuxième mail dans la foulée, pour le prévenir de la suppression immédiate de son compte Neato, preuve sûrement de l’urgence de la situation.

C’est en tout cas un bon rappel de l’importance de la domotique qui fonctionne en local sans dépendre d’un serveur. Encore un, puisque les exemples se sont multipliés ces dernières années et continuent de s’accumuler. Plus récemment, les pannes successives de deux hébergeurs majeurs dont dépendent de nombreux fabricants de produits connectés ont servi de piqûre de rappel.

Ce fabricant de literie connectée rappelle pourquoi la domotique devrait toujours être locale

Ce fabricant de literie connectée rappelle pourquoi la domotique devrait toujours être locale

Pour les robots aspirateurs, la situation est un petit peu compliquée par l’absence de propositions réellement locales. Le standard Matter gère cette catégorie de produits et on peut ainsi les intégrer à Maison d’Apple, entre autres, avec un contrôle local. Néanmoins, il ne couvre pas toutes les fonctionnalités de ces appareils très sophistiqués, capables notamment de créer un plan de votre logement pour nettoyer différemment chaque pièce, voire chaque zone spécifique à l’intérieur des pièces. Tout ce travail en amont et le contrôle avancé de ces robots passe toujours par l’app fournie par le fabricant et repose sur des serveurs également gérés par le constructeur.

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Malgré tout, si les produits de Neato avaient une option en local comme Matter, l’arrêt des serveurs décidé par Vorwerk aurait été nettement moins gênant. La domotique aurait permis de maintenir le contrôle à distance et surtout les automatisations, clé de la domotique. À défaut, les clients qui ont encore un robot aspirateur conçu par Neato devront appuyer sur un bouton physique placé sur l’appareil à chaque fois qu’ils souhaitent nettoyer leur logement… ou changer d’équipement.

Minisforum lance son premier PC ARM, qui ne concurrence pas le Mac mini

12 novembre 2025 à 11:55

Minisforum est une société spécialisée dans les PC compacts à bas prix, et elle a décidé de s'attaquer à un marché un peu particulier : celui des PC ARM. Et si le MS-R1 est intéressant sur le papier, ne serait-ce que parce qu'il a peu de concurrence, il fait tout de même pâle figure face à un Mac mini M4.

Le mini PC. Image Minisforum.

Le mini PC intègre une puce ARM peu connue, le CP8180 de chez Cix Technology. C'est un système sur puce assez limité, équipé de douze cœurs en 8+4. Huit des cœurs sont des Cortex A720, le milieu de gamme d'ARM de 2023 qui est employé généralement comme « cœur à tout faire » dans les smartphones, avec une fréquence de 2,6 GHz (ce qui est faible dans l'absolu). Les quatre autres cœurs sont des Cortex A520, l'entrée de gamme d'ARM dans les puces basse consommation, à 1,8 GHz et sans cache de niveau 2. C'est un système sur puce significativement moins puissant que la puce M4 d'Apple, avec dans le meilleur des cas environ 1/3 des performances sur un cœur et 1/4 sur plusieurs. Dans les faits, le processeur est du niveau des puces Intel N1xx, mais pour un prix nettement plus élevé.

Le GPU intégré est un Immortalis G720 doté de dix cœurs. Sur le papier, le GPU issu de chez ARM (gamme Mali) est au mieux au niveau du GPU d'une puce M1, mais l'accélération vidéo ne semble pas disponible ici. Le système sur puce intègre un NPU avec une puissance de 28 TOPS, ce qui n'est pas énorme mais suffisant pour de nombreux usages.

Un SoC assez limité. Image Minisforum.

Les premiers essais montrent que le TDP de 28 W est respecté, malheureusement. C'est en effet une valeur élevée pour un système sur puce ARM, et l'alimentation de 180 W fournie le montre bien.

Un peu plus modulaire que le Mac mini, avec des limites

La machine est modulaire, tout du moins en partie. Elle intègre un emplacement M.2 PCI-Express 4.0 (x4) pour un SSD et un second pour une carte Wi-Fi, qui peut aussi être employé pour un SSD, mais en 2x (donc avec un débit maximal de 4 Go/s). L'ordinateur intègre un connecteur PCI-Express 16x, mais il est câblé en 8x. Le volume du mini PC empêche l'installation d'une carte graphique haut de gamme, tout comme la puissance de l'alimentation, et — surtout — les pilotes GNU/Linux pour les GPU restent rares sur les plateformes ARM. Mais si vous avez des cartes d'extension ou envie d'installer un troisième SSD, c'est une solution pratique.

Pour la RAM, c'est de la LPDDR5-5500 qui est de la partie. LPDDR oblige, elle est soudée, avec un choix au moment de l'achat (32 ou 64 Go). La largeur du bus n'est pas indiquée, mais la fréquence est assez faible : elle se situe entre les premiers Mac M1 et les modèles M2. La marque explique qu'il est possible d'activer la correction d'erreur (ECC) mais elle n'est pas prise en charge nativement : si elle est activée, une partie de mémoire vive est perdue (1/8).

Le mini PC. Image Minisforum.

La connectique est assez large : une prise jack 3,5 mm, une sortie vidéo HDMI 2.0, quatre prises USB-A (2.0, 480 Mb/s), trois prises USB-A (USB 3.2, 10 Gb/s) et deux prises USB-C compatible DisplayPort pour la vidéo. Point intéressant, les deux prises Ethernet sont compatibles 10 Gb/s.

Pas de Windows

Un point important va venir de l'OS : une distribution GNU/Linux (Debian 12). Windows 11 n'est visiblement pas de la partie, et les distributions compilées pour les puces ARM restent rares. Minisforum met en avant un point, la présence d'un UEFI, ce qui doit simplifier l'installation des distributions.

Le mini PC est vendu à partir de 530 €, avec 32 Go de RAM, mais sans stockage. Il faut compter 600 € avec un SSD de 1 To, 640 € avec 64 Go de RAM et 720 € avec 64 Go de RAM et 1 To de stockage. Pour le prix d'un Mac mini M4, vous aurez donc quatre fois plus de RAM et quatre fois plus de stockage, mais des performances sans commune mesure et de nombreuses limites liées au système d'exploitation.

En l'état, son existence est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent s'essayer aux plateformes basées sur des puces ARM, mais il s'agit tout de même plutôt d'un ordinateur pour ceux qui veulent découvrir la plateforme ou qui ont un but précis qui se contente de performances limitées. Pour un usage grand public, trouver un des rares mini PC à base de Snapdragon X Elite ou un PC portable (même si les prix sont plus proches de 1 000 €) a plus de sens. Ou — si macOS ne vous gêne pas —, vous tourner vers un Mac mini M4.

Le gestionnaire de paquets Homebrew 5 prend officiellement en charge macOS 26

12 novembre 2025 à 11:37

Homebrew 5 est disponible et cette mise à jour majeure du gestionnaire de paquets est aussi la première à prendre officiellement en charge macOS 26. L’outil en ligne de commande qu’on utilise par défaut dans le terminal fonctionnait en réalité déjà avec Tahoe et ce, dès la première bêta sortie en juin dernier comme j’ai pu le constater sur mon Mac. Néanmoins, des messages indiquaient que le nouveau système d’exploitation d’Apple n’était pas géré officiellement et des bugs pouvaient exister. Ce n’est plus le cas avec cette version, qui devrait s’installer automatiquement lors de votre prochaine utilisation du gestionnaire.

Homebrew 5 en action, avec la nouvelle présentation qui affiche une progression lors du téléchargement des paquets. Image MacGeneration.

Pour rappel, Homebrew permet d’installer des programmes qu’on exploite également dans le terminal ou même des apps graphiques pour le Mac. Il s’installe dans une session de terminal et permet ensuite de télécharger un programme avec une commande brew install suivie de son nom. Par exemple brew install ffmpeg permet d’ajouter cet excellent couteau-suisse capable de convertir n’importe quel fichier multimédia sur son ordinateur. Pour mettre à jour tout ce que le gestionnaire de paquets a configuré dans macOS, il faudra deux commandes : brew update met à jour sa base de données, puis brew upgrade installe les nouveautés.

Avec la version 5, il y a deux changements notables de ce côté. D’une part, Homebrew va désormais télécharger les mises à jour en parallèle, en ouvrant plusieurs connexions, ce qui permet de gagner du temps. On peut désactiver ce fonctionnement avec une variable d’environnement, mais c’est une bonne manière de réaliser l’opération nettement plus rapidement, sans effet négatif a priori. D’autre part, le programme indique la progression du téléchargement avec un indicateur du poids total à charger et l’état actuel. Si les paquets sont en général petits, moins de 10 Mo pour la plupart, cela reste une information utile pour les connexions lentes.

Les développeurs de Homebrew ont formalisé leur gestion des versions majeures de macOS, on pourra retrouver le détail à cette adresse. Pour faire simple, macOS 10.15 ne sera plus pris en charge à partir de septembre 2026, tandis que les Mac Intel seront officiellement dépréciés. À partir de septembre 2027, Homebrew ne pourra plus fonctionner sur les Mac Intel, seuls les modèles Apple Silicon sous macOS 11 seront compatibles avec le programme. Puisque le code est ouvert, un fork (variante sur la même base) sera peut-être créé d’ici là pour les utilisateurs qui souhaitent conserver leur Mac Intel et continuer à utiliser le gestionnaire.

Homebrew est un outil gratuit et open-source, qui existe aussi sous Linux.

Vision Pro : les manettes de PS VR2 sont désormais en vente sur l’Apple Store américain

12 novembre 2025 à 09:51

visionOS 26 a apporté la prise en charge des manettes de PS VR2, le casque de réalité virtuelle de Sony pensé pour la PS5. Si l’idée a de quoi intriguer, Cupertino et Sony ne commercialisaient jusqu’à présent pas de version indépendante de l’accessoire, limitant fortement son intérêt. C’est désormais chose faite : les manettes de PS VR2 peuvent être achetées sur l’Apple Store… aux États-Unis. On imagine qu’elles arriveront prochainement sur le versant français de la boutique.

Le duo de manettes est vendu pour 250 $ aux États-Unis, ce qui devrait se traduire par quelques dizaines d’euros de plus en France pour inclure les différentes taxes. Elles seront disponibles en boutique à partir du 17 novembre. Le coffret comprend les manettes, un socle de recharge, un câble d'alimentation, un adaptateur secteur et deux adaptateurs USB.

L’Apple Store devient donc le seul endroit où l’on peut se procurer ces manettes de manière indépendante, Sony ne les commercialisant pas à l’unité. Pas sûr que ce soit une bonne affaire : le casque complet passe souvent sous la barre des 400 € en périodes de promotion, qui sont assez régulières. Sony a plus ou moins arrêté de développer des exclusivités pour son casque suite à des ventes en deçà de ses attentes. Si vraiment vous êtes curieux, le PS VR2 est assez facilement trouvable d’occasion dans les 300 €.

Grâce à la prise en charge de ces manettes, Apple compte permettre de jouer un peu plus facilement sur le Vision Pro. Il faut dire que le casque reposait jusqu’à présent uniquement sur le suivi des mains, ce qui est assez limité. Faute de boutons et de suivi complètement adapté, la plupart des jeux restent très basiques.

Cependant, les jeux visionOS tirant parti de ces manettes devraient rester rares pour l’instant. Apple n’a malheureusement pas signé de contrat avec Sony pour porter certaines grosses exclusivités. Le seul titre présenté à la WWDC était Pickle Pro, un jeu à 9 € permettant de s’entraîner au pickleball dans son salon. L’app Ping Pong Club a été mise à jour pour profiter de la nouveauté.

Aqara FP300 : le premier détecteur de présence sur pile pour Matter est disponible à 42,5 € en promo

12 novembre 2025 à 09:00

Annoncé en début d’année à l’occasion du CES 2025, le FP300 est désormais commercialisé par Aqara et on peut l’acheter dès maintenant sur Amazon pour 50 € (code promo à la fin de l’article). Cet appareil est un détecteur de présence, et non de mouvements, qui fonctionne sur piles et qui est compatible nativement avec l’app Maison d’Apple grâce à Matter. C’est une première et sur le papier, c’est une excellente option pour qui veut automatiser les éclairages connectés en fonction de la présence dans une zone.

Image iGeneration.

Jusque-là, on ne pouvait pas avoir les deux. La détection de présence repose sur un radar qui consomme beaucoup plus que les ondes infrarouges qui équipent les détecteurs de mouvements. Les produits compatibles avec Maison (HomeKit ou Matter) dans cette catégorie exigeaient ainsi une alimentation permanente. S’il y avait bien des détecteurs de présence sur piles, ceux-là nécessitaient une domotique ouverte comme Home Assistant. Le FP300 réunit les deux et peut être ajouté à la domotique sans hub intermédiaire grâce à Matter via Thread.

Aqara m’a envoyé un exemplaire il y a plusieurs semaines, pour que je puisse le tester sur la durée et me former une opinion. Un test complet sera ainsi proposé dans la journée pour les abonnés au Club iGen et sans trop en révéler, je peux dire qu’il est très positif. La promesse théorique est bien maintenue en pratique et le FP300 peut remplacer un autre détecteur de présence comme le FP2 là où vous n’avez pas d’alimentation à portée de mains.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez commander le FP300 dès maintenant pour 50 €. Aqara réduit le prix pour le lancement et on peut l’acheter à 42,5 € à condition de saisir le code promo FP300EU11 avant de passer commande sur Amazon. L’offre sera valide jusqu’au 14 novembre et le produit étant actuellement en stock, vous pourrez le recevoir avant la fin de la semaine.

Des ONG européennes s’attaquent à la notarisation : l'ultime verrou d’Apple

12 novembre 2025 à 08:55

Si Apple a été contrainte de lâcher un peu de lest dans la distribution des applications sur ses plateformes, elle continue de garder la main sur ce qui peut — ou non — être installé sur l’iPhone. Dernier exemple en date : l’application ICEBlock, supprimée de l’App Store officiel à la suite d’une demande du gouvernement américain.

Apple retire ICEBlock de l

Apple retire ICEBlock de l'App Store, une app qui permet de signaler la présence des services de l'immigration [ Google aussi, et le DoJ réagit aux apps concernées]

Et même depuis que la législation européenne impose à la firme d’autoriser des boutiques d’applications alternatives, la situation n’a guère changé : la dernière décision reste entre les mains de Cupertino.

En cause, le système de notarisation obligatoire des applications, qui permet à Apple de bloquer un logiciel, y compris sur un marché tiers. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé récemment à iTorrent, un client BitTorrent disponible via AltStore.

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Des ONG européennes montent au créneau

Face à cette situation, la Gesellschaft für Freiheitsrechte (GFF) en Allemagne et Article 19 au Royaume-Uni, avec le soutien de la Free Software Foundation Europe (FSFE), ont saisi la justice européenne.

Elles estiment que ce système constitue un mécanisme de contrôle déguisé, en contradiction avec le Digital Markets Act (DMA), et réclament la mise en place d’une notarisation indépendante, détachée du contrôle d’Apple.

La plainte met en avant trois pratiques d’Apple jugées contraires au DMA :

  • Apple interdit l’installation libre de logiciels tiers, empêchant les utilisateurs d’installer des apps sans passer par ses circuits de validation.
  • Apple empêche les boutiques d’applications tierces de fonctionner pleinement sur iOS et iPadOS, en conservant un pouvoir de contrôle technique sur leur contenu.
  • Apple ne fournit pas une interopérabilité effective et gratuite avec les fonctions de ses systèmes d’exploitation, maintenant ainsi un accès restreint aux API et services d’iOS et d’iPadOS.

La « notarisation », un verrou déguisé en sécurité

Le cœur de la plainte repose sur deux griefs principaux.

D’une part, le processus de « notarisation » — étape obligatoire pour distribuer un logiciel sur les plateformes d’Apple — incarne, selon les plaignants, le comportement de « garde-barrière » que le DMA entend précisément interdire. Toutes les applications, y compris celles diffusées en dehors de l’App Store, doivent être envoyées sur les serveurs d’Apple pour être scannées, approuvées et re-signées avant toute installation.

En pratique, Apple conserve ainsi le contrôle total sur les logiciels installables et sur les conditions de distribution imposées aux développeurs. Ce qui est présenté comme une vérification de sécurité devient, selon les associations, un instrument de contrôle, enfermant développeurs et utilisateurs dans l’écosystème propriétaire d’Apple. Dans la pratique, la situation est cependant assez différente. Si Apple a manifesté sa colère face à l’apparition d’une app porno sur AltStore PAL, elle n’a jamais empêché la distribution de Hot Tub.

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

D’autre part, la plainte critique les conditions imposées pour autoriser des boutiques d’applications tierces sur iOS et iPadOS. Pour proposer un tel service, une entreprise doit soit fournir une garantie bancaire d’un million d’euros émise par un établissement noté “A” ou mieux, soit être membre du programme développeur Apple depuis au moins deux ans et justifier d’au moins un million d’installations annuelles dans l’Union européenne.

Des critères jugés injustes et disproportionnés, qui excluent de facto les acteurs à but non lucratif, les projets open source, les PME, les startups et les développeurs indépendants, rendant le marché quasiment inaccessible aux nouveaux entrants.

Une philosophie opposée à l’open-source

Pour les développeurs de logiciels libres, les implications du système de notarisation d’Apple sont particulièrement lourdes. Ce dispositif impose aux créateurs de disposer d’un compte développeur payant, d’accepter des conditions juridiques restrictives et de soumettre leurs applications compilées à un processus fermé et opaque.

Une fois validés, les programmes sont re-signés numériquement par Apple et distribués sous un régime de gestion des droits numériques (DRM).

Ce fonctionnement porte atteinte aux libertés fondamentales associées au logiciel libre. Les utilisateurs ne peuvent plus vérifier que le code source correspond bien au binaire exécuté, ni redistribuer librement une application qu’Apple refuserait de notariser.

Le paradoxe est d’autant plus flagrant que la procédure s’applique à toutes les applications exécutées sur iOS, quel que soit leur canal de distribution.

Ainsi, même les boutiques d’applications tierces n’ont aucun contrôle réel sur les logiciels qu’elles proposent, puisque la validation finale reste entre les mains d’Apple.

La solution pour les plaignants: une validation logicielle décentralisée

La plainte invite la Commission européenne à imposer des sanctions et à trouver une alternative au contrôle exercé par Apple sur la distribution des logiciels, en associant notamment les acteurs à but non lucratif au processus.

Selon les plaignants, l’alternative au système de notarisation d’Apple existe déjà — et elle fonctionne. Le modèle de validation décentralisée, tel qu’il est pratiqué par des dépôts comme F-Droid, prouve que sécurité et liberté logicielle peuvent coexister naturellement.

Plutôt que de concentrer la confiance entre les mains d’une seule autorité privée, ces systèmes la distribuent à travers des chaînes de vérification transparentes, des compilations reproductibles et des audits communautaires.

Les utilisateurs choisissent à qui accorder leur confiance, et les responsables de dépôts rendent des comptes au public, non aux « actionnaires ». Ce modèle incarne bien mieux l’esprit du DMA, fondé sur l’interopérabilité et l’ouverture, que le système de notarisation d’Apple.

La sécurité ne dépendrait plus selon eux du secret industriel, mais de la diversité, de la relecture par les pairs et de l’intégrité vérifiable.

La position d’Apple : sécurité avant tout

Apple n’a pas commenté directement cette plainte, mais la firme de Cupertino défend de longue date la notarisation comme un rempart essentiel contre les logiciels malveillants. Selon elle, ce processus vise avant tout à protéger les utilisateurs, et non à restreindre la liberté des développeurs.

Dans son communiqué annonçant les changements liés au Digital Markets Act en janvier 2024, Apple déclarait :

Les nouvelles options permettant de traiter des paiements et de télécharger des applications sur iOS ouvrent de nouvelles voies pour les logiciels malveillants, la fraude et les escroqueries. C’est pourquoi Apple met en place de nouvelles protections, dont la notarisation des applications iOS, afin de réduire les risques et de garantir la meilleure expérience possible, à la fois sûre et fiable, pour les utilisateurs européens.

Selon la société, ouvrir complètement la distribution d’applications sans contrôle centralisé rendrait presque impossible la surveillance des logiciels diffusés et téléchargés.

Pour Apple, la notarisation représente donc un compromis : permettre davantage d’ouverture tout en préservant la sécurité et la confiance dans son écosystème. « Il ne s’agit pas de restreindre la liberté des développeurs, mais de protéger les utilisateurs contre les menaces nouvelles et imprévisibles », explique la firme.

Au fond, comme toujours, ce sont deux visions de l’informatique assez irréconciliables qui s’affrontent : celle d’un modèle ouvert, fondé sur la confiance distribuée, et celle d’un système fermé, misant sur le contrôle pour garantir la sécurité. Mais est-ce vraiment à une cour de justice de trancher ?

Google s’inspire du Private Cloud Compute d’Apple pour imaginer le Private AI Compute

12 novembre 2025 à 08:49

Google a annoncé hier le lancement du « Private AI Compute », une fonctionnalité qui rappelle le Private Cloud Compute d’Apple au-delà de son nom. L’idée du géant de la recherche est exactement la même que celle du créateur de Siri, puisque l’ambition de ces serveurs est de fournir des fonctionnalités plus avancées en matière d’intelligence artificielle grâce à la puissance du cloud, tout en maintenant la sécurité d’un traitement en local. Comme Apple, Google va exploiter un matériel proche de celui présent dans ses smartphones et faire en sorte que les informations qui transitent et sont traitées par ces ordinateurs distants ne soient pas accessibles.

Image Google.

Les serveurs dédiés au Private AI Compute reposent sur les Tensor Processing Units (TPU) créés en interne par Google et qui servent aussi de base au moteur neuronal présent dans ses smartphones Pixel. La sécurité des données est assurée par l’utilisation d’une enclave sécurisée similaire à celle des téléphones. Enfin, Google peut exploiter ses grands modèles de langage Gemini des deux côtés, sur ses smartphones et ses serveurs. Un soin particulier a été apporté à la communication entre les deux, avec un chiffrement qui doit empêcher tout accès tiers tout en permettant aux serveurs de lire les données.

Dans les grandes lignes, ce Private AI Compute est un clone du Private Cloud Compute d’Apple. L’entreprise utilise ses propres puces dans ses iPhone comme les serveurs destinés à l’IA dans le nuage, on retrouve la même enclave sécurisée des deux côtés pour assurer un chiffrement efficace et les modèles d’Apple devaient tourner tant en local que dans le cloud. Du moins, c’était le plan à l’origine.

Private Cloud Compute : comment Apple veut faire rimer « intelligence » et « confidentialité »

Private Cloud Compute : comment Apple veut faire rimer « intelligence » et « confidentialité »

Depuis l’annonce en 2024, les efforts d’Apple en matière d’intelligence artificielle ont eu du mal à se concrétiser, pour utiliser un euphémisme, si bien que le Private Cloud Compute est resté largement théorique jusque-là. L’ironie, c’est que les rumeurs récentes suggèrent que la Pomme pourrait faire appel à Google pour obtenir une version spécifique de Gemini susceptible de tourner sur ses serveurs et remplacer le modèle maison.

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Votre Gemini, vous le préférez sur le Private AI Compute ou le Private Cloud Compute ? L’annonce de Google n’est pas qu’un cruel rappel des retards d’Apple en la matière toutefois, c’est une validation de la stratégie sous-jacente. Mettre en place une architecture aussi similaire que possible dans les téléphones et sur les serveurs semble payante pour offrir des fonctionnalités que les puces de smartphones ne peuvent pas gérer actuellement, sans pour autant compromettre la confidentialité des données.

Vidéo Google.

Google annonce que la fonctionnalité « Magic Cue », proposée sur les Pixel 10 et qui suggère des données fournies par d’autres apps, repose désormais en partie sur le Private AI Compute, même si le modèle local reste aussi sollicité. Autre domaine où les serveurs sont appelés, le résumé des transcriptions de l’app Dictaphone se fera par ce biais pour certaines langues. Comme Apple, on peut connaître l’utilisation de l’infrastructure en ligne dans les réglages de l’appareil, comme le relève 9To5 Google.

Comme Apple enfin, Google a également publié un document technique qui détaille un petit peu plus comment le Private AI Compute fonctionne et surtout comment sa sécurité est assurée.

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